Bimestriel indépendant et gratuit, édité par les communes d’Icogne - Lens - Chermignon
Montana-Randogne-Mollens, Crans-Montana Tourisme & CMA Remontées mécaniques SA
NUMÉRO 24 - OCTOBRE 2008
SOMMAIRE
VILLAGES Un chalet so british page 2 Vins: reconnaissance obligatoire page 3 Finges grandit, avec ou sans Mollens page 4 Angel Michel Rodriguez page 5 SOCIÉTÉ Anne Manet au Zanskar
page 6
CRANS-MONTANA Restaurant gastronomique sur les pistes page 7 Grande collection de petits trains page 8 L’offre B&B augmente page 9 Snow’n’Rail: Crans-Montana fait la une page 10 La cabane de la Tièche page 11 SPORTS/LOISIRS Golf en été, Fun Park en hiver page 12 IMPRESSUM Bimestriel indépendant et gratuit, édité par les communes d’Icogne, Lens, Chermignon, Montana, Randogne, Mollens, Crans-Montana Tourisme et CMA Remontées Mécaniques SA Rédaction Danielle Emery Mayor, rédactrice en chef Tél. 079 785 98 68 - Fax 086 079 785 98 68 redac@sixieme-dimension.ch Simone Bagnoud Chervet, Paulette Berguerand, Claire-Lise Genoud, Nathalie Getz, François Maret, Laurent Missbauer, François Praz, Claude-Alain Zufferey. Administration & abonnements Véronique Briguet Sixième Dimension Sàrl - Case postale 26 1977 Icogne - Tél. + Fax 027 483 31 80 info@sixieme-dimension.ch www.sixieme-dimension.ch Maquette & graphisme Sergio Pardo AlterEgo Communication Mise en page Arts graphiques Schoechli Impression Centre d’impression des Ronquoz - Sion Distribution Messageries du Rhône, Sion La Poste, Crans-Montana Si vous n’avez pas reçu votre dernier numéro de Sixième Dimension, merci de contacter directement les Messageries du Rhône pour demander votre exemplaire. Téléphone gratuit: 0800 55 08 07 contact@messageriesdurhone.ch
En novembre, Crans-Montana devrait être labellisée «Cité de l’Energie», comme 150 autres villes en Suisse. D’ores et déjà, nos communes ont décidé d’engager un délégué à l’énergie.
Société à 2000 watts ENERGIE • Les USA sont des boulimiques de l’énergie: chez l’Oncle Sam, on consomme en moyenne 12’000 watts par personne et par année. A l’autre extrémité, dans la plupart des pays d’Afrique par exemple, la consommation n’est que de 500 watts par an. Et nous, quelle direction énergétique voulons-nous prendre? Crans-Montana, région candidate à l’obtention du label Cité de l’Energie, a fait son choix: lors de leur 7e assemblée, les délégués de l’Association des communes de Crans-Montana (ACCM) ont accepté de doter la région d’un «Programme de politique énergétique» (PPE). Un des points de ce programme vise à réduire notre consommation pour la stabiliser à 2000 watts par an et par personne, sachant que la Suisse, comme la plupart de nos voisins européens, consomme actuellement plutôt 6000 watts par année et par individu. Objectif commun Après l’Agenda 21 local qui avait débouché sur le Plan d’action environnement et santé (PAES dont CransMontana était région pilote), voilà donc une nouvelle étape importante qui vient d’être franchie. S’il ne devait pas y avoir d’autres candidats au label dans le canton (ce qui est le cas à l’heure où nous écrivons), Crans-Montana a de bonnes chances de devenir en novembre la 10e Cité de l’Energie du Valais. Il y en a actuellement 150 en Suisse, correspondant au tiers de la population de notre pays.
Qu’est-ce que cela signifiera pour Crans-Montana d’être labellisée? Question posée à Géo Rey qui pilote le groupe de travail concerné, au sein du Plan directeur intercommunal (PDI). «Cela signifie d’abord avoir un politique énergétique intercommunale durable (les communes
Atout touristique Le label est donc prétexte à aller de l’avant. Le poser sur Crans-Montana (et non sur chaque commune individuellement) est une manière de globaliser la politique énergétique locale et d’en faire un objectif commun de nos six territoires.
Commencer par établir une comptabilité énergétique pour les bâtiments communaux. décident de leur avenir); cela veut dire ensuite réduire les dépenses énergétiques de nos six communes, augmenter le volume de travail des entreprises locales, il s’agit aussi pour les municipalités de montrer l’exemple aux privés, de les informer des dernières technologies énergétiques en matière de chauffage et d’écologie.»
Et pas seulement sur la station. Le fait que ce label soit reconnu au-delà de nos frontières est un atout également pour notre région touristique: «Cela permettra de renforcer et améliorer l’image de marque de la station de Crans-Montana», indique Géo Rey. Une affirmation que ne contredit pas
Crans-Montana Tourisme. Xavier Bianco, responsable du département marketingcommunication de CransMontana Tourisme: «Un label de ce genre est important. Mais il doit être lié à toutes les démarches faites au niveau du Plan directeur intercommunal, notamment celles concernant la réorganisation de la mobilité. Cela doit vraiment être envisagé dans une démarche globale pertinente.» Le programme d’action approuvé en août dernier par les délégués de l’ACCM concerne les 4 prochaines années. Il prévoit en premier lieu l’élaboration d’un plan directeur de l’énergie, avec des activités annuelles et des directives énergétiques précises.
24 bougies Quatre ans que vous le tenez entre les mains un mois sur deux! Deux ans que vous lisez l’actualité via le blog sur la toile: cette 24e édition de Sixième Dimension est l’occasion de fêter ces Editorial deux anniversaires. Ce journal, beaucoup l’apprécient et nous le disent, d’autres l’appellent «La Pravda de Crans-Montana», il y en a qui y voient trop peu d’infos sur les villages, d’autres nous interpellent pour demander plus de pages sur CransMontana, certains s’offusquent de ne pas voir leur manifestation faire la une, plusieurs envoient des mots gentils pour dire leur plaisir. Et voilà qu’on nous promet un piquant plagiat à Carnaval (on se réjouit déjà!). Nous, dans les coulisses, n’avons pas perdu l’enthousiasme qui nous animait au début de cette aventure. Une aventure née de la rencontre, sur une place d’un de nos villages, entre un graphiste et une journaliste: «Si tu te lances avec moi, je marche!» Aujourd’hui, ce 24e numéro est le premier que Sergio Pardo ne verra pas: il est parti vers une autre dimension, bien trop tôt. C’est lui qui avait imaginé l’allure de ce journal, lui qui savait comment faire pour vous donner envie de le lire, quel papier choisir, quel format adopter, quelles couleurs… Evidemment, personne n’est irremplaçable. Mais là, au moment de signer cet éditorial, j’avais envie de vous dire qu’il nous manque beaucoup. Sergio était passionné, minutieux, calmait les angoisses de la rédactrice en chef au moment du bouclage... S’il y a une imprimerie là où vont les gens après la mort, sûr que Sergio aura déjà commencé à lancer un nouveau journal! Danielle Emery Mayor
Suite en page 2
CMA revoit sa grille tarifaire pour cet hiver SKI • Auparavant, les préventes ne concernaient que l’abonnement de saison que l’on pouvait acquérir à prix préférentiel avant le début de l’hiver. Cette année, les habitants du Valais et les personnes bénéficiant du tarif «Bourgeois» peuvent également acheter des forfaits pour dix, six ou même trois jours non-consécutifs.«Nous n’avons pas - comme l’ont fait d’autres stations - supprimé les tarifs pour les bourgeois et habitants de la région, par contre, nous demandons aux bénéficiaires de ces tarifs préférentiels de s’engager avant le début de la saison», explique le directeur de CMA Arthur Cli-
vaz. Bourgeois et domiciliés en Valais peuvent en effet bénéficier de ces tarifs réduits jusqu’à la fin de la période de prévente, soit jusqu’au 30 novembre. Dès le 1er décembre, seul le tarif ordinaire sera en vigueur pour tous. «Nous avons revu notre manière de concevoir la prévente, explique Arthur Clivaz. Celui qui skie de temps à autre à CransMontana ne s’intéresse pas forcément à acheter un abonnement de saison: il peut désormais acheter à un tarif très préférentiel trois, six ou dix jours à utiliser dans le courant de la saison quand bon lui semblera, à condition de le faire avant le 30 novembre.» Une
mesure qui permet de maintenir des conditions très intéressantes pour les résidents de la région et qui devrait permettre d’attirer les habitants de la plaine qui ont le sentiment bien souvent que skier à Crans-Montana est cher. Une grille tarifaire qui simplifiera également la tâche du personnel aux caisses et qui devrait fluidifier le trafic à ces mêmes caisses. Des prix stables en prévente Les propriétaires bénéficient quant à eux de tarifs préférentiels pour l’achat d’abonnements de saison. Ceux qui ne sont ni bour-
geois, ni habitants du Valais et pas propriétaires sont classés dans la rubrique tarifaire «ordinaire»: ils profitent aussi d’un rabais durant la prévente (999 francs). Comme jusqu’à présent, les familles profitent d’une remise d’environ 10% sur tous les abonnements vendus au tarif ordinaire. Les jeunes et juniors domiciliés sur les 9 communes partenaires bénéficient comme l’an passé d’une réduction de 100 francs sur leur abonnement de saison, une mesure destinée à inciter les jeunes à skier plus. «Nous avons fait un effort conséquent en contenant
l’augmentation des prix pour cet hiver», indique Arthur Clivaz qui ne cache pas que, du côté des charges, avec notamment les augmentations des tarifs de l’énergie, les prix ont par contre pris l’ascenseur. La politique d’investissement pour améliorer le domaine se poursuit toutefois, elle passe cette année par une rénovation des restaurants d’altitude à la PlaineMorte, aux Violettes et au Bar 7 (voir page 7); l’extension du réseau d’’enneigement mécanique est toujours au programme pour les prochaines années. Les bonnes affaires se font en ligne durant toute la sai-
son puisque CMA continuera de promouvoir des journées de ski à des prix défiant toute concurrence sur internet (jusqu’à 9.90 francs pour une journée). «Nous allons dynamiser ces offres», indique Arthur Clivaz qui rappelle que la Keycard se rechargera toujours aussi facilement en ligne. Danielle Emery Mayor
Les abonnements pourront être retirés aux caisses des Violettes dès le 13 octobre (du mercredi au samedi de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h). Plus d’infos sur www.mycma.ch
VILLAGES
Numéro 24 • Octobre 2008 • page 2
Qu’est-ce qui peut bien pousser un couple de Britanniques à tout quitter pour venir exploiter des chambres d’hôtes à Lens?
BRÈVES
Un chalet so british BED & BREAKFAST • Karen Tansley est fonctionnaire depuis 17 ans. Son époux Gary quant à lui a une formation de cuisinier et travaille depuis de nombreuses années dans différents domaines du tourisme en Angleterre comme à l’étranger. Il a notamment géré un chalet de vacances à Kitzbühel. «C’est sans doute là qu’a germé l’idée de notre projet actuel», explique-t-il. Tous deux sont férus de marche et de ski. Il y a trois ans, après avoir vu une émission télévisée traitant des déménagements, ils décident qu’il est temps de quitter leur pays et de réaliser leur rêve. L’expérience de Gary et leur amour des montagnes va les diriger vers l’exploitation de chambres d’hôtes en Suisse. «En France le concept de chambres d’hôtes est très populaire. Dans des stations comme Morzine, la concurrence est féroce, il existe plus de 30 chalets gérés par des Britanniques. Nous étions à la recherche d’une région re-
lativement méconnue du marché britannique et CransMontana n’a qu’un seul autre chalet comparable à ce que nous souhaitons faire. Nous avons le sentiment que nous avons de grandes chances d’avoir du succès ici», précise Gary. Le souci d’intégration est très présent chez les Tansley: «Nous allons vivre toute l’année ici, il était important pour nous de trouver un village avec une population permanente et non pas une station qui se vide à la fin de chaque saison. Lens possède une bonne atmosphère et nous pensons que nous pourrons être heureux ici. Nous souhaitons que les Lensards (en français dans le texte) nous accepteront», raconte Karen. Gary ajoute: «Nous allons collaborer avec les commerçants et les producteurs locaux. Toute la communauté devra profiter de notre activité.» Le chalet, actuellement en construction, sera terminé pour décembre, il offrira à ses hôtes cinq chambres
Le chalet est à cinq minutes à pied du village de Lens et à une dizaine de minutes de Crans-Montana en voiture, une situation qui devrait plaire aux futurs clients.
doubles, toutes équipées de salle de bains privée et de téléviseurs à écran plat. Un salon avec cheminée accueillera les clients pour le petit-déjeuner et le souper. Durant l’hiver, le couple offrira principalement des arrangements de sept jours avec demi-pension. De mai à octobre, ce sont des semai-
nes de marche ou d’aventure qui seront proposées, en collaboration notamment avec la société Adrenatur. Les chambres non occupées seront vendues à la nuit en last minute. Pour plus de renseignements: www.chaletdesalpes.ch Simone Bagnoud Chervet
La rentrée à Martelles CHERMIGNON • La crèche-garderie intercommunale a ouvert ses portes
peu avant la rentrée scolaire, accueillant de nombreux bambins. L’Unité
Le groupe de travail, en compagnie de la directrice Fabienne Quennoz, du président de Chermignon Gaston Clivaz et de l’architecte Eric Frey qui lui a remis la clé du bâtiment.
d’accueil pour écoliers a également trouvé sa «clientèle» (UAPE). Et le bouche à oreille est plutôt favorable, même si on entend encore s’exprimer des réticences liées aux distances à parcourir en bus pour les enfants de l’UAPE. Le 4 septembre dernier, c’est lors d’une cérémonie officielle mais décontractée que les architectes ont procédé à la remise des clés de la structure, après une visite des locaux. Le président Gaston Clivaz a rappelé que c’est en août 2002 qu’une étude des besoins en structure d’accueil de la petite enfance a été lancée sur les six communes. Une
fois le lieu déterminé et homologué en 2005 – sur la zone Martelles-Le Zerdeu à Chermignon d’en Bas – le concours d’architectes a pu être lancé. En décembre de cette année-là, le jury désignait le bureau Frei et Rezakhanlou pour réaliser cette crèche-garderie, accompagnée d’une salle polyvalente et d’une école, avec possibilité d’implantation d’un EMS dans le futur. Une visite des lieux pour le public sera certainement organisée ces prochains mois, la population sera informée lorsque la date définitive aura été arrêtée. DEM
Société à 2000 watts (suite) Cette politique concernera les bâtiments, l’approvisionnement, la mobilité, cela aura des conséquences sur l’organisation interne des communes, il est prévu différentes actions de communication en parallèle avec l’obtention du label Cité de l’Énergie. Pour veiller à l’application du programme d’action, l’ACCM a décidé d’engager une personne à temps partiel (60%) comme délégué à l’énergie. Un employé qui travaillera donc pour les six communes. Une de ses tâches sera également de décharger les services communaux pour ce qui touche aux contrôles des bâtiments en matière énergétique. Consommation affichée Concrètement, quelles me-
sures vont découler de ce programme d’action? Prenons l’exemple des bâtiments publics. «En tenant une comptabilité énergétique de bâtiments appartenant aux communes, explique Sonia Morand, conseillère Cité de l’Énergie au sein du groupe de travail du PDI, nous saurons exactement ce qui est consommé, nous pourrons déterminer l’efficacité énergétique et en déduire les mesures à prendre. Les communes assainissent régulièrement leurs bâtiments, mais sans vision globale et cohérente: avec ces données qui seront recueillies et gérées par le futur délégué à l’énergie, il sera possible de diminuer la consommation énergétique avec des solutions simples, par exemple, en réglant correctement un chauffage. De petits investissements
permettent d’importantes économies. Des économies qui, à Delémont, ont permis de financer le salaire de leur délégué à l’énergie!» Avez-vous déjà vu ces affichettes posées sur les appareils ménagers comme frigos ou lave-vaisselle qui nous disent quelle est leur consommation énergétique? Et bien ces mêmes étiquettes, géantes, peuvent être posées sur les bâtiments, après analyse de ce qu’ils consomment. Le groupe de travail a déjà testé certains édifices communaux. Une bâtisse qui, jusqu’ici, consommait 25’000 litres de mazout par an pourrait faire nettement mieux, rien qu’en affinant le réglage du chauffage, ce bâtiment passerait sur l’affiche de la classe E
à la classe D, soit une économie annuelle de 15%. Ce qui équivaut à une différence de 4000 francs à la fin de l’année! Lors de la Journée de la population en juin 2009, plusieurs bâtiments seront audités et ces affiches géantes apparaîtront sur plusieurs édifices municipaux. Les particuliers qui auront recueilli les données propres à leur habitation pourront se faire imprimer leur propre affiche. Des réponses à nos questions Des solutions existent pour économiser l’énergie, encore faut-il les connaître. Un gros effort d’information sera donc fait dès la labellisation. Danielle Emery Mayor
VILLAGES
Grand Bisse Icogne a procédé à des travaux au Grand Bisse sur le tronçon des Cibleries pour la sécurité des promeneurs; des travaux du même type sont entrepris sur le Chemin de la montagne au Pont du diable. • Zeuzier La Municipalité d’Icogne prête une de ses machines pour l’amélioration de la promenade du tour du lac de Zeuzier, travaux qui sont effectués par une équipe de la Protection civile suisse alémanique. Rappelons que cette année le barrage de Zeuzier fête le cinquantième anniversaire de sa mise en eau et qu’à cette occasion une passerelle a été inaugurée le 30 août dernier, passerelle assurant la traversée du torrent des Cheyrénes, offrant aux touristes un tour du barrage en toute sécurité. Une plaquette souvenir a été éditée, elle peut être achetée auprès de la Commune d’Icogne et des autres communes riveraines de La Lienne. • Lens modère le trafic sur la route du Bouill et le chemin du Royer. Les bordiers ayant émis des doléances concernant le passage des véhicules à des vitesses inadaptées dans ce secteur, des modérateurs de trafic ont été installés (du type «gendarmes couchés»). Au terme d’une période d’essai d’un an, une évaluation sera faite avec les gens du quartier pour prendre une décision définitive sur le maintien ou non de ces îlots en matière synthétique. • Les rencontres pour les personnes seules de Lens et Flanthey reprennent dès mardi 7 octobre. Elles ont lieu au bâtiment Cerise (en face du bureau communal), de 13 h 30 à 17 h. Ces rencontres se tiennent les 1er et 3e mardis de chaque mois.
Elles sont animées par Gisèle Bétrisey (responsable) et Claire-Lyse Micheloud. Renseignements: 027 483 15 28 ou 078 767 10 72. • APLI cherche membres, plus exactement des membres acceptant d’entrer dans le comité de l’Association des parents d’élèves de LensIcogne (contact: 027 483 36 54). Notez d’ores et déjà les prochaines dates d’activités: soirée ski de nuit et fondue le 13 février 2008; conférence par le psychologue et psychothérapeute Maurice Nanchen, le 25 mars à 20 h, sur «L’éducation donne de la force»; le vendredi 24 avril à 20 h 30 aura lieu une soiréejeux, à la salle bourgeoisiale de Lens. • Sauvetage Une session de cours de sauveteurs (obligatoire pour le permis de conduire) est organisée par la section de Chermignon des samaritains les 27, 28 octobre, 3 et 4 novembre. D’autre part, un cours UPE (Urgences chez les petits enfants) aura lieu les 6, 7, 13 et 14 octobre. Ces cours sont destinés aux puéricultrices et aux parents d’enfants en bas âge. Inscriptions auprès de Christophe Zufferey au N° de tél. 027 483 35 56. • Rue du Bourg en chantier Dans le village de Montana, les travaux d’aménagement de la rue du Bourg avancent comme prévu. Si les conditions météorologiques sont clémentes et sauf surprise inattendue, ils devraient s’achever d’ici la fin de l’année. Encore un petit peu de patience pour les riverains et pour les habitants qui, après quelques mois de désagréments, pourront bientôt à nouveau accéder à leur village sur une route flambant neuve!
RENDEZ-VOUS ICOGNE Sainte-Barbe, fête patronale
30 novembre
LENS Assemblée générale Gym Flanthey/Lens Loto du HC Lens, 20 h Exercice d’automne Corps des sapeurs-pompiers Loto du chœur d’Hommes Tournoi Unihoc Loto de la fanfare Edelweiss Fête annuelle du chœur Echo du Christ-Roi Loto du FC Lens Téléthon Fête et loto au Foyer du Christ-Roi Camp musical de la fanfare Edelweiss Assemblée générale de la fanfare Edelweiss Soirée de la Saint-Sylvestre organisée par le HC Lens
17 octobre 25 octobre 8 novembre 8 novembre 14-15 novembre 22 novembre 23 novembre 29 novembre 6 décembre 8 décembre 13-14 décembre 31 décembre 31 décembre
CHERMIGNON La Brantée du Cibare, Chermignon d’en Haut Loto du chœur St-Georges, Salle Cécilia Loto du Groupement Sportif Loto de la Paroisse, Salle Ancienne Cécilia, Chermignon d’en Haut Assemblée générale de l’Ancienne Cécilia Sainte-Cécile de la Cécilia et de l’Ancienne Cécilia, Chermignon d’en Haut Loto du Tennis-club, Salle Cécilia Concert apéritif de l’Ancienne Cécilia, Ollon Assemblée générale du Groupement Sportif St-André, Chermignon d’en Bas Sainte-Barbem, Chermignon d’en Bas Marché de Noël, Ollon Coupe de St-Nicolas, Golf de Noas Loto du chœur la Cécilienne, Ollon Audition des minis de l’école de théâtre Zygomatiques, Chermignon d’en Haut Concert de Noël de l’Ancienne Cécilia, 20 h église
11 octobre 18 octobre 25 octobre 1 novembre 14 novembre 15 novembre 22 novembre 23 novembre 29 novembre 30 novembre 4 décembre 6-7 décembre 7 décembre 8 décembre 19 décembre 20 décembre
MONTANA Loto du Milan Club de Crans-Montana, 19 h, Hôtel Central Expo Aurelia Cina (peinture) à la salle bourgeoisiale (les vendredi et samedi de 17 h à 20 h). Concours organisé par les jeunes de l’Arc-Club Crans-Montana Assemblée générale du Ski-club Crans-Montana Loto du FC Crans-Montana, 19 h 30, Salle paroissiale Assemblée générale du CAS Montana-Vermala, 17 h Concours indoor de l’Arc-Club de Crans-Montana, Flanthey
12 octobre du 13 octobre au 1er novembre 25 octobre 8 novembre 15 novembre 22 novembre 7 décembre
RANDOGNE Noël des Aînés, Centre scolaire
21 décembre
MOLLENS Fête de la St-Nicolas, Centre du village
6 décembre
Numéro 24 • Octobre 2008 • page 3
VILLAGES
Dans notre région, la fin de l’été coïncide avec les foires aux vins. Les encaveurs se doivent d’y être. Mais leurs efforts promotionnels ne s’arrêtent pas là.
Vins: reconnaissance obligatoire CAVES • Avec ses 10’000 visiteurs, Vinea s’est achevé il y a un mois. Le rendez-vous sierrois incarne la réussite des formules de promotion des vins actuelles. Notre région a, elle aussi, adopté ce type de dégustations-découvertes. Pour preuve, le Gala des vins qui se tient trois fois par an à Crans-Montana et dans divers villages ou le Temps du Cornalin qui, lui, a lieu à Flanthey. Mais quels avantages en retirent vraiment les producteurs qui y participent? «Il faut distinguer entre les foires destinées aux goûteurs comme Vinea et celles axées sur les acheteurs. Les premières ne sont pas très intéressantes du point de vue des ventes, mais elles sont bonnes pour l’image globale des vins valaisans», répond Guy Rey, le directeur des Vins Bruchez à Vaas. Ce label, lui et ses confrères n’hésitent pas à le défendre hors canton. La cave précitée participera par exemple cette année à sept manifestations, dont une à Coire et une autre, très originale, sur un bateau à Bâle (la WyschiffBasel). Ces opérations demandent de l’investissement. Le délai
pour acquérir une clientèle est en moyenne de cinq ans. Mais cet effort se révèle nécessaire, car il s’agit d’aller chercher les clients là où ils sont. Multiplier les approches Les Vins Bruchez ont été parmi les premiers à recourir au télémarketing. Le démarchage par téléphone a débuté chez eux il y a 20 ans lors des Championnats du monde de ski de CransMontana. «Cet outil nous a permis de gagner une clientèle qui nous est restée fidèle. Certains de ces acheteurs ne sont par contre jamais venus à la cave», ajoute Guy Rey.
La présence dans les lieux de dégustation comme «Le Tirebouchon» à Montana constitue également un moyen d’aller au-devant des consommateurs. Le fait d’avoir des gammes dont le nom est facilement reconnaissable s’avère être un atout de plus. Les médailles obtenues lors des grands concours, comme Expovina, Vinea ou les Etoiles d’argent constituent naturellement un avantage supplémentaire. Désormais, on doit en plus pouvoir accueillir les visiteurs dans un cadre de qualité. Les simples carnotzets d’antan ne suffisent plus: il faut de
Mondial du Pinot noir 2008 LAURÉATS LOCAUX CONNUS
Dégustations où se presse le grand public et rencontres entre vignerons-encaveurs et acheteurs: ces lieux sont incontournables pour faire connaître nos vins.
Médailles d’or: Pinot noir flétri 2005, Gaston et Eric Bonvin à Flanthey Les Pinots Clairs 2006, Nicolas Bagnoud à Flanthey Médailles d’argent: Pinot noir barrique 2006, Gaston et Eric Bonvin à Flanthey Pinot noir «Parchets de Valençon» 2007, Nicolas Bagnoud à Flanthey Pinot noir fût de chêne, «Cuvée des Empereurs» 2006, Cave La Romaine à Flanthey
Des conduites trop vieilles ou fissurées, des eaux propres mêlées aux eaux usées: Icogne sait désormais par où commencer les travaux.
Icogne a sondé ses conduites EAUX • Il y a urgence à se doter de bonnes conduites! C’est ce qui ressort du rapport final d’étude des canalisations sur le territoire de la commune d’Icogne, dans le cadre du Plan général d’évacuation des eaux (PGEE). Un gros travail souterrain a été réalisé par les spécialistes en la matière pour voir dans quel état se trouvent les canalisations. Des caméras se sont glissées dans les conduites et ont montré ce qui s’y passe. Quand il passe encore quelque chose! Par endroit encombrements et racines empêchent l’eau de s’écouler correctement, des fissures ont été constatées et font que le tube n’est plus étanche, parfois aussi les conduites sont entartrées. Le concept d’évacuation des eaux a permis de définir les priorités. «Des améliorations pourront être faites par étapes, indiquent les auteurs du rapport, pour d’une part réduire à l’avenir les quantités d’eaux claires parasites traitées à la STEP et, d’autre part, pour rénover progressivement le réseau des eaux usées en mauvais état.» Cela permettra également d’éviter une hausse des coûts de rénovation massive et soudaine dans le futur. Dans un premier temps, conseillent les ingénieurs, il faut entreprendre des travaux du côté des Essampilles (ouest de la station de Crans-Montana). Le réseau des eaux usées doit y être assaini et les raccorde-
l’espace pour recevoir des groupes plus importants pour des dégustations verticales. Les habitudes changent Outre les principaux organes faîtiers cantonaux (il y en a 4), les associations locales jouent un rôle détermi-
nant en matière de promotion. Les Coteaux de Sierre est la principale de ces structures dans notre région. La dynamique Association des encaveurs de Flanthey, avec pas moins de 18 membres, est quant à elle à l’origine du Temps du Cornalin évoqué plus haut. Des initiatives né-
cessaires dans un contexte qui a changé. «La consommation générale baisse d’un pour cent chaque année. Les habitudes évoluent. Nous préférons cependant que les amateurs de vin boivent de façon modérée, mais régulière», assure Guy Rey. François Praz
UNE AUTRE DIMENSION
La maison de Marie-Thérèse Au centre de MontanaVillage, on démantèle un bâtiment, pour le reconstruire «plus beau qu’avant», comme le dit la chanson. La laiterie, une épicerie et une banque s’y installeront. Car, comme l’explique Edouard Tapparel, «on n’habite plus dans la maison d’un condamné.»
Le réseau de canalisation doit être traité en priorité aux Essampilles (en station) et sur le secteur de la place Roger-Bonvin dont on voit ici la fontaine.
ments privés devront être vérifiés. Du côté du village, les études de terrain montrent que c’est vers la place RogerBonvin qu’il faut agir rapidement. «Nous profitons également des travaux que doivent entreprendre d’autres acteurs, comme les installateurs du gaz par exemple, pour changer les canalisations endommagées», ajoute le président Eric Kamerzin. C’est ce qui s’est fait sur la route de Treuchière qui passe devant le café, route où les travaux se sont terminés récemment par la pose du tapis bitumé. Problème des eaux claires Un des problèmes, donc, est celui du mélange des eaux propres avec les eaux usées. De l’eau qui s’écoule naturellement dans le sol vient s’infiltrer dans les canalisations, et encombrer le réseau d’égout et la station d’épuration. Ce qui cause
un accroissement des coûts d’exploitation, des débits maximaux plus rapidement atteints lors de fortes précipitations, une diminution de l’efficacité de l’épuration et l’accroissement des charges polluantes à la sortie de la STEP. A Icogne, indique le bureau d’ingénieur, «l’étude sur les eaux claires parasites montre que plus de 50% (soit environ 50’000 à 55’000 m3/an) des eaux amenées à la STEP sont des eaux claires. Une part de ces eaux provient directement des précipitations (environ 25’000 m3/an). Une autre part provient des apports diffus ou de drainages lors de la fonte des neiges (25’000 à 30’000 m3/an).» Avec ce rapport, la Municipalité sait désormais quels sont les secteurs à traiter en urgence et peut planifier les travaux pour ces prochaines années. Danielle Emery Mayor
En effet, ces murs ont abrité Marie-Thérèse Seppey, décapitée le 28 février 1842, accusée du meurtre de son mari.
Ce fut la dernière exécution capitale en Valais. Paulette Berguerand
Photos et commentaires dus à l’amabilité de M. Edouard Tapparel
Galette en fanfare ANCIENNE CÉCILIA • La fanfare de Chermignon Ancienne Cécilia a édité récemment un nouveau compactdisc intitulé Jubilé 2008. La galette a été réalisée dans des conditions professionnelles optimales, sur un enregistrement réalisé le printemps dernier. Le programme varié comprend entre autres deux pièces solistiques, un large choix de pièces légères et musicales ainsi que l’enregistrement «live» du «Concerto Grosso» de Derek Bourgeois qui a valu à la société le meilleur résultat des pièces à choix en catégorie «excellence brass band» lors de la Fête fédérale de Musique de Lucerne le 24 juin 2006 au KKL. Le CD peut être commandé via le site internet de la fanfare:
www.ancienne-cecilia.ch
C/DEM
VILLAGES Entre le développement touristique d’Aminona et le projet du développement de Finges en parc naturel régional, Mollens tente le grand écart sans grande conviction.
Finges grandit, avec ou sans Mollens? DILEMME • La commune de Mollens, c’est la station d’Aminona, ses trois tours qui dominent la vallée et l’important projet immobilier du groupe russe Mirax. Mais c’est aussi d’immenses surfaces de nature intègre, de champs et de forêts. Et c’est pour cette nature que la Commune a été approchée par les initiateurs du futur parc naturel régional de Finges. Pour rappel, la superficie du premier parc naturel cantonal est actuellement de 17 km2. Elle passera à 300 km2 entre 400 et 4000 mètres d’altitude. «Pour les régions rurales qui n’ont pas encore eu la possibilité de se développer, le parc naturel régional offre une opportunité exceptionnelle de le faire en misant sur la durabilité», explique Alexandra Staub, coordinatrice du projet. Car contrairement aux idées reçues, l’appellation Parc naturel régional ne signifie pas espace interdit à l’être humain, comme le souligne la coordinatrice: «Les activités économiques respectueuses de l’environnement sont encouragées: les producteurs et prestataires de services régionaux pourront ainsi bénéficier d’une plus-value impor-
tante et se distinguer du reste du marché grâce au label parc naturel régional». Pour le moment, il est difficile d’évaluer précisément les retombées économiques du projet. Elles vont surtout dépendre de l’implication des producteurs sur le terrain qui, par leur dynamisme, contribueront au rayonnement de la région. «Le Parc national des Grisons engendre un chiffre d’affaires direct de 10 millions de francs par année», indique la coordinatrice. Quinze communes impliquées Quinze communes sont aujourd’hui impliquées dans la création de ce parc régional, parmi lesquelles celle de Mollens. Son président Stéphane Pont, qui est aussi vice-président de l’association de Finges, évoque le projet avec beaucoup de retenue: «Pour le moment, nous avons seulement donné notre accord de principe. Si nous pouvons apporter notre pierre à ce projet, c’est bien. Mais nous attendons encore de connaître les exigences et les contraintes que cela implique. Selon leur nature, il n’est pas exclu que nous devions nous retirer».
La plaine du Rhône vue depuis le côteau.
Mais la question se pose: la station touristique d’Aminona et le plan immobilier des Russes Mirax ont-ils leur place au cœur d’un parc naturel régional? «Les communes doivent se positionner», estime Alexandra Staub. «Certains projets ne sont clairement pas compatibles avec le parc. Il ne s’agit pas de renoncer à tout, mais de voir comment les réaliser. Nous devons encore étudier le projet des Russes pour nous prononcer définitivement». «Les aspects environnementaux ont déjà été largement pris en compte», rétorque Stéphane Pont qui conclut: «Notre priorité, c’est le développement d’Aminona. Si ce parc naturel régional nous empêche de construire davan-
tage, alors nous nous retirerons. Le développement économique et touristique est prioritaire». Reste l’option d’exclure le territoire d’Aminona du parc régional, mais il n’est pas certain que la Confédération accepte de morceler le territoire d’une commune pour pouvoir participer au projet. Bien des questions planent sur la participation ou non de la Commune de Mollens dans le parc naturel régional de Finges. Le dossier sera déposé en janvier 2009 auprès de la Confédération. S’il est accepté, la population devra encore se prononcer en assemblée primaire. La phase de concrétisation ne débutera donc pas avant 2011.
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BRÈVES
VILLAGES
Village sous la loupe Tristan Cordonier prépare un travail de diplôme qui porte sur le développement des villages de la région de Crans-Montana, et plus précisément sur celui de Montana. «Ce travail de géographie à l’Université de Lausanne vise à étudier les possibilités de développement qui s’offrent à ces villages dont le “centre historique” est en voie d’abandon, aux dépens notamment d’une activité villageoise digne de ce nom. Mon premier objectif sera d’interroger les habitants de Montana-Village sur leur vision actuelle et future du village.» Réservez-lui donc un bon accueil s’il vous contacte! • Aquamust Le forage entrepris par Aquamust devait démontrer s’il est possible d’utiliser pour le futur centre thermal les eaux souterraines sur le territoire de Randogne. Cas échéant, la Municipalité et Aquamust signeront une convention dont les termes ont déjà été négociés. • Aînés de Randogne: la traditionnelle réception organisée par la Municipalité est fixée au 21 décembre.
Crételles La Municipalité de Randogne a décidé d’effectuer quelques rénovations à la cure de Crételles. • Sécurisation de la traversée de Bluche: c’est dans ce but que la Commune a rencontré un responsable de l’Etat du Valais pour voir ce qui peut être fait. • Ponteille laisse la place à Randogne: certains ont vu cet été fleurir un panneau d’entrée de localité sur la route cantonale affichant le nom du lieu-dit Ponteille. La Municipalité a exigé que soit affiché le nom de Randogne, et non celui de ce quartier. Entre-temps, le panneau sur la route cantonale a été enlevé. • Ordures Randogne a décidé de lutter contre les décharges sauvages en évacuant ces déchets déposés dans les endroits non appropriés aux frais des personnes concernées et en amendant les contrevenants. • Impôts Le taux d’indexation pour les contribuables de Randogne passe, dès le 1er janvier 2009, de 140 à 150%.
Une grange culturelle
Nathalie Getz
NextWay, jeune entreprise active sur internet, écoule ses accessoires informatiques dans toute la Suisse. Et même au-delà.
Magasin virtuel, succès réel CHERMIGNON • Vous venez de céder à la dernière mode en achetant le téléphone multifonctions du moment? Peut-être chercherez-vous à vous procurer quelques gadgets supplémentaires, histoire de vous démarquer de l’appareil de votre voisin. En vous baladant sur Internet, vous risquez bien de tomber sur NextWay. Cette entreprise de Chermignon commercialise depuis février 2006 du matériel et des accessoires informatiques sur le web. Cette implantation a de quoi surprendre, car on imagine ce genre de magasins plutôt à Zurich ou à Genève. «Je suis de la région et j’apprécie beaucoup d’y travailler. Avec notre eshop, peu importe où se trouvent nos locaux. Je ne voulais de toute manière pas avoir un magasin physique, car cette formule est trop contraignante en termes d’accueil. Elle a, à mon avis, peu d’avenir dans notre domaine», explique son fondateur et directeur, Tristan Barras. Cher courrier Et son concept fonctionne. Très étonnés au début, ses clients, qui sont à 65% alémaniques, planifient parfois même un week-end spécia-
lement pour venir sur place. Ils ont alors l’occasion de visiter les locaux de stockage qui sont situés au cœur du vieux village de Chermignon. Là, de la grange au garage, s’empilent les cartons prêts à être envoyés aux clients par La Poste en 24 heures chrono. L’expédition des colis à l’étranger est d’ailleurs l’un des seuls aspects problématiques. Envoyer un paquet de deux kilos en Allemagne coûte en effet 40 francs. Dans le sens inverse, les frais de port ne s’élèvent qu’à 9 francs. Ces tarifs, qui ne sont que peu négociables, entravent le développement des ventes vers l’Europe et vers le reste du monde. Mais ce petit embarras ne nuit pas à la bonne marche des affaires. Face au succès, Tristan Barras admet même que l’espace commence à manquer pour lui et ses cinq collaborateurs. Sa crainte est la fin d’année, puisque dès octobre les commandes s’intensifient. Succès confirmé Comment s’explique cette réussite? NextWay avait en fait eu très tôt les honneurs de la presse en se profilant comme l’un des seuls importateurs des premières
Près de l’église de St-Maurice-de-Laques se trouve une grange-écurie qui, une fois rénovée, pourrait servir de lieu culturel pour Mollens.
Les colis peuvent être envoyés par Tristan Barras aux clients en 24 heures chrono!
gammes d’iPhone, les célébrissimes téléphones portables d’Apple. L’un des autres atouts de l’entreprise est l’excellent référencement dont elle bénéficie sur Google. Son site reçoit entre 4 et 5000 visiteurs uniques par jour, ce qui est considérable pour ce genre de commerce en ligne. Quarante-cinq pour cent d’entre eux leur sont amenés par Google précisément. Au total, le fichier clients de Tristan Barras recense plus de 32’000 personnes. Comme la ronde des innovations est
quasi ininterrompue dans ce secteur, les mailings réguliers déclenchent à chaque fois d’importantes vagues de commandes chez cette clientèle de passionnés. «Une marque comme Apple n’avise jamais à l’avance de ses nouveautés. Les distributeurs, eux, le font. Avec l’expérience, nous sentons ce qui va avoir du succès», précise Tristan Barras. Un point important, car il ne s’agirait pas d’immobiliser des stocks d’un matériel qui se vendrait mal. François Praz
MOLLENS • La Commune possède une salle polyvalente où accueillir jusqu’à 300 personnes; la Bourgeoisie dispose d’une belle salle pouvant recevoir environ 30 personnes: mais il n’y a aucun autre lieu à Mollens qui ait une capacité intermédiaire. Si un artisan ou un artiste souhaite exposer son travail, si on voulait créer une exposition permanente de Gregor Rosinsky, dessinateur de BD connu, aucun lieu ne le permettrait idéalement aujourd’hui. «Cela fait plusieurs années que nous cherchons une solution pour disposer d’un lieu culturel», soupire le président Stéphane Pont. Une solution se dessine, du côté de l’église de St-Maurice-de-Laques, où une grange-écurie propriété de la paroisse mériterait d’être rénovée. Il a été question autrefois de la détruire, mais heureusement l’idée a été abandonnée et les citoyens s’en réjouissent, assure Stéphane Pont qui s’est battu voilà quelques années pour que la grange-écurie soit conservée. La Commune a dans l’idée d’en faire un lieu
culturel et a commandé une première esquisse architecturale. Parallèlement, la communauté souhaiterait disposer d’une chapelle ardente. Quant à la Commune, elle aurait besoin d’un carnotzet convivial. Ces trois besoins pourraient être contentés par la rénovation de la grange-écurie: au sous-sol viendraient le carnotzet et la chapelle ardente, dans la grange se trouveraient les salles d’exposition (modulées en 3 espaces). Le Conseil de gestion de la paroisse a bien accueilli le projet, aux dires du président Pont. Un groupe de travail entre les deux partenaires va devoir faire avancer le projet. Un des points importants sera la finalisation du dossier financier, car actuellement ni la Paroisse ni la Commune ne peuvent se permettre de dépenser un million de francs pour cette réalisation. Il faudra donc trouver différentes solutions. «Des particuliers comme des entreprises ont déjà annoncé qu’ils étaient prêts à nous aider pour les travaux», se réjouit Stéphane Pont. DEM
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VILLAGES
Espagnol d’origine, Angel Michel Rodriguez a passé ses examens de laborantin à presque 50 ans à Lavigny (VD) après avoir été instituteur au Maroc et vécu dans un musée à Madrid. Rencontre.
Des colonies espagnoles à la Noble et Louable-Contrée CHERMIGNON • «Il vit dans son monde». C’est avec plein d’amour que Marguerite Rodriguez, née Forestier, décrit son mari Angel Rodriguez, 90 ans, qu’elle appelle Michel, son deuxième prénom, plus francophone. Ils ont dix-huit ans de différence et deux enfants en commun, Robert et Laurence, qui ont grandi dans la Noble-Contrée au gré des déménagements de leurs parents. Veyras, Miège, Chermignon d’en Bas et aujourd’hui Chermignon d’en Haut. Marguerite et Michel ont emménagé il y a un an, dans cet appartement sous les toits avec Bébé, une chatte persane aussi douce et discrète que ses maîtres. Le balcon regorge de fleurs et les murs de souvenirs. Notamment des peintures
réalisées par la sœur de «Monsieur Rodriguez», nom sous lequel était connu celui qui a occupé durant les cinq dernières années de sa vie professionnelle la fonction de responsable des transfusions à l’Hôpital de Sierre. «Certaines personnes refusaient de se faire piquer par quelqu’un d’autre que lui», raconte Marguerite. Se dégage de ce petit bout d’homme - il mesure à peine plus d’un mètre soixante une délicatesse qui doit savoir faire glisser l’aiguille d’une seringue au travers de la peau sans provoquer aucune douleur. A la mer pour soigner ses yeux Espagnol d’origine, Angel est né en 1918 à San Ildefonso, un petit village
A l’indépendance du Maroc, Angel Michel Rodriguez quitte l’ancienne colonie au volant de sa superbe BMW et s’en va étudier le français à Paris.
proche de Madrid. Son grand-père est vétérinaire, son père voulait embrasser la même carrière, mais pour emmener à la mer le petit Angel - à trois ans il souffre d’ulcères dans les yeux - il choisit de s’engager dans l’armée et de se faire envoyer au Maroc. Angel y découvre le Sahara, grandit au milieu des Touaregs et des militaires, passe son bac et devient instituteur. Il a 18 ans lorsque la guerre civile éclate dans son pays. Il quitte alors son oasis pour servir sa patrie. «On m’avait donné un fusil, mais je n’ai jamais su ce que j’en ai fait. Je l’ai perdu». Marguerite ajoute: «Il aurait pu être fusillé pour cela». Mais déjà Angel sait se faire discret. Il se marie et vit dans le Museo Lazaro Galdiano à Madrid… La raison? Son beau-père en était l’administrateur. Mais le Maroc manque à Angel. Sa femme le suit sans le suivre, ils finissent pas se quitter sans pouvoir divorcer parce qu’en Espagne, le divorce n’était pas inscrit dans la loi. Lorsqu’en 1956, l’Espagne reconnaît l’indépendance du Maroc, Angel empoche le petit pactole offert par l’administration, s’achète une moto et s’en va étudier le français à Pa-
Pique-nique à Croueytsan
Chez lui à Chermignon d’en Haut Angel Michel Rodriguez écrit de la poésie comme son père le faisait déjà et lit des livres sur le Maroc et l’Espagne. En compagnie de son épouse Marguerite qui a 18 ans de moins, Angel Michel Rodriguez, vient de fêter ses 90 ans.
ris. Il sourit encore lorsqu’il songe à l’admiration que suscitait sa BMW auprès des jeunes filles… Laveur d’éprouvettes Il débarque à Genève dans les années soixante et court vers ses 50 ans, mais doit tout recommencer. Il décroche alors à l’Institution de Lavigny (VD), un hôpital spécialisé pour patients épileptiques, un tout petit
job: laver les éprouvettes du laboratoire. Il est hors de question qu’il puisse s’en contenter. Fidèle à luimême, il observe le travail des autres et ne fait le sien que tard le soir. Très vite il se fait repérer par la directrice et se retrouve à passer ses examens de laborantin. Marguerite, Genevoise d’origine, y travaille comme infirmière responsable de la pharmacie. Pourtant ils ne
pourront se marier que des années plus tard, lorsque l’Espagne lui accordera le divorce et les autorités vaudoises la nationalité suisse. Installés depuis bientôt trente ans dans la région, Michel écrit aujourd’hui de la poésie et cultive ses souvenirs comme Marguerite les fleurs de son balcon. Claire-Lise Genoud
Sylvia Mittaz-Mudry, art-thérapeute, mariée et mère de trois fils, s’adonne à la céramique depuis plus de 20 ans. Avec un rare bonheur.
Les mains dans la terre
Une place de pique-nique qui peut accueillir jusqu’à 195 personnes.
RANDOGNE • Elle est toute belle, la place de Croueytsan! Et comme la période des pique-niques n’est pas terminée, vous pouvez louer l’endroit pour une sortie entre amis ou en famille. La Commune a entrepris des travaux pour paver toute la surface du couvert, y compris là où se trouvent les cinq grils. La place elle-
même a été recouverte de copeaux de bois. L’espace convivial est désormais délimité par une clôture. Une vingtaine de places pour parquer les voitures sont prévues, soit plus qu’auparavant. Sur la place peuvent se retrouver jusqu’à 195 personnes (dont 45 sous l’espace couvert). Une piste de pétanque a également été
créée. Quant aux sanitaires, ils ont été complètement rénovés. A noter également qu’un tableau électrique est à disposition pour le courant électrique 220w et 380w. La place est équipée en eau potable. Réservation: R. Clivaz au 027 481 55 02 ou 027 481 58 15. DEM
CÉRAMIQUE • C’est à Ollon, dans son lumineux atelier baptisé Madrugada (aube, en espagnol), que l’artiste se raconte. «Depuis mon adolescence, j’ai aimé la terre, attirée surtout par les pots, les contenants.» Au retour d’un long voyage au Mexique, «une grande étape dans mon cheminement», elle prend ses premiers cours de céramique, puis se déclare autodidacte. Sa matière de prédilection: le grès, auquel elle mêle parfois du papier, (paperclay) ou des parcelles de cuivre qui apportent des teintes vertes à la cuisson. «Le moment le plus heureux, c’est au départ, quand je plonge les mains dans la terre, je les laisse juste aller, je laisse venir ce qui vient…» Après la classique période «utilitaires», la céramiste a réalisé des lampes-corolles «pour la lumière», ainsi que des personnages, bien réels. «Je viens de faire deux figurines représentant mes grandmères, Monika et Henriette. J’avais besoin de leur rendre hommage, je tiens d’elles ce que je suis». La puissance de la vie Et puis, un jour, à l’approche de Noël, l’envie lui vient de modeler des crèches. A sa
façon: elle dispose, dans un décor rudimentaire et sobre, de minuscules et discrets santons (2 cm) «qui disent symboliquement l’équilibre entre le féminin et le masculin d’où naît toute la puissance de la vie, l’enfant!». Y figurent parfois des bergers, des moutons et des arbres stylisés, pour que la nature soit de la fête. Sylvia complète ses crèches d’une bougie, «la flamme qui est toujours là, au fond de nous!» C’est une quinzaine de ces œuvres qu’elle exposera la Bibliothèque du Haut-Plateau dès le 4 novembre. Dégager nos potentiels La céramique a été, pour l’artiste, le premier pas de son cheminement dans l’art-thérapie. Une discipline qui l’enthousiasme: «La pratique d’un art – travailler la terre, par exemple – cela permet d’exprimer ce qu’on garde à l’intérieur. C’est un langage que perçoivent tous nos sens, il dégage notre puissance enfouie et réveille nos potentiels.» Lors d’une première séance, il lui arrive de remettre aux participants une bassine d’eau dans laquelle flottent des morceaux de glaise. Et de s’amuser: «D’abord ef-
Sylvia Mittaz-Mudry: de l’enthousiasme en équilibre.
frayés, un peu dégoûtés (jouer avec la boue, c’est salissant!) ils s’y trempent peu à peu; à la fin de la leçon, ils sont prêts à en mettre partout!» Et sa plus belle satisfaction, elle la cueille dans l’étonnement heureux d’un élève devant sa première œuvre: «Je ne peux pas croire que c’est moi qui ai fait ça!» Paulette Berguerand
Sylvia expose ses crèches à la Bibliothèque du HautPlateau du 4 novembre au 13 décembre, du mardi au vendredi de 14 h 30 à 18 h 30 / le samedi de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h. www.lamadrugada.ch
SOCIÉTÉ
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Etablie à Lens, Anne Manet a passé un mois cet été dans un camp médical au Zanskar dans l’Himalaya indien. Interview.
«Ils portent jusqu’à dix couches d’habits sur eux» AVENTURE HUMAINE • Les yeux encore remplis de la luminosité du ciel himalayen, Anne Manet, physiothérapeute et ostéopathe à Lens, a vécu cet été une expérience inoubliable. En compagnie de sa fille Pauline, elle est allée soigner les habitants du Zanskar, une vallée très isolée, proche du Tibet et du Ladakh. Dans quelles conditions avez-vous travaillé?
Nous avons installé notre camp médical dans le dispensaire de Padum, la capitale de Zanskar. Il y avait notamment une gynécologue, un ophtalmologue, deux généralistes, tous indiens, et ma fille Pauline âgée de 20 ans. Le plus dur a été quand je me suis rendu compte que le local où j’allais devoir travailler était insalubre, il y avait des traces de vomi, de sang sur les murs, sur le sol. Des champignons avaient même envahi la table. Il a fallu nettoyer tout ça et me trouver une couverture. Elle était rouge, roulée en boule derrière des bonbonnes de kérosène. Vous avez eu beaucoup de patients?
Plus d’une trentaine par jour! C’était magnifique. Quelle expérience! Les gens venaient de partout, c’était comme un essaim. Certains
marchaient des heures pour venir se faire soigner. Comment communiquiezvous avec eux?
Lors d’une étape dans un monastère, un moine m’a enseigné le nom des parties du corps et quelques rudiments de la langue ladakhi. De cette manière, je pouvais créer le contact avec mes patients. De quelle pathologie souffrent-ils le plus?
Essentiellement des problèmes de dos, de nuque, d’épaule, dus évidemment au portage. Ils portent tout sur leur dos. J’ai aussi débloqué passablement de genoux. Comme ils s’asseyent toujours en tailleur, on retrouve souvent l’articulation et le péroné bloqués, ils ont les jambes arquées, comme s’ils venaient de quitter leur cheval. Quelle joie de les voir si heureux en repartant. Votre plus grande appréhension?
Leur demander de se déshabiller. Je suis ostéopathe, je suis obligée de toucher les corps avec mes mains et je ne peux pas travailler sur dix couches d’habits. Je ne savais pas comment me renseigner sur les habitudes à ce sujet. Mais j’ai été très étonnée, ils ne sont pas plus
pudiques que nous. J’ai même dû fermement retenir à la taille la dernière jupe d’un moine qui menaçait de tomber. Le plus drôle c’est qu’ils sont comme des oignons, ils portent au minimum six couches de bandes de tissus qu’ils retiennent avec des ficelles. Lorsqu’ils se déshabillent, ils lancent leurs habits dans tous les coins de la pièce. Certaines femmes ne pouvaient même plus dénouer les dernières ficelles. Elles ne les enlèvent jamais et ne portent évidemment pas de sous-vêtements. Qu’est-ce qui vous a le plus choquée?
Leurs corps mutilés, avec des cicatrices, des kystes. Il y a de tout sur leur peau. J’ai découvert des bras cassés, mal réparés. Des abcès impressionnants.
Anne Manet en compagnie d’une de ses patientes dans le dispensaire de Padum (Zanskar) Photo: Alain Perret
Un enseignement?
Vous allez y retourner?
J’ai l’habitude de voyager, je connaissais déjà l’Himalaya, j’avais notamment participé à une expédition, mais cette foisci, j’ai réalisé un voyage dans l’humain. On atteint une tout autre dimension. On va à l’essentiel. Les psys, là-bas, ça n’existe pas. Tout est plus vrai, même la relation à la maladie est différente.
Evidemment! Sinon j’aurais une impression d’inachevé. Cet été?
Cet été. Et peut-être que Caroline, ma fille aînée aura l’envie de m’accompagner. Elle est enseignante et a plein d’idées pour les écoles. Propos recueillis par Claire-Lise Genoud
A presque 70 ans, Bernard Doepp, sculpteur marbrier, reçoit Sixième Dimension dans son atelier, à la rue «Les Champs de Pierres» à Randogne. Un nom prédestiné…
Bernard Doepp: connaître la pierre! MONUMENTS • L’artisan a commencé son apprentissage en 1955 à Morat. «Nous devions savoir forger nos outils nous-mêmes, se souvientil. Et j’ai appris à monter des murs à sec. Pour faire ce métier, il faut connaître la pierre, savoir repérer veine et contreveine, sinon, ça casse.» Aujourd’hui, les monuments funéraires constituent l’essentiel de son activité. Les matières dont il se sert habituellement sont le granit, du Tessin ou du Simplon, et le marbre qui vient de Comblanchien, dans la région de Dijon. Les étapes d’une pierre tombale Le travail du marbrier commence par un dessin qu’il soumet au client, puis il sculpte les motifs et les tex-
tes, «le plus souvent au ciseau à air comprimé, sauf pour les caractères fins» sur la pierre coupée en usine. «Si les clients choisissent des lettres ou des motifs en bronze, il suffit de trouer et de les coller». Sur certaines stèles on pratique le bouchardage, qui donne un aspect moins lisse, plus naturel. Le sculpteur marbrier doit aussi restaurer les pierres abîmées, et graver de nouveaux noms sur des tombes collectives. Avec une contrainte: «avoir fini avant la neige». Selon l’artisan, les goûts changent peu, «la seule tâche insolite qu’ont m’ait demandée, c’est de graver des lettres en hébreu pour une tombe juive». Tendance oblige, Bernard Doepp sculpte de plus en plus de plaques pour les columbariums (50x50) alors
D’autres œuvres Bernard Doepp réalise aussi toutes sortes de plaques commémoratives en bronze, et on lui doit les fontaines de la station, aux logos de Crans-Montana, des Championnats du monde de ski et à l’effigie de Bibi au Victoria. Mais l’œuvre dont il est le plus fier est à Morat, «c’est la statue d’Adrien de Bubenberg que j’ai réalisée avec mon père Joseph.»
Avis aux bénévoles! Créée en 1998 par le Jurassien Pascal Beuret, l’association RigzenZanskar porte le nom de Rigzen Samphil, un villageois qui est devenu responsable sur place des projets. Isolé du monde au milieu de l’Himalaya indien, à quelque 3600 mètres d’altitude, le Zanskar n’a pas connu le développement du Ladakh, son voisin et ses 15’000 habitants vivent encore aujourd’hui pratiquement sans aucune infrastructure médicale et scolaire. Des camps de bénévoles sont organisés chaque année. Avis aux volontaires! Association Rigzen-Zanskar, case postale 30, 2900 Porrentruy 2, tél et fax 032 466 15 73, www.rigzen-zanskar.org
INFOS PRATIQUES CENTRAL CRETTOL DANIELLE FAMILLE DOLT FERRARO MARIO IVAN JACKY MORARD ANNE-LYSE TAXIS PONCIC POTT CÉSAR POTT MICHEL TAXI SILVIO
URGENCES - ACCIDENTS MALADIES Police Feu Appel d’urgence Empoisonnements Secours routiers Rega Air-Glaciers La Main tendue Aide tél. pour les enfants et les jeunes Police Crans-Montana Médecins de garde (centrale des appels) Médecins-dentistes (centrale des appels) Pharmacies (centrale des appels) Véterinaire
117 118 144 145 140 1414 1415 143 147 027 486 87 60 0900 558 144* *
0900 568 143
0900 558 143* 027 480 23 45
PHARMACIES LENS Pharmacie de Lens CRANS-MONTANA Des Alpes Bagnoud Du Centre Du Golf Internationale Pharma Crans
027 483 43 00 027 481 24 20 027 481 44 88 027 481 28 28 027 481 33 51 027 481 24 18 027 481 27 36
TAXIS A AUTO-TAXI TAXIS FRANCIS BONVIN PIERRE BRUTTIN RENÉ
079 316 60 10 027 481 51 51 027 481 95 95 079 628 01 01
027 481 19 19 079 628 33 00 027 481 30 30 027 481 70 63 079 750 60 60 079 204 36 45 079 637 78 71 027 481 94 94 027 481 13 12 027 481 71 71 079 400 75 45
HOPITAUX SIERRE Hôpital régional 027 603 70 00 SION Hôpital régional 027 603 40 00 CLINIQUE BERNOISE Montana 027 485 51 21 CLINIQUE GENEVOISE Montana 027 485 61 11 CLINIQUE LUCERNOISE Montana 027 485 81 81 CENTRE VALAISAN DE PNEUMOLOGIE Montana 027 603 80 00
GARDERIES D’ENFANTS LENS Arc-en-Ciel MONTANA Fleurs des Champs MONTANA P’tits Bouts
027 483 39 00 027 481 23 67 079 660 76 20
CENTRE MÉDICO-SOCIAL SIERRE *
027 455 51 51
Fr. 0.50 / appel + Fr. 1.-/min
Présidents et vice-présidents Bernard Doepp: «Savoir repérer veine et contreveine.»
que les pierres tombales mesurent 80x180. Certains cimetières interdisaient le granit rouge, on n’en tient plus compte maintenant. «Ici, à Randogne, le règlement ne permet qu’une croix de pierre avec socle, sans stèle.» Un des cimetières dont il garde le souvenir dans son cœur est situé à Zurich. Il le décrit ainsi: «Des tombes contenant des urnes, sans entourage, comme des petits jardins, avec beaucoup de sculptures au ciseau, des anges, etc.»
Pour l’avenir, l’artisan ne songe pas à s’arrêter, «je bricole encore, je n’ai jamais couru après un monument, ils sont toujours venus à moi, mais je n’en ai jamais refusé.» En conclusion, il constate: «La profession devient moins intéressant pour les jeunes, on se sert de plus en plus de machines. Le Valais romand ne forme plus d’apprentis, le Haut-Valais encore quelques uns, à Brigue et à Viège.» Paulette Berguerand
2 novembre: Icogne – Lens et le 30 novembre: Chermignon Montana - Randogne – Mollens Selon les statuts de l’Association des communes, présidence et vice-présidence de l’Assemblée de délégués (AD) et du Comité directeur (CD) tournent tous le deux ans. La présidence de l’AD sera assurée par un conseiller municipal de Mollens et la viceprésidence par un conseiller d’Icogne. La présidence du CD sera assurée par le président de la Municipalité de Lens et la viceprésidence par le président de la Municipalité de Montana.
Exposition Aurelia Cina expose ses toiles à la salle bourgeoisiale de Montana du 13 octobre au 1er novembre. La jeune femme de Salquenen peint à l’acrylique des sujets non figuratifs. Peintre amateur, elle réalise à Montana sa deuxième exposition. L’entrée est libre; l’exposition ouvre les vendredis et samedis de 17 h à 20 h. Vernissages en présence de l’artiste le 10 octobre (18 h à 21 h), le 11 octobre (17 h à 21 h) et le 12 octobre (15 h à 18 h).
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C R A N S - M O N TA N A
Filippo Osterino, le patron du restaurant La Nouvelle Rôtisserie à Crans, vient d’être nommé responsable de l’ensemble des restaurants du domaine skiable des Violettes. Interview.
A la tête d’un restaurant gastronomique sur les pistes NOUVEAU DÉFI • De son Italie natale, il a gardé une pointe d’accent qui fait beaucoup de son charme. Mais Filippo Osterino, 50 ans, l’actuel patron du restaurant La Nouvelle Rôtisserie à Crans, possède aussi ce regard franc et le ton posé de l’homme qui sait ce qu’il veut et qui l’obtient. Déterminé. C’est sans doute une des raisons pour laquelle la CMA SA (la société des remontées mécaniques) l’a choisi pour reprendre les trois restaurants et le bar, actuellement en pleine rénovation, du secteur des Violettes. Selon vous, pourquoi vous at-on désigné pour relever un tel défi?
Je suis de la station, j’ai un restaurant qui marche bien, j’ai une bonne clientèle. Et je crois aussi que j’ai une tête, que j’utilise, et j’ose avoir des idées. J’aime beaucoup le concept de CMA. Donner une image différente des restaurants d’altitude en offrant un très bon service, du confort et une cuisine de qualité, c’est quelque chose qui n’existe pas encore ici à Crans.
Dites-nous en plus…
Le restaurant de la PlaineMorte – situé à 3000 mètres – servira une cuisine typiquement valaisanne alors que celui des Violettes à 2200-2300 mètres se positionne dans le semi-gastronomique, je dis «semi» parce que nous devons tenir compte des nécessités liées à la montagne. A la place du self-service, nous allons ouvrir un free floor. Ainsi les gens qui ne voudront manger qu’une salade ne seront plus obligés de faire la queue avec tout le monde. Et puis nous sommes en train de transformer le Bar7 au pied de la télécabine pour donner envie de prendre un dernier verre après le ski. Qu’allez-vous proposer dans ce nouveau restaurant haut de gamme?
Comme dans tous les restaurants gastronomiques, on va proposer des produits d’ici et de saison, mais aussi des mets de brasserie hivernale. Je pense par exemple servir de la chasse durant tout l’hiver, de la truffe blanche, du foie gras.
Y aura-t-il encore une cuisine à la Plaine-Morte?
Disons que la cuisine principale se situera aux Violettes tout simplement parce qu’elle est mieux équipée que celle de la Plaine-Morte. Là-haut on ne fera plus qu’une mise en service des plats. Et vous allez accepter les clients en souliers de ski?
Naturellement. Le haut de gamme compte une centaine de places à l’intérieur et deux cents en terrasse, il sera ouvert à tout le monde, y compris les enfants. Le prix d’un plat du jour?
Il est encore un peu tôt pour avancer un chiffre. J’entre dans un nouvel univers. Je vais devoir tenir compte d’une infrastructure différente. Je suis en train d’y réfléchir, mais je pense qu’il faudra compter entre 24 et 28 francs pour un plat du jour. Qu’est-ce qui va faire la différence là-haut?
Déjà il y a beaucoup de clarté, avec des baies magnifiques et une vue sur les Alpes splendide. Nous allons
Filippo Osterino pense vendre son restaurant La Nouvelle Rôtisserie pour se consacrer pleinement au nouveau défi qui l’attend aux Violettes. Photo: CLG
soigner le nouvel ameublement, créer un espace confortable, un accueil chaleureux. Je voudrais que les gens pensent venir manger là-haut comme ils iraient dans un restaurant en station. Et puis nous allons ou-
Terrasses et balcons fleuris
Les lauréats 2008 du concours des plus belles décorations florales, un concours organisé par l'association des Arts et Métiers.
DÉCORATION • Le jury du concours est satisfait: sa visite de la station a permis de désigner quelques bâtiments fort joliment fleuris. «Nous avons constaté un effort réel en la matière», constate Silvana Safrin qui rappelle qu’avec ses collègues Jacqueline Bonvin, Johnny Murray et Bouby Rombaldi, ils ont sillonné la station pour repérer les plus belles décorations florales. C’est le deuxième été que cette initiative de l’association des Arts et Métiers est organisée. «Nous avons repéré une quarantaine d’immeubles, chalets et terrasses (en ayant écarté ceux primés l’été passé); les dix plus beaux ont été récompensés.» C’est
lors d’une petite cérémonie au restaurant du Miedzor que les gagnants ont été connus. Le choix du lieu n’était pas innocent puisque Jean Mudry apporte un soin tout particulier à l’entretien des fleurs de ses balcons, ce qui lui a valu d’être primé cet été par le jury. Fleurs municipales «Nous avons également été impressionnés par le travail de décoration florale réalisé par les communes», tient à souligner Silvana Safrin qui se réjouit de cette évolution. Que ce soit à propos des municipalités comme des particuliers, les membres du jury sont tous una-
nimes pour dire que les efforts d’embellissement floral vont croissant à CransMontana. Mais qu’il est toujours possible de faire mieux, surtout là où sont accueillis les touristes. «Notre plus grande difficulté a été de comparer balcons et terrasses sans nous laisser influencer par la vétusté de certains bâtiments.» Il est effectivement plus facile d’obtenir un bel effet sur un immeuble neuf, mais le jury a souhaité se pencher davantage sur la qualité du travail réalisé par propriétaires et gérants d’immeubles à la main verte. Certains se contentent de géraniums (mais
avec un réel travail de recherche pour obtenir un bel effet), d’autres peuvent se permettre une plus grande diversité de fleurs. Les sommes investies dans les plantes n’ont toutefois pas été décisives. «Nous étions les quatre en général d’accord sur nos choix. En fait, notre critère était de voir si la décoration nous parlait et éveillait notre sensibilité.» Les lauréats 2008: Hôtel Mirabeau, Hôtel Miedzor, Imm. Majestic Golf, Imm. Hauts du Golf, Imm. Le Mérignou, Terrasse Michelangelo, Café La Terrasse, Chalet Merion, Chalet Ma Pierre, Chalet 40 rte de la Moubra. DEM
vrir les Violettes le soir pour des groupes et organiser des soirées à thème. Allez-vous quitter votre restaurant de La Nouvelle Rôtisserie?
Je reste propriétaire pour le
moment, parce que je n’ai pas encore trouvé le juste acheteur. Mais j’envisage de vendre pour me consacrer pleinement au nouveau défi qui m’attend. Claire-Lise Genoud
Remise en forme au féminin MUSCULATION • Messieurs, passez votre chemin: ce lieu de remise en forme est destiné aux dames uniquement! Il existe 11’000 clubs Curves dans le monde, et depuis la mi-septembre à Crans-Montana aussi. MaryPaule Berclaz et Marie Giroud expliquent que l’on passe 30 minutes, avec un intervalle entre chaque engin sans cesser toutefois de bouger, le tout étant à accomplir dans l’idéal trois fois par semaine. C’est un peu comme une ronde dans laquelle on arrive et on prend la place qui se libère. On vient quand on veut (ou quand on peut). «Nous adapterons nos horaires pour coller au mieux à la demande, précise Mary-Paule Berclaz, en fonction aussi de la période touristique.» Comme les clubs franchisés Curves existent dans de nombreux pays, les détenteurs d’abonnement peuvent débarquer dans n’importe quelle salle affiliée et continuer leur pratique de remise en forme même en vacances. Qu’ont-elles donc de si spécial ces machines? Elles sont adaptées à la morphologie féminine, c’est la résistance hydraulique et la répétition pendant 30 secondes d’un mouvement sur chaque engin qui fait fonctionner le muscle. On pousse et on tire, mais on ne soulève pas des
poids. Plus les mouvements sont rapides, plus la résistance de l’appareil est grande. Exercices de détente et d’étirement viennent compléter le travail des muscles. Pour l’anecdote, on vous dira qu’à peine les engins installés, des visages curieux, souvent masculins, se collaient aux vitres de la salle située en face de la patinoire à Montana: pour que les dames et jeunes filles puissent faire leurs exercices tranquillement, on a rehaussé les paravents. Mais derrière, il ne se passe rien de bien extraordinaire, juste des femmes qui prennent 30 minutes de leur temps pour se maintenir en forme. Plus d’infos: www.curves.com et 079 283 00 27. L’inauguration du fitness est prévue le samedi 11 octobre à 18 h. DEM
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Numéro 24 • Octobre 2008 • page 8
Le Vaudois Jean-Jacques Gramm vient de céder son importante collection à la Fondation de Crans-Montana. L’installation a eu lieu mi-septembre.
Une grande collection de petits trains MINIATURES • A l’image de Stéphane Bern, ici en visite ce printemps, les chemins qui mènent au Haut-Plateau peuvent être inattendus. Ce constat s’applique tout à fait à la collection de trains miniatures que Jean-Jacques Gramm a cédée à la Fondation qui leur est dédiée au centre de Montana. La surprise est que ce collectionneur de Morges est aussi le conservateur du Musée de l’orgue à Roche. Fils de cheminot, ce passionné de 82 ans s’est toujours intéressé aux trains. Depuis 2007, il cherchait à assurer la sauvegarde des magnifiques exemplaires qu’il a rassemblés durant toute sa vie. Lors du Festival de l’orgue ancien de Valère à Sion, il s’est rendu dans l’espace d’exposition de la rue du Transit à Montana. Séduit par le travail accompli depuis 2006 par le président Jean-Pierre Rouvinez et les membres de son conseil, il a pensé à ces salles de 600 m2 pour léguer ses trains miniatures très originaux.
marques qu’il qualifie de «trains de riches». Les débuts de sa collection vont donc se faire dans un tout autre esprit. Dans les années 50, une célèbre chaîne de magasins offrait des bons lorsque l’on faisait des achats dans ses succursales. Avec ces bons, les clients pouvaient faire l’acquisition de rails, de wagons et de locomotives. Autre particularité, ces trains fonctionnaient en triphasé. C’est ce patrimoine que Jean-Jacques Gramm a offert à la Fondation qui lui consacrera désormais une exposition permanente. La mise en place de cette dernière a eu lieu les 13 et 14 septembre derniers. L’étage inférieur a été retenu pour accueillir ces pièces. «Une personne sera présente pour informer les visiteurs. Nous voulions absolument éviter que la présentation soit statique», explique Jean-Pierre Rouvinez. D’une grande richesse Ce don se complète d’un réseau très réaliste qui se pilote comme un vrai train. Enfin, Jean-Jacques Gramm a également réalisé un banc présentant les différents modes de mise en mouvement: charbon, piles élec-
Plus de rails que de locomotives Issu d’une famille modeste, Jean-Jacques Gramm n’a jamais apprécié les grandes
ECHOS DU COMITE DIRECTEUR
Le personnel administratif de l’ancienne association CME a intégré les locaux de la Maison du Feu, où se trouvent le secrétaire général et le secrétaire de la Police municipale, tous employés par l’Association des communes de Crans-Montana.
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L’accueil d’une étape du Tour de Suisse à Crans-Montana aura lieu pour la deuxième fois en 2009, puis encore en 2010. Le public du tour cycliste étant avant tout suisse alémanique (une des cibles marketing importantes de Crans-Montana), les retombées médiatiques sont donc intéressantes pour notre station, ce qu’a confirmé la Grille d’évaluation des manifestations. C’est pour cela que l’ACCM s’était engagée à soutenir financièrement la manifestation trois années de suite.
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Le Régent nécessite des travaux d’entretien ponctuels (notamment en raison de fuites dans le toit au-dessus des courts de tennis). Comme le Régent fait l’objet d’un Plan de développement localisé (PDL), il a été décidé de n’entreprendre que des travaux immédiatement nécessaires pour un montant de 50’000 francs mis au budget 2009.
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Actuellement chaque commune dispose de son propre Tribunal de police. Tout est prêt pour un regroupement et la création d’un Tribunal de police intercommunal. Un montant a été prévu à cet effet au budget 2009, permettant d’engager selon les besoins un juriste (greffier). A noter que ce Tribunal de police (composé de personnes non élues), sera logé à l’administration communale de Montana, dans les locaux libérés par l’Office d’état civil.
Stéphane Bern, de passage en début d’année à la Fondation suisse des trains miniatures.
triques, mécanismes d’horlogerie, électricité (d’abord à 110V, ce qui était plutôt périlleux, puis, de façon plus raisonnable, à 16V). «Le réseau de Monsieur Gramm est doté de deux postes de commande, ce qui fait qu’il est très réaliste», précise Jean-Pierre Rouvinez, à l’évidence ravi de rajouter
une huitième raison de visiter sa Fondation (les sept autres sont à découvrir sur le site www.trains-miniatures.ch). Il paraîtrait qu’un amateur de ces petites merveilles ferroviaires sommeillerait en chacun de nous. Voilà en tout cas de quoi continuer à stimuler la fréquentation de ce lieu qui,
avec 10’000 visiteurs l’an passé, est devenu un des musées le plus courus du Valais. N’oubliez pas non plus d’explorer le premier étage où sont relatés 150 ans d’histoire des chemins de fer helvétiques. Avec ses trains à l’échelle HO 1:87, cette section rassemble 1300 modèles. Sur les 600
mètres de rails d’exposition, vous découvrirez 300 locomotives, 600 voitures de voyageurs et 400 wagons de marchandises. Un lieu unique en Suisse. Exposition per manente tous les jours de 10 à 13 h et de 15 à 19 h. François Praz
Mollens ne manque pas d’eau PROJECTION • Non, Mollens ne s’assèchera pas, et ce même si l’indice de construction maximal était totalement exploité dans la zone d’Aminona et sur l’entier du territoire communal. Si Mollens puise une partie de son eau dans la Tièche mais sans prélever les quotas auxquels elle aurait droit, la Commune dispose de nombreuses autres sources d’approvisionnement: ce sont les sources de la Boverèche, de Merdechon, de Colombire et de Raugeye. Si l’on se réfère à l’approvisionnement du réseau supérieur (Aminona, Aprily, Plumachit), Mollens peut compter sur un débit total de 21 litres par seconde en période d’étiage (c’est-à-dire quand l’approvisionnement est au plus bas, en
février). Lorsque l’on quantifie les besoins maximaux dans cette zone, tenant compte des restaurants et de la totalité de son potentiel constructible, la consommation maximale serait de 18,15 litres par seconde (soit un total de 1,6 million de litres par jour). 21 l/s de disponibilité moins 18,15 l/s de besoins: la soustraction est rassurante. «Ce calcul laisse apparaître, dans ces perspectives, une marge de sécurité de 15% pour la période critique qui est chez nous celle de Carnaval», indique le municipal Jacques Gasser. Signalons qu’un accord a été trouvé avec l’alpage de Merdechon pour utiliser le solde des eaux qui ne sert pas à l’exploitant (un million de francs a été investi là-haut avec l’aide du
Canton); à Colombire aussi un partenariat permettra d’assainir le réseau et d’exploiter la source. Des réflexions du même genre sont faites sur le secteur de Cordona, avec un partenariat public-privé. La réalisation du projet Aminona Luxury Resort and Village SA par le groupe russe Mirax ne devrait donc pas avoir de conséquences du point de vue de l’alimentation en eau (ni au robinet, ni à la borne incendie). Il faut savoir que les zones concernées avait été aménagées et dimensionnées il y a une trentaine d’années pour cet important développement. Evidemment, les bâtisseurs russes seront appelés à améliorer le réseau en place. Quant à la Commune, elle a prévu de construire un
deuxième réservoir du côté de Plumachit. Si épée de Damoclès il y a – et il y en a une – elle plane sur la tête de tous les habitants de notre région et est liée à la fonte du glacier où nos sources s’alimentent. Interrogé par la RSR sur le sujet (émission Atlas en août dernier), le conseiller de Lens Paul-Henri Emery précisait qu’une commission a été mise en place au niveau de l’Association des communes de Crans-Montana pour étudier la question de plus en plus cruciale. «Nous pensons devoir à l’avenir éventuel-lement construire des barrages permettant surtout de disposer de l’eau pour l’irrigation». Danielle Emery Mayor
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Nos communes sont partenaires du projet d’Agglomération Sierre – Crans-Montana et à ce titre l’ACCM a décidé d’investir un montant de 25’000 francs qui doivent permettre à la région de profiter d’un important soutien financier de la Confédération pour des projets innovants touchant notamment à la mobilité.
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Le Centre médico-social a présenté au Comité directeur le concept d’hébergement Domino (des appartements réunissant sous un même toit 3 à 6 personnes âgées en respectant l’intimité et l’indépendance de chacune. Les locataires possèdent un lieu de vie privé et partagent des locaux avec d’autres locataires.) Cette réflexion sera intégrée à celle menée pour le futur EMS à Martelles-Le Zerdeu, là où a été construite la crèche-garderie / UAPE intercommunale.
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Trainer Ski-lift sur le golf: les exploitants cessant leur activité, celle-ci devrait être assurée provisoirement cet hiver par Crans-Montana Exploitation, soit l’ACCM. Les installations (qui devront être renouvelées d’ici 2 à 3 ans, la concession arrivant à échéance) sont rachetées pour un franc symbolique. Le Comité directeur souhaite qu’à l’avenir l’exploitation soit assurée par des professionnels, soit CMA avec qui une société mixte pourrait être créée.
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Lors des compétitions de Coupes du monde ou d’Europe de ski sur la Nationale, les flux de skieurs sont passablement perturbés, dérangeant la clientèle. Des discussions ont eu lieu entre le Comité directeur et CMA pour voir comment il est possible d’améliorer la descente des skieurs qui se rendent au départ des Violettes.
Randogne: travaux en cours Faisons ici le point sur les différents travaux entrepris par la Municipalité de Randogne sur son territoire.
de la route actuelle avec la création d’un trottoir, à la hauteur du nouvel immeuble StJean.
Route de Vermala – Création d’un trottoir depuis les immeubles Résidence de la Forêt, jusqu’à l’immeuble Cransalpin (liaison avec trottoir existant).. Il est prévu également dans le cadre de ces travaux de changer la conduite communale du réseau d’eau potable sur environ 200 m.
Route des Violettes (Etoile Barzettes) – Durant ce chantier, les conduites de différents réseaux d’eau potable ont été changées (les conduites en acier ont été remplacées par des conduites en plastique). Ces travaux ont pris un certain temps du fait que la Commune doit garder en service le réseau actuel et, ponctuellement, raccorder des anciennes vannes sur les nouvelles conduites. Les travaux seront
Route de Marigny (Panor’Alpes) – A fin septembre ont débuté les travaux de réfection
terminés au plus tard à la fin octobre. Tunnel des Violettes – Ces travaux consistent à la réalisation d’un tunnel pour garantir aux skieurs une plus grande sécurité, ils passeront donc sous la route menant au quartier des Mayenstons. Ce tunnel est suffisamment large (8 m) pour permettre le passage des ratracs. La société CMA a également profité de l’ouverture de ce chantier pour étendre les installations d’’enneigement artificiel jusqu’en bout de piste. A noter qu’un second tunnel est prévu, en amont, il
devrait être réalisé vraisemblablement l’année prochaine. En parallèle à ces travaux ont été menées des réflexions pour améliorer les pistes actuelles, pour les skieurs arrivant du stade de la Nationale et des Violettes. Bluche – Des travaux de réfection du tapis de la route des Taulettes ont lieu cet automne. Randogne – Les travaux de réfection totale de la chapelle, à l’intérieur comme extérieur, sont en cours (voir Sixième Dimension N° 23).
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Les Bed & Breakfast (B&B) ont le vent en poupe en Suisse. Notre région n’échappe pas à ce phénomène, répondant ainsi à une demande de la clientèle qui cherche à vivre des «expériences authentique».
«Les B&B répondent à une véritable demande» HÉBERGEMENT • L’association «Bed and Breakfast Switzerland» (BnB), qui a notamment pour but de regrouper, de soutenir et de promouvoir les hébergements chez l’habitant avec petit-déjeuner en Suisse, a bénéficié d’un joli coup de pub cet été après avoir présenté pour la première fois ses résultats annuels. En annonçant que ses 712* établissements membres avaient totalisé 263’566 nuitées en 2007, elle a en effet eu droit à un important reportage dans le 19:30, l’édition principale du téléjournal de la Télévision suisse romande. A cette occasion, Darius Rochebin, le présentateurvedette du 19:30, n’a pas manqué de relever que le réseau des BnB, «une formule d’hébergement souvent moins chère et tout aussi bien que l’hôtel», se développait chaque année de 20%. A CransMontana, leur développement a même progressé de plus de 50%, selon Dominique Fumeaux, le directeur de Crans-Montana Tourisme.
De cinq à onze B&B «Si notre brochure de cet été recensait cinq Bed & Breakfast (B&B), celle de la prochaine saison d’hiver en comptera onze. Il s’agit d’un segment qui se développe et qui répond à une véritable demande», relève Dominique Fumeaux. Ce développement s’explique de plusieurs façons d’après lui: «Il y a, d’une part, le phénomène de société qui fait que l’on trouve aujourd’hui des B&B partout en Suisse, à la montagne, à la campagne et même en ville. D’autre part, il y a eu, au cours de ces dernières années, une évolution de la clientèle et des activités sur le Haut-Plateau. L’arrivée de nouveaux événements comme le Caprices Festival ou le Champs Open a ainsi donné à la station une image plus jeune et plus dynamique.» «Le fait que le nombre de B&B ait doublé dans la brochure de Crans-Montana Tourisme ne veut pas nécessairement dire que les nouveaux n’existaient pas auparavant», précise encore Dominique Fumeaux. «Par le passé, le phénomène était plus confidentiel. Aujourd’hui, les exploitants de
Les travaux doivent commencer ces jours et seront achevés avant le début de la saison d’hiver.
Rives plus belles
Accueil personnalisé Un autre a priori dont il faut se méfier est celui qui voudrait que les B&B intéressent avant tout une clientèle à faible pouvoir d’achat. Il y a certes des jeunes qui apprécient de ne débourser que 35 francs par nuit chez l’habitant ou au sein d’une petite structure de restauration comme au Café de l’Ouest, à Montana-Village, mais il y a aussi une clientèle qui opte délibérément pour un B&B afin d’être davantage en contact avec la population locale et de bénéficier d’un accueil personnalisé. Cela sans pour autant renoncer à un certain confort et sans rechigner à payer plus de 100 francs par nuit. Le fait que plusieurs établissements du Haut-Plateau, membres de l’association «Bed and Breakfast Switzerland», soient crédités par cette dernière de quatre étoiles, montre que le standing peut être aussi intéressant
La brochure de Crans-Montana Tourisme de cet été recensait cinq bed & breakfast. Celle de la prochaine saison d’hiver en comptera deux fois plus.
dans ce type d’hébergement. Bon nombre de B&B disposent en effet de chambres avec salle de bains privée et téléviseur à écran plat. C’est notamment le cas de la structure d’accueil que Gary et Karen Tansley s’apprêtent à
accueil privilégié qui, selon la formule consacrée, permet d’«arriver en étrangers et de partir comme des amis». Laurent Missbauer *
771 établissements au 1er septembre 2008, www.bnb.ch
Un hôtel aux multiples atouts
NG
La sécurité, un aspect important «Un des éléments qui a parlé en notre faveur, c’est que l’équipe d’Angleterre avait effectué chez nous une pré-réservation en vue de l’Euro 2008. Comme elle ne s’y est pas qualifiée, cela est tombé à
Commission des finances, avant d’être passé en revue par chapitres par les membres de l’assemblée. Le budget de fonctionnement de l’ACCM se monte à 9’261’790 francs, celui des investissements s’élève à 9’650’000 francs. Le budget de l’ACCM est maintenant inclus globalement dans celui de chaque commune qui sera soumis au peuple lors des prochaines assemblées primaires.
Caprices 2009 Pour la prochaine édition, le Caprices Festival sera l’événement de clôture de la saison d’hiver: c’est la première fois que le festival se déroulera en avril. Fort de son succès populaire en 2008 (20% de fréquentation supplémentaire), le Caprices Festival a décidé pour sa prochaine édition de conserver la recette de cette réussite, soit un positionnement dans le calendrier durant la se-
conde semaine de Pâques, un billet unique permettant d’accéder à toutes les scènes du festival et une programmation plus cohérente dans sa globalité, par un doux mélange d’artistes populaires et de découvertes plus «pointues». L’offre en matière de transports à très bas prix depuis les grandes villes de Suisse romande a permis l’accès à toutes les bourses: la collaboration dans cet esprit sera poursuivie
Zone de détente De l’autre côté de la route, quelques gradins faisant face au lac remplaceront les bancs publics et permettront de profiter pleinement de la vue magnifique. Ils ouvriront aussi le passage pour déboucher dans un nouvel espace public légèrement surélevé situé derrière le nouveau bâtiment abritant le centre commercial (Migros). Une rampe d’accès est aussi prévue pour les personnes à mobilité réduite. Si tout se passe bien, les travaux s’achèveront à la fin du mois de novembre.
ouvrir à Lens (lire en page 2). Si certains attachent de l’importance à bénéficier dans leur chambre d’hôtes du même confort que dans un hôtel, d’autres privilégient toutefois la formule des B&B avant tout pour profiter d’un
Football, voitures de collection et golf, le Grand Hôtel du Golf travaille avec succès sur différents produits de niche. Le point avec son directeur, Claudio Casanova.
l’eau mais, de toute évidence, notre dossier avait fait une très bonne impression en Angleterre», confie Claudio Casanova. Il est vrai que son hôtel possède plusieurs atouts: «Son emplacement est par exemple tel qu’il est facile à boucler pour des questions de sécurité. C’est un aspect qui est de plus en plus important comme on a pu le constater lors de la venue de l’équipe de France au Mont-Pèlerin», note-t-il. «En outre, les joueurs peuvent utiliser notre wellness et courir en forêt vers le lac de la Moubra et son parcours Vita», poursuit-il. «La proximité immédiate du golf constitue un autre argument de choix pour les équipes anglaises. Il y a en effet toujours plusieurs membres de l’encadrement qui jouent au golf et leur avis est souvent déterminant…» Ces différents atouts, ajoutés au fait que les joueurs peuvent s’entraîner sur un terrain aux normes de l’UEFA à Lens, ainsi que, en cas de mauvais temps, sur le gazon artificiel
La Commune de Montana entreprend des travaux d’embellissement de la promenade autour du lac Grenon.
GRENON • Mettre en valeur le paysage tout en offrant davantage d’espace pour les piétons: c’est dans cet esprit que la Commune de Montana a prévu de réaliser quelques travaux d’aménagement sur la rive ouest du lac Grenon. Pratiquement, la route de Fleurs de Champs sera légèrement diminuée pour permettre la réalisation d’un chemin piétonnier le long du lac. Sur cette zone, les rives seront bordées par un enrochement. La réalisation de ce projet permet de prolonger le sentier piéton qui longe le lac Grenon depuis l’Albert 1er.
B&B parlent entre eux, voient que leur voisin figure dans notre brochure et demandent à en faire autant.»
CRANS-MONTANA • Le hasard fait parfois bien les choses. Les deux réputées équipes d’Everton et de Coventry se seraient-elles déplacées sur le Haut-Plateau cet été si le terrain du FC Lens n’était pas aux normes de l’UEFA? Le Grand Hôtel du Golf aurait-il fait partie des hôtels accrédités par cette même UEFA si la Suisse n’avait pas accueilli l’Euro 2008? On l’ignore; ce qui est certain en revanche, c’est que l’Euro 2008 n’a pas été perdu pour tous. Claudio Casanova, le directeur du Grand Hôtel du Golf, relève en effet que la venue au mois d’août des joueurs d’Everton s’explique par une multiplication de facteurs.
Un des atouts du Grand Hôtel du Golf est son grand parking, un argument de taille pour les organisateurs de rallyes, ici le Louis-Chevrolet Event.
du terrain de la Moubra, font que le Grand Hôtel du Golf jouit d’une flatteuse réputation dans le football. Un très grand parking En ce qui concerne l’accueil de rallyes de voitures de collection, comme c’était le cas cet été avec les Ferrari et le Louis-Chevrolet Event sponsorisé par Michelin, le Grand Hôtel du Golf dispose d’un très grand parking. «Au nord du bâtiment, nous avons pu accueillir jusqu’à 140 voitures. Et au sud, du côté du golf, il est possible d’exposer une ou deux voitures dans le jardin sur lequel on sert généralement
l’apéritif. Ce sont deux éléments qui sont très appréciés par les organisateurs de ces manifestations», précise Claudio Casanova. Enfin, le fait que le Grand Hôtel du Golf soit entièrement réquisitionné pendant toute la semaine de l’Open par Omega, qui y loge tous ses invités, coule de source: «Nous ne sommes pas à côté du golf, nous y sommes en plein dedans. C’est un privilège qui n’a jamais échappé au sponsor principal de la manifestation et, avant Omega, Canon y logeait lui aussi ses VIP», conclut Claudio Casanova. Laurent Missbauer
BRÈVES Budget ACCM 2009 Les délégués de l’Association des communes de Crans-Montana ont voté le budget 2009 lors de leur assemblée d’août dernier. Ce budget est le premier à intégrer les comptes de la police municipale et ceux de Crans-Montana Exploitation (CME), ce qui donne la fausse impression que les dépenses ont explosé. Le budget a été travaillé par le Comité directeur et la
avec le TCS et la compagnie SMC. Plus de détails sur la programmation le 27 janvier 2009, date de la conférence de presse. Nuit des Neiges à succès La Sepp Blatter Football and Humanity Foundation et l’Association pour la vie-espoir contre le cancer (AVEC) ont reçu respectivement de 90’000 et 70’000 francs. La fondation de Sepp Blatter a
reçu 20’000 francs supplémentaires d’un donateur anonyme. D’autres œuvres ont également reçu le soutien de la Fondation de la Nuit des Neiges: Le Sourire de Chiang Khong (10’000 francs), Valais-Argentine (5000 francs) et F.O.R.C.E., oeuvre bénéficiaire de la Nuit des Neiges des enfants 2008 (5000 francs). La prochaine soirée de gala aura lieu le 28 février 2009.
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Une image de Crans-Montana sera utilisée par les CFF pour la campagne de promotion hivernale Snow’n’Rail! Un joli résultat récompensant le travail de Crans-Montana Tourisme (CMT).
Snow’n’rail: Crans-Montana fait la une! MARKETING • Xavier Bianco, responsable du département marketing et communication, ne cache pas sa satisfaction: «C’est une très bonne opération pour Crans-Montana car cette campagne touche toute la Suisse (qui représente tout de même la moitié de nos nuitées). Et il y a un gros potentiel de développement, notamment du côté de la Suisse alémanique. Cela s’inscrit tout à fait dans la cible que nous visons.» La brochure Snow’n’Rail, éditée par l’agence de voyage des CFF RailAway étant largement diffusée, l’image de CransMontana le sera également. Cette opération de co-marketing sera mesurable. Les statistiques de RailAway des deux hivers précédents montrent que Crans-Montana se situe à la troisième place des stations romandes, après les Alpes vaudoises et Verbier. «Pour nous, indique-t-on du côté de RailAway, il est intéressant d’avoir un partenaire en page de couverture. Et puis mettre une station valaisanne en avant est très bien avec le
nouveau tunnel du Lötschberg. D’autre part, nous constatons que les ventes du produit Snow’n’Rail sont en augmentation pour CransMontana et ceci devrait se remarquer encore très fortement cet hiver. C’est du moins ce qui s’est passé la saison précédente avec Saas Fee». Xavier Bianco est également optimiste après lecture des dernières statistiques: «Ces chiffres montrent pour l’hiver dernier que l’origine géographique de la clientèle RailAway est très variée: la moitié des clients venus à Crans-Montana provenait de l’arc lémanique, Berne arrive en deuxième position (avec 16% contre 9% en 2006-2007), Zurich passe de 7 à 11%. En comparaison, les clients de RailAway allant à Verbier et dans les Alpes vaudoises proviennent à environ 90% de l’arc lémanique.» Nombreuses actions satellites Avec RailAway, d’autres actions sont programmées par CMT sur les différents supports des CFF, en collabora-
Parmi les actions mises sur pied pour inciter les clients à venir cet hiver en séjour chez nous, signalons l’habillage d’un autobus à Lausanne durant deux mois (décembre et janvier) aux couleurs de Crans-Montana. Les gratuits Lausanne Cité et Geneve Home Information publieront un publireportage sur CransMontana, le 8 janvier, les deux journaux touchant potentiellement près de 300’000 lecteurs. Notre station sera mise en avant dans les magasins Athleticum de Lausanne, Genève, Berne, Zurich et Conthey. Les membres du groupe Mutuel profiteront d’une offre préférentielle 100% ski à Crans-Montana, offre communiquée sur les différents supports de l’assurance.
tion avec les remontées mécaniques CMA SA et la compagnie SMC. On verra par exemple cet hiver des affichettes dans les trains régionaux sur Genève, Lausanne et Berne. «Nous complétons le message de base de Snow’n’Rail en signalant qu’il est possible de louer son matériel de ski à Crans-Montana (Intersport a une collaboration avec RailAway offrant des rabais à leurs clients). A Berne, nous axons notre communication en rappelant que la capitale helvétique est à moins de deux heures en train de nos pistes de ski», indique Xavier Bianco. A l’instigation de la direction de la compagnie SMC, les CFF ont fait de l’ordre dans leur horaire: lorsque l’internaute lance une requête sur le moteur de recherche pour connaître la durée du trajet de Berne à Crans-Montana, c’est désormais l’horaire le plus rapide qui apparaît, soit 1 h 50, ce qui n’était pas le cas auparavant. D’autres actions, notamment sur le net avec cff.ch et voie7.ch, seront entreprises pour proposer des réductions et promouvoir notre destination. Les jeunes, entre autres, sont visés par ces actions promotionnelles. «Pour que les vendeurs de RailAway puissent mieux connaître CransMontana (et donc mieux la vendre), nous allons les accueillir pour une visite durant l’hiver», indique Xavier Bianco. Dans le même ordre d’idée, Crans-Montana recevra tous les em-
Une image de Crans-Montana qui devrait donner envie aux clients des CFF de venir skier chez nous.
ployés de Suisse Tourisme du 6 au 8 mars. «Ils seront une cinquantaine de personnes», précise le responsable marketing de CMT qui ne
cache pas que ces rencontres permettent de nouer des contacts très utiles. Danielle Emery Mayor
C’est fait et bien fait: les polices municipale et cantonale sont regroupées sous un même toit, au cœur de Crans-Montana. Côté locaux donc, tout semble parfait. Reste qu’il faudrait pouvoir augmenter l’effectif.
Policiers bien logés mais… SÉCURITÉ • «L’endroit est convivial, note le commandant Ivo Gerosa, nous avons de la place et surtout nous pouvons recevoir du monde de manière convenable.» «Auparavant, se souvient Maurice Bonvin aujourd’hui à la retraite, la personne qui voulait déposer un objet trouvé avait souvent tapé à trois portes différentes avant d’arriver au bon endroit!» C’est vrai qu’il n’y a pas si longtemps, il existait une police à Montana, une autre à Crans, la cantonale au milieu. Ce bâtiment, en plus d’être pratique, a aussi valeur de symbole. Cela faisait une trentaine d’années que Crans-Montana parlait de disposer d’un lieu commun pour les agents de police. Mais impossible de trouver un consensus sur la localisation. «Nous avons constaté un réel changement durant cette dernière législature, note un observateur du côté du canton. Les politi-
ques ont pris conscience qu’il fallait prendre rapidement des décisions. Le choix de la localisation du Bâtiment des polices a été le déclic; ensuite les financements ont été débloqués, du personnel formé a été engagé». Inquiétant manque d’agents Les flonflons de l’inauguration étant désormais loin, reste un point noir: l’effectif insuffisant. En fait, c’est toute la Suisse qui manque de policiers: il en faudrait 3000 de plus. Brevet en poche, chaque jeune a le choix lorsqu’il se lance dans la vie active et compare les conditions de travail, notamment le salaire, les vacances, etc. Et là, Crans-Montana n’est pas des plus attractives. «C’est vrai que nous manquons de personnel, confirme le commandant Gerosa. Nous n’arrivons pas à pourvoir les postes
encore vacants, nous avons de la peine à retenir les jeunes attirés ailleurs par des conditions meilleures.» Treize agents de police à Crans-Montana contre 21 à Verbier (qui cherche également des policiers): la comparaison parle d’elle-même. «A treize, nous ne tiendrons pas longtemps…», soupire Ivo Gerosa, mais qui ajoute rapidement: «J’ai une équipe fantastique, la moyenne d’âge chez nous est de quarante ans, nos agents sont motivés.» L’ambiance est bonne, au sein d’une équipe dont les tâches sont multiples. «La nuit, souligne Maurice Bonvin, il n’y a plus que le policier qui est là pour indiquer au vacancier le chemin vers son chalet. La police est aussi un prestataire touristique!» Elle travaille à faire régner l’ordre, elle vous amène parfois un commandement de payer,
elle récolte des échantillons d’eau pour le laboratoire cantonal, elle démantèle une rixe à la sortie d’un bar ou une bagarre conjugale, les agents se trouvent confrontés à des suicides, à des crimes graves, ils font dans le social aussi… Valoriser le métier Comme le souligne cet agent: il serait temps que les politiques mettent en route le deuxième train de mesures, et pour cela il faut que le métier de policier soit mieux considéré encore, de manière à attirer et retenir chez nous ces agents chargés de maintenir la sécurité. En attendant, signalons que, même si ce n’est pas la panacée, 35 nouvelles caméras de surveillance ont été installées en station, y compris les 5 posées sur le Bâtiment des polices. Danielle Emery Mayor
Carré magique INFORMATION • Un code-barre en deux dimensions que vous photographiez avec votre téléphone mobile, lequel immédiatement se connecte à internet et vous affiche toutes sortes d’informations pratiques: voilà une manœuvre qui se fait quotidiennement dans d’autres pays, au Japon notamment, et qui commence à se voir de plus en plus chez nous. Crans-Montana Tourisme propose, via son site www.infocmt.ch ces codes-barres pour chacune des entrées de sa base de données. Une fois scanné le QR-Code, ce sont les informations transmises à CMT qui seront délivrées sur le téléphone portable du client, et uniquement celles-là. Ce carré bourré d’informations d’abord invisibles, peut s’afficher devant la porte de son commerce, de son hôtel, sur sa carte de visite, sur des bornes à l’entrée de la station, dans des magazines ou des campagnes publicitaires, bref, partout où il y a des informations à communiquer. «Même si ce n’est pas encore très courant chez nous aujourd’hui, commente le directeur de CMT Dominique Fumeaux, on peut imaginer en afficher d’ici deux ans dans toute la station pour diffuser toutes sortes d’informations à nos clients, c’est un outil facile d’utilisation qui vient compléter les autres supports de communication. Il est utilisable quelle que soit l’heure. Nous pourrons par la suite inclure ces codesbarres dans nos brochures et sur toutes sortes de supports de communication.» De nombreux téléphones mobiles sont équipés par défaut du logiciel adéquat, si nécessaire on peut le télécharger via internet. DEM
Brochure polyglotte La brochure hiver 2008-2009 a été éditée en français, allemand, anglais, italien et en russe. Elle est disponible auprès des guichets de l’office du tourisme.
LES RENDEZ-VOUS DE LA STATION Octobre 5 10 12 19 23-25 25 26 Novembre 4
Coupe Helvetia, Golf-Club Swiss Army Band, 20 h, Le Régent Coupe Restaurant Le Miedzor, Golf-Club Coupe du Président du Golf-club, Golf-Club Rallye international du Valais, spéciale le 23 à Crans-Montana Coupe Fondue – Laiterie Le Terroir, Golf-Club Coupe de clôture, Golf-Club
30
Exposition de crèches en céramique Bibliothèque du Haut-Plateau Feu de l’Avent, 19 h 15, Lac Grenon
Décembre 7 28 31
Ouverture de la saison d’hiver, 15 à 19 h, rue du Prado Concert des Cosaques du Don Bolchoï, 20 h 30, église du Sacré-Cœur Feux d’artifice et animations du Nouvel An
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C R A N S - M O N TA N A
L’affectation de la Cabane de la Tièche a changé ce printemps. Elle a pu ainsi accueillir cet été de nombreux randonneurs. Etant également ouverte en hiver, elle recevra aussi bien les skieurs que les lugeurs et les adeptes des raquettes.
Un nid d’aigle, façon petit coin de paradis AMINONA • «Cabane ouverte, apéritif offert à tous nos visiteurs!» Tel est le slogan que Jacky Beney, le gardien de la cabane de la Tièche, a placé sur les différentes affichettes qu’il a distribuées en station au début de l’été. C’est que sa cabane a beau être dans un petit coin de paradis, à vingt minutes à pied des Caves du Scex, au-dessus de l’Aprili, elle ne se situe pas directement sur un des itinéraires pédestres les plus courus de Crans-Montana. Il est donc indispensable de faire savoir qu’elle est désormais ouverte à tout le monde – après avoir été exploitée de manière privative pendant une trentaine d’années – et que les visiteurs qui s’y hasardent, après avoir fait quelques pas depuis le bisse du Tsittoret, sont récompensés par un petit verre de blanc reflétant parfaitement le traditionnel sens de l’accueil des Valaisans. Commentaires extrêmement positifs Pour faire découvrir son nid d’aigle, d’où l’on jouit d’une magnifique vue sur les Faverges qui dominent la cascade de la Tièche, Jacky Beney n’a pas ménagé ses efforts. En plus de l’apéritif offert en guise de bienvenue, il
a également élaboré une offre spéciale à 200 francs. Valable du mardi au jeudi, elle comprend trois nuits en demi-pension, trois repas de midi et trois bouteilles de vin. Pour fidéliser sa clientèle, il a également lancé une carte de membre transmissible qui, pour 300 francs, offre dix repas (entrée, plat, dessert), quatre nuits en pension complète, une bouteille de vin, une journée avec un guide de montagne et deux descentes en luge. Au 1er septembre, Jacky Beney avait déjà vendu 285 cartes de membre. «Ce n’est pas évident de faire monter du monde ici en haut mais si on y met du cœur, je suis certain que ça va marcher», explique le gardien qui a signé un contrat de gérance de cinq ans. «La vente des cartes de membre m’a permis de bien lancer l’été et le bouche à oreille a bien fonctionné. Mais ce qui m’a fait le plus plaisir, ce sont les commentaires extrêmement positifs que les visiteurs ont laissés sur mon livre d’or. Un client était tellement content qu’il m’a même offert un tableau!» Ouverte aussi en hiver Si la saison d’été de la cabane de la Tièche se terminera à la fin du mois d’octo-
La Cabane de la Tièche, un petit coin de paradis situé à 1970 mètres d’altitude. En médaillon: Jacky Beney avec un tableau offert par un client.
bre, Jacky Beney attend de pied ferme le prochain hiver. Sa cabane, ouverte dès le 5 décembre, est en effet facilement accessible à ski, en raquettes et également à pied depuis la croix qui domine la première épingle à droite de la piste de luge. «J’ai écrit à tous les clubs de ski de Suisse romande et des Vaudois, ainsi que des Fribourgeois, se sont
Des mayens au musée COLOMBIRE • Ce petit mayen sur le golf Jack Nicklaus est appelé à une deuxième vie, à l’écomusée d’alpage de Colombire. Le jour du démontage, la Télévision suisse romande était là pour suivre l’opération de près. Les artisans ont démonté la bâtisse pièce par pièce, minutieusement numérotées, pour reconstituer le «puzzle» au hameau de Colombire. Là-haut, il jouera le rôle de mayen témoin. Le chalet Barzettes, premier à avoir été déplacé, sera destiné à abriter une exposition sur l’histoire du tourisme. Le troisième, en pro-
cuisine, d’un économat, d’un réfectoire avec cheminée, ainsi que de douches et de sanitaires séparés hommes et femmes. Elle convient donc parfaitement aux clubs de ski mais également aux familles, aux sorties d’entreprises ou entre amis», précise Jacky Beney. Au niveau de la restauration, Lionel, le cuisinier de la cabane, propose un menu du
jour, des röstis avec fromage et lardons, des assiettes valaisannes, des croûtes au fromage, des raclettes, des fondues et diverses tartes maison qui vont parfaitement de pair avec ce petit coin de paradis! www.cabane-tieche.ch Laurent Missbauer
Le golf public de Super-Crans permet aux débutants de faire leurs armes en toute convivialité. Cet écrin de verdure, situé à 1700 mètres, est l’œuvre au quotidien de Willy Rey.
Paradis pour golfeurs relax
Le démontage du mayen près de la Moubra a eu lieu le 16 septembre dernier.
venance de Plans-Mayens, servira de bureau de réception pour les guides et les ac-
compagnateurs en montagne. DEM
Bénédiction à Cry d’Er CROIX • Au moment des travaux de réalisation du télésiège Nationale Express, il avait fallu enlever la croix érigée à Cry d’Er. Celle-ci n’était pas au mieux de sa forme et méritait d’être remplacée. C’est ce qui a été fait le 16 septembre dernier, lors d’une petite cérémonie à laquelle participaient des membres du conseil d’administration de CMA SA (dont Michel Crettol qui a offert la croix), des autorités politiques d’Icogne, Lens et Randogne, et des représentants des alpages environnants. Le
déplacés cet été pour visiter la cabane. Des Italiens ont déjà effectué une réservation ferme pour cet hiver et plusieurs chambres sont déjà occupées du 26 décembre au 3 janvier.» La cabane comprend deux chambres à deux lits, une chambre à quatre lits, une chambre à cinq lits et un dortoir pour une dizaine de personnes. «Elle dispose d’une
Représentants des communes, des alpages et de CMA SA étaient présents à Cry d’Er pour la bénédiction de la nouvelle croix.
curé Voide a procédé à la bénédiction de la croix qui, désormais, a retrouvé
sa place sur la montagne. DEM
GOLF • Avec le Severiano Ballesteros, le Jack Nicklaus et le golf de Noas, les neuf trous de Super-Crans font partie des parcours de référence du GolfClub Crans-sur-Sierre. Ils possèdent cependant une particularité: pour jouer du côté de Montana-Vermala, pas besoin de handicap ni de faire partie du club. Ce golf public est une véritable rampe de lancement pour les apprentis golfeurs. A près de 1700 mètres, ils vont pouvoir faire leurs gammes dans le calme et la convivialité. «C’est vrai qu’ici nous nous sentons bien, explique Florian Bramaz, un habitué de SuperCrans depuis trois ans. Nous sommes comme en famille. Tout le monde connaît très vite tout le monde.» Pinto Johnson plébiscite également le site: «C’est agréable de pouvoir venir jouer dans un cadre idyllique, sur un terrain extrêmement bien entretenu et sans devoir s’en tenir à une étiquette trop stricte.» Deux balles et deux décis Les trois premiers trous de ce tracé ont vu le jour il y a 18 ans. Puis, André Bonvin a poursuivit les travaux en aménageant le bas du terrain. «J’ai œuvré 3 saisons sous ses ordres, puis j’ai repris les commandes il y a dix ans, commente Willy Rey, l’actuel manager du Golf de SuperCrans. J’ai essayé de développer les lieux en agrandissant les
Pinto Johnson sur le putting green situé à côté de la buvette. Accro au golf depuis trois ans, il ne manquerait pour rien au monde une partie entre amis au Golf de Super-Crans.
greens, en plantant des arbres, en installant l’arrosage automatique, un tableau d’affichage, l’électricité ou encore des toilettes.» Même s’il n’y a pas besoin de réserver pour aller jouer à Vermala, depuis l’arrivée de Willy Rey, il y a désormais une présence sur place pour aiguiller les joueurs. Il s’occupe non seulement de l’entretien, ce qui n’est pas chose facile sur un terrain utilisé par des golfeurs n’ayant pas toujours de handicap, mais également de la buvette, de l’accueil et de la mise en place de compétitions. «J’en organise une quinzaine par saison. Elles recueillent d’ailleurs un vif succès. Notre record se monte à 185 joueurs pour un seul tournoi. C’est énorme sur un neuf trous de cette taille», poursuit Willy Rey.
Ouvert de mai à octobre (suivant les conditions météo, des prolongations sont toujours possibles) à tout le monde, ce parcours permet de jouer à des tarifs tout à fait abordables. Le green fee 9 trous coûte 22 francs (25 en août) et l’abonnement 10 x 9 trous s’achète pour 190 francs (210 en août). De plus, la convivialité est poussée à l’extrême, puisque des clubs et des balles sont toujours à disposition des visiteurs qui aimeraient s’essayer au golf, mais qui n’auraient pas de matériel. «Et comme je dis toujours, venez chez Willy taper deux balles et… deux décis. C’est ça aussi que nous aimons au Golf de Super-Crans», conclut Florian Bramaz. Claude-Alain Zufferey
SPORTS & LOISIRS
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Le driving range du club de golf est en pleine rénovation. Les joueurs se frottent les mains, tout comme les familles qui sont nombreuses à utiliser ce site une fois les premières neiges apparues.
Golf en été, Fun Park en hiver TOURISME • Le projet de réaménagement du driving range a été échelonné sur trois étapes. Deux d’entre elles ont déjà été réalisées: l’allongement de 20 mètres du terrain pour le golf et l’usage hivernal (travaux de remise en place des terres et engazonnement terminés à la fin mai); l’installation de drainages, d’un système d’arrosage et la pose de plus grands filets en direction du sud et de l’ouest. «Ce nouveau système de protection a beaucoup fait parler de lui dans la station, relève Yvan Rion, directeur du Golf-Club Crans-sur-Sierre. Les habitants du bas se sentent désormais en sécurité, mais les gens du haut ne trouvent pas cela très beau. Nous avons pourtant essayé de rendre ces filets le plus esthétiques possible en les peignant en vert et en diminuant le nombre de poteaux porteurs.» Charly Cottini, membre du comité du club poursuit: «Une partie de ces protections ont été enlevées directement après l’Omega European Masters. Les autres pylônes sont amovibles pour la
saison d’hiver. Quoi qu’il en soit, la pose de ces filets était indispensables afin d’éviter un grave accident.» Une bâtisse beaucoup mieux adaptée Dans le secteur du driving range, les travaux sont en train de se poursuivre. Ils concernent désormais la construction du bâtiment en dur (624 m2) qui va accueillir un golf indoor dernier cri avec tout son équipement pour la création d’une future académie de golf, une buvette (petite restauration), une terrasse et des toilettes. Ces locaux vont être exploités non seulement pour la pratique du golf, mais également pour celle de sports hivernaux comme le snowtubing, la luge, le ski alpin (enfants et débutants) ou le ski de fond. «Cet endroit – à une minute du chocolat chaud – est tout à fait unique, explique Dominique Fumeaux, directeur de Crans-Montana Tourisme. Peu de stations peuvent se vanter d’avoir un tel lieu de promenades et de divertissements au
cœur même du village. En hiver, entre 3000 et 4000 personnes fréquentent quotidiennement le golf. Il était donc important de mettre à leur disposition des infrastructures adéquates.» Du côté de CransMontana Exploitation et de son directeur opérationnel Jacky Duc, la satisfaction est également de mise: «Ce projet a été conçu en commun entre le golf est nous, même si nous n’allons utiliser les infrastructures que trois mois par année. Mais elles nous seront d’une grande utilité pour accueillir les familles dans des conditions optimales. Le remodelage du terrain est également un gros plus pour nous. Il va nous permettre de trouver d’autres activités de glisse. Nous disposons sur le site d’une possibilité d’enneigement mécanique. Alors pourquoi ne pas envisager la mise en place d’un ski-lift?»
En hiver, les golfeurs laissent l’espace aux familles qui sont nombreuses à profiter des animations sur le Fun Park Bibi. Un lieu de rencontre et terrain de jeux exceptionnel qui sera amélioré encore.
Facture partagée Ce réaménagement total du driving range (zone extérieure été-hiver plus bâtiment) a bien évidemment un coût: soit 4,2 millions de
francs qui seront financés par plusieurs partenaires (850’000 francs par le club de golf, 1 million par l’Association des communes de CransMontana qui l’a mis à son
budget 2009, 1 million par la Fondation du Casino, 500’000 francs par la Loterie romande et 350’000 par l’European Masters). Reste un solde de financement de
500’000 francs qui a été demandé à chacune des six communes sous forme de subvention. Claude-Alain Zufferey
Le Rallye International du Valais fera halte dans la région le jeudi 23 octobre. Passage en revue des pièges de la spéciale MollensLes Violettes avec le pilote sierrois David Garcia.
Une mise en route très technique AUTOMOBILISME • Le 49e Rallye International du Valais (RIV) sillonnera les routes de notre canton entre le 23 et le 25 octobre prochains. Les pilotes et leurs bolides seront présents dans la région de la Noble-Contrée le jeudi 23 octobre, pour y disputer une spéciale entre Mollens et les Violettes. Une nouvelle fois, cette épreuve, longue de 11’610 kilomètres, servira d’ouverture au Rallye International du Valais. Tous les participants s’accordent à dire qu’un tel tracé d’entrée de jeu n’a absolument rien d’une sinécure. «C’est vrai que cette spéciale est très piégeuse, reconnaît David Garcia, qui participera à son troisième
RIV. Comme dans ce coin le sol est toujours froid et que la route est en dévers, nous manquons passablement d’adhérence. La montée jusqu’à l’Aminona est un pur plaisir. Je n’en dirais pas autant de la descente jusqu’aux Violettes…» Le pilote sierrois, qui fait équipe avec le navigateur Grégoire Clavien, sait qu’il va devoir rester très vigilant dans ces premiers kilomètres de course, s’il souhaite ménager sa Citroën C2. «Il y a chaque année beaucoup de casse sur ce tronçon. En 2007, un concurrent belge avait effectué un double tonneau et la spéciale avait dû être interrompue durant de longues minutes. Il serait bête de prendre des risques
dès le début de la compétition, de sortir et d’annihiler en quelques secondes tout le travail de reconnaissance accompli en amont.» Le parcours proposé se décompose comme suit: le départ se situe à Mollens, 200 mètres après l’épingle qui mène en direction de l’Aminona; avant les tours, virage à droite pour rejoindre l’Aprili, puis redescente sur les Violettes par Plumachit. L’an dernier, le vainqueur de la spéciale Nicolas Vouilloz avait tenu la moyenne de 93,23 km/h, soit un chrono de 7’28’’3. Autant dire que le passage est très rapide. Mais attention, depuis Aminona, il est également très bosselé. «Dès Plumachit, la descente
Remplissez la grille, découvrez le mot caché, inscrivez-le sur une carte postale à envoyer avec vos coordonnées à Sixième Dimension, CP 26, 1977 Icogne. Tirage au sort le 10 novembre 2008. Le vainqueur du tirage N° 23 est: L. Chevillat-Fardel à Niederwangen. Toutes nos félicitations!
réponse: FRUITS
o
Grille N 24
Claude-Alain Zufferey
David Garcia (pilote) et Grégoire Clavien (navigateur) au soir de la première journée du RIV 2007. Les régionaux de l’étape avaient pourtant connu une spéciale Mollens-les Violettes, très… spéciale.
Solution grille No 23 août 2008
CONCOURS Participez au concours de Sixième Dimension et peut-être gagnerez-vous la plaquette «Le barrage de Zeuzier, arrêt sur images…», édité à l’occasion des 50 ans de la mise en eau du barrage de Zeuzier.
est très sinueuse, composée d’enchaînements qui demandent beaucoup de technique. En 2007, nous avions changé la batterie de notre interphone juste avant le départ. Malheureusement, il nous a tout de même lâchés après 50 mètres. Mon co-pilote a donc essayé de me transmettre les notes avec les mains. J’ai vraiment conduit à l’aveugle», poursuit David Garcia. Cette spéciale MollensLes Violettes (départ à 15 h 23) va précéder celle d’Anzère (16 h 06), puis la super-spéciale des Casernes (16 h 59) à Sion, qui clôturera cette première journée de compétition.
par Paulette Berguerand
Horizontalement: A. Des greens et des tees – Sa fumée apaise; B. Pièce de bœuf – Vieille rage; C. Bébé-livre – Fin de fin; D. Les Anglais s’y promènent – Panse; E. Affublé; F. Alpin ou de fond – Frère de Jason – Verso; G. Possessif – Moulin; H. Echassier – Conjonction – Habitudes; I. Relatif – Pugiliste; J. RoyaumeUni (init.) – Roi de carreau – Choisi; K. Irlande – Cervidé - Réfléchi; L. Tellement – Il peut se jouer sur la plage. Verticalement: 1. Au sol ou aux agrès; 2. Tiens – Théâtres au Japon; 3. Décochai – 2 à Rome – Eclaté; 4. Chétif – Carte – Démonstratif; 5. Radius – A toi – Ebauche de pensée; 6. Royaume de la Petite Reine – Trois cardinaux; 7. Elle passe à Berne – Jeu très populaire; 8. S’allumèrent – De bouche à oreille; 9. Non-dit – Tierces personnes – Négation; 10. Sur la portée – Interdite; 11. Lac américain – Métal – Sur le Danube; 12. Il a rendu célèbre un certain Roger – Sans pitié.
L’ACTU À CRANS-MONTANA SUR BLOG.SIXIEME-DIMENSION.CH