Bimestriel indépendant et gratuit, édité par les communes d’Icogne - Lens - Chermignon
Montana-Randogne-Mollens, Crans-Montana Tourisme & CMA Remontées mécaniques SA
NUMÉRO 20 - FÉVRIER 2008
SOMMAIRE
VILLAGES Le métro fun de la Contrée GIRB cherche nouveau souffle Racontez-moi le chamanisme Icogne turbine ses eaux
page 2 page 3 page 4 page 5
CRANS-MONTANA Walter Loser aux JO de Pékin page 6 Qui sont les pompiers? page 7
Parole de centenaire page 8
Nationale: examen réussi page 9
Rencontre avec Lolita Morena page 10 SPORTS & LOISIRS Le Pôle Sud, c’est magique page 11 Mt-Lachaux, l’édition du renouveau page 12 IMPRESSUM Bimestriel indépendant et gratuit, édité par les communes d’Icogne, Lens, Chermignon, Montana, Randogne, Mollens, Crans-Montana Tourisme et CMA Remontées Mécaniques SA Rédaction Danielle Emery Mayor, rédactrice en chef Tél. 079 785 98 68 - Fax 086 079 785 98 68 redac@sixieme-dimension.ch Simone Bagnoud Chervet, Paulette Berguerand, Nathalie Getz, François Maret, Laurent Missbauer, Claude-Alain Zufferey. Administration & abonnements Véronique Briguet Sixième Dimension - Case postale 26 1977 Icogne - Tél. + Fax 027 483 31 02 info@sixieme-dimension.ch www.sixieme-dimension.ch Maquette & graphisme Sergio Pardo AlterEgo Communication sergio@sixieme-dimension.ch Impression Centre d’impression des Ronquoz - Sion Distribution Messageries du Rhône, Sion La Poste, Crans-Montana Si vous n’avez pas reçu votre dernier numéro de Sixième Dimension, merci de contacter directement les Messageries du Rhône pour demander votre exemplaire. Téléphone gratuit: 0800 55 28 20 contact@messageriesdurhone.ch
PDI, késako? Petite Désorientation Intellectuelle? Permis de Dépenser Inconsidérément? Mais à quoi sert donc ce Plan Directeur Intercommunal (et oui, c’est de ça dont il s’agit)?
Crans-Montana demain DEVELOPPEMENT • S’il est vrai que, cette année, le PDI concerne une part importante des dépenses de l’Association des communes, il est vrai aussi que le Plan directeur intercommunal constitue la feuille de route du développement de Crans-Montana pour plusieurs décennies. Les réflexions actuelles doivent amener à des démarches concrètes. Elles ont, déjà, débouché sur du tangible: le RQC, ce règlement homologué avant Noël par l’Etat, est un des fruits du PDI. L’Association des communes (ACCM), entrée en fonction au 1er janvier, est aussi née de la réflexion du Plan directeur. Avec la mise en place de l’Association, le PDI est devenu une commission permanente. Les groupes qui en dépendent ont été recomposés. Ils travaillent sur la base de ce qui avait été fait jusqu’ici, en y ajoutant deux domaines d’actions découlant des statuts de l’ACCM: l’élaboration d’un plan marketing territorial d’une part, d’autre part la gestion des ressources naturelles et de l’environnement. Repenser la mobilité dans la cité «Prenons le groupe “Urbanisme“, propose Claude-Gérard Lamon, municipal de Montana qui préside le PDI. Ce groupe travaille sur la cohérence de la cité de Crans-
Montana qui est, une partie de l’année, la plus grande ville du Valais.» Une des tâches: finaliser le concept pour la circulation et les sta-
loisirs, ou leur achats. D’autre part il y a les touristes qui viennent pour se divertir, se détendre, faire du sport… Tous n’ont pas les
«Ce groupe travaille sur la cohérence de la cité de Crans-Montana qui est, une partie de l’année, la plus grande ville du Valais» tionnements. Ce groupe reprend et prolonge les réflexions menées sur le sujet par le PAES (Plan d’action environnement et santé), ceci dans le but de proposer des solutions concrètes. «La cité est complexe, elle est constituée d’une part de résidents à l’année, qui se déplacent pour leur travail, leurs
mêmes besoins, en termes de mobilité. Nous analysons donc qui se déplace, pourquoi et comment. Cela débouchera d’ici l’été sur une matrice de circulation. A la fin de l’année, nous devrions avoir une vision complète de la ligne à suivre.» La Commission permanente du PDI s’est adjoint
les services d’une architecte née sur le Haut-Plateau, Isabelle Evéquoz. Avec un groupe de professionnels comprenant d’autres architectes, elle a pour mandat de faire des propositions pour animer et dynamiser les espaces publics. Son équipe doit aussi veiller à la cohérence de ce qui est proposé au niveau urbanistique. Les concepts devront sortir des esprits des experts, pour entrer dans le cœur des politiques et des habitants: c’est pourquoi il y a l’idée de mettre tout cela en discussion auprès de la population, lors d’ateliers participatifs. suite en page 2
Le ras-le-bol des bagnoles «Et dire que Crans-Montana est connu pour son air pur…» C’est ce qu’écrivait en janvier un lecteur sur le blog du journal, catastrophé par l’explosion du trafic durant les fêtes de Noël et Nouvel An. Beaucoup de clients ont dit Editorial leur mécontentement face à une situation qui a atteint, cet hiver, un sommet. Extraits: «Habitués de la station depuis 1985 et propriétaires depuis 2004, nous n'avions jamais vu une telle affluence et surtout de tels problèmes de parking à Noël»; «Je n'ose pas imaginer les kilos de poussière fine avalée sur les terrasses»; «Il ne suffit pas de gêner le passage des voitures par des rétrécissements, il faut aussi proposer une solution alternative valable: de grands parkings gratuits en dehors du centre ville pour y déposer sa voiture et des bus navettes, si possible peu polluants, avec une desserte bien organisée»; «Pendant les fêtes, prendre sa voiture était devenu un calvaire»; «Les gens sont prêts à faire des efforts pour gagner en qualité de l'air, en qualité de vie...»; «On voit aux arrêts des dizaines de personnes attendre le bus, et le bus arrive déjà bondé.... C'est la bousculade et les gens s'énervent.... Ce n'est pas normal... Les gens qui ne prennent pas leur voiture devraient y trouver des avantages, et là je dois dire que les avantages ne sont pas évidents à trouver!» «J'aimerais bien qu'un débat sur une vision (r)évolutionnaire sur le long terme puisse naître», concluait notre commentateur du début. Mais peut-être bien que le long terme, c’est déjà trop long et qu’il faudra trouver des solutions avant, fussent-elles provisoires. Le PDI (voir ci-contre) a du pain sur la planche, il peut en tous cas rouvrir le débat entamé par le PAES. Danielle Emery Mayor
Sécurité: l’effet dissuasif des caméras POLICE • La station de Crans-Montana était pleine à craquer, durant les vacances de fin d’année. Une période qui a été plutôt tranquille, pour la police, jusqu’au 3 janvier, note Ivo Gerosa. «Cette période a été plus calme encore que l’an dernier.» Le commandant de la Police municipale affirme même que le 31 décembre était «exemplaire». Il faut dire que les agents de la Police cantonale et de la municipale ont patrouillé de manière visible le 30 décembre. «Il faut souligner que les tenanciers d’établissements publics ont aussi fait de gros efforts. Ils ont fait le ménage devant chez eux.» Les déprédations dans les rues, bacs renversés, vitrines abîmées: tout ça, au centre de la station, a disparu. Il ne fait aucun
doute pour la police que les caméras sont dissuasives. Un jeune en a fait l’expérience: il s’est fait pincer par la Police pour avoir volé un sapin décoratif dans la rue. Son acte avait été filmé... Avis aux délinquants: le nombre de caméras va prochainement doubler. La presse a tout de même fait état de problèmes survenus en station. Notamment une rixe où une agente de la cantonale a été bousculée; il y a eu aussi ce couple de retraités qui ont été cambriolés à leur domicile. «Il y a eu effectivement une augmentation de la petite criminalité qui touche des particuliers», relève Ivo Gerosa qui souligne l’imprudence de certains. Durant les fêtes, une dizaine de vols ont eu lieu, dont deux dans des établis-
te pas moins que la station, avec 50’000 personnes, n’a pas connu une forte augmentation de la criminalité.
Le nombre de caméras de surveillance va encore augmenter prochainement.
sements publics. Du côté de la police, on montre du doigt la presse qui faisait les gros titres avec les dépenses
extraordinaires de certains hôtes. De quoi attirer les voyous.... Mais même si ces actes sont graves, il n’en res-
Des chiens et des stars Ce pourrait être anecdotique, mais pour la Police municipale, c’est un réel problème: «Nous avons été appelés à quatorze reprises pour des chiens trouvés, des animaux certainement effrayés par les feux d’artifice; nous n’avons pu les garder au poste faute de place, mais nous avons à chaque fois cherché leur propriétaire». Une autre tâche qui sort de l’ordinaire quotidien, c’est la sécurité des personnalités qui viennent en vacances, des personnalités politiques, des stars du show business comme des membres de la noblesse.
Terminons en abordant un des problèmes qui a marqué ces fêtes: la saturation des routes. David Bagnoud, municipal de Lens, a constaté que si, les années passées, c’était à la fermeture des pistes que les bouchons se formaient, cette fois ils s’installaient durant toute la journée. «La Police a fait preuve de souplesse.» Ce que confirme Ivo Gerosa: des amendes ont été données seulement lorsqu’il y avait un danger pour les piétons. Chaque espace libre était occupé par une voiture! On imagine sans peine que, dans cette situation, les services de secours ne peuvent plus correctement intervenir... Il y a donc urgence à trouver des solutions, même si c’est pour deux semaines par an. DEM