Sixième Dimension juin 2009

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Bimestriel indépendant et gratuit, édité par les Communes d’Icogne - Lens - Chermignon - Montana - Randogne - Mollens, Crans-Montana Tourisme & CMA Remontées mécaniques SA

NUMÉRO 28 - JUIN 2009

SOMMAIRE

CRANS-MONTANA Journée de la population Trop’Yc: les pieds dans le sable D’ailleurs et d’ici: Tomas Boegli Ambassadors of Music CMA: ça va bouger cet été

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«Votre image est déjà meilleure»

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VILLAGES Pierre-Isaïe Duc sur scène Tout sur le Triage forestier Jacques Cordonier, pour une culture vivante Coup de jeune pour l’ancienne école de Randogne

La 5e Journée du tourisme a lieu ce 4 juin. Un des thèmes abordés – l’urbanisme et la mobilité – nous donne l’occasion de regarder comment notre station peut encore s’améliorer.

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SPORTS Clubs de golf p. 11 sur mesure Tour de Suisse, étape à Crans-Montana p. 12

IMPRESSUM Bimestriel indépendant et gratuit, édité par les communes d’Icogne, Lens, Chermignon, Montana, Randogne, Mollens, Crans-Montana Tourisme et CMA Remontées Mécaniques SA Rédaction Danielle Emery Mayor, rédactrice en chef Tél. 079 785 98 68 - Fax 086 079 785 98 68 redac@sixieme-dimension.ch www.sixieme-dimension.ch Paulette Berguerand, Claire-Lise Genoud, Nathalie Getz, François Maret, Laurent Missbauer, François Praz, Denise Tripalo, Claude-Alain Zufferey. Administration & abonnements Véronique Briguet Tél. + Fax 027 483 31 80 info@sixieme-dimension.ch Adresse postale Sixième Dimension Sàrl Route du Village 17 - 1977 Icogne Maquette & graphisme Sergio Pardo AlterEgo Communication Mise en page Schoechli Impression & Communication SA Impression Centre d’impression des Ronquoz - Sion Distribution Messageries du Rhône, Sion La Poste, Crans-Montana Si vous n’avez pas reçu votre dernier numéro de Sixième Dimension, merci de contacter directement les Messageries du Rhône pour demander votre exemplaire. Téléphone gratuit: 0800 55 08 07 contact@messageriesdurhone.ch

TOURISME • «Nous aurions pu parler de la nouvelle loi sur le tourisme, nous avons choisi d’aborder des questions brûlantes et actuelles, d’évoquer des préoccupations génériques mais en amenant des exemples de ce qui se fait sur le terrain», explique Vincent Bornet, directeur adjoint de Valais Tourisme qui organise la 5e Journée valaisanne du tourisme à Crans-Montana. Ce jeudi après-midi 4 juin au Régent, il est donc question en première partie des changements climatiques, ensuite de l’urbanisation des stations et de la réorganisation de la mobilité. Et venir à Crans-Montana pour parler de ce second point n’est pas innocent: «Chez vous, les politiques ont déjà initié les démarches», félicite Vincent Bornet. Allusion faite à tout ce qui touche à l’urbanisme et la mobilité que nos autorités ont étudié dans le cadre du Plan directeur intercommunal (PDI). «En exprimant la complexité et les perspectives de notre urbanisme aux côtés de personnalités reconnues, ajoute pour sa part le directeur de Crans-Montana Tourisme Dominique Fumeaux, nous démontrons que notre réflexion est dans l’air du temps et qu’elle est porteuse de sens. En intégrant Crans-Montana dans une journée valaisanne, c’est notre station qui s’en trouve valorisée.» Mobilité: passer à l’acte Au sein de Valais Tourisme, précise Vincent Bornet, «nous avons fait le constat que dans beaucoup de stations ou de villes les problèmes ont été repérés et étudiés, mais la démarche s’arrête souvent là. Ce que nous voulons amener durant cette journée, ce sont les témoignages de ceux qui ont réussi, qui ont fait le pas et concrétisé des solutions, à l’exemple de Gstaad ou de l’éco-village savoyard des Gets. Ces expériences doivent servir à donner des impulsions décisives aux stations pour qu’elles s’engagent dans des actions concrètes.» Les Gets sont

devenus une référence en matière d’urbanisation. C’est Alain Boulogne, qui s’est battu contre l’extension de l’espace urbain, qui vient à Crans-Montana pour en parler. Roger Seifritz arrive lui de Gstaad pour expliquer comment la station a réaménagé

net estime qu’il reste encore beaucoup à faire. «Sur le plan de l’urbanistique, votre station est encore très désarticulée. L’association des communes a amené une vision, mais j’imagine combien le bateau – du point de vue de la gouvernance – doit être difficile à manœu-

«Pour le tourisme, la fusion serait le summum de la gouvernance.» son centre, comment le village de Saanen procède de la même manière, devenant un 2 e village sans voiture. Le conseiller d’Etat Jean-Michel Cina prend également part à cette table ronde publique, de même que l’ancien architecte cantonal Bernard Attinger. Pour parler des réflexions et projets de Crans-Montana, l’architecte Isabelle Evéquoz a été invitée. Courage politique S’il salue le courage politique des autorités de CransMontana, s’il relève la meilleure image de notre station qui en découle, Vincent Bor-

vrer. Pour le tourisme, la fusion serait le summum de la gouvernance. Le tourisme à CransMontana a déjà une meilleure image, on voit déjà plus de cohésion dans le fonctionnement. Du côté de Crans-Montana Tourisme, on sent qu’il y a une vision claire, on perçoit le professionnalisme de l’équipe en place. L’Office du tourisme contribue au changement d’image de la station, on le sent sur les marchés aussi.» Pour le professionnel valaisan du tourisme, CransMontana doit encore travailler dans le but d’une plus grande unité, «pour que la ligne suivie soit cohérente à tous les niveaux de prestation.»

A chacun sa politique du tourisme Qu’il soit question de mobilité ou de réchauffement climatique, c’est le développement durable qui doit être à la base des actions et s’appliquer sur le terrain. C’est dans cet esprit que le programme de cette Journée du tourisme a été conçu, suivant en cela les prescriptions de la Politique cantonale du tourisme. Un texte qui sert de référence à toute action de Valais Tourisme. L’organisme faîtier incite d’ailleurs les destinations à se doter elles aussi de ce fil rouge pour piloter le développement des stations et orienter leur avenir touristique: «La loi actuellement en vigueur l’impose, rappelle Vincent Bornet, mais la plupart des communes sont en porte-àfaux avec cette exigence légale. La future loi va emboîter le pas et reprendre cette obligation. Il y a un besoin urgent, au niveau local, de pouvoir s’appuyer sur une politique du tourisme.

Une voie pour le tourisme Etre sur la bonne voie, c’est d’abord choisir un chemin. «Sur le plan de l’urbanistique, votre station est encore très désarticulée», nous dit ci-contre Vincent Bornet. Ce qui nous rappelle que ce chemin sera long encore avant de pouvoir profiter du potentiel maximal de Crans-Montana. Etre Editorial sur la bonne voie, c’est aussi rappeler que des personnes courageuses ont fait étudier et poser les jalons d’une future politique de développement territorial global. Pourquoi, dès lors, se doter d’une politique du tourisme? C’est obligatoire, nous rappelle le directeur adjoint de Valais Tourisme. Surtout, cela sert à définir notre vision à long terme, un fil rouge utile aux décideurs politiques comme aux prestataires touristiques. Cette politique bénéficie de tout le travail déjà effectué au sein du PDI (le Plan directeur Intercommunal). Elle doit ne pas réinventer la roue, mais ajouter aux réflexions urbanistiques la perspective de la clientèle, aussi bien locale que touristique, pour laquelle tout ceci est entrepris. L’urbanisme est un thème qui se discute dans de nombreuses stations, comme cela ressort de la 5e Journée valaisanne du tourisme. L’aménagement cohérent de l’espace urbain peut nous amener une réelle plus-value. Comme le dit Dominique Fumeaux, directeur de Crans-Montana Tourisme, «en rendant notre station plus agréable à vivre (au quotidien ou en vacances), nous pouvons faire de la cité en elle-même notre plus grand atout en matière de marketing. A contrario, sans amélioration notable, elle peut devenir notre pire ennemi.» Danielle Emery Mayor

Suite en page 2

Le musée des trains miniatures en péril SAUVETAGE • «Je ne suis pas ferrovipathe mais ferroviphile», lisait-on récemment dans Migros Magazine. Sylvia Bonvin est l’unique employée de la Fondation suisse des trains miniatures. Mais si le ciel ne se dégage pas au-dessus de ce petit musée, elle ne pourra plus être là pour expliquer ce que ferroviphile et ferrovipathe veulent dire. En effet, même si depuis son ouverture en février 2007 le musée de Crans-Montana a accueilli plus de 17’000 visiteurs, il en aurait fallu 10’000

de plus pour que les comptes soient équilibrés. La Fondation tire donc péniblement un wagon rempli d’un manque à gagner de 100’000 francs. Une somme qu’il s’agit de combler au plus vite pour éviter la faillite, la disparition du musée et l’éparpillement des précieuses collections et donations. «Pour la suite, si nous réussissons à combler ce déficit, nous savons déjà pouvoir compter sur l’aide de l’Etat du Valais et de l’Association des Communes de Crans-Montana. Et donc nous parviendrons

ainsi à couvrir nos frais», assure Jean-Pierre Rouvinez, président de la Fondation, qui ajoute que le propriétaire des murs a lui aussi accepté de faire un geste en réduisant le loyer. Quelles solutions? 100’000 francs à éponger et le musée peut espérer passer l’été! Pour y parvenir, la Fondation fait appel à chacun. Quelques généreux donateurs seraient les bienvenus, on s’en doute. Mais il y a aussi des solutions peu coûteuses qui consistent à être

très nombreux à acheter pour le prix de 50 francs une carte annuelle. Et puis Jean-Pierre Rouvinez espère que le boucheà-oreilles qui avait bien fonctionné à l’ouverture en 2007 reprenne de l’ampleur, en incitant le maximum de personnes à venir visiter le musée et à en parler autour d’elles. Car si la comptabilité n’affiche aucun signe de richesse, les salles d’exposition, elles, montrent au public de nombreux trésors. «Notre ambition est toujours de devenir un centre de

découverte, de rencontre et d’échange afin de rassembler des publics de tous horizons curieux de connaître l’univers mystérieux des trains modèles réduits.» Rappelons que ce musée s’étend sur deux étages avec une surface d’exposition de 700 m2. La Fondation a reçu plusieurs collections, dont la plus importante de la famille Burkhardt de Bâle avec près de 500 pièces datant des années 1895 à 1960. A noter encore que la Fondation accueille toujours avec

plaisir les bénévoles. «Nous cherchons également une personne pour élargir le Conseil de Fondation», annonce JeanPierre Rouvinez. Danielle Emery Mayor

Fondation Suisse des Trains Miniatures Banque Cantonale du Valais Compte N.: T 0884.25.00 IBAN CH02 0076 5000 T088 4250 0 www.trains-miniatures.ch


CRANS-MONTANA La Journée de la population, le 7 juin 2009, fait se rencontrer gens des villages et de la station. Une journée où se donner le temps de réfléchir à ce que sera Crans-Montana dans 10 ans.

Temps d’arrêt vers le futur

Slow down, une journée pour ralentir et réfléchir à la station telle qu’elle est aujourd’hui, telle qu’elle pourrait être demain, en la parcourant à pied, à vélo ou en rollers.

URBANISME • Crans-Montana est invitée à ralentir pour faire… un bond en avant dans le temps! Imaginons CransMontana en 2020, avec moins de voitures, plus de plaisir à pied, des espaces où se rencontrer, se balader, se détendre, des rues commerçantes attrayantes et animées. Une petite ville à la montagne conçue pour le plaisir des vacances, pour le plaisir de ses habitants. Cette vision présentée lors de la Journée de

la population ne sort pas d’un chapeau, mais de nombreuses réflexions qui remontent au groupe de travail Agenda 21 local et à l’étude «Vision et Stratégie»; les esquisses de solution ont été reprises et développées au sein du projet pilote PAES, affinées et regroupées au sein du Plan directeur intercommunal, notamment dans un chapitre consacré à l’urbanisme et à la mobilité. Crans-Montana dispose aujourd’hui d’un plan de

Priorité aux piétons Plusieurs points de rencontre sont prévus le long de l’artère principale réservée aux piétons. L’occasion de mieux comprendre sur ces stands quel développement urbain prévoit la station. Il sera aussi question du label Cité de l’énergie, on pourra tester la conduite Eco-Drive, le freinage d’urgence «Merle blanc», on parlera aussi de l’agglomération Sierre / Crans-Montana. Vous trouvez le programme détaillé sur www.sixieme-dimension.ch/jp.htm

Testez les vélos Faites un tour du côté du parking de Cry d’Er lors de votre passage à la Journée de la population. Dans le cadre du Mountain Bike Festival, vous pouvez tester gratuitement des vélos les 6 et 7 juin. Dès 10 h, tests VTT Rocky Mountain et Kona, test de vélos électriques Flyer, démonstrations North Shore. Le samedi à 14 h: initiation au VTT; le dimanche à 10 h et 14 h: cours techniques.

développement territorial cohérent qui servira de fil rouge aux autorités politiques. Slow down Ces solutions de réorganisation de l’urbanisme et de la mobilité ont été présentées en décembre 2008 à la population au Régent, lors d’ateliers participatifs. Dimanche, place au rêve sur le terrain: gens du plateau et du coteau sont invités à traverser la station en prenant leur temps, à pied, à vélo, en rollers… Les voitures, elles, resteront au parking. Dans l’idéal, chacun est invité à venir à Crans-Montana avec les transports publics. «Le centre de Crans-Montana se met en scène pour donner une impression de ce que pourrait apporter un centre urbain volontairement aménagé. C’est une occasion d’expérimenter un centre ville dédié au bienêtre de ceux qui le fréquentent, résidents ou touristes. Au-delà de l’aspect ludique et festif concrétisé par des animations autour de Grenon, des activités familles près d’Ycoor, des rues libérées de leur transit et, bien entendu, du repas traditionnel offert, il vous est donné l’occasion de vivre en

grandeur nature la réflexion qui s’avance au travers des projets d’urbanisme et de mobilité». Voilà ce qu’annoncent les organisateurs de la journée que sont l’Association des Communes, Crans-Montana Tourisme et la société de remontées mécaniques. Rendez-vous le 7 juin aux deux portes d’entrée où l’accueil est organisé entre 9 h 30 et 10 h 30, à l’EtangLong et à la gare du funiculaire. Le cœur de la fête est autour du lac Grenon. Danielle Emery Mayor

réussiront à se développer durablement et de manière cohérente, réussiront à relever les défis qui se présentent à elles aujourd’hui. Du côté de Crans-Montana Tourisme, les premières réflexions ont été posées pour initier cette démarche, réflexions s’appuyant notamment sur les études du Plan directeur intercommunal. Un PDI qui, rappelons-le, a repris les travaux du PAES (Plan d’action environnement et santé) où le thème était «Mobilité et bien-être à Crans-Montana.» Danielle Emery Mayor

BRÈVES Glaciers: Crans-Montana accueillera la première rencontre des communes glacières. Ce sera lors d’une conférence internationale organisée par la Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage, la CIPRA, l’Office fédéral du développement du territoire ARE, en collaboration avec l’Association des Communes de Crans-Montana. Cette conférence aura lieu au Régent les 24 et 25 septembre 2009. «Nos montagnes perdent leurs glaciers – que faire», telle est la question autour de laquelle tourneront les différents ateliers de travail et conférences de spécialistes. Les glaciers, indissociables des Alpes, sont en train de reculer: quelles sont les conséquences pour l’approvisionnement en eau, le paysage, le tourisme? Quelles sont les possibilités d’action? Autant de questions qui seront traitées en novembre prochain. • Les clés de La Moubra: cette fois c’est fait, nos six communes sont propriétaires de la halle de tennis à la Moubra et des terrains attenants. Les clés ont été officiellement remises au président de l’ACCM David Bagnoud et au secrétaire général de l’association Yves-Roger Rey en mai dernier, l’inscription au Registre foncier a officiellement validé cet achat. Rappelons que, sur décision des six communes dont les assemblées primaires ont validé le budget 2009, ces terrains ont été achetés pour la somme de 5 millions de francs, permettant à la collectivité d’avoir la maîtrise de tout l’espace à la Moubra en vue du projet d’aqualoisirs. • Urbanisme et mobilité: une délégation de Crans-Montana s’est rendue à Evolène le 15 mai dernier pour recevoir une mention de la part de l’ASPAN-SO (Section suisse occidentale de l’Association suisse pour l’aménagement national). Une mention décernée dans le cadre du concours 2009 dont le thème est «Politique spatiale face aux changements climatiques en région de montagne», qui salut le projet de Crans-Montana qui travaille à re-

penser l’urbanisme et la mobilité en station. Une jolie reconnaissance pour l’Association des Communes de Crans-Montana, représentée ce jour-là par son vice-président Francis Tapparel. • Do-in en plein air: cela se passera sur la pelouse au sud du centre scolaire les lundis 13 et 20 juillet 2009 à 18 heures. Exercices physiques simples pour messieurs et dames qui servent à recharger, dynamiser et harmoniser le corps et l’esprit grâce à la respiration, aux étirements, aux mobilisations des articulations, aux pressions et aux stimulations par tapotements. En cas de mauvais temps, le cours sera annulé. Inscriptions, renseignements ou temps incertain: Catherine Meyrat-Rey, praticienne shiatsu Tél. 027 / 481 93 88. • Synergie, bar et auberge: c'est un nouveau bar qui a ouvert en mai près du parking de Cry d'Er. Mais ce n’est pas qu’un bar puisqu’il s’agit aussi d’une auberge de jeunesse avec 50 lits au prix de 30 francs la nuit avec petit-déjeuner. «Sur la terrasse de 180 m2, annonce Derek Wedge, ce sera tout l’été ambiance plage avec chaises-longues, parasols, etc.» Le Synergie Bar est ouvert tous les jours, de 7 heures à 2 heures du matin, ce jusqu'à fin novembre. Ambiance garantie tout l'été avec musique, DJ, cocktails, le bike park à proximité, des modules pour le skate, du pingpong, bref, genre vacances d'été! En hiver, le lieu est comme par le passé exploité par Les Elfes. • Né pour lire: en 2009, la Bibliothèque du Haut-Plateau s’est associée au projet Né pour lire en proposant, une fois par mois des moments d'échanges autour du livre et du langage aux enfants de 6 mois à 4 ans et à leurs parents. Pendant ces rencontres, une bibliothécaire est présente pour proposer des albums variés et adaptés aux tout-petits. Les parents peuvent lire des histoires à leurs enfants. Le dernier rendezvous a lieu le 27 juin, dès 9 h et jusqu'à 10 h 30.

LES RENDEZ-VOUS DE LA STATION

Au stand Cité de l’énergie, testez l’efficacité énergétique de votre maison, détails sur www.sixieme-dimension.ch

«Votre image est déjà meilleure» (suite) C’est une vision à long terme utile pour les collectivités publiques, pour tous les prestataires, pour l’Office du tourisme. Les constats y sont traduits en objectifs, la politique dit qui applique quoi. Communes et sociétés de développement doivent se sentir concernées par la réalisation de cette “charte d’engagement”. L’Office du tourisme doit en assumer le leadership, mais doit travailler en étroite collaboration avec les prestataires; il faut aussi que les élus mouillent leur maillot, que cette politique ne soit pas réalisée juste pour satisfaire une base légale.» Ce n’est qu’ainsi que les stations touristiques

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Une vitrine pour Le Régent et Crans-Montana La 5e Journée valaisanne du tourisme a été organisée en étroite collaboration avec Crans-Montana Tourisme. Collaboration dont se félicite Valais Tourisme. «L’accueil est parfait, souligne Vincent Bornet, directeur adjoint de l’organisme faîtier. Le Régent est une bonne structure avec la souplesse qui a répondu à nos besoins.» Dominique Fumeaux, directeur de CMT (qui gère le centre de congrès) note pour sa part que Le Régent contribue à la mise en valeur de notre station: il rappelle que l’organisation d’une telle journée, par son ampleur et ses besoins spécifiques, ne peut se faire dans toutes les stations. En effet cette journée comprend l’assemblée générale le matin – celle de Valais Tourisme – et deux conférences l’après-midi, suivies de deux tables rondes, sans oublier la soirée avec le banquet réalisé par le service traiteur de l’hôtel Etrier. Tout cela nécessite une infrastructure d’une certaine importance. «La Journée valaisanne du tourisme était une occasion à saisir pour Crans-Montana, elle est bien plus qu’une simple assemblée de quelques heures», souligne Dominique Fumeaux. Elle génère même quelques nuitées, puisque certains participants passent la nuit à Crans-Montana.

Juin 4 5 6-7 7 7 7 7 12 au 14 13-14 17-30 17-21 20 21 27

Journée valaisanne du tourisme, Le Régent Papival Bike Tour, Parking Cry d’Er Mountain Bike Festival, Parking Cry d’Er 6e Open de Golf de Chermignon, Golf-Club Journée de la population Marathon de spinning, Patinoire Ycoor Concours de pêche, Grenon Ferrari Classic Days Ochsner Sport Terrific, course relais Ambassadors of Music, Etang-Long 45e Mémorial Olivier Barras, Golf-Club Arrivée 8e étape Tour de Suisse cycliste Marathon des Alpages Né pour lire, échanges autour du livre et du langage, Bibliothèque

Juillet 1 – 23 4 au 12 11 12 12-25-26 12 17-18 18 19 19 24 24 25 26 31

Ambassadors of Music, Etang-Long Jumping Horse Show, Le Régent Golf Digest Trophy, Golf-Club Concours de pêche, Grenon Festival Les Sommets du Classique (pré-festival) Trophée Max Bagnoud, Golf-Club Scandia Festival, Place Scandia Coupe du Comité de la Direction du Golf-Club, Golf-Club Amicale des cors des Alpes du Valais Golf Espace Trophy, Golf-Club Concert d’été de la fanfare Cécilia, Place Scandia Coupe du Haut-Plateau, Golf-Club Challenge Alex Sports, Golf-Club Journée de la rencontre de la paroisse protestante, temple Concert d’été de la fanfare Edelweiss

Août 1 1 2 2 4 4-6 5 7 7 au 24 8 8 10 14-15 15 15 17 24 24 29 29-30

Fête nationale, animations Coupe du 718e par Rouvinez Vins SA, Golf-Club Concert apéritif de la fanfare Ancienne Cécilia Golf SOS Surveillance Trophy, Golf-Club Journée Rando Famille, Aminona Cirque Helvetia, Parking du Régent Concours de pêche pour enfants, Etang d’Ycoor Hublot Golf Cup, Golf-Club Festival Les Sommets du Classique Coupe de l’Ecole Suisse de Ski, Golf-Club Fête folklorique de la mi-été, Rue Centrale Crans LeCrans Hotel & spa Golf Trophy, Golf-Club Coupe Grand Hôtel du Golf Palace, Golf-Club 4e Fête de la Gruyère, rue Centrale Crans Fête de la Paroisse, Crans Coupe Snowball Club, Golf-Club Peak Performance Trophy, Golf-Club Orchestre symphonique Dohnányi de Budafok, Le Régent 4e Escale aux Caraïbes Meeting International Fiat 500


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CRANS-MONTANA

Amener une ambiance tropicale sur la patinoire d’Ycoor: voilà une idée très originale qui devrait plaire tant aux touristes qu’aux habitants du lieu. A vivre tongs aux pieds, entre le 3 juillet et le 23 août.

Trop’Yc: les pieds dans le sable tout l’été YCOOR • C’est LA grande animation de l’été: CransMontana Tourisme (CMT)

nous amène la plage à la montagne, ou plus exactement le sable sur la patinoire. Sur

2700 m2, on pourra poser ses tongs sur du sable fin. Soit 300 mètres cubes, pesant en-

viron 470 tonnes! «Il y a deux types de sable, précise Yann Stucki, responsable Sports et Culture à CMT qui pilote le projet. D’abord du sable de montagne pour couvrir la plus grande partie de la patinoire, puis du sable spécifique, de haute qualité, amené d’Allemagne en camions pour aménager les deux terrains de beach volley.» La hauteur du sable sur les terrains de beach volley sera d’environ 20 cm, on aura une couche un peu moindre ailleurs, de 15 cm. A l’extérieur du périmètre ensablé, soit en dehors des bandes de la patinoire où il y a aussi de la glace en hiver, on posera du gazon synthétique. L’ambiance tropicale sera créée également par la décoration, les chaiseslongues, le bar où se rafraîchir et manger sous le soleil.

vera un terrain de pétanque. Et certainement du pastis au bar tenu par Amadays... C’est au bar aussi qu’il faudra s’adresser pour ballons et boules permettant de jouer au beach volley et à la pétanque. L’utilisation des deux terrains et de la piste de pétanque sera gratuite. Camions, pelles et brouettes Trop’Yc, ce sera du 3 juillet jusqu’au 23 août. Dès le 22 juin déjà, on devrait voir les premiers préparatifs. «Il faut une logistique impressionnante», souligne Yann Stucki. Ne serait-ce que pour amener le sable, il a fallu obtenir une autorisation spéciale pour laisser entrer en station les camions de 40 tonnes, qui stopperont à hauteur de l’arrêt de bus SMC près de la patinoire. Les derniers mètres se feront avec pelles et brouettes… «Ce projet fédère plein de gens, se réjouit le «plagiste en chef». C’est gratifiant de voir tant d’enthousiasme.» Et de souligner aussi l’excellent accueil du côté des autorités, celles de Montana et Randogne notamment. Sur le terrain, les équipes de Crans-

Montana Exploitation (CME) et de Crans-Montana Tourisme travaillent en étroite collaboration pour la bonne marche de cette attraction qui devrait plaire aux touristes comme aux gens du coin. «Notre but, rappelle Yann Stucki, c’est vraiment de proposer un accueil de qualité à Crans-Montana à travers des projets originaux comme celuilà.» Mais qui dont l’a eue, cette idée? «C’est ma collaboratrice Jessica Cordonier; notre collègue Matthieu Rittiner connaissait quant à lui bien le projet de Vevey Plage et a grandement aidé à la réalisation.» Trop’Yc ouvrira tous les jours de 10 h du matin jusqu’à 21 h; dès 19 h les week-ends (vendredi et samedi soir), on nous promet une ambiance musicale live sur la scène aménagée dans l’enceinte. «Les dimanches seront plus orientés familles», souligne Yann Stucki. Mais pourquoi s’arrêter à 21 h alors que l’ambiance battra son plein? «Pour que les gens s’en aillent aussi profiter des autres lieux, bars et restaurants de la station».

Trop’Yc, c’est un projet lancé cet été par Crans-Montana Tourisme, auquel sont associés évidemment les Communes (Montana et Randogne), CME qui y collabore activement, et Amadays qui tiendra le bar de la plage. Ouverture le 3 juillet.

Trop’Yc, c’est aussi l’occasion de mettre en valeur toutes les activités possibles dans cet espace. Le Fun Park Bibi sera installé dans le jardin d’Ycoor; les attractions (payantes) de l’entreprise Dewarrat compléteront l’offre ludique dans le secteur, comme chaque été. Près de la fontaine, on trou-

Passionné, François Doyen fabrique à l’ancienne et se concentre plus sur les goûts que sur la forme. Rencontre.

Construite il y a presque 100 ans par la congrégation du St-Esprit, la maison de vacances est ouverte au public depuis 1965.

Danielle Emery Mayor

Une boutique à chocolats Accueil à la Villa Notre-Dame

François Doyen, de retour à Crans-Montana après 40 ans d’absence.

DOUCEURS • Ses chocolats à la mandarine, lorsqu’on les pose sur la langue, c’est comme de la mandarine enrobée de chocolat. Ils embaument en bouche après avoir craqué sous la dent. François Doyen a ouvert une boutique de chocolat à Crans-Montana, plus exactement à la route du Rawyl, le 20 décembre dernier. À 62 ans, ce Français originaire de Nancy dans le Nord-Est, a réalisé son rêve. «Adolescent, j’ai fait un apprentissage de chocolatier, mais j’ai tout arrêté, il y a 30 ans parce que, tout à fait par hasard, j’ai participé à un concours de cuisine que j’ai gagné», évoque-til en buvant un café accompagné d’un chocolat à la syrah, une de ses spécialités. «Il faut laisser réduire un litre de vin jusqu’à ce qu’il soit concentré dans un 1dl avant de le mélanger à la ganache», dit-il toujours soucieux d’expliquer comment cela se passe. À

l’époque, il est alors parti à Paris chez un ami réaliser un apprentissage de cuisine rapide: «Il m’a fallu acquérir en quelques mois toutes les bases». Conte de fées À la suite de ses études de cuisine, il vient travailler en hiver 1967-68 au restaurant La Marquise à Crans-Montana. Sa patronne lui apprend à la fin de la saison que le patron du Mon Moulin à Charrat cherche un cuisinier. Il se présente et se fait engager. Comme dans les contes de fées, il tombe bientôt amoureux de la fille du patron, l’épouse et, quelques années plus tard, dans une des salles de l’établissement familial, développe une cuisine de plus haute qualité. Le restaurant ne désemplit pas. Jusqu’au jour où s’achève l’autoroute dont la sortie se situe quelques kilomètres plus loin, à Riddes. L’affluence

diminue. Les affaires aussi. Le coin gastronomique connaît moins la crise que le côté brasserie, mais après 16 ans aux côtés de son beaupère, François Doyen ne veut pas lui faire de l’ombre et s’en va ouvrir un commerce du côté de Territet. La sauce ne prend pas, ou difficilement. Il monte alors une affaire de cuisine à domicile tout en gérant un restaurant d’entreprise. Mais sa passion du chocolat le taraude à nouveau. Il s’en va faire des stages chez les grands chocolatiers comme Lenôtre et Pierre Hermé à Paris. Il suit aussi les cours de la maison qui fabrique les bases de chocolat, Valrhona à Tain l’Hermitage en dessous de Lyon. Opportunité à Crans-Montana «Comme je suis domicilié depuis des années à Martigny, dans un premier temps j’ai cherché à ouvrir une boutique de chocolat à Verbier. Mais l’été dernier, un ami qui habite ici m’a signalé qu’un local s’était libéré.» Et c’est ainsi qu’il se retrouve 40 ans plus tard de retour à Crans-Montana. Très sobre, sa boutique n’attire pas tellement les enfants avec des produits fantaisistes, mais bien plutôt des amateurs de chocolat qui apprécient les grands crus. Claire-Lise Genoud

François Doyen donne aussi des cours de chocolat et de cuisine: tél. 027 480 46 85 et 078 605 27 00.

HÉBERGEMENT • La Villa Notre-Dame est officiellement une pension de famille. «Nous ne sommes pas un hôtel parce qu’en tant que congrégation religieuse nous ne cherchons pas à gagner de l’argent mais à offrir un accueil, une hospitalité à des familles, des célibataires, des jeunes, des moins jeunes», explique Gérald Connerotte, 62 ans, le supérieur du lieu qui appartient à la congrégation du Saint-Esprit, dit les Spiritains. Il faut compter en moyenne 100 francs par personne et par nuit en pension complète. Niché à 200 mètres du départ de la télécabine des Violettes et juste derrière la Clinique lucernoise, l’établissement jouit d’un vaste jardin, de la vue sur le val d’Anniviers et d’une tranquillité absolue sous le regard de la statue de Notre-Dame, aménagée dans les rochers, comme celle de Lourdes. La maison met à disposition de ses visiteurs 50 chambres, complètement rénovées en 1995. «Aujourd’hui, chaque chambre possède sa propre salle de bain alors qu’auparavant nos visiteurs devaient faire la file dans le corridor de chaque étage», poursuit le maître des lieux avec l’accent belge de ses origines. Note chrétienne Particulièrement appréciée des familles durant l’hiver (les repas sont servis à heure fixe et menu fixe, mais les enfants acceptés sans problème en pyjama dans la salle à manger le soir), cette maison de vacances conserve une note chrétienne. Il y a la messe tous les jours et l’office matin, midi et soir. «Viennent les gens qui

Missionnaires de l’ordre des Spiritains C’est en 1848 que l’ordre des Spiritains a été fondé par François Libermann, un Français alsacien qui a la particularité d’avoir été 25 ans juif et 25 ans catholique. Les missionnaires vivent «dans la douceur et la docilité au souffle de Dieu, c’est-à-dire le Saint-Esprit, précise le Père Gérald. C’est lui qui nous envoie en mission. Nous sommes présents dans plus de 25 pays et comptons actuellement 3000 membres.» Plus d’infos: tél. 027 485 02 00, www.villanotredame.ch

le veulent.» L’équipe se compose de trois pères spiritains et trois sœurs de la congrégation de StMaurice, ainsi que de dix laïques, dont un directeur administratif et financier. Des récollections et des retraites y sont également organisées. Durant les mois les plus chauds, la Villa Notre-Dame reçoit davantage de personnes âgées qui fuient la canicule de la plaine. La construction de cette villa remonte à 1918, la grande époque des cliniques et des sanatoriums de Crans-Montana. «Notre supérieur général s’était déplacé de

Rome pour acheter le terrain, car il voulait trouver une solution pour soigner les pères, les frères et les séminaristes atteints de tuberculose. Altitude, soleil, repos, telle était la trithérapie de l’époque. Voilà pourquoi toutes nos chambres possèdent de grandes terrasses. On y sortait les lits.» Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Villa s’est petit à petit transformée en maison de vacances pour religieux et religieuses et en 1965 elle s’est finalement ouverte au grand public. Claire-Lise Genoud

Supérieur de la Villa Notre-Dame depuis 2004, le Père Gérald (médaillon), belge d’origine, est toujours prêt à repartir en mission, si sa congrégation le lui demande.


CRANS-MONTANA

Numéro 28 • Juin 2009 • page 4

Jurassien d’origine Tomas Boegli est venu terminer son apprentissage de constructeur de routes sur le Haut-Plateau. Il n’est pas reparti. Rencontre.

À 21 ans, il est déjà chef d’équipe D’AILLEURS ET D’ICI • Il est à peine 10 heures lorsqu’il entre ce matin-là à la Coop de Montana. Personne n’a le temps de dire ouf, déjà lui et toute son équipe, revêtus de l’habit fluo vert des hommes qui construisent les routes, se retrouvent à dévorer leur sandwich à nouveau assis dans la camionnette orange de l’entreprise de génie civil Barras Louis & fils. Au volant, Tomas Boegli, le chef de l’équipe, à peine 21 ans. On l’avait rencontré la veille dans son appartement qui surplombe le lac de la Moubra. «Quand je suis entré dans cet appartement et que j’ai vu les oiseaux, les canards, le lac, je me suis dit: c’est bon, c’est chez moi. Dans la famille, on a toujours été très nature», explique-t-il avec un accent qu’il n’a pas perdu du tout. Il est né à Courtételle, un village proche de Delémont. Trois sœurs et lui le dernier. Chouchouté? Peut-être un peu. Quoique. À 16 ans, alors qu’il vient de se faire licencier de son apprentissage de constructeur de route, il croise son cousin qui vit et travaille déjà sur Crans-

Montana. Ce dernier appelle son patron et propose un rendez-vous. Sans hésiter, l’adolescent fait ses valises pour le Haut-Plateau. Il le dit lui-même: «Le fait d’arriver ici tout seul, je suis entré dans le monde des grands d’un coup.» Et cela lui a plutôt bien réussi. Arrivée de sa copine À peine terminée sa troisième et dernière année d’apprentissage chez les Barras qu’il occupe déjà la fonction de chef d’équipe. «Le patron me montre le travail qu’il y a à faire. Ensuite, à moi de gérer le chantier, je prends les mesures, je commande le matériel et distribue le travail.» Pas mal pour un si jeune homme. Son appartement surprend par le bon goût de son ameublement, il a lui-même recouvert les hauts tabourets de sa cuisine parce qu’il les voulait en harmonie avec le sofa. Mais il n’est pas pour autant un homme à prendre. Eh non, jeunes filles, il ne sert à rien de battre des cils devant lui. La copine de Tomas Boegli, Jurassienne elle aussi et bibliothécaire de formation, adore le Valais et em-

ménage avec son amoureux à la fin du mois. Le temps pour elle d’achever ses derniers examens. Quand il fait beau le soir, Tomas Boegli, qui aime beaucoup rouler, enfourche sa moto pour rejoindre en un peu plus de deux heures les bords du lac Majeur, le temps de manger sur une terrasse et le voilà de retour pour dormir dans son havre de verdure à CransMontana. «Chez moi, je suis équipé pour recevoir 8 personnes. Mon père adore dormir dans le sofa qui est sur le balcon et mes grands-parents viennent de passer une semaine chez moi. Je leur ai laissé la chambre à coucher, en échange ils m’ont fait à manger et rempli le frigo avant de partir.» Installer des panneaux PVC Pas compliqué Tomas Boegli, mais tout de même exigeant. «J’ai deux salles de bains, idéal. Comme cela on en a chacun une avec ma copine.» Et puis lui, il a besoin d’une baignoire. «Quand il pleut, il n’y a que ça qui fait du bien pour le dos, après le boulot», assure-t-il en connaissance de cause. Son avenir? Pas de souci à se faire

Établi à Crans-Montana depuis ses 16 ans, Tomas Boegli construit des routes la journée et habite un appartement qui lui donne l’impression de vivre en pleine nature.

pour lui. Il fourmille de projets dont l’un pourrait bien voir le jour l’hiver prochain. Il souhaite en effet profiter des 4 mois d’hiver où il est au chômage technique pour développer sa propre affaire dans la pose de panneaux réflecteur à installer derrière les radiateurs. Ils évitent des déperditions d’énergie dans les

habitations et permettent de faire des économies d’énergie. «C’est mon beau-frère qui m’a fait connaître ce produit. J’ai bien l’intention de développer cela en Valais et plus particulièrement à Crans-Montana. Je me plais énormément ici. J’ai trouvé mon coin.» Claire-Lise Genoud

Terrific animé YCOOR • A l’occasion du 19e Ochsner Sport Terrific, les 13 et 14 juin prochains (voir Sixième Dimension d’avril), un programme de divertissements en journée et soirée est organisé, en marge de la course-relais. Dès 16 h le samedi, les sportifs rejoindront leur public à Ycoor en musique, avec un DJ qui animera la patinoire d’Ycoor jusqu’à minuit. Le dimanche dès 10 h, les enfants vont apprécier les animations permanentes: château gonflable, parcours challenge (dans une structure gonflable), fun ball, minitrain, voitures électriques, mur de grimpe, tours en poneys, grimages. Et bien sûr le clown Tremolo. Samedi 13 juin 9 h -16 h Course relais Terrific 17 h 45 – 18 h 30 Remise des prix 19 h -21 h Repas Dès 16 h Animation musicale jusqu’à minuit Dimanche 14 juin 11 h Départ Juniors 1 12 h Départ Juniors 2 13 h Départ Mini 1 13 h 15 Départ Mini 2 13 h 45 Départ Mini 3 Dès 15h Distribution des prix à Ycoor www.terrific.ch

Le marathon de spinning a lieu le dimanche 7 juin. Trois heures d’effort soutenu et ambiance garantie.

Journée de dégustation, animation folklorique et bonne humeur sont au programme le 15 août.

Défi fou à Ycoor

4 Fête de la Gruyère

SPINNING • Pour la huitième année consécutive, le marathon de spinning se déroule à la patinoire d’Ycoor. De 14 h à 17 h, trois heures durant, quelques dizaines d’adeptes du vélo d’appartement pédalent ensemble en rythme et avec bonne humeur!

bonne cause, car les bénéfices seront versés en faveur de la Ligue Valaisanne contre le Cancer. Ce qui réjouit tout particulièrement Jan Van Heirbeeck qui confie «Liberté et amitié sont unies pour travailler ensemble à la santé de tout le monde.» Denise Tripalo

L’idée d’un marathon comme celui-ci part d’une bande de copains passionnés par le spinning. Une heure d’entraînement passe tellement vite qu’ils se sont mis en tête de tripler la dose. Et puis finalement, pourquoi ne pas le faire en extérieur pour une fois? Le challenge a motivé certains, amusé d’autres, et a rassemblé beaucoup de gens. Le responsable de la manifestation, Jan Van Heirbeeck ajoute même: «Aujourd’hui ce sont les gens qui viennent me réclamer le marathon!»

Infos pratiques: pour plus de renseignement et/ ou inscription, n’hésitez pas à joindre Jan Van Heirbeeck au tél. 078 825 03 05.

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TERROIR • La Fête de la Gruyère est prévue cette année le 15 août. Fidèle au poste depuis quatre ans, Fabien Vallélian de la Laiterie «Le Terroir», amène la Gruyère en pleine rue Centrale de Crans. Rendez-vous de 10 h à 21 h pour une journée de fête. Qu’est-ce qu’on y trouve? Des spécialités de la Gruyère, du canton de Fribourg et environs. Tout ce qui vient de la région du fromager avec des produits de qualité tels que du jambon de la Borne, de la crème double de Gruyère ainsi que de la fondue moitié-moitié.

sonnes qui m’ont accueilli les bras ouverts.» Et c’est ainsi que, partie d’une fête intimiste, la tradition se perpétue depuis 2006 en rassemblant toujours plus de personnes chaque année, ce qui démontre que les choses les plus simples marchent le mieux. Fabien Vallélian explique: «Les gens qui viennent à Crans-Montana sont cosmopolites et ont vu des choses extraordinaires, et ce qui me plaît le plus est de voir à quel point certains sont émerveillés par tant de simplicité!» Denise Tripalo

Bien que l’inscription soit obligatoire, le marathon est ouvert à tous et à tous les niveaux. D’après l’organisateur, «il faut de l’endurance, oui un peu, mais la motivation suffit, on est pris dans la musique et dans l’ambiance!»

Pour se fondre dans le thème, Fabien Vallélian fait aussi découvrir le folklore de sa région avec la musique du cor des Alpes, un chœur d’hommes d’Armaillis ainsi que des artisans de la Gruyère qui proposent une palette assez vaste de l’artisanat, avec entre autres, de la peinture, de la sculpture sur bois, des choses à déguster également.

Le programme prévoit un ravitaillement avant et un autre après le marathon, une tombola avec des nombreux lots, de la musique. Le tout est pour la

Ils pédalent pendant trois heures.

Arrivé à Crans en 2003, le fromager confie: «L’idée d’organiser quelque chose est venue de l’envie débordante de faire la fête avec toutes les per-

Difficile de résister à la crème double de la Gruyère…

gramme d’animations dont vous pourrez prendre connaissance sur le blog et auprès de l’Office du tourisme. • Ferrari Classic Days: de prestigieuses voitures seront présentes à Crans-Montana du 12 au 14 juin. Le samedi dès 16 h et le dimanche matin dès 10 h, possibilité de faire des baptêmes en Ferrari, Maserati, Bentley, Spyker, Lotus, Lamborghini, Aston Martin, et autres belles autos. Programme détaillé à l’Office du tourisme. • Fleurs des Champs - Les travaux dans cette rue avaient dû être interrompus durant l’hiver; ils ont repris et ne devraient pas durer au-delà du 10 juin. Du côté de la Théodore-Stéphanie et Louis-Antille, le mobilier urbain et des décorations de fleurs vont être mis en place à partir du 15 juin dans le secteur. Rappelons-le: la vitesse dans cet Espace

rencontre est limitée pour tous les véhicules à 20 km/h, les voitures et autres deux-roues devant céder la priorité aux piétons. • Mémorial Olivier Barras: la compétition de golf aura lieu du 17 au 21 juin. Cet événement sportif comptera pour l’Ordre du mérite suisse amateur, ce qui contribue à son attractivité. On nous signale que confirmation a été reçue par les organisateurs que deux joueurs amateurs indiens seront présents. Le vainqueur du Mémorial sera qualifié pour l’Omega European Masters. Signalons encore que cette compétition amène du monde à Crans-Montana et génère environ un millier de nuitées. • Trophée LeCrans: l’hôtel de Plan-Mayens s’ouvre à l’univers du golf en organisant son premier tournoi international, baptisé «LeCrans HOTEL & SPA Golf Trophy». Réservé à une cinquantaine

de participants, il se tiendra le 10 août au GolfClub Crans-sur-Sierre, en présence du golfeur genevois Julien Clément. L’événement se clôturera par un cocktail dînatoire et une remise de prix «Leading Hotels of the World» aux trois premières places. • Les Sommets du Classique: les organisateurs ont dévoilé leur programme en mai dernier. Le festival aura lieu du 7 au 24 août. L'accent sera mis sur une série de concerts exceptionnels privilégiant les futurs virtuoses suisses et internationaux. Nous vous en dirons plus dans l’édition d’août de Sixième Dimension, en attendant vous trouvez le détail du programme sur le site internet à l’adresse www.sommets-du-classique.ch. A noter que dans le cadre du pré-festival, le samedi 12 juillet à la chapelle de Crans, la violoniste de 15 ans Masha Diatchenko jouera les 24 Caprices de Paganini.

B BR RÈ ÈV VE ES S Avenue de la Gare: une commission ad hoc dépendant de la Commune de Randogne a été chargée de réfléchir au réaménagement de l’avenue de la Gare. Ses membres travaillent activement à un projet qui doit rendre plus conviviale cette artère commerciale. • Le Madison n’est plus: le contrat de bail étant arrivé à échéance, les exploitants du night club ont mis la clé sous la porte en mai dernier. L’établissement ne devrait plus être affecté à la vie nocturne. A noter que le bar-discothèque The Xellent Club a été autorisé d’ouvrir ses portes le 1er mai dernier. Par contre la discothèque le Barocke est elle fermée, comme le bar Le Memphis. • 1er août à Grenon: comme le veut la tradition à Crans-Montana, la Fête nationale sera l’occasion d’un magnifique feu d’artifice et de tout un pro-


Numéro 28 • Juin 2009 • page 5

CRANS-MONTANA

Vivant en Amérique depuis une dizaine d’années, le Valaisan Gratien Torrione organise la tournée européenne des Ambassadors of Music USA qui débarquent à Crans-Montana à la mi-juin. Interview.

«C’est le voyage de leur vie!» MUSIQUE • Organisateur des concerts de Crans-Montana, le Valaisan Gratien Torrione travaille avec les Ambassadors of Music depuis 1978. A l’époque, il tenait un hôtel dans le Bas-Valais et accueillait les groupes. Aujourd’hui il a «changé de fusil d’épaule», comme il dit, vit la plus grande partie de l’année en Arizona, plus précisément dans la banlieue de Phoenix et se charge de trouver en Suisse des stations et des hôtels susceptibles d’accueillir les participants au tour européen. C’est ainsi grâce à lui que, pour la 4e année consécutive, quelque 3600 jeunes musiciens américains provenant de seize Etats différents vont débarquer dès le 17 juin jusqu’au 23 juillet sur le Haut-Plateau pour donner pas moins de seize concerts totalement gratuits. Parfois, comme le 5 juillet, ils seront plus de 400 sur scène pour représenter l’Etat du Mid West, alors que le 17 juillet, «seuls» 67 musiciens joueront pour la Californie.

Doivent-ils se plier à des règles particulières? Aux Etats-Unis, la majorité n’est atteinte qu’à l’âge de 21 ans. Ce qui signifie que les parents nous confient des «teenagers» (des ados) pour un voyage de 16 jours en plusieurs étapes: Londres, Paris, Crans-Montana, Seefeld (Autriche), Vaduz (Liechtenstein) Rothenburg ob der Tauber (Allemagne). Vous pouvez imaginer que durant ce tour européen, ils doivent suivre des consignes strictes. Ils sont répartis par groupes de dix sous la responsabilité d’un staff qui les accompagne partout et doit toujours avoir un œil sur eux pour savoir où ses «kids» se trouvent. Ça marche d’ailleurs très bien.

Dans quel état d’esprit ces jeunes Américains débarquent-ils ici? Gratien Torrione: Ils sont tout à la découverte du nouveau… Pour nombre d’entre eux, cette expérience européenne restera le voyage de leur vie! Certains ne sortiront plus de leur Etat et garderont un éternel souvenir de leur expérience européenne.

Quelle est votre plus grande préoccupation durant leur séjour? Comme ce sont encore des mineurs, tout doit se dérouler selon le programme établi. Sinon, les avocats nous attendent au contour… Nos tours ont donc un programme défini et pas question d’y apporter des variantes. Les parents ont une copie de ce programme et

Où sont-ils logés? En fait, chacun paie son voyage et sa chambre d’hôtel. Par conséquent, ils ont droit à un traitement qui correspond au prix qu’ils ont payé. En général, ce sont des hôtels 3 étoiles minimum.

peuvent suivre, presque à la minute, ce que font leurs enfants en Europe.

Ont-ils des demandes particulières? Non, pas vraiment. Du moment que nos partenaires locaux fournissent les prestations prévues dans le contrat, tout roule… Qu’est-ce qui les frappe chez nous? Il est bien clair que le modus vivendi américain n’est pas identique au suisse. De manière générale, ils sont très curieux de tout ce qui se passe en Europe et particulièrement surpris qu’en Suisse on puisse boire l’eau des fontaines et manger sans contrainte alimentaire. Ils s’étonnent notamment du peu de personnes obèses. Sont-ils intéressés à rencontrer des jeunes d’ici? Ils posent toujours des questions sur les écoles en Suisse. Ils veulent savoir si c’est comme aux USA. Est-ce que les jeunes font de la musique et du sport comme en Amérique? Même s’ils ont très peu de temps disponible, ils adorent… Quel est votre pire souvenir? Il remonte aux attentats terroristes de Londres le 7 juillet 2005. Nous avions un groupe qui arrivait à Londres au moment même des attentats. Tout le quartier autour de l’hôtel réservé était bloqué, impossible

Au fil des années, le Scandia Festival s'affirme de plus en plus pour assurer deux jours avec une programmation de qualité.

Gratien Torrione.

d’y accéder. Nous avons dû prendre la décision de déplacer tout le groupe à Paris. En un jour, j’ai dû réorganiser tout le séjour parisien pour 300 personnes. Et il y avait encore les parents inquiets qui ne cessaient de nous appeler pour nous demander des nouvelles.

Comment se passe la sélection en Amérique? Nous avons au Colorado un bureau central qui occupe une quinzaine de personnes à plein temps durant toute l’année. Un directeur est nommé dans chaque Etat avec pour mission de contacter les différentes high school pour trouver des jeunes musiciens jouissant d’une excellente éducation tout en étant des élèves exemplaires. Un minimum pour devenir ambassadeurs de la musique américaine! Propos recueillis par Claire-Lise Genoud

Les concerts des Ambassadors of Music USA, du 17 juin au 23 juillet 2009 sous une tente à l’Etang-Long. Plus d’infos: www.infocmt.ch

Le Groupement des cors des Alpes du Valais fait halte à Crans-Montana le 19 juillet.

Début de saison en musique Quand les Alpes chantent SCANDIA FESTIVAL • La 8e édition du Scandia Festival aura lieu les vendredi 17 et samedi 18 juillet 2009. Alors que les autres années, le festival se déroulait lors de la première semaine d’août, cette année c’est volontairement que les organisateurs l’avancent. Le but? Annoncer en musique la saison estivale de la station de Crans-Montana. Le Scandia Festival est un festival gratuit, ouvert à tous, qui se déroule en plein air, au cœur de Crans. La volonté des organisateurs est de mettre en avant les groupes valaisans et les têtes d’affiche romandes. C’est sur ces principes que le festival grandit au fil des années, tant au niveau de la programmation qu’au niveau du budget. Depuis les débuts de la manifestation, les organisateurs optent pour un état d’esprit motivé et misent sur la qualité musicale. C’est ainsi que petit à petit le festival gagne en crédibilité et devient de plus en plus professionnel. Sur la durée Quel est le souhait de Maxime Siggen pour cette édition? Réponse du président d’organisation: «Que les gens soient là parce qu’ils ont du plaisir et que le

festival puisse rester dans l’esprit de ses débuts, où c’est une manifestation sympa, avec des artistes de qualité. Avec comme but de faire vivre la vie culturelle de la station, tout en étant une manifestation gratuite dans notre cadre idéal». C’est depuis le début que le Scandia est gratuit, et les organisateurs veulent qu’il en soit ainsi encore. S’ajoutent à cela l’exigence de la qualité, la localisation au cœur de la station et en plein air: le comité organisationnel tient une formule qui devrait permettre de faire perdurer ce festival à travers le temps et le rendre de plus en plus populaire. Vendredi 17 juillet 2009 Pour la première fois le groupe valaisan Hirsute se produira au Scandia Festival. Hirsute viendra vous faire découvrir les chansons de son dernier album. Il y aura également du rock avec le groupe zurichois My Name is George. Puis du funk, rock, blues avec la formation vaudoise Easydoor. Samedi 18 juillet 2009 Pour une grande première, un festival valaisan accueillera Thierry Romanens. Vous pourrez également découvrir le nouvel album des Sédunois de Water Lily. Les reprises seront à l’honneur avec le groupe vaudois The Fabulous Sergeant et leur hommage aux Beatles et avec le duo acoustique valaisan Glover. Les deux soirées se prolongeront au NEXT, club créé uniquement pour l’occasion, accueillant DJ JOH pour terminer la nuit en beauté. Denise Tripalo

L’affiche du 8e Scandia Festival.

Infos pratiques: Vendredi et samedi 17 et 18 juillet 2009. Plus de renseignements sur www.scandiafestival.ch

En mai dernier, entraînement avant la fête à Crans-Montana.

TRADITION • Jean-Pierre Rouvinez a accepté la charge de président du Comité d’organisation de ces festivités. Bien que n’ayant jamais joué du cor des Alpes, il lui voue un attachement particulier: «Cet instrument fait partie de ma vie. Pour moi, il représente la plus pure tradition de notre région. En voyageant à travers l’Europe, j’ai découvert qu’il appartenait à une culture universelle. J’en ai entendu un peu partout dans les régions montagnardes et, à chaque fois, ses vibrations me remuent les tripes». Et ce passionné de rappeler: «Le cor des Alpes était, à l’origine, un don de la nature, né d’un fût d’épicéa courbé par la neige. Il a inspiré l’un des nos plus célèbres compositeurs, Jean Daetwyler, qui lui a donné une célébrité mondiale, notamment par le talent de mon ami Josef Molnar. Mais d’autres Valaisans ont écrit des œuvres pour cet instrument, comme Aimé Devènes et Géo Savoy, l’auteur du morceau d’ensemble de cette rencontre.» Et de rappeler encore que «les cors des Alpes sont des habitués de Crans-Montana. Ils agrémentent plus de cent manifestations chaque année!»

La journée vivra les retrouvailles d’une centaine de participants, dont vingt haut-valaisans. S’y produiront aussi quelques dames, comme Bernadette Praz, la secrétaire du groupement. Souffleuse depuis 4 ans, «convertie» par son mari, elle s’enthousiasme: «Jouer du cor, c’est difficile, mais c’est le plus bel instrument qui soit, la musique qui sort de ce bois parle aux émotions, au ressenti profond. Ce qui compte aussi, c’est le partage avec les autres, et l’amitié qui naît entre nous. Je ne m’en suis pas lassée. Le cor des Alpes convient bien aux femmes, elles savent en jouer en finesse et en douceur. De plus nous formons une société ouverte, où chacun et chacune a sa place.» A écouter le 19 juillet Au programme de ce rassemblement figurent les habituelles assemblée générale et répétitions. Mais le public est bienvenu et ne manquera ni d’aubade, ni de sérénade. l’Amicale lui propose trois rendez-vous: à 11 heures, la messe animée à la chapelle de Crans, suivie de l’apéritif; dès 14 h 30, des productions dans les rues de la station et, à 16 h, un concert de clôture au carrefour Robinson. Rendez-vous donc le 19 juillet à tous ceux qui voudraient partager des moments d’ambiance, de traditions, de folklore et d’émotions musicales. Pour conclure, le président émet deux vœux: «Que nous ayons le beau temps et… du monde!» Il y ajoute une anecdote: «J’aurais voulu convaincre quelques souffleurs de cor des Alpes de jouer… du haut des immeubles de la station, mais hélas, si le cor s’entend d’un alpage à l’autre, il ne descend pas des toits…». Paulette Berguerand


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Aventuriers, sportifs, gourmands et romantiques: il y en aura pour tous les goûts grâce aux animations organisées par les Remontées mécaniques.

Voyages naturels

Ça va bouger cet été! CMA • La neige fondue, le domaine skiable de CransMontana Aminona ne va pas s’endormir pour autant! Ça va même plutôt bien bouger, en particulier du côté des Violettes, puisque CMA a décidé de gâter ses visiteurs en leur proposant une large palette d’activités originales: «Nous voulons donner envie aux gens de profiter de ce cadre nature en pleine montagne à travers des activités variées qui s’adressent aussi bien aux familles qu’aux personnes seules», explique Alexandre Latrille, responsable marketing chez CMA. Romantique Pour les romantiques capables de se lever de bonne heure – une fois vaut la peine! – les Remontées mécaniques organiseront quatre fois durant l’été un lever du soleil au sommet. Les lève-tôt seront amenés en cabine jusqu’à la Plaine-Morte au petit matin. Après une marche de 10 à 15 minutes pour se placer aux meilleures loges, ils pourront admirer les premiers rayons du soleil avant de savourer un petit-déjeuner bien mérité au restaurant de la Plaine-Morte (le tout, Fr. 45.adultes, 25.-juniors). Ils auront ensuite le choix de redescendre en cabine ou de

poursuivre la matinée avec une balade accompagnée sur le thème de la faune et la flore, suivie d’un repas au restaurant des Violettes. Gourmand Les gourmets savent bien que balade en montagne ne doit pas forcément être associée aux cervelas à griller: cet été, ils pourront profiter de l’offre combinée remontées mécaniques avec un menu du marché au restaurant des Violettes (Fr. 40.- adultes, 20.juniors). Le restaurant proposera en outre un brunch chaque dimanche de juillet et août (Fr. 65.- adultes, 25.- juniors). Aventuriers Autre grande nouveauté de l’année: la chasse au trésor! Munis d’un GPS fourni au départ des remontées mécaniques, les aventuriers auront le temps de découvrir leur livre de route durant la montée en cabine. Puis ils seront amenés d’un point à un autre pour récolter les indices qui leur permettront de résoudre une énigme finale. (Fr. 30.adultes, 10.- junior). «Il existe plusieurs parcours de degré et de durée différents, ce qui permet à tout le monde d’y partici-

Proposer aux gens de monter en altitude pour profiter de ce cadre exceptionnel dont jouit Crans-Montana: voilà dans quel esprit CMA a conçu son programme d’activités estivales.

per sans souci», explique Alexandre Latrille, tout en précisant: «Il ne s’agit pas d’une compétition mais d’une belle occasion de faire une balade tout en s’amusant et avec quelques surprises à la clé.» Mais nous n’en dirons pas plus… laissons le suspense.

Sportifs Enfin, les sportifs profiterons des activités du mardi: les matins, un guide amènera les amateurs marcher sur le glacier de la Plaine-Morte (Fr. 75.adultes, 55.- juniors) et les après-midi, adultes et juniors pourront s’inscrire à une initia-

tion à l’escalade avec un guide (Fr. 100.- adultes, 80.- juniors). Nathalie Getz

Pour tous renseignements et pour s’inscrire à ces activités: www.mycma.ch Tél. 027 485 89 10.

Le 7e Jumping Horse Show se déroulera du 4 au 12 juillet sur la place du Régent. Toujours plus pointue, l’organisation soigne les cavaliers, les chevaux, mais également ses visiteurs.

Une fête autour du cheval peuvent donc inviter leurs clients à passer une journée à coup sûr réussie. «Nous sommes finalement une manifestation encore assez jeune, poursuit Michel Darioly. Nous sommes dans l’obligation de progresser à chaque édition. Nos cavaliers et nos hôtes sont exigeants. Ils ne demandent pas forcément des prestations très onéreuses, mais juste un petit truc en plus.» La clientèle des concours hippiques – participants y compris – est assez festive. En moyenne, un cavalier se déplace avec trois ou quatre accompagnants, qui n’hésitent pas à fréquenter les établissements publics de la station. De ce fait, aucune animation ne sera organisée en soirée sur la place du Régent, sauf le vendredi 10 juillet avec le concert des Ambassadors of Music et la fondue géante gratuite.

Du 4 au 12 juillet, le spectacle sera omniprésent, sur et autour du paddock. Cette manifestation possède la particularité de soigner son accueil afin que les sponsors puissent inviter leurs clients dans un cadre convivial. (DR)

HIPPISME • Après six ans, le Jumping Horse Show s’est fait une véritable place dans le calendrier estival de Crans-Montana. La manifestation est attendue tant par les amoureux des chevaux que par les commerçants et les habitants de la station. «La collaboration avec les six communes et Crans-Montana-Tourisme se passe très bien.

Nous avons pu conclure un partenariat sur plusieurs années. Donc, désormais, nous pouvons concentrer toute notre énergie sur la manifestation et non plus dans les négociations», relève Michel Darioly, big boss de la manifestation, en charge également de l’organisation des compétitions de Sion, Martigny et Verbier (été et hiver avec

le polo). Une des marques de fabrique de cet événement: soigner l’accueil à tel point que même les visiteurs qui n’entendent rien à l’hippisme y trouvent leur compte, partent ravis et surtout reviennent l’année suivante. Pour ce faire, un village entoure le paddock et propose de nombreuses animations. Les différents sponsors

Une participation de premier ordre Sportivement, le Jumping Horse Show de Crans-Montana est également un rendezvous de premier plan, qui peut s’appuyer sur un budget de 970’000 francs. Chaque année, une quinzaine de cavaliers des cadres suisses et des athlètes placés dans le top 50 mondial sont présents sur le Haut-Plateau. «Nous réussissons à allier qualité et quantité en ce qui concerne la participation. Avec 800 chevaux, nous allons donner près de 2700 départs, ce

qui correspond à des épreuves entre 8 h et 19 h.» Même s’il n’est pas facile de trouver de l’argent et que le sponsor principal fait toujours défaut, les organisateurs vont pouvoir garder leurs épreuves phares: la puissance, les six barres et le grand-prix. Ceci grâce à un mécène. Le vainqueur du grand-prix touchera 4500 francs. Une somme, puisque dans les autres manifestations du genre le price-money pour le gagnant se situe entre 1500 et 3000 francs. Les concurrents – qui doivent gagner leur vie – sont attirés par ce prix. «Pour qu’il y ait encore plus de cavaliers de niveau européen, il faudrait pouvoir mettre sur pied deux épreuves de ce type sur la même semaine. En ce qui concerne l’organisation d’un CSI, cela me paraît difficile. Il faudrait soit étaler notre programme sur trois week-ends, ce qui coûterait encore plus cher. Ou sacrifier des catégories régionales, ce que nous nous refusons à faire», conclut Michel Darioly. A noter encore que le Jumping Horse Show parraine chaque année une association caritative. Pour 2009, il s’agit de l’Association suisse des paraplégiques, avec comme invités vedettes Heinz Frei (double champion olympique de handbike à Pékin) et Klaus Zimmermann (élu meilleur éleveur suisse de chevaux). Claude-Alain Zufferey

TOURISME • Les «Voyages naturels» de Suisse Tourisme, lancés cet été 2009, deviennent le sujet principal de la campagne «Eté à la montagne». La nature intacte et la valeur culturelle de celle-ci sont placées au centre de l’activité touristique. Celle-ci veut contribuer à la conservation de la nature et du paysage et à un développement harmonieux. Le but? Promouvoir et stimuler la culture authentique, tout en respectant le droit d’intervention des habitants. L’économie régionale des destinations intègre toutes les branches, et la rencontre entre habitants et hôtes est ainsi rendue possible. Une manière d’intégrer le tourisme au développement régional durable. Afin d’associer au mieux Crans-Montana dans cette démarche, en se basant notamment sur les efforts consentis dans le cadre du projet-pilote PAES, l’Office du tourisme a transmis à Valais Tourisme et Suisse Tourisme une liste de nombreuses activités et offres des partenaires de notre région. Balades aromatiques, stage sur les plantes, matinées à l’alpage, promenades historico-architecturales, inalpes, désalpes, excursions dans le vignoble, bisses et promenades thématiques, musées… et également des offres hôtelières: semaines de randonnée accompagnées, week-end sur l’alpage, vos sens en éveil. DEM

Concours à Miriouges PÊCHE • La Société de pêche de Lens organise un concours populaire au lac des Miriouges. «Le 6 juin, nous attendons de nombreux pêcheurs venant de tout le canton. Pour cela, nous allons mettre à l’eau plus de 200 kg de poissons, dont des truites de 3 kg», annonce Alexandre Rey, président de la société de pêche. Les concurrents peuvent pêcher jusqu’à 5 kilos. Ensuite, après les «joutes», la pêche est ouverte à tous les participants n’ayant pas pêché 10 truites. Du dimanche au mardi, la pêche est réservée aux participants moyennant l’achat d’un permis journalier de 20.-. DEM

Une des plus grosses prises de l’an dernier.


VILLAGE

Numéro 28 • Juin 2009 • page 7

C’est en pirate alpin que Pierre-Isaïe Duc, originaire de Chermignon, hisse les voiles sur la scène du Petithéâtre de Sion. Une croisade d’hommes, des vrais, enfin presque! Critique.

BRÈVES 50 ans des Mayintson: le village de Randogne vivra deux jours très festifs avec les 50 ans des Mayintson dè la Noblya Contra. Un spectacle rétrospectif le samedi, la présence d’un groupe allemand de la région de Francfort et une animation le dimanche avec les groupes amis des Partichiou et des Rèchettes, de quoi célébrer avec intensité la Fête patronale de NotreDame des Neiges, ce sera les 8 et 9 août. • Zone industrielle: au lieudit Ley de Sion, Chermignon et Lens souhaitent créer une zone industrielle. L’achat des terrains se poursuit et le projet avance. Le processus a toutefois été retardé par des prairies sèches d’intérêt reconnu qui ont été trouvées dans ce secteur. «Il s’agit maintenant de dresser l’inventaire de tous les espaces de prairies de notre commune pour pouvoir, cas échéant, procéder à des compensations», indique le président de Chermignon Jean-Claude Savoy. • Travaux sur le réseau d’eau: des travaux de rénovation du réservoir d’eau de la Bonette à Chermignond’en-Haut ont été entrepris. Simultanément, la Commune procède aux premières études permettant la gestion à distance de l’ensemble du réseau d’eau. • Rentrée des classes de Chermignon: elle se fera à la fin des vacances d’été dans les anciennes écoles des villages, toujours en collaboration avec la Commune de Montana. C’est n’est qu’à l’automne 2010 que les élèves des villages du bas occuperont le nouveau centre scolaire de Martelles. D’entente avec les autorités de la commune voisine, les élèves de Chermignon continueront d’aller à l’école à MontanaVillage. Une classe enfantine restera ouverte à Corin. • Martelles: les Communes de Lens, Icogne et Montana ont accepté de racheter la crèche-garderie / UAPE à Martelles selon leur part que détermine la clé de répartition ad hoc. Pour Randogne, la décision est attendue en juin. Mollens renonce à cet achat et participera au solde de la part à la charge de Chermignon sur la base d’une location annuelle. Chermignon récupérera donc une part importante de l’investissement de départ. • Conduites à neuf: la Commune de Randogne a entrepris des travaux pour la remise à neuf de toutes les conduites d’eau du village de Loc. • Irrigation du vignoble: le vaste projet de réhabilitation du réseau d’arrosage du vignoble sur la commune de Chermignon coûtera au total 4,5 millions de francs, dont 234’000 à charge de la collectivité. Pour la partie privative, un syndicat doit être constitué.

Un fan de fanfare sorti du cadre THÉÂTRE • Il est sur scène comme un poisson dans l’eau, cet homme de la montagne. Comédien originaire de Chermignon, Pierre-Isaïe Duc, 43 ans, a vécu à Paris et s’est installé depuis une dizaine d’années à Genève. Pour ce «Chant du bouquetin» qu’il a écrit luimême, il s’est mis dans la peau d’un homme du village. Vraisemblablement du sien. A aucun moment cependant il n’en prononce le nom. Seul face au public, il se positionne en fan de fanfare très chauvin qu’il imite dans les moindres mimiques, surtout l’accent. Extraits: «On n’est pas un pays de poètes, on est un pays de géomètres. Ce sont des gens qui comptent, qui calculent, qui définissent des limites.» Puis il se redresse et enchaîne avec une scène délirante à souhait pour démontrer ses propos: «Ça c’est ici, là c’est ça et ici c’est là. Ici c’est là. Mais si ici c’est ici, ça c’est pas là. Mais alors ça c’est où?…» Un sympathique et abracadabrant monologue qui exprime bien la complexité des loyautés au sein des habitants d’un même village. C’est plus tard dans le spectacle qu’un événement «dramatique» lui fait soudain perdre la face. Il en reste sans voix. La fanfare a trahi ses espérances, ses habitudes, ses attentes. Sans plus de repère, le gentil niais fidèle sort alors du cadre.

Tournure assez surréaliste La deuxième partie du spectacle prend une tournure assez surréaliste. Ce soir-là, à l’Echandole à Yverdon (VD), on sent le comédien moins convaincant dans ce rôle-là. Faut dire qu’il donne moins à rire au public. Fini les clins d’œil à la vie au village, les gags lourds, les coups de coude, les histoires cent fois racontées, déformées, enjolivées, les rumeurs, les allusions à celui-ci, à celle-là, les fricotages, les çaa-toujours-été-fait-comme-ça. Devant un décor de pierres qui ont des visages, comme les murs auraient des oreilles, décor conçu par Isabelle Pellissier, le spectateur sent soudain un changement d’ambiance. De jovial, tout devient grinçant, presque inquiétant. Pas pour déplaire au musicien Christophe Ryser, croisé au bar du théâtre ce soir-là, membre lui aussi de la Compagnie Corsaire Sanglot qui a produit la pièce actuellement en tournée en Suisse romande. C’est lui qui a composé la musique. Intéressant. Cette fanfare qui dérape et qui laisse le spectateur suspendu dans un vide sonore. Le sens du bouquetin C’est alors qu’on se souvient du titre du spectacle. «Le chant du bouquetin». Et l’on imagine le village comme un troupeau

Le personnage joué par Pierre-Isaïe Duc dans «Le chant du bouquetin» exprime bien la complexité des loyautés au sein des habitants d’un même village.

avec un mâle dominant qui doit combattre, tenir longtemps pour s’imposer. PierreIsaïe Duc a dû s’en inspirer. Bien qu’il se dise préoccupé par le poids de ses racines, il reproduit à la perfection toutes les ambiguïtés et les paradoxes qu’elles engendrent. Son personnage, très à l’aise au milieu

Claire-Lise Genoud

Sanglot, avec Pierre-Isaïe Duc (texte et jeu), Isabelle Pellissier (scénographie et costume) et Christophe Ryser (création sonore et musique) au Petithéâtre à Sion du 4 au 7 juin 2009, je 19 h, ve-sa 20 h 30, di 17 h.

«Le chant du bouquetin», une création de la Compagnie Corsaire

Réservations: tél. 027 321 23 41 ou www.petitheatre.ch

des lois du village – il y prend d’ailleurs une part active – ne sort du cadre que parce qu’on ne lui a pas laissé le choix. Sacrée croisade.

RENDEZ-VOUS ICOGNE Assemblée primaire Icogne Jazz 09, marché artisanal et concerts, cour d’école

22 juin 4 juillet

Né en 1934, Georgie Lamon fut chevrier, régent, politicien engagé, actif auprès des handicapés. Il est surtout une mémoire de sa région.

LENS Fête de fin d’année gymnique Concours de pêche, Miriouges Fête-Dieu et 1re Communion Entretien des alpages d’Interalp, Zeuzier 8 h Trophée du Châtelard organisé par le TC Lens Tournoi populaire du FC Lens Fête nationale et patronale Semaine sportive du TC Lens Camp musical des jeunes fanfare Edelweiss Semaine du cheval Sortie familles fanfare Edelweiss, place de la Scie Sortie familles HC Lens, Les Tzoumettes Tirs obligatoires 13 h – 17 h

5 juin 6 juin 11 juin 13 juin 15 au 21 juin 17-18 juillet 1 août 3 au 7 août 3 au 8 août 10 au 15 août 23 août 28 août 29 août

Mémoire d’un village

CHERMIGNON «Futur conditionnel», par La Main, salle paroissiale, 17 h 7 juin Fête-Dieu 11 juin «Mariage sur ordonnance», par Les Baladingues, salle paroissiale 12-13 juin 13-14 juin 14e tournoi intercommunal de tennis, Chermignon-d’en-Haut Chermignon, Assemblée primaire 18 juin 22-27 juin 1er «Fougirs Meadow», tournoi de doubles Semaine intensive de tennis pour les juniors, Chermignon-d’en-Haut 13-17 juillet 19 – 25 juillet 31e Camp musical de l’Ancienne Cécilia Sortie famille du club des 100 25 juillet Concert final du camp de musique de l’Ancienne Cécilia 25 juillet Coupe Axa-Winterthur Assurances, Golf de Noas 25-26 juillet Fête nationale 1 août Coupe Manor-Athléticum 7-8 août Camp musical de la Cécilia 10-15 août Concert final du camp musical de la Cécilia, Chermignon-d’en-Haut 15 août Sortie d’été du Groupement Sportif 15 août Assemblée générale du FC Chermignon 21 août Coupe de Golf CECM, Golf de Noas 22-23 août Fête du Village, Ollon 28 août Paintball, initiation par le Groupement Sportif 29 août

MONTANA Tir de la Nouvelle Cible 1re Communion, Corin et Montana-Village Retraite et Tir de la Milice Fête-Dieu Montana Village Journée d’entretien des alpages Sortie annuelle du chœur St-Michel Premier tir obligatoire 17 h 30 à 19 h Journée familles des Réchettes Raclette annuelle et rallye des jeunes du Ski-club, couvert de la Bourgeoisie Sortie pédestre de l’Echo de la Montagne Fête nationale Montana-Village Camp de musique du Cor des Alpes Assomption, pèlerinage interparoissial Derniers tirs obligatoires 14 h – 17 h

1 juin 7 juin 10 juin 11 juin 13 juin 14 juin 19 juin 21 juin 21 juin 28 juin 31 juillet 8 au 12 août 15 août 29 août

RANDOGNE Sortie annuel du groupe L’Espérance Assemblée primaire, Centre scolaire 20 h 50 ans des Mayintson Concours club de Pétanque en doublette avec Mollens

14 juin 23 juin 8-9 août 22 août

MOLLENS Concert annuel du Chœur mixte de St-Maurice-de-Laques, Salle polyvalente Fête-Dieu, St-Maurice-de-Laques Sortie famille du club de Pétanque Nuit de la boule organisée par le club de Pétanque Fête nationale Notre-Dame des Neiges, Crételles Sortie d’été organisée par le Ski-Club Assomption, chapelle de Crêta d’Asse Concours club de Pétanque en doublette avec Randogne Fête des Prémices, St-Maurice-de-Laques

6 juin 11 juin 13-14 juin 11 juillet 31 juillet 9 août 15 août 15 août 22 août 30 août

LENS • «J’écris pour chanter mon village, raconter des histoires d’autrefois, la vie dure des paysans de montagne. J’écris pour proclamer la fraternité, valeur universelle. J’écris pour exprimer des convictions, celles qui m’habitent au plus profond de mon être. J’écris pour oser la liberté dans ce coin de terre noire parsemée de sillons rouges.» Voilà ce que confie Georges Lamon au début de son récent ouvrage, paru aux Editions à la Carte. Au fil d’une nonantaine de pages, le Lensard parle de son village qu’il aime. Ceux qui le connaissent entendent sa voix à la lecture des contes, lé-

gendes et pensées qu’il a rassemblés dans ces pages. «Lorsque vous entendez parler Georgie Lamon, écrit dans la préface le Dr Eric Bonvin, vous êtes aussitôt apaisé comme par la tranquillité du bisse qui court et qui chantonne sous nos sapins et nos mélèzes… sur ce petit plateau de Lens qui s’offre comme un repos entre les cimes raides et la plaine lointaine. Allié à sa naturelle bonhomie, son accent résonne aux chants des grillons et de la brise chaude qui frémit l’été entre champs fleuris et forêts de pins… là-bas quelque part sous le Christ-Roi.» Le livre se lit d’une traite, ou une histoire après l’autre, pourquoi pas au hasard des pages qui s’ouvrent. Dans «Les diables rouges», cet ancien politicien engagé nous raconte comment Charles Dellberg et Alfred Rey, syndicalistes actifs, profitaient de la criée publique après les offices pour propager leur message. Plus loin, il se souvient de Calabrine, sa voisine lorsqu’il était enfant, qui menait une misérable existence et que personne n’a accompagnée jusqu’à sa dernière demeure, même pas Barbe Joyeuse, la cloche de l’église. Quelques pas plus loin, il revient à aujourd’hui, parle de Bricoline

dans son bistrot à Icogne, il parle aussi d’amour dans un court poème touchant, de son cheval Kansas tant fier d’être l’ami de l’Homme. La solitude, pour aller vers l’autre Ses poésies, pensées intimes et souvenirs, il les rédige aujourd’hui dans la solitude. «Jadis, je ne connaissais pas la solitude. Ma vie trépidante ne lui laissait que peu de place. Elle habite aujourd’hui ma demeure. (…) Cette étrange compagne sonde le profond de mon être. J’y découvre alors une force pour vivre en harmonie avec moimême, autrui, la nature et Dieu. Etrangement, elle devient une aide, un besoin.» Peut-être que Georgie Lamon se sent moins seul en se racontant à ses nombreux lecteurs. Ceux-ci sont plongés dans une époque dont ils se souviennent pour l’avoir vécue, dont ils n’ont aucune idée pour d’autres. La rencontre à travers le livre vaut la peine. Ne serait-ce que pour fraterniser avec son auteur: «La solitude est pleinement une force, à condition d’aller à la rencontre d’une espérance plus forte: La relation à l’autre dans un esprit fraternel.» Danielle Emery Mayor


VILLAGES

Numéro 28 • Juin 2009 • page 8

TSNC, un sigle qui recouvre une multitude de tâches et d'activités. Pour assurer la pérennité de nos forêts.

Tout savoir sur le Triage forestier SYLVICULTURE • TSNC, c’est le Triage forestier Sierre Noble-Contrée. La structure occupe aujourd’hui une quinzaine de personnes et ses activités vont de Granges à la Raspille. Son directeur Michel Schläfli fait, pour Sixième Dimension, l’état des lieux de nos forêts: «Elles sont saines, à l’abri de la surexploitation. La neige de cet hiver leur a offert un capital en eau précieux pour cet été, les champignons en profitent, et les insectes nuisibles se raréfient.» Rajeunissement Nos bois sont cependant menacés de vieillissement: «Avant les années 50, on les a surexploités, pour la construction, le chauffage; on allait jusqu’à racler les feuilles et les aiguilles sur le sol pour la litière. Puis on a négligé ce capital, en faveur d’un pétrole peu cher.» C’est dans les années 80 que les autorités politiques ont pris conscience de l’importance d’un entretien respectueux de cette richesse naturelle. «Dorénavant, et pour des raisons économiques et écologiques, on laisse le bois mort sur place. Cette pratique favorise la microfaune et la transformation des déchets végétaux en bon humus. C’est vrai que cela peut par-

fois nuire à l’esthétique, nous tâchons donc, dans les régions touristiques, de la tenir un peu plus propre. D’autre part, il nous faut parfois abattre de vieux sapins qui ne se reproduisent plus et empêchent la population de se rajeunir. En compensation, nous opérons de petits reboisements, toujours avec des plants locaux, en tenant compte de l‘altitude et de l’orientation.» De nombreuses fonctions En résumé, aujourd’hui, nos forêts se doivent d’offrir la plus grande biodiversité possible, et de remplir de nombreuses fonctions – sociales, paysagères, de protection – «N’oublions pas, rappelle le directeur, que la forêt a permis de freiner plusieurs avalanches, dont celle d’Aminona dans les années 80», mais aussi plus spécifiques, «Nous avons créé des “surfaces de gagnage”, permettant au gibier de brouter, et avons dégagé des lignes de tir dans les zones trop denses. Cela a assoupli nos relations avec les chasseurs.» On l’aura compris, les tâches du Triage sont multiples. L’entretien général des forêts inclut également des ouvrages de génie forestier,

«Abattre de vieux sapins permet le rajeunissement de la forêt.»

comme l’aménagement de paravalanches et de routes, et la stabilisation de torrents. Sans oublier la sylviculture et, naturellement, l’exploitation et le débardage du bois. A ce propos, Michel Schläfli relève: «De nos jours, la forêt ne paie pas son homme. Pour couvrir les charges, et rendre service au public, le triage a entre-

pris d’ouvrir, aux Îles Falcon, une scierie de proximité, où chacun peut se procurer bois de cheminée, charpentes, planches ou carrelets. On peut aussi faire appel à nous pour l’aménagement de places de jeux ou de mobilier extérieur.»

(TSNC)

savons, les attentes du public envers la forêt peuvent être contradictoires. Alors, si vous avez des questions, remarques ou réclamations, n’hésitez pas à nous contacter directement, nous serons ravis de vous répondre!» Paulette Berguerand

Enfin, le directeur voudrait laisser un message: «Nous le

Pavés sur la route ICOGNE • Comment favoriser la liaison entre le haut et le bas du village, alors que la route passe juste au milieu? Comment pourrait être réaménagée la place de la fontaine Roger-Bonvin? La commande d’avant-projets lancée par la Municipalité a dévoilé en mai les pistes à suivre. C’est le projet de Nomad Architectes (Lucien Barras) qui a été retenu par le jury du concours. Son idée? Recréer un lien par une place. «A travers la route la place relie les ruelles et placettes existantes sur une seul espace. Un sol continu, en pavés, sans bordure ni murets, matérialise cette continuité. L’asphalte de la route sera interrompu pour laisser passer les piétons. Les limites de la place sont définies par le vide entre les maisons.» Pour le concepteur du projet, il est inutile de remplir la place pour en faire un monument: c’est le village qu’il faut montrer. Cet espace vidé de tout ce qui est inutile, voilà le village qui s’ouvre et trouve un espace visuel de respiration qui invite à s’y arrêter. Nous vous présenterons ce projet plus en détail dans une prochaine édition.

Plus d’infos: tsnc@bluewin.ch

DEM

Leur beauté, leur robustesse, leurs qualités mellifères parfois, peuvent tenter plus d'un paysagiste amateur, pourtant…

De dangereuses «belles plantes»!

La berce du Caucase: mellifère, mais toxique!

BIODIVERSITÉ • Elles portent des noms bien sympathiques, comme le robinier faux-acacia, le solidage du Canada ou le bunias d’Orient. Leurs charmes leur ont valu des places en vue dans nos jardins. Elles y ont poussé à l’aise. Tellement à l’aise qu’elles ont émigré et colonisé d’autres lieux. On les qualifie désormais d’envahissantes, c’est-à-dire, selon Jean-Michel Mayor, vice-président d’Icogne, «des plantes intro-

(Philippe Werner)

duites dans un lieu d’où elles ne sont pas natives et qui menacent notre flore indigène.» Et cet agriculteur, en charge de la commission d’agriculture et environnement, de préciser que notre région abrite une demi-douzaine de ces espèces nuisibles. La renouée du Japon, une plante ornementale vivace, de 1 à 3 m de haut qui s’est évadée des jardins pour coloniser décharges

de terre et rives des cours d’eau. Très prolifique, elle forme de grands massifs, dont l’ombre anéantit toute autre végétation. Ses rhizomes peuvent atteindre 7 mètres à la ronde. Laissant le sol nu en hiver, elle cause l’érosion et déstabilise les berges. Il est fortement recommandé d’incinérer ces plantes – avec leurs rhizomes – et de ne jamais les composter. Les renouées sont difficiles à éliminer, la lutte chimique n’est pas très efficace, un entretien suivi de fauche et de pâture peuvent avec du temps l’affaiblir et la faire disparaître. La berce du Caucase, grande ombellifère ornementale, peut atteindre 3,5 m de hauteur. Friande de terres riches, elle a tenté les apiculteurs par ses qualités mellifères. Non contente de nuire à la flore locale, elle présente un danger pour l’humain: en présence du soleil, elle cause des brûlures sur la peau. Supprimer ses fleurs empêche la dissé-

mination des graines. Quant à la plante, on peut tenter de l’éliminer en coupant la racine à 20 cm sous le sol. Le buddléa de David, un arbuste de 2 à 3 mètres de haut à fleurs violet foncé, est surtout connu pour son titre d’«arbre à papillons». Il occupe de plus en plus les bords de cours d’eau, les zones déboisées et les gravières. Chaque plant pouvant produire 3 millions de graines, il a tôt fait d’éliminer toute végétation environnante. Seule solution, arracher l’arbrisseau et supprimer un maximum de racines. Se défendre Chacun, à sa mesure, peut lutter contre ces invasions végétales: «D’abord, suggère Jean-Michel Mayor, ne plus en planter, c’est évident. Eviter également de laisser des sols nus, les ensemencer avec des espèces indigènes et faucher régulièrement. Dans tous les cas, informer les services communaux de

la présence de ces plantes.» On attend aussi des communes qu’elles répertorient les sites envahis et alertent les entrepreneurs en cas de travaux. Quant à ces derniers, il leur est conseillé de ne pas stocker les terres contaminées par ces espèces dans des décharges, et surtout pas dans de nouveaux aménagements pour des bâtiments, ou banquettes de routes, etc... prévient l’agriculteur. Enfin, il informe que

«L’Etat du Valais met en place actuellement un plan de lutte pour lequel il prévoit un budget. Une liste noire est publiée, indiquant quelles plantes sont interdites à la vente, et les caractéristiques de chacune.» Paulette Berguerand

Plus d’infos: Office d’agro-écologie, tél. 027 606 76 00 ou www.cps.kew.ch (plantes envahissantes).

La renouée du Japon: une menace pour nos cours d'eau!

(Philippe Werner)

B BR RÈ ÈV VE ES S Cours de sauveteurs: la section des samaritains de Chermignon organise une session de cours de sauveteurs (obligatoire pour le permis de conduire) les 22, 23, 29 et 30 juin. Inscriptions: Christophe Zufferey au tél. 027 483 35 56. • Travaux à la rue du Bourg: au village de Montana, les travaux de revitalisation de la rue du Bourg devraient être terminés d’ici la fin juillet. Concernant l’amélioration du carrefour du café de l’Ouest et de la route cantonale qui traverse le village, c’est du ressort de l’Etat du Valais. Comme les travaux viennent d’être octroyés aux entreprises, tout devrait être achevé cette année encore.

Bluche – Montana: durant les travaux qui se déroulent dans Montana, la route reliant Bluche au village de Montana est à nouveau autorisée à la circulation. Il s’agit d’une mesure provisoire prise par le Conseil de Randogne pendant que se terminent les aménagements dans la commune voisine. • Vitesse limitée: Randogne introduit la limitation de vitesse à 30 km/h dans ses villages, y compris à Loc. A noter que la route qui traverse Loc est cantonale, que la vitesse y est limitée à 50 km/h, l’idée d’y prévoir des ralentisseurs sous forme de chicanes est en train de germer.

Ça roule à Corin: Après un mois de travaux de réfection, la route des Vignes entre Ollon et Corin a été à nouveau ouverte à la circulation à la mimai. Quant aux travaux de revitalisation de la route de la Raye à Corin, ils doivent avoir été achevés à la fin mai. • L’Ancienne Cécilia à la Souste: la fanfare de Chermignon participera à la prochaine Fête cantonale des Musiques de la Souste qui se déroulera le week-end du 12 au 14 juin. La société prendra part à cette Fête dans la catégorie Brass Band Excellence. Elle sera accompagnée dans sa catégorie par la Cécilia de Chermignon, la Concordia de Vétroz et la Lyre de

Conthey. «L’interprétation de notre morceau à choix (Rocco Variations de E. Gregson), suivi du morceau imposé (Concerto No 1 de D. Bourgeois) aura lieu à 10 h 30. Quant à l'excécuation de la musique de marche (Castell Caerffili, T.J. Powell), celle-ci aura lieu à 16 h 48», annoncent avec précision les musiciens. «A cette occasion, nous avons le plaisir de vous inviter à venir nous écouter lors de notre concert de préparation du dimanche 7 juin à 17 h au centre scolaire de MontanaVillage. Celui-ci se fera en collaboration avec le Cor des Alpes de Montana-Village sous la direction de M. Olivier Rey, membre de l'Ancienne Cécilia.»


VILLAGES

Numéro 28 • Juin 2009 • page 9

BRÈVES Mariage des Baladingues: la troupe Les Baladingues sera à Chermignon les 12 et 13 juin (20 h 30) avec leur nouvelle création satirique et comique: «Mariage sur ordonnance». Jaqueline Riesen signe la mise en scène et Thierry Demanges les décors. L’intrigue: Deux couples sont candidats à l’obtention du permis de mariage. Un seul d’entre eux sortira vainqueur des épreuves bio-sexo-psychologiques. Qui l’emportera? Le Tribunal en décidera de façon impartiale. Mais… pouvoir se marier, est-ce vraiment gagner? • La Main à Chermignon: les quatre doigts de La Main et leur pouce sont repartis en scène pour partager avec le public des bons moments de théâtre les yeux dans les yeux. «Quatre personnages, une séparation, deux cailles et un mariage… nous, vous, eux, sept tableaux très contemporains»: voilà résumée la comédie

«Futur conditionnel», une pièce de théâtre de Xavier Daugreilh, mise en scène par Ghislaine Crouzy. Tendres, cocasses, attachants, les personnages se cherchent, se trouvent (parfois), se méprennent (souvent), s’acharnent et s’essoufflent. Ces acteurs, ce sont Christine Fournier, Sandrine Strobino, Christian Bagnoud, Jérôme Melly. A voir à Chermignon le jeudi 7 juin à 17 h (à la salle paroissiale). Réservations: tél. 079 450 31 35.

Ce brillant universitaire né à Montana-Village est à la tête de la culture valaisanne depuis octobre 2005. Dans cet entretien, Jacques Cordonier se penche sur la gestion culturelle de nos communes.

Pour une culture locale vivante Quels liens avez-vous conservés avec cette région? Une bonne partie de ma famille, dont mes deux sœurs, vivent et travaillent ici. J’aime y revenir pour me balader, surtout en été. Mon endroit préféré est le Lac d’Iton, un cirque montagneux en dessous de la Plaine-Morte. Ce lieu est chargé de souvenirs personnels et historiques. J’y retrouve mes racines. Quel regard porte le chef de la culture que vous êtes sur la politique culturelle locale? Tout d’abord, nous disposons de la plus belle salle de spectacle du monde: la vallée du Rhône et ses montagnes. Et il y a une vraie volonté de valoriser ce patrimoine. A Crans-Montana, le Musée d’alpage de Colombire en est un bon exemple. Par contre, les communes devraient être plus présentes aux côtés des artistes professionnels valaisans. De quelle manière? Pourquoi ne pas leur confier des ateliers d’écriture ou de peinture? Après tout, Ramuz et Kokoschka ne sont pas venus chez nous par hasard. Transformer Crans-Montana en pôle culturel étofferait en plus l’offre estivale. Des structures comme la Fondation du Casino pourraient s’engager dans le financement de ces projets.

laire a eu la bonne idée d’emmener les élèves à la rencontre des artistes qui créent près de chez eux au quotidien. Il faut multiplier ces initiatives.

L’activité saisonnière de notre région ne complique-telle pas l’application de cette vision? Ces changements de rythme sont le reflet de ce qu’est la vie à CransMontana. Il existe des structures comme la Bibliothèque du HautPlateau qui promeuvent toute l’année la culture. Elles sont sollicitées aussi bien par les hôtes de passage que par les résidents permanents.

Jacques Cordonier: «Nous disposons de la plus belle salle de spectacle du monde: la vallée du Rhône et ses montagnes.»

Comment votre Service soutient-il financièrement la culture à CransMontana? Depuis 1996, une loi sur la promotion culturelle a été votée. L’une des clauses de ce texte vise à soutenir les manifestations culturelles ayant un intérêt pour le tourisme. Par ce biais, nous appuyons des événements d’une certaine importance qui ont une qualité pro-

fessionnelle tant dans leur programmation que dans leur gestion.

Avez-vous un exemple concret? Oui. Nous soutenons les deux festivals de musique classique du Haut-Plateau. Ils doivent notamment démontrer que leurs concerts impliquent des musiciens professionnels valaisans. Notre aide se situe à la

CLG

hauteur de leur engagement au bénéfice de nos artistes.

En station ne privilégie-t-on pas les productions de type folklorique qui sont plus attractives pour les touristes que des créations pointues? Nous devons sortir de la simple contemplation ou de l’écoute liées à des arts répertoriés. L’amateur de culture devient de plus en plus un «consom’acteur». Le Centre sco-

Propos recueillis par François Praz

Soirée jazz dans la cour d’école Antonio VIvenzio (piano). Ces quatre jeunes passionnés de jazz se produisent sur des scènes régionales, nationales et européennes.

Fontaine à St-Grat MONTANA-VILLAGE • Lors de la séance d’information d’avril dernier, la majorité de la population de Montana avait souhaité remplacer le point d’eau composé aujourd’hui d’un petit jet où il est possible de se désaltérer ou de remplir un gobelet. Pour répondre à ce vœu, ce point d’eau (qui avait été mis en place dans le cadre de la réanimation de la place de l’Eglise) sera remplacé dès que possible par une jolie petite fontaine adaptée au site. De plus, suite à la rénovation de l’église, le Conseil de gestion de la paroisse Saint-Grat a décidé de mieux encore mettre en valeur cet édifice qui est devenu «un bijou», selon les mots d’Yvon Robyr, membre du Conseil de gestion. A l’extérieur, un éclairage a été installé ainsi qu’à l’intérieur où, du côté du chœur, l’éclairage de la fresque a été amélioré. Rappelons qu’il existe un livre fort intéressant publié au terme de la rénovation de l’église.

Comment collaborez-vous avec l’Office du tourisme? Nous commençons à intensifier nos contacts avec Valais Tourisme. Nous manquons de moyens pour être en collaboration directe avec les structures locales, mais je place beaucoup d’espoir dans le projet de loi sur le tourisme qui postule l’intégration de la culture dans la promotion touristique. A un horizon plus proche, je peux vous annoncer qu’un «Guide culturel et touristique du Valais» paraîtra fin juin. Il résulte d’un projet conjoint de Valais Tourisme, du Service cantonal du développement économique et de celui de la culture. Il proposera des parcours culturels dans tout le Valais.

Nicolas Besse se réjouit de cette édition qu’il qualifie de «magnifique, avec des artistes exceptionnels». Cette année, Icogne Jazz09 partage la journée avec l’Association Elias, fondée en 2004 par un groupe d’amis souhaitant soutenir une association libanaise, créée par Elias et Nada Ibrahim. Cette association est active dans l’aide aux plus démunis.

Prévue à 22 h 30, la formation jurassienne UNITRIO fera vibrer le public en deuxième partie de soirée. Damien Argentieri, organiste confirmé, le saxophoniste Fred Borey et le batteur Alain Tissot composent ce groupe qui amène une dimension toute particulière au jazz.

Denise Tripalo

INFOS PRATIQUES URGENCES - ACCIDENTS MALADIES

La cour de l’ancienne école d’Icogne se transformera en scène de concert. Ce sera le 4 juillet.

ICOGNE • Organisé par ArtLiveProd, Icogne Jazz09 voit le jour pour la troisième année consécutive, le 4 juillet à l’ancienne cour d’école. Au programme: marché artisanal en journée, jazz en soirée, le tout dans une ambiance «bon enfant», avec comme ligne de conduite l’envie d’animer le petit village d’Icogne. «Il fallait quelque chose pour faire revivre le village, pour que les gens s’y ar-

rêtent, précise Nicolas Besse de ArtLiveProd. Nous voulons garder les gens d’Icogne, mais aussi faire venir les gens de la région». La journée débute à 10 h par l’ouverture du marché artisanal sur la place Roger-Bonvin. Les artisans des six communes sont à l’honneur et proposent, entre autres, des produits fermiers, des liqueurs et bières artisanales, une brocante. Le but?

Animer le village en journée pour que les gens se rencontrent. Dès 19 h, la cour d’école s’ouvre sur la scène des artistes, avec la possibilité de se restaurer sur place avant le début des concerts. A 20 h 30 entre en scène le groupe Good Blend Quartet composé de Matthieu Amstutz (drum), Daniele Cortese (basse), Paolo Profeti (sax) et

Police Feu Appel d’urgence Empoisonnements Secours routiers Rega Air-Glaciers La Main tendue Aide tél. pour les enfants et les jeunes Police Crans-Montana Garde médicale (centrale des appels) Garde des pharmacies et dentistes Vétérinaire

117 118 144 145 140 1414 1415 143 147 027 486 87 60 0900 144 033* 0900 568 143* 027 480 23 45

PHARMACIES LENS Pharmacie de Lens CRANS-MONTANA Des Alpes Amavita Bagnoud Du Centre Du Golf Internationale Pharma Crans

027 483 43 00 027 481 24 20 058 851 30 50 027 481 28 28 027 481 33 51 027 481 24 18 027 481 27 36

TAXIS A AUTO-TAXI TAXIS FRANCIS BONVIN PIERRE BRUTTIN RENÉ CENTRAL

079 316 60 10 027 481 51 51 027 481 95 95 079 628 01 01 027 481 19 19

CRETTOL DANIELLE FAMILLE DOLT FERRARO MARIO IVAN JACKY MORARD ANNE-LYSE TAXIS PONCIC POTT CÉSAR POTT MICHEL TAXI SILVIO

079 628 33 00 027 481 30 30 027 481 70 63 079 750 60 60 079 204 36 45 079 637 78 71 027 481 94 94 027 481 13 12 027 481 71 71 079 400 75 45

HOPITAUX SIERRE Hôpital régional 027 603 70 00 SION Hôpital régional 027 603 40 00 CLINIQUE BERNOISE Montana 027 485 51 21 CLINIQUE GENEVOISE Montana 027 485 61 11 CLINIQUE LUCERNOISE Montana 027 485 81 81 CENTRE VALAISAN DE PNEUMOLOGIE Montana 027 603 80 00

GARDERIES D’ENFANTS LENS Arc-en-Ciel MONTANA Fleurs des Champs MONTANA P’tits Bouts

027 483 39 00 027 481 23 67 079 660 76 20

CENTRE MÉDICO-SOCIAL SIERRE *

Fr. 0.50 / appel + Fr. 1.-/min

027 455 51 51


VILLAGES Plus que centenaire, la bâtisse au centre du village doit se mettre au goût du jour pour mieux servir les sociétés locales.

Coup de jeune pour une ancienne école RANDOGNE • Au cœur du village, l’ancienne école érigée en 1899 a résonné des cris d’enfants jusqu’à la rentrée 1973, date à laquelle les petits Randognards ont occupé le Centre scolaire intercommunal de Randogne et Mollens. Ces locaux ont ensuite abrité la Raiffeisen et La Poste, un bureau d’architecte, le CMS, le bureau de vote/salle de réunion communale, et des salles de répétition. Malgré de pe-

tites rénovations en 60 et 80, une vraie réhabilitation s’avère nécessaire. «L’escalier extérieur menace de s’écrouler, et il faut mettre le tout aux normes de standing actuelles», explique Raphaël Rey, l’architecte mandaté, qui décrit les travaux prévus: «En plus de l’assainissement du bâtiment et de son isolation thermique, on refera les installations techniques et on le dotera de locaux sanitaires dignes de ce nom, pour offrir un meilleur

Avant, après: la façade nord de l’ancienne école changera de visage.

(Raphaël Rey)

confort aux usagers. Au nord, on remplacera l’escalier extérieur par une rampe intérieure avec une façade d’entrée vitrée. Le rez supérieur comportera une cuisine avec passe-plats donnant sur la salle communale de 50 m2. S’y logeront aussi les sanitaires. A l’étage, les trois salles serviront aux sociétés locales, GIRB, Mayentsons, Espérance, NC Yellow et Ski-Club. Le rez inférieur gardera son entrée indépendante, et le local citerne deviendra dépôt matériel.» A l’extérieur, «on veut préserver au maximum l’aspect existant, sans dénaturer la toiture à quatre pans. On reproduira les chaînes d’angle et les encadrements peints. Les fenêtres, dont on fixera la partie basse, seront pourvues de stores et les façades recevront un crépi minéral, dans les tons proches de ceux de la chapelle voisine restaurée en 2008.»

Début cet automne Quant au budget (1,5 million), il a reçu le feu vert de l’Assemblée primaire. L’avant-projet a été approuvé, on peut donc passer à l’étape suivante: la mise à l’enquête. Puis viendra la mise en soumission des travaux, qui pourraient commencer en septembre 2009. Avant l’hiver, on s’occupera de l’annexe nord avec son escalier, laissant ainsi les salles disponibles jusqu’à la reprise des travaux au printemps 2010, les sociétés trouveront alors asile au Centre scolaire et à la salle de gym. Enfin, la maison sera opérationnelle en décembre 2010. «Cette réhabilitation devrait garantir au bâtiment 30 années de vie supplémentaires au cœur du village», conclut Raphaël Rey. Paulette Berguerand

Numéro 28 • Juin 2009 • page 10

Vivre bien au village RANDOGNE • En 2004, un remaniement parcellaire urbain était décidé: la zone à bâtir de Tsampeitros, au nord-est de Randogne, était morcelée à l’excès entre différents propriétaires. Le but: rendre ce secteur de 17’000 m 2 agréable pour des résidences principales, en viabilisant l’endroit. Cette zone villa sera équipée et la Commune prendra à sa charge le 35% du coût final. Les mises à l’enquête se feront avant la fin juin. Une nouvelle route y sera aménagée. Les travaux devraient débuter au printemps 2010. A noter que la Commune a acheté quelque 2000 m 2 de te rr ain à des propriétaires qui souhaitaient s’en débarrasser, elle les revendra par la suite. Autre secteur où la Commune travaille à rendre la vie agréable: celui dit des Ecuries, dans la partie basse du village. Le dossier est au stade de l’avant-projet. Ses concepteurs veulent permettre la mise en valeur du lieu, en

améliorant la viabilité dans les bâtisses, mais en conservant la typicité du lieu. Des caractéristiques architecturales sont donc définies, orientant les rénovations de manière précise: les maisons d’habitation doivent s’élever sur deux étages au maximum, les combles étant habitables; les toits seront à deux pans, symétriques. La Commune de Randogne souhaite que les personnes qui veulent entreprendre des travaux de rénovation s’adressent en premier lieu à la Municipalité pour se faire guider dans la réalisation des plans architecturaux. La réflexion au stade de l’avant-projet sera ensuite soumise à l’assemblée primaire. Actuellement ont lieu des travaux de numérisation qui doivent permettre de se faire une idée de ce que pourrait être ce quartier, et de corrections à apporter au projet. DEM

Etablie depuis peu à Icogne, Bénédicte Praplan Colonna propose des objets au design délicieusement daté.

200 lits d’hôtels, des chalets bénéficiant du service hôtelier 5-étoiles et des immeubles d’habitation pourront sortir de terre à Montana.

The Vintage Gallery

Projet hôtelier aux Tsintres

ICOGNE • «Les passants hésitent encore à franchir la porte de la boutique. Ici, on n’est pourtant pas obligé d’acheter quoi que ce soit et les simples visiteurs sont toujours les bienvenus», fait remarquer Bénédicte Praplan Colonna. Originaire d’Icogne et née à Lens, cette femme au goût sûr a vécu plus de 20 ans à Genève d’abord, puis à Paris. En fin d’année passée, elle a décidé de renouer avec ses racines pour se rapprocher de sa famille. La concrétisation de cette envie a été l’ouverture, en décembre, de la Vintage Gallery. Installée dans ce qui était autrefois l’épicerie du village, elle y propose des raretés dont elle fait l’acquisition, pour l’essentiel, lors de ventes aux enchères. Son époux, Philippe Colonna, est en effet un spécialiste des montres qui explore depuis longtemps ces canaux de ventes. L’une de leurs sources d’approvisionnement favorites, ce sont aussi les marchés aux puces, parisiens en priorité, tel que celui de Saint-Ouen. Résultat de ces explorations transfronta-

lières: la boutique regorge d’objets datant de la période 19201980. Du mobilier aux affiches en passant par les vêtements, la visite des lieux réserve de belles surprises. Malles aux trésors De l’extérieur, on aperçoit d’élégantes pendules anciennes disposées en vitrine. Lorsque l’on franchit le pas de porte, on découvre un grand panneau publicitaire. Non loin de là, un manteau coloré de Castelbajac voisine avec d’impressionnantes bottes d’Alaïa. Sur la gauche, on trouve un portemanteau des années 30. Dans la seconde salle, on se faufile parmi une collection de malles confectionnées par des artisans de renom. Restaurées avec des matériaux d’origine, ces créations uniques sont susceptibles d’être par exemple réinterprétées en armoires. Beaucoup de charme se dégage de l’ensemble. «Le vintage, c’est d’abord un mode de vie, une vision anticonformiste de l’existence», proclame Bénédicte Praplan Colonna.

Ce credo, elle entend le faire partager, notamment en proposant ses services aux collectionneurs en quête de pièces rares. Le choix d’Icogne, malgré tout surprenant, ne l’inquiète pas: dans ce monde de passionnés, le bouche à oreille fonctionne bien. La gamme de prix de ses objets est assez large. S’offrir une création de designer ou même un vêtement griffé haute couture redevient de cette façon envisageable. L’ensemble de la démarche repose sur un constat simple: un bel objet ne perd jamais de sa beauté au fil des ans. Représentatifs d’une époque et du style d’un créateur, ils nous racontent des histoires extraordinaires à travers des formes, des matières et des techniques inédites. François Praz

Informations pratiques: la galerie est ouverte en matinée durant la semaine, mais aussi et surtout sur simple appel au tél. 079 576 94 98.

RANDOGNE • «La décision prise par les citoyens de Randogne aura des conséquences sur l’économie de la commune et sur le territoire.» Lors de l’assemblée extraordinaire en mai dernier, le président Paul-Albert Clivaz a rappelé l’importance de permettre la construction d’un complexe hôtelier et résidentiel de premier ordre au lieudit Les Orsières, dans le quartier de La Comba, au sud de la route des Tsintres. Pour permettre au bureau Christian Constantin de concrétiser son projet, il s’agissait de changer l’affectation de la zone (qui était déjà une zone constructible). C’est chose faite puisque l’assemblée primaire a donné son aval.

Le conseiller municipal Christian Masserey a précisé que, si la zone permet l’édification de cet hôtel, il s’agira préalablement pour le promoteur de fournir une étude d’impact. Le complexe hôtelier (établissement 5-étoiles d’environ 200 lits avec des chalets attenants bénéficiant du service hôtelier) devra impérativement être construit en premier, ou simultanément aux immeubles d’habitation prévus également dans le projet. Il s’agit d’une exigence sur laquelle la Commune de Randogne n’entend pas céder. Le plan de quartier avec les études demandées devra venir préalablement à toute demande d’autorisation de construire. Le promoteur doit également régler l’accès des voitures et des piétons, sachant qu’il existe déjà une homologation pour la route qui reliera ce secteur; l’aménagement de ce tronçon sera à charge du constructeur, soit à peu près la moitié du tracé total à créer. Le pont au-dessus du funiculaire

(homologué depuis 1988) sera lui à charge de la Commune. Le transit depuis le quartier La Comba se fera vers Marigny et la route cantonale. «Si le bureau devait laisser tomber le projet, a promis Paul-Albert Clivaz, cela signifierait un retour à la case départ pour l’affectation de la zone.» Le projet est actuellement au stade de l’esquisse sur papier. Mais il peut aller de l’avant depuis cette décision de l’assemblée primaire. Une fois les études déposées, les mises à l’enquête publiques pourront être déposées, chaque bâtiment y étant soumis individuellement. «Nous ne donnons par un blanc seing à qui que ce soit», a rassuré le président Clivaz. Et de rappeler que l’affectation de l’hôtel, en concordance avec le RQC (Règlement des quotas et du contingentement), sera inscrite au Registre foncier pour une durée de 35 ans. Danielle Emery Mayor

UNE AUTRE DIMENSION

Le Café d'Icogne

Osez franchir la porte de la Vintage Gallery à Icogne, Bénédicte Praplan Colonna (en médaillon) vous y accueille.

Document et commentaires dus à l’amabilité du peintre.

Un endroit où les «Joueurs de cartes» de Cézanne se sentiraient à l’aise… Cette toile est l’œuvre de Firmin Bagnoud, d’Icogne. Il explique: «Je l’ai peinte en 1987 pour le 80 e anniversaire d’Albine Duchoud, qui a été l’âme du Café d’Icogne durant plusieurs décennies. Son accueil était chaleureux, son caractère alliait une franchise et un cœur d’or qui la rendaient vraiment attachante.» Et l’artiste d’évoquer la clientèle du Café, les jeunes du village, fuyant le garde-champêtre par la «cuisinette», le facteur, habitué du dimanche, et les ouvriers et ingénieurs de la construction de l’Usine de la Croix. Sans oublier la mémorable Messe de minuit 1973 retransmise en Eurovision depuis la chapelle, et chantée par Gilbert Bécaud. «Albine les a tous accueillis avec aisance et naturel», conclut Firmin Bagnoud. Paulette Berguerand


SPORTS

Numéro 28 • Juin 2009 • page 11

L’ouverture de la saison sportive s’effectuera sous le signe du VTT.

«Ceux qui n’arrivent pas à corriger leur swing n’ont qu’à changer de matériel.» La tendance actuelle est au fitting, à savoir des clubs personnalisés.

Tour de Corbyr, Du sur mesure, même dans les clubs une course pour tous VTT • Le Papival Bike Tour se compose de huit étapes et fera halte à Crans-Montana ce vendredi 5 juin. «Notre philosophie est de développer le sport pour tous, explique Fred Pont, président du comité d’organisation de ce Papival Bike Tour. Pour ce faire, nous avons donc décidé de renforcer la catégorie rando-plaisir, sans chrono ni classement. Les populaires ont encore peur de s’inscrire dans les courses. Ils ne faut plus qu’ils hésitent.» En cinq ans d’existence, cet événement estival a toujours insisté sur le côté convivial du VTT. Au chapitre des nouveautés 2009, une journée de clôture placée sous le signe de la famille sera organisée dans la région de Sierre le 11 octobre. «Elle remplacera notre traditionnel souper, durant lequel nous effectuons la remise des prix finale. Les gens pourront venir à vélo à cette journée que nous avons intitulée: la balade des gens heureux.» L’étape de Crans-Montana se déroulera quant à elle sur un parcours de 19 km: le Tour de Corbyr, qui ne fait pas partie des chemins balisés de la station, puisqu’il est plutôt situé sur un territoire réservé aux promeneurs. Le départ sera donné à 18 h 45 sur le parking de Crans-Cry d’Er. Les inscriptions s’effectueront également à cet emplacement entre 16 h 30 et 18 h 30. «Notre tracé est assez roulant, accessible à tout le monde. L’an dernier, nous avons accueilli 150 concurrents. Cette année, si nous arrivons à une participation de 200, nous serons contents», com-

mente Jacky Duc, directeur opérationnel de Crans-Montana-Exploitation (CME). Chaque étape du Papival Bike Tour garde une très grande liberté. Un représentant de chaque comité d’organisation fait partie du comité central, qui n’est pas très directif. «Je dirais même que ces étapes sont 100% autonomes, poursuit Fred Pont. Chacun s’occupe de son parcours, de ses bénévoles ou de ses animations. La collaboration se passe très bien. L’an dernier, nous avons enregistré 1500 départs. Ce chiffre a été en constante progression. Mais je pense qu’en cinq ans, nous avons touché toute la population VTT de la région. Notre objectif n’est pas forcément de grossir encore le peloton en nombre. Nous travaillons surtout sur le confort et la satisfaction de nos participants.» Dans la foulée, Crans-Montana va organiser samedi et dimanche le Mountain Bike Festival. Au programme samedi: tests de vélos (avec également des engins électriques), démonstrations de North Shore sur les passerelles du Bike Park, initiation au VTT. Le dimanche, des cours techniques seront également dispensés, afin que monsieur tout le monde puisse réparer luimême les «bobos» mineurs qui peuvent toucher une bicyclette (pneu, frein, etc…). Le centre névralgique de cette fête du vélo se situera sur la place de la télécabine de Crans-Cry d’Er.

GOLF • Un footballeur, aussi génial soit-il, aura beaucoup de peine à aligner deux passes avec des souliers pointure 36, alors qu’il chausse du 42… Eh bien, en golf c’est exactement pareil! Un joueur ne sera jamais aussi efficace qu’avec du matériel adapté à sa taille et à son jeu. En une vingtaine d’années, l’équipement du golfeur – du professionnel à monsieur tout le monde – a subi une grosse évolution. Est-ce à dire qu’en 1980 les gens jouaient avec du mauvais matériel? «Absolument pas. Dans le temps, nous ne roulions pas avec des mauvaises voitures. Elles ne sont juste plus adaptées à notre époque et à son niveau de technologie», répond Alex Barras, patron des magasins Alex Sports à Crans-Montana, qui propose désormais des clubs sur mesure. Afin que ces «cannes» soient adaptées à chacun, la technique du fitting est appliquée. Mais que cache donc cet anglicisme? Concrètement, en arrivant chez son conseiller, le client va être passé au crible afin de déterminer au mieux ses besoins. On analysera aussi bien son mouvement que sa puissance ou sa position. Un radar couplé à un ordinateur se charge de récolter les informations, pendant que le golfeur aligne les frappes «Vous pensez bien qu’une petite dame ne peut pas utiliser les clubs de Sergio

Claude-Alain Zufferey

Alain Karmerzin, Victor Lutin et Paolo Priori, du Pro Shop Alex Sports présentent une partie du matériel à leur disposition pour créer un club sur mesure. De multiples combinaisons «shaft et tête» existent désormais sur le marché.

Garcia, poursuit Alex Barras. Autant lui confier une barre à mine. Et à l’inverse, le numéro un mondial va gâcher une grande partie de son potentiel avec des clubs trop mous.» Le fetting est utilisé du fer au bois en passant même par les balles, mais il ne s’adresse pas forcément aux débutants. «Pour en tirer les meilleurs enseignements, nous veillons déjà à ce que notre client ait un swing régulier. Je dirais qu’à partir d’un handicap 24 on peut déjà bien travailler», explique pour sa part Paolo Priori, responsable du Pro Shop Alex Sports. Une fois que l’ordinateur a rendu son ver-

dict, le feeling du joueur est également pris en compte. Dès lors, des centaines de combinaisons sont possibles, afin d’adapter un club à une personne. Le shaft (son moteur comme le surnomment les spécialistes), la tête, le grip sont modulables et assemblables. Au final, un club sur mesure ne va pas forcément aider à scorer, mais il est évident qu’il va amener un plus grand confort à son propriétaire. Côté porte-monnaie, le fitting n’est pas un luxe «Nous passons un heure avec le client, précise Alex Barras. Et sur un sac com-

plet, cela ne représente même pas 10% d’augmentation du prix. Et comme les clubs sont de moins en moins chers, l’un dans l’autre, nous arrivons aux mêmes tarifs.» Comme pour des montres, des skis ou des vélos, il existe une gamme de prix très étendue. En golf, elle peut s’étendre de 800 francs (sac complet pour un débutant) à l’infini. Des sacs à 12’000 francs, voire même beaucoup plus chers, ont déjà été vendus. Mais pour 3500 francs un joueur avec un bon handicap va déjà bien s’en sortir. Claude-Alain Zufferey

Parcours francophone pour le Marathon des Alpages qui tente de regagner des participants.

Aider à construire des puits, voilà le but de la manifestation des Soroptimist le 13 septembre.

Arrivée à Crans-Montana

Courir pour l’eau

COURSE À PIED • Le Marathon des Alpages fait peau neuve. Pour cette édition 2009, deux grosses nouveautés sont au programme: l’arrivée du grand parcours à Crans-Montana au lieu de Loèche-lesBains, et une date – le 21 juin – beaucoup mieux placée dans le calendrier des courses de montagne. «L’an dernier, nous avons enregistré une baisse des inscriptions, explique Sébastien Délétroz, président du comité d’organisation. Nous devions absolument réagir. A la fin août, nous nous situions après SierreZinal. Et les coureurs avaient déjà leurs objectifs fixés sur Mo-

rat-Fribourg.» Ce problème de calendrier a d’ailleurs pesé lourd dans le développement de ce Marathon des Alpages. A l’occasion des quatre premières éditions, ses organisateurs ont multiplié les visites dans les autres épreuves de longues distances. Malheureusement, la participation n’a jamais vraiment suivi. «Nous avons distribué notre documentation et les athlètes émettaient généralement des avis très positifs sur notre concept. Transposer un marathon de la ville à la montagne avait ses supporters.» Désormais agendés au premier jour de l’été, ces 42,195

Programme Samedi 20 juin 18 h – 20 h Remise des dossards, animations (Anzère, place du village). Dimanche 21 juin Dès 5 h 30 Remise des dossards (Anzère, place du village). 6 h 30 Départ des touristes. Dès 7 h Remise des dossards pour le petit parcours (Anzère, place du village). 8 h 30 Départ des toutes les autres catégories pour le Marathon (Elites, vétérans 1 et 2, dames 1 et 2, relais 2 coureurs). 8 h 30 Départ de toutes les catégories pour le petit parcours (Juniors, élites, vétérans 1 et 2, dames 1 et 2). 15 h Fermeture de l’arrivée à Crans-Montana. 16 h Distribution des prix à Crans-Montana (patinoire d’Ycoor).

kilomètres vont toucher un plus large panel. Populaire mais… Il faut quand même être très bien entraîné pour tenir la distance. «Notre épreuve reste très populaire. Elle s’adresse à des coureurs qui souhaitent se lancer un défi en participant à une ou deux courses importantes durant l’année. Entre Anzère et Crans-Montana, les superbes paysages permettent de toute manière de mieux faire passer le mal de jambes», poursuit Sébastien Délétroz. La seconde grosse modification de ce Marathon des Alpages 2009 réside dans le parcours. Exit Loèche-les-Bains! Pour ne pas mettre de l’huile sur le feu, les organisateurs justifient ce choix par le fait que le Haut-Valais n’a pas vraiment «l’esprit course à pied». Le Valais central sera donc véritablement le cadre du grand et du petit parcours (23 km), et Crans-Montana (patinoire d’Ycoor) le seul site d’arrivée. Claude-Alain Zufferey

Inscriptions sur place la veille ou le matin même des départs ou sur www.marathondesalpages.ch.

SOLIDARIT’EAU • Le principe est simple: vous parrainez un coureur (ou un marcheur) en vous engageant à lui verser une somme pour chaque tour du lac effectué, et plus il parcourt de kilomètres à la sueur de son front, plus vous aidez les habitants d’Alaba au Niger à s’approvisionner en eau. Cette course autour du lac Grenon aura lieu le 13 septembre prochain. Une action de solidarité organisée par le Club Soroptmist de Crans-Montana en partenariat avec l’Association des communes (ACCM). L’argent récolté lors de cette manifestation sera versé à Swissaid, dans le cadre d’un projet de rénovation et de constructions de puits, afin d’améliorer l’approvisionnement en eau potable de 53’000 personnes. L’ACCM a, quant à elle, décidé de doubler le montant provenant des sponsors à hauteur de 30’000 francs par an au maximum. L’action vise à réunir au total 100’000 francs pour les années 2009 et 2010. Cet engagement a valu l’ACCM de recevoir le label «Commune solidaire pour l’eau». Les enfants des écoles sont invités à prendre part à la course,

Femmes et enfants d’Alaba au Niger doivent parcourir plusieurs dizaines de kilomètres pour chercher de l’eau potable. L’argent récolté chez nous aidera à la réfection et la construction de nouveaux puits.

les adultes aussi! Pas besoin d’être un champion pour y participer, on peut le faire aussi en marchant (le tour du lac fait 750 m). Les feuilles de parrainage seront notamment distribuées aux écoliers, elles seront disponibles sur le site internet du Club Soroptimist. Des personnalités de la région disent déjà haut leur soutien, comme Roger Moore, Marius Robyr, Gabrielle Nanchen, le coureur à pied Jean-Yves Rey. En parallèle à cette action, deux conférences seront organisées dans plusieurs classes de nos communes le 28 août. M. Münger de la DDC (Direc-

tion pour le développement et la coopération) de la Confédération et Solidarit’eau et M. Reithmayer de Swissaid. Du 11 août jusqu’au 12 septembre (et à Grenon le jour de la manifestation), la bibliothèque du Haut-Plateau participe à sa manière en organisant une exposition sur l’eau en Valais. Nous aurons l’occasion de vous en dire plus en août, pour l’heure réservez déjà la date du 13 septembre pour vous préparer à courir, marcher, parrainer, ou simplement venir faire la fête à Grenon. Danielle Emery Mayor


SPORTS & LOISIRS

Numéro 28 • Juin 2009 • page 12

Le 20 juin, le Tour de Suisse posera ses valises à Crans-Montana. Présentation d’un événement qui passionne toujours un nombreux public. Et qui tombe un samedi, un moment idéal.

L’étape reine à Crans-Montana CYCLISME • Pour CransMontana, une chose était déjà certaine avant de se lancer dans le projet du Tour de Suisse cycliste. «Il ne fallait pas mettre sur pied seulement une étape. Afin de marquer le coup, nous devions nous inscrire sur la durée», explique David Crettol, président du comité d’organisation de l’arrivée de la 8e étape. Donc, au moment d’entrer en discussion avec Armin Meier et ses collaborateurs, les Valaisans du centre ont négocié trois événements. La boucle nationale est déjà arrivée sur le Haut-Plateau en 2007, l’expérience sera renouvelée le 20 juin prochain puis en 2011. «En travaillant de la sorte, tout le monde est gagnant, poursuit David Crettol. Le Tour de Suisse est assuré d’une certaine stabilité et nous avons pu réduire nos dépenses. Un package permet de mener une meilleure négociation. Nous avons par exemple demandé que toutes les équipes soient logées dans notre station, malgré le fait que le départ du lendemain se situe à Berne.» Le budget de la manifestation (pour une étape de week-end) avoisine les 250’000 francs. Il comprend les coûts d’organisation, les droits versés à IMG et l’achat de droits marketing afin d’utiliser l’image du TdS.

Trois quarts d’heure d’images TV A propos d’image justement, celle du cyclisme tient bien le coup. Cette discipline reste très populaire. En 2007, malgré la grêle et le raccourcissement de l’étape, 5000 passionnés avaient effectué le déplacement de Crans-Montana. Plus de 800’000 personne avaient suivi le Tour de Suisse dans son ensemble. «La présence de cette caravane va non seulement remplir nos hôtels et permettre à nos commerçants de travailler, mais elle va également permettre de passer des images live de Crans-Montana pendant 45 minutes. L’impact TV est très important.» La date du 20 juin tombe également assez bien. Les enfants de la région ne sont pas encore en vacances et l’on sait qu’un samedi, les visiteurs sont largement plus présents qu’en semaine. En attendant de voir les athlètes en chair et en os, vous pouvez déjà vous rendre sur le site internet www.tds-cransmontana.ch. Vous y trouverez toutes les informations pratiques, les horaires, les parkings à votre disposition et les toutes dernières news.

PLAN DE SITUATION

BOUCLE EN STATION Légende 2 5 6 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21

Un tracé final remodelé Cette avant-dernière étape pourrait bien être le juge de paix de ce Tour de Suisse 2009. Elle s’élancera du Sentier pour se terminer à Crans-Montana après 182 km d’efforts (route du Rawyl, aux alentours de 18 h 10. Voir ci-contre). Mais le peloton entrera bien avant cela sur le territoire des communes du Haut-Plateau. Les premiers coureurs sont annoncés à Icogne peu après 17 h 30. «Ils prendront ensuite la direction de Lens, Chermignon, Montana-Village et Bluche, avant d’effectuer le tour complet de la station», commente David Crettol. Par rapport à 2007, les derniers kilomètres changent du tout au tout. Comme toute la largeur du Haut-Plateau sera utilisée, l’accès à Crans-Montana sera bouclé dès 16 h. Le public pourra rejoindre l’arrivée par Flanthey-Lens et sera dirigé vers les différents parkings. Johan Tschopp a reconnu ce final original, permettant ainsi aux organisateurs de faire un petit film projeté lors de la conférence de presse. «Ce sera pour moi un avantage de courir à domicile, car les derniers coups de pédales s’effectueront directement dans la station. Les changements de directions sont assez fréquents. J’ai hâte d’être au 20 juin pour frapper un grand coup. Mais attention, il faudra tout de même prendre en compte la forme du jour», souligne le Miégeois de chez Bouygues Telecom. Pour faire patienter le public, les organisateurs ont prévu de centrer de nombreuses animations pour petits et grands sur la patinoire d’Ycoor dès 15 h. L’arrivée de la caravane publicitaire – toujours très attendue par les plus jeunes ou les collectionneurs – est annoncée une heure avant celle des cyclistes.

Claude-Alain Zufferey

Coup de froid sur le TdS Les organisateurs du Tour de Suisse 2009 ont surpris tout leur monde en annonçant qu’ils ne donneraient pas de «wild card» à l’équipe BMC d’Andy Rhis. La formation, qui aurait dû être emmenée par le Miégeois Alexandre Moos, était prête à aligner huit coureurs helvétiques. Cette décision est tout bonnement incompréhensible. Cela n’aurait même pas été considéré comme du favoritisme que de mettre en avant les athlètes suisses. Chaque nation le fait pour son tour nationale. Les réactions n’ont donc pas tardé à fuser. «Pour l’étape de Crans-Montana, ce choix est bien évidemment dommageable, explique David Crettol. Alex Moos est très populaire et aurait amené de nombreux supporters sur le bord de nos routes. Nous l’avons d’ailleurs signalé officiellement au comité d’organisation.» Pour sa part, le Miégeois ne comprend pas et pense avant tout à ses coéquipiers: «J’ai déjà effectué dix Tours de Suisse. Mais les autres coureurs, moins expérimentés, sont privés d’un de leurs rêves. Nous aurions vraiment eu l’occasion de nous mettre en évidence, car nous arrivions tous à domicile lors de l’une ou l’autre des étapes.» Comble de cette situation: les Helvètes ont en revanche été acceptés au Critérium du Dauphiné Libéré qui se déroulera du 7 au 14 juin.

Le Néerlandais Thomas Dekker (Rabobank) enlève la sixième étape du Tour de Suisse, réduite à 95 km, en raison d'intempéries. 1

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B par Paulette Berguerand

Horizontalement: A. Elite soviétique; B. Eleva – Crible; C. Installe – Esprit – Passerelle; D. Suffit! – Il garde une chambre; E. Tiers de cep – Menu; F. Un certain Paul-Albert – Trésor – Note; G. Espèces de rigolos; H. Principe féminin chinois – Pronom – Ingurgité; I. Interrogatif – Double semestre – Val valaisan; J. Eroderai – Bains à remous; K. Apparu – Exclamation – Secousse; L. Edile lensard – Tête de canard. Verticalement: 1. Pourtant… (3 mots); 2. Hymne – Séduit – Traditions; 3. Déplaça – A demi renversé – Sur la Saale; 4. Début d'équation – Il préside Chermignon – Désert de pierres; 5. Bigarras – Réduisit la voile; 6. Le premier à Icogne – Son père a fondé Thèbes; 7. Pas loin de Monaco – Diphtongue; 8. Carte – Racontars; 9. Elu montanin – Ordinateur abrégé; 10. Nous servons – Animal mythique; 11. Négation – Chassé par Buffalo Bill; 12. Imaginatif – Démonstratif.

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réponse: BOTANIQUE

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P O P A I E N P R C A D S Q U E C U V I E R I G R I R U E S E T E R T E U E E

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U L A G E N R A V I I M E V E R R E E O E V R A I Z I S S B O I T E T E L L E N E R O I N T E V L E T H O N E S E N I

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Solution grille No 27 avril 2009

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Grille N 28

Permanence Arrivée Officiels UCI Zone TdS - VIP Tds Officiel - VIP P VIP Invité journaliers Publicité Directeur sportifs Bus équipes Déviation Directeurs sportifs Contrôle médical P Presse Centre de presse TV Compound Police Sécurité P Officiels/Sponsors

L’ACTU À CRANS-MONTANA:

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BLOG.SIXIEME-DIMENSION.CH


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