Rapport annuel 2014

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CinÊmathèque royale de Belgique Rapport annuel 2014

Koninklijk Belgisch Filmarchief


EDITO

Conserver et montrer « Promouvoir la culture, la connaissance et l’amélioration du cinéma » est, comme  l’indiquaient nos statuts il y a des décennies, notre mission première. Le texte  est encore particulièrement d’actualité, pour nous comme pour toutes les cinémathèques. Notre mission reste celle de préserver (rassembler, conserver et restaurer) pour montrer, et, montrer pour préserver.

— Jamais jusqu’ici le rôle des cinémathèques n’a été aussi primordial pour le secteur cinématographique et pour sa culture. —

C’est là notre raison d’être. Derrière ces paroles cruciales se développe – depuis  76 ans – l’essence de nos activités : pas à pas, continuer à enrichir nos collections film et non film (uniques en Belgique, et même dans le monde); nous réinventer sans cesse et développer d’innombrables activités pour maintenir vivante « la  culture et la connaissance du cinéma » : un musée, des projections, des activités  éducatives – exemplaires sur le plan international et qui atteignent des milliers de  participants – et last but not least développer des compétences et une expérience  exceptionnelles, sans égales en Europe, ainsi qu’un équipement technique et une  infrastructure uniques en Belgique. Conserver et montrer composent les deux concepts centraux autour desquels se  construit ce rapport annuel. Dans chacune des deux parties de ce bilan, nous  décrivons les activités, les stratégies et les investissements liés à ces deux missions. Nous en soulignons les résultats sur base de chiffres, de titres de films et  d’évènements. Jamais auparavant les tâches essentielles des cinémathèques (et donc de la nôtre),  de préservation, restauration et d’exhibition n’ont été à ce point mêlées et dépendantes les unes des autres qu’à cette époque qui est la nôtre, celle du monde  digital. La conservation passive des films (consistant à conserver les négatifs de films  dans une armoire dans un espace réfrigéré) est plus importante que jamais, mais  cela ne suffit pas. Dans le monde numérique, l’objet analogique – même en étant  bien conservé – demeure invisible. Il est tout simplement inexistant. Mort. C’est  pourquoi il est crucial de déterminer une politique claire et de fixer des stratégies  efficaces pour numériser, restaurer et montrer nos collections. En l’absence d’une  telle politique, toutes les productions que nous avons réalisées tomberont dans  l’oubli et les films que nous aimons seront tout bonnement perdus. Préserver le cinéma digital exige une connaissance spéciale, des techniques et  de l’équipement (que nous avons mis au point les dix dernières années) et cela  engendre aussi des coûts élevés. De tels frais ne peuvent être supportés que  grâce à des collaborations entre CINEMATEK, des réalisateurs et producteurs et  d’autres institutions concernées. Toutes  ces  fonctions  –  et  beaucoup  d’autres  encore  –  nous  ont  occupés  ces  dernières  années :  nous  avons  développé  une  infrastructure  digitale  et un centre de restauration numérique  (qui jouit désormais d’une renommée  internationale), le Digilab; nous avons  adapté  nos  stratégies  de  décentralisation et de programmation à de nouvelles réalités; nous avons élargi nos  stratégies  d’accès  à  nos  collections  (cinéma digital, cinéma en ligne…) et  étendu  constamment  la  liste  de  nos  partenaires belges et internationaux. Les résultats de ces efforts sont repris  dans  ce  rapport  annuel,  de  même  que les ajournements que nous avons  endurés, et les défis supplémentaires. Les activités du Digilab et des collaborations avec réalisateurs et producteurs  permettent  des  restaurations  exceptionnelles qui enrichissent nos collections et continuent à nourrir nos catalo-

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gues de DVD et de décentralisation. Il existe en outre un échange permanent entre  ces activités et notre programmation : les films restaurés sont distribués et programmés, des collaborations et des demandes externes de projections amènent  de nouveaux projets de restauration. Les accords de collaboration avec le Vlaams Instituut voor Audiovisuele Archivering  (VIAA), la Défense et les Archives de l’Etat (en cours de concrétisation) enrichissent nos collections de milliers de bobines de films et entraînent la sauvegarde  (d’une partie toujours plus importante) de notre patrimoine commun. Ce rapport annuel témoigne d’une grande activité, qui, pour sa majorité, émane de  la reconnaissance de notre expérience, de l’appréciation du travail fourni et de la  conviction renouvelée de notre volonté de collaborer avec d’autres, avec toutes les  institutions et à tous les niveaux de décision. Ceci est valable sur tous les points: pour nos collections non film et notre Centre  de Documentation, pour l’exposition de notre collection d’objets de cinéma, photos et affiches, pour nos activités éducatives et les projets européens, où nous  sommes toujours, auprès de la Commission, le point de contact par excellence  pour tout ce qui a trait au patrimoine cinématographique.

MONTRER Les chiffres de 2014 sont remarquables: 2.700 nouveaux objets analogiques ou  digitaux sont venus renforcer notre collection de films ; le Digilab a acquis 840  nouvelles copies numériques (et 25 restaurations), la collection non film s’étend  à 193.712 documents liés au cinéma; par ailleurs nous avons réuni 1 Petabyte de  données, acquis 2.300 livres, rassemblé 3.000 revues, accueilli plus de 100.000  visiteurs et notre offre éducative a atteint 7300 participants. Les chiffres sont analysés dans ce rapport. Ils sont impressionnants pour n’importe  quelle institution, tant au niveau belge qu’au niveau international. Ils le sont d’autant plus lorsque nous prenons en considération nos moyens limités et l’état désolant de notre infrastructure. Ils éveillent à la fois un sentiment de fierté (tant de réalisations avec si peu de  moyens) et de honte (vu le tel manque dans notre pays d’une politique de conservation cinématographique). En 2014, nous avions réussi à ramener le budget au niveau de celui de 2012 (après  les économies dramatiques de 2013, l’année de notre année jubilaire !). Mais celuici est toujours de 30% moins élevé que le budget initialement prévu pour 2013. Il  équivaut plutôt au budget d’un petit fonds d’archives régional, sans une collection  propre considérable. En d’autres termes, en 10 années de temps, il nous a été conseillé, par le biais  d’économies financières, de supprimer 1/3 de nos activités. Ce n’est toutefois pas  ce que nous avons fait. Nous avons ralenti néanmoins le rythme de nos activités  et de nos services, et, des investissements urgents ont dû être une nouvelle fois  reportés. 2|

© Jimmy Kets

L’infrastructure IT de la Cinémathèque ne répond absolument pas aux exigences du monde numérique. Les bases de données, indispensables à la gestion d’une des plus grandes cinémathèques au monde, sont scandaleusement obsolètes. Une amélioration générale du système a été mise en place, mais celui-ci ne progresse que lentement. Les ressources pour passer à une vitesse supérieure manquent.


Cela étant dit, nous voulons insister sur le fait que les initiatives actuelles proposées à l’intention du public et du secteur du cinéma constituent toujours l’un des  principaux programmes au monde et l’un des plus riches. Nous le devons à une  gestion extrêmement réfléchie des moyens limités, au dévouement de notre personnel, à la flexibilité de notre statut en tant que fondation d’utilité publique et à  nos efforts pour trouver des soutiens et des revenus externes (qui représentent  aujourd’hui 30% de notre budget !). La somme de ces éléments a engendré un bilan de fin d’année où recettes et  dépenses sont – pour la première fois depuis des années – en équilibre. Cependant, aucune gestion adéquate ne peut pallier un véritable problème chronique de sous-financement, ni absorber un manque d’investissements nécessaires  et urgents. Elle ne suffit pas non plus à assumer les réductions drastiques de personnel. Postposer à nouveau les solutions rendra, à l’avenir, la prise en charge de  ces problèmes plus difficile (et plus coûteuse). Nous rappelons ici que CINEMATEK reçoit une aide structurelle (ca. 3,2 millions  d’euros en 2014) qui doit couvrir tous les frais : bâtiments, installations, équipement, personnel, achats, restaurations, entretien, énergie, activités).  Cet apport financier est en outre annuel et facultatif, le montant réel n’est donc pas  définitif : en 2013, le budget a été diminué de 10%, pour 2014 nous avons vu une  légère augmentation, et nous n’avons pas encore, au moment d’imprimer ce rapport, les chiffres définitifs de 2015.

— Cependant, aucune gestion adéquate ne peut pallier un véritable problème chronique de sousfinancement, ni absorber un manque d’investissements nécessaires et urgents. —

En  présence  de  tels  paramètres,  il  est  évident  qu’aucune  politique  sérieuse,  aucune stratégie ne peuvent être élaborées. Ils rendent impossible toute planification à long terme.  En conséquence, les économies continuelles ont eu ces dix dernières années un  impact indubitable sur notre fonctionnement : sur le plan du personnel, de notre  installation, des bâtiments et des équipements.  Les lésions de ce financement, chroniquement inadéquat, se ressentent clairement aujourd’hui et ne feront que s’aggraver dans le futur. La situation est devenue  insoutenable et c’est une évidence pour tout le monde. De nombreux emplois restent provisoirement ouverts, contraints et forcés (parmi  lesquels un certain nombre de fonctions clés comme un responsable des collections). Les économies en matière de personnel effectuées en 2010 (9 ETP en  moins) ont pour conséquence de ne plus pouvoir offrir un certain nombre de services (voir plus loin). La plupart des départements sont en sous-effectif important, ce qui occasionne  une très forte pression de travail et implique globalement des limitations. Un personnel insuffisant et des subsides insuffisants rendent plus difficiles une communication et une recherche de financement efficaces (et ce dernier aspect induit  des salaires diminués). Le manque de personnel affecté aux collections ralentit le  rythme de la numérisation et de la restauration des documents film et non film, ce  qui nous empêche de répondre aux demandes. Le passage fluide à un environnement de travail digital est handicapé par un personnel IT insuffisant. La collection  non film a besoin d’être inventoriée et des restaurations sont nécessaires, mais le  temps fait tout simplement défaut. Il y a trop peu de programmateurs et trop peu  de personnel pour la distribution de nos films et la production de nos DVD. Tout  ceci fragilise notre réaction face à des sollicitations externes ou notre participation à des projets potentiels et maintient nos salaires à un niveau plus bas que ce  qui est acceptable. Ces contraintes salariales sont des obstacles au moment d’engager de nouveaux membres du personnel. En outre, l’argent – et le temps – fait  défaut pour des formations ou des recyclages adéquats, ce qui rend l’offre d’emploi encore moins attrayante. Cette situation difficile est encore aggravée par une condition préoccupante de  nos infrastructures et de l’équipement. Et à cet égard, les conséquences de ce  sous-financement sont extrêmement perceptibles. L’infrastructure IT de la Cinémathèque ne répond absolument pas aux exigences du  monde numérique. Les bases de données, indispensables à la gestion d’une des  plus grandes cinémathèques au monde, sont scandaleusement obsolètes. Une  amélioration générale du système a été mise en place, mais celui-ci ne progresse  que lentement. Les ressources pour passer à une vitesse supérieure manquent.  De plus, les – maigres – moyens de l’année passée ont dû être utilisés, chaque  jour davantage, pour répondre à l’augmentation exponentielle des urgences dans  le champ de la préservation digitale. Nous n’avons reçu de soutien des pouvoirs  publics ni pour la conservation du matériel d’origine digitale ni pour la préservation

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du matériel numérisé. En 2014, nous avons mis un terme au fonctionnement des  consoles moviola, bien que fort utilisées dans notre foyer. Pour l’instant, nous ne  sommes plus capables de donner accès à nos collections aux visiteurs du musée.  Nous espérons avoir les moyens de changer cette situation en 2015. Les bâtiments et l’infrastructure de conservation de nos collections ont besoin de  toute urgence d’une rénovation considérable. Il est difficile de s’imaginer qu’une institution qui, dans les années 80 et 90 était  un modèle en matière d’équipement technique, ne puisse plus, à moyen terme,  garantir sa mission de base pour la préservation active de sa propre collection (la  seconde ou la troisième collection la plus vaste au monde). Et c’est un risque réel  à moyen terme (dans 4 ou 5 ans).

— Ce n’est qu’avec l’arrivée d’une politique structurée que nous serons capables de continuer à conserver et à montrer l’une des collections les plus riches au monde. —

Les dépenses nécessaires que nous avons consenties pour la rénovation des  salles de cinéma de CINEMATEK et les économies budgétaires de 30% ont rendu  impossible l’investissement substantiel des laboratoires et du centre de documentation. À cela s’ajoute encore qu’aucun des dépôts actuels n’a été construit pour  ce type d’activités et que les bâtiments, très mal isolés (il s’agit d’anciennes usines  et d’une tour de parking), nous astreignent aujourd’hui à des coûts énergétiques  exorbitants et à une très mauvaise empreinte écologique Nos collections sont encore aujourd’hui relativement à l’abri, mais nous ne pouvons  pas garantir qu’elles le seront d’ici 4 à 5 ans.

L’AVENIR En 2013, nous avons ouvert nos portes à l’occasion de nos 75 ans d’existence  pour dévoiler nos coulisses au public et aux médias. Des dizaines de milliers de  visiteurs ont répondu à cette invitation, des dizaines de médias de communication  ont souligné le caractère unique de notre organisation. Ce fut une année jubilaire  réussie, avec un regard sur le riche passé de la maison, mais aussi – et surtout –,  sur l’avenir et sur les prochaines étapes à réaliser d’urgence: assurer notre avenir. En  2014,  nous  avons  continué  ce  travail.  En  interne  d’abord,  par  une  longue  réflexion autour de notre avenir. Nos objectifs, nos besoins et nos stratégies ont  été définis et épinglés dans une note stratégique 2015-2019, afin de pouvoir y  répondre. Ce plan sur plusieurs années - le premier dans son genre- sera notre  fil conducteur pour les années à venir, il se développera avec nous et continuera  à s’affiner. Bien entendu, ce que nous y reflétons rassemble les considérations reprises  ci-dessus.  En bref, nous pouvons dire que CINEMATEK fonctionne aujourd’hui dans un environnement sans politique précise de conservation de films. Ce n’est qu’avec l’arrivée d’une politique claire et structurée, par laquelle sont concernés tous les  niveaux de décision avec une compétence sur, ou un intérêt pour notre patrimoine  cinématographique, que nous serons capables de continuer à conserver et à montrer l’une des collections les plus riches au monde.

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Le  secteur  du  cinéma,  en  Belgique  et  ailleurs,  se  trouve  confronté à de sérieux défis : la numérisation de notre histoire  cinématographique et la conservation du cinéma numérique.  Avec son expérience, son équipement et son infrastructure,  CINEMATEK est la seule institution qui peut apporter une  solution à ces questions préoccupantes. Cette position unique est continuellement confirmée par les  nombreux accords de collaboration que nous avons avec  diverses institutions à divers niveaux de décision, et cela  pour  nombreux  projets :  conserver  et  numériser  les  collections des institutions fédérales (Établissements scientifiques fédéraux, Défense,…) et des nombreux musées et  villes belges, conserver les films produits avec l’aide des  deux communautés, collaborer avec SONUMA, le VIAA et  la Fédération Wallonie-Bruxelles ; travailler avec différentes  universités  (grâce  à  notre  centre  de  documentation  inégalé) ; collaborer étroitement et régulièrement avec des réalisateurs et des producteurs; aider à diffuser notre culture  cinématographique par le biais de nos programmations à  CINEMATEK et à FLAGEY.


À l’instar du Centre National du Cinéma à Paris, du Bundesarchiv à Berlin et des  BFI-Collections à Londres, CINEMATEK joue de facto le rôle d’une cinémathèque  nationale avec toutes les activités et responsabilités qui s’ensuivent. Nous sommes convaincus que le cadre au sein duquel fonctionne CINEMATEK  doit être formellement défini en dialogue avec nos partenaires. Une politique à part  entière peut être introduite quand nos responsabilités, tâches et objectifs, ainsi  que leur financement sur plusieurs années seront définis et établis. Nous pensons aussi qu’il est temps de continuer à moderniser les activités et les  structures de CINEMATEK. Nous espérons pouvoir le faire à l’aide de deux projets symboliques qui, nous l’espérons, pourront générer l’intérêt et le soutien des  différents décisionnaires. En premier lieu, nous devons absolument moderniser les conditions dans lesquelles nos films, notre mémoire et notre passé sont conservés. Un centre de  conservation state of art pour toutes nos collections doit faciliter les collaborations entre les partenaires nationaux et à l’étranger. Il doit devenir un lieu moderne  qui rend possible une conservation active : englober la numérisation, la restauration, les activités de recyclage, un espace de projection professionnel, des laboratoires, un centre de recherche, et enfin, bien sûr, un environnement qui garantisse la conservation à long terme de nos collections et qui puisse éventuellement  héberger des collections externes. Aujourd’hui, les lignes directrices de ce projet sont déterminées : les décisions  relatives à un premier projet, aux activités, aux espaces qui s’y rapportent et au lieu,  prennent progressivement forme. Nous n’envisageons pas ceci comme étant un constat sur nos bâtiments et infrastructures, mais c’est l’occasion formidable de définir les contours d’une politique  de conservation moderne, pour nous, et pour nos nombreux partenaires. Un meilleur accès à nos collections est aussi primordial. C’est pourquoi le deuxième projet phare de la note stratégique est la transformation de l’Hôtel de Clèves  en une Maison de Cinéma ouverte, avec de nombreuses activités publiques. Nous  y prévoyons des espaces d’exposition, un nouveau centre de documentation avec  un accès exhaustif aux films numérisés et aux collections non film, des espaces  supplémentaires multifonctionnels destinés aux différentes activités éducatives et  ateliers divers.  Ici aussi cela ne représente pas seulement un projet autour d’un bâtiment. C’est  aussi un exercice de redéfinition de notre rôle et de notre offre au niveau des activités publiques. La Ville de Bruxelles – propriétaire du bâtiment – soutient ce projet, autant au niveau du contenu qu’au niveau financier.

2015 Comme nous l’avons mentionné plus haut, au moment où nous rédigeons ce rapport, nous n’avons pas encore une vue complète sur le budget 2015 et la situation  reste très incertaine. Ce fait, en soi, nous indique à nouveau dans quelles circonstances nous devons fonctionner, et malgré cette grande incertitude, nous poursuivrons cette année à consolider et améliorer les nombreuses activités de nos différents départements. Les années à venir vont être cruciales et c’est une évidence absolue. Si ce changement n’a pas lieu, tôt ou tard nous ne serons plus capable de conserver, ni de montrer.   Nicola Mazzanti  Conservateur

— Bruxelles, avril 2015

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PARTIE I:

CONSERVER Jamais auparavant les cinémathèques n’ont dû s’adapter si profondément et si rapidement à un changement fondamental dans notre travail et dans nos responsabilités : collectionner, préserver et montrer le cinéma d’aujourd’hui et d’hier. Il y a deux ans, nous avons entrepris ces défis en commençant par redéfinir nos  activités pour répondre à ces challenges. Dans ce chapitre, vous trouverez des  informations qui correspondent aux résultats, aux progrès, aux succès (et parfois  aux retards) que nous avons rencontrés en 2014. Une fois encore, tout ce qui concerne les Collections film doit être considéré  comme étant profondément connecté avec les autres services. Les chiffres résument clairement la situation. Comme toutes les autres cinémathèques au monde, nous ne pouvons plus continuer à collectionner le cinéma international de manière régulière. Les distributeurs  et les producteurs ne souhaitent pas y déposer leurs films. Nous pensons tous que  c’est une erreur, et que le cinéma international en sera fortement pénalisé dans le  futur, mais c’est une réalité. Malgré tout, nous collectionnons tous les films produits en Belgique avec le support des deux communautés. Nous avons développé une plateforme de préservation à long terme, nous avons sauvé le cinéma digital depuis de nombreuses  années et notre rôle est clairement reconnu. Notre collection analogique continue de grandir. Des douzaines de films arrivent  de toutes parts. Nous connaissons déjà notre prochain défi : trouver un lieu pour  ces collections et améliorer nos conditions de stockage (ce que nous avons fait  en 2014, du moins en partie). Nous étions à la pointe dans le domaine analogique,  désormais notre nécessité est plus importante : nous avons besoin d’un centre  moderne de conservation comme ont presque tous les pays européens. Notre collection digitale nécessite elle aussi de la place. Nous avons commencé  il y a trois ans avec le stockage de disques durs, et nous nous efforçons maintenant de garder le rythme de notre propre production et de dépôt, pour arriver aux  collections digitales d’1 Petabyte de stockage (ce qui représente plus ou moins  200.000 DVD). La « faute » revient en partie à notre Digilab, l’extension de notre laboratoire de restauration de renommée historique. Fondé en 2012, il fonctionne à plein régime  depuis 2014. Des centaines de films numérisés, 25 restaurations ! Le Digilab correspond à une nécessité fondamentale de notre secteur cinématographique, de  nos réalisateurs et de nos producteurs : rendre leur cinéma disponible pour tous.  Il répond aussi à notre désir de s’assurer que nos collections uniques, belges  et internationales, soient largement reconnues comme elles le méritent et de la  meilleure manière qui soit. C’est pour cette raison que nous avons investi en équipement (en installant le seul 4K workflow en Belgique) et dans la formation de  notre équipe.

© Xavier Harcq

Digitales  ou  analogiques,  nos  collections  sont  uniques  et  si  considérables  à  l’étranger que nous continuons à soutenir un large nombre de cinémathèques, de  festivals, de rétrospectives, ainsi que des projets de restauration. Plus de 50 films  par semaine quittent nos locaux pour être projetés. Et notre institution est chaque  jour davantage un partenaire phare en Belgique et dans le monde. Mais pendant que nos responsabilités et les besoins de nos partenaires augmentent, un budget en baisse a mis en péril l’investissement que nous aurions dû  faire dans le passé. Nos bases de données étaient obsolètes il y a déjà 10 ans.  L’isolation peu satisfaisante de nos bâtiments engage des frais et ne nous permet  pas d’améliorer les conditions de stockage autant que nous le souhaiterions. Il  nous est demandé de faire davantage avec moins de ressources, avec une installation technique vétuste et une équipe réduite.

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Les Collections film L’ÉQUIPE EN CHARGE DES COLLECTIONS FILM 2.007 matériaux analogiques et 686 nouveaux matériaux digitaux enrichissent notre collection et 980  nouveaux titres belges se sont ajoutés, dont 259  productions récentes. 840 copies digitales et masters, dont plus de la moitié à la demande d’un tiers, sont réalisées par notre  laboratoire de numérisation. 25 films ont été restaurés :  13 longs métrages et 12 courts métrages. 193.712 éléments analogiques et digitaux (des  négatifs, des masters, des copies de projection,  des objets digitaux...) constituent notre collection  aujourd’hui, ce qui correspond à :

•  75.000 titres  (dont 73.642 ont déjà été répertoriés)

•  1.000.000 objets

•  15.580 titres de films

• 1 PetaByte de stockage digital

Chaque jour 16 personnes travaillent à la gestion des collections  film.  Elles  identifient,  évaluent,  font  l’inventaire  des films, préparent les copies de projection sur pellicule,  réparent, prennent soin de la préservation à long terme des  films analogiques et numérisés, et assurent le contact et  les rendez-vous avec les dépositaires ou les ayants droit. Cinq d’entre elles travaillent au Digilab, section créée en  2012 pour la numérisation et la restauration digitale des  films. Elles font en sorte que les films projetables restent  dans le circuit de projection numérique, que le patrimoine  puisse être intégré dans de nouvelles productions et distribué  sur  toutes  les  plateformes.  Elles  redonnent  surtout, grâce à leur savoir-faire et leur patience, la grandeur  authentique aux films, via des techniques de restauration  numérique. Grâce à sa longue expérience, sa formation régulière et  ses  nombreux  échanges  avec  ses  pairs,  l’équipe  de  la  collection garantit au public d’aujourd’hui et de demain  qu’il  pourra  profiter  de  plus  d’un  siècle  de  patrimoine  cinématographique. Ses connaissances ont, cette année encore, été transmises à trois stagiaires qui ont eu la possibilité de se former  à la Cinémathèque par des conventions de stages avec différentes universités européennes. Trois bénévoles renforcent l’équipe et ont participé à l’inventaire de nombreuses  heures de film.

ACQUISITIONS La collection film continue de croître. Cette année encore, d’autres titres ont été  acquis, que ce soit sur support analogique ou numérisés.  La collection analogique s’est enrichie de 1.467 titres supplémentaires. Il s’agit  principalement de films qui proviennent de laboratoires (essentiellement De Jonghe  et L’Equipe) et de plus petits distributeurs ; de matériel de collectionneurs, d’une

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Un centre de conservation à part entière Les  conditions  déplorables  de  conservation des collections sont à ce point inquiétantes que le bureau exécutif a décidé de  quitter pendant l’été les bâtiments actuels le  plus rapidement possible et d’héberger les  activités de la collection dans un nouveau  centre de conservation. En 2014 (notamment  après  la  diffusion  de  la  note  stratégique 2015-2019), des démarches ont été  déployées dans cette direction : une étude  de réorientation a été engagée en ce qui  concerne le bâtiment de la rue Gray dans  le cadre du contrat de quartier Maelbeek et  des conversations ont été entamées autour  d’une  possible  intégration  dans  le  nouveau pôle media boulevard Reyers. Il s’agit  bien entendu d’un processus sur plusieurs  années qui exige une réflexion entre différents niveaux politiques. Il y a eu une première série de conversations dans ce sens.  La situation de ce lieu alternatif s’éclaircira,  selon nous, en 2015-2016.

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collection de cinéma russe du dépôt du Ministère de la Défense, et des films issus  de la faillite du cinéma bruxellois ABC. La collection digitale s’est élargie de 1.635  nouveaux titres : soit des productions digitales récentes, soit du matériel numérisé.  En 2014, la Cinémathèque confirme une fois de plus son rôle de cinémathèque  nationale. Pas moins de 980 productions belges ou de coproductions ont rejoint  le dépôt, dont 259 productions récentes (2010-2014). Aussi bien le Fonds Audiovisuel de Flandre (VAF) que le Centre du Cinéma et  de l’Audiovisuel obligent les producteurs, qui ont reçu une aide à la production, à  déposer leurs films à la Cinémathèque, pour une préservation et une gestion idéale  sur le long terme. L’obligation contractuelle de dépôt date seulement de 2014 du  côté francophone, et nous en tirerons les conséquences d’ici quelques années.  Il faut savoir cependant que de nombreux producteurs ont volontairement confié  leurs films au dépôt, indépendamment de cette convention contractuelle. Les mois et les années à venir confirmeront ce rôle de la Cinémathèque. Et deux  accords de collaboration, conclus en 2014, y contribueront: –  l’accord avec VIAA, qui prévoit que toutes les organisations (sauf la VRT) qui  engagent leurs films (sur pellicule) dans le processus de numérisation qu’il propose, fassent conserver leurs films, au moins temporairement, au dépôt de la  Cinémathèque. Nous cataloguons tous les films en fonction de leur contenu,  de leur état et de leur priorité, en gardant à l’esprit une éventuelle numérisation.

— En 2014, la Cinémathèque confirme une fois de plus son rôle de cinémathèque nationale. Pas moins de 980 productions belges ou de coproductions ont rejoint le dépôt.

–  l’accord cadre avec le Ministère de la Défense, les Archives nationales et le  Musée de l’Armée, selon lequel la conservation et la gestion des collections de  films de la Défense nous sont confiées.

GESTION DES INVESTISSEMENTS DE LA COLLECTION FILM La Cinémathèque est la seule institution dans notre pays qui soit équipée pour  conserver et préserver des films analogiques et digitaux à long terme, et cela selon  les normes internationales. Pour pouvoir continuer à remplir cette mission unique,  un certain nombre d’investissements indispensables ont été faits en 2014. La majorité des investissements ont été réalisés à l’aide de ressources propres.

Heureusement nous avons pu faire appel à un soutien extérieur pour les travaux  coûteux de numérisation et de restauration. Pour la seconde année consécutive,  nous avons pu compter sur le soutien de notre mécène, le Fonds Inbev-Baillet  Latour. 2014 a aussi été l’année du premier processus de numérisation dans le cadre du  projet de la politique fédérale scientifique DIGIT-03. Ce projet prévoit aussi une  aide pour la préservation digitale à long terme. En 2014, nous avons investi près de € 300.000 dans le laboratoire de numérisation  et de restauration (Digilab) qui a été créé fin 2012. Nous avons également investi  aussi dans un scanner 4K (voir encadré) En outre, € 130.000 ont été dégagés pour optimiser les chambres froides du  dépôt rue Gray . Ce lieu, où l’on conserve le matériel le plus précieux (les négatifs et les masters) et le plus fragile (couleurs), demandait à être adapté d’urgence  aux normes actuelles. L’investissement avait déjà été plusieurs fois postposé ces  dernières années en raison du manque de moyens et un nouveau report mettait la  collection en danger. Cette opération coûteuse a été réalisée sur base de fonds  propres et sans compter sur des ressources supplémentaires. À moyen terme, parce que la nature du matériel filmique a changé radicalement,  une partie de la collection, qui doit être conservée dans des chambres froides  similaires, augmentera considérablement. Il y a encore quelques années, il était  relativement facile de faire une copie d’un film (que ce soit ou non à partir du négatif). Cette alternative n’est aujourd’hui plus possible, et de nombreuses copies  de projection doivent être considérées de facto comme des masters : ce matériel irremplaçable et unique, doit être conservé avec le plus grand soin à une très  basse température (0°C à 5°C). Dans les bâtiments actuels, mal isolés, de tels  investissements ne sont toutefois plus une option. Parallèlement, nous avons investi dans la conservation à long terme, tant du matériel d’origine numérique que du matériel récemment numérisé. À l’instar de la  recherche innovatrice que nous avons effectuée en collaboration avec l’Institut  Allemand Fraunhofer dans le cadre du projet européen EDCINE, nous continuons  d’orienter notre recherche vers des procédures nouvelles, efficaces et rentables,

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qui garantissent une continuité dans le travail digital. Nous participons à la normalisation internationale et développons des outils innovants. Ainsi, le développeur  technologique (www.beligum.com), solution de software/hardware et workflow, a  été conçu pour la préservation à long terme des archives digitales. Nous avons malheureusement été contraints de postposer d’autres investissements fondamentaux et urgents à traiter, comme le remplacement de la base de  données de films (dont le software n’a plus été actualisé depuis 2006) ou de l’intranet (qui date de 2004 et qui est aujourd’hui insuffisant). Heureusement, ce délai  ne menace pas la collection, mais complique le travail de base et le travail collectif.

Le scanner 4K

Numérisation et restauration

Le Digilab s’est enrichi d’un deuxième scanner : un Northlight 4K, spécialement adapté aux films endommagés et fragiles, tels les nitrates ou les films délicats en 16mm. Jusqu’à aujourd’hui, il s’agissait de l’unique scanner 4K en Belgique. Le dispositif est utilisé pour la restauration des films. Les premiers scans des films de Raoul Servais (35mm) et de Boris Lehman (16mm) ont déjà donné des résultats surprenants.

La numérisation des films et la restauration prennent du temps, ce qui les rend  particulièrement coûteuses. L’association de fonds privés et publics nous a permis de réaliser jusqu’à 840 versions digitales. Une numérisation complète de 66  titres belges a été réalisée (longs et courts métrages, animations, documentaires  et reportages) de sorte que des groupes cibles différents (chercheurs, maisons  de la culture, musées, télévisions, documentaristes…) et le public en général puissent les découvrir. Vingt-cinq films témoignant d’une valeur particulière, historique, cinématographique  ou  esthétique,  ont  bénéficié  d’une  restauration  minutieuse.  Différents  titres ont connu entretemps de nombreuses projections réussies en Belgique et  à l’étranger. Avec la création du Digilab fin 2012, nous avons engagé un processus de numérisation, restauration, préservation à long terme et d’accès numérique au patrimoine  cinématographique belge (voir encadré). En outre, nous sommes intervenus dans  la restauration de copies uniques de films étrangers et nous travaillons sur des  projets similaires à l’étranger. Tous ces projets sont réalisés après accord avec les  ayants droit ou, parfois, à leur demande explicite.  En 2014, nous avons été sollicités lors de la restauration de Le jour se lève (Marcel  Carné), ressorti pendant le Festival de Cannes. Nous étions les seuls à posséder  une scène censurée sous le régime de Vichy. De plus, la numérisation des films de la collection a été poursuivie sur base du on demand, motivée par des demandes externes ou pour la production de nos DVD.  Les demandes externes concernent la production de programmes télévisuels, de  DVD et de projections. À titre d’exemples : les expositions « Shooting Range –  Photographie en ligne de mire » du Fotomuseum d’Anvers et « Albert et Elisabeth.  Le film de la vie d’un couple royal », lors des portes ouvertes du Palais royal et produit par CEGESOMA, en collaboration avec CINEMATEK. Dans le cadre de la

Nous  avons  ainsi  collaboré,  entre  autres,  avec  Harry  Kümel  (Monsieur Hawarden),  Raoul Servais (Harpya , Chromophobia, et  d’autres titres à venir en 2015), Robbe De  Hert (nous avons entamé ce projet avec le  film Camera Sutra), Jaco Van Dormael (Pericoloso sporgersi),  Willem  Thyssen  (producteur de Een griekse tragedie de Nicole  Van Goethem) et Chantal Akerman (Jeanne Dielman, 23 Quai du commerce, Bruxelles).

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Des  classiques  comme  Maudite soit la

Restaurations belges Quand nous restaurons des films belges,  nous impliquons, dans la mesure du possible, les réalisateurs.

guerre  (Alfred  Machin)  et  De Witte  (Jan  Vanderheyden, par ailleurs édités dans la  série des DVD CINEMATEK) ont bénéficié  d’une restauration intégrale. En 2014, du temps a été aussi dédié à la  numérisation  du  matériel  de  la  Première  Guerre mondiale, que ce soit du matériel  propre ou des films issus d’archives nationales et internationales. Ainsi, 29 films sur  la Belgique provenant du BFI (British Film  Institute – London) ont été numérisés.


commémoration de la Première Guerre mondiale, nous nous sommes associés  avec le Ministère de la Défense. À la demande du ministre Pieter De Crem, 13 films  de la collection du Ministère ont été numérisés pour une édition spéciale.

DEMANDES D’UTILISATION DU MATÉRIEL DE LA COLLECTION Conserver, gérer et restaurer des films n’a de sens que si ce patrimoine est aussi  accessible et montré. La Cinémathèque assume naturellement ce rôle par ses  nombreuses activités publiques (voir « Montrer, projeter et partager »), mais aussi  en acceptant de nombreuses demandes externes et des demandes de prêt auprès  de notre service de décentralisation. Environ 54 films (ou fragments de films) sortent par semaine de notre collection.

— L’année passée, le département de collection film a reçu plus de 2.400 demandes de mise à disposition de matériel. —

Demandes de matériel filmique L’année passée, le département de collection film a reçu plus de 2.400 demandes  de mise à disposition de matériel. 50% relevait de demandes internes (dans le  contexte de la programmation en salle, des DVD, de notre chaîne YouTube, etc…).  L’autre moitié provenait de demandes extérieures. Autrement dit, la Cinémathèque  a reçu, par jour, en moyenne, 10 demandes d’accès. Plus d’un tiers (427) de toutes les demandes externes concernent la production  d’éléments digitaux. Chaque semaine le Digilab réalise en moyenne 8 numérisations à la demande d’un tiers. C’est quasiment le double par rapport à 2013. Ces  sollicitations correspondent autant à des films déjà numérisés (et pour lesquelles  une copie est produite dans le format requis) qu’à de nouvelles numérisations. La  durée des films varie de courts extraits à des films complets.  Nous sommes sollicités tant par notre pays que par l’étranger que ce soit dans  le cadre de projections, de productions télévisuelles, de DVD ou de rétrospectives. Ainsi, 179 demandes émanent de distributeurs belges, 134 de Cinema  Zuid, 117 de cinémathèques consœurs internationales, 57 de festivals, 28 des  Communautés, du VAF et du WBI... Le fait que la Cinémathèque dispose de son  propre laboratoire accélère notre temps de réaction. Bien entendu, le matériel filmique ne peut être libéré sans l’approbation des ayants droit.

Double barreled detective story,  un  film  d’Adolfas  Mekas,  dont  la  Cinémathèque  possédait la seule copie au montage final  originel,  a  été  restauré  dans  son  intégralité.  Ainsi  que  Die Unheimlichen Frauen  et Baby, I will make you sweat, deux films  particulièrement rares de Birgit Hein. Ces  trois  derniers  films  ont  été  présentés  à  L’Âge d’Or Festival et ont fait partie du projet  EXPRMNTL,  qui  propose  la  restauration et la distribution internationale de classiques de l’avant-garde et du mouvement  expérimental.

Restaurations internationales Nous  restaurons  également  des  copies  uniques de films étrangers. Du haut en bas  de G.W. Pabst, a été restauré en collaboration avec la Cinémathèque de Lausanne et

la Deutsche Kinemathek (Berlin). Une autre  restauration concerne Captain Kidd’s kids,  court métrage d’Harold Lloyd ou encore la  numérisation de The Ol’Swimming Hole, un  court métrage de Disney présumé perdu, à  la demande du géant de l’animation.

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Décentralisation En plus de ces sollicitations spécifiques, l’équipe de collection traite aussi des demandes de prêt, adressées à  notre service de décentralisation. Ce service gère un catalogue international de plus ou moins 250 films en 35mm.  La décentralisation a été fondée comme service aux cinéclubs et aux cinémas d’art et d’essai, qui avaient ainsi accès  à des copies de bonne qualité. Les droits étaient gérés par  la Cinémathèque, ce qui facilitait leurs démarches à l’étranger. À l’époque, ce service était un moyen opportun d’optimiser l’offre des films en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles  et constituait par ailleurs une source évidente de revenus. Ces dernières années, nous avons été contraints de modifier considérablement ce programme. Nous avons toutefois  acquis des titres importants en 2014 : 4 films restaurés de  Roberto Rossellini, Shirley de Gustav Deutsch et Le jour se lève (acquis gratuitement en guise de remerciement pour  notre contribution à la restauration). Aujourd’hui, le modèle de la décentralisation est devenu  désuet vu la numérisation du circuit de distribution. Les salles commerciales ne  projettent plus en analogique, et même dans le circuit des cinémas d’art et d’essai  et des centres culturels, les projections en 35mm deviennent exceptionnelles. La  demande de prêt a donc continué de chuter en 2014. Le service de décentralisation a encore reçu 376 demandes (environ 7 demandes par semaine) – mais cela  représente 100 de moins qu’en 2013 et 200 de moins qu’en 2012. Environ 200  demandes émanaient de programmations dans nos propres salles. La numérisation du circuit de distribution n’a pas seulement des effets sur nos activités de décentralisation. De plus en plus, des festivals, rétrospectives et autres  manifestations nous contactent (souvent assez tard), parce qu’il n’existe pas de  copies numériques valables, et font appel à notre service de décentralisation. Tout cela montre que nos activités de numérisation sont d’autant plus importantes,  pas seulement pour notre organisation, mais aussi et surtout pour le secteur cinématographique, pour les réalisateurs de films et les producteurs avec lesquels  nous travaillons au quotidien..

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CINEMATEK a été chargée par la Commission Européenne de coordonner un projet pour la mise en œuvre d’une base de données européenne pour l’identification des œuvres orphelines audiovisuelles. —

FORWARD: EU-Wide Audiovisual Orphan Works Registry Dans  l’attente  de  la  transposition  dans  la  législation  belge  de  la  Directive  Européenne  de  2012  sur  les  œuvres  orphelines,  CINEMATEK  a  été  chargée  par la Commission Européenne de coordonner un projet pour la mise en œuvre  d’une base de données européenne pour l’identification des œuvres orphelines  audiovisuelles. Les treize partenaires (représentant 11 pays de l’UE) travailleront jusqu’en 2016, en  concertation avec la Commission Européenne et les associations représentatives  des ayants droits sur un projet qui novateur et ambitieux (budget global de plus de  5 millions d’euros, cofinancé à hauteur de 50% par l’Europe) Sans la richesse des documents et des sources écrites conservés et inventoriés, sans le savoir-faire propre au Centre de Documentation dans le domaine des  recherches historiques cinématographiques et sans l’enrichissement constant de  ses bases de données, CINEMATEK n’aurait pas été investie par la Commission  Européenne de ce projet, considéré comme stratégique, par l’Europe pour la valorisation des collections des institutions culturelles..


Collections non film 107.000 éléments, dont environ 3.000 publications périodiques, 2.300 livres et à peu près 20.000  photos, 990 affiches et 3.660 médias digitaux se  rajoutent à notre collection 25.000 document digitaux ont été créés et 57.000  furent téléchargés 100.000 documents ont été numérisés en externe 66.800 nouvelles références sont rajoutées à notre  catalogue

Le centre de documentation conserve une des plus riches  collections en Europe, de par l’exhaustivité, la richesse,  la variété, le plurilinguisme et la diversité des supports et  formats de ses collections. Il s’agit de livres, publications  périodiques, photos, affiches, scénarios, dossiers et coupures de presse, fonds d’archive, multimédia, etc., tant en  format papier qu’en format numérique. Ces collections continuent de s’accroître sans discontinuer  grâce à une politique d’achat et d’acquisition réfléchie, et  aux dépôts et dons des professionnels belges (cinéastes,  organisations, journalistes,…). Plus de 107.000 documents  ont été inventoriés, indexés et dépouillés en 2014.

1.100 personnes ont visité le centre de documentation et y ont consulté au total 6.990 documents

C’est aussi la seule bibliothèque de cinéma en Belgique,  la référence pour les recherches scientifiques sur l’histoire  passée et actuelle du cinéma belge et international.

65.000 publications, dont 5.400 titres périodiques  et 59.000 livres, font de la bibliothèque une des plus  riches en Europe

Quant aux nombre de visites: la tendance observée dans le  passé se confirme en 2014. Après une érosion, le nombre  de lecteurs s’est stabilisé ces dernières années (mêmes  chiffres que 2013). Le profil des lecteurs atteste un plus  grand nombre de chercheurs scientifiques et de consultants belges et internationaux. Par ailleurs, il y a moins de  lecteurs occasionnels, qui se contentent probablement de  sources générales, glanées sur internet.

7.000 documents englobant des scénarios,  dialogues et sous-titres 25.000 affiches 600.000 photos originales portant sur 53.000 films,  dont plus de 2.650 titres belges 155.000 photos en format numérique (fournies par  voie numérique ou numérisées)

Les activités de numérisation des collections se poursuivent également, que ce soit en interne (77.000 documents  numériques ou numérisés) ou en externe via le programme  DIGIT-03 de la Politique scientifique fédérale, grâce auquel  nous avons pu initier la numérisation des plus anciennes  revues belges de cinéma (100.000 pages en 2014) et d’affichettes belges.

Malheureusement, ces missions continuent à se développer dans un cadre budgétaire qui demeure difficile. Le fonctionnement du centre de documentation est fortement marqué par les coupes budgétaires successives dont CINEMATEK a souffert durant la dernière décennie. La diminution en 2010 du personnel en charge  des collections non film a eu comme effet non seulement la fermeture à mi-temps  de la bibliothèque, mais aussi la réduction drastique des activités scientifiques  (catalogage, inventaires, dépouillement, numérisation, traitement des nombreux  fonds d’archives et dons,…), des activités de restauration (une seule affiche restaurée en 2014) et de conservation (la reliure des publications périodiques arrêtée en 2011). Les services offerts aux chercheurs, étudiants et professionnels belges et étrangers ne sont pas non plus au niveau de leurs attentes. Sachant que le centre documentation est le seul lieu en Belgique de recherche scientifique sur le cinéma, il est  impératif pour ces chercheurs que le centre de documentation et la bibliothèque  retrouvent au minimum les heures d’ouvertures antérieures à 2010, mais puissent  aussi développer des missions à caractère scientifique avec des partenaires du  fédéral (institutions scientifiques fédérales,…), des communautés, du monde académique (écoles de cinéma, universités,…) et du milieu professionnel. Pour ce faire, une infrastructure informatique performante est indispensable. La  base de données du Centre de Documentation est un objet muséal en soi (FoxPro  sous Dos !). Le développement d’une nouvelle base de données relationnelle est  en cours mais le manque de ressources allonge les délais de mise en place et  d’exploitation de cette infrastructure. L’autre volet des collections liées au cinéma concerne une large collection d’objets dont les visiteurs peuvent découvrir une belle sélection – limitée toutefois  – que nous exposons de manière permanente dans notre WUNDERKAMMER,  consacrée aux prédécesseurs du cinéma, et dans le FOYER de la CINEMATEK.  Nous recevons toujours des pièces en donation ou en dépôt pour conservation,  mais pour le reste nous nous limitons – à l’exception de quelques prêts (voir chapitre « expositions ») – principalement à une conservation passive dans ce domaine.  Dans les années à venir, nous souhaitons tout particulièrement apporter un chan-

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gement à cet état de fait par la transformation de l’Hôtel de Clèves en Maison de  Cinéma. Aujourd’hui plus que jamais, il est utile de montrer des objets en rapport avec la production, la diffusion et l’archivage cinématographiques. Non seulement parce qu’une grande partie du public n’est pas familière des formats et techniques analogiques, mais aussi parce que montrer des objets (tant en format pellicule qu’en numérique) permet de raconter de manière beaucoup plus parlante la  révolution fondamentale qu’a constituée le passage de l’ère analogique au numérique, pour le secteur du cinéma dans son ensemble et pour l’archivage cinématographique en particulier. Nous espérons bénéficier, dans un avenir proche, des  moyens et de l’espace nécessaires pour y consacrer une exposition (permanente),  éventuellement liée à un discours parallèle sur d’autres médias. Des collections aussi riches et variées appellent des conditions de conservation  ad hoc. Les lieux de stockage des collections non film (entreposées actuellement  dans 5 endroits différents !) ne répondent plus aux standards de conservation d’aujourd’hui. Là aussi le besoin d’un centre moderne de conservation et une gestion  de collections efficace sont devenus un défi et une nécessité.

L’ÉQUIPE DE DOCUMENTATION Sept personnes sont responsables de la gestion des collections liées au cinéma,  à temps partiel pour plusieurs d’entre elles. Elles acquièrent, archivent, gèrent,  inventorient et numérisent les collections et les rendent accessibles – entre autres  via la bibliothèque.

— La base de données du Centre de Documentation est un objet muséal en soi. La mise en service d’une nouvelle base de données est postposée en raison du manque de ressources. —

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L’équipe de documentation joue aussi un rôle essentiel vis-à-vis du monde de l’enseignement et de la recherche (en Belgique et à l’étranger), en première instance  comme fournisseur de services, mais aussi en attirant régulièrement l’attention sur  des parties exceptionnelles des collections qui se prêtent tout particulièrement à  une étude plus poussée. Trois bénévoles complètent l’équipe. Ils s’occupent entre autres de la photothèque  et de la collection d’affiches. Pour des projets d’inventorisation et de dépouillement, le Centre de Documentation collabore régulièrement avec des étudiants. En  2014, quatre étudiants ont fait leur stage au Centre de Documentation.

ACQUISITIONS Les collections du Centre de Documentation s’accroissent d’année en année,  grâce à une politique d’achat réfléchie, à nos nombreux contacts et aux dépôts et  donations. La collection numérique s’étend elle aussi, tant par le biais d’éléments  digitaux nouveaux que par une intense activité de numérisation (voir plus loin). En  2014, la collection s’est agrandie de 107 .000 éléments. Ceux-ci doivent tous être  inventoriés pour permettre un dépouillement optimal. Durant l’année écoulée, nous avons indexé la majorité des acquisitions en livres,  par titre, personne et sujet, et avons inventorié 104 périodiques, consistant en  403 numéros, tout en poursuivant le rétro-catalogage en cours depuis plusieurs  années. Par ailleurs 75 périodiques ont été indexés par la FIAF par l’intermédiaire  du Periodical Indexing Project, auquel le Centre de Documentation participe et  pour lequel il dépouille un titre. La base de données de la FIAF est, via une licence,  à la disposition du personnel et des visiteurs. Le catalogue online s’est agrandi de 66.800 références et présente aujourd’hui  1.274.602 références pour 263.865 éléments. Une fois de plus, cette année, nous avons réceptionné de nombreuses collections  à conserver ou en donation, dont un millier d’affiches de cinéma (Walter Provo),  3 cartons de scénarios et d’archives personnelles du réalisateur belge EmileGeorges De Meyst (Paul Geens), 23 cartons de documents financiers et administratifs de Paradise Films (Marilyn Wathelet), les archives du Festival International  du Film Indépendant (Jack P. Mener), un appareil de titrage « Mitten’s Professional  Movie Titlers » (Thomas Coomans), pour n’en citer que quelques-unes.


En 2014, 103 affichettes belges signées par l’artiste belge Jos De Cock ont été numérisées. Réalisées entre 1947 et 1955, elles illustrent des titres internationaux comme L’Odyssée de l’African Queen, Stromboli, Les Dix Commandements, Jeanne d’Arc, La Griffe du passé, L’Héritière, Le Banquet des fraudeurs et La Veuve joyeuse.

Les archives du Fonds cinématographique chinois font également partie des collections du Centre de Documentation. Ce fonds, unique en Europe, rassemble,  conserve et donne accès à une vaste collection de documents, totalement axée sur  le cinéma en Chine, à Hong Kong et Taiwan. L’année passée, ce fonds a accueilli  27 visiteurs qui effectuent des études ou recherches à ce propos. Aujourd’hui le  Fonds du Cinéma Chinois comporte 194 ouvrages, 1.026 numéros de 161 publications périodiques, 508 catalogues de festivals, 33 dossiers de presse, 188  affiches et 1.866 DVD. Nous attirons régulièrement l’attention sur de nouvelles acquisitions. Notre site  internet signale mensuellement les nouveaux livres que nous avons acquis. Ces  titres sont également disponibles durant un moment en salle de lecture où ils figurent sur des étagères ouvertes, libres d’accès.

INVESTISSEMENTS EN MATIÈRE DE GESTION DES COLLECTIONS LIÉES AU CINÉMA Gérer et rendre accessible à divers publics cibles une collection de documentation cinématographique unique comme celle-ci exige non seulement beaucoup  d’heures de travail mais aussi une infrastructure appropriée. Bien que le manque  de personnel et les budgets limités empêchent la réalisation immédiate de réajustement dans ce domaine, nous avons décidé de démarrer une grande opération de  rénovation, en l’occurrence celle de l’infrastructure informatique. La base de données centrale, en service depuis 1991, utilise un DOS totalement  obsolète, ce qui n’autorisait plus la moindre compatibilité avec d’autres systèmes  de logiciels et rendait la situation intenable. C’est pourquoi une opération fut entamée, qui devait permettre de reporter toutes les métadonnées, documents numérisés et dossiers sur un système central performant. Cette mission a été confiée à  l’entreprise belge Organica à qui nous avons demandé de développer sa base de  données relationnelle existante, Organon, et d’y appliquer une configuration appropriée. En 2014, € 45.800 ont été investis dont € 27.000 dans le cadre d’une phase  préparatoire du projet DIGIT-03.

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En 2015, tous les modules, répertoires et documents numériques ci-dessous  seront intégrés à Organon : Foxpro (livres, périodiques et photos), Doccenter (dossiers et extraits de presse), la base de données des affiches, celle des scénarios et  celle des médias numériques, les répertoires avec versions numériques de documents, photos, affiches et newsletters électroniques. Cette mutation nécessitera évidemment un suivi. Une formation en interne devra  l’accompagner et se poursuivre, tant sur le plan de la gestion quotidienne que dans  l’utilisation optimale des nouvelles possibilités de valorisation..

D’autres investissements de base qui s’imposent…

— En tant qu’unique réel centre de documentation cinématographique du pays, le Centre de Documentation remplit un rôle scientifique essentiel à l’égard des nombreux étudiants et chercheurs actifs dans divers secteurs professionnels. —

Une partie des collections liées au cinéma est conservée aujourd’hui dans des  conditions peu optimales, et éparpillée dans plusieurs bâtiments peu durables où  il est extrêmement difficile et coûteux de garantir de bonnes conditions de conservation. La démarche qui a été entamée en vue d’un nouveau centre de conservation est donc également essentielle pour ces collections. Ici aussi, il est nécessaire d’augmenter l’efficacité en rassemblant des collections morcelées dans un  lieu de conservation et de gestion central. Il est crucial de trouver une solution  durable pour pouvoir continuer à garantir la conservation optimale, à long terme,  de ces collections uniques. L’exceptionnelle collection d’affiches, photos, scénarios et autres documents,  constitue une matière passionnante en termes d’expositions et de publications.  Hélas, ces richesses peuvent rarement être partagées avec le public, car le personnel  et  les  moyens  font  défaut.  Le  projet  de  réaménagement  de  l’Hôtel  de  Clèves, démarré en 2013 et auquel la Ville de Bruxelles a accordé son soutien  financier, constitue un premier pas important dans cette direction. Il va de soi que  ce projet n’est réalisable que si le financement est prévu sur plusieurs années, et  si nous pouvons investir dans une véritable politique d’exposition. En 2015-2016,  nous espérons pouvoir consolider des moyens en ce sens, pour que la Maison du  Cinéma puisse ouvrir ses portes en 2017-2018. Des investissements supplémentaires s’imposent pour pouvoir garantir ce service  de manière optimale, et en accord avec les normes actuelles. Aujourd’hui (après  la restructuration de 2010), le manque de personnel empêche l’ouverture à temps  plein du Centre de Documentation. Les moyens existants permettent rarement  d’initier des recherches en collaboration avec des universités ou des écoles de  cinémas, et rendent difficile la recherche proactive de collections (privées) complémentaires et le dépouillement de celles-ci.

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VENTE DE LIVRES Vu le succès de la vente de livres durant les festivités jubilaires en 2013, nous avons organisé une deuxième édition le 13 décembre 2014. Nous avons constaté avec plaisir le succès remporté par cette vente de doublons, sans être couplée à d’autres événements. Nous avons accueilli 397 visiteurs ; 1.148 livres et 51 DVD ont trouvé preneurs.


NUMÉRISATION ET RESTAURATION En 2014, nous avons numérisé en interne quelque 30.000 documents. Il s’agit de  coupures de presse, dossiers de presse et documents connexes provenant de  nombreux dépôts (plus ou moins 20.000) et de photos (environ 10.000). Ces photos sont numérisées à la demande d’un tiers ou dans le cadre d’activités publiques  internes (programmation, DVD, site internet…). Outre la procédure de numérisation interne, le Centre de Documentation a aussi  été impliqué dans la phase préparatoire (mars 2013 - décembre 2014) du projet  DIGIT-03 (2014-2018), entre autres pour la numérisation de périodiques, de photos et d’affiches, et pour l’océrisation de documents. Cette année, les activités de restauration ont été réduites. Nous avons restauré  une affiche particulièrement belle, en l’occurrence une affiche originale de Babylas a hérité d’une panthère (Alfred Machin, 1911 - un film produit par Gomica et distribué par Pathé Frères). L’affiche, que nous avons pu acquérir en vente publique, a  été restaurée et renforcée avec du papier japonais pour une préservation optimale.

UTILISATION DES COLLECTIONS LIÉES AU CINÉMA Les collections liées au cinéma sont consultées quotidiennement et utilisées, en  interne et en externe. Nos programmateurs et services éducatifs consultent continuellement les livres, les périodiques et catalogues pour leurs travaux préparatoires, et le service de communication puise abondamment dans la photothèque. Par ailleurs, nous nous efforçons de faire connaître les collections à un public  plus large par le biais de notre travail muséal. Pour chaque cycle ou rétrospective, nous présentons ainsi quelques documents illustratifs (affiches originales, critiques, photos) et des ouvrages supplémentaires dans le coin lecture du musée.  Cette facette de valorisation demeure très limitée pour le moment, mais nous souhaitons y consacrer davantage d’espace avec le réaménagement du Foyer et de  l’Hôtel de Clèves en Maison ouverte du Cinéma. En externe, l’utilisation la plus intensive des collections a pour cadre notre salle de  lecture accessible aux étudiants et chercheurs. Sa situation centrale et le fait que  ce soit l’unique grande bibliothèque cinématographique du pays nous amènent à  recevoir des visiteurs venant d’un peu partout en Belgique, mais aussi de l’étranger. La bibliothèque reçoit 10 visiteurs en moyenne par jour. Vu la spécificité des  collections et des espaces de conservation, nous ne travaillons pas avec un système de rayonnages ouverts. Les lecteurs nous indiquent à l’avance, par l’intermédiaire du site internet et / ou par email quels documents ils souhaitent consulter, afin que nos collaborateurs puissent les préparer. L’année passée ils ont traité  6.990 pièces. Nous offrons aussi aux professeurs la possibilité d’assister avec leurs étudiants à  une séance d’information concernant les collections du Centre de Documentation  et le fonctionnement de la salle de lecture. En début d’année académique, nous  avons à nouveau contacté différents professeurs et responsables d’écoles de  cinéma, universités et hautes écoles, afin de promouvoir la richesse de nos collections de documents, et pour inciter les étudiants à venir les consulter. Hélas, actuellement, nous ne pouvons ouvrir nos portes que deux jours et demi par  semaine. Cette limitation des heures d’ouverture a été introduite en automne 2010,  en raison de mesures d’économie. Nous espérons pouvoir augmenter à nouveau  ces heures d’ouverture.

Prêt de documents Le centre de Documentation a prêté le cahier de travail de Chris Marker pour son  film La Jetée à la prestigieuse Whitechapel Gallery londonienne pour l’exposition  Chris Marker, « A grin without a cat ». Cette exposition est entretemps devenue itinérante (Oslo et Lund). Deux périodiques cinématographiques belges, Revue Belge du cinéma (1911-1940) et Weekblad Cinema (1920-1984), ont été repris dans un lot de documents à sous-traiter, dans le cadre du projet DIGIT-03. Début 2015, 100.000 pages seront dès lors consultables. Notre bibliothèque est la seule à posséder ces titres. Sous forme numérique, ils pourront, grâce à l’océrisation, être consultés et étudiés plus facilement, sans danger pour ces pièces uniques.

Nous avons aussi prêté 15 affiches de films italiens dans le cadre d’une exposition  de la Direction Générale de la Traduction de la Commission Européenne.

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PARTIE II:

MONTRER 600.000 – c’est le nombre de ceux qui ont rencontré CINEMATEK en 2014. Ceux  qui ont vu en salle un film de nos collections, suivi un de nos cycle à CINEMATEK  ou à Flagey, participé aux événements à BOZAR, à La Monnaie, vu nos copies à  Anvers, Liège, Gand, Mons, au Nova à Bruxelles; ce sont les étudiants qui ont suivi  nos activités éducatives ; le public des 57 (!) festivals et des 117 cinémathèques  dans le monde entier qui ont utilisé nos collections ; les utilisateurs de nos films  en ligne ; les lecteurs de nos livres, les acheteurs de nos DVD ; les visiteurs des  expositions organisées sur base de nos collections, à Bruxelles comme à Londres. Cela fait 76 ans que nous croyons que la qualité des activités d’une institution  patrimoniale et scientifique comme la nôtre ne se mesurent pas seulement à travers des chiffres et que la qualité est (au moins) aussi importante que la quantité. Un chiffre comme 600.000 nous révèle aussi que nos programmes et nos initiatives rencontrent les intérêts du public, répondent aux demandes des spectateurs  et des organisations qui utilisent nos collections à travers le monde. Et puis, disons-le, cela fait plaisir, et cela nous rend fiers de notre travail. Quel plaisir de regarder notre restauration de La Jetée avec des dizaines de jeunes assis  par terre, fascinés par le film de Chris Marker, à la Whitechapel Gallery à Londres.  De chercher une place (sans la trouver !) sur la grande place à Bologne, remplie  par les 3000 spectateurs venus voir notre restauration de Maudite soit la guerre,  qui, par la suite, a fait le tour de l’Europe. Quelle illusion de retrouver notre amie  Claudia Cardinale devant une salle Henry Le Boeuf comble, comme ce fut le cas  pour la projection du Cabinet du Docteur Caligari, qui a retrouvé ses couleurs  grâce à la Cinémathèque. Quel bonheur de voir nos –petites- salles pleines ; de  sentir, presque physiquement l’émotion du public découvrant le film que Wang  Bing a réalisé uniquement pour nous ou à l’occasion des rencontres avec les  cinéastes de L’Âge d’Or Festival et des centaines de rencontres que nous avons  organisées. Et quelle fierté enfin de constater que plusieurs films belges ont fait  plus d’entrés à Flagey que dans n’importe quelle salle en Belgique ! Et nous sommes là pour toutes ces raisons : notre mission, notre plaisir, notre  fierté. Et c’est pour cela que la dream team de CINEMATEK travaille en journée  et en soirée, avec une compétence et une passion qui n’ont pas d’égal en Europe  (nous organisons 1000 séances en plus que la Cinémathèque française). Une  équipe qui aujourd’hui se retrouve à opérer dans un cadre difficile.

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Difficile à cause des mutations qui se succèdent sans cesse dans le domaine de  la distribution à niveau national et international et qui ont des effets néfastes sur la  programmation et la décentralisation : copies de film quasiment impossibles à localiser, pas assez de DCP disponibles, difficultés à trouver des DCP avec sous-titres  néerlandais ou à obtenir des distributeurs la permission d’ajouter des sous-titres  néerlandais, augmentation des tarifs des droits, concentration des catalogues, …). C’est aussi un cadre qui voit en même temps un secteur du cinéma et des salles  d’art et d’essai en difficulté (surtout à Bruxelles) et une multiplication d’offres au  public (BOZAR qui a développé une programmation d’avant-premières qui remplit  les salles plusieurs fois par semaine et qui parfois se croise avec nos activités. Et  l’on peut ajouter à cela plus de 40 festivals de cinéma, et des rétrospectives remarquées par le public, notamment au Galeries ou au Nova. Une richesse d’offre qui  est en soi très positive pour le paysage culturel bruxellois, mais qui ne simplifie pas  toujours l’organisation de nos programmes. Nos stratégies de programmation en salle (à Bruxelles et ailleurs) doivent évidemment tenir compte de ces paysage en transition et en évolution. Ce qui malheureusement demeure inchangé est le handicap principal de la programmation de CINEMATEK, c’est-à-dire la taille véritablement insuffisante de nos  salles (117 et 29 places) qui étouffe les moyennes de nos séances et le total de  notre public et qui nous empêche d’organiser des événements ou de vraies avantpremières. Ce désavantage ne nous permet pas non plus de développer des partenariats intéressants ou de proposer des événements d’entreprise, irréalisables  dans des salles de cette taille. Parallèlement le public a profondément évolué ces dernières  années.  Comme  dans  tous  les  autres  secteurs  média et comme dans toutes les cinémathèques du monde,  il n’y a plus « notre public » au singulier. Nous avons des  publics différents selon les salles, selon la programmation,  les horaires, etc. Cette diversification impose un travail  complexe pour identifier et capter ces publics, pour communiquer avec eux, pour construire des programmes et des  activités qui répondent à leurs désirs et intérêts. Si nous restons toujours convaincus que le cinéma appartient à la salle, que la qualité de la projection, le respect  des formats et l’expérience collective viennent avant tout,  nous nous réjouissons d’avoir à disposition d’autres canaux  qui rendent nos collections accessibles. Et que ces canaux  soient importants pour offrir nos collections en dehors de  Bruxelles.

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Depuis une dizaine d’années CINEMATEK a une politique d’édition de DVD et Bluray qui poursuit son rythme en 2014 avec trois nouveaux titres qui se sont ajoutés  à la quarantaine déjà publiés. Mais il est impératif de multiplier les stratégies pour  donner accès à nos collections, d’où nos expériences avec YouTube et la participation au projet européen sur la Grande Guerre. Les résultats sont encourageants  (125.000 visiteurs qui ont regardé au moins un des titres disponibles), mais ce  n’est qu’un début. En conclusion nous tenons à souligner que les 600.000 « visiteurs » de CINEMATEK  ne sont pas le résultat du hasard. Ils sont le résultat du choix de multiplier les  stratégies d’accès (CINEMATEK, Flagey, et dans d’autres salles), les canaux (les  salles, les DVD, Youtube…), les axes de programmation (cycles, mais aussi festivals à Bruxelles et dans le monde, événements et ciné-concerts,…) et, tout simplement, de nous ouvrir aux collaborations, à Bruxelles, en Belgique et dans le  monde entier (voir l’encadre page 21: la liste est impressionnante – et probablement incomplète !). En bref, aujourd’hui encore plus qu’avant, lorsque nous évaluons les résultats de  tout ce que nous regroupons sous le mot-clé « montrer » il ne faut pas regarder à  une activité précise, une programmation, un titre, mais à l’entièreté de notre offre  et la réponse de notre public.


RÉALISATEURS Adèle Haenel – Aglaia Konrad – Alain-Pascal Housiaux – Alan Parker – Albert Serra – Alex Stockman – Amos Kollek – Ana Torfs – André Dartevelle – Annamaria Licciardello – Anne Lévy-Morelle – Antoïnetta Angelidi – Aya Tanaka – Bas Devos – Benoît Dervaux – Birgit Hein – Bruno Forzani – Catherine Le Goff – Cédric Klapisch – Christoph Girardet – Christophe Honoré – Claudia Cardinale – Danis Tanovic – Dany Habran – Delphine Noels – Denis Côté – Edith Scob – Ektoras Lygizos – Elke Marhöfer – Els Opsomer – Eric Pauwels – Euzhan Palcy – Fabrice Du Welz – Frédéric Fonteyne – Friedl vom Gröller – Gerrit Messiaen – Gianfranco Rosi – Giovanni Cioni – Guillaume Meigneux – Gustav Deutsch – Guy Borlée – Guy-Marc Hinant – Harry Kümel – Heiny Srour – Hélène Cattet – Isabella Rossellini – Jaco Van Dormael – Jacques Denis – Jamal Garando – Jan Debrauch – Jan Fabre – Jean–Marc Turine – Jen Debauche – Jirí Menzel – Joachim Thôme – John Smith – Jonas Govaerts – Jorge Léon – Khristine Gillard – Konstantinos Georgousis – Lara Quaglia – Léo Médard – Lia Bertels – Loredana Bianconi – Louis Danvers – Luc Dardenne – Manon De Boer – Marc-Antoine Roudil – Marc-Henri Wajnberg – Marie-Françoise Plissart – Marion Hänsel – Mark Webber – Mary Jiménez – Matthias Müller – Michel Piccoli – Natasha Parry – Nathalie Leclercq – Nicolas Villodre – Olivier Dekegel – Olivier Masset-Depasse – Otar Iosseliani – Patrick Dechesne – Patrick Quinet – Penny Panayotopoulou – Perrine Michel – Philippe Berthet – Pierre Couliboeuf – Pierre-Yves Vandeweerd – Pola Chapelle – Régis Hébraud – Rémi Vandenitte – Robbe De Hert – Robert Beavers – Robert Todd – Sanae El Mesbahi – Sarah De Bisschop – Sarah Hirtt – Sarah Vanagt – Serge July – Sophie-Clémentine Dubois – Tassos Boulmetis – Thomas Cailley – Thomas de Thier – Thomas de Thier – Tom Heene – Tom Theunis – Vincent Dieutre – Vivian Goffette – Wang Bing – Wendelien Van Oldenborgh – Wolfgang Lehmann – Xavier Christiaens –Yaël André – Yannis Sakaridis – Zoé Chantre – …

INTERVENANTS Alain Berliner – Aurélie Lachapelle – Christian Collin – Christian Rolot – Christophe Verbiest – Corine Jamar – Dirk Van Extergem – Bruno Forzani – Vanessa Sutour – Dominique Nasta – Elena Pollacchi – Elikia M’Bokolo – Eva Hielscher – Florence Gillet – Floris Paalman – France Debray – François Ryckmans – Frank Lafond – Gorik de Henau – Guido Convents – Guy Borlée – Henri Roanne-Rosenblatt – Stephan Streker – Hughes Dayez – Patrick Duynslaegher – Jacques Denis – JeanFrançois Pluijgers – Louis Danvers – Jérémy Van Steenkiste – Johan De Smet – Johan Lagae – Laurent Vanclaire – Loredana Bianconi – Maria Komninos – Michel Demopoulos – Muriel Andrin – Pascal Vandelanoitte – Patrick Talliercio – Olivier Clinckart – Olivier Lecomte – Rex Lawson – Ricardo Matos Cabo – Serge Meurant – Steven Jacobs – Stoffel Debuysere – Toulou Kiki – Wouter Hessels – Xavier Christiaens

PARTENAIRES Afrika Filmfestival – Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel – Agenda – Ambassade van Mexico – Ambassade de la République Algérienne Démocratique – Ambassade van Roemenië in België – Ambassade van Zwitserland in België – Anima – Antwerpse jazzclub – Arenberg Cinémas Nomades – Arte Belgique – Autrique–huis – BE Film Festival – Belvue museum – Belvision – BELSPO – Berlinale – Bern Film Festival – Bertelsmann – BIFFF – BOZAR – BOZAR Cinema – BOZAR Expo – Brightfish – British Film Institute – Brussels Film Festival – Brussels Hoofdstedelijk Gewest – Brusselse museumraad – be.brusseleir vzw – Castor Astral – Canvas (Belfilm) – CEC – CEGESOMA – Centre National de la Danse Paris – Centre Pompidou – Centre National de la Cinématographie – Cineteca Nazionale (Centro Sperimentale di Cinematografia) – Centre Tchèque – Tsjechisch centrum – Cinéart – Cinema Zuid – Cinemateca Portuguesa – Cinemateca Romana – Cinémathèque de Toulouse – Cinémathèque française – Cinémathèque suisse – Cinergie – Cinema Nova – Cineteca Bologna – Ciré – Camera–etc – Cobra.be – Contredanse asbl – Courtisane festival – International Dance Film Festival Brussels (Danscentrum Jette) – Dargaud – Defensie – De Morgen – De Munt – deredactie.be – De Roma – De Standaard – Dissent! – DOCOMOMO – Ecole 75 – Een – Editions René Chateau – Elles tournent/Dames draaien – Ensemble 2e2m – Erfgoeddag – Erg – Europa Distribution – Enthusiasm Festival Wien – EYE Amsterdam – Eye on Palestine – Vu à la Radio (expo),Fédération Jérôme Seydoux – Fédération Wallonie Bruxelles – Festival d’Arras – FIAF – FIFF Namur – Finos Film – Filem’on – Film Fest Gent – FilmStoF – Flagey – FM Brussel – Focus Knack – Focus Vif – Fonds InBev–Baillet Latour – Goethe Institut Brüssel – Greek Film Archive – Greek Film Centre – Hannibal uitgeverij – Hellenic Circle Brussels – Hellenic Republic Ministry of Culture – Het Rijksarchief – Il Cinema Ritrovato – IHECS – INSAS – Instituto Cervantes – Institut français – Instituto Italiano di Cultura Bruxelles – Institutul Cultural Roman Bruxelles – Inraci – The Japan Foundation – Jeugd & Muziek Brussel – Kanselarij van de Eerste Minister – KASK – Kidsgazette – Klara – Koning Boudewijnstichting – Koninklijk Paleis – Kraak – KULeuven – KVS – Institut Ramon Llull – La Cité de la musique – La Libre – Le p’tit Ciné – La Première – Le Soir – Londen Film Festival – LUCA – MEDIATOON – MAD faculty – Mardaga uitgeverij – MIM – Mostra Internazionale del Cinema Libero – Museum of Modern Art – MPA – Musée Hergé – Musiq3 – Národní filmový archiv – Narafi – Novak production – Offscreen – Österreichisches Filmmuseum – Österreichisches kulturforum – Pink screens – PointCulture – Prague House – Québec Délégation générale Bruxelles – Quinzaine des réalisateurs – Queen Elisabeth Music Chapel – Radio 1 – Radio Campus – Radio Panik – Rainbow House – Red Orange productions – Rideau de Bruxelles – RITS – RTBF – SAA – Sabzian – Saint–Luc – SBC (Belgian Society of Cinematographers) – SCC – Sint–Lukas – SONUMA – cel Internationale solidariteit (Stad Brussel) – Svenska Filminstitutet – Télébruxelles – Titanic: The Artifact Exhibition (Brussels expo) – tv brussel – UAntwerpen – UCC – UGC – UGent – ULB – Faculté d’Architecture La Cambre Horta – ULG – Un soir … un grain asbl (Brussels Short Film Festival) – Unie van de Filmkritiek (UFK) – Université de Namur – VAF – VIAA – Visitbrussels – VDFC – Vlaamse Opera – WBI – Whitechapel Gallery – Wiels – Winterjazz festival – Zebracinema – 50° Nord

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Projections de films PROGRAMMATION À CINEMATEK CINEMATEK

1.846

séances publiques

70.266 visiteurs

104

séances privées & scolaires

CINEMATEK@FLAGEY

1000

séances

26.800 visiteurs

AILLEURS

1250

copies de nos collections sorties en 2014

117

demandes des cinémathèques étrangères

57

demandes de festivals

376

projections des films de notre catalogue de  décentralisation

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Focus sur le cinéma Belge

La programmation quotidienne de nos salles est assurée  par  trois  collaborateurs.  Un  quatrième  collaborateur  se  consacre à plein temps à la programmation de Flagey. À  trois, ils programment quelque 1.850 séances, invitent et  accueillent des dizaines d’hôtes. L’équipe des collections  film soutient leur travail en vérifiant ce que notre collection  peut leur proposer autour d’un réalisateur ou d’un thème  déterminé et en préparant les films pour les projections.  L’équipe de communication apporte son aide à la production de la brochure programme et à la gestion des contacts  des nombreux partenaires. Elle promotionne aussi la programmation à la presse et au  public. En 2014, le programme a subi un certain nombre  de modifications. De bimestrielle, la programmation est  devenue trimestrielle. Ce qui permet de mieux répondre  au rythme de la culture saisonnière et à mieux étaler les  cycles. Nous organisons moins de séances, pour des raisons budgétaires, mais aussi parce que nous avions de  plus en plus le sentiment que le public trouvait le rythme  du programme trop intense. Avec presque 1.900 séances,  nous restons néanmoins un cas unique au monde. En  2014,  la  colonne  vertébrale  de  la  programmation  à  CINEMATEK se constitue toujours, d’une part, de séries  fixes  récurrentes  (Belgorama,  Classics,  Duo,  B à Z …),  de l’autre, de cycles construits autour d’auteurs, acteurs,  genres, pays, etc. En cherchant un équilibre entre les films  classiques et les contemporains ; entre le cinéma hollywoodien, européen et mondial ; entre le cinéma muet et sonore ;  entre fiction, documentaire et expérimental. Dans la salle  Plateau, nous avons continué à développer notre marque  de fabrique internationale en présentant, selon un rythme  hebdomadaire,  différents  films  muets  accompagnés  au  piano. Ces séances sont devenues une valeur sûre pour  nombreux  spectateurs  et  un  cachet  pour  beaucoup  de  touristes.

En janvier et février nous avons proposé une  carte blanche « belge » à nos réalisateurs – démarré l’année du jubilé –, qui s’est déclinée en un cycle des 40 films belges les plus  mémorables, composé par 125 réalisateurs  belges.

Par ailleurs, nous avons poursuivi les séries  récurrentes BELGORAMA et DUO. Dans  BELGORAMA  des  thèmes  comme  le 60e anniversaire du studio d’animation  Belvision et l’œuvre fictionnelle de Charles  Dekeukeleire ont été abordés. Nous avons  jeté un regard rétrospectif sur la filmographie de Jacqueline Pierreux et rendu hommage au cameraman français précocement  décédé Sébastien Koeppel, qui a joué un  rôle important dans bon nombre de productions nationales. Dans le cadre de ce dernier programme, Sarah Vanagt, Els Opsomer, Aglaia Konrad, Manon de Boer, Khristine Gillard, Wendelien Van Oldenborgh et  Jen  Debauche  sont  venus  présenter  des  œuvres récentes ou plus anciennes.


Comme d’habitude, le cinéma belge a été une fois encore largement présent (voir  encadré). Par ailleurs, notre programme s’enrichit invariablement de séances spéciales en collaboration avec des partenaires.

— Avec ses deux petites salles, CINEMATEK se profile comme un lieu de rencontre pour les cinéphiles, les étudiants en cinéma et les professionnels. —

Avec ses deux petites salles (Plateau 29 et Ledoux 117 places), CINEMATEK se  profile comme un lieu de rencontre pour les cinéphiles, les étudiants en cinéma et  les professionnels. Chaque année, des cinéastes, auteurs, critiques cinématographiques et chercheurs ont été invités à un dialogue avec le public. En 2014, il y a eu plus de  100 séances spéciales (vous en trouverez un aperçu détaillé en page 21) : des  cinéastes venus commenter leur filmographie ou leurs parcours, donner une master class ou présenter leur dernier film en avant-première. Parmi les noms les plus  célèbres internationalement, citons Jirí Menzel, Albert Serra, Amos Kollek, Denis  Côté, Gianfranco Rosi, Cédric Klapisch, Otar Iosseliani, Christophe Honoré, Alan  Parker, Tassos Boulmetis et Wang Bing. Bing a également inauguré l’exposition  que nous lui avons consacrée (voir chapitre « Expositions »). Quelques stars nous  ont fait l’honneur de leur présence : Claudia Cardinale, Edith Scob, Michel Piccoli  et Isabella Rossellini.

Nos invités DUO de cette année étaient :  Alex Stockman, Ana Torfs, Olivier MassetDepasse, Hélène Cattet et Bruno Forzani. Durant le BE FilmFestival, l’atmosphère était  à nouveau festivalière et le public a pu profiter de présentations et de Q&A particulièrement passionnants de Yaël André, Luc Dardenne, Bas Devos, Jonas Govaerts, Marion  Hänsel et Delphine Noels. Nous avons célébré le 60e anniversaire de  l’Union de la Critique de Cinéma (UCC /  UFK) en présentant les lauréats du Grand  Prix, souvent précédé d’une introduction par  l’un des membres de l’UCC / UFK.  Bref, en 2014 nous avons proposé à nouveau  un  programme  très  riche  et  diversifié,  avec  des  films  de  chez  nous,  récents  et  plus  anciens.  Nous  avons  pu,  pour  ce  faire, bénéficier du soutien de la Fédération  Wallonie-Bruxelles.

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RENDEZ-VOUS ANIMATION BELGORAMA – The best of Belgium ! B À Z – en collaboration avec  l’asbl Marcel (OffScreen) CLASSICS – notre  programme d’anthologie DOCUMENTAIRE – en collaboration avec Le P’tit Ciné. DUO – Un « double bill » choisi par un invité FOCUS NIGHT – en collaboration avec Focus Vif FILMS DE JADIS – une série adaptée pour les plus de 55 ans JEUNES FANS DE CINÉ –  pour les jeunes cinéphiles


L’Âge d’Or Festival Le Festival s’ouvre à tous les genres (expérimental, documentaire et fiction) et met en lumière des films qui affichent une vision innovante et originale du cinéma ou qui font preuve d’audace dans leur approche de la réalité, dans leur langage ou leur forme.

Prix de L’Âge d’Or

Ethnographic poems

Hommages

23 films venus du monde entier, offrant un  bel échantillon de cinéma actuel, sont en  compétition pour le Prix de L’Âge d’Or. Le  jury, présidé par la réalisatrice Birgit Hein  se composait de Stoffel Debuysere (Courtisane Festival) et de Guy-Marc Hinant (réalisateur). Le prix, d’une valeur de € 5.000  est  allé  à  E Agora ? Lembra-me  du  réalisateur portugais Joaquim Pinto. Listening to the space in my room  de  l’Américain  Robert  Beavers  a  reçu  une  mention  spéciale. Comme il est de mise pour un festival,  L’Âge d’Or comporte différentes sections,  qui ont toutes rencontré un public attentif  et curieux.

Avec  cette  année  le  superbe  travail  de  Raymonde Carasco (1939-2009) et Robert  Gardner (1925-2014).

Nous avons rendu hommage à deux réalisateurs  qui  entretenaient  un  lien  particulier avec CINEMATEK et Jacques Ledoux.  À  la  mémoire  de  Stephen  Dwoskin,  nous  avons projeté son dernier film Age is… Et  nous  avons  présenté  le  director’s  cut  de  The Double-Barrelled Detective Story d’Adolfas Mekas, une version restaurée par  notre propre Digilab, basée sur une matière  unique provenant de nos collections.

Introduction to…

La publication de The Collected Writings of Gregory J. Markopoulos, édité par Mark  Webber chez The Invisible Press était l’occasion  parfaite  pour  rendre  hommage  à  cette  figure  clef  du  cinéma  expérimental  américain.  Les  projections  étaient  introduites par Mark Webber et Robert Beavers.

Une  série  de  projections  permettant  au  public de faire la connaissance de divers  réalisateurs  par  une  sélection  de  films  représentatifs  de  leur  œuvre,  accompagnées d’une rencontre et discussion avec le  réalisateur. Les hôtes de cette première édition étaient : Birgit Hein (Allemagne), John  Smith  (GB),  Christoph  Girardet  et  Matthias Müller (Allemagne), Friedl vom Gröller  (Autriche),  Gustav  Deutsch  (Autriche)  et  Robert Todd (USA).

Italia vanguardia (1964-1975) Trois séances pour proposer une sélection  succincte  mais  représentative  de  l’avantgarde italienne : Carmelo Bene, Paolo Gioli,  Mario  Schifano…  Toutes  les  projections  étaient introduites par Annamaria Licciardello de la Cineteca Nazionale de Rome.

Gregory J. Markopoulos (USA, 1928 - 1992)

Pour  conclure,  le  réalisateur  autrichien  Gustav Deutsch a donné une master class  en introduction à son dernier film, Shirley,  présenté  en  avant-première  au  BOZAR  dans le cadre de L’Âge d’Or Festival.


2014 a également vu la première édition de L’Âge d’Or Festival. Nous avons préféré  un départ modeste et mis en place une programmation originale et qualitative, réunissant de jeunes talents et des valeurs sûres, avec le temps nécessaire pour des  rencontres et discussions entre les réalisateurs et le public. Durant une semaine,  CINEMATEK a baigné dans une ambiance festivalière. Les médias se sont montrés largement intéressés et le public était nombreux, international, de tout âge  et particulièrement enthousiaste. Quelques cinéphiles sont venus spécialement  de l’étranger (France, Espagne, Suède, Serbie,…). Le festival a été déplacé en  automne pour mieux atteindre un public jeune. Et cela a porté ses fruits ! Malgré un  démarrage un peu lent, le festival a été une réussite et les entrées ont dépassé nos  attentes, avec plus de 2.400 festivaliers. Une seconde édition aura lieu en 2015,  cette fois avec un soutien supplémentaire de la Région de Bruxelles Capitale, partenaire principal de ce festival bruxellois unique. Tous les programmes n’ont évidemment pas rencontré le même succès et les programmations se démarquent clairement entre elles. Durant les premiers mois de  2014, le cycle consacré à l’œuvre de Jirí Menzel a rassemblé presque 1.000 personnes (moyenne de fréquentation : 70 %). La large rétrospective Martin Scorsese  a attiré plus de 2.500 spectateurs (moyenne de fréquentation : 75 %). Durant l’été, notre rétrospective Federico Fellini a atteint des sommets avec 3.080  spectateurs pour 40 séances (moyenne de fréquentation : 66 %) tandis que l’hommage à Philip Seymour Hoffman rencontrait un succès inespéré (plus de 1.500  spectateurs et une moyenne de fréquentation de 73 %). La rétrospective consacrée au travail du cinéaste chinois Wang Bing est une autre réussite. Plus de 800  personnes ont assisté aux projections (moyenne de fréquentation de 66 %). Les derniers mois de l’année 2014 ont connu des creux plus fréquents. Nos choix  de programmation jouent bien sûr un rôle. Au fil des mois et des programmes, nous  nous efforçons toujours de proposer une répartition égale entre différents genres,  cinématographies, etc. En automne notre programme était atypique. Vu la disponibilité tardivement confirmée de certains invités (Michel Piccoli, Claudia Cardinale)  et une série d’événements prévus de longue date (L’Âge d’Or Festival, Wang Bing,  Jean Grémillon), l’équilibre traditionnel du programme a été bouleversé de septembre à novembre. En novembre, notre offre était sans doute un peu trop unilatéralement française (Edith Scob, Michel Piccoli, Jean Grémillon, ce qui pourrait en  partie expliquer les chiffres décevants de cette période. Néanmoins, dans l’ensemble, 2014 a été une année couronnée de succès. Car  outre  les  programmes  réussis  énumérés  ci-dessus,  l’intérêt  du  grand  public  s’est également porté sur Ken Russell, Theo Angelopoulos et Luchino Visconti.  Traditionnellement, ce sont les rétrospectives d’auteurs qui ont bénéficié de la plus  grande attention. Un nombre de programmes thématiques et cycles autour de filmographies déterminées ont aussi été appréciés sur le plan du contenu et ont reçu  un certain écho. Principalement la série consacrée au cinéma roumain, au thème  cinéma et architecture et au cinéma grec contemporain. Pour terminer, un court aperçu sur l’évolution des synergies annuelles avec les festivals en 2014. La reprise de La Quinzaine des Réalisateurs a été un peu frustrante  – les meilleurs films ayant déjà été acquis par des distributeurs belges et n’étaient  donc plus disponibles pour être projetés chez nous. Cependant, les collaborations avec BE Filmfestival, Offscreen Filmfestival, Elles Tournent / Dames Draaien  et Filem’on ont été particulièrement fructueuses en 2014. Les séances en collaboration avec BE Filmfestival ont attiré en moyenne 97 spectateurs, le plus haut  chiffre de l’année.

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FLAGEY & CINEMATEK ont inauguré la saison 2014-2015 avec le festif « Apertura », weekend dédié au cinéma italien. La programmation réunissait l’avant-première de la version restaurée de Voyage en Italie de Rossellini, un concert de musique de film de Nino Rota et Nicola Piovani, dirigé par ce dernier, et un film concert unique autour du film muet Assunta spina.

CINEMATEK & FLAGEY Depuis plus de dix ans FLAGEY et CINEMATEK assurent ensemble la programmation cinéma quotidienne du Studio 5 tout en organisant des évènements au  Studio 4, le lieu idéal pour les cinés-concerts et avant-premières prestigieuses. Cette collaboration avec une institution bicommunautaire permet d’offrir à Bruxelles  une programmation cinématographique unique combinant les classiques et des  œuvres moins attendues. Tout ceci dans deux superbes salles qui peuvent concurrencer les meilleures salles d’art et d’essai à Paris, Londres ou San Francisco ! CINEMATEK a également assuré la programmation de FLAGEY en 2014, les  séances quotidiennes au Studio 5 et les coproductions au Studio 4. Au total ce  sont plus de 1.000 séances. En 2014, CINEMATEK@FLAGEY, c’est encore une  fois une programmation d’art et essai avec : des avant-premières et premières de  films d’auteurs contemporains ; une attention particulière pour le cinéma belge, les  documentaires et les courts métrages ; de nombreux invités et intervenants. Nous  prenons le risque de faire connaître des œuvres plus vulnérables et moins évidentes, que les autres salles pourraient négliger. Par ailleurs, le Studio 5 se positionne aussi comme une salle de répertoire, avec une riche programmation de  cycles thématiques. Cette année encore, de nombreux évènements, animations et  rencontres ont réuni le public et les réalisateurs, tant dans notre lieu fixe, le Studio  5 (120 places) qu’au prestigieux Studio 4 (700 places). En 2012 et 2013, le nombre de visiteurs a été exceptionnellement élevé. L’année  passée, ce nombre a légèrement diminué (-13% par rapport à 2013), revenant  ainsi au niveau de 2011 et des années précédentes. Une baisse expliquée par le  redémarrage difficile de la programmation régulière après un festival. Et en juin,  de nombreux spectateurs ont aussi été attirés prioritairement vers un autre écran,  celui de la Coupe du Monde de Football.

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Une programmation d’art et d’essai

Une salle de répertoire

Evènements, rencontres et animations

Œuvres inédites: La femme du ferrailleur  (D. Tanovic), National Gallery (F. Wiseman),  Die frau des polizisten (P. Gröning), Atmen  (K. Markovics), Shirley (G. Deutsch), Doctor Fabre will cure you (P. Coulibeuf), Per Ulisse  (G. Cioni), Sacro Gra (G. Rosi), When I saw you (A. Jacir), Chrzest (M. Wrona).

Nombreux classiques restaurés: Ingmar  Bergman,  John  Frankenheimer,  Roberto  Rossellini, Billy Wilder, Orson Welles. Réalisateurs actuels:  Danis  Tanovic,  Philip  Gröning,  Cédric  Klapisch  (master  class),  Pierre  Coulibeuf  et  Jan  Fabre.  Acteurs:  Jean Gabin, Michel Piccoli (cycle et master class), Gérard Depardieu. Musique de film:  le  compositeur  et  chef  d’orchestre  Nicola Piovani. Genres: allant du film noir au  burlesque, classique et cinéma fantastique  (avec  une  conférence  de  Frank  Lafond).  Thèmes:  la  Première  Guerre  mondiale,  Beethoven et le cinéma, le roi Arthur, radio &  cinéma, cinéma et architecture, le Danube,  l’indépendance algérienne, la série « Un film  et son époque » composée et présentée par  Serge July, des documentaires de jazz, les  comics de Marvel et DC Comics (accompagnés de conférences) ; les villes et pays  - avec un cycle sur les cinémas grec et sudafricain et des films tournés à Kinshasa.

Studio 4: entre  autres :  l’ouverture  festive  du weekend « Apertura » (voir encadré) ; la  première de Le goût des myrtilles en présence de Thomas de Thier, Michel Piccoli et  Natasha Parry, accompagné par une master  class avec Michel Piccoli ; la master class de  Cédric Klapisch.

Productions belges: des avant-premières  nationales  de  L’éclat furtif de l’ombre  (P.  Deschene,  A.-P.  Housiaux),  Le goût des myrtilles  (T.  De  Thiers),  Rosenn  (Y.  Le  Moine) et Welcome home (T. Heene) ; des  cycles  consacrés  à  Caroline  Strubbe  et  Thomas de Thier ; un programme de courts  métrages en collaboration avec Cinergie ; de  nombreux documentaires inédits, e.a. de A.  Dartevelle, G. Messiean, K. De Villers / M.  Brenta, M.-F. Plissart, A.-L. Morelle, J.-M.  Turine,  P.-Y.  Vandeweerd,  J.  Thomé  et  B.  Dervaux.

Studio 5: entre autres : ciné-club avec les  présentateurs habituels Hugues Dayez (FR)  et  Patrick  Duynslaegher  (NL),  8  séances  avec accompagnement live au piano ; et les  invités suivants : Tassos Boulmetis, Giovanni  Cioni, Pierre Coulibeuf, André Dartevelle,  Thomas de Thier, Benoît Dervaux, Jan Fabre,  Tom Heene, Christophe Honoré, Serge July,  Gerrit Messiean, Anne-Lévy Morelle, MarieFrançoise  Plissart,  Lara  Quaglia,  Danis  Tanovic, Joachim Thomé, Jean-Marc Turine  et Marc-Henri Wajnberg.


CINEMA ZUID En 2014, le CINEMA ZUID a projeté une belle partie notre collection, pas moins de 140 films. Ces projections ont été particulièrement appréciées et ont totalisé par moins de 19.765 (!) visiteurs. La collaboration réussie entre CINEMA ZUID, VDFC et CINEMATEK amène de nouvelles co-productions avec de nombreuses organisations culturelles (entre autres avec l’Opéra flamand, le Jazzclub d’Anvers...) et des événements comme le festival ‘Eye on Palestine’.

AILLEURS En  tant  qu’institution  unique  en  Belgique et de notoriété confirmée  à travers le monde, la présence de  CINEMATEK n’a jamais été limitée  à Bruxelles seule. 174  titres  de  nos  collections  ont  alimenté les programmes de nombreux festivals et cinémathèques,  de  l’Asie  jusqu’à  l’Amérique  du  Sud, en passant par New York et  Paris. Les  temps  forts  de  notre  contribution aux festivals internationaux  incluent  le  festival  de  Bologne,  où  3000  personnes  ont  regardé  Maudite soit la guerre sous un ciel étoilé, ou encore notre première participation  au London Film Festival (malgré la pluie !). Les collaborations avec les autres villes belges sont sans conteste les plus importantes pour nous: Anvers, Gand, Liège, Mons et Charleroi, où CINEMATEK (souvent représentée par le SCC et le VDFC) participe aux programmations de films  classiques, belges comme internationaux, grâce à ses collections et aux titres de  sa décentralisation. Nous avons ajouté cette année de nouveaux titres sur la liste  des films pour lesquels nous donnons accès à nos partenaires nationaux et à nos  partenaires des Pays-Bas et du Luxembourg. CINEMATEK a par ailleurs retrouvé la scène mythique – et censurée - d’Arletty nue  prenant sa douche, et a partagé cette restauration avec Studio Canal. De ce fait,  nous avons obtenu les droits pour Le jour se lève de Marcel Carné, dont la première a eu lieu à Flagey et s’est ensuite exportée à Liège. Nous avons aussi restauré dans sa couleur originale la pellicule du Dr Caligari, dont la première a eu lieu  lors de la Berlinale de 2014.  CINEMATEK distribue désormais ces films, et à ces titres, que nous considérons  un peu comme les « nôtres », la décentralisation a ajouté quatre films magnifiquement restaurés de Roberto Rossellini, dont les séances à Flagey ont atteint un  large public, et qui vont maintenant pouvoir circuler : Rome ville ouverte, Stromboli,  Voyage en Italie et La peur.

MAUDITE SOIT LA GUERRE

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Chef-d’œuvre incontesté du cinéma muet,  l’un  des  meilleurs  films  de  lutte  contre  la  guerre jamais réalisés, le film a été produit  en 1914 par Alfred Machin et marque les  débuts de l’histoire du cinéma en Belgique. Restauré par CINEMATEK en 2014, en collaboration avec EYE basé à Amsterdam, il  s’agit de l’une des plus importantes restaurations de l’année, notamment grâce à l’incroyable  intervention  au  niveau  des  couleurs par notre équipe. La restauration a fait sa première lors du festival Il Cinema Ritrovato, devant pas moins  de 3000 spectateurs. Après cette première,  ont suivi des projections du film au BFI London Film Festival (Angleterre), à la Fondation Jérôme Seydoux à Paris (France), au  Festival  d’Arras  (France) ;  à  l’Enthusiasm  Festival Wien (Autriche) ou encore au Bern  Film Festival (Suisse). Au vu de notre colla-

boration avec la Cité de la Musique et avec  l’Ensemble  2e2m,  la  musique  originale  a  été écrite par Olga Neuwirth, l’une des plus  grandes  compositrices  de  notre  époque.  Ce ciné-concert a fait le tour de l’Europe,  avec plus de 10 dates. Pour n’en citer que  quelques-unes : Paris, Brussel, Metz, Wien,  Stuttgart, ou encore Reims…


ÉVÉNEMENTS Nous vivons dans un monde où l’événementiel est roi. Cela semble être un  cliché mais c’est aussi une réalité dont  nous  devons  être  conscients.  C’est  ce qui nous pousse à créer des événements « spéciaux » pour nos publics,  animés par le plaisir et le divertissement  d’une  soirée  passée  avec  des  centaines de spectateurs. Bien que leurs  coûts soient relativement élevés, nous  avons souvent la possibilité de proposer des initiatives exceptionnelles et de  grande qualité, qui sont des opportunités uniques offertes à notre audience.  Étant  donné  l’exigüité  de  nos  salles,  nos événements sont toujours organisés avec le concours d’autres institutions.  Il  s’agit  d’abord  d’une  collaboration avec notre partenaire structurel,  Flagey et sa salle le Studio 4, superbe  et  parfaitement  équipée  sur  le  plan  acoustique (voir plus haut). Notre autre partenaire, BOZAR, est le  seul endroit où 2400 personnes peuvent être réunies pour saluer Claudia  Cardinale, et voir l’une des plus belles  restaurations de ces dix dernières années (à savoir Le Guépard de Visconti). Nous  proposons régulièrement à BOZAR des rétrospectives qui viennent enrichir leurs  avant-premières (voir encadré). Nous avons également travaillé avec le groupe de médias allemand Bertelsmann, à  l’occasion d’UFA FILM NIGHTS, sous la forme d’une série de trois ciné-concerts,  inaugurée par la première mondiale de la version du Cabinet du Dr Caligari (de  Robert Wiene), restaurée par CINEMATEK et accompagnée en live par la musique  originale de Timothy Brock. Un autre concert a été organisé à Bijloke à Gand,  grâce à CINEMATEK, lui aussi couronné de succès.

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BOZAR 8.440 spectateurs ont assisté aux événements organisés conjointement:

Abderrahmane  Sissako  –  Avant-première  Timbuktu;  Albert  Serra  –  Avant-première  Historia de la meva mort;  Amos  Kollek  –  Présentation Sue; Claudia Cardinale – Présentation Il gattopardo, DJ Raphaël Marionneau  –  Concert  Menschen am Sonntag;  Ektoras  Lygizos  –  Boy  eating  the  bird’s  food;  Gianfranco  Rosi  –  Avant-première  Sacro Gra;  Hommage  à  Eliane  Dubois  –  entretien  entre  Louis  Danvers,  Frédéric  Fonteyne, Dany Habran & Patrick Quinet sur  Eliane Dubois et projection de The selfish giant (Clio Barnard); Isabella Rossellini – An  encounter with …; Konstantinos Georgousis – The cleaners; Michael Nyman Band  – Concert Dziga Vertov; Michel Demopoulos – Vive la crise : du nouveau cinéma à la nouvelle vague; Olga Neuwirth – Concert  Maudite soit la guerre; Penny Panayotopoulou – September; Timothy Brock – Concert  Das Cabinet des Dr. Caligari  en  Yannis  Sakaridis – Wild duck.


Enfin, la Monnaie s’est avérée être le  lieu idéal pour la première mondiale du  ciné-concert  de  Rapsodia Satanica,  dont la musique originale a été composée par Pietro Mascagni (auteur de Cavalleria Rusticana). La salle était comble  pour applaudir cette « rêverie symboliste » du cinéma italien, interprété magistralement par l’orchestre de la Monnaie devant un public extatique. La soirée fut  mémorable. En 2014, nous avons démarré une nouvelle collaboration avec l’UGC, qui a lancé  le programme : UGCKult, un ciné-club animé par notre ami et membre du conseil  d’administration Alain Berliner, qui présente chaque mois un film parmi les classiques (le samedi matin). Cette saison a été ouverte par le Scarface de Brian de  Palma, ainsi que par Orange Mécanique de Kubrick. La saison a rassemblé 240  nouveaux spectateurs.

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EXPOSITIONS 365/365

exposition permanente en accès libre dans la  WUNDERKAMMER

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visites guidées de l’exposition permanente

1

belle et exclusive exposition photo dans le cadre de  la rétrospective Wang Bing

50

objets exposés à la Maison Autrique

174.000

visiteurs pour l’exposition d’été au Palais Royal, en  coproduction avec CEGESOMA

76.160

visiteurs pour l’exposition Chris Marker à la  Whitechapel Gallery à Londres.

Nos collections de films sont présentées quotidiennement  lors des projections, au gré des programmations. Mais nous  proposons aussi une exposition permanente consacrée aux  ancêtres du cinéma dans notre WUNDERKAMMER, libre  d’accès, et dans laquelle ont eu lieu de nombreuses visites  guidées en 2014. Nous nous efforçons en outre d’organiser ou de coproduire des expositions chaque année, malgré nos moyens  restreints et notre équipe réduite. En 2014, nous avons collaboré avec la Whitechapel Gallery à Londres et la Maison  Autrique à Bruxelles. La version restaurée du film iconique de Chris Marker, La Jetée  (1962),  effectuée  par  notre  Digilab,  occupait  une  place centrale dans l’exposition londonienne. Notre Centre  de Documentation a également consenti le prêt du cahier  de travail original rédigé par Marker. L’exposition a rassemblé plus de 75.000 visiteurs et poursuit avec succès une  itinérance à Lund et Oslo. Nos objets de pré-cinéma font aussi l’objet d’expositions et  de prêts réguliers. Ainsi les visiteurs de la Maison Autrique  ont pu découvrir une cinquantaine d’objets à l’occasion  de l’exposition « Ombres et lanternes. La magie du précinéma », qui s’est achevée en 2014.

Entre nos murs, nous avons proposé de fin octobre à décembre une exposition de  photos sur le cinéaste Wang Bing, dans le cadre de la rétrospective que nous lui  avons consacrée (voir le volet « projections »). L’exposition était située dans le Foyer,  et libre d’accès. Cette production nous a permis d’investir dans un certain nombre  de panneaux d’exposition dont trois pourvus d’un écran de télévision. Lors des journées portes ouvertes du Palais Royal en été, c’était au tour de l’exposition « Albert & Elisabeth – Le film de la vie d’un couple royal », visitée du 22  juillet à mi-septembre par 174.000 personnes (!). Elle a été prolongée jusque minovembre au Musée BELvue, afin que les écoles puissent à leur tour la découvrir.

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Albert & Elisabeth. Le film de la vie d’un couple royal. À travers 36 extraits de films, l’exposition  met  en  lumière  la  manière  dont  l’industrie  cinématographique  naissante  a  mis  en  scène  le  couple  royal,  et  comment  la  monarchie et le cinéma comme mass media  se sont trouvés renforcés par le biais d’une  promotion mutuelle. La scénographie a été  assurée par Petra Gunst. Les maisons d’édition Mardaga (FR) et Hannibal (NL) ont publié un catalogue spécial  avec des analyses plus approfondies de différents historiens et historiens d’art. Le tout  a été joliment illustré de nombreux clichés  provenant de notre collection de films. Le Roi Philippe a écrit un avant-propos très  élogieux vis-à-vis de la Cinémathèque.  Le couple royal en personne a inauguré l’exposition en présence de nombreux invités. Cette coproduction CEGESOMA a bénéficié du soutien de Belspo et de la chancellerie du Premier Ministre.


Le cahier de travail original pour La Jetée (Marker, 1962)

Une exposition publique comme celle-ci constitue une exception. Cependant les  expositions de moindre envergure ont été elles aussi plus rares que nous ne le souhaitions. Nous disposons de l’espace mais pas encore de personnel pour développer ce volet de nos activités. Pourtant nos collections de films et nos collections liées au cinéma ont toute la  richesse requise pour alimenter plus d’une exhibition. En tant qu’une des plus  importantes cinémathèques au monde, nous sommes souvent contactés dans  le  cadre  de  collaborations  autour  d’expositions  internationales  prestigieuses.  Malheureusement, nous ne pouvons répondre que rarement à ces sollicitations et  Bruxelles et la Belgique ne sont que trop peu reprises dans ces synergies.  Le projet de l’Hôtel de Clèves, avec le soutien de la Ville de Bruxelles, devrait déjà  nous aider à mi-parcours. Celui-ci prévoit en effet plus d’espace pour de petites  expositions. Nous pourrons développer une stratégie afin de mettre en place une  grande exposition, dès que notre équipe pourra compter sur une personne pour  coordonner ce travail. Cette personne devra donc disposer de suffisamment de  temps pour chercher des moyens complémentaires et développer un tel projet  avec des partenaires.

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WANG BING La rétrospective Wang Bing est l’une des  plus belles surprises de cette année. Wang  Bing est aujourd’hui un cinéaste incontournable, l’un des plus passionnants de notre  temps. De nombreux festivals ont couronné  ses films. Nous avons proposé une rétrospective  intégrale  de  son  travail  et  Wang  Bing nous a offert un cadeau magnifique :  la première mondiale de son nouveau long  métrage,  Mi Niang,  réalisé  spécialement  pour cet évènement et avec notre soutien.  Une exposition photographique et une installation complétaient le programme. Nous  avons profité de l’occasion de cette exposition pour équiper le Foyer en vue d’expositions de même type.


Éditions numeriques DVD

3 nouveaux DVD

En  2014,  trois  titres  sont  venus  compléter  nos  éditions  DVD, pour proposer un total de 49 titres. Toutes nos publications DVD ont comme point de départ nos propres collections et résultent de nos recherches et de notre programme de numérisation. Les DVD demeurent des instruments clés pour diffuser nos collections en direction d’un  vaste public.

accompagnés d’un livret

6.500 dvd vendus en 2014

49 titres au total

185 films sur la Ie GM

disponibles sur la plateforme European Film  Gateway, totalisant 25.000 visites

120 films (libres de droits) sur notre canal Youtube CINEMATEKfilms  124.556 visites

Les DVD sont aussi souvent le résultat de projets spécifiques pour lesquels un financement complémentaire a été  obtenu. Le soutien du Fonds Inbev-Baillet Latour pour la  numérisation et la restauration du cinéma belge, mérite à  cet égard une mention spéciale. Pour la deuxième année  consécutive, l’appui de nos mécènes est un pilier important. L’année  passée,  le  hasard  a  voulu  que  les  publications  soient toutes les trois liées à une commémoration ou un  anniversaire : 14’18 La Grande Guerre en Belgique, à l’occasion de la commémoration de la Première Guerre mondiale ; Edith Kiel et Jan Vanderheyden célébrant le 80e anniversaire de leur film De Witte ; et Bruxelles, ville en images,  pour les 25 ans de la Région de Bruxelles Capitale.

depuis le lancement de CINEMATEKfilms

Les matériaux d’archive, tout comme la fiction, demandent  à être contextualisés. C’est pourquoi nos DVD sont souvent accompagnés d’un livret. Cette année encore, nous  avons pu compter sur l’aimable collaboration de différents  historiens et historiens du cinéma. Les films muets sont quant à eux toujours pourvus d’une composition originale. En 2014, nous avons vendu 6.524 DVD. Le DVD sur Bruxelles s’annonce d’ores et  déjà comme un succès : un mois après sa sortie, nous comptabilisions déjà 2.000  exemplaires vendus ! Et ce chiffre ne fera que croître en 2015. En effet, pour de  nombreux titres, nous recevons encore beaucoup de commandes bien après la  date de sortie. En 2014, 60% des exemplaires vendus correspondaient à notre  catalogue général.

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14’18. La Grande Guerre dans le cinéma belge

BRUXELLES, VILLE EN IMAGES. Bruxelles est, après Anvers, la deuxième ville que l’on éclaire. La Région de Bruxelles-Capitale existe depuis un quart de siècle et c’était l’occasion idéale de faire un tel DVD. La Région partage notre enthousiasme et nous a aidé financièrement à mener ce projet. Peter Van Goethem et Roel Jacobs ont rédigé les textes d’accompagnement. Guy Van Nueten s’est chargé de l’arrangement musical des films muets.

Le double DVD montre quelques images frappantes qui ont été numérisées dans le cadre du projet EFG1914 par notre Digilab. Il est accompagné de textes rédigés par les historiennes Bénédicte Rochet et Leen Engelen. Pour le film de fiction La Belgique martyre, Hanne Deneire a composé une musique originale interprétée par HERMESensemble.

EDITH KIEL & JAN VANDERHEYDEN Pionniers du film flamand. Leur premier film De Witte (1934) est un point phare dans l’histoire du cinéma flamand. Le DVD qui leur est dédié rassemble ce classique et deux autres films de ces pionniers, accompagnés d’un livre richement illustré regroupant des contributions de Roel Vande Winkel et Dirk Van Engeland.


L’année 2015 sera riche en projets nouveaux et notre souhait est de renforcer les liens entre la stratégie de publication, le fonctionnement de la collection et d’autres activités de distribution. À cet égard, la création d’une nouvelle  fonction de responsable de la valorisation et de la distribution jouera certainement un rôle important. Cette fonction sera assurée dès mai 2015 par Daniella Vidanovski,  jusqu’ici Manager Éditions & Manager TV et New Medias  chez Cinéart.

COLLECTIONS FILM ONLINE Nous diffusons et partageons également nos collections  film en ligne, et cela via différentes plateformes digitales. Fin 2013, nous avons lancé notre propre chaîne YouTube  « CINEMATEKfilms »,  une  manière  simple  et  gratuite  de  partager avec le public les films libres de droits que nous  avons numérisés. Lorsque les medias classiques renvoient les internautes à notre page Youtube, le nombre de visiteurs peut monter jusqu’à 1000! Ce fut le cas en novembre avec Toto et sa sœur en bombe à Bruxelles.

Le manque de personnel et de moyens ne nous permettent pas d’avoir notre propre  plateforme documentée. En attendant le public peut profiter par ce biais de 120  films libres de droits issus de nos collections. Et il est au rendez-vous : un an après  le lancement de cette opération, nous comptons déjà 124.556 visions. Nous utilisons parallèlement d’autres plateformes plus professionnelles (comme  Cinando pour la décentralisation), et début 2014, nous avons effectué des téléchargements sur le site internet EFG1914, qui présente pas moins de 185 films de  notre collection. Les producteurs de films et de télévision bénéficient eux aussi de notre démarche.  Ils peuvent en effet visionner en ligne les films téléchargés en basse résolution et  commander par la suite les extraits souhaités. La combinaison de l’année commémorative de la Première Guerre mondiale et du  lancement des plateformes en ligne se reflète dans le nombre de demandes de  l’utilisation à l’image. En 2014 ce nombre a triplé, et ce n’est pas un hasard. Le projet EFG est un projet exceptionnel (voir encadré). Maintenant que le financement européen prend fin, nous espérons poursuivre cette dynamique durant  les mois et années à venir avec d’autres moyens. Nous souhaitons vivement continuer à diffuser notre collection de films en ligne et nous le ferons indéniablement. Il est évident qu’à terme, la présentation de notre collection de films en ligne portera ses fruits !

www.europeanfilmgateway.eu

Ce  site  internet  est  le  résultat  du  projet  européen EFG1914. Un des (pour l’instant  le seul) projets européens qui a investi dans  la numérisation et l’accès en ligne du patrimoine  européen.  Vu  le  rôle  historique  de  notre pays dans la Première Guerre mondiale,  notre  collection  forme  une  partie  importante du projet. Entre février 2012 et  février 2014 nous avons numérisé plus de  185  films  liés  à  la  Première  Guerre  mondiale. Ce matériel est présenté et divulgué  par le biais de mots clés, et est librement  accessible en basse résolution à des fins  éducatives et culturelles. www.youtube.com/CINEMATEKfilms

Lorsque  les  medias  classiques  renvoient  les internautes à notre page Youtube, nous  voyons un pic du de nombre visiteurs allant  jusqu’à mille !

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Éducation et initiation au cinéma

7.300 personnes ont participé à nos activités  éducatives

2.100 enfants ont participé aux ateliers et animations 300 professeurs (15 classes) de l’enseignement  francophone ont appris à faire un film le temps d’un  semestre et ont suivi 110 ateliers. 150 enseignants ont suivi, en classe, un atelier  autour de l’analyse cinématographique 740 personnes ont eu une visite guidée de  CINEMATEK 67 séances familiales dans le cadre de Jeunes Fans  de Ciné /Jonge Filmfans 2.870 jeunes spectateurs ont pu assister à ces  séances 1470 participants ont pu profiter de l’offre éducative  pour adultes (sans compter les nombreuses entrées  générées par les présentations et conférences organisées par la programmation journalière)

L’offre éducative de la CINEMATEK est élaborée en collaboration  avec  deux  asbl.  Du  côté  néerlandophone,  le  VDFC (Vlaamse Dienst voor Filmcultuur), association qui  bénéficie  d’une  subvention  structurelle  de  la  part  de  la  Communauté Flamande. L’offre francophone est assurée  par le Service de Culture cinématographique (SCC), asbl  reconnue et financée par la Fédération Wallonie-Bruxelles. La collaboration entre le SCC, le VDFC et la CINEMATEK  en 2014 nous a permis de bénéficier d’une équipe de trois  personnes qui s’est consacrée à temps plein à l’éducation  et l’initiation au cinéma. C’est une personne de moins qu’en  2013, vu la longue maladie du coordinateur du VDFC. Nous  faisons appel à des animateurs et intervenants extérieurs et  trois étudiants ont complété l’équipe lors de périodes de  stages. Une  partie  de  l’offre  éducative  est  élaborée  en  commun. Parallèlement, chaque entité conserve ses identités  propres, comme il apparaîtra dans cet aperçu. En 2014  déjà, nous avions réussi – malgré les moyens limités – à  présenter ensemble une offre diversifiée pour les jeunes  et les adultes, pour le public qu’il soit ou non spécialisé,  par le biais de nos activités scolaires et extrascolaires,  séances familiales, conférences et visites guidées. Nous  avons atteint plus de 7.300 personnes.

L’offre était importante, mais la demande l’était encore davantage. La demande en  matière d’activités éducatives destinées à un jeune public est particulièrement élevée. Elle dépasse les possibilités de notre infrastructure actuelle. C’est pourquoi le  VDFC, le SCC et nous-mêmes, attendons avec impatience de pouvoir les étendre  en 2017-2018, après le réaménagement de l’Hôtel de Clèves. Ces deux asbl ont  leurs bureaux dans ce même édifice et sont étroitement concernées par le réaménagement et la reconversion du bâtiment. Outre les liens évidents que nous entretenons aux niveaux fédéral et communautaire, en 2014, la Région de Bruxelles Capitale nous a rejoint dans notre travail  éducatif ainsi qu’un certain nombre de communes bruxelloises (parmi lesquelles  Bruxelles Ville, Molenbeek et Ixelles). Nous voulons ainsi ancrer encore plus profondément notre offre dans la réalité bruxelloise et nous y adapter. 34 |

Depuis 2014, la collaboration s’opère aussi au niveau européen. La CINEMATEK  et le SCC sont en effet impliqués dans ABCinema, un projet portant sur l’éducation au cinéma, avec le soutien du Creative Europe Program.  Sur le plan de l’éducation au cinéma, l’intense collaboration de ces dernières  années – et de 2014 en particulier – a clairement porté ses fruits, et à l’avenir,  notre souhait est de poursuivre plus intensivement ce volet consacré à la recherche  (artistique et académique). Les trois asbl entretiennent chacune séparément des  contacts avec des chercheurs et des professeurs. Il n’est pas rare que nous travaillions chacun de notre côté avec les mêmes personnes. Nous sommes convaincus du fait que cette facette de notre collaboration peut être optimalisée et que  nous pouvons nous apporter beaucoup de choses (surtout dans le domaine de la  recherche).


OFFRE FAMILIALE La programmation Jeunes Fans de Ciné – Jonge Filmfans constitue un rendezvous fixe dans l’offre cinématographique destinée aux jeunes à Bruxelles. Pour  cette programmation familiale, CINEMATEK recourt à trois salles bruxelloises :  BOZAR, le Studio 5 de Flagey et notre propre salle Ledoux. En plus des familles,  diverses organisations proposant des activités extrascolaires ont fait usage de  cette offre. Depuis 2012-2013, le programme est conçu selon des thématiques,  regroupant plusieurs films autour de chaque thème. Un mercredi par mois nous  proposons également, dans la continuité de la programmation, un atelier jeune  public en français et / ou néerlandais. Au sein de Jeunes Fans de Ciné, le Filem’on Festival International de Films pour  Enfants de Bruxelles (Kinderfilmfestival) a acquis le rang de valeur sûre. Cette  année, la programmation a été étendue à 9 séances durant les vacances d’automne.  L’ouverture  festive,  le  16  octobre,  avec  un  ciné-concert  en  collaboration avec Jeugd & Muziek, a été un succès tant sur le plan du contenu que de la  fréquentation.

ACTIVITÉS SCOLAIRES L’offre scolaire s’adresse à la fois aux écoles francophones et néerlandophones.  Les écoles peuvent opter pour un classique ou un film plus récent, accompagné  d’une animation éducative. Les projections ont lieu à CINEMATEK ou dans les  écoles. Outre l’offre fixe, nous organisons également des projections à la carte  (avec introduction ou discussion en fin de séance), à la demande d’associations  ou d’écoles de l’enseignement primaire, secondaire ou supérieur. Des enfants de l’enseignement primaire néerlandophone se sont initiés au travail  des ancêtres du cinéma et des tout premiers effets spéciaux, dans un atelier d’archéologie du cinéma en collaboration avec le VDFC. Des étudiants de l’enseignement secondaire ont bénéficié d’une analyse approfondie d’un classique du canon « Klassiekers in de klas » ou ont pu se focaliser  entièrement sur un aspect particulier du langage cinématographique, à l’occasion  de « Oog op film ». Ce dernier programme comporte aussi une offre de formation  destinée au corps enseignant. Deux fois par an, le VDFC organise dans 5 villes  (Bruges, Gand, Anvers, Louvain et Bruxelles) des animations au cours desquelles  les enseignants apprennent à travailler autour d’une analyse de film. Chaque atelier se concentre sur un aspect du langage cinématographique. En 2014 les mouvements de caméra (Van voor naar achter) et la connaissance narrative (Ik weet  (niet) wat jij (niet) weet) étaient au programme. L’offre destinée aux écoliers francophones est quant à elle enrichie par les ateliers « Fais ton Cinéma », de véritables animations autour de la pratique cinéma,  que le SCC organise dans les écoles bruxelloises et wallonnes (entre autres dans  le cadre du FIFF). Ces ateliers éclairent l’histoire de l’évolution du cinéma. Il y a  ainsi un Atelier Pré-Ciné, consacré aux ancêtres du cinéma, un Atelier du CinéAnimé sur le cinéma d’animation, d’autres animations comme Jeu d’Acteur ou sur  le cinéma belge. Depuis 2013, un de ces workshops est repris dans le programme  international « Le cinéma 100 ans de jeunesse », à la demande de la Cinémathèque  française, initiatrice de ce projet international.

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La Grande Guerre sur grand écran Durant l’automne 2014, une première série d’ateliers pour les jeunes sur la Première Guerre mondiale au cinéma a été lancée au sein du projet quinquennal « Brussel en de Groote Oorlog op het grote scherm / Bruxelles et la Grande Guerre sur grand écran », dans le cadre du programme commémoratif financé par Visitbrussels. De 2014 à 2019, une vingtaine d’ateliers annuels verront le jour autour d’une thématique nouvelle. Un cycle parallèle d’une trentaine de projections, accompagné de conférences, est prévu à CINEMATEK. Cette année, c’est la guerre 14-18 qui a été abordée, vue par les contemporains.

INITIATIVES POUR UN PUBLIC ADULTE Nous prévoyons aussi de nombreuses initiatives pour un public adulte : cycles de  cours, conférences et séminaires. Pour ce faire, nous faisons appel à des intervenants externes. L’offre est francophone, néerlandophone et anglophone, selon la  langue des invités et du public. En 2014 nous avons entre autres travaillé avec Muriel Andrin (ULB), Dominique  Nasta (ULB), Aurélie Lachapelle (ULB), Jacques Denis (acteur dans plusieurs films  d’Alain Tanner), Laurent Vanclaire (ULB), Christian Rolot (Université de Montpellier  III), Elikia M’Bokolo (EHESS), France Debray (journaliste et auteure), Florence  Gillet (CEGES), François Ryckmans (journaliste et auteur), Guido Convents (Afrika  Film Festival), Pascal Vandelanoitte (LUCA School of Arts), Steven Jacobs (UGent)  et Eva Hielscher (UGent). Au cours de leurs exposés, les cinéastes et thèmes suivants ont été abordés : Jiri  Menzel et la Nouvelle Vague tchèque, Angeloupoulos et le cinéma grec contemporain, le cinéma roumain, l’œuvre d’Alain Tanner, la migration au cinéma, l’œuvre  du cinéaste français Jean Grémillon, le cinéma colonial belge et les superhéros  (Marvel versus Comics). Par ailleurs Pascal Vandelanoitte (LUCA School of Arts) a donné une série de  quatre conférences : « Muziek in de film. Van Klassiek tot Jazz ». Muriel Andrin et  Laurent Vanclaire (ULB) ont quant à eux assuré ensemble 10 cours de cinéma  suivis de projections, dans le cadre de la onzième édition du cycle « Fragments  pour une mémoire cinématographique », avec pour thématique cette année, les  sensations. Enfin il y a bien sûr les nombreuses conférences, introductions et discussions liées  à notre programmation à CINEMATEK et à FLAGEY que nous traitons dans le chapitre activités publiques. En 2014, l’événement biennal Zomerfilmcollege n’a pas eu lieu. Le VDFC envisage  de transformer cette initiative d’été en un rendez-vous annuel, auquel nous participerons vivement à l’avenir. Pour être complets, nous ajouterons que le SCC et le VDFC apportent également  leur soutien à la programmation HET ZILVEREN SCHERM / FILMS DE JADIS et  à différents cycles de classiques que CINEMATEK organise dans tout le pays. Le  VDFC participe ainsi à la programmation de Cinema Zuid à Anvers (voir chapitre  « Montrer »).

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Nous organisons aussi avec le SCC et le VDFC diverses activités hors les murs.  En novembre nous collaborons traditionnellement avec Zebracinema pour le weekend de séminaires COFIB au Dommelhof à Neerpelt. Le thème de cette année  était « oorlog in cinema / cinema in oorlog » ou « la guerre au cinéma / le cinéma  en guerre ». Avec un focus sur les Première et Deuxième Guerres mondiales.  Décembre a accueilli « Beyond Ruttmann & Vertov: Minor City Symphonies », symposium en collaboration avec l’UGent sur les symphonies urbaines peu connues,  avec des experts belges, néerlandais, britanniques et américains, et 12 projections  de films rarement présentés, appartenant aux collections de la Cinémathèque et  de cinémathèques sœurs.

VISITES GUIDÉES L’espace d’exposition permanente de CINEMATEK, rue Baron Horta, est accessible librement durant les heures d’ouverture des salles de cinéma. Nous organisons également des visites guidées de groupes, pour les écoles et les adultes. En  2014, nous avons accueilli 49 groupes (740 visiteurs) dont 19 en français, 28 en  en néerlandais et 2 en anglais. À  l’occasion  de  ces  visites  guidées,  nous  esquissons  le  fonctionnement  de  CINEMATEK et faisons découvrir la WUNDERKAMMER. Ce cabinet de curiosités qui présente de manière interactive la préhistoire du cinéma, continue à séduire  particulièrement le public. Comme nous l’avons expliqué antérieurement, nous  espérons pouvoir apporter une extension à cette offre d’exposition (permanente),  ce qui nous permettra d’enrichir les visites. Fin 2013, en préambule au 75e anniversaire de la Cinémathèque, le public a pu  découvrir pour la première fois notre dépôt et les laboratoires de numérisation et  de restauration établis à Ixelles. Vu le succès important de cette initiative (plus de  900 personnes se sont inscrites aux visites guidées qui ont rapidement affiché  complet), nous voudrions réitérer cette initiative (probablement en 2015). Il faut  savoir cependant que l’aménagement actuel de l’espace de travail n’autorise pas  l’organisation de visites guidées sans que le travail des collègues s’en trouve perturbé, voire interrompu ; elles sont donc exceptionnelles pour le moment. Nous y  reviendrons très certainement le jour où l’esquisse d’un nouveau bâtiment avec des  espaces de travail existera.

RELATIONS PRIVILÉGIÉES AVEC LES ÉCOLES DE CINÉMA CINEMATEK entretient des liens privilégiés avec les écoles de cinéma, des arts  visuels ou de communication (INSAS, RITS, NARAFI, INRACI, ULB, ECOLE 75,  SINT-LUKAS, KUL, UA, KASK, UGENT, IHECS, Saint-Luc, ERG, ULg/Arts du  spectacle). Les étudiants peuvent demander une carte annuelle (moyennant € 5 de  frais administratifs) qui leur permet d’acquérir des billets au tarif réduit de € 2. Des  présentoirs CINEMATEK sont installés dans certaines de ces écoles pour y diffuser le programme trimestriel. Par ailleurs, plusieurs institutions académiques dispensent leur enseignement à CINEMATEK ou y organisent des activités privées,  contribuant ainsi à faire connaître le lieu à leurs étudiants : ULB ELICIT (cours de  Muriel Andrin et Dominique Nasta), École 75, NARAFI, IHECS.

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CONSEIL D’ADMINISTRATION Président

Bureau permanent

Cukier Dan

De Keuleneer Eric

Berenboom Alain

Dardenne Luc

Berliner Alain

De Hert Robbe

Vice-Président

Cukier Dan

De Keuleneer Eric

Coninx Stijn

Dardenne Luc

De Kuyper Eric

Leyers Tomas

Delvaux Catherine

Roanne Henri

Drouot Pierre

Troch Fien

Dujardin Paul

Vander Taelen Luckas

Duynslaegher Patrick

Witte Els

Enthoven Geoffrey

Autres Administrateurs

Hänsel Marion

Akerman Chantal

Hansen Jean-Pierre

Aubenas Jacqqueline

Knauff Thierry

Barbé Martine

Kümel Harry

Berenboom Alain

Lafosse Joachim

Berliner Alain

Leyers Tomas

Beyens Karin

Op De Beeck Johan

Boël Christine

Outers Jean-Luc

Bouckaert Peter

Pauwels Caroline

Brismée Jean

Quinet Patrick

Claes Gabrielle

Reynaert Philippe

Collon Olivier

Roanne Henri

Coninx Stijn

Roskam Michael R  Schoenaerts Matthias  Servais Raoul  Simons Henri  Stéphane Robert  Troch Fien  Van Dormael Jaco Van Groeningen Felix Van Heddegem Joannes  Vander Taelen Luckas  Verheyen Jan

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Winter Grace  Witte Els  Commissaire-reviseur De Wulf Vincent


Liste des membres du personnel DIRECTION

Digilab

ASBL PARTENAIRES

Conservateur

Marfoutine Marianne

Mazzanti Nicola

Bredael Didier

Service de Culture Cinématographique

Tondeur Christophe

Malonda Y Sanz Freddy

Secrétariat de direction

Di Trapani Giacomo

Vlaamse Dienst voor Filmcultuur

Camerlynck Katrien

Franck Stefan

Collections Nonfilm & bib

Versteirt Bart

Directrice Adjointe

Dorchain Jean Paul

Vandenbrande Kristel

Blampied Anthony

BÉNÉVOLES

Couvreur Catherine

Centre de documentation

ADMINISTRATION

Poppe Emil

Guillmard Michelle

Finances

Thonnon Jessica

Lopez Jaén Andrea

Cheikh Yasmine

Van Impe Steven

Raeymaekers Joris

Moussaoui Samira

Van Laere Fien

Collections film

Retica Virginie

Cerne Drago

ACTIVITÉS PUBLIQUES

Van Werde Francis

Programmation

Winter Grace

De Waele Tonie

Joassin André

PIANISTES

Pletinckx Micha

Baents Alain

Rotsaert Peter

Chamaraux François

Fiorini Fabian

CINEMATEK

Nash Hilde

Delabie Hilde

Marechal Hughes

Beets Bernard

Plouvier Jean-Luc

Bernier Guillaume

Van den Abeel Noah

Chambre Antoine

Stephane Orlando

Accueil Somers Mikke Service du personnel Bouyarbou Nadia SERVICES D’APPUI Presse De Schrevel Emmanuelle    Communication Rottiers Sophie  Deweer Patrice   IT Malfliet Lloyd  Mockel Philippe   Collections film & Digilab Malfliet Francis  Adam Patrick Appelmans Liliane  Araiba Laila  Cierzniewski Geraldine  De Vocht Victor  Franceschi Nicolas  Hocquet Bernard  Lopez Rodriguez Alberto  Mestdagh Bruno  Popov Stanislav  De Blieck Clémentine   Projets Européens  Coolsaet Inge

De Geyseleer Hilde  De Groot Timo  El Gholabzouri Mohamed  Ers Francois Gsir Jaâber  Ionescu Cristian  Leye Veva  Martin Isabelle  Scheppan Jiri  Van Der Auwera Emil  Van De Vel Nick Verly Yves    DVD Van Cutsem Arnaud  Education Reghem Jennifer

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Communication

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Présence médiatique

Outils de communication

Pour qui jette régulièrement un coup  d’œil aux pages culturelles, c’est un fait  acquis :  notre  riche  programmation  a  les honneurs de la presse plus d’une  fois par semaine. Beaucoup plus ! Avec  plus de 300 parutions dans la presse  écrite et 200 dans la presse audiovisuelle,  la  presse  s’intéresse  chaque  jour en moyenne, de près ou de loin,  à  CINEMATEK.  Et  c’est  sans  tenir  compte des médias online – dont les  nombreuses publications ne sont pas  (encore)  systématiquement  répertoriées.  Peu  d’organismes  peuvent  se  targuer d’un tel dossier de presse.

Il va de soi que nous communiquons  aussi  nous-mêmes,  en  direct  avec  le  public,  principalement  à  propos  de  notre programmation et de nos publications. Cette communication va audelà  d’un  aspect  promotionnel  ou  publicitaire.  En  tant  que  fondation  d’utilité  publique,  nous  voulons  guider  notre  public  à  travers  les  collections que nous lui présentons, par le  biais  d’orientations  et  d’une  information de fond, à travers notre brochure  programme, notre site internet et une  présence fructueuse dans les médias  sociaux.

Il y a effectivement matière à communiquer. 3.000 projections de films par an,  des dizaines de rencontres avec des  cinéastes, des publications, des restaurations  uniques,  la  découverte  de  films portés disparus…

Tout cela est – comme vous le verrez  dans ce chapitre – fort impressionnant,  mais  notre  politique  de  communication ne s’arrête pas là. Dans cette introduction,  nous  nous  penchons  volontiers sur une autre facette dans laquelle  nous avons fortement investi ces deux


dernières années : notre propre communication, dire qui nous sommes, ce  que nous faisons et pourquoi notre travail est unique et essentiel. Renforcer cette facette de notre communication est d’une importance vitale,  tant envers le large public qu’à l’intention  de  toutes  les  parties  prenantes.  Nous  avons  utilisé  les  moyens  et  le  personnel dont nous disposions. Nous  n’avions  pas  d’argent  pour  une  campagne grandiose mais cela n’était pas  un problème en soi. La communication, ce ne sont pas seulement les campagnes et les envois de  messages  à  travers  toute  la  planète.  Nous  communiquons  aussi  à  travers  tout ce que nous entreprenons en tant  qu’institution : restaurer un film et présenter cette restauration dans les festivals du monde entier, organiser L’Âge  d’Or Festival, éditer des DVD, inviter  des cinéastes, organiser des avant-premières ou des ciné-concerts, apporter  une  contribution  à  des  colloques  ou  des ateliers, diffuser des publications  (comme ce rapport annuel). Nous vou-

160 envois de la note stratégique accompagnée d’une lettre  personnalisée et du rapport annuel 300 articles de presse et 200 contributions audiovisuelles à  propos de CINEMATEK 124.556 visiteurs pour notre chaine Youtube, CINEMATEKfilms 12.500 inscriptions à nos newsletters 13.000 j’aime sur notre page Facebook 1.450 personnes nous suivent sur notre compte Twitter,  à peine actif.

lons aborder de manière plus réfléchie  cette communication et les messages  essentiels que nous diffusons sur notre  organisation et notre travail unique. En  2013,  lors  de  notre  année  jubilaire, nous avons raconté cette histoire  au grand public à l’aide d’une longue  liste d’activités et d’évènements mûrement pensés. L’histoire d’une institution  de  renommée  mondiale,  insuffisamment connue dans notre propre pays.  De  multiples  collaborations  médiatiques nous y ont aidés. Nous avons pu  constater que les journalistes ne nous  perçoivent pas uniquement comme une  maison de la culture intéressante, à la  programmation unique et variée, mais  qu’ils sont également sensibles au travail  sans  pareil  que  nous  accomplissons en coulisses. La série qu’ARTE  Belgique nous a consacrée et le documentaire de CANVAS – diffusé en avril  2014 – nous ont procuré quelques-uns  des plus beaux points culminants.

Note stratégique En  2014,  nous  avons  poursuivi  cet  exercice vital. Cette fois avec une campagne  plus  ciblée,  orientée  vers  les  parties  prenantes  et  décisionnaires  nationaux. La note stratégique 20152019 que la direction journalière a élaborée  durant  le  printemps  et  l’été  et  qui, en automne, une fois les gouvernements  constitués,  a  été  largement  diffusée en direction des cercles politiques  (160  décisionnaires  ont  été  contactés personnellement) en fournit  l’instrument central. Nous avons reçu  de nombreuses réactions à cette note,  avons fait visiter notre organisation à de  nombreux politiciens (surtout au début  de l’année 2015) et avons été fréquemment invités à poursuivre la discussion  dans plusieurs cabinets.

Reconnaissance En effet, il ne s’agit pas ici d’une campagne unique mais d’un travail intensif et continu dans lequel nous continuerons  à  nous  investir  en  2015.  L’objectif de tout ceci reste identique :  faire en sorte que, la vague notion que  CINEMATEK existe, fasse place à une  prise de conscience plus concrète et  à une connaissance et reconnaissance  de nos tâches uniques et essentielles.  Nous voulons faire comprendre le rôle  central  que  nous  occupons  dans  le  réseau  des  nombreuses  institutions  et organisations qui se consacrent au  patrimoine  cinématographique,  chez  nous et à l’étranger.

Communication interne En 2014, nous avons également investi  dans l’amélioration de notre communication interne (entre autres à l’aide de  plateformes  de  concertation  fixes  et  d’une newsletter mensuelle en interne).  Une  optimalisation  accrue  est  cruciale dans ce domaine, les différentes  facettes de notre fonctionnement sont  – comme nous le montrons à plusieurs  reprises dans ce rapport – plus étroitement et plus que jamais liées.

Mécénat Un  autre  domaine  dans  lequel  nous  voudrions continuer à nous investir – si  nos moyens nous le permettent –, c’est  la recherche de financement, à travers  la  communication  orientée  vers  des  sponsors potentiels, des mécènes et le  large public. En 2015, nous espérons  pouvoir élaborer un certain nombre de  projets pilotes liés à ce volet.

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tion avec l’ambassade du Mexique pour  la « Fiesta de todos los Muertos » a été  une initiative très réussie.

PUBLICATIONS La publication de notre programmation  demeure un outil important pour informer  et  guider  le  public.  Depuis  septembre, le rythme de cette publication  a été revu et nous sommes passés d’un  bimestriel à un trimestriel. Cette adaptation de la fréquence de parution doit  permettre  à  l’équipe  de  communication de disposer de plus de temps pour  d’autres facettes de notre politique de  communication.  Cette  modification  nous  amène  à  un  nombre  de  pages  plus réduit à l’année, et nous permet de  faire des économies en matière de frais  d’impression et d’envoi.

COMMUNICATION CIBLÉE ET DÉVELOPPEMENT DU PUBLIC

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Pour qui jette régulièrement un coup d’œil aux pages culturelles, c’est un fait acquis : notre riche programmation a les honneurs de la presse plus d’une fois par semaine. Beaucoup plus ! —

L’importance des partenaires promotionnels pour développer efficacement  un public est indéniable. Notre public  cinéphile est par exemple informé en  partie  grâce  au  concours  de  partenaires  précieux  comme  Sabzian.  Les  communautés culturelles de Bruxelles  sont  abordées  par  le  biais  d’actions  ciblées et éventuellement de concours  online avec un certain nombre de maisons de la culture étrangères (Goethe  Institut  Brüssel,  Instituto  Cervantes,  Istituto Italiano di Cultura di Bruxelles,  Institut  français,…)  et  les  services  culturels des ambassades. En ce qui  concerne  les  stratégies  destinées  à  éveiller  l’amour  du  cinéma  chez  les  jeunes  et  les  enfants,  elles  sont  élaborées en collaboration avec les services  éducatifs  SCC  et  VDFC  ainsi  qu’avec  des  partenaires  externes  comme  FILMEM’ON  ou  Kidsgazette.  Les  visites  d’étudiants,  en  écoles  de  cinéma ou non, sont stimulées par une  collaboration étroite avec les universités bruxelloises et à l’aide d’un tarif étudiant très avantageux. Pour € 5, chaque  étudiant peut faire l’achat d’une carte  annuelle qui lui permet d’assister aux  projections à raison de € 2 la séance,  quel que soit le film, le jour ou l’heure.  En 2014, pas moins de 729 étudiants  ont  fait  l’acquisition  de  cette  carte.  On  peut  aussi  bénéficier  de  ce  tarif  avec une carte trimestrielle (€ 30) ou  annuelle (€ 60 / ou € 40 pour les 65+).  En 2014, nous avons vendu 264 cartes  de ce type. CINEMATEK a réitéré sa  participation à la Museum Night Fever,  aux Nocturnes des Musées bruxellois  et au Creative Forum, qui nous amènent un nouveau public. La collabora-

La distribution se poursuit de la même  manière  qu’avant.  Celui  ou  celle  qui  a  acquis  la  carte  trimestrielle  ou  annuelle  ou  qui  est  abonné/e,  reçoit  le  programme  à  domicile  (moyennant € 12 qui couvrent les frais d’envoi). CINEMATEK et un certain nombre  de  points  de  distribution  distribuent  également  la  revue :  quelques  points  fixes  dans  des  lieux  culturels  disposent  d’un  display  CINEMATEK,  alimenté par une distribution mensuelle  flexible  de  programmes,  calendriers  et flyers par le biais d’un réseau varié  de centres et d’établissements horeca  de Bruxelles centre. Le tirage varie de  15.000 à 18.000 exemplaires selon le  programme. Le  passage  d’une  revue  bimestrielle  à une publication trimestrielle nous a  également  amenés  à  revoir  le  calendrier. Désormais CINEMATEK propose  une  affiche-calendrier  mensuelle :  au  recto le calendrier, au verso l’affiche qui  s’axe sur un thème ou un sujet en particulier du programme mensuel. Cela  facilite  la  diffusion  et  la  rend  moins  coûteuse sur le plan de la production.  Avec un tirage de 2.500 à 4.000 exemplaires, nous imprimons pour le même  prix  un  calendrier  et  une  affiche  qui  peuvent être exposés partout. Des  cartes  postales  et  flyers  ciblés  complètent nos publications. Nous  réalisons  en  outre  un  certain  nombre  de  publications  exceptionnelles  –  le  plus  souvent  en  collaboration  avec  nos  partenaires  fixes,  en  l’occurrence les brochures Ciné-club  Studio 5, Quinzaine, Jeunes Fans de  Ciné et Films de Jadis. En 2015, pour  des  raisons  budgétaires,  nous  supprimons  la  version  papier  de  ce(s)  dernier(s).


Nous constatons que le site présente  actuellement une chute du nombre de  visiteurs. Par contre le nombre de visiteurs  uniques  monte,  de  même  que  le nombre de pages consultées et la  durée moyenne de la visite. Par ailleurs,  nous  constatons  un  nombre  plus  important  de  visiteurs  qui  reviennent  (54%) par rapport aux visiteurs uniques  (45%), ce qui correspond à une évolution qualitative et durable. L’analyse des  chiffres  des  visiteurs  confirme  le  fait  que le site internet soutient essentiellement la programmation des salles de  projection et les activités du centre de  documentation. La vente (shop et tickets) et les pages institutionnelles sont  moins visitées.

MÉDIAS SOCIAUX Nous  sommes  convaincus  que  les  impressions papier restent pertinentes  et nécessaires, et nous allons chercher  dans le futur comment nous pouvons  rationaliser leurs coûts.

E-COMMUNICATION Notre site internet www.cinematek.be  reste un instrument important. Depuis  2013, le site fonctionne en « responsive  web  design »,  facile  d’utilisation  de  manière mobile. Le  site  permet  de  s’inscrire  pour  les  newsletters et offre d’autres services :  achat de tickets, réservations au centre  de  documentation,  achat  de  livres  et  DVD. Pour bénéficier de ces services,  l’usager doit se créer un compte : en  2014,  on  dénombre  9.557  comptes  francophones actifs et 5.499 néerlandophones, dont respectivement 8.118  et 4.420 souhaitent être informés par  newsletter. Pour  éviter  la  saturation  d’un  tropplein d’informations, une politique de  mailing  plus  ciblée  a  été  introduite  en 2014, a ratio d’une newsletter par  semaine, expédiée à diverses listes de  contacts.  Nous  souhaitons  augmenter ces chiffres, tout en travaillant avec  des  listes  de  contacts  plus  ciblées,  et  en  analysant  plus  étroitement  leur  impact. Dans cette perspective, nous  prévoyons de passer en 2015 au plus  convivial Mailchimp. Le  site  internet  est  indubitablement  sujet  à  amélioration.  En  2015,  nous  espérons pouvoir faire quelques pas de  plus sur la voie d’une optimalisation – si  nos moyens l’autorisent. Nous envisageons aussi un nouveau shop en ligne  et le catalogue de la bibliothèque sera  adapté (voir précédemment).

Parallèlement au site internet, la présence  en  ligne  de  CINEMATEK  est  assurée par Facebook, Twitter, YouTube  & Flickr dont nous tirons des bénéfices.  En 2014, Facebook a atteint le cap des  13.000 « likes » (8.203 en 2012 ; 10.144  en 2013). Notre profil montre une croissance continue, et reste un solide outil  complémentaire sur lequel nous pouvons  compter  pour  une  promotion  à  court ou à moyen terme. Donnée particulière : les visiteurs ne sont pas transférés.  Facebook  n’est  indiqué  ni  sur  nos  publications  papier  ni  sur  le  site  internet.  Presque  60%  de  nos  visiteurs atterrissent directement sur notre  page. Après un certain nombre de tentatives infructueuses, @Cinematekbe  connaît  un  premier  succès  continu  sur Twitter. Plus de « followers » (1.465  en 2014 / 649 en 2013) signifie aussi  plus  de  tweets ;  nous  avons  expédié 852 tweets et avons interagi avec  39  autres  utilisateurs.  En  matière  de  contenu, notre compte Twitter véhicule  surtout des nouvelles liées au monde  du cinéma belge et international, tandis  que notre compte Facebook constitue  surtout un soutien à notre programmation propre. YouTube et Flickr sont principalement  utilisés comme des archives publiques  pour le matériel visuel de nos invités.  Des photos de master classes, introductions, Q&A avec des réalisateurs et  autres personnalités du cinéma aboutissent sur Flickr et sont régulièrement  partagés via Facebook. On retrouve sur  notre canal YouTube CINEMATEKfilms  des captations vidéo de conversations  plus  étendues  avec  des  réalisateurs,  tant  à  CINEMATEK,  qu’à  BOZAR  ou  FLAGEY. Le public peut les y découvrir,  en  même  temps  que  nos  films  numérisés libres de droits (voir chapitre  « Éditions Digitales »).

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Cultuurmagazine

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GAm VAIlAllTWERPEK

PRÉSENCE MÉDIATIQUE 2014 En  2014  également,  CINEMATEK  a  bénéficié d’une large attention médiatique. En moyenne, chaque jour a paru  une notification dans la presse à propos  de  nos  activités  publiques.  Nous  avons  connaissance  d’environ  300  parutions dans la presse écrite et 200  dans  la  presse  audiovisuelle.  En  réalité il y en a davantage, car il y a un certain nombre de contributions dont nous  n’avons  pas  eu  connaissance,  parmi  lesquelles  de  nombreuses  publications online. CINEMATEK est aussi fréquemment apparue à l’écran du fait des  nombreux  enregistrements  télévisés  dans nos locaux. Ainsi tvbrussel a diffusé une émission spéciale avec tous  les  jeunes  réalisateurs  flamands  sortis de Sint-Lukas ; et ARTE a enregistré  un épisode de « Quai des Belges » avec  Hadja Lahbib et Bart Moeyaert. Nous  pouvons toujours compter sur une collaboration très fructueuse avec Cobra. be, Agenda, Focus Knack et Focus Vif  (avec  qui  nous  organisons  aussi  les  Focus  Nights),  De  Morgen,  La  Libre,  Le Soir, La Première, « 50° Nord » sur  ARTE,  KLARA  (e.a.  « Happy  hour »),  FM Brussel, De Standaard (plus précisément la Punchlijst)… 2014 a également vu de beaux projets avec Radio  1, Canvas (Belfilm), Trends et Le Journal  du  médecin  /  De  Artsenkrant.  Nous  aimerions  collaborer  de  manière  plus  intense avec Moustique, Humo, De Tijd  et L’Écho. La collaboration avec le programme  « Place  Royale »  de  RTL  TVI  ne s’est pas vraiment déroulée comme

nous  l’espérions.  Les  programmateurs souhaitaient travailler à l’élaboration d’une série autour de notre matériel  d’archives sur la maison royale, mais le  projet a provisoirement échoué après un  épisode. À l’étranger, l’attention médiatique  pour  CINEMATEK  est  relativement limitée. Certains projets de restauration ou certaines participations à des  festivals ont suscité quelques articles  mais rien de plus. Nos communiqués de  presse sont systématiquement envoyés  à un certain nombre de journalistes français, mais jusqu’ici, sans résultat.

FILM

Muze van Visconti en Fellini te gast QPretrospectieve in Bozar

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ACCORDS MÉDIAS •

En 2014 nos partenaires médias ont été: –  Cobra.be et Klara

Claudia Cardinale in Otto e mezze, Federico Fellini's film uit 1963. De prent met .oak A aktaber in de Brusselse Cinematek. FOTO GVA

–  La Première et Musiq’3 –  Agenda –  FM Brussel

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–  La Libre Belgique –  Cinebel

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De Italiaanse filmster Claudia Cardinale (76) komt op 6 oktober naar Brussel. In Bozar stelt ze de gerestaureerde versie van Visconti's /I Gattopardo (1962) voor. Los van de retrospectieve in Cinematek, is ze zondag in Cinema Zuid te zien in Otto e mezzo van Fellini, nog zo'n klassieker. In de Brusselse Cinematek wardt -morgen am 19 .30u Les Petroleuses (1971) vertaand, een Franse kamediewestern waarin Cardinale een team varmt met Brigitte Bardat. Op zandag am 18u is Cardinale in de cyclus Marcella Mastraianni in Cinema Zuid van de partij in Otto e mezze (1963) als de ultieme droamvrauwvan Federica Fellini. Zulkeretraspectievesbenadrukken alvast dat de tijd niet mals is vaar de maaisten der aarde, maar tach .oak dat ze uiteindelijk meer te bieden hebben dan hun schaanheid. Dat geldt zekervaar Claudia Cardinale, die een cinema-icaan werd, maar .oak de muze vaar regisseurs als

Le Soir Vendredi 7 mars 2014

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Le DVD: « Bruxelles ville en images » a bénéficié d’un large intérêt de la part des médias.  De nombreux articles se sont suivis, en un  effet de boule de neige, dans Brussel deze  Week, La Capitale, De Morgen, De Zevende  Dag,  De  Standaard,  VivaCité,  Weekend  Knack,... Nos autres DVD jouissent aussi  d’une large attention médiatique.

12¥ijdag

Luchina Viscanti (Rocco e isuoi Fratelli, Sandra), Sergia Leane (Once Upon a Time in the West), Federica Fellini (8 !h) en Richard Broaks (The Professionals). Ze werd een inspiratiebron, amdatze tegelijkertijd sexy en mysterieus kan zijn. En magelijk .oak amdat ze naait uit de kleren ging. " Ze naemden mij destijds een seks"EEN symbaal", zegt Claudia Cardinale. "Ik heb me daar naait wat van aanMYST getrakken. De beroemde Italiaanse ENEE schrijver Alberta Maravia schreef NIEUW een baek aver me nadat hij me gezienhad. Vanafdatmamentwerd CLAUDIA ik een sekssymbaal (lacht). En tach ACTRICE heb ik naait naaktscenes gedraaid. Ik vind naakt het tegengestelde van naief meisje eratisch. Ik vind dat je de dingen waar. "Ik h altijd rhysterieus maet laten. Je natianaliteite maetwat aan de verbeelding averla- van gebaart ten. Ja, ik weet dat tegenwaardig sprang, Ital veel actrices uit de kleren gaan, en Franse w maar vaar mij haeft dat niet. Een beraepshalve vrauw maet mysterieus blijven en wereld gew de man nieuwsgierig." Rusland." De jange Claudia Cardinale zag er Een naief en als een echte Italiaanse uit en als een meisje was

Le Soir Vendredi 7 mars 2014

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LA GRANDE GUERRE EN FILMS ET EN JOUETS

La grande boucherie de 1914-1918 Les cinémathèques d’Europe ont numérisé et publié leurs archives d’époque. Entretien avec Nicola Mazzanti, président de l’association des cinémathèques européennes. 14-18 inspire aussi le cinéma d’animation. Petit tour à Anima. A Bruxelles, une extraordinaire collection de jouets guerriers.

ENTRETIEN l’occasion des célébrations du centenaire de la première guerre mondiale, 26 cinémathèques européennes ont collaboré pour mettre en ligne gratuitement 600 heures de films d’époque. Sur le site internet du projet European film Gateway, les internautes de toute l’Europe peuvent découvrir des images de la guerre des Balkans, la bataille de l’Yser du côté des tranchées allemandes ou encore des documentaires sur les femmes et les enfants restés à l’arrière. Le conservateur de la Cinémathèque Royale de Belgique Nicola Mazzanti a suivi le projet de près.

Nicola Mazzanti.

Que trouve-t-on sur le site ? 5.000 documents dont 2.700 fictions, documentaires, ou actualités produites pendant la guerre et après la guerre 14-18. Les cinémathèques des pays belligérants ont numérisé et mis en ligne toute leur collection sur le sujet. C’est la première fois que le public a accès à toutes ces images. Il n’y a eu aucune sélection. On peut voir le point de vue des deux côtés. Par exemple, sur la Belgique, on a des images belges, françaises, anglaises, et des images tournées par les Allemands durant l’Occupation. Ce sont les mêmes lieux mais deux regards différents.

A

pas la première guerre du siècle mais la première où le public voit des images. Au point que en 1916, le film qui a le plus grand succès au box-office est un documentaire anglais sur la bataille de la Somme, The Battle of the Somme. Aujourd’hui, on peut le visionner sur le site mais il n’a rien d’intéressant car on ne voit pas grand-chose. Les images ne sont pas tournées sur les champs de bataille parce qu’on ne voulait pas montrer le front à l’époque. On voit les soldats qui partent et qui rentrent. C’est là que commence la médiatisation de la guerre qu’on peut comparer à l’imaginaire des guerres plus contemporaines.

Avez-vous fait des découvertes ? Oui. Deux films avec des images identiques peuvent donner deux messages totalement opposés. On a trouvé un documentaire sur l’héroïsme et la force des sous-marins allemands. Les Anglais ont récupéré les mêmes images et ont fait un film sur la cruauté de ces mêmes sous-marins. C’est en les mettant l’un à côté de l’autre qu’on l’a remarqué. Autre exemple : le film sur la martyre belge Edith Cavell. On s’est rendu compte qu’il y avait deux fins différentes. Une pour la Belgique et une pour le reste de l’Europe. Dans le final belge, on la fusille et elle meurt. Mais

dans la version internationale, l’officier allemand donne l’ordre de la tuer et les soldats allemands refusent de tirer. C’est l’officier allemand qui tire avec son pistolet. Le message est clair : les mauvais, ce sont les officiers allemands. Les cinémathèques vont-elles s’associer pour numériser d’autres périodes de l’histoire? Le problème c’est que c’est un projet financé à 50 % par l’Europe et à 50% par les institutions. Malheureusement, l’Europe a décidé de ne plus subsidier ce type de projet. Pour eux, chaque pays doit investir dans la numérisation de ses archives.

LACULTURE 35

Le nouveau Festival L’Âge D’or a jouit d’un  comme si vous y étiez large intérêt médiatique pour cette première  animation Ils ont version. redessiné E

C’est une erreur grave parce que ce projet montre bien qu’il n’y a pas un patrimoine belge ni un patrimoine autrichien, etc. C’est un patrimoine européen. Je déteste l’idée d’élever nos enfants dans un monde où on ne sait pas montrer les images de la Shoah, l’assassinat de Kennedy, ou la construction du mur de Berlin. Evidemment qu’elles existent, elles appartiennent aux cinémathèques. On ne peut pas les voir si elles ne sont pas numérisées. ■

la Der

n cette année du Centenaire de la Première Guerre, l’initiative prend tout son sens : Anima, comme deux autres festivals d’ailleurs (Annecy et Stuttgart), consacre une partie de sa programmation à ce conflit jusqu’ici surtout évoqué par les peintres, les cinéastes et les écrivains. Quelques animateurs s’y sont mis, ces dernières années : les neuf courts-métrages sélectionnés seront projetés une nouvelle fois ce vendredi soir à Flagey. Ils viennent de France, du Canada, de Belgique, de Nouvelle-Zélande ou d’Angleterre, et ils ont à leur tour posé un regard sur cette autre apocalypse survenue voici un siècle. Dans Lettres de femmes, Augusto Zanovello, lauréat (attendu) du Cartoon d’Or remis à Toulouse en septembre dernier et Prix du Public à Annecy, évoque les morts, les blessés, les fameuses « gueules cassées »… L’humain fragile, broyé par cette première guerre industrielle. L’artiste, sur le fil du pathos, a opté pour l’animation en volume, du carton et du papier, une technique permettant de la profondeur. Poppy, de James Cunningham, est

Digital, les camarades de jeu de Peter Jackson. Le jour de gloire, court-métrage en « stop motion » de Bruno Collet, nous plonge au cœur d’un souterrain, où un poilu attend le début de l’offensive. Les canonnades, qui ont retourné la terre, fondent les corps dans un terrible alliage de boue et d’acier brûlant. Le réalisateur s’est inspiré de la correspondance entretenue par les soldats avec leurs proches restés à l’arrière, mais aussi, précise-t-il, des Croquis de guerre du peintre breton Mathurin Méheut. Si c’est une autre technique qui a été mise en œuvre dans La tranchée de Claude Cloutier, la démarche de ce réalisateur canadien est identique : donner à voir, à ressentir ce lien terrible avec la terre. Et puisque C’était la guerre des tranchées, comme l’a dessinée Tardi, on n’en remontera pas plus avec La détente, du tandem Pierre Ducos/Bertrand Bey. Le ton est plus drôle, encore que… Ici, le soldat s’est évadé de la réalité pour aller livrer bataille dans un univers de mirlitons et de joujoux. Ce 14-18 : La Grande Guerre vue par les animateurs (réservé aux 16 ans et plus à Anima, disponible en DVD) est une coproduction entre Folioscope et Les Films du Nord. Une caution artistique, à laquelle s’ajoute la scientifique, celle de l’Historial de la Grande Guerre à Péronne, partenaire de cette excellente « compile ». ■

Une  des déception  cependant :  l’article  très  Ders intéressant rédigé par un journaliste de De  Morgen n’a finalement pas été publié, considéré comme étant trop niche. Notre hôte, le  réalisateur chinois WANG BING a reçu les  exposition La guerre des jouets belges à la Maison Autrique Des  pages  entières,  dans  différents  jourmêmes éloges. Le programme « Temps de  naux, et le journal télévisé de la RTBF ont  pause » sur Musiq’3, lui a dédié une heure  parlé élogieusement de l’EUROPEAN FILM  pour une interview particulièrement intéresGATEWAY 1914, projet unique qui a rassante en traduction simultanée. semblé 27 cinémathèques d’Europe, dont  CINEMATEK, autour de la numérisation de  L’ÂGE D’OR FROM PRIZE TO FESTIVAL leurs films sur la Première Guerre mondiale,  mis en ligne sur un site gratuitement accessible via une base de données commune.  La Première, première émission radio de la  RTBF, a consacré sur son site une rubrique  hebdomadaire,  assurée  par  notre  collègue Géraldine Cierzniewski, qui a présenté  un film avec un lien direct vers le site EFG.  Dans le même contexte, le DVD 14’18 a pu  compter lui aussi sur l’attention de la presse. © THIERRY DU BOIS.

Quel est l’intérêt du projet ? Entre 1914 et 1918, on comprend lentement la force propagandiste des images filmées. Ce n’est

Propos recueillis par FLAVIE GAUTHIER

Archives sur www.europeanfilmgateway.eu

Les canonnades, qui ont retourné la terre, fondent les corps dans un terrible alliage de boue et d’acier brûlant

Le projet porté par l’European film Gateway rassemble 5.000 documents dont 2.700 fictions, documentaires, ou actualités produites pendant la guerre et après la guerre 14-18. © D.R.

n 1914, à l’arrière des lignes, la E vie continue et les enfants jouent pour ne pas voir l’atrocité du

quotidien. La Fabrique belge de jouets, le Jouet belge, le Jouet liégeois… rivalisent d’imagination pour contourner la pénurie de matières premières et créer des jouets de chiffon ou de carton-pierre. Le peintre Amédée Lynen dessine des armées de bois. Guerre et Jouet rassemble à la Maison Autrique un panorama de la production de jouets en Belgique pendant la Première Guerre mondiale. Ces pièces proviennent de la collection personnelle de Paul Herman, l’auteur du livre Les Petits soldats de la Grande Guerre. Il nous a guidés pas à pas dans cette exposition qui en dit long sur la génération sacrifiée de 19141918. « Le but est de montrer que le jouet fait partie de la vie. En 1914, les jouets étaient réservés aux classes supérieures de la société. La majorité de la population avait du mal à manger, à se chauffer, à s’habiller. Pour que la situation ne devienne pas explosive, les plus riches ont contribué à des œuvres pour le soulier, le vêtement, le jouet. L’exposition montre notamment des pièces créées pour l’Œuvre belge du jouet. Les manufactures employaient des blessés et des mutilés de guerre. Cela permettait d’aider les victimes du conflit à ne pas tomber dans la pauvreté. Côté français, il y avait des ateliers entiers de fabrication qui fonctionnaient exclusivement avec des blessés à Bordeaux, à Alger… Certains jouets étaient même exportés jusqu’aux Etats-Unis où ils étaient proposés dans des ventes de charité. » A la différence de la France, la Belgique était entièrement occupée, en dehors du réduit de l’Yser. Les fabricants étaient tenus à l’œil par la censure allemande. A l’époque, le plus grand producteur de soldats de plomb au monde était l’anglais Britains : « Il avait à son catalogue une tranchée en métal avec un mécanisme qui faisait exploser les soldats ! Ce jouet a été fort critiqué et

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s’est mal vendu. C’est devenu une pièce rarissime dont la valeur dépasse aujourd’hui les 100.000 dollars. Il n’était évidemment pas question d’importer ce jouet pendant la guerre. Chez nous, des séries de soldats de plomb ont été produites sur les batailles d’Ypres ou de Soissons en 1915 mais le public belge n’était pas très preneur. Il y avait des victimes de la guerre dans toutes les familles… » Alors que les adultes se faisaient saigner sur les champs de bataille, les jouets les plus prisés des enfants étaient des fanfares ou des défilés. « L’essentiel du jouet belge était pacifiste. Côté français, on fabriquait par contre en zone libre des tirailleurs sénégalais ou des figurines à la gloire de Joffre et de Clemenceau. Les petites filles françaises avaient leur poupée patriotique “Notre pays, c’est l’Alsace”, qui a eu le prix de la Poupée en 1915. Parmi les jouets célèbres produits en Belgique, on retrouve dans l’expo, le modèle réduit du Béguinage de Dixmude, qui venait d’être détruit lors de la première bataille de l’Yser. On pouvait ainsi jouer à raconter ce qui s’y était passé en toute innocence… Il y avait aussi un champ de foire avec sa baraque à frites, ses lutteurs, son manège… Dans le registre patriotique, il y eut la poupée de la reine Marie Louise, à la tête en biscuit. Elle figure également dans l’exposition. » ■ DANIEL COUVREUR

Guerre et jouet, jusqu’au 19 novembre, Maison Autrique, 266 chaussée de Haecht, 1030 Bruxelles, mercredi au dimanche, 12 à 18 h. Infos : 02-215.66.00 et info@autrique.be. Les Petits soldats de la Grande Guerre, Paul Herman, Glénat.

Extrait de « Lettres de femmes » d’Augusto Zanovello. © PICTOR MEDIAS XBO FILMS.

inspiré par une histoire vraie : deux soldats néo-zélandais coincés derrière les lignes ennemies découvrent un bébé sous les cadavres de ses parents. L’un veut le sauver, l’autre pas… Animation numérique et « performance capture » distinguent ce film écrit par l’arrière-petit-fils d’un des deux fantassins et tourné en partie chez Weta

DIDIER STIERS

Vendredi 7 mars, 22 h, Studio 5. Info : www.animafestival.be. DVD : distribution Twin Pics, 16,99 euros.

Un soldat-jouet avec un casque à pointe. © GLÉNAT.

Into the breach for experimental film

THE SELECTION OF OLIVIER DEKEGEL: AGE IS … (STEPHEN DWOSKIN)

THE SELECTION OF NICOLA MAZZANTI: BABY, I WILL MAKE YOU SWEAT (BIRGIT HEIN)

“Stephen Dwoskin (1939-2012) was one of the most original talents of modern cinema. His oeuvre is inextricably linked to the partial paralysis that he suffered throughout his life after catching polio as a child. The oeuvre focuses on desire, facial expressions, sharing, and it depicts the ‘imaginary solutions’ to a reality that must be reconstructed if you have a disability.” “Age Is... is both a hard and tender film in which the director sets out to depict the beauty and unique character of ageing faces and bodies with almost amorous attention to detail. It is a complex film that was conceived in the act of sharing: on the eve of his own death, Dwoskin invited some of his friends to film old age. Although it is not his best film, it is overwhelming and demonstrates that his genius lay in editing and the use of diegetic music.”

“Filmmaker, event programmer, (polemical and highly idiosyncratic) critic, and lecturer Birgit Hein has simply been the icon of German avant-garde cinema since the 1960s. She wrote the very first work on the history of European avant-garde film and was a participant and witness of the Festival of Experimental Film in Knokke back in the day.” “Her Baby, I Will Make You Sweat, which was released in 1995, is not only innovative qua form, it is – honestly – incredibly beautiful. When it was released, the film ignited endless polemics. Baby, I Will Make You Sweat treats sexuality, race relations, hidden colonialism, and still has the power to educe heated debate and make its viewers feel uneasy. This makes it the perfect film to open the L’Âge d’Or festival!”


Vrijdag 26 september

2014

Le Soir Jeudi 3 juillet 2014

36 LACULTURE

Ingmar Bergman le maître La Cinematek décline durant tout l’été le génie du réalisateur suédois en huit films.

I

CARDINALE

e. Maar niets is minder heb niet een, maar vier en. Ik ben Tunesische te, Siciliaanse van aarliaanse van natianaliteit wat de cultuur betreft. En e heb ik averal ter werkt, van Australie tat

n makkelijk in te palmen ze .oakniet. "Viscanti zei

CHRIS CRAPS

Reste trois films encore au programme. Tous trois sont habités par la grande muse du cinéaste, Liv Ullmann. Ainsi rassemblés, Persona, Scènes de la vie conjugale et Sonate d’automne forment à leur façon (involontaire) une trilogie de la crise. Dans le premier, un sommet d’inventivité artistique autant que de tension et de profondeur psychologique, une comédienne mutique tente de soigner sa dépression auprès d’une infirmière volubile (Bibi Andersson). C’est l’histoire d’un transfert d’identité : la malade guérira, l’infirmière sombrera. Dans le second, à l’origine destiné à la télévision, un homme (Erland Josephson) et une femme s’expliquent et règlent leurs comptes. Dans le troisième, enfin, le bras de fer oppose une

Un classique « moderne »

NICOLAS CROUSSE

P. 32-33 GRAND ENTRETIEN AVEC LIV ULLMANN

Cet été, huit chefs-d’œuvre du maître de Farö seront projetés à la Cinematek. © D.R.

LAPETITEGAZETTE « Shrek » contre le « scexit »

Mike Myers, qui a donné sa voix et l’accent écossais à l’ogre du dessin animé Shrek, s’est prononcé en faveur d’un maintien de l’Ecosse au sein du Royaume-Uni, à deux mois et demi du référendum sur l’indépendance. Les membres de « Better Together » (Mieux Ensemble) jubilent. Il faut dire que les parents de l’acteur canadien viennent de Liverpool en Angleterre… (afp)

Superbe terrasse au jardin. Resto le Barbavin à La Hulpe (Guide Delta et Lemaire) Cuisine française et du terroir. Lunch 14 €, menu soir vin cpr. 38,50 € (ma. & me.) Menu saveur & terroir 36,50 €. Salle banquets. Superbe carte de vins. 27 av. Reine Astrid, La Hulpe 02-653.29.72 Fermé sa. (23 & dim. www.barbavin.be

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William et la Grande Guerre

Joe, le plus beau

Joe Manganiello a été élu acteur célibataire le plus sexy d’Hollywood par People. L’acteur (connu des amateurs de séries) arrive en tête des 101 plus beaux mâles du cinéma américain. Grand, brun, musclé, barbu (pas trop) et dans la force de l’âge (37 ans), il dit de lui (en bon Sicilien) : « J’ai le sang chaud. » (lesoirmag)

Un portrait du prince William, second dans la ligne de succession au trône britannique, sera vendu aux enchères le 1er octobre 2014 au profit de plusieurs fondations pour la conservation de la mémoire de guerre. Intitulée Paternité, la toile représente le duc de Cambridge sur fond rouge, le regard tourné vers le côté. Un coquelicot – symbole des soldats et victimes civiles morts à la guerre – est épinglé au revers de son costume noir. (afp)

Rose & Van Geluwe

Dixit

Généticiens cherchent…

« Après les victoires contre la Russie et les Etats-Unis, notre nouveau statut de grande puissance nous permet légitimement de revendiquer une place au Conseil de sécurité ! » OLIVIER CORTEN PROFESSEUR DE DROIT INTERNATIONAL (ULB)

Ixina Auderghem et Berchem Soldes -50% sur cuisines d’expo. Offrez-vous une nouvelle cuisine au meilleur prix Et pour le Mondial de foot, on remplit votre nouveau frigo de bière Jupiler! Ch. Wavre 1163, 1160 Bxl et av. Charles Quint 576, 1082 Bxl. www.ixinaauderghem.be www.ixinaberchem.be (66

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En mai 2012, une équipe de génétique de l’université d’Oxford a lancé un appel aux musées et collections privées susceptibles de détenir des poils de Yéti pour qu’ils leur en cèdent un échantillon. Ils en ont reçu 57 au total.

… poil de Yéti

Les scientifiques ont extrait l’ADN de trente échantillons, dont ils ont tous identifié les propriétaires : ours, cheval, vache, loup, chien, loup, coyote, homme et raton laveur (sic). Mais le Yéti est resté introuvable. (afp)

En bons termes « Des spéléologues ont découvert une immense grotte dans une carrière de Sprimont. Plus de 3.000 mètres de galeries ont pour l’instant été mis au jour », pouvait-on lire le 30 avril sur le site RTL.be. Certes, l’auteur de cette phrase n’est pas tombé dans le piège de la confusion de mettre au jour avec mettre à jour. Mais écrire que ces 3.000 mètres de galeries ont été mis au jour ne me paraît pas opportun. Mettre au jour peut se dire d’un obus ramené à la surface d’un ancien champ de bataille, ou des squelettes découverts dans les ruines de Pompéi, mais non d’une grotte, quelles qu’en soient les dimensions. Comment corriger cette phrase ? En écrivant par exemple que « 3.000 mètres de galeries ont été découverts ». CLÉANTE

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CULTUUR & MEDIA & WETENSCHAP UW GIDS VOOR HART EN HOOFD

DE STANDAARD MAANDAG 6 OKTOBER 2014

Canvas a réalisé le superbe documentaire  sur l’histoire de la Cinémathèque, BELFILM  CINEMATEK, qui a trouvé écho dans Humo  et De Morgen. Le programme, à l’occasion des 60 ans de  l’Union de la Critique de cinéma, a reçu un  large  écho  compte  tenu  de  l’implication  dans  la  programmation  de  nombreux  critiques de cinéma.

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A E

Hae vaelde het vaar Claudia am de muze te zijn van de twee groatste Italiaanse regisseurs? "En dan nag ap hetzeIfde mament. Ik speelde tegelijkertijd in 8 !h en in Il Gattopardo. Ik draaide als brunette vaar Viscanti en werd dan een blandine vaar Fellini. Federica was zeer nerveus dat ik twee films ap hetzelfde mament draaide. Ik maest in een maand meer dail eens van haarkleur veranderen.Viscanti was bavendien tataal anders dan Fellini. Viscanti symbaliseerde het theater en de absalute stilte. Je macht niet lachen, niet praten. Fellini was het circus. Iedereen brulde en schreeuwde. Er stand zelfs een telefaan ap de set vaar Marcella, die gek was ap telefaneren. Federico had za'n atmasfeer nadig om te scheppen. Ik was taen nag zeerjang, maar het had iets am zijn muze te magen zijn. Ik was de vrauw van zijn dromen. Hij kwam me vaak apzaeken am met de aura naar het strand van Ostia te rijden. Dan babbelde en babbelde hij. Ikwas averdanderd."

Le génie du cinéma de Bergman ? Dans ses films, chacun retrouve son histoire, ses nœuds, ses blessures

mère (Ingrid Bergman) et sa fille. La puissance d’identification de ces films d’affrontements est aussi universelle qu’étourdissante. On n’en sort pas toujours indemne. Et c’est là que le cinéma de Bergman déploie son génie : chacun y retrouve son histoire, ses nœuds, ses blessures. Naissance le 14 juillet 1918 à En plus d’un demiUppsala. siècle, Bergman a couFilmographie Entre « Crise » ché dans la chambre de (1946) et « Sarabande » notre imaginaire collec(2003), une quarantaine de tif ses interrogations sur films, extrêmement variés, et le couple, la mort, la comptant parmi eux une femme, l’art, la sexualiquinzaine de chefs-d’œuvre. té, la foi, l’incommuniAucun autre cinéaste n’aura cabilité, et surtout sur autant marqué son art. Les les cicatrices existensommets sont légion : « Motielles de la vie. En cela, nica », « Le septième et alors qu’il est l’auteur sceau », « Les fraises saud’un cinéma souvent vages », « La source », « Perplanté dans un décor sona », « Cris et chuchoteprovincial, campagnard, ments »… médiéval, d’un autre temps, l’œuvre de Bergman est à la fois classique et profondément moderne. ■

GROUPE ESSAIS

VROUW MOn TERIEUS BLIJVEN ENMAN WSGIERIG."

aait aver mij: 'Ze ziet eruit als een kat die je kunt strelen. Maar pas ap, deze kat kan een panter warden en de jager daden.' Dat ik altijd met mijn vaeten ap de grond ben gebleven heeft mijn leven gered. Ik ward slechts een andere persaan wanneerik vaar de camera sta. Wegvan de camera benikaltijd mezelfgebleven." Marlan Branda heeft oait zijn versiertalenten ap Cardinale uitgeprabeerd, maar dat ging maeilijker dan hij had verwacht. " Ik was in Hallywaad taen iemand me zei dat MarIan Branda aan de telefaan was. Ik began te brullen, amdat ik dacht dat een vriend een grap wilde uithalen. En plats haarde ik de stem. Het v,ras echt Branda. Hij vroeg: 'Kan ik je antmaeten ?' We spraken af in een hatel. Taen hij arriveerde, vaerde hij za'n grote aeteursshaw ap. Hij dacht echt dat ik gingvallen vaar zijn charmeaffensief. Maar ik bleef daadkalm. We zijn taen beginnen lachen, want hij besefte dat ik geen gemakkelijke was. Uiteindelijk hebben we vaoral veel gelachen."

Kurosawa que d’un western mâtiné de vengeance sanguine et de foi spirituelle. Les Fraises sauvages sont une tendre et mystérieuse évocation du temps qui passe, alors qu’un vieux médecin honoré par une université se retourne sur les heures douces-amères de son passé.

© PHOTO NEWS.

Anauk Aimee en Marcella Mastraianni speelt zandag in de Antwerpse Cinema Zuid en ap 25

l est, avec Chaplin et Fellini, l’un des rares génies du septième art. Son œuvre est comparable à celle d’un Beethoven pour la musique du dix-neuvième siècle ou d’un Shakespeare pour le théâtre de la Renaissance. Rien de moins. Cet été, huit chefs-d’œuvre du maître de Farö seront projetés à la cinémathèque. Tous de pures merveilles, qui viennent démentir une certaine légende, mal intentionnée, selon laquelle l’œuvre de Bergman serait seulement cérébrale, psychologisante et dépressive. Pour se convaincre de l’inverse, il suffit de prendre le temps de découvrir (ou de retrouver) ces huit films. La sensualité primale d’Un été avec Monika, tourné en 1952, fut un électrochoc avoué, pour les cinéastes alors en herbe de la Nouvelle Vague française, de Truffaut à Godard. Le libertinage bucolique des Sourires d’une nuit d’été rapprocherait presque Bergman des comédies shakespeariennes. Plantés dans des décors médiévaux, Le septième sceau et La source sont des sommets de mise en scène. On y voit dans le premier un chevalier disputer une partie d’échecs avec la Mort en personne. Dans l’autre, on est aussi proche de l’esprit japonais du Rashomon de

GEEN REGELTJES MEER

voor Claudia Cardinale

La célébration du travail d’Edith Kiel et Jan  Vanderheyden,  sous  la  forme  de  double  publication  (livre  et  DVD)  « Edith  Kiel  &  Jan Vanderheyden, pioniers du cinema flamand » sortie à l’occasion des 80 ans du  film  phare  du  cinéma  flamand,  De Witte,  a  eu  son  lot  de  bonnes  critiques,  notamment sur le programme diffusé sur Radio 1,  Interne Keuken. Le film de Pierre Coulibeuf  sur Jan Fabre a été largement relayé (entre  autres par Het Journaal), la fameuse « affaire  des chats » qui a touché Jan Fabre en 2012  aura certainement joué un rôle.

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TV–RADIO–ONLINE FM BRUSSEL –  07.01: «Asta Nielsen» (Peter Rotsaert) - King  Kong, Johan De Smet –  26.02: «Carte blanche Michaël Borremans» -  King Kong, Johan De Smet –  13.05: «Billy Wilder» (Peter Rotsaert) - King  Kong, Johan De Smet –  21.05: «Enemy Sisters of Hollywood » (Peter  Rotsaert) - King Kong, Johan De Smet –  18.06: « Cannes in Brussel : Quinzaine des réalisateurs » (Micha Pletinckx) - King Kong, Johan  De Smet –  29.08: « Visconti » (Peter Rotsaert) –  25.09: « DUO Alex Stockman» –  10.12: « Mike Leigh » (Micha Pletinckx) - King  Kong, Johan De Smet

RTBF Musiq’3 –  12.03: « Rapsodia Satanica » (Nicola Mazzanti) -  Le point du jour, Pascal Goffaux –  28.03: « Cinéma roumain » (Fernand Denis) -  Revue de presse culturelle –  08.05: « DUO Olivier Masset-Depasse » -  Pascal Goffaux –  01.06: « Alan Parker » - Le classiq’ des cinés –  20.06: « Quinzaine des réalisateurs » (Micha  Pletinckx) - Journal, Pascal Goffaux –  11.09: « Caligari »   (Nicola Mazzanti) - Anne Mattheeuws –  11.09: « Assunta spina »   (Eric de Kuyper) - Infos culturelles –  11.09: « Restaurations »   (Nicola Mazzanti) - Temps de pause –  14.09: « Caligari » (Nicola Mazzanti) - Pascale  van Lerberghe –  14.09: « UFA Filmnights »   (Nicola Mazzanti) - Pascale van Lerberghe –  05.10: « Le jour se lève » (André Joassin) -  Pascale van Lerberghe –  09.11: « dvd 14’18 » - Bénédicte Rochet –  n.d.: « O. Clinckaert » - Pascal Goffaux

La Première

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–  02.03: « Reportage European Film Gateway »  (Nicola Mazzanti, Bruno Mestdagh, Géraldine  Cierzniewski, Jean-Paul Dorchain) –  14.03: « Reportage European Film Gateway »  (Nicola Mazzanti, Bruno Mestdagh, Géraldine  Cierzniewski) –  17.03: « Programme WO I »  (Géraldine Cierzniewski) - Un jour dans  l’histoire –  11.05: « Comment vivait-on en 1914 ? »  (Géraldine Cierzniewski) - (Marianne Klaric) –  21.05: « Sœurs ennemies Hollywood » (Muriel  Andrin) - Un jour dans l’histoire –  02.06: « 20 capsules European Film Gateway »  (Geraldine Cierzniewski) –  02.07: « My own private Idaho, Gus Van Sant »  (Olivier Dekegel) - O positif magazine, Lionelle  Francart –  09.07: « Akahige: Barberousse , Akira  Kurosawa» ( Olivier Dekegel) - O positif magazine, Lionelle Francart –  16.07: « Shock corridor, Samuel Fuller » (Olivier  Dekegel) - O positif magazine, Lionelle Francart –  23.07: « Incompreso, Luigi Comencini » (Alain  Berenboom) - O positif magazine, Lionelle  Francart –  30.07: « Viskningar och rop: Cris et chuchotements, Ingmar Bergman » (Geraldine  Cierzniewski) - O positif magazine, Lionelle  Francart –  06.08: « Dead ringers,   David Cronenberg » (Geraldine Cierzniewski) -  O positif magazine, Lionelle Francart

–  13.08: « Born on the 4th of July, Oliver Stone »  (Geraldine Cierzniewski) - O positif magazine,  Lionelle Francart –  20.08: « Philadelphia, Jonathan Demme » (Alain  Berenboom) - O positif magazine, Lionelle  Francart –  20.08: « Gabin » (Nicola Mazzanti) - Tout le  monde prend l’R –  27.08: « L’enfant sauvage,   François Truffaut » (Olivier Dekegel) - O positif  magazine, Lionelle Francart –  n.d.: « Cinéma italien & Fellini » (Nicola Mazzanti  & Galeries) - Tout le monde prend l’R –  02.10: « Le jour se lève face à la censure de  Vichy » (Laurent Vanclaire) - Un Jour de l’histoire –  09.10: « L’Âge d’Or» (Olivier Dekegel) - Entrez  sans frapper –  11.12: « Le Front du Nord : des Belges dans la  guerre d’Algérie » - Un jour dans l’histoire

Arte Belgique –  10.02: « Amos Kollek » –  24.02: « Otar Iosselliani » –  03.03: « EFG »   (Nicola Mazzanti & Muriel Andrin) –  06.03: « ciné grec » –  06.05: « Billy Wilder » - 50° Nord –  06.05: « Afrique du Sud » - 50° Nord –  07.05: « Alain Tanner » - 50° Nord –  19.06: « Kinshasa beat & Marc-Henri  Wajnberg » - 50° Nord –  24.06: « Fellini » –  17.08: « François Chamaroux » (par Wrongmen  productions) - Babel Express (série pour l’été  2014 sur personnalités artistiques belges) –  15.09: « Visconti » –  15.10: « Piccoli» - 50° Nord –  17.10: « Le Jour se lève » - 50° Nord –  n.d.: « Gustav Deutsch » - 50° Nord –  28.11: « Alec Guiness » - 50° Nord –  01.12: « Roberto Rossellini » - 50° Nord –  09.12: « Enregistrement Quai des Belges » –  16.12: « Mike Leigh » –  19.12: « Lauren Bacall »

ANDERE –  24.11: VivaCité: « dvd Brussel, gefilmde stad »  (Roel Jacobs) –  09.04: Cinéstation: « European Film Gateway »  (Alain Lorfèvre)

RTL –  22.01: « archives funérailles Leopold III » (Patrick  Weber) - Place Royale –  03.12: « dvd Brussel, gefilmde stad » (Roel  Jacobs) - Alexandre Carette

VRT Radio 1 –  04.04: « Belgium’s most wanted: het  Filmarchief »   (Bruno Mestdagh) - Braakland –  23.08: « CINEMATEK goes digital : Andy  Warhol & MoMA »   (Bruno Mestdagh) - Bar du Matin –  n.d.: « Marvel vs. DC »   - Vandaag, Ward Verrijcken –  13.09: « 80 jaar De Witte »   (Roel Van de Winkel) - Bonus, Sara Van  Boxstael –  27.09: « De Witte, J.Vanderheyen, E.Kiel » -  Interne keuken, Dirk Van Engeland

Cobra.be –  04.03: « Filmfestival rond de nieuwe Griekse  film » –  06.03: « Rapsodia Satanica » –  02.04: « Venster op Roemenië » –  16.05: « Doctor Fabre will cure you » –  02.06: « Fellini » - Ward Verijcken –  15.08: « UFA nights » –  11.09: « Edith Kiel & Jan Vanderheyden » –  12.09: « Philippe Berthet » –  20.11: « Ana Torfs » –  11.12: « Rossellini »

Deredactie.be –  10.09: « Edith Kiel & Jan Vanderheyden »

Eén –  02.04 & 13.04: « Activiteiten voor kinderen » -  Vlaanderen Vakantieland –  13.05: « Doctor Fabre will cure you » - Het  journaal –  30.11: « dvd Brussel, gefilmde stad (Roel  Jacobs) + reportage Marc Didden als gids in  Brussel »   - De Zevende Dag

Klara –  12.03: « Rapsodia Satanica »   (Nicola Mazzanti) - Espresso –  20.06: « Quinzaine des réalisateurs » (Micha  Pletinckx) - Happy hour (Heidi Lenaerts) –  24.09: « dvd De Witte »   (Roel Vande Winkel) - Pompidou, Christophe  Verbiest –  7.11: « Maudite soit la guerre »   (Bruno Mestdagh) - Happy Hour –  13.12: « Vlaamse volksfilm »   - Schone kunsten, Kurt Van Eeghem –  n.d.: « dvd 14’18 »   (Erik Martens) - Karen Billiet –  Canvas –  Canvas: 16.05: « Doctor Fabre »   - Hoera Cultuur! –  Canvas: 12.09: « Philippe Berthet »   - Hoera Cultuur!

TÉLÉBRUXELLES –  07.04: « Hammer» (Nicola Mazzanti)   - Journal quotidien du BIFF –  24.06: « Quinzaine des réalisateurs » (Micha  Pletinckx) - David Courier –  30.10: « dvd 14’18 » (Leen Engelen) –  26.11: « dvd Brussel, gefilmde stad » (Roel  Jacobs )

TV BRUSSEL –  25.07: weekoverzicht tv brussel –  20.08: « Filmmagazine: een gesprek met regisseur Eric De Kuyper »   - Bruno Op de Beek –  18.11: alumni Sint Lukas (Adil Er Arbi, Bas  Devos, …) –  21.11: « dvd Brussel, gefilmde stad » (Bruno  Mestdagh & Katrien Van Mechelen ) - Peter Van  Goethem

ANDERE –  03.09: Agencia Efe: « CINEMATEK » - Raquel  Castan –  19.02: New Europe Studios: « European Film  Gateway » (Nicola Mazzanti) - Andy Carlin) –  Radio Campus /03.12: «Focus Night» –  02-23-27.03: Radio Panik:   « Cinéma grec contemporain,   Theo Angelopoulos et Anthologie   du cinéma grec »   (Tonie De Waele) - La Grèce qui voyage


PRESSE PRESSE NL Brussel deze week –  23.01 Trains, larks and the king of England  –  06.02 ‘Slakken zijn dol op sm’ . Van blue velvet  tot zigzagkind –  08.05 ‘I just show the mystery of life’ –  15.05 Gaan ons vanaand fliek toe?  –  28.05 Nieuwbouw in film  –  05.06 Spot op Europese cinema –  12.06 Flagey voert nu al tempi op –  19.06 Alleluia, the directors’ fortnight!  –  26.06 Alle wegen leiden naar Rome   - Tutto Fellini –  01.08 The talented Mr. Hoffman  –  11.09 Tentoonstelling rond filmaffiches  –  18.09 “Hij hield van pellicule zoals een beeldhouwer van marmer’ –  18.09 Wang Bing’s family tree –  9.10 Into the breach for experimental film  –  27.11 Brussel, gefilmde stad  –  4.12 Cinefiele boekenverkoop  –  4.12 Doe ons maar een Guinness  –  18.12 De fantasieën van een  Hollywoodzonderling

Cobra.be –  02.07 Fellini en de hete filmzomer van  CINEMATEK  –  12.09 Dromen met de tekenpen in de hand  –  19.09 De prins en de actrice  –  09.10 L’âge d’or-festival leeft op in Brussel  –  10.12 Roberto Rossellini

De Tijd –  –  –  –

04.06 Brussel biedt uitstalraam Europese film  17.07 4x Philip Seymour Hoffman  27.09 Edith Kiel & Jan Vanderheyden  20.10 ‘Rus uit België’ brengt blitzbezoek aan  Brussel

Focus Knack –  –  –  –  –  –

26.03 Iedereen komt als je Theo roept  30.04 Laat duizend zwepen knallen  3.09 Luchino Visconti: De rode baron  01.10 L’âge d’or heeft heimwee naar Knokke  17.12 So long, Lauren  17.12 In Belgische velden

Trends –  06.03 Griek eet vogelzaad  –  10.04 Bagdad aan de Somme  –  16.10 De achterkant van China

Andere –  01.01 75.000 films - een reis door de coulissen  van een filmarchie - Beeld Expressie –  10.01 Super Scorsese-special - METRO  –  08.04 Uit de zevende kunst - Humo –  27.06 Hommage aan Fellini, Lorre en Gabin  - Artsenkrant  –  05.09 Gracieus als een tijgerkat - Artsenkrant  –  25.09 Film als materie - H ART  –  26.09 Bella Claudia! - Gazet van Antwerpen –  01.10 Terug naar de basis - Vertigo  –  04.10 Go west - Het Nieuwsblad –  17.12 Zie Brussel groeien - Weekend Knack

De Morgen –  28.01 ‘Wat andere Europeanen opwindt, daar  lachen wij om’ –  04.06 ‘Franse films? Ik zou niet weten wat dat  is’  –  20.06 CINEMATEK toont Cannes-rebellen in  afgeslankte vorm –  04.10 Edward Hopper - the movie  –  17.11 Ontluisterend beeld van China  –  19.11 Depardieu declameert –  28.11 Brussel, in beweging sinds 1897  –  06.12 Russen in New York

De Standaard –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –

04.01 De eerste vrouwelijke filmster  11.01 Winterjazz  01.02 Vrouw(on)vriendelijke feminist  8.03 Geboorte van de filmdiva  26.04 Pride & no prejudice  3.05 Rode.roze cinema  31.05 Don’t cry for me, Brussels  28.06 Kinshasa beat  5.07 Internationale karakterkop  10.07 Cinema was mijn seksuele opvoeding’  12.07 Le maltèse falcon  19.07 Philip Seymour Hoffman  30.08 Claudia - sirene - Cardinale  02.10 Arletty kan weer douchen  04.10 L’âge d’or  06.10 Geen regeltjes meer voor Claudia  Cardinale  05.11 De grote oorlog in de Belgische film  14’18  29.11 Stille armoede  06.12 J.M.W. Turner, de filmmaker  06.12 Kritieke cinema

DM. City Brussel –  01.07 De culturo  –  01.10 “Er is niks Belgischer dan Brussel”

PRESSE FR Brussel deze week –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –

06.02 Kollek est de retour 27.02 Offscreen 06.03 Inimitable Otar  27.03 Le dernier moderniste 10.04 “Avant, il n’y avait rien” 30.04 Billy L’idole” 30.04 Et fier .ère de l’être 22.05 “Docteur Fabre will cure you” 25.06 Toutes toiles dehors (Titanic & co) 28.08 “Claudia Cardinale panthère ou guépard” 04.09 L’esthète du cinéma italien 11.09 Les 142 vies de Claudia Cardinale 02.10 Luis, Jean-Luc, Léos... et les autres 27.11 La musique et les mots transfigures

Focus Vif –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –

03.01 Hommage à Eliane 24.01 La guerre de 100 ans 24.01 Que Serra sera 31.01 Kollek et les femmes 21.02 Focus night: Attenberg 03.03 Le labyrinthe de sang . Films de culte 07.03 Un film et son époque 14.03 Master class Cédric Klapisch 28.03 Focus night: les vacances de Monsieur  Hulot 04.04 Le cinéma roumain, de A à Z 24.04 Cycle BillyWilder 25.04 Focus Night: fight club 02.05 Avos fouets! 02.05 Bruxelles voit rouge avec Wakamatsu 20.05 Visiting professor 23.05 Focus Night: suspicion 13.06 La Quinzaine à la CINEMATEK 13.06 Le franc-tireur 20.06 Federico Fellini

–  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –  –

04.07 Noir de noir 11.07 Au cœur du naufrage 15.08 Marvel vs DC Comics 29.08 Focus night: senso 05.09 Claudia, toujours Cardinale 12.09 Danses pour I’ecran 12.09 UFA Film nights 19.09 L’hommage à Sébastien Koeppel 19.09 Vase chinoise 26.09 Focus Night: curling 03.10 Prix de l’Age d’or 10.10 En toute innocence (Michel Piccoli) 10.10 Wang Bing à la CINEMATEK 17.10 Edith Scob 19.10 Focus Night: Designing woman 24.10 Focus Night: holy motors 24.10 Kids at the movies 31.10 Grémillon à la CINEMATEK 21.11 Focus Night: the man in the white suit 21.11 14’18 - la grande guerre dans le cinéma  belge 24.11 75 000 films 28.11 Muette pauvreté 05.12 Des mots pleins les yeux 05.12 John Frankenheimer 05.12 L’UCC a 60 ans 12.12 Lauren Bacall

La Libre –  15.01 Les écrans de la mémoire –  29.01 Voyage en catalogne –  29.01 “Jiri Menzel, réalisateur étroitement surveillé à CINEMATEK” –  03.02 “Kollek à CINEMATEK” –  19.02 “75 000 films”..; Dans les coulisses de la  Cinémathèque –  05.03 Le charme indiscret du cinéma –  09.03 “Rapsodia Satanica” quand le cinema  voulait être art total –  11.03 “Au service des autres” –  12.03 Otar Iosseliani à CINEMATEK, jeudi : de  Tbilisi à Paris –  14.03 “Cédric Klapisch: l’Europe ne croit pas  à la culture” –  15.03 Klapisch : « Le film nous a échappé » –  16.03 Toute la Grande Guerre en ligne –  26.03 Les voyages d’Angelopoulos –  26.03 “Claude Lelouch, un homme et ses films  à CINEMATEK” –  28.03 Roumains et belges: même cinéma! –  08.04 Repousser les frontières du genre

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La Libre Culture

Deze zomer kan u in Cinematek behalve een retrospectieve van Ingmar Bergman (zie AK 2367), ook een serie films met een medische link meepikken. Regisseur Federico Fellini en de acteurs Peter Lorre en Jean Gabin krijgen tevens een carrière-overzicht.

C

inematel presenteert deze zomer een reeks films met als thema: gezondheid. Negen films worden in dit kader getoond, in samenwerking met het radioprogramma O Positif (RTBf) gewijd aan gezond-

gehecht aan medische waarden. Ook geestelijke gezondheid komt aan bod, bijvoorbeeld in Shock Corridor van een andere maestro Samuel Fuller, waarin een journalist waanzin veinst om een moord te onderzoe-

Fellini’s Roma

heidskwesties, maandag tot vrijdag van 11 tot 12u. Daartussen zit heel wat werk van topregisseurs.

steeds verbazende analyse van vlees en brein helemaal laat gaan in dit licht weerzinwekkende verhaal van twee gynaecologen/tweelingsbroers, beiden vertolkt door Jeremy Irons, een (of twee) van zijn allerbeste rollen.

▲ Jeremy Irons in een demonische dubbelrol.

ken in een psychiatrische instelling. Trauma bij kinderen staat centraal in Incompreso van Luigi Comencini.

Waanzin veinzen

Vlees en brein

In My Own Private Idaho lijdt een jonge ‘hustler’ (de betreurde River Phoenix) aan narcolepsie. Een vroeg meesterwerk van Gus Van Sant. Akira Kurosawa situeert zijn Akahige / Roodbaard in een ziekenhuis in het 19de-eeuwse Japan met als hoofdpersonages een oudere dictatoriale dokter en een jonge nieuwkomer

Aan Ingmar Bergman wordt een miniretrospectieve gewijd in Cinematek. Hij maakte ook Kreten en gefluister/ Viskningar och rop, een door zijn stiltes beklemmend portret van een aan kanker stervende vrouw. Een van onze favorieten uit deze selectie is Dead Ringers van David Cronenberg waarin die zich in zijn

Franse acteur Jean Gabin geeft present met vier niet te missen parels die de hele zomer lang hernomen worden. De Oostenrijkse acteur Peter Lorre krijgt 50 jaar na zijn overlijden een eerbetoon door een uitgebreide selectie uit zijn œuvre. Gestart wordt met M van Fritz Lang, de film waaraan Lorre zijn reputatie te danken heeft, samen met misschien Casablanca. Cinematek toont ook

In My Own Private Idaho heeft het hoofdpersonage last van narcolepsie.

De Amerikaanse kaskrakers Born on the 4th of July en Philadelphia hadden wij liever vervangen gezien door andere films. Er zijn betere keuzes te bedenken dan L’enfant sauvage van François Truffaut, maar voorts is het een heel fijne selectie.

Hommages We stippen snel nog enkele andere reeksen aan die in Cinematek deze zomer zullen lopen. Van regisseur Federico Fellini zal u alles kunnen bekijken op groot scherm. De

Der Verlorene, zijn enige film als regisseur. Eind augustus wordt er afgesloten met het verrukkelijke The Raven van Roger Corman, met een piepjonge Jack Nicholson en het acteerduel tussen Boris Karloff en Vincent Price. Slecht weer tijdens de zomer, u weet waarheen! Stefan Eraly De hele zomer Federico Fellini, Peter Lorre, Jean Gabin en medisch getinte films in Cinematek, Baron Hortastraat 9, 1000 Brussel. Alle info op www.cinematek.be.

Nieuwe Clint Eastwood: Jersey Boys

Four seasons in one film

In ‘Jersey Boys’ chroniqueert veteraan Clint Eastwood leven en carrière van Frankie Valli en The Four Seasons. Nostalgie troef in deze biopic gebaseerd op een Broadwaymusical met weinig bekende acteurs, op een heerlijke rol na van Christopher Walken als maffiabaas.

–  16.04 La poussière du temps –  30.04 “Masset-Depasse et Winterbottom en  “duo” à CINEMATEK” –  05.05 Perspective: la “nouvelle” vague du  cinéma roumain – 34 06.05 La personnalité Euzhan Palcy cinéaste  humaniste –  06.05 Pour un cinéma en Noirs et Blanc –  07.05 Sous le signe de la dualité –  11.05 La Cinémathèque salue l’œuvre d’Alain  Tanner –  14.05 Hors des sentiers… –  17.05 “Docteur Fabre vous répond” –  21.05 La résistance aux stéréotypes –  04.06 La solitude de l’artiste –  06.06 Flagey se met à l’heure européenne –  13.06 Quand le cinéma a des ailes –  18.06 Sept jours, douze films, une Quinzaine –  06.08 Grande guerre et grand écran –  21.08 Marvel vs DC Comics à Flagey –  03.09 Vague impressionnante de ciné-concerts –  08.09 “Autour de la Crète” –  12.09 Le “Dr Caligari” en version restaurée –  12.09 Une saison italienne –  17.09 “L’hommage de CINEMATEK à Sébastien  Koeppel” –  17.09 Expressionnant “Caligari” live au Bozar –  17.09 L’hommage de CINEMATEK à Sébastien  Koeppel –  17.09 Philippe Berthet fait son cinéma –  18.09 “Les hommes, le dimanche” en cinéconcert à BOZAR –  21.09 Philippe Berthet et la griffe d’Hollywood –  24.09 Passion et précision –  01.10 “Claudia Cardinale et le guépard” –  07.10 L’âge d’or : une vitrine pour le cinéma  expérimental –  08.10 Michel Piccoli au Fiff Namur et à Flagey  Bruxelles –  15.10 “Gégé invité de la CINEMATEK” –  16.10 L’appétit des mots de Depardieu –  16.10 Un goût de Piccoli –  16.10 Une mine d’argent à Pékin –  17.10 L’âge d’or à Joachim Pinto –  20.10 “La fantastique Edith Scot à  CINEMATEK” –  31.10 Toussaint mexicaine à CINEMATEK –  19.11 Torfs. Akerman. Deux femmes, deux réalisatrices, deux films –  24.11 CINEMATEK fête les critiques” –  24.11 “Cattet et Forzani à la CINEMATEK” –  26.11 “La CINEMATEK célèbre l’action !” –  28.11 Vide-grenier cinéphile –  11.12 La Guerre d’Algérie a 60 ans –  04.12 “Bruxelles en images : c’est déjà Noël à la  CINEMATEK !” –  16.12. sage du documentaire –  24.12.2014 Les dix ans du BE film festival –  29.12.2014 “Dexter Gordon du MIM à  CINEMATEK” –  29.12.2014 Jacqueline Pierreux, la pionière du  cinéma belge Misschien zeggen de namen Frankie Valli and The Four Seasons u niets. Dit was nochtans een van de toonaangevende jaren ‘50 bands die voor een hele nieuwe sound zorgde. Als we wat titels van songs droppen zoals December 1963 (Oh What a Night), Can’t take my eyes of you, Big Girls don’t Cry of Sherry, dan gaan heel wat belletjes rinkelen en hoort u in uw hoofd al het falsetstemmetje van Frankie Valli, die later ook nog de titelsong van Grease zou zingen trouwens.

Kapper wordt wereldster

De inmiddels bijna 85-jarige Clint Eastwood koos voor zijn typische klassieke aanpak, benadering die perfect werkt

met dit materiaal. Hij baseerde zijn film op een scenario dat de mosterd haalde bij een boek en een met een Tony bekroonde Broadway musical, en natuurlijk de arrangementen en lyrics van Bob Gaudio en Bob Crewe, respectievelijk tekstschrijver en producer van The Four Seasons.

De film start bij de zestienjarige Frankie Valli die als kapper werkt en via een jonge mafioso een zangcarrière begint. We zien zijn vallen en opstaan zowel professioneel als privé en dit tot 1990 wanneer de groep werd opgenomen in de befaamde Hall of Fame. Interessant is vooral ook de focus op de figuur van Bob Gaudio die als tekstschrijver en percussionist minstens zo belang-

ARTSENKRANT Vrijdag 27 juni 2014 Nr. 2368

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aparte soundtrack. Platenlabel Rhino brengt de cd uit onder de noemer Jersey Boys: Music from the Motion Picture and Broadway Musical. Producer Gaudio selecteerde 25 tracks uit de catalogus van de groep en stak er ook opnames bij van zowel filmcast als musical. Eastwood castte als Franki Valli immers John Lloyd Young, de acteur die dezelfde rol al zo geweldig vertolkte in de Broadway Musical. Clint zelf duikt onverwacht even op, hoe of waar verklappen we u niet. Muziek is altijd al een passie geweest van Clint Eastwood. Eerder maakte hij documentaires rond blues en de fantastische Charlie Parker biopic Bird. Jersey Boys zal een breder (lees ook een jong) publiek aanspreken. Zalige cinema. S. E.

rijk was voor het succes van de band als zanger Valli. Het sterkst zijn de momenten waarop de songs tot stand komen en de inspiratie opborrelt, maar het meest genoten we van de resem muzikale scènes waarbij alle songs vertolkt worden door de acteurs zelf.

Soundtrack

De filmrelease gaat ook vergezeld van een heel

• Jersey Boys draait sinds vorige week in de zalen. • Jersey Boys: Music from the Motion Picture and Broadway Musical is uit bij Rhino.

–  22.01 “Diffusion alternative” –  09.04 “CINEMATEK poursuit son exploration  du cinéma grec” –  28.05 “Alan Parker célébré à Bruxelles” –  11.06 “Alan Parker:   Ma vie de cinéma en 12 images” –  02.07 “Deux mois au rythme du “kinshasa beat”  . à la CINEMATEK, l’été” –  26.11 La CINEMATEK célèbre l’action !  –  10.12 Mike Leigh en mode selfie ?

L’Echo –  –  –  –

18.10 Les tableaux vivants de Gustav Deustch 08.11 La “der des ders” a son coffret 29.11 Une filmothèque idéale? 13.12 “La CINEMATEK propose une rétrospective Mike Leigh - National Gallery”

Le Soir –  04.01 Hommage à Eliane Dubois –  07.03 La grande boucherie de 1914-1918  comme si vous y étiez –  14.03 Serge July présente Tati, Wilder, Demy –  21.03 “Claude Lelouch à CINEMATEK” –  22.03 “Alan Parker à Bruxelles” –  30.03 Lelouch comme Hallyday, deux salauds  qu’on aime –  03.04 Rétrospective Alain Tanner à la  CINEMATEK –  08.04 Eh bien, tremblez maintenant ! –   01.06 Parker :   “Roger Waters voulait tout contrôler” –  03.05 Soirée duo de la CINEMATEK avec  Olivier Masset-Depasse –  05.06 La BFF, un festival capital ?  –  06.06 “Alan Parker la rage au ventre” –  11.06 Koji Wakamatsu 50 nuances de rouge –  18.06 Un peu de Cannes à la Cinémathèque –  03.07 Ingmar Bergman le maître –  03.07 Liv Ullman :   “Ingmar et moi, c’était de l’amour” –  08.07 L’hommage fellinien descend du songe –  01.08 “Claudia Cardinale à l’honneur de la  CINEMATEK” –  08.08 Seymour Hoffman, de rage et de sang –  16.08 “Caligari restauré et musical” –  22.08 Marvel contre Dectective Comics –  25.08 Remonter le temps... le temps d’un film

–  19.09 Flagey 2014-2015 accueillera Gérard  Depardieu –  20.09 “Claudia Cardinale. Je ne peux pas  m’arrêter!” –  30.09 Le cinéma voit grand pour les petits –  05.10 Pourquoi il faut revoir (et fêter) “Le  Guépard” –  08.10 Visions d’Edward Hopper –  10.10 Michel Piccoli: “Etre acteur, ce n’est pas  un métier, c’est un rêve, un jeu” –  16.10 Gérard Depardieu, poéte nu à Bruxelles –  17.10 Le Palmarès du festival l’âge d’or –  20.10 “Edith Scob à CINEMATEK” –  25.10 “Cinema d’ailleurs” –  30.11 “Depardieu et Torreton sur la piste des  poètes disparus” –  10.12 “Bruxelles, ville en images” –  23.12 Le BE Film fait la fête au cinéma belge

Métro –  28.02 Le festival hors-normes –  05.06 Du ciné, de la musique et Alan  Parker –  26.08 La BD a aussi sa place à la  Cinémathèque

Autres –  20.03 Rétrospective Theo Angelopoulos  – Trends  –  28.03 Comment préserver au sauver les films?  – Le Journal des Enfants –  18.06 La quinzaine, les 3 films à ne pas louper  – Moustique  –  02.07 Fellini forever - Moustique  –  01.09 “La CINEMATEK fait sa rentrée”  – Marie-Claire  –  03.10 Reflet dans un âge d’or - Le journal du  médecin  –  01.11 Michel Piccoli vivre me fait sourire  – L’éventail  –  13.11 Novembre: le mois du film dans sous ses  états - Marcel Cröes  –  28.11 Bruxelles, ville en images - Un DVD à  savourer sans modération! - Brussels Life –  01.12 Des vidéos rares sur Bruxelles réunies  dans un dvd (+ vidéos) - La Capitale

En bref

Culture Actualité

Exposition Le musée de Tervuren à Atlanta

Docteur Fabre vous répond

L’ancien président des Etats-Unis Jimmy Carter a inauguré jeudi, à la bibliothèque présidentielle d’Atlanta, l’exposition “Kongo across the Waters” organisée par le musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren et le Samuel P. Harn Museum of Art de Gainesville en Floride. L’exposition, qui présente 111 objets issus des collections du MRAC, se centre sur l’histoire, la culture et l’art de la région de Kongo, à l’ouest de l’Afrique centrale. Elle se penche également sur l’influence que cette culture a exercée sur le développement des cultures afroaméricaines des Etats-Unis, notamment à travers le commerce transatlantique d’esclaves. (Belga)

Cinéma Pierre Coulibeuf réalise un film passionnant à partir des performances de Jan Fabre.

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n pan très important de l’œuvre de Jan Fabre, ce sont les perfor­ mances qu’il a multipliées depuis son adolescence, confrontant son corps aux émotions, aux conditions extrêmes, ou à l’histoire de l’art. Tout jeune, il changeait, la nuit, le nom des plaques de rues. Un jour, revêtu d’un costume doré piqué de punaises, il s’écorcha jusqu’au sang les mollets avec du papier de verre. Il revêtit une armure de chevalier et dessina avec son sang. Au Louvre, il re­ joua Mesrine tué par la police. À Gand, il recouvrit les piliers du musée de viande crue et se vêtit d’un costume de steak… À l’instar de Marina Abramovic, il fait partie des figures marquantes de l’art de la performance. Celles de Fabre sont profondément ancrées dans un imagi­ naire flamand, relié aux grands peintres anciens. Le cinéaste français Pierre Coulibeuf, qui avait déjà réalisé en 2002, autour de Jan Fabre et ses danseurs, le très beau film “Les Guerriers de la beauté” – qui sera redonné a Flagey – a réalisé un film qui part des performances et du journal intime de l’artiste.

Cinéma “Star Wars” épisode VII, clap, on tourne

Une suite d’images qui stimulent l’imagination. Fabre mélange des couleurs dans son bain.

Le Fabre d’aujourd’hui, blanchi par les ans, mais toujours performeur dans l’âme, y rejoue certaines de ses ancien­ nes performances, en ajoute d’autres, circulant dans Anvers, autre “person­ nage” magnifique du film. On le voit dans le cimetière où est enterré Cons­ cience, marchant le long de l’Escaut, où à l’hôtel de ville (lancer des chats) ou au balcon en docteur­politicien­bateleur. Il est accompagné d’animaux: papillons vivants, serpent, mouton autour du cou, lapins blancs autour de son corps. Jan Fabre y est le digne successeur des

surréalistes belges. Il crée des images fortes, belles, stimulant l’imagination et le rêve, désarçonnant notre quotidien. Pierre Coulibeuf a choisi de le mettre en dialogue avec une femme superbe, Ivana Jozic, danseuse et compagne de Fabre, qui lit des passages du journal in­ time de l’artiste. Guy Duplat

Le tournage de l’épisode VII de “Star Wars” a commencé vendredi, indique un tweet sybillin de Bad Robot, la société de production du réalisateur J.J. Abrams, montrant une photo flanquée du hashtag #dayone (premier jour), sans aucun autre commentaire. Mais la présence de quelques grains de sable fin savamment glissés sur le clap constitue, aux yeux de certains aficionados, une allusion évidente à Tatooine, la planète désertique où avait commencé le premier volet de la saga sorti en 1977. (AFP)

U “Doctor Fabre will cure you”, de Pierre Coulibeuf, à Flagey, Bruxelles, du 21 mai au 5 juin. On y redonne aussi “Les Guer­ riers de la beauté”. Infos: www.flagey.be

Premier tour, deuxième jour Reine Elisabeth Trois Belges typés et talentueux, et quelques grandes voix venues d’Orient.

T

rois de nos compatriotes se pré­ sentaient jeudi, à commencer par la soprano Anna Pardo Canedo, 28 ans, dotée de la double nationalité belge et bolivienne, formée au Conser­ vatoire de Gand et à l’Ecole Reine Sofia à

(24 ans) et déjà nourri d’une utile expé­ rience de scène, présenta deux airs por­ teurs –un air de Figaro (Mozart) et la ballade de Ralph (“Les jolies filles de Perth” de Bizet)– mais deux airs plutôt favorables à un baryton­basse. La voix est naturellement belle et homogène mais, pour les airs choisis, manque de mordant dans le médium et surtout de graves. Réserves compensées par une maîtrise, une générosité et un don de scène évidents. Le troisième Belge, Guillaume Houcke,

gieux pour un air a cappella du Berlinois Aribert Reimann (1936), la soprano suisse (née à Leuven) Chiara Skerath, qui avec sa voix pure et fraîche, en garde assurément sous la pédale, la so­ prano(?)lituanienne Jomante Slezaite, d’un aplomb et d’un dramatisme stupé­ fiants, et le baryton coréen Hansung Yoo, dont la prestation, à défaut d’être bouleversante, fut impeccable de bout en bout (français parfait, ce qui reste un exploit!). Au masculin

TWITTER / BAD ROBOT

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PIERRE COULIBEUF

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