CONSTRUIRE LES LOYAUTE N°166

Magazine n° 166 Téléchargeable sur notre page Facebook et le Site de la Province : www.facebook.com/construire.lesloyaute http://www.province‐iles.nc http://www.constloy.com

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Editorial

Alors que dans tous les journaux locaux et internationaux, les différents réseaux sociaux, ou encore les médias, le sujet le plus argumenté est celui “de la jeunesse et de la délinquance”. Force est de constater, que les îles Loyauté tentent de contenir “ce fléau”.

Il se pourrait que divers facteurs soient à l’origine de cette stabilité aux îles Loyauté comparé à la Grande Terre.

La Province des Iles Loyauté effectue un travail journalier pour le bien être de sa population et en particulier de ses jeunes, avec le soutien de l’ensemble des Loyaltiens, des Coutumiers, des Communautés Religieuses et des Communes.

Malgré les difficultés économiques que traverse le pays tout entier, la Province des Iles Loyauté n’hésite pas à mettre les moyens qu’il se doit pour maintenir cet équilibre, dans différents projets culturels, sportifs etc. Toutes les Directions et Services de la Province œuvrent quotidiennement dans cette perspective du “Vivre Ensemble dans la Paix”. Que cela soit dans les domaines de l’enseignement, l’éducation, l’équipement, l’économie, la culture, la santé, l’habitat, la formation professionnelle, la famille ou encore le sport, ce travail en commun, entrepris par la Province des Iles Loyauté, permet à notre jeunesse de retenir les valeurs et les règles transmises par nos “Anciens”, celles de la famille, le respect, la tolérance et le partage. Et cette jeunesse nous rend fier, car c’est elle, qui demain, construira notre pays.

Ce numéro 166 de “Construire les Loyauté” en est le reflet. Les Jeux Inter‐Provinciaux, le cross des écoles, collèges et lycées, le Trophée des jeunes marins, la création de buttes permanentes, plusieurs formations dans des secteurs comme l’agriculture, les centres de loisirs, le secourisme, mais encore culturels comme la Fête du Miel et du Santal, la Fête du Ura, la fête du Waleï, la Fête du Wadrawa...

Autant de manifestations qui font la part belle à notre jeunesse des îles.

CONSTRUIRE LES LOYAUTE 10 rue Georges Clémenceau B.P. 7815 ‐ 98801 Nouméa Cedex Tél. : 79 47 69 Email : constloy@canl.nc ‐ ISSN n° 1169‐4998 www.facebook.com/construire.lesloyaute http://www.province‐iles.nc http://www.constloy.com Directeur de la publication : Jean‐Luc Datim Réalisation : ADANIS Reportages : Maxou Granados, Sophie Mendes, Céline Touet Régie Publicitaire : ACP (Tél. 24 35 20) Impression : Artypo

Bonne lecture à tous !

Néko HNEPEUNE Président de la Province des Iles Loyauté

Sommaire

La Fête du Miel et du Santal . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 21

Les décisions de la Province . . . . . . . . . . . . . . . . p 4 et 5

Formation pour les centres de loisirs . . . . . . . . . . . . p 25

La visite du Haussaire à Lifou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 6

Des échanges franco‐belges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 27

La levée des 2 drapeaux pour le 14 juillet . . . . . . . . . p 7

L’alliance des mots et des matières . . . . . . . . . . . . . p 29

Mariage du Commissaire Délégué de la Province Iles . p 9

Voyage avec les étoiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 31

La santé par le Sport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 11

Les maternelles créent des buttes permanentes . . p 33

Les Jeux Inter‐Provinciaux . . . . . . . . . . . . . . . . p 12 et 13

Opération séduction au Centre d’Appui des îles . . p 37

Le Trophée des Jeunes Marins . . . . . . . . . . . . . . . . .p 15

Quel avenir pour la formation agricole à Maré ? . . . . p 39

La Fête du Ura à Maré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 16

La DIL a fêté ses 20 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 41

Mariage : retour aux sources . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 19

Le cross aux îles Loyauté en images . . . . . . . . p 43 à 45

La Fête du Wadrawa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 20

Leilany Ipunesso, future reine du tennis . . . . . . . . . p 46

La Fête du Waleï . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 23

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Budget Supplémentaire 2016 Aides à l’investissement et à l’exploitation Les élus de la Province des Iles Loyauté se sont réunis le 22 juillet pour délibérer sur un total de 24 dossiers, dont certains très importants comme le Budget Supplémentaire 2016.

Il est toujours utile de rappeler que le Budget Supplémentaire, contrairement aux idées reçues n’est pas un deuxième budget de l’exercice, mais un budget destiné éventuellement à ajuster en dépenses et recettes les prévisions de crédits inscrits en début d’année et surtout à reprendre les résultats de l’exercice 2015 ainsi que les reports de 2015 sur 2016.

Lors du vote des comptes de l’exercice 2015, l’ensemble des élus a pris conscience de la gravité des difficultés budgétaires que traverse la collectivité provinciale. Le fond de roulement en 2012 était de 4,9 milliards CFP tandis qu’en 2015 il a atteint 957.360.488 CFP. C’est dans un contexte budgétaire difficile et contraint que le projet de Budget Supplémentaire a été élaboré. Ainsi, le Budget supplémentaire de la Province des Iles Loyauté, pour l'exercice 2016 a été arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 4.761.781.695 CFP, dont 3.270.304.758 CFP en section d’investissement et 1.491.476.937 CFP en section de fonctionnement.

Dans le cadre du Contrat de Développement Etat/Inter‐Collectivités 2011‐2015, l'Etat, le gouvernement de la Nouvelle‐ Calédonie et les Provinces se sont engagés à financer différentes opérations participant au développement économique et social des collectivités. L’opération Pôle Numérique et Technologique (TIC) inscrite dans ce cadre, définit dans ses objectifs opérationnels, l’édification d’un ensemble immobilier comprenant un centre d’apprentissage permettant l’accueil d’un DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) Métiers du Multimédias et de l’Informatique, et les infrastructures donnant accès à l’enseignement universitaire en tout point de la Nouvelle‐Calédonie, préfigurant ainsi notamment l’implantation d’un centre universitaire en Province Nord. Les élus ont adopté l’autorisation de ce programme pour un montant de 9.185.548 CFP. Il a été adopté par les élus la modification de la délibération fixant les conditions dans lesquelles les agents contractuels de la Province des Iles Loyauté peuvent bénéficier de mesure de départ anticipé à la retraite. Ainsi, les agents de la Province des Iles Loyauté ayant au moins 3 ans d'ancienneté dans les services publics provinciaux, relevant de la convention collective des services publics ou bénéficiant d’un contrat à durée indéterminée, âgés de 57 ans et plus, quittant volontairement les services publics provinciaux, peuvent prétendre à un départ anticipé à la retraite.

La Province des Iles Loyauté a adopté l’autorisation de programme destinée à la réalisation d’une déchèterie provinciale à Maré pour un montant de 106.000.000 CFP et le programme d’investissement relatif à l’opération “Etudes relatives à la reconstruction du Pont de Lekiny, district de Mouli à Ouvéa” pour un montant global de 150.000.000 CFP.

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LES ELUS ONT OCTROYE UN CERTAIN NOMBRE D’AIDES A L’INVESTISSEMENT ET A L’EXPLOITATION : Une aide exceptionnelle de 3.000.000 CPF a été accordée dans le but de relancer une activité de plongée sous‐ marine à la tribu de Lekiny à Ouvéa. Une aide exceptionnelle de 6.018.268 CFP a été accordée pour la création d’un cabinet d’avocat à la tribu de Wabao à Maré. Une aide à l’équipement de 5.066.500 CFP a été accordée pour l’acquisition d’une unité de pêche à la tribu de Hulup à Ouvéa. Une aide à l’équipement de 4.031.000 CFP, une aide à communication commerciale de 299.700 CFP et un aide à la couverture sociale de 151.152 CFP, ont été accordées pour l’extension d’une exploitation apicole à la tribu de Drueulu à Lifou. Une aide à l’équipement de 2.725.279 CFP, une aide à la comptabilité de 220.500 CFP et un aide à la couverture sociale de 151.152 CFP, ont été accordées pour une activité de restauration à la tribu de Banoutr à Ouvéa. Une aide à l’équipement de 7.720.537 CFP a été accordée pour l’acquisition d’une unité de pêche à la tribu de Gossanah à Ouvéa. Une aide à l’équipement de 22.057.200 CFP et une aide aux frais d’études de 1.000.000 CFP, ont été accordées pour la rénovation d’une station‐service et la construction d’un petit commerce d’équipement et de produits automobile à la tribu de Tadine à Maré. Une aide à l’équipement de 7.166.369 CFP, une aide aux infrastructures primaires de 429.911 CFP, une aide pour les équipements de protection de l’environnement de 643.240 CFP, une aide au fonds de roulement de 350.000 CFP et une aide à l’accompagnement à la gestion de 220.500 CFP, ont été accordées pour la réhabilitation et le fonctionnement d’une table d’hôte à la tribu de Mouli à Ouvéa.

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Le Haussaire retrouve Drehu après 14 ans Le Haut‐Commissaire de la République, Thierry Lataste, s’est rendu le 11 juillet à Lifou afin de redécouvrir cette commune qu’il a connue durant les années 1999 à 2002. Il a pu constater les nombreux changements réalisés depuis quatorze années.

Il a rencontré les autorités coutumières, provinciales, communales ainsi que les services de l’Etat au cours de la journée.

VISITE EN IMAGES 1 ‐ Coutume d’accueil à la Chefferie de Nathalo.

2 ‐ A l’aire coutumière Ne Drehu.

3 ‐ A la Province des Iles Loyauté.

4 ‐ A la marina de Wé.

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5 ‐ A la poissonnerie de Lifou.

6 ‐ Sur le chantier de la future usine de traitement des déchets de pois‐ sons.

7 ‐ A l’unité de pêche de la société Munun.

8 ‐ A la DACAS pour la visite des locaux et différentes installations.

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9 ‐ A la gendarmerie de Wé.

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Coup de coeur : une édition de la Province Avec la participation financière de la Province des Iles Loyauté, Hamid Mokaddem, écrivain, agrégé de philosophie a publié le livre : “Upiko Hnawang, Peintre miniaturiste de Nouvelle‐Calédonie”.

Né le 7 novembre 1942 à Kirinata Lifou, Upiko Hnawang, ouvrier‐soudeur de métier et peintre par passe‐temps, a peint plus d’une centaine de toiles. Eparpillées aux différents coins du Globe, la majeure partie a été vendue aux touristes de passage à des prix dérisoires. Nous n’avons pu photographier qu’une dizaine d’œuvres, d’abord en 1992, puis en 2015. Reproduites dans ce livre, les œuvres photographiées expriment avec un souci minutieux du détail, paysages et pays kanak de Nouvelle‐Calédonie.

L’ensemble donne à voir une forme singulière de l’universalité du Monde. Aussi précise que concise, la pratique picturale de l’artiste kanak réussit à capter la vie et déjoue les contraintes des lois de l’optique. Le commentaire des toiles essaie de restituer le mouvement par lequel la pratique picturale retrace un monde en train d’advenir.

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Rencontre citoyenne Une délégation du parti politique Calédonie ensemble, avec à sa tête Philippe Gomès, député de la seconde circonscription, s’est rendue à Lifou fin juin. Dès son arrivée, elle a pris la direction de la grande chefferie de Nathalo pour une coutume d’accueil, et à la chefferie de Luecila. La délégation a ensuite été reçue par le président de la Province des Iles Loyauté, Neko Hnepeune, puis par le maire, Robert Xowie. Une réunion publique d’information, intitulée “Marchons ensemble”, portant sur la sortie de l’accord de Nouméa et la crise du nickel, a eu lieu sous le faré de la province. Environ 200 personnes étaient venues s’informer et échanger sur les thèmes débattus.

Les 2 drapeaux pour le 14 juillet à Lifou La cérémonie de la Fête Nationale a été célébrée dans la commune de Lifou qui n’a pas dérogé à cette tradition républicaine. En l’honneur des anciens qui ont combattu pour la France durant les deux conflits mondiaux, les drapeaux, tricolore et indépendantiste, ont été levés pour la deuxième fois lors de cette commémoration. Ils ont été levés la toute première fois, ensemble, le 11 novembre 2015 pour l’Armistice.

A l’occasion de cette cérémonie du 14 juillet, Frédéric Eymard, le Commissaire Délégué de la République, les autorités provinciales, municipales et coutumières, des anciens combattants, des anciens militaires, les pompiers, la gendarmerie, de nombreux habitants ainsi que des touristes de passage, étaient rassemblés autour du Monument aux Morts.

Levée des couleurs au collège de Tadine Le mercredi 13 juillet au matin, à la veille du plus grand événement républicain fêté en France, le collège de Tadine a organisé une cérémonie de première levée de drapeaux. Philippe Kauffmann, chef d’établissement, exposait ses motivations en introduction de ce moment solennel en présence des représentants des autorités administratives et coutumières de l’île.

Si les drapeaux sont une exigence de l’Etat et du gouvernement de la Nouvelle‐Calédonie pour marquer les temps républicains tels que le 14 juillet, Philippe Kauffmann y voit bien d’autres avantages. “On ne doit pas oublier, on doit se souvenir de certains moments historiques. Nous sommes à la veille du 14 juillet mais aussi du 17 juillet. Cette date a été choisie pour rendre hommage aux Justes de France, pour nous rappeler que la France s’est aussi rendue coupable d’actes racistes et antisémites et qu’elle le reconnaît” explique‐t‐il.

“Disposer de drapeaux, c’est aussi pouvoir les mettre en bernes lors de deuils, s’y associer et honorer les mémoires. Faire flotter ces deux drapeaux, c’est aussi symboliser le collège autour de valeurs communes à la France, Liberté, Egalité, Fraternité, et à la Nouvelle‐Calédonie avec parmi elles, le Respect, la Parole et l’Humilité” poursuit Philippe Kauffmann avant de céder la parole aux jeunes.

Les élèves de 4ème et de 3ème ont présenté l’origine des deux drapeaux, thème sur lequel ils ont travaillé avec leur professeur d’histoire‐géographie. Les deux plus jeunes collégiens ont ensuite hissé les drapeaux au rythme des hymnes français et calédonien chantés par les élèves de 5ème tout de bleu vêtus.

Philippe Kauffmann veut renforcer l’idée que le collège n’est pas un lieu comme les autres, mais un lieu dédié aux études. construire les loyauté - 7

Ils se sont dit “Oui” !

Gabrielle Bola et Frédéric Eymard Commissaire de la République pour la Province des Iles ont uni leur destin en officialisant leur alliance, le 27 août 2016 à Lifou.

Avec beaucoup de poésie, le maire de Lifou, Robert Xowie, a mené la procédure de mariage. Accompagnés de leurs familles et de leurs amis, les mariés se sont dit "Oui". Un "Oui" tant attendu, en présence des quatre témoins.

Lors de cette union républicaine, Robert Xowie, le maire, et Neko Hnepeune, le président de la Province des Iles Loyauté et témoin, n’ont pas manqué à leur devoir en présentant, avec beaucoup d’humour, le parcours de Frédéric Eymard depuis sa prise de fonction en terre Ne Drehu.

Après la cérémonie, un vin d’honneur a été offert au faré de la Province des Iles Loyauté.

Départ de l’Inspecteur de l’Enseignement Primaire L’Inspecteur de l’Enseignement Primaire de la 7ème circonscription, Christophe Portenart, a regagné la Métropole après quatre années passées en Nouvelle‐ Calédonie.

Les autorités de l’Etat, provinciales, municipales, coutumières, militaires, judiciaires et de nombreux enseignants étaient présents à la cérémonie de départ qui se tenait vendredi 8 juillet dans l’enceinte de l’école pilote de Wé.

La soirée a débuté par un hommage de la troupe de danse de Kejeny, sous les yeux des nombreux invités. A l’issue des différentes prises de parole, le corps enseignant a interprété la chanson “Je m’en vais”.

Christophe Portenart a rappelé à travers un conte les différentes situations professionnelles qu’il a rencontrées au cours de son séjour à Christophe Portenart (chemise bleue) ému lors Lifou. L’inspecteur est arrivé en des discours prononcés. juillet 2012 en Nouvelle‐Calédonie en provenance de l’académie d’Orléans‐Tours, où il était membre du cabinet du recteur en tant que conseiller au numérique. Il repart pour occuper les fonctions d’inspecteur de l’Education Nationale dans la circonscription de Figeac, Un chant d’adieu offert par le corps enseignant. département du Lot.

Le proviseur quitte Drehu pour l’Iran C’est avec beaucoup d’émotions que Ronald Mullet, proviseur du lycée Williama Haudra, a fait ses adieux aux enseignants et parents d’élèves de l’établissement, le vendredi 22 juillet au soir.

Les autorités de l’Etat, provinciales, municipales et coutumières, étaient également présentes à cette cérémonie de départ qui se tenait dans l’enceinte du lycée.

Ronald Muller recevant la coutume du petit chef de la tribu de Luecila, Jean‐Paul Haudra.

La cérémonie de départ s’est tenue dans l’enceinte du lycée.

Après quatre années passées à Lifou, Ronald Muller, a rejoint la Métropole pour sa prochaine affection à Téhéran en Iran.

La soirée a débuté par les traditionnelles coutumes avec prises de parole, des représentants de l’enseignement, des parents d’élèves et de Jean‐Paul Haudra, petit chef de la tribu de Luecila ou est implanté le lycée.

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La santé par le sport A l’occasion de la semaine « sport santé », les élèves des écoles maternelles et primaires de Lifou ont participé à diverses activités liées à l'alimentation déséquilibrée, au rôle de l'activité physique sur la santé et aux complications qu'engendrent une trop grande consommation de sucre, avec notamment une sensibilisation au diabète. Mieux dans son corps, c’est mieux vivre.

Né d'une volonté politique de mettre en place des actions en faveur de la santé des Loyaltiens, la Direction de l’Education, de la Formation, de l’Insertion Professionnelle et de l’Emploi (DEFIPE) et la Direction de l’Action Communautaire et de l’Action Sanitaire (DACAS) ont proposé l’instauration d'actions “sport ‐ santé” dans les écoles pour en évaluer l’impact sur la population.

Du 1er au 5 août, les élèves des classes de CE2‐CM1 et CM1‐CM2 de l’école primaire de la tribu de Traput se sont livrées à diverses activités physiques, artistiques et culinaires en corrélation avec le programme scolaire. L'objectif était de sensibiliser les enfants aux bienfaits du sport et à une alimentation saine en utilisant les mathématiques, le français et l’histoire.

Pour la clôture de cette semaine, une grande marche jusqu’au point de regroupement sécurisé en cas d’alerte “Tsunami” sur les hauteurs de Traput, était prévue. Elle n’a pu avoir lieu en raison des fortes intempéries.

Les collégiens d’Iaaï à la transcal Pour la deuxième année consécutive, des collégiens d’Ouvéa ont participé à la Transcal juniors OPT NC, un challenge pour ces jeunes peu habitués à la montagne. Une équipe du collège d’Eben‐Eza et une de Shéa Tiaou ont pris le départ dimanche 3 juillet. Ils étaient arrivés la veille avec leurs professeurs de sport respectifs. L’équipe de Shéa Tiaou, composée de Joseph Deuleu, de Daniel Adjouhgniope et de Jerry Ounei, a fini première de la catégorie minimes garçon. “Je suis très fier, ils ont tout donné. Malgré un environnement qu'ils ne connaissent pas, ils finissent 7ème au scratch et premiers de leur catégorie”, précise Vincent Bonnet, leur professeur.

Championnat provincial de Futsal La finale îles de futsal, catégorie séniors, a pris fin samedi 23 juillet au soir, dans la salle omnisports du complexe sportif de Hnassé.

Ce championnat provincial organisé par la Fédération Calédonienne de Football (FCF), le district Lifou Football et le Comité Futsal de Lifou sous le couvert de la FIFA (Fédération Internationale de Fotball Assciation) a vu la participation de treize équipes (6 de Lifou ‐ 6 de Maré ‐ 1 d’Ouvéa).

En présence d’une centaine de supporters, l’équipe Entente Ne Drehu de Lifou, composée essentiellement d’agents provinciaux, s’est imposée au terme d'une rencontre intense face à l’équipe Central Wé Luecila de Lifou par 12 buts à 5. Cette finale est venue ainsi clôturer les rencontres de futsal où la bonne ambiance et l’esprit sportif étaient de mise.

La 46ème édition du Tour Cycliste débutera à Lifou Lifou accueillera les 13 et 14 octobre les deux premières étapes de la 46ème édition du Tour cycliste de Nouvelle‐Calédonie, qui se déroulera jusqu’au 22 octobre. Gérard Salaun, président du comité cycliste, et Jean‐Claude Briault, chargé de la communication, se sont rendus fin juin à Lifou pour s’entretenir avec les services provinciaux et municipaux, ainsi que les organismes associatifs et sportifs sur les modalités d’organisation de la compétition. A l’issue d’un contre‐ la‐montre (étape 1A) sur 5,5 km de Traput à Wé, la première étape de la journée du 13 octobre (étape 1B), d’une longueur de 87 km, se déroulera sur un parcours reliant Wé, Xepenehe, Wé, Luengoni et Xodré avec le col Boula, classé en 4e catégorie. Le 14 octobre, l’étape 2 permettra aux quelque 80 cyclistes de relier Wedrumel, Drueulu, Wé et Xepenehe, soit une distance de 87,3 km.

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Le défilé avec le drapeau JIP lors de la cérémonie d’ouverture.

Les Jeux Inter-Provinciaux Officiellement ouverts le lundi 8 août au soir, les Jeux Inter‐Provinciaux ont débuté le mardi matin à Lifou, avec un temps radieux.

Les quelques trois cent cinquante athlètes se sont retrouvés dans leur discipline respective pour disputer les compétitions.

Parmi eux, une section handisport composée d’une trentaine de jeunes en provenance exclusivement des trois provinces, avec à leur tête Thierry Cibone, le champion handisport de la tribu de Mou qui disputent les épreuves d’athlétisme, lancer de poids, javelot et course à pied sur 100 m.

La Province des Iles Loyauté, la Mairie et leurs partenaires, n’ont pas lésiné sur l’organisation et les moyens afin que les jeunes athlètes vivent cet événement sportif et fraternel dans les meilleures conditions possibles.

Du côté des sportifs, le moral est au beau fixe, ils ont démarré les compétitions dans une bonne ambiance et avec une météo très clémente. En plus d’être un challenge sportif, les Jeux Inter‐Provinciaux sont également l’opportunité pour les 350 sportifs originaires du pays, mais également du Vanuatu et de Wallis et Futuna, de faire plus ample connaissance et de tisser des liens d’amitié.

La cérémonie de clôture des Jeux Inter‐Provinciaux 2016 qui ont animé la commune durant quatre jours, s’est déroulée jeudi 11 août au soir sur le complexe sportif de Hnassé, en présence des autorités administratives, coutumières, sportives et un large public. Les jeunes athlètes, enthousiastes, se sont donnés rendez‐vous en 2018, en Province Sud, chargée d’organiser la septième. Au classement général, la province Sud devance le Nord, les Iles, Wallis et Futuna et le Vanuatu.

Les délégations sportives ont effectué un défilé dans la salle omnisports sous les applaudissements de l’auditoire puis les athlètes se sont vus remettre les différentes médailles (cf photos 1 et 2).

La délégation de la Province des Iles Loyauté.

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La délégation de la Province Nord.

La délégation de la Province Sud.

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1Le cricket, un moment fort !

2Les équipes de Va’a se sont régalées sur les plans d’eau qu’offrent les îles .

3Les sportifs se préparant pour l’épreuve de course des 100 m.

4Le tennis revient en force.

5Les épreuves du saut en longueur.

6Les jeunes athlètes handisport au lancé de poids.

7Au classement général, la Province Sud devance le Nord, les Iles, Wallis et Futuna et le Vanuatu.

Lors des prises de parole, Robert Xowie, le Maire de Lifou a précisé “Au‐delà des réussites sportives, cette manifestation a été marquée par l’esprit de joie et d’amitié qui a régné durant toute la semaine. Une superbe ambiance, de belles rencontres et des performances, c’est ça l’esprit sportif. Les jeux 2016 ont connu une belle réussite.”

Après les coutumes de remerciement, d’au‐revoir et une prestation de la troupe de danse du Wetr, il a été procédé à l’abaissement du drapeau des JIP et à l’extinction de la flamme.

Grand moment d’émotion lors de la passation officielle du flambeau et la remise du drapeau JIP à la Province Sud qui aura le privilège et la lourde responsabilité d’organiser la septième édition des JIP en 2018. Les autres délégations ont montré qu’elles étaient de plus en plus compétitives.

Dernier tour de piste pour les athlètes avant de se séparer et de rejoindre les structures d’hébergement. Les délégations ont quitté Lifou, dès vendredi matin.

Bilan positif, la Commune, la Province des Iles Loyauté et le CTOS ont travaillé en étroite collaboration pour que cette manifestation sportive soit une réussite et que les résultats de la confrontation des athlètes deviennent de plus en en serrés.

La délégation du Vanuatu.

La délégation de Wallis et Futuna.

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Le Trophée des jeunes marins Le Cercle Nautique Calédonien (CNC) a organisé pour la dixième année consécutive le Trophée des jeunes marins et des jeunes artistes de Nouvelle‐Calédonie.

La sélection îles s’est déroulée le week‐end du 9 au 10 juillet à la marina de Wé à Lifou. Cette manifestation a offert aux jeunes des trois provinces l’opportunité de se mesurer autour d’une régate et d’une audition musicale et, par la suite, de nouer des liens.

VOILE Quarante‐huit collégiens et lycéens de Lifou et Ouvéa (12 équipages) se sont retrouvés à la marina de Wé Lifou, pour la sélection îles du Trophée des jeunes marins. Les équipages se sont affrontés par poule sur 4 bateaux de type Elliott, répartis en douze équipages mixtes, de quatre personnes et encadrés par l’équipe de la base nautique Hnaipolë à Wé et des enseignants des différents établissements scolaires représentés. Les premiers finalistes sont Capaie Wauka, Théo Vacossin, Carole Cosson et Alexis Kaemo pour le lycée des Iles Williama Haudra. En seconde position, Xemima Magne, Waifit Hnepeune, Noé Laroche et Roberson Wauka pour le collège Laura Boula.

Prestation du groupe “Akoz” du collège Laura Boula.

“Au fil des années, le Trophée des jeunes marins est devenu un rendez‐vous incontournable des équipes sportives des collèges et lycée de Lifou et d’Ouvéa. Les sports nautiques sont en plein essor sur les deux îles, qui possèdent chacune leur base nautique, gérées par des équipes dynamiques et soutenues par des investissements municipaux et provinciaux. Le trophée des artistes a quant à lui, permis à de jeunes passionnés, de percer et se faire un nom dans le monde de la musique. L’édition 2016, qui constitue les dix ans d’existence, a remporté un vif succès” a précisé Matthias Balagny, qui a coordonné et animé la manifestation sportive et musicale.

Photo souvenir de l’ensemble des jeunes marins.

MUSIQUE Cinq groupes de Lifou en lice des collèges de Hnaïzianu, Havila et Laura Boula ainsi que le lycée Williama Haudra ont du rivaliser de talent afin de se départager pour le Trophée des jeunes artistes. Ainsi, le groupe “Akoz”, du collège Laura Boula a remporté la victoire des jeunes talents.

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Les premiers finalistes du lycée Williama Haudra.

Les seconds  finalistes du collège Laura Boula.

Promouvoir les sports de plage La Direction de la Jeunesse, des Sports et Loisirs de la Province des Iles Loyauté a organisé le 9 juillet, une journée “Beach Loyalty Day” sur la plage du centre nautique Hnaipolë à Wé Lifou. Une centaine de jeunes de 10 à 17 ans étaient présents.

Lors de cette 3ème journée promotionnelle sportive de l’année, les animateurs de la DJSL ont constaté une fois encore, une forte participation des jeunes, avides de la découverte et de la pratique des sports de place (beach soccer, beach volley et beach tennis).

La quinzaine de jeunes étudiants belges, en séjour à la tribu de Jozip dans le cadre d’un échange interculturel et linguistique (action ERASMUS), a également participé aux rencontres sportives avec les jeunes de Lifou.

Pour Léon Waireonye, animateur sportif : “Nous sommes là pour valoriser les sports de plage au travers d’échanges et de rencontres dans un esprit convivial et sportif. Le succès rencontré à chaque fois, garantie le déroulement d’autres compétitions avec au final, un championnat inter‐îles pour chacune des disciplines”.

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La fête du URA, source d’abondance Le district de Tawaïnedr à Maré a organisé le week‐end du 16 au 17 juillet sa fête du URA. Elle doit son nom à une source d’eau douce qui jaillit de l’océan au pied des falaises de Dranin. C’est avec les enfants de l’école primaire de Wakoné que les visiteurs ont pu découvrir l’histoire du URA qui donne aussi son nom à une variété de bananes et de taros qui poussent en abondance grâce à cette source.

Au coeur de Tawaïnedr, le grand marché entouré de stands de restauration.

Une grande diversité de produits locaux y sont exposés. Les mamans de l’île en profitent également pour valoriser les savoir‐ faire en couture, tressage et autres confections artisanales.

Les collaboratrices du Syndicat d’Initiative Nengone, très présentes tout au long de cette fête. Elles n’auront de cesse de satisfaire les visiteurs et de s’assurer que toutes les activités proposées se passent au mieux. Leur sourire, jusqu’au bout de ces trois jours intenses, aura illuminé le site de Tawaïnedr.

Résidents et visiteurs profitent de la randonnée guidée par Emile Trimari vers les falaises de Dranin, non loin de la tribu de Tawaïnedr. La marée haute et le vent ne leur permettront pas d’approcher de la source mais tous sont conquis par la beauté des lieux et la richesse des échanges avec le guide, source intarissable sur les vertus des plantes croisées tout au long de la balade.

L’organisation de cette édition 2016 a été très remarquée.

Tours de l’île, randonnées, danses et chants traditionnels, concours d’activités culturelles et sportives… Si la fête est subventionnée par la Commune et la Province, elle doit son dynamisme aux tribus du District dont ce rendez‐vous annuel est devenu la fierté.

La grand marché de Ténane à Maré Les vieux disent avoir grandi avec à Nengone. Organisé deux fois par an, en juin et novembre, le grand marché de Ténane est l’occasion de découvrir la qualité de vie de cette tribu et leur hospitalité. Etals de fruits et légumes frais, repas à déguster sur place, vide‐armoires et randonnée pédestre entre falaise et océan, traditionnel bingo,… tout est pensé pour satisfaire résidents et visiteurs de l’île.

Pa Kaloï a toujours connu le Grand marché. Il en est aujourd’hui le responsable.

Ancien instituteur, il s’enthousiasme de pouvoir parler des légendes kanak aux visiteurs et enfants de la tribu au détour d’une balade entre falaise et océan. Il explique ici comment “jeter un sort” à un ennemi grâce à une petite pierre enroulée dans une feuille avant d’être glissée dans une cavité de ce rocher.

Pa Hudrune et Pa Iteng sont très fiers de présenter l’igname de 1,90 m qu’ils ont sortie de leur champ, non sans effort. Si elle est déjà très impressionnante, cette igname n’est pas la plus grande.

Une igname de plus de 3m a été sortie de terre il y a quelques années.

Contrairement au traditionnel marché du samedi qui ouvre à 14h, le Grand Marché débute à 9h.

Outre les fruits et légumes cultivés et vendus par les membres de la tribu, des brioches, pâtisseries et confiture maison de fleurs d’hibiscus permettent de commencer en douceur la journée.

Les enfants de la tribu ont une bonne humeur communicative. Ils sont ravis de partager ce moment avec les “étrangers” curieux de mieux les connaître et sont fiers de les guider sur les chemins de leur tribu.

16 - construire les loyauté

Un retour aux sources Le mariage de Maraéa Saumë et de Kalione Tuitoma a été célébré à Fidji le vendredi 8 juillet.

Rien ne pouvait laisser envisager la surprise qu’allait occasionner cette union, lors du déplacement d’une semaine, de Lifou à Fidji.

Environ une année de préparation a été nécessaire pour organiser ce déplacement de Lifou à Fidji afin de célébrer le mariage de Maraéa Saumë et de Kalione Tuitoma. Il était important pour Maraéa d’être De gauche à droite : le marié Kalione Tuitoma, la mariée Maraéa Saumë, accompagnée de sa famille de la tribu de Nang, de son le témoin de Kalione Tuilovoni Saukiwai et Thako Saumë témoin de Maraéa. clan et alliés.

Aussi, 47 membres de la famille composant la délégation, se sont rendus à Fidji le 4 juillet. Arrivée à Suva, capitale des îles Fidji, la délégation a été accueillie très chaleureusement par le clan Tuitoma.

RENCONTRE ET RETOUR AUX SOURCES Dès le lendemain, la délégation accompagnée de la famille Tuitoma, a commencé la visite touristique de l’île. Découverte des lieux, de la population et de la culture fidjienne. Après cette journée déjà chargée en émotions, le mercredi 6 juillet, la délégation s’est rendue dans la maison commune de Lami, pour un moment de méditation suivi de chants “Tapéras”.

Interpellés par ces chants mélodieux et inhabituels sur l’île, des fidjiens, tombés sous le charme des “Tapéras”, sont venus dans la salle commune afin de faire connaissance avec la délégation de Lifou. Au gré des discussions chaleureuses, alors que rien ne pouvait laisser envisager une telle surprise, il apparaît que Maraéa Saumë, l’arrière petite fille de Maraéa Streeter de Lifou se retrouve face à face avec une personne dénommée Susana, épouse de William Evening de Fidji.

Dans les années 1870, le patriarche John, Joseph, Nelson Streeter a quitté Fidji afin de conquérir le monde, en laissant derrière lui une partie de sa famille, sa femme Charlotte et deux enfants, dont un prénommé William, le grand‐père de William Evening.

Il a accosté sur les rivages de Lifou accompagné de sa fille Maraéa Streeter, âgée alors de 15 ans, l’arrière grand‐mère de Maraéa Saumë, et de deux fils, Jo et Joce. L’arrière grand‐mère paternelle de Maraéa Saumë, Maraéa Streeter est née le 23 août 1859 à Naitasiri Fidji et elle est décédée le 3 février 1974 à Lifou.

Le rapprochement fait, des larmes de joie et une Visite du intense émotion partagée a envahi la maison commune “Pacific Lami. La nouvelle s’est très vite répandue sur l’île et Theological pour ces retrouvailles, Susana Evening a invité la Collège” de Suva. délégation composée des familles Streeter, Taine, Saumë, Wacapo, Ihagé... pour l’anniversaire de son mari William.

Le soir‐même, la famille Streeter de Lifou s’est rendue au domicile de la famille Evening où des échanges, coutumes et discussions ont bien confirmé les liens ancestraux. Un arbre généalogique est alors devenu une seconde priorité pour l’ensemble des familles. La principale priorité étant le mariage de Maraéa et de Kalione. La famille s’étant élargie avec cette rencontre inattendue, l’invitation au mariage a été remise à William Evening et sa famille.

Le vendredi 8 juillet, Maraéa et Kalione se sont dit “oui pour la vie”. Ce mariage haut en couleurs, mêlant les cultures fidjienne et kanak, a marqué les esprits et les coeurs des membres de chaque famille, réunis pour ne former qu’une seule et grande famille, celle de Maraéa et Kalione Tuitoma.

Un mariage prestigieux qui restera marqué dans la mémoire de tous, d’une part, par la manière dont il a été célébré et d’autre part, par l’approche coutumière de la cérémonie. Mais le plus important reste avant tout, l’union de deux personnes qui s’aiment, sans oublier que grâce à cette union bénie et heureuse, les familles Evening de Fidji, et Streeter de Lifou ont pu renouer avec leur origine, le patriarche John, Joseph, Nelson Streeter.

HOMMAGE A WILLIAM EVENING Le familles Streeter de Lifou, clan et alliés, tenaient à souhaiter leurs sincères condoléances à la famille Evening de Fidji et rendre un hommage appuyé à feu William Evening qui s’en est allé début août 2016.

La cérémonie de mariage coutumier fidjien et religieux. Un moment tant attendu !

Rosine Streeter en robe rouge aux côtés de Susana Evening en robe rayée noir et blanc, entourées des descendants de la famille Streeter de Lifou.

Reportage : S. Ihagé ‐ Crédit photos : N. Ngazo

ILS SE SONT DIT “OUI” !

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La fête du Wadrawa : hommage à l’igname du chef Pour la 22ème année consécutive, début juillet, la fête du Wadrawa, l’igname de première qualité réservée aux chefs, s’est déroulée à Pénélo Nengone. La légende raconte qu’elle a accosté à l’Est de Maré puis a entrepris, depuis Pénélo, sa conquête de l’île. C’est donc sur sa terre, que les Si Nengone lui rendent fidèlement hommage.

Le Bingo se déroule pendant le marché et n’empêche nullement les mamans de vendre leur production. Ce jeu est une tradition partout sur l’île, pendant ou après les marchés, il est avant tout un acte solidaire pour assurer l’achat des éventuels invendus.

C’est dans le cadre de son grand marché que Pénélo célèbre son igname phare.

L’occasion pour la population de valoriser la diversité de sa production agricole mais aussi les pâtisseries maison, les plantes ou autres travaux de couture.

Comme pour chaque fête à Maré, les mamans se mobilisent et assurent une cuisine de grande qualité. De nombreuses familles proposent de belles assiettes de poissons, langoustes, popinées, crevettes, … accompagnés d’ignames bien sûr.

Légende.La fête est devenue un rendez‐vous incontournable qui rassemble les Si Nengone des quatre coins de l’île. Pour tous les satisfaire, les ignames sont sur tous les fronts du marché. Dès le 2ème jour de cette édition, elles ont quasiment déserté les étals. La fête est une très bonne occasion d’écouler la production de cette variété prolifique sur ce secteur.

Un air des îles Loyauté au Mont-Dore L’association des producteurs de Lifou a organisé le samedi 30 juillet un grand marché sur la commune du Mont‐Dore au Pont Des Français. Une première qui a connue un grand succès auprès des visiteurs venus très nombreux.

Les producteurs agricoles, apiculteurs, planteurs de vanille, couturières, sculpteurs et autres artisans ont présenté une vaste gamme de produits du terroir provenant de Lifou. Pour cela, toutes les marchandises ont été entreposées dans des containers qui ont pris la mer dans la nuit de mardi 26 juillet. Les exposants, quant à eux ont rejoint la grande terre par avion et le Bético dans la journée du vendredi 29 juillet.

L’objectif de ce grand marché était de créer en l’espace d’une journée, une ambiance des îles Loyauté, avec le partage, le savoir‐faire de Lifou, et vendre les produits locaux 100 % Bio. Une grande réussite !

20 - construire les loyauté

La Fête du Miel et du Santal Du 26 au 28 août 2016 a eu lieu la 10ème édition de la fête “Wetr est là” sur le site touristique “Paul Clément Sihaze” à la tribu de Easo.

Malgré une météo des plus capricieuse, le public a répondu présent pour ce week‐end en “senteur et saveur”.

Le Miel et le Santal, qui font partie intégrante des richesses des îles Loyauté ont été mis à l’honneur.

Le premier, relève d’un savoir‐faire qui n’est plus à démontrer et dont les qualités gustatives sont reconnues. Le Miel de Lifou est particulièrement Sucettes, bonbons, gâteaux... au miel des îles. riche de part ses variétés issues d’un environnement diversifié entre forêts, arbres fruitier et fleurs.

Le second, reste très prisé par les plus grandes parfumeries. Le Santal, on en trouve un peu partout en Nouvelle‐Calédonie, mais la majorité des forêts de santal se trouve aux îles Loyauté. Soucieuse de préserver son trésor, la Province des Iles a interdit fin 2015, son exportation.

Durant trois jours, les nombreux touristes ont pu se plonger dans la culture mélanésienne bercée de chants et danses traditionnels dans une ambiance chaleureuse et conviviale.

La vingtaine de stands, composant un village, proposait également des dégustations culinaires, de succulents repas, de l’artisanat local et un stand dédié à la médicine traditionnelle par les plantes. Un petit marché proposait un éventail de fruits et légumes locaux ainsi que divers poissons fraîchement pêchés.

Les sculpteurs de bois de santal ont réalisé en 3 jours une pirogue à balancier.

Coté animations, outre les groupes de musique traditionnelle et contemporaine qui se sont produits chaque soir, des randonnées pédestres à la découverte des grottes de la région étaient proposées ainsi que des démonstrations traditionnelles de savoir‐faire des tribus de Lifou comme le tressage ou encore la confection de nasses à poissons. Un espace de jeux pour les enfants a même été mis en place.

Les sculpteurs de bois de santal du district du Wetr ont réalisé diverses œuvres avec pour challenge, la réalisation en trois jours d’une pirogue à balancier.

La mer, située à proximité du site, a permis diverses activités nautiques comme le canoë kayak, la voile, des balades en mer et la plongée. Pour la première fois, la Société Nationale de Sauveteurs en Mer (SNSM) de Lifou a procédé à des démonstrations de secours à personnes.

Parmi la douzaine de jeunes filles des tribus de l’île, c’est Guylaine Ehnymane qui a été élue Miss “Miel et Santal 2016” devant Wécé N’Godrella 1ère dauphine, et Shirley Wasaumie 2ème dauphine.

La cinquantaine de touristes ayant bénéficié des forfaits proposés par le Gie Destination Iles Loyauté, a pu apprécier, le soir venu, l’accueil chez l’habitant, en cases traditionnelles et profiter un instant du temps qui semblait s’être arrêté.

Easo signifie en Drehu “feu qui fume”. Le feu allumé jeudi soir lors des premières cérémonies coutumières s’est éteint dimanche soir avec la clôture des festivités.

Guylaine Ehnymane a été élue Miss “Miel et Santal 2016”.

Agenda des Fêtes Evénementielles La Fête du Wajuyu

Tribu de Roh, Maré

du 11 au 13 novembre

La Fête du Taro

Tribu de Wakatr, Ouvéa

du 2 au 4 décembre

Le Marché des Producteurs

Bio D’Zil, Lifou

le 17 décembre

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22 - Construire les loyautĂŠ

La fête du waleï à la tribu de Héo La 7ème édition de la fête du waleï, l’igname sucrée d’Ouvéa, s’est tenue comme chaque année à la tribu de Héo dans le Nord de l’île, du vendredi 29 au dimanche 31 juillet.

L’association Manu Aliki présidée par Véronique Watiligone, a mis les petits plats dans les grands pour accueillir les touristes venus de Nouméa, grâce au forfait mis en place par Destination Iles Loyauté, mais aussi, la population venue en nombre durant les 3 jours. C’est d’ailleurs cette idée de “rester ensemble” qui est ressortie des gestes coutumiers qui se sont succédés. Tout d’abord de l’Aire Coutumière Iaaï, puis du porte‐parole de la chefferie Basilio Nena et enfin des invités.

Le waleï bolok, igname sucrée, une espèce typique d’Iaaï.

Des aides financières ont été octroyées pour l’événement, par la Province des Iles Loyauté, la Commune d’Ouvéa, l’association Eljo, le Syndicat d’Initiative d’Iaaï, Loyalty Tours et le magasin Bunaca.

En second plan, t’shirt vert, Basilio Nena le porte parole de la tribu de héo et au premier plan, chemise blanche, Jean‐Marie Gnavit, animateur du site lors de l’ouverture officielle de la fête du waleï.

L’ouverture officielle a commencé à 10h par des chants et une danse de la tribu de Héo. Les concours, les stands, les recettes de cuisine, le cassage et décorticage de cocos, la confection de petits bougnas, autant d’activités qui ont séduit le public venu en masse. Les touristes ont pu profiter des excursions proposées sur les îlots du nord et sur toute l’île, découvrant ainsi la culture du waleï grâce à la visite des champs et des panneaux d’information réalisés par les stands. Ils ont pu se régaler en dégustant les différents plats confectionnés à base de waleï lors du buffet qui leur a été proposé. En fin d’après‐midi les groupes locaux suivis du groupe Bethela ont assuré l’animation musicale et pour le plus grand plaisir des enfants, un magicien.

Aux traditionnels stands de restauration, d’artisanat et de produits vivriers était présente l’ACAF (association calédonienne pour l’animation et la formation) qui a proposée des activités pour les plus jeunes et a organisé les concours de miss et missette.

Le centre médical de Hulup a informé sur la santé et organisé une marche pour la santé qui a rassemblée beaucoup de monde.

Et enfin, le Beach Volley pour les sportifs.

Jeu consistant à décortiquer 15 cocos dans un temps record.

Préparation du buffet d’accueil pour la dégustation du waleï.

Chants et danses se sont succédés afin de célébrer dignement la fête du waleï.

Un large choix de produits vivriers provenant du terroir.

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Des nouvelles activités manuelles pour les centres de loisirs La Direction de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs (DJSL) de la Province des Iles Loyauté a mis en place sur Lifou, Maré et Ouvéa, un programme de formations continues pour les animateurs socio‐ éducatifs des îles en collaboration avec l’ACAF (Association Calédonienne pour l’Animation et la Formation) de Nouméa.

Dans la salle de réunion de la base de voile de Lifou, a régné du jeudi 30 juin au samedi 2 juillet, une animation identique à celle des jours de compétition.

Mais c’était une toute autre activité qui s’y est déroulée. La Direction de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs (DJSL) de la Province des Iles Loyauté a organisé une formation des animateurs socio‐éducatifs de Lifou, dispensée par deux personnels de l’ACAF (Association Calédonienne pour l’Animation et la Formation) de Nouméa. Les 7 responsables des centres (Tingeting, Xépénéhé, Hnanemuatra, Luecila, Kejeny, Hapetra et Mou) ouverts tous les mercredis après‐midi et les mercredis libérés des 3 districts étaient présents.

L’équipe de formation de l’ACAF a dispensé ses cours à Maré (Tadine, Laroche, Tuo, Nece et Wabao) du 27 au 29 juin, à Lifou du 30 juin au 2 juillet, et Ouvéa du 4 au 6 juillet.

“La formation des stagiaires porte sur l’appropriation de nouvelles techniques d’activités manuelles, peinture sur tissu, confection d’objet à partir de pâte à modeler Fimo (pâte à cuire idéale pour façonner de petits objets, réaliser de petits montages et créer ainsi des miniatures, des perles et des bijoux, décorer de petits objets ou encore réaliser des figurines), scrapbooking (technique créative complète qui consiste à introduire des photographies dans un décor en rapport avec le thème abordé, dans le but de les mettre en valeur par une présentation plus esthétique qu'un simple album photo). La confection d’objet à partir de récupération comme le papier, le carton ou encore les enveloppes usagées. L’objectif de cette formation est d’enrichir les pratiques des animateurs afin d’offrir de nouveaux supports d’animations aux enfants lors des centres de loisirs” a précisé Palema Ulivaka, formatrice à l’ACAF.

L’APAHL forme ses Auxilaires de Vie Vendredi 8 juillet, douze des auxiliaires de vie à domicile de l’Association des Parents et Amis de Handicapés terminaient une formation de cinq jours en ergonomie.

Formateur missionné par l’organisme de formation AXILE, spécialisé en sanitaire et social, Nicolas Richette est diplômé et expérimenté en ergonomie et formation professionnelle pour adultes. Impliqué depuis de nombreuses années dans le milieu du handicap au travers d’actions handisport et humanitaires, il connaît parfaitement le contexte dans lequel évoluent les auxiliaires de vie en charge de personnes en situation de handicap ou perte d’autonomie. “Cette formation est une nécessité car les auxiliaires de Maré se forment sur le terrain et n’ont pas le recul nécessaire. Au‐delà de l’apport théorique et technique, la formation est aussi le moyen de partager les difficultés qu’elles rencontrent” précise le formateur. En s’appuyant sur la technique du jeu de rôles pour des mises en situation réalistes, il aborde les gestes et postures à mettre en œuvre pour limiter les risques de troubles musculo squelettiques, l’hygiène, l’alimentation, et autres notions de bienveillance et de déontologie. Ce sont toutes les problématiques du quotidien des auxiliaires de vie qu’il tente d’aborder de façon concrète pour faire parler ses stagiaires et les amener à professionnaliser leur pratique.

Yvonne est auxiliaire de vie à domicile depuis un an et demi à Maré. Elle s’occupe d’une personne en perte d’autonomie et d’une personne en situation de handicap. Diplômée en BEP Carrières Sanitaires et Sociales et Bac Technologique Science Médico‐ Sociale, elle dit avoir néanmoins beaucoup appris au cours de cette semaine. “Cette formation répond à une attente. Elle nous a données beaucoup de réponses. Chacune pratique de son côté, parfois à la limite de la réglementation faute de connaissances.

On a beaucoup appris niveau technique et même de base. On a aussi appris à se connaître car on travaille toutes de façon isolée”.

Yvonne et d’autres espèrent poursuivre leur montée en compétences dans le domaine sanitaire. Souvent confrontées à des demandes de soins, elles savent où s’arrête leur prise en charge mais le regrettent tout comme le coordonnateur de l’APAHL à Maré, Stéphane Yeiwene. “Les auxiliaires de vie se limitent aux actes de la vie courante mais doivent souvent refuser des soins avec toute la difficulté que cela implique, d’un point de vue moral, de ne pas prendre complètement soin des personnes qu’elles ont en charge. Il serait intéressant qu’elles puissent se qualifier en ce sens, même si l’externalisation des formations à Nouméa pose d’autres problèmes et peut décourager les meilleures volontés”.

Faute de salle communale disponible, c’est sous le faré de Stéphane Yeiwene que la formation s’est déroulée avec du matériel emprunté aux bénéficiaires. Le dispensaire n’ayant pas répondu favorablement à sa demande de mise à disposition temporaire d’un fauteuil et d’un lit médicalisé. Personnellement confronté au handicap, Stéphane Yeiwene a milité pour que la loi handicap de 2009 voit le jour et vient d’être élu président de l’association Nengone Handicap. Soucieux de défendre les droits des personnes handicapées, il œuvre aussi pour la reconnaissance des auxiliaires de vie dont “l’implication et le dévouement ne sont pas assez encouragés” explique‐t‐il.

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Des échanges franco-belges Cinq jeunes de la province des Iles loyauté (2 de maré, 1 de Ouvéa et 2 de Tiga) se sont joints aux membres des Associations Multisports Loisirs (AML) et Sporting Club de Jozip (SCJ) pour accueillir le 11 juillet, une délégation d’étudiants d’Ostende, région flamande de la Belgique.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un partenariat d’échanges internationaux entre la France et la Belgique.

La délégation d’étudiants de Belgique.

Dès leur arrivée sur le site de la paroisse de Jozip, les 15 étudiants, garçons et filles et les 2 accompagnateurs, ont été accueillis par des chants et danses traditionnelles avant de partager un repas en commun. Les invités, les yeux tout écarquillés par cette chaleureuse hospitalité, se sont pris au jeu en participant aux danses.

En début de soirée, comme il se doit coutumièrement, les jeunes belges se sont rendus à la chefferie de Jozip pour une coutume d’accueil au petit chef de la tribu, Jean‐Jacques Haeweng. Il s’est proposé d’expliquer aux jeunes à la fin du séjour qui a duré une semaine, l’histoire culturelle et l’organisation coutumière, les droits et les devoirs ainsi que l’importance de la case de la chefferie.

Les repas ont été confectionnés par l’ensemble des jeunes et pris sous le préau de la paroisse. Pour l’hébergement, certains invités ont été logés sur place tandis que d’autres, à proximité, chez l’habitant et en case traditionnelle.

Les 15 étudiants belges, filles, garçons et accompagnateurs, entourés des gens de la paroisse de Jozip, posant pour la photo souvenir.

Le côté linguistique, autre volet de cet échange interculturel, a été très présent au quotidien sachant que les jeunes invités parlent couramment le flamand (dialecte Néerlandais) et très peu le français.

Néanmoins, ils ont appris un chant traditionnel et l’ont intrprété devant toute la tribu lors de l’office religieux du dimanche.

Cette expérience, riche en émotion, a pu se réaliser grâce au Centre d’Information Jeunesse de Nouvelle‐ Calédonie (CIJNC) et à la Direction de la Jeunesse, des Sports et Loisirs de la Province des Iles Loyauté (DJSLPIL), qui ont su créer le lien interculturel et linguistique.

D’ores et déjà, l’idée d’un déplacement en Belgique mûrit dans les esprits de nos jeunes îliens.

Les étudiants belges heureux d’apprendre des pas de danse traditionnelle.

Basé sur la découverte interculturelle, les jeunes étudiants ont découvert les différents aspects du mode de vie d’un jeune mélanésien des Iles Loyauté.

Le travail de la terre (défrichage, piochage et plantation dans un champs), apprentissage du tressage avec des feuilles de cocotiers et pandanus, confection de tenues de danse traditionnelle, visite d’une palmeraie (palmiers endémiques), présentation des plantes médicinales traditionnelles, initiation aux différentes formes de chasse (roussettes, cochons sauvages et crabes de cocotier) et visite guidée de l’île de Lifou avec passage sur le site touristique de Easo, autant d’activités qui ont ravies les jeunes étudiants.

De vastes moments de contes et légendes, de préparation de plats culinaires et de discussions sur la protection de l’environnement ont été partagés.

Le petit chef Jean‐ Jacques Haeweng expliquant aux étudiants belges l’histoire culturelle, l’organisation coutumière, les droits et les devoirs ainsi que l’importance de la case de la chefferie.

La barrière de la “langue” est tombée avec les contes et légendes. construire les loyauté - 27

L’alliance des mots et des matières Depuis le début de l’année scolaire, les élèves de 6ème 2 du collège Laura‐ Boula à Wé travaillent sur un projet pédagogique artistique et culturel (PAC) intitulé “Mots et Matières”, initié par Béatrice Camallonga, enseignante.

Dans le cadre d’une liaison inter‐degré, favorisant la communication entre l’école primaire et le collège et permettant un meilleur départ dans le second degré, deux classes de CM2 de l’école de Traput et de l’école pilote de Wé ont été associées à cette initiative. Une véritable interaction entre les deux institutrices, Mmes Caihe et Guillemin.

Béatrice Camallonga initiatrice du projet “Mots et Matières”.

Une dizaine de mots du concours de la francophonie ont été repris dans des contes écrits en français par une des enseignantes, Mme Brignou‐Ledan du collège Laura Boula (dracher, vigousse, champagne, tap‐tap, poudrerie, dépanneur, ristrette, chafouin, fada et lumérotte).

Des élèves fiers de leurs créations.

Cette action est pensée tout au long de l’année avec le concours des professeurs, Mmes Desray et Laroche et la participation des intervenants que sont Calder, artiste peintre et Pascale Bedague alias Aka, sculptrice sur métal.

L’objectif vise à développer le sens des mots, les sonorités, les créations littéraires (contes et acrostiches), la mise en valeur des mots avec le corps, l’apprentissage de la chorégraphie et faire dégager l’imagination d’une idée enfantine afin de créer une véritable ouverture culturelle et artistique.

Durant chaque séance dédiée au projet, les enfants, en concertation avec les enseignants réalisent différents travaux de création sur des matériaux recyclés (tôle off set, fil d'aluminium, carton plume) ou naturels comme les bois flottés. Le traçage, la découpe, le collage et l’assemblage sont de mise au moyen de perceuse, pistolet à colle, riveteuse et pinceaux pour les décorations et peintures finales.

Tandis qu’Adélaïde découpe une feuille de tôle suivant son traçage, Aurélie réalise des tasses en carton collé et, Félix confectionne une coupe de champagne en métal. D’autres enfants s’affèrent à la réalisation de tap‐tap (minibus d’Haïti) ou encore de structures métalliques et guirlandes lumineuses. Une vraie fourmilière de petits génies qui s’activent.

Toutes les œuvres réalisées se marient malgré des univers différents.

Recycler, le mot à la matière.

Ce projet “Mots et matières”, associant des collégiens et des écoliers, vise le développement de la curiosité, l’entraide et l’autonomie. Un apprentissage manuel permettant l’équilibre, l’esthétique et la beauté artistique.

“Les réalisations sont des créations uniques en résonance à les dix mots de la francophonie retenus. L’idée, c’est de laisser aller l’imagination des enfants pour que les mots et les œuvres fassent penser à autre chose. Pour faire coller le plus possible les mots aux travaux. Il a fallu faire un choix après une large sélection car les enfants ont bien plus d’imagination qu’on ne le pense” cite la sculptrice Aka.

Pascale Bedague alias Aka, sculptrice sur métal veille à ce que les règles de sécurités soient respectées.

Les œuvres réalisées dans les trois établissements scolaires feront l’objet, courant novembre 2016, dans le grand faré de la Province des Iles Loyauté, d’une exposition collective à laquelle les différentes autorités provinciales, municipales, coutumières, religieuses, la direction de l’enseignement, les parents d’élèves et les habitants de Lifou seront conviés. construire les loyauté - 29

Voyage avec les étoiles L’Association Calédonienne d’Astronomie et les élèves de CM2 de l’école pilote de Wé ont organisé, au faré du port de Wé, une soirée publique gratuite “conférence et observations”, avec en vedette les astres de la nuit.

Une quarantaine de personnes était présente dès 18h pour assister à la conférence donnée par Serge Vieillard du club d’astronomie de Nouméa.

Ayant compris pourquoi, et comment, les premiers océaniens et les grands navigateurs ont navigué en suivant les étoiles, l’ensemble des participants a pu se livrer à l’observation des étoiles avec le matériel de l’Association et des particuliers, mis à disposition des participants.

Les conditions d’observations étant très bonnes, les stars de la nuit ont été la lune, Jupiter, Mars et Saturne en début de soirée, puis plus tard, des nébuleuses ou des amas remarquables.

Une soirée riche en découvertes, conduite par l’Association Calédonienne d’Astronomie et leur maître Antoine Macri, pour les élèves, parents, amateurs d’astronomie et curieux.

La kermesse des écoles primaires de Lifou Les quatre écoles primaires du secteur 4 de Lifou (Hmelek, Thuahaik, Jozip et Traput) regroupant quelques 200 élèves, ont connu un grand moment de festivités le samedi 30 juillet. Placée sous le signe de la convivialité, la kermesse des écoles était très attendue par les élèves qui ont fabriqué eux‐mêmes les banderoles et les ont disposées sur la clôture de l’école de Hmelek où a eu lieu cette grande fête champêtre.

Les équipes éducatives et les Associations des Parents d’Elèves se sont mobilisés pour dresser les différents stands de jeux et de restauration. Le traditionnel jeu de massacre, la roue de la fortune, la pêche à la ligne, tournois de football et de pétanque, des animations toujours appréciées des enfants. La caravane informatique de la Province des Iles Loyauté était également à la disposition des jeunes qui ont pu se connecter à internet. La salle de projection de dessins animés n’a pas désemplie tout comme l’espace de bingo pour les grands, où les mamans s’en sont données à cœur joie.

Côté restauration, assiettes garnies, ragoût de bœuf, pâtisseries et autres spécialités locales concoctées par les mamans cuisinières tandis que les frites saucisses et les brochettes de poulet étaient à la charge des papas.

“Les Associations des Parents d’Elèves sont des passerelles entre les parents et les équipes pédagogiques et demeurent un élément essentiel dans la cohésion et la réussite des projets au sein des établissements scolaires” a souligné Léonard Thiko Wamalo, directeur du groupement des écoles maternelles et primaires du 4ème secteur de Lifou.

La recette de cette journée a été reversée aux Associations des Parents d’élèves afin de servir aux sorties et voyages scolaires, à l’achat de fournitures éducatives et à la préparation de Noël.

La fête au lycée polyvalent des Iles Piété, partage et convivialité. Ce sont les valeurs qui règnent lors de chaque animation organisée par le Groupement des Parents d’Elèves du Lycée Polyvalent des Iles, Williama Haudra à Luecila Lifou.

La kermesse annuelle de l’établissement scolaire s’est déroulée le samedi 9 juillet, et n’a pas dérogé à la règle. De nombreux parents d’élèves et visiteurs des quatre coins de Lifou sont venus participer aux animations sportives (football, volleyball) et assister aux représentations musicales qui se sont succédées sur la scène avant de laisser place au podium libre.

Pour Elisabeth Kaemo, la Présidente du nouveau bureau du GPE “Nous sommes satisfaits du déroulement de cette fête. Les parents ont joué le jeu en préparant des gâteaux, plats cuisinés et brochettes et les élèves en ont assuré la vente. Nous allons dans les jours à venir, faire le bilan de cette journée riche en émotion ou partage et convivialité étaient présents”.

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Les maternelles d’Ouvéa créent leurs buttes permanentes Les maîtresses des maternelles de Saint Michel de Fayaoué, Marie‐Pascale Houmbouy et de Lekiny, Marinette Souolou, ont concrétisé mardi 27 juillet leur projet de buttes permanentes en faisant appel à des spécialistes du genre, Albert Piou de l’association Bio Iaaï.

“L’opération a débuté à la période précédente. C’est une mission de l’école de parler de développement durable, d’environnement tout en mettant en avant le lien à la terre. Il est important de faire comprendre aux enfants, et à travers eux leurs parents, l’importance de ces problématiques. Les enfants ont travaillé tout le vocabulaire associé à ce travail. Ils ont aussi pu faire des manipulations pour expérimenter le cycle de vie des plantes. Ils sont en effet parti de la question, pourquoi les plantes ne poussent pas bien à l’école ?” explique Marie‐Pascale.

“Puis nous avons sollicité les parents pour cette deuxième période pour apporter les matières nécessaires à construire les buttes, une ici et 2 à Lekiny. Nous ne nous y connaissons pas grand‐chose alors nous avons fait appel à des spécialistes. Albert a reçu une formation, et l’association Bio Iaaï était prête à nous aider. Et voilà, feuilles de cocotier, bois mort, bouses de vache, terre, paillage, cendre, tout est là. Et les enfants participent, c’est super” ajoute Marinette. Le projet sera présenté à la fête de la science des écoles qui se déroule à l’école de Saint Joseph, toutes les étapes ont été filmées.

L’école de Tingeting a sa cantine Les parents d’élèves et les représentants de la mairie de Lifou se sont réunis fin juin pour inaugurer la cantine de l’école publique primaire et maternelle “Passias” de Tingeting, district du Wetr.

Le coût de l’investissement s’élève à 15 millions CFP, comprenant le réfectoire flambant neuf et les équipements (mobilier, plateaux, couverts et bain‐marie) répondant aux normes du Service d’Inspection Vétérinaire, Alimentaire et Phytosanitaire (SIVAP), et de la Direction des Affaires, Vétérinaires, Alimentaires et Rurales (DAVAR).

Les repas, préparés par l’internat du collège Hnazianu de Xépénéhé, district du Wetr, sont livrés quotidiennement, par véhicule réfrigéré, en respectant les règles d’hygiène et de conservation des aliments en vigueur.

Aucune embauche n’a été effectuée. Les deux personnels de service bénéficieront d’une augmentation de 2 heures hebdomadaires sur leur temps de travail, pour le service et la surveillance. Charge pour elles de s’occuper également des enfants, une fois le repas terminé. Un temps de repos pour les petits et des animations pour les plus grands sont prévus.

Des lycées de la Grande Terre invités à Nengone Le Centre Culturel accueillait le vendredi 22 juillet quatre lycées venus de Nouméa et Pouembout pour informer les collégiens sur les filières de formation qui s’offrent à eux après la classe de 3ème.

L’invitation avait été lancée par les deux collèges publics et le collège privé de Maré. Une collaboration remarquée dont l’enjeu est l’élève.

“Il faut être acteur de son parcours d’orientation” a précisé Jamolo Manane, directeur du collège privé de Taremen, avant d’inviter les collégiens à oser prendre la parole durant cette information organisée pour eux. C’est au cours des réunions de bassin des trois collèges de Maré que l’idée de cette rencontre est née. “Les élèves ont tendance à penser leur orientation selon des considérations pratiques. Nous voulons qu’ils puissent formuler des vœux d’établissements en toute connaissance de cause. L’objectif est qu’ils puissent tendre vers une orientation choisie” a expliqué Philippe Kauffmann, principal du collège public de Tadine. Les quatre établissements ont ainsi eu la matinée pour présenter leurs formations et le fonctionnement de leur établissement.

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Aircal Infos

Air Calédonie partenaire du tour cycliste 2016 !

Après une expérience réussie en 2015, la compagnie Air Calédonie a souhaité poursuivre le partenariat avec le tour cycliste qui débutera le 13 octobre à Lifou.

Du nouveau pour 2016… Le club Walenu Iaaï portera haut les couleurs d’Ouvéa en alignant pour la première fois une équipe de l’île au départ des 2 premières étapes. Le tour se féminise également puisque sur 3 des 10 étapes que compte l’épreuve, une vingtaine de sportives vont disputer la victoire : en ouverture d’épreuve à Nouméa le 15 octobre, à Boulouparis le 16 octobre, et à Dumbéa le 22 octobre.

Ventes à distance Tél. : 25 21 77 ‐ Fax : 28 13 40 e‐mail : vente@air‐caledonie.nc du lundi au vendredi de 7h30 à 17h30 le samedi de 7h30 à 11h fermé les jours fériés

Fret Tél. : 25 03 33 ‐ 25 03 34 ‐ Fax : 25 64 20 e‐mail : fret‐magenta@air‐caledonie.nc Horaires d’ouverture du Fret Magenta : du lundi au vendredi de 7h à 18h le samedi de 7h30 à 11h fermé dimanche et jours fériés

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Avec une participation de 65 coureurs, la lutte s’annonce acharnée entre le Tahitien Taruia Krainer, vainqueur 2015, et les Calédoniens Thierry Fondère, vainqueur 2014 et Florian Barket, étoile montante du cyclisme local. Bien sûr, d’autres coureurs pourront prétendre à la victoire, parmi les métropolitains, les suisses, les australiens, les néo-zélandais, les réunionnais ou les japonais.

A chaque étape, le coureur ayant affiché le meilleur esprit sportif et humain recevra une récompense particulière : il portera le maillot du Fair Play parrainé par la compagnie Air Calédonie.

En étant partenaire de la plus ancienne des épreuves sportives calédoniennes, Air Calédonie soutient ainsi les grandes valeurs sportives : le dépassement de soi, le respect des autres. Enfin, dans les tribus, les villages, les villes, la compagnie sera présente au sein de la rencontre des cultures dans cette grande fête du “Vivre ensemble”.

Venez nombreux soutenir les coureurs et découvrir le Village d’animations qui sera installé dans chaque ville-étape, à l’arrivée de la course !

Attention, plus de listes d’attente lors des départs en vacances scolaires Les départs en vacances scolaires représentent un pic d’activité particulièrement important pour le transport aérien domestique. Afin de mieux répondre à la très forte demande, Air Calédonie met tout en œuvre pour offrir le maximum de sièges à la vente et engage l’ensemble des moyens disponibles pour proposer autant de vols que possible dans les créneaux horaires impartis. Des vols supplémentaires sont systématiquement mis en vente à l’avance sur les destinations où le nombre de passagers à transporter est le plus élevé.

Attention ! A compter d’octobre et à chaque début de vacances scolaires, la compagnie a décidé de mettre en place une nouvelle organisation.

Du vendredi 7 au lundi 10 octobre, seuls les passagers ayant une réservation confirmée et payée seront acceptés à l’enregistrement sur les vols. Aucune liste d’attente ne sera possible sur place à Magenta, il est inutile de se déplacer si votre place n’est pas confirmée. Par ailleurs et afin de privilégier le transport des personnes, le fret prioritaire ne sera pas accepté sur ces 4 jours, sauf cas d’urgences (médicaments…). Le fret classique sera ouvert et les colis partiront dès que la capacité le permettra.

Pensez à réserver et payer votre billet au plus vite pour pouvoir voyager aux dates souhaitées !

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Opération séduction au Centre d’Appui des îles Le Centre d’Appui au Développement Rural Loyaltien (CADRL) à Nengone, a ouvert ses portes le mardi 12 juillet aux scolaires, cultivateurs et particuliers dans l’objectif de mieux faire connaître les différentes activités qui y sont menées.

Victor Carawiane entend bien refaire vivre et dynamiser le CADRL dont il a pris la direction en 2014. Pour faire découvrir les atouts de son Centre situé sur la tribu d’Atha, le jeune directeur anime une visite guidée parmi les 9 espaces de travail des deux principaux pôles d’activités du CADRL que sont les pôles recherche & expérimentation et pépinière. Pour les jeunes collégiens et primaires, des questionnaires adaptés aux âges leur permettent de s’intéresser plus facilement aux questions agricoles, sous la forme d’un rallye les menant d’un atelier à un autre.

Pour le pôle recherche & expérimentation, la présentation nous entraîne au milieu des rangées d’agrumes, d’avocats, de tubercules et autres plantes alimentaires traditionnelles en nous précisant la nature des essais qui y sont menés. En effet, les chercheurs de l’IAC (Institut Agronomique Néo‐ Calédonien) y mènent des essais agronomiques en tenant compte du contexte pédoclimatique loyaltien ou y établissent des inventaires et des collections pour la préservation de plantes alimentaires traditionnelles. Tandis que les techniciens de l’ADECAL (Agence pour le Développement Economique de la Nouvelle‐Calédonie) font la promotion de nouvelles variétés de patates douces ainsi que la démonstration de techniques pour obtenir rapidement des boutures. « Les travaux se font dans le respect des traditions ici. Nous respectons la dimension culturelle de certains produits comme l’igname. Pas question de recherche variétale pour ce tubercule dont on souhaite simplement faire l’inventaire » précise Victor Carawiane. Enfant de Maré, il sait combien l’igname définit et appartient à un clan.

Conscient que l’agriculture à Maré est avant tout familiale, il regrette néanmoins que le CADRL n’attire pas plus de cultivateurs. S’il est vrai qu’ils produisent en petites quantités, il rappelle combien le manque de circuit de commercialisation freine la professionnalisation de la filière qui pour l’instant vend ses excédents sur les marchés de l’île. Certains auraient même abandonné l’idée de produire en plus grande quantité

au détriment d’un développement économique. Pas question de perdre de la marchandise faute d’une organisation pourtant souhaitée. Les Si Nengone sont trop attachés à leur terre pour ne pas en respecter les fruits.

C’est donc une véritable opération séduction que doit mener Victor Carawiane pour (re)conquérir la confiance des petits producteurs de l’île. « Très peu de producteurs sont venus au Centre l’an dernier alors qu’on peut accompagner des projets, dégager des financements ou simplement conseiller. Les gens peuvent venir, regarder, observer, questionner et reproduire ici. Nous sommes une association loi 1901 dont le seul objectif est de promouvoir l’agriculture des îles Loyauté. Le CADRL n’a pas d’équivalent sur Grande Terre, il fonctionne sous forme de guichet unique qui permet de rencontrer tous les organismes qui travaillent pour la recherche et le développement des techniques agricoles ainsi que leur vulgarisation en passant par la formation. Les autres provinces nous jalousent » nous explique le jeune directeur.

Dans le pôle pépinière, le CADRL offre des conseils au sein de sa propre pépinière et espère y "former" le prochain pépiniériste de Maré. Avec l’aide de la Chambre d’Agriculture, de Biocaledonia et de l’association des arboriculteurs Arbofruits, le Centre développe la production de plants à partir des techniques de greffages et marcottages, organise des démonstrations de machinisme agricole et accompagne les utilisateurs en matière d’entretien et réparation, alerte sur les principaux ravageurs ou encore promeut la permaculture.

Dans les prochaines années, outre une fréquentation accrue, Victor Carawiane ambitionne de développer la formation en s’appuyant sur le Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole (CFPPA) et sur la Chambre d’Agriculture.

Son Centre offre de grands espaces et de véritables moyens pédagogiques qui ne demandent qu’à être exploités. Ne manque plus que Les subventions pour engager des formations.

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Quel avenir pour la formation agricole à Maré ?

Tous les acteurs de la formation agricole se réunissaient mercredi 3 août au sein du Centre d’Aide au Développement Rural Loyaltien d’Atha pour participer à une large réflexion sur la mutualisation des moyens de formation du territoire dans le domaine agricole.

Après une introduction de Noréné WAREKAICANE, vice‐ président de la Chambre d’Agriculture de Nouvelle‐Calédonie, c’est Yolaine MAUFFREY, en charge du Pôle d’Excellence Sectoriel « Formation agricole » qui animera les échanges.

L’enjeu est de taille : alors que les moyens et les besoins de formation agricole sont importants à Maré, la conjoncture amène à une baisse des formations et des financements dans ce domaine.

pour proposer une stratégie de développement de l’axe formation en mettant à disposition les moyens au service d’une offre de formation professionnelle multiformes. L’ALP peut s’intégrer dans ce paysage. Le vice‐rectorat accompagnera la volonté de développement de la Province.

Nous sommes prêts à faire évoluer nos schémas de formation et à casser la frontière entre formation initiale et formation continue ».

Pour mener cette réflexion sont présents la Province des Iles Loyauté et ses services de l’économie intégrée et formation, la DAFE (Direction du service de l'Etat de l'Agriculture, de la Forêt et de l'Environnement), l’ALP de Maré (Antenne de Lycée Professionnel), la DAFPIC (Délégation Académique à la Formation Professionnelle Initiale et Continue), le CFPPA des Iles (Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole), les associations Arbofruits et Bio Calédonia ainsi que le directeur du CADRL.

Isabelle BEARUNE représente la Province et confirme que « le contexte budgétaire nécessite que l’on travaille ensemble, que l’on se donne des priorités par rapport à un contexte et des besoins mais aussi en tenant compte de la volonté de développement économique de la Province des Iles Loyauté.

Elle attend de vous de la coordination avec des missions prioritaires mutualisées et non que chacun fasse de son côté, et parfois la même action ou presque ». Un grand diagnostic est d’ailleurs mené au sein des directions des Provinces pour identifier précisément les besoins (offre et demande) et les réponses possibles (moyens).

Si l’objectif final est l’optimisation des outils de formation par leur mise en commun, celui de la journée est plus modeste.

Comme le souligne Yolaine MAUFFREY « cette première étape vise à se rencontrer et à se connaître, condition pour envisager de construire ensemble». Chaque participant est ainsi invité à présenter son établissement et à dresser un rapide état des lieux. Le constat est partagé. Les structures de formation disposent chacune d’importants moyens et espaces mais ils sont aujourd’hui sous‐exploités alors même que les jeunes et futurs agriculteurs de Maré expriment leur besoin de formation. « Il est primordial d’envisager cette mutualisation pour mieux faire tous ensemble plutôt que d’être en difficulté chacun de son côté » conclura l’animatrice à l’issue du tour de table.

Federico Berera, Délégué Académique à la Formation Professionnelle Initiale et Continue, se veut rassurant et confiant. Si les difficultés sont réelles, les besoins de formation évoqués par les uns et les autres le confortent dans l’idée qu’il faut former autrement. « Il faut apporter un service en phase avec le besoin local. Cela suppose de revoir notre organisation

Pour illustration à Ouvéa, Le Pôle d’Excellence Sectoriel « Pêche » vient d’engager une formation commune cofinancée par la Province et le Gouvernement. Si elle est assurée par l’école des métiers de la mer, elle est accueillie par l’ALP d’Ouvéa. Cette expérience encourage la voie de la mutualisation et invite les structures de formation de Maré à poursuivre le travail qu’elles viennent d’engager. La prochaine étape est fixée au lendemain des résultats du diagnostic de la Province pour construire durablement sur la base d’une réflexion globale.

La journée se poursuivra par une visite du CADRL, de l’ALP et de la Plateforme machinisme agricole des Iles (Chambre d’agriculture) pour une meilleure connaissance et prise en compte des moyens disponibles. La condition pour le maintien et le développement de la formation agricole à Maré passe aussi par le maintien du soutien de la Province à ces structures en attendant une proposition viable et pérenne.

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Ils peuvent sauver des vies Le samedi 30 juillet, neuf lycéens, membres du club de voile de Lifou ont suivi une formation Prévention et Secours Civique de niveau 1 (PSC1) dispensée par deux formateurs de l'Association de Protection Civile de Nouvelle‐Calédonie au centre nautique Hnaipolë à Wé. Ils pourront intervenir et agir en cas de problèmes.

La formation PSC1 est la base aux premiers secours pour les particuliers et indispensable pour les professionnels. Elle prépare tout individu à pouvoir réagir dans des situations d’accident de la route, de montagne ou de plage, d’étouffement d’une personne, d’une chute dans la rue et toutes autres mésaventures. Le stage d’une dizaine d’heures, s’articule autour de modules ou les stagiaires doivent simuler des situations réelles mais aussi apprendre les gestes de base de secourisme.

Jeanne, la responsable du garage, intervient aussitôt. “Ca va, ça va, fais moi voir ta blessure, oui tu t’es bien brûlé. Je vais nettoyer à l’eau la plaie en attendant l’arrivée des secours” et ordonne à Robert, un autre mécanicien de prévenir le SAMU.[3]

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3 Robert “Allo le SAMU, c’est le garage du sud à Wé Lifou, mon collège vient de se brûler à l’avant bras avec le collecteur d’échappement d’un véhicule. Il est conscient mais la plaie est importante. Qu’est qu’on fait ?, venez vite….. !”

Intervenir, diffuser l’alerte, protéger les lieux et la victime, faire un massage cardiaque, un bouche‐à‐bouche ou apporter les premiers soins en attendant l’arrivée des secours était l’objectif de la journée de formation aux premiers secours avec des exercices pratiques en situation : Théo, mécanicien, se brûle au niveau de l’avant bras droit alors que le moteur du véhicule est encoure chaud “aie aie, Jeanne, Jeanne, appelle vite les secours, je me suis brûlé avec le collecteur d’échappement, la peau de mon bras est restée collée”. (photos [1] et [2])

Jérome Ventra, le formateur de la protection Civile joue le rôle du SAMU “Allo ici le SAMU, votre collègue est‐il conscient ?

Pouvez‐vous le transporter jusqu’au dispensaire de Wé pour les premiers soins ? Le SAMU sera à Lifou dans une trentaine de minutes pour prendre en charge votre collègue. Allo le dispensaire, nous avons reçu un appel pour une blessure par brûlure à un avant bras au garage du sud. La victime ne devrait pas tarder à arriver chez vous, nous on décolle de Magenta”.

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4 Les jeunes stagiaires ont appris à faire face à tout type de situation en matière d’alerte et de protection et à donner l’alerte en prenant conscience que les trois premières minutes de la prise en charge d’une victime sont les plus importantes, à condition de bien le faire.

Cette formation mêlant de la théorique et la pratique, semble avoir été très bien assimilée par les neuf stagiaires dont deux d’entre eux, débuteront courant octobre 2016, un stage de monitorat fédéral de voile.

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Par ailleurs, une formation recyclage Premiers Secours en Equipe de niveau 1 (PSE1) a été suivie vendredi 29 juillet par les personnels de la base de voile de Wé.

Le festival ERALO a mis les chants à l’honneur Le Centre Culturel Yeiwene Yeiwene à Maré, a accueilli le mercredi 20 juillet son premier festival ERALO. L’occasion pour 14 chorales de l’île de démontrer un savoir‐faire traditionnel sur scène.

“Ce festival dont le nom signifie “chanter”, est l’occasion de partager, de se retrouver, de casser les divisions anciennes” nous explique Noël Guaenere, l’animateur culturel en charge de cet événement. De Tenane à Patho en passant par Tadine ou Tawaïnedr, 14 chorales des quatre coins de l’île ont été mises à l’honneur. Parmi elles aussi, les jeunes de la classe européenne du collège de Taremen. Outre le plaisir de chanter, le service culturel de la Province des Iles entend bien offrir une scène à des chorales qui n’ont pas l’habitude de se produire en dehors de leur tribu et ainsi La chorale de Nécé lors de la dernière Fête de l’Avocat. les amener à professionnaliser leur savoir‐faire. “Nous perdons nos chants. Il est primordial de transmettre ce savoir pour le préserver” poursuit l’animateur. Avec une restauration assurée sur place, le Centre Culturel a ouvert une nouvelle fois ses portes pour une journée placée sous le signe du plaisir.

Anniversaire : la DIL a fêté ses 20 ans !

C’est en avril 1996 que la province des Iles Loyauté décide de créer le Groupement d’intérêt économique Destination Iles Loyauté (DIL) pour succéder à la Maison des Iles Loyauté installée, trois ans plus tôt, à l’Anse Vata.

Crédit photo : Jules Hmaloko Reportage comité de rédaction Eko D’Zil

Organe de promotion et d’informations touristiques, le GIE Destination Iles Loyauté (DIL) devient l’interface entre les professionnels (hôteliers, prestataires de services, transporteurs, pouvoirs publics), les tours opérateurs et les médias. Il regroupe l’ensemble des acteurs de la filière.

Depuis la création de l’Office du Tourisme de Nouvelle‐ Calédonie, les bureaux de la DIL sont ouverts aux seuls professionnels. Tous les renseignements touristiques destinés au grand public sont centralisés dans les deux sites l’office du tourisme, place des Cocotiers et l’Anse Vata, à Nouméa.

Au nom de la Province des Iles Loyauté, la DIL assure la promotion du tourisme à Maré (Nengone), Lifou (Drehu), et Ouvéa (Iaaï), auprès du grand public et des professionnels, tant sur le marché local qu’international :

‐ elle organise des campagnes de publicité et de communication, ‐ elle participe à des salons professionnels interna‐tionaux, ‐ elle accueille les médias, les tours opérateurs et organise des ateliers de travail (workshops), ‐ elle mène une politique tarifaire incitative (forfait i.Bozu), ‐ elle aide les promoteurs locaux dans leur communication et l’organisation de fêtes événementielles.

Le vendredi 19 août, s’est déroulé au Centre Culturel Tjibaou un cocktail dînatoire afin de célébrer les 20 ans d’existence du GIE Destination Iles Loyauté.

La soirée a débuté avec la coutume d’accueil et les discours officiels. Etaient présents, le Président de la Province des Iles Loyauté, Neko Hnepeune, l’ancien Président de la PIL et fondateur de la Maison des Iles, Richard Kaloï, le commissaire délégué de la subidivion Iles Loyauté, Frédéric Eymard, le président de la Destination Iles Loyauté, Mathias Waneux...

Des danses et chants se sont succédés tout au long de la soirée. Résurrection, Kirikitr, ASU, Blue Hau, Gulaan ont charmé les invités venus nombreux. A 20h, le gâteau des 20 ans de la DIL a été coupé suivi des danses traditionnelles de Xépénéhé.

Lors de son discours, Mathias Waneux, président de la DIL a précisé : “La DIL est administrée par un conseil regroupant les représentants des structures communales du tourisme des trois îles, la SODIL, le Service Provincial du Tourisme, la compagnie Air Calédonie et la compagnie maritime Sudiles. La province des Iles Loyauté s’est clairement positionnée en faveur d’un “tourisme durable”. Elle entend ainsi contribuer au développement économique de Lifou, Maré, Ouvéa sans oublier Tiga. Le paradis n’est pas loin, il est à la DIL… ! ”.

Café-concert à Nengone Le service culturel de la Province des Iles Loyauté a organisé son deuxième café‐concert fin juin au Centre Culturel de Maré.

L’occasion pour les groupes locaux de monter sur scène et pour les femmes de Hnawayac de faire déguster leurs croque‐monsieurs tous chauds.

“Beaucoup sont tournés vers des activités de champ ou de pêche mais venir à un café‐concert, c’est aussi s’ouvrir, faire des rencontres, partager un moment” a précisé Dora Wadrawané qui espère voir de plus en plus de spectateurs au fil des concerts et festivals organisés sur l’île. Gageons qu’une telle énergie saura trouver son public.

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Une palanquée de guides Un stage fédéral de formation de niveau 4 suivi d’un examen final a été organisé par la Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous‐Marins (FFESSM) et la Commission Technique Régionale (CTR) de plongée sous‐ marine de Nouvelle‐Calédonie dans les eaux de la baie de Chateaubriand à Wé Lifou, du 6 au 12 août 2016.

Lifou, connue pour la richesse et la beauté de ses sites de plongée est un lieu propice à la formation et à l'organisation d'examens de plongée sous‐marine.

Le diplôme de guide de palanquée est le plus haut niveau de plongée. Il demande un investissement sans faille et exige de bonnes capacités physiques, une grande maîtrise technique individuelle, des connaissances théoriques dans les domaines de la physique, de la physiologie humaine mais aussi de la réglementation définie par la Fédération Française d'Etudes et de Sports Sous‐Marins (FFESSM).

Cette année, huit candidats (quatre de Lifou et quatre de la grande terre) ont participé au stage final et à l'examen de niveau 4.

MATÉRIELS Les exigences logistiques étant importantes. Il a fallu faire venir du matériel par conteneur depuis Nouméa en complément de celui fourni par le club local, l’association “Akawan” qui a été d’une aide précieuse, en mettant à disposition, son bateau, du matériel individuel et de sécurité, mais également son local et son compresseur pour la réserve d’oxygène.

LOGISTIQUE C’est à Luecila, chez Paul et Louise Hnaïlolo, que le Comité Technique Régional a choisi d’organiser ce stage.

Les deux instructeurs nationaux du territoire étaient présents, Jean‐Pierre Le Roux, Président du Comité Calédonien de la FFESSM et Jean‐Marc Masson, Président de la Commission Technique Régionale (CTR). Avec eux, Stéphanie Quemener, institutrice régionale et Gauthier Cuenca, Moniteur Fédéral de 2ème degré (MF2), un stagiaire pédagogique (plongeur de niveau 4 qui prépare le MF1), Julien Hubert et deux membres du club “Akawan”, Yann Payoux, MF1 et Antoine Macri, stagiaire pédagogique (actuellement en formation pour devenir moniteur MF1) qui ont contribué à ce que ce stage soit une vraie réussite.

STAGE DE FORMATION PRÉPARATOIRE Il s’est déroulé du 6 au 9 août avec diverses épreuves mêlant de la théorie dans les locaux de l’école pilote de Wé et de la pratique en baie de Chateaubriand où les conditions étaient excellentes pour les plongées. Durant toute la formation, responsabilité, sécurité et plaisir étaient les maîtres mots.

EXAMEN FINAL Deux journées d’examen, pour obtenir ce diplôme de Niveau 4, qui demande une bonne préparation technique et physique, mais aussi des connaissances théoriques pointues, permettant de pouvoir accompagner des niveaux 1 et 2 en plongée d'exploration. Il ouvre les portes sur le monitorat ou encore le diplôme de directeur de plongée.

Sur les huit candidats, six ont réussi la totalité des épreuves pratiques et théoriques. L’un d’entre eux a échoué la totalité des épreuves tandis qu’un autre, qui a validé la partie théorique, pourra repasser les épreuves pratiques lors d’une nouvelle session en novembre à Nouméa.

Pour les organisateurs, ces résultats sont satisfaisants par la qualité et l’engagement personnel des candidats mais aussi cette belle chaîne qui relie moniteurs et stagiaires et par laquelle se transmettent compétence et expérience, sans oublier une certaine idée de la plongée et des relations humaines.

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Le cross des écoles, collèges et lycées aux îles Loyauté Le mois de juillet a été une période très riche en activités sportives et plus particulièrement dans le domaine du cross qui s’est déroulé dans les différents établissements scolaires de la Province des Iles Loyauté.

Ecoles primaires, collèges et lycées, les élèves se sont affrontés afin de disputer les épreuves qualificatives dans chaque îles.

Ainsi, le cross final s’est déroulé à Gouaro‐Deva au Cap de Poé à Bourail, le 30 juillet regroupant 800 élèves des collèges et lycées des trois provinces.

Un résumé en images de chaque île qui compose notre Province.

Lifou - Drehu :

Vingt‐quatre écoliers sont montés sur le podium et ont reçu une médaille.

L’ensemble des enseignants a effectué “un tour de piste” sous les encouragements des élèves, installés dans les tribunes.

Le cross USEP de la 7ème circonscription a eu lieu au complexe sportif de Hnassé à Wé où 337 enfants des classes de CE1, CE2, CM1 et de CM2, des écoles primaires publiques de Lifou se sont affrontés par années de naissance (2008 à 2011).

“Cette compétition finalisait un cycle d’endurance d’une dizaine de séances mettant l’enfant face à ses propres progrès et sa propre performance. Ce qui demande à chaque séance de se surpasser et de travailler le cross” explique le Conseiller Pédagogique IEP7 et référent local USEP, Dick Ukeiwe.

Les sapeurs pompiers du Centre d’Incendie et de Secours (CIS), présents sur place, sont intervenus à deux reprises pour une cheville foulée et une grosse fatigue pour un enfant n’ayant pas déjeuner avant l’épreuve sportive.

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Maré - Nengone :

Il est 8h quand les premières jeunes filles de Tadine prennent le départ de la première course. Les sourires témoignent de la bonne humeur qui marquera toute la matinée.

Crédit photo : Taremen

Avant l’effort sportif, un petit échauffement s’impose toujours. Ici, au collège de Tadine, les élèves suivent les conseils de leur professeur. Ils se sont préparés à cette course plusieurs semaines auparavant.

Les minimes garçons lors du cross du collège de Taremen.

Les CM2 de La Roche ont été invités par le collège voisin à se joindre aux 6ème. Une ouverture très appréciée de tous. Ici Céline et une future camarade viennent de terminer leur course et croquent à pleines dents dans les agrumes pour se rafraîchir.

Tenu par des parents et personnel du collège, le stand d’arrivée est 100 % naturel avec fruits du jardin et jus maison.

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Au collège de La Roche, le secrétariat et le commissariat de course sont assurés par des professeurs et surveillants grimés pour l’occasion. Une manière amusante d’encourager les élèves.

Ouvéa - Iaaï :

L’équipe des benjamins a attaqué très fort dès le départ.

Une telle épreuve, regroupant 3 établissements scolaires, a nécessité une grande préparation et surtout de la coordination entre enseignants.

Le top départ a été donné par Dominique Roger, le Principal du collège organisateur pour le cross minime filles.

Les vainqueurs, tous niveaux confondus sur le podium.

Chez les benjamines, Ciaou Mamou a été la première à atteindre la ligne d’arrivée.

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Leilany Ipunesso : future reine du tennis L’avenir de Leilany Ipunesso, 12 ans, est entrain de se jouer et elle pourrait rapidement se retrouver dans le circuit professionnel pour se frotter au plus haut niveau.

Des qualités physiques indéniables, un bon sens de la mobilité et de bonnes frappes de balle ont permis à la jeune calédonienne de se faire remarquer lors des différents stages de sélection et de pouvoir incorporer l’Académie Mouratoglou d’Antibes, région Provence Alpes Côte d’Azur (06). Cette école internationale et française, est dotée d'infrastructures uniques en Europe qui regroupent sur un même site, un pôle d'accueil avec restauration de 3000 m², un campus d'hébergement, une école bilingue, un plateau sportif exceptionnel, un centre médical et un magasin "spécialiste tennis".

COMMENT ÊTES-VOUS ARRIVÉE AU TENNIS ET COMMENT AVEZ-VOUS ÉTÉ SÉLECTIONNÉE ?

Dès l’âge de 4 ans, j’ai commencé à frapper des balles puis je suis rentrée au tennis club de l’Olympique à Nouméa car c’est un sport pour lequel je sentais une réelle et profonde attirance. Je jouais dès que je pouvais et notamment les mercredis après‐ midi et les week‐ends. Lors des vacances scolaires à Lifou, d’où je suis originaire, j’ai été repérée par les responsables du tennis club de Wé et du Comité Provincial Iles. Ils ont vite cru en moi et se sont engagés à mes côtés. J’ai donc incorporé le tennis club de Lifou et avec la ligue calédonienne de tennis, j’ai eu la chance de pouvoir participer à un premier stage de sélection de trois semaines à Paris ou j’étais notée au jour le jour lors des différents matchs.

J’ai par la suite, effectué deux stages de sélection de quinze jours chacun, grâce à la participation de la Province des Iles Loyauté, de la ligue calédonienne de tennis et à mes parents qui m’ont toujours soutenue.

Là, Patrick Mouratoglou, fondateur de l’Académie de tennis, a vu en moi un potentiel certain malgré un manque de constance, dont la régularité peut s’acquérir par l’accumulation de matchs en haut niveau. Après diverses discussions avec mes parents, le club de Lifou et la Province des Iles Loyauté, j’ai pu faire mon entrée à l’Académie en 2015.

COMMENT SE DÉROULE UNE JOURNÉE TYPE À L’ACADÉMIE ?

En tennis étude, on reçoit une formation sportive et scolaire qui nous permet des entraînements intensifs et un programme scolaire normal, aménagé tout au long de l’année. Chaque jour de la semaine, y compris le samedi, sport, tennis et scolarité avec suivi individuel. Dans ma classe de 6ème, nous ne sommes que quatre élèves donc nous progressons rapidement. Des évaluations écrites et orales ont eu lieu régulièrement afin de vérifier l’assimilation des cours.

Au quotidien, nous nous enrichissons de valeurs linguistiques puisque la langue principale est l’anglais mais également culturellement, car plus de trente nationalités sont représentées.

Ce que j’aime le plus, c’est les deux heures d’entraînement de tennis avec préparation physique et les différents tournois que nous exécutons.

QUELLES SATISFACTIONS TIREZ-VOUS DE CET ENSEIGNEMENT ?

Agée de 11 ans, c'était la première fois que je quittais la Nouvelle‐Calédonie toute seule sans mes parents. Faire du tennis en étudiant dans une grande école comme l’Académie, a été pour moi très stressant au début puis je m’y suis habituée. C’est une expérience unique et très enrichissante. Ce que j’adore, c’est de pouvoir poursuivre ma scolarité et vivre pleinement ma passion du tennis surtout, lors de tournois face à des adversaires de haut de gamme comme Anastasia Pavlyuchen, Marcos Baghdatis, Jérémy Chardy ou encore Serena Williams. Cette expérience, liant scolarité et sport, m'a ouvert les yeux sur de nombreuses choses qui m’ont fait grandir.

ALLEZ-VOUS POURSUIVRE SUR CETTE VOIE ?

Oui sans aucune hésitation ! Je suis revenue en Nouvelle‐Calédonie pour les vacances d’été et je compte bien repartir en septembre pour faire mon entrée en classe de 5ème.

J’ai eu la chance de pouvoir vivre dans un cadre mêlant le sport et l’éducation et je souhaite poursuivre toutes mes études à l’Académie puis ensuite incorporer une université aux USA avec une bourse de l’Académie et parallèlement faire mon entrée dans le circuit professionnel.

La route est encore longue mais j’y crois fortement. Je profite de l’occasion pour remercier mes parents, la ligue calédonienne de tennis et la Province des Iles Loyauté car sans leurs aides financières, mon rêve ne pourra jamais devenir réalité.

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