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Mai/Juin 2011

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Dossier/Service marchands&immobiliers

Le mÊtier de syndic – une vocation clcnetworking

Autopolis, le service avant tout !


Timbres en ligne c’est tellement plus confortable d’imprimer ses timbres au bureau.

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Thierry Nothum Directeur de la clc

Edito

La mobilité est-elle au service de l’économie ?

Oui, sauf au Luxembourg ! C’est à maintes reprises et depuis des années déjà, que la clc pointe du doigt les risques directs de problèmes en matière de mobilité sur l’économie et le marché de l’emploi. Il y a un an déjà, la clc a demandé une adaptation des horaires des bus et des trains aux heures d’ouverture du commerce. En ville de Luxembourg par exemple, beaucoup de commerçants regrettent qu’ils doivent respecter prioritairement les horaires du train ou du bus dont est dépendant le salarié pour pouvoir rentrer chez lui, avant de songer à adapter les heures d’ouverture du magasin pour faire face aux critiques tant des consommateurs que de la politique. Depuis juillet de l’année dernière, certains grands centres commerciaux ferment leurs portes seulement à 20.00 heures les samedis soir. Malgré notre demande, les horaires et/ou la cadence de certaines lignes d’autobus n’ont pas été adaptés, au grand dam des clients et du personnel. Le transport public n’est pas une fin en soi, mais sert à assurer la mobilité de tous ceux qui pour raisons souvent indépendantes de leur volonté sont obligés de se déplacer. Alors que les transports publics sont un prestataire qui doit répondre aux besoins des autres fonctions économiques et des clients, pourquoi au Luxembourg, c’est l’inverse ? . . ., pourquoi au Luxembourg, c’est l’inverse ?

Tout aussi grave est la saturation de nos axes routiers et autoroutiers ! Pour la population résidente et surtout frontalière, le déplacement matinal et la rentrée en fin d’après-midi sont devenus un réel calvaire ! Notre salarié frontalier nous dit que les quelques euros de plus qu’il gagne au Luxembourg, ne lui valent plus le temps qu’il perd pour se rendre à son lieu de travail ! Est-ce une manie de tout vouloir peindre de noir ? Non ! Au cours des dernières semaines, j’ai eu la confirmation de plusieurs chefs d’entreprise que ce phénomène n’est pas une chimère, mais une bien triste réalité ! D’aucuns ont voulu me convaincre que la saturation des réseaux n’est pas uniquement un problème luxembourgeois. Oui, je peux confirmer que très récemment, j’ai mis 4 heures pour faire le trajet Francfort-Luxembourg. J’ai perdu au moins une heure et demie dans des embouteillages, … dus à des chantiers pour élargir l’axe autoroutier d’une ou de deux voies supplémentaires ! Et au Luxembourg ? La décision d’élargir notre autoroute entre Sterpenich et Dudelange est reportée, et reportée, et encore reportée pour des raisons de priorités budgétaires. En attendant, les usagers – pardon, nos salariés ! – perdent leur patience.

Sommaire

Et tôt ou tard nous ouvrirons un chantier sur un tronçon qui déjà aujourd’hui est arrivé à saturation !

04| Dossier/Services marchands&immobiliers

Le métier de syndic - une vocation

08| Mobilité&Transport

Marianne Welter, les transports au féminin

16 | Actualités

Michel Rodenbourg, le bilan de trois années de présidence

20 | clcnetworking

Autopolis, le service avant tout


Dossier/Services marchands&immobiliers

Le métier de syndic – une vocation Monsieur Sidney Schamburger, président du GSPL depuis 2005, est un homme pragmatique, franc et ouvert, il s’exprime sans détours sur cette association dont il est également l’un des membres fondateurs. Rédaction : Lucia Seda clc

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Photos : Sven Becker clc

Le GSPL, le Groupement des syndics professionnels du Grand-Duché de Luxembourg, est une association sans but lucratif.La personne couramment appelée le « gérant » d’immeuble est nommée juridiquement le « SYNDIC DE COPROPRIETE ». Son rôle est essentiel et permanent dans la vie courante de la copropriété immobilière. L’idée de créer le GSPL s’est développée suite à des échanges entre des professionnels du secteur qui avaient un besoin de se regrouper dans une association. C’est par l’intermédiaire de la clc, auprès de laquelle le GSPL s’est également affilié, que le projet a pris forme. Le 9 octobre1998, le GSPL fut créé avec l’ambition de défendre les intérêts des syndics, d’offrir à ses membres une plate-forme d’échange afin de pouvoir se consulter sur le métier et ses problématiques spécifiques, et de proposer à ses adhérents une formation continue en relation avec leur métier. Actuellement, 68 membres sont affiliés au GSPL. Ils représentent un grand nombre des syndics professionnels au Luxembourg. Malheureusement, il est difficile de chiffrer exactement le nombre de syndics qui pratiquent au Luxembourg, car certains sont encore des non-professionnels qui exercent sans aucune autorisation et dans l’illégalité !

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Le syndic, un métier aux tâches multiples ! Au début, M. Schamburger a commencé sa carrière en tant qu’agent immobilier ; mais ce n’était pas sa « vocation ». Alors, il s’est intéressé au métier de syndic où la « diversité » des tâches l’a interpellé, car cette activité lui permettait avant tout de ne pas tomber dans la routine. En effet, pas question de s’ennuyer dans le métier de syndic ! C’est un travail varié et constitué d’une multitude d’imprévus où la flexibilité va de pair avec la polyvalence. D’une part, le travail sur le terrain où il faut gérer des problèmes concrets tels qu’un ascenseur qui ne marche plus, une chaudière en panne, un dégât des eaux, des problèmes de sanitaires, d’électricité, la gestion du nettoyage des parties communes, de l’entretien des alentours comme les jardins et autre. Dans ce sens, il faut également gérer les fournisseurs afin de faire les réparations ou de commander le matériel nécessaire pour pallier aux problèmes. De manière générale, il s’agit de contrôler le bon fonctionnement de l’immeuble, de pourvoir à sa conservation, à sa garde et à son entretien. D’autre part, il faut également gérer le travail administratif qui inclut la comptabilité et la trésorerie du syndicat de copropriété. De même, veiller à l’application du règlement de copropriété et à l’exécution des décisions prises lors des assemblées générales. Représenter le syndicat dans tous les actes civils et en justice. Agir dans le cadre des dispositions légales en vigueur et de réaliser les actes administratifs quotidiens. De même, le relationnel est très important tout particulièrement par rapport aux propriétaires. Nouveau syndic sur le marché : se faire connaître ! Le syndic n’est pas un métier bien connu au Luxembourg et étant donné le nombre de bâtiments à appartements qui sont présents, nous pouvons dire qu’il y a encore des possibilités pour les personnes qui souhaitent se lancer dans le métier. Cependant, décrocher un contrat en tant que nouveau syndic n’est pas chose aisée, car il faut se faire connaître sur la place. Evidemment, le relationnel joue un rôle important dans le milieu immobilier pour signer certains contrats, mais la publicité dans les journaux ou autres supports peut aider à se faire connaître. En tant que nouveau syndic sur le marché, il ne faut pas avoir peur de travailler beaucoup d’heures, et de se donner les moyens matériels et financiers pour


avoir une vraie présence professionnelle sur le marché. Pas de Kichendësch-Politik ! dixit M. Schamburger. C’est avant tout la qualité du travail qui va primer et le bouche-à-oreille pour se faire connaître. D’où l’importance de véhiculer une image professionnelle à travers un bureau officiel, un logo, etc. Outre à être persévérant, il faut également avoir la capacité de se remettre en question face à de nouvelles idées et technologies. D’où l’importance d’être toujours à « l’écoute » des autres et quelques fois prendre le risque de travailler de manière différente pour donner satisfaction aux copropriétaires. Comment un syndic est-il choisi ? Seule l’assemblée générale des copropriétaires peut décider du syndic qu’elle souhaite avoir pour la gestion de l’immeuble. Dans le cas d’une nouvelle construction, le promoteur devrait proposer plusieurs syndics à l’assemblée générale afin que les copropriétaires puissent choisir la meilleure proposition. Les syndics savent-ils calculer ? Il n’existe pas vraiment de données précises en ce qui concerne les honoraires de syndic, car c’est le libre marché qui les fixe. De manière générale, le prix est fixé en relation avec le nombre de lots à gérer en copropriété. A comprendre en tant que lot, qu’il s’agit d’un commerce, d’un studio, d’un appartement, etc. Aujourd’hui, cette tarification est difficile à maîtriser et elle est même plutôt désastreuse pour le marché. En effet, M. Schamburger met en évidence le fait que certains syndics semblent ouvertement travailler à perte, car les tarifs pratiqués sont tellement bas qu’il n’est pas possible d’offrir un service de bonne qualité au prix proposé. Selon M. Schamburger, pour trouver un certain équilibre dans la guerre des honoraires, il

serait plus sage de prendre en charge un nombre plus restreint de lots à un prix mieux adapté et, par conséquent, mettre en exergue plutôt la qualité du service offert par le syndic que de viser la quantité. Que propose le GSPL à ses membres ? Le GSPL vise à accroître la qualité des services fournis par les syndics dans l’exécution de leur mandat, et ce grâce au partage des compétences et du savoir-faire de chacune des sociétés affiliées. Une personne qui a suivi la formation en tant que futur commerçant pendant 6 mois à la LSC (Luxembourg School for Commerce) peut s’inscrire aux cours pour futurs syndics dans le cadre de la formation relative aux professions de l’immobilier à la LSC. D’ailleurs, certains de ces cours sont dispensés par des membres du GSPL et cela afin d’obtenir en 4 mois seulement un diplôme certifiant des compétences théoriques acquises pour le secteur immobilier, mais sans pratique ! Ce qui n’est absolument pas suffisant pour exercer le métier de syndic correctement voire même « suicidaire », selon M. Schamburger. C’est la raison pour laquelle, le GSPL propose des formations et des cours de stage afin de pallier à ces manques. D’une part, tous les membres du GSPL peuvent continuer à se former grâce à ces initiatives. Selon M. Schamburger, il y a une certaine « suffisance » dans le métier de syndic où la plupart des professionnels pensent tout savoir alors qu’il faut continuer à se former afin de faire réellement face aux exigences du métier et d’évoluer avec son temps. Dans ce sens, ce sont souvent les mêmes personnes qui s’inscrivent aux formations proposées, ce qui est fort dommage. D’autre part les personnes qui font leur entrée dans le métier de syndic ont la possibilité d’établir des Mai/Juin

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Dossier/Services marchands&immobiliers contacts et de se former de manière pratique dans les cours de stage. Ce qui n’est pas négligeable étant donné qu’il est rare qu’un syndic prenne un « apprenti » dans sa société. Parmi ces cours, nous pouvons donner comme exemple : la législation en matière de gestion des copropriétés, la sécurité dans les immeubles, la gestion des déchets, le mandat de syndic, etc. De manière générale, le GSPL offre un soutien à ses membres que ce soit en répondant aux questions spécifiques relatives à la profession, mais également dans la proposition de cours dont les thèmes sont très variés. Dernièrement, c’est surtout l’ « énergie » qui est à l’honneur, car elle représente le challenge du futur étant donné que son coût va probablement augmenter ! Pour M. Schamburger, il vaut mieux être dans la locomotive que dans le dernier wagon ! Sans parler de tout ce qui entoure le certificat énergétique dont les médias nous parlent régulièrement et qui reflète bien la tendance de faire attention à notre consommation énergétique et donc à « notre portefeuille ». Dans ce sens, le GSPL a voulu être pionnier dans le lancement d’un cours de formation assorti d’un label « QUALIFIED ENERGY MANAGER » au Luxembourg qui atteste de la compétence acquise dans le domaine « énergétique » et en particulier dans la gestion des bâtiments à haute performance énergétique par les participants.

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De même, le GSPL cherche perpétuellement à mettre en place des « outils » qui peuvent être utiles à ses membres comme le « Contrat Type pour la Gestion Immobilière Syndic de Copropriété ». Ce modèle a été élaboré en collaboration avec Me Lex Thielen étant donné les contraintes pratiques et juridiques auxquelles les « syndics » sont exposés lorsqu’ils doivent répondre à des appels d’offres. Il s’agit d’une référence fiable et sûre ! D’ailleurs ce métier est bien plus complexe que nous le pensons et l’établissement d’un tel « contrat » représentait un vrai défi en soi. De même, l’idée ambitieuse du GSPL de mettre en place une « charte de déontologie » spécifique au métier de syndic est en cours d’analyse… Comme une conséquence logique de son activité et de son dynamisme, le GSPL a voulu se doter d’une vraie identité visuelle par l’adoption récente d’une charte graphique qui lui permet ainsi qu’à ses membres d’être clairement représentés vers « l’extérieur ». Pour conclure, le GSPL tout particulièrement le Conseil d’Administration dont les membres se montrent toujours actifs et disponibles, tout en ayant une attitude positive et en prônant la bonne entente, sont bien représentés dans leur maxime « Le syndic GSPL– Votre allié !».


La CIGDL présente sa nouvelle charte de qualité

Onze engagements au service de la transparence Composée de 11 points, la charte de qualité de la Chambre immobilière du Grand-Duché de Luxembourg (CIGDL) s’inscrit dans une démarche de transparence et d’information.

Son but est de mieux rendre compte auprès du public des engagements déontologiques pris par la CIGDL et ses membres, actifs dans le secteur de l’immobilier. Cette meilleure visibilité des règles de conduite renforcera également le lien de confiance entre les professionnels de l’immobilier et leurs clients. La charte a été réalisée avec le soutien du ministère du Logement et du ministère des Classes moyennes. La charte de qualité résume en onze points les éléments principaux du code de déontologie de la CIGDL. Ainsi, elle constitue un document de référence accessible qui permettra aux clients et futurs clients de mieux comprendre les règles de conduite auxquelles se soumettent leurs interlocuteurs. La Charte atteste

également des qualités professionnelles des membres de la CIGDL. Comme l’indique Claudine Speltz, présidente de la CIGDL : « Avec cette charte nous augmentons la lisibilité et la visibilité des engagements d’un milieu professionnel soumis à des règles de conduite bien définies. D’une part, elle permettra de renforcer le lien de confiance si important entre les prestataires et leurs clients. D’autre part, ces derniers disposeront d’un repère, d’une garantie de bonne conduite qui facilitera le recours du client à la Commission de discipline de la CIGDL. »

Prix d’excellence FIABCI 2011

Prix d’excellence

Luxembourg Real Estate Awards Le 27 septembre prochain sera dévoilé le palmarès du Prix d’Excellence Fiabci 2011, rassemblant les meilleurs projets et prestataires immobiliers du Luxembourg et de la Grande Région. Le projet, soutenu par la Fiabci et la Chambre Immobilière du Grand-Duché du Luxembourg a également séduit à ce jour Dexia, PricewaterhouseCoopers, le Groupe Immobilier Luxembourgeois, Jones Lang Lasalle, Property Partners, BNP Paribas Real Estate, d’autres grands acteurs ou partenaires du secteur immobilier luxembourgeois étant attendus dans les prochains jours également. La cérémonie sera présentée par Nathalie Reuter dans les locaux de Dexia à Esch et suivie d’un dîner de prestige pour 270 convives représentant le gotha du secteur immobilier du Grand-Duché. Le début d’une aventure internationale / Cet événement phare sera suivi d’une opération de promotion des lauréats, sponsors et du Luxembourg sur plusieurs événements sectoriels de référence au niveau mondial : Mapic, Mipim, Exporeal, puis le Congrès international Fiabci 2012 à St Petersbourg. Le Prix d’Excellence Fiabci existe au niveau mondial depuis 1992. Les dix-neuf précédentes éditions ont dévoilé, élu par un jury de d’experts de 5 continents, des lauréats de 33 pays différents. Le Luxembourg, jamais primé à ce jour, pourrait bien faire son entrée dans le palmarès mondial pour la vingtième édition, qui se tiendra dans un an en Russie…. Un appel à candidatures pour 12 catégories de prix / Le processus de sélection, les critères et le retroplanning sont décrits sur le site fiabciprix.lu pour les 12 catégories : Environmental, Heritage, Hotel, Industrila, Development Plan, Office, Public, Residential, retail, Specialised Project, Sustainable Development et Best Real Estate Services. Les candidats ont jusqu’au 15 juin 2011 pour encoder un dossier de pré-candidature, assez synthétique, puis jusque fin juillet pour développer leur candidature en cas de sélection par le jury parmi les trois nominés, liste arrêtée au 15 juin. Fiabci, un réseau immobilier international actif au Luxembourg / La Fiabci, Fédération Internationale des Professions Immobilières est présente dans 60 pays et rassemble plus de 100 associations nationales, dont la Chambre immobilière du Grand-Duché de Luxembourg et de nombreux autres membres. Le chapitre luxembourgeois est présidé par Mr Carlo Hein, qui œuvre notamment aux côtés de Mr Romain Poulles, Président du Comité d’organisation du Prix d’Excellence. La Fiabci est consultant spécial avec un statut d’ONG auprès du Conseil Economique et Social des Nations Unies. Le rôle de la Fiabci au Luxembourg est essentiel dans le cadre de la reconnaissance du savoir-faire immobilier luxembourgeois à l’international. La Fiabci gère le processus de sélection, de nomination et d’attribution des awards dans son intégralité pour le chapitre luxembourgeois, dans l’esprit du Prix d’Excellence créé il y a 20 ans. Mai/Juin

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Mobilité&transport

Marianne Welter, les transports au féminin La Présidente du Groupement Transports et Directrice Générale de l’entreprise Arthur Welter, nous a fait part de ses réflexions sur le secteur. Rédaction : Silvia Teixeira clc, Diane Susilo clc

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Photos : Sven Becker clc

Qu’est-ce que le Groupement Transports ? Le Groupement Transports a pour mission de défendre les intérêts des membres auprès des pouvoirs politiques, de les informer des nouvelles législations et d’être le porte-parole du secteur des transports routiers luxembourgeois. Quelle est l’importance du transport routier dans la chaîne logistique ? Le transport routier est un maillon indispensable de la chaîne logistique car il permet l’acheminement des marchandises de porte à porte. Aujourd’hui, 90% des marchandises sont acheminées au client final par Toute femme peut être chef d’entreprise camion. La société actuelle pour autant qu’elle en ait la volonté fonctionne dans l’immédiaet les compétences nécessaires. teté, car le client ne souhaite pas attendre ! D’où l’importance du transport routier qui permet la satisfaction du client dans de brefs délais. Il est important que le Luxembourg traduise ses ambitions de développement de la logistique en actes concrets et intègre le transport routier comme un acteur clé. La Commission européenne a publié son livre blanc sur les transports dans lequel elle suggère de réduire de 60% les émissions de carbone liées aux transports et de faire basculer d’ici 2030, 30% du 08

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trafic routier de marchandises, sur les distances de plus de 300 km, vers d’autres modes tels que le rail et l’eau. En tant que Présidente du Groupement Transports, cela vous semble-t-il envisageable ? Cette réduction est considérable et probablement très difficile à mettre en place. Nous ne pouvons que soutenir le défi, pour autant que la Commission nous fournisse les moyens pour atteindre de tels objectifs. Actuellement, je n’ai pas connaissance de moyens alternatifs au transport routier permettant d’approvisionner de manière aussi directe les clients. Nous travaillons déjà à la réduction des émissions de carbone, notamment en renouvelant régulièrement nos parcs de véhicules en camions de type EuroV et bientôt EuroVI, qui sont des véhicules beaucoup moins polluants que les générations antérieures. Au niveau humain, nos chauffeurs suivent des formations à la conduite économique et écologique afin de réduire également les émissions de CO2. Il est certain que ces engagements sont minces comparativement à la demande formulée par la Commission européenne. Le transport routier ne pourra pas supporter à lui seul ses réductions sans qu’on lui fournisse des solutions pour les atteindre. Une prise de conscience générale est indispensable à la mise en place d’un tel projet. N’oublions pas les exigences des clients et des consommateurs, que nous sommes tous par ailleurs. Les grandes entreprises ne font plus de stockage et les consommateurs veulent trouver tous les produits qu’ils désirent immédiatement. Cela implique que tout ce qui est chargé le jour A doit être livré le jour B peu importe que le fournisseur se trouve à Bruxelles ou à Madrid. Tout le monde veut tout et tout de suite ! Il faudrait revoir la manière d’envisager le développement durable dans sa globalité et non pas imposer des mesures indépendamment du contexte et des contraintes existantes. Selon vous, l’intermodalité des transports comme le suggère la Commission européenne, est-ce une solution aux problèmes qu’on connaît actuellement à savoir la pollution, l’engorgement des axes routiers, la hausse du carburant, etc.? Est-ce envisageable au niveau luxembourgeois ? L’intermodalité est une solution intéressante or elle nécessite des aménagements considérables


et des stratégies concrètes pour les mettre en place. Actuellement, au Luxembourg, il existe une ligne de fret ferroviaire Bettembourg-Perpignan et depuis peu une autre ligne entre Lübeck et Bettembourg permettant l’acheminement de marchandises. En théorie, la plupart des choses sont réalisables, en pratique, il faut accorder les moyens nécessaire pour permettre leur réalisation.

travaillons depuis toujours dans cet univers plutôt masculin, et n’avons jamais vraiment connu de difficultés à nous faire entendre. Nous nous retrouvons bien dans ce monde, admettons-le, de temps en temps un peu à part, mais nous considérons en même temps que c’est un atout, car en tant que femmes nos réactions sont différentes. Notre approche est moins imposante et plus portée sur le relationnel.

En tant que femme chef d’entreprise, quels sont vos atouts et vos défis dans un secteur aussi masculin qu’est celui du transport ? Ma sœur et moi, nous sommes nées dans ce milieu, par conséquent, il ne nous a jamais paru étrange d’évoluer dans un secteur comme le transport. Cela n’a jamais été un souci ou une problématique. Nous

Un chef d’entreprise doit être doté de compétences, peu importe qu’il soit un homme ou une femme. Les qualités nécessaires sont tout d’abord la passion pour le métier et l’investissement qu’on y consacre. Il faut savoir s’imposer et relever des défis au quotidien.

Stratégie

Livre blanc sur la politique des transports 2011

• Utilisation de carburants à faible émission de CO dans

La Commission Européenne a adopté une stratégie globale visant à mettre en place un système de transport compétitif qui favorisera la mobilité, éliminera les principaux obstacles qui subsistent dans le domaine et alimentera la croissance et l’emploi. En même temps, les propositions visent à réduire considérablement la dépendance de l’Europe aux importations de pétrole et à diminuer les émissions de carbone dans le domaine du transport de 60% d’ici 2050.

l’aviation et réduction des émissions dans les transports par bateau. • Transfert des transports interurbains de personnes et des transports de marchandises à moyenne distance vers le rail et les voies navigables. • L’ensemble de ces mesures contribuera à une réduction de 60% des émissions du secteur des transports pour le milieu du siècle.

Pour atteindre les objectifs, le système de transport actuel devra être fondamentalement réorienté. A l’horizon 2050, les défis majeurs seront: • Suppression de voitures à propulsion classique dans les villes.

Dans le livre blanc de 2001, la Commission a encore cherché à opposer les modes de transport les uns aux autres, notamment le transport routier aux autres modes. La nouvelle approche tend à trouver un optimum en combinant les différents modes de transport. La réorientation de la

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Mobilité&transport

politique des transports devrait permettre une plus grande mobilité tout en produisant moins d’émissions. La feuille de route pour la prochaine décennie propose 40 initiatives concrètes qui sont spécifiques aux différents types de déplacements : urbain, interurbain et sur grande distance.

La clc ne manquera pas d’analyser prochainement la nouvelle approche de la Commission Européenne face aux transports sur route et donnera une appréciation critique sur les différentes mesures envisagées. Alain Petry

Directive 2003/59/CE

Conférence à Trèves sur la formation pour conducteurs professionnels Lors de la conférence du 1er avril 2011, intitulée « 933 Berufskraftfahrerqualifikation », Pascal Dickes, conseiller au sein du pôle de compétences mobilité et logistique de la clc, a, lors de son intervention, fourni un brève aperçu de la transposition de la directive 2003/59/CE au Grand-Duché de Luxembourg. En vertu de cette nouvelle réglementation, tous les conducteurs professionnels d’autobus ou d’autocars, titulaires d’un permis D1, D1 + E, D et D + E, sont amenés : • à passer une qualification initiale, soit initiale accélérée, si le permis a été émis après le 10 septembre 2008 ; • à passer une formation continue, si le permis a été émis avant le 10 septembre 2008. Les conducteurs professionnels de poids lourds, titulaires d’un permis C1, C1 + E, C et C + E, sont amenés : • à passer une qualification initiale, soit initiale accélérée, si le permis a été émis après le 10 août 2009 ; • à passer une formation continue, si le permis a été émis avant le 10 août 2009. La directive en question, relative à la qualification initiale et à la formation continue des conducteurs de certains véhicules routiers affectés aux transports de marchandises ou de voyageurs, a été transposée en droit national le 10 août 2009. La conférence, organisée par les responsables de la chambre de l’industrie et du commerce à Trèves (IHK Trier), regroupait quelque 150 personnes impliquées directement ou indirectement dans le domaine des transports de personnes et/ou de marchandises. Lors de leurs interventions, les cinq conférenciers ont surtout abordé les modalités pratiques de cette nouvelle réglementation. A cet égard, il s’avère pertinent de rappeler les principales dispositions de la directive européenne ainsi que celles de la loi et du règlement grand-ducal luxembourgeois qui en découlent.

La date butoir pour l’accomplissement de la formation continue varie d’un pays à l’autre. Au Luxembourg, une fois que les modifications législatives prévues seront adoptées par le Ministère du Développement durable et des Infrastructures, les dates seront fixées au : • 10 septembre 2015 pour les conducteurs professionnels d’autobus et d’autocars • 10 septembre 2016 pour les conducteurs professionnels de poids lourds. A noter que, suite à un avis juridique de la Commission européenne, tous les conducteurs professionnels disposant d’un contrat de travail luxembourgeois, indépendamment de leur nationalité et de leur lieu de résidence, sont soumis aux dispositions légales luxembourgeoises régissant en la matière !

La version actuelle de la Foire aux Questions au sujet de la formation pour conducteurs professionnels est désormais disponible sur le site Internet de la clc (www.clc.lu).

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Pôle de compétences « Santé et Social » Vu l’impact important de la règlementation sociale, du droit du travail et du dialogue social sur l’activité et la compétitivité des entreprises, un pôle de compétences « Santé et Social » a été mis en place dans la structure de la clc, ceci afin de mieux informer, conseiller et défendre les intérêts des membres. Rédaction : Silvia Teixeira clc

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Photos : Schutterstock

Les conseillers en charge du pôle de compétences « Santé et Social » sont Claude Bizjak, Elisabeth Cruz, Lucia Seda, Silvia Teixeira et Nathalie Wagner. La clc en tant qu’organisation patronale et partenaire social reconnu, siège au sein des commissions et structures suivantes : Sécurité sociale

ADEM – commission spéciale réexamen chômage Comité du travail féminin (CTF) Comité de conjoncture Comité permanent du travail et de l’emploi Ecole supérieure de travail (EST)

Caisse nationale santé – comité directeur (CNS)

Tribunal du travail

Quadripartite

UEL – groupe de travail permanent – droit du travail

Centre Commun de la sécurité sociale – comité directeur (CCSS) Conseil arbitral des assurances sociales (CAAS) Conseil supérieur des assurances sociales (CSAS) Santé au travail multisectoriel – comité directeur (STM) Union des entreprises luxembourgeoises – groupe de travail permanent - sécurité sociale (UEL)

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Commission mixte de reclassement des travailleurs incapables d’exercer leur dernier poste de travail

Association assurance accident (AAA)

Caisse nationale d’assurance pension – comité directeur (CNAP)

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Emploi

En plus des dossiers horizontaux, le pôle de compétences « Santé et Social » accompagne dans leurs activités respectives, la Fédération Luxembourgeoise des Laboratoires d’Analyses Médicales (FLLAM), le Syndicat des Pharmaciens, le Groupement des Grossistes Répartiteurs luxembourgeois en produits pharmaceutiques, le Groupement des Concessionnaires Répartiteurs luxembourgeois en spécialités pharmaceutiques, ainsi que l’Union professionnelle des services médico-techniques (UPMST).


Forum

Forum des ressources humaines

La médiation en entreprise Le 4 mai s’est tenu le deuxième forum des ressources humaines organisé par la clc. Pour rappel, ce forum est dédié aux chefs d’entreprises et aux DRH. Il a lieu régulièrement et traite des thèmes liés à la gestion du personnel, au droit du travail, à la sécurité sociale, etc. Le forum est aussi une plate-forme d’échange de bonnes pratiques et un lieu de concertation en ce qui concerne les nouveautés législatives.

Cette séance était dédiée à la médiation en entreprise. A cette occasion, Monsieur Maître Nicolas Decker, membre du Centre de Médiation du Barreau de Luxembourg et Madame Alice Risch, Présidente de l’Association luxembourgeoise de la Médiation et des Médiateurs agréés (ALMA), sont venus exposer les objectifs, le fonctionnement et les avantages de la médiation en entreprise. Maître Decker définit ainsi la médiation comme un « mode amiable de règlement des conflits entre entreprises ou entre entreprises et consommateurs/salariés par lequel un tiers indépendant et impartial, formé à la médiation, aide les partenaires à trouver une issue négociée à leur litige, par

l’adoption d’un arrangement ou d’une solution transactionnelle satisfaisante pour chacune d’elles ». Un des avantages du recours à la médiation, c’est la possibilité de trouver rapidement et de manière peu onéreuse une solution acceptable pour les deux parties à leur différend. En effet, la solution ou l’accord est trouvé avec les deux parties et non en dépit de l’une d’elles. Donc la médiation propose une solution gagnant-gagnant pour les parties. D’ailleurs lorsqu’un accord est trouvé, cet accord est spontanément exécuté par les parties. Pour plus d’informations : www.alma-mediation.lu ou www.centre-mediation.lu Silvia Teixeira

4e Edition

Forum sécurité et santé au travail 2011 Forum

Le 30 mars 2011, s’est tenu à la Luxexpo la 4e édition du Forum sécurité et santé. Ce Forum a été organisé à l’initiative de l’Association Assurance accident (AAA), l’Union des Entreprises Luxembourgeoises (UEL) et en collaboration avec d’autres partenaires dont notamment la clc. Le Forum a proposé à ses visiteurs, des workshops, des présentations et un échange de bonnes pratiques en matière de sécurité et de santé au travail. Ainsi, environ 80 entreprises, organismes de formation et institutions sont venus présenter sur des stands leurs actions et initiatives en matière de prévention et de gestion des risques. Pour la première fois, le Prix Prévention de l’AAA a été décerné pour récompenser les entreprises ayant mis en place des mesures ou des produits particulièrement innovants pour améliorer la santé et la sécurité au travail de leurs salariés. Les lauréats de 2011 ont été l’entreprise de Rénovation P. Bettendorf de Medernach pour la catégorie de moins de 50 salariés et l’entreprise Saint-Gobin Abrasives de Bascharage pour la catégorie de plus de 50 salariés. A toutes fins utiles, la prochaine édition du Forum sécurité et santé au travail aura lieu le 24 avril 2012 à la Luxexpo !

La démarche de la promotion de la sécurité et de la santé s’inscrit dans une perspective durable. C’est pourquoi, les entreprises souhaitant s’informer ou afficher leurs mesures concrètes mises en œuvre pour renforcer la sécurité et la santé au travail dans leurs entreprises, pourront se rendre sur le site Internet www.securite-sante.lu. Silvia Teixeira

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Actualités

Leasing opérationnel et financier en comptabilité Faire l’acquisition d’un véhicule automoteur ou prendre un leasing est un choix qui peut paraître évident pour certains. Néanmoins, force est de constater que beaucoup d’entreprises hésitent encore. Il existe 2 types de leasing : opérationnel et financier. Les véhicules de société peuvent être financés de différentes manières : fonds propres, leasing financier, leasing opérationnel, etc. Chaque manière présente des avantages et des inconvénients. Rédaction : Jean-Marc WANT Directeur Horetcom S.A.

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Le leasing opérationnel Chaque mois, vous payez un prix de location fixe couvrant tous les coûts du véhicule. Il s’agit donc d’une location « tout compris », incluant notamment les intérêts, les taxes, les frais d’entretien et de réparation, les assurances, l’amortissement, etc. La société de leasing opérationnel assure la gestion complète du parc automobile (immatriculations, entretiens, réparations, etc.). Quels sont les principaux avantages du leasing opérationnel ? - maîtrise des coûts et des risques, - meilleur suivi budgétaire et l’outsourcing complet de la gestion du parc automobile par la société de leasing opérationnel (24h/24, 7j/7) vous laisse plus de temps pour exercer votre activité de base. Quels sont les avantages sur le plan financier ? - Les coûts du parc automobile sont connus d’avance et peuvent donc être budgétés avec précision. - La société de leasing opérationnel assume le risque de la valeur résiduelle. Avec les changements qui affectent les modèles, les normes environnemen- tales ou tout simplement les goûts des acheteurs, la vente d’un véhicule d’occasion n’est pas aussi rentable qu’il n’y paraît. De plus, la plus-value par rapport à la valeur comptable est imposable. - La TVA n’est payée que sur l’amortissement, celui-ci étant calculé en déduisant la valeur résiduelle du prix catalogue. Le Leasing financier Le leasing financier est une technique de financement basée sur une relation triangulaire entre le preneur de leasing, le donneur de leasing et le fournisseur dans le cadre de laquelle : - la société de leasing achète sur votre demande un objet auprès d’un fournisseur choisi par vous ; - la société de leasing conclut avec vous un contrat de leasing pour une durée déterminée. Pendant cette période, vous utilisez l’objet et vous payez des indemnités de leasing mensuelles ou trimestrielles à la société de leasing ; - pendant le contrat de leasing, vous êtes considéré au niveau comptable comme propriétaire de l’objet. Cela signifie que vous activez le bien sur votre bilan et l’amortissez dans votre compte de résultat conformément aux délais légaux ; - à la fin du contrat, vous pouvez acquérir la pleine 14

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propriété de l’objet en levant l’option d’achat.

L’option d’achat est essentielle : si l’option d’achat est inférieure ou égale à 15 % ou si l’option d’achat est supérieure à 15 % et couverte par une déclaration d’achat à votre nom, il s’agit d’un leasing financier.

IAS/IFRS : la comptabilisation des contrats de location/leasing La matière est traitée par la norme IAS 17 « Leases » et qui est repris par un règlement européen n° 1126-2008 du 3 novembre 2008 de la Commission Européeenne. En résumé, L’IAS 17 prévoit deux types de contrats de leasing : le leasing financier et le leasing opérationnel. Le mode de comptabilisation à adopter privilégie la notion de réalité économique. Si la quasitotalité des risques et avantages inhérents à la propriété de l’actif sont transférés du donneur de leasing au preneur de leasing, il s’agit d’un leasing financier et l’actif, ainsi qu’une dette correspondante, sont reconnus au bilan par le preneur. Dans le cas contraire, le contrat est à analyser comme un leasing opérationnel, c’est-à-dire comme une simple location. L’actif reste au bilan du donneur de leasing et les loyers sont comptabilisés en compte de résultats. Comptabilisation par le preneur de leasing : leasing financier Un actif et une dette correspondante sont reconnus au bilan au montant le plus bas de la juste valeur (« fair value ») de l’actif pris en leasing et de la valeur actuelle des loyers minima prévus au contrat. Les loyers se décomposent en une charge d’intérêt et le remboursement de la dette de façon à produire un taux d’intérêt constant sur le montant de la dette résiduelle. L’actif est amorti selon les règles applicables aux immobilisations de même nature. Comptabilisation par le preneur de leasing : leasing opérationnel Les loyers sont reconnus en charges dans le compte de résultats sur base linéaire sur la durée du contrat, sauf si une autre méthode est plus représentative du rythme auquel les avantages économiques sont consommés par le preneur. Pour conclure, notre société est à votre disposition pour vous aider dans ce type d’investissement et comme je dis : « Peu importe le choix, le tout est de l’assumer ».


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Actualités

Michel Rodenbourg, le bilan de trois années de présidence Michel Rodenbourg a été élu en 2008 en tant que président de la clc pour un mandat de 3 ans renouvelable 3 fois. Issu du secteur commerce, Michel Rodenbourg est dirigeant de sociétés. A la fin de son premier mandat en tant que président de la clc, l’heure est au bilan. Rédaction : Yves Gordet clc, Diane Susilo clc

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Photos : Sven Becker

également en vue de prendre une position majeure dans les processus de décision de nos gouvernants. Ceci a été fait avec le soutien de consultants de chez « Exxus » en collaboration intense avec mes collègues du bureau exécutif. Les résultats et conclusions ont été avalisés par le Conseil d’administration. Dans la lancée, un nouveau positionnement de la clc impliquait également une refonte du fonctionnement interne.

Quelles ont été vos réalisations et les difficultés que vous avez pu rencontrer ? En premier lieu ma philosophie ouverte me pousse à voir dans les difficultés des défis et à travailler en équipe. C’est ce qui a été fait avec le Bureau exécutif de manière ouverte et constructive. Le contexte de la crise financière a fait ressortir les faiblesses de notre système en entraînant une crise de confiance dans le système malgré une apparence actuelle de calme. Les problématiques traditionnelles comme l’Index ont pris un poids démesuré pour occulter la faiblesse des résultats de la bipartite, tripartite ou quadripartite. Derrière tout cela on retrouve un refus de changer les choses établies et de s’accrocher aux acquis pour Le contexte de la crise financière pouvoir s’orienter vers une a fait ressortir les faiblesses nouvelle vision de croisde notre système . . . sance économique dont le Luxembourg et particulièrement son économie marchande ont besoin. Il s’en est suivi e.a. un renforcement de l’implication de la clc dans des institutions comme la CNS, ou le CES , ce dernier étant au repos forcé depuis de longs mois du fait d’un blocage syndical. Il s’est avéré nécessaire de mettre en place un repositionnement de la clc afin non seulement de l’adapter aux changements sociétaux en cours, mais 16

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Avec le bureau exécutif nous avons commencé par mettre en place un processus de modernisation du fonctionnement interne de la clc avec pour mots d’ordre, plus de transparence, plus d’ouverture, plus de pro-activité, en s’inspirant des méthodes et philosophies de l’entreprise. Les conseillers doivent se couler dans les mentalités entrepreneuriales et être les conseillers des fédérations et de leurs comités, alliant pugnacité et sens de la diplomatie. Il en est ressorti un organigramme par pôle de compétences travaillant en étroite liaison les uns avec les autres. La fonction importante de cette structure est la nouvelle unité « relations publiques et communication » qui est le fer de lance de la clc vers l’extérieur et vers les membres. Le « Lifting » du logo, alliance entre modernité et tradition ainsi qu’une charte graphique en sont les expressions les plus visibles. Il en va de même avec une nouvelle formule du magazine clconnect. Nous entendons également percer dans les médias sociaux afin de mettre ceux-ci à la portée de nos membres. La longue bataille des heures d’ouverture a eu comme résultat intermédiaire qu’à partir de juin de l’année dernière et pour une année d’essai, les samedis, les magasins peuvent rester ouverts jusqu’à 20.00 heures par ceux de nos membres qui le désirent. Les résultats sont encourageants et montrent un net plus. Grâce au travail de qualité fait par la clc, de nouveaux membres ont trouvé domicile à la clc : l’ ADAL, la GARD, le Syndicat Luxembourgeois des Pharmaciens, la FLLAM. Profondément engagé déjà à l’époque où j’étais président du Groupement Matériel Electrique dans la mise en place de nouvelles asbl environnementales comme Ecotrel et, plus récemment Ecobatterien, endossant les responsabilités des entreprises dans la collecte et le recyclage des matériaux, je suis profondément


conscient de l’importance d’une philosophie environnementale dans l’activité entrepreneuriale dans une optique de développement durable et de responsabilité sociale. Malgré certains vents contraires, j’aimerais exprimer mes remerciements à l’équipe de conseillers et de collaborateurs autour de Thierry Nothum qui ont toujours su avec franchise, dynamisme et ouverture suivre intelligemment la ligne tracée par le Bureau exécutif sous délégation du Conseil d’Administration. Comment envisager-vous l’avenir ? Quelles sont vos visions ? La clc a besoin d’asseoir son nouveau positionnement et de se roder à son nouveau mode de fonctionnement. Elle devra encore plus prendre la mesure du poids qu’elle représente dans l’économie luxembourgeoise. 22% du PIB au moins, cela signifie un grand nombre de responsabilités face aux partenaires sociaux et aux pouvoirs politiques en place. Représenter 11.000 entreprises avec quelque 60.000 salariés, cela oblige ! Nos nouveaux collaborateurs sont dynamiques et apportent un souffle nouveau qui permettra à la clc d’avancer vers de nouvelles perspectives et d’accompagner le changement. Nous nous battons et nous battrons pour avoir enfin la mise en place d’une politique de croissance qui fasse des services marchands un des moteurs de notre devenir. Cela passe par un renforcement du POC, programme destiné à renforcer le leadership du Luxembourg dans la Grande Région en conférant au commerce, à l’artisanat

et au secteur Horeca de nouvelles perspectives de développement en attirant une clientèle grand-régionale tout en réexpliquant aux résidents les avantages d’effectuer leurs dépenses de consommation au Luxembourg plutôt qu’en dehors de nos frontières. En fait, il faut rester pragmatique et humble et savoir qu’il n’y a pas de miracles. Une politique des petits pas est adaptée à notre petit pays. Des petits pas certes mais des petits pas concrets vers une réforme nécessaire des institutions et habitudes impliquant une philosophie de développement durable. Comment définiriez-vous l’entrepreneur de demain ? J’espère que l’entrepreneur de demain ne deviendra pas une denrée rare, car dans ce pays on ne fait pas grandchose pour susciter des vocations auprès des jeunes. Et ceux qui ont le feu sacré endurent souvent un parcours du combattant décourageant au lieu de trouver un environnement les motivant dans la réalisation de leurs projets. Ses qualités requises sont : le contact humain, la proximité avec ses collaborateurs et son public cible. Il est essentiel qu’il fasse sienne la culture du service avec une implication convaincue dans le développement durable. Il lui faudra agir de manière éthique afin de fidéliser ses clients et de construire la pérennité de son entreprise. Il devra être un homme ou une femme de son temps au fait des nouvelles tendances qui changent de plus en plus rapidement afin d’adopter des stratégies et des visions en concordance avec la société. Commerce

Communiqué

Liberté d’approvisionnement : une ère nouvelle a sonné pour le commerce luxembourgeois ? La clc défend depuis de nombreuses années le principe de la liberté d’approvisionnement au sein de l’Union européenne et s’est désormais fait entendre par les autorités européennes qui ont repris dans le « Retail Market Monitoring » (rapport publié suite à l’observation du commerce européen) et le « Single Market Act » (vers un marché intérieur plus efficace et plus équitable du commerce) l’argumentation avancée et documentée. Le gouvernement luxembourgeois a toujours soutenu la clc dans ses démarches et cela encore récemment à l’occasion d’une entrevue avec le Commissaire Barnier, où le Ministre Krecké a insisté sur une action concrète de la Commission européenne.

Le commerce est une activité lucrative basée essentiellement sur la vente et le choix de l’offre proposée à la clientèle. Il est vital pour un commerçant de pouvoir s’approvisionner librement tout en bénéficiant des mêmes conditions que ses homologues européens. La situation actuelle au Luxembourg est des plus déplorables, certaines gammes de produits ne sont pas toujours disponibles auprès des fournisseurs dédiés et par conséquent celles-ci doivent être importées via des marchés parallèles. Tout cela engendre des opérations plus onéreuses et complexes pour le commerçant qui fait les frais de ce manque de cohésion et d’équité européenne.

Le marché unique, mis en avant par l’UE, a e.a. pour objectif de permettre à tous les commerçants de choisir leurs fournisseurs sans aucunes contraintes. Dans les faits, les difficultés d’approvisionnement sont bien réelles et ne soutiennent pas l’Europe ni même les petits pays comme le Luxembourg, dans leur volonté de commercer librement avec qui bon leur semble.

Le Commissaire Barnier s’est montré sensible à cette problématique particulière du Luxembourg, et a déclaré tout mettre en œuvre pour libérer l’offre de son carcan et aider nos commerçants à pouvoir s’approvisionner sans entraves.

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Actualités

Luxembourg, pôle de commerce de la Grande Région et les réseaux sociaux Le taux de pénétration d’Internet au Luxembourg est impressionnant : il s’élève en effet à 85,3 % ! Le Grand-Duché se classe ainsi dans le peloton de tête européen juste derrière les pays scandinaves et les Pays-Bas ! Rédaction : Françoise Pütz, coordinatrice projet POC

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Photos : Shutterstock

tions qui leur sont fournies par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Près de 60 % des clients estiment que leur loyauté vis-à-vis d’une entreprise se trouverait renforcée si celle-ci embrassait les médias sociaux. Ces données ont amenées le POC (Luxembourg, Pôle de commerce de la Grande Région) de créer une Fanpage (Shopping in Luxembourg – Good Idea) sur Facebook et un profil sur Twitter (GoodIdealux). Jusque maintenant environ 1.250 Tweets (messages) ont été postés sur le profil Twitter. Ils sont repris simultanément sur le site internet (classique) www.goodidea.lu. Notre profil Twitter compte 608 followers et se situe parmi les 10 premier profils Twitter luxembourgeois, les plus consultés. Il faut mentionner que seulement 1 % des comptes Twitter ont plus que 1.000 followers. Le compte est utilisé avant tout pour annoncer les ouvertures de nouveaux établissements et les journées de marché. Les internautes classent comme activité principale sur Internet la messagerie électronique (53 %). 27 % sont d’ores et déjà régulièrement sur les réseaux sociaux (comme Facebook, Twitter etc.) contre 12 % seulement en Allemagne, 13 % en France et 20 % en Belgique. Les résidents luxembourgeois sont donc a égalité avec les Finlandais, les plus actifs sur le réseaux sociaux de toute l’Europe. 71 % des résidents luxembourgeois ont déjà testé les réseaux sociaux et 40 % s’y connectent chaque jour. Les Luxembourgeois sont aussi parmi ceux qui ont le plus d’ »amis » sur Facebook. Avec 176 « Amis » en moyenne, ils se classent troisième au niveau européen.

Les Luxembourgeois sont aussi parmi ceux qui ont le plus d’« amis » sur Facebook.

Selon une étude récente de Ranstad, 63 % des employés au Luxembourg (dont 91 % ont accès à Internet au travail) ont un profil sur des réseaux sociaux (Facebook, Twitter etc.). La plupart utilisent les médias sociaux exclusivement pour des raisons personnelles (66 %) et ils suivent avant tout les messages émis par des amis personnels et des membres de famille (62 %). 25 % avouent que les réseaux sociaux les empêchent parfois de travailler au bureau. En négligeant les outils de réseautage social pour les communications commerciales, beaucoup d’entreprises passent à côté des moyens susceptibles d’accroître la collaboration avec les clients et la productivité des employés. Une enquête de Siemens Enterprise Communications démontre que 70 % des consommateurs veulent avoir accès à des experts et support client en général via les canaux des médias sociaux et font confiance aux informa-

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Twitter connaît depuis un an une croissance exceptionnelle, l’audience mondiale de Twitter.com a augmenté de 109 % entre juin 2009 et juin 2010. Et bien loin de toucher uniquement les geeks et fans d’internet il commence à séduire toutes les couches sociales. Il faut dire que Twitter, est en passe de devenir un nouvel outil de communication pour les entreprises, avec des dizaines d’utilisations possibles : pousser des messages, organiser son activité, générer du trafic, dialoguer avec ses clients et prospects, analyser l’information… Encore plus simple que l’email, Twitter permet de renvoyer à ses amis un lien, ce qui fait de Twitter une formidable caisse de résonances pour les opérations de Buzz Marketing. Twitter est avant tout un outil d’influences, le Facebook de l’élite du web, les leaders d’opinion, ceux avec qui vous voulez partager la vie ou les idées. Sur ce site, on n’a pas d’amis ; les amis c’est sur Facebook, sur Twitter on a des « suiveurs », ces personnes qui t’écoutent et qui peuvent également te répondre ou propager tes mots. On comprend que Twitter marche surtout chez les blogueurs, les politiciens et les peoples. Si Twitter veut avoir jusqu’en 2013 un milliard d’utilisateurs, il pourrait être utile d’avoir maintenant déjà un compte d’utilisateur à son nom. Sur Facebook vous trouverez déjà quelques centaines de magasins, restaurants et cafés localisés au Luxembourg. Un mélange attirant de messages informatifs, d’histoires intéressantes et de messages publicitaires (ayant un attrait pour la communauté) sont indiqués pour renforcer l’image de marque d’une société et pour créer des liens forts avec des clients existants ou potentiels.


La Fanpage « Good Idea » sur Facebook compte actuellement environ 1.200 fans. Chaque message publié est imprimé environ 1.600 fois. Plus ou moins 850 utilisateurs sont actifs sur la page par mois. La Fanpage reprend avant tout les actualités publiées sur le site www.goodidea.lu, le but étant de dévier les internautes de Facebook sur la page internet. Depuis peu, tous les jeux Good Idea sont aussi jouables via Facebook, ce qui n’est pas encore une habitude pour les résidents luxembourgeois, et jusque maintenant peu utilisé. Depuis quelques semaines les internautes peuvent aussi poster

leurs bons plans via Facebook sur www.goodidea.lu. Depuis deux mois fonctionne aussi un groupe fermé « Geschäftsleit ennert sech », réservé aux commerçants de tout genre, sur Facebook. Actuellement plus ou moins 200 inscrits y participent plus ou moins activement. L’équipe du POC est aussi présent sur Linked in. Notre compte Linked in reprend une par une les informations publiées sur notre profil Twitter. Actuellement nous comptons 320 relations. Linked in est la plus grande communauté d’affaires online. Elle permet de construire et d’agréer un réseau professionnel.

Workshop

La FEMO s’initie à Facebook Tout le monde en parle mais finalement, qu’est-ce que Facebook exactement ? Quelles sont les possibilités que m’offre Facebook en tant que commerçant ? Suite au succès grandissant des réseaux sociaux au cours des dernières années, la FEMO a décidé d’organiser le 3 mai 2011 un workshop (élaboré par Diane Susilo, clc) à ce sujet. Selon une étude du Statec 80 % des ménages luxembourgeois sont connectés à Internet et 160.000 résidents luxembourgeois possèdent un profil sur Facebook. La communication traditionnelle perdant de son impact au détriment des réseaux sociaux, il est important de s’adapter et de découvrir de nouveaux créneaux. Grâce à ce workshop l’objectif était de comprendre les enjeux de Facebook au Luxembourg et la plus-value que ce réseau peut apporter aux commerçants. Surpris des fonctionnalités et des possibilités qu’offre un tel outil, les participants ont appris à créer un profil leur permettant par après d’envisager la création d’une « Fan page » pour leur boutique. Grâce à ce workshop, nous espérons retrouver rapidement

les boutiques des commerçants sur Facebook afin de pouvoir découvrir le choix qu’ils proposent et les promotions qu’ils envisagent pour leurs clients.

SuperDrecksKëscht

Ecologie

Clever akafen – Peintures et laques écologiques Utiliser des peintures écologiques n’est pas seulement un plus pour l’environnement, mais est également fortement recommandé pour des raisons de santé. Lorsqu’elles sont utilisées à l’intérieur, il faut faire très attention au choix des peintures. Dans le cadre des campagnes‚ Clever akafen‘, la SuperDrecksKëscht® et ses partenaires Chambre des Métiers, confédération luxembourgeoise du commerce et Union Luxembourgeoise des Consommateurs mettent l’accent sur les produits écologiques et durables dans le commerce et aident ainsi le consommateur à acheter des produits respectueux de l’environnement. Les peintures et les laques doivent par ex. être exemptes de métaux lourds ou de biocides. Les matières premières doivent être renouvelables à raison de 90 % ou être disponibles en quantités suffisantes. Il est également accordé une attention particulière à l’information du consommateur : le produit doit donner des informations sur les composants, l’utilisation et l’élimination des résidus et des matériaux souillés par la peinture. Les peintures doivent avoir un rendement d’au moins 7 m² par litre et le consommateur doit avoir le choix entre des emballages de différentes tailles en fonction de ses besoins. Vous trouverez des recommandations d’utilisation plus détaillées sur le site internet www.clever-akafen.lu. Vous y trouverez également la liste des magasins participant à la campagne « Clever akafen». Pour plus d’informations contactez la SuperDrecksKëscht® au numéro de tél. 488 216 1 ou par e-mail info@sdk.lu.

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clcnetworking

Autopolis, le service avant tout ! Le jeudi 19 mai Autopolis S.A. Luxembourg invitait les membres de la clc à un intéressant networking qui donna à M. Ed Goedert, Directeur général, l’occasion de présenter le montage complexe et la dynamique d’une plate-forme commerciale multimarques en matières d’automobiles. Rédaction : Yves Gordet clc

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Photos : Sven Becker

Il a mis l’accent sur l’approche service où le client est roi. Après les mots de bienvenue de Michel Rodenbourg, président de la clc, Alain Petry, conseiller a présenté le pôle et l’équipe Mobilité-Logistique de la clc, auquel collaborent Pascal Dickes, Martine Eicher et Sylvia Teixeira. Cette manifestation eut lieu avec le soutien de la « Spuerkeess » et de la Camera di Commercia Italo-Lussemburghese.

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Actualités

La contribution fiscale des entreprises luxembourgeoises passée à la loupe Première édition au Luxembourg de l’enquête « Total Tax Contribution ». Quelle est la charge fiscale moyenne des sociétés luxembourgeoises ? Comment se positionne le Luxembourg à l’échelon international en matière de fiscalité des sociétés ? Pour répondre à ces questions, PwC Luxembourg a publié officiellement ce 11 mai une enquête intitulée « Total Tax Contribution », conduite auprès d’entreprises de tous secteurs d’activités. Photos : Schutterstock

- 7% d’impôt commercial communal, et - 21% d’autres impôts (droits d’accises sur le fuel, TVA irrécupérable, etc.) En matière d’impôts « collectés », les principaux sont la retenue sur salaires, la TVA ainsi que la part employés des contributions sociales. D’après les résultats, il apparaît que l’ensemble des participants à l’enquête n’ont été soumis en moyenne, en 2008, qu’à 5.5 impôts « supportés » et 3.8 impôts « collectés », ce qui place le Luxembourg en relativement bonne position par rapport aux autres pays ayant réalisé l’enquête. Ce classement permet aux entreprises une réduction des coûts en matière d’obligations déclaratives. Cette étude, menée en collaboration avec la Fedil Business Federation et la clc, privilégie une approche microéconomique et constitue également un instrument d’évaluation fiscale pour les entreprises, fondé sur une méthodologie novatrice et unique pour le Luxembourg. Si « Total Tax Contribution » (ci-après « TTC ») en est à sa première édition luxembourgeoise, elle a déjà été publiée à plusieurs reprises dans différents pays dont le Royaume-Uni (création de l’étude en 2006), la Belgique, la Suisse, les Pays-Bas, les Etats-Unis, le Japon, le Canada, l’Australie, l’Afrique du Sud et l’Inde. Une méthodologie rodée Selon la méthodologie de « TTC »1, le calcul de la contribution totale des sociétés à l’Etat s’appuie sur un recensement préalable de l’ensemble des impôts et contributions payés par celles-ci. « Cet outil permettra, en particulier pour le Luxembourg, de situer le pays sur le plan macroéconomique en recensant l’ensemble des impôts perçus par l’Etat et d’apporter aux sociétés une cartographie fiscale individuelle », déclare Wim Piot, Tax Leader chez PwC Luxembourg. La composition des impôts des sociétés D’après « TTC », il ressort qu’une société luxembourgeoise est soumise principalement à 31 impôts dont 18 impôts « supportés2 » et 13 impôts « collectés3 ». Les impôts dits « supportés » se répartissent en moyenne comme suit parmi les 56 sociétés participantes : - 39% de contributions sociales (part employeur) - 25% d’impôt sur le revenu des collectivités, - 8% de contribution à la Chambre de Commerce du Luxembourg, 22

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Quelle proportion entre les impôts et le chiffre d’affaires ? L’ensemble des impôts « collectés » et « supportés » des sociétés participantes correspond en moyenne à 11.47% de leur chiffre d’affaires. Cette proportion place le Luxembourg au deuxième rang des pays les plus intéressants pour les entreprises, derrière les Etats-Unis. Il faut toutefois interpréter ce classement avec beaucoup de précaution car il ne donne pas d’indication sur la charge fiscale finale supportée (impactant le compte de profits et pertes) par les sociétés luxembourgeoises. Il permet plutôt d’établir une comparaison d’année en année sur l’ensemble des impôts « supportés » et « collectés » d’une société luxembourgeoise. L’indicateur principal : Total Tax Rate L’indicateur principal de l’étude, le « Total Tax Rate » (« TTR »), donne en revanche une idée assez précise de la part d’impôts « supportés » par les sociétés participantes par rapport à leurs profits avant impôts. Il apparaît clairement que les entités luxembourgeoises payent en moyenne 34.1% d’impôts sur leurs profits. Si l’on compare ce taux aux autres pays qui ont participé à cette étude, on observe que le Luxembourg se place à un niveau moyen, après la Suisse (30.2%) et les Pays-Bas (31%) mais avant le Royaume-Uni (41.6%) et la Belgique (52.1%). Conclusions Les résultats de cette étude permettent de remettre en perspective l’environnement fiscal du Luxembourg qui a été un des atouts majeurs, combiné à la stabilité politique du pays, pour surmonter la crise économique et financière. Dans ce contexte, le maintien de la ligne de conduite adoptée par les autorités luxembourgeoises


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Actualités avant, pendant et après la crise est donc primordial. Elle permet au pays de conserver son attractivité concurrentielle auprès des entreprises étrangères voulant investir en Europe.

particuliers à investir dans le développement durable et les énergies renouvelables par le biais d’avantages fiscaux attractifs (comme le crédit d’impôt par exemple). Ce type d’outil est sous-développé pour l’instant.

Le Luxembourg n’est pas un paradis fiscal Avec un « TTR » à 34.1%, il est démontré que les sociétés luxembourgeoises contribuent de façon significative aux revenus de l’Etat et que le pays ne peut, en aucune manière, être présenté comme un paradis fiscal.

Vers une seconde édition de « Total Tax Contribution » « TTC » aura vocation à être renouvelée chaque année par PwC Luxembourg. « Un des objectifs futurs de l’étude, en particulier pour le Luxembourg, est la prise en compte des spécificités de certains secteurs d’activités comme l’industrie financière, moyennement représentée dans cette première édition. La répétition de la démarche dans les prochaines années permettra d’obtenir une cartographie évolutive de l’activité économique luxembourgeoise et de la santé financière des sociétés », conclut Wim Piot. Le téléchargement de l’étude est disponible via www.pwc.lu/ttc . Toute personne pouvant être intéressée par une participation à la prochaine édition de « Total Tax Contribution » peut également s’inscrire.

Une fiscalité verte Comme le corroborent plusieurs enquêtes, le Luxembourg doit relever des défis en matière de protection environnementale. Réussir cette démarche passe notamment par des mesures concrètes comme l’application d’une fiscalité verte adaptée au pays et concernant tant les citoyens que les sociétés. Par ailleurs, il faut, entres autres, encourager les entreprises et les

1 L’étude porte sur l’année fiscale 2008 - Sur 170 sociétés contactées, 56 ont répondu à une enquête électronique, soit un taux de participation de 33%. 2 Les impôts dits « supportés » sont ceux qui ont un impact sur le compte de profits et pertes de la société comme l’impôt sur le revenu des collectivités ; 3 Les impôts dits « collectés » sont les impôts et contributions collectés par la société puis reversés à l’Etat luxembourgeois telle que la TVA. Il se peut néanmoins que les impôts « collectés » représentent parfois un coût final pour la société. Ils apparaissent dès lors dans les deux catégories d’impôts.

Europe

Un sondage Eurobaromètre révèle que moins de 50 % des consommateurs européens interrogés se sentent confiants, bien informés et protégés. Les consommateurs avisés dénichent facilement les meilleures offres, connaissent leurs droits et n’hésitent pas à introduire des recours en cas de difficulté. En revanche, les consommateurs vulnérables ont du mal à comprendre les choix auxquels ils sont confrontés, ne connaissent pas leurs droits, ont plus de problèmes et ne sont pas disposés à agir en cas de difficultés.

Principales constatations Le sondage a été effectué en 2010 dans vingt-neuf pays (UE-27, Islande et Norvège) auprès de 56.471 consommateurs et révèle un défaut préoccupant de vigilance et de compétences chez les consommateurs. Cependant, il existe de nombreuses façons de responsabiliser les consommateurs et, partant, d’améliorer leur bien-être et de leur éviter des préjudices. L’internet et les médias ont un rôle crucial à jouer dans cette responsabilisation : en effet, 38 % des consommateurs utilisent l’internet pour comparer les produits, et un contact direct peut être établi avec les citoyens grâce aux médias. Préjudices et recours des consommateurs Plus d’un citoyen européen interrogé sur cinq a déjà rencontré un problème justifiant le dépôt d’une plainte. Les préjudices subis par les consommateurs sont évalués à 0,4 % du PNB de l’UE. Les personnes les moins instruites et les plus âgées sont les moins enclines à demander réparation, alors qu’elles ne courent pas moins de risques d’être lésées. Le sondage confirme l’importance d’un accès à des recours valables. 24

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Compétences des consommateurs Pour ce qui est de l’aptitude au maniement des chiffres, les consommateurs ont du mal à faire des calculs simples: seuls 45 % d’entre eux ont répondu correctement à trois questions liées à la consommation. Pour ce qui est des compétences financières, deux personnes interrogées sur dix ont été incapables de choisir l’option la moins chère pour l’achat d’une télévision à écran plat. Seulement 58 % des personnes ont pu lire correctement une liste d’ingrédients sur une étiquette, et 18 % n’ont pas pu trouver la date de péremption. Seuls 2 % des consommateurs ont reconnu cinq logos servant habituellement à l’information du public ; 33 % pensaient que le marquage CE signifiait «Fabriqué en Europe», et seuls 25 % d’entre eux en connaissaient la signification (« Produit satisfaisant aux exigences de la législation de l’UE »). Beaucoup étaient incapablesde citer une organisation de défense des consommateurs de leur pays. Sensibilisation des consommateurs à leurs droits La plupart des consommateurs ne connaissaient pas leurs droits fondamentaux, comme le droit de faire réparer ou remplacer un produit défectueux, d’obtenir son remboursement dans les dix-huit mois suivant l’achat, d’annuler un contrat de services financiers souscrit en ligne dans un délai de deux semaines s’ils changent d’avis ou s’ils trouvent une meilleure offre, ou encore d’annuler un contrat conclu avec un vendeur à domicile. Source : http://ec.europa.eu/consumers/consumer_empowerment/


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2011


News Festival

Le Festival du meuble a permis à Vicky et Carole de remporter 1.000 euros ! Grâce à leur participation au jeu du Festival du meuble sur www.goodidea.lu, le blog des lieux tendances à Luxembourg, Vicky et Carole ont remporté des bons d’achats de 1000 euros respectivement de 500 euros ! Le mardi 27 avril 2011 les prix ont été remis aux heureuses gagnantes par le président de la Fédération de l’Ameublement, Monsieur Jean Seil. De nombreux autres bons d’achat ont été remportés ! Ce concours a été organisé dans le cadre du Festival du Meuble, qui a eu lieu en mars 2011 dans de nombreux magasins d’ameublement au Grand-Duché de Luxembourg avec le soutien de l’équipe du programme « Luxembourg, Pôle de commerce de la Grande Région » et de la Fédération de l’Ameublement du Grand-Duché de Luxembourg que nous remercions pour leur initiative. GAVL

Renouvellement du comité Le 27 avril 2011 a eu lieu l’assemblée générale ordinaire du Groupement des Agences de Voyages au Grand-Duché de Luxembourg. Lors de la réunion les activités entreprises ont été passées en revue, comme par exemple la participation des membres du GAVL à la distribution des flyers, élaborés par le Ministère de la Santé pour sa campagne sur les casques de ski. Pour la foire Vakanz en janvier 2011, la fédération avait décidé de réserver un set de table du Pôle de Commerce de la Grande Région pour faire davantage de publicité pour cette foire. Cette année il y a eu un renouvellement du comité et ce dernier se présente comme suit : Président : Fernand Heinisch – Voyages Emile Weber / Vice-président : Berny Ley – Voyages Flammang / Trésorier : Nicole Stein – Wengler Stein / Administrateurs : Yasmine Schandeler – Demy Schandeler, Alberto Kunkel – Luxair, Marc Barnich – Voyages Sales-Lentz, Joël Kremer – CFL Evasion Foire

Foire de Printemps : A la découverte des nouveaux livres publiés par les éditeurs luxembourgeois ! La Fédération luxembourgeoise des éditeurs de livres était présente lors de la Foire de Printemps. De nombreux visiteurs ont pu découvrir les dernières nouveautés publiées par les membres de la Fédération.

Calendrier Journée des notabilités

Le 18 juin 2011

Luxembourg Ville Place Guillaume II

Assemblée Générale clc

Le 20 juin 2011

Grand-Duché de Luxembourg

Speedcooking Kachen Um Maart

Le 29 juin 2011 Luxembourg Ville Place Guillaume II

Glacismaart

le 19 juin, le 17 juillet, le 18 septembre

Braderies

Luxembourg - Glacis

Le 6 juin 2011 et le 2 juillet 2011

Bascharage

Le 7 juin 2011

Le 8 juin 2011

Rodange

Kayl Esch/sur/Alzette

Le 9 juin 2011

Le 11 juin 2011

Dudelange

Le 12 juin 2011

Niderkorn

Le 13 juin 2011

Mondorf

Le 25 juin 2011

Belvaux

Le 25 et 26 juin 2011

Bettembourg

Le 30 juin 2011

Differdange

Autorisation ministérielle concernant la prolongation des ouvertures les samedis soir et veilles de jours fériés Précision quant à l’heure de fermeture des magasins : - 20.00 heures, le 1er juin, veille de l’Ascension - 18.00 heures, le 22 juin, veille du jour de la Fête Nationale

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clc connect Edition - Rédaction clc rue Alcide de Gasperi, 7 L-1615 Luxembourg B.P. 482 L-2014 Luxembourg Tél. : 439 444-1 Fax : 439 450 info@clc.lu www.clc.lu / Conception & Layout : clc - Publishing Saint-Paul, Diane.susilo@clc.lu, sven.becker@clc.lu, dominique.bernard@saint-paul.lu / Publicité - Publishing Saint-Paul : serge.estgen@saint-paul.lu, philippe.nowacki@saint-paul.lu rue Hogenberg, 4 L-2988 Luxembourg B.P. 1355 – L-1013 Luxembourg Tél. : (352) 4993-9002/9507 Fax : (352) 4993-9534 www.saint-paul.lu

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Abonnement annuel : 15 EUR Parution : bimestrielle ISBN : 1025-6822

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