Sixième Dimension juin 2009

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Bimestriel indépendant et gratuit, édité par les Communes d’Icogne - Lens - Chermignon - Montana - Randogne - Mollens, Crans-Montana Tourisme & CMA Remontées mécaniques SA

NUMÉRO 28 - JUIN 2009

SOMMAIRE

CRANS-MONTANA Journée de la population Trop’Yc: les pieds dans le sable D’ailleurs et d’ici: Tomas Boegli Ambassadors of Music CMA: ça va bouger cet été

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«Votre image est déjà meilleure»

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VILLAGES Pierre-Isaïe Duc sur scène Tout sur le Triage forestier Jacques Cordonier, pour une culture vivante Coup de jeune pour l’ancienne école de Randogne

La 5e Journée du tourisme a lieu ce 4 juin. Un des thèmes abordés – l’urbanisme et la mobilité – nous donne l’occasion de regarder comment notre station peut encore s’améliorer.

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SPORTS Clubs de golf p. 11 sur mesure Tour de Suisse, étape à Crans-Montana p. 12

IMPRESSUM Bimestriel indépendant et gratuit, édité par les communes d’Icogne, Lens, Chermignon, Montana, Randogne, Mollens, Crans-Montana Tourisme et CMA Remontées Mécaniques SA Rédaction Danielle Emery Mayor, rédactrice en chef Tél. 079 785 98 68 - Fax 086 079 785 98 68 redac@sixieme-dimension.ch www.sixieme-dimension.ch Paulette Berguerand, Claire-Lise Genoud, Nathalie Getz, François Maret, Laurent Missbauer, François Praz, Denise Tripalo, Claude-Alain Zufferey. Administration & abonnements Véronique Briguet Tél. + Fax 027 483 31 80 info@sixieme-dimension.ch Adresse postale Sixième Dimension Sàrl Route du Village 17 - 1977 Icogne Maquette & graphisme Sergio Pardo AlterEgo Communication Mise en page Schoechli Impression & Communication SA Impression Centre d’impression des Ronquoz - Sion Distribution Messageries du Rhône, Sion La Poste, Crans-Montana Si vous n’avez pas reçu votre dernier numéro de Sixième Dimension, merci de contacter directement les Messageries du Rhône pour demander votre exemplaire. Téléphone gratuit: 0800 55 08 07 contact@messageriesdurhone.ch

TOURISME • «Nous aurions pu parler de la nouvelle loi sur le tourisme, nous avons choisi d’aborder des questions brûlantes et actuelles, d’évoquer des préoccupations génériques mais en amenant des exemples de ce qui se fait sur le terrain», explique Vincent Bornet, directeur adjoint de Valais Tourisme qui organise la 5e Journée valaisanne du tourisme à Crans-Montana. Ce jeudi après-midi 4 juin au Régent, il est donc question en première partie des changements climatiques, ensuite de l’urbanisation des stations et de la réorganisation de la mobilité. Et venir à Crans-Montana pour parler de ce second point n’est pas innocent: «Chez vous, les politiques ont déjà initié les démarches», félicite Vincent Bornet. Allusion faite à tout ce qui touche à l’urbanisme et la mobilité que nos autorités ont étudié dans le cadre du Plan directeur intercommunal (PDI). «En exprimant la complexité et les perspectives de notre urbanisme aux côtés de personnalités reconnues, ajoute pour sa part le directeur de Crans-Montana Tourisme Dominique Fumeaux, nous démontrons que notre réflexion est dans l’air du temps et qu’elle est porteuse de sens. En intégrant Crans-Montana dans une journée valaisanne, c’est notre station qui s’en trouve valorisée.» Mobilité: passer à l’acte Au sein de Valais Tourisme, précise Vincent Bornet, «nous avons fait le constat que dans beaucoup de stations ou de villes les problèmes ont été repérés et étudiés, mais la démarche s’arrête souvent là. Ce que nous voulons amener durant cette journée, ce sont les témoignages de ceux qui ont réussi, qui ont fait le pas et concrétisé des solutions, à l’exemple de Gstaad ou de l’éco-village savoyard des Gets. Ces expériences doivent servir à donner des impulsions décisives aux stations pour qu’elles s’engagent dans des actions concrètes.» Les Gets sont

devenus une référence en matière d’urbanisation. C’est Alain Boulogne, qui s’est battu contre l’extension de l’espace urbain, qui vient à Crans-Montana pour en parler. Roger Seifritz arrive lui de Gstaad pour expliquer comment la station a réaménagé

net estime qu’il reste encore beaucoup à faire. «Sur le plan de l’urbanistique, votre station est encore très désarticulée. L’association des communes a amené une vision, mais j’imagine combien le bateau – du point de vue de la gouvernance – doit être difficile à manœu-

«Pour le tourisme, la fusion serait le summum de la gouvernance.» son centre, comment le village de Saanen procède de la même manière, devenant un 2 e village sans voiture. Le conseiller d’Etat Jean-Michel Cina prend également part à cette table ronde publique, de même que l’ancien architecte cantonal Bernard Attinger. Pour parler des réflexions et projets de Crans-Montana, l’architecte Isabelle Evéquoz a été invitée. Courage politique S’il salue le courage politique des autorités de CransMontana, s’il relève la meilleure image de notre station qui en découle, Vincent Bor-

vrer. Pour le tourisme, la fusion serait le summum de la gouvernance. Le tourisme à CransMontana a déjà une meilleure image, on voit déjà plus de cohésion dans le fonctionnement. Du côté de Crans-Montana Tourisme, on sent qu’il y a une vision claire, on perçoit le professionnalisme de l’équipe en place. L’Office du tourisme contribue au changement d’image de la station, on le sent sur les marchés aussi.» Pour le professionnel valaisan du tourisme, CransMontana doit encore travailler dans le but d’une plus grande unité, «pour que la ligne suivie soit cohérente à tous les niveaux de prestation.»

A chacun sa politique du tourisme Qu’il soit question de mobilité ou de réchauffement climatique, c’est le développement durable qui doit être à la base des actions et s’appliquer sur le terrain. C’est dans cet esprit que le programme de cette Journée du tourisme a été conçu, suivant en cela les prescriptions de la Politique cantonale du tourisme. Un texte qui sert de référence à toute action de Valais Tourisme. L’organisme faîtier incite d’ailleurs les destinations à se doter elles aussi de ce fil rouge pour piloter le développement des stations et orienter leur avenir touristique: «La loi actuellement en vigueur l’impose, rappelle Vincent Bornet, mais la plupart des communes sont en porte-àfaux avec cette exigence légale. La future loi va emboîter le pas et reprendre cette obligation. Il y a un besoin urgent, au niveau local, de pouvoir s’appuyer sur une politique du tourisme.

Une voie pour le tourisme Etre sur la bonne voie, c’est d’abord choisir un chemin. «Sur le plan de l’urbanistique, votre station est encore très désarticulée», nous dit ci-contre Vincent Bornet. Ce qui nous rappelle que ce chemin sera long encore avant de pouvoir profiter du potentiel maximal de Crans-Montana. Etre Editorial sur la bonne voie, c’est aussi rappeler que des personnes courageuses ont fait étudier et poser les jalons d’une future politique de développement territorial global. Pourquoi, dès lors, se doter d’une politique du tourisme? C’est obligatoire, nous rappelle le directeur adjoint de Valais Tourisme. Surtout, cela sert à définir notre vision à long terme, un fil rouge utile aux décideurs politiques comme aux prestataires touristiques. Cette politique bénéficie de tout le travail déjà effectué au sein du PDI (le Plan directeur Intercommunal). Elle doit ne pas réinventer la roue, mais ajouter aux réflexions urbanistiques la perspective de la clientèle, aussi bien locale que touristique, pour laquelle tout ceci est entrepris. L’urbanisme est un thème qui se discute dans de nombreuses stations, comme cela ressort de la 5e Journée valaisanne du tourisme. L’aménagement cohérent de l’espace urbain peut nous amener une réelle plus-value. Comme le dit Dominique Fumeaux, directeur de Crans-Montana Tourisme, «en rendant notre station plus agréable à vivre (au quotidien ou en vacances), nous pouvons faire de la cité en elle-même notre plus grand atout en matière de marketing. A contrario, sans amélioration notable, elle peut devenir notre pire ennemi.» Danielle Emery Mayor

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Le musée des trains miniatures en péril SAUVETAGE • «Je ne suis pas ferrovipathe mais ferroviphile», lisait-on récemment dans Migros Magazine. Sylvia Bonvin est l’unique employée de la Fondation suisse des trains miniatures. Mais si le ciel ne se dégage pas au-dessus de ce petit musée, elle ne pourra plus être là pour expliquer ce que ferroviphile et ferrovipathe veulent dire. En effet, même si depuis son ouverture en février 2007 le musée de Crans-Montana a accueilli plus de 17’000 visiteurs, il en aurait fallu 10’000

de plus pour que les comptes soient équilibrés. La Fondation tire donc péniblement un wagon rempli d’un manque à gagner de 100’000 francs. Une somme qu’il s’agit de combler au plus vite pour éviter la faillite, la disparition du musée et l’éparpillement des précieuses collections et donations. «Pour la suite, si nous réussissons à combler ce déficit, nous savons déjà pouvoir compter sur l’aide de l’Etat du Valais et de l’Association des Communes de Crans-Montana. Et donc nous parviendrons

ainsi à couvrir nos frais», assure Jean-Pierre Rouvinez, président de la Fondation, qui ajoute que le propriétaire des murs a lui aussi accepté de faire un geste en réduisant le loyer. Quelles solutions? 100’000 francs à éponger et le musée peut espérer passer l’été! Pour y parvenir, la Fondation fait appel à chacun. Quelques généreux donateurs seraient les bienvenus, on s’en doute. Mais il y a aussi des solutions peu coûteuses qui consistent à être

très nombreux à acheter pour le prix de 50 francs une carte annuelle. Et puis Jean-Pierre Rouvinez espère que le boucheà-oreilles qui avait bien fonctionné à l’ouverture en 2007 reprenne de l’ampleur, en incitant le maximum de personnes à venir visiter le musée et à en parler autour d’elles. Car si la comptabilité n’affiche aucun signe de richesse, les salles d’exposition, elles, montrent au public de nombreux trésors. «Notre ambition est toujours de devenir un centre de

découverte, de rencontre et d’échange afin de rassembler des publics de tous horizons curieux de connaître l’univers mystérieux des trains modèles réduits.» Rappelons que ce musée s’étend sur deux étages avec une surface d’exposition de 700 m2. La Fondation a reçu plusieurs collections, dont la plus importante de la famille Burkhardt de Bâle avec près de 500 pièces datant des années 1895 à 1960. A noter encore que la Fondation accueille toujours avec

plaisir les bénévoles. «Nous cherchons également une personne pour élargir le Conseil de Fondation», annonce JeanPierre Rouvinez. Danielle Emery Mayor

Fondation Suisse des Trains Miniatures Banque Cantonale du Valais Compte N.: T 0884.25.00 IBAN CH02 0076 5000 T088 4250 0 www.trains-miniatures.ch


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