HNYEI IAAI N° 15

HNYEI Bulletin Communal ‐ Gratuit

IAAI

Agissons pour le changement !

Avril 2017 ‐ n° 15

La Fête du Taro page 7

SOMMAIRE 2 3

Le cyclone Cook

4

Les formations

5

La rentrée scolaire

6

Le wharf : un défi technique et humain

8

Iaaï une solution pour les Kiribati

9

Electrification à l’énergie solaire

Le Conseil Municipal

10 La journée internationale de la femme

11 Un documentaire sur Jean‐Marie Tjibaou

12 La lutte contre la délinquance

13 La journée du sport 14 La vie de la Commune Bulletin d’information Communal trimestriel de la Mairie d’Ouvéa Directeur de la publication : Boniface Ounou Responsable d’édition : Robert Ismaël Coordination : Louis Waneux Reportages : Céline Touet ‐ Laetitia Majele ‐ Anekon Neudjen ‐ Réalisation : Adanis Impression : Artypo ‐ Tiré à 1.200 exemplaires

Le mot du Maire Alors que le cyclone Cook s’est éloigné en laissant derrière lui des dégâts importants, nos équipes municipales, le Centre de secours et d’incendie, les sociétés publiques mais aussi nos administrés, se sont mobilisés afin de rétablir le bien‐être de la population et la sécurité sur notre île si chère à notre cœur. Et il est important de se rappeler que nous n’avons eu aucune victime à déplorer contrairement à d’autres communes. En ces moments de difficultés, ce lien puissant qui uni chacun d’entre nous s’est une fois de plus renforcé par l’aide apportée à son prochain, les familles, femmes et enfants, nos anciens... et notre jeunesse a su démontrer son attachement à sa terre, sa famille, son peuple, en assurant des rondes au sein des tribus pour la sécurité des habitants.

Nous ne pouvons que remercier et féliciter tous ces acteurs de la vie quotidienne qui œuvrent pour le bien‐être de tous.

Ce numéro de notre bulletin d’information communale évoque les décisions prises par le Conseil Municipal par le vote du Budget Primitif 2017, les travaux routiers, l’électrification à l’énergie solaire, nos diverses formations, la rentrée des classes qui s’est très bien déroulée, la Fête du Taro, notre mangrove unique aux îles Loyauté, notre wharf qui a été un défi technique et humain exemplaire, notre savoir‐faire tant dans notre gestion de l’eau au quotidien ou encore dans notre culture et notre artisanat. Autant de sujets développés dans les pages qui suivent, démontrant notre attachement à nos valeurs ancestrales et culturelles tout en étant à la pointe du progrès.

Bonne lecture à tous !

Boniface OUNOU

conseil municipal Approbation des comptes 2016 et Budget Primitif 2017 Les conseillers se sont réunis 2 fois en ce début d’année, tout d’abord pour le Débat d’Orientation Budgétaire (délibération 1) le 23 février, puis le 21 mars pour entre autre l’approbation des comptes 2016 et le budget primitif 2017 du budget principal et du budget annexe de l’eau.

Au total 20 délibérations ont été étudiées et votées à l’unanimité.

BUDGET PRINCIPAL ‐ délibérations 2 à 6 ‐ Le résultat du compte administratif 2016 est de 218.242.817 CFP. Les recettes se sont élevées à 914.091.973 CFP, les dépenses sont d’un total de 695.849.156 CFP réparties comme suit :

A noter que ce résultat positif permet à la Commune de continuer sereinement sa politique d’investissement. ‐ Le budget 2017 s’équilibre en fonctionnement à 821.105.839 CFP pour 681.119.485 CFP d’investissement. La Commune maintient son effort de maitrise des dépenses de fonctionnement pour faire face à restrictions budgétaires liées au contexte économique.

BUDGET ANNEXE DE L’EAU – délibérations 7 à 11 ‐ Le compte administratif 2016 laisse apparaitre un excédent de global de 86.335.160 CFP, avec 187.132.070 CFP de dépenses dont 142.755.337 CFP d’investissement et 237.467.230 CFP de recettes dont 96.400.000 CFP de subvention en provenance du budget principal. Le montant des ventes d’eau pour 2016 s’élèvent à 25.000.000 CFP. ‐ Le budget primitif 2017 du budget annexe de l’eau de la commune d’Ouvéa s’équilibre en dépenses et en recettes en section de fonctionnement à la somme de 143.519.178 CFP et à 248.374.677 CFP en section d’investissement pour un budget total de 391.893.855 CFP. ‐ Une subvention de 80.000.000 CFP est versée à ce budget à partir du budget principal.

ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS ‐ Délibération 12 : 60 étudiants en Nouvelle‐Calédonie ont reçu une aide de 80.000 CFP, soit un total de 4.800.000 CFP. ‐ Délibération 13 : des subventions ont été attribuées aux associations après proposition des commissions pour un montant global de presque 27.000.000 CFP. ‐ Délibération 14 : des subventions d’équipements ont été attribuées pour un montant de 11.600.000 CFP.

AUTRES ‐ Délibération 15 : autorise la participation de la commune au capital de la Société Publique Locale “Loyauté Habitat” à hauteur de 5 %, créée par la Province. La SPL a pour objectif la mise en œuvre de la politique provinciale en matière d’habitat social en collaboration avec les 3 communes des îles.

Ont été nommés par le Conseil pour être les représentants de la Commune au sein de la structure, Roselyne Bolo, titulaire et Robert Kapoeri, suppléant. ‐ Délibérations 17 et 18 : autorisent le versement des participations communales à l’association des Maires et à la DDEC. ‐ Délibération 18 : autorise le Maire à signer le marché de réfection d’un ensemble de voieries estimé à plus de 113.000.000 CFP. ‐ Délibération 19 : autorise la prise en charge des frais de transport d’une délégation communale à la journée internationale de la femme. ‐ Délibération 20 : concerne la construction de blocs sanitaires à Saint Paul, Ognat et Lekine.

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actualités municipales Passage du cyclone Cook La Commune et la Province des Iles ont travaillé ensemble pendant le passage de Cook le 10 avril. Les infrastructures provinciales, l’internat de Lekine et la Salle omnisport, ont été ouvertes à tous. Des touristes et des habitants ont été reçus, soit une centaine de personnes pour l’internat et 2 familles pour la Salle omnisport. L’équipe des pompiers a été efficace pendant toute la durée du phénomène. Elle a répondu rapidement aux appels de détresse, venant au secours des familles rencontrant des problèmes avec leurs habitations. En tribu, la solidarité a bien été présente lors du passage du cyclone.

L’électricité est revenue à la normale pour tout le monde, en fin de journée, mardi 11 avril. Les services techniques de la Commune ont déblayé le réseau routier rendant l’accès aux déplacements plus facile à ses administrés.

Pour les personnes ayant subi des dégâts agricoles, s’adresser au Service Développement de la Province.

Quelques dégâts sur les lignes électriques comme ici à Weneky.

Les jeunes ont assuré des rondes au sein des tribus pour venir sécuriser les tôles envolées.

Centre de secours et d’incendie Sous la direction du chef de centre Mickaélé Tuakoifenua, 12 sapeurs‐ pompiers volontaires (SPV) agrandissent l’équipe : David ADEDA, Raymond KONGHOULEUX, Dévy MATAO, Amédé POULAWA, Thomas BAZIT, Denis KOTEUREU, Hypveto BOUCKO, Albert GOPE, Jean‐Claude IHILY, Elisée WENEGUEI, Willy ADEDA et Charbel FETA. Des formations sont prévues dans le but d’apporter aux volontaires, la possibilité d’oeuvrer en tant que “professionnels”.

Contact en cas d’urgence

18 ou 45 01 60 Trois de nos SPV sont partis en formation à Païta.

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commission de l’enseignement, transport et formation Formation et réussite La session de formation au diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU) qui peut s’obtenir en 4 années, s’est achevée au collège Shéa Tiaou, par la remise des attestations de réussite à deux des stagiaires de la promotion 2016. Ces dernières ont brillamment décroché le précieux sésame, reconnu comme un équivalent du baccalauréat, dès leur première année d’inscription. Chacune d’elles ayant de surcroît, obtenu une mention.

Remise des attestations de réussite par un ancien lauréat du DAEU, en présence de la représentante de l’EPEFIP et du directeur du collège Shéa Tiaou.

Découverte pour une classe du collège Shéa Tiaou Les élèves de 3ème “Parcours Des Métiers et des Formations” du Collège Shéa Tiaou ont profité de la venue de la Moqueuse à Iaaï.

Accueillis à bord par les officiers, ils ont visité ce vaisseau qui s’est illustré récemment dans la traque des “blues boats vietnamiens” venus pêcher illégalement sur l'espace maritime de Nouvelle‐ Calédonie. Après de nombreuses questions et photos, ils ont découvert la vie à bord et les métiers afférents. Des vocations en sont ressorties pour au moins 3 élèves : 1 jeune fille souhaite effectuer la lecture de cartes, un garçon être mécanicien et le dernier être soudeur. Le corps enseignant a remercié la marine de leur avoir permis de vivre cette expérience car les élèves étaient ravis. Il leur tarde de visiter le prochain bateau.

Formation “capitaine” de l’Ecole des Métiers de la Mer L’Ecole des Métiers de la Mer a dispensé en deux temps, une formation “capitaine” de bateau de moins de 10 mètres. La première session était programmée du 28 novembre au 16 décembre 2016 et la seconde, du 9 janvier au 17 février 2017. Cette formation s’est déroulée à l’ALP de Lékine pour la pratique et à la Province, pour la partie théorie.

Ils étaient 11 candidats, pour la plupart des porteurs de projets de pêche et touristique à participer à cette formation.

Cette opération a été financée par la Province des Iles Loyauté, l’Environnement Stagiaire et la mise en place du projet a été gérée par l’EPEFIP. Il est important de rappeler la nécessité d’obtenir ce permis, car l’activité de pêcheur est soumise à cette réglementation.

Des repas Bio à l’internat provincial de Lékine En fin d’année l’équipe encadrante a organisé avec les élèves intéressés la préparation d’un repas “bio” avec les produits locaux. Les familles ont participé en fournissant, poissons, légumes, ignames, maniocs…

Ainsi, Roy, Joachim, Enzo, Rosa, Berthe, Jean IX et Anaïs ont préparé avec les cuisiniers de la cantine une salade de papaye, salade verte et crabe de cocotiers, un mata frit au manioc et à la banane verte, un filet de poisson sauce de la mer, brèdes, choux et ignames et un crumble papaye, banane ananas… un festin qui a été partagé par le plus grand nombre. Le projet a été soutenu par deux formateurs de l’IFAP.

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commission de l’enseignement, transport et formation Les “SELO” au Centre Tjibaou pour le carrefour des arts Les élèves de CE2 de l’école publique de Fayaoué ont travaillé avec leur institutrice Marie‐Laure Houmbouy et l’intervenante de l’AFMI (association de formation des musiciens intervenants) Angéla Boucko sur des chants traditionnels d’ouvéa : les “SELO”.

Ce projet inscrit dans le cadre d’une classe PAC “projet artistique et culturel”, s’est déroulé tout au long de l’année 2016. Les élèves ont bien sûr appris à chanter mais ils sont également partis à la recherche d’informations auprès des vieux d’Iaaï. Et plus particulièrement, buba Roger Alosio et buba Sakari Daoume. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur les origines du “SELO”, qui grâce aux recherches de buba Roger s’établissent vers l’an 1700. Le chant vient de Futuna puis a voyagé jusqu’à Ouvéa. C’était une façon de transmettre les histoires et de s’en souvenir. Buba Sakari a appris aux enfants que le “SELO” présente 3 parts, et qu’il est seulement chanté sans instrument de musique. Les deux bubas ont été touchés par l’initiative de l’institutrice.

Marie‐Laure Houmbouy explique, “les enfants se sont beaucoup investi dans ce projet, les adultes ont été émus de voir l’intérêt que les enfants ont porté. Cela a été une expérience très riche qui s’est terminée par un formidable spectacle au Centre Culturel Tjibaou”.

Ainsi les 20 élèves‐artistes accompagnés des parents, d’Angela et Marie‐ Laure sont partis 3 jours à Nouméa, hébergés au Centre Culturel Tjibaou.

Le 22 novembre au soir, ils se sont produits sur la scène de la salle Sissia au côté de 40 autres classes de primaire venant des 3 provinces à l’occasion du carrefour des arts.

Une rentrée scolaire réussie Les élèves de 6ème et de 1ère année de CAP ont été reçus lundi 13 février par le principal de Shéa‐Tiaou, Nicolas Weber, l’équipe enseignante, et sous le regard de nombreux parents. La présence de ces derniers a chaleureusement été remerciée pendant la coutume d’accueil, car “c’est tous ensemble que nous menons les enfants vers la réussite”, a souligné le principal. Mardi, les autres classes ont intégré le collège, portant les effectifs, stables, à 125 élèves.

Lors des 2 étapes, les équipes pédagogiques ont insisté sur le bilan très positif de 2016, des élèves au brevet, avec 93 % de réussite sur les classes de 3ème et 3ème PDMF (Parcours et découverte des métiers et des formations), avec sept mentions dont une “très bien”, une première pour le collège. Ces mêmes élèves ont eu une affectation dans leur premier ou deuxième choix en lycée général ou professionnel, et 2 élèves ont intégré le Juvénat.

Pour 2017, l’enseignement de la culture kanak est mis en place Rentrée de la classe de CP à l’école pilote. pour les 6ème et la 1ère année de CAP en plus de l’enseignement du iaaï. Les parents et les élèves ont également été informés que les appareils électroniques devaient être éteints dans l’enceinte du collège pour assurer une meilleure communication et éviter les chamailleries.

VISITE OFFICIELLE Hélène Iékawé, chargée de l’enseignement du gouvernement, et Jean‐Charles Ringard‐Flament, vice‐recteur, et leurs services, ont terminé vendredi leur tournée de rentrée à Ouvéa. La délégation a ainsi visité les établissements primaires et les collèges du public, de la Ddec (direction diocésaine de l’enseignement catholique) et de l’Asee (alliance scolaire de l'Église évangélique). Cette tournée a été l’occasion de discuter avec tous les chefs d’établissement, le personnel enseignant et les parents de la mise en œuvre du projet éducatif adopté au Congrès, de faire le point sur les effectifs et les stratégies possibles pour répondre aux baisses tout en préservant la qualité d’enseignement, la proximité des maternelle et les emplois. La chorale du collège public et la classe de CP CE1 d’Eben‐ Eza de l’Asee ont accueilli les délégations avec des chants émouvants, sur les Evènements pour les collégiens et dans plusieurs langues pour la classe de primaire.

Moone Bolo, adjointe en charge de l’enseignement à la commune, était présente avec les directeurs d’écoles lors de la visite de leur établissement.

Rencontre avec l’équipe du gouvernement et du vice‐rectorat.

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commission développement économique, environnement et aménagement Le wharf : un défi technique et humain Techniciens et élus de la Provinces de Iles, coutumiers, Etat, Mairie, bureau d’études et ARBE, tous les membres du comité de pilotage (COPIL) de la partie maritime du wharf d’Ouvéa se sont réunis pour la dernière fois le jeudi 2 mars. La Direction de l’Equipement et de l’Aménagement (DEA) de l’institution provinciale avait, la veille, réceptionné le chantier.

Les travaux ont débuté en octobre 2013. Prévus initialement pour une durée de 26 mois, ils ont finalement duré 39 mois du fait de la configuration géotechnique. Le sol étant plus dur que prévu pour l’enfoncement des pieux de la passerelle. Cela a fait l’objet de nombreuses discussions lors des différents Comités de Pilotage (COPIL), afin de trouver les meilleures solutions et compromis. Un challenge technique relevé dans un état d’esprit constructif par tous les partenaires du projet.

La mangrove d’Iaaï observée Dans le cadre de l’observatoire des mangroves avec le changement climatique développée par Andrew Swales de la NIWA, organisme de recherche en Nouvelle‐Zélande, une mission scientifique a été accueillie du 13 au 23 février à Téouta. L’objectif de ce projet est de suivre l’évolution de la mangrove de Hnimëk avec la hausse du niveau des océans et de comprendre l’influence des tempêtes sur son fonctionnement. Cette mangrove a 2 spécificités.

Elle est très préservée et ne subit l’influence d’aucune activité humaines, ce qui est rare au Ce projet a été financé par le Fonds Pacifique “Fonds de niveau mondial. De plus, elle se développe sur une coopération économique, sociale et culturelle pour le Pacifique” du île basse, donc sans apport de sédiments depuis les Ministère des Affaires étrangères. bassins versants comme il peut y avoir sur la grande terre, notamment en aval des mines. Seuls les sédiments déposés par la mer et le développement des palétuviers modifient la hauteur de son sol. Par conséquent, l’évolution du niveau de ce dernier est lent, et la mangrove est plus sensible à la hausse du niveau des océans, malgré la surrection de l’île (élévation due au mouvement tectonique).

Pour l’équipe composée de 8 scientifiques de différentes nationalités, cette aventure a été formidable, aussi bien sur le plan de la recherche scientifique que sur le plan humain. Il ont ainsi pu redécouvrir le lien fort qui peut exister entre l’homme et la nature dans certaines parties du monde encore préservées.

Création du logo du GDPL Bomene Tapu Un concours de dessins a été lancé lors du dernier trimestre 2016 dans les collèges d’IaaÏ par le GDPL Bomene Tapu afin de créer son logo.

Des séances de sensibilisation à l’environnement et la présentation du GDPL ont été organisées dans le but d’inspirer les participants. Au total, 169 dessins ont été transmis et le choix a été très difficile à faire de par la qualité artistique des oeuvres.

Une première sélection a été faite par établissement, mettant en concurrence, Aty Houmbouy de Shéa Tiaou, Akym Omniwack de Eben Eza et François Bae de Guillaume Douarre. Au final, le dessin de François Bae a été retenu afin de servir de base à la création du logo du GDPL Bomene Tapu.

Des lots de palmes/masque/tuba ont été remis en récompenses à tous les participants. Les 3 vainqueurs en plus du lot, ont quant à eux été conviés à une excursion sur l’îlot Beautemps Beaupré avec l’accompagnement de l’ASBO et du Syndicat des Pêcheurs d’Ouvéa. La mission de cette excursion, concrétisant la démarche de sensibilisation à l’environnement, avait pour but de suivre les tortues, les oiseaux marins et veiller sur le contrôle des espèces invasives comme les rats.

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L’oeuvre de François Bae sélectionné pour la création du logo.

commission développement économique, environnement et aménagement Belle réussite pour la Fête du Taro Du vendredi 2 au dimanche 4 décembre 2016, s’est déroulée à la tribu de Wakatr, la 7ème édition de la Fête du Taro. Une édition marquée par l’arrivée, pour la première fois, de 95 touristes dans le cadre des fêtes événementielles aidées par la Province des Iles Loyauté, la commune d’Ouvéa et Destination Iles Loyauté (DIL).

Une délégation de Touho était présente pour fêter les “1 an” du jumelage des 2 communes. Et pour l’occasion, des élus communaux de Nengone sont venus rencontrer les représentants communaux d’Iaaï. Après la cérémonie d’accueil empreinte d’émotion, la coutume a été clôturée par un chant et une danse de la tribu de Hnyehiök.

Restauration et artisanat étaient proposés par une trentaine de stands. La tribu de Wakatr a remporté le concours du plus beau stand.

L’association FEES (Femmes Entraide Economie Solidaire) a présenté son action et montré son savoir‐faire.

La délégation de Touho avait affiché dans leur stand une présentation des différentes espèces produites sur la Grande Terre et leur utilisation coutumière. Diane Bae de l’Académie des Langues Kanaks (ALK), a proposé une exposition retraçant les différentes étapes de la cuture du taro ainsi que l’histoire de sa culture dans la zone de Fayaoué aux travers des récits des “Vieux Wanabahe et Djeatong”, qui possédaient de grandes parcelles de terre et ont encouragé la culture du tubercule.

Les touristes répartis chez l’habitant dans les tribus du centre ont bénéficié d’un grand nombre d’activités, organisées par les jeunes de Wakatr, comme la visite des champs de taros, les excursions, et les concours. Celui du meilleur menu a été remporté par le stand Hmele Li Nu, celui d’épluchage du taro a été fort appréciés du public et celui de Miss remporté par le stand Ba Obon.

Un grand buffet, avec les fameux bougnas aux taros de Fayaoué, a eu un grand succès. Les trois jours ont été ponctués de danses et une scène musicale a animé la fête jusque tard dans la nuit.

Le stand de Gossanah.

Lors de la remise des prix.

Le tubercule mis à l’honneur pour cette fête événementielle.

Plus de 350 kg et une centaine de boutures de taros ont été vendus.

Le stand de Hwadrilla.

Le plus beau stand gagnant, de la tribu de Wakatr.

Walenu : Philibert Mindia vainqueur.

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Election des Miss, les belles jeunes filles ont défilé mettant à l’honneur le taro.

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commission développement économique, environnement et aménagement La République des Kiribati en visite Ouvéa et les Kiribati partagent une même problématique : le manque d’eau potable. Le vice‐président du gouvernement de cette république est venu le 24 janvier chercher des solutions à Iaaï.

Le vice‐président du gouvernement de la République des Kiribati (Etat archipélagique d'Océanie), Kourabi Nenem, accompagné de sa femme, du secrétaire général du gouvernement et de la responsable des services techniques, était en visite à Ouvéa sur l’initiative de la Calédonienne des Eaux.

“La Calédonienne des Eaux est membre de PWWA (Pacific Water and Wastewater association) qui a pour objectif de développer une expertise dans la production d’eau potable et la gestion des eaux usées dans le Pacifique”, explique Kahina Meziani, directrice du développement de la Calédonienne des Eaux à Nouméa. “Dans ce cadre, et suite à une rencontre avec le gouvernement des Kiribati aux Tonga, en août dernier, où nous avions amené une mini‐usine de dessalement, j’ai été missionnée pour me rendre sur place afin d’étudier les possibilités, compte tenu du contexte très particulier de la capitale des Kiribati, Tarawa‐Sud”.

Photos souvenir sur le parvis de la Mairie avec le vice‐président de la République des Kiribati.

Après cette visite aux Tonga, Kahina Meziani a proposé aux personnes en charge du dossier de l’eau à Kiribati de venir en Nouvelle‐Calédonie. L’objectif est de leur montrer les solutions mises en place sur le Caillou, et surtout voir les usines de dessalement par osmose inverse mises en service à Ouvéa. “Je suis là pour voir comment vous faites, et mettre en œuvre, chez nous, des solutions permettant de fournir de l’eau potable aux habitants”, a affirmé Kourabi Nenem.

Louis Waneux, le secrétaire général de la commune d’Ouvéa, a expliqué comment les 3.374 personnes vivant sur place sont alimentées en eau.

“La première usine a été construite en 1993, suite à un déplacement à Bora Bora organisé par la Calédonienne des Eaux”, a raconté le secrétaire général.

“La toute première action a été la construction de citernes dans chaque chefferie. Maintenant, nous livrons l’eau produite par les usines avec 3 camions dans des citernes ou des cuves mises à disposition par l’institution. Le premier réseau d’adduction en eau potable est en train de voir le jour au centre. Le coût de production de cette eau est élevé”.

Le vice‐président des Kiribati a, à son tour, présenté son pays, “composé de 43 îles très basses, sur trois fuseaux horaires”.

“La population totale est de 130.000 personnes, dont 45.000 dans la capitale”, a souligné Kourabi Nenem. “Nous connaissons de plus en plus de périodes de sécheresse. L’eau est pompée, elle est salée et, dans 20 ans, nous ne serons en mesure d’offrir que 3 litres d’eau par personne. Le gouvernement a pris le problème à bras‐le‐corps”.

La journée s’est poursuivie par la visite des usines de dessalement, mais aussi des structures de la filière coprah et la production de biocarburant, qui est aussi un programme en cours aux Kiribati. Les visiteurs ont terminé leur tour par les sites où la commune est intervenue pour lutter contre l’érosion de la côte et pour protéger les maisons et le réseau routier.

Exploitation de coprah.

Visite de l’usine de dessalement.

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commission travaux et énergie Electrification à l’énergie solaire La commune a réceptionné mercredi 6 décembre 2016, l’installation photovoltaïque installée sur le toit de ses locaux.

“Face au réchauffement climatique et à la montée du niveau des océans, les élus ont décidé d’agir pour relever ce défi écologique”, explique Albert Ouaiegnepe, adjoint au maire en charge du développement économique et de l’environnement pour l’institution communale. L’énergie électrique de l’île provient en grande partie de la combustion du gazole, trois générateurs sur quatre, le dernier fonctionnant à l’huile de coco. La combustion du gazole émet du CO2, et c’est bien pour faire baisser ces émissions que les élus ont voulu alimenter le réseau électrique avec une énergie renouvelable et vertueuse : l’énergie solaire.

L’entreprise Tropitech ‐ Energie solaire NC a donc installé un générateur photovoltaïque de 12.500 watts crêtes sur la toiture exposée au nord pour un coût de 3,89 millions CFP. Le générateur est composé de 51 panneaux photovoltaïques de 250 watts crêtes chacun,et d’un onduleur photovoltaïque d’une puissance de 12,5 Kva. L’installation va permettre “d’éviter le rejet de 11.811 kg de CO2 dans l’atmosphère chaque année, de produire presque 50 % de l’électricité consommée par le bâtiment des services administratifs”, explique Patrick Muet, patron de Tropitech ‐ Energie solaire NC, en exposant le projet aux personnes présentes : le maire, les élus, le secrétaire général et le représentant d’Enercal. “Cet équipement a une durée de vie de trente à trente‐cinq ans. L’énergie produite, pendant les périodes où les bâtiments sont inutilisés, sera renvoyée sur le réseau et vendue au concessionnaire Enercal. La commune d’Ouvéa est la première à s’être équipée”.

Travaux routiers et ralentisseurs Du 22 au 24 mars, la commune a profité de la présence de la Société Jean Lefebvre Pacific (JLP) et de sa centrale à enrobé pour réaliser des travaux routiers.

La route, au niveau de la tribu de Wakatr souffrait de dégradations importantes aussi, il devenait impératif d’effectuer ces travaux de réfection de la VU2. Le coût de ces travaux s’élève à 20 millions CFP. Des ralentisseurs ont également été mis en place pour la sécurité des administrés. La mairie a pris la décision de prolonger son action dans l’entretien des routes communales.

Acquisition d’un camion à ordures ménagères Le ramassage des ordures ménagères a repris normalement. Le camion acheté en 2016 par appel d’offre est arrivé en mars. L’équipe s’est rendue à Nouméa pour le réceptionner et à également bénéficié d’une prise en main réalisé par le fournisseur Supercal Equipement à qui, le marché a été attribué pour un montant de 18.380.000 CFP. Le camion est de marque Volvo, la benne de compactage des déchets d’un volume de 12,4 m3, est de marque Semat.

POUR RAPPEL, LES DÉCHETS DOIVENT ÊTRE MIS DANS DES SACS POUBELLE EN VENTE À LA RÉGIE.

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commission condition féminine La journée internationale de la femme à Poindimié La Mairie d’Ouvéa a organisé et financé le déplacement d’une délégation de la commune à la Journée Internationale de la Femme portée par le gouvernement les 7 et 8 mars à Poindimié, sous le thème “Regard nouveau pour l’émancipation des femmes”.

Après l’accueil coutumier, des femmes ont présenté leur projet : plantation de pandanus, société touristique pour la plongée en bouteille…

En même temps sur le site au stade de Tieti, des discussions ont été mise en place pour faire le bilan de la JIF 2016 d’Ouvéa sur les thèmes : ‐ Femmes et prise de décision. ‐ Genre et dérèglement climatique. ‐ Genre, nutrition et bonne santé. ‐ Genre et fonction parentale et communautaire.

Lors du rassemblement des coutumes des trois Provinces.

Les mamans d’Ouvéa ont pu s’inscrire dans les différents ateliers. Un travail a été fait en amont lors des journées de préparation avec l’agent de la Province des Iles Nelly Fiesdepas. A 18h, une restitution de ces ateliers a permis à tous d’être informés.

Avant le repas, 3 réunions étaient programmées : une réunion des femmes leaders, une réunion de l’Association de Femmes Entraide Economique et Solidaire (FEES) et une réunion des conseils des femmes et des ONG.

Stands, expositions et ateliers ont été très appréciés par le public.

Le mercredi 8, la journée a débuté par les discours officiels.

Déwé Gorodey pour le gouvernement, Ivana Bouanou pour la Province Nord et Henriette Pujapujane pour la Province des Iles.

Après une prestation musicale par des artistes féminines, les stands ont été ouverts et des jurys ont travaillé sur la sélection des artistes pour le festival des arts du pacifique l’an prochain aux îles Salomon.

Ce même jury, a sélectionné vers 11h30, les Mamans qui nous représenteront pour les Arts culinaires.

Dans l’après‐midi des ateliers ont été organisés. Un Atelier sur les valeurs et compétences régaliennes dans le processus d’émancipation, un second Atelier sur l’Egalité filles‐garçons à l’école, et une conférence‐débat sur “le rôle majeure des femmes dans la protection et la valorisation des savoir‐faire traditionnels et l’évolution des pratiques culturelles”.

S’en est suivi la restitution des ateliers de la JIF 2017.

Après une prestation musicale (Festival Vert Pacifique) vers 18h, s’est déroulé en 2 temps, le défilé de mode. Moment qui a pu mettre en avant le joli travail de nos mamans couturières.

Avant le repas et l’animation musicale qui a clôturé la JIF 2017, la délégation de la Province des Iles s’est jointe à celle du Nord, pour la passation de la “fille” à la Province Sud qui accueillera la JIF 2018.

La danse a réuni le public lors des prestations musicales.

Le tressage, un savoir‐faire traditionnel que les mamans maîtrisent.

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commission culture affaires coutumières et foncier Sen higic : La pêche à la nasse Adre me he ka sii “wa cen” ane “wââûnyi”, hnân ciöû higic. Ame raon ehele hwaten ke ke ohmoku edhö görany. Adre me hom hnyiköiö ai me ip baten je wai, adre ma hook veto hnâân cöö wisa ehelee hotoon ame caa hom khetr.

Haba bi bëën, adre me he ka heleû drööm me hawa, jee obë edhöö hoot. M’ödra ip tö edhöö hnyimen meic ka odraa thoiâ. Ke adre ma kokot m’ame amëm hia. Ama ka gaan, m’ödra laan dö hnyi jee waebanu ane laan manapo me nooc. M’ödra hom dö e ka inâ hnyi higic. Ame he ka mokutr obë ee hnyi kânâ k’ame he bunen.

Haba jee wââ, ûhnyikong me gaan, adre me he ka löng bunen me ditr hnyin higic. Adre me he keec hnyi je kekeihen, haba bi ka hmetu göraanyai me e caa hanödra. Awe, e ka oo bi ââu wa thuutr k’ödra haa: “ee!! öta bee sen higic”. Adre me he ka oo thibi âu me anyidra jee oong ut fao, ka döö wââ hnyi kekeihen higic, me inâ benyidra hnyi ohmoku ee edhöö göraany ka hom thibi wââ.

Awe, ane hu numen dut higic hnyi köiö, m’ödra hom but hootai a unöngötut ge dremet. Hom e ka bee daai, ane lo li wiik, m’ödra hom hmetu dhö ka ip hnyi köiö.

“Sen higic” signifie littéralement : visiter la nasse. “Sen” vient du mot “sene” qui veut dire visiter, et “higic” la nasse. Pour la fabrication de la nasse, on doit tirer la liane appelée “cen” ‐ “wa cen” ‐ smilax purpurata ou le “wââûnyi” ‐ flagellaria Neo‐ caledonicum (photos ci‐contre), la séparer en deux et commencer le tressage. La nasse a une forme large et arrondie avec un petit trou au‐dessus. Une fois le tressage terminé, les nasses seront immergées dans les creux des pâtés de corail “wai”, que le pêcheur contrôlera régulièrement. D’où son nom “sen higic”.

5Wa cen Pour éviter que le courant ne l’emporte, on Wââûnyi 6 doit caler la nasse à l’aide de gros cailloux tout autour. Les petits crabes de bord de mer serviront d’appât : les crabes verts “hawa”, crabes de sable “ohook”, drööm etc. Après avoir capturé ces petits appâts, il faut les griller jusqu’à ce que leur carapace devienne un peu rouge. Puis, il faut les écraser en miettes à l’aide d’un caillou ou d’un bois. Le tout sera enveloppé dans une feuille de papayer ou dans une fibre de feuille de cocotier formant un paquet qui sera posé à l’intérieur de la nasse. C’est l’odeur qu’elle dégagera qui attirera les poissons. Toutes sortes de poissons, les petits comme les gros, rentreront dans la nasse et ils y resteront piégés. Une fois à l’intérieur, ils s’agiteront de gauche à droite dans la nasse sans savoir comment en ressortir. Les pêcheurs viendront avec leur sagaie tuer le poisson sur les côtés de la nasse et insérer les mains dans le trou pour les ramasser.

Collecté par Wejë Bae auprès de Calaki TCHAKO, ALK‐iaai Önyhât 2013.

“Au nom du père, du fils et des esprits” Dorothée Tromparent et Emmanuel Desbouiges, réalisateur et producteur de Foulala production en Nouvelle‐Calédonie, sont venus à Iaaï pour 3 jours fin novembre 2016, avec Emmanuel Tjibaou, directeur de l’agence de développement de la culture kanak (ADCK), à la rencontre de Macky Wea et d’autres vieux de la tribu de Gossanah, dans le cadre d’un reportage intitulé “au nom du père, du fils et des esprits”. Emmanuel, fils de Jean‐Marie Tjibaou, est parti sur les traces de son père à travers les gens qui l’ont connu ou affronté.

Le documentaire de 70 minutes est coproduit par Foulala production et l’ADCK, pour NC première et France O. Des subventions du gouvernement de Nouvelle‐Calédonie, des Provinces Nord et Sud, du CNC (centre national du cinéma) et l’aide au réalisateur PROCIREP (société des producteurs de cinéma et de télévision), ont été apportées pour la réalisation de ce projet.

“Nous voulons à travers ces échanges, montrer la personnalité de Jean‐Marie, comment un "gars" de Tiendanite a voyagé jusqu’à New York et Paris. Nous n’allons pas suivre une ligne chronologique mais plutôt regrouper les conversations par thème : culturel, familial, coutumier, théologique politique ou économique”, explique la réalisatrice. “Nous avons presque terminé le tournage, avec Emmanuel nous avons identifié une quarantaine de personnes, ici et en métropole, pour celles liées aux accords de Matignon et ses connaissances dans le Larzac. Il y a toujours plein d’émotions”, poursuit‐elle.

Parallèlement, l’équipe numérise un grand nombre d’archives. C’est le cas à Ouvéa, où Macky Wea, au fur et à mesure des années et des commémorations, a rassemblé photographies, films et autres articles des événements jusqu’à ce jour. “Je suis content que quelqu’un s’intéresse à cette histoire, à notre histoire, je veux véhiculer l’histoire du pays. Je suis heureux de partager avec Emmanuel mes souvenirs de son père qui commence dans les années 1970 avec l’organisation de Melanesia 2000. Jean‐Marie est venu nous enregistrer. Nous avions un petit groupe, mais il venait aussi nous dire de participer à cet événement. Plus tard dès 1981, en tant que leader, il se déplaçait beaucoup dans les congrès et conventions du FLNKS. Mon frère Djubely était avec lui à l’assemblée territoriale”, explique Macky Wea. “Mon père tout comme Djubelly font partie de cette élite kanak, parti l’un à la Sorbonne et l’autre à Fidji où ils ont étudié et vécu les revendications indépendantistes des anciennes colonies françaises et des pays du Pacifique, ils sont revenus au pays toujours empreints de leur culture, de leur religion et leurs études leur ont permis de devenir des leaders avec à l’esprit, des idées pour construire leur pays. Et ils ont su par la parole, mobiliser tout un peuple. C’est cela que je souhaite montrer dans ce film. Aujourd’hui père moi‐même, mes enfants me posent des questions sur le passé, sur les événements, sur Djubelly et ce n’est pas toujours facile de bien expliquer. En laissant s’exprimer les personnes proches de mon père, la parole est plus vraie, plus chargée de sens”, explique Emmanuel.

Le documentaire sera diffusé courant 2017. Tous les documents numérisés au cours des rencontres, sont conservés par le Centre Culturel Tjibaou. La totalité des entretiens filmés, sera peut‐être réalisée en une version de 120 minutes, au vue de la densité et l’importance de travail mené.

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HNYEI IAAI - 11

commission santé, action sociale, hygiène, calamité, habitat social Le voyage de l’APAD à Iaaï L’APAD était à Ouvéa pour un grand week‐end de partage en décembre 2016. La vingtaine de membres a été reçue par le Mairie de la Commune.

“En 1999, l'Assemblée générale de l’ONU a célébré l'année “internationale des personnes âgées”. Cette prise de conscience concernant le vieillissement de la population et la nécessité de mieux prendre en charge les anciens a été partagée par les créateurs de l’APAD, association pour les personnes âgées de Drehu la même année. Très vite l’association est devenue un acteur incontournable en travaillant avec les institutions sur l’attribution des logements sociaux en faveur des “vieux”, le montant et les attributions des aides sociales et en 2009 la création d’une maison des loisirs”, a expliqué N’Gazo N’Gazo, président de l’association lors des coutumes.

Les membres actifs font chaque année un voyage de découverte, après Nouméa et le Nord les années passées les voilà donc à Ouvéa, une première pour près de la moitié du groupe.

Durant ces 4 jours, les “Vieux” ont visité les institutions, les “enfants” de Lifou mariées à Ouvéa, faire le tour de l’île, et participer au culte à Banoutr dans l’esprit d’échange et de partage.

Lutte contre la délinquance La 5ème édition du Comité provincial de prévention de la délinquance de la Province des Iles Loyauté a été organisée le 30 novembre dans la tribu de Hwangé.

Ce comité regroupe les administrations communale et provinciale, les acteurs du gouvernement et les forces vives des îles Loyauté travaillant dans ce domaine.

“Les trois premières éditions se sont déroulées dans les locaux administratifs de Lifou, la quatrième s’est tenue à Maré et je remercie la tribu de Hwangé de nous accueillir aujourd’hui. Venir à la rencontre de la population, c’est important, cela donne du sens à notre réflexion d’aujourd’hui. Nous avons tous un rôle à jouer. Notre joie est grande d’être là. E gan sehnin ! (“Je suis content” en iaaï)”, a expliqué Pierre Ngaiohni, maire de Maré, en présentant le geste des participants. Dans sa réponse, le pasteur Italy Ihily précise : “Il faut sauver l’enfant, comme l’a dit notre chant d’accueil, en référence à l’Enfant Jésus qu’il faut sauver du roi Hérode. De nos jours, la délinquance, c’est Hérode dont il faut sauver notre jeunesse. Nous sommes heureux de vous accueillir pour ce grand travail qui nous concerne tous”.

Le président de l’institution provinciale Néko Hnepeune, a indiqué que la “solution n’est pas compliquée, elle se trouve en chacun de nous, dans les tribus. L’humain c’est ce que l’on sait faire de mieux”.

Un postulat partagé par toutes les personnes présentes pour la 5ème édition du Comité provincial de prévention de la délinquance de la Province des Iles Loyauté.

Centres de vacances L’association sportive “Les Moustiques de Gossanah” a organisé, du 9 au 20 janvier, un centre de loisirs sans hébergement pour les 6/12 ans, sous le thème “Santé, Sport, Environnement”.

Les principaux objectifs pédagogiques étaient d’initier les enfants à la pratique sportive, de les sensibiliser à l’impact du manque de pratique physique sur la santé, à la protection de l’environnement de leur île si fragile et de permettre à chaque enfant de participer à la vie du centre. En effet, il a été constaté que 54 % de la population était touchée par le surpoids entraînant toutes les complications sur la santé que l’on connaît.

L’équipe du centre a su tenir la ligne de conduite qu’elle s’était fixée et ressortir un bilan positif. Avec le soutien des institutions comme la Mairie d’Ouvéa, la Province des Iles Loyauté, Les “Vieux” de la paroisse de Gossanah, le GDPL , l’ASBO, la Sarl Kongouleux Transport et toutes les personnes qui se sont prêtées a l’organisation et “aux jeux”, les enfants ont pu prendre conscience de l’importance de l’impact de l’alimentation sur la santé et aussi de la fragilité de leur environnement.

A noter qu’un autre centre de vacances s’est déroulé à Lekine.

12 - HNYEI IAAI - Agissons pour le changement !

commission sports, loisirs et jeunesse La journée nationale du sport scolaire Mercredi 15 mars, le collège Eben Eza et le collège Shéa Tiaou ont relayé la journée du sport.

Benoît Devaux, professeur de sport à Eben Eza explique “nous avons mis en place de nombreux ateliers avec l’idée de promouvoir le sport, de sensibiliser autour des thèmes de la santé, de l’hygiène et du bien‐être et de dynamiser la vie de l’établissement”. De nombreux participants étaient présents : le centre d’activité nautique, l’association Walenu Iaaï, des représentants des clubs de cricket et la Province ainsi que tous les élèves du collège et des classes de CM1 et CM2 de l’école. Des parents d’élèves, le personnel enseignant et encadrant étaient également de la fête. Des ateliers et des concours ont été organisés tout au long de la journée en athlétisme, volley ball et football. Il y avait également des tournois de pétanque, de fléchettes ou encore de babyfoot. Une vraie réussite selon les dires des enfants.

A Shéa Tiaou, le professeur de sport, en accord avec l’équipe, a décidé d’organiser un raid vers le site de replis Tsunami, 10 km aller‐retour. “L’idée est de profiter de cette journée pour allier le sport avec l’exercice annuel d’évacuation vers le site de replis.

Le collège est dans une zone à risque. En cas d’alerte, nous devons nous rendre vers la carrière de Wakatr.

Ce raid permet aux enfants et au personnel de mieux connaître le chemin” explique l’enseignant. Il faisait chaud mais les enfants se sont pris au jeu. Les meilleurs ont fait le trajet aller‐retour en 1h10. Les meilleures équipes ont été récompensées : chez les filles : Hélène, Péci, Ithanabae et Adolphina ex aequo Herline, Sémila et Jeldy, et chez les garçons : Edmon, Luigi, Benimajo et Honoré.

Les élèves du collège Shéa Tiaou à l’arrivée.

Sur le chemin vers le site de replis Tsunami.

La journée du sport scolaire a été créée pour faire connaître et augmenter les effectifs des associations sportives. A noter qu’à Ouvéa, les AS (associations sportives) sont dynamiques depuis de nombreuses années.

Ainsi, 60 % des élèves du collège Shéa Tiaou sont membres de l’association sportive.

Information CANIO (Centre d’animation nautique Iaaï Ouvéa) La finale territoriale UNSS de planche à voile s’est déroulée les 19 et 20 novembre à la Côte Blanche dans des conditions particulièrement ventées. C’est la section sportive du collège Laura Boula (Lifou) qui a remporté le titre par équipes et pris la troisième place. Le lycée des Iles (Williama Haudra) a terminé à la deuxième place. Dans la catégorie “Etablissement” c’est l’équipe du collège Shéa Tiaou (Ouvéa) avec Aty Houmbouy, Nathalie Moassen, Gope Océane et Gaby Aramoto, qui a terminé première.

En individuel, le bilan est également positif : ‐ 1er filles par équipe hors section voile (Aty, Nathalie et Gaby) du collège Shéa Tiaou et du CCE (Centre communal d’entrainement de voile), ‐ 2ème honneur garçons, Camille Faoutolo (ancien du collège Guillaume Douarre et du CCE, ‐ 2ème honneur filles, Nathalie Moassen (collège Shéa Tiaou et du CCE).

Concernant le trophée des jeunes marins, l’équipage de la section voile du collège Guillaume Douarre a terminé 2ème dans la catégorie collège et 4ème au classement général.

CALENDRIER DES REGATES 2017 POUR ADULTES ET ENFANTS 4 mai, planche à voile 13 mai, catamaran/optimiste 8 juillet, planche à voile 10 septembre, catamaran/optimiste Pour rappel, les licences sont 5.000 F/an pour les enfants et 15.000 F/an pour les adultes.

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HNYEI IAAI - 13

la vie de la commune Ramassage des ordures ménagères Le ramassage des déchets et des ordures ménagères est réalisé par la Commune dans le nord d’Ouvéa le lundi, dans le centre le mardi et dans le sud le mercredi.

Des sacs poubelles en plastique sont en vente à la mairie, au prix de 50 CFP le sac.

Animation sportive communale Le mercredi après‐midi à partir de 13h l’animateur communal, Anekon Neudjen propose des activités autour du sport aux enfants. Les activités commencent à la bibliothèque avec des recherches sur le thème des sports collectifs et se poursuivent sur le terrain de foot de Hwadrilla.

Nouveaux horaires de la régie communale : du lundi au jeudi de 7h30 à 15h30, et le vendredi de 7h30 à 14h30.

VENEZ NOMBREUX, RENSEIGNEMENTS AUPRES D’ANEKON !

La Taxe Générale à la Consommation ‐ TGC La mise en œuvre de la réforme fiscale instaurant la TGC aura un impact à plusieurs niveaux sur les entreprises : •Les chefs d’entreprises doivent s’approprier et comprendre le dispositif de facturation et de déduction de la TGC selon les différents taux liés aux produits et services •Ils devront faire le choix d’opter pour la TGC pour ceux dont le chiffre d’affaires est inférieur aux seuils de franchise •Les artisans devront savoir collecter, déclarer et reverser trimestriellement cette nouvelle taxe • Ils devront adapter, voire changer leur mode d’organisation administrative et comptable •A l’issue de la marche à blanc (à partir du 1er juillet 2018), les chefs d’entreprises devront évaluer l’impact des suppressions des taxes à l’importation sur le prix de leurs achats et de fait sur leur prix de revient, afin de faire bénéficier des consommateurs de ces suppressions de taxes.

Dans le but d’accompagner les entreprises artisanales dans l’application de la nouvelle réglementation fiscale, la Chambre de métiers et de l’artisanat propose aux artisans une Formation GRATUITE de 4 heures programmée de décembre 2016 à fin 2017 au Siège et dans les 5 antennes de la CMA‐NC à Panda, La Foa, Koné, Koumac et Poindimié, ainsi que dans les 3 îles Loyauté. Le planning est accessible en ligne sur notre site Internet en page d’accueil. Le calendrier s’adapte en fonction de l’intensité de la demande. La page : http://www.cma.nc/chefs/tgc‐reforme‐de‐la‐fiscalite‐indirecte/formez‐vous Les prochaines formations du Centre de formation de l’artisanat prévues sur Ouvéa durant l’année sont consultables sur notre site à l’adresse suivante : http://www.cma.nc/formations

Permanence Recensement 2017 : comment faire ?

Filles et garçons de nationalité française, nés en 2001 : vous avez l’obligation de vous faire recenser Assistante Sociale dès l’âge de 16 ans (de préférence entre 16 ans et 16 ans 3 mois). Il suffit de vous présenter à la mairie ‐ Du mardi 2 au jeudi 4 mai ‐ Du mardi 6 au jeudi 8 juin ‐ Du lundi 6 au mercredi 5 juillet ‐ Du mardi 1er au jeudi 3 août ‐ Du lundi 4 au mercredi 6 septembre ‐ Du lundi 2 au mercredi 4 octobre ‐ Du lundi 6 au mercredi 8 novembre Le deuxième jour de permanence se déroule au dispensaire de Saint Joseph.

Les dates de permanences peuvent changer dans le cas où il y ait des problèmes liées aux transports aériens.

de votre domicile munis des pièces suivantes : ‐ votre carte nationale d’identité ou votre passeport. ‐ le livret de famille ou un extrait d’acte de naissance avec filiation. ‐ un justificatif de domicile.

Un de vos parents peut effectuer la démarche pour vous.

Une attestation de rencensement vous sera alors remise. Ce document est indispensable pour la constitution d’un dossier d’inscription aux examens (CAP, DNB, BAC, BAC professionnel…), lorsque l’on a 16‐17 ans. L’attestation de recensement est acceptée en lieu et place de l’attestation provisoire mise en place au 01‐01‐2016.

Vous participerez ensuite, dès l’âge de 17 ans, à la Journée Défense et Citoyenneté (JDC), à l’issue de laquelle vous recevrez un certificat individuel de participation à la JDC. Ce document est obligatoire pour la constitution d’un dossier d’inscription aux examens et concours soumis au contrôle de l’autorité publique (CAP, DNB, BAC, BAC professionnel…, Concours administratifs…) et au permis de conduire lorsque l’on a 17‐25 ans.

Les jeunes de 17 ans peuvent fournir soit le certificat de JDC (s’ils ont effectué leur journée), soit l’attestation de recensement. Dès 25 ans révolus, plus aucun justificatif n’est à fournir par les administrés. Les jeunes gens nés avant 2001 peuvent régulariser leur situation vis‐à‐vis du recensement (jusqu’à l’âge de 25 ans) en se présentant également à la mairie de leur domicile, pour régularisation de leur situation, dans les conditions décrites ci‐dessus.

14 - HNYEI IAAI - Agissons pour le changement !

la vie de la commune Le passeport biométrique délivré à Ouvéa La mairie d’Ouvéa délivre les cartes nationales d’identité et les nouveaux passeports comportant un composant électronique avec deux données biométriques : la photo numérisée et l’image de deux empreintes digitales du titulaire. Pour obtenir un passeport biométrique, il faut fournir des pièces justificatives : état‐civil, identité, nationalité, domicile de résidence, autorité parentale pour les mineurs, et le justificatif de domicile doit être un original (facture Enercal, OPT...).

Les empreintes digitales concernent les demandeurs à partir de l’âge de six ans. Pour la carte d’identité comme le passeport, les photographies sont prises en mairie, de sorte que la fourniture de photos d’identité n’est plus obligatoire au dépôt du dossier. Le formulaire de demande de passeport (vert ou orange) doit obligatoirement être rempli en mairie et ne sera plus remis au demandeur. L’agent de mairie vérifie les pièces justificatives : il les numérise et procède au recueil des empreintes digitales et à une prise de photos. Le dossier est ensuite envoyé au Haussariat qui instruit la demande et donne l’ordre de production en métropole.

Le service des cartes d’identité et des passeports est ouvert les lundi, mardi, jeudi de 7h30 à 12h30 et le mercredi de 7h30 à 15h30.

Comment localiser les DCP

Auto‐Ecole

Des DCP (Dispositifs de Concentration de Poissons) sont opérationnels depuis le 22 octobre 2015. Trois nouveaux seront installés dans le lagon en 2016.

Cette démarche s’inscrit dans la volonté d’optimiser la gestion des stocks de poissons dans le lagon.

Voici leurs positions. Bonne pêche à tous !

OUVEA : STIX 20°41'313 S/166°19'479 E par 1100 M DEGNALA 20°27'559 S/166°18'362 E par 792 M LES JUMEAUX 20°23'997 S/166°19'901 E par 794 M

Lutte anti‐moustique Pour l’année 2017, les cours de Code de la Route seront dispensés les lundi, mercredi et jeudi, de 13h à 15h dans les locaux de l’ancien GOD. L’inscription à l’auto‐école est de 15.000 CFP par personne, à la régie.

Renseignements : Balou Ouassaoua au 86.42.53

Afin d’éviter les épidémies de maladies transmises par les moustiques, il est important de faire le nécessaire pour détruire les gîtes larvaires en vidant et en retournant les seaux, les pneus, les pots et en vérifiant le bon écoulement des gouttières. Il faut aussi se préserver des piqûres en utilisant des produits répulsifs.

SOS Ecoute : Anonymat assuré !

Le 05.30.30 est plus qu’un simple numéro de téléphone. Gratuitement et de façon anonyme, SOS Ecoute vous offre une oreille attentive pour toutes vos souffrances. Il n’y a pas de petites ou de grandes souffrances et toutes les situations sont uniques.

Cette ligne vous met en relation avec des professionnels compétents en matière d’écoute et d’orientation. Appeler SOS Ecoute, c’est vous créer un espace où vous pouvez parler de vos maux avec vos mots. Dans une société de compétitivité où dire sa souffrance peut être perçu comme un signe de faiblesse, nous pensons au contraire à SOS Ecoute que parler de sa souffrance est une manière courageuse d’y faire face. Là où les sujets tabous vous rendent muets, SOS Ecoute vous donne la parole. Les addictions, la sexualité, la solitude, les violences etc..., le 05.30.30 existe pour vous qui êtes dans la souffrance ou celles et ceux qui veulent simplement poser une question.

Il arrive parfois que quelque chose nous fait tellement mal que nous préférons ne pas y penser et tenter d’oublier, et pourtant, nous nous apercevons qu’elle continue de nous faire mal. Parler à son entourage est une solution mais on peut avoir honte et avoir peur de la réaction de l’autre. Parmi les solutions, appeler le numéro vert (gratuit) de SOS Ecoute vous donne la sécurité de parler librement, de ne pas être jugé et si besoin d’être orienté vers d’autres possibilités.

“SOS Ecoute, on vous donne la parole” !

Numéro vert (gratuit) 05.30.30

Cahier de doléances Un cahier de doléances est à votre disposition à l’accueil de la Mairie.

N’hésitez pas à déposer vos remarques et vos suggestions !

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HNYEI IAAI - 15

LA VIE DE LA COMMUNE Informations

La Bibliothèque Municipale L’inscription à la Bibliothèque Municipale d’Ouvéa est gratuite, il faut simplement se munir d’une pièce d’identité.

Les horaires sont : de 8h à 11h30 et de 13h à 16h les lundi, mardi, jeudi et vendredi, et de 12h à 16h le mercredi.

Service poste mobile Tournée Mouli ‐ Banutr mardi et jeudi.

Tournée Hnyimëhë ‐ Ognat lundi et vendredi.

Ouverture de l’agence Saint‐Joseph lundi, mercredi et vendredi de 8h30 à 12h.

Horaires Lundi, mardi et mercredi matin de 8h à 12h Démarches en ligne : www.cafat.nc

Les prêts à domicile sont d’une durée de trois semaines : 5 documents maximum (livres, ouvrages documentaires, romans, encyclopédies, dictionnaires, etc.) et 3 CD audio maximum.

L’utilisation des postes informatiques est gratuite mais il est prudent de réserver (Tél : 45.10.02).

Etat‐civil

Laetitia et Jeanine, les bibliothécaires.

Numéros utiles

DECES 11/08/16 : DRAI Jacques 31/08/16 : MAHIEUC Jacqueline épouse ADJOUHGNIOPE 06/09/16 : IHMELING Justin 23/10/16 : LAOUNIOU Erico, Georgie, Alphonse 03/03/17 : WETEWEA Pothin 24/03/17 : BEANOU Elisabeth Veuve WADIENO ADOPTIONS 31/08/16 : ATTAWA Suzanne épouse WAMO a adopté ALOSIO Samuel né le 26 août 1995 à Nouméa, devenant WAMO Samuel.

04/10/16 : OMNIWACK Mickaël et TOPOUENE Noëllie, Marie‐Irma son épouse, ont adopté OMNIWACK Ruben, Yves, Noël, Emile né le 28 juin 2002 à Nouméa.

14/10/16 : DOUSSERON Isaac, Nicolas et OINE Mathilde son épouse, ont adopté DOUSSERON Xavier, Yves, Ybëk, Néhémia né le 22 janvier 2012 à Nouméa.

09/03/17 : DJEOUNI Jean‐Benoît et THIEUE Agathe son épouse, ont adopté THIEUE David, Maurice, Josué, Lénash, Waniwatr né le 21 novembre 2011 à Nouméa.

RECONNAISSANCE 28/11/16 : DAO Euphrem a reconnu pour son fils KELA Lémaris, Tony, Léopold né le 3 décembre 2014 à Nouméa, porte désormais le nom de DAO et prénoms, Lémaris, Tony, Léopold.

MARIAGES 09/08/16 : HONEME Jean, Kaco et GOGNY Marie‐Joseph, Bélinda 09/08/16 : HONEME Béalo, Jim, Daniel et POAMENO Mireille, Célina 10/08/16 : WADJENO Edouard, Justin et ABEN Emilie, Marie‐Ségolaine 10/08/16 : WADJENO Mickaël, Michel et WAIKEDRE Odile, Waipitine 11/08/16 : IHMELING Benoît, Kedri et PAOUE Adèle 11/08/16 : LAVELLOI Alfred, Florian et BOUANAOUE Corine 11/08/16 : LAVELLOI Wenceslas et MALA Christelle, Jiaetre 11/08/16 : LAVELLOI Moïse et WATEOU Gloriosa, Lorona, Eliana 13/10/16 : CATOPOULOU Christian et MAOU Maria, Marie‐Françoise 13/10/16 : CATOPOULOU Dick, Romaric et POARAGNIMOU Anna, Andie 28/10/16 : NEHOUNE Jean‐Marie et TRONGADJO Monica, Juliette 21/11/16 : WATILIGONE Mathéo et BAOUTUAU Marie‐Angèle

MAIRIE DE HWADRILLA Standard tous services : 45.71.11 Fax : 45.70.24 / 45.79.05 Courriel : accueil@mairie‐ouvea.com Secrétariat du Maire : 45.79.01 Service des Finances : Tél : 45.79.07 Direction des Services Techniques Tél/Fax : 45.72.28 ou 45.72.29 Usine de dessalement Tél / Fax : 45.71.22 Bibliothèque municipale Tél : 45.10.02 Province des Iles Tél : 45.52.50 Centres Médicaux Ouloup ‐ Tél : 45.71.10 Mouli ‐ Tél : 45.73.11 St Joseph ‐ Tél/Fax : 45.71.78 BCI Tél : 28.05.84 O.P.T. Tél : 45.71.00 Gendarmerie Tél : 45.53.10 Air Calédonie Aéroport ‐ Tél : 45.55.30 Agence ‐ Tél : 45.70.22 Fret ‐ Tél : 45.55.38 Officier Public Coutumier Tél : 45.05.16