420 FURTHER PUBLICATIONS •il écrit, il montre une vraie entente de la composi- mations pleines d’emphase. tion. Son livre est un beau récit bien suivi, à la •un esprit prodigieusement déclamatoire, une maufois hébraîque et hellénique, joignant l’émotion du vaise nature, hypocrite, légère, vaniteuse; un composé indrama à la sérènité de l’idylle. Tout y rit, tout y pleure, croyable d’intelligence fausse, de méchanceté profonde, tout y chante; partout des larmes et des cantiques; c’est d’égoïsme atroce et sournois, avee des raffinements inl’hymne du peuple nouveau •ils font violence à toute ouïs de subtilité réalité •Étude critique sur les rapports supposé entre •ils sont tristes et abattus; l’espoir qu’ils avaient eu de Sénèque et Saint-Paul le voir realiser le salut d’Israël est convaincu de vanité •à cesépoques ténébreuses; et, si l’Église, en vénérant •le sentiment évangélique dans son originalité le quatrième Évangile comme l’oeuvre de première répandent sur toute la légende une teinte Jean, est dupe de celui qu’elle regarde comme un de d’une incomparable douceur. On ne fut jamais moins ses plus dangereux ennemis, cela n’est pas en somme plus sectaire. Pas un reproche, pas un mot dur pour le vieux étrange que tant d’autres malentendus qui composent la peuple exclu; son exclusion ne le punit-elle pas assez ? trame de l’histoire religieuse de l’humanité. Ce qu’il y a C’est le plus beau livre qu’il y ait. Le plaisir que l’auteur de sûr, c’est que l’auteur est à la fois le père et l’adversaire dut avoir à l’écrire ne sera jamais suffisamment compris du gnosticisme, l’ennemi de ceux qui laissaient s’evaporer •nul endroit du monde ne fut si bien fait pour les dans un docétisme nuageux l’humanité réelle de Jésus et rêves de l’absolu bonheur le complice de ceus qui le reléguaient dans l’abstraction •on dirait des hommes qui ont perdu une grande et divine chère illusion. Mais l’ enthousiasme et l’amour ne con•était le grand réservoir où tous puisaient naissent par les situations sans issue. Ils se jouentde l’impossible, et plutot que d’abdiquer l’espérance •on dirait qu’il a peur de n’étre pas cru, et qu’il cherche •où les adversaires de Jésus jouent le rôle d’idiots. Combien •parfois une sorte de sublimité, mais quelque chose d’enflé, de faux, d’obsur. La naïveté manque tout à fait. L’auteur ne raconte pas; il démontre •parlait comme le veut Matthieu, il n’a pu parler comme le veut Jean •pathos verbeux nous préférons le doux style, tout hébreu encore, du Discours sur la montagne •pp. 477 sqq. He changed his view again in his L’église chrétienne, • presbyteri •rendue responsable de tout le sang versé, devint comme Babylone une sorte de ville sacramentelle et symbolique. •reëchoes the Tübingen •secs de Marc. Luc fait bien plus •ses inconséquences tiennent à la nature même de la parabole et en font le charme. Matthieu arrondit les contours •sont une histoire dogmatique, arrangée pour appuyer les doctrines orthodoxes du temps ou inculquer les idées qui souriaíent le plus à la pieté de l’auteur. •soyez de bons banquiers •surprendre la religion de son lecteur par des affir-