Transport / Tourisme / Agroalimentaire / Habitat social / Financement de projet / Mine
Septembre 2017 ‐ N° 14
Le journal interne de la SODIL
Editorial Etre ou devenir un militant du développement
Sommaire = =
Le mot du Directeur Général Portrait de Marc‐Olivier BOUAN
= Clin d’oeil :
Visite de la ministre des Outre‐mer
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Trois questions à... Jacques LALIE Zoom : Le projet de bateau “MALEULEU”
= Focus :
Air Loyauté
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Il était une fois : Le “TE ATA O HIVA”
= L’écho local :
Quelles recherches pour le développement en Province Iles ?
=
INFO D’ZIL
Société de Développement et d’Investissement des îles Loyauté 15 rue de Verneilh immeuble le Fonbonne Quartier Latin BP 2217 Nouméa cedex Tél. (687) 27 66 63 Fax. (687) 27 67 09 Site : www.sodil.nc journalinterne@sodil.nc
William IHAGE Directeur Général
La visite de la Ministre des Outre‐Mer dans notre Province fait partie d’un ensemble d’entretiens et de déplacements programmés au niveau du pays et avait, semble‐t‐il, pour objectif pour une nouvelle mandature de faire connaissance et d’appréhender les problématiques. Elle a pu certainement constater en tout cas à Lifou que les efforts de la Province et de la Commune ont été significatifs souvent dans un contexte budgétaire contraint. Les échanges et les rencontres qu’elle a eu tant avec les autorités coutumières que la sphère politique et économique ou le loyaltien en personne ont été l’occasion d’une découverte de l’importance des traditions dans la vie de tous les jours ainsi que d’une approche pragmatique du développement insulaire. Cet épisode montre que les hommes et les femmes de cette province ont œuvré sans tomber dans le piège du nombrilisme. C’est pourquoi l’unité est importante, elle fait la force ! Au‐delà des frontières créées par les croyances religieuses, les appartenances politiques ou les comportements régionalistes, chacun a compris qu’il doit se mettre avant tout dans la peau d’un “militant du développement” soucieux du travail, du partage et du progrès. En effet sans le travail rien ne peut se faire, il faut donc se retrousser les manches et agir pour ne pas tomber dans une inactivité nuisible à soi, à son entourage et à la société. Ensuite, il faut arriver à partager son savoir et son savoir‐faire, ne serait‐ce que pour faire profiter à un maximum mais aussi contribuer à une compréhension et un respect mutuels. Enfin, l’appropriation des valeurs de progrès est une stimulation positive et compatible avec la référence aux règles coutumières et de vie communautaire. Cependant, à côté de cela la situation politique et institutionnelle actuelle dans le pays est révélatrice d’un certain malaise qui gagne non seulement toutes les couches sociales, toutes les régions mais aussi l’ensemble du tissu économique. Il fragilise l’espace de discussion et tel un virus qui attaque l’organisme il est sournois, agressif et résistant. Sournois parce que quand on le croit en période de faiblesse il se louvoie et se renforce intérieurement. Agressif parce il a un côté harceleur au point d’user certains organismes. Résistant parce que plus le temps passe, plus il “se bonifie” et se constitue une carapace à toutes épreuves. Le changement post présidentiel et post législatives en métropole n’aura finalement pas eu d’impact notable sur le pays en ce sens qu’il n’a pas remis en cause un certain nombre de situations établies dans les institutions. S’il fallait prendre du recul, certains pourraient effectivement et à juste titre penser que ce qui est arrivé à 20.000 kilomètres pourrait bien arriver ici. Mais c’est bien la preuve que l’histoire du pays est distincte et puise ses racines dans la cohabitation de deux légitimités qui au fil des années se sont apprivoisées mais qui ne sont néanmoins pas à l’abri d’une refondation de la part des nouvelles générations. Cette situation ne ternit pas pour autant les projets menés au sein de notre province tels que la construction d’un petit navire de pêche, l’organisation d’un séminaire sur la Recherche, les réflexions d’avenir d’Air Loyauté ou la référence à un navire de transport de passagers aux Marquises qui a les mêmes contraintes d’éloignement et de desserte que nous. Bonne lecture.
Directeur de publication : William Ihage Comité de rédaction : Marie‐Louise Holoïa, Grâce Agathe Cedare‐Aouta, Abel Adjou Réalisation : Adanis ‐ Impression : Multipress
portrait Marc‐Olivier BOUAN, des chiffres et des lettres Marc‐Olivier a intégré le groupe SODIL au sein du pôle hôtelier en septembre 2014 car le groupe avait besoin d’un responsable comptable pour la SHIL (société des hôtels des îles loyautés). Le challenge a été de taille et lui apporte encore beaucoup aujourd’hui. Pacsé, tout jeune père d’une petite fille, il a 34 ans et il est né à Nouméa. Ses études ont été centrées sur la comptabilité avec l’obtention d’un BTS comptabilité au lycée LAPEROUSE puis en France où il y a passé 2 ans en école de gestion à l’ISEG Paris et 2 ans en école de commerce à l’ISG Paris pour ensuite finir à Nice avec un DCG en alternance sur 2 ans. Professionnellement, avant la SODIL, il a eu des missions d’intérim avant d’intégrer VALE INCO pendant 1 an en reporting pour ensuite rentrer dans le monde complexe et rigoureux de l’hôtellerie dans un établissement 3 étoiles de Nouméa. Aujourd’hui à la SODIL, responsable comptable, il encadre la comptabilité de l’ensemble des 5 hôtels du groupe et assure la comptabilité de Loyalty Tours et de la SHIL. Accessoirement, il s’occupe également des salaires et de la fiscalité du pôle hôtellerie. Son enjeu majeur est de permettre à chacun de travailler dans de bonnes conditions et de permettre d’appuyer la direction au mieux afin de piloter le pôle hôtellerie de manière efficace. La totale refonte informatique que la SHIL a subie cette année suite à la mise en place de la TGC va beaucoup les aider dans ce sens.
clin d’oeil
Crédit photo : Maxou Granados
Visite de la ministre des Outre‐mer à Lifou Après avoir survolé le navire échoué au large de Maré le “Kea Trader”,la ministre des Outre‐mer, Annick Girardin a atterri à Lifou. Après avoir fait le geste coutumier aux 3 grands chefs de l’île, elle a passé une journée dense avec au programme des rencontres avec les élus de la Province, une présentation de la filière tourisme, des visites des unités de conditionnement des produits agricoles et des produits de le mer, ou encore de la station photovoltaïque d’EEC. Un focus particulier a été mis sur le domaine du tourisme. En effet, les projets en défiscalisation et les enjeux de la filière touristique aux îles Loyauté étaient au cœur des discussions. Le tourisme est en plein développement dans les îles. Notamment avec le tourisme de croisière qui représente plus de 350 millions CFP de retombées économiques par an. Les Loyauté comptent 32 structures d’accueil en tribu et 5 hôtels de 1 à 3 étoiles, fréquentés par 62 % de touristes calédoniens. Les élus et les professionnels du secteur visent aujourd’hui une clientèle haut‐de‐gamme grâce notamment au futur hôtel “Wadra Bay Resort”. Il est affilié à une chaîne internationale, dont les caractéristiques ont été rappelées lors de la séance de travail à l’hôtel “Oasis de Kiamu” en préambule du déjeuner. Ce projet a en effet obtenu un accord sur la défiscalisation locale, mais la SODIL comme la Province des Iles Loyauté est toujours en attente d’une réponse du Ministère des Finances à Paris afin d’obtenir l’agrément à la défiscalisation métropolitaine. Dans le même élan que le Grand chef Boula du district de Lössi, Néko Hnepeune, le président de la Province, a exprimé son inquiétude à la ministre des Outre‐mer. Il a souhaité une attention particulière de la part du nouveau gouvernement sur ce dossier ô combien important et symbolique pour le développement touristique, économique et social du territoire calédonien en général, et Accueil coloré de la ministre des Outre‐mer à l’UCPA de Traput à Lifou. loyaltien en particulier. 2
trois questions à... Jacques LALIE : un allié du développement Question de la rédaction (LR). S’il fallait vous présenter, comment feriez‐vous ? Réponse de Jacques LALIE (JL) : Militant de longue date dans les années 70 (40 ans de militantisme politique). Je me rappelle encore les actions que nous avions menées au niveau de l’ALC (Association des Lycées Canaques) pour soutenir le parcours scolaire du regretté cousin Kela Qenenoj pour passer d’un CAP au BEP et du BEP du Seconde qui deviendra par la suite le BAC PRO. Sur le plan économique, j’étais dans le cabinet à Henry Bay du gouvernement Tjibaou où nous avons pu actionner avec la présidence, la séparation de la SIC‐NC en SIC et BCI de même que la création de Aircalin avec le soutien Stan Camerlynck chargé du secteur transport et tourisme. Nous avions d’ailleurs suivi la mise en place de l’ODIL en remplacement du FADIL. Lors de mon Jacques LALIE, Conseiller provincial parcours militant, j’ai été un des promoteurs du développement et membre du Congrès. local notamment avec la filière coopérative qui a trouvé ses limites devant la puissance de l’import et des grandes surfaces. A part quelques expériences dans les services administratifs de la ville de Nouméa surtout avec le Trésor à travers la perception municipale dans le temps, j’ai surtout évolué dans la sphère politique en tant que collaborateur au gouvernement, au Congrès et la Province des Iles dans laquelle j’ai exercé la responsabilité de Directeur de Cabinet pendant presque trois ans. En effet, lors de la provincialisation j’ai été un des premiers fonctionnaires à s’engager sur le terrain dans les îles notamment le Sport et Loisirs ainsi que les Missions Locales et l’Agence pour l’Emploi, etc. LR : Quels sont les dossiers ou les temps forts qui vous ont marqué pendant votre mandature ? JL : Les dossiers mis en place par le gouvernement Jean‐Marie Tjibaou m’ont beaucoup marqué notamment le pilotage des Etats Généraux de Développement en Nouvelle‐Calédonie et le début de la fiscalité direct. Plus proche de nous, les dossiers mines que nous avons poussés sur le terrain notamment pour l’échange des massifs miniers. J’espère que le nickel mondial va se relancer dans les meilleurs délais pour conforter et asseoir notre volonté politique de décentraliser du Grand Nouméa et désenclaver le Nord sinon développer nos régions avec nos gens. Les dossiers de réformes sont importants sur le plan économique, social humain notamment sur la fiscalité. La société calédonienne, poumon colonial structuré depuis 150 ans sur l’import (Nouméa le Comptoir) sur les réglementations économiques encore en faveur de l’homme kanak et de l’homme tout court et, sur des règles administratives ignorant l’homme, et enfin cette éducation nous avilit en nous intégrant dans ce système de consommation où l’homme est piégé, avalé, provoquant un système de santé cher et en ce moment non maîtrisable. Nous sommes malades de notre système de santé… LR : La SODIL a‐t‐elle sa place dans le développement économique des îles Loyauté ? JL : La SODIL a totalement sa place, j’ai été d’ailleurs à une courte période membre du Conseil d’Administration. J’estime aujourd’hui qu’il doit s’inscrire dans l’innovation notamment dans les secteurs économiques stratégiques. Par ailleurs, la SODIL doit mieux structurer les objectifs et le travail de sa société de participation au capital. Elle doit aider à la mise en place des maillons de la chaîne du développement économique. Notre potentiel humain n’est pas en mesure de lancer tout seul dans les projets de transformations, de productions etc. La SOPARIL doit s’investir d’une manière volontariste, structurée dans l’accompagnement, dans la gestion de son portefeuille. Il faut plus de monde compétent pour être plus efficaces… Les maillons de la chaîne du développement manque d’une manière criante à la structuration de notre tissu économique. On attend quand même le projet “Wadra Bay” tous les jours… L’espoir nous maintient dans nos perspectives… 3
zoom Le projet de bateau “MALEULEU” Afin de venir en complément de la production des pêcheurs côtiers locaux et d’alimenter au mieux l’Unité de Conditionnement des Produits de la Mer conçue par la Province des Iles loyauté et confiée en gestion à la SAS MALEULEU à Ouvéa, filiale de la SODIL, un projet de petit navire de pêche a été lancé à l’image de celui existant à Lifou au service de la SAS MUNUN. Les caractéristiques de ce navire sont : 4 navire de pêche à la palangre 4 durée des campagnes : 3 à 4 jours 4 4 membres d’équipage 4 en aluminium 4 3ème catégorie 4 longueur inférieure à 12m 4 ne s’éloignant pas à plus de 12 nautiques des côtes
Esquisse du bateau.
Pour l’exploitation d’un tel navire, il faut : 1° : pouvoir accoster et rester à quai, quel que soit le temps. Le quai doit être muni de défenses et de bites d’amarrage correspondant au bateau. 2° : pouvoir effectuer l’avitaillement en toute sécurité et faire le plein de carburant, de glace, d’amorce et de matériel de pêche. Ceci implique d’avoir accès au bateau par le coté et donc d’avoir un quai à hauteur pour pouvoir accueillir un élévateur et un camion de carburant. 3° : avoir accès à de l’eau douce et potable ainsi qu’à une borne électrique. Le projet se décline selon le calendrier suivant : • Août 2016 : lancement du projet • Décembre 2016 : choix du type de bateau et du constructeur local • Février 2017 : début de construction • Janvier 2018 : fin des travaux • Février 2018 : mise en exploitation Un bureau d’études (assistant à maîtrise d’ouvrage) a été choisi ainsi qu’un architecte local (maître d’œuvre) pour mener à bien le chantier. En complément des réunions de chantier, un comité de pilotage regroupant la SODIL, la PIL, COFINA et l’AMO se réunit régulièrement pour veiller à la réalisation des travaux conformément au plan et au respect du calendrier. Ce projet financé par la Province des Iles Loyauté est un défi à plusieurs niveaux, comme : ‐ Valoriser la pêche, activité à fort potentiel sur ce territoire ‐ Mettre en valeur les Unités de conditionnement ‐ Créer des emplois ‐ Favoriser l’intégration des acteurs locaux (pêcheurs, commerçants, associations,…) ‐ Promouvoir une alimentation saine à base de produits locaux. 4
focus Air Loyauté : Une place incontestable dans le ciel calédonien Air Loyauté est une compagnie aérienne calédonienne qui compte aujourd’hui 48 collaborateurs et qui dispose d’une flotte de 5 avions (3 Twin‐Otter et 2 Beech 200). Sa mission principale est d’assurer les lignes régulières inter‐îles mais elle répond également à d’autres missions telles les évacuations sanitaires vers Nouméa, des missions de sous‐traitance pour Air Calédonie ou encore, des services de vol à la demande. Sa clientèle est essentiellement constituée de résidents calédoniens. D’ici à 2018, la totalité des activités régulières de transports devrait passer sous convention de Délégation de Service Public (DSP). En partenariat avec la Province des Iles Loyauté et en accord avec la SODIL, la compagnie Air Loyauté a lancé le programme de desserte aérienne Inter‐îles le 13 juillet 2015. Aujourd’hui, le constat que nous pouvons dresser est commercialement très satisfaisant avec 12.500 passagers transportés la première année, et 15.000 la deuxième année. Grâce à une politique très volontariste, la compagnie a sensiblement amélioré sa productivité. Elle a aussi beaucoup travaillé sur un rétablissement de tarifs de vente cohérents. Outre les dessertes Inter‐îles, Air Loyauté assure les vols SAMU, les lignes à faible flux ainsi que la desserte de Bélep impossible à maintenir sans nos Twin‐Otter et nos équipages. Elle assure également les transports de corps vers les îles Loyauté ou vers l’île des Pins, sans oublier le partenariat actif avec Cadre Avenir qui a permis en 5 ans de former et d’intégrer dans notre personnel 4 jeunes pilotes et 7 techniciens de maintenance. Dans ce contexte et après une année d’exploitation (2015/2016), Air Loyauté a souhaité : ▪ Conforter sa place de transporteur inter‐îles. ▪ Evaluer l’utilité du service qu’elle délivre auprès des loyaltiens et des voyageurs inter‐îles. ▪ Mesurer la perception du service délivré. La compagnie a donc fait appel à un cabinet privé pour la réalisation d’une enquête auprès de sa clientèle. Cette étude confirme bien qu’Air Loyauté est une compagnie de proximité : elle se fait connaître par le bouche à oreille et les passagers rencontrent les agents aux guichets pour réserver leurs billets. La composition de l’échantillon reflète bien son caractère local : la majorité des passagers réside aux îles Loyauté. La compagnie transporte des passagers qui se déplacent dans le cadre de leur profession, pour leurs obligations coutumières et, dans une moindre mesure, pour faire du tourisme. Elle assure donc la pérennité des liens économiques et des liens coutumiers entre les îles Loyauté. Les passagers qui voyagent à titre professionnel sont ceux qui empruntent le plus souvent les vols d’Air Loyauté, quelle que soit la liaison. Ce sont eux qui par nature, ont le plus de contraintes horaires et pour un tiers d’entre‐eux, le programme de vols ne leur est pas parfaitement adapté. Ils souhaitent un vol aller avant 9h et un vol retour après 16h, afin de pouvoir profiter de 4h à 8h sur place. Globalement satisfaits du service, les usagers évoquent néanmoins certains aspects qui pèsent sur la qualité du service tels que les vols annulés et retardés, l’état de la flotte ou le confort des avions. Le rapport qualité prix convient à une majorité de passagers. Enfin, à l’avenir, la mise en place de vols le week‐end suscite un vif intérêt. De même, une liaison entre Nouméa et Lifou semble intéresser les passagers concernés par ces trajets. 5
il était une fois... Un navire nommé, le “TE ATA O HIVA” Le “TE ATA O HIVA” est un navire, monocoque, de transport mixte passagers/fret destiné à la desserte des îles sud de l’archipel des Marquises. Il assure les liaisons entre Hiva Oa (port base), Tahuata et Fatu Hiva avec une périodicité d’au moins une fois par semaine. Il est classé comme navire à passagers pouvant accueillir des personnes à mobilité réduite et réaliser dans de bonnes conditions des EVASAN (équipements spécifiques installés). Navigation ‐ 3ème catégorie, 20 milles des côtes avec la possibilité de déroger afin desservir en cas d’EVASAN la partie nord de l’archipel dont l’aéroport de Nuku Hiva (permis de navigation pour 30 milles des côtes), ‐ durée moins de 24 heures. Capacité de transport ‐ 40 passagers dont une personne à mobilité réduite, ‐ 3 ou 4 membres d’équipage, ‐ 7 tonnes de fret en pontée. Principales caractéristiques ‐ longueur : 18,20 m, ‐ largeur : 5,89 m,
‐ Tirant d’eau : 1,30 m, ‐ Propulsion : 2 moteurs diesel de 450 Ch (368 kw à 2600tr/mn), ‐ Capacité fuel : 2 x 2500 L, ‐ Vitesse max : 18 nds, vitesse croisière : 13/15 nds, ‐ Autonomie : 450 milles, ‐ Couleurs : coque rouge et superstructures jaune et blanc. Exploitation ‐ Prix du navire : moins de 150 M CFP, ‐ Date de mise en chantier : 1er mars 2016, ‐ Livraison : 24 novembre 2016, ‐ Mise en service : Décembre 2016.
Les trajets de ce navire pour une navigation inter‐îles s’effectuent de manière à ne jamais être éloignée de plus de 20 milles nautiques d’une des îles conformément à la 3ème catégorie de navigation professionnelle. La navigation sera d’une durée inférieure à 6h principalement diurne et nocturne, à titre ponctuel notamment en cas d’urgence sanitaire. Le navire présente des capacités lui assurant de très bonnes performances ainsi qu’un excellent comportement dans le type de mer formée fréquemment rencontré dans les îles des Marquises Sud et notamment en considération des conditions particulières suivantes : ‐ par vent de force 4 et vagues courtes, ‐ par visibilité nulle, ‐ par profondeur moyenne. Cette unité est également conçue pour accueillir les PMR (Personnes à Mobilité Réduite). Les portes d’accès à bord sont dimensionnées et le cabinet de toilette est prévu pour accueillir les fauteuils roulants. Le salon à passagers est équipé de 40 sièges à coque PVC d’un modèle agréé Marine Marchande. Un siège est réservé pour une Personne à Mobilité Réduite. La structure des sièges à passagers est en aluminium et les sièges sont fixés sur des rails soudés au plancher. L’ensemble des sièges sera facilement et rapidement démontable. Le salon à passagers est accessible depuis la plage arrière. Le salon est modulable pour assurer, le transport de tous les passagers, recevoir sur des supports adaptés pendant la navigation un malade installé sur une civière équipée d’un matelas à dépression, la fixation d’un équipement médical de perfusion, fixer des bouteilles de fluides médicaux, transporter du fret.
Un navire adapté à la desserte inter‐îles.
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l’écho local Séminaire : Dans le cadre de son débat d’orientation budgétaire 2015, l’Assemblée de la Province des Iles Loyauté s’est prononcée en faveur d’une politique volontariste et structurante en termes de développement durable et de recherche appliquée. Cette volonté politique forte vise plusieurs finalités, dont l’un des objectifs majeurs est l’optimisation et un cadrage plus efficient des financements provinciaux. Pour ce faire, la collectivité souhaite dresser un état des lieux des programmes de recherche et formaliser un Livre blanc de la recherche pour la Province des Iles Loyauté.
Visite des établissements de recherche en août dernier.
Crédit photo : IAC ‐ Jimmy Roine
Quelles recherches pour le développement en Province Iles ?
Une analyse stratégique et à dire d’experts devra être conduite, tenant compte des spécificités de la Province des Iles Loyauté, afin d’aboutir à des recommandations, des actions concrètes et des perspectives. Cet exercice permettra d’établir une grille de lecture des thématiques et programmes de recherches, tableau de bord sur la base duquel, les politiques orienteront, entre autre, la stratégie recherche/transfert de la Province des Iles Loyauté. La Province des Iles Loyauté a donné mandat en 2016 à l’Institut Agronomique néo‐Calédonien, en étroite collaboration avec sa commission et la direction du développement durable et des recherches appliquées, afin d’orchestrer ces travaux (Séminaire sur la recherche à Lifou et élaboration du Livre blanc), et souhaite que le pilotage scientifique des contenus du Livre blanc soit une œuvre multi‐partenariale, avec le concours du Consortium de Coopération pour la Recherche, l’Enseignement Supérieur et l’Innovation en Nouvelle‐Calédonie (CRESICA). L’IAC a mis en place en concertation avec ses partenaires, un comité de pilotage scientifique comprenant des représentants des instituts de recherche et de la Province des Iles Loyauté. L’IAC s’engage, en concertation avec ses partenaires, à mettre en place des contenus qui favorisent les échanges et la réflexion constructive entre toutes les parties prenantes, et à élaborer des productions qui constituent des outils pérennes d’aide à la décision (livre blanc, fichiers audio ou vidéos,…). L’IAC a proposé d’organiser ce projet de séminaire de la recherche en Province des Iles Loyauté en quatre phases : PHASE 1 : Panorama de la recherche • Calendrier : Finalisation début août 2017 • Participants : Instituts de recherche • Production : Document “Panorama de la recherche sur la Province des Iles Loyauté”. PHASE 2 : Visite des établissements de recherche • Calendrier : 24 et 25 août 2017 • Lieu : Grande Terre • Participants : Décideurs de la Province des Iles Loyauté (exécutif, présidents des commissions, élus, directions) et instituts de recherche • Production : Visite des établissements de recherche situés sur la Grande Terre par les acteurs institutionnels de la province, présentation du “Panorama de la recherche sur la province des îles Loyauté” et discussions pour préparer le séminaire. PHASE 3 : Séminaire Recherche sur Lifou • Calendrier : 11 au 13 octobre 2017 (11 et 12 avec les élus) • Lieu : Wé à Lifou • Participants : Environ 40 scientifiques des instituts de recherche locaux, ainsi que les acteurs des pouvoirs publiques, du monde économique et de la société civile de la province des îles Loyauté en lien avec les questions de recherche et développement. • Production : Organisation d’un séminaire de rencontre et d’échange (communications orales, tables rondes et ateliers) entre les parties prenantes, puis élaboration d’un livre blanc de synthèses et recommandations sur la recherche en appui au développement en Province des Iles Loyauté, couvrant une palette de thèmes variés. PHASE 4 : Restitution du Livre blanc • Calendrier : Début 2018 (une journée) • Lieu : Wé Lifou • Participants : Elus de la province, IAC + scientifiques du CRESICA • Production : Restitution par les experts scientifiques du Livre blanc de recommandations de la recherche pour le développement de la Province des Iles Loyautés. 7
INFO D’ZIL LA VIE DE LA SODIL
LES NEWS DE L’AMICALE SODIL
MUNUN Le 31 août dernier, Antoine Nyikeine a fait valoir ses droits à la retraite. Souhaitons‐lui “Bonne retraite” !
MAISON DE LA VANILLE Elise Hnagone a intégré l’équipe de la maison de la vanille en tant qu’agent polyvalent. Souhaitons la bienvenue à Elise !
SAPO Sylvère Ouckewen, Responsable d’exploitation à l’huilerie d’Ouvéa, est parti en formation Cadres Avenir pour 2 ans. Souhaitons‐lui “Bon courage” !
La 5ème édition des Jeudis du centre‐ville spécial “Iles Loyauté” L’amicale a renouvelé cette année la formule “Café gourmand” composé de café (ou jus) accompagné de pâtisseries faites maison… Assemblée Générale : L’assemblée générale de l’Amicale a eu lieu le 21 juillet et une semaine plus tard l’élection du nouveau bureau. Le conseil d’administration est composé comme suit : ‐ Président, Thomas Jondeau ‐ Secrétaire, William Halune ‐ Secrétaire adjoint, Karine Païman ‐ Trésorière, Nathalie Toutin ‐ Trésorière adjointe, Ariane Hnangan
NENGONE VILLAGE Sylvestre Wahaga est à 24 ans, le nouveau chef cuisinier de l’hôtel Nengone Village.
De gauche à droite : Ariane Hnangan, Thomas Jondeau, William Halune, Karine Païman.
Egalement, toujours maintenues : 4 la vente des tickets de cinéma à bas prix, 4 la préparation de petit‐déjeuner lors des CA et AG de la SODIL.
Souhaitons‐lui la bienvenue ! Avec un peu d’avance, Joyeux anniversaire aux natifs du mois de septembre, octobre et novembre !
AGENDA D’ZIL 4Fête de la Patate à Lifou, tribu de Hnathalo du 22 au 24 septembre. 4Marché des Producteurs à Lifou, tribu de Luecilla le 11 octobre. 4Journée festive Drai Ne Xen à Lifou, tribu de Qanono du 13 au 14 octobre. 4Journée du Savoir‐Faire à Lifou, tribu de Hmeleck le 21 octobre. 4Fête du Wajuyu à Nengone, tribu de Rôh du 10 au 12 Novembre.
FLASH INFOS 4Affrètement du IENEIC par Yalap BELEP et Carénage en juillet. 4Rénovation de la Flotte de NAVIMON en cours d’examen. 4Les AG des filiales de la SODIL ont eu lieu les 29 et 30 août. 4Audit de la filière Coprah à Ouvéa le 5 et 6 juillet par la Société ENGIE. 4Réactivation du site internet de la SODIL en cours. 4Comme chaque fin du mois, l’UCPA organise son marché ouvert au public. Toutes personnes désireuses d’exposer et vendre leurs produits seront les bienvenues.
INFOS RH : “Valorisez vos expériences, vos compétences par la VAE” 1) Qu’est ce que la VAE ? Pour évoluer professionnellement, la VAE (Validations des Acquis de l’Expérience) est un moyen de faire reconnaître son expérience par un diplôme sans avoir à faire une formation. La VAE est la reconnaissance officielle des compétences acquises dans le cadre des activités professionnelles. Cet outil s’adresse à toute personne, quels que soient son âge, sa nationalité, son statut et son niveau de formation, qui peut justifier de 3 années d’expériences dans un métier. C’est un dispositif qui permet l’obtention de tout ou partie d’une certification sur la base d’une expérience professionnelle salariée ou non salariée. 2) Comment se déroule une VAE et avec qui se renseigne‐t‐on ? C’est l’Institut de développement des compétences en NC (IDC‐NC) qui vous informe, conseille et oriente sur la constitution de votre dossier jusqu’à la validation, à savoir : • Le retrait du dossier de recevabilité de la demande (auprès de l’autorité qui délivre la certification) • La constitution du dossier de recevabilité (réalisée par le demandeur) • La décision de recevabilité (de
l’autorité qui délivre la certi‐ fication) • La réalisation du dossier de présentation de l’expérience (possibilités d’accompagnement par un professionnel) • La validation par le jury (local ou national) • La décision du jury (recom‐ mandations du jury en cas de validation partielle) 3) Dispositions particulières pour les employeurs et les salariés Selon l’article Lp.542‐2 du code du travail de la NC, si la démarche VAE s’inscrit dans le plan de formation de l’entreprise alors l’employeur pourrait prendre en charge les frais de formation et de déplacement, maintenir l’intégralité du salaire et acquitter les cotisations légales et conventionnelles. Une autorisation d’absence serait alors accordée correspondant aux phases d’accompagnement et de validation de la démarche. Dans le cas d’une démarche individuelle, non intégrée au plan de formation de l’entreprise, il n’y aura pas de prise en charge par l’employeur. Si la validation a eu lieu en Nouvelle‐Calédonie, l’autorisation absence sera accordée pour 24 heures maximum, et jusqu’à 10 jours si elle a lieu en France.