Le quotidien de Cinélatino • Les 26es Rencontres de Toulouse
TEMPS FORT
19h · dans la cour de l’ESAV
LA
www.cinelatino.com.fr
FIESTA CINÉLATINO concert avec : DENGUE DENGUE DENGUE (Pérou) PASCUALA ILABACA Y FAUNA (Chili) LA CEIBA (Toulouse)
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PELíCULA
22 MARS
SAMEDI 22 MARS 2014
SÉANCES SPÉCIALES
Agua Bendita avec l’Agence de l’eau Adour-Garonne 15h30 · cinéma ABC
Un muro de silencio de Lita Stantic, soirée d’ouverture de la Muestra
ATELIERS DYNAMISATION
Lectures chorales et expressions théâtrales mises scène par le Théâtre de la Passerelle week-ends et après-midis · cour de la Cinémathèque
CHANGEMENTS
Pas de sous-titrage en français pour le film Journal inachevé ; il sera projeté en version originale soustitrée en anglais
19h45 · Cinémathèque
EN TRANSITIONS SAUDADE
JUAN CARLOS DONOSO GÓMEZ · ÉQUATEUR, ARGENTINE, CANADA 2013 · 1h36 Compétition fiction 19h25 · cinéma ABC
« Alors que le pays est en faillite, nous dansons ». Prononcée par l’un des protagonistes, cette affirmation traduit les tensions présentes dans ce premier long-métrage du réalisateur Juan Carlos Donoso Gomez. Le 11 mars 1999, les banques ferment partiellement en Équateur ce qui entraîne un mouvement de grèves. Un an plus tard, suite à cette crise financière et politique, la dollarisation du pays est entérinée. L’ancienne monnaie officielle, le sucre, est abandonnée au profit du dollar américain. La fin de l’autonomie monétaire équatorienne est concomitante à une autre transition, celle du passage
à l’âge adulte des lycéens. Issus de familles aisées, ces jeunes Équatoriens résident dans la banlieue pavillonnaire de Quito, à Valle de los Chillos. Pour l’un d’eux, Miguel, âgé de 17 ans, cette crise nationale fait écho à une situation familiale troublée par l’éloignement maternel. Le titre, Saudade, exprime en portugais la mélancolie, la nostalgie et une certaine solitude. Ce sentiment ressenti par Miguel et exprimé par sa mère est ce qui les relie de façon ténue. A.A.
Le cinéma équatorien est peu prolifique, il y a eu entre 1924 et 1999, moins d’une vingtaine de longs-métrages produits. Mais depuis 2006, la création du Consejo Nacional de Cinematografia del Ecuador, l’équivalent du CNC en France, favorise la création cinématographique.
SPLEEN DE BELO HORIZONTE O HOMEM DAS MULTÍDÕES
MARCELO GOMES & CAO GUIMARÃES · BRÉSIL 2013 · 1h35 Compétition fiction 15h50 · Cinémathèque
Conducteur de métro à Belo Horizonte, Juvenal incarne tout le paradoxe de la concentration de masse dans les grands centres urbains de nos sociétés industrialisées. Il est un rouage indispensable du système de communication qui unifie la ville, mais il n’en reste pas moins un être en marge de toute vie sociale. Seule une amie contrôleuse, Margô, le tire de son isolement. Elle-même n’échappe à sa propre solitude qu’en se lançant dans une incertaine recherche virtuelle de l’âme sœur. O Homem das Multidões est librement inspiré d’une nouvelle du même titre d’Edgar Allan Poe, où le narrateur,
médusé, observe « l’homme de la foule » s’y mêler sans nouer aucun contact. Le film donne une très belle transposition de ce regard du narrateur en jouant sur le système moderne des caméras de surveillance, tandis que le cadre carré réplique « la fenêtre de métro, à travers laquelle [Juvenal] regarde le monde ». Dernier volet d’une trilogie sur la solitude, commencée avec deux documentaires, le film est marqué par l’univers du cinéaste et artiste plasticien, Cao Guimarães qui vit à Belo Horizonte. Le résultat est un film hybride, mélange expérimental de sensibilité documentaire et de puissance évocatrice propre à l’art vidéo. L.O.
O Homem das Multidões a été présenté à la Berlinale 2014 dans le Panorama fiction.
AUTRES FILMS EN COMPÉTITION PROJETÉS LE 22 MARS : • LA MUERTE DE JAIME ROLDÓS
HABITANTS DE LA TERRE DE FEU AL FIN DEL MUNDO
FRANCA GONZÁLEZ · ARGENTINE, CANADA 2014 · 1h20 Compétition documentaire 17h35 · cinéma ABC
Tolhuin, un petit village à l’extrême sud de l’Argentine, dans un paysage magnifique, hostile et indomptable, héberge une poignée d’habitants. Leur quotidien est fait de froid glacial, de neige et de vent presque toute l’année. Aucun n’est pourtant originaire de cette terre isolée. De cet environnement, qui impose tout entier de résister, s’organiser et se secourir, émerge le cœur de l’humanité. Al fin del mundo est un documentaire sur les efforts que l’être humain fait pour s’adapter à un destin pas toujours choisi, sur la façon de s’accommoder
dans un territoire qui ne lui appartiendra jamais. De passage au bout du monde, les habitants découvrent chaque jour des variations et d’étranges combinaisons pour faire face à l’adversité et à leurs fantômes. Il n’est pas facile pourtant de penser à quitter le village. La Terre de Feu est un autre monde, une autre planète peut-être même, où l’absence de tout — énergies, lumière, ressources — contraint à la créativité et à l’adaptation. C’est peut-être la beauté de la nature la plus pure et la dureté d’une vie dépouillée qui font surgir la puissance de l’existence et la force de la solidarité chez ces mystérieux occupants. Simples et sobres, impeccablement cadrées, les images nous réchauffent tout doucement. J.M.P.C.
LISANDRA I. RIVIERA & MANOLO SARMIENTO ÉQUATEUR, ARGENTINE 2013 2h05 13h15 · cinéma ABC
• ATLÁNTIDA
INES MARIA BARRIONUEVO ARGENTINE, FRANCE 2014 1h18
14h · cinéma Gaumont Wilson
• VOLANTÍN CORTAO DIEGO ALONSO AYALA RIQUELME & ANÍBAL JOFRÉ DEL CAMPO CHILI 2013 1h17 17h55 · Cinémathèque
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