Sauvons nos soeurs

Page 1

SOS Deborah Meroff

SAUVONS NOS SŒURS

Guide d’action pour aider les femmes et les enfants en danger dans le monde


Titre original : SOS: Save Our Sisters; An Action Guide for Helping Girls and Women at Risk Worldwide © 2014, Deborah Meroff © 2017, Éditions CLC France BP 9 – F-26216 Montélimar Cedex Tél. : +33 (0) 4 75 90 20 54 editions@clcfrance.com – www.clcfrance.com ISBN : 978-2-7222-0243-6 ISBN Epub : 978-2-7222-0273-3 Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés. Traduction : Myriam Graffe (Photographie utilisée pour la couverture: Chepko Danil, fotolia.com)

Les versets bibliques sont tirés de la version NEG 1979. Impression : IMEAF, F-26160 La Bégude de Mazenc Juin 2017 – N° d’impression :


Deborah Meroff

SAUVONS NOS SŒURS

Guide d’action pour aider les femmes et les enfants en danger dans le monde



Table des matières Préface................................................................................................7 Introduction.......................................................................................9 Femmes mariées en danger...............................................................11 Le travail des enfants........................................................................19 Mariages d’enfants............................................................................29 Accouchements................................................................................37 Femmes handicapées........................................................................41 Violence domestique........................................................................47 L’éducation.......................................................................................57 Mutilation génitale féminine............................................................65 Infanticides et fœticides féminins.....................................................71 Inégalités entre les sexes....................................................................77 Jeunes filles soldats...........................................................................87 Filles de la rue..................................................................................93 Santé et espérance de vie.................................................................103 Crimes d’ « honneur » – tuer sans être sanctionné..........................109

5


Pauvreté.........................................................................................119 Le viol comme arme de guerre et l’extrémisme religieux.................125 Les réfugiés.....................................................................................133 Esclaves religieuses..........................................................................141 Trafic de filles et de femmes............................................................145 Les veuves......................................................................................159 Les femmes et la pandémie du sida.................................................165 Annexe 1 : Proverbes sexistes..........................................................173 Annexe 2 : Sites Internet utiles.......................................................177 Annexe 3 : Suggestion de livres.......................................................185 Annexe 4 : Sept moyens d’aiguiser votre vision du monde..............187


Préface C’est pour moi un grand privilège d’avoir l’opportunité d’écrire la préface de ce guide d’action, qui est en fait une version abrégée du livre True Grit: Women Taking on the World, for God’s Sake* [Le vrai courage : des femmes qui affrontent le monde pour l’amour de Dieu, NdE], l’un des livres qui ont le plus marqué ma vie, en particulier pendant ces dix dernières années. J’ai été très heureux de pouvoir non seulement le distribuer, mais aussi le vendre à des dizaines de milliers d’exemplaires dans le monde entier, dans cinq langues différentes en plus de l’anglais. C’était mon livre de l’année lorsqu’il est paru pour la première fois, puis il est devenu par la suite le livre de la décennie. Les « Projets Spéciaux » d’OM International ont financé plusieurs de ces traductions et nous sommes enchantés d’avoir maintenant cette nouvelle version très utile. Il vous sera peut-être pénible de lire plusieurs pages d’affilée. Les réalités de ce que ces femmes et ces filles ont souffert et continuent de souffrir représentent certaines des violations les plus graves des droits de l’homme dans le monde aujourd’hui. Cependant, ces pages nous encouragent également à voir ce que Dieu peut faire au travers de nous. Je prie pour que non seulement vous preniez le temps de lire ce guide d’une précision et d’une importance capitales, mais que vous soyez vous-mêmes acteurs en le distribuant. Nous sommes tous appelés à une mission et nous pouvons accroître notre * Non encore paru en français. 7


impact en faisant connaître des livres aussi extraordinaires que celui-ci. Que Dieu vous bénisse dans le rôle que vous avez à jouer. George Verwer Fondateur et Directeur international émérite OM International


Introduction Il y a une dizaine d’années, poussée par douze ans d’observation en tant que journaliste internationale, j’ai écrit la première édition du livre True Grit: Women Taking on the World, for God’s Sake. J’espérais qu’au moment où sortirait cette version du guide, révisé et actualisé, je pourrais parler d’avancées considérables quant à la situation actuelle des enfants et des femmes dans le monde. Cependant, même si d’excellentes mesures pour les droits de l’homme sont mises en place dans de nombreux pays, les efforts pour faire appliquer ces nouvelles lois sont loin d’être suffisants. La tragique réalité démontre au contraire que la violence, le trafic de personnes et la discrimination sexuelle sont à plusieurs égards en progression pour des millions de femmes aujourd’hui au xxie siècle. J’ai intentionnellement donné un sous-titre à ce livre : Sauvons nos sœurs - Guide d’action pour aider les femmes et les enfants en danger dans le monde. Ce livre ne contient pas toutes les histoires de femmes au niveau mondial, incluses dans True Grit ; c’est en réalité une référence simplifiée de A à Z des problèmes concernant les droits de l’homme qui touchent plus de la moitié de la population mondiale. Cet aperçu étant loin d’être exhaustif, il devrait néanmoins servir de guide utile et motiver à mener des enquêtes supplémentaires. Cependant, mon objectif en écrivant ce guide n’est pas uniquement de vous informer. J’espère aussi ardemment que tous ces faits troublants inciteront les lecteurs à entrer en action. Pour de nombreuses personnes, la première réponse la plus évidente et la plus puissante sera l’intercession, mais chaque groupe et chaque 9


Sauvons nos sœurs

individu est également exhorté à prendre les « mesures » suggérées. Chaque voix, chaque lettre de protestation et chaque centime de soutien est important si nous voulons nous montrer solidaires contre ces vastes abus et opérer des changements. Attention ! Non seulement les prières ferventes changent le monde, mais elles sont le moyen de transformer les personnes qui les prononcent. Au fur et à mesure que Dieu vous fera prendre connaissance de ses préoccupations, vous vous retrouverez peut-être en train de répondre de façon inattendue. Je l’espère en tout cas. Il est temps pour nous tous d’adopter cette résolution si bien exprimée par l’activiste et pasteur Edward Everett Hale : « Je suis seul, mais néanmoins je suis un. Je ne peux pas tout faire, mais je peux faire quelque chose… et ce que je dois faire, par la grâce de Dieu, je le ferai. » Deborah Meroff http://Women-Without-Borders.net

10


Femmes mariées en danger Chaque année, près de 25 000 femmes mariées sont délibérément brûlées en Inde, au Pakistan, au Bangladesh et au Népal. Dans le seul pays de l’Inde, une femme est tuée presque toutes les heures pour une affaire de dot. La plupart de ces meurtres restent impunis. IMMOLATION PAR LE FEU DE FEMMES MARIÉES Inde et Népal : Bien que le paiement de la dot soit légalement interdit en Inde depuis plus de 50 ans, et plus récemment dans d’autres endroits du sous-continent, les cadeaux de mariage offerts par la famille de la mariée sont généralement encore considérés comme indispensables. Étant donné qu’une femme est souvent jugée comme un fardeau, on attend d’elle qu’elle paie pour se marier. Ce paiement se traduit souvent par des montants très élevés d’argent ou de biens (l’équivalent d’environ cinq fois le revenu annuel d’une famille). Il n’est donc pas surprenant de voir des familles pauvres redouter la naissance d’une fille. En réalité, ce système de dot est la cause directe du nombre croissant de mort infantile chez les bébés filles. (Voir « Statistiques vitales : infanticide et fœticide féminins »). Il n’est pas rare non plus que des adolescentes, sachant leur père incapable de payer pour leur mariage, préfèrent se suicider. Le statut d’une femme dans la maison de son mari est déterminé par la dot qu’elle apporte. Les choses peuvent s’envenimer si la famille du marié décide que la dot préalablement convenue ne suffit plus. Ils peuvent essayer d’extorquer la famille de la mariée, et si celleci n’arrive pas à répondre à leurs attentes, la mariée risque d’être 11


Sauvons nos sœurs

maltraitée, congédiée ou même tuée pour que le marié puisse à nouveau convoler et obtenir une autre dot. Les femmes battues ont très peu d’options : il est très rare que leurs familles les reprennent, à cause du stigmate social qui pourrait retomber sur elles en abritant une fille mariée. Le gouvernement met à disposition quelques abris pour les femmes maltraitées. La plupart des abris qui existent ont une telle réputation concernant leur façon de traiter ces femmes vulnérables qu’elles préfèrent subir les coups de leur mari ou de leurs beaux-parents. Ironiquement, plus l’Inde voit sa prospérité s’accroître, plus les taux de mortalité augmentent. Officiellement, les décès enregistrés sont passés de 1912 durant l’année 1987 à 8391 en 2010, insinuant par là qu’une mariée serait brûlée toutes les 90 minutes, selon les statistiques publiées par le National Crime Records Bureau de l’Inde. Dans la plupart des cas, le mari de la victime ou ses beaux-parents versent du kérosène sur elle et l’enflamment, en espérant que l’incident passera pour un suicide ou un accident dû à la cuisinière. D’autres femmes sont brûlées avec de l’acide. Celles qui survivent sont marquées à vie, physiquement, mentalement et émotionnellement. Cependant, les statistiques ne montrent que les chiffres officiels. Des milliers de décès ne sont pas déclarés, et seul un petit nombre de ces meurtriers sont punis. Bangladesh : Le système de dot contredit à la fois la religion et la loi dans ce pays, majoritairement musulman. À l’origine, il incombait à la famille du marié de payer une certaine somme d’argent aux parents de la mariée : cependant, le paiement d’une dot de la part de la famille de la mariée est devenu tellement convoité, tant parmi les riches que parmi les pauvres (malgré une loi passée en 1980, interdisant toute dot), que de nombreuses familles pauvres ne peuvent plus marier leurs filles. Une loi contre les violences domestiques a également été passée en 2010 mais ne semble pas avoir apporté de différence non plus. D’après les rapports de police, les violences dues à des histoires de dots représentaient 7079 cas en 2011 et déjà 4563 au cours des neuf premiers mois de 2012.

12


Femmes mariées en danger

Pakistan : Brûler des mariées est aussi devenu monnaie courante au Pakistan. D’après la Progressive Women’s Association du pays, les morts violentes par immolation atteignent au moins le nombre de 300 femmes par an. Celles-ci sont généralement perpétrées par le mari ou la famille de celui-ci. Là encore, les témoignages rendus à la police affirment que la victime a été tuée par une explosion provenant de la cuisinière, et aucune poursuite n’est effectuée. Bien que le divorce soit possible au Pakistan, certaines familles préfèrent se débarrasser elles-mêmes des épouses indésirables en les tuant. « LES MARIÉES AU CORAN » Le jour de son mariage est arrivé. Les amis et les proches de la jeune future mariée la préparent pour la cérémonie, la baignant et la parant de fine soie et de bijoux. Plusieurs heures supplémentaires sont consacrées à l’arrangement habile de ses cheveux et à l’application de maquillage. Enfin, la future mariée avance, pose sa main sur le livre saint de l’islam et répète ses vœux. Elle est maintenant une femme mariée. Sauf qu’elle n’a pas de mari. Ses parents se sont contentés de suivre une très ancienne tradition mais encore courante et acceptée dans les zones rurales du Pakistan, par les familles Sindh (Syed), ainsi que dans certains endroits du Pendjab. Les filles ne peuvent se marier qu’au sein de la famille – souvent entre cousins germains – afin de garder pure la lignée de la famille et sa richesse intacte. Or s’il n’y a pas de candidats possibles, les filles peuvent être mariées au Coran. De tels mariages sont mal vus par l’islam traditionnel, c’est pourquoi ils sont célébrés en secret – même la plupart des Pakistanais ne sont pas au courant de cette étrange pratique. Les filles en question peuvent être âgées de 10 ou 15 ans seulement, mais la cérémonie les maintient liées ainsi pour le restant de leurs jours. La « mariée » demeure recluse, interdite de tout contact avec tout mâle âgé de plus de 14 ans, y compris les membres de la famille immédiate. Dans certains cas, elle n’est même pas autorisée à voir un homme à la télévision. 13


Sauvons nos sœurs

Certaines de ces femmes sans mari essaient de combler le temps qui passe en étudiant le Coran. Il n’est pas étonnant qu’une partie d’entre elles – estimées à environ 3 000 – finissent par perdre la tête. Dans le livre Pourquoi je ne suis pas musulman*, l’auteur Ibn Warraq cite une femme contrainte à un tel destin : « J’aurais préféré naître au temps où les Arabes enterraient leurs filles vivantes. Même cela aurait été mieux que cette torture. » VENTE DE MARIÉES La politique de l’« enfant unique » en Chine, qui encourage à choisir plutôt les garçons que les filles, est la cause de l’important déséquilibre du ratio homme-femme. Des millions d’hommes en âge de se marier ne peuvent trouver de femmes. Des organisations criminelles ainsi que certaines agences matrimoniales – essentiellement des trafiquants d’esclaves – fouillent le pays pour enlever et acheter des femmes et des filles à offrir à des maris potentiels. Il arrive que certaines femmes coopèrent avec ces agences matrimoniales, espérant ainsi sauver leur famille de la faim. Les autorités chinoises libèrent environ 8000 femmes et filles enlevées tous les ans depuis 1990. Mais les enlèvements perpétrés par cette industrie à plusieurs millions de dollars ne cessent de progresser. Des milliers de jeunes femmes sont aussi victimes d’un trafic à l’intérieur du pays même ayant pour but de les marier à des étrangers, venus de Birmanie et des pays limitrophes. Ces mariées victimes de la contrebande peuvent se vendre entre $ 4500 et $ 7500. D’après le Ministère de la sécurité publique, 1281 femmes enlevées ont été sauvées et rapatriées en 2012. La pratique du commerce du mariage existe aussi dans d’autres pays. Des filles birmanes sont envoyées à la frontière pour épouser des hommes en Thaïlande, en Malaisie et à Singapour. Au Vietnam, le trafic de filles est également courant vers Taïwan, la Corée du Sud et Singapour. * Éd. L’Âge d’Homme, 1999. 14


Femmes mariées en danger

MARIÉES COMMANDÉES PAR CORRESPONDANCE Tapez sur un moteur de recherche « mariées commandées par correspondance » et vous trouverez des milliers de sites proposant des femmes à marier. Rien d’étonnant à cela – c’est un marché extrêmement rentable. Il existe des agences qui se spécialisent dans certaines nationalités, comme les Russes, les Japonaises, les Africaines et les Latino-américaines. D’autres vantent un « étalage » de femmes disponibles. Les clients les plus aisés peuvent participer à des voyages organisés vers divers pays et ramener leurs femmes à la maison. Bien que certains couples soient sans aucun doute parvenus à bien fonctionner, des milliers de femmes se sont, elles, retrouvées piégées dans des relations violemment abusives. Une enquête a démontré qu’un certain nombre d’hommes qui recherchent une femme par correspondance ont un dossier criminel ou un passé lié à des violences familiales. Si des femmes immigrées battues osent protester, les maris les menacent de déportation. Elles ont souvent des difficultés à s’exprimer dans la nouvelle langue et personne ne se tourne vers elles pour les aider. Même si cette industrie ne peut être qualifiée de « trafic » à partir du moment où il y a consentement, elle est la plupart du temps non réglementée et engendre un nombre de victimes croissant au niveau mondial.

Législation protective En Australie, le Migration Agents Regulation Act (MARA, la loi de régulation des agents de migration) demande aux futures mariées de subir un examen de santé et un contrôle sur un éventuel passé criminel. Les contrôles de passé criminel sur les maris potentiels ne se font cependant qu’à la seule discrétion du gouvernement, et aucune information des résultats n’est fournie à la future mariée, ce qui peut la mettre en danger. Le Canada a une loi quelque peu similaire, mais elle exige également un contrôle des maris potentiels, et refusera le mariage si l’homme concerné a eu un passé criminel au cours des cinq années précédentes. La future mariée, qui n’a parfois pas plus de 16 ans, n’est pas informée de la raison pour laquelle le mariage est refusé. 15


Sauvons nos sœurs

La Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni ont aussi des lois similaires à celle du Canada, mais ils exigent en outre que la future mariée soit au moins âgée respectivement de 18 et 21 ans. Le gouvernement américain a passé en 2005 l’International Marriage Brokers Regulation Act (une loi sur la régulation des agences matrimoniales au niveau international) qui précise clairement comment informer les futures mariées potentielles sur l’éventuel passé criminel de leur futur époux. Il lui est également demandé de signer un formulaire par lequel elle consent à ce que les renseignements la concernant soient divulgués. Cette loi a été édictée par préoccupation des cas de nombreuses jeunes femmes victimes d’agences matrimoniales peu scrupuleuses et qui, une fois arrivées dans le pays, finissaient comme servantes, ou pire, comme esclaves sexuelles. Toute infraction à cette loi se voit pénalisée par une amende et une peine de prison. MARIAGES TEMPORAIRES Les musulmans chiites (dont la majorité vit en Iran) ont droit à une forme particulière de mariage qui peut aussi bien durer quelques minutes que 99 ans. Dans la plupart des cas, cet arrangement du nika mut’a n’est rien d’autre qu’une prostitution légalisée. Un homme et une femme signent un contrat leur permettant de vivre ensemble pendant une période déterminée. En général, l’homme accepte d’offrir un apport financier. Le contrat est ensuite enregistré et approuvé par un clerc. Les hommes peuvent prendre autant de femmes temporaires qu’ils le souhaitent et mettre fin à cet arrangement quand ils le veulent. La femme, quant à elle, ne peut mettre un terme à l’arrangement, tout comme elle ne peut avoir qu’un seul mari à la fois, de manière à pouvoir établir la parenté en cas de grossesse. Tout enfant né d’une telle union sera élevé par l’homme et sa femme permanente. Bien que cette pratique soit interdite parmi les musulmans sunnites, elle est officiellement approuvée par les chiites et n’est pas considérée comme un péché : ainsi personne ne peut se sentir coupable. Les mariages temporaires sont monnaie courante en Iran : 16


Femmes mariées en danger

les jeunes hommes sont même encouragés à voir cette possibilité comme un exutoire à leurs pulsions sexuelles jusqu’à ce qu’ils soient prêts à établir un mariage permanent. En Irak, la pratique a été interdite sous Saddam Hussein, mais a été réintroduite depuis. Elle existe aussi en Arabie Saoudite et en Égypte, et devient de plus en plus populaire parmi les communautés musulmanes en Occident. Les clercs qui soutiennent les mariages temporaires se justifient en disant qu’ils offrent ainsi aux femmes une liberté sexuelle et financière. Cependant, les familles pauvres n’acceptent ce genre de mariage que pour se sortir de la pauvreté, non pas par choix. C’est le cas de milliers de veuves en Irak et en Iran. Bien qu’honteuses d’accepter ce type d’arrangement, elles ne le font que pour pouvoir survivre.

Mesures à prendre • Il faudrait davantage de législations spécifiques pour réduire la probabilité que ces femmes se retrouvent dans des situations abusives où elles sont exploitées. Écrivez aux législateurs de votre pays et encouragez-les à mettre en place ou à améliorer de telles mesures. • L’infanticide féminin ou l’avortement sélectif continueront de créer une pénurie de femmes en âge de se marier dans certains endroits du monde ; réalité qui ne cessera encore de promouvoir l’industrie du trafic de femmes. Faites prendre conscience autour de vous de la raison principale de ce genre de trafic et joignez-vous aux efforts de groupes de pression tels que ceux énumérés dans la partie « Infanticide féminin » dans l’annexe 2, en signant des pétitions et en écrivant des lettres. « Je m’adresse à vous, à vous tous qui passez ici ! Regardez et voyez s’il est une douleur pareille à ma douleur. » Lamentations 1.12a

17


SAUVONS NOS SŒURS « Voici un des livres les plus importants de ma vie ! » George Verwer La violence, les trafiques en tout genre et les discriminations sont en hausse pour des millions de femmes et d’enfants dans le monde, au xxie siècle. Sauvons nos sœurs est un guide simple mais puissant, traitant des problématiques liées aux Droits de l’homme qui touchent principalement les plus vulnérables. Mais ce livre ne se contente pas de relever les faits horribles relatifs aux infanticides, au mariage des petites filles, aux jeunes enfants enrôlés en tant que soldats, aux mutilations génitales féminines, aux massacres innommables et autres abus. Son objectif est de pousser les individus et les églises à prier et à s’engager pour faire avancer ces causes. Préface de George Verwer, Fondateur et Directeur international émérite d’OM International. Deborah Meroff est une journaliste ayant voyagé dans plus de 115 pays dans le cadre de son service pour OM International. Ces vingt-huit dernières années, elle a écrit beaucoup d’articles ainsi que huit livres. Sauvons nos sœurs est le premier publié en français.

ISBN : 978-2-7222-0243-6

11.90 € TTC www.clcfrance.com

Réf. : CLCS120

Femmes


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.