Rdp cinélatino 2015

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REVUE DE PRESSE 2015 MÉDIAS RÉGIONAUX

www.cinelatino.com.fr Relations presse régionale : Muriel Justis / cinelatino@wanadoo.fr / 06 81 39 23 32 Revue de presse actualisée au 16 avril 2015

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SOMMAIRE JOURNALISTES RÉGION ACCRÉDITÉS 2015

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PRESSE ÉCRITE

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PRESSE ÉCRITE MENSUELS

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PRESSE ECRITE DIVERS

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PRESSE WEB

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RADIOS - TV

93

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JOURNALISTES RÉGION ACCRÉDITÉS 2015 Activité Presse écrite Presse écrite Presse écrite Presse écrite Presse écrite Presse internet Presse internet Presse internet Presse internet Radio Radio Radio Radio Radio Radio Radio Radio Radio Radio Radio Radio Radio Radio Radio

Nom Sicre Galy Gabay Bureau Jean-Préau Assémat thiry Trenteun Belet Descottes Abad Arcens Ferrari Lizarraga Robert Loiseau Bouayed abit Acosta Bastidas Harispe Yoc Ruiz Rodilla Villard Sidhom Thomas

Prénom Marielle YVES Antoine Maylis Anthony paul Carine Thomas Philippe Perrine Florent Pauline Albert Alba THIERRY Nicolas anne-cécile Gabriela Viviana Leo Marina Álvaro Claire guillaume fabienne

Organisme Intramuros La Dépêche du midi LIEN SOCIAL Métronews - Toulouse Voix du Midi-Côté Toulouse aparté.com Culture 31 Friture Mag site web Emission "La Moustach'rit" Emission "La Moustach'rit" Good Morning Toulouse Radio Campus Toulouse Radio Campus Toulouse RADIO CANAL SUD radio FMR radio mon pais Radio Mon Pais Radio Mon Pais Radio Mon Pais Radio Mon Païs Radio Mon Païs radio présence Virgin radio Toulouse

Emission / Rubrique Intramuros Dépêche du midi Lien social Métronews- page culture Côté Toulouse Couverture cinélatino le blog des chroniqueurs Magazine/Site internet CiaoVivalaCulture.com La Moustach'rit La Moustach'rit La Nuit Américaine Emission Radio Transfrontaliere Artefaktes Artefaktes - un pont culturel entre Toulouse et Barcelone la rubrique cinéma Les bambous poussent partout agenda culturel Frequences Latines Fréquences Latines Fréquences Latines Fréquences Latines La Matinale "n'oubliez pas l'ouvreuse" news

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PRESSE ÉCRITE

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 8 AVRIL 2015

Le Gascogne fait son Cinélatino Publié le 08/04/2015

Le cinéma près de chez vous - Culture Du 09/04/2015 au 10/04/2015

La réalisatrice entourée des bénévoles./Photo DDM. Jeanine Quemener. Avec l'arrivée du printemps, annuellement depuis une décennie, les Lumières de la ville rendent hommage au Cinélatino, un engagement culturel avec l'Amérique latine. Jeudi soir, en avant-première, deux documentaires colombiens ont ouvert ce festival qui se terminera vendredi 10 avril par le film délirant argentin «Les nouveaux sauvages». Maria-Isabel Ospin née en Colombie et réalisatrice de son 3e documentaire «ça tourne à Villapaz» a raconté les conditions de tournage de ce film touchant et plein d'humour tourné non loin de l'Océan Pacifique avec une population locale devenue actrice. Victor y a filmé la vraie vie avec sa réelle culture. «Ce film n'est pas en salle, ni sur les chaînes de télévision, mais il faut le faire vivre» annonce Maria-Isabel qui envisage un projet cinématographique en France avec un questionnement sur l'autonomie dans la société actuelle parmi des jeunes handicapés dans un centre médico-social.

La Dépêche du Midi

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 29 MARS 2015

Cinélatino : «Ausência» primé et «Ixcanul» très apprécié Publié le 29/03/2015

Cinéma Jusqu'au 29/03/2015

Cinélatino :«Ausência» primé et «Ixcanul» très apprécié Les 27 e Rencontres Cinélatino de Toulouse s'achèvent aujourd'hui. Voici le palmarès : Le Grand Prix Coup de Cœur revient à «Ausência», de Chico Teixeira (Brésil, Chili, France, 2014). Le Prix du Public «La Dépêche du Midi» et le Prix découverte de la critique française ont été attribués à «Ixcanul», de Jairo Bustamente (Guatemala / France, 2015). Un film bouleversant qui retrace l'histoire d'une jeune Maya soumise à un mariage arrangé. Le Prix CCAS, prix des électriciens gaziers et le Prix Rail d'OC reviennent à «La tirisia», de Jorge Pérez Solano (Mexique - 2014). Le Prix FIPRESCI de la Fédération internationale de la presse cinématographique est attribué à «La obra del siglo», de Carlos Machado Quintela (Cuba, Argentine, 2015). Ce dimanche 29 mars, les films primés sont redifusés.

A revoir aujourd'hui A 16 heures, à l'ABC : «Tudo vai ficar da cor que você quiser» et à la Cinémathèque : «La obra del siglo», précédé de «Completo». A 18 heures, à l'ABC : «El tiempo nublado» et à la Cinémathèque : «Ixcanul», précédé de «João heleno dos britos». A 20 heures, à l'ABC, «Ausência» et à la Cinémathèque : «La Tirisia», précédé de «Niño de metal». La Dépêche du Midi

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 29 MARS 2015

Spécial Ciné-latino 2015 Publié le 29/03/2015

Cinéma : aujourd'hui

Spécial Ciné-latino 2015 Avec les rencontres cinémas Amérique Latine de Toulouse, le cinéma de Caussade présente une programmation Ciné-latino 2015. Aujourd'hui dimanche 29 mars, soirée argentine. A 18 h 30 : «Felicidad» (Vostfr), comédie de Daniel Burman. Santiago et Eugenio sont amis de longue date, mais aussi associés dans le travail. Ils se comprennent sans se parler, se complètent et ne se quittent pratiquement jamais. Des parties de tennis au rendez-vous d'affaires, ils sont inséparables et aucun n'a de secret pour l'autre. C'est, du moins, ce que pensait Santiago avant la mystérieuse disparition de son associé. A 20 h 30, «Cañada Morrison» (Vostfr), drame de Matias Lucchesi. Lila, 12 ans, a grandi sans connaître son père. Interne dans un pensionnat isolé sur les flancs d'une montagne argentine, sa seule obsession est de le rencontrer. Après plusieurs tentatives de fugue, et contre l'avis de sa mère et de la principale du pensionnat, sa maîtresse décide de l'aider et de partir avec elle à sa recherche. Leur seul indice : une petite plaque en cuivre sur laquelle est inscrit le nom d'une compagnie d'électricité pour laquelle il aurait travaillé. Tarif : 10 € les deux films avec petit buffet, ou tarifs habituels pour un seul film. Les autres films à l'affiche.a 11 heures : «Les Moomins sur la Riviera», ciné-mômes à 4 €. A 14 h 30 : «Divergente 2 :l'insurrection» (2D), de Robert Schwentke, avec Shailene Woodley, Theo James, Octavia Spencer. A 16 h 30 : «Le Dernier Coup de marteau», d'Alix Delaporte,avec Romain Paul, Clotilde Hesme, Grégory Gadebois. Tarif normal, 7,50 €; réduit, 5,50 €. Internet : http ://cinemacaussade.com/ La Dépêche du Midi

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 27 MARS 2015

«Ixcanul», d'amour et de lave à la Cinémathèque Publié le 27/03/2015

Cinelatino Le 27/03/2015

«Ixcamul»/Photo DR Guatémaltèque, «Ixcamul», film «phénomène» du Festival sera à nouveau projeté aujourd'hui. Au pied d'un volcan, la terrible histoire, nourrie d'amour et d'humanité, d'une jeune Maya… L'air sent le café et le volcan. Deux plans serrés, face caméra, ouvrent et terminent «Ixcanul». On y voit une jeune Maya que l'on apprête pour une cérémonie et qui nous regarde fixement, un voile de tristesse dans le regard. Nous sommes au Guatemala, au pied d'un volcan, dans les montagnes plantées de caféiers où vivent, au milieu de champs infestés de serpents, au plus près de la nature et de leur traditions, Maria, jeune Maya de 17 ans et ses parents. Une vie réglée, aussi, sur ces divinités que l'on invoque pour tout et rien. Maria est promise à un jeune veuf, Ignacio. Le mariage se fera dans quelques mois. Mais Maria lui préfère, en secret Pepe, un jeune garçon qui veut partir aux USA. Un soir, la jeune fille se donne à lui. «On ne risque rien la première fois» lui ditil. Mais elle tombe enceinte… D'une grande beauté, nourri d'humanité, avec une maîtrise impressionnante du cadre et de l'image «Ixcamul», premier long-métrage Guatémaltèque de Jayro Bustamante, raconte avec réalisme poésie et tout en simplicité puissante la terrible histoire de cette jeune Maya. En appuyant son récit, toujours fluide, sur le quotidien et sur ces gestes qui racontent toujours quelque chose, l'amour ou le rejet. Ainsi, ces scènes où la mère tout à son amour maternel, caresse le ventre rond de sa fille, sans un reproche…

Premier pays exportateur de bébés Jayro Bustamante, qui parle un très bon Français -il a fait des études de cinéma à Paris - expliquait mercredi soir, devant une salle bondée la genèsed'«Ixcanul». «Ma mère est médecin. Elle est allée vacciner les populations dans les montagnes et là, on lui a raconté l'histoire vraie de Maria. Et moi j'ai eu envie de la filmer. D'autant plus que je connais ces régions des montagnes. J'y ai passé toute mon enfance en vacances chez mesgrand-parents…» Et il poursuivait : «Les bébés volés ont été un phénomène fréquent au Guatemala jusqu'en 2008, date où on a changé la législation sur l'adoption. Jusque-là le Guatemala était le premier pays exportateur de bébés…» Tourné en langue Maya, le film est interprété remarquablement par des acteurs guatémaltèques dont Maria Mercedes Coroy (Maria) et la mère, Maria Télon, comédienne de rue à Guatemala City.

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LA DÉPÊCHE DU MIDI (SUITE) 27 MARS 2015

«Ixcanul» est reparti de Berlin avec l'Ours d'Argent. Il serait étonnant qu‘il reparte de Cinélatino les mains vides… Avis : les films primés repasseront tous dimanche. à la Cinémathèque, vendredi 27 mars à 13 h 30

Notre Sélection à la Cinémathèque : à 11h30 «Conducta». Ce film Cubain -candidat pour l'Oscar- met en scène, à la Havane, un enfant de 11 ans. à 13h30 «Ixcanul (voir ci-contre). à 17h30 «Mitomana» (Otra Mirada). Une actrice s'interroge sur le mensonge au Chili, une jeune femme se fait passer pour une infirmière… à 19h50 «Alamar» (Panorama, Voir et Revoir). Pour les vacances d'été, Jorge un maya, fait venir d'Europe son jeune fils. Celui-ci va partager avec son père et son grandpère le quotidien de pêcheurs des Caraïbes. à l'ABC : à 13h10 «El tiempo nublado» (compétition Doc). La jeune réalisatrice rentre de suisse dans son Paraguay natal, au chevet de sa mère atteinte d'une grave maladie. à 15h10 «Aurora» (compétition) Au Chili, l'histoire d'une femme en mal d'enfant. à 19h projection du documentaire sur les rescapés des dictatures latinoaméricaines. «On est vivants» de Carmen Castillo. à 21h40 «Beira Mar» (compétition) Deux ados en voyage découvrent et affirment qui ils sont. Au Cratère, à 21h45 «Rêves d'Or» (Muestra) Deux adolescents Guatémaltèques prennent la route pour rejoindre les USA à Cervantès, à18h30 «Pichuco» (Panorama Tango). Un documentaire sur le légendaire orchestre Argentin «Pichuco» Nicole Clodi

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 27 MARS 2015

«Beira Mar» : deux ados se découvrent Publié le 26/03/2015

Cinelatino Le 27/03/2015

«Beira mar»/Photo DR Présenté en compétition «Beira Mar» raconte le voyage au Brésil de deux adolescents qui vont se découvrir et affirmer leur identité C'est un film qui aurait pu passer, tant son sujet est en plein dans le thème dans la Muestra consacrée l'adolescence et à «L'âge des explorations». Présenté en compétition, «Beira mar» raconte en effet l'affirmation de leur identité, avec leur pas franchi dans l'homosexualité, de deux adolescents. Réalisé par deux jeunes réalisateurs brésiliens, Filipe Matzembacher et Marcio Reolon, le film était déjà venu à Toulouse l'an passé dans «Cinéma en construction» section de Cinélatino qui met des réalisateurs de films en cours de réalisation en lien avec des professionnels (producteurs, distributeurs) qui les aideront à les finaliser. Concernant «Bera Mar» l'affaire a donc été probante, puisque le film a déjà été présenté dans plusieurs festival dont Berlin.

«Psychothérapie de groupe» Son grand -père est mort et Martin, 17 ans, doit se rendre dans sa maison, dans le nord du Brésil, au bord de la mer, pour récupérer des papiers. Il se fait accompagner par un copain, Tomas. Après une fête donnée entre jeunes dans la maison du grand-père et des kilomètres avalés, Tomas racontera son homosexualité à Martin qui se jettera lui-même dans ses bras… «Beira Mar» c'est un appel pour arriver à la vie d'adulte» expliquaient hier lors la première projection, les réalisateurs. «Ce film a une grande part d'autobiographie» poursuivait Marcio Réolon. «Filipe et moi nous sommes rencontrés à l'école de cinéma de Porto Alegre et nous nous sommes aperçus que nous avions été des adolescents similaires, en proie aux mêmes anxiétés, même pensées, et que nous étions même allés en vacances sur la même plage. Nous avons alors mêlé nos souvenirs et crée les deux personnages du film.» Et Filipe enchaîne «Nous avons pensé qu'il fallait tourner vite, parce que si nous laissions passer trop de temps nous risquions d'avoir un autre regard, plus nostalgique et moins proche du vécu et du ressenti de notre adolescence». Alors, après avoir choisi les deux acteurs- non professionnels- tous se sont réunis et ont construit ensemble, pendant plusieurs mois, les personnages.

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LA DÉPÊCHE DU MIDI (SUITE) 27 MARS 2015

«C'était un processus créatif collectif un peu comme une psychothérapie de groupe. Nous avons filmé dans l'ordre du film et c était un film qui se construisait en chemin» termine Marcio. Réussi quant au ressenti des deux ados, avec un fin portrait de ces deux adultes en naissance, «Beira mar», qui souffre cependant de grands flous dans le scénario (difficile entre autres, de comprendre le lien avec la grandmère…) est finalement comme son sujet : pas tout à fait fini. Projection vendredi 27 mars à 21h40 à l'ABC

Harcèlement C'est un film coup de poing que tous les jeunes et leurs parents devraient voir. à l'heure ou on soulève la question et ou de nombreux parents crient leur colère à une Éducation Nationale qui a trop longtemps nié le problème, le harcèlement à l'école est le thème de «Despuès de Lucia», film mexicain de Michel Franco projeté aujourd'hui jeudi à la Médiathèque dans le cadre de la Muestra consacrée à l'adolescence et qui avait déjà fait beaucoup de bruit lors de sortie en 2012. Alejandra, 16 ans, une victime désignée, en situation de faiblesse. Elle vient de perdre sa mère dans un accident de voiture et déménage avec son père à Mexico. Intégrée dans un lycée huppé, elle ne dit rien de son drame et invitée à une soirée d'élèves, boit et fait l'amour avec un jeune garçon qui la filme et balance la vidéo sur internet. À partir de là, c'est l'enfer : Alejandra, qui veut ménager son père, garde le silence, devient le sujet de toutes les moqueries, les humiliations, jusqu'à être enfermée dans une douche et violée toute une nuit par ses camarades de classe… C'est violent, dur et montre combien sans cadre ni sans frein, la monstruosité peut se déchaîner chez des ados à un âge ou ils sont en proie à tous les excès. Édifiant et terrifiant à 15 heures, jeudi 26 mars Médiathèque José Cabanis.

Aujourd'hui à la Cinémathèque : à 15h30 «Mariposa» (compétition). Deux histoires parrallèles de deux personnages Romina et German. Dans l'une ils sont frère et sœurs adoptifs, dansl'autre, ils se rencontrent dans leur jeunesse… à 19h15 «Cronicà de un comité» Ce documentaire de José Luis Sepúlveda y Carolina Adriazola revient sur la création d'un comité crée après lamort d'un jeune manifestant de 16 ans tué en 2011 au Chili, par un tir policier à l'ABC : à 14h05 «La hora de la siesta» (compétition documentaire). La réalisatrice suit les parents de deux bébés décédésdans l'incendie d'une crèche à Mexico. Ce fait-divers qui a traumatisé le Mexique fit perdre la vie à 49 enfants. à 19h55 «La mujer de barro» (compétition). Au Chili, une femme part en travail saisonnier. Elle emporte un révolver avec elle… à 21h55 «La visita» Le retour d'un fils au funérailles de son père crée pas mal de troubles. La raison ?, le fils est devenu une fille. Nicole Clodi

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 25 MARS 2015

Les raisins de la colère… Publié le 25/03/2015

Cinelatino Le 25/03/2015

«La mujer de barr» sera projeté demain jeudi/Photo DR Être une femme n'est décidément pas une situation enviable en Amérique du Sud. Mais ce qui est réconfortant, c'est que ce sont les hommes qui le disent le mieux. Après le mexicain «Tirisia» projeté hier, voici, toujours en compétition, le Chilien «La mujer de barro» («La femme de boue» du jeune réalisateur Sergio Castro San Martin, qui creuse le sillon de la vulnérabilité et de la faiblesse de la femme dans un monde qui ne lui fait pas de cadeau. Voici donc Maria (formidable Catalina Saavedra, que l'on avait déjà admirée l'an passé à Cinélatino dans le troublant «Les sœurs Quispe») qui va partir travailler. elle confie sa fillette de dix ans à une amie et emporte avec elle un revolver.

Humble vengeance de femme Que va donc faire Maria ? Elle passe devant un bureau. Puis est questionnée. Il y a dix ans «qu'elle n'a plus fait ça». On pense à quelque chose d'interdit, de dangereux. Sélectionnée, elle prend une douche avec d'autres femmes. Puis le mystère est enfin levé : Maria va cueillir du raisin de table à la frontière de l'Argentine et du Chili. Un travail saisonnier réalisé à la manière de nos vendanges : en logeant les saisonniers. Mais avec le danger en plus : régulièrement le raisin subit des traitements dangereux au point que les femmes — il n'y a qu'elles qui ramassent, les chefs étant des hommes — doivent mettre un masque et évacuer les lieux. (On se dit qu'on regardera désormais le raisin chilien qui nous arrive en hiver avec un œil encore plus terrible…). La récolte commence, Catalina noue une amitié avec Violeta, venue de Santiago. Et le patron arrive… Mené comme un suspens, «La mujer de barro» est aussi l'histoire d'une vengeance. D'une humble vengeance de femme qui respecte la vie parce qu'elle la donne. Et tout en nous montrant la pénibilité du travail, la brutalité des rapports et le peu de reconnaissance témoigné envers ces femmes, traitées sans aucune indulgence, la caméra de Castro San Martin filme avec calme, précision, sans bruit ni plainte et sur un mode comportementaliste, préférant les gestes et les regards aux paroles, toute la beauté de ces paysages noyés sous la chaleur. Toute la précision du travail, le bonheur aussi, après des journées de labeur d'une baignade dans une rivière fraîche, plaçant la violence la plus crue au creux d'une scène quasi paradisiaque. Implacable et impressionnant.

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LA DÉPÊCHE DU MIDI (SUITE) 25 MARS 2015

«La mujer de barro», projection jeudi 26 mars à 19h55 à l'ABC

Aujourd'hui à l'ABC : à à 15h25 «Beira Mar», (compétition) le voyage initiatique de deux copains à travers le Brésil. à 19h45, «La voz en off», une comédie chilienne sur les névroses contemporaines. Savoureux. à 21h30 «Aurora» (compétition) à la Cinémathèque. une histoire troublante de femme en mal d'enfant. à la Cinémathèque : à 14h10 «Dos disparos» (compétition), les histoires croisées, à un instant T, de plusieurs membres d'une même famille. à 14h15 «Castores la invasion del fin del mundo», un passionnant documentaire sur un sujet étonnant : ces 20 castors que les Canadiens ont importés en Patagonie en 1940 et qui sont devenus aujourd'hui un fléau. à 19h40 «Ixancul» (compétition) un premier long-métrage Guatémaltèque exceptionnel, Ours d'Argent à Berlin à 17h50 à la Cave Poésie, rencontre avec le réalisateur José Luis Sepulveda, dont trois films composent la section «Otra Mirada» à 19h10 au Cratère : «Le garçon et le monde» (Jeune Public), Film d'animation Brésilien, prix du Public au Festival d'Annecy Nicole Clodi

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 24 MARS 2015

C'est la «tirisia» à la Cinémathèque Publié le 24/03/2015

Cinelatino Le 24/03/2015

C'est la «tirisia» à la Cinémathèque Présenté en compétition et projeté aujourd'hui, «La tirisia» est un film mexicain qui raconte les terribles choix que doivent faire les jeunes mères mexicaines… L a première image est un cactus géant, pris en contre-plongée et sur la cime duquel flotte un sac plastique. Phallique, comme ces collines de cactus qui imprègnent ce paysage du Mexique et comme «La tirisia», film en compétition, projeté à nouveau aujourd'hui et qui parle avant tout de domination masculine dans un monde où les rapports homme/femme, d'une vraie violence, sont dénués de tendresse et de complicité et réduits à des rapports de sexe et d'oppression. Et comme c'est le cas dans les pays les plus pauvres ce sont toujours les femmes qui trinquent le plus… La tirisia, c'est le nom que l'on donne, au Mexique à ce sentiment de perte, de tristesse bien particulier qu'éprouvent de jeunes mères obligées d'abandonner leur nouveau-né. La raison ? Leur mari étant parti pour de longs mois, voire de longues années, travailler aux USA, elles ont une liaison et tombent enceinte. Le mari annonce son retour. Il faut alors abandonner le bébé adultérin…

Armée, religion politique, les trois carcans Réalisé par le jeune et doué Jorge Perez Solano, le film, tourné dans un village isolé du Mexique, raconte l'histoire de Cheba, belle jeune femme qui accouche d'un bébé pendant que son mari est loin. Le père de l'enfant, Silvestre, un voisin, a également mis enceinte sa belle-fille de seize ans. Autant dire que le devenir des enfants, pas plus que celui de Cheba qui apprend que son mari va rentrer au pays, l'homme n'en a cure… Chaque mois qui s'égrène est accompagné d'une image religieuse (ainsi, Mai mois de la Vierge,Juin, mois du sang de Jésus) et le film déroule, sans discours ni plans inutiles, la vie âpre de ces êtres délaissés , avec le travail dans des salins, les soldats qui patrouillent, des politiciens qui, venus faire campagne, repartent sans s'arrêter. «J'ai voulu traiter des trois carcans qui pèsent sur le Mexique : la politique, l'armée, la religion» expliquait Jorge Solano après la première projection dimanche. Avec douceur et tendresse pour ces femmes et sans bande-son musicale «La Tirisa» est une belle surprise, un film dans lequel on rentre avec précision, en prenant le temps de sentir, d'observer. «Je trouve que l'on parle trop dans les films. Il faut laisser la place pour regarder les personnages. Ressentir leurs émotions» expliquait le réalisateur.

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LA DÉPÊCHE DU MIDI (SUITE) 24 MARS 2015

Alors, la bande-son de ce film beau et juste, fascinant même, c'est le chant des oiseaux. C'est le bruit de l'eau qui coule, le vent qui balaie les collines, le son même de la poussière qui vole dans le soleil. Ou celui, imaginé, parce que si prégnant, du cœur d'une femme qui bat très fort en serrant son bébé contre elle… Mardi 24 mars à 13h30 à La Cinémathèque Nicole Clodi

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 24 MARS 2015

«NN» : ces morts sans identité à la Cinémathèque Publié le 24/03/2015

Le cinéma près de chez vous - Vu Le 24/03/2015

«NN» : ces morts sans identité à la Cinémathèque C'est sur une douloureuse et sombre période de l'histoire de son Pérou natal que le cinéaste Héctor Gálvez revient avec son second long-métrage : «N N» (Sans Identité), film en compétition qui sera projeté ce soir mardi Au pied de sublimes montagnes enneigées, un groupe d'anthropologues péruviens exhume des corps. Huit individus sont identifiés, tous victimes des violences politiques qui ont secoué le Pérou tout au long des années quatre-vingt. De terribles massacres dont Gálvez expliquera après la projection qu'ils frappaient «des montagnards, un peu marginaux, plus facilement oubliés». Un neuvième corps est «N N», c'est-à-dire sans identité. Le chef d'équipe, Fidel (Paul Vega, tout en émotion et tension rentrées) craque. La violence, la mort, la douleur des familles à la recherche de tous ces fantômes du passé craquellent peu à peu sa carapace de professionnel endurci. Lent, poignant, dur, «N N» épouse le regard froid et obstiné d'Héctor Gálvez à travers celui de son personnage principal : «Je voulais parler de ces années-là, mais en me focalisant sur l'impact qu'elles ont sur les gens et leur mémoire aujourd'hui», explique-t-il. C'est en discutant autour d'un café avec une amie photographe légiste qui lui racontait comment on avait retrouvé une mystérieuse photographie dans les vêtements d'un corps exhumé, que le cinéaste a commencé à imaginer l'histoire de «N N». Les scènes d'exhumation, de nettoyage des affaires personnelles des cadavres sont remarquablement documentées, comme le sont les scènes où les coéquipiers de Fidel commentent la morale et l'éthique de leur travail, leur solitude, leurs doutes, leur découragement. Leur écœurement aussi ; leur douleur, surtout. «Il y a la douleur des victimes ; eux sont les victimes des victimes, en quelque sorte. Tous les légistes que j'ai rencontrés étaient profondément affectés par ce qu'ils vivaient au quotidien», confie le cinéaste, dont il s'agit de la quatrième visite à Cinélatino. «N N» ce mardi 24 mars à 19h30 à la Cinémathèque Yves Gabay

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 22 MARS 2015

«La Palme d'or a été un soutien fort» Publié le 22/03/2015

Cahors (46) - Le réalisateur Laurent Cantet au festival Cinélatino

Le réalisateur Laurent Cantet (à gauche) avec l'écrivain cubain Leonardo Padura, hier en dédicace à Calligramme./Photo DDM, A.L. Moment fort de la 9e édition du festival Cinélatino qui dure jusqu'au 31 mars, le réalisateur Laurent Cantet a présenté hier, au cinéma le Quercy son 7e long-métrage dont il cosigne le scénario avec l'écrivain cubain Leonardo Padura, présent à ses côtés. Sept ans après avoir obtenu la Palme d'or à Cannes pour «Entre les murs», Laurent Cantet revient avec «Retour à Ithaque». Rencontre. Comment est née votre collaboration avec Leonardo Padura ? J'ai commencé à lire ses livres il y a 10, 15 ans. À travers ses livres, il m'a servi de guide dans ma rencontre avec Cuba. J'y vais depuis 2002, le plus régulièrement possible. C'est un pays où les choses ont changé mais qui reste énigmatique. J'ai eu un véritable coup de foudre pour son livre «Le palmier et l'étoile». C'est pour ça que quand on s'est rencontré, je lui ai proposé d'écrire un court-métrage. C'est devenu un film «Retour à Ithaque». On a appris à se connaître, à travailler ensemble. On a aussi compris que 15 minutes, ça ne serait pas suffisant. On a décidé du coup, plutôt que de construire une histoire dans un cadre très court, de se permettre d'étirer les choses. Ce qui nous intéressait surtout, c'était les personnages, de leur donner le temps de vivre, d'exister. Ce n'est pas une adaptation du livre ? Le livre est en fait le point de départ de l'histoire qui a beaucoup de ramifications, beaucoup plus complexes dans le livre que dans le film. On a décidé de se concentrer sur ce personnage qui revient. On a laissé le livre de côté tout en s'autorisant à aller chercher des personnages dans tous les livres de Leonardo, notamment Conde. Est-ce important de le présenter ensemble à Cahors ? C'est en fait la première fois qu'on le présente ensemble. Ça me fait très plaisir. On devait le montrer à Cuba au mois de décembre mais il a été déprogrammé une semaine avant le festival. On n'a même d'ailleurs jamais eu l'occasion de le voir terminé, ensemble. Le film est sorti depuis décembre. Quel accueil a-t-il reçu ?

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LA DÉPÊCHE DU MIDI (SUITE) 22 MARS 2015

Plutôt chaleureux de la critique et du public. On est assez content avec environ 55 000 spectateurs. Ce qui me touche à chaque fois, c'est de voir combien le film a bouleversé les spectateurs. Au-delà de Cuba, ils se reconnaissent dans toutes les désillusions d'une génération. Depuis votre Palme d'or, est-ce plus facile pour vous ? J'ai une position plus confortable. J'ai eu la chance de commencer à faire des films à une époque où c'était plus facile qu'aujourd'hui. La Palme d'or a été un soutien fort, en particulier pour faire le film suivant «Foxfire» mais qui n'a pas trop marché. À chaque fois, tout est donc à recommencer. Autre projection de «Retour à Ithaque» mardi 24 mars à 18 heures, cinéma Le Quercy. Tarif unique 6 €. Tout le programme du festival sur www.cinelatino.com.fr Propos recueillis par Audrey Lecomte

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 21 MARS 2015

56 films pour le week-end ! Publié le 21/03/2015

Cinelatino - Haute-Garonne - Festival Cinélatino Du 21/03/2015 au 22/03/2015

«Betibu» présenté aujourd'hui samedi Panorama/Photo DR

Cinélatino démarre fort ce week-end avec 56 films programmés. Parmi eux : cinq films de la compétition fiction, quatre de la compétition documentaire et quelques belles pépites Il y en aura pour tous les goûts, c'est une évidence : avec cinquante-six films programmés en deux jours, ce samedi et dimanche, le Festival Cinélatino vous laissera le temps d'aller voter mais pas le droit de dire que rien ne vous convient… Parmi les films présentés, on pourra voir, durant ces deux jours, en première projection (tous les films passent deux fois) cinq des douze films de fictions en compétition et quatre des sept documentaires en lice. tout en rappelant que tous les films -fictions et documentaires- en compétition, sont présentés par leur réalisateur, on commencera, ce samedi par «NN, sans identité. (14h25 Cinémathèque) Dans ce film péruvien, un groupe d'anthropologues exhume les restes d'hommes sans doute victimes des violences des années 1980 Seul un corps n'est pas identifiable… «Ausencia» (samedi ABC 15h 35) est un film Brésilien, qui parle d'éducation, de transmission, à travers un adolescent vivant dans une famille éclatée. Tourné à Toulouse, l'argentin «Si je suis perdu c'est pas grave» (samedi ABC 19h25) fait croiser plusieurs personnages sud américains dans une ville Européenne : Toulouse, justement ! Le dimanche, «Mar» film Chilien (16h à l'ABC), se centre sur une expérience sensorielle, cherchant à exprimer l'insaisissable… Mexicain, «La Tirisia» met en scène la violence des rapports au Mexique, avec deux femmes enceintes du même homme… qui est le beau-père de l'une d'entre elles. (Dimanche 19h25, Cinémathèque) Côté compétition documentaire, citons «El hombre nuevo » (samedi 13h45 ABC), étonnant documentaire qui filme le retour à son Nicaragua natal d'un transsexuel, parti très jeune en Uruguay. «Despuès de sarmiento» (dimanche à 14 hà l'ABC), une plongée atypique et réussie dans un lycée de Buenos Aires. Présenté en Panorama «Betibù » s'annonce comme un sacré polar argentin, avec une série d'assassinats et une romancière engagée pour écrire des articles sur ce macabre sujet… (samedi à 21h30 à l'ABC). En section Panorama, toujours, mais dimanche «Conducta» est le film Cubain candidat cette année au titre de l'Oscar du

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LA DÉPÊCHE DU MIDI (SUITE) 21 MARS 2015

meilleur film étranger. La Havane, un garçonnet, une institutrice sexagénaire, un entraîneur de chiens de combats… Dans le cadre de la Muestra consacrée à l'adolescence, on pourra voir ce samedi (20h Cinémathèque) «Cronicà de un niño solo » film considéré comme un chef-d'œuvre du cinéma argentin et qui suit un tout jeune garçon qui s'échappe de son centre de redressement. On pense aux «Quatre cents coups» en plus dur encore… Programme complet : www.cinelatino.com.fr

Laurent Cantet au Cratère Dans «Retour à Ithaque», Laurent Cantet, (Palme d'or 2008 pour» Entre les murs») réunit sur une terrasse à la Havane cinq amisqui fêtent le retour de l'un des leursaprès 16 ansd'exil. Le réalisateur recontrera le public à l'issue de la projection du film, ce dimanche 22 mars à 16h au cinéma le Cratère. «Retour à Ithaque» sera également projeté au Cratère le mercredi 25 à 17h30 à et le samedi 28 à 19h20 Nicole Clodi

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METRONEWS 20 MARS 2015

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 19 MARS 2015

Une programmation spéciale ciné latino 2015 Publié le 19/03/2015

Cinelatino - Caussade (82) Du 20/03/2015 au 29/03/2015

Une programmation spéciale ciné latino 2015 En partenariat avec les rencontres cinémas Amérique latine de Toulouse, le cinéma de Caussade présente, du 20 au 29 mars, une programmation ciné-latino 2015 : - Demain vendredi 20 mars à 21 heures : «Esto es lo que hay», chronique d'une poésie cubaine (VOST FR) en avant-première et en présence de la réalisatrice Léa Rinaldi. Un portrait intense et au long cours de Los Aldeanos, l'un des groupes de hip-hop les plus populaires et contestataires de Cuba; - Dimanche 22 mars à 18 h 30 et lundi 23 mars à 15 heures : «Retour à Ithaque» (VOST FR), comédie dramatique de Laurent Cantet, scénario Laurent Cantet et Leonardo Padura. Une terrasse qui domine la Havane, le soleil se couche. Cinq amis sont réunis pour fêter le retour d'Amadeo après 16 ans d'exil. Du crépuscule à l'aube, ils évoquent leur jeunesse, la bande qu'ils formaient; - Lundi 23 mars à 21 heures et mardi 24 mars à 18 h 30 : «Les Nouveaux Sauvages» (VOST FR), comédie dramatique de Damian Szifron (Argentine 2014). Vulnérables face à une réalité qui, soudain, change et devient imprévisible, les héros franchissent l'étroite frontière qui sépare la civilisation de la barbarie. Ils perdent les pédales et éprouvent l'indéniable plaisir du pétage de plombs; - Dimanche 29 mars à partir de 18 h 30 : soirée argentine. A 18 h 30 : «Felicidad» (VOST FR), comédie de Daniel Burman. Santiago et Eugenio sont amis de longue date, mais aussi associés dans le travail. Ils se comprennent sans se parler, se complètent et ne se quittent pratiquement jamais. Des parties de tennis au rendezvous d'affaires, ils sont inséparables et aucun n'a de secret pour l'autre. C'est du moins ce que pensait Santiago avant la mystérieuse disparition de son associé. A 20 h 30 : «Canada Morrison» (VOST FR), drame de Matias Lucchesi. Lila, 12 ans, a grandi sans connaître son père. Interne dans un pensionnat isolé sur les flancs d'une montagne argentine, sa seule obsession est de le rencontrer. Tarif : 10 € les deux films avec petit buffet entre deux ou tarifs habituels pour un seul film. Internet : http ://cinemacaussade.com/ La Dépêche du Midi

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 20 MARS 2015

Deux films en ouverture, ce soir Publié le 20/03/2015

Cinelatino

«Dolares de Arena»/DR Après la soirée d'inauguration en musique et courts-métrages, hier soir, square Charles de Gaulle au Capitole, le festival Cinélatino, s'ouvre ce soir cinématographiquement. Au programme, de la soirée d'ouverture, comme c'est l'habitude, deux films projetés à la Cinémathèque et au cinéma ABC . Ainsi à 20h30, on pourra voir à à la Cinémathèque, «Dolares de Arena» («Les dollars des sables »). Ce film Dominicain est adapté du roman éponyme de Jean-Noël Pancrazi et raconte l'histoire d'un jeune gigolo à Saint Domingue et d'une Française (Géraldine Chaplin) qui, amoureuse de lui, décide de le ramener en France. à 21h, à l'ABC, projection de «Los Hongos». Ce film Colombien d'Oscar Ruiz Navia raconte l'histoire d'un jeune homme qui pratique l'art du graffiti et qui, s'étant fait licencier suite à un viol de bombes de peintures, part retrouver son frère qui s'occupe seul de sa grand-mère… Auparavant, les festivaliers auront pu assister, ce vendredi 20, à 19 heures à la librairie Terra Nova, à une rencontre littéraire avec l'écrivain Leonardo Padura venu parler de son dernier polar «Hérétiques». Dans ce livre, l'écrivain Cubain fait pérégriner son célèbre enquêteur Mario Condé dans les âges et les mondes du judaïsme moderne. N.C

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 20 MARS 2015

L'adolescence sur les écrans de Ciné latino ce samedi Publié le 20/03/2015

Cinelatino - Bagnères-de-Luchon (31) - Au cinéma Le 21/03/2015

Le héros du film Gente de bien, en présence du réalisateur Franco Lolli./Photo DDM «L'adolescence comme l'âge des possibles». C'est le thème choisi cette année par la 8e édition de Cinélatino, qui s'installe jusqu'au 24 mars, sur les écrans du cinéma Le Rex. Proposés par l'association Españamovies, en partenariat avec l'ARCALT de Toulouse, les films, dont trois inédits, mettront l'accent non pas sur un pays, mais sur cette période si particulière de l'existence qu'est l'adolescence. ««Être jeune et ne pas être révolutionnaire est une contradiction quasi biologique», Salvador Allende à l'université de Guadalajara en 1972, cite Maud Weicherding. C'est un peu cela que nous avons voulu illustrer avec notre programmation. De plus, ces 8e Rencontres des Cinémas d'Amérique Latine sont l'occasion unique de proposer au public luchonnais une programmation originale des cinématographies latinoaméricaines».

Programme jeunes Samedi, le cinéma Rex accueillera le réalisateur Franco Lolli, pour la Première Mondiale de son film «Gente de bien», déjà sélectionné en «Compétition officielle Un Certain Regard à Cannes 14». «La soirée débutera à 18 h 15 et le public aura ainsi l'occasion de dialoguer avec le réalisateur», poursuit Maud. La séance sera suivie d'un cocktail, offert par l'association Españamovies. Ce sont des moments toujours très intéressants et les échanges sont très riches». Toujours ce samedi toujours, la 8e édition de Cinélatino se tournera vers les jeunes spectateurs, avec à partir de 15h, un ciné goûter atypique, autour du du film exceptionnel d'Alê Abreu «Le garçon et le monde». «C'est un film déjà retenu pour les scolaires et qui a été primé dans plusieurs festivals», conclut Maud. Les enfants et les plus grands pourront ensuite prolonger ce moment magique en visitant l'exposition installee salle 2. «Il s'agit tout simplement du story-board du film, des dessins plus merveilleux les uns que les autres». Comme chaque année, le public pourra se procurer un pass auprès du cinéma, donnant droit à cinq films pour un montant de 25€. Pensez à réserver pour la soirée spéciale de samedi. Renseignements : www.cinemaluchon.com Tél. : 05 61 79 00 52/08 92 68 81 09 Véronique Bavencove

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DIRECT MATIN 19 MARS 2015

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CÔTÉ TOULOUSE 19 AU 25 MARS 2015

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 18 MARS 2015

Cinélatino : deux semaines de rencontres Publié le 18/03/2015 à 08:03

Cinelatino - Cahors (46)

Laurent Cantet./ Photo DDM, arch Cette année encore, pour son inauguration le jeudi 19 mars, le festival Cinélatino offre au public cadurcien une séance de cinéma gratuite dédiée à un ensemble de courts-métrages signés par de jeunes réalisateurs d'Amérique du Sud. ce sera à 18 h 30 au Quercy. Ce premier rendez-vous sera suivi par l'accueil le même jour de la réalisatrice Léa Rinaldi qui rejoint le festival avec un documentaire musical «Esto es lo que hay» consacré au très populaire groupe cubain Los Aldeanos. Les premiers jours du festival auront aussi le privilège de voir apparaître, samedi, l'écrivain cubain Leonardo Padura1, grand nom de la littérature mondiale et le réalisateur Laurent Cantet (Palme d'or à Cannes en 2008) avec son dernier film «Retour à Ithaque» inspiré d'un roman de Padura* ; dimanche, Pascal Barbier, auteur du documentaire «L'homme Tango» et lundi 23, Franco Lolli, réalisateur de «Gente de Bien». Des films et des invités d'exception auxquels le festival ajoute cette année des moments festifs autour de la culture latino comme le café-concert, vendredi 20 au café l'Interlude, sur les rythmes brésiliens du groupe Paï Samba, et encore le 22 mars, une journée consacrée au tango à l'espace Clément Marot avec la présence de Jorge Rodriguez, danseur et personnage central du film de Pascal Barbier. Tarif unique : 6 €. * Qui rencontrera les lecteurs le matin à la librairie Calligramme à Cahors. La Dépêche du Midi

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 17 MARS 2015

Une semaine riche au cinéma Publié le 17/03/2015

Le cinéma près de chez vous - L'Isle-Jourdain (32) - Sur les écrans Du 17/03/2015 au 24/03/2015

Hervé Graillat, responsable du cinéma./Photo DDM Sylvie Bizard. La semaine s'annonce riche au cinéma Olympia qui, outre ses quatre projections quotidiennes, propose trois grands rendez-vous. Le premier est fixé aujourd'hui, à 20 h 30, pour la projection en avant-première du film «Cendrillon», de Kenneth Branagh. La soirée est proposée par le Rotary et s'inscrit dans le cadre de l'opération «Espoir en tête» qui a pour but d'aider à la recherche sur le cerveau. Le prix de la séance est fixé à 15 €, dont 8 € seront reversés à la recherche. Samedi 21 mars, à 21 heures, le cinéma Olympia propose un ciné-concert avec Radiomentale, de la musique électronique sur le film d'Alfred Hitchcock, «Blackmail». Pour cette projection, une prévente aura lieu au guichet du cinéma au tarif unique de 9 €. Enfin, mardi 24 mars, à 21 heures, sera présenté en avant-première «L'homme des foules», un film portugais sous-titré en français qui a remporté le Grand Coup de Cœur au festival Cinelatino 2014. Quatre séances de «classiques sur grand écran» sont également au programme de cette semaine avec «Le signe de Zorro», de 1940 ; «Les ailes», film muet de 1927 ; «Fenêtre sur cour», de 1954, et «Fin d'automne», de 1960. Renseignements au 05.62.07.27.70.

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 17 MARS 2015

L'autre Amérique en 150 films Publié le 17/03/2015

Cinelatino - Festival Cinélatino Du 19/03/2015 au 29/03/2015

«Alamar» présenté en Panorama «Voir et Revoir»/Photo DR Il est — hors Amérique --le plus grand festival au monde de cinéma de l'autre Amérique, celle qui s'étend du Mexique au Cap Horn. C' est parti : «Cinélatino» commence jeudi Il va nous faire voyager. Et quels voyages : Argentine, Brésil Chili, Nicaragua, Mexique… Mais aussi Colombie, Paraguay, Cuba, Pérou, Bolivie, Uruguay Panama. Et aussi Costa Rica, Guatemala… à partir de ce jeudi 19 mars et jusqu'au dimanche 29 mars, le Festival Cinélatino va nous embarquer, en près de 150 films — fictions documentaires, jeune public, court-métrage — au plus près de l'Autre Amérique, celle du Sud, pour entendre battre le cœur de tous ces pays et de ceux qui les habitent. Plusieurs prix seront décernés (dont le Prix «Dépêche du Midi» attribué par les spectateurs) lors d'une compétition qui fera concourir sept films en catégorie documentaire et douze en catégorie fictions dont, fait rare, un Guatémaltèque, «Ixcanul». Au programme également, six Panoramas, dont un «Fiction» alignant douze films de la production récente, un Panorama, «Otra Mirada» qui montre des films «différents» : ici trois films du réalisateur Chilien José Luis Sepulveda, qui sera d'ailleurs là pour une rencontre le mercredi 25 mars à la Cave Poésie , un «Voir et Revoir» qui affichera grands classiques et films primés dans les festivals tandis qu'un Panorama «Tango», avec le film «La cumparsita» sera présenté avec démonstration de tango, le dimanche 22 mars à la Cinémathèque. La jeunesse et cet autre continent mal connu qu'est l'adolescence seront au programme de la Muestra 2015.Baptisée «L'âge des possibles», elle se divisera en trois sections, avec films au diapason : Le temps des risques, L'âge des explorations et L'âge des convictions. Nombreux seront les réalisateurs et acteurs invités et une rencontre exceptionnelle réunira tous les réalisateurs des documentaires en compétition, le mercredi 25 à la librairie Terra Nova.

Patricio Guzmàn en clôture 30


LA DÉPÊCHE DU MIDI 17 MARS 2015

Au programme encore plusieurs rencontres littéraires, une conférence «Tango et cinéma» (jeudi 26 mars) et six expositions (de photos graphies d'affiches, de peinture) avec notamment à l'Institut Cervantes les œuvres de Blas Castagna. À noter pour tous ceux- et ils sont nombreux- qui placent «Nostalgie de la lumière» au panthéon de leurs films cultes, que son réalisateur Chilien Patricio Guzmán, viendra présenter, en soirée de clôture au Gaumont Wilson samedi 28 mars «Bouton de nacre» son prochain film. Ne pas oublier, non plus, chaque des apéros concerts aux musiques variées, -cumbia, rock, chanson réaliste, — chaque soir dans la cour de la Cinémathèque, une fiesta latine ce samedi 21 mars | dans la cour de l'ESAV et comme le thème de la Muestra est l'adolescence, une boum, une vraie, avec rock et slows, vendredi 27 mars, à la Bourse du Travail. 27e rencontres Cinélatino du 19 au 29 mars. Les films sont projetés deux fois chacun et présentés à la Cinémathèque, à l'ABC, mais aussi à l'ESAV, au Cratère, à l'Utopia, au Gaumont Wilson, à Institut Cervantès… Programme complet www.cinelatino.com.fr Nicole Clodi

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 16 MARS 2015

«Cinelatino» avec le comité de jumelage Publié le 16/03/2015

Cinelatino - Escalquens (31) Le 28/03/2015

«Cinelatino» avec le comité de jumelage Dans le cadre des XXVIIe rencontre cinémas d'Amérique latine, le comité de jumelage d'Escalquens organise en partenariat avec «Studio 7» d'Auzielle, une soirée «Cinelatino», le samedi 28 mars, à partir de 19 heures. Deux films sont au programme, à 19 heures, «Ça tourne à Villapaz», film documentaire franco-colombien de Maria Isabel Ospina de los Rios et, à 22 heures, «Gente de bien» de Franco Lolli en avant-première. Entre les deux films, le CJE propose l'apéritif, une assiette latino et un dessert. Les tarifs sont, pour les films, ceux de «Studio 7». Pour la collation, 8 € pour les adhérents «Studio 7», CJE, moins de 18 ans, étudiants et chômeurs, il est à 9 € pour le tarif normal. Les réservations se font par téléphone auprès de «Studio 7», au 0 561 390 237 avant le 26 mars pour des questions d'organisation. Possibilité d'assister à une seule ou aux deux projections avec ou sans assiette. Préciser le titre si le choix se porte sur un seul film.

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 15 MARS 2015

Cinélatino : dix jours grand écran Publié le 15/03/2015

Fêtes et festivals - Haute-Garonne - Festival Du 19/03/2015 au 29/03/2015

«Les Hongos» d'Oscar Ruiz Navia sera projeté en ouverture./ Dr.

Les 27e Rencontres du Festival Cinélatino se dérouleront à Toulouse et dans la région, du 19 au 29 mars. Dix jours durant lesquels, le public pourra plonger dans la culture latino à travers la projection d'une trentaine de films, des apéros-concerts, des expositions, du tango, des rencontres littéraires... L'inauguration du festival aura lieu ce jeudi 19 mars, en plein air, au square Charles-de-Gaulle, avec un bal tango animé par Tangueando (19h) , suivi de la projection de courts-métrages en extérieur (21h). Parmi les temps forts de ces Rencontres, ne manquez pas,le vendredi 20 mars, la projection des deux films d'ouverture : «Dólares de arena» (20h30, Cinémathèque) et «Los Hongos» (21h, ABC). Le lendemain, le samedi 21 mars, ce sera l'ouverture de la muestra. Cette année, la rétrospective est sur le thème : «L'âge des possibles» (20h, Cinémathèque). Le dimanche 22 mars, place à l'«Odyssées Cubaines» avec la projection de «Retour à Ithaque» en présence de Laurent Cantet et Leonardo Padura (16h, Cratère) et «Esto es lo que hay» de Léa Rinaldien présente pour l'occasion. Le mardi 24 mars, l'Esav accueille le soirée «AYotzinapa : solidarité avec les Mexicain-e-s» avec la projection de «Retratos de una búsqueda»,précédé du court-métrage «Ver arder» (19h45). Parmi les rencontres, notez la présence du réalisateur chilien José Luis Sepúlveda (Cave Poésie, 25 mars, 17h). Par ailleurs, tous les réalisateurs des films en compétition seront également sur place. La crémonie de clôture du Festival Latino aura lieu le 28 mars avec la remise des Prix de la compétition de fiction en présence de Patricio Guzmán, réalisateur chilien du «Bouton de nacre» projeté en suivant (Gaumont Wilson, 19h). Tel.06.01.18.04.67. www.cinelationo.com.fr La Dépêche du Midi

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VOIX DU MIDI 13 MARS 2015

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VOIX DU MIDI 13 MARS 2015

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LA VIE QUERCYNOISE 13 MARS 2015

LA VIE QUERCYNOISE 13 mars 2015

Laurent Cantet, Palme d’or à Cannes en 2008, sera au festival CinéLatino Le festival de cinéma revient pour sa 9e édition du 19 au 31 mars.

L'équipe organisatrice du festival CinéLatino du 19 au 31 mars à Cahors. Par Marie-Cécile Itier C’est désormais un événement incontournable de la scène culturelle cadurcienne. Le festival CinéLatino est de retour du 19 au 31  mars, en parallèle avec les Rencontres cinématographiques d’Amérique Latine de Toulouse dont il est partenaire. Cette année encore, la programmation est alléchante avec 13 longs-métrages, 5 films documentaires, 8 films présentés en avant-première, un film d’animation Le Garçon et le monde. Plusieurs d’entre eux ont reçu des prix ou ont été nominés dans de grands festivals de cinéma internationaux. Tous ont été réalisés récemment et proviennent de tous les pays d’Amérique Latine  : Argentine, Mexique, Brésil, Chili, Nicaragua, Pérou, Colombie… La plupart des films, notamment les courts-métrages, s’articulent autour de muestra de cette édition 2  015 «  l’âge des possibles  », à savoir l’adolescence.

5 réalisateurs présents Cinq réalisateurs ont été invités à présenter leurs films. Laurent Cantet, Palme d’or à Cannes en 2008 pour son film Entre les murs, viendra présenter son 7e long-métrage Retour à Ithaque le samedi 21  mars à 14  h  30, en compagnie de son co-scénariste, l’un des auteurs contemporains cubains les plus célèbres, Leonardo Padura. Ce dernier sera également présent ce même jour à 11  heures à la librairie Calligramme pour une rencontre avec ses lecteurs.

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LA VIE QUERCYNOISE 13 MARS 2015

En ouverture du festival le jeudi 19  mars au cinéma Le Quercy, après une séance (gratuite) des trois courtsmétrages à 18  h  30, c’est la réalisatrice française Léa Rinaldi qui présentera à 21  h en avant-première Esto es lo que hay, documentaire sur un groupe de hip-hop de La  Havane «  Los Aldeanos  ». Dimanche 22  mars, dans le cadre de la journée entièrement consacrée au tango argentin (lire encadré) le cinéaste français et comédien de théâtre Pascal Barbier, présentera son premier film documentaire L’Homme Tango, avec le danseur argentin Jorge Rodriguez à 17  heures à l’espace Clément Marot. Franco Lolli, réalisateur et scénariste colombien, proposera son dernier long-métrage Gente de Bien, qui a été nominé pour la Caméra d’Or du festival de Cannes en 2014. À découvrir le lundi 23  mars à 20  h  30 au cinéma ABC. Enfin, lundi 30  mars à 18  h à l’ABC, le documentaire Loba, réalisé par Catherine Béchard, s’intéressera à la naissance au Mexique ou à Cuba, confrontant la manière de vivre l’accouchement de manière actuelle ou ancestrale.

Des nouveautés Cette année, l’Amérique Latine viendra distiller son ambiance jusque dans les rues avec des apéros-concerts d’abord le vendredi 20  mars au café l’Interlude avec le groupe de musique populaire brésilienne Paï Samba, puis le vendredi 27  mars, toujours à 19  h  30, au Bistrot de Lisa, avec le duo guitare-percussion Teteu Duo. De son côté, la médiathèque du Grand Cahors proposera le film Une vida sin palabras le samedi 28  mars à 16  h, qui a obtenu le prix des Médiathècaires Midi-Pyrénées 2  012. Enfin, c’est à Pradines, salle Daniel Roques, que se clôturera le festival le mardi 31  mars, à 20  h  30 avec la projection de Canada Morrison suivi d’un concert du groupe Luz de la Noche. Le programme complet est disponible aux cinémas Le Quecry et l’ABC, ainsi qu’en téléchargement sur les sites de la ville de Cahors et de l’Office du tourisme.

Journée spéciale «Je suis Tango-tango» dimanche 22 mars Le festival CinéLatino, en partenariat avec l’association Tangomania, propose une journée entièrement consacrée à la danse emblématique de l’Argentine, avec au programme un cinéaste, une écrivaine, des danseurs et de la musique  : • • •

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à 11  h au cinéma Le Quercy, projection du film Tango Libre, à 16  h à l’espace Clément Marot, projection du documentaire L’Homme Tango en présence du réalisateur Pascal Barbier, à 17  h échanges avec Pascal Barbier, avec le danseur Jorge Rodriguez, personnage central du film et avec l’écrivaine Marion Ouazana, co-auteur du livre «  Le tango n’est pas une danse  »  : une interrogation sur l’être du tango qui s’attache à montrer que ce dernier s’est fait à l’image du pays qui l’a créé, à 18  h collation et initiation au tango argentin avec l’association Tangomania, à 19  h démonstration de tango par Jorge Martinez et sa partenaire Marina Carranza, professeur de tango auprès de Tangomania, la soirée se poursuivra par un bal tango et Milonga.

Tarif d’entrée pour l’après-midi à l’espace Clément Marot  : 6  euros. Rens. tangomania46@gmail.com

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LE NOUVEAU JOURNAL TOULOUSAIN 12 MARS 2015

CULTURE ◄ 21

JOURNAL TOULOUSAIN #629

© Nico Froment

FESTIVAL

Jeudi 12 Mars 2015 /// www.lejournaltoulousain.fr

Cinélatino : une porte d’entrée sur l’Europe COSMOPOLITE. Les 27es rencontres du festival toulousain Cinélatino se dérouleront du 19 au 29 mars 2015. Initiées en 1989, elles sont aujourd’hui un rendez-vous majeur dans le monde du cinéma latino-américain. /// Par Simon Pialat. Chaque année, l’Association Rencontres Cinémas d’Amérique Latine de Toulouse (ARCALT) convie un large public à son festival cinématographique devenu incontournable dans la ville rose. L’événement se décline en plusieurs volets. Un, les films en compétition. Deux, la Muestra relative aux grandes œuvres du nouveau monde, en fonction d’un thème spécifique : l’âge des possibles, pour cette édition 2015. Trois, le panorama offrant une

vision sur une sélection d’œuvres récentes. Au final, ce sont entre 120 et 150 films qui seraient répartis dans les salles et proposés au public. Expositions et ateliers littéraires sont également organisés, y compris dans les librairies Ombres Blanches et Terra Nova. Sur toute la durée du festival, de nombreuses personnalités du monde cinématographique latino-américain afflueront dans la ville rose, faisant de l’événement un pur moment de partage et renforçant la touche cosmopolite. «On a déjà beaucoup de retombées en Amérique latine et les réalisateurs et producteurs voient, avec ce

INFO L'explosion du cinéma professionnel en Amérique latine a conduit l’ARCALT à professionnaliser une partie du festival. L’association souhaite trouver un équilibre entre forces professionnelles et bénévoles afin que Cinélatino reste avant tout les "Rencontres" de Toulouse. Tout au long du festival, elle fonctionne avec plus de 200 bénévoles.

festival, une porte d’entrée sur le territoire européen» explique Muriel Justis, membre de l’ARCALT. En Europe et Outre-Atlantique, «il est reconnu comme le plus grand festival d’Amérique latine européen, tant pour ses parti-pris cinématographiques, que pour la diversité de son public» ajoute Emmanuel Deniaud, vice-président de l’association.

FESTIVAL EN PLEIN ESSOR Cette année, une partie de la programmation est délocalisée en région parisienne. «Ce n’est pas la première année que nous

sortons de Toulouse» explique-til. «Outre Midi-Pyrénées où nous avons 50 salles partenaires, nous diffusons déjà depuis plusieurs années dans les régions contigües au gré des partenariats». Pour l’édition 2015, cette programmation prendra de l’ampleur dans la capitale puisqu’elle se déroulera sur trois jours et dans plusieurs salles, avec la Cinémathèque française comme partenaire. C’est aussi par le biais de son Cinéma en construction que l’événement a acquis une renommée internationale, en partenariat avec le Festival International de Cinéma de Saint-Sébastien. «Une très grande partie des films retenus et soutenus par Cinéma en construction sont ensuite primés dans les festivals internationaux (Cannes, Berlin, Venise, Rotterdam, Shanghai...) et distribués en France» témoigne le vice-président. Aujourd’hui, à l’échelle toulousaine, l’objectif visé est de franchir les 60000 entrées. «Depuis deux ans, nous avons dépassé le cap des 50000 dans le festival : 55000 en 2013, l’année des 25 ans, et 53000 en 2014. Auparavant, elles oscillaient entre 43000 et 48000». Emmanuel Deniaud se dit fier de cette croissance, en temps

INFOS PRATIQUES Inauguration: Bal Tango et projection de courts-métrages le jeudi 19 mars à 19h00, Square Charles de Gaulle On the web : www.cinelatino.com.fr de «crise économique, sociale et politique». Est-elle due à une demande culturelle plus forte et à un besoin d’ouverture à l’autre ? Quoi qu’il en soit, un dilemme se pose quant à l’avenir du festival toulousain. La conjoncture économique pourrait faire apparaître des risques de «désengagement de la puissance publique». Or, l’ARCALT ne souhaite en rien renoncer à la qualité de sa programmation et à la diversité de son festival. «Un autre de nos défis consiste à rester dans l'exploration d'un cinéma latino-américain à la production désormais exponentielle» justifie son vice-président. «Défricheurs nous fûmes au début des années 90, défricheurs nous resterons».

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 12 MARS 2015

La Scène nationale accueille le Cinélatino Publié le 12/03/2015

Cinelatino - Albi (81) - Festival cinéma Du 13/03/2015 au 29/03/2015

Le Cinélatino propose trois semaines de films hispaniques. Coup d'envoi pour le Cinélatino ce vendredi 13 mars. Pendant trois semaines, exclusivement à la Scène Nationale, des films en avant-première et aux genres très variés seront diffusés, tous issus du cinéma hispanique évidemment. «Il y a des journées entières de programmation pour ceux qui veulent» raconte Céline Baile coordinatrice du cinéma de la Scène Nationale. «Certains arrivent à 11 heures pour repartir à 22 heures». La soirée d'ouverture commencera dès 19 heures 45. Les participants pourront découvrir des spécialités culinaires hispaniques et assister au visionnage de toutes les bandes d'annonces des films programmés. Enfin, Maria Isabel Ospina, réalisatrice du film «Ca tourne à Villapaz» diffusé ce soir-là, sera présente. «Elle filme un documentaire sur un cinéaste attelé à tourner son propre film. C'est une sorte de mise en abîme». Une seconde soirée aura lieu le vendredi 20 mars avec la diffusion de «Los Hongos» d'Oscar Ruiz Navia : un long-métrage traitant de la vie d'artistes grapheurs. Le festival est en partenariat avec l'association La Peña qui réunit les étudiants en filière espagnole à Champollion. L'organisation du Cinélatino est le meilleur moyen pour eux d'élargir leur horizon, histoire de dépoussiérer le cinéma Art et Essais. Ciné latino du 13 au 29 mars à la Scène Nationale d'Albi Contact : 05 63 38 55 55

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LA DÉPÊCHE DU MIDI 22 FÉVRIER 2015

Cinéma mobile tous les premiers jeudis du mois Publié le 22/02/2015

Marcillac-Vallon (12)

Soirée courts-métrages le 5 mars./Photo DDM Chaque premier jeudi du mois, à Marcillac, le cinéma itinérant Mondes et Multitudes invite les cinéphiles à découvrir des films originaux et peu visibles sur les écrans habituels. Grâce à son agrément CNC, Mondes et Multitudes dispose désormais de la possibilité de projeter tous les films, y compris les plus récents. Les prochaines séances (entrée 5 €) se dérouleront les 5 mars et le 2 avril, à 20 h 30, à la salle des fêtes.

Le programme Jeudi 5 mars, soirée «Courts (y vite)» : une sélection coups de cœur du Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand. Jeudi 2 avril, Ciné latino 2015 : avant-première de «Los Hongos», d'Oscar Ruiz Navia (drame, AllemagneColombie, 2015, 1 h 43). Dans la journée, Ras est ouvrier dans le bâtiment. Mais tous les soirs, après le travail, il tague des graffitis sur les murs du quartier dans l'est de Cali (Colombie). Ras n'a pas dormi depuis longtemps et commence à rêvasser en plein jour. Quand il vole plusieurs pots de peinture pour finir une immense fresque murale, il est renvoyé. Sans un sou, il arpente la ville à la recherche de Calvin, un autre artiste graffeur qui a fait des études d'art et traverse une période difficile depuis le divorce de ses parents. La séance suivante aura lieu le 7 mai.

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DIRECT MATIN 11 FÉVRIER 2015

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METRONEWS 06 FÉVRIER 2015

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DÉPÊCHE DU MIDI 11 NOVEMBRE 2015

Au Central : un visionnage pour sélectionner les prochains films du festival Cinélatino Publié le 11/12/2014

Cinelatino - Colomiers (31)

Ricardo Darin, calme avant la tempête…/ Photo DR. Le Central accueille cette semaine une quarantaine de responsables de salles de cinéma de toute la région, adhérents de l'Association de cinémas Art et Essai en Midi-Pyrénées, Limousin et Aquitaine (ACREAMP). Ils visionneront en avant-première, 7 films latino-américains afin de retenir ceux qui figureront au programme du prochain festival du cinéma latino de Toulouse, en mars 2015. Un des films en lice, «Les nouveaux sauvages», sera projeté en avant-première publique ce jeudi 11 décembre à 21 heures. Les cinéphiles qui viendront ce soir-là partageront donc la salle avec les professionnels, pour visionner ce film argentin de Damian Szifron avec Ricardo Darín, Leonardo Sbaraglia et Darío Grandinetti, qui représentera l'Argentine à la cérémonie des Oscars 2 015. Ce thriller de 2 heures relate six histoires mordantes sur l'Argentine d'aujourd'hui, où les personnages sont confrontés à des situations, ou des rencontres, qui leur font perdre leurs repères. Vulnérables face à une réalité imprévisible, ils traversent la frontière qui sépare la civilisation de la barbarie. Produit par Pedro Almodóvar, ce film a déchaîné les fous rires au festival de Cannes 2 014. La Dépêche du Midi

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PRESSE ECRITE MENSUELS

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CLUTCH MARS 2015

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RAMDAM MARS 2015

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INTRAMUROS MARS 2015

Trans-película

> “Cinélatino” 2015

Le printemps sera bientôt là, et si une hirondelle ne le fait pas, le retour de “Cinélatino” l'annonce.

“Sigo siendo (Kachkaniraqmi)”, de Javier Corcuera

(Pérou/Espagne, 2013)

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our sa vingt-septième édition, le festival “Cinélatino” continue de s'enrichir, de grandir et s'il reprend d'une année sur l'autre les mêmes rendez-vous auxquels vous êtes de plus en plus nombreux à répondre présents, sa programmation révèle chaque printemps une saveur particulière venue d'ailleurs, trouvant écho ici. À l'heure où les arbres bourgeonnent et les fleurs renaissent, le festival sud-américain a décidé de consacrer sa « Muestra » à l'adolescence. L'âge de la transition, l'âge du renouveau, celui des possibles nous dit-on. Cette période souvent troublée de la vie sera mise en lumière à travers une rétrospective d'une trentaine de films. Seront mis en avant les questionnements de ces grands enfants pas tout à fait adultes mais résolument acteurs de leur vie, la croquant à pleines dents, la risquant quelques fois, l'utopie et la révolution chevillées au cœur et au corps. En marge des fictions, documentaires et courts métrages en compétition ou diffusés dans le cadre des différents panoramas, le volet “Otra Mirada” du festival mettra à l'honneur José Luis Sepúlveda. Cinéaste et écrivain, ses œuvres sociales et antisociales sont teintées d’un engagement politique, notamment envers la dictature de Pinochet. Ses films,

transgressifs, rendent compte d'une réalité sociale à l'état brut dressant un portrait saisissant de l'Amérique Latine. Voilà le fil rouge de “Cinélatino” : dessiner un paysage cinématographique à l'attention d'un public plus accoutumé aux blockbusters nord-américains et aux comédies à la française, immerger les festivaliers dans une ambiance, une culture qui, au delà des salles obscures, s'exprime en goût, en musique et en art. Bien plus que quelques séances de cinéma, c'est une véritable invitation au voyage qu'offre Cinélatino, une invitation à traverser l'Atlantique et se pencher sur un continent à la richesse culturelle et humaine incroyable. L'occasion d'aller à la rencontre de réalisateurs, d'auteurs ou de simplement s’imprégner de l'atmosphère des apéros-concerts qui auront lieu chaque soir du festival à la Cinémathèque (de 18h30 à 19h30). Le cru “Cinélatino” 2015 s'annonce excellent, il ne demande qu'à être goûté! > Marielle Sicre Galy • Du 19 au 29 mars à Toulouse, renseignements et programmation au 05 61 32 98 83 ou www.cinelatino.com.fr

Et la couleur fut

> Festival “Zoom Arrière” Le festival de La Cinémathèque célèbre la couleur avec le

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FLASH musique théâtre environnement arts de la rue littérature arts du cirque cinéma arts plastiques musique

MARS 2015

Continent latino

alettes olychromes

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e festival Cinélatino, 27e rencontres de Toulouse ouvre ses portes du 19 au 29 mars, dans les cinémas de Toulouse et sa région et propose de goûter à l’actualité de la production cinématographique latino-américaine dans toute sa diversité. Douze longs-métrages de fiction, sept documentaires et huit courts-métrages de fiction inédits en France sont en compétition cette année. La Muestra explore la période de l’adolescence à travers une trentaine de films et cet « âge des possibles », référence au film de Pascale Ferran, sera déroulé selon plusieurs axes : « Le temps des risques », « L’âge des explorations » et « L’âge des convictions ». Hommage à l’œuvre d’Andrés Caicedo, projection du premier film de Léonardo Favio, Crónica de un niño solo (considéré comme l’un des films les plus importants du cinéma argentin), performances, rencontres diverses... cette thématique universelle permet d’aborder de nombreuses cinématographies d’Amérique du sud issues de Colombie, du Pérou, du Guatemala, du Mexique, du Chili ou bien encore du Brésil. Dans la section Otra Mirada les œuvres de José Luis Sepúlveda sont mises à l’honneur et une rencontre avec Júlio Bressane, réalisateur, scénariste et producteur brésilien est organisée mardi 24 mars. Autre point important, le festival fonctionne comme une plate-forme professionnelle qui œuvre pour la production, la diffusion et la distribution des films latino-américains en France et en Europe. Cinélatino offre une visibilité à de nombreuses premières œuvres et la plupart des films projetés pendant le festival sont inédits. Une fraicheur soutenue par la revue annuelle Cinémas d’Amérique Latine, fondée en 1992 et qui relaie l’actualité filmique du continent latino. La sortie de la revue sera présentée à la librairie Ombres Blanches. Et toujours les apéro-concerts dans la cour de la Cinémathèque, pour boire un verre avant ou après les projections. D. M.

aventure de la couleur au cinéma, tel est le thème de la 9e édition du festival Zoom arrière organisée par la Cinémathèque ouse. Les invités d’honneur sont le cinéaste que Peter Greenaway (présent à Toulouse les 11 mars) et le directeur de la photographie homme. filmique de Peter Greenaway se situe dans herche narrative et visuelle élaborée convos arts plastiques et plus particulièrement la , influence majeure du cinéaste. Ce maniéctural de l’image s’inscrit idéalement dans la que convoquée, tout comme l’hommage fait à homme, qui a signé la photographie de plus de -dix films depuis 1954, dont le chef-d’œuvre e Jean-Pierre Melville L’Armée des ombres Cris et chuchotements (Ingmar Bergman, 1972) une tradition plus populaire Le Sauvage (Jeanppeneau, 1975). Concernant le cinéaste britriguant Zoo (1985), La Ronde de nuit (2007) stein in Guanajuato (2015) -ce dernier projeté t-première- sont entre autres de la party. oint fort du festival, la redécouverte du Friedrich Ermler (né en 1898 en Lettonie et 1967 à Leningrad). Neuf films, muets et paront présentés dont, en ouverture, Un débris de accompagné au piano par Hakim Bentchouaitch. C’est l’occasion de se replonger dans or du cinéma soviétique des années 20 avec ste qui traversa la période stalinienne et a dans le réalisme soviétique. om arrière, c’est aussi une programmation ment axée vers le jeune public, avec notamprojection d’un ciné-concert (Les Aventures e Ahmed de Lotte Reiniger, 1923-1926) ou m destiné aux tout-petits : Les Petits Canards r de Yu Zheguang (1960-1980). Et pour bien r l’après-midi, des goûters attendent les es en herbe sous la tente du festival après séance. D. M.

SOIRÉE D’INAUGURATION 2014 © BÉATRIX

19 au 29 mars www.cinelatino.com.fr

ars emathequedetoulouse.com

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Flash le mensuel 1615 / mars 2015

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CLUTCH JANVIER 2015

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PRESSE ECRITE DIVERS

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LA RÉPUBLIQUE DES PYRÉNÉES 04 FÉVRIER 2015

La République des Pyrénées - Quotidien – publié version papier le 04.02.15

Oloron : un festival du film espagnol au cinéma Le Luxor ==>> Un festival qui s'installe à Oloron Les ciné-rencontres sont nées l'an dernier, autour de la guerre civile et de la dictature espagnoles vues à travers des films documentaires et de fiction. Avec le soutien de la ville d'Oloron, ce mini-festival pourrait s'intaller, et, tout en conservant cette thématique historique, s'ouvrir à l'ensemble du cinéma ibérique. Oloron pourrait devenir la petite soeur de festivals aussi prestigieux que ceux de Toulouse (Cinélatino) et de Nantes (des 3 continents).

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DÉPÊCHE DU MIDI 19 JANVIER 2015

Galette et flamenco Publié le 19/01/2015

Fronton (31)

Ambiance et couleurs flamenco pour tirer les rois. Plus de quatre-vingt-dix adhérents et amis se sont rassemblés dernièrement autour de la soirée «galette» de l'association Comunitat Valenciana. Partager un moment convivial et chaleureux autour de la traditionnelle galette des rois était les maîtres mots de cette soirée. Les danseuses de Couleurs Danses y flamenco, magnifiques dans leurs robes colorées typiques du sud de l'Espagne ont apporté la touche artistique et folklorique, rapidement suivies par le public. Pour la Comunitat Valenciana en Midi-Pyrénées ces premiers moments chaleureux et amicaux de cette année 2015 ouvrent une programmation riche : un week-end ski est organisé du 13 au 15 février prochain dans les Pyrénées espagnoles (super Espot), pour lequel quelques places sont encore disponibles. D'ici fin mars, un film en version originale sous-titrée sera offert à l'ensemble des adhérents dans le cadre du festival Cinelatino au cinéma de Fronton. Courant janvier, tous les fidèles de la médiathèque municipale pourront découvrir de nouveaux ouvrages et films en espagnol pour tous les âges. Le mois de mai sera chargé en événements avec paellas, groupe de musique espagnol, tombola. Bien d'autres surprises seront dévoilées tout au long de l'année avec comme toujours une forte implication dans la vie locale. Plus d'infos : www.valencianampy.ekablog.com La Dépêche du Midi

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DÉPÊCHE DU MIDI 04 AVRIL 2015

Le cirque Pardi de retour le 13 avril Publié le 01/04/2015

Cirque - Flamarens Le 13/04/2015

Le cirque Pardi revient à Flamarens à partir du 13 avril. Pour la deuxième année consécutive, le cirque Pardi, en partenariat avec la Grainerie, plante son chapiteau dans l'enceinte du lycée agricole de Lavaur-Flamarens (81) à partir du lundi 13 avril. Au programme : stage de création pour une classe de 4e, ateliers d'initiation aux techniques du cirque pour les internes, soirée ciné-débat autour du film «Circo» (primé par les élèves du lycée à Cinélatino il y a 2 ans), séances scolaires et accueil de centre de loisirs du territoire... Le cirque Pardi développe une pratique de la piste sincère et expérimentale, habitée par l'énergie de créations collectives. C'est un cirque global et innovant, un laboratoire de recherche de façons pérennes de produire, diffuser, défendre et transmettre le cirque itinérant. La Grainerie défend la nécessité de créer ou recréer du lien entre les œuvres artistiques, les équipes en travail et les habitants. Autour de cette utopie et dans une logique d'échange, l'art devient accessible à tous et les artistes trouvent toute leur place dans l'espace de la cité et de l'éducatif. Ensemble, ils ont rendez-vous dans le Tarn, à Lavaur au lycée agricole de Lavaur-Flamarens du lundi 27 avril au 28 mai, un mois de rencontre, d'échange, de création et de représentation. La Dépêche du Midi

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DIRECT TOULOUSE 24 MARS 2015

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PRESSE WEB

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APARTÉ.COM 31 MARS 2015

« La Hora de la Siesta », entre émotion et dénonciation

0 À la une | Culture | Non classé | Zoom Sur | par Marie Desrumaux | le 31 mars 2015

Premier long-métrage de la réalisatrice mexicaine Carolina Platt, La hora de la siesta (“l’heure de la sieste”) aborde la question du deuil dans deux familles après l’incendie d’une crèche au Mexique qui a coûté la vie à 49 jeunes enfants, en 2009. Intime, profond, mais jamais déplacé, la réalisatrice a choisi de raconter ce drame au plus près de ceux qui l’ont vécu et qui continuent de le ressentir quotidiennement.

En 2009, la réalisatrice habite à Hermosillo, une ville de l’Etat de Sonora, au Mexique. Un après-midi de juin un incendie ravage la crèche ABC à l’heure de la sieste. Faute de moyens et de réactivité, 49 bébés perdent la vie. Carolina Platt est plus particulièrement touchée par l’accident lorsque sa fille s’identifie à une des victimes sur une photo. Cette petite fille, c’est Emilia. Son père et les parents d’un autre petit garçon, Yéyé, ont accepté de participer au documentaire, non sans réticences, pour que leur histoire soit connue au Mexique et à l’international, comme à Toulouse où le film est en compétition dans la section “Documentaire” de la 27e édition de Cinélatino. Ponctué de témoignages des familles des victimes, La hora de la siesta raconte le quotidien de deux d’entre elles après le drame. La réalisatrice s’emploie à filmer le deuil et la reconstruction avec le ton juste, sans tomber dans le pathos ou le côté voyeur : pas d’images du jour de l’incendie à l’écran, pas de pleurs devant la caméra. D’une certaine manière, Carolina Platt redonne vie à Emilia et Yéyé. Des enfants qu’elle n’a pas connu mais qu’elle appris à connaître, à travers les mots de leurs parents, leurs objets favoris et les images conservées par leurs proches.

La réalisatrice s’emploie à filmer le deuil et la reconstruction avec le ton juste, sans tomber dans le pathos ou le côté voyeur. Chose surprenante, Carolina Platt apparaît elle-même dans le long-métrage, aux côtés de sa fille. Ses angoisses et ses anxiétés de mère se superposent au deuil à la tristesse des familles qui ont perdu un des leurs dans l’incendie. Avec toujours cette question : et si tout avait été différent ?

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APARTÉ.COM (SUITE) 31 MARS 2015

Aux critiques qui reprochent à la réalisatrice sa présence dans le film, cette dernière répond qu’il s’agit avant tout de sa vision de l’accident et de sa manière de le vivre. Mais Carolina Platt cherche aussi à interpeller le public. Malgré la mobilisation de la population et les manifestations, personne n’a jamais été condamné, personne n’a assumé la responsabilité de l’incendie, alors qu’il n’y avait aucune mesure de sécurité dans la crèche ABC. Carolina Platt évoque à peine ces démêlés politiques et judiciaires pour se concentrer sur l’émotion et l’intimité des familles. Une autre façon de dénoncer cet incendie et l’inertie de la justice depuis 5 ans. Notre avis : Une tranche de vies qui fait passer le spectateur par tous les états – rires, colère, tristesse – en quelques minutes. Et une vraie réflexion sur la mort, le deuil, et l’absence.

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TOULOUSEBLOG.FR 30 MARS 2015

Toulouse Blog - Palmarès de la 27e édition du festival Cinélatino Toulouse ! Toulouse - Posté le 30/03/2015

Samedi soir, le festival Cinélatino Toulouse a dévoilé le palmarès de sa 27e édition avec le Grand Prix pour Ausencia de Chico Teixeira. Les 27e rencontres du cinéma Cinélatino de Toulouse s'est terminé samedi soir avec la remise des prix. Un palmarès riche avec le Grand Prix à Ausencia de Chico Teixeira. Ce prix est attribué par un jury de trois professionnels du cinéma. Il consiste en une incitation à la distribution en France du film primé d’une valeur de 6 000 euros. Le Prix du Public La Depeche du Midi, qui récompense le film qui a le plus enthousiasmé les spectateurs du quotidien régional, a été remis à Ixcanul de Jyaro Bustamante. Un jury de bénéficiaires de la CCAS de Toulouse vote pour élire son film Coup de Coeur. Ce film devra être adapté à un public familial afin de permettre la découverte d’un continent à travers ses cinématographies. Le Prix CCAS a été attribué au joli La Tirisia de Jorge Perez Solano. Côté critique de film, et spécialiste du cinéma, le prix Fipresci revient à La Obra del Siglode Carlos Machado Quintela et le Prix Découverte du Syndicat de la critique de cinéma revient à Ixcanul de Jayro Bustamente. Le reste du palmarès : > Prix de la Compétition Documentaire Prix Documentaire Rencontres de Toulouse sous l'égide des médiathèques de Midi-Pyrénées TUDO VAI FICAR DA COR QUE VOCÊ QUISER de Letícia SIMÕES (Brésil, 2014,1h11) Prix SIGNIS du documentaire et Prix Lycéen EL TIEMPO NUBLADO de Arami ULLÓN (Paraguay, Suisse, 2014, 1h32) > Prix de la Compétition Court-métrage Prix "Courtoujours" du CROUS pour Nino de Metal de Pedro Garcia Mejia Prix Signis pour Joao Heleno Dos Britos de Neco Tabosa Prix Révélation pour Completo de Ivan Gaona > Prix Cinéma en construction 27 Prix Cinéma en construction 27 EVA NO DUERME de Pablo Agüero (France, Argentine, Espagne) Produit par Jacques Bidou et Marianne Dumoulin (JBA Productions) Prix Exceptionnel DESDE ALLÁ de Lorenzo Vigas (Venezuela) Produit par Rodolfo Cova (Factor RH Producciones, Venezuela) ?Prix CINE + EVA NO DUERME de Pablo Agüero (France, Argentine, Espagne) Produit par Jacques Bidou et Marianne Dumoulin (JBA Productions)

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TOULOUSEBLOG.FR (SUITE) 30 MARS 2015

Prix des distributeurs et exploitants européens DESDE ALLÁ de Lorenzo Vigas (Venezuela) Produit par Rodolfo Cova (Factor RH Producciones, Venezuela) Prix BRLAB Cinéma en développement EL HOMBRE DE LA MANCHA de Neto Villalobos

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APARTÉ.COM 30 MARS 2015

Une présence brésilienne remarquée au Cinélatino 2015 0 À la une | Culture | Non classé | Zoom Sur | par Neïth Assogbavi | le 30 mars 2015

Dans la cour de la Cinémathèque, les conversations en Espagnol fusent, mais de temps à autre un peu de Portugais se mêle à l’effervescence joviale de cette grand fête des cinématographies d’Amérique latine. Cette année, une dizaine de réalisateurs et réalisatrices brésiliens étaient présents et participaient aux trois compétitions officielles. Certains très jeunes, d’autres moins, certains habitués du festival et d’autres découvrant l’Europe pour la première fois, mais tous se connaissant de près ou de loin étaient ravis d’être sur ce festival familial qu’on ne présente plus.

A Era de ouro © de Leonardo Mouramateus et Miguel Antunes Ramos Dans la section court-métrages, on a pu voir A era de ouro, « l’âge d’or » en Français, des jeunes réalisateurs brésiliens Leonardo Mouramateus et Miguel Antunes Ramos. Le premier, originaire de Fortaleza (une ville du nord du Brésil), étudie actuellement aux beaux-arts de Lisbonne. Ce film déchirant, il l’a écrit et réalisé après une rupture difficile, il y a de ça un an. Assez naturellement l’histoire mêle réalité et fiction très subtilement. Le tout dans un décor urbain où Sao Paulo est le lieu des retrouvailles douloureuses d’amants qui se sont connus plus jeunes dans la ville natale du réalisateur et qui ont aujourd’hui pris des chemins opposés. Affaire à suivre puisque le jeune Leonardo a raflé le prix du court métrage au festival international de films documentaires pour son film A festa e os caēs. C’est un autre Brésilien, Neco Tabosa qui a gagné le prix Signis lors du festival Cinélatino pour son western déluré tourné dans la petite ville de Caruaru dans l’état de Pernambuco. Les bains de sang et la violence tournés en dérision font penser à Quentin Tarantino, qui lui même s’est inspiré de réalisateurs japonais nous rappelle Neco Tabosa lors de la cérémonie de remise des prix. Fortement ému, il a tenu à rappeler que c’était la première fois qu’il présentait son film à des non-Brésiliens et que c’était un grand honneur d’avoir été sélectionné parmi les 750 courts-métrages reçus cette année.

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João Heleno Dos Brito © de Neco Tabosa

Tudo vai ficar da cor que você quiser, un documentaire qui ne vous laissera pas indifférent Dans Tudo vai ficar da cor que você quiser, qui a reçu le prix documentaire des rencontres de Toulouse, Leticia Simões, documentariste bahianaise vivant à Rio présente un documentaire original, qui se distingue par son esthétique très digitale. Elle dresse ici le portrait de Rodrigo de Souza Leao, un poète carioca touche à tout et mort en 2009. Ce dernier peignait, écrivait de la prose et créait de la musique électronique. Avec beaucoup d’humour et de lucidité il a essayé de communiquer avec le monde qui l’entourait malgré une schizophrénie avancée dont il avait pleinement conscience. Pour son travail de recherche, Leticia Simões s’est vue confiée l’ordinateur du jeune homme qui y passait beaucoup de temps. Avec bienveillance et tendresse, les témoignages de la famille viennent rythmer un documentaire qui fait figure d’OVNI. Son montage frénétique y est sûrement pour quelque chose, les images sont souvent brouillées et entrecoupées de vidéos tournées à la webcam par le poète. À la sortie de la projection, la réalisatrice nous confie que dans son film, personne ne finit jamais une seule de ses phrases ! Tel est peut-être le secret de ce documentaire génial qui mérite d’être vu.

Tudo vai ficar da cor que você quiser © de Leticia Simões

Et enfin un peu de foot ! De manière peut-être plus attendu enfin, le documentaire sur le foot, Campo de Jogo (« ballon du dimanche), d’Eryk Rocha dépeint avec émotion la passion du peuple brésilien pour son sport national. Jouant lui même au foot depuis l’âge de 5 ans, le réalisateur désirait célébrer ici ses deux passions, ces deux arts qui lui sont essentiels. Les images d’une grande beauté traduisent bien la dimension artistique de ce jeu, sur fond d’opéra et de percussions, on se laisse emporter par la ferveur des coachs et la joie des spectateurs. Affirmant avec enthousiasme que ce sont les noirs qui, au Brésil ont fait accéder le foot au rang de manifestation culturelle en y incorporant des postures de samba et de capoeira, le réalisateur a dédié son film aux communautés qu’il a filmées, lors du championnat de Sampaio, le championnat des favelas de Rio de Janeiro.

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Bien que consensuel par certains aspects voire parfois un peu attendu, ce film rend un bel hommage au foot de rue brésilien. Le film sortira dans nos salles à l’automne prochain.

Campo de jogo © de Eryk Rocha

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CULTURE 31 29 MARS 2015

CULTURE 31 _ [Cinelatino 2015] Rencontre avec Jorge Pérez Solano, réalisateur du film "La Tirisia", vainqueur du prix CCAS et du Rail d'Oc Accueil » [Cinelatino 2015] Rencontre avec Jorge Pérez Solano, réalisateur du film "La Tirisia", vainqueur du prix CCAS et du Rail d'Oc 29 mar Publié par Carine Trenteun dans Cinéma | Comments

Ce n'est pas un portrait de femme comme "Ixcanul", mais deux portraits : Cheba accouche seule de son bébé conçu avec son amant, Silvestre, alors que son mari a quitté le domicile pour aller gagner de l'argent pour la famille. La belle-fille de Silvestre, Angela, est elle aussi enceinte, puisqu'il abuse d'elle. Dans ce monde d'hommes, Jorge Perez Solano propose une explosion de l'unité familiale, avec beaucoup de poésie et de situations grotesques. Ici aussi, le poids des traditions et des croyances est omniprésent, sans tomber dans le pathos et le misérabilisme. LA TIRISIA est projeté ce dimanche 29 mars, à la cinémathèque à 20h, précédé du prix Courtoujours "NIÑO DE METAL". Merci à Jorge Pérez Solano d'avoir répondu à mes questions. Je ne suis pas hispanophone, mais votre film a été traduit avant la projection par la tristesse. Quelle est la différence entre la tristeza et la tirisia ? Ici la tristesse est le fruit de la tirisia. On suppose que la tirisia est quelque chose qui t'arrive quand tu as une sorte de choc émotionnel, et ça enlève vraiment l'envie de vivre, c'est un peu ce que dit le texte au début du film. Ce texte est-il une définition ou une citation d'un poème ? " ... l'esprit est comme un papillon qui se déplace sur tout le corps, le remplissant d'énergie, c'est l'air qui donne la vie.

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CULTURE 31 (SUITE) 29 MARS 2015

LA TIRISIA c'est l'absence de l'esprit, est la vie à l'arrêt, c'est la vie à l'arrêt, c'est un pas avant de mourir...." C'est une définition que j'ai ré-interprétée. Le mot tirisia n'existe pas dans le dictionnaire, et n'existe pas non plus dans un dictionnaire médical. C'est une maladie magique qui existe dans ces villages. J'avais envie d'enlever le côté mystique de ce mot et de cette maladie pour en faire quelque chose de réel. En France, on voit très peu de films mexicains mais on a l'impression que le Mexique est l'enfer sur Terre, que ce soit Post Tenebras Lux, ou même une comédie comme Workers, même un film comme Cartel qui se déroule au Mexique. Votre film est très réussi, mais les personnages n'ont pas d'autre solution que d'abandonner ce qui leur est cher ou de partir. Elle s'en va mais on ne sait pas quel futur l'attend. Quand elle part, au moins, elle sourit... Oui. Au Mexique, on produit environ une centaine de films par an et il y en a un grand nombre qui parlent de la joie, des comédies très légères… Je pense qu'ils n'arrivent pas jusqu'ici parce qu'il y a plus de comédies nordaméricaines. À cause de l'endroit où je suis né, la situation que je connais, c'est très difficile de faire une comédie, même si je vais peut-être essayer. Ce que je filme là aurait pu être une comédie : il y a des femmes qui tombent enceintes de leur amant quelques jours avant le retour de leur mari et qui tentent de faire passer l'enfant comme légitime. Cela pourrait un scénario pour une comédie parce qu'elles le présentent comme le filleul, comme le neveu. Le fait qu'on ne puisse pas vivre avec cette vérité-là m'attriste beaucoup, c'est pourquoi mon histoire porte sur la tristesse et non pas sur la joie. Le Mexique n'est pas l'enfer, ni le paradis. Il y a différentes façons de voir le pays.. Dans quelle partie du Mexique le tournage s'est-il déroulé ? Le village s'appelle Zapotitlán Salinas. Il est connu, culturellement parlant comme la zone mixtèque. Le tournage s'est déroulé sous 40°C. Tous les membres de l'équipe technique m'ont dit que c'était le tournage le plus dur, physiquement parlant, auquel ils aient participé. Le film est-il sorti au Mexique ? Il va sortir en avril.

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CULTURE 31 29 MARS 2015

CULTURE 31 - [Cinelatino 2015] Rencontre avec Jayro Bustamante, réalisateur du film "Ixcanul", vainqueur du prix du public et du prix de la découverte critique Accueil » [Cinelatino 2015] Rencontre avec Jayro Bustamante, réalisateur du film "Ixcanul", vainqueur du prix du public et du prix de la découverte critique 29 mar Publié par Carine Trenteun dans Cinéma | Comments

Le sujet : avant le mariage arrangé avec le chef de l'exploitation agricole où travaille sa famille, Maria tombe enceinte d'un employé qui quittera le pays. Jayro Bustamente réussit à faire côtoyer traditions et modernité, désirs et devoirs, en proposant cette fiction inspirée d'une histoire vraie, d'une tragédie bien réelle. Ixcanul est le nom du volcan au pied duquel vit une communauté maya isolée. "Ixcanul" a remporté hier le prix du public et le prix découverte de la critique à Cinélatino 2015, après avoir reçu l'Ours d'argent Alfred-Bauer à Berlin cette année aussi. IXCANUL est projeté ce dimanche 29 mars, à la cinémathèque à 18h, précédé du prix Signis du courtmétrage "JOÃO HELENO DOS BRITOS". Merci à Jayro Bustamante d'avoir répondu à mes questions. Votre film est inspiré d'un fait réel, avez-vous hésité à en faire un documentaire ?

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CULTURE 31 (SUITE) 29 MARS 2015

Non, jamais. Cette question est très récurrente, et elle m'étonne un peu car cela ne m'a jamais traversé l'esprit... mais je pense qu'il y a une explication. Ma mère m'a simplement dit « j'ai quelqu'un à te présenter », et c'est la vraie María qui m'a raconté l'histoire. Ce qui m'intéressait était de comprendre le processus qui mène à cette apothéose tragique. J'ai commencé à fictionner quasiment tout le film à partir d'un fait réel, et de l'histoire d'un pays que je connaissais bien. L'après ne m'intéressait pas, simplement parce que j'ai vu que pour María, il n'y avait pas d'après. Elle s'est construit une espèce de sagesse pour continuer à vivre, mais il y a eu vraiment en arrêt en elle, quelque chose est vraiment mort. Pour répondre à votre question, c'est impossible de documentaliser ce processus-là, car comme être humain, on laisse la caméra de côté et on vient l'aider. Je ne pouvais que faire une fiction. Votre film est donc une fiction, mais vous dépeignez des côtés sombres du Guatemala : les conflits liés aux langues, la rudesse de la vie de ces habitants, les mariages arrangés, et cette apothéose... Le financement de ce film s'en est-il ressenti ? Aucun financement de film n'est facile au Guatemala, et celui-là ne fait pas exception. Avant que la coproduction avec la France se fasse, toutes nos dépenses ont été possibles grâce à un prêt personnel, d'une banque française d'ailleurs (rires). Evidemment, le gouvernement, les institutions auraient eu un regard davantage bienveillant si notre film montrait un Guatemala idyllique, mais c'est un pays qui n'est pas tendre, réellement. Il est très dur, très beau, humainement très riche, mais il faut avoir beaucoup beaucoup de force pour y vivre. C'est sincère, et c'est vrai pour toutes les couches sociales. Je dépeins la réalité des familles qui vivent isolées. Mes comédiens sont des Mayas, amis ils vivent dans une communauté où il y a l'école, la poste, l'hôpital, et ont fait fait un travail pour personnaliser leurs rôles. Ixcanul est une histoire vue par le filtre du réalisateur. Ce n'est que ma vision d'une famille qui vit isolée dans une région donnée. Je vois bien que vous, vous l'avez compris mais les journalistes du Guatemala sont très inquiets de l'image que je vais donner du pays. Je leur explique que je ne parle pas du pays, dans sa totalité, comme je ne suis pas le représentant du Guatemala. Ma propre vision est passée par plein de filtres que je ne connais pas moi-même, mais dans ces filtres, il y a une réalité, qui a été partagée par tous les comédiens : je n'aurais jamais tourné une scène qu'ils n'auraient pas validée. On a fait un très beau travail avec eux, au delà que celui que vous voyez à l'écran. María Mercedes, qui joue le personnage principal, a déclaré à Berlin : « en lisant cette histoire, j'avais la responsabilité de la raconter », alors qu'elle avait lu une version plus crue du scénario. J'avais fait un grand travail avec les femmes Mayas, avec des ateliers de théâtre afin qu'elles puissent parler de leur vie. Très vite, j'ai su qu'on allait aborder la discrimination, qui affecte le pays lui-même. Je voulais parler des problèmes que les femmes subissent. Je pensais que ce sujet serait très facilement compris par les femmes, mais je suis très agréablement surpris que les hommes aussi soient touchés. Quand vous filmez le travail dans la plantation, la photo est magnifique, alors que pour les plans tournés sur le volcan, le grain de l'image est rugueux, comme pour les plans de la ville. Avez-vous changé la photographie ? Ou les conditions-mêmes du tournage sont-elles responsables de cette différence de rendu ? La caméra était la même, on pouvait changer de focales, ou de filtres. Quand on était sur la partie terre noire du volcan, on a cherché la rudesse du volcan. On a nourri le grain de l'image avec la poussière qui était toujours présente. Même maintenant, les voitures de production ont encore des soucis à cause de la poussière qui s'y est infiltrée. Quelle part du film se décide au montage ? C'est très beau votre phrase... car je pense avoir appris énormément au montage. J'ai travaillé avec un autre cinéaste guatémaltèque, qui est aussi monteur, un très bon ami. On n'avait pas d'argent pour ce film, j'ai eu 3 mois de préparation avec l'équipe, personne ne peut avoir ça actuellement. Mais à la fin, on a été dans le luxe complet. Je suis parti avec mon monteur au Guatemala pour pouvoir travailler avec un traducteur : même si je connaissais par coeur le scénario, on voulait être sûrs de ne pas couper la scène au milieu d'un mot. Notre traducteur est le comédien qui joue Ignatio, Justo Lorenzo (rires) (NDLR : son personnage dans le film traduit très mal dans le film, volontairement). Puis il est revenu avec moi en France. Il m'a été avec moi tout le temps, dans chaque endroit où je me sentais le mieux pour travailler. On a essayé beaucoup de choses au montage. On est revenu finalement aux idées premières du scénario. On a coupé très peu de scènes car on avait très peu de matériel. On a laissé de côté des scènes qui nuisaient au rythme du film. Mais des choix importants se sont décidés au montage, comme par exemple le fait de commencer le film et de le finir par la même scène. Une des toutes premières version commençait avec le mariage.

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APARTÉ.COM 27 MARS 2015

En Aparté avec … Oscar Ruiz Navia, réalisateur de « Los Hongos » présenté à Cinelatino par Paul Thiry | le 27 mars 2015

Los Hongos (2014) été présenté en ouverture de la 27e édition des Rencontres de Toulouse Cinelatino. Nous avons eu la chance de rencontrer Oscar Ruiz Navia, réalisateur du film, pour lui poser quelques questions sur ce film explosif.

Los Hongos (2014) ©

Aparté.com : Pourquoi Los Hongos ? Oscar Ruiz Navia : « Los hongos » (les champignons) est un concept que j’ai développé durant tout le processus du film. « Los hongos » sont ces êtres vivants qui surgissent dans des contextes de décomposition. Ils représentent cette vie qui prend source dans la mort. D’une certaine façon le film peint des êtres vivants qui essaient de s’élever plus fort dans un contexte de décomposition. Dans le cas de ce film, la corruption, la violence, renvoient à la décomposition. C’est un titre métaphorique.

« Ce film est un mélange de souvenirs et d’expériences plus documentaires » Quelle est l’origine de ton projet ? Je voulais faire un film à Cali [Colombie, ville d’origine d’Oscar Ruiz Navia, ndlr]. L’élément déclencheur a été la malheureuse expérience de la mort de ma grand-mère, avec laquelle je vivais. À partir de là, je voulais faire un film sur le Tag et sur les flux de la vie. J’ai commencé à construire tous les personnages et beaucoup d’entre eux faisaient partie d’histoires personnelles, comme des voix avec lesquelles j’ai vécu quand j’étais adolescent. Ce film est un mélange de souvenirs et d’expériences plus documentaires qui ont surgi dans le processus de réalisation du film.

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APARTÉ.COM (SUITE) 27 MARS 2015

Oscar Ruiz Navia, réalisateur colombien du film « Los Hongos ». Crédit Photo Pablo Tupin-Noriega

Tu as toujours été intéressé par la scène de graff colombienne ou cet intérêt a surgi après la naissance du projet ? Depuis que je suis petit j’ai toujours aimé cette discipline. Je n’ai jamais pratiqué, je ne peignais pas parce que je n’avais pas disons… cette habilité. Mais j’adorais ça et je me suis rapproché de cet univers notamment par la photographie. Quand j’étais plus jeune je faisais beaucoup de photographie et j’ai travaillé quelquefois avec des artistes de ce milieu pour documenter leur travail. Et après, au moment de la naissance du projet, j’ai pensé que faire un film qui aurait à voir avec ce mouvement du graffiti pourrait être intéressant. C’est une forme d’appropriation de la ville, j’aime ça pour les images qu’il génère sur les gens qui passent devant ces œuvres. Et en plus je voyais beaucoup de talent dans ce mouvement, de gens qui en vérité peignent bien. J’aimais leur travail et je voulais apprendre et connaître davantage ce monde. Il y a beaucoup de documentaire dans ce sens car ces artistes font vraiment partie de la scène de Cali. Certains font depuis des années ce travail, peignent, sont connus, au moins dans le milieu des gaffeurs. L’aspect documentaire est très présent, il y a beaucoup de choses dans le film qui sont proches à de ce qu’elles sont dans la vie.

Pourquoi as-tu choisi de centrer la narration autour de deux personnages au lieu de la centrer autour d’un seul protagoniste ? Je voulais créer une sorte de dialogue entre deux zones de la ville. C’était un moyen de faire parler la ville entre un lieu et un autre, faire discuter entre elles des personnes différentes. J’ai toujours eu l’idée que Ras et Calvin [les 2 personnages principaux, ndlr] étaient deux jeunes différents mais qui pouvaient s’unir pour une même passion. Cette amitié, cette relation m’intéressait beaucoup pour montrer qu’il y a différentes nuances dans la ville. Je me rappelle que je pensais à un conte qui s’appelle Le prince et le mendiant qui met en scène deux jeunes qui se ressemble comme des jumeaux et qui changent de rôles. Dans le cas du film les personnages sont comme des jumeaux. Je pense qu’il peut y avoir dialogue entre les différentes ethnies, classes sociales si il y a une même passion.

Comment as-tu construit ces personnages ? Ils sont eux mêmes. Le seul point que je me suis fixé était qu’un devait être étudiant dans une zone de la ville et l’autre devait venir d’une autre ville. Ras et Calvin (respectivement interprétés par Jovan Alexis Marquinez et Calvin Buenaventura) sont comme dans le film. J’ai fait un casting de plus d’un an et demi dans différentes institutions éducatives de la ville, dans différents quartiers, dans différentes classes sociales. Ce sont eux qui m’ont le plus plu, pour leurs histoires de vie, pour ce qu’ils étaient. La seule chose que j’avais de claire c’était qu’un des deux garçons devait avoir des origines africaines et une relation avec le Pacifique. L’autre devait être plus ressemblant à ce que j’étais adolescent.

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APARTÉ.COM (SUITE) 27 MARS 2015

Ces deux personnages représentent-ils différentes facettes de la société ? Sontelles opposées ? Opposés non. Ce que j’ai essayé de faire à travers ce film a été de créer une atmosphère absolument ambiguë, faites de multiples nuances et de multiples couleurs. Chacun des deux personnages représentent une facette mais elles ne sont bien évidemment pas les seules qui existent.

« Du point de vue du langage cinématographique, il y avait une intention de créer des relations » On a l’impression que tu apportes une grande importance aux mouvements, aux scènes en mouvement… Il y avait une intention de travailler le thème du mouvement, de faire un film sur des flux de circulation où des personnages se déplacent d’un endroit à un autre. Par cette intention qui voulait que les personnages soient toujours en mouvement, nous voulions transmettre aux spectateurs cette sensation de déplacement, de voyage. Nous avons donc utilisé des travellings.

Il y a comme un jeu avec les travellings dans ton film, un jeu de direction qui conduit à la rencontre des personnages. Du point de vue du langage cinématographique, il y avait une intention de créer des relations. Si Ras va de la gauche à la droite et Calvin va dans l’autre sens, ils se rencontrent. Ce jeu de mouvement nous l’avons pensé avec Sofia Oggioni (directrice de la photographie). Nous avions pensé à ses idées avant de commencer le tournage.

Comment s’est passé le tournage des scènes en vélo ou en skate au milieu de la circulation ? Ces plans sont toujours difficiles à faire. Il y avait du trafic, nous n’avions pas la possibilité de fermer toutes les rues… Mais ça ne nous intéressait pas non plus. Ce que nous voulions c’était pouvoir filmer au milieu de la réalité. C’était difficile mais enrichissant, et divertissant.

Que représente le personnage de la grand-mère ? Ce personnage a à voir avec l’histoire de ma grand-mère. C’est un personnage très basé sur ma grand-mère mais ce n’est pas nécessairement ma grand-mère telle qu’elle était, car ma grand-mère vivait en réalité dans une maison plus humble, beaucoup plus chiquita. Dans le film c’est un peu l’ange protecteur, un personnage plein de sagesse. Avec son âge elle a un rythme différent des autres personnages et donne des enseignements qui sont important et qui vaillent la peine.

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Los Hongos (2014) ©

Pourquoi Ras et Calvin revendiquent des symboles de la révolution égyptienne alors qu’ils semblent cependant absents de la vie politique colombienne ? Ce que j’essaie de montrer dans le film est le fait que les jeunes aujourd’hui se connectent plus à travers les réseaux sociaux qu’avec ce qu’ils ont autour d’eux. Ils peuvent s’intéresser à un conflit qu’ils voient sur Youtube et peuvent après ne pas se sentir concernés par ce qui se passe dans leur propre quartier. C’est un aspect paradoxal de ce qui ce passe aujourd’hui. Je pense aussi que c’est parce que, au moins dans le cas de ces garçons, ils sont tellement dégoutés de la corruption, des politiques, qu’ils pensent « Bonne chance avec tout ça » et s’en désintéressent. Et après ils voient dans des voix étrangères un sentiment avec lequel ils s’identifient. Ils veulent qu’en Colombie aussi les gens descendent dans les rues pour protester.

C’est ce qui se passe quand ils utilisent le slogan « nunca guardaremos el silencio » (nous ne resterons jamais silencieux) pour le mettre sur les murs de Cali ? Oui c’est pendre quelque-chose avec quoi ils s’identifient et qu’ils ne voient pas dans leur pays car dans leur pays personne ne veut rien dire, tout le monde est comme aliéné par certains discours. Lorsqu’ils tombent sur ce symbole qui vient de l’extérieur, ils voient comment les gens sortent dans les rue pour protester en Égypte. Ça ne se passe pas comme ça en Colombie, en Colombie les gens sont totalement en train d’attendre pour voter pour un candidat. Ils reprennent ce slogan pour essayer de mobiliser les gens. Ils s’identifient avec ça quand ils le voient, et après ils le prennent et veulent le peindre sur leurs murs.

« Ils pensent qu’ils peuvent changer les choses et ceci est propre à cet âge » Pourrait-on dire que tes personnages ont faim de vie et d’art ? Si tu veux les appeler comme ça, ça me parait bien. Je pense qu’ils ont aussi beaucoup d’illusions. Ils pensent qu’ils peuvent changer les choses et ceci est propre de cet âge-là. Il y a des gens qui ont vu le film, qui étaient déjà pessimistes, et qui ont pensé du film que c’était une bêtise, que le monde est beaucoup plus complexe que ça. Mais cela dépend de chaque personne.

Comment s’est passé la production de ton projet ? J’ai lu dans une précédente interview que tu avais ta propre société de production. En 2006 nous avons fondé une société de production qui s’appelle Contravía Films avec d’autres amis, entre autre le directeur William Vega qui est le réalisateur du film La Sirga (2012) qui a été projeté ici à Toulouse dans le cadre de Cinéma en Construction, et avec Gerylee Polanco qui est la productrice de la société de production. Ça fait maintenant presque dix ans que nous produisons les films que nous faisons, les courtsmétrages, les documentaires. À partir de cette structure nous obtenons les moyens pour faire les films. Nous nous sommes associés aussi avec des producteurs d’autres pays pour pouvoir financier les projets. En France, en Allemagne, au Mexique, en Argentine… Nous avions toujours voulu créer notre propre production pour pouvoir avoir le contrôle sur les films que nous pourrions faire. Pas seulement au niveau du budget mais aussi au niveau du type de cinéma ou au niveau de la ligne éditoriale que nous voulions adopter. Je m’intéresse beaucoup à la production car cela permet d’avoir plus de liberté pour faire les films comme je les ai voulus, sans avoir à rendre de comptes à quelque sorte d’institution. Solecito (2013) , précédant court-métrage d’Oscar Ruiz Navia réalisé durant le casting de Los Hongos et présenté à la quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2013.

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« Avec notre société de production Contravia films, nous souhaitons avoir le contrôle sur nos films » Est-ce que ton film va sortir en Europe et quelles ont été les réactions à la sortie de ton film en Colombie ? Quand il est sorti en Colombie il a généré beaucoup de réactions car c’est un film qui ne rentre pas dans une case, qui est difficile à étiqueter. Il ne ressemble à rien de ce qui ce fait en Colombie. Pas même dans le cinéma indépendant. Le cinéma indépendant sort beaucoup de film très contemplatifs, ils sont comme d’autres langages. Le film est sorti mais il est resté un peu incompris car il ne s’appuie pas sur un genre existant. Il a généré des réactions très diverses, il y a des gens qui l’ont détesté, qui pense qu’il n’a pas de sens, que c’est un film destiné à promouvoir l’image de la Colombie à l’étranger. Un film pour européens ou pour gringos. Certains on dit de mon film que c’est un film de droite, d’autres ont dit que c’est un film de gauche. La sortie du film a été très polémique, pour ceux qui ont eu la chance de la voir. Car du fait de cette incompréhension il est resté très peu de temps à l’affiche. Ça a été un peu frustrant pour moi cette sortie colombienne car les discutions autour du film n’ont pas été très profondes. Il s’agissait plus de le juger avec des adjectifs. Mais il y a eu bien sur une partie du public qui a adoré le film, ce qui m’a fait plaisir. Certains m’ont dit qu’ils avaient beaucoup aimé le film, qu’il leur avait révélé des choses. Mais je pense que le film va rester en Colombie et la réflexion va se faire au fur et à mesure, une fois passée la polémique.

Los Hongos (2014) sortira le 27 mai en France. Le film sortira en Espagne, en Allemagne, et en Argentine en attendant d’autres distributions qui sont en négociation.

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CULTURE 31 26 MARS 2015

[Cinelatino 2015] La Visita, film de Mauricio Lopez Fernandez Accueil » [Cinelatino 2015] La Visita, film de Mauricio Lopez Fernandez 26 mar Publié par Carine Trenteun dans Cinéma | Comments

Une famille bourgeoise porte le deuil. Dans cette maison de campagne, l'un des domestiques (qui vivent tous sous le même toit que leurs patrons) vient subitement de décéder. Alors que la maison se prépare à accueillir la veillée funèbre, la veuve voit revenir son fils après plusieurs années d'absence, durant lesquelles il est devenu Elena. L'idée originale du réalisateur Mauricio Lopez Fernandez est de faire revenir cette transexuelle dans un milieu féminin. Le patron n'est pas à proprement parlé le chef de famille, sa femme prend toutes les décisions, même ce qu'il doit manger... Dans cet univers de femmes, les idées sexistes et machistes perdurent : s'il va de soi que le père apprend à son tout jeune fils à tirer à la carabine, et pas à ses filles, il va de soi aussi que les domestiques féminines s'occupent des enfants. Quand Elena revient dans cette maison, la patronne ordonnera néanmoins aux employées de lui interdire l'accès aux chambres des enfants. Aucun des occupants ne parlera directement avec elle de son changement de genre, les regards en disant bien plus, voire les mensonges comme ce foulard couleur crème offert pour « mettre un peu de couleur dans ce deuil », qui n'a que pour unique fonction que de cacher aux visiteurs la pomme d'Adam de cette femme. Rien ne sera dit à Elena, qui elle-même ne parlera pas davantage. La deuxième bonne idée est l'absence de militantisme. La plupart des personnes LGBT ont eu des parcours tellement durs qu'elles ne sont que dans le militantisme agressif (et je ne leur jette pas la pierre, loin de là). Pour Elena, rien de cela. Les mots qu'elle prononce le plus sont « permiso », dès qu'elle rentre dans une pièce pour demander quelque chose à la patronne, mais ce « pardonnez-moi » n'est pas « de vous interrompre » mais bien « d'exister ». Sa présence gêne, elle le sait, comme celle des poux sur la tête des enfants : ils existent, et on fait tout pour s'en débarrasser. Tantôt vue comme une rivale ou un monstre, elle sera un objet de curiosité, voire de désir pour chaque personne de la maison. Elle se défendra, ou pas, selon les situations, mais ne sera jamais dans l'attaque : Elena est là pour l'enterrement de son père (personne ne lui demandera d'ailleurs comment ce qu'elle ressent face à ce deuil), aider sa mère.

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CULTURE 31 (SUITE) 26 MARS 2015

Face à un deuil, il est admis qu'on passe par 5 étapes : le déni (car la perte n’est pas envisageable), la colère, puis une phase de négociations (« je donnerai tout pour une journée supplémentaire avec la personne morte »). Puis vient obligation de se « repenser » pour continuer, un retour sur soi, qui peut être une phase dépressive. Et pour finir, l'acceptation. Ces 5 étapes s'appliquent aussi face à un traumatisme, un choc. Si la maison est endeuillée de la mort du père d'Elena, les personnages de cette fiction suivent eux aussi ces 5 étapes, mais rapport au choc de côtoyer une transexuelle, d'avoir perdu un fils ou de se sentir rejetée par tous. Dernier point à souligner : le rôle d'Elena est jouer par une actrice transexuelle, Daniela Vega. A titre personnel, je me contrefous de l'orientation sexuelle et du genre des acteurs ou actrices que je vois à l'écran, tant que je crois à l'interprétation qu'il propose. Mais vu que certains avaient fait un tollé quand un acteur homosexuel avait été envisagé pour incarner le nouveau James Bond, qu'il était inconcevable que Will Smith joue James West (y a peut-être un soucis avec les James en fait...). Bref, tout ça pour dire qu'il est rare qu'une transexuelle soit jouée par une transexuelle (c'est vrai aussi pour un transexuel), que les réalisateurs préfèrent choisir une actrice femme depuis sa naissance. Daniela Vega propose une interprétation magnifique de cette fille cherchant à trouver sa place dans cette maison et à retrouver sa mère. Ce film, qui utilise les codes du thriller, réussit à être côtoyer violence et tendresse. Le film est projeté ce jeudi à l'ABC à 21h50, dans le cadre de cinélatino, en attendant sa sortie française.

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25 MARS 2015

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Santiago Loza : « On a quasiment fait un film par accident ! »

25 mars 2015, par Thomas Belet

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25/3/2015

Le réalisateur argentin Santiago Loza, (et son chef opérateur Eduardo Crespo) présentent cette année leur nouveau film « Si je suis perdu, c’est pas http://www.frituremag.info/Actualites/Santiago­Loza­On­a­quasiment­fait.html grave » au festival Cinélatino (dans la compétition officielle). Ce film issu de trois semaines d’ateliers autour du « geste et de l’intime » a été tourné à Toulouse. L’occasion de voir un regard, des regards étrangers qui se croisent, sur la Ville rose. Le film entrelace différents récits, de rencontres, de retrouvailles dans un film plus esthétique et onirique que scénarisé. Entretien.

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Comment vous est venue l’idée de venir tourner un film à Toulouse ? L’idée n’est pas venue directement de nous, mais d’une invitation de l’association « Les Chantiers Nomades ». Toulouse est la première ville que j’ai connu en France, je suis déjà venu en 2002 pour présenter mon premier film et j’y suis venu quasiment tous les ans pour le festival. C’est une ville avec laquelle j’ai un rapport particulier, mais c’est un heureux hasard que la proposition de cet atelier se passe à Toulouse...d’autant plus que c’était pendant le festival Cinélatino il y a deux ans. Il s’agissait de mener un atelier sur le thème « le geste et l’intime » au mois de mars 2013. C’était il y a tout juste deux ans au Pavillon Mazar, un lieu de création vraiment incroyable. Les participants à l’atelier venaient de différents domaines, que ce soit la danse, le cirque, la performance, etc... La grande majorité d’entre eux n’avait que peu ou pas d’expérience face à la caméra. A la base, on ne pensait pas faire un film, mais seulement un petit rendu sur les ateliers que nous avions mené. Il n’y avait aucune obligation de faire un rendu tel que nous avons décidé de le faire. Tout s’est fait assez naturellement en fait, par la liberté qu’on avait sur la forme. On s’est rendu compte que les participants avaient quelque chose de très cinématographique, qu’ils pouvaient être filmés. Je crois que si je les avais croisé dans un autre contexte, j’aurais quand même souhaité faire quelque chose avec eux, les filmer, car ils avaient vraiment quelque chose de beau, de fort qui se dégageait. A partir de là tout s’est un peu emballé, et nous avons décidé de tenter l’expérience jusqu’à faire un http://www.frituremag.info/Actualites/Santiago­Loza­On­a­quasiment­fait.html

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FRITURE MAG (SUITE) 25 MARS 2015

25/3/2015

Santiago Loza : « On a quasiment fait un film par accident ! » ­ FritureMag ­ Le média des possibles

long-métrage. Un film en trois semaines et sans scénario initialement prévu... En moins que ça ! Le temps de connaître les acteurs, et de se lancer vraiment dans l’idée que oui, nous allions faire un film, il ne nous est resté qu’une dizaine de jours de tournage. Ce n’était pas prévu de faire un film, il n’y avait pas de scénario initialement prévu, nous n’avons pas cherché des financements comme on le fait normalement pour un film et nous avons fait sans...En fait, on a quasiment fait un film par accident ! D’autant plus qu’au niveau du matériel, nous n’avions pas vraiment tout ce qu’il fallait... C’était une expérimentation totale, et c’est aussi ce que nous aimons faire dans notre travail, toujours chercher de nouvelles formes, être dans la création, dans le renouvellement. Nous avions un technicien du son qui venait de Toulouse, et nous étions venus avec un matériel minimum au niveau de l’image...mais au final, je crois que ça marche assez bien comme ça. En fait, tout ça peut donner un peu le vertige, mais ça donne aussi une liberté quasi totale. Pour ce qui est du scénario, l’idée était avant tout de travailler avec les acteurs, de partir d’eux, de leurs ressentis, de leurs regards. Ils ont véritablement été techniciens sur le film, en plus d’être acteurs. Ce sont eux notamment qui ont décidé des lieux où nous allions filmer. Ils partaient faire des repérages en ville, et nous disaient où ils voulaient aller tourner. Seuls deux acteurs vivent à Toulouse, les autres venaient d’un peu partout en France, dans le cadre d’une formation financée. Aussi, nous étions quasiment tous des étrangers, que ce soit à l’intérieur même de la France, ou de l’étranger pour notre cas. De faire ce film et cet atelier ont-t-ils changé votre regard sur Toulouse ? Assurément. Les autres fois où j’étais venu, c’était dans le cadre du festival, et au final ça nous laissait peu de temps pour nous balader, faire du tourisme et profiter de la ville au quotidien. C’est complètement différent de venir ici pour présenter un film fait ailleurs, que d’arpenter la ville pour en faire un film. J’avais toujours eu un sentiment très positif avec cette ville, mais je crois qu’avec cette expérience cinématographique je suis un peu tombé sous le charme de Toulouse. Le fait que ce soit les acteurs qui nous proposaient les lieux pour tourner nous a aussi permis de découvrir des endroits où nous n’aurions pas forcément pensé aller. Un autre point qui nous a enchanté fut d’avoir les autorisations pour filmer quasiment partout. C’est un peu un rêve pour un réalisateur de se dire que tu peux aller filmer partout et que les autorisations sont simples à avoir. A Buenos Aires, c’est une toute autre histoire, il faut faire les demandes très en avance, beaucoup de films y sont tournés, le rapport http://www.frituremag.info/Actualites/Santiago­Loza­On­a­quasiment­fait.html

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FRITURE MAG (SUITE) 25 MARS 2015

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Santiago Loza : « On a quasiment fait un film par accident ! » ­ FritureMag ­ Le média des possibles

est complètement différent. Alors qu’ici, assez peu de films sont tournés, et ce fut merveilleux de pouvoir tourner où nous le souhaitions. C’est un peu le rêve pour un réalisateur de pouvoir être autant libre de tourner !

Vous parlez d’une ville européenne en parlant de Toulouse, pourquoi ? C’est à dire que pour nous qui venons de l’étranger, nous sommes vraiment dans une ville typiquement européenne, avec ses merveilles architecturales, ses mélanges, son histoire. Après, nous sommes évidemment conscient des différences au sein même de l’Europe. Ce fut d’ailleurs génial de pouvoir tourner en français, pour nous qui parlons espagnol au quotidien. La langue française sonne dans nos souvenirs comme une langue du cinéma, de par les films que nous avons eu l’occasion de voir. Au final, c’est une coproduction franco-argentine quasiment sans argent, et c’est ce qui nous a passionné dans cette expérience ! Le canal du Midi apparaît beaucoup dans votre film, c’est un choix ? Le Canal et le fleuve sont très présents à Toulouse, et il nous est apparu, autant à nous qu’aux acteurs, qu’il fallait les mettre en avant. C’est aussi par ces voies d’eau que nous faisons le lien entre différentes histoires du film. Et puis contrairement à Buenos Aires par exemple où certains cours d’eau sont souterrains, où l’on tourne le dos aux fleuves, ici on les met en avant. Cela apporte véritablement un charme supplémentaire à la ville. C’est aussi une vision touristique de Toulouse et de sa région, que ce soit par le Canal du Midi ou par Carcassonne que nous avons pu aller visiter dans le cadre de ce projet. Il y avait aussi une notion de plaisir dans ce http://www.frituremag.info/Actualites/Santiago­Loza­On­a­quasiment­fait.html

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25/3/2015

Santiago Loza : « On a quasiment fait un film par accident ! » ­ FritureMag ­ Le média des possibles

film. A nos yeux, les conditions de travail étaient vraiment optimales en tous points. Le festival Cinélatino de Toulouse est un rendez-vous important pour vous ? C’est un festival très apprécié par les réalisateurs sud-américains. C’est un des rares endroits où nous pouvons nous rencontrer, discuter, échanger dans une ambiance tranquille. Ici le contact est beaucoup plus facile, familial, contrairement à d’autres festivals où nous avons eu l’occasion d’aller. Nous venons depuis de nombreuses années, pour quasiment chacun de mes films et nous espérons encore revenir pour longtemps ! Propos recueillis par Thomas Belet dans le cadre du 27ème festival Cinélatino de Toulouse [http://www.cinelatino.com.fr/] « Si je suis perdu, c’est pas grave », un film de Santiago Loza. Réalisation : Santiago LOZA › Argentine - France | 2014 | 1h35 | VI : Eduardo Crespo educrespo@gmail.com Film en compétition. Des personnes se croisent, échangent quelques mots et continuent leur route dans une ville européenne. Certains se retrouvent et peu à peu commencent ensemble une histoire. Qu’ont-ils en commun ? Tous semblent passer une audition. En 2013, Santiago Loza (Los Labios à Cannes 2010, La Paz à Berlin 2013), invité par les Chantiers nomades, dirige un atelier de comédiens. La ville rose devient alors le lieu d’une singulière histoire de croisements qui donne naissance à ce film. Dédale de réflexions sur nos désirs et nos espoirs, Toulouse, reconnaissable, mais aussi lieu imaginaire, devient l’espace d’une interrogation sur les lieux que nous habitons. Brillamment interprété par des comédiens d’horizons expressifs variés, le film est un véritable poème visuel. Le cinéaste s’est plu à fusionner à merveille deux arts qui lui sont chers, le théâtre et le cinéma. Santiago LOZA (Córdoba, 1971) est l’auteur et coréalisateur (avec Iván Fund pour certains films) de plusieurs longsmétrages (La Paz, Los Labios). Il est également dramaturge et metteur en scène de ses propres pièces de théâtre.

http://www.frituremag.info/Actualites/Santiago­Loza­On­a­quasiment­fait.html

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TOULOUSE WEB 19 MARS 2015

Cinélatino, la magie de l'Amérique Latine à Toulouse Toulouse - Posté le 19/03/2015

Du 19 au 29 mars, le festival Cinélatino reprend ses quartiers pour sa 27e édition dans les cinémas toulousains. Depuis ses débuts, le festival se donne comme objectif de faire émerger les nouveaux talents de l’Amérique latine, continent aux identités multiples mais aussi de proposer des cinématographies singulières laissées parfois de côté par les réseaux de distribution français et européens. Á travers une compétition riche composée de films de fiction, documentaires, longs et courts métrages, un panorama de la production récente, une section thématique, mais également des actions de développement des publics, Cinélatino donne à voir des films pour tous. Amateurs, cinéphiles, curieux, enfants... Chacun peut trouver ou découvrir un cinéma qui lui correspond. Le festival est aussi une plate-forme professionnelle qui œuvre pour la production, la diffusion et la distribution des films latino-américains en France et en Europe en permettant la rencontre de différents acteurs de l’industrie cinématographique. Cinélatino organise aussi des rencontres avec les nombreux invités, des apéros-concerts, des animations, des expositions... En bref, c’est un voyage en Amérique latine à travers le cinéma, le rendez-vous culturel incontournable qui marque le début du printemps. Un programme passionnant La grande majorité des films programmés par Cinélatino sont inédits et ne font pas l’objet d’une distribution commerciale en France. Ils sont le fruit d’une prospection faite en Amérique latine et dans différents festivals. Cinélatino est l’occasion unique de découvrir des œuvres qui n’ont bien souvent que peu de visibilité par ailleurs. 98 % des films sont sous-titrés en français et plus de 60 % sont accompagnés par un invité. Le festival, marqué par la présence significative de premiers films, se veut largement ouvert aux jeunes talents. Au programme donc, 27 films dans 3 compétitions. La compétition long-métrages regroupe 12 films pour six prix : Grand Prix Coup de Coeur, Prix du public la Depeche, Prix CCAS, Prix Fipresci, Prix Découverte de la critique et Prix Rail d'OC. 7 films seront en compétition dans la catégorie du documentaire et enfin 8 dans la compétition Court-Métrage. SEANCES SPECIALES & Temps fort >inauguration des 27es Rencontres Projection en plein air de courts-métrages Jeudi 19 mars - Capitole -square Charles de Gaulle > Soirée avant-premières Vendredi 20 mars - Cinémathèque et ABC >ouverture de la Muestra ‘’adolescence, l’âge des possibles’’

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TOULOUSE WEB (SUITE) 19 MARS 2015

samedi 21 mars >après-midi tango Dimanche 22 mars - Cinémathèque > Soirée Cuba Dimanche 22 mars >otra Mirada – Présentation des œuvres de José luis Sepúlveda Lundi 23 mars > Soirée solidarité étudiants d’ayotzinapa - Mexique mardi 24 mars >ouverture Cinéma en Construction mercredi 25mars > Soirée performance ‘‘Âge des possibles’’ Jeudi 26 mars, en partenariat avec le musée des Abattoir

Infos et réservations sur www.cinelatino.com

MB

http://www.toulouseblog.fr/actualite-­‐28936-­‐cinelatino-­‐magie-­‐amerique-­‐latine-­‐a-­‐ toulouse.html

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ACTU DU LOT 16 MARS 2015

ACTU DU LOT.COM 16 mars 2015

Cinélatino du 19 au 29 mars Publié le 16-03-2015 14:00:00 par www.mairie-cahors.fr C'est la 9ème année consécutive que le cinéma latino se décline en festival sur Toulouse et tout la région Midi-Pyénées.

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RAMDAM MARS 2015

Du 19/03/2015 au 29/03/2015 Proposé par cinelatino Lieu : Toulouse

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La 27e édition du festival Cinélatino, Rencontres de Toulouse vous invite à l'immersion dans l'actualité du cinéma et de la culture latino-américains, à Toulouse et dans toute la région Midi-Pyrénées. >>>> AU PROGRAMME : Longs-métrages de fiction, courts-métrages, documentaires, cinéma d’auteur, cinéma social, animation, films pour le jeune public et pour les scolaires, tous les cinémas sont à l’affiche pour tous les publics. Au travers des compétitions et des panoramas, c'est l'occasion unique de découvrir de jeunes talents, de retrouver les univers de réalisateurs confirmés, ou de revisiter l’histoire du cinéma sous des angles thématiques. Cette année, la Muestra sera consacrée à l'adolescence, l'âge des possibles... autour d'une rétrospective d'une trentaine de films. >>>> RDV du 19 au 29 mars pour pas moins de 150 films, de très nombreuses rencontres avec les invités, mais aussi des expositions et nos désormais incontournables apéros-concerts. Un subtil mélange de cinéphilie, de fête et de convivialité. Plus d'informations sur la programmation courant février. Suivez notre actualité sur www.cinelatino.com et sur les réseaux sociaux.

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ACTU DU LOT 16 MARS 2015

ACTU DU LOT.COM 16 mars 2015

Cinélatino du 19 au 29 mars Publié le 16-03-2015 14:00:00 par www.mairie-cahors.fr C'est la 9ème année consécutive que le cinéma latino se décline en festival sur Toulouse et tout la région Midi-Pyénées.

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APARTÉ.FR 15 MARS 2015

Le plus grand festival de cinéma d’Amérique latine fragilisé par Paul Thiry | le 15 mars 2015

Il y a de ces habitudes qu’on voudrait garder encore des dizaines d’années… La fin de l’hiver , le début du printemps à Toulouse rime avec le festival Cinélatino depuis plus de 25 ans. A partir du 19 mars les Rencontres du Cinéma d’Amérique Latine débarquent à Toulouse. Zoom sur l’ARCALT et présentation de cette nouvelle ‘édition.

« Depuis ses débuts, le festival se donne comme objectif de faire émerger les nouveaux talents de l’Amérique latine, continents aux identités multiples mais aussi de proposer des cinématographies singulières, laissées parfois de côté par les réseaux de distribution français et européen ». Avant l’ouverture de cette édition, on peut dire que l’oeuvre du festival est couronnée de réussite. Grâce à son action, la France est le premier pays au monde en terme de distribution de films provennant de cette région, devant les Etats Unis ou L’Espagne. Ces rencontres, devenues familières dans le paysage culturel toulousain, se sont développées autour de la notion de solidarité cinématographique. A bientôt 27 ans, Cinélatino ne manque pas de rappeler qu’il est aujourd’hui le plus grand festival d’Europe dans sa catégorie. « C’est bien ce festival parce que ça fait voyager… après faut pas que ça soit tout le temps sur la guerre… » Ce fragment de conversation entre deux journalistes, entendu à la conférence de presse, témoigne de l’attachement du public toulousain, bien que sa représentation soit ici réductrice. Le festival s’est un peu éloigné du militantisme de ses premières éditions. A la sortie des années 80, la production cinématographique latino-américaine est balbutiante, dans une Amérique encore choquée par la périodes des dictatures et par les crises qui ne lui laissent que peu de répit. Depuis, elle a foisonné et a vu émerger de nombreux auteurs dont certains ont atteint les sommets hollywoodiens (Inarritu, Cuaron). Cinélatino a suivi le mouvement sur les chemins de la diversité, de la pluralité des visions et des expressions. Sans pour autant rentrer dans le rang et ménager son esprit critique. L’adolescence à l’honneur

Los Hongos de Oscar Ruiz Navia

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APARTÉ.FR (SUITE) 15 MARS 2015

Tout au long de cette dizaine de jours 120 films seront programmées dans la plupart des salles toulousaines. 60 invités, parmi lesquels des membres des équipes techniques des films, des acteurs et écrivains feront le déplacement pour présenter les films et animer des rencontres avec les publics. 27 films seront en compétition dans les catégories Longs métrages de fiction, Documentaires et Courtmétrages, tous tournés vers les acteurs émergeant du cinéma latino américain. Les Films présentés en compétition sont inédits en France, une aubaine pour les publics toulousains. Six d’entre eux étaient présentés à Berlin cette année. Le film de Pablo Larrin, réalisateur chilien, y a été recompensé du grand prix du jury! Ces compétitions seront accompagnées d’autres sélections, les Panoramas, qui se se consacrent à la présentation des meilleurs films de l’année. La Muestra, porte d’entrée thématique mise en place par le festival il y a trois ans, développera le thème de l’adolescance. Cette sélection L’âge des possibles sera consacrée aux représentations du monde des adolescents à travers une trentaine de films anciens et récents. En plus d’être un moment de célébration de la richesse culturelle latino américaine, en plus des projections, des rencontres et des soirées, Cinelatino se définit comme un acteur de coopération culturelle et commerciale et soutient de nombreux films en les accompagnant dans leur démarche de post-production et de distribution hors du sous continent américain. Cette initiative, en partenariat avec le festival de cinéma de San Sebastian, a facilité la distribution en Europe de 67 films depuis 2001 dont 21 ont été sélectionnés au Festival de Cannes ces dernières années !

Las horas muertas (Palma real motel) de Aaron Fernandez

Action culturelle et mise en relation des acteurs Ces actions culturelles, complétées par d’autres dispositifs comme sa plate-forme professionnelle, destinée à tisser des liens entre les projets, ou des ateliers de sensibilisation des jeunes publics à l’image et aux cinématographies sud-américaines, n’ont pas suffi à convaincre l’Union Européenne de maintenir les subventions qu’elle consacrait au festival toulousain. Cette décision prise par l’institution de se recentrer sur la promotion de la production européenne se fait au détriment des idées de pluralité et de diversité, et fragilise l’équilibre financier de l’association. Pour combler ce manque à gagner, l’ARCALT a lancé cette année une campagne de mécénat à destination d’entreprises ou d’acteurs désirant s’engager dans le développement du festival. Mais cette situation économique précaire, partagée par d’autres festivals toulousains comme Séquence court métrages, ne risque pas de ternir les festivités qui s’annoncent. La grande soirée d’inauguration du festival se déroulera le jeudi 19 mars au Square Charles de Gaulle à partir de 19 heures, avec une projection en plein air d’une sélection de courts métrages des réalisateurs invités. En attendant que la cour de la Cinémathèque, point névralgique du festival, s’éveille pour une dizaine de jours exceptionnels.

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APARTÉ.FR (SUITE) 15 MARS 2015

Soirée d’inauguration 2014 Crédit studio bianchini photographie Le programme du festival est disponible ici ainsi que dans toutes bonnes salles de cinéma. D’ici là hasta luego,boludos.

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LE NOUVEAU JOURNAL TOULOUSAIN 12 MARS 2015

par La rédaction

Festival Cinélatino : moments d’échange et porte d’entrée sur l’Europe

Cosmopolite. Les 27èmes rencontres du festival toulousain Cinélatino se dérouleront du 19 au 29 mars 2015. Initiées en 1989, elles sont aujourd’hui un rendez-vous majeur dans le monde du cinéma latino-américain. Par Simon Pialat Chaque année, l’Association Rencontres Cinémas d’Amérique Latine de Toulouse (ARCALT) convie un large public à son festival cinématographique devenu incontournable dans la ville rose. L’événement se décline en plusieurs volets. Un, les films en compétition. Deux, la Muestra relative aux grandes œuvres du nouveau monde, en […]

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CRITIKAT.COM 31 JANVIER 2015

CRITIKAT.com

http://www.critikat.com/actualite-cine/news/agenda/cinelatino-27es-rencontres-detoulouse.html

Cinélatino, 27es Rencontres de Toulouse

Retranscription du communiqué de presse : La « Muestra » de Cinélatino propose une programmation originale des cinématographies latino-américaines. Cette année, cette section se consacre à une période particulière de l’existence : l’adolescence comme âge des possibles. Imprégnées d’une « fureur de vivre », les figures cinématographiques latino-américaines de l’adolescence sont longtemps restées celles de personnages livrés à eux-mêmes, mettant leur vie en jeu et passant à l’acte. La première section réunit les films de ce « Temps des risques ». Aujourd’hui, la parole adolescente a été largement libérée par une flopée de réalisateurs, souvent réalisatrices. En 2014, six des quatorze films de la compétition des 26es Rencontres de Toulouse abordaient les différentes facettes de l’adolescence. Une adolescence vieillie : à la différence de leurs aînés, les cinéastes contemporains ont délaissé la prime jeunesse pour aborder plutôt la fin de l’adolescence, le précipice vers l’âge adulte. Les tourments de cette transition sont auscultés dans « L’âge des explorations ». Utopiques, désabusées, critiques, collectives ou nombrilistes, ces représentations de « L’âge des convictions » ont l’air d’avoir un regard d’avance sur le monde qui gît. Ce regard d’avance qui, l’espace d’un film, finit toujours par nous attraper, nous spectateurs, confortablement assis dans nos sièges, nous accordant tous, adolescent-es compris-es, l’illusion que l’âge des possibles est encore là. À retenir : Le samedi 21 mars sera projeté Crónica de un Niño Solo de Leonardo Favio (Argentine, 1965). Premier film de son réalisateur, il se veut un miroir de sa vie. Considéré comme l’un des films les plus importants du cinéma argentin, il raconte la vie d’un jeune garçon qui, entre son quartier marginal et une maison de correction, tente de conquérir ses rêves de liberté. Il est décrit comme « une œuvre remplie de sensibilité et d’une modernité étonnante dans la maîtrise du langage cinématographique ». D’autres films projetés : La Playa de Juan Andrés Arango (Colombie, 2012, 1h30) Paraíso de Héctor Gálvez (Pérou, 2009, 1h29), Gasolina de Julio Hernández Cordón (Guatemala, 2008, 1h18) Pièces détachées d’Aarón Fernández (Mexique, 2008, 1h35) Temporada de Patos de Fernando Eimbcke (Mexique, 2004, 1h28) Zoológico de Rodrigo Marín (Chili, 2011, 1h08)

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FRANCE3.FR 23 JANVIER 2015

Tarbes : deux nouvelles salles Art et Essai au Parvis La Scène Nationale du Parvis à Tarbes vient d'ouvrir deux nouvelles salles de cinéma estampillées Art et essai. Elles s'appellent "Jules" et "Jim", clin d'oeil au film de François Truffaut. 410 films devraient y être programmés en 2015... • •

Par Marie Martin Publié le 23/01/2015 | 09:58

© France 3 Midi-Pyrénées Le Parvis de Tarbes dispose désormais de trois salles de cinéma estampillées Art et Essai. La chose est suffisamment rare pour être soulignée... Le département des Hautes-Pyrénées dispose désormais de deux nouvelles salles de cinéma, sous le label Art et Essai. L'une s'appelle Jules, l'autre Jim, en hommage au merveilleux film de François Truffaut. Elles s'ajoutent à la salle existante de la Scène Nationale du Parvis de Tarbes et à elles trois, elles proposeront 410 films par an contre 240 aujourd'hui. Le projet a mis deux ans à voir le jour, les budgets étant de plus en plus contraints. Le concept, il est vrai, était ambitieux puisque les salles sont organisées autour d'espaces de rencontres. L'idéal pour accueillir des festivals. C'est d'ailleurs déjà le cas avec le festival Télérama, en cette première semaine d'activités. Plus tard, le Parvis et ses salles s'associeront au festival CinéLatino de Toulouse. Le Parvis espére atteindre le cap de 150 000 tickets vendus.

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RAMDAM WEB MARS 2015

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TOULOUSCOPE MARS 2015

TOULOUSCOPE – février-mars - web

Cinélatino

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Description La 27e édition du festival Cinélatino, Rencontres de Toulouse vous invite à l'immersion dans l'actualité du cinéma et de la culture latino-américains, à Toulouse et dans toute la région Midi-Pyrénées. Longs-métrages de fiction, courts-métrages, documentaires, cinéma d’auteur, cinéma social, animation, films pour le jeune public et pour les scolaires, tous les cinémas sont à l’affiche pour tous les publics. Au travers des compétitions et des panoramas, c'est l'occasion unique de découvrir de jeunes talents, de retrouver les univers de réalisateurs confirmés, ou de revisiter l’histoire du cinéma sous des angles thématiques. Cette année, la Muestra sera consacrée à l'adolescence, l'âge des possibles... autour d'une rétrospective d'une trentaine de films. Ce sont en tout près de 150 films, accompagnées de très nombreuses rencontres avec les invités, mais aussi d'expositions et de nombreux concerts qui font de ces rencontres, un subtil mélange de cinéphilie, de fête et de convivialité.

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CARREFOUR DES FESTIVALS MARS 2015

CARREFOUR DES FESTIVALS.COM http://festivalscine.typepad.com L’adolescence dans le cinéma latino à Toulouse (19 - 29 mars 2015) A l’occasion de sa 25e édition, les 27e Rencontres de Toulouse, Cinélatino, se penchent sur l’adolescence sous l’intitulé « L’Age des possibles ». Déclinée en plusieurs sous-ensembles (« Le temps des risques », « L’Âge des explorations »…), cette rétrospective d’une trentaine de films revisitera la figure de l’adolescent dans le cinéma latino, souvent associée aux crises, politiques ou économiques, qui ont secoué ou secouent encore l’Amérique centrale et l’Amérique du sud. On retrouvera entre autres titres des classiques comme Los Olvidados de Bunuel (Mexique) et Pixote, la loi du plus faible d’Hector Babenco (Brésil) mais aussi des films remarqués récemment comme Rêves d’or de Diego Quemada-Diez (Mexique) ou La Playa D.C. de Juan Andres Arango (Colombie). En contrepoint, un hommage à la jeune réalisatrice brésilienne Juliana Rojas est prévu. Les habituelles sections consacrées à la production contemporaine – compétitions et panorama -, seront bien sûr au programme, tout comme l’opération « Cinéma en construction », rendez-vous professionnel autour de films latinos en postproduction à la recherche de partenaires européens. Sans oublier un programme « Tango » et des séances pour le jeune public. AL/03/15 19 - 29 mars 2015 Cinélatino, 27e Rencontres de Toulouse ARCALT 34, rue de la Fonderie 31 000 Toulouse Tél : 05 61 32 98 83 / Fax 05 61 32 68 31 e-mail : arcalt31@wanadoo.fr www.cinelatino.com.fr

http://festivalscine.typepad.com/info/2015/03/ladolescence-­‐dans-­‐le-­‐cin%C3%A9ma-­‐ latino-­‐%C3%A0-­‐toulouse-­‐19-­‐29-­‐mars-­‐2015.html

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TOULOUSE.CULTURES.FR MARS 2015

15 idées pour le weekend CINÉMA / Cinélatino Du 19 au 29 mars 2015. Des films longs, courts, thématiques, documentés qui témoignent d’une certaine idée de l’Amérique latine aujourd’hui, de la réalité sociale, de la dualité économique. Cinéaltino, 27e version, s’attache encore à épauler les cinéastes latins dans leur travail cinématographique, et les cinéphiles d’ici et de demain dans leur découverte d’un continent et de ses réalités. L’édition 2015 nous replonge en adolescence et nous entraîne avec ce panorama dédié aux «âges des possibles». 170 films sont programmés et vous avez le choix parmi 940 séances. Rencontres littéraires et concerts mémorables complètent ce rendezvous engagé et engageant, signal toulousain de l’arrivée du printemps. + les rendez-vous immanquables

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RADIOS - TV

RADIOS RadioNéo

Agenda culturel

Radio Campus Good Morning Toulouse Radio R d’Autan Radio Campus Canal Sud FMR Altitude FM

13/02/2015 à 11h45 04/03/2015 08/03/2015

Emission Tac o Tac Emission Hocus Campus Le Magazine Les bambous poussent partout L’invité du jour

Radio Présence Radio Axe Sud

La Moustacherit

Toulouse FM

Agenda Culturel

12/03/2015 de 18h à 19h 12/03/2015 16/03/2015 à 22h 16/03/2015 à 11h 18/03/2015 à 18h30 19/03/2015 à 19h 17/03/2015

Vinci Autoroute

19/03/2015

Radio Campus

24/03/2015 à 11h30 24/03/2015 de 17h à 18h

Radio Mon Pais

Agenda culturel

Radio Mon Pais

Fréquences latines

Canal Sud

Le Magazine

25/03/2015 de 20h à 22H

Erick Gonzalez / Présentation générale Manu Denaid / Présentation générale Emission sur Cinélatino / Présentation générale Marie Chèvre / Cinélatino en région Manu Deniaud et Fabien Turpault / Spécial cinéma et musique Francis Saint-Dizier / La revue Fabien Turpault / Partie musicale Francis Saint-Dizier / Présentation générale Manu Deniaud Manu Deniaud / Présentation générale Marie Chèvre / Présentation générale Marie Chèvre / Présentation générale Erick Gonzalez / Présentation générale Eva Morsch Kihn, Manuella Martelli, Todos somos Ayotzi, Jorge Perez Solano, Francisco Marques Plateau en direct de la Cinémathèque avec Manu Deniaud, Carolina Platt, Marco Berger, Sabrina Roche.

Émissions TV - TLT – Courrier Sud / Eva Morsch Kihn / Présentation générale - 20 mars / France 3 – Journal Midi-Pyrénées de 19h – avec Léonardo Padura, Oscar Ruiz Navia, Francis Saint-Dizier. - 21 mars / TLT – journal – Une subvention amputée http://www.dailymotion.com/video/x2k56q5_festival-cinelatino-en-midi-pyrenees-une-subventionamputee_news

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