Bimestriel indépendant et gratuit, édité par l’ACCM (Icogne – Lens – Chermignon – Montana – Randogne – Mollens), Crans-Montana Tourisme & CMA Remontées Mécaniques SA
NUMÉRO 36 - OCTOBRE 2010
SOMMAIRE
CRANS-MONTANA Bruno Loretan, une vie à Aminona Ycoor en chantier au printemps Katrina Burrus Le Régent sur la bonne pente
p. 2 p. 3 p. 4 p. 5
SOCIÉTÉ
La tendance est aux urnes
p. 6
VILLAGES Francesca Reymond p. 7 Les aînées s’expriment p. 8 Le vin des bourgeoisies p. 9
SPORTS & LOISIRS L’Ascension du Christ-Roi p. 10 50 ans du HC Lens p. 11 Ski: à chacun son espace p. 12
IMPRESSUM
Bimestriel indépendant et gratuit, édité par l’Association des Communes de Crans-Montana (ACCM), Crans-Montana Tourisme et CMA Remontées Mécaniques SA Rédaction Danielle Emery Mayor, rédactrice en chef Tél. 079 785 98 68 redac@sixieme-dimension.ch Claire-Lise Genoud, rédactrice en chef adjointe Paulette Berguerand, Katrine Briguet, Gratien Cordonier, Blaise Craviolini, François Maret, François Praz, Claude-Alain Zufferey. Administration & abonnements Véronique Briguet Tél. 078 612 77 45 Fax 027 483 31 02 info@sixieme-dimension.ch Adresse Sixième Dimension Sàrl Route du Village 17 - 1977 Icogne www.sixieme-dimension.ch Maquette & graphisme Sergio Pardo - AlterEgo Communication Mise en page Gate2design Sàrl Impression Centre d’impression des Ronquoz - Sion Distribution Messageries du Rhône, Sion La Poste, Crans-Montana Si vous n’avez pas reçu votre journal, contactez les Messageries du Rhône au 0800 55 08 07 contact@messageriesdurhone.ch
L’importance du développement cohérent de Crans-Montana, décrit par le concept Urbanisme & Mobilité, se voit à chaque concours. Le point avec Olivier Galletti, architecte cantonal.
Se développer? En cohérence svp!
URBANISME • Est-ce la tradition centenaire des compétitions de ski à CransMontana qui a donné l’idée à nos autorités de lancer tous ces concours d’architecture? Évidemment non. C’est la manière de faire de plus en plus courante pour les collectivités lorsqu’elles lancent un projet de bâtiment public. Ycoor, Moubra, Ehanoun, Colombire, avenue de la Gare, et même dans les villages… Plein de cerveaux se sont échauffés – et continuent de le faire – pour proposer la solution la meilleure pour chaque projet de construction. Celui qui gagne remporte le «gros lot»: la promesse que le maître d’œuvre va pousser l’étude de son projet jusqu’à la décision de construction. Et si tout se passe bien, l’architecte vainqueur va piloter la réalisation du projet jusqu’au couper de ruban. Mise en scène d’un lieu Dans la plupart de ces concours, il y a un homme à qui l’on confie la direction du jury: l’architecte cantonal Olivier Galletti. «Sa présence donne du crédit à tout ce que nous faisons», souligne Isabelle Evéquoz qui, avec le groupe Urbanisme & Mobilité de l’Association des Communes, a travaillé pour doter Crans-Montana d’un plan de développement territorial cohérent. L’architecte cantonal est une personne de référence qui en amène d’autres. Il permet d’attirer un jury de qualité, et des concurrents de qualité. «Mon rôle, précise Olivier Galletti, est d’apporter un conseil pour les communes lors de construction de bâtiments publics. Je les aide dans les différentes démarches. J’arrive avec une vision plus
large que celle du seul édifice à construire.» Les édifices publics, ce sont bien plus que quelques murs et un toit: «Les bâtiments publics sont des
position en donnant une vision du rapport entre une fonction et un lieu. C’est le cas par exemple de la patinoire d’Ycoor où le projet choisi épure cet espace
«Il faut réfléchir à la cohérence sur l’ensemble, à la problématique prise dans son entier, relier Montana à Crans, Ycoor à Ehanoun.» infrastructures plus durables que les édifices privés, ils ont une plus grande pérennité, ils aident à la construction d’un esprit du lieu.» Et Olivier Galletti d’expliquer que l’organisation d’un concours permet de «comparer de manière factuelle des projets donnant plus ou moins d’importance aux différentes questions posées par une nouvelle construction, notamment son insertion dans le lieu, sa fonctionnalité d’exploitation, l’économie de terrain, l’économie constructive, etc. Le projet choisi prend
entre deux façades urbaines, améliore le rapport à l’espace public qui jouxte le jardin et le lac.» Olivier Galletti connaît CransMontana pour notamment y être venu, alors qu’il était étudiant, donner des cours de ski durant ses congés. «Le lieu n’a pas changé au niveau des problèmes qu’amène la voiture. Les constructions réalisées jusqu’ici sont liées à une perception d’ingénieurs visant à une ségrégation stricte des flux automobiles, piétons et deuxroues, en donnant une importance prépondérante à la voiture. Si l’on
veut changer, il faut voir les choses différemment, redonnant une place plus importante aux piétons et à la mobilité douce en proposant un partage de l’espace public avec la voiture. Ycoor est un premier pas, il faudra ensuite être attentif à ce qui va se faire alentour.» Des mesures d’accompagnement doivent arriver. Car «il ne faut pas perdre de vue la problématique globale, la coordination et la cohérence sur les six territoires communaux qui font CransMontana.» Pour y parvenir il ne suffit pas de changer la couleur du revêtement. «Tout est là en ce moment pour bien faire, souligne, optimiste, Olivier Galletti. Maintenant que l’on passe à la réalisation, la construction, il faut réfléchir à la cohérence sur l’ensemble, à la problématique prise dans son entier, relier Montana à Crans, Ycoor à Ehanoun.»
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Les clients, nos ambassadeurs Comment nos clients jugent-ils le domaine skiable de Crans-Montana? Avoir le courage de poser la question c’est accepter les critiques et vouloir progresser: c’est ce qu’a fait CMA en commandant un sondage de sa clientèle à l’institut M.I.S TREND. S’il est toujours périlleux et délicat d’interpréter les chiffres, on retiendra de nombreux motifs de satisfaction, comme le fait que 60% des nouveaux clients du domaine skiable de CransMontana sont des jeunes de moins de 35 ans. La politique de renouvellement d’image, et les efforts consentis jusqu’à dernièrement en matière d’événementiel, ont certainement porté leurs fruits. Ces mêmes nouveaux clients sont par contre moins de 20% à avoir vu une publicité pour la station. Ceci confirme si besoin était que le déclencheur est ailleurs et que l’image, la notoriété et le bouche-à-oreille sont très importants. Une autre réponse à ce sondage encouragera sans doute nos responsables touristiques dans leur philosophie promotionnelle: les clients qui ont fréquenté le domaine et qui ont été interrogés disent s’être renseignés à plus de 65% via Internet, contre 10% via le canal de l’information touristique traditionnel. Le second vecteur d’information, ce sont les amis et les proches, ce qui doit pousser toujours plus nos prestataires à soigner leurs clients, car ils sont les futurs ambassadeurs efficaces de la destination. Danielle Emery Mayor
Suite en page 2
«Le jugement global sur le domaine skiable de Crans-Montana est très bon, quel que soit le critère considéré», constate l’institut M.I.S TREND. Nous sommes un domaine reconnu et apprécié, mais des améliorations sont désirées par les clients.
Bonne note pour le domaine skiable, mais peut mieux faire encore CMA • «Jugement et satisfaction du domaine skiable de Crans-Montana.» Tel est le titre de l’étude réalisée auprès des clients de CMA l’hiver passé par l’institut M.I.S TREND. La mission était diverse: mesurer la notoriété de Crans-Montana par rapport à ses concurrents, permettre de mieux connaître nos c l i e n t s , m e s u re r l e u r satisfaction et entendre leurs critiques. L’étude cherchait aussi à évaluer l’impact de l’organisation de l’épreuve de Coupe du monde de ski féminine qui a eu lieu en mars. Au total, ce sont 746 clients qui ont
été interrogés au bas des pistes. Qualités reconnues «On vient souvent au domaine skiable de Crans-Montana parce qu’on suit des amis ou la famille, mais également parce que ce domaine a une très bonne réputation et que les conditions d’enneigement et la qualité des pistes sont reconnues», remarquent les auteurs de l’étude. «Les qualités principales citées par les répondants tiennent avant tout à la situation géographique du domaine dont les paysages magnifiques et le bon ensoleillement favorisent
des conditions de vie idéales dans la station.» Des éléments sur lesquels nous n’avons guère prise, mais qu’a entendus CMA, qui va promouvoir davantage encore ces points forts dans sa communication. Ce n’est pas négligeable: une personne sur dix dit avoir été attirée par CransMontana parce que s’y déroulait une manche de la Coupe du monde de ski féminine; mais tout de même un quart des sondés avoue ne pas avoir entendu parler de cette compétition. Pour la préparation de la course, la piste a dû être fermée dès le 21 février. Cela a-t-il gêné
les clients? «Cela a dérangé un tiers des répondants interrogés depuis cette date, plus fortement les Français, les habitués et les 35 - 54 ans.» Des critiques ciblées Les rapports qualité-prix du domaine skiable et de la restauration ne sont pas très bien cotés et sont les principaux défauts relevés par les clients. La vétusté des installations est également un des points faibles de notre domaine. Même si le prix de nos remontées mécaniques n’est pas supérieur à ce qui se pratique sur des domaines de standing comparable,
c’est l’effet ressenti qui prime: nous savons que le client paie volontiers pour un service qu’il juge adéquat voire supérieur à ses attentes, mais lorsque la qualité perçue est endessous de ce qu’il espérait, le rapport devient négatif et le client est moins satisfait. Les efforts constants de C M A p o u r a m é l i o re r rapidement ses installations, pour étendre l’enneigement mécanique sont donc une bonne chose et seront un des principaux arguments marketing du futur. Il est encore un point qui doit nous préoccuper: les jeunes et ceux qui
fréquentent nos champs de neige pour la première fois sont ceux qui le classent le moins haut dans le top ten des domaines suisses. M.I.S TREND nous rend attentif au fait que l’ambiance, l’esprit et la vie active sur les pistes sont jugés déficients. A noter que pour la clientèle jeune, Crans-Montana mettait sur pied le Champs Open, événement qui n’a pas été remplacé à ce jour. Le dynamisme est donc encore à trouver pour satisfaire les clients exigeants. Des idées se concrétisent d’ailleurs cet hiver (voir page 12). Danielle Emery Mayor
Crans-Montana Bruno Loretan remet le «Feu de Bois» après seize ans d’exploitation. Un homme étroitement lié à l’âme de l’Aminona.
Bruno Loretan: une vie à l’Aminona AMINONA • Après seize ans d’exploitation, Bruno Loretan remet le «Feu de Bois». A soixante-sept ans, cet acteur incontournable d’Aminona rend son tablier, non sans une certaine nostalgie. C’est que le cuisinier a passé une grande partie de sa vie dans ce coin de pays. Avant le «Feu de Bois», il passe vingt-quatre ans comme chef de cuisine pour Télé-Aminona. Quarante ans vécus à l’Aminona, avec la «satisfaction d’avoir servi», et avec de nombreux souvenirs: «Je me souviens comme si c’était hier, lorsque j’ai pris en photo Adolf Ogi et Rolf Knie faisant le “stanz” en souliers de ski.» Et Bruno Loretan d’évoquer ses rencontres avec Jackie Kennedy, le roi des Belges, le skieur Peter Müller ou encore la joueuse de tennis Christiane Jolissaint. Le «Feu de Bois», c’était aussi la bonne ambiance de l’apéro avec jusqu’à une septantaine de «promos» servis (des pichets de trois décilitres de vin). Mais ce n’était pas seulement un restaurant. La discothèque attenante a connu, elle aussi, de beaux jours. Et surtout, ce dont Bruno Loretan était le plus fier, c’était son musée: l’une des tours abritait les faits historiques du Haut-Plateau et de l’Aminona à travers les cinq villages de la Noble-Contrée. Les salles étaient mises en valeur par de nombreux minéraux. «C’est sans doute de ce musée dont j’ai le plus la nostalgie. Cela a été dur de s’en séparer. Il a existé durant
vingt ans, et c’était comme l’âme de l’Aminona.» Le musée a été fermé en même temps que le «Feu de Bois», le 23 juillet dernier. «Il faut sauver Aminona» Les nombreuses années passées là-haut ont établi un lien fort entre Bruno Loretan et cette partie du Haut-Plateau. Pour lui, «Aminona fait partie à 200% de Crans-Montana. C’est la Mecque des balades, car une grande partie des chemins pédestres de la station mènent ici. Et puis, c’est de l’Aminona que l’on a la plus belle vue sur les 4000 du val d’Anniviers.» Ce n’est pas étonnant s’il se pose alors en fervent défenseur de la sauvegarde de la région. Une sauvegarde qui passe, selon lui, par le projet Mirax, «un projet mené par des Russes, mais dont l’exploitation sera donnée à des personnes d’Amérique du Sud, du Moyen-Orient, mais également à un Suisse. Cela donnera une clientèle cosmopolite. Et cela sauvera Aminona», s’enthousiasme le cuisinier, qui ajoute que «l’on va peut-être vers une station artificielle, mais qui met en valeur la clientèle». Réouverture à mi-novembre Le «Feu de Bois», que Bruno Loretan tenait avec ses sœurs, ne s’éteint pas pour autant. Après avoir envisagé de le remettre au groupe Mirax, c’est finalement un Biennois, Pascal, qui reprendra l’enseigne. Si la discothèque devrait disparaître, d’autres projets vont voir le jour. Pour l’instant, il s’agit de réno-
Bruno Loretan a passé quarante ans derrière les fourneaux, à l’Aminona. ver le restaurant, mais à terme, un hôtel devrait compléter l’offre: sept étages supplémentaires érigés au-dessus du restaurant, se rajoutant aux quatre actuels. «Le bâtiment dans lequel se trouve le “Feu de Bois” devait être à l’origine une tour de onze étages. Alors que la construction avait déjà commencé, le promoteur a décidé de la stopper: les tours étaient trop rapprochées
selon lui. Il construit alors la troisième tour de l’autre côté. C’est pour cela que la construction de ces sept étages supplémentaires ne devrait pas poser problème, puisque prévue comme telle à l’origine.» En attendant ce projet d’hôtel, le restaurant réouvrira ses portes à la clientèle à la mi-novembre. Katrine Briguet
Se développer? En cohérence svp! (suite) Démarche professionnelle C’est à cette cohérence de l’ensemble de la cité touristique que le groupe Urbanisme & Mobilité (UM) a travaillé ces dernières années. «Nous nous sommes investis pour arriver à cette manière de travailler, relève l’architecte Isabelle Evéquoz. Cela a été possible grâce au soutien inconditionnel de plusieurs politiques qui ont cru en notre démarche.» Olivier Galletti confirme que Crans-Montana adopte des méthodes positives pour avancer dans la bonne direction. Le concept de développement urbain réalisé par le groupe UM – et validé par les autorités politiques – se poursuit lors de chaque concours. «Les concurrents ont cette analyse sous les yeux, une analyse qui a une réelle pertinence et qui parle aux professionnels», note Olivier Galletti. L’architecte cantonal commence à chaque fois son travail par l’observation de la topographie du lieu où viendra se construire le bâtiment public. «S’engagent ensuite des discussions avec les autorités politiques durant lesquelles nous réfléchissons, ensemble, à comment formuler la problématique: il faut pouvoir poser la question juste aux concurrents pour obtenir au final une solution qui soit la meilleure. La question soumise aux architectes doit tenir compte des contraintes concrètes de chaque
situation de manière à assurer la meilleure faisabilité au projet lauréat. Le concours permet de trouver la meilleure solution au moment où on le fait. Il s’agit d’une approche pragmatique s’intégrant dans une vision plus large de développement.» Une plus value pour le maître d’ouvrage Une fois la problématique établie et la question à poser aux architectes clarifiée, le concours démarre par la publication au Bulletin officiel du canton du Valais. «Pour les architectes, précise Olivier Galletti, participer à un concours est un peu comme une formation continue, ils apprennent beaucoup en découvrant le projet des autres concurrents.» Très peu de bureaux
réussissent à vivre grâce aux concours qu’ils remportent. Et aux projets qu’ils réalisent dans la foulée. Pour le maître d’œuvre, tous ces professionnels qui réfléchissent à proposer la meilleure solution est une grande richesse. «Chaque concurrent travaille entre 300 et 500 heures pour la solution qu’il présente au jury. Un seul gagne. Un seul est payé. Quatre ou cinq remportent un prix, dont le montant couvre juste le matériel… Faites le calcul: à Ycoor, avec une moyenne de 400 heures pour 16 projets présentés, cela correspond à plus de 800’000 francs en étude pour obtenir la meilleure solution. Le maître d’œuvre n’en paie que le 15%.» Au-delà de la valeur en argent de ce que représentent les
projets reçus, la comparaison entre ceux-ci est essentielle pour construire la solution retenue. «Le gagnant, explique Olivier Galletti, est celui qui répond à la somme des contraintes.» Soit, pour Ycoor, la relation de la patinoire avec le lac, l’esplanade, la mise en valeur de la rue Louis-Antille et celle du Rawyl, la relation entre les nouveaux parkings du Casino et des Vignettes. «Au terme du concours, après comparaisons des différentes solutions, le politique a la preuve que c’est la meilleure solution du moment qui a été retenue; la décision ayant été prise à l’unanimité du jury composé de professionnels, de politiques et d’utilisateurs.»
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Vous avez dit futé? éNERGIE • En matière d’économies d’énergie, les vœux pieux et les intentions louables ont laissé la place à la concrétisation. Si vous avez manqué le cours «Chauffez FUTÉ» donné à Crans-Montana en septembre dernier, sachez que la HES-SO en organise régulièrement. Une formation d’une demi-journée qui fournit moult conseils et astuces simples, sans ou à peu de frais, à mettre en pratique dès son retour chez soi ou sur son lieu de travail, pour utiliser son installation de chauffage de manière optimale et ainsi diminuer sa consommation d’énergie tout en préservant son confort.
Bon à savoir -Un degré de moins sur la température ambiante des locaux engendre une diminution de la consommation de 6%: pour une villa cela représente jusqu’à 220 litres de mazout économisés sans investissement. -L’optimisation des réglages du chauffage en agissant sur les températures de fonctionnement (chauffage et eau chaude sanitaire) occasionne jusqu’à 20% de réduction des frais d’énergie. -Le contrôle et le réglage des horaires d’exploitation de l’installation de chauffage et de l’installation de ventilation permettent d’abaisser de plus de 10% les besoins. C’est tout bénéfice. -Diminuer sa consommation d’eau de plusieurs dizaines de milliers de litres par année, c’est possible en recourant à des réducteurs de débits. -Ne jamais masquer les radiateurs avec des meubles, des rideaux, ni les couvrir avec des tablettes ou autres objets, ils doivent pouvoir rayonner et l’air doit pouvoir circuler autour. -Le soir, fermer les stores ou les volets pour conserver la chaleur à l’intérieur des locaux. Vous obtiendrez d’autres trucs et astuces lors des prochains cours Chauffez FUTÉ qui auront lieu les mardi 9 novembre 2010, de 13 h 30 à 17 h 30 et jeudi 13 janvier 2011, de 13 h 30 à 17 h 30, à la HES-SO Valais, rte du Rawyl 47 à Sion. Renseignements auprès de la HES-SO au 027 606 85 14 ou par mail à infoisi@hevs.ch.
Maisons fleuries DéCORATION • Chaque été, l’association des Arts et Métiers (qui regroupe les commerçants de Crans-Montana) décerne des prix à ceux qui réalisent les plus belles décorations florales en station. Voici la liste des gagnants 2010: l’entreprise Jules Rey SA en station et à la route du Golf, Chalet Napoléon sur la route du
Golf, Immeuble La Maga, immeuble l’Etang-Bleu, la terrasse du restaurant Le Gréni, l’immeuble Le Hameau de Crans à Plans-Mayens, le balcon des Vignettes, l’immeuble Le Trèfle en face du parking des Violettes, la Résidence Prestige à la route cantonale à Crans. DEM
Danielle Emery Mayor
Le restaurant Le Gréni a été un des lieux qui a plu au jury chargé de primer les plus belles décorations florales.
Un coordinateur pour veiller à la cohérence de l’ensemble Dans le budget 2011 de l’Association des Communes de Crans-Montana, une ligne attribue un montant pour celui ou celle que certains aimeraient voir appeler «architecte de ville». Mandats externes ou création réelle d’un poste, la question n’en est pas encore là. Mais la demande du groupe Urbanisme & Mobilité de nommer une personne chargée de la surveillance de la cohérence de l’ensemble du développement de Crans-Montana semble trouver écho. Pour l’architecte cantonal, la présence de ce professionnel serait grandement utile à la station. «Il doit s’agir de quelqu’un qui coordonne la vision de tout le Haut-Plateau. Une personne qui a l’expérience de la construction, qui est en prise avec le terrain, qui sait rassembler des acteurs aux intérêts différents, et de faire la synthèse. Il serait bien que ce soit un-e généraliste capable d’aborder aussi bien la question de l’espace public que les notions de mobilité, de droits à bâtir ou les exigences constructives, soit l’ensemble des questions liées au développement de la station dont l’espace public est le lieu de convergence, l’endroit où se construit l’esprit d’un lieu.» Si Crans-Montana devait faire l’économie de cette personne? Ce ne serait pas la catastrophe, note Olivier Galletti, «mais ce serait une opportunité manquée en cette période de fort développement». DEM
R E N D E Z - V O U S S TAT I O N 9 octobre
Coupe MaFondue.ch/Laiterie Le Terroir, Golf Ballesteros
10 octobre
Coupe Restaurant le Miedzor, Golf Ballesteros
16 octobre
Kermesse Valaisia et journée portes ouvertes, Hôtel Valaisia
24 octobre
Coupe du président du Golf-Club, Golf Ballesteros
24 octobre
Loto du Milan Club
28-30 octobre
Rallye International du Valais
31 octobre
Coupe de clôture, Golf Ballesteros
6 novembre
12 heures de bowling, bar New Pub
13 novembre
Assemblée générale du Ski-club Crans-Montana
14 novembre
Loto du Juventus Club
15-19 décembre
Cristal Festival, festival de publicité, le Régent
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Crans-Montana
Le chantier d’Ycoor débutera en mai prochain. S’il y aura forcément quelques nuisances, elles seront faibles. Ensuite CransMontana disposera d’un espace revalorisé et dynamique, été comme hiver.
Ycoor en chantier dès le printemps prochain URBANISME • La plus grande surface de glace extérieure de Suisse en hiver pour les patineurs! Et puis trois pistes couvertes pour le curling, sport qui pourra se pratiquer à l’extérieur aussi; n’oublions pas les hockeyeurs qui pourront disputer
leurs matchs à Ycoor. Ajoutez un café au cœur du complexe, sur 150 m2, avec une terrasse extérieure. En été, on disposera de 2700 m2 de surface à l’air libre, équipée pour les manifestations; la halle de curling pourra se transformer en salle
Rappel des différentes étapes Le projet d’architecture lancé par l’Association des Communes de Crans-Montana (ACCM), et présidé par l’architecte cantonal Olivier Galletti, a permis au maître d’ouvrage de choisir parmi plusieurs solutions pour le réaménagement d’Ycoor. C’est à l’unanimité que le jury a retenu, en novembre 2009, la proposition du bureau Personeni Raffaele Schärer à Lausanne. Depuis lors, les choses sont allées très vite pour le bureau d’architectes, les ingénieurs spécialisés et le groupe de travail présidé par le municipal Armand Bestenheider. Ils ont commencé par affiner le projet et déterminer l’enveloppe budgétaire. Le 25 août dernier, les délégués de l’ACCM ont accepté le financement de 12,8 millions de francs pour cet objet, décision positive aussi du côté du Casino pour le parking qui coûtera 6,5 millions à la maison de jeux. Pour sa part la Commune de Montana prend à sa charge 800’000 francs, sans compter le coût de l’embellissement prévu dans la foulée à la rue du Rawyl. «Ycoor ainsi remodelé va influencer toute la station, en ayant des répercussions bien plus loin que la patinoire, si ce que nous proposons fonctionne», prédit Fabrizio Raffaele. Ycoor à l’ouest, Ehanoun à l’est: à l’autre bout de ce que le concept de développement Urbanisme & Mobilité de l’ACCM a appelé le Jardin urbain, le projet public-privé vers le Grand Garage va rendre plus attractif cet espace sur Crans. Mais de ce projet-là, nous vous en parlerons une prochaine fois. DEM
polyvalente, ou pourquoi pas accueillir des patineurs avides de fraîcheur, après avoir pris un cocktail sur la plage Trop’Yc qui attirera un monde fou à CransMontana! Les rues du Rawyl et Louis-Antille auront doublé leur espace piétonnier et deviendront des promenades où l’on déambulera librement, où les voitures pourront se glisser, mais à faible allure. Mais surtout, elles seront parquées en sous-sol, libérant la surface pour le plaisir de vivre ce «vide urbain» riche en activités. Quant au Casino, il aura son parking propre. Un rêve ditesvous? Une réalité plutôt, avec un couper de ruban prévu pour le début de l’hiver 2012. «Le timing est jusqu’ici respecté, se réjouit l’architecte Fabrizio Raffaele. Nous préparons en ce moment le dossier de demande du permis de construire. Nous lancerons avant Noël le premier
Randogne veut rendre plus conviviale son avenue de la Gare. Un concours d’architecture sera lancé cet automne.
Dynamiser l’avenue de la Gare URBANISME • La Commune de Randogne souhaite requalifier un tronçon du centre de la station sis sur son territoire, soit l’espace qui va du funiculaire jusqu’au rond-point du Victoria. Il est question de rafraichir l’image de cette avenue de la Gare, d’offrir de nouveaux espaces publics conviviaux et dynamiques. La solution retenue devra mettre en réseau ces différents lieux aujourd’hui fragmentés, détachés les uns des autres. C’est dans ce but que la Municipalité va lancer un concours d’architecture cet automne. Ces travaux s’effectueront par étapes successives. En même temps, explique le président Paul-Albert Clivaz, Randogne a confié à un architecte du lieu la mission de proposer des solutions pour améliorer la liaison entre le futur complexe du Régina (voir encadré) et l’avenue de la Gare, de manière à ce que les automobilistes prennent l’habitude de parquer dans le futur souterrain pour se rendre dans la rue marchande voisine. Le défi: coordonner cette étude et le concours pour que les efforts déployés donnent du sens à la cohérence générale. Développement cohérent Parallèlement, la Commune de Sierre travaille sur l’aménagement des espaces publics de son centre ville, notamment sur le secteur de la gare CFF et la gare du funiculaire SMC. Ce concours de requalification de l’espace sur territoire de Randogne se
mène aussi en cohérence avec l’Agglomération Sierre – CransMontana qui étudie des solutions de transports publics entre la ville de plaine et la ville de montagne. Toute cette démarche s’inscrit également en cohérence avec les lignes directrices proposées par la commission «Urbanisme & Mobilité» de
l’Association des Communes de Crans-Montana: avec Ycoor sur territoire de Montana et Ehanoun sur Chermignon, avec maintenant l’avenue de la Gare, le plan de développement de la station se concrétise à chaque fois un peu plus. Danielle Emery Mayor
Les travaux à Ycoor commenceront début mai 2011 et dureront jusqu’à Noël 2012. Crans-Montana disposera alors d’un espace magnifique au cœur de la station. Photo montage Personeni Raffaele Schärer. appel d’offres publiques pour les travaux préparatoires. Le chantier débutera le 2 mai prochain.» Et de confirmer que tout devrait être terminé pour Noël 2012, à condition qu’il n’y ait pas d’oppositions en chemin… Le moins de nuisances possible Le maître d’ouvrage tient à rassurer les riverains et les utilisateurs de la station: il ne devrait pas y avoir énormément de nuisances. Si tout va bien, les deux chantiers (soit celui la patinoire d’Ycoor et celui des Vignettes à proximité) pourront être menés de concert. «En effet, précise Fabrizio Raffaele, nous voulons bloquer la rue du Rawyl durant le temps minimum et n’ouvrir qu’une seule fois la route pour la construction de deux parkings souterrains; pendant les travaux, nous allons essayer de laisser une voie disponible pour le passage des voitures.» Les travaux débuteront par
la pose d’une palissade sécurisant le site du chantier et l’enfermant complètement, laissant le secteur très propre. «L’accès au chantier se fera par l’allée Mansfield (depuis le restaurant Le Gréni) jusqu’au Casino, c’est par là que passeront les camions. Nous allons sécuriser le parc qui restera utilisable tout le temps par le public. L’accès piéton au jardin d’Ycoor se fera par la route du Rawyl, en descendant en direction du mini-golf. Nous commencerons par démonter toute la technique de l’actuelle patinoire, nous allons nettoyer, modifier et corri-
ger le réseau des canalisations. Puis nous commencerons à creuser le trou pour le parking du Casino.» Un chantier, ce n’est pas que des nuisances, c’est aussi quelque chose que l’on regarde avec curiosité. Tout ce qui se passera derrière la grande palissade sera visible depuis la rue du Rawyl. «Les travaux seront peu bruyants, tient encore à rappeler l’architecte. Mais même s’il y aura des nuisances, ce qu’il faut se rappeler c’est que ce qui existera là après, fera tout oublier.» Danielle Emery Mayor
Quid du sous-sol? On s’en souvient: ce qui est aujourd’hui un casino a été au départ une halle de curling qui a fait parler d’elle parce que la glace n’était pas très plate… «Nous avons effectué des sondages, nous connaissons de quoi est fait le sous-sol: s’il est meuble sur les premiers dix mètres, en-dessous il est solide. Nous pouvons garantir que la glace sera plate… nous avons tiré les enseignements de l’ancienne halle de curling», assure Fabrizio Raffaele. DEM
Le 25 septembre, la Fondation Fleurs des Champs a inauguré ses locaux après les avoir complètement rénovés.
Fleurs des Champs mis à neuf Le lauréat du concours d’architecture aura pour tâche l’aménagement des différents espaces publics entre la gare du funiculaire et le rond-point Victoria.
Régina: sur la bonne voie Le 23 juin dernier, l’assemblée primaire de Randogne acceptait de signer le DDP (droit distinct et permanent, soit une location du terrain sur une longue période) pour un montant de 70’000 francs annuel, avec la société HRS Real Estate SA. La formule choisie permet de garantir la construction du Régina avec un parking public de 200 places affectées à une utilisation publique, de disposer d’un grande surface commerciale plus des appartements. Le permis de construire est déjà entré en force et la société a l’obligation d’entamer les travaux avant le 1er juin 2011. Après l’accord de ses citoyens, la Municipalité s’est activée à la rédaction du contrat qui lie les deux parties. La durée du DDP court sur 90 ans. Le contrat prévoit que cinq appartements seront vendus pour des résidences principales, cinq autres pourront devenir des résidences secondaires et dix seront mis en location. «Mais attention, précise le président Paul-Albert Clivaz: ces appartements à louer doivent présenter la même surface que ceux mis en vente». Les travaux préparatoires débuteront avant l’hiver. DEM
ENFANCE • La Fondation a investi dans la mise à neuf du bâtiment 1,9 million de francs, dont 150’000.- destinés à l’aménagement du jardin/place de jeux au sud du bâtiment. Des travaux prévus dans la suite de l’inauguration. Ce montant a pu entièrement être pris sur les fonds propres de la Fondation. 280 repas par jour La cuisine est aujourd’hui moderne et s’y réalisent chaque jour scolaire environ 280 repas, consommés par les enfants de la crèche et de l’UAPE enfantine, par les écoliers du CO qui viennent les manger sur place, de même que les repas acheminés vers la crèche/ UAPE enfantine Croc’Soleil et les autres UAPE primaires des six communes de CransMontana (à Chermignon, plus précisément à Martelles,
à Lens et au Pavillon genevois à Montana). Des repas - labellisés Fourchette verte sous peu - qui semblent bien plaire aux enfants, aux dires de la directrice Fabienne Quennoz. Structures bien remplies Toutes les pièces ont été rénovées et rendues agréables, la structure d’accueil a été agrandie avec un étage supplémentaire, plus deux salles polyvalentes. Le nombre de places pour la structure est passé de 62 à 93 actuellement (dont 36 dévolues à l’UAPE enfantine). Malgré l’agrandissement, les structures sont toutefois au bord de la saturation: s’il est encore possible de s’inscrire pour l’UAPE des enfantines et primaires, les demandes pour la crèche-nurserie sont sur liste d’attente. «Mais, conseille Fabienne Quennoz, il ne faut
toutefois pas hésiter à appeler pour déposer sa demande.» Suite des travaux Au total, vingt-neuf personnes travaillent à Fleurs des Champs aujourd’hui, dans les équipes éducatives, dans l’administration ou encore en cuisine. La Fondation Fleurs des Champs a été créée en 1951, elle a été dotée d’une maison donnée par l’Etat du Valais et d’un terrain attenant. Ce dernier a été vendu et a permis de financer la totalité des travaux de rénovation. Dans un proche avenir, outre les travaux d’aménagement d’un espace de jeux pour les enfants de la structure au sud du bâtiment, la Fondation prévoit de rénover le chalet dont elle est propriétaire tout à côté, permettant ainsi la mise en location à l’année de 3 appartements. Danielle Emery Mayor
Crans-Montana
Numéro 36 • Octobre 2010 • page 4
Katrina Burrus explore les nouveaux territoires des ressources humaines. Avec à la clé des constats qui nous renvoient à notre vécu.
Les managers se dévoilent
COACHING • Que l’on soit employé par une entreprise ou par une administration, nous avons tous une image assez précise de ceux qui nous dirigent. Établie à la fois à CransMontana, à Genève et en Californie, Katrina Burrus est depuis 1994 une coach spécialisée en ressources humaines qui étudie les profils des décideurs d’aujourd’hui. L’un de ses champs d’action privilégiés est l’analyse des modes de fonctionnement de ces cadres de haut niveau qu’elle nomme les «global nomadic leaders». Il s’agit de personnalités qui sont nées dans un pays dont la culture n’était pas à l’origine celle de leur famille (un cas courant est celui des enfants de diplomates). Mais il faut les distinguer des expatriés qui, eux, ne s’installent que plus tard à l’étranger. Ces cadres sont très recherchés: ils sont polyglottes, ils possèdent un sens de l’adaptation supérieur à la moyenne et ils ont une
ouverture naturelle aux autres cultures. «Barack Obama en est un excellent exemple. Je suis moi-même binationale américaine et suisse. Mon père s’est expatrié en Italie pour y implanter une célèbre marque de soda. Nous avons ensuite vécu dans plusieurs autres pays», précise cette diplômée en sciences humaines et organisationnelles de l’Université de Santa Barbara qui a consolidé sa formation en Europe et en Asie. Parmi ses clients (qui proviennent de plus en plus de Chine) figurent de grands noms, tels que Nestlé, l’ONU, Novartis ou Levi Strauss. «Ces personnalités sont des atouts incontestables dans notre secteur, car les spécificités alimentaires varient fortement d’une région à l’autre», confiait, il y a peu, Peter Brabeck, l’ancien PDG de Nestlé. Les patrons caractériels Katrina Burrus, qui participe à de nombreux sémi-
L’importance du lien
Katrina Burrus est établie à la fois à Genève, à Crans-Montana et en Californie.
«J’ai une belle-mère qui est valaisanne. Mon mari est jurassien. Il est très attaché au Valais. La question des racines est tout aussi cruciale pour les cadres nomades», souligne Katrina Burrus. Éloignés de leur environnement d’origine, ces managers ont besoin de points d’ancrage solides, sans quoi leurs performances professionnelles sont altérées. Certains tirent leur équilibre de leur entourage familial et d’autres de leur emploi. Les risques de perte d’intérêt, de frustration ou de burnout sont réels. Comme il faut en moyenne six mois à ces cadres pour atteindre le seuil où ils sont rentables, il convient de s’assurer qu’ils ne s’en iront pas.
naires professionnels et qui donne des cours dans des universités, aborde plusieurs autres aspects des ressources humaines. L’accession des femmes aux postes de direction ou la détection et la valorisation des professionnels à haut potentiel sont au centre de ses préoccupations. Parmi ces catégories figure un type de manager que nous avons tous croisé: le patron tyran-
FP
Grande kermesse au Valaisia CRANS-MONTANA • Elisabeth et Walter Gaberthüel, les directeurs de l’hôtel Valaisia n’ont pas fini d’étonner leur public. Le samedi 16 octobre 2010, pour fêter la fin de la saison d’été, ils organisent une grande kermesse ouverte à tout le monde. On pourra non seulement entrer gratuitement aux bains dont la température de l’eau saline atteint 33 degrés, mais aussi suivre un guide pour visiter ce très grand hôtel construit tout en longueur pour qu’un maximum de chambres puissent bénéficier de l’ensoleillement de Crans-Montana. Il sera également possible de déguster durant toute la journée des produits du terroir valaisan, notamment la nouvelle collection de liqueurs du «Désert de Gobi» d’Yves Cornut de Randogne, alias le Grand-Père Cornut, co-organisateur de la manifestation. Il y aura aussi des vins, des cocktails Valaisia, des confitures, du fromage, de la raclette, des meringues, des pizzas au feu de bois… Le soir un buffet sur le même thème sera dressé dans les restaurants de l’hôtel avec en prime la dégustation du fameux roast-beef d’Hérens. «Une viande succulente, mais toujours difficile à obtenir, car il y a en très peu sur le marché», souligne Walter Gaberthüel. D’ailleurs, sur le terrain de l’hôtel, juste en dessous de la piscine, le public pourra
admirer deux de ces superbes vaches d’Hérens toujours prêtes à combattre. Pour assurer l’ambiance, un concert de cors des Alpes aura lieu entre 11 h et 14 h, puis à partir de 16 h, les danses du groupe folklorique les Mayentsons de Randogne. Enfin dès 20 h le samedi, mais déjà le jeudi à la même heure, les Party Boys feront danser leurs fans et tous les amateurs de soirées dansantes jusqu’au petit matin. Le public pourra également a d m i re r l’exposition «Polychromies anciennes appliquées à l’art contemporain», composées des œuvres de quatre femmes peintres valaisannes, mise à disposition par la galerie Artemis de Crans-Montana. Il s’agit de Dita D., Paulina Altuna, Christine Collet et Maribel Torrent. Walter Gaberthüel a particulièrement apprécié ces œuvres sur les murs de son hôtel: «L’exposition a été une très belle expérience que nous allons poursuivre avec d’autres œuvres durant la saison d’hiver qui débutera à mi-décembre.» Claire-Lise Genoud
Inscription obligatoire pour réserver le repas du samedi soir 16 octobre 2010 (45 francs par personne, sans les boissons): Hôtel Valaisia 027 481 26 12, parking prévu sur la route de Vermala et au Grand-Signal.
nique. «Au moment où j’ai commencé à m’intéresser à cette problématique, “Le diable s’habille en Prada” sortait en salle. Meryl Streep incarne à la perfection ces chefs d’entreprises à la fois ultra-compétents et despotiques, commente Katrina Burrus. Lorsqu’ils consultent un coach tel que moi, ils sont dans le déni. Autour d’eux, les départs des collaborateurs se sont pourtant souvent intensi-
fiés du fait de leurs méthodes abrasives. Quand ils sont confrontés à de telles évidences, une prise de conscience profonde s’opère en eux. La prochaine fois que vous subirez les foudres de votre employeur, il sera donc réconfortant de penser que quelques mois de coaching devraient suffire pour apaiser ces turbulences.» François Praz
Si vous avez pris le funiculaire pendant cet été, vous les avez déjà vues. Depuis septembre, elles ornent les bus. Quoi? Des publicités plutôt originales.
SMC fait sa publicité
MOBILITÉ • En préparation du 100e anniversaire du funiculaire, la compagnie SMC a décidé de faire une campagne de communication originale. Voilà donc cinq visuels qui font dans l’humour, la provocation, mais pas seulement. «Les habitants de nos contrées voient tous les jours passer nos véhicules, ils font partie du paysage. Le but de cette campagne est de provoquer la réflexion du public, de lui montrer que nous sommes bien présents et lui expliquer quels sont les divers aspects de notre offre», explique Patrick Cretton, directeur de la compagnie SMC. Cinq aspects sont donc illustrés . D’abord l’alcool: il est préférable de conserver son «bleu» (permis de conduire) en prenant les transports publics en cas de consommation d’alcool, plutôt que de se faire contrôler par la police, dit l’affiche. Ensuite la vitesse: douze minutes pour relier Sierre à Crans-Montana en funiculaire, une demi-heure pour une voiture. Puis le coût: 11.70 francs pour le funiculaire, plus de 50 en taxi. Vient ensuite le tourisme, par une comparaison avec les bus londoniens. Le cinquième point est un peu plus provocateur, avec un slogan qui dit: «Quand l’agglo sera faite, elle aura déjà son métro» (voir
illustration). Ceci pour montrer l’implication de la compagnie de transport dans le travail qui se fait pour la construction de l’agglomération de Sierre / Crans-Montana, en participant à des groupes de travail réfléchissant aux transports. Outre un anniversaire, SMC pense donc aussi à l’avenir en explorant diverses pistes. En octobre, la fête du 100e Le 100 e anniversaire du funiculaire aura lieu en octobre 2011. La compagnie SMC a déjà prévu plusieurs aspects dans sa communication liés à cet événement. Les visuels
actuels seront repris dans les diverses communications de la société (comme les carnets de fête). Dès le début 2011, une deuxième phase de communication viendra renforcer l’annonce de cette fête, avec notamment un concours et des actions ponctuelles durant toute l’année. «Nous voulons fêter cet anniversaire tout au long de l’année 2011 pour vraiment l’inscrire dans les consciences», explique encore Patrick Cretton. Réservez d’ores et déjà, la journée portes-ouvertes du 15 octobre 2011. Gratien Cordonier
SMC communique sur le prochain 100e anniversaire du funiculaire, mais s’implique aussi dans la réflexion sur la mobilité dans l’agglo Sierre / Crans-Montana.
B R è V E S Galerie Artemis La galerie à la route du Rawyl 26 propose différents cours pour adultes et enfants: sculpture en argile, peinture école Quitena, cours de composition artistique, artisanat artistique sur argile, peinture aquarelle, à l’huile, à l’encaustique, sur objets en plâtre, collages artistiques, miniature au 1/12. Renseignements: 079 543 99 13. • Stage de peinture abstraite Vreni Barilier organise un stage de 5 jours, du 18 au 22 octobre 2010, à la Cure de Montana. Un atelier ouvert, intense, où seront abordées diverses techniques, dans une ambiance créative et chaleureuse. Renseignements et inscription: 079 430 80 94. • Art-thérapie pour enfants à haut potentiel Thora Constant est historienne de l’art. Elle collabore avec une thérapeute en kinésiologie SPT/BG et thérapies énergétiques dans son institut Aux Méridiens Joyeux à La Tour-de-Peilz. Maribel Torrent est infirmière en SG, en santé communautaire et en psychiatrie. Elle a travaillé dans le comité de l’AVPEHP (Association Valaisanne de Parents d’Enfants à Haut Potentiel) pendant 8 ans. Elle gère une galerie d’art à CransMontana. Toutes deux sont mamans, toutes deux étudient à l’école d’études sociales et pédagogiques de Lausanne dans la formation continue d’art-thérapie dans la volée 2007-2011. Elles proposent dès maintenant des cours pour enfants à haut potentiel. Renseignements: 078 698 99 27 ou 079 543 99 13. • L’info format carte de crédit Sur l’impulsion de Crans-Montana Tourisme, les partenaires ont dès cet hiver la possibilité de réaliser des mini cartes informatives à leur effigie, au format carte de crédit. Ce nouveau concept (déjà utilisé dans d’autres destinations touristiques) vise à faciliter la recherche d’information pour le client grâce à un regroupement des prestataires sur un présentoir, d’autre part à élargir la visibilité des partenaires de la station grâce à une présence accrue dans les divers établissements. L’insertion d’un QR Code est une plus-value pour le client: il lui permet grâce à son Smartphone d’accéder directement au site internet du prestataire, soit à l’information la plus précise possible. CransMontana réalise le masque de base dans lequel le prestataire insère les données (et une photo) qui le concernent. Pour tout renseignements si intérêt, contactez l’Office du tourisme et son département marketing, 027 485 04 04. • WIFI en station Crans-Montana Tourisme s’est donné pour objectif de développer une infrastructure qui permet d’offrir aux visiteurs de Crans-Montana un accès au réseau Internet sans fil dans plusieurs lieux publics. «Nous souhaitons développer un important réseau de bornes d’accès Wifi en collaboration avec les acteurs du tourisme (cafés, restaurants, bars, magasins…) et ainsi partager avec les visiteurs un accès gratuit à l’internet sans fil», note Xavier Bianco, responsable marketing. Des contacts sont pris cet automne avec les partenaires intéressés.
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Crans-Montana
Alors que l’autorité politique a demandé à un bureau externe un audit du centre de congrès, Crans-Montana Tourisme s’affaire à améliorer au quotidien les performances du Régent. Les chiffres sont à la hausse, mais il reste beaucoup à faire. Bilan intermédiaire.
Le Régent sur la bonne pente
RÉGENT • Qu’est-ce qu’un centre de congrès, qu’y fait-on, comment doit-on le gérer et le promouvoir, quel est son rôle dans la station? Lors de la reprise en mains du Régent par Crans-Montana Tourisme, une étape cruciale (et un peu douloureuse) a été la redéfinition des tâches et contraintes d’un centre de congrès. Les défis qu’il a fallu relever ont été multiples, comme l’explique l’équipe en place: «Nous avons dû afficher une attitude professionnelle, répondre à toute la clientèle de manière identique sur le fond, mais personnalisée dans la forme, traiter les utilisateurs sans préférences ni passe-droits, réaliser des chiffres d’occupation meilleurs, mais surtout garantir que les occupations soient économiquement rentables.» Déjà les chiffres prouvent le bienfondé de cette réorganisation puisqu’ils sont en constante amélioration. Sondages et questionnaires clients viennent
compléter l’analyse et montrent que les performances du personnel et la prise en charge sont efficaces et appréciées. Des chiffres qui parlent «Entre 2001 et 2008, le chiffre d’affaires du Centre de congrès ne cesse de croître», affirme le directeur sortant Dominique Fumeaux. Le constat est clair: les taux d’occupation sont meilleurs, et cela avec les mêmes investissements de la part des instances publiques. En d’autres termes, les subventions sont utilisées de façon plus performante pour faire venir davantage de monde. Ce n’est pas le bureau Swiss Management chargé de l’audit qui le contredira: un centre de congrès coûte de l’argent et il ne faut pas en attendre de bénéfices directs, mais de cet investissement découle une plus value pour les prestataires alentour. A eux aussi d’être imaginatifs et de savoir tirer le maximum de profit de
Des synergies à développer Les ressources financières n’étant pas extensibles, c’est par des synergies et des mises en commun de ressources que le Centre de congrès peut également se profiler. «Les relations directes existantes avec l’Office du tourisme ont déjà permis de regrouper la réservation des logements dans la centrale de réservation. L’utilisation des ressources humaines notamment au niveau du graphisme ou du marketing ainsi que de la communication est en train de se planifier. La gestion de la comptabilité se fait déjà au travers des services de CMT», soulignent les responsables du Régent. Ces nouvelles collaborations et le développement de celles-ci vont apporter un élan supplémentaire dans les prochains mois. DEM
De Milan à Crans-Montana SMC • «Le but de cette desserte est d’offrir deux liaisons directes et dynamiques les samedis et dimanches depuis/vers Milan au centre de Crans-Montana, avec un seul transbordement à Sion», note Patrick Cretton, directeur de la Cie SMC. En effet, depuis le changement d’horaire du 13 décembre 2009, les trains en provenance de Milan ne s’arrêtent plus en gare de Sierre. Comme les Italiens représentent actuellement la première clientèle étrangère de CransMontana, la Cie SMC a jugé bon de proposer aux clients un service à la hauteur de leurs attentes. Ainsi, dès le 12 décembre prochain, tous les samedis et dimanches, un transport par bus emmènera les clients directement de Sion jusqu’à Crans-Montana. Le trajet du bus SMC sera le suivant: départ de la gare CFF à Sion pour l’autoroute, sortie Sierre ouest puis montée à Crans et Montana (sans arrêt entre Sion et Etang-Long). Et parcours inverse pour le retour. Cette offre nouvelle est à communiquer à tous nos clients via les différents réseaux. Un appel est donc lancé aux différents prestataires à Crans-Montana pour la faire connaître à leurs clients italiens. DEM
la présence des congressistes, comme le soulignait une spécialiste du marketing invitée par les Arts & Métiers de CransMontana lors du Cristal Festival l’hiver passé. Si les résultats sont positifs dans leur ensemble, le Centre de congrès ne peut toutefois pas se reposer. «La situation de crise de la dernière année a été difficile pour les congrès en général et à Crans-Montana également. Toutefois, on remarque pour 2010 une excellente reprise pour le secteur et une dynamique très intéressante alors que le tourisme “normal” est plus délicat avec des dépenses plus volatiles et des réservations plus pointues voire plus courtes», note l’équipe en place. Et de souligner que le Centre de congrès est dans un état de vétusté avancé et ses performances techniques ne sont pas autant appréciées par les congressistes que son accueil. Si la propreté et la tenue du Régent est souvent reconnue, la qualité des moyens de communication est mal notée. Le rapport qualité-prix est également assez mal perçu, ce qui renforce encore cette perception des locaux comme anciens et plus à jour. «A savoir tout de même qu’en comparaison avec d’autres centres de congrès, les prix pratiqués chez nous sont nettement inférieurs, mais cela ne suffit pas à compenser le sentiment que les congressistes expriment. La modernité et la qualité de l’environnement influencent for-
Géré actuellement par Crans-Montana Tourisme, le Régent a réussi à augmenter ses résultats. Mais de nombreux efforts doivent encore être fournis pour que la station se démarque sur le marché du tourisme de congrès. tement le sentiment de satisfaction qualité/prix», constate Crans-Montana Tourisme. Un effort de vente et de suivi Durant ces deux dernières années, la restructuration a été la priorité de la direction. Il est temps de passer à une dimension nouvelle. Les gérants savent que le Centre doit être plus visible, il doit se vendre dans un premier temps à la population locale, aux prestataires et politiques, mais aussi aux habitants et sociétés. Il doit se faire reconnaître dans ses qualités et limites, dans ce qu’il apporte à
la station et dans ce qu’il peut recevoir ou fournir comme plateforme pour les professionnels de la région. Des ateliers dans ce sens sont prévus et notamment avec la collaboration de spécialistes de la publicité en marge du prochain Cristal Festival. Une seconde priorité est celle des marchés et des entreprises qui doivent mieux connaître cette offre à leur disposition et surtout la choisir pour réaliser leurs séminaires, conférences et autres rencontres. Ce travail commence par une refonte des outils de vente, et bien entendu par des efforts de présence sur
le marché. «Le marketing est un des points faibles du Régent d’aujourd’hui», reconnaît-on à Crans-Montana Tourisme. Il apparaît aujourd’hui impossible d’améliorer la fréquentation sans efforts de ventes et sans investissements conséquents dans ce domaine. Il reste donc du pain sur la planche, en attendant de savoir ce que l’Association des Communes de Crans-Montana, comme le propriétaire des lieux, la Commune de Lens, décident comme avenir pour le Régent. Danielle Emery Mayor
Stéphanie Nanchen a repris la gestion de l’Hôtel Central il y a trois ans, après le décès de sa maman. Un challenge réussi pour cette jeune hôtelière.
Hôtel Central: un succès exemplaire
MONTANA • «Que du bonheur!» C’est par ces mots que Stéphanie Nanchen, la gérante de l’Hôtel Central à Montana, qualifie son activité. Cette jeune femme de vingt-sept ans a repris il y a trois ans la gestion de l’hôtel familial, au décès de sa maman. Elle se lance tout d’abord «tête baissée», sans prendre le temps de penser, vu l’urgence de la situation. Puis elle réfléchit. Avec sa sœur Valérie, elle décide de garder l’établissement familial et de poursuivre l’aventure déjà initiée par son grand-père. «Pas par pression familiale, ajoute-t-elle, mais par envie.» C’est ainsi qu’en 2009, les deux sœurs prennent la décision de rénover entièrement l’hôtel. Oser se lancer Si Stéphanie Nanchen avoue vivre et travailler au jour le jour, elle prend tout de même le temps d’élaborer des stratégies et de réfléchir à l’avenir. Quand elle décide de reprendre l’Hôtel Central, en 2007, elle a vingt-quatre ans. Un choix audacieux pour une personne aussi jeune. «C’était et c’est toujours mon choix, je n’ai aucun regret. Se lancer, c’était prouver que j’en étais
capable. Et surtout, ma famille m’a fait confiance.» Elle aussi a confiance, en son hôtel, en sa gestion, en son personnel. Et cela marche. Si cet été semblait plus calme au point de vue clientèle, il n’en est rien. «Il n’y a pas eu de pic, avec beaucoup de monde en même temps. La clientèle a été étalée sur tout l’été. Et la fréquentation est en augmentation par rapport aux autres années». Stéphanie Nanchen explique son succès par la bonne situation géographique de l’hôtel. Mais pas seulement: «Les nouveaux hôtels tablent sur un nombre d’étoiles plus élevé, mais je pense qu’il y a toujours une clientèle pour les trois-étoiles, et qu’il ne faut pas l’oublier.» L’idée d’augmenter le confort de leur hôtel pour en faire un quatreétoiles a effleuré Stéphanie et Valérie. «Nous aurions pu faire un quatre-étoiles, mais cela ne nous intéresse pas. La constance, c’est important. Et puis, j’aurais peur de perdre ma clientèle.» Le succès de son hôtel, Stéphanie Nanchen l’explique également par la clientèle que sa maman a su fidéliser. La jeune hôtelière met un point d’honneur à faire en sorte que les clients reviennent après
leur séjour. Pour elle, le plus important, c’est l’accueil. Et cette recette porte ses fruits, puisque la clientèle est en constante augmentation. «C’est très éclectique. Les parents qui venaient avec leurs enfants du temps de ma maman viennent toujours, mais avec leurs petits-enfants. La clientèle est vraiment très variée.» Miser sur internet Mais le succès ne repose pas uniquement sur la clientèle fidèle. Et cela, Stéphanie Nanchen l’a bien compris. Elle cherche toujours à trouver de nouveaux clients. La publicité passe par les journaux, par le bouche-à-oreille, mais surtout par internet: «Nous misons beaucoup sur ce moyen de communication, que ce soit pour la publicité, mais également pour les réservations. Actuellement, plus du 80% de nos réservations passe par le web. Pour les personnes un peu plus âgées qui n’en ont pas la maîtrise, on utilise le fax. Mais souvent, elles passent par leurs enfants, qui effectuent leur réservation à leur place. Pour nous, internet est un bon moyen de rester en communication avec nos clients, et de leur rappeler que
Stéphanie Nanchen a repris la gestion de l’hôtel familial il y a trois ans. Depuis, la clientèle est en constante augmentation. nous existons.» Exister et se battre pour exister, Stéphanie Nanchen va le faire encore longtemps: «Dans trente ans,
je me vois encore ici. Et j’espère que ma petite nièce prendra la relève!» Katrine Briguet
Société
Numéro 36 • Octobre 2010 • page 6
Bien qu’ils soient le lieu de repos éternel de nos proches, les cimetières sont soumis eux aussi à des règlements communaux. Coup de projecteur.
La tendance est aux urnes
SOCIÉTÉ • Six cimetières sont répartis sur les six communes de Crans-Montana, mais ils n’ont pas tous été construits au pied de l’église du village. Ainsi Icogne n’en possède pas. «Et il n’y en a jamais eu, précise Michel Martenet, le secrétaire communal. Nos morts sont enterrés au cimetière de Lens. Il y avait cependant au village jusqu’à la Guerre, ce que l’on appelait le “raccard aux morts”. Il était situé au milieu du village et l’on y déposait les personnes décédées durant l’hiver. On l’utilisait lorsqu’il
était difficile de se déplacer et de creuser le sol gelé.» Aujourd’hui à Lens, on assiste en moyenne à une vingtaine d’enterrements par année. «De plus en plus de familles optent pour l’incinération, explique Yolande Bonvin, l’administratrice du cimetière. C’est la raison pour laquelle nous avons construit en 2006 un deuxième columbarium qui peut accueillir huitante-quatre urnes supplémentaires.» En revanche, le règlement stipule que les familles ne peuvent pas choisir l’emplacement. «Les urnes sont
Le columbarium de Mollens Pouvant accueillir nonante urnes, mais jusqu’à cent huitante si on en dépose deux par niche, le columbarium de Mollens sera achevé pour la Toussaint. «Comme il reste quelques travaux d’aménagement, notamment le choix du matériau de l’habillage des niches, explique Nicolas Zufferey, le conseiller communal de Mollens en charge du projet, l’inauguration aura sans doute lieu au début de l’année prochaine.» Bien qu’il s’agisse d’un ouvrage moderne, le jardin du souvenir réalisé autour de ce nouveau columbarium se marie à merveille avec l’ancien cimetière. «Depuis la porte de l’église, on a vraiment l’impression qu’il ne s’agit que du troisième étage du cimetière», précise Nicolas Zufferey qui avoue n’avoir entendu que des échos positifs. Sans compter que le budget initial semble à ce jour parfaitement respecté. CLG
déposées en fonction de leur ordre d’arrivée. C’est parfois difficile pour les familles, mais nous devons malheureusement respecter le règlement», poursuit l’administratrice. Comme à Mollens (lire encadré ci-contre), il est aussi question à Lens de réaliser dans les années à venir un jardin du souvenir où les proches pourront se recueillir dans une atmosphère plus intime. Dans tous ces cimetières, les tombes sont désaffectées au bout de 25 ans pour permettre de réaménager les lieux et créer de nouveaux espaces. Des prolongations sont parfois accordées. A Mollens, le columbarium étant sur le point d’être achevé, «il est question, signale Grégoire Jilg, le secrétaire communal, de modifier certains points du règlement du cimetière». Il risque ainsi de ne plus être possible d’enterrer les urnes directement sur les tombes comme il est encore d’usage à Mollens et dans les autres lieux. La question des émoluments et des concessions sera également débattue. Enterrer coûte 400 francs En station, Stéphane Tapparel, l’administrateur du cimetière «intercommunal», rappelle
SAPALDIA continue jusqu’en mars 2011. Les mêmes personnes ont passé des tests la première fois en 1991, puis en 2001 et cette année.
Déjà 300 personnes auscultées SAPALDIA • Dix heures, Centre valaisan de Pneumologie. Cela fait déjà de longues minutes qu’Yvan Kamerzin, l’un des participants à l’étude SAPALDIA, répond studieusement, mais avec un poil de malice parfois, aux questions de Christine Darioly, l’infirmière co-responsable de l’étude. Questionnaires à l’appui, les participants sont observés sous toutes les coutures: rythme et habitudes de vie, activités, nutrition, santé familiale, etc. Cette étude du Fonds national de Recherche en est à sa 3e phase. C’est ainsi sur le long terme que les personnes sont examinées, après des premiers tests effectués sur elles en 1991, puis en 2001. Un long terme qui a des avantages certains sur la compréhension des relations entre l’environnement et la santé, et sur le développement de mesures de prévention et de traitement. «Retrouver les participants, après tout ce temps, n’est pas forcément aisé. Nous travaillons avec une base de données remise à jour depuis 2001 mais qui nous réserve régulièrement des surprises: noms et numéros de rue ajoutés dans les villages, numéro de téléphone introuvable par abandon du téléphone fixe au profit du mobile. Après, il y a certaines personnes qui restent introuvables. Il y a également des personnes qui se sont expatriées et celles qui sont décédées.» Si en 1991, mille personnes ont participé à l’étude à Montana, ils étaient encore huit cents en 2001. Pour 2010 le nombre de personnes attendues serait d’environ six cents. Déjà trois cents personnes ont participé et dans l’ensemble, le taux de réponse est très bon. «Les participants font preuve d’une grande disponibilité et d’une attitude
Les niches du nouveau columbarium de Mollens seront achevées pour la Toussaint. qu’enterrer une personne coûte 400 francs, y compris le fossoyage si elle a été domiciliée sur l’une des six communes et mille francs s’il s’agit d’une concession pour deux personnes. Pour les nondomiciliés, le prix est un peu plus élevé. Dans ce cimetière, les urnes ont également tendance à être privilégiées. Elles coûtent moins cher – dès 200 francs – et sont plus faciles à entretenir qu’une tombe surtout durant l’hiver lorsque la neige s’installe pour plusieurs mois. «Chez nous, poursuit Stéphane Tapparel, un ancien mur et trois nouveaux ont été construits pour accueillir les urnes qui peuvent être regroupées
à deux ou trois dans une même niche.» Pareil au village de Randogne où Emmanuel Berclaz constate en moyenne sept à huit décès par année. Il mentionne que «des niches de différentes grandeurs ont été aménagées dans des murs en pierres sèches pouvant accueillir une à trois urnes chacune.» Du côté de Montana Village, «l’ancien cimetière au sud de l’église étant entièrement occupé, commente Jean-Marie Bonvin, le responsable, une extension a été réalisée en 2006 pour soixante-cinq places d’inhumations ainsi qu’un mur columbarium pour huitante-cinq urnes». Ces quatre dernières années, cinq places
d’inhumation ont été utilisées dans la partie nouvelle du cimetière ainsi que dix urnes dans le columbarium. Du côté de Chermignon, l’administration communale se tient à disposition pour tout renseignement et il est également possible de prendre connaissance du règlement du cimetière sur www.chermignon.ch. De manière générale, dans tous nos cimetières, si l’on peut toujours déposer une à deux urnes dans des tombes déjà occupées, il devient cependant difficile d’en obtenir l’autorisation lorsque la date de désaffection se rapproche. Claire-Lise Genoud
Icobois Sàrl à Icogne n’a pas, ou peu, ressenti les méfaits de la conjoncture. La scierie envisage l’avenir avec sérénité.
Une entreprise bien dans sa peau!
Christine Darioly et Myriam Maire effectuent plusieurs tests sur Yvan Kamerzin, l’un des participants de l’étude SAPALDIA. positive», précise Christine Darioly, qui tient à remercier toutes les personnes qui ont déjà donné de leur temps pour participer à l’étude. Tests médicaux Après le questionnaire, Yvan Kamerzin, le participant du jour, passe à la phase des tests avec la seconde infirmière responsable, Myriam Maire: mesures de la taille, poids, prise de sang puis prise de tension. Rien n’est laissé au hasard. Ensuite, ultrason des carotides, mesure de l’onde de pouls, pose d’un électrocardiogramme continu (sur 24 heures) et enfin mesure des fonctions respiratoires.
Questionnaires et tests médicaux font que les participants travaillent de 2 h 30 à 4 heures avec les infirmières. Pour Yvan Kamerzin, «c’est important de donner du temps pour cette étude. Et puis ça permet de savoir si on est en bonne santé.» Mais attention, «cela ne remplace pas un check-up chez son médecin», précise Myriam Maire, «cependant cela donne une idée de son état de santé». En cas de problème immédiatement détecté, le participant est aiguillé vers son médecin, qui pourra analyser les données et décider d’un traitement adéquat. Katrine Briguet
L’engagement de tous Le projet de recherche SAPALDIA (Swiss Study on Air Pollution And Lung Diseases In Adults) est en cours depuis 19 ans. Huit régions de notre pays y participent : Bâle, Genève, Aarau, Wald, Lugano, Davos et Montana, par le Centre valaisan de Pneumologie. L’une des questions principales concerne l’effet à long terme de la pollution atmosphérique sur les maladies respiratoires et cardio-vasculaires. L’intérêt augmente avec chaque nouvelle phase de l’étude (1989, 2001 et 2010) et avec l’âge des participants, car la santé peut ainsi être étudiée sur le long terme. L’engagement de tous ces participants contribue de façon décisive à la recherche sur la santé, selon le professeur Jean-Marie Tschopp.
ICOGNE • Fondée en 2005, la Sàrl Icobois est une des rares entreprises installées sur le territoire communal d’Icogne. Elle compte quatre salariés à plein temps, ses deux patrons, Lionel et Jacques Beney, compris. Spécialisée dans la scierie, les produits en bois semi-fabriqués, elle profite de nombreuses synergies avec d’autres entreprises similaires ou non et s’est tissé un vaste réseau parmi la clientèle privée et les menuisiers et charpentiers de la région. Pas de nuisances sonores A l’heure où le secteur de la construction cicatrise tant bien que mal les plaies d’une conjoncture crispante, Icobois peut se targuer d’avoir eu une progression constante au niveau de son développement. «Dès le début de nos activités, nous avons eu la sagesse de diversifier au maximum notre production, précise Lionel Beney. Nous avons également beaucoup travaillé sur Crans-Montana plutôt que sur la plaine. Par rapport à d’autres sociétés, nous n’avons donc pas – ou peu – ressenti les méfaits de la crise». Icobois s’appuie sur une surface de travail non négligeable de plus de quatre mille mètres carrés idéalement située, dans le fameux contour de la Lienne au bas d’Icogne, à l’écart de toute habitation. L’écologie et le développement durable constituent, pour elle, des notions prioritaires. «C’est vrai que
nous ne dérangeons personne, que nous n’avons pas le moindre problème de nuisances sonores, se réjouit notre interlocuteur. Comme nous transformons le plus possible de bois de la région et que nous achetons notre matière première essentiellement aux bourgeoisies environnantes, nous entretenons d’excellentes relations avec la Commune d’Icogne et avec la population locale». Quid des déchets? Même souci écologique au niveau des trois mille mètres cube annuels de déchets et de copeaux liés principalement à la scierie. «Tous nos déchets sont déchiquetés ici, assure Lionel Beney. Nous les acheminions avant dans une entreprise spécialisée fribourgeoise, mais depuis la création de Valpellets SA à Uvrier (réd: une société anonyme qui produit et commercialise des granulés de bois et qui a pour objectif de valoriser le potentiel énergétique fourni par la forêt
valaisanne), nous avons pu trouver une solution idéale pour ces copeaux. Nous avons même investi dans une machine à écorcer pour livrer à Valpellets SA des copeaux dénués d’écorces». Entreprise jeune et dynamique, dotée d’un capital sympathie indéniable et d’une philosophie exemplaire, Icobois peut envisager l’avenir avec confiance et sérénité. «Nous nous posons tout de même certaines questions, anticipe Lionel Beney. Soit nous investissons encore et nous entrons dans la spirale d’une extension qui peut s’avérer dangereuse, soit nous continuons à exploiter le potentiel local et consolidons ainsi nos acquis, en augmentant peut-être progressivement notre production. Je crois que la deuxième alternative paraît la plus judicieuse. Elle correspond en tout cas mieux à l’image et aux envies d’Icobois...». Blaise Craviolini
La scierie Icobois se trouve à la sortie d’Icogne, juste avant le pont de la Lienne en direction d’Ayent. Elle emploie quatre personnes.
Numéro 36 • Octobre 2010 • page 7
Villages
Des choses pareilles! THÉâTRE • Citer les propos de Jacques Bonvin dans un journal, c’est perdre l’accent. C’est perdre beaucoup! Dans son spectacle, le Chermignonard fait chanter sa langue natale. «C’est un mélange d’amour pour sa commune de Chermignon, pour les personnages qu’il a connus dans son enfance, pour certaines traditions valaisannes qu’il a envie de faire partager et pour l’accent dont il ne peut se passer. Dè tchiouzè déchè...», liton sur son site internet. Jacky d’Arthur de Joseph de LouisCamille serait-il un un sage, un poète de n’avoir jamais quitté son village et de n’avoir pas vu la société changer? En tous cas il pense que les choses vont trop vite. Jacques Bonvin a eu une vie «normale» et banale pendant de nombreuses années... Voilà qu’il monte sur scène pour dire que le monde va trop vite, que les coutumes disparaissent, que tout se ressemble et les gens pensent la même chose... Avant la scène, Jacques Bonvin était technicien dentiste. Déjà là, il travaillait à donner un beau sourire aux gens. Du cabinet jusqu’à la scène il n’y a eu que quelques pas et de longues années, le temps de passer de la jeunesse à l’état de grand-papa. Humoriste à plein temps, il tente maintenant de faire sourire d’une autre manière, par l’humour. Benjamin Cuche a mis en scène
«Des choses pareilles» et Jacques Bonvin montera sur la scène du Théâtre Alizé à Sion (rte de Riddes 87) à la fin du mois. Allez donc sur son site, www. jacquesbonvin.ch, un lien vous dirige vers des extraits du spectacle. Ensuite, réservez votre place (tél./sms au 078 744 21 88). Et si vous êtes de
Chermignon, sachez qu’il y a, rien que pour vous, une soirée gratuite: ce sera le 27 octobre à 19 h. La pièce est jouée à part cela le jeudi 28 (19 h), vendredi 29 (20 h 15), samedi 30 (20 h 15) et dimanche 31 octobre (17 h). DEM
Nous sommes à Cry d’Err, chez Emmanuelle Lamon Boro. Une association dédiée à la danse au cœur de Paris. Rencontre.
«Aller au bout de mes choix» DANSE • Le virus de la danse, Emmanuelle Lamon Boro l’a contracté à 8 ans déjà. Ses premiers pas, esquissés dans le petit groupe folklorique lensard monté par son papa Georgie, éveillent son appétit pour cet art. On l’inscrit à un cours de danse classique puis, «grâce à Catherine Kamerzin, je découvre les facettes moderne, contemporaine, jazz et claquettes, je les travaille de manière intensive.» A 17 ans, elle choisit d’aller voir plus loin et s’envole pour Aixen-Provence. «Ma grand-mère, française, m’a donné le goût de l’ailleurs et, très jeune, j’ai su que je quitterais le Valais», s’exclame-t-elle. Puis c’est Paris, le Centre international de danse, où elle poursuit sa formation en danse contemporaine, moderne et jazz. Dès l’âge de 22 ans elle enseigne ces disciplines et, pour payer ses études, se produit dans
plusieurs compagnies et participe à des défilés de mode. Son diplôme d’Etat, elle l’obtient en 1990. Recherche des différences Mais cette assoiffée de différences en veut plus. Attirée par la richesse des traditions de l’Afrique, elle se rend à Ouagadougou. Elle y rencontre le chorégraphe et cinéaste burkinabé Seydou Boro, qui deviendra son mari. «Mais j’ai aussi mis sur pied des tournées en Valais, avec la Compagnie Interface et au théâtre de Valère. Dans les écoles du canton, j’ai donné un spectacle sur les cultures africaines, avec contes, musiques et danses», tient-elle à ajouter. Etablie aujourd’hui à Paris, Emmanuelle en savoure la multitude culturelle, «avec un grand choix de spectacles, on y apprend toujours des choses. J’habite dans le XVe
Arrondissement, un quartier résidentiel près des studios de France 2. J’y croise parfois des “people”, comme Mimie Mathy ou Arielle Dombasle!» C’est dans ce quartier qu’elle a fondé l’Association Cry d’Err, un délicieux clin d’œil à ses origines. Elle reçoit dans son école une centaine d’élèves, âgés entre quatre à soixante ans, à qui elle enseigne, entre autres, un style qui lui est personnel: l’Afro Modern Dance. Mais, pour se ressourcer «et trouver le temps de lire», c’est à Lens qu’elle passe ses vacances. «D’abord pour ma fille Soukeyna, avoue-t-elle, qui partage avec son grand-père l’amour de l’équitation. Elle estime qu’ici tout est mieux. Et nous apprécions d’y retrouver le calme et de renforcer nos liens familiaux.» Les projets, cette femme dynamique, qui élabore aussi de ravissants bijoux fantaisie, n’en manque pas: «En décembre, nous irons rendre visite à ma belle-famille à Ouagadougou». Puis, en mai 2011, le spectacle de son école, «sur le thème de toutes les cultures, car, pour moi, danser, c’est permettre à l’âme humaine de s’exprimer.» Enfin, Emmanuelle Lamon Boro, qui se décrit comme «une femme toujours à la recherche des différences», conclut: «Je puis dire que j’ai fait ce que je voulais, que j’ai toujours été au bout de mes choix!» Paulette Berguerand
Emmanuelle Lamon Boro dans «Plus vous que moi», janvier 1997. (Carole Mougeole)
Plus d’information: http://cryderr.free.fr
Conseillère communale à Mollens, Francesca Reymond nous ouvre les portes de son petit paradis près de Cordona. Portrait.
Petit paradis au bord de la Raspille D’AILLEURS ET D’ICI • IPod, iPad, internet à haut débit, Francesca Reymond n’a pas l’intention de se couper du monde. Même si, durant l’hiver, son chalet est tellement isolé (en-dessous du hameau de Cordona, au lieu-dit La Fortsey), qu’il lui arrive de devoir laisser sa Suzuki au milieu du chemin et continuer à pied dans la neige. «Nous sommes tout de même à 1200 mètres, au-dessus de Planige, mais sur la commune de Mollens», explique-t-elle avec la précision qu’on apprend vite à déceler chez cette comptable de métier. Arrivé dans la région en 2003, lorsque Charly Reymond prend sa retraite anticipée, le couple a vécu dans un premier temps dans une des tours d’Aminona. Jusqu’au jour où ils tombent sur l’annonce «A vendre chalet pour amoureux de la nature». «Cela faisait des années que nous quittions Pully (VD) pour venir passer nos vacances ici. Mais ce chalet, c’est vrai, cela a été un véritable coup de foudre. En trois jours, la vente était conclue». Il faut dire que Francesca et son mari ont travaillé tous les deux durant des années dans le milieu immobilier. Ils ont ainsi vécu l’exception qui confirme l’adage du cordonnier mal chaussé. Depuis deux ans, quelques mois après l’élection de Francesca Reymond, ils vivent dans ce véritable petit paradis au bord de la Raspille en compagnie de leur chienne «Nissa», de «Choupette», une craintive mais très indépendante chatte, et du fougueux «Caïd», un Golden Retriever de quatorze mois toujours prêt à en découdre avec les charolaises qui paissent dans le champ d’à côté. Métiers variés Avant de faire le grand saut, Francesca Reymond, née à
Très engagée dans la vie politique de Mollens, Francesca Reymond, vit avec son mari depuis deux ans dans un chalet «pour amoureux de la nature». Bienne mais valaisanne par son papa et tessinoise par sa maman, avait pris quelques précautions. Elle raconte: «Lorsque j’ai quitté la régie immobilière où j’ai connu mon mari qui était d’ailleurs mon chef, j’ai créé ma propre entreprise de comptabilité et de services (www.votreoffice.ch). Cela m’a permis de continuer d’exercer mon métier auprès de petites PME tout en réalisant un rêve, celui de devenir infirmière.» Mais cette activité l’occupe tant qu’elle en oublie tout le reste, y compris un jour son propre mari cloué au lit par une forte fièvre. «A cette époque, je m’occupais de personnes âgées, certaines jusqu’à la fin de leur chemin de vie.» Des expériences fortes, intenses. Finalement, elle décide de reprendre le secrétariat et la comptabilité. Et ça a été une bonne chose, parce que cette activité professionnelle, elle peut l’exercer depuis son
chalet en plus de son mandat politique qui la mène, lui, par monts et par vaux (ndlr. elle est en charge des dicastères culture, loisirs et culte, enseignement et formation, santé et siège à différentes commissions dont celle des finances – eh oui! – à l’Association des Communes de Crans-Montana). Parce que le temps file et qu’ils aiment réaliser leurs rêves, Francesca et Charly Reymond ont accueilli cet été une petite fille de l’association Feu et Joie. «La voir s’épanouir chez nous, manger, prendre du poids, un vrai bonheur», se souvient en souriant celle qui s’est remise au piano pour déchiffrer plus rapidement les partitions de la chorale de Mollens où elle chante. Encore un rêve réalisé pour cette femme entreprenante, à la vie bien remplie. Claire-Lise Genoud
UNE AUTRE DIMENSION
Pour la «Caisse des pauvres» Le 11.11.1911, «Les enfants de feue Angélique Bonvin, veuve du maréchal Ignace Bonvin» signent une acte de donation de cent francs en faveur de la caisse d’assistance publique de Chermignon, «pour satisfaire à un pieux désir exprimé par leur mère.» Pierre-Noël Mittaz d’Ollon, descendant de cette généreuse aïeule, nous a soumis ce précieux papier,
qui lui inspire cette réflexion: «Ce document nous montre qu’il est possible, même avec des moyens limités, de partager ce que l’on possède. Alors, faisons-en autant aujourd’hui et tendons la main à notre voisin, quelle que soit sa provenance.» Merci à Monsieur Mittaz pour son aimable collaboration. Paulette Berguerand
Villages
Numéro 36 • Octobre 2010 • page 8
Les aînés de Chermignon ont répondu à une enquête de Pro Senectute qui démontre quelles sont leurs envies en termes d’activités de loisirs, de formation et d’échange avec les autres.
Les aînés veulent s’instruire, bouger, partager CHERMIGNON • Sous l’égide de la section valaisanne de Pro Senectute et de la Commission sociale de la Commune de Chermignon (à laquelle se sont jointes deux membres de la commission sport et culture), une vaste enquête vient d’être réalisée auprès des seniors et aînés – soixante ans et plus – de Chermignon. Cette enquête s’est échelonnée sur environ un mois. Elle a permis d’obtenir des résultats crédibles et riches en enseignements, dans le sens où 87 personnes y ont répondu, sur les 782 questionnaires envoyés. «11% de participation, c’est un bon chiffre, se réjouit Romaine Duc-Bonvin, présidente de la Commission sociale. Habituellement, selon Pro Senectute, ce genre de démarche atteint entre 3 et 10% de réponses. Nous pouvons donc nous appuyer sur des bases solides pour trouver des synergies visant à faciliter le quotidien et la vie associative de nos aînés, à renforcer leur indépendance, à défendre leurs intérêts auprès des autorités, des institutions et du public, et à améliorer leur statut social, objectifs suprêmes de cette enquête». L’informatique plébiscitée Les interrogations portaient sur des thèmes précis: «Souhaitez-vous participer à des cours, des conférences, des jeux en groupes, à la découverte de nouveaux sites? Seriezvous intéressé à pratiquer davantage d’activités sportives, à consacrer plus de temps à des échanges de services ou à du bénévolat?» Les résultats maintenant: 33 personnes se disent intéressées à fréquenter un cours d’informatique; 31 un cours sur la consolidation de la mémoire et 10 un cours sur l’amélioration de l’équilibre. Au niveau des jeux, 23 sondés verraient d’un bon œil l’organisation régulière de tournois de cartes; 13 seraient enchantés de
Parmi les loisirs auxquels les aînés de Chermignon souhaitent s’adonner, il y a la randonnée et la découverte d’autres lieux. Un catalogue d’activités sera édité l’an prochain par la Commune. Photo Pro Senectute tenter plus souvent leur chance lors d’un loto et 23 tritureraient volontiers leurs méninges au Scrabble! Se familiariser avec le patois, jouer aux échecs ou au bridge, peindre ou encore perfectionner une langue étrangère: autant d’autres propositions formulées par les aînés chermignonards. La multiplication de conférences ferait un «malheur» auprès de ces seniors, 31 d’entre eux s’inscriraient à un débat sur la santé; 16 sur le développement personnel; 21 sur les faits de société et 12 visionneraient avec plaisir des vidéos sur les voyages. «Ces considérations ne me surprennent pas, précise Romaine Duc-Bonvin. Elles prouvent que la volonté de s’instruire ne s’arrête jamais...» Donner de son temps... Volonté de s’instruire, mais aussi de découvrir et de partager, que
Le carrefour dans le grand virage au bas du village sera amélioré.
Carrefour à neuf
ICOGNE • «Mais où donc est passée la pierre du moulin?» C’est la question que bien des habitants d’Icogne se posent depuis que les travaux de réalisation du trottoir sur le bas du village ont changé la configuration du lieu. Le Conseil communal rassure: la pierre retrouvera son emplacement à l’intersection du chemin de Vuèbes et celui de Marune, dans le grand virage de la route cantonale. Tout ce carrefour sera retouché. La pierre trônera au milieu d’un espace vert, la fontaine actuelle restera, l’espace dévolu aux places de parc sera amélioré. «Nous allons créer une
présélection sur la route cantonale dans les règles», annonce le président Eric Kamerzin, qui précise que le virage sera un peu agrandi. Les deux chemins, actuellement, ne sont pas à même niveau: cela sera corrigé et aplani. «La zone de Vuèbes est le plus grand secteur qui reste encore à bâtir», note Eric Kamerzin, la Commune souhaite donc soigner l’entrée de ce chemin. Ces travaux auront lieu cette année encore. Précisons que le tapis de bitume sur la route cantonale sera posé l’année prochaine. DEM
Le carrefour à l’intersection de la route cantonale et des chemins de Vuèbes et Marune sera réaménagé.
ce soit à travers des pique-nique (9 réponses favorables) ou à travers la découverte d’un lieu, repas à l’appui (41). Les aînés veulent aussi bouger et s’essayer à différentes activités sportives: la marche (19) et la raquette à neige (11) récoltent la majorité des suffrages. Les seniors voudraient aussi offrir de leur temps et compétences: ainsi, 31 personnes se disent prêtes à échanger des services – administratifs, finan-
ciers, transports, etc. – et à faire du bénévolat, jusqu’à une fois par semaine. La Commission sociale de la Commune de Chermignon va maintenant tirer les enseignements de cette enquête et œuvrer dans le concret, toujours en collaboration avec Pro Senectute. «Nous allons prendre contact avec tous les bénévoles potentiels et mettre sur pied de nouveaux cours ou de nouvelles activités ludiques et sportives. Un
catalogue sera édité au printemps prochain, lorsque toutes ces belles intentions se seront concrétisées», annonce Romaine Duc-Bonvin. Cette enquête ne restera donc pas sans lendemain. Blaise Craviolini
Infos pratiques: Muriel Baechler, Pro Senectute VS au 027 322 07 41, animation-prevention@vs.prosenectute.ch
A partir de mars 2011, Karine Le Carré n’exploitera plus le seul établissement public de Montana-Village.
Café de l’Ouest: un sentiment d’inachevé... MONTANA-VILLAGE • C’est l’histoire d’une complicité entre une jeune femme et un établissement public. Une belle histoire, comme on les aime, mais qui risque (fort) de se terminer en queue de poisson... Voyons cela! Normande et Bretonne d’origine, détentrice également d’un passeport rouge à croix blanche, Karine Le Carré est tenancière du Café-Restaurant de l’Ouest, à Montana-Village, depuis le 17 mars 2006. «Assistante médicale et employée de commerce de formation, je n’avais aucune expérience dans la restauration, se souvient-elle. Mais j’ai toujours été attirée par les contacts humains et par la gestion, raisons qui m’ont incitée à me lancer dans cette aventure, sans me rendre compte des contraintes que cela allait impliquer. Ah! si j’avais su...». Des promesses... L’inauguration - «Un souvenir formidable: après dix-huit mois de fermeture, c’est comme si le “bistrot” revivait!» - et la première année d’exploitation laissent présager un avenir radieux. Alléchée par la cuisine simple mais raffinée d’Armand, le cuisinier, la clientèle se bouscule au portillon; le chiffre d’affaires répond aux attentes – et aux besoins – de la maîtresse de céans. «Les gens de Chermignon constituaient la majorité de ma clientèle. Même si certains villageois me boudaient quelque peu, tout allait bien dans le meilleur des mondes. On cartonnait! Je bossais jusqu’à seize heures par jour, mais les satisfactions étaient légion». Et puis, patatras! Tout s’effondre... Et tout s’enchaîne comme
Karine Le Carré (à gauche) et sa sommelière Maria: un duo que l’on ne reverra plus au Café-Restaurant de l’Ouest à partir de mars 2011. dans un cauchemar... La crise conjoncturelle, l’instauration du 0,5 pour mille et de la Loi antitabac: les recettes s’amenuisent et la spirale des ennuis commence. Pire: le cuisinier quitte le «navire» et Karine sombre dans un burnout dévastateur. Elle essaie bien d’adapter ses horaires d’ouverture, de poursuivre une politique de prix raisonnables et de diversifier ses menus du jour; rien n’y fait. «Je me suis rapidement aperçue que j’étais dans une impasse financière, déplore-t-elle. Le bail de location est démesuré par rapport au potentiel de l’établissement et les charges d’électricité et de chauffage sont exorbitantes. Les chambres d’hôtes sont vieillottes; toute la construction est mal isolée». ... à la désillusion! Les factures s’accumulent; la tenancière ne parvient plus à faire face à ses obligations. «J’ai demandé au propriétaire une baisse de loyer et une participation aux charges, mais mes requêtes sont restées sans lendemain». Seule, émoussée physiquement et psychiquement
(«Je me suis tellement dépassée que j’y ai laissé ma santé...»), la «patronne» de l’Ouest a donc décidé, la mort dans l’âme, d’abandonner l’exploitation de son café-restaurant. Une décision qui ne deviendra effective qu’en mars prochain, subtilités juridiques obligent. «Je suis bien sûr amère, martèlet-elle. Sans la complicité de ma sommelière Maria, je ne suis pas sûre que l’établissement serait encore ouvert. Mais je n’ai pas que des regrets. Certains clients sont fidèles; ils le resteront jusqu’au bout. Merci à eux! J’ai aussi connu des gens extraordinaires sur le plan humain, des gens dont j’ai beaucoup appris. Je suis persuadée que dans quelques années, ces bons souvenirs prendront l’ascendant sur mes difficultés actuelles». De son propre aveu, Karine Le Carré ne retournera pas de sitôt dans la restauration. Elle envisage de parfaire ses connaissances médicales et de se lancer dans une carrière de... nutritionniste! Blaise Craviolini
B R è V E S Vins récompensés Lors de l’édition 2010 du Mondial du Pinot Noir organisé le 3 septembre dernier à l’ouverture de Vinea à Sierre, plus de 1000 vins ont été présentés. Seulement 71 crus ont obtenu une médaille d’or et 260 une médaille d’argent. Plusieurs millésimes des caves de la région se sont vu remettre une médaille d’argent. On peut citer: Le Pinot Schachtalar 2009 de Renald Tenud (Cave Corne Rouge) à Loc, également le Pinot Noir Enfer de la Passion 2008 de Pierre Robyr (Histoire d’enfer) à Corin/Sierre, le Pinot Noir de Corin-sur-Sierre 2009 de Christophe Rey à Corinde-la-Crête et du côté de Flanthey: le Pinot Noir Fût de Chêne 2008 de Gaston et Eric Bonvin, le Pinot Noir 2009 de Nicolas Bagnoud (Bagnoud Vins), le Pinot Noir La Bonne Conduite 2009 de Sébastien Rey (Caves Vins Bruchez SA) et enfin Cléopâtre, un Pinot gris 2008 ainsi que le Pinot Noir 2009 de Joël Briguet (Cave La Romaine). Félicitations à tous. • Couvert de la Scie Icogne dispose d’un joli couvert très prisé dans les hauts du quartier des Vernasses où sont organisés pique-niques et grillades. Manquait à cet espace un lieu où parquer les voitures: les autorisations étant arrivées, une douzaine de places de parc sont créées dans ce lieu. • Sauvegarde du vieux village A Icogne, une commission ad hoc présidée par Firmin Bagnoud, complétée par la présence d’un responsable de la Commission cantonale des sites et l’architecte Michel Clivaz, travaille à un inventaire qui, in fine, débouchera sur une série de recommandations aux autorités et un règlement pour la rénovation. Si Icogne n’a pas de joyaux architecturaux classés, le village possède un patrimoine qu’il vaut la peine de conserver. Le règlement sera soumis à la population courant 2011. • Cours pour samaritains La section de Chermignon communique les dates des prochains cours obligatoires pour l’obtention du permis de conduire: 29, 30 novembre, 6 et 7 décembre 2010. Inscriptions auprès de Christophe Zufferey au 027 483 35 56. • Etang des Briesses Chermignon entreprend des travaux visant à redonner du volume à cet étang en voie d’envasement, mais aussi à le réalimenter en eau par la création de petits bassins naturels dans la forêt voisine. • St-Georges2011 La fête patronale tombe le Samedi Saint, journée du calendrier liturgique qui n’autorise aucun service religieux jusqu’au soir, ce que l’évêque de Sion a rappelé à la Commune de Chermignon. Exceptionnellement, la Patronale devra donc être déplacée au 25 avril, date qui semble idéale pour tout le monde. • Excursion au Musée Pour accompagner le prêt de longue durée de son tableau La femme au cabri de Biéler, la Bourgeoisie de Montana organise une excursion culturelle dans la capitale, ce dimanche 10 octobre, à l’occasion de cette remise officielle. A noter que tous les bourgeois de Montana, sur présentation de leur carte d’identité, peuvent visiter gratuitement le Musée d’art à Sion jusqu’à fin 2011.
Villages
Numéro 36 • Octobre 2010 • page 9
Nos six bourgoisies sont propriétaires terriennes, plus particulièrement de vignes, mais elles deviennent de plus en plus rares à vinifier ellesmêmes leur raisin. Mais le vin de la bourgeoisie reste une tradition, même si les Bourgeoisis ne sont plus si nombreux à arpenter leurs vignes.
Produire du vin, directement ou indirectement:
une tradition bien ancrée au sein de nos bourgeoisies NECTAR • En cette période où les vendanges accaparent l’esprit de nombreux citoyens, Sixième Dimension a passé la porte de nos caves bourgeoisiales. Les bourgeois
produisent-ils encore leur propre vin? Quelle est la politique des bourgeoisies et quels sont leurs besoins annuels en la matière? Entre Icogne, Lens, Chermignon,
Une vinification par des professionnels
ICOGNE • Icogne n’a pas de vignes sur son territoire (elles sont à Flanthey), mais la Bourgeoisie a du vin quand même. C’est Olivier Duchoud (37 ans), conseiller communal et syndic de la Bourgeoisie, qui assume depuis 2004 la fonction de caviste bourgeoisial. Et ce quand bien même la Bourgeoisie locale ne produit plus son propre vin. «Par manque de compétences et suite à diverses mauvaises expériences, nous avons décidé de faire vinifier le vin par des professionnels, précise l’intéressé. Le fendant est acheté à la Cave Bruchez à Flanthey, où nous avons loué nos vignes, et le pinot est acheté à la Cave La Romaine, chez Joël Briguet qui habite sur le territoire communal.» Septante-deux ménages sont concernés par la distribution de vins. «Ce sont les bourgeois faisant feu qui reçoivent une ration de deux bouteilles par ménage, une de fendant et une de pinot. Au total, cent quarante-quatre bouteilles sont donc distribuées. Le vin n’est pas vendu». A titre anecdotique, relevons que les bourgeois doivent venir personnellement chercher leur ration. Et pas n’importe quand: le vendredi précédant la Fête patronale de la Sainte-Barbe, à la cave bourOn lie souvent Iocgne à l’eau. Mais la Bourgeoisie a aussi des vignes. geoisiale, de 18 à 19 heures. On est Et du vin. C’est le conseiller Olivier Duchoud qui s’en occupe. précis ou on ne l’est pas...
Mille cinq cents litres par an
CHERMIGNON • Un «triumvirat» composé de Jean-Laurent Mittaz, procureur bourgeoisial, Sylvain Bonvin, syndic, et André Bonvin, caviste, gère la cave bourgeoisiale de Chermignon. Sous la haute «surveillance» – bien sûr – de Jean-Claude Savoy, président de la Commune et de la Bourgeoisie. La Bourgeoisie chermignonarde dispose de ses propres vignes et produit environ mille cinq cents litres par année. Du fendant et du pinot essentiellement, mais aussi – une année sur deux, selon les aspirations du procureur – du païen. «On prend dans les quotas, insiste Jean-Laurent Mittaz. Cette production suffit à couvrir nos besoins, que ce soit pour la Fête-Dieu, la Fête patronale de la Saint-Georges ou les divers ensevelissements». Toutes les personnes qui honorent de leur présence les deux assemblées bourgeoisiales annuelles reçoivent un carton de deux bouteilles par assise, soit potentiellement quatre bouteilles par année. Les invités à la Saint-Georges repartent par ailleurs avec un pain de seigle pour accompagner le précieux nectar... A noter qu’à Chermignon, les bourgeois doivent mettre la main à la pâte s’ils entendent profiter de ces avantages. Sur convocation officielle, ils participent à une journée de labeur pour contribuer aux divers travaux qui jalonnent le calen- A Chermignon, André Bonvin, Jean-Laurent Mittaz et Sylvain Bonvin gèrent la cave bourgeoisiale. drier annuel vinicole.
Stéphane Nanchen «intronisé»
LENS • Du nouveau, à Lens, par rapport à la gestion de la cave bourgeoisiale! Propriétaire-encaveur professionnel, et donc parfait connaisseur du milieu, Stéphane Nanchen vient de remplacer Luc Bonvin. Sa nomination s’est concrétisée le 1er septembre dernier. Cela dit, la Bourgeoisie lensarde bénéficie «depuis la nuit des temps» - c’est une tradition! - de ses propres vignes à Flanthey, au lieu-dit «Orgival». «Nous produisons environ deux mille litres par année de fendant et cinq cents litres de petite arvine, relève Stéphane Nanchen. Nous achetons par contre environ trois cents litres de rouge par année chez Provins, à qui nous amenons une partie de notre vendange, et chez les différents propriétairesencaveurs de la commune, selon une répartition équitable.» Cette production répond parfaitement aux besoins bourgeoisiaux, lesquels s’expriment lors de la Fête-Dieu, la Fête patronale du 1er août, les différentes séances du Conseil, les assemblées primaires et diverses manifestations. En outre, les bourgeois lensards reçoivent chaque année trois bouteilles chacun, sans la Stéphane Nanchen s’occupe de la cave de la moindre contrepartie financière ou en heures de bourgoisie de Lens depuis septembre dernier. travail.
Montana, Randogne et Mollens, les réponses diffèrent sensiblement. Cette enquête prouve cependant, et si besoin était, que la tradition du vin reste bien ancrée au
sein de nos différentes bourgeoisies. Tour d’horizon.
Une enquête de Blaise Craviolini
Dix mille mètres carrés de vignes
MOLLENS • Cette précision en guise de préambule: à Mollens, les pouvoirs sont séparés entre la Commune et la Bourgeoisie, contrairement par exemple à Lens ou à Chermignon. Cela dit, c’est une cave privée qui produit le vin de la Bourgeoisie de Mollens. Celle, en l’occurrence, d’Alain Berclaz à Veyras. «J’ai instauré ce système depuis que j’ai été nommé président de la Bourgeoisie, il y a 12 ans, précise Florian Berclaz. Notre vin n’était pas “terrible” avant; ce n’était pas très professionnel...». La Bourgeoisie mollensarde est propriétaire de dix mille mètres carrés de vignes situées à Loc. Pour une production annuelle d’environ six cents litres de fendant et autant de pinot noir. Une production adaptée aux besoins, qui est régulièrement écoulée lors de diverses manifestations liées à l’Eglise ou à la Commune. En revanche, les bourgeois locaux ne reçoivent pas systématiquement l’un ou l’autre «flacon» par année, selon un procédé courant dans certaines bourgeoisies. «Mais, précise Florian Berclaz, les bourgeois qui viennent travailler la vigne sont défrayés. Sur demande, il nous arrive également de nous montrer généreux – en bouteilles! – lors de certains anniversaires Alain Berclaz vinifie le vin de la Bourgeoisie de Mollens. de nos bourgeois...».
Un partenariat avec Provins
RANDOGNE • La Bourgeoisie de Randogne a cessé de produire son propre vin il y a trois ans. «Nous avons fait une étude détaillée sur le coût réel d’une bouteille, en tenant compte de tous les paramètres, assure le président Fernand Crettol. Nous avons dû nous rendre à l’évidence: il était préférable de confier ce mandat à une coopérative. Cette décision a également été motivée par la difficulté croissante à trouver des personnes motivées par nos vignes. Entre les activités sportives ou culturelles et leurs obligations extra-professionnelles, les gens sont de moins en moins disponibles. L’époque où les bourgeois se bousculaient dans les vignes est révolue...». Entre le fendant et le pinot noir, la Bourgeoisie commande donc environ huit cents litres par année à Provins, à qui la vendange est livrée. «Nous bénéficions de conditions préférentielles, souligne notre interlocuteur. Nous sommes particulièrement satisfaits de ce partenariat». La Bourgeoisie est propriétaire de onze mille mètres carrés de vignes à Loc. Dix pour cent de cette surface restent tout de même travaillés par les bourgeois, notamment pour perpétuer la tradition de la «Régaille». Chaque troisième dimanche de novembre, cette fête réunit entre cent et cent trente C‘est après une sérieuse étude que la Bourgeoisie de Randogne a décidé bourgeois pour un repas et de confier le produit de ses vignes à Provins. des réjouissances.
L’assemblée primaire a tranché...
MONTANA • La Bourgeoisie de Montana a décidé, elle aussi, d’abandonner les travaux des vignes par les bourgeois actifs. «Il devenait de plus en plus difficile de les motiver pour ce genre de tâche, indique Stéphane Rey, président de la Bourgeoisie. Depuis plusieurs années déjà, nous devions recourir à des vignerons professionnels. Sur les cent soixante bourgeois actifs, environ septante æuvraient encore, le solde étant des bourgeois actifs âgés de plus de 68 ans et donc, à ce titre, exonérés des travaux des vignes». Lors de l’assemblée primaire de mars 2008, les bourgeois de Montana ont officialisé la location des vignes à Provins pour une durée de vingt-cinq ans et, dans la foulée, la suppression de la répartition des vins aux bourgeois actifs. Une répartition qui représentait environ vingtquatre bouteilles par année. «Cette décision n’a pas plu à tout le monde, mais elle a dans l’ensemble été bien acceptée». Et Stéphane Rey d’ajouter: «Notre Bourgeoisie assume malgré tout les dons en vins qu’elle effectuait par le passé, que ce soit pour la Fête communale des aînés, les fêtes des sociétés locales et de nos villages, la paroisse ou le ménage bourgeoisial. Nous achetons Depuis 2008, les vignes de la Bourgeoisie sont louées à environ six cents bouteilles par année selon Provins, pour 20 ans, précise Stéphane Rey. un tournus auprès de nos encaveurs».
Sports & Loisirs L’Ascension du Christ-Roi a été remise au goût du jour par des copains lensards. Cette course de 5,7 km, pour 600 m de dénivellation, aura lieu le 9 octobre.
La petite dernière du calendrier EFFORT • Difficile de se faire une place dans un calendrier valaisan des courses pédestres déjà surchargé. De la Course du Soleil sierroise (21 mars), à la Course de Noël sédunoise (11 décembre), une grosse cinquantaine d’épreuves officielles sont mises sur pied dans notre canton. A côté des grandes classiques, chaque club, chaque région fait preuve de beaucoup d’imagination afin de créer des épreuves ouvertes au plus grand nombre. Alors, lorsque quelques copains ont discuté de faire renaître une compétition dans la région de Lens, ils se sont heurtés à un premier problème. «Le choix de la date, bien évidemment! Nous ne voulions pas entrer en concurrence avec des courses déjà bien établies. Nous avons donc opté pour le 9 octobre, un peu par défaut. Nous sommes les derniers arrivés, à nous de nous adapter», commente Kevin Bagnoud, responsable de l’organisation de la première Ascension du Christ-Roi, course pédestre ouverte à tous, qui traversera le vignoble de Flanthey, avant de grimper en direction du ChristRoi par un sentier offrant une
vue imprenable sur la vallée du Rhône, puis de plonger vers le village de Lens, point d’arrivée. La première mouture de l’Ascension du Christ-Roi, celle d’il y a trente ans, était moins bucolique. Elle utilisait une bonne partie de la route cantonale goudronnée. «Notre parcours – qui est déjà balisé – emprunte la forêt, poursuit Kevin Bagnoud. Cela n’aurait eu aucun sens de faire monter les gens sur du bitume. Nous avions prévu de faire partir une catégorie de Saint-Léonard, mais cela aurait enlevé une partie du côté populaire qui nous tient vraiment à cœur. Ce sera peut-être une adaptation pour l’avenir.» Le matin, les adultes partiront de la Crête de Vaas. L’après-midi, les enfants s’élanceront quant à eux de Lens sur des tracés adaptés à leur âge (entre 900 et 2500 m). Une catégorie «entreprises» sera également au programme. «Nous voulons dédier cette épreuve à Erwin Bonvin. L’ancien conseiller communal, qui était avant tout notre ami, était lui aussi à la base de ce projet», conclut Kevin Bagnoud. Claude-Alain Zufferey
Le 17 décembre, amateurs et professionnels se mesureront à peau de phoque à l’Aminona.
La nocturne du loup
SKI-ALPINISME • Pour sa première nocturne organisée à l’Aminona, Antoine Cina ne pouvait pas trouver meilleur nom: La nocturne du loup! De quoi attiser la curiosité des amateurs de ski alpinisme, impatients de remettre les pieds sur leurs lattes munies de leurs peaux de phoque. Aucune limite d’âge n’est imposée. Petits et grands seront les bienvenus puisque cette course est ouverte aux professionnels comme aux familles avec enfants, du moment que ces derniers restent sous la responsabilité d’un parent. Chez les pros, l’organisateur annonce déjà «la présence des Espagnols Kilian Jordet, le numéro un, et Mireia Miro, la numéro deux du classement mondial. La Swiss Team, avec en tête Florent Troillet, sera sur place en force. Les jeunes et les élites hommes et femmes vont ainsi jouer sur les pentes d’Aminona leur première sélection pour le circuit Coupe du monde 2011». Celui qui a gravi l’Everest l’an dernier en utilisant la technique alpine (hyper rapide) cherchait depuis plusieurs années l’endroit idéal pour organiser une telle manifestation: «A l’Aminona, tout est parfait. Le terrain, la nature et les infrastructures se prêtent très bien à ce genre de course.» Elle fait 4,5 km pour 870 mètres de dénivelé. On compte trente-six minutes pour les premiers et un peu moins de deux heures pour les plus lents. La télécabine fonctionnera pour l’occasion et permettra ainsi aux accompagnants et aux spectateurs de rejoindre les participants pour goûter à la fête, une pasta party, au restaurant du Petit Mont-Bonvin, et à la
remise des prix à 21 h 45. «On pourra également compter sur les cyclistes, poursuit Antoine Cina. Il y aura notamment Alex Moos et sa compagne Fabienne Heinzmann, parrains de l’épreuve, avec leurs pelotons de fans. Et gageons que quelques chasseurs-politiciens viendront, non pas affûter leurs armes, mais bel et bien encourager la meute des sportifs.» La piste, quant à elle, sera balisée et les participants pourront compter sur des balises flash qui leur donneront régulièrement la bonne direction. «L’avantage d’une compétition comme celle-là en tout début de la saison, précise l’organisateur, c’est qu’elle permet de voir si les copains se sont bien entraînés.» Et si la neige se fait attendre? «On ira la cherche plus haut», ajoute tout de go Antoine Cina. On n’en a aucun doute. Claire-Lise Genoud
Inscription et renseignements: dès début novembre sur www.mollens.ch ou Antoine Cina au 079 633 37 13. Possibilité de s’inscrire jusqu’à 17 h le jour même sur place. Prix: 30 francs.
«Le parcours de notre course pédestre emprunte la forêt», précise Kevin Bagnoud.
Le coin pratique Les horaires: 10 h 30 Départ de Vaas des marcheurs touristes; 11 h 15 Départ de Vaas des catégories juniors hommes et dames (1990-1995), dames et seniors (19701989), dames I et vétérans (1969 et plus âgés) et sociétés; 12 h Pasta Party; 14 h Départ de Lens des minis (2003-2005); 14 h 15 Départ de Lens des enfants (1999-2002); 14 h 45 Départ de Lens des jeunes (1996-1998); 16 h Remise des prix; 19 h Animations et concerts (Marc Aymon et Linchen) organisés par le HC Lens. Inscriptions: elles peuvent se faire directement sur internet jusqu’au 7 octobre, à l’adresse www.ascensionduchristroi.ch. Il existe également la possibilité de s’inscrire sur place (avec une majoration de prix) le matin même de l’épreuve, qui se déroulera par tous les temps. Dossards: ils sont à retirer le jour de la course au Centre scolaire de Lens de: 8 h 30 à 9 h 30 pour les marcheurs, de 8 h 30 à 10 h pour les coureurs, et de 12 h 15 à 13 h 15 pour les enfants. Manière de se rendre au départ: un bus navette amènera les coureurs de Lens à Vaas. Dernier départ de Lens à 9 h 45 pour les marcheurs et à 10 h 30 pour les coureurs. Ravitaillement: organisé à mi-parcours. Parking et vestiaires: au Centre scolaire de Lens.
Ski et mobilité douce FORFAIT • Fort du succès réalisé l’hiver dernier, CransMontana réitère sa collaboration avec Railaway pour l’hiver 2010-2011. Et accentue la distribution de ses forfaits grâce au «Train des Neiges Valais». Autre nouveauté cet hiver: la plupart des offres du Valais seront aussi disponibles aux distributeurs de billets CFF. Avec une progression de 60% pour la vente de forfaits Snow’n Rail valable un jour, une hausse de plus de 90% pour les forfaits valables sur 2 jours, et avec des forfaits 6 jours ayant généré un chiffre d’affaires de 25’000 francs, le succès du forfait des CFF conçu en collaboration avec Crans-Montana a décidé les différents partenaires à poursuivre cette opération. «Ce produit permet une diffusion idéale de Crans-Montana et de son domaine skiable sur le marché suisse qui représente 56% des nuitées, explique Xavier Bianco, directeur marketing à Crans-Montana Tourisme. Afin d’accroître cette diffusion, nous allons cet hiver
participer au projet “Train des Neiges Valais”», un train décoré aux couleurs valaisannes où Crans-Montana occupera une place privilégiée avec des images et le nom de la station positionné sur le côté d’un wagon de première classe. «Ces wagons sillonneront toute la Suisse du 29 janvier au 19 mars 2011, du dimanche au vendredi, dans le transport régulier des CFF.» Ce train spécial sera également utilisé les samedis comme moyen de transfert depuis les aéroports de Zurich et Genève et visera particulièrement le marché britannique, un marché, note Xavier Bianco, «où les offres des stations seront promues grâce à un prospectus à grand tirage (500’000 exemplaires) et via la centrale de réservation de Suisse Tourisme STC. De nombreuses animations seront organisées dans le train, avec la présence de profs de ski, des brochures distribuées, des films projetés…» Danielle Emery Mayor
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La spéciale Violettes - Mollens du Rallye du Valais pourrait être décisive.
Technique et rapide
AMINONA • Le 51e Rallye International du Valais passera près de chez vous les 28, 29 et 30 octobre prochains. Le règlement de cette épreuve ne laisse aucune marge de manœuvre aux pilotes et copilotes engagés. Ils ne recevront le «road book», leur planche de salut pour s’en sortir au plus vite, que le 16 octobre. Ces équipages ne pourront se rendre sur les lieux des spéciales qu’à partir du 25 octobre… En avant-première donc, zoom sur le tronçon de l’épreuve qui empruntera les routes de la Noble et Louable-Contrée le jeudi après-midi déjà. Une troisième tranche chronométrée – après celles du Sanetsch et d’Anzère – reliera les Violettes à Mollens, soit 11,280 km. «Depuis deux ans, nous effectuons le parcours dans ce sens. Par le passé, nous avons aussi pris l’option de le faire à l’inverse, commente Philippe Rauch, directeur de course. Le secret est tenu jusqu’au dernier moment quant à l’itinéraire exact. Mais dans ce cas-là, nous n’avons pas le choix. Il empruntera donc les mêmes routes qu’en 2009. Nous avons étudié une possibilité de créer une boucle Les Violettes-Aminona-Les Violettes, mais nous avons vite compris qu’elle n’amènerait sportivement rien d’intéressant en plus.» Cette variante aurait beaucoup trop perturbé les habitants et surtout impliqué que 120 voitures se croisent… Regroupement à Crans-Montana L’an dernier, Grégoire Hotz et sa Peugeot ont été les plus rapides en 7’09’8, ce qui correspond à une moyenne de 94,48 km/h. «C’est une spéciale extrêmement technique
et rapide. Elle se court sur un revêtement bosselé, qui sera très glissant dans les zones d’ombre. Les ténors, avec leurs châssis et leurs suspensions avant-gardistes vont s’en donner à cœur joie. Pour les autres, attention à la sortie de route», poursuit Philippe Rauch. Les Violettes-Mollens est un tronçon qui a toujours été au programme du RIV. En 1980, Philippe Rauch, alors coureur, avait d’ailleurs connu un accident sur cette route. Depuis dix-sept ans, le Sierrois est passé de l’autre côté du miroir en devenant responsable de toute la sécurité pour l’épreuve valaisanne. «A l’époque, chaque chef de secteur travaillait de manière autonome. Autant de chefs et autant de bonnes idées, mais aucun fil rouge. J’ai harmonisé tout cela, ce fut un énorme job.» Depuis cinq ans, le Rallye du Valais est devenu le numéro un européen en ce qui concerne la sécurité. Le concept de Philippe Rauch veille à préserver les bordiers, les spectateurs, les équipages et les officiels. Il implique plus de cent personnes dans la direction de course, deux cents membres de la Protection civile, des centaines de pompiers et des centaines de commissaires. A noter encore que, pour la première fois, un regroupement aura lieu à Crans-Montana (à côté du Casino). Les voitures seront sous régime de parc fermé, trente minutes avant leur départ chronométré. Pierre-Alain Roh profitera de l’occasion pour faire des interviews «live» des équipages. Au cœur de la course! Claude-Alain Zufferey
RENDEZ-VOUS VILLAGES ICOGNE Assemblée générale du ski-club La Lienne-Icogne 30 octobre Ste-Barbe, fête patronale 5 décembre LENS 50e anniversaire du HC Lens 9 octobre Ascension du Christ-Roi 9 octobre Assemblée générale Gym Flanthey/Lens 15 octobre Loto du HC Lens 23 octobre Loto du Chœur d’Hommes 6-7 novembre Tournoi Unihockey 12-13 novembre Fête annuelle du chœur Echo du Christ-Roi 21 novembre Téléthon 4 décembre Fête du foyer Christ-Roi 8 décembre Assemblée générale Groupe 14/18 14 novembre Fête des Aînés 11 décembre Loto du FC Lens 20 novembre Camp des jeunes du HC Lens 27-28 décembre Fête annuelle de la fanfare Edelweiss 31 décembre Soirée de la Saint-Sylvestre organisée par HC Lens 31 décembre CHERMIGNON La Brantée du Cibare, Chermignon-d’en-Haut 9 octobre Loto du chœur St-Georges, salle Cécilia Chermignon-d’en-Haut 16 octobre Pêche, journée de rencontre, lac Miriouges 31 octobre Loto de la paroisse, salle Ancienne Cécilia, Chermignon-d’en-Haut 1er novembre Soirée La Thune 6 novembre Open des Briesses, Golf de Noas 6 novembre Loto de la Cécilia, Chermignon-d’en-Haut 7 novembre Journée des bénévoles, Golf de Noas 13 novembre Sainte-Cécile de l’ancienne Cécilia, Chermignon-d’en-Haut 13 novembre Souper annuel du Parti socialiste de Chermignon 13 novembre Sainte-Cécile de la Cécilia, Chermignon-d’en-Haut 14 novembre Loto du Tennis-club, salle Cécilia Chermignon-d’en-Haut 20 novembre Coupe Ste-Catherine, golf de Noas 21 novembre Représentation de théâtre de la troupe Les Môdits, Chermignon-d’en Haut 26-28 novembre Fête patronale, Présentation de la Vierge, Ollon 28 novembre St-André, Chermignon-d’en-Bas 30 novembre Assemblée générale du Groupement Sportif Chermignon 3 décembre Représentation de théâtre de la troupe Les Môdits, Chermignon-d’en Haut 3-5 décembre Téléthon 4 décembre Sainte-Barbe, Champzabé 4 décembre Marché de Noël et St-Nicolas, Ollon 4-5 décembre Loto du Chœur la Cécilienne, Ollon 8 décembre Noël des Aînés 12 décembre Audition des minis de l’école de théâtre Zygomatiques, Chermignon-d’en-Haut 17 novembre Concert de Noël de l’Ancienne Cécilia, Chermignon-d’en-Haut 18 décembre MONTANA Tir final de la Société de tir 26 septembre RANDOGNE Loto du Ski-club, Centre scolaire 28 novembre MOLLENS Assemblée générale du Ski-club 15 octobre Concours de clôture du Club de Pétanque 25 octobre Fête de la Bourgeoisie 7 novembre Saint-Nicolas 5 décembre Noël des Aînés 12 décembre Vin chaud de fin d’année par le Club de Pétanque 29 décembre Concert-apéritif par la fanfare L’Union de Venthône, place du Village 31 décembre
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Sports & Loisirs
La conscience écologique du Jeep-Heep-Heep NATURE • L’édition 2010 du Jeep-Heep-Heep s’est déroulée les 25 et 26 septembre derniers sur le parking de la télécabine de Crans-Cry d’Er comme point d’ancrage. Émanant essentiellement de Suisse, mais aussi de l’Europe entière, plus de trois cents amateurs de Willys, CJ5, CJ7, Cherokee, Wrangler et autres marques de Jeeps ont pu assouvir leur passion à travers divers concours et animations (jeeping, agilité, esthétisme, etc.). Cette manifestation constitue l’une des plus importantes du genre organisée sur le continent. Elle est unanimement appréciée dans les milieux concernés. Des «sauvages»? Mais au-delà de son originalité et de ses retombées économiques pour Crans-Montana (plus de six cents nuitées en «morte»saison), entre autres arguments qui plaident en sa faveur, le Jeep-Heep-Heep souffre d’une image déficiente au sein d’une partie du grand public. «Nous ne pouvons pas nier cette véracité, confirme Claudy Mabillard, président du JHH. Nous sommes victimes du traditionnel cliché qui assimile les propriétaires de jeeps ou de 4x4 à des “sauvages”! Cette image est d’autant plus regrettable que nous multiplions les efforts pour être en phase avec notre conscience écologique. Pour mettre sur pied une telle manifestation, il faut avoir des autorisations “bétons”. Entre les privés, les communes environnantes, le Service des alpages, les bourgeoisies, le Département des chemins et des forêts de l’Etat du Valais et la Police cantonale, les démarches administratives accaparent notre temps et notre énergie. L’obtention de toutes ces autorisations prouve
– si besoin est – la crédibilité de notre comité et le sérieux de notre travail...» Ces efforts se déclinent en multiples facettes. «Il s’agit même d’un leitmotiv, insiste Claudy Mabillard. Lors du premier briefing réservé aux participants, nous mettons déjà l’accent sur le comportement à adopter et sur le respect minutieux du balisage. Nous savons pertinemment que nous sommes attendus au tournant et que le moindre faux-pas serait préjudiciable pour la pérennisation de notre manifestation. Il faut aussi savoir que nous ne “créons” aucun parcours, que nous ne démontons aucune forêt. Tous les chemins empruntés par nos véhicules sont – sans exception – déjà existants». Investissement conséquent Dans ce même souci permanent de ne laisser aucun impact, le canyon emprunté par les participants, creusé sur les pistes de ski pour les besoins de l’épreuve, est remis à niveau le lendemain matin déjà. Un «nettoyage» qui implique de nombreuses heures de travail et la présence d’une machine adéquate. L’investissement consenti n’est pas négligeable dans le budget du JHH. Le parcours emprunté par le défilé des jeeps, sécurisé et fléché dès le jeudi, est lui aussi nettoyé de la moindre trace à partir du samedi soir, soit quelques minutes à peine après le passage du dernier véhicule. «Toutes ces actions sont malheureusement méconnues du grand public. Nous invitons tous les sceptiques et tous nos détracteurs à se rendre sur les différents lieux du Jeep-HeepHeep pour vérifier nos efforts de leurs propres yeux...» Blaise Craviolini
A 50 ans, le HC Lens possède un bel avenir. Il se compose de jeunes motivés, tant sur la glace qu’en coulisses. Sportivement, la troisième ligue satisfait tout le monde.
Les jeunes ont pris le pouvoir
Le club de hockey de Lens organise son 50e anniversaire en musique le 9 octobre, avec le chanteur d’Icogne Marc Aymon et le groupe de Flanthey Linchen. ANNIVERSAIRE • Les clubs de hockey de village se font de plus en plus rares, en Valais comme ailleurs. Raisons à cela: il faut qu’ils trouvent des joueurs, des endroits pour évoluer, et surtout des bénévoles pour les diriger. Du côté de Lens, ce sont les jeunes qui motivent une société qui fête son cinquantième anniversaire. Sportivement,
sa première équipe a terminé l’exercice 2009-2010 avec un titre de champion valaisan de troisième ligue. «Elle se compose à un tiers de gars du village, à un tiers de joueurs du Haut-Plateau, et le complément vient de la plaine, explique le président Xavier Emery. Il y a 4-5 ans, nous avons eu un creux dans les effectifs, ce n’est plus le cas. Nous commençons
Une première fête le 9 octobre Les célébrations du cinquantenaire du HC Lens vont s’étendre sur toute la saison de hockey. «Nous avons cependant avancé la date de notre concert anniversaire au 9 octobre pour pouvoir mettre sur pied un événement le même jour que la course de l’Ascension du Christ-Roi. Nos deux organisations ont tout à gagner à unir leurs forces», précise Xavier Emery, président du HC Lens. La suite sera constituée de manifestations mises chaque année au programme des hockeyeurs lensards: un camp réservé aux enfants du 27 au 30 décembre, la soirée du 31 décembre, une disco glace le 7 janvier, ou encore un tournoi populaire les 8 et 9 janvier. Le tout sera complété par un tournoi de baby foot humain, agendé au 13 novembre. Au programme le 9 octobre: 19 h Ouverture des portes de la salle de gym de Lens; 19 h 30 Clown Gabidou; concert à 20 h 30 avec Marc Aymon et à 22 h avec Linchen. CAZ
Les organisateurs multiplient les efforts pour ne pas avoir d’impact sur la nature.
I N F O S P R AT I Q U E S URGENCES - ACCIDENTS MALADIES Police Feu Appel d’urgence Empoisonnements Secours routiers Rega Air-Glaciers La Main tendue Aide tél. pour les enfants et les jeunes Police Crans-Montana Garde médicale (centrale des appels) Garde des pharmacies et dentistes Vétérinaire
PHARMACIES
LENS Pharmacie de Lens CRANS-MONTANA Des Alpes Amavita Bagnoud Du Centre Du Golf Internationale Pharma Crans
TAXIS
A AUTO-TAXI TAXIS FRANCIS BONVIN PIERRE BRUTTIN RENÉ
117 118 144 145 140 1414 1415 143
147 027 486 87 60 0900 144 033* 0900 568 143* 027 480 23 45 027 483 43 00 027 481 24 20 058 851 30 50 027 481 28 28 027 481 33 51 027 481 24 18 027 481 27 36 079 316 60 10 027 481 51 51 027 481 95 95 079 628 01 01
CENTRAL CRETTOL DANIELLE FAMILLE DOLT FERRARO MARIO IVAN JACKY MORARD ANNE-LYSE TAXIS PONCIC POTT CÉSAR POTT MICHEL TAXI SILVIO
HOPITAUX
027 481 19 19 079 628 33 00 027 481 30 30 027 481 70 63 079 750 60 60 079 204 36 45 079 637 78 71 027 481 94 94 027 481 13 12 027 481 71 71 079 400 75 45
SIERRE Hôpital régional 027 603 70 00 SION Hôpital régional 027 603 40 00 CLINIQUE BERNOISE Montana 027 485 51 21 CLINIQUE GENEVOISE Montana 027 485 61 11 CLINIQUE LUCERNOISE Montana 027 485 81 81 CENTRE VALAISAN DE PNEUMOLOGIE Montana 027 603 80 00
GARDERIES D’ENFANTS/UAPE CRANS-MONTANA Fleurs des Champs CHERMIGNON Martelles
027 481 23 67 027 480 49 46
CENTRE MÉDICO-SOCIAL SIERRE
027 455 51 51
* Fr. 0.50 / appel + Fr. 1.-/min
les saisons à vingt-cinq et nous les terminons avec plus de quinze éléments. C’est largement suffisant pour aligner trois triplettes.» L’objectif 2010-2011 des hommes de l’entraîneur Grégory Constantin est un nouveau titre, avec en prime une possibilité de participer à la finale romande, ce qui n’avait pas pu se faire ce printemps en raison d’un souci administratif. Et une promotion en deuxième ligue? «Ce serait une catastrophe financière et sportive, poursuit le président. Cela ne nous apporterait rien d’aller jouer jusqu’à Genève face à des grosses cylindrées comme Meyrin ou Trois Chênes. Il faudrait plus que tripler notre budget. Quant à nos joueurs, certains sont justement venus des ligues supérieures pour souffler un peu en troisième ligue…» La patinoire sert avant tout à la formation La deuxième équipe se compose quant à elle uniquement de Lensards. «Nous pouvons
compter sur une trentaine d’éléments. Il y a des footballeurs qui sont heureux de se dépenser l’hiver, ou encore d’anciens hockeyeurs. Nous nous retrouvons une à deux fois par semaine uniquement pour le plaisir, sans participer à un championnat officiel. Nous allons organiser des rencontres amicales et peut-être servir de tremplin à l’un ou l’autre pour rejoindre la première équipe», relève Georgy Praplan, coordinateur de la deuxième équipe. Le but du HC Lens est également de reformer une école de hockey, voire, à l’avenir, une équipe de piccolos. La patinoire naturelle du village – qui ne permet plus les entraînements ni les matches des équipes d’actifs, expatriés à Loèche-les-Bains ou à Ycoor – reste cependant l’endroit idéal pour la formation de hockeyeurs ou de patineurs. Elle est d’ailleurs très bien fréquentée lorsque les conditions météo le permettent. Claude-Alain Zufferey
Succès pour l’édition 2010 de l’Omega European Masters de Crans-Montana: record de spectateurs, une météo radieuse et une très belle réussite sportive.
L’Omega European Masters a cartonné
GOLF • Cinquante-deux mille sept cents spectateurs, soit trois mille quatre cents de plus que l’édition précédente. L’Omega European Masters de Crans a battu un nouveau record. «Il faut dire que ça a été une magnifique semaine», s’exclame enthousiaste le directeur de l’Omega European Masters, Yves Mittaz. «Sportivement, cela a été un beau succès. Miguel Angel Jiménez a mérité de gagner.» L’Espagnol, qui courait après un succès à Crans depuis de nombreuses années, a devancé deux Italiens, Edoardo Molinari et le très jeune Matteo Manassero. Une très belle carte de visite pour ce tournoi qui constitue actuellement une opération sportive, commerciale et touristique de grande envergure,
puisque le budget dépasse huit millions de francs. Plus de quatre cents personnes engagées L’Association pour l’Organisation de l’European Masters a engagé plus de quatre cents personnes: une vingtaine pour trois semaines, afin d’assurer le montage et le démontage des infrastructures, une cinquantaine pour une semaine et le reste pour la durée du tournoi, soit du jeudi au dimanche. Cette organisation est prise en charge par Christophe Cottini. Appelé souvent «bénévoles», le personnel est pourtant rémunéré, «de 80 à 100 francs la journée, avec un équipement, selon Christophe Cottini. Le système, mis en place depuis
1996, fonctionne bien. Nous avons des personnes en provenance de la région, mais aussi d’Italie, d’Allemagne ou de France. Elles suivent en principe plusieurs tournois en Europe, et reviennent d’année en année à Crans.» Le personnel ne manque jamais. «Nous avons toujours un peu de réserves. Certains secteurs sont très prisés. Cette année, nous avons eu plus de septante demandes pour faire “chauffeur”, alors que trente-huit places seulement étaient disponibles», ajoute Christophe Cottini. Un avenir assuré jusqu’en 2012 La directeur de la manifestation s’est réjoui de cette belle édition, mais ne se repose pas pour autant sur ses lau-
riers. Yves Mittaz est confiant: «L’avenir de la compétition est assuré jusqu’en 2012. Par ailleurs, nous avons renouvelé notre contrat avec Credit Suisse, notre partenaire depuis bientôt trente ans. Nous avons tous le même intérêt, nous voulons que l’événement progresse chaque année.» Et Yves Mittaz ne reste pas les bras croisés. «Nous voulons améliorer le confort pour les spectateurs, pour les sponsors, mais également pour les joueurs. Et il faut que cela reste un parcours compétitif. C’est pour cela que nous devrons le faire évoluer.» La date de la prochaine édition de l’Omega European Masters est d’ores et déjà planifiée, du 1er au 4 septembre 2011. Katrine Briguet
Sports & Loisirs
Numéro 36 • Octobre 2010 • page 12
Un espace complètement fun, l’autre pour jouer en apprenant à skier, le suivant pour se rapprocher de la nature, le quatrième pour pratiquer son sport de glisse préféré: le domaine skiable de Crans-Montana se réorganise pour mieux répondre aux attentes de chaque membre de la famille.
Domaine skiable: à chacun son espace
CMA • «Famille»: voilà en un mot la clientèle ciblée par le domaine skiable de Crans-Montana. On l’a vu déjà concrètement dans la nouvelle politique tarifaire (voir encadré). On le verra également sur les pistes cet hiver: CMA réorganise ses champs de neige pour satisfaire chaque membre de cette famille type: petits débutants, adolescents, parents et autres adultes adeptes de glisse ou de prélassement sur les pistes. Si l’on devait dessiner cela sur un tableau, apparaîtraient plusieurs bulles correspondant chacune à un membre de la famille et à son attente; par endroits, lorsque les besoins sont les mêmes, les bulles s’imbriqueraient, comme lorsque tout le monde se rassemble pour le repas, ou au moment de l’arrivée sur le domaine et du départ. Sur les pistes, ces bulles deviennent des espaces aux missions claires que l’on découvrira dès l’ouverture complète du domaine. Le snowpark à Cry d’Er Principal changement: le déplacement du snowpark qui quitte Aminona pour s’installer à Cry d’Er. Snowboarders et adeptes de ski freestyle s’éclateront sur le sommet du Pas-du-Loup, un endroit idéal pour voir et être vu, pour se retrouver en bandes et s’amuser. Idéal aussi pour attirer l’intérêt des sponsors qui deviennent des partenaires nécessaires aux remontées mécaniques. Entre l’arrivée des cabines bleues et des cabines rouges, le snowpark devient la place to be des jeunes. Ajoutons qu’il y a à Cry d’Er la possibilité d’enneiger mécaniquement le snowpark, ce qui n’est pas le cas à Aminona. «Le snowpark va évoluer et s’agrandir avec le temps, promet le directeur Arthur Clivaz. Il y aura également, vers le Mérignou, un
la cabane des Taules, celle de la Tièche, la Cure. «Nous allons déplacer sur ce secteur l’exposition didactique sur les avalanches, indique Arthur Clivaz. Nous monterons une autre exposition, à visiter skis aux pieds, sur la faune et la flore. Aminona, ce sera l’espace pique-nique, l’espace ludique avec contrôle de vitesse, la piste de luge et le téléski école.» Bref, un lieu prioritairement adressé à la famille réunie.
Le 40% des répondants à l’enquête de M.I.S. TREND étaient à Crans-Montana avec des enfants, ce qui tend à démontrer, selon l’institut de sondage, que Crans-Montana propose des infrastructures adéquates pour les petits. Reste à animer davantage le domaine pour intéresser plus les adolescents. espace fun park pour les débutants.» Le snowpark ne risque-t-il pas d’augmenter encore le monde sur ce secteur? Les flots de skieurs que déversent ces deux télécabines débutent souvent leur journée sur le Pas-du-Loup! «Nous avons déjà discuté avec les professeurs de ski pour qu’il prennent, selon le type de client qu’il accompagnent, de nouvelles habitudes», indique Arthur Clivaz, comptant sur ces partenaires pour aider à orienter chaque client vers l’espace qui lui est dédiée. Ainsi, dès cet hiver, il faudra que les adeptes du ski «classique» délestent le Pas-duLoup pour se diriger vers le nouveau télésiège débrayable de Bellalui, vers Chetzeron, la Nationale, les Violettes et la Plaine-Morte (que l’on atteint aussi depuis l’arrière de l’arête du sommet de Bellalui). A noter que sur cet axe ski se trouvent plusieurs restaurants d’altitude qui s’adressent à
Tarifs en faveur des familles Rappelons d’abord que les tarifs préférentiels durant la prévente sont pratiqués jusqu’au 30 novembre. Pour les familles originaires ou résidentes dans la région, un forfait permet d’acheter trois abonnements de saison pour 1500 francs, il en coûte ensuite 200 francs par enfant supplémentaire, 300 pour le jeune apprenti ou l’étudiant de cette famille. Les jeunes détenteurs d’une carte d’étudiant ou d’apprenti, jusqu’à 25 ans, profitent également de tarifs préférentiels. Consultez tous les tarifs sur www.mycma.ch DEM
une clientèle en quête de mets raffinés et qui peuvent se permettre le luxe de prendre du temps à table. Débutants aux Verdets Aujourd’hui déjà, les petits qui débutent à ski se retrouvent dans le Jardin des neiges à l’intermédiaire de la télécabine du Signal. «Cette espace “Kids” ne sera pas réservée aux clients des écoles de ski, mais à tout débutant qui vient apprendre en s’amusant. On y trouvera des mini-espaces thématiques et ludiques.» L’espace des petits débutants sera séparé de la piste des Verdets pour garantir
la sécurité avec les skieurs qui passent à proximité. Quid d’Aminona? A l’est du domaine skiable, Aminona est
synonyme de nature, de tradition, avec, à proximité, l’écomusée de Colombire, et des restaurants typiques comme
Un positionnement plus clair Ce concept en quatre espaces permettra à CMA de procéder à une communication ciblée s’adressant directement aux utilisateurs de chaque espace; il y aura également une communication au travers de sponsoring avec des partenaires commerciaux intéressés à s’adresser directement à sa clientèle cible se trouvant sur tel ou tel secteur. Le concept induira des changements de comportements. Le nouveau télésiège de Bellalui devrait fonctionner comme le Nationale Express dans la réorganisation du domaine, attirant les skieurs dès la sortie de la télécabine. «Nous espérons arriver à ce que les clients choisissent de monter sur le domaine en optant pour la cabine les conduisant sur l’espace qui les intéresse prioritairement», indique Arthur Clivaz. Danielle Emery Mayor
Comment se distinguer des concurrents
Aux Barzettes, plus exactement au croisement de la route avec les skieurs qui rejoignent la télécabine des Violettes, la Commune de Randogne a entrepris des travaux dans le but de sécuriser le retour des skieurs qui passent sous un tunnel. Soit un investissement de 350’000 francs pour la création d’un second passage protégé.
D’abord il y a eu l’étude menée par l’Université de Lausanne, sous la direction du professeur Scherly, et publiée dans Bilan. Son constat: «Crans-Montana se glisse toujours dans le quinté préféré des Romands. Mais il lui manque peut-être le petit plus qui pourrait faire la différence et la distinguer». Ensuite il y a eu l’enquête de l’institut M.I.S Trend, réalisée sur le domaine skiable l’hiver passé. Lorsque l’on demande à la clientèle de CMA les trois qualités (ou points positifs) qui caractérisent le domaine de Crans-Montana, l’ensoleillement sort en tête (49% des sondés), vient ensuite la beauté du paysage (29%), puis la variété du domaine skiable (28%) et enfin la grandeur du domaine (27%). Cette même étude permet de déduire que le 90% des personnes interrogées viennent à Crans-Montana accompagnées, et 40% viennent avec des enfants de moins de 15 ans. Le 73% des sondés se disent appartenant à un foyer «aisé supérieur». De toutes ces analyses, CMA a tiré la conclusion qu’elle vise juste en s’adressant au segment socioéconomique «famille à niveau de revenu moyen à supérieur». «Nous avons imaginés des scénarios par rapport à la famille moyenne, explique le directeur Arthur Clivaz, en regardant ce que nous voulons lui offrir. Les besoins individuels et les moments passés ensemble par la famille réunie ont été listés. Nous avons réorganisé le domaine en fonction des attentes des clients.» Tout cela dans le but d’attirer à Crans-Montana davantage de monde, grâce à une communication ciblée, qui montre les particularités du domaine pour chaque membre de la famille, en mettant en avant les atouts que sont l’ensoleillement et la beauté de notre paysage. CMA compte sur cette prochaine saison test pour affiner et améliorer son concept.
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Skieurs en sécurité aux Violettes
Solution grille Nº 35 Août 2010 réponse: Fêtes
CONCOURS Participez au concours de Sixième Dimension et vous pourrez gagner le livre Paroisses et édifices religieux de la région de Crans-Montana Remplissez la grille, découvrez le mot caché, inscrivez-le sur une carte postale à envoyer avec vos coordonnées à Sixième Dimension , Route du Village 17, 1977 Icogne, jusqu’au 8 novembre 2010. Le vainqueur du tirage Nº 35 est: M. Stéphane Antonioli à Crans-Montana. Toutes nos félicitations!
Grille Nº36
par Paulette Berguerand
Horizontalement: A. La folle du logis; B. Dans de nombreux cocktails – A un bout du bout – Douleur; C. Drôle de chevalier – Pas prêteuse; D. Mèche – Patron abrégé – Pronom; E. Tracte – Se servent; F. Rassemble; G. Fin sans début – Champignon – Démonstratif; H. P’tit noir – Arbre fruitier; I. Bel emplumé – Il peut être variable; J. 9e Art (abrév.) – Aspect – Rouspéta; K. Sorte de moi – Elle chanta tout l’été; L. Du cheval – Frustrés. Verticalement: 1. Embrouillé; 2. Goupil, autrefois; 3. Futur navarin – Sous le sol – Tenu; 4. Soldat US (abrév.) – Sans rire ou Monseigneur – Opéré; 5. Eternelle – Roi à crinière; 6. Attente; 7. Excès – Fromage blanc; 8. Elle se hâte lentement – Le quatrième; 9. Furieux; 10. Laissées – Figeas; 11. Cri d’enfant – Indéfini – Cœur de mécène – Bière; 12. Une certaine Perrette… – Vis.
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