Côte Nord Magazine No 114

Décembre 2014 - Nº114

CÔTE NORD Le magazine touristique de MAURICE, de RODRIGUES et de l’OCÉAN INDIEN

www.cotenordmag.com

L’Art de Vivre by Roche Bobois

SOMMAIRE

CÔTE NORD Fondé en 1991 par Claude Huc • Editeur : Côte Nord Editions Ltd The Mezza, C 17 Domaine Mont Calme Tamarin Tél/Fax : 483 5675 E : cotenordmag@intnet.mu • Directrice de Publication et du Marketing Béatrice Huc-Mayer T : 5252 8631 E : bmmayer@intnet.mu • Responsable d’Édition et Directeur de Production Pierre-Alain Appadoo T : 5750 6044 E : redaction@cotenordmag.com E : tegltd@intnet.mu • Rédacteur en chef Ajai Daby T : 5933 3905 E : a.daby@cotenordmag.com • Responsable de la Communication Béatrice Mélotte T : 5497 6770 E : communication@cotenordmag.com Impression : Cathay Printing Ltd. En vente dans les librairies

REPORTAGE 26-29 - L’Art de Vivre

by Roche Bobois

DOSSIER 80-83 - À la découverte du rhum

CARNET 4-6 - L’actualité, les potins, les indiscrétions du tourisme à Maurice

CULTURE 12-15

- La galerie 3A s’installe à Tamarin - Au Ruisseau Créole : The World of Seashells s’ouvre au public - Les sœurs Clarisse lancent leur tout premier album

NOS AMBASSADEURS 24-25

- Paul Jones, CEO du groupe LUX* Resorts

IMMOBILIER 30-33

- Prestige Mauritius propose les Villas Fairways Hole Two - Après « La Résidence de l’Intendance », les « Terrasses de Marguery »…

HÔTELLERIE 36-50

- Maritim Hotels reprend le Crystals Beach - LUX* Le Morne promeut une alimentation saine et équilibrée - Heritage Resorts : Des vacances pour tous grâce au nouveau mini-club - Michael Janssen, nouveau directeur général d’Intercontinental Mauritius - The Sands Resort & Spa change de concept

BIEN-ÊTRE 52-60

- Les Mariannes Wellness Sanctuary : Un havre de paix pour se reconnecter à la vie - Seven Colours fête ses dix ans - Wellness Breaks de Seven Colours: - Le Nira Spa propose un voyage aux expériences multiples - Initiation au Yoga du son par Shivala

GASTRONOMIE/VINS 64-83 - Le Duck Laundry se prépare pour la Fête du Printemps - Le Navigator revisite les classiques de la gastronomie mauricienne - La Demeure Saint Antoine présente sa nouvelle carte - The Perfect Dinner : Consécration pour Flowers of Paradise - Christophe Hitzges (Flowers of Paradise) veut créer du bonheur - Les délices du chef Pao au Ginger Thaï

LOISIRS 84-87

- Au départ du Preskil Beach Resort : Croisière dans le sud-est historique

OCÉAN INDIEN 104-110 CARNET D’ADRESSES 112-120

Côte Nord Nº114 - Décembre 2014 - 1

ÉDITO

Une belle histoire qui ne fait que commencer…

I

l y a sept ans, dans un espace commercial de 150 mètres carrés à Grand Baie, au Chemin 20 Pieds, une petite équipe de passionnés, fourmillant d’idées et de projets lançait une première enseigne de mobilier et d’accessoires haut de gamme. Aujourd’hui, le Groupe Vivere est devenu un acteur incontournable du paysage de l’ameublement à l’île Maurice, avec des activités commerciales autour de marques de luxe sur plus de 2000 mètres carrés à travers l’île, portées par plus de 40 collaborateurs et fournissant aussi bien les particuliers, les entreprises que les plus grands groupes hôteliers. Un succès que nous attribuons en grande partie à la conviction et aux efforts soutenus de nos équipes, mais aussi à la confiance sans faille de nos clients et prescripteurs et de nos partenaires banquiers, décorateurs, prestataires de service logistiques et fournisseurs….

Il est indéniable que le climat favorable des affaires à l’Île Maurice, au fil des dernières années, a contribué à l’éclosion de notre groupe, et nous a permis de nous associer à des marques aussi prestigieuses que Roche Bobois, une vraie consécration dans notre métier. Aujourd’hui nous sommes fiers de voir nos produits figurer dans les plus beaux hôtels de l’île, notamment dans la Villa Princière du Prince Maurice, un écrin prestigieux pour des pièces de mobilier d’exception.

Néanmoins, le marché local, tout en restant dynamique, n’est pas à l’abri des aléas de la vie économique plutôt timide et qui reste tributaire d’un secteur de la construction toujours en attente d’un second souffle. S’ajoutent à cela, malheureusement, des taxes à l’import qui restent très élevées et entraînent un renchérissement artificiel des produits, devenus inaccessibles pour beaucoup de consommateurs.

Mais notre esprit d’entrepreneur nous dicte, plutôt, à avoir foi dans l’avenir et espérer un regain de vitalité pour notre économie en 2015, notamment grâce à des mesures pour relancer l’investissement et doper la consommation locale tout en encourageant des PME comme la nôtre à profiter pleinement des opportunités qui s’offrent en dehors de notre marché, notamment en Afrique. Nous pouvons compter à l’Île Maurice sur de nombreux talents ayant un esprit créatif et une véritable envie d’entreprendre et de « s’exporter ». Nous n’en sommes pas les seuls convaincus. Pour preuve, Roche Bobois et Mobalpa nous ont d’ores et déjà fait confiance et confié la franchise exclusive de leurs marques respectives en Afrique du Sud, ce qui représente une grande fierté non seulement pour notre entreprise, mais récompense aussi le véritable savoir-faire entrepreneurial qui prévaut à Maurice.

2015 verra donc l’ouverture par le Groupe

Bernard Fanchette Directeur général Roche Bobois, Mobalpa, Cuir Center, Vivere Living Ile Maurice Vivere de sa première enseigne de la marque Roche Bobois en Afrique du Sud, plus exactement dans la trépidante ville de Cape Town, élue Capitale Mondiale du Design 2014.

Un signe qui témoigne que nous sommes définitivement sur la bonne voie !

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CARNET

Le billet...

M. le ministre Une année se termine. C’est le temps des bilans. L’industrie touristique aura sans doute des raisons d’être satisfaite. Début décembre tout laissait croire que le chiffre tant espéré du million de visiteurs serait enfin atteint. Une nouvelle qui devrait apporter du baume aux opérateurs. Pourtant, ci et là, on continue de laisser entendre que notre offre est trop grande et qu’il y a encore beaucoup à faire pour la satisfaire. À commencer par la connectivité.

Voilà un des premiers dossiers que le nouveau Ministre du Tourisme, devra prendre à bras-le-corps. Osons croire qu’il sera plus sensible que son prédécesseur aux appels pour des États généraux du tourisme ou tout au moins, une table ronde entre les différents partenaires du secteur. Il y a lieu de se poser des questions pour comprendre comment, alors que les Maldives connaissent une progression conséquente des arrivées touristiques, Maurice ne récolte jusqu’ici qu’un chiffre plutôt bas des arrivées de visiteurs des nouveaux marchés.

La connectivité, le prix du billet, les taxes sont autant de facteurs qui jouent contre la destination et qui demandent à être revus. Le nouveau gouvernement a réitéré dans son manifeste électoral sa volonté de faire de l’île une destination hors taxes. Revoir toute la fiscalité qui lie le secteur serait une bonne chose. Non seulement dans les boutiques mais aussi dans les restaurants et autres sites d’intérêt touristique.

Le programme gouvernemental exprime aussi sa foi dans l’association des îles Vanille. Nous ne pouvons que souscrire à ce vœu en espérant qu’enfin Port-Louis y mette tous les efforts attendus par les autres îles de la destination phare de l’océan Indien. Créer une synergie dans l’India-océanie ne peut qu’être bénéfique pour attirer de nouveaux voyageurs qui ne se contentent plus seulement de la mer et du soleil. Nous sommes persuadés que le nouveau ministre œuvrera en ce sens. Les acteurs du tourisme à Maurice s’en réjouissent déjà et Côte Nord n’est pas en reste.

... de la rédaction 4 - Côte Nord Nº114 - Décembre 2014

MTPA

Lancement d’une plateforme de partage d’expériences Pour coller avec les tendances des réseaux sociaux et plateformes, la Mauritius Tourisme Promotion Authority a lancé à la mi-novembre sa propre plateforme d’échanges : www.monilemaurice.fr « Les amoureux de l’ile Maurice sont très nombreux et l’Office de tourisme de l’ile Maurice a décidé de dévoiler l’attachement du grand public à la destination du fait que chacun a sa vision unique et personnelle de l’Ile Maurice. Le projet « monilemaurice » a pour objectif de favoriser le partage de contenu authentique et positif par les internautes, afin de renforcer le testimonial sur la destination », a déclaré le Président de la MTPA (Mauritius Tourism Promotion Authority), Sydney Pierre.

Au programme : témoignages de voyageurs connaissant déjà la destination, partage de photos et d’anecdotes, remontées de contenu sur la destination via Instragram, Facebook, Twitter… et jeux concours pour remporter des voyages à l’Ile Maurice !

Le site est sponsorisé par Air Mauritius, l’association des Boutique-Hotels de Maurice (MBH) et en particulier La Palmeraie.

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Deux trophées pour Air Seychelles au WTM La compagnie aérienne nationale des Seychelles a obtenu deux trophées au World Travel Market (WTM) qui s’est tenu à Londres début novembre. C’est le CEO d’Air Seychelles, Manoj Papa, qui a reçu le prix pour la meilleure ligne aérienne de l’Océan Indien - pour la classe Business et pour le meilleur équipage aérien de l’Océan Indien des mains du Président et fondateur du Prix International du voyage, Graham Cooke.

Le prestigieux prix du WTM, créé en 1993, reconnaît les meilleures organisations de voyage dans le monde à travers un vote global des professionnels du voyage de 171 pays.

Air Seychelles qui a été établie en 1978, est entrée en partenariat stratégique avec Etihad Airways basée aux Émirats Arabes Unis, en 2012, lorsque le transporteur d’Abu Dhabi a acheté 40 % des parts dans Air Seychelles.

La classe business d’Air Seychelles offre, des sièges inclinables, un concept de dîner à tout moment, un programme de divertissement personnalisé à la demande à bord de l’Airbus A330200 et l’équipage fort de ses140 personnes, est renommée pour sa chaleur créole, son professionnalisme et son hospitalité.

On déménage Le cabinet médical du Dr Gerard Crepet déménage pour rejoindre la Clinique Darné tout à côté de son ancienne adresse Rue Dr Mayer à Floreal.

Vous y retrouverez bien évidemment tous les services pratiqués de chirurgie esthétique.

Les nouvelles coordonnées sont : Dr Gérard Crepet - Fortis Clinique Darné Rue George Guibert, 74111 Floréal Tel : 00 230 601 2300 - Fax : 00 230 696 2892 Web : www.docteur-crepet.com

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CARNET

Le Petit Futé Maurice-Rodrigues dans les kiosques L’édition 2015 du Country-Guide Petit Futé Maurice-Rodrigues est en vente depuis le mois d’août dernier. A travers la plume de Cathyline Dairin, passionnée de l’île et digne ambassadrice de notre pays depuis de nombreuses années, les voyageurs peuvent découvrir toutes les facettes et les richesses de Maurice et de Rodrigues.

Le Petit Futé propose un référencement pointu des meilleures adresses, en plus des rubriques d’informations générales sur l’île. Régulièrement remise à jour, cette 15ème édition inclut aussi une sélection d’adresses récentes dans les catégories Hébergements , Restaurants et Bien-être, entre autres.

En matière de nouvelles technologies, le Petit Futé continue son développement et offre la version numérique à l’achat d’un guide-papier comme en 2014. Cette offre résulte de la demande grandissante en termes d’applications et d’eBooks. Le Petit Futé se place actuellement en tête des ventes d’eBooks touristiques en France et sur l’ensemble du marché francophone.

Le lancement officiel du nouveau Country-Guide Petit Futé Maurice/ Rodrigues s’est fait à Paris les 22, 23 et 24 septembre derniers sur le salon Top Resa où un vaste choix parmi les centaines de guides Petit Fûté existants, était presenté.

AIR MAURITIUS

30 ans de présence à Paris Le 4 novembre 1984, le premier vol de la compagnie mauricienne s'envolait pour la première fois de Paris pour l'île Maurice. C'était il y a 30 ans. A l'époque, 30 passagers français avaient embarqué à Paris-Orly pour un vol qui était le plus court entre la France et l'île des Mascareignes, à bord du Boeing 747-SP « Château de Réduit », qui avait décollé de Londres pour faire une première escale à Paris, puis à Nairobi, avant d'arriver à Maurice le lendemain.

Cet appareil avait été racheté à South African Airways. Il avait été conçu à la demande de la SAA pour permettre à la compagnie, alors interdite de survol du continent africain pour cause d'apartheid, de voler vers l'Europe en passant par la mer. L'avion a ensuite été revendu à Qatar Airways. « L'ouverture de cette nouvelle ligne était vraiment une révolution », explique Philippe Brieu, président d'Air Mauritius en France. « C'était la première fois que l'on pouvait se rendre aussi rapidement à Maurice », poursuitil. Effectivement, auparavant, l'avion d'Air France décollait de Paris, faisait un premier stop à Djibouti ou Djeddah, puis un autre à Tananarive, pour arrivait enfin à La Réunion.

Après, il fallait encore prendre un avion pour rejoindre Maurice. A l'époque, la fréquence des opérations était d'un vol par semaine, et seulement 30 places étaient allouées aux voyageurs français au départ de Paris. Pour rejoindre l'île Maurice, les billets en classe économique étaient commercialisés au tarif unique de 8 875 francs. Et le vol durait près de 17 heures. Aujourd'hui, Air Mauritius commercialise près de 600 000 sièges par an au tarif (à partir de) de 898 euros au départ de Paris, avec une fréquence atteignant 17 vols hebdomadaires en haute saison. Et le vol ne dure plus qu'une dizaine d'heures.

SEYCHELLES

Le Hilton Labriz élu meilleur Hôtel aux WTM L’hôtel « Hilton Seychelles Labriz Resorts & Spa », situé dans l’île Silhouette a été reconnu comme « Meilleur Résidence » aux Seychelles, pour la troisième fois consécutive au World Travel Market. L’hôtel a aussi décroché le prix pour le meilleur Spa des Seychelles, pour la deuxième année consécutive. « Hilton Northolme Resort & Spa » situé au nord de l’île principale de Mahé a aussi gagné le prix pour la « Meilleure Résidence Villa dans l’Océan Indien » et « Meilleur Boutique d’Hôtel » des Seychelles pour la deuxième année consécutive, pour les deux catégories.

Bientôt des vols directs avec la Chine Un tour-opérateur Chinois a annoncé son intention d’introduire des vols directs sans escale en provenance de Pékin pour les Seychelles en octobre 2015. Une démarche qui devrait apporter une augmentation de plus de 25 000 touristes Chinois par an dans l’archipel de l’ouest de l’Océan Indien, se réjouit le Ministère du Tourisme et de la Culture des Seychelles.

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AÉRIEN Depuis le 27 octobre

Emirates assure deux vols quotidiens en A380 sur Maurice Deux vols en A380 sont désormais assurés quotidiennement par Emirates entre Dubaï et Maurice. Prévu initialement pour entrer en opération à la mi-décembre, ce deuxième vol a été mis en service dès le 27 octobre, en raison d’une forte demande, indique les responsables de la compagnie aérienne émiratie.

Offrant une capacité additionnelle de 1 890 sièges par semaine, le second service en A380 vient remplacer le vol assuré par un Boeing 777. L’A380 a une capacité de 489 passagers et comprend 14 suites privées en Première Classe, 76 sièges lits en Classe Affaires et 399 sièges spacieux en Classe Economique. Le vol quitte Dubaï à 10h00 pour atterrir à Plaisance à 16 h 45. Le vol retour décolle à 23 h 00, pour atterrir au Dubaï International Airport à 05h40 le jour suivant.

Ce deuxième vol est bien accueilli dans les milieux touristiques mauriciens. « Nous

accueillons positivement le second service quotidien en A380 qui permettra de renforcer notre stratégie de diversification des marchés, et nous ne pouvons qu’être optimistes. Cela viendra revigorer le dynamisme des arrivées touristiques et aidera à réaliser de grandes ambitions pour l’industrie du tourisme », a déclaré Karl Mootoosamy, directeur de la Mauritius Tourism Promotion Authority.

Pour sa part, Orhan Abbas, Senior VicePresident, Commercial Operations, Latin America, Central and Southern Africa d’Emirates s’est dit heureux que cette « décision d’introduire un second vol de l’A380 soit la

bienvenue pour l’industrie touristique locale ». « Depuis le début de ses opérations à Maurice, Emirates s’est engagé dans la promotion de la destination, à travers notre réseau et, le plus souvent, conjointement avec la Mauritius Tourism Promotion Authority. Aujourd’hui, ces efforts portent leurs fruits », a-t-il ajouté.

Depuis le lancement du vol assuré par l’A380 vers l’île, le 16 décembre 2013, plus de 251 000 personnes ont voyagé à bord de cet appareil entre Dubaï et Maurice. Les vols de Dubaï vers Maurice et vice versa sont opérés en ‘code-share’ avec le partenaire de longue date d’Emirates, Air Mauritius.

En marge du World Travel Market à Londres, des discussions ont eu lieu entre Jens Boyd et Herwig Oberhuber de Condor et une délégation dirigée par Alain St. Ange, le ministre seychellois chargé du Tourisme et de la Culture. Il a notamment été question de la demande de Mahé d’introduire un second vol direct non-stop reliant l’Allemagne et les Seychelles. « La réunion d’aujourd’hui a été positive. Nous avons écouté les dirigeants de Condor et analysé des possibilités ensemble » a déclaré le ministre St. Ange après la réunion. « MM. Boyd et Oberhuber de Condor vont maintenant en discuter avec la direction allemande au siège principal de Francfort et nous croyons que dans les prochaines semaines une décision finale sera prise sur un second vol direct non-stop par Condor reliant l’Allemagne et les Seychelles », a ajouté le ministre.

Les discussions entre Condor et les autorités seychelloises avaient débuté à Mahé en début d’année. A Londres, Alain St. Ange était accompagné du capitaine David Savy, président de l’Autorité de

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Alexander Portas

Discussion autour d’un deuxième vol de Condor aux Seychelles

l’aviation civile des Seychelles et membre du conseil de l’Office du Tourisme des Seychelles, Sherin Naiken, le directeur général de l’Office du Tourisme des Seychelles et Bernadette Willemin, la directrice Europe pour le Seychelles Tourism Board.

EXEMPLES À SUIVRE

Les Mentions de Côte Nord

Pour le premier numéro de cette année, Côte Nord avait donné la parole à différents acteurs du secteur touristique pour avoir leur sentiment sur l’avenir de l’industrie.

Il en était ressorti un vent d’optimisme prudent et surtout une volonté de continuer de se battre contre les risques et menaces qui guettent toujours notre destination. Tout au long de l’année nous avons rencontré et parlé de ces hommes et femmes qui font honneur au tourisme mauricien. Pour cette dernière édition de l’année 2014, Côte Nord a voulu relever quelques visages, non pas que les autres aient démérité, mais parce que ceux-là nous ont surtout marqué par leur côté novateur et l’esprit d’entreprise.

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Le management team de LUX* Resorts and Hotel et des invités posant après l’Innovation Challenge

1. LUX* RESORTS AND HOTELS En 2010, alors que Maurice continuait à subir les secousses de la crise économique en Europe, le groupe Naïade semblait exprimer tous les maux que pouvait engendrer cette situation. Pourtant, un homme pas inconnu du milieu touristique mauricien, a pris l’initiative de sortir ce groupe, rebaptisé dès lors LUX*, pour le remettre sur la voie de la réussite et afficher aujourd’hui une forme insolente avec des profits de Rs 271 millions pour l’année financière 2013-2014. La rénovation complète du LUX Belle Mare cette année est le symbole même du nouvel esprit insufflé par Paul Jones. Au cours de nos visites dans les différents hôtels du groupe nous avons senti ce « feel good factor » que l’on souhaiterait à toutes les entreprises à Maurice et ailleurs.

Le groupe LUX* nous a aussi séduit par sa volonté de sortir des sentiers battus. Les nombreuses innovations comme la fabrication de leur propre café ou encore de leur bière montrent vraiment un désir de « think out of the box ». Et quid de l’idée d’aller ouvrir une enseigne en Chine ? Folie ou plutôt vision avant-gardiste de ce que devrait être le tourisme de demain. Alors que les marchés traditionnels s’essoufflent, Paul Jones et ses collègues croient dur comme fer que l’avenir du tourisme mauricien se trouve à l’est.

Nous sommes enclins à penser qu’ils ont raison. Le fait que la Chine supplanter les Etats-Unis comme première puissance économique mondiale, après 142 ans de domination sans partage, nous conforte un peu plus dans cette idée.

Paul Jones, CEO de LUX* Resorts and Hotel en Chine pour l’ouverture du LUX* Lijiang

2. E.C. OXENHAM LTD La restauration est un élément indispensable à l’industrie touristique. Pourtant, peu ou pas d’initiatives ont été prises ces dernières années pour soutenir ce secteur. Cette année un projet est venu valoriser le travail des chefs et des propriétaires de restaurants : The Perfect Dinner.

Conçu et imaginé par Joëlle Dupré, commerciale chez Oxenham et bénéficiant du soutien sans faille de Dean Oxenham et son équipe, a réuni huit restaurants qui ont présenté chacun un repas gastronomique accord mets et vins. Le concours aura eu le mérite d’attirer une forte clientèle chez les participants et un engouement certain dans la profession.

Il aura aussi permis de braquer les projecteurs sur des métiers jusqu’ici peu valorisés comme celui de chef ou encore celui de sommelier qui reste largement méconnu à Maurice. En prenant cette initiative, le groupe Oxenham s’est lancé un défi sans filet de protection. Mais le pari est gagné.Pour preuve, la forte demande pour une seconde édition. « Pas tout de suite », rétorque Joëlle Dupré, qui nous réserve une autre surprise pour 2015.

Dans le même temps, Dean et son cousin Ludovic, nous concoctent une autre surprise dans leur distillerie « de garage ». Sans être producteurs de canne, ils se sont lancés dans la fabrication de rhums. Avec succès puisqu’ils ont été récompensés avec une avalanche de médailles en Chine.

Pour 2015, ils innoveront avec un premier rhum agricole.

Christian Lefèvre

3. COQUILLE BONHEUR Le tourisme n’est pas une industrie bénigne.

S’il a le mérite de participer au développement économique d’un pays, il a aussi le désavantage d’emmener des conséquences qui peuvent être fâcheuses pour son avenir et son environnement. Les dégâts causés à l’écosystème sont régulièrement décriés.

Pourtant certains continuent leurs activités au risque de ruiner toute une industrie à moyen et long terme.

Cette année, un tour-opérateur a pris une décision extrêmement forte, en arrêtant l’activité de « nage avec les dauphins ». Il s’agit de Coquille Bonheur dont le directeur est Christian Lefèvre. Ce dernier explique cette courageuse décision pour des raisons purement environnementales et dénonce « les battues organisées par les opérateurs et les harcèlements de ces delphinidés » qui finiront par déserter nos eaux. L’initiative de Coquille Bonheur a rapidement été suivie par d’autres comme Solis par exemple ainsi que par l’Association of Inbound Operators Mauritius (AIOM) qui regroupe 20 membres. Un exemple à suivre.

L’équipe de E.C. Oxenham qui a travaillé sur le projet de The Perfect Dinner

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CULTURE

Art plastique

La galerie 3A s’installe à Tamarin

a galerie Christian Mermoud, 3A, qui se trouvait à Riverview, Rivière Noire a migré depuis peu à moins de deux kilomètres à Palm Square, Tamarin. Un nouvel emplacement plus spacieux pour exposer plus d’œuvres d’artistes locaux et internationaux avec comme tête d’affiche le célèbre Joseph Klibansky.

Originaire d’Afrique du Sud et aujourd’hui installé à Naarbel, près d’Amsterdam, Klibansky s’est rendu célèbre pour ses images oniriques des grandes villes du monde.

Partant de la photographie, entre 300 à 1 000

L

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pour une œuvre, il la transcende en faisant fusionner une multitude d’éléments dans une même image, qu’il va ensuite rehausser à la peinture. Puis il ajoute une touche finale consistant en une résine à base de cristal liquide qui donne une touche brillante et crée, en accentuant les contrastes, une certaine profondeur imitant la troisième dimension.

Klibansky avait choisi Maurice et la galerie 3A pour sa première exposition solo hors d’Europe. Il est resté fidèle à la galerie 3A, explique Eric Bonne, consultant d’art responsable des galeries 3A de Tamarin, de

celle située au Dinarobin et à la banque Afrasia à Port-Louis. À côté de lui, des artistes comme Simon Back, Ness Rodriguez, Gaël Froget et le sculpteur Hubert Privé. « C’est dans l’esprit de la galerie de s’ouvrir aux artistes et au public afin de promouvoir le développement de l’art dans l’île » explique Eric Bonne. « Tout le monde est accueilli avec la même passion que ce soit l’amateur averti ou le simple visiteur curieux. » Infos : Eric Bonne : eb@theexcellenceofart.com T : 5 716 1302

Au Ruisseau Créole, Rivière Noire

The World of Seashells s’ouvre au public L’unique musée de coquillages de Maurice a ouvert ses portes en octobre de cette année à Rivière Noire. Avec près de 8 000 spécimens représentant une diversité de plus de 1 500 espèces, Eric Le Court de Billot, nous invite à découvrir son univers.

Sa passion pour les coquillages remonte à 1960 quand ses parents commencent la collection après le passage du cyclone Carol sur l’île. En 2008, Eric reprend la collection, qui à ce moment comprenait 1 200 pièces. Au fil des ans, il va l’agrandir grâce à des échanges avec d’autres collectionneurs à travers le monde. Il a aussi l’opportunité de récupérer celle de feu Jean Guého, propriétaire de l’Argonaute, ancien magasin de coquillages renommé à Maurice. A ce jour, la collection complète d’Eric se monte à pratiquement deux fois le nombre de pièces exposées.

La visite du musée est une excursion captivante dans un monde marin assez peu connu. Une fois à l’intérieur, plongés dans une ambiance feutrée, les visiteurs découvrent au fil des présentoirs, les diverses espèces de coquillages marins du monde entier, des plus colorées aux plus grandes, des plus rares aux plus venimeuses… Si notre hôte est disponible au moment de votre visite, il se fera un plaisir de vous accompagner et de vous

décrire avec passion son univers. Pour la petite histoire, un coquillage nommé et décrit par le biologiste Dr Felix Lorenz en 2011, porte le nom d’Eric, le « Conus Lecourtorum ».

The World of Seashells offre une visite très agréable aussi bien aux connaisseurs qu’aux amateurs de tous âges. Le musée, situé au Ruisseau Créole, est ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 18h00 et les jours de congé public jusqu’à 14h00. Entrée : adulte Rs 250 et enfant jusqu’à 17 ans, Rs 125.

Infos : Tel : (+230) 483 19 38 theworldofseashells@gmail.com

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CULTURE

Musique

Les sœurs Clarisse lancent leur tout premier album

Voix incontournables du paysage hôtelier, les sœurs Clarisses se sont rendues célèbres pour leurs reprises de grands artistes comme Barbara Streisand, Abba, Whitney Houston ou The Pointer Sisters pour n’en citer que quelques-uns. Elles ont également connu chacune une formidable carrière internationale en accompagnant pour Annick et Véronique des groupes comme Erasure, Incognito ou encore Matt Bianco et Basia. Dominique, de son côté, a chanté en tant que choriste ou en duo avec Chris de Burgh, Whitney Houston, Johnny Hallyday...

Aujourd’hui les Clarisse Sisters chantent enfin leurs propres créations et lancent très bientôt leur premier album, Kaléidoscope.

L’album, sponsorisé par le groupe LUX*, ne sera pas dans les bacs de sitôt, selon Jean-Luc Willequet, manager du groupe, mais sera disponible en téléchargement dès fin décembre. Ce premier album contient 13 titres dans un registre de jazz contemporain.

Le titre phare, et le seul en créole, est une reprise de Papitou du griot national, Ti-frère.

Le choix de cette chanson a été arrêté comme affirmation de leurs racines locales et dans le

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but d’identifier leur origine musicale. « Notre version jazz de ce sega classique trouve sa force dans le patrimoine commun des styles musicaux, chacun étant issu d’environnement historique comparable : La Louisiane et l’île Maurice, deux anciennes colonies françaises qui ont développé la canne à sucre et une langue créole similaire. Au moment où Freddy Keppard lançait son « Original Creole Orchestra » en 1917, Ti-frère commençait à développer son Séga tipik (aujourd’hui inscrit au Patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco). Papitou est donc un hymne à l’esprit créole et une façon d’enrichir notre patrimoine culturel en le revisitant sous un éclairage nouveau », explique Jean-Luc Willequet.

Trois autres titres rendent hommage aussi à Maurice dont Petrusmok dédié à Malcolm de Chazal. Le lancement de l’album a été précédé et sera suivi d’une série de concerts. Pour commencer la promotion au niveau international, le groupe s’est d’abord rendu à l’île de La Réunion grâce au soutien du groupe LUX*. « Ce soutien s’inscrit dans la ligne du groupe de promouvoir la culture et les talents mauriciens ici et dans les îles de l’océan Indien. Nous sommes ravis de faire partie de cette aventure », a déclaré Axelle Mazery, responsable de communication de LUX* Resorts and Hotels lors d’une présentation à la presse à l’hôtel LUX* Grand Gaube.

Les Clarisse Sisters en compagnie de Jean-Luc Willequet (3eg) Momo Manacourt et Axelle Mazery

Parutions

Chez Le Trèfle Bouquet de saveurs, dining and wining, palé oulé de Collectif Trente-cinq textes de trente auteurs mauriciens qui s’étendent de la gastronomie à la disette en passant par de surprenantes aventures pour tous les goûts. Récits aigresdoux, amers, légèrement salés ou abondamment pimentés, divins… Un recueil de circonstance qui vient enrichir la collection de nouvelles réunies par Rama Poonoosamy.

De la poésie pour gens pressés d’Umar Timol À la dérive d’Amal Sewtohul Ashok, modeste représentant commercial, ne veut pas partir en poste à Madagascar.

Jusqu’au moment où il apprend que là-bas, paraît-il, vit la belle Ivy, dont il est éperdument amoureux depuis des années. Il partira donc à sa recherche, « pour son malheur » comme il l’admet lui-même. À travers les parcours entrelacés d’Ashok, d’André et d’Ivy, Amal Sewtohul poursuit son exploration des heurs et malheurs de « sa » génération de Mauriciens.

La glace mirage de Jean-Claude Antelme Des mots, des souvenirs et des sensations qui fondent dans la mémoire avec un parfum de regret et de nostalgie, traces quasi patrimoniales du vécu de toute une époque. C’est ce que nous donne à ressentir cet auteur mauricien de la diaspora, Jean-Claude Antelme. De Maurice, sa terre natale, à la France où il réside, en passant par Cape Town ou Marrakech, Jean-Claude Antelme égrenne ses souvenirs de bourlingeur, de « saltimbanque impassible ».

L’aphorisme est un art difficile, percutant, qui n’admet pas l’erreur. Car, selon l’heureuse définition qu’en donne l’auteur, et dont il a fait le titre de son livre, il n’est pas autre chose que de la poésie pour gens pressés. La vision du monde d’Umar Timol est, sans conteste, dominée par un certain pessimisme. Mais l’humour décapant et le sens de la formule, qui fait ici des étincelles, compensent largement ce fond plutôt sombre.

Regards from Mauritius de Florent Beusse Textes de Amal Sewtohul Vient de paraître aux éditions Vizavi, le dernier livre de Florent Beusse, qui nous livre une ile Maurice au visage doux et joyeux à travers des aquarelles de toute beauté. Très attaché à son île d’adoption, Florent Beusse laisse transparaitre sous son pinceau des paysages et moments de la vie quotidienne mauricienne dans lesquels transparaisse toute son émotion. Les textes magnifiquement écrits par Amal Sewtohul viennent sublimer le tout. A se procurer absolument.

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ILE

MAURICE

DE...

Jeux d’antan

J

e regarde jouer mon fils. À cinq ans, il pratique le roller, la natation, il joue à des jeux vidéo, regarde les dessins animés etc. Et devant moi défile mon enfance et mes jeux. Ils n’étaient pas beaucoup différents de ceux d’aujourd’hui mais les moyens étaient différents.

J’ai toujours aimé nager. L’élément aquatique m’a toujours attiré mais l’idée d’une piscine ne m’aurait même pas effleuré. En fait les piscines étaient inexistantes. Pour nous, mes frères, cousins et d’autres enfants du quartier, notre piscine était la rivière qui coule près du Gymkhana à Vacoas. Nous nagions dans « Bassin Blok », qui nous semblait alors démesurément grande. Mais, honnêtement, je pense que nous étions plus intéressés par la possibilité courir et de faire des sauts dans l’eau que de nager. À part de pouvoir nous ébaudir dans cette eau fraîche qui longe le parcours de golf, nous aimions aussi pêcher le tilapia avec pour « canne pêche » un morceau de tissu (un vieux t-shirt ou une chemise). Deux ou trois fois par an, mon père nous emmenait à la mer.

Nous avions beaucoup de chance pour l’époque car il était l’un des rares propriétaires d’une voiture dans le quartier.

Nous nous rendions à Flic en Flac. La tête à la fenêtre je n’arrêtais pas de regarder défiler les champs de canne à mesure que la voiture montait et descendait le long de la route sinueuse, inégale et souvent remplie de nidsde-poule.

Une fois à la plage nous courions directement à la mer. Etait-ce parce que nous étions petits mais la plage me semblait si vaste. Il y avait certes moins de monde qu’aujourd’hui mais l’érosion est aussi sans doute passée par là.

Nous restions dans l’eau presque toute la journée avec pour bouée un ancien pneu de voiture. N’était le besoin de se restaurer, nous n’en sortions pas avant l’heure de partir. Sur le chemin du retour alors que le soleil se couchait sur la côte ouest de l’île, nous pouvions encore sentir le mouvement des vagues sur notre corps.

... Krishna Luchoomun Quand nous n’étions pas au bord de la rivière, j’aimais bien regarder les films sur le petit écran. Sauf que nous ne possédions pas de télévision. Alors quand les parents l’autorisaient, nous allions chez les voisins pour regarder des dessins animés et des séries télévisées comme Bonanza. J’adorais les « westerns ». Je n’avais pas de raison de douter que les méchants étaient les Peaux-Rouges qui attaquaient les braves fermiers blancs.

Heureusement, la cavalerie arrivait à temps pour sauver les colons.

Nous prolongions le plaisir de ces films américains en jouant aux cow-boys et aux « Indiens » avec des fusils de bois que nous fabriquions nous-mêmes. C’était des parties pleines de rebondissements qui n’en finissaient pas tant que maman ne vienne y mettre fin.

En d’autres jours quand nous perdions l’intérêt pour le jeu « méricain », nous nous rabattions sur des passe-temps tout aussi intéressants. Il ne s’agissait pas de Play Station, de jeux vidéo ou de tablettes… Nos

jeux avaient pour noms « kasse kot, lamok delivré, lastik, kaneté… ». On n’avait pas besoin de connexion ou de réseau. Il nous suffisait d’emprunter de vieux chiffons, une boîte de conserve, des bandes élastiques, une balle de tennis usée…

En fait, pour nous amuser nous avions surtout besoin de notre corps. Comme pour jouer au football sur le chemin. Pieds nus, nous courrions sur le terrain improvisé de bitume entre les poteaux faits d’un tas de pierres derrière un ballon de chiffons.

Pas de risque de se faire heurter par une voiture car il n’y en avait pratiquement pas en ce temps-là et les rares véhicules roulaient prudemment en raison des ornières qui parsemaient la route…

Je regarde mon fils jouer derrière les murs de la cour bien protégée. La porte est bien verrouillée. Pas de risque qu’il aille dans la rue pour chercher sa balle. Tout à l’heure, il sautera dans la piscine avec sa belle bouée. Je regarde mon fils jouer…

Krishna Luchooman, passionné d’art Krishna Luchooman est enseignant à l’École des Beaux-Arts du Mahatma Gandhi Institute. Ancien élève du collège Royal de Curepipe, il décroche en 1983 une bourse de l’ancienne URSS pour des études dans à l’Académie des Beaux_Arts de Russie.

En 2003 il créé avec quelques amis « pARTage », une association d’artistes contemporains afin de promouvoir l’art à Maurice et dans la région de l’océan Indien.

Artiste et aussi cinéaste, sa pratique artistique est centrée sur les

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observations des questions sociales et politiques, exprimées à travers une variété de médias, comprenant la vidéo, les installations graphiques, la photographie, la performance et la peinture.

Krishna a participé à un certain nombre d’expositions et de résidences en Finlande, en Allemagne, à l’Île de La Reunion, en Inde, en Lituanie, en Namibie, en Chine, à Londres, au Bangladesh, en Afrique du Sud, à New York, aux Pays Bas, au Japon et au Portugal.

ÉVÉNEMENT

Première à Maurice

Le français Thierry Lepretre remporte le concours de feux d’artifice

’est l’artificier français Thierry Lepretre qui a remporté le premier concours de feux d’artifice qui s’est tenu les 13 et 15 novembre sur le plan d’eau situé entre Bras d’Eau et Constance Le Prince Maurice. Kamal Seetohul, artificier chez Rocket Fireworks, s’est classé 1er de cette compétition qui avait également vu la participation d’équipes venues de Chine, du Brésil et de l’Australie.

Christophe D’Autheville, co-organisateur de l’événement et directeur de Prestige Mauritius, s’est dit très fier du succès de cette première édition. « Ce festival est l’un des plus grands événements jamais organisé dans l’océan Indien. Il a nécessité 2 mois et demi de préparation, avec la participation de 12 pyrotechniciens européens, et plus de 80 techniciens et assistants en sons et lumières.

Sans eux, ce spectacle n’aurait certainement pas été possible. C’est un travail titanesque pour un résultat époustouflant car lors de ces 2 soirs, plus de 12 972 bombes ont éclaté, soit le double de ce qui a été utilisé le 14 juillet dernier à Paris. Le plus important, au final, est que le public mauricien ait pu profiter, gratuitement, de ce spectacle magnifique et inédit. Nous avons atteint notre objectif et il s’agit certainement d’une expérience à renouveler. » Le Festival pyrotechnique international est une initiative de Rocket Fireworks, Prestige Mauritius, Constance Le Prince Maurice, la

C

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MCB et la MTPA. Le jury était présidé par Eric Serra, compositeur et directeur artistique français, à qui l’on doit notamment les bandes originales des films « Lucy », « Le Cinquième Elément », « Léon » et « Le Grand Bleu ». Il était entouré de Christophe Plantier, directeur général de Constance Le Prince Maurice, Didier Merle, Head of Private Banking à la Mauritius Commercial Bank, Jean Michel Dambrielle, directeur général de la société Etienne Lacroix-Ruggieri et Christophe D’Autheville, sponsor principal du concours.

Eric Serra, président du jury, en compagnie de Carine Monteils, l’épouse de Christophe D’Autheville

ÉVÉNEMENTIEL

Impact Production Group : dénominateur commun des événements de haute facture !

Le très attendu défilé de mode « Elite (Model) Look », le pétillant anniversaire des 15 ans de MC Vision, le fastueux dîner de gala de la Banque de Maurice, le voyage de motivation des forces de vente du Groupe Renault France, la très branchée soirée SMF au Musée du Sucre ou encore le lancement de la collection « Arboresans » de la bijouterie Ravior sont, parmi d’autres qui se sont déroulés ces dernières semaines à Maurice, tous des événements qui ont un dénominateur commun : Impact Production Group !

Chacun de ces événements a, en effet, bénéficié du savoir-faire de ces magiciens de l’éphémère devenus aujourd’hui incontournables de par la qualité de leurs prestations.

Et qui s’en plaindra car en définitive, le savoir-faire des équipes de concepteurs, scénographes, techniciens et autres membres de ce groupe de « concepteurs de rêves » a non seulement suscité des vocations mais aussi apporté à notre destination une dimension nécessaire à la positionner d’une manière plus active sur le marché du MICE et de l’événementiel en général.

A tel point qu’il y a tout juste un an, une division « Event Design » a été créée au sein d’Impact Production Group afin d’apporter un sang neuf aux événements en offrant des concepts de soirées thématiques plus orignaux les uns que les autres.

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Depuis, cette nouvelle division n’arrête pas de travailler et envisage déjà d’ajouter une série de nouvelles thématiques qui seront disponibles dans les premiers mois de l’année prochaine.

Cela nous fait rebondir sur le concept des Industries Créatives et des passions qui peuvent enthousiasmer les jeunes attirés par tous ces métiers de l’événementiel.

Pour apporter de la qualité dans notre secteur du loisir, de l’hôtellerie et du tourisme mais aussi pour permettre d’exporter ces talents neufs sur les bateaux de croisières, au niveau régional (les îles avoisinantes et l’Afrique seront très demandeurs sous peu) et pourquoi pas rêver en imaginant qu’un jour nous pourrons même lorgner des marchés tels que l’Inde ou l’Asie ?

Notre curiosité, notre faculté à apprendre vite,

notre pluri-culturalité et notre bilinguisme sont autant d’atouts qui permettront aux jeunes d’envisager de faire carrière dans les industries créatives.

La reconnaissance de la dynamique de nos agences de publicité, souvent plébiscitées, en sont un parfait exemple et le nombre d’événements de qualité géré par des entreprises telles qu’Impact Production Group en sont un autre.

Aujourd’hui la promotion ou le lancement d’un produit ne se résume plus à une « réclame » ou à une « salle verte où l’on sert des gajacks » mais à des concepts élaborés, tant au niveau de la stratégie de communication que du packaging et bien évidemment de l’événement qui permettra de mettre le produit sur le marché.

Les Industries Créatives englobent tous ces nouveaux métiers et feront sans nul doute partie des nouveaux piliers économiques de demain.

Elles serviront notre image, celle du « Made in Moris » et seront la pierre d’achoppement d’un contenu à la fois plus artistique et plus en phase avec les attentes d’un public exigeant tout en mettant en avant notre identité culturelle.

C’est donc un secteur qui demandera une attention toute particulière de la part du Gouvernement et du secteur privé car il est synonyme à la fois de développement, de création d’emplois, de vecteur d’image et de générateur de talents.

Wensum Ltd à Maurice

L’élégance du sur mesure ’élégance d’un costume est obtenue de par son tissu, autant que part son style et la façon dont il est confectionné.

Il est désormais possible à l’Ile Maurice de se faire faire sur mesure un costume égal aux plus grands noms de la mode. C’est sous l’enseigne Wensum que vous trouverez forcement ce dont vous cherchez. Cette usine qui travaille pour les plus grands noms du costume dans le monde, tels Hackett, Gieves & Hawkes, Richard James, Harrods, Chester Barrie, Bladen, entre autres, propose aux mauriciens, ainsi qu’aux touristes de passage, de leur faire des costumes haut de gamme, sur mesure. Bien entendu, le prêt à porter est aussi disponible en boutique.

L

Etablie depuis 1940 à Norwich en Angleterre, Wensum s’est bâtie une place importante dans la fourniture de costumes de haute facture pour ses clients de Savile Row, dans la plus pure tradition anglaise.

Wensum Maurice, avec les mêmes exigences de qualité et de standards de production qui prévalaient en Angleterre, puisque qu’aujourd’hui la seule unitée de production du nom, rends possible l’accès aux résidents mauriciens à des costumes d’exception à des prix abordables.

Chez Wensum le client est unique, et chaque vêtement est conçu en concertation avec lui, ce qui lui permet d’individualiser sa commande.

Le design et le fini du costume atteignent la

perfection. La fabrication sur mesure demande de l’exigence et du temps, mais qu’importe. Une fois conçue, votre commande vous sera expédiée à votre domicile où que vous soyez dans le monde.

Une Boutique, située sur la route de La Brasserie à Forest Side, tout contre l’usine de fabrication, vous propose une grande variété de modèles de prêt à porter qui peuvent, au besoin, être ajustés à votre taille : complets, vestes homme et femme, tailleurs femme, vestes déstructurées, blazer, gilets, pantalons.

Il y a là un large éventail de tissus disponibles.

Mais le summum de la confection reste sans nul doute le “sur mesure”, qui confère à votre tenue un fini exceptionnel, et une coupe parfaitement ajustée. Il faut compter 5 jours pour un essayage et 15 jours de fabrication et la livraison se fait le lendemain mais le résultat vaut largement l’attente. « Nous pouvons aussi faire la livraison de votre costume en Europe par DHL, TNT et NOS TRANPORTEURS », nous indique Gérard Bayeran.

Wensum, c’est la garantie d’une tenue élégante et de haute facture. Ne cherchez plus ailleurs, ni n’attendez votre prochain voyage pour vous achalander, rendez-vous dans la Boutique pour un service à votre écoute et un produit adapté à vos exigences.

TELEPHONE : MOBILE : 54 23 08 82.

BOUTIQUE : Tel: +230 675 8359.

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Publi-Information

Contacts Monsieur Gérard Bayeran.

Le Marketing Manager, viendra avec un Maître tailleur prendre vos Mesures, Hôtels, villas, ou à votre domicile privé.

Vous pourrez ainsi choisir parmi les plus beaux tissus comme, barberis, loropiana, dormeuil, bottoli, alfredo rodina et bien d’autres encore.

NOS

AMBASSADEURS

Paul Jones

Passion : créer du bonheur

Paul Jones, un nom indissociable de l’industrie hôtelière mauricienne. Quarante ans d’histoire avec cette île qu’il découvre en 1975. Quarante ans de bonheur et aujourd’hui encore, toujours la même passion, celle de servir les gens et de les rendre heureux. Avec humilité et des gestes qui surprennent encore.

Côte Nord en témoigne.

En nous recevant au LUX* Belle-Mare, le CEO du groupe LUX* Resorts a préféré une rencontre littéralement hors des sentiers battus. Après nous avoir accueilli dans le lobby, au lieu de prendre le chemin de son bureau, il nous propose de marcher avec lui dans les allées de ce magnifique hôtel rénové sous la griffe de Kelly Hoppen. S’ensuit une redécouverte racontée par Paul Jones. De la fabrication du café LUX* au fonctionnement

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des équipements du gymnase en passant par les traitements du spa, il décrit minutieusement l’histoire de chaque composante de l’hôtel.

Pour lui rien n’est superflu, chaque objet, chaque personne, chaque endroit participe à faire de LUX* un fleuron de l’hôtellerie mauricienne. Et il a, pour tout et pour tous, la même passion. À Yovanna et Vidya qu’il croise sur le chemin du spa, il s’arrête pour prendre de leurs nouvelles et il se remémore la naissance de la fille de la sœur de Vidya il y a plus de quinze ans de cela alors qu’il était le patron du St Géran. Mais il connaît aussi Akshana, la stagiaire du spa, pour laquelle il s’étonne de ne pas voir le nom brodé sur son uniforme. Une forme de personnalisation qu’il a introduite pour chaque employé au lieu du traditionnel badge. Mais au revers de l’uniforme des phrases révélatrices de l’esprit de LUX* comme « We serve with passion », « Helping people celebrate life » ou « We make each moment matter ». Pourquoi investir dans ces détails ?

« Nous devons le faire. Pour nous personne n’est moins ou plus important. Il faut absolument que chaque employé se sente bien dans son lieu de travail parce que si ce n’est pas le cas, il ne sera pas heureux et ne pourra pas faire son travail au mieux. Si vous n’avez pas la passion des gens, vous ne devez pas travailler dans l’hospitalité. Je suis là pour partager et transférer mes connaissances à tous.

Il faut insuffler la passion aux gens afin qu’ils puissent accomplir leur travail de la meilleure façon qu’il soit et les aider à célébrer la vie.

Cette année, nous avons donné près de 80 heures de formation. C’est important de toujours chercher à s’améliorer pour pouvoir partager avec les clients en recherche d’une expérience mémorable.C’est ce qui fait qu’ils reviendront. », explique Paul Jones.

Famille La passion, c’est un mot qui revient comme un leitmotiv chez Paul Jones. La passion de réunir les gens, la passion de les rendre

heureux. « J’ai toujours voulu travailler dans l’industrie hôtelière. Au début je voulais être chef de cuisine et puis je suis devenu plus ambitieux ». Après ses études en GrandeBretagne, son pays d’origine, il s’envole pour l’Afrique du Sud où il travaille pendant sept ans pour le groupe Sun de Sol Kerzner.

De là, il fait le saut à Maurice en 1975 pour l’ouverture du Saint Géran à l’époque où l’hôtellerie mauricienne était encore naissante.

Paul Jones va alors contribuer à faire du St Géran, un fleuron de l’industrie touristique mauricienne et un des plus grands hôtels du monde. Il impose alors, en tant que directeur général, ses lettres de noblesse au groupe Sun Resorts. Après la séparation du groupe Sun et du Saint-Géran celui-ci devient membre du groupe One and Only.Paul Jones reste alors avec le groupe de Sol Kerzner dont il deviendra le président et ira travailler à Londres. Mais l’île Maurice lui manque. Il revient en 2010.

Quelque temps après son retour, c’est le groupe Naïade qui l’approche. « Nombreux sont ceux qui m’avaient alors demandé si j’avais perdu la tête pour prendre la direction d’un groupe qui faisait des pertes. Mais j’ai voulu relever le défi et je pense que nous sommes désormais sur la bonne voie ». Un an après on procédait au « rebranding ».

Aujourd’hui, LUX* Resorts a annoncé des profits de près de Rs 271 millions pour l’année financière 2013-2014 et Paul Jones y est définitivement pour quelque chose.

Mais l’homme n’est pas seulement concerné par la réussite de son entreprise. Sa famille occupe une place centrale dans sa vie. Il est ainsi très attaché à son fils qui étudie actuellement aux Etats-Unis et pour qui, il fera le compromis de changer de fan club en choisissant Arsenal plutôt que Manchester City qu’il affectionnait tant lors de ses études à Harrow.

Le football reste au cœur de sa vie. Il parle avec émotion de la période du Sunrise et affirme qu’il n’est absolument pas d’accord sur le discours qui veut que la décommunalisation du football ait contribué à sa mort à Maurice. « Le succès du Sunrise en Afrique en est la preuve », assure-t-il tout en n’écartant pas un possible retour dans le giron footballistique.

Adepte du Bouddhisme Mais pour l’instant on le sent plus tourné vers la recherche d’une paix intérieure guidée par le besoin d’aider les gens à s’épanouir. Un état d’esprit qui date de sa découverte du bouddhisme il y a huit ans de cela à Surrey près de Londres quand il rencontre un maître de l’école japonaise de Shingon. « C’est une école basée sur les derniers sutras enseignés par le Bouddha, le Mahayana Sutra, qui nous enseigne qu’une personne doit chercher son propre bien-être afin de pouvoir le partager avec les autres et créer le bonheur autour de soi. »

Paul Jones devient soudainement plus grave. « Il y a tellement de violences et de problèmes dans le monde. Cette philosophie me permet de rester focalisé sur mon bien-être personnel afin de pouvoir le partager avec les employés et les clients. Mon fils a également adopté cette philosophie et cela l’a aidé à son propre épanouissement. » Le yoga fait aussi partie de sa vie. Il le découvre à Londres et le pratique chaque samedi matin avec le maître Sudesh à Bel Air pendant une heure et demie. « Le yoga me donne l’énergie et la méditation m’aide à avancer », affirme-t-il avec un large sourire qui le caractérise. Car Paul Jones est aussi un bon vivant. En sirotant sa blonde américaine, il nous raconte un de ces moments mémorables qui marquent une carrière : « Au Saint Géran, nous avions reçu tout un groupe de Monte Carlo, dont les princesses Caroline et Stéphanie de Monaco et Sol Kerzner. A un moment, nous sommes entrés dans un « mood » joyeux qui a vite dérapé en une bataille de crème. Nous étions tous couverts de la tête aux pieds de crème custard.

Heureusement qu’il n’y avait pas de photographes ou de paparazzi à ce moment ».

Des regrets sur ces « golden days » de l’industrie touristique ? « Nullement. Nous devons être fiers du développement si rapide avec la création d’emplois directs et indirects.

Le tourisme a aussi permis à des visiteurs fortunés de connaître le pays et de revenir comme investisseurs. Le passé c’était l’Europe et le futur c’est l’Asie. Je crois fermement en l’Asie et surtout à la Chine. Les Chinois adorent Maurice et sa population. Et Maurice a beaucoup plus à offrir que les Maldives par exemple qui restent une des grandes destinations préférées des touristes chinois ».

Paul Jones a le regard résolument tourné vers l’Est, là où le soleil mais aussi l’avenir du tourisme mauricien se lèvent. Il en est persuadé.

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REPORTAGE

Bibliothèque Diagonal, canapé Blooger et table Cubalibre

Roche Bobois réinvente l’art de vivre sous les tropiques Luxe et Savoir-faire Français

L’habillage et la décoration d’une maison ou d’un appartement participent aujourd’hui à la recherche du bonheur. La forme, les couleurs, le design sont aussi révélateurs de la personnalité des occupants. Il importe que le mobilier et les accessoires soient personnalisés afin que l’hôte ou le visiteur n’ait pas le sentiment de déjà-vu.

Installée depuis peu à l’île Maurice, Roche Bobois, l’enseigne française, véritable référence dans le monde de l’immobilier de luxe propose cette solution.

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Chaise loby B, Globo collection (petits meubles), sismic bout de canapé....

Table Oxymore, buffet Colors

Présente depuis fin 2012 à l’île Maurice, Roche Bobois symbolise plus que l’image de l’art de vivre à la française. La marque de mobilier et accessoires haut de gamme, transmise de génération en génération, s’appuie sur des valeurs fortes de création et de qualité. Elle sait se réinventer en permanence, pour suivre et satisfaire les envies de nouveautés et la curiosité des consommateurs d’aujourd’hui. Pas une collection qui ne ressemble à la précédente. Roche Bobois incarne la qualité, la créativité et l’innovation dans les

lignes, les matières et les tendances, et s’impose définitivement comme étant le partenaire incontournable pour apporter une véritable touche exclusive à tout projet de prestige à l’île Maurice et dans la région.

Leader mondial du mobilier haut de gamme, Roche Bobois est la marque française qui symbolise le mieux l'aménagement intérieur haut de gamme, du design et de l'art de vivre à la française. La marque s’associe depuis le début à des designers et des créateurs talentueux et de renom et collabore avec les

The story of an iconic brand Roche Bobois is the story of two families, the Roches and the Chouchans, both into the furniture business in Paris, France and who became acquainted at the Copenhagen Salon in 1960. They decided then to join their skills and knowledge to boost the furniture business, together. The first furniture catalogue was designed, marking the debut of the national franchise, relayed in 1961 by an advertising campaign in ELLE Magazine. Sales boomed overnight, giving legitimacy to an identity and a brand name : Roche Bobois.

From the 1970s to the 1990s, Roche Bobois is in constant evolution, and knows how to anticipate the profound shifts in household trends and therefore creating a very definable style, matching perfectly the needs and desires of its customers and enabling the brand to expand globally.

The start of the 21st century is marked by the ever growing number of stores opening up in the most prestigious cities around the world, and by an even stronger and richer partnership with designers and architects. These partnerships aim to conceive and create striking yet useful furniture and objects, embodying the idea of « design for living ».

Today, Roche Bobois is considered as the world’s leader of high end furniture design and objects, yet conveying an elite positioning as a pioneer creator, launching every 6 months, an exclusive new collection, in close collaboration with designers and manufacturers.

The brand is now represented in nearly 50 countries, throughout a constantly rising network of 250 stores, a true testimony of the brand’s dynamism and upscale international reputation.

Canapé lobby, tables G3

Table Mangrove et chaises Svel

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REPORTAGE

plus grands cabinets d’architecture et de décoration dans le monde, afin de proposer à ses clients, deux fois par an des collections spéciales de meubles et objets, hautement créatives mais qui s’accordent parfaitement aussi bien dans un style contemporain raffiné comme dans un style décontracté.

Roche Bobois y décline ainsi des meubles signature, tel que le célèbre canapé «Mah Jong », un des modèles emblématiques de la marque française. Presque sur mesure tant par sa modularité extrême que par le libre choix de couleurs et de matières, ce modèle de canapé, en tête des ventes depuis presque 40 ans, laisse libre cours à une créativité sans bornes, et notamment depuis que de grandes Maisons de couture (Jean-Paul Gaultier, Sonya Rykiel Maison, Missoni Home) l’habillent.

Roche Bobois à l’île Maurice

Canapé Eole et tables décalo

Le magnifique showroom de la marque, situé dans le nord de l’île, s’étend sur plus de 600 m2 de surface, et met en scène les plus belles pièces de l’éditeur de meubles français, dans un cadre élégant et raffiné, étudié jusqu’aux moindres détails pour mettre en lumière chaque meuble, chaque accessoire de la marque.

Roche Bobois Ile Maurice a la particularité

Collection outdoor Bel Air et table Sismic

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Canapé graphite

de proposer un service VIP hautement personnalisé. Les décoratrices de la marque, très expérimentées et formées, accueillent, guident et font découvrir aux clients les collections, et s’adaptent aux exigences particulières d’une clientèle avertie. Que ce soit pour associer une nouvelle pièce de la marque à un intérieur existant, harmoniser des couleurs, accorder des objets contemporains à un cadre chic et tropical, le savoir-faire Roche Bobois Ile Maurice est savamment distillé dans chacun des conseils délivrés par ses décoratrices.

L’enseigne à l’île Maurice accorde un tel soin à ses meubles et objets, qu’aucun détail n’est laissé au hasard. Le suivi de chaque commande ainsi que le suivi de chantier et l’installation font l’objet d’une attention constante, l’ensemble du processus étant dûment préparé et contrôlé par une main d’oeuvre spécialisée et formée aux exigences de qualité rigoureuses de la marque française et apte à

intervenir sur n’importe quel chantier à l’île Maurice et dans l’océan Indien.

Projets d’envergure Depuis son lancement à l’île Maurice fin 2012, l’enseigne française a fait du chemin et peut être fière d’avoir collaboré sur de nombreux projets aussi bien dans le développement immobilier de luxe, que dans l’hôtellerie et l’événementiel haut de gamme.

L’enseigne française collabore actuellement avec le domaine résidentiel de La Tourelle à Tamarin, constitué d’appartements de grand luxe et pour lequel elle a pris en charge l’aménagement de l’appartement témoin et mis au point un pack déco spécifique ainsi qu’un service d’assistance exclusive aux propriétaires. Par ailleurs, les produits Roche Bobois Ile Maurice seront bientôt présents dans un des plus prestigieux développements immobiliers dans le nord de l’île.

A French editor, international leader in top end furniture At Roche Bobois Mauritius, the team loves interior design. “We have had a great privilege to create and decorate stunning spaces over the past 2 years for a varied and loyal clientele”, reminds Sandrine Fanchette. Roche Bobois excels at managing each individual project with special attention to details. The IDs (Interior Designers) believe in creating a sophisticated and intimate environment. Each project is tailored to the lifestyle and desires of each customer. Roche-Bobois has invented the subtle art of counterpoint for today's interiors by taking the best from each style and combining traditional and contemporary schemes. The Mauritius showroom follows this creative path.

Come and visit us at our showroom and one of our IDs will take in charge your project.

Roche Bobois Ile Maurice ne compte pas s’arrêter là et la marque a proposé des accords privilégiés avec les heureux propriétaires du futur Avalon Golf Estate, domaine résidentiel en phase de construction à Bois Chéri, et participe aussi à de nombreux projets en gestation autour de l’île et dans tout l’océan Indien.

En sus des projets résidentiels de luxe, Roche Bobois Ile Maurice intervient de plus en plus régulièrement dans les hôtels les plus prestigieux de l’île, aussi bien dans la décoration légère que dans l’aménagement complet de suites et villas. Une preuve que son savoirfaire et son image de marque ont gagné le cœur des opérateurs hôteliers et distille avec subtilité et élégance un certain art de vivre dans les hôtels légendaires de l’île Maurice.

L’enseigne de luxe intervient aussi ponctuellement sur la décoration et l’aménagement sur mesure d’espaces privatifs exclusifs et a d’ores et déjà signé des partenariats avec des grandes marques internationales installées sur l’île, sur certains événements triés sur le volet.

Autant de vitrines taillées sur mesure pour mettre en scène une marque iconique, sublimant une certaine image du design et de l’art de vivre, audacieuse et innovante, toujours à la recherche d’excellence.

ROCHE BOBOIS Ile Maurice Tel : +230 244 3021/22 Circle Square – Forbacq Ile Maurice www.vivre-living.com

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IMMOBILIER

À Anahita Mauritius

Prestige Mauritius propose les Villas Fairways Hole Two Après le succès des villas Coconut Grove I, II et III réalisées dans le quartier de Lunea à Anahita Mauritius et les trois Villas Fairways Hole One, réalisées dans le quartier de Fairways Lakeside, Prestige Mauritius revient aujourd’hui avec un nouveau projet, les Villas Fairways Hole Two à Fairways Woodview toujours dans le cadre spectaculaire d’Anahita.

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Avec des vues imprenables sur le fairway #2 du parcours Ernie Els, les deux prestigieuses villas de Fairways Hole Two, en cours de réalisation et de commercialisation, ont été conçues de manière à incarner le meilleur de ce que l’île Maurice peut offrir, de ses paysages à son architecture. Anahita Mauritius, resort résidentiel de renommée mondiale, est situé à l’est de l’île Maurice, sur un parcours de golf de classe internationale, bordé par le plus grand lagon de l’île. Ce domaine de 213 hectares, avec 6 km de front de mer, propose un ensemble de résidences immobilières entièrement privées avec ses restaurants, bars, piscines, plage, petits commerces, sans oublier le somptueux Four Seasons Resort Mauritius at Anahita.

Comme dans les projets précédents, la Villa de Fairways Hole Two est caractérisée par son architecture épurée et ses intérieurs spacieux aux tons neutres. L’ensemble des espaces de vie en rez-de-chaussée bénéficie de belles perspectives qui s’ouvrent sur l’élégante piscine et son kiosque extérieur, vous donnant ainsi encore plus de confort et de convivialité.

Deux types de villas de 3 à 6 chambres de grand standing, sont disponibles sur deux parcelles de terrain de 2 225m2 et 2 265m2 respectivement.

Le chic tropical La villa d’un blanc immaculé offre un havre de fraîcheur aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur avec son élégante piscine prolongeant de généreuses pièces à vivre ouvertes sur la nature environnante. Le salon avec bar et la cuisine entièrement équipée s’ouvrent sur une salle à manger extérieure.

La villa joue de ses atouts avec une pergola en bois exotique, sa plage généreuse autour de la piscine, le gazebo à l’écart pour profiter des moments de détente. Les espaces de vie, aux finitions de grande qualité, privilégient de larges ouvertures pour la lumière et la ventilation naturelle. Les matières nobles, les lignes épurées, les tonalités sobres et neutres, agrémentent un nouveau chez vous, harmonieux et chic, au cœur de ce prestigieux resort résidentiel. L’essence même des tropiques se

retrouve dans chaque détail, motif, et forme pour créer un cadre de vie sophistiqué, généreux et empreint de la douceur des îles.

Chaque villa s’accompagne d’un choix d’avantages exclusifs : • Services en résidence, gérés par Anahita The Resort • Majordome • Accès à toutes les facilités d’Anahita The Resort : restaurants, bars, activités, golf, etc.

• Accès privilégié aux plages privées d’Anahita • Proximité du Four Seasons Resort Mauritius at Anahita

• Pas de droits de succession, pas de taxe sur la plus-value à payer lors de la revente, et un taux d’imposition de seulement 15% sont ici les nombreux avantages d’investissement à l’île Maurice.

Les villas Fairways Hole Two entrent dans le régime de l’Integrated Resort Scheme (IRS), un programme où les étrangers peuvent acheter des biens immobiliers à l’île Maurice en pleine propriété et bénéficier immédiatement du permis de résidence mauricien.

CONTACT COMMERCIAL • Prestige Mauritius Email : info@prestige-mauritius.com • Anahita Property Sales Jerome Durand Tel : (+230) 402 2246 Mobile : (+230) 5 422 5005

Prestige Mauritius, spécialisé dans les villas de luxe Prestige Mauritius est un groupe indépendant agissant dans le domaine de l’immobilier de luxe et des services associés, à l’Île Maurice. Ce groupe, précurseur dans la réalisation de villas très prestigieuses à Anahita, vise une clientèle très haut de gamme. Les villas de prestige réalisées en partenariat avec Anahita Mauritius sont entièrement privées. Elles sont proposées en toute propriété et bénéficient des nombreux avantages et services proposés par l’infrastructure hôtelière présente sur le site : plages privées, clubs nautiques, centre de fitness, mini-club pour enfants, commerces, restaurants, le tout avec une sécurité totale et services hôteliers.

Les investissements totaux planifiés par le groupe représenteront à terme 80M US$. Les premières réalisations sont les villas Coconut Grove I et II et les Villas Fairways Hole One. Les villas Coconut Grove, réalisées dans le quartier Lunea à Anahita Mauritius, sont trois uniques villas de grand luxe pouvant être réunies en une propriété exceptionnelle et unique : ces villas sont aujourd’hui déjà vendues. Ces propriétés de 480 m2 à 600 m2 de

surfaces habitables ont été construites avec les meilleurs matériaux et sont vendues entièrement meublées. L’intérieur comprend un triple living, une salle à manger, 4 chambres à coucher avec salle de bains attenante, un spa privé avec hammam et sauna et une véritable salle de cinéma privée. Une piscine privée de 155 m2 et de grandes terrasses en teck complètent l’ensemble. Les propriétés, sont entièrement climatisées. Les chambres bénéficient d’une salle de bains attenante. Le salon s’ouvre sur une immense piscine, le golf et l’océan Indien.

Le deuxième projet a été conçu dans le quartier de Fairways Lakeside sur des terrains entièrement privés, de 1 100 m2 à 2 500 m2, remarquablement situés face aux trous no 1 et 2 du Four Seasons Golf Club at Anahita, réalisation de villas de grand standing à construire, de 3 à 4 chambres à coucher, à partir de 227 m2 jusqu’à 281 m2 de surface, suivant les options. Ces trois villas ont également été vendues et seront livrées fin 2015.

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IMMOBILIER

De succès en succès !

Après « La Résidence de l’Intendance », les « Terrasses de Marguery »…

Quelques semaines après avoir livré dans le centre de l’ile le projet « la Résidence de l’Intendance », son promoteur tourne son regard vers la côte Ouest et commence une nouvelle aventure architecturale : « les Terrasses de Marguery »…

Qui n’a pas remarqué, adossé au restaurant « La Clef des Champs », cette construction élégante et contemporaine : « la Résidence de l’Intendance » ?

Outre le choix déterminant du quartier hautement résidentiel, cette résidence offre un cadre de vie exceptionnel à ses habitants : ses terrasses proposent une vue des Hauts Plateaux à couper le souffle, tandis que le jardin tropical arboré, magnifié par un arbre de très belle envergure laisse entrer la nature dans chaque appartement.

Peu nombreux, ces appartements garantissent à chacun intimité mais aussi exclusivité : chaque propriétaire a en effet pu appliquer son style à son espace de vie, tant dans le choix des aménagements que des matériaux.

Un site d’exception, une nature splendide,

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une architecture moderne et intimiste, un intérieur personnalisé …

Ce sont tous ces points essentiels qui seront de nouveau présents dans le projet de la côte Ouest.

En effet, à Rivière Noire, lieu de résidence unique, le projet « Les terrasses de Marguery » est situé dans un morcellement haut de gamme, la « Plantation Marguery », adossé à la montagne luxuriante.

Ce projet jouit donc d’une vie côtière de qualité, conciliant douceur de vivre et dynamisme d’une région active, ainsi que les infrastructures d’un morcellement développé avec soin et succès.

Nichée dans les jardins de la « Plantation Marguery », la résidence, résolument moderne et élégante, est composée de trois bâtiments, ayant chacun trois niveaux et un seul appartement par niveau, afin de préserver l’intimité de ses résidents.

Elle compte neuf appartements, de deux à trois chambres, d’une superficie moyenne de 200 m2.

Chaque appartement est en outre conçu de manière à allier design moderne et confort d’utilisation.

Noblesse des matériaux, climatisation,

services… tout a été pensé pour un bien-être optimal.

Les matériaux et les couleurs ont été choisis avec soin, pour créer une ambiance raffinée qui s’accorde à la perfection à ce morcellement très résidentiel.

Il sera cependant possible pour chaque propriétaire de solliciter les services d’une architecte d’intérieur afin de personnaliser son bien selon ses envies.

Bénéficiant du dénivelé naturel du morcellement, la résidence « Les Terrasses de Marguery » offre à chaque appartement une position remarquable face au lagon de Rivière Noire.

Bordés d’une terrasse de 16 mètres de long, les espaces de vie n’ont plus aucune limite entre l’intérieur et l’extérieur.

La nature entre dans l’architecture depuis la cuisine jusqu’à la chambre, depuis le petit déjeuner jusqu’au somptueux coucher de soleil sur la baie.

Un site d’exception, une nature splendide, une architecture moderne et intimiste, un intérieur personnalisé …

Gageons que le succès de la formule du projet de Floréal fera des émules sur la côte Ouest !

OBJECTIF...

LEUR

PHOTO

PRÉFÉRÉE

Frédéric Mélotte est architecte d’intérieur professionnel. Il travaille sur beaucoup de projets et la photographie est un outil sur lequel il s’appuie beaucoup pour développer ses concepts. Cela fait 8 ans maintenant qu’il « patauge dans le monde de la photographie ». Pour lui, la photo était à la base un outil d’expression artistique car il a toujours été encouragé par ses parents dans cette voie. Il affirme qu’il a développé « un amour des gens et aussi des animaux ». Ainsi, la moitié de sa photographie se compose de portraits plus spécialement en Noir et Blanc quand il les produit en studio et souvent en couleur quand c’est en extérieur. La photographie l’a aidé à développer une approche plus psychologique qu’il s’amuse aussi à appliquer avec des photos de paysages surréalistes.

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« C’est une photo que j’ai prise en 2013. De retour à l’île Maurice après mes études, je me suis mis à photographier ces paysages mauriciens qui m’avaient tant manqué.

Un après-midi vers 16 heures, je me suis arrêté au bord de mer au village de Morne.

J’étais accompagné de quelques amis photographes. On était tous entourés des enfants du village intrigués par nos appareils photo.

La photo a été prise en mode télécommande avec une pose lente. En attendant la fin de la prise, je prends le temps de méditer, d’observer ce qui se passe autour de moi, ce qui est d’autant plus paradoxal car souvent on ignore pas mal de choses lorsqu’on photographie. Et là, je réalise la dimension de cette montagne du Morne, majestueuse, presque intimidante. On sent le poids de l’histoire. Le noir et blanc accentue ce côté mystérieux. La pose lente lui donne en même temps un effet de mouvement dans le temps mais aussi un côté intemporel. C’est ce que j’adore avec cette technique de photographie et, enfin, elle apporte un regard neuf et différent des choses que l’on voit autour de soi. »

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HÔTELLERIE

Maritim Hotels reprend le Crystals Beach Palmar

Le groupe Maritim Hotels qui gérait jusqu’ici le Crystals Beach Hotel situé à Palmar sur la côte est de l’île pour le compte de Vacances Plus Ltd, a pris, début octobre, le contrôle de cet établissement qui s’appelle maintenant le Maritim Crystals Beach Hotel Mauritius. Cette prise d’intérêt renforce la présence à l’île Maurice du groupe allemand qui possède déjà un hôtel 5*, le Maritim Hotel Mauritius à Balaclava.

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Le Maritim Crystals Beach Hotel Mauritius est un élégant boutique hôtel contemporain dont l’architecture et la décoration intérieure sont inspirées de l’emblématique canne à sucre. Il possède 181 chambres et suites luxueuses de 50 m2 à 95 m2, offrant toutes une vue imprenable sur le lagon de Belle Mare.

Les clients ont le choix entre quatre catégories de chambres: « Confort », « Supérieure », « Deluxe Famille » et « Junior Suite ». Cellesci sont entièrement équipées avec baignoire,

douche et toilettes séparées, climatisation, sèche-cheveux, télévision avec système IPTV, connexion internet Wi-Fi gratuite, coffre-fort électronique individuel, minibar, thé et café à disposition.

L’hôtel dispose d’un éventail d’offres culinaires : 3 restaurants « à la carte » à l’atmosphère intime dont un restaurant de plage décontracté et un restaurant principal offrant de somptueux buffets. L’hôtel comprend également deux bars, dont un

directement situé sur la plage, permettant aux clients de profiter en toute sérénité de leurs vacances.

Le Maritim Crystals Beach Hotel Mauritius offre également une vaste gamme d’activités et de loisirs dont une piscine qui surplombe le lagon avec bain à remous et bassin pour les enfants ainsi qu’une palette de sports terrestres et nautiques comme le beachvolley, l’aqua gym et de nombreuses embarcations nautiques pour n’en citer que quelques-uns !

Avec le « Ti Dodo » qui accueille les enfants âgés entre 3 et 12 ans, un centre de remise en forme et un fabuleux centre de bien-être, cet hôtel offre une combinaison idéale pour des vacances de rêve que ce soit pour les couples ou les familles avec des enfants de tous âges.

Le Maritim Crystals Beach Hotel Mauritius propose aussi d’excellentes installations pour les événements qui peuvent accueillir jusqu’à 375 convives dans sa salle de conférences climatisée, le Crystals Hall. Une salle de réunion privée de 33 m2 pouvant accueillir jusqu’à 16 participants est également disponible. « Nous sommes ravis d’annoncer que nous ouvrons un deuxième hôtel à l’île Maurice.

Après 25 ans de succès de notre fleuron le Maritim Hotel Mauritius sur la Baie aux Tortues, il est évident que les clients existants

et potentiels qui souhaitent visiter l’île Maurice avec « Maritim » exigeaient une nouvelle option d’hébergement sur l’île. Ce deuxième hôtel complète donc notre offre et nous permet de proposer une expérience « client » complémentaire et un niveau de qualité et de service exceptionnel, à un public plus large et à un niveau plus abordable pour les familles » a

déclaré Mark Spivey directeur des ventes internationales de Maritim Hotels.

Maritim Hotels est le plus grand exploitant privé allemand d’hôtels. En plus de 36 établissements en Allemagne, la société dispose de 14 hôtels à travers le monde dans des endroits aussi divers que la Turquie, la Chine, l’Egypte, Espagne, la Lettonie et Malte.

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HÔTELLERIE

Meilleure présentation de table pour l’hôtel Le Canonnier Tourism Employees Welfare Fund

’équipe de l’hôtel Le Canonnier s’est distinguée lors de la journée organisée par le Tourism Employees Welfare Fund pour promouvoir l’industrie touristique mauricienne, le samedi 25 octobre au MITD Ecole hôtelière Sir Gaëtan Duval. Elle a effectivement remporté le prix de la meilleure présentation de table lors du challenge de chefs/compétition de présentation de table et de cocktails.

Conçue autour du thème du mariage, la compétition a été l’occasion pour les talents locaux de démontrer leurs compétences dans les domaines culinaire et touristique, tout en saluant leur travail, leur

L

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excellence et leur dévouement à promouvoir l’île Maurice comme destination de vacances idéale.

Après un tour préliminaire, 12 des 24 hôtels participants ont été sélectionnés pour la suite de la compétition, dont Constance Le Prince Maurice, le St. Regis Mauritius Resort, le Hennessy Park Hotel, LUX* Grand Gaube, Blumarine Attitude Hôtel, le Sofitel So Mauritius, LUX* Belle Mare, le Shandrani Resort & Spa, le Veranda Palmar Beach Hotel, Constance Belle Mare Plage, Heritage Awali Golf & Spa Resort et l’hôtel Le Canonnier.

HÔTELLERIE

LUX* Le Morne promeut une alimentation saine et équilibrée Engagement social

A l’occasion du lancement d’une campagne de sensibilisation pour une alimentation saine et équilibrée, LUX* Le Morne a invité les élèves de deux écoles du sud, notamment La Gaulette SSR et Le Morne Government School au sein de son établissement pour participer à une journée éducative et ludique.

Lors de cette journée, ces jeunes, âgés entre 10 et 14 ans, ont été pris en charge par l’équipe du LUX* Le Morne. Ils ont participé à un cours de cuisine encadré par le Chef exécutif de l’hôtel, Alexandre Giraud et son équipe.

Ils ont été initiés, de manière pédagogique et ludique, à la préparation de plats sains et équilibrés pour une meilleure hygiène de vie.

Comme de vrais petits Chefs avec leurs tabliers et leurs toques, ils ont pu acquérir des connaissances sur les bienfaits de divers légumes et épices tels que la courgette, la

Le Chef exécutif de l’hôtel, Alexandre Giraud, expliquant une recette

tomate, le poivron, le potiron, les bienfaits du romarin et leurs valeurs nutritionnelles.

Par la suite, les élèves ont pu goûter à leurs créations culinaires parmi un choix d'autres plats servis dans le restaurant principal de l'hôtel. Le début d'après-midi était axé sur une expérience de découverte et d’apprentissage, en compagnie de Mohen, le jardinier du LUX* Le Morne, dans le potager, consacré aux fruits et légumes. Il leur a enseigné comment planter des légumes et les cultiver chez eux. Cette belle journée s’est terminée par une visite guidée de l’hôtel, et la participation à des jeux éducatifs autour du thème principal d’une alimentation saine et des bonnes habitudes à adopter dans ce sens.

« L'objectif de ce projet est de combiner plaisir, découverte et art culinaire pour les enfants afin de les sensibiliser aux aliments nutritifs et leur importance pour leur bienêtre», explique Jérémie de Fombelle, directeur général de LUX * Le Morne.

En quittant LUX* Le Morne, les enfants sont repartis avec de bonnes recettes, des graines à planter à la maison et une charte santé pour les aider à planifier des repas bien équilibrés.

Ils avaient le sourire aux lèvres. D’autres enfants visiteront LUX* Le Morne afin de bénéficier du même programme « Healthy Eating » conformément aux projets « Tread Lightly » de LUX* Resorts & Hôtels et de leur philosophie CSR.

Les jeunes ont pu s’essayer à l’art d’être chef

La journée s’est déroulée dans la bonne humeur

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Expérience de découverte et d’apprentissage, en compagnie de Mohen, le jardinier du LUX* Le Morne, dans le potager

HÔTELLERIE

Des vacances pour tous grâce au nouveau mini-club pour les 0-2 ans Heritage Resorts

seront suivies à la lettre pour garantir à bébé tout le bien-être possible, promettent les responsables de Heritage Resorts.

D’autre part, les hôtels de Bel Ombre, Heritage Le Telfair et Heritage Awali, mettent à disposition des parents, un Baby Corner ouvert 24h/24, dans lequel ils pourront changer et nourrir leur tout petit, non loin des espaces communs de chaque hôtel. Enfin, pour les bébés, des produits et du matériel spécifiques sont également disponibles, des soins nettoyants pour bébés aux équipements de maison. De quoi quitter son chez-soi l’esprit tranquille et apprécier sereinement ses vacances.

En plus d’une aire pour bébés, le club enfants « Timomo & Friends » accueille également un espace pour les enfants de 3 à 6 ans, le « Mini Timomo », et un autre pour les 7 à 11 ans, le « Kids Timomo ». Equipés de jeux éducatifs et ludiques, ils proposeront de nombreuses activités aux enfants pour leur faire vivre des vacances riches en découvertes !

Enfin, Heritage Resorts n’oublie pas les ados de 12 à 17 ans, puisque le Cool Teens Club d’Heritage Le Telfair leur est dédié. Un espace qui plaît aux jeunes avec sa piscine, son mur d’escalade, ses instruments de musique, son billard et ses multiples activités.

DEPUIS LE 1ER NOVEMBRE

Le Veranda Paul & Virginie désormais réservé aux adultes Profiter des vacances même avec des nourrissons, c’est désormais possible chez Heritage Resorts.

Afin de garantir des vacances sereines à sa clientèle, Heritage Resorts propose depuis le 1er novembre un mini-club dédié aux 0-2 ans, ainsi que des services uniques pour prendre soin des nourrissons.

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Avec son club « Baby Timomo », Heritage Resorts propose pour la première fois à l’île Maurice un espace gratuit dédié aux plus petits. Ouvert tous les jours de 08h30 à 16h30, il accueille les enfants de moins de 24 mois. Six gouvernantes, chacune en charge de deux bébés maximum, sont présentes en permanence. Détentrices d’une formation en garde d’enfants et d’un diplôme de premiers secours, elles réservent à chaque bébé un accueil personnalisé et des activités adaptées.

Ainsi, tapis de développement et stimulation de la motricité seront le lot journalier des bébés, et ce dans le respect le plus strict du rythme biologique de chaque enfant. Les recommandations et instructions des parents

Depuis le 1er Novembre 2014, le Veranda Paul & Virginie, l’hôtel pensé pour les couples, est dorénavant réservé aux adultes seulement. Situé à Grand Gaube, Veranda Paul & Virginie Hotel & Spa est un véritable cocon pour les amoureux, idéal pour des séjours en couple, mariages, renouvellement de vœux et lunes de miel.

Cet hôtel 3 étoiles avec accès direct à la plage possède 81 chambres, toutes avec vue sur la mer et 2 restaurants, dont un sur la jetée. Il dispose également de deux piscines et d’un Spa Seven Colours Wellness Lounge avec cabine double sans compter le désormais incontournable WiFi gratuit dans les espaces communs.

HÔTELLERIE

Heritage Resorts récompense ses partenaires World Travel Market 2014

n marge du World Travel Market de Londres, Heritage Resorts avait organisé le 3 novembre la 9e édition des Awards dans un bar branché de la capitale anglaise. Une centaine de tour-opérateurs, agents de voyages, membres de la presse anglaise et partenaires se sont rendus au bar DSTRKT pour assister à une remise de prix, organisée chaque année pour remercier les touropérateurs et agences de voyages de leur soutien.

Audrey Hervel, Head of Sales and E-Commerce, était chargée pour l’occasion,d’annoncer les lauréats de l’année 2014. C’est Virgin Holidays qui a reçu le titre de meilleur tour-opérateur pour le groupe alors que Kuoni Travel Ltd et Trailfinders ont décroché la palme pour les hôtels Awali et Le Telfair respectivement. Des prix ont également été remis pour les catégories Best Progression 2014, Most Outstanding Support 2014 et Recognition Award 2014 pour le groupe et les hôtels susmentionnés.

Christine Dupont, Chief Sales & Marketing Officer, a rappelé en début de cette soirée les événements de 2015 et surtout le tournoi de golf AfrAsia Bank Mauritius Open qui se jouera à Heritage Resorts de 7 au 10 mai 2015 et qui verra s’affronter trois circuits internationaux majeurs : les Sunshine, European et Asian Tours. Il s’agit d’une première mondiale, car ces trois tours ne se sont jamais retrouvés ensemble dans un même tournoi, qui plus est, le plus grand événement sportif jamais organisé à l’île Maurice.

E

De gauche à droite: Audrey Hervel (Head of Sales and E-commerce), Amy Wojdygowski (Sales executive), Stephan Lagesse (Hotel Manager d'Heritage Le Telfair), Christine Dupont (Chief Sales & Marketing Officer), Charles Rey (Sales executive) et Sarah Lake (Account executive)

Belle de la tête... aux pieds Véronique Brutout propose après 25 années d’expérience ses services à Maurice. Elle travaille exclusivement avec les produits Pro-Nails en onglerie et ParisAx pour les maquillages.

Sa maîtrise lui permettant aujourd’hui d’offrir les meilleures garanties pour un travail bien fait.

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Appelez le 5977 8111 ou le 5759 6491.

Pour vous sentir encore plus belle de la tête... aux pieds !

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Véronique Brutout Riverview Commercial Centre Les Gorges Road, Rivière Noire

HÔTELLERIE

Michael Janssen veut redorer le blason d’Intercontinental Mauritius Nouveau directeur général

Ouvert depuis plus de cinq ans, l’Intercontinental Mauritius Resort ne semble pas avoir la côte d’amour auprès des Mauriciens.

Une situation paradoxale alors que ce magnifique hôtel situé à Balaclava est très prisé par la clientèle étrangère si l’on en juge par les commentaires sur les sites comme TripAdvisor. Mais cela devrait changer bientôt avec l’arrivée du nouveau directeur, Michael Janssen. Originaire d’Allemagne, il vient directement d’IHG, (InterContinental Hotels Group) la marque britannique de renommée mondiale. À son poste depuis le mois de septembre, Michael Janssen a été précédé à Maurice par d’autres collaborateurs venus tous pour donner un vent de fraîcheur à l’hôtel de Balaclava.

M. Janssen apporte dans ses bagages 16 ans d’expérience au sein du group IHG avec pour parcours, un passage dans plusieurs hôtels mondialement connus ou groupes d’hôtels dont Palace Hotel (Lucerne), Park Hotel (Breme), Ritz (Londres). Après l’expérience londonienne, il se joint au IHG et travaille subséquemment en Allemagne, à Dubaï, en Pologne, en République Tchèque, au premier Intercontinental à Hanoï (Vietnam), à Shanghai, et à Djakarta pendant les trois dernières années qui ont précédé son arrivée

sur Maurice. Habitué des business hôtels, c’est la première fois qu’il travaille sur une île et pour un établissement de plage.

Aimant relever les défis, Michael Janssen, se dit enthousiasmé par l’île Maurice et sa population au sens de l’hospitalité légendaire. « Maurice n’est pas une petite île. Elle possède de belles infrastructures », a-t-il déclaré lors d’une entrevue à Côte Nord.

Pour le moment, il avoue n’avoir pas eu le temps de voir l’île car il est absorbé par ses nouvelles responsabilités. « Il y a le besoin de créer un impact. Il faut amener des changements dans l’hôtel, le repositionner, travailler sur de nouveaux plans marketing », nous confie-t-il. « L’hôtel souffre, à tort, d’une mauvaise image à Maurice. Pourtant le site est extraordinaire, les chambres sont toutes situées face à la mer, et toutes pourvues du confort cinq étoiles et d’un service digne de l’hospitalité

Michael Janssen

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mauricienne. Les commentaires sur les réseaux sociaux montrent un taux de satisfaction supérieure à 87% (Extremely happy). C’est la preuve que c’est un grand hôtel et c’est pourquoi nous travaillons pour redonner la vraie image de l’Intercontinental sur le plan local principalement. Il est possible que dans le passé certaines choses aient mal fonctionné mais maintenant je suis entouré d’une superbe équipe et nous allons tout donner pour réveler la vraie image d’un hôtel IHG ».

Michael Janssen est persuadé que le plus bel atout de l’hôtel reste son personnel fantastique. « J’aime les gens et je garde un rapport excellent avec eux. J’ai commencé au bas de l’échelle et grandi avec le soutien de mes supérieurs. Aujourd’hui,j’essaie de faire la même chose ».

Pour lui, le travail se fait dans la bonne direction. « Les commentaires sur TripAdvisor sont plus que positive depuis l’arrivée il y a 5 mois, d’une nouvelle équipe de management de IHG qui inclut le Resort Manger, le directeur financier, le directeur des ventes et de marketing ainsi que le GM ».

Une équipe qui va encore se renforcer avec bientôt un FB manager qui vient directement de Londres ainsi qu’un nouveau chef exécutif.

Un deuxième chef en provenance de Chine est également attendu pour le restaurant asiatique de même que des responsables de la relation client pour la clientèle chinoise. « Nous travaillons pour que le taux de satisfaction passe au-dessus de 92% », répète Michael Janssen. Un objectif qui ne devrait pas tarder à être atteint.

HÔTELLERIE

The Sands Resort & Spa change de concept Rénovation

Salvatore Puma prend les rênes du Sands Après avoir subi une rénovation intensive, The Sands Resort & Spa a rouvert ses portes fin août avec un nouveau concept. Dorénavant toutes les chambres de l’hôtel ont été transformées en suite pour le plus grand confort des clients.

L’établissement de Wolmar sur la côte ouest de l’île Maurice, compte désormais 52 suites supérieures, 26 suites de luxe, 12 Beachfront Suites et 1 Suite Exclusive, toutes orientées en direction de l’océan avec une vue imprenable sur la montagne du Morne. « Mis à part la suite Exclusive, toutes les autres sont d’égale superficie et disposent des mêmes facilités », explique Bobby Ramasawmy, responsable marketing. « La différence réside uniquement dans le positionnement des suites, selon les niveaux ou par rapport à la plage ».

La décoration est désormais plus contemporaine et plus chic avec des tons plus sobres et des agencements de lumière plus à même de créer une ambiance de sérénité. Le raffinement a aussi gagné les espaces communs, les restaurants : le Tamarin, restaurant principal, le Spice, gastronomique, le Pink pepper corn, et le bar ayant également été refaits et aménagés avec de nouveaux équipements en harmonie avec le concept de la cuisine. Aussi, centré sur l’idée de fournir un service personnalisé, le hall a reçu un look

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totalement rafraîchi avec des bureaux privés, assurant le confort et l’intimité des clients.

Côté service l’hôtel a aussi amélioré la prestation du spa qui offre, outre ses quatre cabines de soins, un hammam et un sauna.

Juste à côté le gymnase propose des équipements dernier cri pour le plus grand plaisir des sportifs les plus exigeants. Entre les deux, un espace lounge met à disposition des connexions d’internet haut débit, qui s’ajoute au wi-fi gratuit en chambre et partout dans l’hôtel. Il est aussi pourvu d’un coin bibliothèque.

Enfin, The Sands offre toute une panoplie d’activités nautiques dans la magnifique baie de Tamarin et aussi deux courts de tennis. De quoi plaire aux plus difficiles.

Attendu en début d’année, Salvatore Puma est finalement venu prendre les rênes du Sands Resort & Spa fin octobre.

Né en 1965 à Turin en Italie, il a essayé différents secteurs avant de commencer une carrière dans l’hôtellerie en 1984. Il travaille d’abord hors d’Italie et prend son premier poste aux Maldives, dans l’océan Indien. Il a aussi exercé aux Bahamas, en Egypte et aux Seychelles. Il y a fait sa dernière affectation comme directeur d’hôtel sur Denis Island pour le compte de la famille Masson. Avant de rejoindre The Sands, Salvatore Puma a agi comme consultant pour un groupe d’investisseurs italiens pour l’acquisition d’une île afin d’y construire un hôtel.

Le nouveau directeur apporte dans ses bagages plus de 25 ans d’expérience mais également un relationnel très fort. Il affirme être une personne très attentionnée avec une prédisposition pour les rapports avec les gens. « C’est d’ailleurs de là que m’est venu le goût de l’hôtellerie quand je m’en suis rendu compte ».

Salvatore Puma est passionné par les gens et assure qu’« il y a à Maurice une empathie que l’on ne trouve pas ailleurs ».

Il trouve que l’environnement au Sands est frais, naturel et convivial. « C’est petit mais avec un meilleur rapport au client. Moi j’ai toujours cet ancien concept du GM qui est celui d’accueillir le client au lobby ». Il déclare que même si l’objectif dans tous les hôtels est le même, il n’est pas intéressé par les hôtels d’affaires « car il n’y a pas assez de relations avec les clients ».

HÔTELLERIE

Le St Régis organise son premier événement Traditions familiales Loisirs

Le St. Regis Mauritius Resort a organisé son premier événement annuel Traditions familiales le 2 novembre dernier. Cette première était placée sous le signe du cinéma avec un « marathon de films pour toute la famille », pop-corn et boissons non alcoolisées à volonté. Les familles qui ont répondu présentes ce jour-là ont ainsi pu regarder des films de 9h jusqu’à 21h dans la salle de cinéma privée, La Palme d’Or. Après chaque séance, des quiz étaient organisés avec à la clé des prix alléchants.

Pour ne pas qu’ils s’ennuient dans la salle obscure, d’autres activités étaient organisées à l’intention des enfants âgés de 4-12 ans, dont la peinture de visage, la chasse au trésor, les jeux de plage, un concours de châteaux de sable, apprentissage de la cuisson, tatouages au henné et tressage de cheveux et pour finir un feu de camp avec des guimauves sur la plage. Un brunch familial spécial avait aussi été prévu au Boathouse Grill sous forme de buffet. L’événement Traditions familiales fait partie du programme offert à tous les St. Regis Hotels & Resorts.

Créations très colorées pour les apprentis pâtissiers

Les jeux de plage ont connu un grand succès

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Le cours de pâtisserie a été un grand moment de joie

Le football a déchaîné les passions

BIEN-ÊTRE

Les Mariannes Wellness Sanctuary

Un havre de paix pour se reconnecter à la vie Face aux exigences d’une vie professionnelle et familiale chargée, notre corps répond de plus en plus par des signaux d’alerte divers et variés : stress, douleurs, manque de sommeil, burn-out etc. Comme la médecine allopathique n’arrive pas toujours à y répondre, il existe des méthodes alternatives comme le yoga, le taîchi, l’ayurvéda, la thalassothérapie, entre autres... Un centre à Maurice propose tout cela et même plus : Les Mariannes Wellness Sanctuary. itué sur les hauteurs de la Montagne Calebasses, le sanctuaire offre une vue époustouflante sur la côte nord-ouest de l’île. Pour y arriver deux chemins sont possibles, à partir de Montagne Longue ou de Nouvelle Découverte. Tous deux serpentent sur des côtes où les plantations d’ananas disputent à la canne cette terre éminemment fertile.

C’est dans ce paysage champêtre que le Dr Siddick Maudarbocus a installé un refuge contre le mode de vie accéléré, un lieu pour se ressourcer, se reconnecter : son sanctuaire.

S

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Très connu à Maurice pour sa pratique de l’auriculothérapie, il possède plus de 35 ans d’expérience dans la médecine et a travaillé dans différents pays, dont l’Angleterre (après ses études de médecine traditionnelle), l’Arabie saoudite et le Darfour avec Médecins Sans Frontières.

Passionné depuis toujours par les médecines naturelles, il a développé au fil de sa pratique et de ses expériences un concept centré sur les besoins de l’humain. Entouré d’une équipe de professionnels, il propose aux personnes qui y viennent de les aider dans cette quête et surtout « d’activer leurs forces

vitales de l’auto-guérison ». « Pour y parvenir, il a y trois moyens principaux. D’abord, la détoxification c.à.d. une nutrition saine basée sur des produits frais dont les légumes et fruits du jardin qui entoure le sanctuaire. Pas de viande ou de poulet (source de toxicité en raison du long transit intestinal). D’autre part, l’eau utilisée dans les boissons est alcalinisée afin d’augmenter les vertus nettoyantes, atteignant les mêmes propriétés que l’eau de source », nous explique-t-il. « Ensuite, on met en place un programme d’exercices physiques pour rééquilibrer les mécanismes du corps. Nous avons un gymnase dédié à cela et aussi une piscine. Nous proposons également des marches dans la forêt de la Nicolière ou au bord de la forêt qui jouxte le sanctuaire », ajoute le docteur.

Enfin, le troisième moyen fait appel à la relaxation par le yoga, la méditation et le mindfulness (concept qui rattache le corps et l’esprit à l’instant et au lieu présents). « C’est l’art d’être présent, d’être vivant », précise-til. « La vie est un long voyage. Malheureusement la plupart des gens restent focalisés sur la destination et non sur le plaisir du vécu de la route ».

Outre ses trois axes de traitement, le sanctuaire propose également les soins de l’ayurvéda, les massages thérapeutiques et le parcours dans le circuit de la thalassothérapie où l’on utilise les propriétés de l’eau chaude

et froide pour dynamiser et rééquilibrer le corps. La médecine naturelle, la phytothérapie et l’aromathérapie sont aussi pratiquées, déclare le Dr Maudarbocus, insistant sur le besoin de retourner à la nature.

Le sanctuaire offre également un « lifestyle management » pour les personnes ayant des problèmes de surpoids, de cholestérol ou de diabète. Des programmes de réhabilitation pour personnes ayant subi une attaque cardiovasculaire ou un accident sont aussi proposés avec l’aide d’un physiothérapeute.

Plusieurs packages allant d’une journée à plusieurs semaines sont proposés selon les besoins de la personne.

Dr Siddick Maudarbocus

Les Mariannes Wellness Sanctuary Tél : (230) 243 9200 Email : –info@lesmariannes.org www.sanctuarymauritius.com

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BIEN-ÊTRE

Les spas de VLH

Seven Colours fête ses dix ans

Il y a dix ans, le groupe Veranda inaugurait son premier hôtel de luxe, l’Heritage Awali à Bel Ombre. Dans le sillage de ce nouveau projet, un spa au concept révolutionnaire voyait le jour : Seven Colours. Un concept qui mettait fin au cliché de spa associé uniquement à des cabines de massages. Une décennie après, le concept s’est étendu non seulement à tous les autres spas du groupe mais également à deux autres groupes hôteliers. Pour Côte Nord, Hélène Cassan, directrice de Seven Colours et cheville ouvrière du projet, revient sur cette « success story ».

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« L’idée de départ était de créer un concept qui soit ancré dans la réalité et l’histoire de Maurice. Le directeur de l’époque, Michel Pitot, propose l’idée de Seven Colours, clin d’œil aux terres des sept couleurs de Chamarel », raconte Hélène. Une idée séduisante puisque les sept couleurs sont en lien direct avec le bien-être traditionnel asiatique et la formation que j’ai reçue qui ramène aux sept chakras, aux énergies et ambiances. Après une étude approfondies des soins tournés autour du nouveau concept, des tests sont alors éffectués. S’en suit la mise en pratique : « Des rituels de soins furent proposés afin de répondre à l’attente du client. Un examen basé sur un questionnaire fut instauré pour vraiment comprendre le client au niveau énergétique. Une idée assez révolutionnaire à l’époque et pas forcément acceptée de tous, le domaine des énergies restant flou surtout pour

Hélène Cassan, directrice de Seven Colours

la clientèle européenne. Aujourd’hui, le test a été revu et nous mettons l’accent plutôt sur le ressenti ».

Au cœur du concept , la relation scientifique entre couleur et énergie. « Les couleurs transmettent des vibrations énergétiques qui attirent le client bien plus que la couleur en ellemême. La personne choisit alors l’une d’entre elles parmi les sept proposées et selon son choix, la thérapie sera adaptée à ses besoins. On reproduit par exemple en cabine la couleur avec de la chromothérapie, en utilisant la fréquence de la couleur », explique Hélène.

D’autres sens sont également sollicités, comme l’odorat. Sept différents parfums sont ainsi développés avec un parfumeur pour retranscrire la couleur. « Le vert, sapin ou pin apporte une note fraîche alors que l’orangé ou le rouge sont plus chauds et évoquent des notes

terreuses. L’odeur va ainsi retranscrire l’esprit de la couleur et l’esprit de l’énergie ».

Et pour harmoniser le tout, de la musique, avec des notes spécifiques retranscrites pour chaque couleur. C’est un compositeur sudafricain qui crée à l’aide d’instruments mauriciens, une musique chakra en lien avec la couleur choisie.

Vient s’ajouter la note minérale avec l’utilisation de pierres semi précieuses que l’on propose au client comme une eau énergisante où les pierres ont été « infusées ».

Cette composition qui fait appel à nos sens instaure alors un concept de bien-être global qui fut bien vite étendu à tous les autres spas du groupe autour d’une signature de concept.

Au fil des années, des partenariats privilégiés avec d’autres groupes hôteliers dont Indigo (3) et Sakwa (2) furent instaurés. Pour le groupe Indigo au sein duquel les clients sont plus « business », une formule plus adaptée a été créée, « I spa » by Seven Colours.

Dans le même temps Seven Colours évolue. « Les soins sont maintenant orientés vers l’objectif et les attentes du client. C’est notre ultime but. Le questionnaire original est toujours disponible sur le site mais on en propose un autre plus succinct qui dure deux minutes. Par contre, les soins Signature restent

à l’identique, avec les créations pures, les rituels de soin, comme le massage musical où le client mais aussi le thérapeute voyagent au rythme de la musique », précise Hélène.

Ce qui prend de plus d’importance, c’est le concept de bien-être général qui englobe le mode de vie et qui comporte un aspect éducatif, une prise en charge globale de la personne, ajoute-t-elle. C’est ainsi qu’en 2010, elle crée Seven Colours Millésime Collection, locomotive de ce concept pour s’ouvrir à d’autres activités. Une première « Marche vitalité et nature » est lancée dans la réserve de Fréderica, toujours à Bel Ombre, autour de la découverte de plantes endémiques mais aussi pour se ressourcer dans cette nature magnifique avec des exercices et des postures de yoga. Seven Colours propose également une cuisine énergie avec des plats « santé bien-être » dans le menu qui sont des plats équilibrés mais pas diététiques. Les chefs de cuisine du groupe VLH reçoivent une formation à cet effet.

Par ailleurs, outre le yoga et le taî-chi que l’on retrouve aussi dans d’autres spas à Maurice, Seven Colours a instauré des sessions « wellness » de 20 minutes sur la plage le matin. Mais Hélène Cassan fait aussi appel à des experts pour d’autres formes d’accès au bien-être comme Dominique Lonchant pour l’Art de la respiration, le Dr Yves Réquena pour le Qi kong ou encore Shivala et son drupad, pour le yoga du son. Des ateliers sont organisés régulièrement tout au long de l’année dans les différents hôtels du groupe VLH où les experts apportent leur connaissance et leur expérience pour le plus grand bonheur des clients, résidents ou extérieurs, soucieux du bien-être de leur corps et de leur esprit.

SEVEN COLOURS SPA LTD Village Labourdonnais, Mapou Tel : +230 266 9757 helene.cassan@sevencoloursspa.com

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BIEN-ÊTRE

Wellness Breaks de Seven Colours

Initiation au Yoga du son par Shivala Dans le cadre de ses Wellness Breaks, la marque de spa Seven Colours avait invité fin octobe et jusqu’à la mi-novembre, Florence Morfoisse, plus connue comme Shivala, pour une initiation au Yoga du son. Initiée en Inde par des Maîtres. Shivala enseigne le Yoga du Son à travers le monde depuis de nombreuses années. A Maurice, elle a donné deux concerts et animé une série d’ateliers.

Son passage a permis à ceux qui ont eu le bonheur de l’écouter, de découvrir le dhrupad, une science musicale ancestrale indienne utilisant les micros tonalités pour développer la conscience et harmoniser le corps, l’esprit et les émotions.

Le Yoga du Son se pratique à travers le Chant Harmonique - chant à travers des modulations-voyelles qui font vibrer l’ensemble des cellules du corps et dont l’énergie fait résonner l’être tout entier - et la récitation de mantras. Il s’agit, à travers cet exercice spirituel et thérapeutique, de rééquilibrer les énergies qui circulent dans le corps.

Le yoga du son est basé sur les sons racine des cinq éléments dont est composé le corps, à savoir, l’éther, l’air, le feu, l’eau et la terre.

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Depuis les temps immémoriaux cette technique vocale a été utilisée et préservée par la médecine traditionnelle indienne appelée Marma Thérapie et dans les arts martiaux, explique Shivala. « Nous utilisons les sons racine reliés aux cinq éléments pour les réharmoniser dans la physiologie en les faisant résonner dans chaque partie du corps. Cela génère de l’harmonie et du bien-être dans le corps, l’esprit et les émotions. C’est une technique très puissante et efficace qui se pratique chez soi en groupe ou seul. Elle aide à la guérison des déséquilibres physiques, émotionnels, énergé-

tiques ou mentaux. Elle est très utile aussi pour ceux qui voyagent beaucoup, qui ont une vie sociale très active et très stressante. Elle sert aussi comme technique d’éveil spirituel et d’harmonisation avec les forces de la nature », explique-t-elle.

Les sons racine sont Ham, Yam, Ram, Vam et Lam. Loin d’être le fruit d’un dogme, leur formulation repose sur des bases scientifiques selon lesquelles chaque son a une fréquence.

L’harmonisation des fréquences apporte un bon fonctionnement du corps. Le son Ham, son racine de l’éther (espace, Akasha), renforce les marmas de la tête, liés au sens de l’ouîe. Le Yam, son racine de l’air (vayu), renforce ceux de la poitrine et de la gorge, du cœur et des bras. Il est lié au sens du toucher.

Le Ram, son racine du feu (agni) renforce les marmas du milieu du corps au nombril et est lié aux sens de la vue.

Quant au Vam, son racine de l’eau (jala), il renforce les marmas du ventre et des cuisses et est lié au sens du goût alors que le Lam, son racine de la Terre (bhoomi), renforce les marmas du bas du corps jusqu’au pieds et est lié au sens de l’odorat.

Emettre ces sons constitue un travail respiratoire et vocal pour rendre la voix stable et harmonieuse. Il s’agit d’exercices simples et d’une grande efficacité qui renforcent les cordes vocales et placent la voix.

La voix augmente l’estime de soi, la force intérieure et l’énergie, assure Shivala.

Infos : heritageresorts@sevencoloursspa.com

BIEN-ÊTRE

Shanti Maurice

Le Nira Spa propose un voyage aux expériences multiples

Depuis fin septembre, le Nira spa de l’hôtel Shanti Maurice a dévoilé un nouveau concept : « Un voyage bien-être autour du monde ». Il s’agit d’une nouvelle gamme de soins développée autour des trois principales philosophies du bien-être : Asiatique, Indienne et « Naturelle Bio ».

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Développé par Barbara Loy, la nouvelle directrice, ce nouveau concept vise à faire découvrir et vivre ce qu’il y a de mieux en termes d’expérience dans un spa. Avec ses 7000m2, Le Spa du Shanti Maurice, le plus grand de Maurice et sans doute de l’Océan Indien, se prête à merveille pour abriter autant d’immersions dans ces philosophies holistiques différentes. Chacun de ces espaces dispose de sa propre identité, à travers un design unique, une ambiance musicale et olfactive propre, ainsi qu’une gamme de soins complète. Afin de maximiser l’expérience bien-être, des menus « détox » ont été élaborés par le chef de l’hôtel, explique Barbara Loy. Reconnue à Maurice et à travers le monde pour ses valeurs de proximité avec la nature et son approche culturelle du bien-être, la marque Shanti accorde une attention toute particulière à la personnalisation de l’expérience holistique, à travers des consultations privées avec des thérapeutes et la mise en place de programmes et retraites sur-mesure, pouvant se dérouler sur une demie journée, une journée, ou plusieurs jours, permettant ainsi aux clients de découvrir les différentes zones et philosophies de bien-être.

L’espace asiatique propose les soins s’inspirant des traditions chinoise, japonaise, thaïlandaise et balinaise. Shiatsu, massage balinais à quatre mains, réflexologie, Reiki… Le soin signature développé pour la zone Asiatique est le « Tibetan Sound Massage », un massage de 75 minutes aux huiles utilisant les propriétés relaxantes des gongs tibétains, qui permettent au corps et à l’esprit de se détendre et de se rééquilibrer. Une expérience que Côte Nord a essayée pour vous et peut en garantir les bienfaits Côté expérience indienne, s’inspirant de la plus vieille médecine au monde, le Shanti Maurice propose une large gamme de soins ayurvédiques dont Abhyanga et Abhydharta, dispensés par deux thérapeutes, mais aussi Pizchili, Shirodhara et Choornaswedana. Le soin signature de cet espace Inde est «Shantidhara », un soin de 90 minutes dispensé sur

l’ensemble du corps qui a pour but de rééquilibrer les Chakras, expulser toutes les tensions, et renfoncer le système immunitaire.

Enfin, s’agissant de l’expérience naturelle-bio, le Nira Spa utilise des produits 100% naturels provenant de l’île Maurice mais aussi d’Europe avec la marque Comfort Zone. Sept salles de soins sont proposées dont une salle réservée exclusivement aux gommages corporels et enveloppements utilisant des produits biologiques comme le café, le sucre brun, le coco, la papaye et la feuille de

bananier. Le soin signature, « Aromasoul Elements Massage » est un voyage sensoriel à travers 4 univers : l’Asie, la Méditerranée, l’Inde et les anciennes tribus du désert.

Dans chaque espace des boissons spécifiques sont proposées après l’expérience : le thé servi selon la cérémonie traditionnelle chinoise «Gongfu » pour le coin asiatique, un thé élaboré selon les différents Doshas dans le jardin ayurvédique et une sélection de jus detox pour l’espace Naturel-Bio. A côté des soins traditionnels du spa, l’hôtel a mis en place une multitude de cours spécialisés avec des professionnels : fitness, management du stress, techniques de respiration, aquagym, aqua spinning, Watsu.

Les cours de Yoga, de méditation et de Pilates continuent d’être dispensés tout en proposant de nouvelles alternatives comme le Paddle Yoga ou encore le Bike Yoga.

Shanti Maurice – A Nira Resort Rivière des Galets - Chemin Grenier - St. Félix T : +230 603 72 00 - F : +230 603 72 50

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BIEN-ÊTRE

I Spa Fitness & Wellness Club

Bien dans sa peau avec Aleksandra Madjaroska Elison L’I Spa Fitness & Wellness Club du groupe Indigo propose depuis peu un nouveau programme bienêtre complet avec les services professionnels d’Aleksandra Madjaroska Elison, certifiée « Professional International Fitness Expert » par l’IFPA (International Professional Fitness Association), et que nous avons rencontrée.

Docteur en médecine générale et consultante en médecine sportive, cette passionnée de fitness et de culturisme d’origine macédonienne, est arrivée à Maurice en juin après avoir exercé aux Maldives comme médecin. Ayant épousé un Mauricien, Aleksandra a choisi tout naturellement de poser ses valises à Maurice. Depuis son arrivée, elle a formé les membres des équipes de l’I Spa et s’assure d’une mise à jour constante des techniques d’encadrement.

Pour cette ancienne sportive de haut niveau, (3ème mondiale en culturisme en 2010 et 2ème en Europe en 2009), « il est important d’être bien dans sa peau pour être capable de rendre les autres heureux », et pour cela, il faut prendre soin de son corps en pratiquant des exercices physiques réguliers.

Selon Aleksandra, l’écoute joue aussi un rôle très important pour cerner et encadrer

correctement chaque personne et lui permettre ainsi d’atteindre ses objectifs.

Tous les programmes sont faits sur mesure selon les besoins et les conditions de chaque individu. La perte de poids, la préparation physique avant une compétition et la tonification du corps, sont parmi les objectifs qui sont ciblés par ce programme.

Le programme comprend plusieurs étapes dont le premier est l’anamnèse : il est essentiel de comprendre l’historique en termes médical, nutritionnel et tout autre élément qui aiderait à préparer un programme adapté.

Suivra ensuite un check-up. L’idée d’Aleksandra est d’adapter le programme au style de vie

de chaque personne et ne surtout pas la priver des aliments dont elle raffole, le tout réside dans le bon dosage afin d’atteindre les objectifs dans les meilleures conditions.

Une fois le programme individuel finalisé, chaque adhérent est suivi pendant la durée du programme .Aleksandra leur demande alors de revenir un mois après avoir atteint les objectifs pour un suivi. Plusieurs forfaits sont proposés et on peut choisir entre le forfait nutrition, le forfait test de fitness, et bien sûr, le forfait complet.

La nouvelle année arrive avec son lot de bonnes résolutions, alors n’hésitez pas à vous lancer dans cette nouvelle expérience bien-être !

Informations et réservations : E-mail : fitness@ispaclub.com Le Hennessy Park Hotel Tel : 403 7294 The Address Boutique Hotel Tel : 405 3020 Le Suffren Hotel & Marina Tel : 202 4921.

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GASTRONOMIE

Partenariat

L’Académie des Chefs signe un accord avec deux institutions françaises L’Académie des Chefs, nouvellement installée à l’île Maurice a signé fin octobre un accord de partenariat avec le Lycée d’Hôtellerie et de Tourisme de Gascogne ainsi que le GRETA de France.

Alain Jagueneau, responsable du GRETA, Isabelle Sere, du Lycée d’Hôtellerie et de Tourisme de Gascogne et Patrick Vitry, le fondateur de l’Académie des Chefs, ont procédé à la signature des accords en marge de la Semaine des Chefs, qui s’est tenue à l’hôtel AANARI de Flic en Flac. « Je suis extrêmement fier et heureux de commencer ce soir avec mes partenaires une collaboration qui va rendre possible, à l’île Maurice, l’accès aux passionnants métiers des arts de la table ; avec un niveau de formation au moins équivalent à ce qui est proposé en France », a affirmé M. Vitry.

L’Académie des Chefs représente une nouvelle offre de formation à l’île Maurice en pâtisserie, boulangerie, cuisine et restauration, et comprend le service en salle et la sommellerie également.

Pour répondre aux attentes des étudiants en termes de qualité et de performance, Patrick Vitry a privilégié un partenariat avec des institutions françaises reconnues internationalement.

D’une part, un des partenaires du projet le Lycée de Gascogne, est un des lycées d’hôtellerie et de tourisme les plus anciens de France avec près de 40 ans d’existence. C’est un établissement public relevant du ministère de l’Éducation Nationale. Il figure parmi les établissements de référence en France en matière d’enseignement touristique et hôtelier et est labellisé « Lycée des métiers ».

D’autre part, l’Académie est conventionnée par le GRETA de France. Le GRETA (Groupement d’Établissements publics de l’Éducation Nationale de France) est une structure de l’éducation nationale qui organise des formations pour adultes dans la plupart des métiers. Ce label, reconnu internationalement, est un gage d’excellence.

Le Lycée et le GRETA accompagneront l’Académie des Chefs et enverront fréquemment des Chefs formateurs sur place

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De gauche à droite, Isabelle Sere, du Lycée d’ Hôtellerie et de Tourisme de Gascogne, Alain Jagueneau, responsable du GRETA, et Patrick Vitry, le fondateur de l’Académie des Chefs.

Les Chefs et Meilleurs Ouvriers de France : de gauche à droite, Dominique Sabatié, Sylvain Combe, Patrick Coudert et Lucien Veillet

afin qu’ils apportent leurs compétences et valident le déroulement de la formation.

Les formations continues de l’Académie des Chefs d’une durée de deux ans seront dispensées par une équipe de formateurs qualifiés et expérimentés, composée de professionnels français et mauriciens. Le programme d’enseignement est complet et comprend, entre autres, la culture générale de la gastronomie, la communication avec le client, l’élaboration de menus, et l’étude des coûts.

Un accompagnement personnalisé sera offert

aux étudiants qui seront suivis par un maître d’apprentissage sélectionné avec attention.

Par ailleurs, un des points forts de ces partenariats est l’accès à un réseau étendu pour le stage de fin d’étude à l’étranger.

La Semaine des Chefs est une manifestation à l’initiative de l’Académie des Chefs visant à mieux faire connaître les métiers des arts de la table. Pour atteindre cet objectif, quatre éminents représentants de la gastronomie française ont été conviés à partager leur savoir-faire au cours des différentes activités, du 28 au 1er novembre.

GASTRONOMIE

Le Duck Laundry se prépare pour la Fête du Printemps

Le chef Tang Xi Bing à l’œuvre

Depuis septembre dernier, Maurice compte une nouvelle adresse pour la cuisine chinoise, le Duck Laundry du LUX*Belle Mare.

Ce nouveau bijou du groupe LUX* est en passe de devenir un haut lieu de la gastronomie tout court.

Installé dans un décor chinois contemporain signé par la grande designer britannique Kelly Hoppen, il propose une cuisine aux saveurs encore plus relevées que la cuisine chinoise que nous connaissons. La Fête du Printemps qui se profile est une excellente occasion pour le découvrir, si vous ne l’avez pas déjà fait.

Le chef Tang Xi Bing et son camarade Fu Kuan Ping, ont concocté un menu familial composé de sept plats traditionnels incontournables lors des repas à l’occasion du Nouvel an chinois. On commencera ainsi par le dim sum, les raviolis farcis à la viande ou au poulet, qui sont symbole de la réunion familiale et du bonheur mais aussi de la bonne fortune avec leur forme

rappelant celle des lingots d’or traditionnels chinois. Viendront ensuite, les crevettes géantes (en l’occurrence des camarons à la sauce pimentée à l’ail) qui représentent aussi le bonheur et le bien-être, souhaitant ainsi de mieux vivre, plus longtemps et en bonne santé.

Après ces entrées, le « Hot Pot » ou fondue chinoise, à base de bœuf bouilli (raidi

Le Hot pot de bœuf bouilli

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Poulet cheung fun

shangai) est le plat de fête par excellence, servi dans une grande marmite posée au centre de la table, sans oublier le poisson, obligatoire dans tout repas festif, car, en chinois mandarin, le mot « abondance » est un homonyme du mot « poisson ». Nous avons pu ainsi déguster une vieille rouge cuite à la vapeur et servie sur un plat de vermicelles, un vrai délice. N’oublions pas aussi les légumes, constamment présents dans un menu chinois. Les légumes verts à feuilles longues ont une place toute particulière pendant le repas de la veille du Nouvel an car ils symbolisent tout d’abord l’unité familiale qui ne doit pas ou ne peut être brisée.

Camarons sautés à l’ail

Sorbet au granité de fruits frais

Enfin, les nouilles, incontournables. Ce plat porte-bonheur du Nouvel An est synonyme de longévité. Plus les nouilles seront longues, plus les convives vivront longtemps selon la croyance populaire. Le Duck Laundry propose les nouilles Dan Dan, préparées en direct accompagnées de poulet cheung fun.

Petite surprise du chef des pâtés de cerf légèrement sucrés. Et enfin pour rafraîchir le palais après ces plats goûteux mais un peu relevés, un sorbet au granité de fruits frais.

LUX* Belle Mare T : +230 402 2000 luxbellemare@luxresorts.com

Côte Nord Nº114 - Décembre 2014 - 65

GASTRONOMIE

Le Canonnier

Le Navigator revisite les classiques de la gastronomie mauricienne Le goût de la cuisine mauricienne gagne de plus en plus les tables gastronomiques de l’île. Ainsi, au restaurant Le Navigator de l’hôtel Le Canonnier, la nouvelle carte fait la part belle aux saveurs mauriciennes présentées avec une créativité réjouissante par l’équipe du Chef exécutif Mooroogun Coopen.

Les sous-chefs Bissessur et Jeebun

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Déjeuner ou dîner au restaurant Le Nagivator est une expérience unique à tel point qu’il faut réserver pour être sûr d’avoir une table. Le cadre est absolument magnifique avec le Coin Mire à l’horizon et les anciens canons posés dans le décor qui ajoutent une note historique au lieu. Est-ce cela qui pousse les sous-chefs à démontrer une créativité débordante ? Toujours est-il que chaque plat est réalisé comme un tableau pour le plus grand bonheur des clients ravis par la beauté de la composition autant que les saveurs qui s’en dégagent.

Au menu des entrées très colorées et aux noms poétiques : confit de cuisse de caille à la créole, compote d’oignon rouge, croûton de tamarin et médaillons de langouste, mousseline de gambas, samoussas de poisson salé, cœur de palmiste braisé-vanillé, chair de crabe Carlé mariné au Combava…

Pour le plat principal, le choix est tout aussi varié et tentant. Le plat le plus demandé est néanmoins le curry de langouste typiquement mauricien, fricassée de lentille noire, aubergine frite, riz aux oignons frits, variétés de chutney. Vous pouvez aussi choisir entre le très mauricien pavé de babonne à la plancha, rougaille de champignons à la pistache, croquette d’arouille et lamelles d’asperge ou le succulent et classique navarin d’agneau revisité accompagné de

pomme boulangère, de minis légumes glacés et perles de chouchou.

Quant aux desserts, le chef pâtissier a concocté des créations tout en finesse dont la vue seulement donne envie malgré le repas copieux. Sensation-café chocolat, compote d’agrumes ; choco-mangue « lacthé » ; gratiné de fruits rouges au sabayon vanille-espuma fraise, sorbet framboise ; saveur-chocolat tiède, sorbet passion…

Pour Mooroogun Coopen, toutes ces créations sont le fruit de l’imagination et de

l’expérience de sa brigade avec laquelle il a des interactions permanentes. « Nous discutons toujours entre nous pour améliorer notre cuisine. Les jeunes ont beaucoup d’audace et n’hésitent pas à chercher dans leur vécu familial pour présenter des plats gastronomiques. Il faut dire que nous avons aussi le soutien du directeur général François Venin et du resort manager, Rico Paoletti qui nous donnent carte blanche », affirme le chef exécutif, également président de l’association des chefs mauriciens.

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GASTRONOMIE

Goodlands

La Demeure Saint Antoine présente sa nouvelle carte Avec l’arrivée de l’été, la Demeure Saint Antoine s’est aussi mise dans la mode du renouveau avec une nouvelle carte du chef Jimmy Munory. Aidé du chef Clifford Lamoureux, il a concocté des plats alliant gastronomie et saveurs mauriciennes.

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Puisant de son héritage familial et des expériences diverses et variées, le chef Jimmy apporte un vent de fraîcheur dans la somptueuse maison créole de Goodlands qui se prête à la fois pour une escapade hors du temps ou une somptueuse réception.

Le chef Jimmy avoue qu’il s’est intéressé à la cuisine dès son plus jeune âge. Les plats savoureux de sa grand-mère l’ont toujours marqué et il veut aujourd’hui lui rendre hommage en y puisant l’inspiration pour réaliser ses propres compositions. Il y ajoute également les connaissances acquises lors de ses passages au Maritim où il a débuté, à l’hôtel Le Canonnier, au Véranda Grand Baie et au Blue Marine. Des expériences qui ont forgé sa qualité de chef. « Aujourd’hui, je veux mettre en valeur la

cuisine mauricienne. D’abord en utilisant des produits locaux, poissons et viandes du pays.

Mais aussi des légumes peu utilisés dans les tables des restaurants comme la calebasse, la violette, la banane ou le chouchou. Au niveau des sauces qui accompagnent les plats, on retrouve le curry, le vindaye, le rougaille. Bien sûr, ces recettes traditionnelles sont revisitées afin d’en assurer une présentation digne d’un restaurant de classe comme peut l’être la Demeure Saint-Antoine », explique-t-il.

Fraîchement débarqué dans la Demeure, Jimmy s’est bien vite imprégné de l’esprit de cette maison coloniale à l’histoire chargée. Dans la salle à manger, des meubles d’époque témoignent des temps longtemps et invitent à un voyage dans le

passé. Quant à la grande varangue coloniale en L, elle s’ouvre sur une cour aux arbres majestueux et offre un cadre de paix et de dépaysement total.

Il était donc normal que les plats du chef allient le raffinement du lieu aux saveurs des produits du terroir.

Ce jour là, nous n’avons pas regretté d’avoir choisi le camaron d’eau douce frit dans sa chapelure, et enrobé de sa purée de violette. Quant à la salade de palmiste qui l’accompagnait, le fait de l’avoir pochée dans du lait et gratinée au sabayon nous offrait une onctuosité étonnante.

Nous avons aussi aimé la babone braisée en croûte de sauce créole sur son lit de brèdes giraumon, des recettes très mauriciennes mais revisitées avec finesse et goût. Pour terminer en beauté, le chef Jimmy a réalisé un moelleux au chocolat dans les règles de l’art avec un cœur fondant enrobé d’une pâte délicate.

Un délice !

La Demeure de St Antoine propose à midi, un déjeuner léger et pas cher, pour le plus grand plaisir de tous.

Le soir, un menu gastronomique est servi afin de mettre les produits du terroir en avant.

Menu pour dîner privé de plus de 8 personnes Apéritif : Punch de La Demeure et ses petits fours Magret de canard confit au chutney de Fruit de la Passion et Pétale de Rose Noix de Saint Jacques Poêlée en croûte d’amende et Coco frais sur un lit de coulis de Betterave au miel Consommé de Langouste et sa perle de l’océan

Le chef Jimmy Munory

Petit Poisson du Lagon, farci au curry de Crevette, Mariné préalablement au Curcuma et Huîtres Fraîches accompagnées de son risotto et asperge Mœlleux au chocolat au coulis D’Ayapana et croustillant de Papaye verte Mignardises

La Demeure Saint Antoine Royal road, Goodlands, Tél : + 230 2821823 www.lademeuresaintantoine.com

Côte Nord Nº114 - Décembre 2014 - 69

GASTRONOMIE

The Perfect Dinner

Consécration pour Flowers of Paradise

Six mois après son lancement, le premier concours gastronomique de Maurice, The Perfect Dinner, s’est terminé par la remise de prix à Phoenix chez E.C. Oxenham l’organisateur. C’est Flowers of Paradise, le restaurant de Cathrianna et Christophe Hitzges, qui a remporté le premier prix devant Big Willy’s et Hidden Reef.

Big Willy’s s’est également distingué en décrochant le prix du meilleur amuse-bouche qui se marie avec le vin local à base de letchi, Divine Lychee.

Photo du haut : Cathrianna et Christophe Hitzges, propriétaires de Flowers of Paradise en compagnie de Dean-David Oxenham (Sales & Export manager chez E.C Oxenham) et Melissa Doger de Spéville (Brand and sales manager chez E.C Oxenham).

Ci-contre : le chef du Big Willy's, à gauche (gagnant du meilleur amuse-bouche) et Frederick Bergé en compagnie de Mélissa Doger de Spéville.

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Le jury s’est prononcé à l’unanimité en faveur du restaurant de Pereybère qui propose une cuisine gastronomique française. Le couple Hitzges avait d’ailleurs choisi, avec bonheur, pour la soirée du concours un thème autour du Moulin Rouge. Les participants devaient faire un menu avec un accompagnement de vins pour le prix de Rs 1 800 (+vat). Les compétiteurs ont eu libre choix pour proposer les plats et les vins fournis par la maison Oxenham. Ils ont été jugés sur la qualité des plats, l’accord mets et vins, sur l’art de la table et la décoration du restaurant.

Outre les trois gagnants cités plus haut, cinq autres restaurants avaient pris part à la compétition, notamment Le Goût du Large, The Beach Shack, La Toque Blanche, La Vida et The Coast Bistro and Beach Bar. Le succès de ce concours, auquel s’est associé Côte Nord, en appelle d’autres.

Gageons que E.C Oxenham et en particulier Joëlle Dupré, cheville ouvrière du projet aux côtés de Dean Oxenham, sauront revenir dans un avenir proche avec une suite encore plus alléchante.

Gagnant de The Perfect Dinner (E.C.Oxenham & Cy.Ltd.)

Christophe Hitzges veut créer du bonheur Christophe Hitzges est un homme heureux. Être le gagnant de The Perfect Dinner semble être l’aboutissement d’un travail de longue haleine. Comme une récompense attendue après une année d’efforts pour un diplôme.

Et les diplômes, le propriétaire de Flowers of Paradise les a collectionnés en terminant toujours premier de sa promotion, avoue-t-il avec nonchalance. La restauration, il est tombé dedans tout petit, car ses parents étaient hôteliers - restaurateurs.

Originaire de Metz, dans le nord de la France, Christophe déclare avoir été un mauvais élève à l’école. De fait il abandonne après la sixième et se joint à l’école hôtelière. Il y fait son CAP, son BEP, le BTH et une formation supplémentaire en sommellerie.

Il y découvre un monde dans lequel il se sent bien, il sera du reste premier de sa promotion chaque année. Il commence alors une carrière dans la direction hôtelière et dans la restauration.

Son premier poste est à Salzbourg au Soldat de l’An II, (un macaron Michelin) puis au Luxembourg au Patins d’Or (deux étoiles Michelin). Il revient ensuite à Metz chez ses parents qui ont une taverne de Maître Canter pour travailler avec eux pendant quelques années. Mais avide de créativité, Christophe et son frère ouvrent une brasserie face à la gare de Metz. Le décès de ce dernier viendra boulverser les choses et poussera Christophe à quitter la France pour l’île de La Réunion, qu’il connaît déjà pour y être passer faire un stage pendant ses études.

Il ne reviendra plus en France et demande à ses parents de vendre la brasserie.

Après une période de chômage de quelques mois, Christophe se joint au groupe Apavou et travaille au Maharani pour une société de gestion avec d’autres personnes dont Stéphane Baras, l’actuel directeur de LUX*La Réunion. Il sera alors posté à Mayotte pendant une année.

De retour à La Réunion, la société de gestion va rouler pendant trois ans mais la crise amènera sa fermeture. Christophe continue son chemin et fait l’ouverture du Boucan

Cathrianna et Christophe Hitzges

Canot à Saint Gilles puis postule pour un poste de direction à Tropical Times qui assurait la restauration des salons de l’aéroport de Plaisance à Maurice. C’est là qu’il va rencontrer sa future épouse, Cathrianna. Mais la compagnie, qui employait alors quelque 250 personnes, va par la suite perdre ses contrats et Christophe choisit de s’en retirer.

Pendant un an, le couple Hitzges va chercher un établissement jusqu’à ce qu’il trouve à Pereybère une maison d’hôtes dont les affaires périclitent. Ils y investissent 300 000 € en travaux et au bout d’une année, ils ouvrent Le Flowers of Paradise, avec 17 chambres et un restaurant où,au début,on sert de la cuisine locale.

Puis à la demande de certains clients connaissant ses origines, il commence à proposer des plats de gastronomie française et fait venir certains produits de métropole.

La recette plaît et le bouche-à-oreille aide à la réussite.Le succès du restaurant est tel qu’il utilise aujourd’hui 70% de produits importés de France tout en continuant à proposer les poissons et fruits de mer locaux de saison.

La carte est inspirée des expériences internationales et des saisons d’ici et de France, explique Christophe. Elle est concoctée avec Rajen Lolith, le chef mauricien qui est aux fourneaux depuis deux ans et demi. « En hiver, nous mettons au menu du foie gras, des morilles, des potages et en été, des choses plus légères, des coquilles St Jacques, des plats provençaux, agneau grillé au thym entre

autres. Les saisons étant inversées entre Maurice et la France, il faut quand même s’adapter. Par exemple, en ce moment c’est la saison des cèpes en France mais il n’y a plus de gibier à Maurice. » Cette recherche des produits frais participe à la renommée du Flowers of Paradise qui compte désormais à sa table des clients du Royal Palm, dont le chef Michel de Mateis ou du Prince Maurice, entre autres grands établissements. Il y a aussi le fait d’un accompagnement mets et vins très réussi puisé d’une cave composée de 95% de vins de France et 5% d’Afrique du Sud. « On vient chez moi pour une découverte gastronomique pas pour manger des plats locaux connus. L’élément surprise est important, bien que nous soyons à l’écoute de certaines restrictions ou autres allergies de nos clients », précise-t-il.

Le restaurant qui peut accommoder 35 convives propose aussi des soirées à thème une fois par mois. « Couscous ou paella en hiver et poissons grillés à volonté en été, par exemple ». Pour les Mauriciens et résidents étrangers qui veulent profiter tranquillement de la soirée en week-end, le Flowers of Paradise propose quelques chambres à un tarif mauricien, Rs 2000 avec petit-déjeuner pour deux.

Si Christophe et Cathrianna veulent absolument tout faire pour rendre leurs clients heureux, leur philosophie sur la restauration prend ici définitivement tout son sens : « la gastronomie est l’art d’utiliser la nourriture pour créer du bonheur ».Tout est dit.

Côte Nord Nº114 - Décembre 2014 - 71

GASTRONOMIE

Au Hilton Resort and Spa

Les délices du chef Pao au Ginger Thaï

La chef Pao

La cuisine thaïlandaise est issue d’un héritage à la croisée de plusieurs pays et de cultures. La Thaïlande a retenu ce qu’il y a de meilleur dans la cuisine chinoise, portugaise et indienne pour en faire une référence mondiale. La chef Pao qui officie depuis plus d’une année maintenant au restaurant Ginger Thaï de l’hôtel Hilton à Wolmar, a apporté avec elle tout ce qu’il y a de meilleur dans cette cuisine aux saveurs fraîches et épicées.

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Originaire de Sisaket, ville au nord-est de la Thaïlande, Karnsinee est venue à la cuisine sur le tard. Travaillant comme caissière dans une boutique hors-taxe de l’aéroport de ville, elle est un jour appelée à remplacer sa cousine dans le restaurant que gère cette dernière. Devant le succès de ses plats, elle comprend vite que c’est la voie qu’elle doit suivre.

Dès lors,elle part pour la capitale Bangkok où elle suit des cours à l’université à mitemps tout en travaillant comme caissière dans un hôtel. Elle a la chance d’avoir comme professeur une ancienne chef de la famille royale thaï qui lui enseigne toutes les subtilités des différentes cuisines du pays. « Il n’y a pas une seule cuisine thaïlandaise.

Cela varie selon les régions. Au nord-est, elle

est épicée et sucrée alors qu’au sud, elle est très épicée et plutôt salée », explique-t-elle.

Dans tous les cas, ces cuisines se caractérisent par l’utilisation de produits frais et surtout d’herbes fraîches. C’est ainsi que dès son arrivée à Maurice, elle compose sa carte en fonction des produits frais disponibles. Elle aménage même son petit potager pour toujours avoir des herbes fraîches.

Au Ginger Thai, elle propose aux clients un menu à la carte ou un menu signature qui est une véritable invitation à la découverte de la richesse de la cuisine thaïlandaise. A commencer par la soupe Tom yam goong (soupe de crevettes épicée de Bangkok) dont l’onctuosité se mêle au caractère iodé des crevettes. Une mise en bouche délicate pour la suite , un canard à la sauce de tamarin avec son croustillant d’ail et d’oignons (de Sisaket) et une langouste à la sauce aux piments faite maison (toujours de Bangkok). Un vrai festin royal couronné par un dessert à base de tapioca et de biscuits de sésame. Le Ginger Thai est définitivement le rendez-vous incontournable pour goûter aux délices de la cuisine thaïlandaise.

Hilton Resort and Spa Flic en Flac Tél : 403 1000

VINS

Au Sofitel l’Impérial

Wine Tasting sous le badamier

Sous le badamier majestueux, les clients ont appris à mieux déguster un vin

Expérience originale que celle organisée au Sofitel L’Impérial fin octobre à l’occasion des Sofitel Wine Days. Une Wine Master Class, découverte du vin, s’est tenue sous le magnifique badamier de l’hôtel en bord de plage sous la direction de Preetam Hoolooman, maître sommelier. Côte Nord a assisté en exclusivité à cette classe à la fois amusante, conviviale et instructive.

Echanges instructifs et amusants entre le maître sommelier Preetam et des clients

Le groupe Sofitel organise chaque année dans tous ces hôtels des événements autour du vin français. Outre les traditionnelles explications de vins au Ravinala, restaurant principal, pendant le dîner par le Sommelier Preetam, les clients ont aussi eu droit à une séance sur le vin et le fromage au Kestrel Bar par le chef Dominique Oudin et Preetam. Mais le clou des activités a été sans conteste la Wine Master Class, sous le badamier, arbre emblématique du littoral mauricien, au soleil couchant. « Une façon de faire vivre une expérience du vin dans un contexte local particulier et propice à la convivialité », nous explique le chef Dominique. « Une petite ‘école à la mauricienne’ comme au temps jadis où nos grands-parents recevaient une instruction après le travail dans les champs », ajoute Preetam. Mais cette fois la classe a été de tout autre ressort.

L’art de bien servir le vin

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Le maître sommelier a fait un bref rappel des régions et conditions de production de différentes variétés de vin en France avant de venir à l’essentiel : comment boire le vin ? « Le vin se déguste d’abord avec l’œil puis le nez et enfin la langue », explique Preetam. « Il importe aussi de tenir le verre à la base quand on le fait tourner pour en dégager les arômes ».

La dégustation a été diversement ressentie comme attendu par le sommelier. Certains trouvaient que le vin blanc, un Sauvignon gris, Château Haut Mouleyre 2011, était un peu trop acide alors que d’autres relevaient plus le côté fruité et même fumé. « Chacun a son propre palais et déguste le vin selon ses propres expériences », a rassuré Preetam.

Mais le plus important c’était le plaisir du partage dans un cadre paradisiaque. Une expérience qui devrait sans nul doute être renouvelée.

VINS

Importateur de vins de qualité

Eastern Trading s’installe à Moka Installé depuis 1952 à la rue Sir William Newton à Port-Louis, Eastern Trrading, spécialisé dans l’importation de grands vins, a migré depuis mi-octobre, à Moka dans le Vivéa Business Park. Un déplacement rendu nécessaire pour assurer une meilleure distribution à travers l’île et aussi pour bénéficier d’une plus grande capacité de stockage et d’un meilleur climat pour les vins, explique Stéphane Lenoir, Managing Director, tout en ajoutant que la boutique de PortLouis continue la vente au détail.

Fondée par Phillipe Lenoir et ensuite léguée à son fils Jean-Pierre, Eastern Trading a maintenant dans son catalogue plus de trois cents vins de France, d’Afrique du Sud et d’autres parties du monde. Cette maison traite un volume de 150 000 bouteilles de vin, champagnes et autres spiritueux, par an. Outre Port-Louis, elle a aujourd’hui quatre autres boutiques sous l’appellation 1952 à travers l’île, dont Grand Baie, Rivière Noire, Floréal, et Helvétia.

Désormais avec le magasin de Moka, elle disposera d’une capacité de stockage de 120 000 bouteilles réparties dans deux entrepôts : l’un pour les vins à rotation et qui est conditionné avec un système de ventilation, l’autre comme une cave de vieillissement à 19°C, pour les grands vins. « Nous possédons une clientèle très hétérogène. Nos vins sont proposés au marché local à travers nos cinq boutiques,

mais aussi à de nombreux hôtels et entreprises liés au vin et qui ont recours à nos services à travers toute l’île. Notre force réside dans notre désir commun de partager avec nos clients du très bon vin et un grand sens des valeurs comme la tradition, le partage, le bonheur et l’éthique », explique Stéphane Lenoir.

C’est aussi dans cet esprit qu’a été installé à Moka, un espace éducatif sur le vin avec une grande table de dégustation pouvant accueillir jusqu’à 16 personnes. « L’idée est de former les gens à la bonne dégustation ».

Dans cette salle un mur montrant les trois étapes de la dégustation jouxte un coin bibliothèque avec des livres sur le vin.

Eastern Trading s’est aussi offert les services de Pascaline Chettiar, élue récemment meilleur sommelier de Maurice, pour mener à bien ce projet. « Nous ne produisons pas nos vins, mais les

sélectionner pour nos clients est aussi difficile. Notre philosophie est de trouver pour nos clients la meilleure qualité et de partager cette même passion que nous transmettons de génération en génération.

Nous visitons les salons tous les ans pour renouveler la gamme », assure Stéphane Lenoir. 50% des vins proviennent de France et le reste du nouveau monde dont 80% de l’Afrique du Sud. Toutes les bouteilles arrivent dans des conteneurs réfrigérés afin de garder au vin sa qualité d’origine.

Parmi les nouveautés, Stéphane Lenoir signale un Proseco d’Italie, un vin blanc pétillant excellent pour l’apéritif, quelques vins rouges et blancs, de la maison Furndale de Nouvelle Zélande, des Bourgognes, dont un Maranges et un Montagny.

Eastern Trading Vivéa Business Park Tel : +230 433 1050

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World Class Competition Ocean Indien : 1er challenge mauricien Johnnie Walker Gold Label Reserve©

L

Le Mauricien Sachin Samoo Burthia de l’Hôtel Prince Maurice, vainqueur de la compétition avec la création d’un cocktail audacieux, « le Spice Inspiration ».

Shandrani, Long Beach, Sugar Beach et Sofitel.

La seconde épreuve était destinée à la réalisation de cocktails classiques : Negroni, Vesper, Aviation, Old Fashion, Bramble, Manhattan, Blood and Sand, Dirty Martini, Rob Roy. « Ils ont bien travaillé et Sachin a mérité sa victoire, précise Yann Leclair, Brand Ambassador pour Diageo Reserve. Mais ils doivent encore se perfectionner pour atteindre le niveau d’excellence que

Photo souvenirs des candidats mauriciens au Belle Mare Plage Resort, autour du Johnnie Walker Gold Label Reserve©

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demande cette compétition mondiale. » Rendez-vous est pris le 19 février 2015 pour la prochaine formation World Class à Maurice. Le Challenge N°2 : « Fundamental of Flavors » autour du Gin le plus prisé au monde le Tanqueray London Dry© et Tanqueray N°10©.

Spice Inspiration : Un cocktail pour lequel Sashin a invité le jury à le rejoindre dans son jardin naturel d’épices (curry, thym, basilic) associées au whisky Johnnie Walker Gold Reserve « the celebration blend ».

Johnnie Walker Gold Label 5 cl Liqueur Drambuie 3 cl Sirop de cerise citronnée au thym 1,5 cl Angostura infusé aux épices du jardin 2 dash Parfumé au bois de Santal Méthode : Préparer dans un verre à mélange et servir dans un verre martini

Publi-information

e vainqueur est le mauricien Sachin Samoo BURTHIA de l’Hôtel Prince Maurice avec la création d’un cocktail audacieux, « le Spice Inspiration ».

Pour la première fois, Diageo Reserve World Class Compétition se joue à La Réunion et à l’île Maurice. Au bout du chemin : La grande finale à Cape Town en septembre 2015.

Le 23 septembre, « Mido », vainqueur de World Class France 2014 et 3ème lors de la dernière finale mondiale à Londres a prodigué ses conseils aux barmen de l’île, qui avaient enchainé master class, démonstrations et dégustations avec pour thème Le Johnnie Walker Gold Label.

Le 26 novembre, à l’Hôtel Belle Mare Plage Resort, après plus d’un mois d’entraînement dans leurs hôtels, les barmen mauriciens ont participé au premier challenge Classic & Twist Mauritius, qui s’est déroulé en deux parties: un cocktail de leur création et un cocktail classique tiré au sort, le tout à préparer en maximum 10 minutes et à présenter au jury d’experts : Stéphanie Jordan, Customer Marketing Reserve Manager Diageo Océan Indien, Christophe Hitzges du restaurant Flowers of Paradise et Michel Alphonse, rédacteur en chef de la revue Mets et Plaisirs.

Les hôtels représentés étaient : Belle Mare Plage Resort, Prince Maurice, St Géran,

DOSSIER

A la découverte du rhum Tout au long de sa jeune histoire, le développement de l’île Maurice reste étroitement associé au sucre issu de la canne. Un des sousproduits reste aussi fortement lié au folklore mauricien, le rhum. Souvent considéré comme la boisson des pauvres, il commence depuis le début du XXIe siècle à trouver une certaine noblesse avec la production de rhums de connaisseur. Aujourd’hui six distilleries opèrent à Maurice pour le marché local mais de plus en plus sur l’international où les récompenses de 80 - Côte Nord Nº114 - Décembre 2014

plus en plus nombreuses (Médaille d’Or pour les rhums New Grove de Grays à Berlin, Médaille d’Or, d’Argent et de Bronze pour la gamme Bougainville d’E.C. Oxenham en Chine, pour ne citer que quelques-unes remportées cette année) attestent de la qualité du rhum mauricien. Au moment où le sucre passe par des jours plutôt incertains, le rhum pourrait perpétuer l’avenir de la canne. Côte Nord revient sur l’aventure du rhum et fait un survol de la production.

Le rhum, intimement lié à l’histoire de Maurice epuis les temps immémoriaux, l’homme a fabriqué des boissons fermentées. Du soma de la période védique en Inde, aux cocktails d’aujourd’hui en passant par les vins du bassin méditerranéen d’avant l’ère chrétienne. Les premiers colons hollandais ont apporté de l’arack en provenance des Indes orientales, fabriquée à partir de mélasse de cannes à sucre ou de décoction de feuilles de latanier ou de palmier fermentées à partir d’un levain préparé à partir du riz. Un colon hollandais, Jan Harmansz devait alors se lancer dans la distillerie de la sève fermentée du Latanier à Flacq. Quand la canne fut introduite en 1639, très vite l’arack devint la première industrie de l’île pour arriver en 1980 à 6 000 litres de rhum par an produits. À leur tour, les Français, sous l’impulsion de Mahé de La Bourdonnais, se mirent à fabriquer du « guildive » (de l’anglais kill devil, tue-diable), un tord-boyaux dont on peut aisément deviner la qualité. Le premier « guildiverie » verra le jour en 1742 à Villebague.

D

C’est là sans doute, l’ancêtre de la distillerie de Beau Plan (Grays).

La consommation du rhum ira croissante pour atteindre en 1816 le chiffre de 39 litres par tête d’habitant. Une hausse qui s’expliquait largement par le fait que de nombreux habitants de l’île fabriquaient leur propre rhum dans des lambics faits maison,ce qui devait donner le nom de tilambic à cet alcool de mauvaise qualité contenant cuivre et plomb. Pour masquer le goût de ces métaux, les producteurs eurent l’idée géniale d’y laisser macérer fruits et épices. Le rhum arrangé était né.

Vers le milieu du XIX siècle, la production du rhum de mélasse se centralisa pour atteindre le chiffre de 100 000 litres par an.

La boisson était à l’époque surtout consommée par les classes populaires, la haute société privilégiant le whisky que les Anglais ramenèrent.

Cette prospérité du rhum allait baisser au début du XXe siècle avec l’imposition de droits d’assises très forte sur l’alcool. Ce qui contribua à la prolifération de production

clandestine de très mauvaise qualité. Les ordonnances 18 et 19 de 1933 règlementèrent alors ce déclin de la production d’alcool en y interdisant la fabrication d’alcool en dessous de 93 %. Une réglementation qui perdurera jusqu’en 2000. Son abrogation permit aux deux dernières distilleries encore en activité (Gray’s et Medine) de produire et stocker enfin de véritables rhums de caractère et surtout l’émergence de nouvelles installations : Saint Aubin en 2003, Chamarel en 2006, Labourdonnais en 2008 et Oxenham en 2010. Modestes au début, ces dernières montrent aujourd’hui de l’ambition et se font déjà connaître dans la production de rhums internationale.

Côte Nord Nº114 - Décembre 2014 - 81

DOSSIER

La fabrication du rhum de mélasse La fabrication du rhum se fait en quatre étapes : fabrication de la mélasse, la fermentation, la distillation et la maturation (ou vieillissement).

1. La mélasse est sous-produit de la fabrication du sucre. C’est un liquide visqueux brun encore très riche en sucre (jusqu’à 40 %).

2. La fermentation est un procédé sous lequel le sucre est transformé en alcool avec l’apport des levures. Une température entre 30 et 35°C est requise.

Il faut 3 litres de mélasse pour obtenir un litre d’alcool 3. La distillation est l’opération par laquelle on extrait l’alcool du vin alcoolique résultant de la fermentation. Autrefois réalisée dans des alambics, elle se fait aujourd’hui dans des colonnes à distiller.

4. La maturation, entre 10 et 18 mois, pour le rhum blanc est réalisée dans des cuves en inox. Le vieillissement se fait dans des fûts en chêne entreposés dans un chai pour un minimum de 3 ans pour les rhums vieux.

Oxenham

Ludovic et Dean Oxenham

C’est le dernier venu dans le groupe des producteurs de rhums. Maison de vin connue depuis 1932, E.C Oxenham s’est lancée depuis 2010 dans un projet de production de rhums. C’est la seule unité à ne pas être située sur une propriété sucrière mais dans le centre de l’île au bord de l’autoroute. La distillerie elle-même, occupe un petit bout d’entrepôt. Mais Dean Oxenham, le fer de lance du projet, et son cousin Ludovic, œnologue, s’y investissent totalement avec en point de mire des résultats prometteurs dans très peu de temps.

Forts du succès de la gamme Bougainville issue de la mélasse, les cousins se lancent dans la production d’un rhum agricole qui a commencé avec l’acquisition d’un nouveau moulin, d’une petite cuve de fermentation en inox de 1 000 litres et de deux alambics hybrides, oignons surmontés de catalyseurs d’une capacité de près de 400 litres. Le vieillissement se fait en fûts de Xérès (Oloroso) pour les rhums issus de la mélasse et en fûts de vin blanc d’Afrique du Sud pour les rhums issus du vesou.

St Aubin Installée au milieu des vestiges restaurés de l’ancienne sucrerie du domaine dans le sud-est de l’île, la distillerie de Saint Aubin allie modernité et histoire. Propriété de la famille Guimbeau, elle est l’exemple type de la propriété artisanale, produisant à la fois du rhum de mélasse et du rhum agricole. A la différence des autres distilleries, St Aubin a fait le choix de produire ce dernier qui est fait à partir du « pur jus » de la canne rouge récoltée à la main et

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broyée dans un moulin à main. Après son premier « oignon » de la marque Hradecky Pacov pouvant produire jusqu’à 50 000 litres de rhum 'pur jus' à 50° par an,Saint Aubin a décidé en 2011 d’investir dans une haute colonne qui a auparavant produit du brandy en Afrique du Sud. Cette structure devrait permettre à la distillerie de produire plus d’un million et demi de litres (à 50 %) de rhum à partir de 12 000 tonnes de sa récolte.

Grays Deuxième plus ancienne distillerie sur l’île, Grays, fondée en 1932, est certainement la plus grande en termes de capacité de production.

Faisant partie du groupe Terra, fondé en 1838 par la famille Harel, elle peut compter sur une production cannière sur près de 7 000 hectares de canne.

Située a Beau Plan, la distillerie peut produire jusqu’à 7 millions de litres par an. Après le changement dans la réglementation en 2001, Grays aura été le premier à travailler sur l’élaboration d’un rhum haut de gamme.

Elle produit aujourd’hui 60 000 litres de « vrai rhum » annuellement, dont le vieillissement a été confié à Christian Vergier. Les rhums blancs sont mis à « stabuler » au moins 8 mois alors que ceux destinés à vieillir sont mis dans des tonneaux de chênes du Limousin. Ils y resteront trois ans au minimum pour les rhums bruns et jusqu’à 25 ans pour les rhums vieux. C’est ce procédé qui a permis la naissance à la marque phare de Grays, New Grove.

Labourdonnais Installée sur le domaine familial de Labourdonnais datant de 1771, la distillerie de Labourdonnais avait démarré en 2006 sous le nom de Rhumerie des Mascareignes. Fruit d’un partenariat avec la maison réunionnaise Isautier, elle produit uniquement le rhum « agricole » à partir du jus de canne. Elle a pris cette année le nom de Distillerie de Labourdonnais dans l’esprit même d’un projet ambitieux de production de 500 000 litres d’alcool par an à partir de 8 cuves de fermentation en inox thermorégulées de 20 000 litres chacune et une colonne de 34 plateaux, construite en plein air.

La distillerie mise beaucoup sur sa nouvelle gamme Fusion, qui propose des rhums fruités dans l’esprit des rhums « arrangés » produits à partir de la canne et des fruits du domaine.

Chamarel La Rhumerie de Chamarel a été lancée en 2008 dans un esprit d’offre touristique complète avec restaurant gastronomique, boutique et visite du site de production. Cette usine produit du rhum pur jus de canne à partir de cannes cultivées en propres sur 30 à 35 hectares. La distillerie a une production annuelle réelle 170,000 L/an à 55% mais peut potentiellement aller jusqu’à 225,000 L/an. Propriété de la famille Couacaud, elle s’est équipée à la fois d’alambics à repasse et de colonnes afin de composer une large variété d’eaux de vie. La colonne est un modèle Barbet. La construction d’un chai spécifique est envisagée actuellement pour un projet de rhums vieux.

Médine Créée en 1926, Medine, située dans l’ouest de l’île, est la plus vieille distillerie de l’île. Depuis dix ans, le directeur Jean François Koenig, s’est lancé dans un vaste programme de modernisation pour mettre la production au goût du jour.

Bénéficiant d’une production de canne sur 3 000 hectares de la propriété mère du même nom, la distillerie produit quelque 6 millions de litres d’alcool par an. Medine produit uniquement du rhum à partir de la mélasse. Les rhums sont vieillis dans deux chais où s’empilent depuis 2006 les fûts principalement de Bourbon. La distillerie s’est assurée l’expertise d’une maison britannique, Berry Bros, pour améliorer les techniques de vieillissement et d’assemblage. Cette démarche a permis la création de cuvées exceptionnelles, Pink Pigeon et Penny Blue.

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LOISIRS

Au départ du Preskil Beach Resort

Croisière dans le sud-est historique Naviguer dans les eaux turquoise autour de l’île Maurice est un plaisir dont on ne se lasse pas. Il est un endroit où ce plaisir porte un parfum d’histoire qui remonte à la venue des premiers hommes sur cette terre. Situé à Pointe d’Esny, Le Preskil Beach Resort offre la chance de glisser sur ces eaux où Hollandais, Français et Anglais ont forgé le destin de l’île.

C’est à bord de l’un des catamarans du croisiériste Catamaran Cruises Mauritius que nous vous embarquons pour une délicieuse ballade découverte. Le départ se fait à l’embarcadère de l’hôtel à 9h00. On embarque pieds nus et on s’installe confortablement sur le catamaran qui peut accueillir jusqu’à 35 personnes, équipage inclus. Après le message de bienvenue et l’explication du trajet par le

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skipper, le bateau glisse lentement à bâbord en direction de Mahébourg. Au loin, le clocher de l’église Notre Dame des Anges rappelle l’histoire ancienne de cette ville qui fut la première capitale de l’île. À droite, au fond de la baie les îles de La Passe et du Phare témoignent de la bataille acharnée que se sont livrés Anglais et Français pour la conquête de l’île en 1810. Des restes des bateaux naufragés

sont d’ailleurs toujours dans les profondeurs de la baie, un peu au large de Ferney, lieu de débarquement des Hollandais, dont on aperçoit la falaise rouge à gauche.

Les habitations se fondent dans la nature donnant à la côte un aspect inhabité et très vert. Sans les champs de cannes qui tapissent les flancs des montagnes de Bambous et du Lion, on aurait sans doute aujourd’hui encore la vision de l’île vierge qu’ont eue les premiers arrivants sur l’île. Tout au long du littoral, quelques toits de maisons dépassant les cimes des arbres indiquent les villages de Vieux Grand Port, Bois des Amourettes, Petit Sable, Grand Sable ou encore Quatre Sœurs.

Au large de Pointe aux feuilles, de grandes structures flottantes attirent le regard. Il s’agit des cages de la ferme marine où bars et ombrines sont élevés. Nous avons maintenant fait la moitié du chemin qui nous sépare de l’île aux Cerfs, but de la traversée. Sur le bateau, quelques collations ont permis d’engager la conversation avec le voisin et bien vite la convivialité s’installe. Nous croisons aussi des pêcheurs à la ligne sur des pirogues colorées et d’autres catamarans qui font la même route donnant un air de régate à la traversée.

Une demi-heure après nous arrivons à Deux Frères à l’embouchure de la Grande-Rivière Sud-Est. Le cours d’eau est bordé d’arbres où des singes viennent chercher de la nourriture que leur lancent les plaisanciers. Plus en hauteur, une colonie de chauve-souris se repose en attendant la virée nocturne. Mais bien vite c’est la chute d’eau qui capture le regard et même si le catamaran ne peut s’y approcher en raison de la faible profondeur,

le spectacle est magnifique.

Nous reprenons la route et longeons Beau Champ où les luxueuses villas jalonnent le parcours de golf d’Anahita. Et bientôt, c’est l’île aux Cerfs. Une heure et demie d’arrêt pour profiter de la plage, faire des activités nautiques, se promener ou simplement s’allonger sous les filaos. Pas lieu de déjeuner car au retour un copieux barbecue nous attend.

Le bateau remonte lentement vers Pointe d’Esny alors que le repas et les verres de cocktail ou de vin achèvent de mettre la bonne humeur. Vers 15 h nous sommes en face de Mahébourg, petit arrêt à Trou Moutou, lieu très poissonneux, pour une plongée dans les eaux tièdes au milieu des casiers déposés par les pêcheurs.

Nous reprenons alors la route vers le Preskil Beach Resort. La croisière à bord de ce superbe catamaran s’achève, sans oublier le personnel qui nous aura gâté et choyé tout au long de cette journée qui restera dans la mémoire de beaucoup.

Infos et réservations : E : contact@catamaran-cruises.com T : 5 728 3030 www.catamarancruisesmauritius.com

Côte Nord Nº114 - Décembre 2014 - 85

LOISIRS

Promotion

Le Tennis Holidays pour attirer une nouvelle clientèle à Maurice

Lukas Skowronski, économiste et tennisman Aller au-delà du cliché soleil, plage et sable. Tel est le nouvel objectif pour vendre la destination mauricienne sur les marchés touristiques. C’est ainsi que le sport dont le trail, les activités nautiques et récemment le golf, sont venus agrandir l’offre de l’île Maurice. Le tennis vient de rejoindre cette palette d’activités.

C’est aussi la volonté de Lukas Skowronski, directeur de Stennis Ltd qui lance le programme Tennis Holidays. « Il y a une grande demande pour faire du tennis pendant les vacances. Beaucoup d’Européens vont en Espagne, en Pologne, en Croatie et dans d’autres pays de l’Est. Pourquoi ne pas les inviter à Maurice ? Il y a tellement plus à offrir », a-t-il déclaré à Côte Nord.

Selon son projet, les clients viendront passer deux semaines à Maurice et pourront bénéficier des conseils de professionnels durant 20 leçons. Ils bénéficieront de tarifs préférentiels et pourront aussi jouer au golf. « Il y a des infrastructures magnifiques dans les hôtels. Prenons l’exemple du Sugar Beach qui a six courts. Il y a un groupe de 25 Polonais qui arrive au mois de février.

Chaque joueur fera trois heures de tennis par jour pendant cinq jours et le sixième il y aura une compétition entre eux. Il y a aussi des

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familles qui sont demandeuses », ajoute-t-il.

Le projet est déjà en bonne voie et d’autres groupes sont attendus dans les mois à venir.

Le marketing va se faire à travers un site web qui est déjà prêt. « Nous allons maintenant travailler avec des opérateurs pour pousser cette offre particulièrement auprès des grands clubs de tennis. » En attendant, Lukas continue de gérer Stennis dans une dizaine d’hôtels à Maurice dont les hôtels du groupe Sun (même aux Maldives), Heritage Resorts et Heritage Villas, Shanti Maurice et depuis peu Azuri. « Nous avons des coaches dans tous les établissements qui gèrent les activités autour du tennis dont l’entraînement des clients ou l’organisation. Nous avons organisé récemment une démonstration avec Lukas Kubot, vainqueur avec Robert Lindsted du tournoi en double de l’Open d’Australie 2014 ».

Mais le plus grand événement a été l’Airline Tournament qui a réuni cette année 16 participants et va devenir un événement annuel à partir de l’année prochaine. « Je pense que nous aurons une quarantaine de participants avec British Airways, Air France

Lukas Skowronski est originaire de Pologne. Classé parmi les meilleurs juniors en Pologne, il a été deux fois médaillé d’argent aux championnats de tennis de Pologne et également acteur de la 1ère ligue de tennis polonaise. Il a étudié l’économie en Pologne et détient une maîtrise en commerce international.

Pendant deux ans, Lukas travaille et développe avec son ami, une académie de tennis à Wroclaw, qui était l’une des meilleures écoles de tennis en Pologne. En 2007, il est allé à Etats-Unis où il a travaillé pour Desert Springs Resort Marriott, géré par PBI (Peter Barusch International). C’est à travers PBI qu’il vient à Maurice. Il va d’abord proposer le programme de tennis de l’hôtel Le Touessrok pendant près de quatre années. Puis il devient entraîneur dans plusieurs hôtels mauriciens tout en étant partie prenante de la gestion d’une compagnie de tennis locale. En 2012, il décide d’ouvrir sa propre entreprise de tennis, Stennis Ltd.

et Air Mauritius qui vont rejoindre le groupe.

Les dates ont déjà été fixées du 8 au 14 septembre 2015 ».

Le tournoi aura lieu, comme cette année au Sugar Beach avec des participants résidant dans l’hôtel ou à La Pirogue.

Contact Lukas Skowronski Tel 5250 6888 Mail : lukas@stennis.mu www.stennis.mu

Au Shandrani Resort & Spa

Le foot en mode golf Les amateurs de foot ont peutêtre rêvé de taper dans le ballon sur un green tant l’herbe est si attirante. C’est désormais possible avec le footgolf. Il s’agit tout simplement de jouer au foot avec les règles et l’esprit du golf. C’est ce qu’offre le Shandrani Resort & Spa. Désormais « footgolfeurs » et golfeurs cohabitent en toute convivialité sur le green du « Pitch and Putt » de l’hôtel.

Les règles de ce jeu sont très simples et bien claires. Il s’agit en fait de remplacer la balle de golf par celle du foot et le club par les pieds.

Un « match » se joue sur sept des neuf trous de ce superbe parcours et il faut mettre le ballon dans un trou, avec le moins de frappes possibles.

Une facilité qui a aidé ce sport à gagner très vite en popularité parmi les résidents et un mini-tournoi s’est même disputé récemment dans une ambiance chic et détendue.

Pour garder l’esprit du golf, les joueurs doivent porter une tenue adaptée, incluant bermuda, polo avec un col, chaussettes, baskets ou chaussures de football stabilisées (indoor), mais pas de crampons. Les joueurs d’une même partie utilisent des ballons de couleurs différentes ou numérotés, qui sont

plus facilement identifiables. Ils jouent chacun à leur tour, en prenant soin de ne pas gêner les autres joueurs avec leurs tirs.

Créé en 2009 aux Pays-Bas, ce sport en pleine expansion allie l’élégance et la précision du golf à l’émotion et l’intensité du football.

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SPORTS

World Golf Awards

L’Heritage Golf Club élu meilleur parcours de golf de l’océan Indien Avant même le début du grand tournoi de golf AfrAsia Bank Mauritius de 2015, l’Heritage Golf Club a reçu une distinction mondiale au World Gold Awards tenu mi-novembre. Le green de Bel Ombre a été sacré meilleur parcours de golf de l’océan Indien.

Il a devancé cinq autres parcours de golf de Maurice dont ceux du Constance Belle Mare Plage, du Four Seasons at Anahita, du Touessrok, du Paradis et du Tamarina, du Lémuria aux Seychelles et de Bassin Bleu à l’île de La Réunion.

Par ailleurs, le Constance Belle Mare Plage a décroché le titre de meilleur hôtel de golf de l’océan Indien devançant les autres nommés mauriciens, Heritage Awali et Heritage Le Telfair, Heritage the Villas, Le Touessrok, Four Seasons at Anahita, Anahita the Resort, Dinarobin, Paradis, Tamarina, et Le Constance Lémuria aux Seychelles.

Affiliés aux « World Travel Awards », les

Ryan Dodds, General Manager du Heritage Golf Club, était à Londres pour recevoir le prix

« World Golf Awards » récompensent les lauréats pour leur excellence et leur position de leader dans leur catégorie respective. Les « World Golf Awards » sont attribués suite aux votes de professionnels du tourisme golfique et d’amateurs de golf de 100 pays. Le processus de vote à travers le monde pour 2014 avait commencé le 20 juin 2014 et fermé le 2 octobre 2014.

Les partenaires médias mondiaux comprennent les plus grandes marques : TV5Monde, International Herald Tribune, Newsweek et CNBC. Ce réseau mondial de partenaires média a un lectorat mensuel de 1,7 million et une portée de l’audience de la télévision de 90 millions.

L’Anglais Max Orrin remporte l’AfrAsia Golf Masters 2014 La compétition de l’AfrAsia Golf Masters 2014 aura été pleine de rebondissements cette année. Au dernier jour, c’est l’Anglais Max Orrin (avec un score de -6) qui est venu mettre tout le monde d’accord en coiffant au poteau le Sud-african Hennie Otto (-4), éternel second de ce tournoi. Le Français Julien Guerrier a partagé la troisième place avec son compatriote, Benjamin Hebert.

Les Mauriciens Billy Naraina et Anil Nehaul ont, quant à eux, fermé le classement avec un score de +27 et + 38 respectivement.

L’édition 2014 de l’AfrAsia Golf Masters qui s’est tenue du 30 novembre au 7 décembre au Four Seasons Golf Club at Anahita aura été un beau spectacle avec la participation de grands noms du golf international. Outre ceux cités plus haut, on a également pu voir le Belge Nicolas Colsaerts et deux anciens vainqueurs du tournoi, notamment François Calmels et Christophe Brazillier, qui n’ont pu

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Max Orrin, vainqueur de l’AfrAsia Golf Masters 2014 avec, de gauche à droite, Jean-Louis Dutaret (Président de TV Sport Events), James Benoit (CEO d’AfrAsia Bank), Arnaud Dalais (CEO du Groupe CIEL Ltd) et Samir Boudjemaa (Directeur Général de TV Sport Events)

renouer avec le succès cette fois.

Le tournoi a aussi bénéficié du parrainage du Réunionnais Laurent Robert, ancien joueur de l’équipe de France de football, du Paris Saint-Germain et de Newcastle. Frédéric

Dehu, champion de France avec le RC Lens en 1998, et qui a également joué au FC Barcelone, au Paris Saint-Germain et à l’Olympique de Marseille, était aussi présent.

SPORTS

Omnicane Southern Tropical Challenge (OSTC)

Une course au paradis Pour la 6eme année consécutive, l’Omnicane Southern Tropical Challenge (OSTC) aura tenu toutes ses promesses. Avec la participation de plus de 94 équipes, et de nombreux étrangers, cet évènement sportif majeur qui s’adresse aux vététistes professionnels et amateurs a pris une place très importante dans le paysage Mauricien. Et ce n’est pas tous les coureurs qui vous diront le contraire. Malgré la difficulté du parcours, ils n’ont pas failli à leur engagement en donnant du meilleur d’eux-mêmes malgré les obstacles parfois insurmontables de la course.

Il faut dire que cette année encore, le temps n’était pas de la partie. Si pendant le prologue à Curepipe et Floréal, le terrain est resté plutôt sec malgré la menace d’une dépression, ce fut tout autre chose les jours suivants. Mais les aléas de la météo étant ce qu’ils sont, cela n’a pas empêché les coureurs d’apprécier ou plutôt de surmonter les obstacles vendredi et samedi avec la montée de Camphrier dans les Gorges dont certains participants auront laisser quelques plumes au passage !

65 km de course pour chacune des 2 étapes pourtant bien différentes tant en intensité qu’en difficultés, avec un dénivelé positif de plus de 1593m pour l’étape de samedi, la course aura tenu le suspens jusqu’au bout.

Si vendredi la Team Velogic composée de Yannick Lincoln et Ben Melt Swanepoel est arrivée première, elle s’est faite doubler le jour suivant et a vu leur place reléguée en seconde position devant l’équipe Kims Fan Club d’Olivier Le Court de Billot et Ian Pienaar.

Quant aux premiers mauriciens, la 1ère place est revenue à Alexandre Mayer et Simon Desvaux de la Team Furniture on Time/Côte Nord magazine.1ère place qu’ils garderont jusqu’à la fin de la compétition.

La dernière étape entre Bois Chéri et Pointe D’Esny était certes plus roulante mais a laissé des marques chez certains. Et c’est sous un soleil radieux que Olivier Le Court de Billot et son partenaire Ian Pienaar passeront la ligne d’arrivée devant Yannick Lincoln et

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Ben Melt Swanoepel du Team Velogic.

Quant aux Femmes, c’est l’equipe TFVLAMG-ROTWILD.MTB composée de Nadine Reider et Kimberley le Court de Billot qui prendront la 1ere place.

Au classement Élite final, c’est le tandem Yannick Lincoln et Ben Melt Swanepoel qui a pris la 1ère place avec un temps cumulé de 8h24:37 devant la paire Olivier Le Court de Billot et Ian Pienaar avec 14:42 d’avance.

L’équipe Team Bulls / LUX*Sports composée de Thomas Dietsch et Julien Nayener prend

la troisième place avec 8h44:33.

Chez les Masters, l’équipe Omnicane Simbaz des Kenyans David Kinjah Njau et de Davidson Kamau Kihagi a conservé son titre et le maillot vert Holiday Inn qu’elle détient depuis l’année dernière.

Dans la catégorie Mixte, l’équipe Raes Niner d’Eve Pottiez et de Benoit Hustinx a terminé en tête avec un temps cumulé de 10h52:44., mais ne sera toutefois pas prise en considération pour le classement final étant en ‘tandem’. C’est donc l’équipe LUX*Sport

Alexandre Mayer, à droite et Simon Desvaux de l’équipe Furniture on Time/Côte Nord magazine

composée de Valérie Gérard et Fuji Kusaka qui a conservé le maillot Bleu Odézile.

Chez les Dames, la première place est revenue à l’équipe TFVL-AMG-Rotwild MTB de Kimberley Le Court de Billot et Nadine Reiner avec un temps cumulé de 10h59:10.

Elles ont conservé le maillot rouge Velogic depuis le depart de la compétition.

Côté Mauriciens, Alexandre Mayer et Simon Desvaux de l’équipe Furniture on Time / Côte Nord Elite remportent le maillot blanc Epic Sports avec un temps cumulé de 9h40:37.

On aura noté durant toute la compétition, une organisation sans accroche, et surtout une ambiance conviviale et sportive à l’image de ce sport fabuleux qui véhicule non seulement un esprit de partage mais aussi une maitrise de soi obligatoire . Rendez-vous est donc pris pour 2015.

Les gagnants sur le podium : Maillot Jaune : 1er au général : Team Velogic-Yannick Lincoln et Ben Melt Swanoepol Maillot Vert : 1er Masters: Team Omnicane Simbaz – David Kinjah et Davidson Kamau Maillot Bleu : 1er Mixte Team : Team LUX* SPORT- Valérie Gerard et Fuji Kusaka Maillot Rouge : 1ere Feminines : Team TFVL-AMG-ROTWILD MTB- Kimberley Le Court et Nadine Reider Mailot Blanc : 1er Mauriciens Elite : Team Furniture on time et Côte Nord magazine- Alexandre Mayer et Simon Desvaux.

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TOURISME

Visite guidée en cinq nouvelles langues à l’Aventure du sucre epuis fin octobre, L’Aventure du Sucre a étoffé sa communication interactive avec le visiteur.

L’ensemble du site bilingue, anglais et français, jusqu’ici est désormais accessible en cinq autres langues internationales, le russe, le mandarin, l’espagnol, l’italien et l’allemand. Une innovation rendue nécessaire en raison du nombre croissant de visiteurs internationaux ainsi que de l’émergence des nouvelles technologies et possible grâce à une application mobile (smartapps) qui met en avant les principaux thèmes du parcours et explique la dégustation des sucres bruns naturels et des rhums haut de gamme du Village Boutik.

Cet outil moderne et accessible, lisible sur tablette et Smartphone, est téléchargeable depuis les plateformes Googleplay et Appstore. Il permet ainsi aux visiteurs d’avoir une expérience accrue du lieu dans sa propre langue. L’application mobile a nécessité près d’une année de développement. Elle a été développée en collaboration avec la compagnie mauricienne XWORX qui est partenaire et représentante, depuis plus de deux ans, d’une structure française, leader dans la médiation culturelle sur les supports mobiles, qui conçoit les audio guides de grands sites patrimoniaux français tels que Le musée du Louvre, la Tour Eiffel, le Musée d’Orsay à Paris ou encore la Villa et les jardins Ephrusi de Rothschild sur la Côte d’Azur, le Château et les Carrières de Lumières aux Beaux de Provence et le théâtre antique d’Orange.

Le site propose le téléchargement sur place et sans nécessité d’une connexion 3G grâce à un accès Wi-Fi dédié. L’application est identifiable sur les plateformes Appstore et Google Play tout simplement en saisissant le nom « L’Aventure du Sucre ». Une signalisation appropriée a été installée tout au long du parcours, ainsi qu’au Village Boutik et au restaurant Le Fangourin afin de souligner les points d’intérêts.

L’audioguide invite les visiteurs étrangers non anglophones et non francophones à un voyage au cœur de l’île Maurice. Il donne ainsi accès à : 38 points d’intérêt représentés par des photos et textes, 15 bandes audio et films, des informations pratiques pour préparer la visite : plan d’accès, contact, etc.

L’ambassadeur de Chine à Maurice, M. Li Li a salué la démarche de L’Aventure du Sucre:

D

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Blotti dans un écrin de verdure de 10 hectares, au cœur du Domaine de Beau Plan, L’Aventure du Sucre est devenu un site de loisir pédagogique incontournable.

« La mise en place de l’audioguide en chinois démontre l’importance et les soins accordés aux touristes chinois et devra permettre à un plus grand nombre de touristes chinois de vivre une aventure globale et approfondie du sucre dans une ambiance familiale. » « Cette initiative de L’Aventure du Sucre mérite d’être saluée. C’est le fait d’un opérateur convaincu qui répond de manière très intelligente aux attentes de sa clientèle. L’investissement consenti est significatif car au-delà des cinq langues, il y a aussi le choix de la plateforme des applications mobile. C’est tout à fait remarquable et L’Aventure du Sucre est bien partie pour devenir un lieu de visite incontournable pour nos nouveaux touristes », a commenté, pour sa part, Jocelyn Kwok, CEO de l’Association des hôteliers et restaurateurs de l’Ile Maurice (Ahrim).

L’audioguide, lisible sur tablette et Smartphone, est téléchargeable depuis les plateformes Googleplay et Appstore.

Le parcours de L’Aventure du Sucre permet de plonger dans l’histoire et l’identité de l’île Maurice depuis plus de deux siècles

PROMOTION

Passion des îles et Corsair International

Sun Resorts accueille la 2e édition de l’opération « Cap sur Sun » Les cinq hôtels du groupe Sun Resorts ont accueilli pour la seconde fois l’opération Cap sur Sun organisée conjointement par Sun Resorts, Passion des îles et la compagnie Corsair International.

34 conseillers en voyages venus de toute la France ont participé à cette aventure-découverte riche en émotions. « L’idée de cette chasse au trésor nous permet de présenter concrètement les charmes de l’île Maurice et de faire toucher du doigt le confort de nos hôtels et la facilité de la desserte aérienne » explique Yann LLoret, grand organisateur et animateur de l’opération.

Organisés en 8 équipes de 4 personnes, avec pour capitaine un représentant de chaque partenaire (Sun Resorts, Passion des îles, Corsair et Présence Assistance) les conseillers en voyages invités, se sont ainsi affrontés dans des épreuves aussi diverses et variées que la conception de cocktails, la construction de châteaux de sable, une course en canoë, une épreuve de natation, un rallye automobile, un parcours de golf ou le passage « musical » sous une barre en dansant.

C’est l’équipe Amtousulopi, (tout simplement les premières lettres des hôtels, Ambre, Touessrok, Sugar beach, Long beach et Pirogue) emmenée par Arnaud Drouin qui a remporté le challenge Cap Sur Sun 2014 (et 6 nuits complètes en all-inclusive à l’hôtel Ambre).

Dans chaque hôtel, les visiteurs ont eu droit

Les participants posent avec l’équipe de La Pirogue dont le directeur général, Clency Roméo (5e à partir de la gauche, au bas)

L’équipe Amtousulopi gagnante de l’édition 2014

à un accueil exotique digne de l’hospitalité mauricienne. Danseuses de sega dans les jardins luxuriants du Sugar Beach, chasse au trésor, séance bien méritée au hammam du luxueux Spa Aura et dîner somptueux. À La Pirogue voisine, eurent lieu les épreuves de fabrication de cocktails (pinacoladas), la

La compétition de canoë

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course de canoë et le départ pour le rallye automobile qui se termina à l’hôtel Ambre.

Les participants à cet éduc-tour se sont également rendus dans d’autres hôtels du groupe Sun notamment Le Touessrok et Long Beach. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine.

Concours de cocktails à La Pirogue

PROMOTION

Campagne de l’Office du Tourisme

Arrivées touristiques : la course au million Un million de touristes. Cet objectif fixé depuis ces dernières années n’a pas encore été atteint mais cette année l’optimisme est de mise. Les statistiques du mois de septembre montrent des signes encourageants. Les neufs premiers mois de l’année ont vu une hausse globale des arrivées de l’ordre de 4,5% avec 725 623 touristes en 2014 contre 694 443 pour la période correspondante en 2013. Une croissance portée par le marché européen qui a connu une progression significative de 8,2% en septembre (dont 0,9% pour le principal marché, la France).

Pour s’assurer que la tendance se maintienne et que cette barre fatidique soit franchie, l’Office du Tourisme (MTPA) a lancé plus d’une centaine d’activités tous azimuts pour la haute saison et la période de fin d’année.

Durant ces mois, trois axes principaux ont été privilégiés notamment l’Asie, l’Europe et le régional.

Ainsi pour développer son activité touristique, l’Office du Tourisme de Maurice a mis en œuvre des actions coordonnées sur chacun de ses marchés et principalement sur la France afin d’augmenter la fréquentation des touristes. De plus, des campagnes de web-

Les participants mauriciens au Reise Salon à Vienne fin octobre.

marketing sont venues densifier la stratégie de positionnement de Maurice comme, non seulement une destination de mariage et de lune de miel, mais aussi pour la famille. Les campagnes en ligne ont été menées en collaboration avec des blogueurs, des agents de voyages, sur Facebook et sur des sites Web populaires ayant un nombre de visiteurs très élevé.

Outre les voyages de presse et les éductours pour les tour-opérateurs, la MTPA a participé à des salons et ateliers de travail ciblés comme le mariage, le golf et pour les petits et moyens opérateurs touristiques. Des

photographes allemands et chinois spécialisés dans le voyage sont également venus à Maurice pour renouveler les beaux clichés de la destination. De son côté, Emirates a organisé sa conférence régionale à Maurice en marge de la venue de leur deuxième A380 entre Maurice et Dubai.

De nouvelles publications et guides sur la destination ont également été lancés au mois de décembre 2014 et distribués en plusieurs langues.

Beachcomber ouvre un bureau en Chine Beachcomber s’est associé avec JPK Express Co. Ltd pour se faire représenter en Chine.

Cette société établie en Chine, avec des bureaux à Beijing, Shanghai et Guangzhou, a commencé cette représentation à partir du 1er octobre 2014. JPK Express Co. Ltd a une connaissance approfondie de la destination, ayant travaillé dans le passé avec le transporteur national, Air Mauritius.

Le groupe mauricien a déjà mis en place une

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gamme de services personnalisés pour répondre aux besoins de la clientèle chinoise séjournant dans ses hôtels. Il jouit également d’une forte présence sur les réseaux sociaux pour être encore plus près des clients chinois.

La Chine est devenue le marché touristique le plus prometteur pour Maurice. Le nombre de touristes chinois ayant séjourné à l’île Maurice a augmenté de 80 % de juillet 2013 à juillet 2014 pour passer à 38 512. En outre,

l’accès aérien s’est amélioré ces derniers mois avec l’arrivée d’une nouvelle compagnie aérienne pour complémenter les vols déjà opérés par Air Mauritius.

La démarche de Beachcomber Hotels semble logique et suit celle déjà tracée par d’autres groupes comme LUX * qui a même ouvert un hôtel à Lijiang pour bien faire connaître la marque.

RÉGION

Cape Town, la vibrante « cité mère » Afrique du Sud

Parmi les sites touristiques les plus visités en Afrique du Sud, Cape Town, aussi connue comme Le Cap par les francophones, reste un des endroits incontournables.Dans un pays qui se relève encore de décennies d’une histoire marquée de violences, Le Cap offre un cadre plutôt sécurisé où le visiteur se sent aussi à l’aise que dans une grande cité européenne. Une ambiance propice pour plonger dans l’histoire de cette ville vibrante qui aura été la première à connaître à la fin du XVe siècle, les explorateurs venus du vieux continent qui l’appelèrent à juste titre la « cité mère ».

Hop off, un service de bus qui existe aussi dans les grandes métropoles du monde.

Avec un ticket de deux jours à 270 rands (moins de Rs 800) vous pourrez y faire le tour des principales destinations touristiques incluant la fameuse Route du vin avec un audio guide qui donne des informations utiles et instructives tout au long du trajet.

Vous pourrez vous arrêter aux sites proposés et reprendre un autre bus à votre convenance.

Le bus démarre généralement du Waterfront ou du centre-ville.

Parmi les premiers arrêts, Long Street, une avenue dont au nom explicite. Artère commerçante et touristique, elle est au cœur de la vie nocturne de la ville et possède sans doute les meilleures adresses de restaurants

de la région. Au milieu de cette rue, le Green Market, une foire où produits artisanaux locaux côtoient ceux de pays voisins.

D’ailleurs, la plupart des marchands sont des immigrés africains. Très coloré, le marché n’offre toutefois pas toujours des produits de qualité.

Un peu plus haut dans cette rue, Bo Kaap, témoigne de la présence malaise à Cape Town. Maisons aux couleurs vives, épiceries asiatiques et mosquées donnent une touche exotique à cette partie de la ville. En face de ce quartier, se trouvent le musée juif et les jardins de Victoria, deux endroits qui valent le détour.

Mais c’est plus haut que se trouve sans nul doute l’attraction majeure de Cape Town,

Cape Town vibre, bouge, evolue chaque jour un peu plus.

Elle est aujourd’hui partagée entre un centreville où les constructions modernes témoignent d’une volonté d’être à la pointe du progrès et d’autre part, la vieille ville qui garde jalousement l’héritage de la construction sud-africaine marquée par des épisodes très dures et très denses. Pour visiter la ville de fond en comble, une semaine ne suffit pas mais elle permet tout de même d’avoir un aperçu de la richesse du Cap. Le mieux c’est de prendre le fameux Hop OnLes manchots à l’aquarium du Waterfront Côte Nord Nº114 - Décembre 2014 - 99

Architecture hollandaise à Stellenbosch

Travail artisanal au Craft Market

l’incontournable Table Mountain. Visible de toutes parts, imposante et rassurante à la fois, elle symbolise cette ville. Les sportifs peuvent tenter de l’escalader à pied (environ deux heures de marche) mais le téléphérique offre une ascension toute aussi éblouissante. Une fois sur la montagne, à 1 000 mètres d’altitude, on ne peut que s’émerveiller de la vue spectaculaire sur la ville et la péninsule. Au loin on aperçoit la chaîne de Drakensberg alors qu’à ses pieds, la ville s’étale entre Signal Hill et Lion’s Head. Sur la mer, une île ne manque pas de capturer le regard, Robbens’s Island, lieu d’emprisonnement des militants anti-apartheid et notamment de Nelson Mandela. Aujourd’hui, l’île est un site que l’on peut visiter mais il faut réserver bien à l’avance. Table’s Mountain abrite également une faune endémique très riche.

Mais Cape Town est avant tout une station balnéaire vibrante d’enegie. Après Table’s Mountain redescendez vers Camps Bay et les plages de Clifton coincés entre la mer et la chaîne des « 12 apôtres ». Ce sont toutes des stations balnéaires très fréquentées mais qui restent encore très préservées en termes d’architecture. Ici, beaucoup de maisons

traditionnelles et contemporaines (du côté de la plage) . On traverse ensuite Bantry Bay et Sea Point, un peu plus moderne, avant d’arriver au magnifique phare de Green Point. Quant au fameux Stade de Cape Town, construit pour la Coupe du Monde, il signale l’entrée du centre-ville. Des visites sont proposées en journée du mardi au samedi.

Enfin le Waterfront. Lieu alliant histoire et

La Route des Vins

Presse manuelle au Musée de Constantia

Vignes à Constantia

100 - Côte Nord Nº114 - Décembre 2014

modernité, c’est un must pour le shopping et les restaurants sur le vieux port (pas les fastfoods du centre commercial). Il abrite aussi le fabuleux Craft Market, où l’on trouve un travail artisanal de qualité et des expositions d’art à l’étage. A ne pas manquer The Cape Wheel, le grand carrousel qui offre une vue panoramique de 360° de la ville englobant les sites décrits plus haut. Une vision qui appelle à prolonger son séjour ou à y revenir.

La réputation de l’Afrique du Sud en matière de vins n’est plus à faire. Une visite à Constantia et notamment à Groot Constantia, le site historique vinicole le plus important d’Afrique du Sud, s’impose.

Dégustation et visite des celliers sont au programme ainsi que le déjeuner dans le jardin majestueux.

Toutefois, si vous cherchez un lieu encore préservé de la foule touristique, il faut se rendre du côté de Stellenbosch, Paarl et Franschhoek (le coin des Français). La ville de Stellenbosch avec ses constructions typiques de l’époque hollandaise offre un voyage sidérant dans le temps.

Sur la route qui nous y mène, des vignes à perte de vue nous offrent une image semi-rurale inattendue de l’Afrique du Sud. Stellenbosch est une région viticole pure.

Les fermes viticoles se succèdent dans un cadre somptueux entre montagnes et valons. Elles ont toutes une appellation bien connue des amateurs de vins. Vous vous y arrêterez très certainement, les dégustations étant un must de votre visite.

Quant à Franschhoek, c’est le charme revisité d’une petite ville de province où chic et séduction jouent la carte française et donnent aux commerces environnant une étrange connotation d’une France pourtant si éloignée. Vous ne repartirez pas insensible tant ce bijou de ville est attachante.

VOYAGE

La garantie d’un séjour raffiné en toute sécurité Southern Sun The Cullinan, Cape Town

Pour vraiment profiter de son séjour à Cape Town, il est important de trouver un hôtel qui réunisse à la fois qualité de services, sécurité et facilité d’accès. Southern Sun The Cullinan, appartenant au groupe Tsogo Sun, leader de l’hôtellerie en Afrique du Sud, possède tout cela est même bien plus. Et ce n’est pas sa clientèle à la fois locale mais aussi internationale qui nous contredira . Que vous soyez en voyage d’affaires ou en famille, Southern Sun The Cullinan rendra votre séjour des plus agréables.

Luxe, raffinement et restauration haut de gamme sont là quelques uns des points forts de ce établissement 4* de renom.

Ouvert au milieu des années quatre-vingt-dix, l’hôtel est construit dans un style Art déco classique conçu par Fabian Dennis Häckner Berman Architectes. Déjà de l’extérieur, l’allure majestueuse impressionne. Le lobby avec ses magnifiques colonnades accentue

l’impression de grandeur et de luxe.

L’accueil ici est dans la plus pure tradition des palaces avec un personnel extrêmement attentionné qui se plie en quatre pour vous mettre à l’aise.

Les 394 chambres feutrées et les huit suites

Côte Nord Nº114 - Décembre 2014 - 101

REPORTAGE que possède l’hôtel sont dans le même ton.

Elles offrent un raffinement et un confort exceptionnels, dans le moindre détail.

WiFi gratuit, thé et café à volonté, coffre-fort électronique mais surtout lits doubles Queen Size extrêmement confortables, de quoi faire de votre séjour un moment très agréable. Le service de portier, de chambre 24 heures sur 24, et de réveil viennent ajouter la dernière touche au confort de repos. Le mobilier et la décoration très tendance compléteront le plaisir de vos sens.

L’hôtel possède son propre gymnase, un spa et une piscine pour pouvoir se détendre ou garder la forme entre deux réunions ou deux visites. Il offre des salles toutes équipées pour les conférences amis aussi pour les équipes sportives.

Côté restauration, le Peach Tree , propose, au petit-déjeuner et pour le dîner, une cuisine internationale reflétant l’héritage des différentes composantes de la nation arc-enciel. Les influences hollandaises, françaises, britanniques, indiennes, malaises et bien évidemment africaines permettent aux visiteurs d’avoir une idée de la richesse de la cuisine sud-africaine. Une diversité agrémentée par la fraîcheur des produits et la générosité de l’offre.

Si vous êtes à l’hôtel dans la journée, le Star Bar propose des plats aussi délicieux que rapides et une carte de boissons très riche.

C’est l’occasion de découvrir les excellents vins du terroir. Il reste ouvert jusqu’aux petites heures du matin avec une animation musicale fort intéressante. La musique est un élément très présent au sein de l’établissement. Il n’est pas rare d’y croiser des saxophonistes jouant un petit air de jazz dans le lobby ou des pianistes accompagnant votre dîner au Peach Tree.

Mais la vie trépidante de Cape Town étant ce qu’elle est,il vous restera encore l’option d’aller à la rencontre des activités alentours, la situation géographique du SS The Cullinan permettant de s’y rendre facilement. Vous y trouverez un large choix de restaurants, classés parmi les meilleurs de la ville, dont une grande partie se trouve dans Long Street à

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seulement 10 minutes de marche. Et si vous souhaitez vous rendre dans le non moins célèbre Waterfront, l’hôtel met gratuitement à votre disposition des navettes.

Pas étonnant dès lors que cet hôtel de classe soit fréquenté par des célébrités comme l’acteur Idris Elba, qui figure au casting de la série télé Homeland ou encore le rappeur

Pitbull sans compter les meilleures équipes sportives locales et internationales qui y logent très régulièrement.

Southern Sun The Cullinan 1 Cullinan Street, Cape Town Waterfront 8001 www.tsogosun.com

OCÉAN

INDIEN

Seychelles

Le coco fesse menacé par les braconniers

Prisé pour son côté décoratif, le coco de mer atteint des prix astronomiques

Le coco fesse ne se trouve que sur les îles de Praslin et de Curieuse

F

ruit emblématique des Seychelles, le coco de mer, plus connu comme coco fesse, en raison de sa forme suggestive, est actuellement menacé par des braconniers, alléchés par les prix offerts par une clientèle à la recherche de ses supposées vertus aphrodisiaques, qui viennent l’arracher dans son sanctuaire de la Vallée de Mai sur l’île de Praslin, rapporte le site easyvoyage.com.

Depuis le début de l’année, une quarantaine de cocos de mer, ont disparu dans la vallée de Mai, classée au patrimoine de l’Unesco. La moitié a été dérobée sur le seul mois d’octobre.

Le cocotier de mer est une espèce de palmier qui produit la plus grosse graine du règne végétal et qui ne pousse qu’aux Seychelles. Il fait l’objet de convoitises depuis des siècles à des milliers de km de l’archipel de l’océan Indien : mystifié jusqu’en Europe ou en Asie, il passait dès le XVIe siècle pour avoir des vertus curatives exceptionnelles. À l’origine, cette noix était récupérée par des pêcheurs directement en pleine mer où elle dérivait, ou on la trouvait échouée sur des plages de l’océan Indien. Les marins qui ne l’avaient jamais vue pousser nulle part pensaient que cette immense noix d’une vingtaine de kilos poussait sur des arbres enracinés au fond de la mer, d’où son nom de coco de mer. Et ce, jusqu’au jour où l’on découvrit ce mystérieux endroit où poussait le cocotier de mer : l’île de Praslin aux Seychelles, au XVIIe siècle.

Le coco de mer n’allait pas susciter de grand intérêt en raison du peu de goût comparé à la noix de coco classique jusqu’aux années

soixante-dix et le développement du tourisme. Objet décoratif et souvenir incontournable de l’archipel, il suscita un tel engouement qu’en 1978, les autorités décidèrent d’en contrôler le commerce : les Seychellois ne pouvaient plus le vendre qu’au gouvernement, qui le revendait accompagné d’un certificat.

Toutefois, face à la pression des habitants, qui accusaient les autorités de faire de l’argent sur leur dos, l’interdiction a été levée, mais l’exportation du fruit reste ultra-réglementée : quatre entreprises seulement disposent d’un permis. Au prix (450 dollars le kg) où se négocie sur les marchés asiatiques, où l’on recherche ses effets aphrodisiaques (il est vrai que sa forme suggestive pourrait le laisser croire !), ce fruit introuvable, la contrebande fait cependant rage. Prisé pour son côté décoratif, son prix atteint des valeurs astronomiques : en 2008, deux cocos de mer ont été adjugés à 6 000 et 11 000 euros durant une vente aux enchères chez Christie’s à Paris !

Pour tenter d’enrayer le phénomène, et mieux surveiller les 19 hectares de forêt où se nichent les « cocos fesse », la Seychelles Island Foundation (SIF) a augmenté ces dernières années le nombre de gardiens. Mais le terrain accidenté et l’absence d’enclos rendent leur tâche ardue.

Mais le braconnage ne semble pas être la seule menace, s’alarme les environnementalistes qui ont accueilli avec suspicion le récent festival culinaire organisé sur Praslin mettant en vedette la célèbre noix et organisé par le ministère de la Culture lui-même.

Pour la première fois, des plats à base de coco de mer - glaces, mousses et autres flans - ont

Un dessert à base de coco de mer réalisé lors du festival de Praslin

été proposés à la dégustation. Au risque, disent les défenseurs du fruit, de créer un nouveau besoin qui pourrait mettre un peu plus la noix sous pression. « Je ne suis pas contre l’idée d’organiser des activités pour que les Seychelles soient mieux connues dans le monde, mais il faut faire attention à la façon de gérer la demande : si demain il y a des menus de coco de mer dans tous les restaurants, qu’allons-nous faire ? », lance Frauke Dogley, directrice de la SIF qui craint un avenir similaire au dodo mauricien pour le coco fesse.

Le ministère de l’Environnement assure cependant contrôler la situation et annonce qu’une nouvelle loi en préparation devrait régir la consommation du coco de mer. Et, contre l’exportation illégale du fruit, Victoria a installé « une machine radiographique à l’aéroport qui vérifie toutes les valises qui quittent le pays », assure Ronley Fanchet, directeur de la Conservation au ministère de l’Environnement.

Côte Nord Nº114 - Décembre 2014 - 103

OCÉAN

INDIEN

Seychelles

Des efforts pour préserver l’architecture créole en voie de disparition

Un des points communs aux différentes îles tropicales de l’Océan Indien et des Caraïbes, c’est l’architecture créole des grandes maisons coloniales. On estime que 95% des bâtiments avec une telle architecture ont disparu, une évolution provoquée par le changement des modes de vie, le développement du tourisme et le manque de matériaux de construction locaux.

L’architecture créole fut le thème d’un forum regroupant des architectes, des constructeurs et des historiens des Seychelles et d’autres îles de l’Océan Indien fin octobre. Traditionnellement l’architecture créole, avec de légères variations d’une île à l’autre, a été influencée par les conditions climatiques et la disponibilité des matériaux de construction.

Cette architecture est principalement caractérisée par de grandes portes et fenêtres, combinées avec des toits aigus pour permettre une ventilation et un éclairage naturels. Le directeur de la Fondation du patrimoine des Seychelles, Patrick Nanty a précisé que le

gouvernement a accepté d’inciter les propriétaires qui souhaitent préserver l’architecture créole de leurs bâtiments subventionnant une partie des dépenses.

Ron Félix du ministère de l’Aménagement du territoire et de l’habitat a expliqué que les édifices les plus communs avec l’architecture traditionnelle créole, toujours en existence, sont les maisons de planteur. Les anciens magasins gérés par des commerçants indiens et chinois sont également classés comme architecture créole, avec le commerce au rezde-chaussée et à l’étage la résidence.

Selon l’historien Tony Mathiot, les premières structures créoles traditionnelles ont été conçues et construites par quelques-uns des 70 français Jacobins déportés à Mahé en 1778.

La plupart des maisons ne mesuraient pas plus de 12 mètres par 4 mètres et ont été construites de bois tropicaux, comme le Capucin, et le Casuarina. « Il n’y a eu pratiquement aucun nouveau bâtiment à l’architecture créole traditionnelle depuis les années 1970 » a dit Mathiot. Il attribue ce phénomène au changement de mode de vie des Seychelles, poussé par le développement du tourisme et l’indisponibilité de certains matériaux de construction.

Kenvyn House à Victoria, la capitale des Seychelles est un des bâtiments avec une architecture créole bien préservée qui est

classé monument national. Il a été construit, en 1855, pour accueillir le médecin chef le Dr James Brooks, et a été rénové en 2003, tout en conservant sa structure en bois et une grande véranda et un balcon. Un autre est « la Grande Kaz » de l’Union Estate à La Digue, troisième île la plus peuplée de l’archipel des Seychelles, qui a été construit dans le dernier quart du XIXe siècle par Said Hossen, un commerçant iranien. La Grande Kaz va être utilisée à des fins touristiques.

Les participants au Forum ont également entendu des efforts déployés par Maurice et la Réunion pour préserver leur propre architecture traditionnelle créole. L’île Maurice, représentée par son ambassadeur, Marie-France Roussety, a expliqué qu’Eureka, une grande maison de planteur à Moka, a été transformée en musée. Les participants ont également appris qu’une partie des meubles exposés est faite de « bois noir » originaire des Seychelles. Christian Piffet, des affaires culturelles de l’Océan Indien (DRAC) à la Réunion a dit aux participants qu’un nouvel amphithéâtre de l’Université de la Réunion, qui utilise la ventilation naturelle, permet aux étudiants de se concerter dans le confort, même lorsque la température extérieure est à plus de 31 degrés.

(Source Seychelles News Agency) Côte Nord Nº114 - Décembre 2014 - 105

OCÉAN

INDIEN

Alphonse, une des 115 îles de l’archipel des Seychelles

Seychelles

L’Office du tourisme va se concentrer sur les marchés prioritaires pour rebondir en 2015 Les arrivées touristiques aux Seychelles n’ont pas beaucoup progressé en 2014, selon les chiffres disponibles jusqu’ici. Pour remédier à cette situation, l’office du Tourisme des Seychelles échafaude sa stratégie pour 2015 et veut désormais se concentrer sur les marchés prioritaires.

À fin octobre, 207 203 visiteurs ont débarqué aux Seychelles, un chiffre qui, selon le Bureau national des statistiques reste au même niveau qu’en 2013, qui a enregistré 206 227 visiteurs. L’archipel de 115 îles de l’océan Indien avec une population d’environ 90 000 personnes dépend fortement du tourisme. Ce principal pilier de l’économie seychelloise a comptabilisé en 2013 une augmentation de 10,7% des arrivées touristiques par rapport à l’année précédente. 230 272 touristes ont visité les Seychelles en 2013 contre 208 034 touristes en 2012.

Sur la première moitié de l’année, une baisse des arrivées en provenance d’Europe, principal marché touristique aux Seychelles, a été constatée. Une baisse de fréquentation

de 6% comparée à la même période l’année dernière et qui a soulevé certaines inquiétudes. La France qui a longtemps été le principal marché touristique pour les Seychelles a été dépassée par l’Allemagne. « Nous avons déjà identifié la plupart de ces domaines représentant des défis et nous avons commencé à élaborer des stratégies, ou même à appliquer certaines mesures » a déclaré Sherin Naiken présidente du Seychelles Tourism Board lors d’une réunion de stratégie marketing du tourisme.

L’office du tourisme des Seychelles (STB) a déjà lancé une nouvelle vidéo pour promouvoir la destination, lors du dernier salon mondial du tourisme. Le STB a aussi actualisé ses brochures d’informations et a créé un nouveau site Web pour mieux informer les touristes sur la destination des Seychelles.

Les nouveaux supports marketing visant à donner une nouvelle image de marque aux Seychelles ont été présentés lors de la réunion qui a eu lieu jeudi. L’objectif étant de séduire de nouveaux visiteurs potentiels. Les marchés européens et la Chine recevront ainsi le maximum d’attention.

Sherin Naiken a déclaré à la presse que le principal objectif sera de consolider davantage le marché allemand et les autres principaux marchés européens tels que la France et

l’Italie, mais aussi la Russie, car bien que l’on ait constaté une baisse de la fréquentation cette année et que le comité ait rapporté les défis auxquels ils sont confrontés, ils apportent l’essentiel des visiteurs se rendant aux Seychelles.

La Chine est le principal marché émergent sur lequel se concentrera la STB. Selon Sherin Naiken, la STB soutient pleinement la proposition de la « CAISSA touristic » (une entreprise de tourisme chinoise) qui a pour objectif d’acheminer des vols charters en provenance de la Chine en 2015. « Nous attendons maintenant la décision de l’Autorité de l’aviation civile des Seychelles, la "SCAA". Dès que tout sera en ordre, nous pourrons commencer. De cette manière nous pouvons être prêts pour les périodes durant lesquelles les Chinois voyagent le plus, comme la période du festival du printemps. » De son côté, le directeur général d’Air Seychelles, Manoj Papa, a parlé des nouvelles destinations qui seront mises en service à partir de décembre dans le but d’augmenter le nombre de visiteurs. Air Seychelles a commencé des vols à destination de Madagascar, de l’Inde et de la Tanzanie et avec l’appui de son partenaire stratégique Etihad Airways, la compagnie va également augmenter le nombre de vols hebdomadaires entre Abu Dhabi et Mahé.

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Seychelles

La Sérénade moment fort de la 29e édition du Festival créole

La 29e édition du Festival créole des Seychelles a été une nouvelle fois un succès pour l’archipel. Un des moments forts de cet événement a été le rassemblement pour un défilé pas comme les autres à travers les rues de Victoria, La sérénade, avec la participation de divers groupes folkloriques.

Les participants de tous âges représentant les districts de Mahé, certains grands hôtels et autres entreprises, ont défilé et dansé sur les airs de musiques créoles traditionnelles dans les rues principales de la capitale, autour de la Tour de l'Horloge, et des monuments les plus célèbres de Victoria.

Pour les Seychellois, c’est l’événement à ne pas rater lors du Festival comme en témoigne Jeanne Alcindor, 72 ans et originaire de Glacis au nord de Mahé, qui avoue qu’elle essaie de venir à Victoria chaque année pour voir la Serenade passer. Pour Belinda Isnard, une mère de 35 ans, « La sérénade est le seul événement du Festival auquel je viens assister, les autres, je peux les voir à la télévision ».

Cette année c’est un groupe de personnes âgées, du district d’Anse Royale, au sud de Mahé, qui a eu l’honneur d’ouvrir la sérénade,

avec leur longue robe, connue sous le nom « Jupe et Casaque », portée par de nombreuses personnes, il y a environ une quarantaine d’années. D’autres groupes, notamment un de Takamka, au sud de Mahé, ont mis en avant divers aspects de la cuisine seychelloise, y compris les poissons grillés et fruits à pain.

Des enfants vêtus de chapeaux verts, fabriqués de feuilles du cocotier, ont également marqué les esprits des touristes présents comme ce couple de Polonais, Jarek et Magda ou les Allemands Philippe et Beate, dont c’était la première visite aux Seychelles. À la fin de la sérénade, les enfants ont chacun offert un chapeau comme souvenir du Festival.

On aura remarqué la présence de groupes venant des autres îles de l’océan Indien.

Ainsi, à l’arrière de la sérénade, un char appelé « Compère créole » représentait l’Île de la Réunion. Le groupe dirigé par Jean-Max et Laeticia montrait le « Maloya » la danse traditionnelle de l’île française.

Des groupes de musique de Maurice et de Rodrigues, qui avaient joué lors de l’inauguration du Festival la soirée précédente, étaient aussi dans La Sérénade accompagnés de la ravane, d’un accordéon et d’un triangle principaux instruments pour produire le traditionnel sega caractéristique des deux îles.

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