LA
apéro concert Thom Souyeur et les petits gregory
Chansons réalistes
18h30 · cour de la Cinémathèque
PELíCULA
Temps fort Remise des prix CompÉtition documentaire et courtmÉtrage 19h00 · Cinéma ABC
vendredi 27 mars 2015
séance spéciale
rencontre
On est vivants de Carmen Castillo
Rencontre avec l'équipe de la Revue des Cinémas d'Amérique latine
27 mars
8 www.cinelatino.com.fr
Le quotidien de Cinélatino • Les 27es Rencontres de Toulouse
19h00 · Cinéma ABC
ÉvÉnements
12h30 · Librairie Ombres blanches
Boum Cinélatino 21h00 · Bourse du travail
Apatapelá: programme de courts-métrages amérindiens 16h30 · Espace des diversités
MARIA, MAYA Ixcanul
Jayro Bustamante · Guatemala, France 2015 · 1h30 Compétition fiction, en présence du réalisateur 13h30 · Cinémathèque
Dans un village maya, au pied du volcan Ixcanul, María et ses parents vivent de la récolte du café. Employés agricoles, ils dépendent du propriétaire de la plantation que María doit épouser. Ce mariage arrangé vient à l’encontre de son attirance pour Pepe et de ses rêves d’évasion au-delà du volcan, vers les États-Unis. Le volcan n’est pas qu’un décor, il est puissance divine, obstacle réel et allié magique. Le film porte son nom, confiant une histoire assez classique aux pouvoirs de l’image, du son et de l’imaginaire. Les acteurs parlent le cakchiquel, une langue amérindienne, amorce symbolique des incompatibilités entre deux sociétés. Un propos fort s’impose : la communauté maya, qui
semble hors du temps, est fragile ; elle est sans arme pour faire face à un monde qui menace d’assassiner le sien. María et sa mère sont au cœur des conflits et la grossesse de la jeune fille, livrée aux rites ancestraux puis à la médecine moderne, est une tragédie. Elles habitent un film qui donne une parole urgente à un peuple oublié de tous, qui ne peut concevoir sans souffrance ni renoncement son devenir. Jayro Bustamante, qui a grandi dans cette région, mêle réel et magie, audace et poésie, au-dessous du volcan. M.F.G. Le cakchiquel, langue des hautes terres centrales du Guatemala, est parlé par près de 500 000 personnes. Le film a été nominé dans différentes catégories au festival de Berlin 2015 et a gagné l'Ours d'Argent - prix Alfred Bauer.
Inaltérable dignité Aurora
Rodrigo SepÚlveda · Chili 2014 · 1h23 Compétition fiction 15h10 · Cinéma ABC
Faire ce qui est juste. Cela pourrait être la prémisse de ce film captivant. Basé sur une histoire vraie, voici le récit d’une professeure qui décide d’entreprendre une difficile procédure légale pour inhumer un nouveau-né, trouvé mort dans un dépotoir. Se déroulant dans une ville située à la périphérie de Santiago et consacrée à l’industrie du raffinage, le film nous promène dans un paysage d'usines et de décharges, de gigantesques constructions métalliques, de saleté et de pollution. Environnement menaçant et déshumanisé, idéal pour abandonner un corps. Métaphore d’une société de déchets où la vie humaine a perdu sa valeur. Un film riche de plusieurs lectures, qui
nous confronte à des questions fondamentales sur les droits humains, dans leur expression la plus concrète. Dans un pays où l’avortement est interdit, il aborde ainsi la notion controversée de " vie ". Cette histoire fait aussi écho à celle d’un pays et d’un continent où des familles attendent toujours l’identification de leurs proches disparus, les morts non identifiés. Troisième long-métrage du réalisateur chilien Rodrigo Sepúlveda, Aurora a reçu le prix Cinéma en Construction de Cinélatino en 2014 ainsi que le prix spécial Cine+. P.O. Le premier long-métrage de Sepúlveda, Un ladrón y su mujer, dont la protagoniste était déjà la comédienne chilienne Amparo Noguera, est sorti en salles en 2001. On retrouve cette actrice dans Aurora, pour une interprétation intense et saisissante du personnage principal.
Autres films en compétition projetés aujourd’hui El Tiempo nublado Arami Ullón · Paraguay, Suisse 2014 · 1h32 En présence de la réalisatrice
Drame du dimanche Campo de jogo
Eryk Rocha · Brésil 2014 · 1h11 Compétition documentaire, en présence du réalisateur 17h20· Cinéma ABC
Je n’ai jamais aimé le foot. Jamais je n’ai réussi à comprendre l’intérêt de courir derrière un ballon et encore moins celui de regarder d’autres personnes le faire. La seule chose que cela suscitait en moi était un vague sentiment d’incompréhension et de malaise face au comportement parfois brutal et toujours grégaire des supporters. C’est donc sans grand enthousiasme que je me suis lancée dans le visionnage de Campo de jogo d'Eryk Rocha. Encore un documentaire sur le foot au Brésil, un de plus. Et là, à ma grande surprise, je me suis retrouvée happée dans un univers fascinant. Le foot s’est progressivement converti pour moi en
quelque chose de profondément humain, rituel, voire poétique et artistique. Loin du spectaculaire organisé et médiatisé de la Coupe du monde, Campo de jogo parle du football populaire de la finale du championnat des favelas de Rio de Janeiro. Il ne montre pas tant le déroulement de la partie qu’il ne plonge au cœur de l’émotion, de l’espoir, en s’arrêtant sur des détails, sur l’avant et l’après, sur le public, n’hésitant pas à ralentir l’image, à inverser son cours, à recourir à la musique classique pour transformer des séquences en étrange ballet. La photographie est magnifique, le montage audacieux, les cadrages étonnants, la caméra suivant les mouvements des corps. Bref, le foot comme je ne l’avais jamais vu. À l’état brut. A.D.
13h10 · Cinéma ABC
Dos disparos
BEIRA MAR F. Matzembacher, M. Reolon · Brésil · 2015 · 1h23 En présence des réalisateurs
21h40 · Cinéma ABC
Martín Rejtman · Argentine, Allemagne, Chili, Pays-Bas 2014 · 1h44 En présence de l'acteur Rafael Federman
19h30 · Cinémathèque
Tous les jours à l’entrée de la Cinémathèque les médiateurs de l’accueil public sont heureux de vous informer, vous conseiller et échanger avec vous.
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