sommaire
4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
L’équipe Editorial de Clair Obscur Editorial de la Ville de Rennes Editorial du Conseil Général d’Ille-et-Vilaine Editorial du Conseil Régional de Bretagne Editorial de la DRAC Editorial de Rennes Métropole Editorial du FASILD Cérémonie d’ouverture de Travelling Cérémonie de clôture de Travelling
15 16 30 32 35 42 44 47 51 56 58 59 61 68 72 74 77 86
Cité-Ciné Alger Alger au Cinéma Nadir Moknèche Merzak Allouache C’était la guerre Mohamed Lakhdar-Hamina René Vautier Mohamed Chouikh Le cinéma au féminin Yamina Benguigui Yamina Bachir Chouikh Les journées de la femme Un printemps cinématographique algérien Carte blanche aux rencontres cinémathographiques de Bejaïa Ammar Bouras Malek Bensmaïl Algérie(s) plurielles Alger rit la nuit
87 88 89 93 94
Compétitions Jury et Prix Courts-métrages francophones Parrain et Prix Courts-métrages L’Eléphant d’or
97 98 99 101 102 105 110 114 115 116 117
Junior Editorial Cérémonie d’ouverture Junior Cérémonie de clôture Junior La Malle aux trésors Enfance du Maghreb Et toi tu es d’où ? Ciné Baby – Expo Espace lecture – Ciné concert Ciné citoyen Ateliers
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C’est arrivé près de chez nous
120 121 122 125 126 127 128 129
Hors Ecran Jacques Ferrandez Expositions Paroles d’écran Rencontres Autour du festival Musiques et spectacles Les autres rendez-vous
130 131 132 133 134 137
Clair Obscur Education à l’image Ecole et cinéma Collège au cinéma Lycéens au cinéma Un été au ciné/cinéville
138 141 142
Remerciements Sources Index
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l’équipe
> DIRECTION Directeur Eric GOUZANNET Coordination Sabrina JANVIER Assistant Yann-Gaël MARTIN
> ARTISTIQUE Pôle artistique – Responsable Anne LE HENAFF Chargés de programmation : Mirabelle FRÉVILLE, Gilles KEROMNES, Jean Pierre EUGENE, Hussam HINDI, Audrey LE MOULLEC Assistant artistique Guillaume FOURNIER Assistant artistique Samir BENYALA Régie Copies Arthur XAVIER-ROLAI Assistante Régie Vidéo Garance LONCLE Responsable projection François VAILLÉ Projectionnistes Franck AUBIN, Gwen BRETON Benoît LECLERC, Sylvain QUIVIGÉ
> COMMUNICATION Responsable LETENDU Séverine Assistante Gwenn GAUTIER Attaché de presse Samia MESSAOUDI Rédacteur Dominique GUILLOT Maquettistes Eric JACOB et Bob MOULIN Diffusion Sabrine PICARD Site internet Arnaud CERCEL Photographe Gwénaël SALIOU Lectrice Michèle TOURET
> TECHNIQUE Responsable Didier VERNEUIL Assistante Marina TALLEC Régie Lillico Fabien BOSSARD
> DECORATION Responsables Marine BLANKEN et Elodie SONNEFRAUD
> ACTION EDUCATIVE Responsable Jacques FROGER Assistante Marion GEEREBAERT Assistante Lucie OLIVIER Assistant Atelier Théo LABAT
> GESTION ET COMPTABILITE Responsable Pierre DUPUY Assistant Caroline SIMON
> BAR Responsable Pierre ANDRÉ Assistant Fred HUELLOU
Un grand merci à tous les bénévoles qui participent activement à l’organisation du festival
> ACCUEIL INVITES Responsable Sandy SENESCHAL Assistante Anne MICHENOT
> ACCUEIL PUBLIC Responsable Anne-Cécile GUÉMENÉ Ciné-TNB/Parcheminerie Anne ZAGULA Théâtre L'Illico Marion GEEREBAERT Salle de la Cité Erwan TANNEAU Cinéma Colombier Nolwenn LEMESLE Le Tambour Audrey LE MOULLEC Arvor et Rennes Métropole Chantal GUEDON Accréditations Gaëlle DUPONT
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> LE PRÉSIDENT ET SES ADMINISTRATEURS Laurent PERRAUDEAU Président Stéphane DONIKIAN Trésorier Gilles KEROMNÈS Secrétaire Eric BARBIER Marie-Claude BOUGOT Lilian CHARLET Patrice DUCLOS Véronique GODEC Michèle TOURET
Les vainqueurs de l’indépendance s’en emparent pour bâtir une identité nationale toute neuve. La présence à Rennes au cours du festival de Benjamin Stora permettra aux spectateurs de mieux appréhender cette histoire complexe et la manière dont le cinéma l’a captée. Mère fidèle ou épouse courageuse de combattant, les femmes trouvèrent des rôles dans ces productions d’après guerre. Aujourd’hui, Yamina Benguigui, et quelques autres se saisissent de la caméra, pour dépasser les clichés et bousculer les traditions. Elle sera présente aux côtés de femmes de la société civile pour parler du cinéma au féminin et de leur quotidien. La construction d’un « nouveau » cinéma algérien ? Elle est désormais entre les mains d’une génération d’auteurs et d’acteurs qui se posent comme les témoins d’une nation animée d’un fort désir de vivre et de réaliser malgré l’adversité. Une sélection spécifique et une carte blanche aux Rencontres de Bejaïa offre une découverte des courts et des longs formats les plus représentatifs de cet élan. Ces artistes ont tourné de part et d’autre de la Méditerranée et leurs œuvres renvoient à la mosaïque d’une Algérie plurielle. Travelling se propose d’en explorer les multiples facettes.
le festival cité ciné compétitions junior c’est arrivé près de chez nous
Travelling, c’est aussi et toujours des compétitions de courts-métrages francophones et internationaux. L’Éléphant d’or sera décerné une nouvelle fois par un jury d’enfants.
hors écran
Le voyage vers le Maghreb se poursuivra avec Junior, qui jette une passerelle avec Alger, Cité ciné invitée. La partie jeune et tout public de Travelling place plus que jamais, l’enfant, son identité et sa culture, au cœur de cette édition.
clair obscur
Une dix-septième édition qui, entre fictions et documentaires, courts et longs métrages, animations et rencontres, s’annonce d’une richesse inédite.
remerciements
Bon voyage dans les salles obscures ■ ■ ■
index
Dix-septième escale pour Travelling, avec à l’affiche après Téhéran, Marseille et Helsinki, Alger au cinéma. Le festival de Rennes Métropole propose un regard sur près de cinquante années de production cinématographique algérienne et rend hommage à Merzak Allouache, Mohammed Ladkhar Hamina et Mohammed Chouikh, en leur présence. Proche, lointaine, poétique, tragique, Alger stimule l’imagination de Clair Obscur depuis notamment l’édition dédiée à Marseille, cet(te) autre port(e), sur l’autre rive. Le pays est par ailleurs directement ou indirectement très présent dans l’actualité. À l’heure de « la réconciliation nationale » et de la difficile lecture du passé colonial, le désir s’affirmait d’en connaître plus, de plonger dans la petite et la grande histoire de cette ville, le quotidien de ses habitants, leurs souffrances, leurs souvenirs, leurs espoirs… Le cinéma propose cette rencontre, cette aventure. Mais quelle est la place aujourd’hui du 7e art dans cette nation au sortir d’une « décennie rouge » ? En 1975, Cannes décernait une Palme d’or à Mohammed Lakhdar Hamina pour Chronique des années de Braises. Malgré la création, en 2004, du Centre National du Cinéma et de l’Audiovisuel, cette époque paraît loin, révolue. Crise pétrolière, sale guerre, terrorisme… les quelque 500 salles de diffusion ne sont plus qu’un souvenir et les 33,2 millions d’habitants doivent compter avec seulement une quinzaine d’écrans et à peine une dizaine de films importés par an. L’Algérie est devenue le pays des antennes paraboliques. En 2003 pourtant, certains ont voulu voir dans les multiples diffusions proposées au cours de l’année de l’Algérie en France, les signes d’une renaissance cinématographique. Rachida de Yamina Bachir Chouikh, Viva Laldjérie de Nadir Moknèche et Cousines de Lyes Salem recevaient un accueil public et critique enthousiaste, des deux côtés de la Méditerranée. Né pendant « la guerre de Libération », « d’Algérie » pour d’autres, même s’il a fallu du temps pour la nommer, le cinéma algérien épouse étroitement les évolutions du pays : colonialisme, libération, socialisme, émigration…
L’équipe du festival
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éditorial ville de rennes
Ville, culture et liberté
Chaque année, le festival "Travelling" est attendu. La dix-septième édition, consacrée à Alger, s'annonce riche de découvertes, de promesses et d'enthousiasme. Je remercie et félicite les organisateurs pour leur fidélité, leur allant créateur mais aussi leur constant souci d'ouverture et d'humanisme. Travelling, en conjuguant engouement populaire et qualité artistique, est un grand rendez-vous culturel rennais. Avec d'autres manifestations - Transmusicales, Tombées de la Nuit, Mettre en Scène, Mythos, Marmaille, etc…- avec d'autres acteurs - Théâtre National de Bretagne, Centre Chorégraphique, Opéra - et d'autres équipements multiples et dynamiques, il nourrit le pluralisme culturel. Nous ne manquerons pas d'avoir une pensée pour celles et ceux qui en ont été ou en sont les avocats : tout spécialement lorsque 2006 correspond au soixante-dixième anniversaire du Front Populaire. Merci à toutes et à tous. Excellent festival ■ Edmond HERVÉ Maire de Rennes
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éditorial conseil général d’ille-et-vilaine
le festival
cité ciné
compétitions
junior
c’est arrivé près de chez nous
hors écran
clair obscur
remerciements
index
7
éditorial drac
maintenant la question de l’invention de
tue chaque année l’une des grandes mani-
nouveaux modes de diffusion ». Tous ces
festations culturelles de Rennes Métropole.
festivals relèvent, en effet, en termes de
le festival
Le Festival de cinéma TRAVELLING consti-
diffusion de la notion dite du « Non année pour la fréquentation cinématogra-
rapport (Berthod), à la demande du
phique, la part de la cinématographie
Ministre de la culture, en 2005 et dont
nationale se maintient à un bon niveau et
certaines préconisations pourraient être
2005 a été l’occasion de célébrer le
retenues en 2006.
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ème
anniversaire de l’Art et Essai et de Je souhaite donc, à l’occasion de cette dix-
Convention internationale adoptée au
septième édition du festival Travelling et
mois d’octobre dans le cadre de la
de Junior, féliciter toute l’équipe de l’association rennaise Clair Obscur, qui a connu
Si les responsables de cinéma et notamment
en 2005 des réorganisations importantes,
ceux des salles art et essai se définissent
notamment au niveau de sa direction
avant tout comme des « passeurs » d’une
artistique. La Direction régionale des affaires
rive à l’autre, il en est également des festi-
culturelles de Bretagne a confié à ce parte-
vals. Et l’équipe artistique de Clair Obscur
naire culturel des missions importantes de
n’a pas attendu longtemps pour nous faire
coordination des dispositifs nationaux
passer des rives cinématographiques de
d'éducation à l'image, auxquels participent
Marseille à celles, toutes proches, d’Alger
de très nombreux élèves de Bretagne et
cette année.
qui constituent le public de demain tant
c’est arrivé près de chez nous
Conférence générale de l’UNESCO.
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junior
préserver les identités culturelles, par une
ème
compétitions
Commercial », qui a fait l’objet d’un
cité ciné
Si l’année 2005 n’a pas été une bonne
C’est ainsi que les nombreux festivals de
hors écran
pour les salles de cinéma que pour les festivals.
cinéma, tant en France qu’à l’étranger, ont Après les manifestations de l’année de
niveau. Comme le souligne fort justement
l’Algérie en 2003, je vous invite à poursui-
Jean-Michel Frodon * : « C’est dans ce
vre cette semaine, au sein de la Métropole
contexte que les festivals de cinéma
rennaise, la découverte de la culture et de
acquièrent un rôle nouveau et très impor-
la cinématographie algériennes ■
clair obscur
un rôle très stratégique à jouer à ce
remerciements
tant. Ils deviennent les relais de la circulaJean-Yves LE CORRE Directeur régional des affaires culturelles
tion ininterrompue d’une autre idée du cinéma que celle que favorise le marché. Au-delà des nombreuses différences (de
* Cahiers du Cinéma (n°36)
taille, de sujet et d’esprit) entre les mani-
index
festations, ils forment le maillage d’un réseau planétaire où peut exister un cinéma différent ». Et de conclure : « Se pose
Direction régionale des affaires culturelles Bretagne
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éditorial rennes métropole
Une ouverture sur le monde
« TRAVELLING » est toujours un événement
Je souhaite à tous les visiteurs de
attendu par de nombreux cinéphiles et
Travelling Alger de vivre de belles émo-
habitants de l’agglomération rennaise.
tions et d’échanger afin de mieux com-
Après Marseille en 2005, cette dix-septième
prendre et de mieux se comprendre.
édition est dédiée à une autre cité méditer-
J’adresse toutes mes félicitations aux orga-
ranéenne, Alger. Les sujets liés à notre
nisateurs de ce festival incontournable,
actualité mais également à notre histoire
qui nous permet de nous ouvrir sur le
ne manqueront pas d’y être abordés.
monde ■ Edmond HERVÉ Président de Rennes Métropole
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éditorial fasild
comprendre ce qui lie notre établissement
aux places faites aux femmes réalisatrices
à l’Algérie et sa capitale Alger. Crée en 1958
et actrices dont les productions montrent
au cœur du conflit, sous l’appellation
un dynamisme à toutes épreuves, une
« Fonds d’action sociale pour les travailleurs
volonté farouche de conjurer le sort et un
musulmans d’Algérie en métropole et pour
engagement culturel, politique et social ici
leurs familles », il inscrit son intervention
et là-bas.
cité ciné
Nous sommes particulièrement sensibles
le festival
Un simple rappel historique permettra de
économique et social » en Algérie en la
Aujourd’hui, le passé colonial de la France
répartissant de part et d’autre de la
s’impose dans le débat public. Un lieu de
Méditerranée.
mémoire et de l’histoire de l’immigration1
compétitions
dans le cadre du plan de « développement
Puis en 1964, le FAS devient le Fonds
regard posé sur ce « issu de l’immigration »
d’action sociale pour les travailleurs immigrés
doit encore se poser.
junior
voit le jour mais force est de constater que le
maintenue pour les travailleurs algériens
Le festival peut contribuer à apaiser les
est étendue à l’ensemble des étrangers
blessures d’une Histoire commune en
venus travailler en France à titre permanent
proposant un programme nous invitant à
l’évolution des politiques d’immigration.
la découverte et à la rencontre.
c’est arrivé près de chez nous
et leurs familles (FASTIF), la compétence
Le FASTIF a accompagné des initiatives associatives des Algériens et de leurs
Nous nous laisserons porter vers cet ailleurs
enfants, qui sont en majorité des Français.
si proche pour mieux appréhender les enjeux actuels d’une France plurielle dont l’immigration algérienne a été des princi-
cient du soutien de notre établissement,
paux acteurs ■
hors écran
Certains films présentés cette année bénéfidevenu en 2001 Fonds d’action et soutien pour l’intégration et la lutte contre les
Pascale PETIT-SÉNÉCHAL Directrice régionale du Fasild
clair obscur
discriminations (FASILD), pour mieux prendre en compte les revendications d’égalité et le refus des discriminations portés notamment par les enfants d’immigrés algériens.
remerciements index
1 CNHI : Cité nationale de l’histoire de l’immigration Le décret relatif à la création du groupement d'intérêt public à vocation culturelle "Cité nationale de l'histoire de l'immigration" a été publié au Journal officiel du 1er janvier 2005. Les membres fondateurs du groupement sont le ministère chargé de la culture, le ministère chargé de la ville et de l'intégration, le ministère chargé de l'éducation nationale et de la recherche, le Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations (Fasild) et la Ville de Paris. Constitué pour une durée de deux années renouvelable, le groupement a pour mission de préfigurer et de réaliser la Cité nationale de l'histoire de l'immigration afin de rassembler, sauvegarder, mettre en valeur et rendre accessible tous les éléments relatifs à l'histoire et aux cultures de l'immigration en France, notamment depuis le XIXe siècle.
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cérémonie d’ouverture
La Bombe
Eli Fat Mat
Cousines
Alger en 4 temps Programme de Courts-métrages
L’Obstacle 1966 > 17’ > noir et blanc > vostf Réalisation Mohamed Bouamari > Scénario Tewfik Fras > Image Larbi Lakhdar-Hamina > Interprétation Mohamed Chouikh, Fettouma Ousliha, Abderramhim Laloui, Boudjemaa Karèche > Source Cinémathèque Alger
A la fois grave et drôle, L’Obstacle nous raconte les déboires d’un jeune dragueur algérois.
La Bombe Algérie > 1969 > 30’ > noir et blanc > vo > traduction simultanée Réalisation, scénario Rabah Laradj > Image N. Guenifi > Interprétation Arezki Nebti, Ouyed Dalila > Source Cinémathèque Alger
Le jeune frère de Nadia est assassiné par un commando de l’OAS. Nadia prend la relève…
Eli Fat Mat France > 1989 > 13’ > couleur Réalisation, scénario Michel Such > Image Youcef Sahraoui > Musique Louis Chedid > Interprétation Mustapha El Anka, Fawzi B. Saïchi, Michel Such > Source Agence du Court Métrage
Vingt-sept ans après 1962, Antoine revient à Alger. Il y retrouve son quartier et ses amis d’enfance.
Cousines Algérie France > 2003 > 32’ > couleur Réalisation, scénario Lyes Salem > Photo Nathanêl Louvet > Montage Florence Ricard > Son Nicolas Provost > Musique Double Kanon, Lotfi Ben Lamri > Production Dharamsala, Sora Productions > Source Dharamsala
Driss vient passer un mois de vacances à Alger. Il retrouve ses parents, son frère, ses cousines et son pays d'enfance…
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cérémonie de clôture le festival cité ciné compétitions junior c’est arrivé près de chez nous hors écran
Remise des prix Les films primés
clair obscur
Compétition de courts-métrages francophones > Prix TV Rennes > Prix des Foyers de Jeunes Travailleurs rennais > Prix Collège au cinéma > Prix Cinécourts > Prix du Public
remerciements
Compétition de courts-métrages internationaux > L’Éléphant d’or > Prix École et Cinéma
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cité-ciné alger le festival
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cité ciné
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alger au cinéma c’était la guerre mohamed chouikh le cinéma au féminin un printemps cinématographique algérien ? algérie(s) plurielles alger rit la nuit
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c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur remerciements index 15
alger au cinéma
> Les Frères Lumière à Alger > Pépé le Moko > Les Oliviers de la justice > Une si jeune paix > L’Obstacle > La Bataille d’Alger > La Bombe > L’Étranger >Z > Festival Panafricain > Tahia Ya Didou > Elli Fat Mat > Un Rêve algérien > Exils > Le Thé d’Ania > Lamine la fuite > Le Harem de Madame Osmane > Viva Laldjérie > Omar Gatlato > Bab el-Oued City > Salut cousin > L’ Autre Monde
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alger au cinéma
compétitions
Architecte-Sociologue Professeur à l'Institut d'Urbanisme de Paris, Université Paris XII-Val de Marne CRH - UMR-CNRS 7145 : LOUEST
Sous un ciel parfois ombrageux, la capitale algérienne, désormais bardée d’antennes paraboliques qui sont autant de poings levés en quête d’un ailleurs médiatique, s’éveille à peine de la nuit agitée de cette fin tragique du XXe siècle. Alger au cinéma a déjà eu plus d’une vie et ne manque pas de vitalité malgré ou peut-être à cause de ses multiples désordres. Nous partirons volontiers de l’idée qu’il existe une Alger cinématographique qui ne dévoile qu’une partie des charmes de la ville effective. Par fausse pudeur ou pour mieux préserver les refuges des amours secrètes, elle ne dévoile jamais que ce que l’Histoire lui a dévolu comme rôle dans des rapports qui la dépassent largement.
cité ciné
par Jean-Pierre Frey
le festival
Alger à l’écran et son ombre portée sur la ville
junior
1. 1897-1954 : La ville fantasmée De 1897 au 1er novembre 1954, les pays occidentaux – et principalement la France – ont tourné près de 90 films en Algérie, ou du moins en ont situé partiellement ou totalement les récits. Un Sud fait de routes incertaines, de sable chaud, de paysages désertiques (où les oasis sont plus des postes militaires avancés que de véritables villes) s’oppose à une côte méditerranéenne où Alger supplante largement les autres villes. Port et porte d’entrée dans le prolongement du PLM, c’est une ville dont la Casbah en front de mer affiche une façade lumineuse. Mais c’est aussi une sorte de cul-de-sac à l’image des impasses de son dédale de ruelles protégées des regards par la pénombre, et qui rejette dans son ombre portée le reste de la ville. Dans cette période plus que par la suite, les paysages naturels de la côte ou du Sud font pièce à des décors urbains souvent reconstitués en studio pour des raisons de commodité de tournage. En dehors de vues générales de la ville et de quelques scènes de rue, ce sont des petites villes de province et l’image canonique du bled qui supplantent la subtilité et les nuances d’un véritable espace urbain. Les villes sont alors plus des étapes, des points de passage ou des points de chute d’une colonisation laborieuse ou martiale, que des lieux d’une villégiature enviable. Alger en revanche représente en même temps que le lieu de tous les dangers et de tous les mystères d’un Orient à forte charge sensuelle et érotique, le siège d’une mondanité originale et cosmopolite. Elle est faite de l’arrogance revancharde des petits blancs contre les adversités de l’existence, d’une condition prolétarienne européenne cherchant une émancipation sous des cieux supposés plus cléments, d’une bourgeoisie terrienne ou de robe volontiers condescendante et se croyant en pays conquis, d’administrateurs égarés ou éconduits et de la masse diffuse ou grouillante d’un petit peuple indigène de confession musulmane ou israélite, d’origine arabe, turque, kabyle, berbère et même nègre. Sorte de Babylone aux accents et sabirs divers, jardin d’acclimatation pour des plantes plus ou moins exotiques mais toujours à la recherche de leurs racines, Alger fut longtemps et reste un espace où deux villes se côtoient sans jamais vraiment s’ignorer, et où les populations s’épient et se jaugent au bord de tensions contenues, mais aussi où s’affrontent et éclatent les rancœurs mal enfouies et les frustrations profondes. La casbah est ainsi l’envers du décor de la ville européenne.
c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur
2. 1954-1962 : La brutale irruption du réel Les quelque 44 films français de fiction tournés de 1954 à 1962 ne font guère que des allusions lointaines à un “ là-bas ” que la mémoire orpheline des Rapatriés rendra célèbre. On a affaire à un véritable black-out sur la ville blanche dans les films de fiction. Les documentaires d’actualité ou les reportages ainsi que les films de propagande du Service cinématographique des armées ou du Gouvernement Général de l’Algérie monopoliseront les actualités en salle comme les journaux de la télévision naissante, et tout fut fait pour cacher, travestir et bâillonner les criantes vérités d’une guerre d’indépendance pudiquement appelée “ événements ”. Ce silence assourdissant ne cesse depuis d’empoisonner une mémoire collective que la France partage désormais avec son ancienne soumise en voie d’émancipation. C’est bien évidemment le moment où, retournant cette arme contre son adversaire, une Algérie militante issue des deux rives de la Méditerranée entend combattre l’injustice en dénonçant les méfaits d’un colonialisme égoïste, les exactions d’une guerre à la fois civile et militaire, et en exaltant un héroïsme combattant visant l’émancipation d’abord, la libération ensuite, l’indépendance enfin. Pour Alger, comme du reste pour les autres villes, c’est l’éclipse. Elle devient un nom, des bruits, des rumeurs, des accents et des instantanés plutôt qu’un ensemble cohérent de vues articulées, d’autant que sa physionomie changera brutalement avec le départ précipité d’une large partie de ses habitants. La ville n’est en fait plus la même quand, dans un décor qui se maintient vaille que vaille (tout au moins pour les quartiers les plus centraux), les Algériens prennent la place des Français. Acteurs et figurants décrédibiliseront ainsi – voire discréditeront – la vraisemblance des images et des scènes dès lors qu’un tortionnaire breton, un légionnaire allemand, un fonctionnaire métropolitain seront joués par des Algériens. Les fausses blondes, passe encore !, mais que dire de ces Pieds-noirs n’arborant plus leur accent ? Reste que quelques images volées furtivement à la réalité des émeutes et de la répression viendront alimenter le stock des plans que l’on pourra insérer par la suite comme des lambeaux de vérité dans des films portant, tous, les traces d’un déchirement et de blessures mal cicatrisées.
remerciements index 17
alger au cinéma
3. 1966-1976 : La capitale d’une nation nouvelle Il faudra attendre 4 ans après l’indépendance pour que le cinéma algérien de fiction démarre et près de 10 ans pour que celui de la France renoue avec la mémoire enfouie de ce pays perdu, de l’Algérie comme lieu de perdition. Dès L’Aube des damnés d’Ahmed Rachedi (1965), plus peut-être qu’avec Le Vent des Aurès de Mohamed Lakhdar-Hamina (1966), le cinéma militant visera à façonner la conscience collective d’une nouvelle identité nationale. Il dessine les voies d’une émancipation qui suit celle de l’exode rural en même temps qu’il dessine les grandes lignes des retombées d’une politique supposée socialisante, mais surtout centralisée, en faveur de la modernisation des campagnes et avec une campagne effrénée de plans d’aménagement. Alger apparaît alors comme le lieu d’un pouvoir à conquérir, conquis ou, en fin de compte, devant faire l’objet d’une constante appropriation par la société civile. Alger aura toujours ses dangers et ses mauvais lieux, mais elle attirera irrésistiblement. Sorti en 1966 et longtemps interdit sur les écrans français, La Bataille d’Alger fut en somme une sorte de pavé dans les eaux dormantes de la mémoire. Tourné sur les lieux mêmes des combats, le film oppose la casbah à la ville européenne alors que dans L’Étranger de Luchino Visconti (1968), ce sont à l’inverse la plage et une part de l’insouciance de l’Algérie française que l’on retrouve avec la quotidienneté des milieux populaires de deux communautés qui cohabitent en s’ignorant largement avec une animosité contenue ou distraite, comme du reste aussi parfois avec une amitié et une empathie muettes. Mais ce sera surtout avec Tahia yâ Dîdoû, l’unique mais remarquable film de Mohamed Zinet (1971), qu’Alger acquiert ses lettres de noblesse d’après l’indépendance avec une œuvre qui renoue avec une véritable esthétique et une poétique de la ville. Commandé par l’Assemblée Populaire Communale d’Alger, le film joue sur de multiples registres, qui sont autant de facettes d’une ville qu’on entend résolument faire entrer dans une ère nouvelle. Le port, abandonné au cri déchirant des pêcheurs et des mouettes, cède résolument le pas à l’aéroport de Dar-elBeida, nouvelle porte d’une ville éclairée au néon. Dans L’Opium et le bâton d’Ahmed Rachedi (1969), Avoir vingt ans dans les Aurès de René Vautier (1972), Chronique des années de braise de Mohamed Lakhdar-Hamina (1974) ou bien encore Les Déracinés de Lamine Merbah (1976) et Barrières d’Ahmed Lallem (1977), qui reconsidèrent la période coloniale et la guerre de libération, ou bien encore dans Le Charbonnier de Mohamed Bouamari (1972) et Vent du Sud de Mohamed Slim Riad (1975), qui commencent à rendre compte des effets à long terme de la guerre d’indépendance et des transformations sociales plus récentes, la ville apparaît toujours peu ou prou comme un territoire menaçant ou à conquérir. Elle apparaît surtout comme étrangère à une culture profondément sinon rurale, du moins devant l’essentiel d’elle-même à la terre. Exode rural, déracinement, déportation, déplacements forcés ou volontaires furent une lame de fond se soldant par une déterritorialisation de l’habitat et des populations. Mais ce sera le cinéma qu’on dira de l’exil et de l’immigration en France qui dévoilera le premier cette face cachée de l’urbanisation que sont les bidonvilles. Depuis Mektoub ? d’Ali Ghalem (1970), on prend le PLM à rebours jusqu’à Boulogne-Billancourt ou Nanterre-la-Folie, et l’on s’attache au décor des cités HLM, des ZUP et autres ZUHN des nouvelles marginalités urbaines. C’est bien évidemment du côté de Bab-el-Oued que le timide mais génial Omar Gatlato de Merzak Allouache (1976) va mettre les pieds dans le plat du mal vivre algérois (et algérien). Prise entre une urbanité défaillante de l’espace public et l’univers clos d’une sexualité brimée dans l’espace domestique, la vie affective n’est pas à la hauteur des promesses de la grande ville. Obsédé sexuel que les phantasmes empêchent de se concentrer sur quelque travail que ce soit et que la libido travaille en permanence, le malheureux jeune mâle algérois drague comme il peut sans réel espoir de conclure en l’absence d’une voiture et d’un appartement à offrir à une insaisissable promise, qui se languit d’attendre. La libération sexuelle espérée bute en effet sur le ressac d’un environnement physique et social décalé ou oppressif. Comme dans La Nouba des femmes du Mont Chenoua d’Assia Djebbar, l’évasion devient synonyme de grand large, de rivages lointains, d’émigration, de fuite en avant. Et ce sont les femmes qui, les cheveux au vent, apparaissent porteuses d’avenir et de libération. Dans une ville qui accumule le célibat forcé et la sexualité brimée, les disparités sociales et des frustrations en tout genre ne peuvent cependant que s’accroître dangereusement… 4. L’urbanité en souffrance et les espaces de liberté (1976-1986) La fin des années soixante-dix peut être considérée comme une période charnière. Les cinéastes algériens commencent à s’émanciper du discours militant au profit d’une description plus fidèle et minutieuse de la réalité sociale. Les cinéastes français commencent à exorciser la mémoire enfouie de la guerre. Il naît ce qu’on peut appeler un cinéma des deux rives. Le magnifique Noua d’Abdelaziz Tolbi (1972) décrivait sans concession, et avec les habitants du cru, la désespérance d’un monde rural laissé pour compte d’un développement que le centralisme démocratique enterre consciencieusement sous une bureaucratie paralysante. Barrière d’Ahmed Lallem (1977) souligne sans complaisance les nouveaux rapports de classe dont les caciques du pouvoir escamotent la dialectique. La ville apparaît bien comme le lieu privilégié des contradictions et du combat des femmes pour conquérir un espace de liberté toujours menacé. La libéralisation rampante des mœurs et l’accès laborieux à la consommation n’empêchent pas la pénurie, les restrictions et le code de la famille. C’est 18
alger au cinéma
le festival
sans doute avec Leila et les autres de Sid Ali Mazif (1977) qu’on découvre le mieux l’ampleur et la complexité des problèmes dans le décor de la capitale. Le statut de la femme, les mariages arrangés, l’accès au travail, la libre circulation dans la rue ou sur l’ensemble du territoire, le droit au logement, la dérive des sentiments et le désarroi de la solitude dans le combat individuel pour l’émancipation sont les thèmes majeurs de cette période marquée par la dislocation du régime de Boumediene et la prise de conscience des fausses promesses d’une libération annoncée. L’Algérie se met à hésiter entre la France et l’identité nationale, ainsi que sur le sens de la marche. S’il commence à revenir sur la guerre d’Algérie et la période coloniale, le cinéma français attendra Retour à Cherchell d’André Cayatte en 1983 pour renouer avec des tournages sur place. La plupart des films français qui se remettent à parler de l’Algérie à partir de 1970 resteront cependant allusifs et ne feront que parler d’un improbable “ là-bas ”, ou auront été tournés ailleurs qu’en Algérie. Le très juste et très émouvant Certaines nouvelles de Jacques Davila (prix Louis Delluc 1979) résume à lui seul, par ses bruits de fond, ses non-dits, ses faux-semblants et les regards qui se détournent d’une réalité que personne n’ose regarder en face, la nature des relations que les partisans de l’Algérie française entretiennent avec la période de la guerre ou avec les populations originaires de ce pays. Côté algérien, le déchirement est d’un autre ordre et concerne le grand écart entre émigration et retour au pays. Avec Quitter Thionville de Mohamed El Kama (1977) plus peut-être qu’avec un Ali au pays de mirages d’Ahmed Rachedi (1978), c’est l’indéfectible lien qui entrave les relations entre les deux pays, mais associe irrémédiablement les populations quelle que puisse être leur origine, qui commence à se poser.
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5. 1983-1993 : Les chassés-croisés et l’Alger crépusculaire C’est au moment où Mehdi Charef, premier réalisateur français issu de l’immigration, sort son Thé au harem d’Archimède en s’intéressant à ceux que l’on nommera des Beurs (et qui donneront une part de leur image aux cités de la banlieue) que Merzak Allouache, dans une production française, sort Un amour à Paris (1986) où se rencontrent et s’aiment Marie d’Alger (la Pied-noir) et Ali de Clichy (le Beur). Pour sa part, la production algérienne s’attachera de plus en plus à rendre compte de ce qui habituellement reste largement caché, protégé à l’ombre des maisons, inavoué ou difficilement dicible. Dans des films comme Femmes d’Alger de Kamel Dehane (1993), Touchia, ou le cantique des femmes d’Alger de Mohamed Rachid Benhadj (1992), comme du reste Houria de Sid Ali Mazif (1986) tourné à Constantine, la femme algérienne porteuse de liberté et d’émancipation ouvre résolument une brèche dans les carcans traditionnels. Mais avec une montée des intolérances qui met au secret l’intimité domestique et réduit l’espace public au théâtre d’un jeu de fauxsemblants et d’alliances douteuses où l’on se voile la face, la ville devient schizophrène. La suspicion généralisée et le repli sur soi dessinent un décor de façades clôturées de persiennes et de barreaux. Le ciel lourd d’orage, menaçant, s’obscurcit résolument. Pour la plupart des artistes, des intellectuels, des réalisateurs, techniciens et comédiens, c’est le début d’un long tunnel, le chemin de l’exil aussi et, comme dans Ombres blanches de Saïd Ould-Khelifa (1991), la nuit tombe sur Alger. Rideau ! Terminé !
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6. 1994-2004 : Du coma profond à la renaissance De 1994 à 2004, la production sera essentiellement française et réunira réalisateurs algériens réfugiés en France et réalisateurs français, originaires ou non d’Afrique du Nord, tentés les uns et les autres soit de montrer la face cachée de l’Algérie, soit d’en montrer les nouvelles facettes. Aucun film de fiction ne sera plus tourné dans la capitale. Trop dangereux ! Mais la chose est encore faisable dans le Sud ou en Kabylie. Le Harem de Mme Osmane, qui inaugure le regard d’une nouvelle génération sur la société algérienne et son espace, sera tourné à Casablanca et Tanger. Les Diseurs de vérité de Karim Traïdia (2000) se passera à Bruxelles ou Lisbonne, Frontières de Mostapha Djamdjam (2002) suivra les voies migratoires de l’Afrique noire vers l’Europe le long de la frontière marocaine. Autre façon de contourner le problème. Une fois de plus, et pendant près de 6 ans, l’actualité et les reportages furtifs prendront le pas sur les décors fictionnels. La vie des populations se réfugie dans ses derniers retranchements alors que l’horreur et la barbarie éclatent au grand jour. Les trois films les plus récents qui ont pris Alger comme lieu de l’intrigue et de tournage, L’Autre monde (2001), Rachida de Yamina Bachir-Chouikh (2002) et Viva Ladjérie de Nadir Moknèche (2004) constituent un vrai renouveau. Nul doute qu’avec ce nouveau souffle, le cinéma algérien a entrepris de renaître résolument de ses cendres. “ Je voulais avant tout chose montrer Alger, ma ville, explique Nadir Moknèche, montrer aussi bien la Casbah, la ville française ou la ville postcoloniale ; montrer la ville telle qu’elle est avec tous ces gens qui boivent dans les bars en regardant TF1 ” [“ Comment filmer sa ville ”, in : Le Monde, dimanche 2 – lundi 3 mars 2003]. Bonne question en effet. Et ce n’est évidemment pas un hasard si, dans l’univers un peu glauque d’une domesticité bricolée, ce sont trois femmes qui constituent les héros positifs de la vie, de la vraie vie, envers et contre tout. Bref, revoilà la ville dans tous ses états, sa complexité, son ambiguïté, son ambivalence, terrain d’entente et pomme de discorde, entre laisser-aller et volonté de maîtrise planificatrice, entre désordres amoureux et répression, entre un passé mieux digéré et un appétit de vivre autre chose ■
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Les Frères Lumière à Alger France > 1896 / 1903 > 8 x 40’ > noir et blanc > muet > documentaire > Source Archives françaises du film CNC - Association des Frères Lumières
Le cinématographe vient de naître. Alexandre Promio, l’un des plus célèbres opérateurs des Frères Lumière qui revendique l’invention du travelling, filme Alger. Huit films d’une durée de 40 secondes chacun, montrent la Place du Gouvernement (aujourd’hui Place des Martyrs) vue depuis un tramway, la rue Bab-Azoun, un marché animé, la circulation des piétons et des véhicules, le port, un paysage en bord de mer ■
Pépé le Moko France > 1937 > 1h34 > noir et blanc Réalisation Julien Duvivier > Scénario Henri Jeanson, Jacques Constand, Julien Duvivier, Détective Ashelbé d’après le roman de ce dernier > Image Jules Krüger, Marc Fossard > Montage Marguerite Beaugé > Son Antoine Archaimbaud > Musique Vincent Scotto, Mohamed Yguerbuchen > Décor Jacques Krauss > Production Robert et Raymond Hakim > Interprétation Jean Gabin, Mireille Balin, Line Noro, Lucas Gridoux, Fernand Charpin, Marcel Dalio, Fréhel, Gilbert Gil, Gabriel Gabrio, Saturnin Fabre, Gaston Modot > Source Connaissance du cinéma
Chef d'une bande de malfaiteurs, Pépé se cache depuis deux ans avec sa bande dans la Casbah d'Alger. Aidée d'un indicateur, la police cherche à l'attirer hors de la vieille ville où il est pratiquement imprenable ■
Jusqu’à la Libération le cinéma français tourne un certain nombre de films se passant dans les colonies françaises dont trente-trois fictions ont l’Algérie pour décor et trois seulement la ville d’Alger. L’un est le remake d’un autre Sarati le terrible (Mercanton, 1923 et Hugon 1937) et le troisième est le film de Julien Duvivier. La Casbah d’Alger est ici reconstituée aux studios Pathé de Joinville comme la ville de Sfax (Tunisie) pour La Maison du Maltais de Pierre Chenal. Seuls quelques extérieurs sont filmés à Alger. Le scénario s’y prête mais Julien Duvivier avait tourné presque entièrement au Maroc Cinq gentlemen maudits (1931) et La Bandera (1935). Le cinéaste n’en est donc pas à son premier film "exotique" (on peut y inclure le curieux Golgotha tourné juste avant La Bandera, évocation de la vie du Christ dans lequel Jean Gabin joue Ponce Pilate...). Pépé le Moko peut être vu comme un film raciste quand le seul personnage algérien, l’inspecteur Slimane, est un personnage inquiétant. Il est du reste interprété par un acteur français (Lucas Gridoux), une nouvelle fois dans un rôle de fourbe (après celui de Judas dans Golgotha). Pépé lui déclare d’ailleurs : " Avoir à ce point-là une gueule de faux jeton, ça devient de la franchise ! ". Pourtant à la sortie du film Emile Vuillermoz écrit : " Ne voyez-vous pas d’ici la brillante campagne d’opinion que l’on peut amorcer dans certains milieux antifrançais contre notre politique coloniale, en faisant observer que de notre aveu nous sommes incapables d’organiser l’Algérie, puisque sa capitale est repaire inexpugnable de bandits et de hors-la-loi ?... ". Enfin, après la guerre d’indépendance, le film a été rejeté par la première génération de cinéastes algériens qui y voyaient l’emblème du film exotique fait par et pour les Français. Pépé le Moko est davantage une histoire où la colonie est un ailleurs dépaysant qu’un film colonial. Il appartient à la veine du réalisme poétique où le protagoniste dont les traits sont toujours ceux de Jean Gabin, ne peut fuir pour changer de vie, pour échapper à son destin. Le déserteur de Quai des brumes ne peut quitter Le Havre, l’ouvrier du Jour se lève est bloqué dans sa chambre. Ici Pépé a réussi à partir, il ne peut seulement pas revenir en France. Tel un Robin des Bois moderne (c’est un voleur apprécié de toute la Casbah), il ne peut quitter son repaire sans se faire arrêter. Comme Fréhel pleurant sur ses amis de la Place Blanche, il ne lui reste qu’à rêver à Pigalle, au Paris perdu ■
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Les Oliviers de la justice France > 1961 > 1h21 > noir et blanc
le festival
Réalisation James Blue > Scénario Jean Pélégri, Sylvain Dhomme > Image Julius Rascheff > Musique Maurice Jarre > Production Georges Derocles > Interprétation Pierre Prothon, Jean Pélégri, Marie Decaître, Huguette Poggi > Source Eurozoom
cité ciné
Français, Jean est né en Algérie qu'il a quittée depuis des années. Son père mourant, Jean retourne au pays qu'il n’a pas revu depuis son départ, et se remémore ses années d'enfance qu'il croyait oubliées. Il fait donc le voyage inverse de celui que feront la plupart des Français d'Algérie au moment de l’Indépendance. Et le regard qu'il porte sur son pays est fait d'amour et de lucidité ■
compétitions
Prix de la Société des écrivains du cinéma, Festival de Cannes 1962
junior
Une si jeune paix Algérie > 1964 > 1h40 > noir et blanc > vostf
c’est arrivé près de chez nous
Réalisation, scénario Jacques Charby > Image André Dumaître > Musique Hadj M’Hamed El Anka > Source Ministère des Affaires Etrangères Algérie > Interprétation Mustapha Belaïd, Ali Larabi, Fawzi Djeffal, Mustapha Zerrouki > Source Minstère des Affaires Etrangères
L’un des tout premiers longs métrages produits par l’Algérie indépendante prend pour thème la difficile réadaptation des enfants que la guerre a laissés orphelins, à travers l’histoire de deux bandes rivales de gamins. Militant anticolonialiste dès les années 1950, Jacques Charby rejoint en 1958 le réseau Jeanson pour soutenir l’action du FLN. Un film incontournable du cinéma algérien ■ Prix du jeune cinéma, Moscou 1965
hors écran clair obscur
L’Obstacle 1966 > 17’ > noir et blanc > vostf Réalisation Mohamed Bouamari > Scénario Tewfik Fras > Image Larbi Lakhdar-Hamina > Interprétation Mohamed Chouikh, Fettouma Ousliha, Abderramhim Laloui, Boudjemaa Karèche > Source Cinémathèque Alger
remerciements
A la fois grave et drôle, L’Obstacle nous raconte les déboires d’un jeune dragueur algérois. Interprété par Mohamed Chouikh (auquel le festival Travelling rend hommage) et Boudjemaa Karèche (qui deviendra directeur de la Cinémathèque d’Alger), L’Obstacle est une œuvre rare. En 1972 Mohamed Bouamari s’imposera avec Le charbonnier comme l'un des cinéastes les plus talentueux de la nouvelle génération du cinéma algérien des années 1970 qui questionne les transformations du monde rural. Il incarnera partout dans le monde la naissance d'un cinéma algérien défait de l'emprise du colonialisme ■
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La Bataille d’Alger Italie / Algérie > 1966 > 2h01 > noir et blanc > vostf Voir page 39 C’ÉTAIT LA GUERRE
La Bombe Algérie > 1969 > 30’ > noir et blanc > vo > traduction simultanée Réalisation, scénario Rabah Laradj > Image N. Guenifi > Interprétation Arezki Nebti, Ouyed Dalila > Source Cinémathèque Alger
Le jeune frère de Nadia est assassiné par un commando de l’OAS. Nadia prend la relève, elle est chargée de déposer une bombe dans un café. À la dernière minute Nadia est expulsée de l’établissement. Elle revient et gagne du temps jusqu’à l’explosion de la bombe ■
L’Étranger Italie > 1967 > 1h45 > couleur > vf Réalisation Luchino Visconti > Scénario Luchino Visconti, Suso Cecchi d'Amico, Georges Conchon, Emmanuel Roblès, d’après le roman d’Albert Camus > Image Giuseppe Rotunno > Musique Piero Piccioni > Production Dino De Laurentiis > Interprétation Marcello Mastroianni, Anna Karina, Georges Géret, Bernard Blier, Georges Wilson, Bruno Cremer > Source Die Lupe
Alger, 1935. Un modeste employé, Meursault, enterre sa mère sans manifester le moindre sentiment. Le lendemain, il se lie avec une jeune collègue Marie, puis reprend sa vie monotone qu'un voisin, Raymond, vient perturber. Meursault, comme plongé dans un sentiment d'indifférence, repousse Marie qui lui demande de l'épouser, de même qu'il refuse une promotion dans son travail. Un dimanche, sur une plage, il se trouve face à un Arabe qui semble harceler Raymond depuis plusieurs jours. Une adaptation très personnelle de L’Étranger d’Albert Camus ■
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Z France / Algérie > 1969 > 2h05 > couleur
le festival
Réalisation Costa-Gavras > Scénario Costa-Gavras, Jorge Semprun, d'après le roman de Vassili Vassilikos > Image Raoul Coutard > Musique Mikis Theodorakis > Interprétation Yves Montand, Irène Papas, Jean-Louis Trintignant, Charles Denner, Jacques Perrin, Marcel Bozzuffi, François Perrier, Bernard Fresson > Source Cinémathèque Alger
cité ciné
Lors d'un meeting pour la paix un député de gauche, Z, trouve la mort dans des circonstances confuses. L'enquête commence, un jeune juge d'instruction découvre qu'il s'agit d'un attentat politique. L’histoire est inspirée de l'assassinat du député grec Lambrakis en 1963 à Salonique sous la dictature des Colonels. Tourné à Alger, Z bénéficia du soutien des autorités algériennes, de l’Office National du Film Algérien et du ministre de la culture de l’époque. Jacques Perrin, acteur et producteur, y engagea ses économies ■
compétitions
Oscar du meilleur film politique étranger 1970
junior
Festival Panafricain
inédit
France - Algérie > 1970 > 1h40 > couleur
c’est arrivé près de chez nous
Réalisation William Klein > Assistants réalisateur Mohamed Slim Riad, Ahmed Lallem > Image Pierre Lhomme > Source Cinémathèque Alger
Le Festival Culturel Panafricain qui s’est tenu à Alger en 1969 à l’initiative de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine), nous est restitué dans sa dimension festive et militante par le photographe et documentariste William Klein. La capitale algérienne est alors le lieu de rassemblement de toutes les populations d’Afrique en lutte pour leur libération nationale et des peuples solidaires de leurs mouvements ■
hors écran
Tahia Ya Didou Algérie > 1971 > 2h00 > couleur > vostf
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Réalisation, scénario Mohamed Zinet > Image Ali Marok > Musique Hadj M’hamed el-Anka > Interprétation Georges Arnaud, Himoud Brahimi, N. Draïs, Suzie Naceur, Mohamed Zinet > Source Ministère des Affaires Étrangères, Algérie
remerciements
Deux touristes français reviennent à Alger, la ville qu’ils ont quittée dix ans plus tôt : Simon semble mal à l'aise, inquiet ; son épouse, une parisienne éblouie par l'exotisme, s'émerveille et s'étonne avec bonhomie. Au hasard des rencontres ils découvrent la vie d'Alger, évoquée par Momo le chantre de la Casbah. Mais un drame se noue : dans un restaurant Simon reconnaît un homme qui le fixe d'un regard dur. Pris de panique Simon s’enfuit ■
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Unique film de Mohamed Zinet, Tahia ya Didou était à l'origine une commande de la mairie d'Alger : pour les autorités locales, quelques années après l'Indépendance, il s'agissait de montrer une ville moderne, la capitale d'un pays neuf. A cette trame documentaire Mohamed Zinet associe une fiction qui fait le lien avec le passé colonial du pays et ses heures les plus douloureuses ■
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Elli Fat Mat France > 1989 > 13’ > couleur Réalisation, scénario Michel Such > Image Youcef Sahraoui > Musique Louis Chedid > Interprétation Mustapha El Anka, Fawzi B. Saïchi, Michel Such > Source Agence du Court Métrage
Vingt-sept ans après 1962, Antoine revient à Alger. Il y retrouve son quartier et ses amis d’enfance. "Antoine me ressemble. Il est mon frère jumeau. Il m'a guidé dans les rues d'Alger. Nous marchions côte à côte, il savait le chemin" commente le réalisateur Michel Such, né en 1944 dans la capitale algérienne ■
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Un Rêve algérien France / Algérie > 2003 > 1h50 > couleur > documentaire
le festival
Réalisation, scénario Jean-Pierre Lledo > Image Jean-Jacques Mréjen > Musique Josue Febles, Camille Rocailleux > Interprétation Henri Alleg, Abdelkader Benzegala, Eliette Loup, Mustapha Saadoun, Abdelaziz Mérabti, Ahmed Kéchad > Source Ministère des Affaires Étrangères Algérie
cité ciné
Quarante ans après la fin de la colonisation française, à la demande du réalisateur Jean-Pierre Lledo, Henri Alleg retourne en Algérie, le pays qui l'avait accueilli en 1939. Militant de la première heure pour l'Indépendance, directeur d'Alger-Républicain, quotidien anti-colonial, Henri Alleg - auteur du livre La Question en 1958 - fut l'un des premiers à dénoncer la torture pratiquée par l'armée française et dont il fut luimême victime. Il va de ville en ville, d'Alger à Annaba, en passant par Cherchell et Constantine, dans l'Algérie d'aujourd'hui, à la rencontre de ses anciens compagnons de lutte. Toutes et tous ont rêvé d'une Algérie indépendante et fraternelle ■
compétitions
Premier prix du film documentaire au 20e Festival Vues d’Afrique de Montréal
junior c’est arrivé près de chez nous
Exils France > 2004 > 1h43 > couleur Réalisation Tony Gatlif > Image Céline Bozon > Musique Tony Gatlif, Delphine Mantoulet > Interprétation Romain Duris, Lubna Azabal, Leila Makhlouf, Habib Cheik, Zouhir Gacem > Source Pyramide
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Un jour Zano propose cette idée un peu folle à sa compagne Naïma : traverser la France et l'Espagne pour rejoindre Alger et connaître, enfin, la terre qu'ont dû fuir leurs parents autrefois. Presque par défi, avec la musique comme seul bagage, ces deux enfants de l'exil se lancent sur la route. Epris de liberté, ils se laissent un temps griser par la sensualité de l'Andalousie, avant de se décider à franchir la Méditerranée. D'une rencontre à l'autre, d'un rythme techno à un air de flamenco, Zano et Naïma refont, à rebours, le chemin de l'exil. Avec, au bout du voyage, la promesse d'une reconquête d'eux-mêmes ■ Prix de la mise en scène, Festival de Cannes 2004
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Le Thé d’Ania France / Algérie > 2004 > 1h35 > couleur
le festival
Réalisation, scénario Saïd Ould Khelifa > Musique Marc Perrone > Image Marc Konninckx > Interprétation Ariane Ascaride, Miloud Khetib, Rym Takoucht, Djamel Allam > Source Héliotrope Films
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Mehdi, écrivain, n’a plus le courage de parler. Il ne peut qu’écrire pendant que la violence ambiante pèse sur la ville et ses habitants. Mehdi est fonctionnaire au Service des Décès de la capitale. En dehors de son travail, il vit reclus, entouré de feuilles de papier où noter quelques mots à méditer. En face vit Ania, fille de Pieds-Noirs qui souvent apparaît à sa fenêtre. Un vis-à-vis troublant, embarrassant même pour cet homme qui a peur d’attirer sur les autres la menace qui semble le paralyser ■
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Lamine la fuite France > 2005 > 52’ > couleur > vostf
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Réalisation Samia Chala > Source Bartala Films
Pendant quinze ans Lamine Bouasla, surnommé "Lamine-la-fuite" par ses copains d’Alger, en a rêvé : décrocher un visa pour la France. Un rêve d’Occident, partagé par des millions de candidats à l’exil, prêts à quitter famille et amis pour aller voir de l’autre côté. Ce documentaire nous fait partager le quotidien de cet Omar Gatlato des années 2000, drôle parfois, d’une sensibilité qui touche. Un écorché de la vie qui, à la manière algérienne, transforme la peine en dérision. Lamine-la-fuite, c’est l’Algérie. C’est le Sud plein d’espoir et d’illusions qui, le nez collé à la vitrine, demande un ticket pour ce monde fantasmé qui entre tous les jours dans les foyers d’Algérie grâce à la parabole ■
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Paroles d’écran voir page 125 Alger au cinéma Paroles d’écran voir page 125 Entre reconnaissance et crise de croissance, quel développement pour la Métropole d’Alger
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Alger que j’aime A la manière des vieux amants qui ne savent plus comment décrire leurs amours, par les cicatrices des déchirements et celles des trahisons, ou par les rares moments de bonheur, une après-midi en barque ou la soirée passée à chuchoter sous les couvertures, évoquer l’Alger de mon enfance ne vas pas sans douleurs, que l’âge adulte a renouvelées à sa bien cruelle manière.
par Rachid Sidi Boumedine Sociologue, urbaniste
A s’extraire des nostalgies paradoxales, on est bien obligé de noter ce fait extraordinaire qu’actuellement c’est le centre d’Alger, longtemps terra incognita pour la plupart d’entre nous, qui symbolise le mieux Alger, avec la Casbah, la belle qui se meurt doucement. Ne soyons pas chiches ! Pour quelqu’un qui, comme moi, a déboulé chaque matin en bus pendant les années de lycée sur le panorama de la baie, le premier émerveillement de la ville est celui de son site, de ses couleurs et, reconnaissons le, de son tissu et de son architecture, toujours aussi éblouissants, si ce n’est plus, en raison des soins qui leur sont prodigués à présent. C’est peut être là un des paradoxes les plus évident pour celui qui est averti, le film de Mohamed Zinet Tahia ya didou (Vive toi, mon ami) : que les scènes tournent souvent autour du centre de la ville, sans jamais y pénétrer, comme s’il s’agissait d’un territoire interdit ! Il ne me semble pas faire un parallèle audacieux en comparant l’accueil chaleureux réservé aux Français d’Algérie venus faire un tour ces dernières années, et le soin jaloux dont fait l’objet le centre de la ville, et la fascination qu’il continue d’exercer sur les visiteurs comme sur les professionnels de l’architecture. Cette espèce d’empathie par objet interposé, donne lieu à un processus curieux : ces zones où nous étions par le passé plutôt malvenus que réellement exclus, sont maintenant pour les plus belles d’entre elles habitées par des cadres supérieurs et des commerçants (les classes homologues des Européens de la colonisation, selon la terminologie de Pierre Bourdieu). Mais leurs rues, du moins les plus commerçantes, ont été adoptées par les couches populaires qui y apportent leurs couleurs et leurs modes de vie : s’il est vrai que les magasins les plus chics et les restaurants de luxe sont encore présents, c’est la cuisine populaire qui domine, même lorsqu’elle se déguise sous les oripeaux des fast food et des pizzerias . Mais pour paraphraser une formule célèbre, je crois que ce que j’y préfère, ce sont les bruits et les odeurs. Que vous descendiez du haut de la Casbah ou des hauteurs de Belcourt, vous avez droit aux mêmes séquences : les parfums aromatisés des marchés de Djamaa Lihoud (la synagogue, appelée mosquée des Juifs) ou de Laâqîba (la petite côte) précèdent avec leur menthe et leur coriandre, le cumin des qarantita (à Oran on dit calantica) ou de la sépia en sauce, des tass loubia (soupe de haricots), qui annoncent les grands marchés et le voisinage du port et ses fritures de sardines. C’est peut-être la seule ville, où sous le couvert de centaines de fast-food baptisés Mac Dido, Mac Kamel etc., c’est toute la cuisine traditionnelle qui a été réinventée et remise à l’honneur. Voilà pour les odeurs ! Alger ressemblerait à n’importe quelle ville du Sud de la France ou à Tunis si elle n’avait pas sa musique propre : ce sont aussi des chants, des appels prolongés, qui se rapprochent et s’éloignent sans qu’on en saisisse le sens ou la raison, marchands de légumes qui vantent leurs patates ou leurs tomates, marchands ambulants, aiguiseurs, acheteurs de vieux vêtements ou de meubles… Alors que les symboles du pouvoir s’accrochent avec encore plus de force aux bâtiments de l’époque coloniale concentrés dans l’ancien centre-ville (la Préfecture, l’Assemblée Nationale et les sièges des grandes banques sur le Front de mer, le Gouvernement au Palais du Gouvernement, ancien Gouvernorat Général de l’Algérie), de même que les professions traditionnelles (avocats, médecins spécialistes, transitaires et importateurs), les acteurs majeurs ont déjà émigré vers les hauteurs, et les grandes enseignes franchisées ne s’y trompent pas, elles qui sont établies sur les collines.
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En fait, bien que je voue une adoration sans limite et sans complexe à la Casbah, à laquelle me lient tant de choses, à l’architecture extraordinaire et à l’urbanisme du centre-ville, que les cités dessinées par Pouillon me semblent maintenant un exemple d’intelligence architecturale, je ne sais toujours pas si pas si je dois aimer ou détester les gens d’Alger.
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Ils ont cette froideur et cette désinvolture des habitants des capitales, et cette condescendance face à ceux qui ont envahi leur ville, mais ils sont éclatants de générosité et de bonté dès que vous avez besoin d’être secouru ou aidé, sans même que vous ayez à le demander.
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Il est vrai qu’Alger est devenue tellement immense et peuplée qu’on ne sait plus qui est qui et où on est, c'est-àdire dans quel genre d’endroit l’on se trouve : nous nous crispons sur des nostalgies mal datées et mal définies, sur les paradis perdus et les choses qui ne reviendront plus. Revenus de tout et désenchantés, encore bouleversés de n’avoir pas eu d’adolescence et de voir à l’âge adulte nos amis mourir, nous sommes un peu comme ces arbres qui, à défaut de vous montrer leurs feuilles et leurs fruits, se vantent de leurs cicatrices. Mais l’amoureux qui voudrait présenter sa ville aimée serait bien en peine de choisir pour vous : quel que soit le trajet qu’il vous recommandera, il jugera toujours que cette présentation est réductrice : jugez-en par vous-même.
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Il peut vous proposer un survol par la ligne de crête, en allant de Mme l’Afrique (Notre Dame d’Afrique), remontant sur Bouzareah tout en dominant les carrières Jaubert et Bab El Oued, pour rejoindre à El Biar le balcon Saint-Raphaël, descendre sur la place Addis Abeba, en ignorant le parc de la Liberté (ex-Parc de Galland) et pour finir en beauté à la forêt des Arcades où culmine le monument aux Martyrs en forme de feuilles de palmier, au-dessus du Musée des Beaux-arts et du Jardin d’essai. Malheureusement il ne pourra pas vous faire admirer l’extraordinaire vue à partir du Grand Séminaire de Kouba, aujourd’hui occupé par un bâtiment ministériel. Votre guide peut aussi vous offrir, toujours depuis Mme l’Afrique, la vue sur l’Amirauté qui, après tout, a donné son nom à Alger et au pays (El Djezaïr), pour ensuite goûter au poisson de la Pêcherie juste en face de la Grande Mosquée et parcourir le Front de mer (dont on dit qu’il est l’un des plus grands et beaux exemples d’urbanisme du 19ème siècle), puis voir les splendides bâtiments de la Préfecture et de la Grande Poste, remonter les rues Ben M’Hidi (ex-rue d’Isly) et Didouche Mourad (ex-rue Michelet), sans oublier le Parc de Galland et le Palais du Peuple (ex-Palais d’été), avant de redescendre par Belcourt pour finir par remonter encore vers la forêt des Arcades.
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Mais Alger donne aussi maintenant son nom aux prairies où nous allions cueillir en 1970 des fleurs avec nos enfants, par exemple Cheragas qui n’est plus la capitale laitière mais un centre de services et une zone résidentielle de prestige, et l’aéroport Dar El Beïda (Maison Blanche) noyé dans l’infini des lotissements industriels ou résidentiels, là où en 1870 on chassait la panthère, à un ou deux kilomètres du Retour-de-la-Chasse (tout un programme) devenu Bab Ezzouar (la Porte des Visiteurs), siège de la plus grande Université technologique du pays.
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Malgré ce déchirement affectif qui nous fait dire "l’ancien Alger", reconnaissant ainsi que nous (nous) conjuguons au passé, force est de reconnaître aussi que cet énorme désordre apparent est le signe d’une vitalité que le terrorisme fondamentaliste n’a pas éteinte, et qu’aux pires moments des années quatre-vingt dix, abandonnés de tous, contraints dans nos déplacements par des politiques de visa dissuasives, la vie n’a pas cessé de s’écouler; elle a même bourgeonné, donnant naissance à encore plus d’activités et de vie.
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Par certains cotés la ville d’Alger est très moderne et très contemporaine, non seulement par ses activités et son dynamisme économique, mais aussi par ce caractère d’indifférence, ce côté "sans pitié" qui va de pair avec l’accumulation visible de richesses : en s’alignant sur le règne de l’argent, Alger devient une ville "normale", dans une économie mondialisée. Quelqu’un qui lit par-dessus mon épaule insiste pour que je dise combien Alger, qui est belle de jour, est également merveilleuse parée de ses lumières la nuit, surtout lorsque l’on y arrive par bateau. Ce serait encore oublier combien Alger reste belle lorsqu’on la quitte par la mer ■ Alger, janvier 2006
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Nadir Moknèche Né en 1965, Nadir Moknèche passe son enfance et son adolescence à Alger. Il fréquente l’école Saint-Joseph, puis un collège et un lycée publics. En 1984, il passe son bac en France. Après deux années de droit à Paris, pris par un désir de rupture, il part pour Londres puis entreprend plusieurs voyages.
Réalisateur
De retour à Paris, il suit des cours d’art dramatique entre 1989 et 1993, d’abord avec Nicole Mérouse, puis à l’École du Théâtre National de Chaillot et enfin avec Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil. Il découvre le cinéma au cours de cette période. Avec une caméra super 8, il tourne quelques petits films. De 1993 à 1995, il fréquente les cours de cinéma de la New School for Social Research à New York et réalise ses deux premiers courts-métrages, Jardin et Hanifa, qui remportent, en 1996, le premier prix du festival de cette université. Son premier film, Le Harem de Madame Osmane (2000) est tourné en Tunisie. « L’idée m’est venue lors d’un retour à Alger en 1993. On ne savait alors pas encore comment nommer les événements : « attentats terroristes », « guerre civile » ?… Certains prévoyaient un gouvernement de technocrates qui mettrait fin à la « crise ». Espoir toujours décu… ». Le film montre une Algérie moins convenue, plus complexe que celle que l’on imagine de l’extérieur. « La crise actuelle du pays me semble révélatrice d’au moins deux échecs : la démission des élites et la faillite de l’émancipation des femmes », déclare le réalisateur à sa sortie. Biyouna, une actrice extrêmement populaire en Algérie y incarne parfaitement l’humour cruel et réaliste du petit peuple d’Alger. Nadir Moknèche lui offre encore un rôle dans Viva Laldjérie, son second film. Tourné en 2002 dans son pays natal, il est, entre autres, un portrait de ville inédit au cinéma. Avec gravité et humour, le réalisateur lève le voile, brise les tabous, dresse le portrait de femmes au bord de la crise de nerfs, dans un pays meurtri qui aspire à la liberté. Mais plus qu’un témoignage sociologique, il s’agit d’une balade nocturne pour trio de femmes à la dérive. Ce titre, il l’a trouvé auprès des supporters arabes des stades, les hittistes, qui scandent « One, two, three, Viva Laldjérie ! » ■
Nadia Kaci Née à Alger, elle vit dans cette ville jusque 1993 puis la quitte pour Paris. Cette même année, elle est remarquée dans Bab-elOued City de Merzak Allouache. En 1997, elle joue une femme algérienne en exil dans Tunisiennes de Nouri Bouzid. L’année suiActrice vante, elle tourne Ça commence aujourd’hui avec Bertrand Tavernier. Elle enchaîne avec un personnage haut en couleur dans Le Harem de Madame Osmane de Nadir Moknèche en 1999, puis avec le premier rôle dans le très remarqué Nationale 7 de Jean-Pierre Sinapi. Un réalisateur qu’elle retrouve dans Contre la montre pour la télévision. En 2002, Olivier Perray la convie dans un autre téléfilm intitulé La Vie quand même. En 2003, elle tourne à Alger avec Nadir Moknèche dans Viva Laldgérie et avec Kamal Dehane, qui lui confie un rôle de médecin dans Les Suspects d’après Les Vigiles de Tahar Djaout. Comédienne de théâtre, elle est apparue dans des pièces d’auteurs algériens (Le Patio du pays éperdu de Ziani-Chérif Ayad…), dans Femmes en quête de terres, une pièce qu’elle a écrite et interprète seule ou encore dans Le Mythe de Don Juan, une création de Francis Aïqui ■
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alger au cinéma
Le Harem de Madame Osmane France / Espagne / Algérie > 1999 > 1h40 > couleur > vostf
le festival
Réalisation, scénario Nadir Moknèche > Image Hélène Louvart > Interprétation Biyouna, Carmen Maura, Nadia Kaci, Djemel Barek, Andrée Damant, Afida Tahri > Source Océan Films
cité ciné
Alger, 1993. Depuis que son mari l'a abandonnée, les locataires de Madame Osmane doivent subir ses accès d'humeur. Hantée par la peur de perdre sa respectabilité, l'ancienne maquisarde de la guerre d'Indépendance s'acharne à contrôler les faits et gestes de sa maisonnée plutôt que de lutter contre ses propres frustrations. Apprenant que sa fille est tombée amoureuse, la perspective de se retrouver seule va pousser cette femme encore désirable, au paroxysme : le "harem" symbolique de Mme Osmane - la citadelle où elle se distrait en manipulant son petit monde - est sur le point de s'écrouler ■
compétitions
Prix du meilleur scénario / Prix de la première œuvre au 5e Biennale des cinémas arabes à Paris 2000.
junior c’est arrivé près de chez nous
Viva Laldjérie Algérie / France > 2003 > 1h53 > couleur > vostf Réalisation, scénario Nadir Moknèche > Image Jean-Claude Larrieu > Musique Pierre Bastaroli > Interprétation Lubna Azabal, Biyouna, Nadia Kaci, Jalil Naciri, Lounès Tazairt > Source Films du Losange
Sous le poids de la menace terroriste, deux femmes se réfugient dans un hôtel situé au centre d'Alger : la pension Debussy. Goucem, une jeune femme âgée de 27 ans, s'est fabriqué une apparence de vie "normale" en travaillant dans une boutique de photo. Elle partage par ailleurs sa vie entre un homme marié et des week-ends chauds en boîte de nuit. Devant la télévision Papicha, sa mère, vacille entre peur et nostalgie d'un passé heureux de danseuse de cabaret ■
hors écran
Prix de la critique, festival de Bratislava 2003
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alger au cinéma
Merzak Allouache Né en 1944 à Alger, Merzak Allouache est formé à l'Institut national du cinéma de cette même ville. Il y rencontre d’autres réalisateurs comme Farouk Beloufa, Sid Ali Mazif et Mohamed Lamine Merbah. Diplômé de l'IDHEC (Paris) en 1967, stagiaire à l’ORTF, il Réalisateur travaille ensuite pour l’Office des actualités algériennes, puis pour le Centre national du cinéma au sein du ministère de l’Information et de la Culture. En 1971 et 1972, il est chargé d’une campagne de ciné-bus au moment de la révolution agraire, une expérience qui lui inspire son premier documentaire Nous et la révolution agraire. Deux ans plus tard, il est assistant de Mohamed Slim Riad, pour Vent du Sud. Mais c’est avec son premier film Omar Gatlato (1976), une tranche de vie de quelques jeunes dans un quartier populaire d'Alger, que Merzak Allouache se fait remarquer. Par son ton nouveau, son humour, l'usage alerte du dialecte algérois, le réalisateur dresse le portrait d'un machiste, archétype du jeune méditerranéen, qui n'arrive pas à instaurer une relation normale avec la femme. L'accueil du public algérien est chaleureux, à la mesure de l'emploi par le réalisateur d'une forme narrative faite de connivence. En contre-jour, c'est la société réelle, en proie à l'ennui et à l'aliénation, qui est interpellée par la voix-off du héros. Lors de sa diffusion en 2003, au cours de l’année de l’Algérie, François de la Bretèque écrivait : « Ce premier long-métrage de Merzak Allouache représente un petit miracle. Un quart de siècle a passé et ce film a conservé toute sa fraîcheur. C’est un phénomène rare dans l’histoire du cinéma ». L’œuvre, présentée à la Semaine de la Critique en 1977, est explicitement comparée aux grands films néoréalistes. « J’ai choisi de parler de l’Algérie vécue au quotidien, où il n’était plus question de colonialisme, mais plutôt de savoir ce qu’on allait faire de ce pays et de sa jeunesse », déclare le réalisateur lorsqu’il évoque ses débuts. Son film suivant, Les Aventures d'un héros (1977), est décliné sur un mode beaucoup plus ludique, tandis que L'Homme qui regardait les fenêtres (1982) est le portrait presque strindbergien d’un bibliothécaire devenu fou. En l’espace de quelques longs-métrages originaux et très différents, Merzak Allouache devient l’un des cinéastes leaders de l’Afrique du Nord. Le cinéaste séjourne en France où il réalise son quatrième long-métrage, Un amour à Paris (1983). Il retrouve l'Algérie en 1988 secouée par les émeutes d'octobre. Merzak Allouache réalise alors, à titre personnel, des films documentaires pour rendre compte de la nouvelle situation induite par le soulèvement de la jeunesse algérienne. Il sillonne le pays, recueille des témoignages sur la torture, des interviews de militants politiques, dévoile les revendications féminines… L’Après Octobre, L'Algérie en démocratie et Femmes en mouvement témoignent de ce travail de fond sur la société civile. En 1993, Merzak Allouache amorce un retour à la « fiction » avec Bab El-Oued City. Tourné en Algérie en pleine crise politique et monté en France, le film est une évocation brillante de la situation troublée de cette période. Il est présenté à Cannes dans la section Un Certain Regard. Salut cousin !, présenté lui aussi au festival de Cannes, mais dans la Quinzaine des Réalisateurs, sort en 1996. L'histoire met en scène deux cousins maghrébins à Paris, l'espace de quelques jours. Un jeune Algérien venu en France pour faire du trabendo (petit commerce de contrebande) et un beur, immigré de la seconde génération. Après un documentaire pour Arte (Vie et mort des journalistes algériens) et plusieurs téléfilms, le réalisateur revient au cinéma en 2001 avec L’autre Monde. L’année suivante, il pousse son ami Gad Elmaleh, rencontré sept ans plus tôt sur le tournage de Salut Cousin !, à transposer sur grand écran l’un des personnages de son one-man-show, le travesti romantique Chouchou, dans une comédie dont il assure la mise en scène. Fidèle à ce registre, Merzak Allouache, renoue avec ses racines pour diriger en 2004 le trio Faudel, Samy Naceri et Julie Gayet dans Bab El Web, un film léger avec en toile de fond les rencontres via Internet en Algérie ■
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alger au cinéma
le festival cité ciné compétitions
Omar Gatlato
Bab el-Oued City Réalisation, scénario Merzak Allouache > Musique Rachid Bahri, Lieder Cheb Rabah > Image Jean-Jacques Mréjn > Interprétation Hassan Abdou, Nadia Kaci, Mohamed Ourdache, Mourad Khen, Mabrouk Ait Amara > Source JBA Productions
Jeune algérois de la cité Climat de France située sur les hauteurs de Bab el-Oued, Omar vit à l’étroit chez ses parents et occupe un petit emploi dans l’administration. Il passe ses heures de loisirs avec les copains. Comme eux il rêve aux femmes à défaut de les approcher dans la réalité. Bien loin du héros positif cher au discours officiel de l’époque, Omar a une grande passion pour la musique populaire chaabi et les films indiens. Un film emblématique de l’Algérie des années 1970 ■
Boualem, jeune ouvrier travaillant dans une boulangerie de Bab el-Oued, dort le jour pour récupérer de son travail la nuit. L'appel à la prière de l'Imam diffusé depuis un haut-parleur finit par le mettre hors de lui : il arrache l'engin et le jette à la mer. Des militants islamistes recherchent activement le coupable pour en faire un exemple ■
c’est arrivé près de chez nous
France / Suisse / Allemagne / Algérie > 1993 > 1h33 > couleur > vostf
Réalisation Merzak Allouache > Image Smail Lakhdar Hamina > Montage Moufida Tlatli > Musique Ahmed Malek > Interprétation Boualem Bennani, Azziz Degga, Farida Guenaneche, Rabah Bouchtal > Source Ministère des Affaires Étrangères Algérie
junior
Algérie > 1976 > 1h30 > couleur > vostf
Prix de la Critique Internationale, Festival de Cannes 1994
Médaille d’argent au Festival de Moscou 1977
hors écran
L’ Autre Monde Réalisation, scénario Merzak Allouache > Image George Lechaptois, François Kuhnel > Musique Gnawa Diffusion > Interprétation Marie Brahimi, Karim Bouaiche, Nazim Boudjenah, Michelle Moretti, Abdelkrim Balhoul > Source Ad Vitam
Mok, né de la deuxième génération et 100% parisien, accueille son cousin qui débarque d'Alger pour mener son petit trafic. Mais Alilo perd l'adresse de son correspondant et une coursepoursuite s'engage pour retrouver la fameuse valise qu'il doit impérativement ramener à Alger. Durant ce séjour imposé apparaîtront pour l'un l'étouffant carcan de la société algérienne, pour l'autre la dureté de la vie à Paris ■
Paris 1999. D'origine algérienne, Yasmine est sans nouvelles de son fiancé Rashid, parti sur un coup de tête s'engager dans l'armée algérienne. Inquiète de son silence elle part à sa recherche. Seule dans un pays dont elle ne parle pas la langue, Yasmine apprend qu'il est tombé dans une embuscade sanglante tendue par des islamistes. Persuadée qu'il est vivant elle poursuit sa recherche et s'enfonce au cœur de l'Algérie, bravant la violence et le terrorisme. Surveillée, prise en otage, traquée mais aussi aidée parfois, sa quête l'amène au plus profond des contradictions d'un pays déchiré ■
Paroles d’écran voir page 125 Alger au cinéma
index
Algérie / France > 2000 > 1h45 > couleur > vostf
Réalisation, scénario Merzak Allouache > Image Pierre Aïm, Georges Diane > Musique Safy Boutella > Interprétation Gad Elmaleh, Mess Hattou, Ann-Gisel Glass, Magaly Berdy, Jean Benguigui > Source JBA Productions
remerciements
Algérie / France / Luxembourg / Belgique > 1996 > 1h43 > couleur
Grand prix, Festival du film du Caire, 1996
clair obscur
Salut cousin
Soutenu par
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le festival
c’était la guerre
cité ciné compétitions junior c’est arrivé près de chez nous
> Sakiet Sidi Youcef > J’ai 8 ans > Le Petit soldat > La Bataille d’Alger > L’Opium et le Bâton > La Question > Le Silence du Fleuve > La Guerre sans nom > Algérie été 62, l’indépendance aux deux visages > Nuit noire 17, Octobre 1961 > La Trahison > Le Vent des Aurès > Hassen Terro > Décembre > Chronique des années de braise > Un Peuple en Marche > Avoir 20 ans dans les Aurès > Les Trois cousins > Les Ajoncs
hors écran clair obscur remerciements index 35
c’était la guerre
Les cinémas et la guerre d’Algérie Commençons par le cinéma algérien qui naît, essentiellement, après l’indépendance des années 1960. Pendant la guerre, l’absence d’image du côté des Algériens, comparée par Benjamin Stora à celle des images officielles de l’armée française, est significative du déséquilibre du conflit entre les armées régulièHistorien res d’un Etat puissant, et des maquisards. Les films militants, tournés du côté algérien, de René Vautier (L’Algérie en flamme) ou Yann Le Masson (J’ai 8 ans) sont soumis à la censure officielle et ne sont pas distribués en salles. Après l’indépendance de 1962, se voulant en rupture avec le cinéma colonial pour qui « l’indigène » apparaissait comme un être muet, évoluant dans des décors et des situations « exotiques », le cinéma algérien témoigne d’abord d’une volonté d’existence de l’Etatnation. Les nouvelles images correspondent au désir d’affirmation d’une identité nouvelle. Elles se déploient d’abord dans le registre de la propagande, puis, progressivement, dévoilent des « sujets » de société. A l’origine du cinéma algérien, il y a cette question des films « vrais », « authentiques », celle de l’équilibre fragile entre la nécessité de raconter la vraie vie du colonisé et le besoin de s’échapper du ghetto identitaire construit par l’histoire coloniale. Entre sentimentalisme exacerbé et discours politiques, les premières histoires ont le mérite de rendre compte que les gens ne sont pas seulement en guerre contre un ordre ou soumis à lui, mais aussi se parlent et même se racontent des histoires personnelles. Dans les années 1970, Mohamed Lakhdar Hamina s'empare du thème avec Le Vent des Aurès, tourné en 1965, l’histoire d’un jeune qui ravitaille des maquisards, se fait arrêter, et que sa mère recherche désespérément dans les casernes, les bureaux, les camps d’internement. Décembre, sorti en salles en 1972, montre la capture de Si Ahmed et « interrogé » par les parachutistes français. Chronique des années de braise (palme d’or au festival de Cannes 1975) qui ne traite pas directement de la guerre d’indépendance, son récit s’arrêtant à novembre 1954, alternent les scènes de genre (la misère de la vie paysanne) et recherche d’émotion portées par des personnages fragilisés (une famille emportée dans la tourmente de la vie coloniale). Patrouille à l’Est d’Amar Laskri, (1972), Zone interdite d’Ahmed Lallem, (1972) ou L’Opium et le bâton, d’Ahmed Rachedi, sont autant de titres programmes qui, sur le front des images, dessinent le rapport que les autorités algériennes veulent entretenir avec le « peuple en marche ». Le cinéma algérien examine, fouille alors dans le passé proche, mais il n’y a pas d’image première de référence. Tout est à reconstruire à partir de rien. Quelque chose relève ici de l’insolence des pionniers, ceux pour qui tout n’est que (re)commencement. Cette image sans passé (il n’y a rien sur les figures anciennes du nationalisme algérien, de Messali Hadj à Ferhat Abbas, ou de Abane Ramdane à Amirouche) cache peut être aussi la hantise de se voir dévoré par des ancêtres jugés archaïques. Ce cinéma décomplexé vis-à-vis d’aînés peut donc avancer rapidement, et la production première de films sur la guerre d’indépendance est importante. L’absence de mélancolie apparaît comme une différence centrale avec les films français sur l’Algérie et la guerre, travaillés quelquefois par les remords, et la sensation permanente d’oubli…. Car il existe une perpétuelle sensation d’absence de films français de cinéma de fiction sur la guerre d’Algérie.
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c’était la guerre
le festival
Pendant longtemps, chaque sortie en France d’un film sur la guerre d’Algérie était l’occasion d’un cliché journalistique obsédant, faisant retour de manière obsédante, perpétuelle : la non-existence de films de fiction traitant de cette séquence. Pourtant, pendant la période de la guerre elle-même, des cinéastes, et pas n’importe lesquels, ont essayé de fabriquer des films sur la guerre d’indépendance algérienne. Citons Alain Resnais, Alain Cavalier, Jacques Rozier et Jean-Luc Godard (Le Petit Soldat). Après les « événements » de mai juin 1968, d’autres cinéastes se sont lancés à l’assaut de ce morceau d’histoire très proche (cinq ans seulement séparent la fin de la guerre d’Algérie de 1968…) en essayant de montrer quelque chose. On citera René Vautier (Avoir 20 ans dans les Aurès), Yves Boisset (RAS), ou Laurent Heynemann (La Question, une adaptation du célèbre livre d’Henri Alleg). Même Claude Berri s’est essayé à cette histoire avec Le Pistonné. Les années 80 et 90 sont également l’occasion d’une tentative de déploiement mémoriel par l’image avec les films de Philippe Garel, Pierre Schoendorffer, Alexandre Arcady, Gérard Mordillat, Gilles Béhat, Serge Moati et Pierre Delerive. Emerge à ce moment-là de façon remarquable un cinéma de femmes sur cette guerre avec les films de Brigitte Rouen (Outre-mer), de Dominique Cabréra (De l’autre côté de la mer) et de Rachida Krim (Sous les pieds des femmes).
cité ciné compétitions junior c’est arrivé près de chez nous hors écran
De son côté, le cinéma algérien s’avance vers plus de complexité. Dans Les Sacrifiés, d’Okacha Touita, (1982), on voit la condition misérable des immigrés algériens en France, et, surtout, les terribles règlements de compte entre militants du FLN et du MNA. Avec Les Folles années du twist, de Mahmoud Zemmouri, (1985), le spectateur découvre l’insouciance d’une jeunesse algérienne dans la fin de guerre (le film se passe au moment de la signature des accords d’Evian de mars 1962), et les combattants de la « vingt-cinquième heure » qui s’apprêtent à rejoindre le camp des vainqueurs. Ces deux films, dans des registres très différents, adoptent un comportement de rupture avec l’unanimisme nationaliste qui régnait jusque là. Ils annoncent, sur le mode tragique ou humoristique, les « événements » d’octobre 1988, qui voient la jeunesse algérienne ébranler le système du parti unique. Ahmed Rachedi, dans C’était la guerre en 1993, n’hésitera plus à évoquer la violence interne du mouvement nationaliste (liquidations physiques dans les maquis). Mais la terrible tragédie qui secoue l’Algérie dans ces années 1990 va interrompre le tournage de films en Algérie. Le cinéma français, à ce moment, se « réveille » sur des questions touchant à l’histoire tragique vécue par les Algériens, avec deux films : Nuit noire, d’Alain Tasma, (2005) qui montre les massacres d’immigrés à Paris dans la nuit du 17 octobre 1961 ; et La TÒrahison, de Philippe Faucon, (2006), plongée dans les profondeurs de l’Algérie rurale. Avec la vie quotidienne de soldats sous l’autorité de jeunes officiers français, apparaissent des villageois algériens déplacés brutalement, éclatent les accrochages et les « interrogatoires », et circulent les sentiments de quatre « Français de souche nord-africaine », selon l’expression de l’époque. Ce beau film montre des soldats trop jeunes confrontés à choix difficiles, tragiques ■
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c’était la guerre
Sakiet Sidi Youcef Algérie France > 1958 > 16’ > noir et blanc > documentaire Réalisation Pierre Clément et René Vautier > Source Cinémathèque d’Alger
Le 8 mai 1958, l'aviation française reçoit l'ordre de bombarder le village tunisien de Sakiet Sidi Youssef, supposé base arrière du FLN. Au nombre des soixante-dix morts et des cent cinquante blessés, on compte une majorité d'enfants et des membres de la Croix- Rouge internationale. Réalisé dans l'urgence au lendemain du drame, le film entendait alerter l'opinion publique mondiale contre les atrocités de l'armée française en Algérie ■
J’ai 8 ans Algérie France > 1958 > 8’ > noir et blanc > documentaire Réalisation, scénario Olga Poliakof, Yann Le Masson avec la collaboration de René Vautier > Source Yann Le Masson
Une évocation de la guerre d’Algérie à travers des récits et des dessins d’enfants algériens, réfugiés en Tunisie. Ils ont l’âge de la guerre, expriment les morts, la fuite, la peur, la faim. Vue par des yeux d’enfants, reproduite par des mains d’enfants, commentée par leur voix, l’horreur de la guerre d’Algérie ; un documentaire réalisé pendant la guerre ■
Le Petit soldat France > 1960 > 1h25 > noir et blanc Réalisation, scénario Jean-Luc Godard > Photo Raoul Coutard > Montage Agnès Guillemot, Nadine Marquand, Lila Herman > Musique Maurice Leroux > Producteur Georges de Beauregard > Interprétation Michel Subor, Anna Karina, HenriJacques Huet, Paul Beauvais, Laszlo Szabo >Source Ciné Classic
Bruno Forestier a déserté l'armée française et s'est enfui d'Algérie où il combattait. Installé à Genève, il participe aux opérations de l'OAS. Il rencontre une jeune fille étrangère Véronica, et en tombe amoureux. Dans le même temps, on lui confie une mission : un assassinat ■
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c’était la guerre
La Bataille d’Alger Italie / Algérie > 1965 > 2h03 > couleur > vostf
le festival
Réalisation Gillo Pontecorvo > Scénario Franco Solinas, d'après le livre de Saadi Yacef > Image Marcello Gatti > Musique Ennio Morricone, Gillo Pontecorvo > Production Antonio Musu, Saadi Yacef > Interprétation Brahim Haggiag, Jean Martin, Saadi Yacef, Samia Kerbash, Fusia El Kader, Ugo Paletti, Kelif Sanaani > Source Ministère des Affaires Etrangères d’Algérie
cité ciné
1er novembre 1954. Un message du Front de Libération Nationale lance la Bataille d’Alger. L’escalade terroriste commence, les tortures se multiplient. Les troupes françaises parviennent à arrêter les principaux chefs de la guérilla. La Bataille d’Alger est une victoire pour les troupes françaises. Pourtant... trois ans plus tard la révolution gronde dans les rues de la Casbah tandis que la population algérienne réclame son indépendance ■
compétitions
Lion d’Or, Festival de Venise 1966
En 1966, la délégation française boycotte la présentation de La Bataille d’Alger au festival de Venise ce qui ne l’empêchera pas de repartir avec le Lion d’or. Le gouvernement interdit la sortie du film en France. Trois nominations aux Oscars n’y changent rien. Ce n’est qu’en 1971 que le film obtient son visa d’exploitation en France. À la suite de pressions politiques et de menaces de bombes, il est très vite retiré des écrans. Le film ressort triomphalement en 2004 aux USA et en France ■
junior c’est arrivé près de chez nous
L’Opium et le Bâton Algérie > 1971 > 2h15 > couleur > vostf Réalisation Ahmed Rachedi > Image Rachid Merabtine > Son Dahmane Boumediene > Musique Phippe Artuis > Montage Eric Pluet > Décor Bouzid > Interprétation Jean-Louis Trintignant, Marie-José Nat, Mustapha Kateb, Rouiched, Mahieddine Bachtarzi, Abdelhalim Rais > Source Ministère des Affaires Etrangères d’Algérie
La chronique d'un village algérien pendant la guerre. La guerre vue du côté de ceux qui l'ont vécue : les Algériens, combattants ou civils, les soldats français, tortionnaires, déserteurs ou simples soldats... Un scénario très original où s’entremêlent plusieurs histoires ■
hors écran
La Question France > 1977 > 1h52 > couleur
clair obscur
Réalisation Laurent Heynemann > Scénario Henri Alleg, Laurent Heynemann, Claude Veillot > Image Alain Levent > Montage Ariane B˛gner, Armand Psenny > Musique Antoine Duhamel > Interprétation Jacques Denis, Christian Rist, JeanPierre Sentier, Nicole Garcia, Jacques Boudet, Michel Beaune, Djelloul Beghoura, Jean Benguigui, Maurice Bénichou, Roland Blanche, Fred Personne, Roland Amstutz > Source Eurozoom
remerciements
À Alger en 1957, les parachutistes font régner l'ordre. Henri Charlègue, directeur d'un journal sympathisant du FLN, passe à la clandestinité. Il est arrêté avec son ami Maurice Oudinot. Tous deux subissent des tortures et ce dernier meurt au cours d'un interrogatoire. Tandis qu'il est derrière les barreaux, Charlègue écrit en cachette un récit sur les conditions de sa détention et réussit à le faire parvenir à son éditeur par l'intermédiaire de son avocat. À sa parution, le livre fait scandale. Charlègue est condamné à dix ans de prison pour atteinte à la sûreté de l'état ■
index
Paroles d’écran/Rencontre voir pages 125 et 126 avec Henri Alleg
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c’était la guerre
Le Silence du fleuve France > 1992 > 52’ > couleur > documentaire Réalisation, écriture Mehdi Lallaoui et Agnès Denis > Image Patricio Panagua > Son Jean Fred > Montage Claire Bernard > Source Au nom de la mémoire
Octobre 1961, des Algériens manifestent dans Paris. La police française matraque, tue, jette les corps dans la Seine. Par le recoupement des témoignages et les images d'archives, le passé resurgit à l’évocation de certains de ces hommes trouvés dans le fleuve ou tués dans la rue. Passants, organisateurs du FLN ou policiers, chacun donne sa version de cette inacceptable tuerie ■
La Guerre sans nom France > 1992 > 3h55 > noir et blanc > documentaire Réalisation Bertrand Tavernier > Scénario et entretien Patrick Rotman et Bertrand Tavernier d’après une enquête réalisée par Georges Mattéi > Image Alain Choquart > Montage Luce Grunenwaldt > Son Michel Desrois > Musique Eddy Mitchell, Sidney Bechet, Gloria Lasso > Production Jean-Pierre Guérin > Source Little Bear
Entre 1954 et 1962, près de 3 millions de jeunes Français, appelées ou rappelés, ont fait une guerre qui ne voulait pas dire son nom. Trente ans après les accords d'Évian, Bertrand Tavernier part à la rencontre de ces anciens combattants, de ces acteurs anonymes. Parmi plusieurs villes où il y avait eu des manifestations importantes il choisit Grenoble et y rencontre trente hommes qui ont fait la guerre. Ce film donne enfin la parole à ceux qui n'ont jamais raconté ■
Algérie été 62, l’indépendance aux deux visages France > 2002 > 53’ > couleur > documentaire Réalisation Jean Michel Meurice > Auteur Jean Michel Meurice, Benjamin Stora > Production Point du jour > Source Point du Jour International
Lever un pan du voile sur la face cachée de l’Indépendance : le 5 juillet 1962, tandis que le peuple fait exploser sa joie, les luttes pour le pouvoir s’exacerbent. Entre festivités et événements tragiques, de mars à septembre 1962, un chapitre décisif de l’histoire de l’Algérie s’ouvre. Interviews et images d’archives témoignent de cette période où Ben Bella prend le pouvoir avec l’appui de l’armée dirigée par Boumediene ■
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c’était la guerre
Nuit noire 17, Octobre 1961 France > 2005 > 1h48 > couleur
le festival
Réalisation Alain Tasma > Scénario Patrick Rotman, Alain Tasma, François-Olivier Rousseau > Image Roger Dorieux > Montage Marie-Sophie Dubus > Musique Cyril Morin > Décor Emile Ghigo > Interprétation Clotilde Courau, Thierry Fortineau, JeanMichel Portal, Ouassini Embarek, Atmen Kélif, Florence Thomassin, Vahina Giocante, Philippe Bas, Lyèce Boukhitine, Aurélien Recoing, Jalil Naciri, Serge Riaboukine, Marie Denarnaud, Frank Berjot, Abdelhafid Metalsi, Jean-Michel Fête > Source Bac Films
cité ciné compétitions
Le 17 octobre 1961, 30 000 Algériens gagnent le centre de Paris pour une manifestation pacifique, à l'appel du FLN. Dans la soirée, des milliers de personnes sont arrêtées. Dans les jours qui suivent, on repêche des cadavres dans la Seine. Le film croise les destins de personnages qui ont, chacun, une vue partiale et partielle de la situation : Sabine, journaliste ; Nathalie, porteuse de valises ; Martin, jeune flic sans engagement politique ; Tierce, policier syndicaliste ; Tarek, ouvrier de nuit non militant ; son neveu, Abde, qui suit des cours du soir ; Ali Saïd, cadre du FLN ; Maurice, coordonnateur de la Fédération de France du FLN. À ces personnages s'ajoute une figure historique : le préfet Papon. À partir de la juxtaposition et de la confrontation de ces points de vue, le spectateur reconstitue le puzzle des événements, épouse tour à tour les "vérités changeantes" de chacun. ■
junior c’est arrivé près de chez nous
La Trahison France Belgique > 2005 > 1h20 > couleur Réalisation Philippe Faucon > Scénario Philippe Faucon, Soraya Nini, Claude Sales d’après le livre de ce dernier > Image Laurent Fenart > Production Kinok Films > Interprétation Vincent Martinez, Cyril Troley, Ahmed Berrhama, Walid Bouzham, Jean-Michel Vovk, Medhi Yacef > Source Pyramide
hors écran
En 1960, pendant la guerre d'Algérie, le lieutenant français Roque est posté avec ses hommes dans un village. Il veut convaincre la population algérienne des "bonnes intentions" de la présence française dans le pays. En fait sa mission principale est le démantèlement et la répression du réseau FLN. Il assume tant bien que mal sa fonction, tiraillé entre les intérêts d'une population locale et ceux des soldats français. Après la découverte d'un carnet contenant des informations confidentielles, Roque est confronté à la possible trahison de certains de ses hommes, des appelés d'origine nord-africaine. Taïeb, l'un des protégés de Roque, est soupçonné d'en faire partie ■ ■ ■
clair obscur remerciements index
Paroles d’écran voir page 125 La guerre d’Algérie au cinéma
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c’était la guerre
Mohamed Lakhdar Hamina Mohamed Lakhdar Hamina a tout juste vingt ans quand éclate la guerre de libération. Réalisateur
Natif de Sétif, il commence ses études en Algérie, puis part les terminer en France. Au lycée Carnot de Cannes, il partage le pupitre du fils d’un directeur de la photo et se prend d’intérêt pour le cinéma. Appelé sous les drapeaux français en 1958, il déserte, rejoint la résistance algérienne à Tunis et c'est au maquis qu'il tourne ses premiers films. “ Quand je suis arrivé là-bas on m’a demandé ce que je savais faire, j’ai dit que j’étais cinéaste ”. En 1959, il est envoyé par le FLN à Prague pour suivre des études à l’école de cinéma, la FAMU, où il se spécialise dans la prise de vue. Entre temps, il fait plusieurs séjours à Tunis où il tourne avec Djamel Chanderli Yamina, La Voix du peuple et Les Fusils de la liberté. Après l’Indépendance, il rassemble ses anciens collaborateurs de Tunis pour jeter les bases de ce qui va devenir l'Office des actualités algériennes dont il devient le directeur de 1963 à sa dissolution en 1974. Enfant de la révolution, Mohamed Lakhdar Hamina n’aura de cesse de filmer pour dénoncer les conditions et l’histoire de ces hommes qui ont lutté pour l’indépendance. En 1965, il tourne son premier long-métrage Le Vent des Aurès, l’odyssée d’une femme partie à la recherche de son fils emprisonné pendant la guerre, une histoire inspirée de celle de sa grand mère. L’actrice Kheltoum interprète cette “mère courage” devenue un symbole pour tous les Algériens. Couronné du Prix de la première œuvre au festival de Cannes en 1967, Le Vent des Aurès est le premier film algérien qui consacre la présence du jeune cinéma sur la scène internationale. “ Le Vent des Aurès s'organise en poème de la terre algérienne, à coup d'images larges et simples ” écrivait le critique de cinéma Jean-Louis Bory. L’année suivante, il tourne Hassen Terro. D’un tout autre genre ce film emprunte à la veine comique pour pasticher la guerre d’Algérie à travers les mésaventures d’Hassen, un petit-bourgeois, qui est entraîné malgré lui dans le feu de l'action révolutionnaire. Antihéros, froussard et vantard, Hassen est interprété par le formidable Rouiched, dont la popularité égalait celle de Fernandel. Avec ce film, Lakhdar Hamina acquiert une popularité sans précédent auprès des spectateurs algériens qui aujourd’hui encore ne se lassent pas de l’interprétation de Rouiched sur le petit écran. Dans Décembre, son troisième long-métrage sorti en 1972, Lakhdar Hamina aborde la torture en s’inspirant de l’histoire de son père, mort sous les sévices. À Alger, un des responsables du FLN est arrêté par l’armée qui emploie les méthodes les plus violentes pour faire parler les prisonniers. Le recours à la torture pose un cas de conscience à un officier français. Jouant sur le champ-contre-champ, entre le torturé et son tortionnaire, dans un huis clos étouffant, Lakhdar Hamina aère son film avec des retours en arrière sur l’enfance du prisonnier qui annoncent son prochain film. Et en 1974, c’est Chronique des années de braise, grande fresque historique qui nous entraîne dans ces années d’après l’indépendance. “ Avec ce film, j’avais eu envie d’expliquer pour la première fois comment est arrivée la guerre d’Algérie. Cette révolte, qui est devenue la révolution algérienne, est non seulement contre le colonisateur, mais aussi contre la condition de l’homme .” dit Mohamed Lakhdar Hamina qui ajoute “ Mon film n’est qu’une vision personnelle même s’il prend appui sur des faits précis ”. Partagé en six tableaux, depuis les premiers mouvements de résistance jusqu’à l’insurrection de 1954, le film est une magnifique épopée d’une grand force visuelle. Il suscite une polémique en Algérie sur le budget qui lui a été alloué. Il n’en remporte pas moins la Palme d’or à Cannes en 1975, unique récompense connue à ce jour pour un film venu du continent africain. Mohamed Lakdar Hamina signe ensuite deux films : Vent de sable en 1982, sur une communauté rurale isolée malmenée par une nature violente dans laquelle se mire le rapport entre les hommes dominateurs et les femmes puis La Dernière Image, en 1985. Du réalisme poétique du Vent des Aurès à l’humour de Hassen Terro, du face à face humaniste de Décembre jusqu’à la grande fresque de Chroniques des années de Braise, la guerre d’Algérie n’a cessé d’inspirer les quatre premiers films de Mohamed Lakhdar Hamina ■ Rencontres voir page 126 avec le réalisateur
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c’était la guerre
le festival cité ciné
Hassen Terro Algérie > 1968 > 1h30 > noir et blanc > vostf
Réalisation Mohamed Lakhdar Hamina > Scénario Mohamed Lakhdar Hamina, Tewfik Frarès > Image Mohamed Lakhdar Hamina, Abdelkader Bouziane > Musique Philippe Arthuys > Interprétation Keltoum, Mohamed Chouikh, Hassan El Hassani > Source Tayview developments LTD
Réalisation, scénario Mohamed Lakhdar Hamina > Image Mohamed Lakhdar Hamina, Bouziane Abdelkader, Faès Selim > Son Abdelhamid Oulmi > Production Office des Actualités Algériennes > Interprétation Rouiched, Keltoum, Hassan El Hassani, T. Aboulhassen, Larbi Zekkal, Mustapha Kateb, Mahieddine Bachtarzi, Sid Ali Kouiret > Source Tayview developments LTD
Hassen, un petit-bourgeois, est entraîné malgré lui dans le feu de l’action révolutionnaire. On ne joue pas impunément à ce jeu. Petit à petit, Hassen devient le terroriste, Hassen terro. Anti-héros poltron et vantard, Hassen est interprété par le formidable Rouiched, dont la popularité en Algérie égalait celle de Fernandel. Hassen fut le héros de plusieurs autres films ■
c’est arrivé près de chez nous
Prix de la première œuvre, festival de Cannes 1966
junior
Algérie > 1966 > 1h30 > couleur > vostf
Pendant la guerre d'Algérie, dans un petit village, des paysans soutiennent les maquisards cachés dans les montagnes. Cette poche de résistance est bombardée par l'armée française. Le jeune Lakhdar voit son père mourir sous ses yeux avant d'être arrêté. Sa mère part à sa recherche dans les casernes et les camps où des Algériens sont emprisonnés ■
compétitions
Le Vent des Aurès
hors écran
Chronique des années de braise Algérie > 1975 > 2h55 > couleur > vostf
Réalisation Mohamed Lakhdar Hamina > Scénario Georges Arnaud > Image Jean Charvein > Musique Philippe Artuis > Montage Hélène Arnal > Interprétation Sid Ali Kouiret, Keltoum, Michel Auclair > Source Tayview developments LTD
Réalisation Mohamed Lakhdar Hamina > Scénario Mohamed Lakhdar Hamina, Tewfik Farès, Rachid Boudjedra > Photo Marcello Gaitti > Musique Philippe Arthuys > Production ONCIC > Interprétation Georges Voyagis, Leila Shenna, Mohamed Lakhdar Hamina, Cheik Nourredine, Larbi Zekkal, Hassan Hassani, Sid Ali Kouiret, François Maistre > Source Tayview developments LTD
remerciements
Algérie > 1968 > 1h30 > noir et blanc > vostf
Un paysan, Ahmed, quitte son village dans l’espoir de trouver une vie plus facile en ville. Il rencontre Milhoud, un fou visionnaire, et côtoie la misère et l’injustice. La Deuxième Guerre mondiale éclate, la famille d’Ahmed est emportée par une épidémie de typhus. De retour dans son village avec son seul fils rescapé, Smaïd, Ahmed est écoeuré par l’opulence dans laquelle vivent les colons. Un jour, il détruit un barrage afin de répandre l’eau sur les terres des paysans affamés ■
index
À Alger, un responsable du FLN se retrouve aux mains des services d’interrogatoire du régiment de parachutistes, en charge des tâches de police. À travers les problèmes de conscience que pose à un officier supérieur français, le recours à la torture, Lakhdar Hamina s’interroge là où ses pairs français n’ont pas encore jugé utile de le faire ■
clair obscur
Décembre
Palme d’Or, Festival de Cannes 1975
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c’était la guerre
René Vautier Diplômé de l’IDHEC en 1948 (Première promotion), René Vautier qui a alors 20 ans se retrouve, lui le jeune résistant décoré de la croix de guerre à l’âge de seize ans, en Afrique Occidentale Française réalisant, pour la Ligue de un réalisateur engagé l’Enseignement, ce qui sera le premier film anticolonialiste français : Afrique 50. Celui qui s’est battu pour la liberté, dénonce le sort qui est fait à ceux qui osent se dresser contre l’ordre imposé par les administrateurs coloniaux. Il dénonce les profits insensés des sociétés coloniales, le pillage de la main d’œuvre et des ressources de ces territoires. Suivi à la trace par les autorités coloniales, c’est à bord d’un langoustier mauritanien qu’il rejoint la Bretagne pour soutenir la grève des ouvriers de la reconstruction à Brest en 1951. Ce film, aujourd’hui disparu, que l’on peut qualifier d’intervention sociale, est le premier d’une longue série qu’il poursuivra dans les années 70, à son retour d’Algérie : Le Glas, Les Ajoncs, Les Trois cousins (1969-1970), Techniquement si simple, Mourir pour des images (1971), Quand tu disais Valéry (1975-76)… L’une des nombreuses vies de René Vautier a pour cadre l’Algérie et son engagement pour la liberté d’expression auprès de la résistance algérienne qu’il rejoint dans le maquis en 1957-58. Il y tourne, avec d’autres, les images d'Algérie en flammes, film édité à 800 copies diffusées dans le monde entier, dont on retrouvera des larges extraits dans Un Peuple en Marche. Blessé trois fois, il rejoint la Tunisie pour se faire soigner. Emprisonné 25 mois par le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne), il refait surface au moment de l’Indépendance et est promulgué avec Pierre Clément, directeur de Centre audiovisuel d’Alger et secrétaire général des Cinépops de 1961 à 1965. Il commence à former les futurs réalisateurs et opérateurs de cinéma algériens mais aussi, et surtout, à satisfaire la demande d’un public jeune et insatiable. En 1971, il réalise Avoir 20 ans dans les Aurès récompensé par le Prix de la Critique Internationale au Festival de Cannes en 1972 Nicole Brennez, de la Cinémathèque française, estime à 180 films l’œuvre de ce “cinéaste exemplaire”, des films anticoloniaux, anticapitalistes, antiracistes. Des images qui furent parfois confisquées, dispersées, séquestrées, anéanties. Des films qui le poussèrent en 1973 à 31 jours de grève de la faim contre la censure politique du cinéma en France. Donné trois fois pour mort, blessé, embastillé et censuré d’innombrables fois, René Vautier a été distingué pour l’ensemble de son œuvre en 1999. René Vautier est un magnifique conteur, il sait porter l’histoire de ceux qui ne peuvent parler, la mettre en forme et faire de la pellicule, la bannière de l’oppression ■
En partenariat avec la Cinémathèque de Bretagne
Rencontres voir page 126 avec le réalisateur
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c’était la guerre
le festival cité ciné
Avoir 20 ans dans les Aurès Algérie France > 1971 > 1h30 > couleur
Réalisation Nacer Guenifi, Ahmed Rachedi > Sous la direction de René Vautier > Source Cinémathèque de Bretagne
Réalisation, scénario René Vautier > Photo Pierre Clément et Daniel Turban > Son Antoine Bonfanti > Montage Nedjma Scialom > Interprétation Noël Arcady, Yves Branellec, Philippe Brizard, Jacques Causelier, Hamid Djellouli, Philippe Léotard, Jean-Michel Ribes > Source Cinémathèque de Bretagne
junior
Algérie > 1963 > 1h05 > noir et blanc > vostf > documentaire
Avec l'opposition du contingent aux coups de force des officiers pro-Algérie française et les problèmes de la vie du soldat en Algérie, on assiste à une certaine légitimation de la désertion et aux réactions au putsch de 1961. Un groupe de Bretons réfractaires et pacifistes est envoyé en Algérie. Ces êtres confrontés aux horreurs de la guerre deviennent peu à peu des machines à tuer. L'un d'entre eux ne l'acceptera pas et désertera en emmenant avec lui un prisonnier du FLN qui devait être exécuté le lendemain. Huit cent heures de témoignages condensées dans une chronique filmée qui reflète l'état d'esprit des jeunes du contingent rappelés en Algérie ■
c’est arrivé près de chez nous
« Notre tâche à nous, cinéastes algériens est de prendre les hommes plus que les maisons, tendre la caméra comme un scalpel et décortiquer la ville. » Le premier documentaire collectif sur l'Algérie indépendante qui dépeint ce peuple en marche dans la construction d’une nouvelle nation. Le film est entrecoupé d'images d’archives rares de la guerre, venant des films tournés dans le maquis et à la frontière algéro-tunisienne entre 1958 et 1961 : Algérie en flammes de René Vautier, La Voix du Peuple et Les Fusils de la Liberté de Lakhdar Hamina et de Chnderli, Djazaïrouna (collectif) ■
compétitions
Un Peuple en Marche
Prix de la critique internationale, Festival de Cannes 1972
hors écran clair obscur
Les Ajoncs
France > 1969 > 10’ > couleur
France > 1970 > 10’ > couleur
Réalisation René Vautier > Source Cinémathèque de Bretagne
Réalisation, scénario René Vautier > Narration Elisabeth Wiener > Photo Bruno Muel > Montage Nejma Scialom > Interprétation Mohamed Zinet, Nicole le Garrec, René Vautier > Source Cinémathèque de Bretagne
index
Inspirée de faits-divers réels, cette fiction tragique sur les conditions de vie de trois cousins est aussi un tableau du bidonville de Nanterre. René Vautier est de retour au pays en 1969, deux ans avant la création de l'UPCB (Unité de Production Centre Bretagne). Il signe alors ce premier court-métrage “d'intervention sociale " sur l'émigration ■
remerciements
Les Trois cousins
Un émigré maghrébin vend des ajoncs dans une petite ville de Bretagne. Sa carriole est renversée par un agent de police raciste, mais les ouvrières de l’usine vont avoir une tout autre attitude. Une fable poétique et humoristique ■
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mohamed chouikh de l’acteur au réalisateur
> Le Vent des Aurès > Youcef > La Citadelle > Monette > Douar de Femmes
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mohamed chouikh
Mohamed Chouikh le festival
Né à Mostaganem, le 3 septembre 1943, il a onze ans en 1954, quand débute la guerre d'Algérie. En 1962, l'indépendance est proclamée. Dans sa ville natale, Mohamed Chouikh Acteur devient acteur au sein d’une troupe de théâtre qui deviendra le et réalisateur Théâtre National Algérien. En 1965, il joue dans l'une des premières grandes réalisations algériennes, L'Aube des damnés de René Vautier et Ahmed Rachedi. Un an plus tard, il interprète le rôle de Lakhdar (le fils) dans Le vent des Aurès de Mohamed Lakhdar Hamina. Le film obtient le prix de la première œuvre à Cannes. Jusqu'en 1970, Mohamed Chouikh se consacre essentiellement à sa carrière d'acteur au théâtre et au cinéma. Il est le héros de Hors-laloi de Tewfiq Farès en 1969. Le film de Michel Drach Elise ou la vraie vie d'après le roman de Claire Etcherelli, dans lequel il incarne le partenaire tragique de Marie José Nat, le révèle au public Français. 1972 constitue pour lui une étape décisive : parallèlement à sa carrière d'acteur, Mohamed Chouikh se confronte à l’écriture et se forme aux métiers du cinéma en participant à divers tournages. Comédien sobre et sensible, il fait alors preuve de réelles qualités de cinéastes. Il réalise L’Embouchure (1972) et Les Paumés (1974) pour la télévision algérienne, deux films traités différemment, qu’il juge, avec du recul, comme des créations de recherche. Rupture, en 1983, est son premier long-métrage pour le cinéma. En 1989, La Citadelle décrit une journée particulière dans la vie d’un village du Sud oranais. Cette farce tragique sur la solitude des uns et la polygamie des autres, révèle l’histoire de deux sociétés séparées par un mur, celle des hommes et celle des femmes. Ce film remporte une vingtaine de prix internationaux. En 1993, Youcef, la légende du 7e Dormant, l’histoire d’un combattant qui se croit toujours prisonnier de l’armée française, est présentée à Berlin et à Venise. L’Arche du désert, en 1997, est projeté dès sa sortie à Locarno. « Je suis pour les traditions qui unissent, qui donnent la vie, déclare Mohamed Chouikh après une diffusion en Algérie. Pas pour une culture qui tue et se replie sur elle-même. Mon film est l’autopsie de la haine, du cycle de la violence clôs par la mort. Après Locarno, il a été projeté à Sarajevo ». Le film dépeint la vie dans un village du désert qui bascule dans l’intolérance face à l’histoire d’un couple dont les membres appartiennent à deux groupes différents. Le Douar de femme (2005), sa dernière réalisation tournée l’été 2004 entre Alger et Béjaïa, est le fruit d’un travail familial. Il est en effet produit et monté par Yamina, la femme du réalisateur, elle-même réalisatrice de Rachida (2002). L’une des filles de Mohamed Chouikh y est actrice et sa sœur est première assistante. Le film inaugure l’année cinématographique 2006 en Algérie. Soutenue par les médias et en particulier à la télévision (coproductrice majeure de l’œuvre), l’avant-première a connu un succès considérable dans une salle bondée. « Vingt-cinq ans après La Nouba des femmes du mont Chenoua de Assia Djebar, notait El Watan au lendemain de la projection, l’absence des hommes valides dans Douar de femmes permet de mesurer combien la résistance des personnes dites du sexe faible a permis à l’Algérie de rester debout. Les actrices viennent tour à tour jouer leur part du rôle avec des répliques parfois très audacieuses qui font peu à peu voler en éclats les tabous coutumiers. Contrairement à La Citadelle ou à La légende du 7e Dormant, Chouikh se base essentiellement sur une mise en scène du verbe plutôt que sur l’action. Le film appartient en cela à cette longue tradition que s’est forgée le cinéma algérien d’être un cinéma féministe au masculin. Sachant la difficulté de monter un film par les temps qui courent, on ne peut que rendre hommage à Mohamed Chouikh pour leur contribution à la survie du cinéma en Algérie » ■
cité ciné compétitions junior c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur remerciements index 47
mohamed chouikh
Le Vent des Aurès Algérie > 1966 > 1h30 > couleur > vostf Réalisation Mohamed Lakhadar Hamina > Voir Cité-Ciné Alger, Hommage à Mohamed Lakhdar Hamina page 43
Youcef Algérie > 1993 > 1h49 > > couleur > vostf Réalisation, scénario Mohamed Chouikh > Image Allel Yahiaoui > Montage Yamina Chouikh > Son Rachid Bouafia > Musique Khaled Barkat > Interprétation Mohamed Ali Allalou, Selma Shiraz, Youcef Benadadou, Dalila Hellilou, Mohamed Benguettaf, Azzedine Medjoubi, Abdenour Chelouche, Ahmed Fillali > Source K Films
Youcef a été interné à la fin de la guerre d'Algérie dans un asile psychiatrique. Pour lui le temps s'est arrêté en 1960, et il se croit toujours prisonnier de l'armée française. Lorsqu'il s'évade et découvre l'Algérie contemporaine, il est terrifié. Ses frères du FLN ont sombré dans la corruption du pouvoir et d'autres dans un intégrisme religieux ■
La Citadelle Algérie > 1998 > 1h35 > couleur > vostf Réalisation, scénario Mohamed Chouikh > Image Allel Yahiaoui > Montage Yamina Bachir-Chouikh > Musique Jawad Fasla > Son Rachid Bouafia > Production CAAIC > Interprétation Khaled Barkat, Djilali Ain-Tedeles, Fettouma Ousliha, Fatima Belhadj, Momo > Source K Films
Une journée dans la vie d’un village du Sud-Oranais, El Kalaa. Sidi ne sait plus où donner de la tête avec Kaddour, son fils adoptif. Berger un peu simplet, ce dernier se cache trop souvent derrière les rochers pour sourire à la femme du cordonnier dont il est éperdument amoureux. Lorsqu’il se met à clamer son amour dans tout le village, les hommes décident de lui donner une leçon. Ce même jour, Sidi, qui possède déjà trois épouses, toutes occupées à lui faire des enfants et à tisser tapis et couvertures, ramène chez lui un quatrième métier à tisser, signe annonciateur de nouvelles noces. C’en est plus que ne peut supporter sa plus jeune épouse ■ Prix Fescapo 2005
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mohamed chouikh
Monette France > 1999 > 9’ > couleur
le festival
Réalisation, scénario Marie Hélia > Image Bernard Tissier > Montage Josie Miljevic > Musique E. West, Jeff Sicard > Son Philippe Sacier > Interprétation Mohamed Chouikh, Catherine Rouvel > Source Paris Brest
cité ciné
Salah, un Algérien de cinquante-trois ans, décide de retrouver la femme à qui il n'a pu déclarer sa flamme au moment des événements de 1962. Il embarque dans un ferry à sa recherche ■
compétitions
inédit junior
Douar de femmes Algérie > 2005 > 1h42 > couleur > vostf
c’est arrivé près de chez nous
Réalisation, scénario Mohamed Chouikh > Image Allel Yahiaoui > Montage Yamina Bachir Chouikh > Musique Khaled Barkat > Son Rachida Bouafia > Interprétation Sofia Nouacer, Khaled Benaissa, Bahia Rachdi, Aida Guechoud, Nawel Zaater, Amine Chouikh > Source Acima Films
Recueillie dans un douar, Sabrina découvre une population pauvre et asphyxiée par le terrorisme. Les hommes se font recruter en usine à la place de leurs femmes et confient leurs armes à ces dernières pour se défendre durant leur absence. Ils chargent les vieux de veiller sur leur vertu. En prenant les armes, les femmes découvrent leur pouvoir et prennent conscience de leur statut. Le rapport de force est bouleversé et certains tabous sont transgressés ■
hors écran clair obscur remerciements index
Rencontres voir page 126 “Leçon de cinéma” avec le réalisateur
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le festival
le cinéma au féminin
cité ciné compétitions junior c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur
> Elles > Le Charbonnier > Leila et les autres > Une Femme pour mon fils > Femmes d’Islam, le voile et la peur > Exil à domicile > Algériennes : trente ans après > Mémoires d’immigrés > Algérie, la vie quand même > Algérie la vie toujours > Inch’Allah Dimanche > Nadia, Naïma, Fatima, Djamila et les autres > Rachida > Le Plafond de verre, les défricheurs
remerciements index 51
le cinéma au féminin
Cinéma au féminin Les femmes algériennes sont au cinéma telles que dans la vie sans fioriture. Elles racontent leurs histoires, témoignent, simplement. par Hier, dans une Algérie en guerre, aujourd‚hui, dans un pays Samia Messaoudi traversé de souffrances, elles restent déterminées, courageuses, relèvent le défi de tenir face aux menaces, à la violence et à l’injustice qui leur est faite. Dans Elles (Ahmed Lallem, 1966), les femmes témoignent de leurs combats et leurs espoirs au lendemain de l’Indépendance. Qu'en serait-il ? Pour certaines, l'important est de gagner l’égalité pour construire une Algérie socialement juste. D'autres affirment leur émancipation dans un quotidien trop souvent envahi par le poids de la tradition. C’est encore vrai aujourd'hui. Trente ans plus tard, le réalisateur recueille à nouveau le témoignage de ces mêmes femmes pour raconter ce qu'est devenue l’Algérie. Les déceptions sont grandes. Mais elles combattent toujours l'obscurantisme. Par le documentaire ou la fiction, la capacité à exprimer le vécu des femmes dans la société algérienne apparaît de manière constante dans son cinéma. En 1977, Leila et les autres, une fiction de Sid Ali Mazif, raconte ce que vit et subit, Mériem, jeune femme soumise à un mariage forcé qu'elle refuse. Son amie Leila se bat contre l'injustice dans le travail. À cette époque, l'Algérie, dans un élan socialiste démesuré, est engagée dans sa construction idéologique. Elle ne voit pourtant pas les discriminations dont sont victimes les femmes au quotidien. Dans les années quatre-vingt-dix, des femmes prennent l'écran à pleines mains, certaines que le regard porté sur elles ne leur conviendrait pas. Elles investissent l’espace féminin, donnent la parole aux citoyennes de la rue, militantes, femmes de l’exil. Dans Rachida (2002), Yamina Chouikh témoigne des années de terrorisme islamiste. Elle décrit la violence, la brutalité à vif, à travers la vie d’une enseignante brisée par ce quotidien barbare. La fiction est terriblement proche de la réalité, reflète ce qu'ont subi les femmes algériennes dans leur quotidien au cours de cette décennie sanglante. Elle constitue un documentaire éclairant sur la montée de l’islamisme en Algérie. Dans une autre veine, Viva Laldjérie de Nadir Moknêche présente une Algérie confrontée à cette violence, mais dans laquelle la vie continue. Là où le malaise existe, les femmes bougent. Elles n’ont pas disparu de l'espace social. Elles travaillent, sortent en ville, dansent. La violence est en permanence en toile de fond, mais le désir de vivre et de ne pas s’effondrer domine. Le cinéma de Yamina Benguigui traite pour sa part, des femmes algériennes dans l’exil. Mémoires d’immigrées, après un portrait émouvant du père, dresse celui des mères et des filles, en exprimant toute la tristesse du départ, la difficulté de vivre en France, une société nouvelle à laquelle il faut s’adapter, encombrées d’une culture, d’une histoire, d'une religion et de traditions qu’elles souhaitent conserver, transmettre à leurs enfants. Prise entre intégration et tradition, cette deuxième génération vit tant bien que mal cette double appartenance. Exil à domicile, de Leila Habchi illustre encore la complexité de la vie des Algériennes en France. Vivre ici, penser là-bas ? L'exil est souffrance. Mais le temps apaise et les témoignages des femmes émeuvent. Après Inch’Allah dimanche, une douce fiction sur la vie de femme exilée, Yamina Benguigui tourne Le plafond de verre. Le film aborde la discrimination dont sont victimes au travail les jeunes issus de l’immigration et particulièrement ceux nés en France, de parents venus d’Algérie ou d'Afrique. Le passé colonial ressurgit. L'inégalité subie par ces jeunes algériens les renvoie à une exclusion sociale qu’ils ne pouvaient supposer ou, en tout cas admettre, alors que leurs parents s’installaient en France : pour quelque temps ou pour toujours ? Promesse de retour, sans suite ou pas avant longtemps. L'installation en France d’une deuxième voire troisième génération donne le ton : l'aller-retour est permanent entre la France et l’Algérie. Il ne s'agit pas de voyages, mais d'amour, même s'il reste encore quelque nostalgie et des souvenirs douloureux ■ 52
le cinéma au féminin
Elles Algérie >1966 > 22’ > noir et blanc > documentaire > vostf
le festival
Réalisation Ahmed Lallem > Scénario Ahmed Lallem > Image Miroslav P. > Montage Dabouz R. > Source Ministère des Affaires Étrangères, Algérie
cité ciné
“Elles”, ce sont des lycéennes de première et de terminale en 1966 à Alger, qui s’interrogent sur le rôle de la femme dans la société algérienne. Nourries par les idées de progrès, de liberté et d’égalité dont le socialisme se veut porteur, elles rêvent de travail et d’épanouissement ■
compétitions
Le Charbonnier
junior
Algérie > 1972 > 1h50 > noir et blanc > vostf
c’est arrivé près de chez nous
Réalisation et scénario Mohamed Bouamari > Image Daho Boukerche > MontageAli Mehdaoui > Musique Ahmed Malek > Interprétation Fettouma Ousliha, Youssef Hadjam, Ahmed Hamoudi, Mostapha al-Anka > Source Minisitère des Affaires Étrangères, Algérie
Belkacem ne connaît qu'un métier : fabriquer du charbon de bois. Mais l'apparition du gaz dans les campagnes lui fait perdre son gagne-pain. Ancien maquisard, il tente de trouver du travail en ville. Rejeté de partout, il réalise que les solidarités nées de la lutte pour la libération ne résistent pas à la nouvelle politique du pays menée par un jeune pouvoir algérien en rupture complète avec les idéaux de la révolution nationale... De retour au village, le héros est aussi confronté à un bouleversement familial : sa femme a réussi à trouver du travail dans une usine, ce qui peut sauver la famille de la misère ■ ■ ■ Mohamed Bouamari, auteur du court-métrage L’Obstacle (Voir Alger au cinéma), aborde ici les bouleversements de la société rurale algérienne face à la révolution agraire et s’interroge sur la place de la femme dans cette société en mutation ■
hors écran
Prix de la critique internationale, Festival de Cannes 1972
Leila et les autres
clair obscur
Algérie > 1977 > 1h25 > couleur > vostf Réalisation, scénario Sid Ali MAZIF > Interprétation Nadia Samir, Mériem Mohamed Lechaa, Chafia Boudraabougaci, Hanachi, Biyouna > Source Ministère des Affaires Étrangères, Algérie
remerciements
Mériem, jeune lycéenne, est promise à un homme qu'elle ne connaît pas et refuse ce mariage. Leïla, ouvrière dans une usine, lutte et impose, avec ses camarades, leurs droits à la dignité et à la responsabilité face au comportement méprisant du contremaître et aux attitudes paternalistes des ouvriers. Toutes deux font face aux difficultés et aux préjugés encore tenaces qui maintiennent les femmes dans une position subordonnée et freinent leur émancipation ■
index
Premier prix, Festival de Tachekent 1978
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le cinéma au féminin
Une Femme pour mon fils Algérie > 1982 > 1h35 > couleur > vostf Réalisation Ali Ghanem > Photo Mohamed Lakehal > Interprétation Keltoum, Samia Begga, Rahim Lallaoui, Chafia Boudraa, Hassan El Hassani, Farida Amrouche, Nadia Talbi, Whiba Zekkal > Source Ministère des Affaires Étrangères, Algérie
Fatiha, une jeune fille de 18 ans, élève dans un centre d'apprentissage à Alger, et Hocine, 35 ans, travailleur émigré qui vit en France ne se connaissent pas, et ne pensent pas au mariage. Pourtant leurs parents vont "arranger" leur union et ce dans le respect des rites et des traditions. Au lendemain des noces, Fatiha devenue épouse doit supporter sa belle mère autoritaire, et son mari absent ■ Prix de l’Union catholique, Festival de Venise 1983
Exil à domicile France > 1994 > 52’ > couleur > documentaire Réalisation, son et image Leïla Habchi et Benoit Prin > Montage Evelyne Kavos > Production Yumi, arte, les ateliers Varan > Source Leïla Habchi arte
Bakhta, Houria et Messaouda émigrent en France au début des années soixante. Trente années ont passé, la majeure partie de leur vie s'est déroulée à Grande Synthe, une cité ouvrière du Nord de la France. Les mariages, les fêtes organisées en commun et la vie quotidienne sont l’occasion pour elles comme pour nous de faire resurgir l'histoire et de dépasser les discours simplistes et globalisants sur l'intégration ou l'Islam ■
Soutenu par
Algériennes : trente ans après France Algérie > 1995 > 54’ > couleur et noir et blanc > documentaire Réalisation Ahmed Lallem > Image Anne Mustelier > Son Olivier Lumbroso > Montage Catherine Gouze, Clémence Lafarge > Production Les Films d'Ici > Source Les Films d’ici
En 1967-68 Ahmed Lallem tourne Elles. Trente ans plus tard, il retrouve certaines de ces jeunes filles devenues femmes, qui vivent soit en exil, soit en Algérie. À travers leurs différents parcours, ce film explore la complexité de la vie des femmes algériennes, leurs déceptions, mais aussi leur combativité ■
Soutenu par
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le cinéma au féminin
Algérie, la vie quand même France > 1998 > 46 ‘> couleur > documentaire > vostf
le festival
Réalisation Djamila Sahraoui > Photo Bachir Sellami > Montage Anita Perez > Son Farid Kortby > Production Les Films d’Ici > Source Films d’Ici
cité ciné
Dans une petite ville algérienne un peu à l'écart de la guerre qui déchire le pays, deux jeunes hommes, Abdenour et Sadek, 27 ans, trompent l'ennui d'une existence sans espoir, sans travail, sans loisir. Leur humour, leur vitalité, leur amitié laisse transparaître leur volonté de vivre quand même ■
compétitions
Djamila Sahraoui vit en France depuis 1975. Réalisatrice de plusieurs documentaires remarqués, elle a tourné dans sa ville natale deTazmalt cette chronique à laquelle elle donnera une suite quatre ans plus tard ■ Grand Prix, Festival de Leipzig 1998 Soutenu par
junior
Algérie la vie toujours France > 2001 > 52’ > couleur > documentaire > vostf
c’est arrivé près de chez nous
Réalisation Djamila Sahraoui > Image Mourad Zidi > Son Tayeb Maouche > Montage Rémi Hiernaux > Source Les Films d'Ici
Dans une petite ville de Kabylie abandonnée de Dieu et surtout des gouvernants, les jeunes décident de prendre leur vie en main et de mobiliser les habitants pour goudronner les rues, planter des arbres, peindre les murs ■ Prix de la Paix, Festival de Berlin 2002
Soutenu par
hors écran clair obscur
Nadia, Naïma, Fatima, Djamila et les autres France > 2002 > 1h13 > couleur > documentaire Réalisation, scénario, son Fadhila Djerdem et Anne Brillot > Image Dominique Deparis > Montage Corine Bachy > Production En Mouvement > Source Riquita
remerciements
Nées de parents algériens et marocains immigrés, quatre femmes âgées de 22 à 40 ans témoignent de l'éventail de choix de vie possibles face aux deux pôles contradictoires auxquels elles ont à faire face : société d'origine et société d'accueil. Elles abordent, avec authenticité et simplicité, la question des appartenances, des origines, du rapport avec les autres et de la place qu'elles occupent dans la société française ■
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le cinéma au féminin
Yamina Benguigui Yamina Benguigui est l’une des premières réalisatrices et productrices françaises d'origine algérienne. Née en France, elle a fui sa famille pour finalement revenir, par le cinéma, à la culture de ses parents. “Reconstituer l'histoire de l'immigration maghrébine, pour Réalisatrice moi, c'est aussi reconstituer une partie évidente de l'histoire de Productriste Ecrivain France”, nous dit-elle. L'immigration maghrébine et l'identité musulmane sont les deux thèmes qui traversent l'ensemble de son œuvre pour la télévision comme pour le cinéma. Elle commence sa carrière comme assistante du réalisateur Jean-Daniel Pollet puis fonde avec Rachid Bouchareb la société de production Bandits. Très vite elle se lance dans la réalisation avec Femmes d’islam puis Mémoires d'immigrés l'héritage maghrébin (dont nous présentons les deux premières parties), Inch'allah dimanche, sa première fiction et Le Plafond de verre, Les Défricheurs, tout récemment sorti sur les écrans français et présenté par Travelling en Avant Première. Également écrivain, elle a reçu en 2003 le prix de la Paix pour son œuvre littéraire ■
Femmes d’Islam, le voile et la peur France > 1994 > 52’ > couleur > documentaire Réalisation, écriture, image Yamina Benguigui > Son Frédéric Gremeaux > Montage Paul Morris, Jean-Marc Serelle > Production Bandits productions, France 2 > Source MK2
Deuxième épisode d'une trilogie, Le Voile et la peur s'attache à montrer le quotidien de femmes issues de pays de culture islamique, et plus particulièrement d'Algérie, d'Egypte et d'Iran. Alors que certaines voient la loi coranique comme libératrice, d'autres réclament une révision du statut qui leur a été jusque là imposé ■
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le cinéma au féminin
le festival
Mémoires d’immigrés : les pères, les mères France > 1997 > 2 x 52’ > couleur > documentaire Réalisation Yamina Benguigui > Photo Virginie Saint-Martin, Bakir Belaidi > Montage Lionel Bernard, Nadia Ben Rachid > Musique Dahmane El Harachi, Slimane Azem, Rachid Bahri, Dalida, Idir, Malika Dom-Ran, Enrico Macias, Chab Hasni, Bellamou Messaoud, Cheb Mami, Rachid Taha > Production Bandits, Canal + > Source CNC
cité ciné compétitions
Mémoires d’Immigrés donne pour la première fois la parole à ceux qui sont venus reconstruire la France quand le pays manquait de main d’œuvre, ceux qui ont quitté leur pays pour finalement ne jamais revenir. Réalisé en trois temps (les pères, Les mères et les enfants), deux parties vous seront présentées lors de Travelling : les Pères les premiers arrivés et Les mères qui les ont rejoints à la faveur du regroupement familial. "Nos enfants, ils sont là aujourd'hui. Il faudrait bien qu'ils sachent pourquoi on est ici, et comment on est venu, dans quelles conditions on a travaillé, comment notre vie a passé" dit Abdellah Samate, l'un des pères de Mémoires d'immigrés. En laissant s'exprimer la douleur longtemps indicible de ces hommes et de ces femmes , Yamina Benguigui a su rendre à cette page de notre histoire une dimension humaine ■ Sept d’Or du documentaire, 1988
junior
Inch’Allah Dimanche
c’est arrivé près de chez nous
France > 2001 > 1h38 > couleur Réalisation, scénario Yamina Benguigui > Photo Antoine Roch > Montage Nadia Benrachid > Son Michel Vionnet > Décor Marc Marmier > Production Bandits Longs, ARP > Interprétation Fejria Deliba, Rabia Mokedem, Roumaysse Moussaoui, Anass Behri, Hamza Dubuih, Zinedine Soualem > Source ARP Sélection
hors écran
Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, la France manque de main-d’œuvre et recrute en masse des Maghrébins, qui émigrent seuls, la loi ne les autorisant pas à emmener leur famille. En 1974, le gouvernement français autorise épouses et enfants à les rejoindre. C’est le regroupement familial. Zouina arrive d’Algérie avec ses trois enfants, pour rejoindre son mari et va devoir non seulement s’habituer à cet exil, mais aussi supporter la méfiance de son mari qui lui est devenu étranger. La radio est sa seule fenêtre sur la vie extérieure ■ Grand prix des Festival d’Amiens et de Sarlat, 2001
inédit
clair obscur
Le Plafond de verre, les défricheurs France> 2004 > 1h44> documentaire > couleur
Réalisation, scénario Yamina Benguigui > Photo Bakir Belaïdi, Isabelle Fermon > Son Jean-Yves Pouyat, Benjamin Bober, Serge Richard, Antoine Rodet > Montage Lionel Bernard > Production Bandits productions, France > Source Ciné Classic
remerciements
Les enfants et petits-enfants des immigrés arrivés en France dans les années 50 ont pu, grâce à l'école publique, accéder au savoir, acquérir des diplômes et envisager une véritable carrière professionnelle. Mais le taux de chômage des jeunes diplômés issus de l'immigration est trois fois plus élevé que celui de la moyenne nationale. Victimes d'une discrimination invisible, liée aux préjugés raciaux hérités du colonialisme, ils ne peuvent, à diplôme égal, bénéficier du système méritocratique, pilier de notre République ■
index 57
le cinéma au féminin
Yamina Bachir Chouikh “Dans notre société, c’est la femme qui est la victime de la guerre, c’est elle qui pleure. J’ai voulu rendre hommage à toutes les Rachida qui se battent tous les jours” nous dit Yamina Bachir Réalisatrice Chouikh. Elle aussi s’est battue cinq ans pour trouver les financeScénariste ments sans aucune aide du gouvernement : “ les femmes comédiennes, assistantes, ou scriptes, cela ne choquait personne. Pour le reste, il fallait s’accrocher”. Yamina Bachir Chouikh a découvert le cinéma grâce à son père qui l’emmenait voir des films dans les ciné bus. En 1973, elle entre au Centre National du cinéma algérien où elle travaille comme scripte et monteuse sur de nombreux films documentaires et de fiction. Elle collabore avec Abdelkader Lagda, Noureddine Mefti, Ahmed Rachedi et Mohamed Chouikh pour La Citadelle (1989) et L’Arche du désert (1997), ainsi que pour Le Cri des hommes d’Okacha (1982). Avec Rachida, son premier film, elle s’inscrit dans la nouvelle génération des cinéastes algériens ■
Rachida Algérie France > 2002 > 1h40 > couleur Réalisation, scénario, montage Yamina Bachir Chouikh > Photo Mustapha Belmihoub > Son Rachid Bouaffa, Martin Boissau > Musique Anne-Olga De Pass > Production Ciel Production, Ciné Sud Promotion, Arte France Cinéma, avec le soutien du Fonds Sud Cinéma et de l’ADC Sud > Interprétation Ibtissem Djouadi, Bahia Rachedi, Mohamed Remas, Rachida Messaouden, Zaki Boulenafeed, Amel Chouikh > Source K Films
Alger, années quatre-vingt-dix, pendant les années de la terreur. Rachida a vingt ans et travaille comme institutrice dans un quartier populaire. Un matin, elle est abordée par quatre jeunes hommes qui lui ordonnent de poser une bombe dans son école. Comme elle refuse, ils lui tirent dessus et la laissent pour morte. La jeune femme est sauvée. Fuyant la violence de la ville, elle se réfugie avec sa mère dans un village. Elle découvre alors la violence qui sévit aussi dans cette région ■ Grand prix du jury et Prix du public, Festival d’Amiens 2003
Soutenu par
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le cinéma au féminin / les journées de la femme
les journées de la femme le festival
Toute la semaine, Travelling Alger célèbre les femmes des deux côtés de la Méditerranée avec un rendez-vous fort le 8 mars, journée internationale de la femme dans le monde. Le 8 Mars 1910, à Copenhague, une confédération internationale de femmes socialistes de tous les pays créaient cette journée en vue de servir à la propagande du vote des femmes. Près d'un siècle plus tard, le combat n'est plus le même en Europe mais l'inégalité entre les femmes et les hommes est toujours d'actualité. Et qu'en est il de la condition des femmes algériennes ? Ces femmes qui ont participé activement à la libération de leur pays et dont l'émancipation tant espérée dans les premières années de l'indépendance s'est peu à peu éffritée pour être totalement reniée en 1984 quand est voté le code de la famille qui octroie à la femme algérienne un statut de mineure. Aujourd'hui, en Algérie, des femmes continuent à écrire, jouer la comédie et filmer. Elles vivent et luttent pour le droit d'être tout simplement ellesmêmes. En France, des femmes cinéastes d'origine algérienne affrontent leur communauté et le regard de notre société. Ce sont elles qui écrivent, à leur façon, une page de l'histoire, celle de l'intégration. Cette journée leur rendra hommage et contribuera à nous faire découvrir leur quotidien et leur lutte ■
cité ciné compétitions
Dimanche 5 mars à la Maison Internationale de Rennes, Comptoir du Doc invite Travelling Alger
junior
18h00
Rachida, lettres d’Algérie de Florence Dauchez Au cœur des “années de la terreur”, le vie quotidienne de Rachida, mère de quatre enfants aux convictions très divergentes, dans un HLM contrôlée par le FIS ■
c’est arrivé près de chez nous
Mercredi 8 mars à la salle de la Cité – 10h/22h30
Journée Internationale de la femme Une journée parrainée par la ville de Rennes et arte 10h00
11h20 14h00 15h30
17h00 18h15 19h00
hors écran
14h00
Elles Algériennes : trente ans après 20 ans barakat (clip) Rencontre : Le code de la famille Rachida Rencontre avec Rachida Bachir Chouikh, femme et cinéaste (leçon de cinéma) Rachida Nadia, Naïma, Fatima, Djamila et les autres Exil à domicile Rencontre : Vivre sa double culture en partenariat avec le FASILD et avec la participation de Déclics femmes
Leila et les autres précédé de Ici et là-bas
clair obscur
21h00
Jeudi 9 mars – 13h/23h30
Journée Yamina Benguigui
en partenariat avec l’association Rennes Setif et la Maison Internationale de Rennes
remerciements
■
À la Maison Internationale de Rennes - 7, quai Chateaubriand
Mémoires d'immigrés : les pères 14h00 Mémoires d'immigrés : les mères 15h15 Femmes d'islam : le voile et la peur 16h30 Rencontre
13h00
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Au cinéma l’Arvor - rue d’Antrain
Inch'Allah dimanche 14h00 Mémoires d'immigrés : les mères 15h15 Le Plafond de verre 16h30 Débat sur Le Plafond de verre avec Yamina Benguigui
index
13h00
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le festival
un printemps cinématographique algérien ?
cité ciné compétitions junior c’est arrivé près de chez nous hors écran
> L’Echos des Stades > La Femme dévoilée > Rumeurs > Cessez-le-feu > Le Secret de Fatima > Cousines > Ahmed > Frantz Fanon : mémoire d'asile > Oranges > Le Plus beau de tous les tangos du monde > Petit déjeuner > Aveux > On y va > Obsession(s) > Stridences, sangcommenttaire ? > Ez-zaîm, le roi est mort, vive le roi > Hommage à un hittiste > Un Aller simple > Tablod'bord > Des Vacances malgré tout > Démokratia > Algérie(s) > Aliénation > Le Grand jeu
clair obscur remerciements index 61
un printemps cinématographique algérien ?
Les Rencontres cinématographiques de Béjaïa, vitrine du jeune cinéma algérien
par Habiba Djahnine Déléguée Générale Kaïna Cinéma
Les rencontres cinématographiques de Béjaia sont nées d’une rencontre entre deux associations. L’association Project’heurt basée à Béjaia, qui a pour objectif d’animer des espaces de diffusion cinématographiques, notamment à travers un ciné-club « allons voir un film ». L’autre association est Kaina cinéma, basée à Paris, née depuis mars 2003, elle poursuit l'objectif de soutenir des initiatives qui participent à faire revivre la filière cinématographique en Algérie, et de créer des liens de collaboration et de coopération avec les professionnels français et plus largement européens qui souhaitent soutenir des actions en Algérie Ainsi depuis juin 2003, date de la première édition, une tradition s’installe à Béjaia aujourd’hui nous préparons la quatrième édition. Ces rencontres sont avant tout un moment de débat, de formation et d’échange autour du cinéma. Les rencontres cinématographiques de Béjaia sont une vitrine du jeune cinéma Algérien. Les deux équipes tentent à travers une programmation sous la signe de la diversité des genres (courts, longs, fictions, documentaire…) de donner à voir la richesse des regards que des jeunes cinéastes portent sur leurs pays et sur le monde. Soucieux de créer de garder un pont avec la patrimoine cinématographique algérien, les organisateurs ont eu à cœur de montrer leurs filiation à un certain cinéma Algérien en montrant L’obstacle de Bouamari, Une boîte dans le désert de Brahim Tsaki, Tahya ya didou de Mohamed Zinet qui a ouvert la troisième édition. L’option d’être un espace ouvert aux autres cultures et nationalités était présent à travers des films du patrimoine de la cinémathèque de Bretagne ou bien des films qui nous racontent l’engagement de Mahmoud Darwiche en Palestine (écrivain des frontières de Samir Abdellah » ou bien l’itinéraire d’un jeune Noir américain qui veut devenir chanteur (Chantz l’enfant Jazz de Mohamed Kounda) Persuadés que le cinéma, et par la même l’action culturelle, ne peut exister que par l’implication des concernés eux-mêmes, c’est-à-dire des femmes et des hommes qui mettent en place des ciné-clubs et qui offrent au public la possibilité de regarder des films collectivement et d’en discuter ; les RCB mettent l’accent sur et la consolidation du réseau de ciné-club qui est en train de se développer dans plusieurs villes d’Algérie en les invitant à chaque édition pour échanger, partager, se former. Un nouveau souffle est donné au cinéma algérien, il est porté par de nombreux réalisateurs et réalisatrices indépendants, qui sont aussi pour certains d’entre eux producteurs, distributeurs… C’est dire toute l’énergie et la volonté qui existent pour continuer à faire des images en Algérie et de les montrer ■
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un printemps cinématographique algérien ?
L’Echos des stades Algérie France > 1998 > 24‘ > couleur > documentaire > vostf
le festival
Réalisation Ensaad, Abdelkader > Image Saad Bouaziz > Son Massim Boumzar > Montage Fabrice Charrin > Production Patrice Barrot Intervews > Source Article 2
cité ciné
Ce film se fixe comme objectif d’observer et d’écouter cette immense clameur, ce long murmure qui émane des stades algériens. Le lieu où l’on observe le mieux la foule est... le stade. Les jeunes, toutes classes confondues, dont un grand nombre provient de milieux modestes et sont au chômage, s’y rendent régulièrement. Qu’est-ce qui se clame dans les stades ? Dans la tragédie que vit l’Algérie, quelle forme prend cette communication ? Le stade, jamais déserté, n’est-il pas ainsi le lieu où s’exprime cette "autre Algérie" ?
compétitions junior
La Femme dévoilée France > 1998 > 10’ > couleur > vostf
c’est arrivé près de chez nous
Réalisation, scénario Rachida Krim, Hamid Tassili > Image Angliviel Adrien > Décor Tika Chatelain > MontageVincent Bochard > Musique Amazigh Kateb, Gnawa Production > Son Jean-Baptiste Faure > Interprétation Hakim Ghili, Hamid Tassili, Karim Messalti, Moulay Mansouri, Alain Conte > Source Agence du court métrage
L'action se passe en Algérie, à Oran. Cinq jeunes désœuvrés passent leurs journées dans la rue, à tuer le temps et l'ennui. Un jour, un pari est lancé : suivre et draguer la première femme qui se présentera. Harath relève le défi ■
hors écran clair obscur remerciements index 63
un printemps cinématographique algérien ?
Rumeurs Algérie France > 2003 > 21’ > couleur > vostf Réalisation, scénario Mohamed Latrèche > Image Ahmed Messad > Décor Azzedine Abbar > Montage Fabien Daguerre > Musique Cheb Mami > Son Thierry Rolland > Production Philippe Etienne, Boualem Ziani > Interprétation Ahmed Benaïssa, Abdelah Benabdelah, Hassiba Soumeur, Fouzia Boukhalfa, Ahmed Soualil > Source Association Gindal
Bachir, jeune homme de 25 ans, cherche à partir ! Et pourquoi pas vers la France ? Tous les matins, il attend le passage du facteur, mais la réponse à la demande de visa se fait attendre. Bachir s'ennuie, tourne en rond. Une rumeur persistante viendra combler ce vide : et si le weekend changeait de jours ■ ■ ■
Cessez-le-feu France Algérie > 2003 > 15’ > couleur > vostf Réalisation, scénario, décor Ahmed Zir > Photo Farid Maougal > Montage Julie Dupré > Son Tarek Amiar > Musique Alberto Crespo Ocampo > Interprétation Ali Chaouda, Hocine Rizi, Brahim Douibi > Source Le Grec
Un jeune berger qui a perdu son père, tué dans la montagne algérienne, récupère un tract lancé d'un avion. Mais comment comprendre ce qui y est écrit ? Avec l'entêtement du désespoir, il essaie par tous les moyens de le déchiffrer ■
Le Secret de Fatima France > 2003 > 30’ > couleur > vostf Réalisation, scénario Karim Bensalah > Photo Pascal Lagrifoul > Décor Mourad Saidi > Montage Julien Duveau, Julien NgoTrong > Son Lionel Garbarini > Production Jean-François Vincenti > Interprétation Tassadit Mandi, Lounes Tazairt, Mohamed Kadouk, Mourad Dani > Source Agence du court métrage
L'histoire se déroule à Alger en 1998, en pleine montée du terrorisme. Fatima, soixante-cinq ans, vit dans un quartier déchiré par la violence domestique et les règlements de compte politiques sanglants. Isolée, elle semble ne vouloir prendre aucun parti. Elle cherche d'ailleurs à quitter le quartier. Mais cette indifférence apparente cache un secret ■ ■ ■
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un printemps cinématographique algérien ?
Lyes Salem le festival cité ciné
Lyes Salem est né en 1973 à Alger. Comédien de théâtre, de télévision et de cinéma, il s’inscrit en Lettres Modernes à la Sorbonne puis poursuit sa formation à l’École du Théâtre National de Chaillot et au Conservatoire National d’Art Dramatique. Sur Acteur scène, il a joué dans des pièces du répertoire classique et moderne. En 1998, il met et en scène et joue Djelloul, le résonneur d’après Les Généreux de Malek Alloula. Au Réalisateur cinéma et à la télévision, il apparaît dans des films de Maurice Failevic, Benoît Jacquot et Hamid Krim. En 1999, il réalise son premier court-métrage intitulé Lhasa, suivi en 2001 de Jean-Farès, prix Jeune public à Montpellier. Avec Cousines, en 2003, Lyes Salem évoque l’évolution des mentalités dans une société en mutation et peint avec justesse un portrait de l’Algérie d’aujourd’hui. Ce court métrage remporte de nombreux prix internationaux et un César. Lyes Salem termine actuellement l’écriture de son premier long-métrage. Produit par Daramsalah, Les Trois mensonges relate la solitude de Salima, jeune sœur de Mounir Mekbel, atteinte de narcolepsie dans un village de l’arrière pays oranais ■
compétitions junior
Cousines Algérie France > 2003 > 32’ > couleur > vostf
c’est arrivé près de chez nous
Réalisation, scénario Lyes Salem > Photo Nathanêl Louvet > Montage Florence Ricard > Son Nicolas Provost > Musique Double Kanon, Lotfi Ben Lamri > Production Dharamsala, Sora Productions > Interprétation Bouchra Akbi, Antar Cheddadi, Lamia Cherfouh, Zineb Kortebi, Farida Krim, Rashida Messaoudène, Lyes Salem > Source Dharamsala
Driss vient passer un mois de vacances à Alger. Il retrouve ses parents, son frère, ses cousines et son pays d'enfance qui a bien changé depuis son départ. Il fait la connaissance de Nedjma, une cousine éloignée un peu timide et réservée. Driss va provoquer en elle des envies d'indépendance et de liberté. Mais elle est promise à Amrane, le cousin de Driss ■
hors écran
Ahmed Algérie > 2006 > 45’ > couleur > vostf
clair obscur
Réalisation Mourad Zidi > Scénario adapté par Mourad Zidi > Photo Morad Zidi > Son Tayeb Maouche > Décor Djamal Dadache > Montage Djamal Dadache > Musique Ali Bouchrit, Amirouche Hamidouche > Interprétation Rabah Megarba, Ahmed Zidi, Djedjigua Oumara, Ahmed Mahia > Source Ahmed Zidi
remerciements
Ahmed, un orphelin de 12 ans, est élevé par son grand père qui travaille comme cordonnier dans le village, les deux mènent une vie paisible. Lorsque Ahmed découvre que son grand-père est malade et qu’il lui faut une opération, sa vie est bouleversée ■
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un printemps cinématographique algérien ?
Le jeune en Algérie ou le facteur oscillant Il nous semble essentiel de prendre en considération un facteur tellement évident et tellement massif qu’il est passé comme inaperçu (une sorte de point aveugle) chez la plupart des observateurs et autres analystes de la situation politique en Algérie. Ce fait que l'on omet souvent de signaler, c'est qu'en juin 2001 comme au moment par des élections communales de juin 1990, deux Algériens sur trois ont moins de Daho 25 ans. Cela veut dire que les 2/3 de la population agissent comme s’ils n’avaient Djerbal aucun lien symbolique, culturel ou même politique avec les valeurs qui ont forgé les Historien générations qui les ont précédés. Du fait de la crise économique qui a touché le pays dès le milieu des années 1980, ces jeunes, formés dans les écoles étatiques et imprégnés d'idéologie réformiste religieuse, n'ont finalement presque jamais connu de travail posté ou d'activité salariée. Dans l’ensemble du pays, ils constituent depuis ce temps, non seulement une demande de travail nouvelle, exigeante en matière de standard de vie et de revenu mais aussi une force contestataire quant à l'idéologie et aux mécanismes d'un système qui, manifestement, ne les attendait pas et ne leur a pas prévu de place. Au début des années 1990, beaucoup d'entre eux ont été candidats ou ont porté leurs voix sur les listes du F.I.S.1 Pour ce qui est de la Kabylie (Petite et Grande), la majorité des jeunes s’est rangée derrière la bannière de la revendication identitaire amazig 2 et a voté pour les listes des partis dont l’ancrage principal était la Kabylie et le programme la démocratie, la laïcité ou le libéralisme 3 . Il faut cependant relever qu’une petite minorité a rejoint les rangs de groupes islamistes armés, restés très actifs dans la région. Ainsi, avec le temps, s’est constituée en Kabylie, comme dans toute l’Algérie, une base de masse pour les rassemblements de foules des quartiers périphériques et des secteurs marginalisés des villes et des campagnes urbanisées, mais aussi une base électorale pour les partis contestataires de l'ordre social et politique établi. Nous sommes là face à l’apparition d’une armée de réserve mobilisable à volonté pour toute contestation globale du système. Mais, cette armée de réserve, étant elle-même flottante et n’ayant pas de cadre politique et idéologique stable, fonctionnera avec un effet de balancier pouvant passer sans crier gare d’un extrême à l’autre. C’est ce que nous appellerons avec J-P. Faye, le facteur oscillant. Globalement, comme l’ont été le Hamas puis le F.I.S. au début des années 1990, le M.C.B (avec toutes ses composantes) ainsi que les partis à ancrage régional vont être à la fois l'expression politique de cette masse flottante autant que son parti électoral. Un mouvement désespérément contemporain à lui-même Mais, la pression démographique issue du baby-boom des premières années de l’indépendance a fait que les cycles de la reproduction naturelle ont fini par s’imposer comme des cycles décennaux de reproduction idéologique. Cela veut dire en substance que, tous les dix ans, une génération en repousse une autre. Celle des années 1980 a repoussé celle de la période Boumediene ; celle des années 1990 en a fait de même avec celle qui l’a devancée. Alors, celle des années 2000 n’a aucun scrupule à bousculer les figures de proue du M.C.B et des partis dirigés par ses aînés 5 . Seul Matoub Lounès mérite la gloire des effigies et celle des paroles reprises en cœur par des milliers de jeunes comme autant de chants de guerre contre l’ordre établi 6. En fait, son répertoire fait de “ textes violents, incisifs, poussant l’impulsivité de leurs dits à l’extrême défi, à l’inévitable affrontement ” sera l’ultime passage à la limite d’une revendication qui aura mis des années à s’affirmer dans le champ culturel 7. La Révolte par l’émeute ou le « Péril jeune » Alger, 14/06/2002 - L’Algérie a traversé une année d’émeutes qui ont touché la plupart des régions et dont les causes vont de l’abus d’autorité des agents de l’Etat à la pénurie d’eau. Jusque-là, les émeutes (1984, 1986, 1988) ont été de fortes mais brèves explosions de colère, circonscrites à telle ou telle région. C’est la première fois qu’elles durent aussi longtemps et qu’elles touchent autant de régions différentes à la fois. On ne peut analyser ces émeutes sans distinguer ce qui se passe depuis le printemps 2001 en Kabylie de ce qui se passe dans d’autres régions. Le « soulèvement de Kabylie » a des caractéristiques qui le distinguent d’autres soulèvements qui ont éclaté ailleurs de manière sporadique, non organisée et imprévue. Il constitue en luimême un événement assez nouveau. Depuis 1962, c’est en effet la première fois qu’il y a une série de manifestations continues, généralisées et qui touchent l’ensemble d’une région. La Kabylie : la négociation par la « force nue » Au départ, les raisons de ces manifestations ont été assez conjoncturelles (répression, abus d’autorité, exactions, 66
un printemps cinématographique algérien ?
le festival
torture, etc.), somme toute des faits presque « ordinaires » caractérisant le fonctionnement du système dans tout le pays. Ce fut donc un acte répressif pareil à d’autres, si ce n’est qu’il a causé la mort d’un jeune homme dans les locaux mêmes de la gendarmerie, qui a déclenché une explosion de colère généralisée. La singularité de cette explosion de colère est qu’elle s’inscrit dans la durée. L’échec des modalités traditionnelles de négociation et de résolution des conflits a laissé place à une sorte de « négociation immédiate », directe, c’est-à-dire sans médiation aucune. Tout le problème qui se pose, depuis le printemps 2001 jusqu’à ce jour, est que ni les représentants des jeunes insurgés ni les représentants de l’Etat n’ont trouvé de terrain - ni de personne - qui puisse matérialiser une négociation. Mais si cela est particulier à la Kabylie, c’est parce que le problème posé est particulier. C’est la première fois, depuis 1962, qu’il s’agit, non plus de la réparation d’un préjudice causé à des individus, à des agents sociaux, mais de la réparation d’un préjudice causé à toute une région. On est donc en présence de l’expression de la revendication d’une région par rapport à l’Etat, par rapport au pouvoir politique. La formulation de cette revendication mérite également d’être interrogée. Jusqu’alors, cette formulation était le fait du Mouvement culturel berbère (MCB). Le paradoxe est que l’ensemble du programme du MCB - et aussi une partie importante de ses représentants - ont montré leurs imites par rapport à la nouvelle revendication posée ; celle-ci a trouvé son expression dans la plate-forme d’El Kseur. Cette plate-forme a été élaborée par des représentants d’un type nouveau, qui ne sont pas des figures du MCB ou, du moins, s’ils le sont, ils le sont en étant subordonnés aux nouvelles modalités de représentation, celles des arouchs et des comités de villages. Le MCB avait pour base un mouvement associatif culturel très puissant. Ce tissu associatif existe toujours mais ce n’et pas par lui que passe la contestation
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Des révoltes « jeunes »
hors écran
Il est important de relever qu’au fur et à mesure de l’évolution du mouvement de contestation, depuis avril 2001, les affrontements avec les forces de sécurité – qui sont aussi une forme de négociation ouverte, par la « force nue » – sont le fait des jeunes essentiellement. Les émeutes et contestations des années 80 ont été également marquées par les jeunes. Mais, dans beaucoup de cas, elles ont regroupé des segments de la population qui n’étaient pas nécessairement jeunes, qui n’était pas non plus nécessairement dans l’informel, dans la marge. Beaucoup d’usines, de syndicats et de travailleurs salariés des secteurs public et privé s’étaient joints aux mouvements des années 80. Les caractéristiques principales de ces émeutes étaient en ce temps-là leur caractère urbain et, comme le soulignait le sociologue Saïd Chikhi, on y assistait de plus en plus à l’émergence d’un « péril jeune ». Le jeune était devenu un acteur de la scène politique et sociale, un acteur qui n’était ni attendu ni prévisible ni organisé. En Kabylie, depuis le 14 juin 2001, ce phénomène s’est confirmé en tant que phénomène quasiment « principal » - sinon exclusif - de la contestation du système. Qu’est-ce qui fait que cet acteur jeune soit devenu l’acteur principal, quasiment exclusif, en ce sens qu’il a imposé aux autres acteurs (militants de partis politiques, leaders du MCB, agents de l’Etat) d’entrer dans son cadre, celui des comités de villages et des arouchs et non pas celui des cellules des partis ou du MCB ? Tous ces cadres, en effet, sont devenus obsolètes devant de nouvelles formes de représentation et d’expression. Que s’est-il passé aussi bien par rapport aux relations avec l’Etat que par rapport à la relation interne à la représentation du mouvement en Kabylie ? Aujourd’hui, il semble que nous avons affaire à l’émergence d’un élément aléatoire qui n’est pas en relation avec les structures de production étatiques ou privées, ni avec les structures institutionnelles ni avec les structures éducatives et culturelles reposant ou dépendant du socle étatique. Cela veut dire qu’à l’intérieur de cette masse jeune, nous trouvons autant d’enseignants, que de chômeurs et de petits paysans ou commerçants. Ce qui les réunit est l’appartenance à une même génération ■
clair obscur remerciements
Toutes les données statistiques portant sur les élections de 1990 et 1991 sont dans l'étude, en arabe, de Abdelnacer Djabi : Les élections, la société et l'État en Algérie. Ed. Casbah, Alger, 1998. Mouvement culturel berbère 3 RCD et FFS en particulier 4 Nous renvoyons pour l’analyse de ce phénomène à l’ouvrage de Jean Pierre Faye, Langages totalitaires, Herman, Paris, 1972. 5 Plusieurs journaux plutôt favorables au mouvement ont rapporté le fait que Ferhat Mehenni et Khalida Messaoudi, figures de proue du M.C.B ont été chassés à coups de pierres par les jeunes manifestants de Tizi Ouzou. 6 L’un des chantres les plus connus de la mouvance berbériste, Matoub Lounès est exclu du lycée de Bordj Menaïel pour y avoir introduit des livres en tamazigt-tifinag (écriture berbère ancienne). Grièvement blessé par balles à un barrage de gendarmerie en octobre 1988, enlevé puis libéré par un groupe islamiste en septembre 1994, Matoub Lounès tombera en juin 1998 assassiné par un groupe armé non identifié. 7 Rachid Mokhtari. Matoub Lounès, Ed. Le Matin, Alger 1999, p.29. 1
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index 67
un printemps cinématographique algérien ?
carte blanche aux rencontres cinématographiques de béjaïa > Frantz Fanon : mémoire d'asile > Oranges > Le Plus beau de tous les tangos du monde > Petit déjeuner > Aveux > On y va > Obsession(s)
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un printemps cinématographique algérien ?
Frantz Fanon : mémoire d'asile Algérie > 2002 > 52’ > couleur > documentaire > vostf
le festival
Réalisation Abdenour Zahzah, Bachir Ridouh > Scénario Abdenour Zahzah > Image Miguel Vassilskis, Bachir Sellami > Montage Redouane Guettas, Abdenour Zahzah > Musique Redha Thabti, Sid Ahmed Debonno > Son Farid Kortbi, Carole Sainsard > Source Mille et une productions
cité ciné
Une évocation, à l'aide d'images d'archives et de témoignages actuels, de la vie de Frantz Fanon, psychiatre d'origine antillaise nommé en 1953, à l'âge de 28 ans, médecin-chef à l'hôpital psychiatrique de BlidaJoinville près d'Alger. Déjà révolté durant ses années d'études de médecine à Lyon par les conditions de vie réservées aux immigrés algériens, il s'attachera durant sa brève existence à penser « l'aliénation de l'homme noir », de l'homme colonisé, de l'homme où qu'il soit ■
compétitions junior
Oranges Algérie France > 2003 > 7’38 > couleur > vostf
c’est arrivé près de chez nous
Réalisation, scénario Mouzahem Yahia > Image M'hamed Boulis > Décor Salim Mazar > Montage Fabien Daguerre > Musique Martin Etienne > Son Thierry Rolland > Interprétation Hocine Baouli, Brahim Hamadi > Source Association Gindal
C'est l'histoire de deux hommes qui se battent sans raison. La bagarre débute dans un marché coloré débordant de fruits et légumes. Elle se poursuit dans des décors de plus en plus austères et dépouillés. Alors que l'état physique des deux belligérants se dégrade à vue d'œil ■ ■ ■
hors écran clair obscur
Le Plus beau de tous les tangos du monde Algérie > 2003 > 16’ > couleur > vostf Réalisation, scénario Yaniss Koussim > Interprétation Mamanryda > Source Yannis Koussin
remerciements
Le souvenir de son défunt mari ressurgit dans la vie d'une vieille dame au cours d'une journée qui n'avait rien de différent des autres journées qui jalonnent sa vie. La nuit tombée, la vielle dame essaie de recréer la présence de son époux ■
index 69
un printemps cinématographique algérien ?
le festival cité ciné
Aveux Algérie France > 2004 > 15’ > couleur > vostf
Réalisation SKarim Moussaoui > Image Mehdi Moeqrie > Interprétation Radia Bou El Maali et Nafaa EL Joundi.
Réalisation, scénario Mohamed Lakhdar Tati > Photo Sylvie Petit > Montage Julie Dupré > Son Rémi Lafon > Interprétation Linda Chaib, Hadj Belhecene
Le désir est créateur de jeu, d'espace, de ratage, de sons et de mots. Un homme, une femme et une chambre d'hôtel se donnent le temps d'un costume, d'une pluie ■
Obsession(s)
Algérie > 2005 > 13’ > couleur > vostf
France > 13’ > 2005 > couleur > fiction-documentaire > vostf
Réalisation Mounes Khammar
Réalisation, scénario et montage Mokrane Mohamed Mariche > Lumière Mathieu-David Cournot > Cadre Dhani Agustinus > Son Fernando Solis Nova > Montage Amokrane M. Mariche > Musique originale Jasmine Vegas
hors écran
Pendant une partie de jeux d'échecs, alors que les pions livrent bataille, une histoire d'amour nait entre le cheval des noirs, et la tour des blancs ■ ■ ■
c’est arrivé près de chez nous
On y va [ N’Rouhou ]
junior
Algérie > 2003 > 4’ > couleur > vostf
Autour d’un petit déjeuner préparé et servi, un homme et une femme ■
compétitions
Petit déjeuner
Exilé dans une grande ville, un homme perd ses repères et se sent mal à l'aise. Un jour, il rencontre un chanteur de métro qui l'émeut par sa voix, mais il n'arrive pas à lui parler. Bouleversé par cette rencontre, il s'obstine depuis à le chercher dans cette ville qui lui est étrangère, va-t-il le retrouver ?
clair obscur remerciements index
Paroles d’écran Voir pages 125 Le Jeune cinéma algérien Paroles d’écran Voir pages 125 Avoir vingt ans en Algérie
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un printemps cinématographique algérien ?
Ammar Bouras Né en 1964 à Jijel (300 km à l'est d'Alger), Ammar Bouras est diplômé de l'école supérieure des beaux-arts d'Alger, où il enseigne actuellement la photographie. Artiste Expérimentateur du réel
Plasticien, photographe et vidéaste, son travail tente de mêler ces trois pratiques en les confrontant pour aboutir à des propositions hybrides et métissées. Son oeuvre est une interrogation violente qui s'attaque sans relâche aux tabous de la société algérienne : le corps, la femme, le terrorisme… ainsi qu'aux rapports passés entre France et Algérie, sans faux fuyant ni règlement de compte. Par son travail, il contribue à la création d'une conscience du présent, avec une dimension sensible et poétique. Il a travaillé comme photographe reporter pour plusieurs publications et, depuis 1989, expose régulièrement dans son pays et à l'Ètranger. Ammar Bouras est membre fondateur de "Essebaghine" (les Badigeonneurs). Ce collectif de plasticiens contestataires créé en 2001 agit pour décloisonner les pratiques artistiques et s’ériger en contrepoids d’un art officiel et bourgeois. Ses dernières exposition se sont tenues à Alger (galerie Esma, La Citadelle), Barcelone (FIAV), Oslo (Stenersen Museum) et à Lyon ■
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un printemps cinématographique algérien ?
Stridences, sangcommenttaire ? 7’24 > 2001 / 2003
le festival
Réalisation Amar Bourras
Un ensemble d'images vidéo et quelques 700 Diapositives retravaillées... infos, titres des quotidiens, intimes, et abstraites ■ ■ ■
cité ciné
Ez-zaîm, le roi est mort, vive le roi 3’57 > 2002 / 2005
compétitions
Réalisation Amar Bourras
La notion d'ez-zaîm dans la culture arabe est liée à celui qui est juste et possède un pouvoir sur son peuple pour le conduire vers un avenir meilleur Ez-zaîm, le roi est mort, vive le roi! est un regard critique sur la situation politique qui n'évolue pas malgré les changements d'individus ■
junior
Hommage à un hittiste 1’30 > 2002
c’est arrivé près de chez nous
Réalisation Amar Bourras
Hittiste = "Celui qui tien le mur". C'est un hommage au chômeur ■
Un Aller simple 4’40 > 2002 / 2003 Réalisation Amar Bourras
clair obscur
Tablod'bord
hors écran
Kharaja oualem yaâoud, Un aller simple, est pour moi, l’histoire de ce journaliste qui a payé de sa vie, de son droit à la parole et à la vie. C’est l’histoire de ce voyageur qui change d'adresse et d'habitudes pour effacer ses traces. C’est l’histoire de ces jeunes qui passent des nuits entières devant les consulats pour obtenir, dans l’espoir d’aller vivre ailleurs, un visa qui n’arrive jamais. C’est l’histoire de ces femmes qui se font belles (sans en avoir besoin) et envahissent les rues, tous les matins ■ ■ ■
[ Création – œuvre originale ]
30’ > 2002 / 2006 Réalisation Amar Bourras
remerciements
Sur un texte de Adlène Meddi, un " Road movie ". une Balade à Alger le jour, images fixe d'Alger la nuit, des photos intimes... des amis qui parlent, des bruits ■ ■ ■
index
Rencontres Voir pages 126 avec l’artiste
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un printemps cinématographique algérien ?
Malek Bensmail Né en 1966 à Constantine, Malek Bensmaïl réalise plusieurs essais en film super 8 grâce à une maison de jeunes qui, par le biais d’accords passés avec les pays socialistes met à sa disposition du Réalisateur matériel. Il participe régulièrement à des festivals de cinéma amateur et obtient un premier prix national. C'est l'œil qui pense En 1988, il quitte Constantine pour Paris afin d’y poursuivre des qui résiste… études de cinéma. Diplômé de l'Ecole Supérieure d'Etudes Malek Bensmaïl Cinématographiques, il effectue un stage dans les studios de Lenfilm à Saint-Petesbourg et réalise ainsi l’un de ses rêves d’étudiant algérien. Après plusieurs autres stages et divers postes d’assistant pour des fictions pour la télévision, il crée avec trois amis de sa promotion une structure baptisée « Télétranger ». Entre 1990 et 1993, elle a produit des magazines et des documentaires entre autres pour France 3, Planète… Le travail de réalisation de Malek Bensmaïl se développe essentiellement autour de projets axés sur la relation Orient-Occident, les rapports Nord-Sud et la confrontation Modernité-Tradition. Il impose un regard en profondeur, débarrassé des clichés occidentaux. “ Je cherche le frottement, le grain de sable qui viendra gripper la mécanique. J’aime confronter l’Algérie, multiplier les points de vue et jouer avec humour ou gravité des clichés, mettre en évidence la vague d’hystérie médiatique qui a traversé l’Occident au moment de la décennie rouge. Ou bien reconstruire le puzzle de l’histoire contemporaine algérienne à travers un personnage charismatique pour le pouvoir, ou prendre comme personnage principal l’Algérie contemporaine. Autour du thème du film, je tourne beaucoup, par cercles concentriques, du micro au macro ou l’inverse “. Parallèlement à son travail de cinéaste, Malek Bensmaïl enseigne et encadre des ateliers de formations ■
Des Vacances malgré tout Algérie France > 2001 > 1h07 > couleur > documentaire > vostf Scénario, image Malek Bansmaïl > Montage Matthieu Bretaud > Musique Phil Marboeuf > Son Amar Kabouche > Source INA
Jeune électricien, Kader Kabouche émigre en 1964 en France où naissent ses cinq enfants de nationalité française. Depuis vingt ans, il fait construire par son frère resté au pays, une maison dans leur village natal, non loin d'Alger. Pour la première fois depuis quinze ans, la famille passe les vacances d'été dans cette maison. Voyage au sein d'une famille dans l'Algérie d'aujourd'hui, à la recherche de traces d'un passé proche et d'impressions à chaud, de petites histoires de famille qui parlent simplement de l'histoire franco-algérienne ■
Démokratia France > 2001 > 17‘ > couleur et noir et blanc > vostf Scénario Malek Bensmaïl > Opérateur Lionel van Kerguistel > Image Nedjma Herder, Jean-Robert Vialet > Son David Rosanis > Montage Matthieu Bretaud > Musique Phil Marbœuf, le trio Contempo > Interprétation Louis Beyler, Keen de Kermadec, Faouzi B.Saïchi, Bernard Douzenel, Alain St Lary, Goerges Baillon et Malik > Source L’Agenge du court-métrage
Face au peloton d'exécution, un chef d'Etat la mort. Tandis que les soldats épaulent leurs fusils, l'homme se souvient… De son absence de scrupules et d'humanité, de la lâcheté de son entourage et de sa relation avec dêmokratia. Une fable sur la machinerie de la dictature, de la démocratie et du pouvoir absolu ■
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un printemps cinématographique algérien ?
Algérie(s) France > 2002 > 2 x 1h20 > couleur > documentaire > vostf
le festival
Réalisation Thierry Leclère, Malek Bensmaïl, Patrice Barrat > Scénario Thierry Leclère, Patrice Barrat, Samia Chala > Source Article z
1. Un peuple sans voix
2. Une terre en deuil
Enquête Thierry Leclère, Patrice Barrat, Ihsan El Kadi, Samia Chala
cité ciné
Islamistes, responsables de l’armée, politiques, journalistes et victimes livrent leur version de cette guerre qui pèse encore sur le pays. Un peuple sans voix revient sur la naissance et la montée en puissance du Front islamique du Salut (FIS). Fin 1991, alors que l’Algérie risque de devenir une république islamiste suite à la victoire du FIS au premier tour des élections législatives, l’armée décide de tout annuler. Cette interruption du processus démocratique, suivie peu après par l’assassinat du président Boudiaf, plonge l’Algérie dans le chaos. Une terre en deuil, démonte l'engrenage qui a mené aux massacres. Elle aborde également les aspects économiques et géopolitiques de cette guerre. Des images terribles montrent un peuple désespéré par la violence et la pauvreté. Et l'incapacité manifeste des autorités à répondre à ce désarroi. Montée de l’islamisme, manipulations, corruption dans les plus hautes sphères de l'Etat... Les réalisateurs ont réussi une enquête impressionnante par le nombre de témoignages d'hommes politiques et d'islamistes. Un film nécessaire pour comprendre comment l’Algérie en est arrivée là et vers quel avenir elle se dirige ■
compétitions junior
Aliénation France > 2003 > 1h45 > couleur > documentaire > vostf
c’est arrivé près de chez nous
Scénario, Image Malek Bensmail > Montage Mathieu Bretaud > Musique Phil Marboeuf > Source INA
Entre tradition et modernité, valeurs religieuses et valeurs démocratiques, la société algérienne est en constante opposition. S'intéresser à ce qui se passe aujourd'hui dans un hôpital psychiatrique en Algérie et montrer les psychiatres faisant face à la lente désintégration d'une société, tout en montrant l'isolement et l'incompréhension auxquels ils se heurtent, est un moyen de cerner le malaise social dominant en Algérie et les difficultés que rencontre ce pays pour définir son identité collective et nationale ■
Le Grand jeu
hors écran
France > 2005 > 1h10 > couleur > vostf Réalisation, Photo Malek Bensmaïl > Montage Matthieu Bretaud, Jean-Pierre Pruilh > Musique Phil Marboeuf > Source INA
clair obscur
Printemps 2004: Abdelaziz Bouteflika est réélu à la présidence de la République algérienne dès le premier tour avec près de 85% des voix. Cette élection s’annonçait pourtant différente des précédentes: l’armée avait déclaré qu’elle resterait neutre, le FLN était majoritairement passé dans l’opposition et son secrétaire général, Ali Benflis, semblait en mesure d’inquiéter le président sortant en jouant la carte du renouveau et de la modernisation de la vie politique. Malek Bensmaïl a planté sa caméra au sein du QG de campagne d’Ali Benflis, d’où il observe la bataille démocratique. Le Grand jeu constitue une première dans l’histoire du cinéma documentaire algérien, où jamais l’occasion de percer l’opacité du pouvoir n’a été donnée à des témoins indépendants ■
remerciements
Paroles d’écran Voir pages 125 Les Années de la terreur Rencontres Voir pages 126 avec le cinéaste
index
Lieu de patrimoine et de création, l’ina mène, depuis 1975, une activité de production innovante et, à travers celle ci, s’attache à construire la mémoire de demain : documentaires d’auteurs, films à base d’archives, entretiens patrimoniaux sont ainsi produits dans un souci de transmission et de pérennité. C’est dans cet esprit que l’Ina accompagne Malek Bensmaïl dans plusieurs de ses réalisations. Passeur de mémoire privilégié du fait de sa double appartenance algérienne et française, il a, dit il, trouvé à l ‘Ina « un véritable laboratoire et un outil de qualité, où le temps est encore permis pour élaborer un film. L’Ina enregistre la mémoire contemporaine de mon pays, qui malheureusement s’en détourne »
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le festival
algérie(s) plurielles
cité ciné compétitions junior c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur
> Le Sud algérien vu par… > Ali au pays des mirages > Ici là-bas > De l'Autre côté de la mer > Vivre au Paradis > Wesh Wesh, Qu’est-ce qui se passe ? > Les Jardiniers de la rue des Martyrs > Algérie, mes fantômes > Algérie’s) plurielles en court > Le Testament de Tibhirine > L’Algérie, son cinéma et moi… > Le Monde Perdu
remerciements index 77
algérie(s) plurielles
le festival
L’Algérie vue par les cinéastes vivant en France. Les algériens vivant en France sous le regard de cinéastes d’origine pieds-noirs et européens … Souvenirs, quotidien, identité… D’Ali au Pays des mirages à Wesh, wesh… en passant par De l’autre côté de la mer et Les Jardiniers de la rue des Martyrs, autant de films qui dévoilent les multiples visages de l’Algérie en France. Avec Algérie mes fantômes, Jean-pierre Lledo est parti à la rencontre d’hommes et de femmes, harkis, piedsnoirs, juifs, catholiques ou musulmans pour reconstruire le puzzle de ces Algérie(s) plurielles. Chemin inverse pour deux cinéastes bretons qui sont allés tourner en Algérie l’an dernier et proposent deux documentaires d’une sincérité réelle. Le désir d’assembler les fragments du miroir est plus que jamais au cœur d’une génération ■
cité ciné compétitions junior
Le Sud algérien vu par... Albert Weber, cinéaste amateur Extraits de films tournés en Algérie entre 1937 et 1963 > 16’ et 9,5 mm > noir et blanc et couleur > 40‘
c’est arrivé près de chez nous
> Source Cinémathèque de Bretagne
hors écran
Récits du quotidien, chroniques d’une vie intime et ordinaire, les vies impressionnées des cinéastes amateurs sont des documents précieux sur notre histoire collective, le matériau d’une forme inédite de savoir. Un de ces hommes a vécu au temps de l’Algérie française. Entre 1937 et 1963, des Monts des Ouled-Naïl à la vallée du M’Zab, le désert algérien est le laboratoire cinématographique d’Albert Weber. Ce citoyen de Laghouat, oasis aux confins des hauts-plateaux, capte dans une série de films la présence et l’influence métropolitaines, militaire et administrative, comme il filme les cultures endogènes, en particulier celle de l’ethnie mozabite. Une dizaine de ses films courts, seront commentés en direct par Mme Weber, la femme du cinéaste, et un rennais originaire du M’Zab, M. Baamara.■
clair obscur
Ali au pays des mirages Algérie > 1978 > 1h58 > couleur Réalisation Ahmed Rachedi > Scénario Rachid Boudjedra > Photo Rachid Mérabtine > Montage Hamid Djellouli > Son Dahmane Sid Boumediène > Interprétation Larbi Zekkal, Djelloul Beghoura, Said Hilmi, Ahmed Senoussi, Mustaphe Kateb > Source Ministère des Affaires étrangères d’Algérie
remerciements index
Fin des années 70 à Paris, Ali est un jeune émigré qui arrive à vivre sans trop de dégâts parmi les écueils du racisme tranquille, grâce à sa manière d’être, décontractée et sans complexe. Grutier de son métier, il achète un jour une paire de jumelles à un compatriote et se met du haut de sa grue à regarder vivre les Français, tels qu’en eux-mêmes, sans fard ni faux semblants : fragiles, fatigués et piègés par la consommation. Un jour Ali achète un billet à la loterie nationale ■ ■ ■
Ahmed Rachedi est un des premiers réalisateurs de l’Algérie indépendante, à qui l’on doit, Le Peuple en marche et L’Opium et le bâton. (programmés dans la section Guerre d’Algérie) et qui traite ici de la double condition d’être étranger et ouvrier en France ■
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algérie(s) plurielles
Ici là-bas France > 1988 > 13’ > couleur Réalisation, scénario Dominique Cabrera > Image Robert Millie > Montage JeanBernard Bonis > Son Edmée Doroszlai > Interprétation Les parents, la soeur de la réalisatrice > Source Agence du Court Métrage
Ici : la France 1987, là-bas : l'Algérie 1963. Comment accepter cet héritage ? ■
De l'autre côté de la mer France > 1997 > 1h30 > couleur Réalisation Dominique Cabrera >Scénario Louis Mathieu de Vienne, Dominique Cabrera, Nidam Abdi > Image Hélène Louvart > Décor Michel Vandestien > Montage Sophie Brunet > Musique Béatrice Thiriet > Son Dominique Gaboriau, Dominique Vieillard, Xavier Griette > Interprétation Claude Brasseur, Roschdy Zem, Marthe Villalonga, Agoumi, Catherine Hiegel, Marilyne Canto, Slimane Benaïssa, Abbès Zahmani, Fattouma Ousliha Bouamari, Ariane Ascaride > Source Bloody Mary Productions
Paris, été 1994. Georges Montero, patron pied-noir d'une conserverie d'olives, est resté en Algérie après l'Indépendance. Il vient pour la première fois en France, pour une opération de la cataracte. Son ami Belka, émigré récent, le pousse à rester en France. Il a manigancé à l'insu de Georges, la vente de sa conserverie à Oran. Tarek Timzert, son chirurgien ophtalmologue parisien, est un « beur » qui a coupé tout lien avec la culture algérienne. Une relation se noue entre le pied-noir d'un côté, et « l'aveugle à ses racines » de l'autre ■ ■ ■
Vivre au Paradis France Belgique Norvège Algérie > 1998 > 1h36 > couleur Réalisation, scénario Bourlem Guerdjou > Scénario Bourlem Guerdjou, Olivier Douyère et Olivier Lorelle > Monteur Sandrine Deegen > Photographie Georges Lechaptois > Musique Bourlem Guerdjou > Production 3B Productions > Interprétation Roschdy Zem, Fadila Belkebla, Omar Bekhaled, Hiam Abbass, Farida Rahouadi, Ramzi Brari, Sabrina Jellassi > Source Tadrart Film
En 1960, Lakhdar, ouvrier algérien sur un grand chantier de construction de la région parisienne, fait venir sa femme et ses deux enfants dans son logement précaire du bidonville de Nanterre. La désillusion est grande chez Nora qui envisageait l'avenir en France sous d'autres auspices. Lakhdar aspire néanmoins à faire vivre sa famille « au paradis », dans une cité HLM. La communauté du bidonville devient vite insupportable au père qui n'hésite pas à contourner les règles de la solidarité afin de se procurer l'argent nécessaire au relogement. Nora rejette au contraire l'univers français qui la confronte à la violence et à l'humiliation, et s'insère dans les réseaux clandestins du FLN ■
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algérie(s) plurielles
le festival
Wesh Wesh, Qu’est-ce qui se passe ? France > 2001 > 1h23 > couleur Réalisation Rabah Ameur-Zaimeche > Scénario Rabah Ameur-Zaimeche, Madjid Benaroudj > Photo Olivier Smittarello, Karim Albaoui, Emmanuel Dupré, Lionel Sautier > Interprétation Rabah Ameur-Zaïmeche, Ahmed Hammoudi, Farida Mouffok, Ali Mouffok, Serpentine Textier > Source Haut et court
cité ciné
Cité des Bosquets en Seine-Saint-Denis. Expulsé en Algérie, il revient clandestinement chez lui, après avoir purgé une double peine. Kamel tente, avec le soutien de sa famille, de se réinsérer dans le monde du travail. C’est alors qu’il devient un observateur impuissant de la décomposition sociale de son quartier ■
compétitions
Les Jardiniers de la rue des Martyrs France > 2003 > 1h20 > couleur Réalisation Leïla Habchi et Benoît Prin > Source Momento
junior
Dans les jardins ouvriers de Tourcoing, vieux harkis, fellaghas ou immigrés fuyant la misère, dans une silencieuse cohabitation, racontent avec le recul et la sagesse propres aux anciens, leur statut de colonisés, les massacres de Sétif, les exactions et les arrestations arbitraires de l’armée française ou du FLN, la prison et la torture. Ces retraités aux témoignages poignants ont choisi de rester en France cultiver leur jardin. Les Jardiniers de la rue des Martyrs a été écrit et filmé à quatre mains par Leïla Habchi et Benoît Prin, deux documentaristes talentueux qui ont aussi réalisé ensemble Exil à domicile, programmé dans la journée des femmes et Paroles d'ados ■
c’est arrivé près de chez nous
Algérie, mes fantômes France > 2003 > 1h44 > couleur Réalisation, image, son Jean-Pierre Lledo > Montage Dominique Greussay, Anita Fernandez > Production Iskra, Naouel Films, Iskra, Images Plus, Films du Soleil > Source Iskra
hors écran
Un cinéaste algérien en exil, d'origine judéo-espagnole, entame un long voyage filmé pour affronter les fantômes qui le guettent depuis son arrivée en France. Voyage identitaire et retour sur une histoire algéro-française tabou de ces 50 dernières années, au bout duquel se recompose peu à peu, de villes en villes, grâce à des personnages rencontrés au hasard, le puzzle d'une Algérie aux multiples visages qui n'a jamais été, mais qui sera peut-être ■ ■ ■
clair obscur
Jean-Pierre Lledo Réalisateur
remerciements
Dans les années soixante, Jean-Pierre Lledo, né à Tlemcen en Algérie, a croisé la route de René Vautier, lorsque celui-ci animait les Ciné-Pop, un réseau de salles de cinéma populaire qui suscita le goût de cinéma chez le jeune adolescent. Quelques années plus tard, Jean-Pierre Lledo entre à l'école de cinéma VGIK de Moscou et dès 1977, de retour en Algérie, réalise des films documentaires et deux longs-métrages de fiction. Contraint à l'exil en France depuis 1993 pour des raisons de sécurité, il n’a de cesse depuis, par le biais du cinéma documentaire, d’interroger l’histoire et ses rêves d’une Algérie acceptant les multiples peuples et cultures qui la définissaient : Arabes, Musulmans, Juifs, Chrétiens, Berbères, Pieds-noirs, Français. Ce sera, entre autres, Algérie, mes fantômes, un road movie documentaire, réalisé aux quatre coins de France, à la rencontre des Algériens et des Français nés en Algérie et Un rêve algérien, dans lequel Henri Alleg retourne en Algérie à la demande de Jean-Pierre Lledo pour y filmer les retrouvailles du célèbre journaliste et écrivain militant avec ses amis de toujours. Ce film est sorti sur les écrans en 2004 ■
index
Rencontres Voir pages 126 avec Jean-Pierre Lledo / Rencontres Voir pages 126 avec Leila Habchi et Benoit Prin
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algérie(s) plurielles
Algérie(s) plurielles en court Zohra à la plage France > 1995 > 8’ > couleur Réalisation, scénario Catherine Bernstein > Image Jean-Philippe Bouyer > Montage Agnès Bruckert > Interprétation Zoubida Boulgroune, Nathalie Dorval, Sabine Naud > Source Agence du Court Métrage Dounia
Zohra est algérienne. Elle a cinquante ans et travaille comme employée de maison chez un jeune couple. Pour la première fois de sa vie elle va à la plage ■ ■ ■
Dounia France > 1997 > 17' > couleur Réalisation Zaïda Ghorab-Volta > Scénario Zaïda Ghorab-Volta > Image Emmanuelle Le Fur, Hélène Louvart > Montage Hélène Aubert, Ana Agnello > Son André Rigault > Interprétation Zaïda Ghorab-Volta, Zahra Benaïssa, Chérif Cherfi, Fahra Hadj-Hamdri > Source Agence du Court Métrage
La Pelote de laine
Dounia a 20 ans et travaille comme infirmière de nuit. Un matin, alors qu'elle revient de l'hôpital, son père, immigré algérien, l'attend sur le perron. Il a bu et lui interdit de retourner travailler : mais pour Dounia, il n'est pas question de céder ■
Mon village d'Algérie Algérie France > 1998 > 15’ > couleur Réalisation Hakim Sahraoui > Scénario Hakim Sahraoui et Hafid Bouchefa > Image Bernard Pavelek. > Son Francis Bonfanti > Montage image Cécile Favier > Montage son Eric Mauer > Musique Idir > Interprétation Fatah Benlala, Idir, Roger Trapp, Léandre Torres, Fadila Belkebla, Mostefa Khomri
De l’autre côté
Après s’être marié, Mohand, algérien, a émigré en France pour trouver du travail contre l’avis de sa famille. Il vit au-dessus d’un petit bar de Saint-Denis, dans la banlieue parisienne. Un soir, son ami Slimane lui lit une lettre de son père qui le plonge dans une profonde nostalgie. La nostalgie de son village d’Algérie ■
De l'autre côté France > 2003 > 30’ > couleur Réalisation, scénario Nassim Amaouche > Image Cédric Ascencio > Montage Aurélie Monier > Son Morgan Lanniel > Interprétation Keine Bouhiza, Benaissa Ahouari, Yasmine Belmadi, Fariza Mimoun > Source Agence du Court Métrage
Samir est un jeune avocat d'une trentaine d'années. Issu d'un milieu ouvrier, il n'a pas revu sa famille et ses proches depuis un moment car il a pris un appartement en centre ville. Pour la circoncision de son petit frère, il retourne dans son quartier d'origine ■
La Pelote de laine France > 2005 > 11’ > couleur Réalisation, scénario Fatma Zohra Zamoum > Image Jacques Boumendil > Musique Franck Sforza > Son Pierric Guennegan > Interprétation Fadila Belkebla, Mohammed Ourdache, Sofiane Ahsis, Louise Danel, Gil Morand, Didier Morvan > Source Agence du Court Métrage
Au début des années 70, Mohamed ramène Fatiha et leurs deux enfants du bled pour vivre avec lui, dans une banlieue ouvrière française. Mohamed continue d'aller à son travail, comme à son habitude, en fermant la porte à clef. Sa femme et ses deux enfants se trouvent prisonniers dans leur propre maison. Fatiha va alors inventer des moyens insolites pour communiquer avec l'extérieur ■
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algérie(s) plurielles
le festival
Ciné-concert [ Création ] Le Monde perdu Etats-Unis > 1925 > 1h40 > noir et blanc > muet > Réalisateur Harry Hoyd > Musique Mehdi Haddab et Smadj > Source Lobster Co-production Festival Travelling, Rennes / Panorama, Morlaix / C'est dans la vallée, Sainte-Marie-aux-mines /
cité ciné
Le professeur Challenger a un objectif, retrouver la trace d'un monde rempli d'étranges créatures décrit par l'explorateur Maples White. Pour cela, il forme une expédition formée de sa fille Paula, du professeur Summerlee, du journaliste Edward Malone et de Sir John Roxton. Dix jours après leur départ, les aventuriers parviennent en pleine jungle amazonienne et découvrent un spectacle saisissant ■ ■ ■ Film culte reprenant le très beau livre de Sir Arthur Conan Doyle, qui a inspiré Mérian Cooper pour King Kong(1933) et Spielberg pour Jurassic Park. Une belle séance familiale en perspective ■
compétitions
Mehdi Haddab Talentueux compositeur et joueur de oud électrique, Mehdi Haddab accompagne avec bonheur des artistes tels que Rachid Taha, Rodolphe Burger (Before Bach) et explose littéralement lors de projets personnels tels que Ekova (groupe electroworld ayant marqué le milieu des années 1990) ou Duoud (avec Smadj) largement célébré par la critique lors de la sortie de leur album Wild Serenad en 2003, et dont le nouvel album est attendu ce printemps ■
junior
Avant Première Deux films produits en Bretagne sur l’Algérie
c’est arrivé près de chez nous
L'Algérie est au cœur de l'actualité cinématographique bretonne. Deux documentaristes y ont été tournés cette année. Le breton Emmanuel Audrain avec la Société de Production Mille et une films s'interroge dans Le Testament de Tibhirine sur les raisons pour lesquelles, des moines, aujourd'hui assassinés ont voulu rester en Algérie en pleines années de la terreur. Larbi Benchiha, franco-algérien et breton d’adoption, est retourné dans son pays après dix ans d’absence à cause du terrorisme, pour raconter son Algérie à travers ses émois de spectateur dans L’Algérie, son cinéma et moi produit par Alligal Productions ■
Le Testament de Tibhirine France > 2006 > 52’ > couleur > documentaire Réalisation Emmanuel Audrain > Image Emmanuel Audrain > Montage Michèle Loncol > Production Mille et Une Films, Le Goût du Large, Blink productions, France 3 Ouest > Source Mille et une film
hors écran
Algérie, Noël 1993, un groupe armé du GIA pénètre dans le monastère de Tibhirine et menace les membres de la petite communauté. À cette époque, la lutte sanglante entre les islamistes et l’état algérien est à son paroxysme. Les assassinats d’étrangers ont commencé. Les moines s’interrogent : « Faut-il partir ? ». Profondément attachés à ce pays, à sa culture et au peuple algérien, ils prennent la décision de rester. En mars 1996, sept des moines seront enlevés et égorgés. Presque dix ans après, des proches se souviennent et nous font comprendre leurs raisons de rester ■
clair obscur
L’Algérie, son cinéma et moi… France > 2006 > 52’ > couleur > documentaire
remerciements
Réalisation, scénario Larbi Benchiha > Image Nabil Meckel > Son Hamid Osmani > Musique Ali Farka Touré, Toumani Diabaté > Montage Bruno le Rous > Production Alligal , France 3 Ouest, TV Rennes > Source Aligal productions
index
J’ai quitté l’Algérie à 24 ans. Aujourd’hui, je suis un émigré. Un émigré à l’aise et intégré !. Quand j’étais enfant, Sidi Bel Abbès comptait sept salles de cinéma pour soixante mille habitants. Aujourd’hui, une salle seulement subsiste et on y diffuse des cassettes VHS piratées… Raconter dans ce documentaire mes premiers émois de spectateur et la naissance et l’évolution du cinéma algérien, c’est retrouver, en filigrane, les ruptures qui furent des moments charnières de l’histoire du pays ■ ■ ■ Rencontres Voir pages 126 avec Emmanuel Audrain / Rencontres Voir pages 126 avec Larbi Benchiha
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alger rit la nuit nuit blanche Parce que l'humour permet de supporter l'insupportable, d'alléger le poids des tragédies, de faire tomber les murs de l'incompréhension.... Parce que le rire permet aux victimes et aux faibles de résister. Parce que malgré tout, Alger garde l'espoir. Trois films, trois styles différents, des courts-métrages, des surprises… La nuit risque de paraître courte ■
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nuit blanche
le festival
Jean-Farès France > 2001 > 10’ > couleur Réalisation Lyes Salem > Scénario Christophe Bouquerel, Lyes Salem > Image Steeve Baumann > Décor Bruno Cluzel, Aurélien Farzanehpour > Montage Florence Ricard > Musique Aziouz Raïs, Khaled > Son Dana Farzanehpour > Avec Lyes Salem > Source Gaïa films
cité ciné compétitions
Au soir de la naissance de son fils, Driss Ben-Yali se retrouve seul dans les rues de la ville. Juliette, sa femme, est restée à la clinique avec le bébé. N'y tenant plus et pour partager la joie qui le submerge, il appelle chez lui, à Alger, et chez les parents de Juliette, à Versailles, pour annoncer la grande nouvelle... Mais, des deux côtés de la Méditerranée, c'est la même question de fond qu'on lui pose : « Comment il s'appelle ? » ■
Il était une fois dans l’oued France > 2004 > 1h40 > couleur
junior
Réalisation Djamel Bensalah > Scénario 113, Gilles Laurent, Djamel Bensalah > Musique 113 > Dialoguiste Gilles Laurent > Djamel Bensalah > Photo Pascal Gennesseaux > Costumier Fabio Perrone > Avec Julien Courbey, Sid Ahmed Agoumi, David Saracino, Karina Testa, Marilou Berry, Amina Annabi, Medy Kerouani, Karim Belkhadra, Frankye Pain, Max Morel > Source Gaumont
c’est arrivé près de chez nous
En 1988, alors que tout le monde rêvait d'aller faire fortune en Amérique, Johnny Leclerc, lui, ne rêvait que de devenir petit épicier en Algérie. Voici l'histoire de sa réussite ! ■
Les Folles années du twist Algérie France > 1986 > 1h30 > couleur > vostf Réalisation, scénario Mahmoud Zemmouri > Image Smaïl Lakhdar-Hamina > Montage Youcef Tobni > Son Vartan Karakeusian > Musique Richard Antony > Avec Jacques Villeret, Mustapha El Anka, Malik Lakhdar-Hamina, Fawzi B. Saichi, Richard Bohringer, Marina Moncade, Jean-Marie Galey, Areski Nebti > Source Ministère des Affaires Etrangères d’Algérie
hors écran
L'action se déroule dans une petite ville d'Algérie, au cours des années 1960-1962. Mais ce n'est pas un récit sur la guerre, bien que celle-ci en constitue la toile de fond. Nous suivons les mésaventures de Boualem, un jeune homme d'une vingtaine d'années, oisif et débrouillard, mélange de naïveté et de roublardise, sensible au rythme alors en vogue : le twist. En compagnie de son ami Salah, il tente de subsister dans la tourmente en évitant surtout de montrer les signes du moindre engagement militant d'un côté ou de l'autre ■ ■ ■
clair obscur
Salut cousin Algérie France Luxembourg Belgique > 1996 > 1h43 > couleur Réalisation, scénario Merzak Allouache > Image Pierre Aïm et Georges Diane > Son Phili ppe Sénéchal > Montage Denise de Casabianca > Musique Safy Boutella > Avec Gad Elmaleh, Mess Hattou, Ann Gisel Glass, Magaly Berdy, Jean Benguigui > Source JBA productions
remerciements
Mok, de la deuxième génération et parisien jusqu'au bout des ongles, accueille son cousin qui débarque d'Alger pour son petit trafic. Mais Alilo perd l'adresse de son correspondant et une course-poursuite de cinq jours s'engage pour retrouver la fameuse valise qu'il doit impérativement ramener à Alger. Pendant ce séjour imposé apparaîtra pour l'un l'étouffant carcan de la société algérienne et pour l'autre l'extrême dureté de la vie à Paris ■
index 85
compétitions le festival
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compétition courts-métrages internationaux : l’éléphant d’or
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cité ciné
compétition courts-métrages francophones
compétitions junior c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur remerciements index 87
compétition courts métrages francophones Chaque année, la compétition de courts-métrages s’attache à offrir une vitrine à la jeune création cinématographique francophone. A la fois proposition esthétique et réflexion artistique sur la ville (esprit Travelling oblige), la sélection poursuit son rôle de découverte des talents émergents. De même qu’Alger chez Cité-Ciné, Aziz Boukerouni s’invite dans la section Compétition. Programmateur de la Cinémathèque d’Alger, il présidera le jury ■
le jury
les prix
> Aziz Boukerouni
> Prix TV Rennes 1500 € offerts au réalisateur, décerné par un jury de professionnels
Programmateur de la Cinémathèque d'Alger Président du jury
> Morad Kertobi Responsable du département réalisation et production du court-métrage
> Bénédicte Pagnot Réalisatrice et intervenante à l'Université Rennes 2
> Julien Kostreche directeur des programmes de Télé Nantes
> Tibo Boulais
> Prix des Foyers de Jeunes Travailleurs rennais 800 € offerts au réalisateur > Prix Collège au cinéma 1500 € offerts au réalisateur par le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine > Prix Cinecourts Achat d’un court-métrage pour diffusion dans l’émission Cinecourts sur la chaîne CINECINEMA
présentateur, réalisateur, TV Rennes
> Karen Divet réalisatrice, TV Rennes
> Prix du Public Honorifique, parrainé par Nouvelles Frontières qui offre un séjour pour une personne dans une sélection du catalogue « rando » (Maroc, Algérie). Valeur maximum du voyage : 1020 € Hors TVA, hors taxe aéroport, surcharge carburant et frais de dossier ; Ce voyage est à utiliser avant le 30 octobre 2006. Tirage au sort parmi les votants
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compétition courts métrages francophones
le festival
Programme 1
cité ciné
Les Voiliers du Luxembourg France > 2005 > 25’ > couleur Réalisation, scénario Nicolas Engel > Image Stephen Barcelo > Montage Sophie Reine > Son Jérôme Ayasse > Musique Pierre Gascoin > Interprétation Juliette Laurent, Manuel Vallade > Source Les Films du bélier Premier film
compétitions
Les voiliers du Luxembourg : de petites embarcations poussées par le vent, qui se croisent, s’évitent, se heurtent. Le bateau d’Edith et de son fils César rencontre celui d’un inconnu. Un homme qui va les détourner du sillon bien tracé de leur vie à deux ■ Les Voiliers du Luxembourg
junior
Le Temps des cerises France > 2005 > 15’ > couleur Réalisation et scénario Jean-Julien Chervier > Image Jean-Jacques Bouhon > Montage Agnès Touzeau > Son Jean-Paul Guirado > Interprétation Thérèse roussel, Bernard Haller > Source Play Film – Sylvie Brenet
c’est arrivé près de chez nous
Un homme et une femme de 72 ans se rencontrent par petite annonce pour aller ensemble à une manifestation. Mais le désir l’emporte ■
Le Temps des cerises
L’Herbe collée à mes coudes respire le soleil France > 2005 > 6’ > couleur, noir & blanc Réalisation et scénario Jérôme Deschamps > Image Pascal Lagrilloul > Montage Odile Bonis > Son Arnaud Azoulay > Musique Ethyleen Leicling > Interprétation Carinne Jiya, Patrick Azam > Source Wacky Films
Rencontre métropolitaine entre deux personnes aux bras sensibles ■
hors écran
Avec un grand A France > 2005 > 22’ > couleur L’Herbe collée à la peau… Réalisation et scénario Olivier Lorelle > Image Martin Rit > Montage Peggy Koretzky > Son Jean-Sébastien Guille, Fabrice Gerardi, Benjamin Viau > Musique Troublemakers > Interprétation Jocelyne Desverchère, Philippe Rebbot, Jacqueline Staup > Source Les Films de la grande ourse – Florence Auffret
clair obscur
Contre la philosophie réaliste de sa grand-mère qui vient de se casser le col du fémur, Muriel croit encore à l’amour avec un grand A ■
Sous le bleu Avec un grand A
remerciements
France > 2004 > 21’ > couleur Réalisation et scénario David Oelmoffen > Image Lubonir Bakchev > Montage Sophie Bousquet, Emmanuel Croset > Son Jérôme Aghion > Interprétation Nicolas Giraud, Patrick Bonnel, Yves Verhoeven > Source Kaléo Films
Un homme convainc un jeune mécano de lui vendre son bleu de travail pour une soirée déguisée ■
index
Rencontres Voir pages 126 avec les réalisateurs des programmes 1, 2 et 3 Sous le bleu
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compétition courts métrages francophones
Programme 2
Rosa France > 2005 > 23’ > couleur Réalisation, scénario Blandine Lenoir > Image Mathias Raaflaub, Mathieu Szpiro > Montage Stéphanie Araud, Fred Noël > Son Olivier Busson, Renaud Michel, Emmanuel Crozet > Musique Bertrand Belin > Interprétation Blandine Lenoir, Elisa Lifschitz, Frédéric Pierrot, Nana Garcia > Source Local Films
« Ma Rosa chérie, c’est pas contre toi, mais tu vois bien : toutes les deux on travaille pas beaucoup… Alors on va te trouver une dame formidable qui va s’occuper de toi. Ça va bien se passer , tu vas voir ■ ■ ■ » Manmunswak
Manmuswak France > 2005 > 16’ > couleur Réalisation, scénario Patrick Bernier, Olive Martin > Image Guillaume Brault > Montage Catherine Aladenise > Son, musique Géry Petit > Interprétation Koulin Mah, Patrick Berv-Beverly, Sékou Condé, Carlos Ovedraogo, Franck Assi > Source Le Grec Premier film
La journée ordinaire de K., homme d’origine africaine vivant en France et employé comme vigile, à travers ses métamorphoses successives, de surveillé en surveillant ■ Chyenne
Chyenne Suisse > 2004 > 5’ > couleur Réalisation, scénario Alexander Meier > Image Marco Barberi > Montage Alexander Meier et Rosa Albrecht > Son Peter Bräker > Musique Balz Bachmann > Interprétation Deleila Piasko, Henry > Source Fama Film AG
Sur une pelouse située dans un lotissement désert, une fillette – Chyenne – a une rencontre occasionnelle avec un corbeau. En essayant de s’approcher mutuellement sans être aperçus, les deux deviennent adversaires et complices à la fois ■ A bras le corps
A bras le corps France > 2005 > 19’ > couleur Réalisation, scénario Katell Quillévéré > Image Tom Harari > Montage Thomas Marchand > Son Emmanuel Bonnat > Musique Fletwood Mac > Interprétation Elvaize Arroudj, Chérif Arroudj, Anne Carmignani > Source Le Grec Premier film
Deux enfants se réveillent pour partir à l’école. Comme chaque matin, ils s’inventent des jeux, perpétuent leurs rituels, faits de cruauté et de complicité. Mais ce matin quelque chose a changé ■ ■ ■
Monstre
Monstre France > 2004 > 28’ > couleur Réalisation, scénario Antoine Barraud > Image Patrick Ghiringueli > Montage Anne Sauriau > Son Arnaud Julien > Musique Antoine Dumont > Interprétation Antoine Barraud > Source Vivement Lundi ! Premier film
J’ai froid, j’ai super froid ■ ■ ■
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compétition courts métrages francophones
le festival
Programme 3
cité ciné
Béa France > 2005 > 28’ > couleur Réalisation Romuald Beugnon > Scénario Romuald Beugnon, Hélène Abram > Image Laurent Brunet > Montage Erika Haglund > Son François Guillaume > Interprétation Thérèse Roussel, Aymeric Cormerais, Daniel Cohen > Source Bizibi
Poids plume
compétitions
A Benoît veut donner de sa personne pour une bonne cause en rejoignant l’opération « seniors sans Noël » : il doit passer le réveillon avec une vieille dame qui vit seule. Le chef de mission a été clair : être gentil, poli, efficace mais pas la peine de trop s’investir. Seulement voilà, la ‘vieille dame’ sur qui tombe Benoît, c’est Béa ■ ■ ■
junior
Les Mâtines France > 2005 > 16’ > couleur Réalisation, scénario Annick Raoul > Image Claude Garnier > Montage Sarah Turoche > Son Ludovic Elias > Musique Daniel Glet > Interprétation Mathieu Amalric, Marie Desgranges, Simon Abkarian > Source Château-Rouge Production Premier film
c’est arrivé près de chez nous
Serge lutte contre le sommeil. Il ne cesse de sombrer. Il ne cesse d’émerger. Il se débat. Il a de plus en plus de mal à faire la distinction entre ce qu’il rêve et ce qu’il vit vraiment ■
00h17
Poids plume France > 2005 > 21’ > couleur Réalisation, scénario Nolwenn Lemesle > Image Fabien Lamotte > Montage Ana Agnello > Son Lionel Dousset > Musique Karim Berraf > Interprétation Tessa Scszeciniarz, Marie Bunel, Fabienne Chaudat, Dounia Coesens, Antoine Coesens, Pierre Boulanger > Source Le Grec Premier film
Léa, 16 ans, connaît la faim de l’amour d’un père qui les a quittées elle et sa mère. Elle met toute sa rage dans la danse, espérant entrer un jour dans une grande école de danse classique. Mais Léa croit porter le poids du monde et cesse de s’alimenter ■ ■ ■
hors écran
Flesh
00h17 France > 2005 > 10’ > couleur
clair obscur
Réalisation Xavier De Choudens > Scénario Xavier De Choudens, Pascale Monforte > Image Gordon Spooner > Montage Sophie Reine > Son Gilles Vivier Boudrier > Musique Franck II Louise > Interprétation Jean Senejoux, Franck Bruneau, Guillaume Denaiffe, Daniel Bilong > Source Agat Films
Un groupe de sept garçons âgés de 12 à 23 ans attend le dernier train sur le quai d’une gare. L’un d’entre eux, Sacha, contemple la voûte céleste et s’interroge sur le mouvement des planètes dans l’univers. Alex, le plus jeune du groupe, se lance alors dans une démonstration à échelle humaine. Après quelques chamailleries, c’est une chorégraphie maladroite et hypnotique qui se déroule sur le quai ■ ■ ■
remerciements
Flesh France > 2005 > 10’ > expérimental Réalisation, scénario, montage Edouard Salier > Animation Julien Rancœur, éland Levin, Thibault Berland, Patrick Stemelen, Florian Durand, Stéphane Bève > Son David Coutures > Musique Doctor L > Source Autour de minuit productions – Nicolas Schmerkin
index
L’empire dévoile tout mais ne voit rien. Ses ennemis idéalisent tout mais ne tolèrent rien. L’orgasme terrestre des putains cathodiques pour les uns. L’orgasme éternel des 70 vierges paradisiaques pour les autres. Et si la chair était seule au monde ?
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le festival
compétition courts métrages internationaux l’éléphant d’or
cité ciné compétitions
L’Éléphant d’Or est une compétition qui se déroule dans le cadre de la section Junior du festival. Cette section jeune et tout public se veut internationale afin de montrer le meilleur de la création mondiale dédié au jeune public. Cette année quinze courts-métrages ont été sélectionnés (prises de vues réelles, films d’animation…) et seront primés par un jury d’enfants âgés de 8 à 10 ans. Pour cette nouvelle édition de Junior, le parrain chargé de les accompagner pendant les projections et lors des délibérations est Philippe Jullien, qui présente sa nouvelle création à Junior, Ruzz et Ben ■
junior
le parrain
c’est arrivé près de chez nous
Philippe Jullien, réalisateur Né en août 1964, Philippe Jullien suit une formation de scientifique, mais choisit de faire des expérimentations sur des cochons en dessins plutôt que de la génétique appliquée. Il se dirige vers les Arts Plastiques et découvre le cinéma d’animation lors d’une exposition organisée par l’ONF (Office national du film du Canada). Un univers dans lequel il se lance en 1989 avec Jean-Pierre Lemouland, aujourd’hui producteur de JPL Films. Il commence sur Règne de sucre, un court métrage en volume que Jean-Pierre réalise, puis poursuit avec Vincent et Rêve de Lumières. De nombreuses expériences en tant que décorateur se succèdent sur les séries télévisées : Atao, le petit chêne, Les Belles histoires de pomme d'Api, Poil de carotte, Belphégor, Les Explorateurs, La Famille Passiflore… L’envie de créer ses propres films émerge et il s’attelle au Cyclope de la mer, un travail en volume animé avec des marionnettes filmées en 35 mm image par image. « Il y a douze mouvements différents dans une seconde, explique-t-il. C’est pour cela que l’on tourne au maximum dix secondes de films par jour. Les marionnettes ont un squelette métallique recouvert de matières diverses : latex, bois, ferraille… Je garde quantité d’objets glanés ici et là pour en tirer mes personnages et décors. Le moindre débris peut être porteur de poésie. Je m’y attarde et suis content de la capter ». Le Cyclope de la mer, achevé en 1998, rencontre un vif succès et décroche près d’une trentaine de prix dans des festivals internationaux. Philippe Jullien a terminé en 2005 Ruzz et Ben, l’histoire de deux enfants des villes qui découvrent par hasard, en suivant leur cerf-volant, une usine abandonnée. Elle abrite un ermite nommé Rhizome qui construit des objets inspirés de l’art brut. Le film est le fruit de trois années de travail. Quatre mois ont été nécessaires à une quinzaine de personnes pour construire et fabriquer décors et marionnettes. Huit autres ont occupé animateurs musiciens et bruiteurs ■
hors écran clair obscur remerciements
le prix
index
> L’Éléphant d’or décerné par un jury d’enfants parrainé par la Caisse d’Épargne de Bretagne > Prix Ecole au Cinéma décerné par un jury d’enfants qui participent au dispositif « École et Cinéma ». 93
compétition courts métrages internationaux l’éléphant d’or
Programme 1
Kazkahuette France > 2005 > 6’ > animation Réalisation Pierre-Sylvain Gires, Sophie Devred, Brice Bergeret > Musique musique originale de Touareg > Source Supinfocom Arles / Premium Films Premier film
Cinq animaux se lancent à la poursuite d’une cacahuète. Qui aura la dernière part ■ ■ ■
Dynamo France > 2005 > 6’ > animation Réalisation Fabrice Le Nezet, Mathieu Goutte, Benjamin Mousquet > Musique Benjamin Mousquet > Source Supinfocom Valenciennes / Premium Films Premier film
Kazhahuette
Deux petits personnages travaillent de manière antagoniste pour faire tourner leur planète. Sur le principe de la dynamo, la rotation provoquée entraîne l’allumage de leur univers. Mais un jour la mécanique s’enraye ■ ■ ■
Rendez-vous [ Randevú ] Hongrie > 2004 > 7’ > animation Réalisation, scénario Ferenc Cakó > Image Antal Kazi > Montage Magda Hap > Son Béla Zsebényi > Musique Zoltán Mericske > Source Cakó Stúdió c/o Magyar Filmunió
Notre héros va avoir un rendez-vous galant, donc, comme n’importe qui, il est très excité ■ ■ ■
Le Baiser France > 2005 > 5’ > couleur, noir et blanc Dynamo
Réalisation, scénario, montage Stéfan Le Lay > Image Christian Wolber > Son David Goldenberg > Interprétation Sara Viot, Guillaume De Tonquedec > Source Les Films du Varech
Une jeune femme a rendez-vous avec son aimé pour échanger un premier baiser. Rien de plus commun, mais « le baiser » est un film tourné en 1908 et jamais montré depuis. Le réalisateur l’a retrouvé dans un grenier, remonté et a décidé de le montrer au public pour la première fois ■
Lunolin, petit naturaliste France > 2005 > 8’ > animation Réalisation, scénario Cécilia Marreiros Marum > Image Cécilia Marreiros Marum, Gabriel Jacquel, Claire Trollé, Samuel Guénolé > Montage David Courtine > Son Fred Meert > Musique Michel De Rudder > Source Les Films du nord Rendez-vous
Lors d’une balade dans les bois, un petit garçon de 5 ans rencontre deux hérissons ■
Miriam joue à cache-cache [ Miriam mängib peitust ] Estonie > 2004 > 5’ > animation Réalisation, montage Priit Tender > Animation Triin Sarapik, Andres Tenussaar > Scénario Leelo Tungal, Peep Pedmason > Image Ragnar Neljandi > Montage Julien Schickel > Son Tiina Andreas > Musique Tiit Luicas, Mart-Mams Lill > Source Nukufilm – Narvo Nuut Premier film
Pendant que Papa et Maman sont au jardin, Miriam, son petit frère et la poule jouent à cache-cache ■
Le Baiser
Les Fables en délire, 3e partie Fance – Belgique > 2005 > 10' > animation Réalisation, scénario, image Fabrice Luang-Vija > Animation, décors, colorisation Gabriel Jacquel, Gilles Cavelier, Claire Trollé, Samuel Guénolé, Cécilia Marreiros Marum, Vincent Bierrewaerts > Son, musique Christophe Jacquelin > Source Les Films du Nord
Rassemblez trois animaux de la ferme, de la forêt et de la jungle. Donnez-leur des airs drôles et ahuris. Et vous obtiendrez des fables savoureuses, pleines d'action et de délire ■
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compétition courts métrages internationaux l’éléphant d’or
Le Vieux crocodile [ The Old Crocodile ]
le festival
Programme 2
Japon > 2005 > 13’ > animation Réalisation, scénario, image, montage Koji Yamamura > Son Koji Kasamatsu > Source Yamamura Animation
cité ciné
Un jour un vieux crocodile rencontre une pieuvre. La pieuvre apporte à son nouvel ami une quantité de poissons qu'elle attrape juste pour lui. Quand la nuit tombe, il ne peut s'empêcher de manger l'un des bras de la pieuvre ■ ■ ■
Vent Pays-Bas > 2004 > 5’ > animation Le Vieux crocodile
compétitions
Réalisation, scénario, animation, montage Erik Van Schaaik > Son Jeroen Nadorp, Chris Weeda > Musique Martin Fondse > Source Il Luster productions
Vent est une courte animation humoristique à propos d’un homme luttant contre une tempête. Soudain l’homme rencontre une petite fille, nous découvrons alors que quelqu’un contrôle ce vent ■ ■ ■
Marottes France > 2005 > 14’ > animation Réalisation, scénario Benoît Razy > Animation Antoine Lanciaux, Marc Robinet, Sébastien Godard > Montage Hervé Guichard > Son Fred Meert > Source Folimage
junior
Vent
Marottes
c’est arrivé près de chez nous
Les parents de Céline ( 10 ans) partent pour quelques jours. Elle reste alors seule avec ses deux frères, sous la surveillance de Rosalie. Pendant cette absence, un nombre inhabituel de rencontres a lieu entre Céline et Valentin, un jeune garçon instable et parfois violent qui habite le même village. Leurs jeux et leurs conditions si différentes créent entre eux un mélange de curiosité et de crainte mutuelle ■
Clik-Clak France > 2005 > 6’ > animation Réalisation Aurélie Fréchinos, Victor-Emmanuel Moulin, Thomas Wagner > Musique Poum Tchack > Source Supinfocom Arles / Premium Films Premier film
Logique évènement dans robots univers boum langage théière et plaf loufoque ■
Imago France > 2005 > 12’ > animation Cik-Clak
Réalisation, scénario, image, montage Cédric Babouche > Animation Pierre Perifel > Musique Thierry Malet > Source Sacrebleu Production
hors écran
Antoine, 8 ans, a perdu son père dans un accident d’avion. Il choisit le rêve pour le retrouver et voler à ses côtés ■ ■ ■
À l’époque France > 2005 > 8’ > animation Imago
Réalisation et scénario Nadine Buss > Montage Gwen Malavran > Son Loïch Burkhardt, Eric Lonni > Musique Stéphane Déricq > Interprétation Deleila Piasko, Henry > Source Strapontin Premier film
clair obscur
Rares sont les Allemands venus se réfugier en France à la Libération… C’est le cas de mon père. Son cauchemar : que quelqu’un apprenne sa nationalité ■ ■ ■
L'Oiseau à propulsion [ Der Proppellenogel ] Allemagne > 2005 > 4’ > animation Réalisation, animation Jan Locher, Thomas Hinkle > Son, musique Carsten Raabe > Source Filmakademie
Premier film
remerciements
A l’époque
Trois petits moineaux essayent de fredonner leur chanson mais sont continuellement interrompus par un étrange oiseau pourvu d'un moteur à hélice très bruyant ■ ■ ■
La Véritable histoire de Saint-Nicolas Belgique > 2004 > 15’ > couleur Réalisation, scénario Sandrine Dryvers > Image Dominique Henry > Montage Marie-Hélène Dozo > Son Quentin Jacques > Interprétation Martin Nissen, Vanda Verryken, Enzo Righes > Source Dérives
index
L’oiseau à propulsion
C’est le week-end de la Saint-Nicolas. Sur le chemin en forêt qui les ramène à leur demeure, Cécile quitte soudain son petit frère Thomas pour aller cacher un objet qu’elle a volé. Thomas la menace de tout révéler à leur père. Survient alors la nuit noire… Saint Nicolas viendra-t-il récompenser les enfants sages ou est-ce le Père Fouettard qui les découpera en morceaux ?
95 La Véritable histoire de Saint-Nicolas
junior le festival
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cité ciné
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compétitions
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junior
cérémonie ouverture cérémonie de clôture la malle aux trésors enfance du maghreb et toi, tu es d’où ? ciné baby / expo espace lecture / spectacle / ciné concert cine citoyen ateliers
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c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur remerciements index 97
éditorial
En 2005, Junior fêtait ses 10 ans en images et en musiques ! L’aventure continue avec cette nouvelle édition. Cette section du festival principalement dédiée au jeune public à partir de 18 mois, mais vivement conseillée à tous, poursuit son exploration du monde à travers la caméra des réalisateurs, en format court et long, en fiction et en animation. À l’heure du home cinéma, du DVD et d’Internet, il se plaît chaque année un peu plus, à révéler les richesses et l’infinie variété du 7e art projeté sur son support originel, le grand écran. Fidèle à son désir de transmission, du goût pour le meilleur dès le plus jeune âge, Junior accompagne un public curieux et attentif. Au-delà du plaisir immédiat d'une plongée dans un film original (éventuellement en noir et blanc et/ou en sous-titré, des formules ni ringardes ni poussiéreuses !), Junior explore les coulisses du cinéma, donne accès aux spécificités du langage cinématographique, propose une découverte ludique, intelligente, sensible et agréable d’un univers plein de magie. Comme chaque année, Clair Obscur multiplie les partenariats pour bâtir son festival : avec Ciné Junior 94, festival jeune et tout public du Val-de-Marne, pour une programmation de films inédits, venus des quatre coins du monde ; avec le Forum des Images de Paris pour une redécouverte d’un classique du grand écran. En écho à Cité Ciné Alger, Junior part à la découverte du Maghreb, entre Algérie, Tunisie et Maroc. Un voyage qui trouve une prolongation avec le programme intitulé « Et toi, tu es d’où ? », attentif aux jeunes générations ballottées par l’Histoire, au parcours d’enfants dont l’identité doit se bâtir
par-delà des frontières. Observer les cheminements individuels sur grand écran des petits héros d’ailleurs, constitue certainement une forme d’ouverture à l’autre, d’acceptation des différences, d’apprentissage du vivre ensemble et d’appréhension des cultures, religions, géographies, coutumes… Moment fort et attendrissant de Junior, Ciné Baby célèbre une fois encore la rencontre entre l’image et la musique avec le retour d’Eric Philipon, de Pierre Payan et avec leur Mécanic(s). D’autres partenaires permettent de s’aventurer au-delà des seules images animées. Vis-à-vis, avec la MJC du Grand Cordel, croise les disciplines artistiques. Et les très actives bibliothèques municipales de Rennes mêlent l’univers onirique du cinéma à celui des livres. Junior constitue enfin une opportunité de valoriser le travail d’éducation à l’image mené par Clair Obscur à l’année, depuis la maternelle jusqu’au lycée. À travers ses nombreux stages et ateliers, en partenariat notamment avec la Caisse d’Épargne ou le Musée des Beaux-arts, le festival accueille animateurs, enseignants, collégiens, lycéens et aujourd’hui, plus largement, tous les publics, pour des temps d’apprentissage, d’échange et de réflexion. Il n’y a pas forcément de pop-corn à l’entrée des salles, mais Junior offre souvent des bons goûters… et de belles expositions : Anna ou Ruzz et Ben, petits héros de papier et de pellicule nés à Rennes, vous accueilleront (presque) en chair et en os ! L’équipe du festival et son éléphant curieux vous souhaitent une très belle édition ■
UNE PREMIERE POUR LE PAYS DE FOUGERES ! Le festival Travelling Junior part en ballade à Fougères, au cinéma Le Club et proposera un grand choix de films pour des projections scolaires et publiques, du 14 au 19 mars ■ 98
Anne Le Hénaff
cérémonie d’ouverture le festival cité ciné compétitions
Ruzz et Ben
Peut-être la mer
junior c’est arrivé près de chez nous
Ruzz et Ben France > 2005 > 26 ‘ > volume animé > couleur Réalisation Philippe Jullien > Scénario Philippe Jullien et Jean-Pierre Lemouland > Animation Souad Wedell, David Thomasse et Pierre M.Trudeau > Image Pierre Bouchon > Montage Gwenn Félix > Son Olivier Calvert > Musique Robert M. Lepage > Source JPL Films
En pleine ville, deux enfants tentent désespérément de faire voler un cerf-volant. Celui-ci les entraîne vers une étrange usine abandonnée ■
Vues d'Algérie Programme de courts-métrages :
hors écran
La Boîte dans le désert Algérie > 1980 > 20’ > couleur Réalisation Brahim Tsaki > Interprétation Djamel Bennani et les enfants de Sidi Yacoub > Source Cinémathèque d’Alger Court métrage extrait du film Les Enfants du vent
clair obscur
Les enfants de Sidi Yacoub ramassent des déchets de ferraille pour confectionner des machines minuscules qui souvent nous laissent sidérés par leur ingéniosité. Ces objets occupent une place importante dans ce monde où le jeu est d’une importance vitale. La Boîte dans le désert, c’est surtout compter sur sa propre force ■
remerciements
Peut-être la mer France > 1983 > 15’ > couleur Réalisation Rachid Bouchareb > Scénario Jean Bigot et Rachid Bouchareb > Montage Guy Lecorne > Interprétation Michel Such, Nadir Ancel, Rachid Souni > Source Agence du Court-métrage
A partir de 7 ans
Deux enfants de 12 ans, d'origine algérienne de la seconde génération, décident de rejoindre clandestinement le soleil, la mer... l'Algérie. Ils se retrouvent en cale sèche au port du Havre ■
index 99
le festival
cérémonie de clôture remise des prix l’éléphant d’or
cité ciné compétitions junior c’est arrivé près de chez nous
Courts-métrages > durée totale 45’
remerciements
Voir page 103
clair obscur
A partir de 4 ans
Les Trois boucs Le Trop petit prince La Carotte ! Ernst à la piscine Ecrous et verrous Les Bzzzeux : les cerises Jolly Roger La Cigogne
hors écran
Europe en courts
index 101
la malle aux trésors Des films inédits venus des quatre coins du monde, présentés aux enfants dans leur version originale. Junior offre aux jeunes spectateurs, comme à leurs aînés, une programmation ludique et variée, un cinéma de qualité ■
> Europe en courts pour les enfants > Viva Cuba > L’Italien
102
la malle aux trésors
le festival
A partir de 3 ans
Europe en courts pour les enfants Coordination européenne des festivals de cinéma
cité ciné
Courts-métrages > durée totale 55’
Les Trois boucs [ Kolme pukkia ] Finlande > 2001 > 4' > couleur > sans dialogue Réalisation Heikki Prepula > Source Heikki Prepula
Le Trop petit prince
Les trois boucs
France > 2002 > 7' > couleur > sans dialogue Réalisation Zoia Trofimova > Source Folimage
junior
Lorsque le soleil se lève à l’horizon, un petit homme maniaque s’évertue, avec ténacité et par tous les moyens possibles, à nettoyer les taches du bel astre lumineux ■
La Carotte !
Le trop petit prince
Ernst à la piscine Danemark > 2000 > 7' > couleur > sans dialogue Réalisation Alice de Champfleury > Source ASA Film
Ernst et sa maman vont à la piscine. Tandis que maman achète les tickets, Ernst regarde le bassin à travers une énorme vitre ■
Ecrous et verrous Allemagne > 2003 > 6' > couleur > sans dialogue Réalisation Andreas Krein > Source Filmakademie Baden-Württemberg La Carotte !
Les Bzzzeux : les cerises Slovénie > 2003 > 5' > couleur > sans dialogue Réalisation Grega Mastnak > Source Slovenian Film Fund
clair obscur
Les Bzzzeux sont un petit peuple à plumes, très sympathique, et très joyeux qui vit dans une steppe ■
Jolly Roger Grande-Bretagne > 1996 > 11' > couleur Réalisation Mark Baker > Source Claire Jennings Jolly Roger
La Cigogne Allemagne > 2002 > 8' > couleur > sans dialogue Réalisation Klaus Morschenser > Source Filmakademie Baden-Württemberg
Les aventures d’une cigogne qui livre les bébés et ne demande qu’une seule chose : pas de questions !
index
Pour réserver ce programme de court-métrages : Plein la Bobine, Festival de cinéma jeunes publics du Massif du Sancy Tél : +33 04 73 65 51 46 / mail: f.dupont@pleinlabobine.com
remerciements
Une bande de pirates impitoyables pille et détruit. Une de leurs victimes veut se venger à tout prix ■ ■ ■
hors écran
Dans les hauteurs d’un échafaudage de chantier : un apprenti, sa grenouille, le contremaître et une pause déjeuner qui n’a jamais existé ■ ■ ■
c’est arrivé près de chez nous
Estonie > 2003 > 7' > couleur > sans dialogue Réalisation Pärter Tall > Source Nukufilm
Un lièvre poursuit un bonhomme de neige pour manger la carotte qui lui sert de nez. Mais l'habit ne fait pas le moine ■ ■ ■
compétitions
Trois boucs veulent traverser la rivière. Pour cela, ils doivent passer devant la demeure d'un démon ■ ■ ■
103
la malle aux trésors
A partir de 10 ans
Viva Cuba Cuba / France > 2005 > 1h20 > couleur > vostf Réalisation, scénario Juan Carlos Cremata Malberti > Source Epicentre
Cuba. Malu et Jorgito sont deux enfants qui se sont promis d'être amis pour la vie, bien que leurs familles se détestent. Quand la grand-mère de Malu décède et que sa mère décide d'aller vivre à l'étranger, Malu et Jorgito s'échappent jusqu'au bout du monde à la recherche d'un espoir pour leur amour. Commence un périple à travers Cuba ■ ■ ■ en partenariat avec le cinéma Arvor
A partir de 9 ans
L’Italien Russie > 2005 > 1h37 > couleur > vostf Réalisation Andreï Kravchuk > Interprétation Kolya Spiridonov, Maria Kuznetsova > Source Lenfilms studios
Vanya, six ans, vit dans un orphelinat depuis sa naissance. Un jour, on lui apprend qu’il a été choisi par un jeune couple italien pour être adopté. Une chance pour lui de vivre une vie meilleure, que tous ses amis lui envient ■ Grand prix du festival Ciné Junior 2006 en partenariat avec le festival Ciné Junior
104
enfances du maghreb le festival
Le Maghreb, occident africain, se déclinera au grand écran, conjugué aux deux rives de la Méditerranée. Entre Algérie, Tunisie et Maroc, une découverte des cultures et du quotidien d'enfants, héros le temps d'un film ■
cité ciné compétitions junior c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur remerciements
> Enfances du Maghreb Courts-métrages > Bim le petit âne > Une si jeune paix > Halfaouine, l’enfant des terrasses > Mille mois > Zaïna, cavalière de l'Atlas
index 105
enfance du maghreb
A partir de 7 ans
Enfances du Maghreb Courts-métrages > durée totale 74’
Inch'Allah [ Conte ] France > 1996 > 4’ > couleur Réalisation, scénario Marie Favreau et Martin Legrand > Image Martin Legrand > Montage Joëlle Barjolin > Son Pierre Pépin > Interprétation Mostapha Ziraoui, Adèle Legrand > Source SM Films
Quelque part dans le désert, il y avait un homme qui vivait là. Quand un jour soudain, un enfant arrive ■ ■ ■
Amal France > 2004 > 17’ > couleur > vostf Réalisation, scénario Ali Benkirane > Image Georges Diane, Elin Kirschfink > Montage Thomas Courcelle > Son Guillaume Lebraz > Musique Cedrik Santens > Interprétation Mohamed Choubi, Fouad Labied, Soumaya Chifa, Ibtissam El Quali > Source Agence du court métrage
Amal est une petite fille de douze ans qui vit dans la campagne marocaine. Chaque jour, elle se lève à l'aube et se rend à pied avec son frère à l'école du village située à plusieurs kilomètres de leur ferme. Elève studieuse et passionnée, son rêve est de devenir médecin ■
La Boîte dans le désert Algérie > 1980 > 20’ > couleur > sans parole Réalisation Brahim Tsaki > Interprétation Djamel Bennani et les enfants de Sidi Yacoub Court métrage extrait du film Les Enfants du vent > Source Cinémathèque d’Alger
Les enfants de Sidi Yacoub ramassent des déchets de ferraille pour confectionner des machines minuscules qui souvent nous laissent sidérés par leur ingéniosité. Ces objets occupent une place importante dans ce monde où le jeu est d’une importance vitale. La Boîte dans le désert, c’est surtout compter sur sa propre force ■
Peut-être la mer France > 1983 > 15’ > couleur Réalisation Rachid Bouchareb > Scénario Jean Bigot et Rachid Bouchareb > Montage Guy Lecorne > Interprétation Michel Such, Nadir Ancel, Rachid Souni > Source Agence du court métrage
Deux enfants de 12 ans, d'origine algérienne de la seconde génération, décident de rejoindre clandestinement le soleil, la mer... l'Algérie. Ils se retrouvent en cale sèche au port du Havre ■
La Falaise France > 1998 > 18’ > noir et blanc > vostf Réalisation, scénario Faouzi Bensaïdi > Image Marc-Antoine Batigne > Montage Mireille Hannon > Son Patrice Mendez > Interprétation Adil Halouach, Mohamed El Warradi, Mehdi Halouach, Zakaria Atifi > Source Agence du court métrage
Pour Hakim et son petit frère Saïd, la journée s'étend au rythme des petits boulots. D'abord au cimetière où ils blanchissent une tombe à la chaux, puis chez un marchand d'alcool aveugle. Au bord de la falaise, quelques bouteilles vides pourraient faire la fortune des enfants ■ ■ ■
106
Peut-être la mer
enfance du maghreb
Bim le petit âne
le festival
A partir de 4 ans
France > 1950 > 45' > noir et blanc
c’est arrivé près de chez nous
Les après-midi des enfants Depuis novembre 2005 jusqu’à janvier 2007, le Forum des images mène en parallèle deux chantiers : la transformation de ses espaces afin d’en améliorer la convivialité et la modernisation de sa salle de consultation associée à la numérisation des 6500 films de sa collection. Pendant les travaux de rénovation et de numérisation, le Forum des Images programme « Hors les murs ». Les après-midi des enfants donnent rendez-vous au Centre Wallonie-Bruxelles (Bruxelles) : une séance de cinéma, un débat et un goûter sont offerts aux jeunes spectateurs tous les mercredis et samedis à 15h00. Les films du mercredi suivent une thématique renouvelée chaque trimestre et ceux du samedi permettent de (re)visiter l’histoire du cinéma… séances selon ses envies et sa fantaisie ! ■
junior
Carte blanche aux Après-midi des enfants du Forum des images :
compétitions
Abdallah petit enfant pauvre possède le plus bel âne de la ville. Un jour qu’il se promène avec son âne, il croise le fils du grand caïd. Le petit caïd, jaloux de l’âne d’Abdallah, use de son pouvoir pour le lui prendre. Derrière les murs de son palais, l’enfant gâté s’amuse et maltraite le petit âne. Abdallah décide de le sauver ■
cité ciné
Réalisation Albert Lamorisse > Scénario Albert Lamorisse, Jacques Prévert > Interprétation Jacques Prévert > Source Les Films Montsouris
A partir de 9 ans
Algérie > 1964 > 1h40 > noir et blanc > vostf
remerciements
À l’aube de l'indépendance, des centaines de milliers de jeunes se sont retrouvés orphelins. Des centres furent créés pour recevoir les fils de chouhada (martyrs). Une grande et exaltante tâche d'éducation se posait. Il fallait faire oublier à ces enfants les horreurs de la guerre et leur permettre de se préparer à la vie dans un pays en paix ■
clair obscur
Réalisation Jacques Charby > Image André Lemaître > Montage Rabah Dabouz > Son R. Bouaffia > Musique Hadj M'Hamed El Anka > Production Mourad Bouchouchi > Interprétation Mustapha Belaid, Fawzi Djeffal, Ali Larabi, Mustapha Zerrouki > Source Filminger
hors écran
Une si jeune paix
index 107
enfance du maghreb
A partir de 10 ans
[ Asfour Stah ]
Tunisie > 1990 > 1h38 > couleur > vostf
Maroc / France / Belgique > 2003 > 2h04 > couleur > vostf Réalisation, scénario Faouzi Bensaidi > Image Antoine Héberlé > Montage Sandrine Deegen > Son Patrice Mendez > Interprétation Fouad Labied, Nezha Rahil, Mohammed Majd > Source MK2
Zaïna, cavalière de l'Atlas France / Allemagne > 2004 > 1h40 > couleur
Pour échapper au puissant Omar, Zaïna décide de suivre son père qui mène les pur-sang de sa tribu à la grande course de l'Agdal. Durant ce long et périlleux voyage au coeur des montagnes de l'Atlas, père et fille vont apprendre à se connaître, à s'aimer ■
remerciements
Réalisation Bourlem Guerdjou > Scénario Bourlem Guerdjou, Juliette Sales > Image Bruno de Keyzer > Montage Joëlle Hache > Production Bénédicte Bellocq, Souad Lamriki > Décor Laurent Allaire > Interprétation Aziza Nadir, Sami Bouajila, Simon Abkarian > Source Rezo Films
clair obscur
A partir de 8 ans
hors écran
Au Maroc, en 1981, le mois du Ramadan. Amina s'installe chez son beau-père, Ahmed, avec son fils de sept ans, Mehdi, dans un village au coeur des montagnes de l'Atlas. Alors que son père est en prison, Mehdi croit que celui-ci est parti travailler en France : sa mère et son grand-père entretiennent ce secret pour le préserver. A l'école, il a le privilège de s'occuper de la chaise de l'instituteur. Son rapport au village, à ses copains et au monde est construit autour de cet objet. Epargner Mehdi est le grand souci d'Amina et Ahmed, mais à quel prix ? L'équilibre fragile de cette vie menace tous les jours de voler en éclats ■ ■ ■
c’est arrivé près de chez nous
Mille mois
junior
A partir de 13 ans
compétitions
Sans cesse taquiné par ses camarades à cause de sa petite taille, Noura parvient à prendre sa revanche grâce à cet atout unique : paraissant beaucoup plus jeune que son âge, il peut encore être admis avec sa mère au hammam des femmes. Circulant au milieu des dizaines de femme nues, il se trouve en position de décrire à ses copains les charmes des belles, ou moins belles, du quartier ■
cité ciné
Réalisation, scénario Ferid Boughedir > Montage Moufida Tlatli > Son Hechmi Joulak > Musique Anouar Braham > Interprétation Selim Boughedir, Mustapha Adouani, Rabia Ben Abdallah > Source Les Films du Losange
le festival
Halfaouine, l’enfant des terrasses
index 109
et toi, tu es d’où ? Nés de parents immigrés ou ballottés par l'histoire des guerres et des politiciens, de nombreux enfants du monde connaissent des parcours singuliers. Leur identité doit se bâtir par-delà des frontières, entre deux cultures ■
> Et toi, tu es d’où ? Court-métrages > Le Garçon qui ne voulait plus parler > Imuhar, une légende > Le Gone du chaâba > Samia > Va, vis et deviens
110
et toi, tu es d’où ?
A partir de 7 ans
Courts-métrages > durée totale 1h27’
France > 1990 > 5’ > noir et blanc Réalisation Bourlem Guerdjou > Image Baptiste Magnien > Interprétation Pierre Baillot, Naïl Saoud, Christophe Fregano> Source Agence du court métrage
L'Exposé France > 1992 > 23’ > couleur
Un enfant de neuf ans, dans le Sud de la France, doit faire un exposé sur son pays d'origine : le Maroc ■
France > 2005 > 10’ > couleur Réalisation, scénario Marie-Louise Mendy > Image Laurent Rauty et Laurent Pauty > Montage Ulrich Teiger > Son Melissa Petit Jean > Interprétation Yogan Gomis, Manuelle Molinas, Aïssa Maiga > Source Agence du court métrage
Safi, une jeune femme africaine, va chercher son fils, métis afro européen, à l'école maternelle. Arrivée à l'école, ce dernier la dévisage comme s'il la voyait pour la première fois. Etrangement distant et déprimé depuis ce jour, elle découvre petit à petit la raison de son trouble : leur différence de couleur de peau ■ ■ ■
France > 2000 > 16’ > couleur Réalisation Sam Gabarski > Scénario Philippe Blasband > Image Virginie Saint-Martin > Montage Ludo Troch > Son Olivier Hespel > Production Entre Chien et Loup (Diana Elbaum) > Coproduction Kare Production > Interprétation Soufian Elfakiri, Luka Saruzi, Kadija Leclere, Lotfi Yahya > Source Agence du court métrage
Cours Belsunce France > 1998 > 33’ > couleur
Envoyé d'Algérie par sa mère, Djamel, huit ans, débarque pour la première fois à Marseille chez son oncle ■
remerciements
Réalisation Augustin Burger > Scénario Augustin Burger et Joseph Guinvarc’h > Image Michel Dunan > Montage Yvan Gaillard > Son Moustapha Delleci > Interprétation Mostefa Stiti, Axel Aïdan, Nassim Kaddour > Source Agence du court métrage
clair obscur
Rachid : « Et alors ? Les chrétiens mangent bien du couscous parfois ! ça veut pas dire qu’ils deviennent musulmans, alors nous, une fois on peut bien fêter Noël » ■
hors écran
Joyeux Noël Rachid
c’est arrivé près de chez nous
Fond de teint
junior
Réalisation Ismaël Ferroukhi > Scénario Ismaël Ferroukhi et Camille Brottes > Image Jean-Philippe Bouyer > Montage Cédric Khan > Son Emmanuel Roulot > Interprétation Catherine Corsini, Akim Lahouiri, Fatima Belhimeur, Abib Bourabous, Mohamed Belhimeur, Julien Portal, Charlène Lamande > Source Agence du court métrage
compétitions
Deux enfants volent un vélo. Une course poursuite s'engage avec le propriétaire, mais les deux enfants ont des motivations différentes ■ ■ ■
cité ciné
Un Jour d'enfance
le festival
Et toi, tu es d’où ?
index 111
et toi, tu es d’où ?
A partir de 9 ans
Le Garçon qui ne voulait plus parler [ De Jongen die niet meer Praatte ] Pays-Bas > 1995 > 1h48 > couleur > vostf Réalisation Ben Sombogaart > Scénario Lou Brouwers > Image Piotr Kukla > Montage Herman P.Koerts > Son Erik Langhout, Peter Flamman > Musique Nizamettin Ariç > Décor Michel de Graaf > Interprétation Erçan Orhan, Louis Ates, Brader Musiki, Husna Killi > Source Cinéma Public Films
Memo vit heureux dans un village kurde avec sa mère et sa petite sœur, dans l’Est de la Turquie. Son père travaille en Hollande, sur le port de Rotterdam. Inquiet des troubles qui sévissent au pays, il décide de faire venir sa famille en Hollande. Bouleversé de quitter son pays, Memo en perd la parole. Il passe de longs moments derrière la lucarne de l’appartement à observer, à se souvenir ou à rêver. Malgré l’amitié de Jeroen, un copain d’école, il cherche à fuir sur un bateau turc ■
A partir de 9 ans
Imuhar, une légende France > 1997 > 1h22 > couleur > vostf Réalisation Jacques Dubuisson > Scénario Annick Denoyelle, Jacques Dubuisson > Image Antoine Roch > Montage Michèle Hollander > Son Michel Kharat, Fabien Kryzanowski, Eric Tisserand > Musique Philippe Eidel > Interprétation Ibrahim Paris, Mohamed Ixa, Mohamed Ichika > Source Cara M
La mère de Khénan vient de mourir. Il a onze ans et a toujours vécu à Paris. Sa mère Claire était française, son père Najem est Touareg. Najem l’emmène alors rendre visite à sa famille, dans son pays, un pays que Khénan ne connaît pas, le Niger. Au milieu du désert magnifique, Khénan va vivre des moments inoubliables. Avec son grand-père, Kénuni, sa tante, Kannes, ses cousins et ses cousines, il va découvrir une autre vie, la vie des Imûhars, le nom que se sont donné depuis toujours les Touaregs et qui signifie "être libre" ■
A partir de 8 ans
Le Gone du chaâba France > 1997 > 1h36 > couleur Réalisation Christophe Ruggia > Scénario Christophe Ruggia d'après le roman d'Azouz Begag > Image Dominique Chapuis > Montage Nicole Dedieu > Son Jean-Pierre Duret > Musique Safi Boutella > Décor Richard Cahours de Virgile > Interprétation Bouzid Negnoug, Nabil Ghalem, Galamelah Laggra > Source Connaissance du Cinéma
Dans les années soixante, une vingtaine de familles ont fui leur village algérien d'El-Ouricia, poussées par la pauvreté et la guerre. Refugiées au Chaâba, un bidonville français, elles se confrontent au dur apprentissage de l'intégration. A travers différents destins qui, chacun à sa manière, retracent l'itinéraire complexe de cette immigration, cette histoire s'attache au parcours d'Omar, neuf ans, déchiré entre ce petit morceau d'Algérie et la France ■
112
et toi, tu es d’où ?
Samia France > 2000 > 1h13 > couleur
compétitions
Samia, une jeune fille âgée de quinze ans, vit dans la périphérie de Marseille. Sixième d'une famille de huit enfants d'origine algérienne très traditionaliste, elle étouffe sous le poids d'une morale faite de croyances et d'interdits qu'elle respecte mais ne partage plus... Poursuivie par ses échecs scolaires, orientée malgré elle vers un enseignement technique, obligée de vivre clandestinement un premier flirt, Samia prend conscience de l'absolue nécessité de ne laisser personne décider de sa vie ■
cité ciné
Réalisation Philippe Faucon > Scénario Philippe Faucon et Soraya Nini d'après son roman Ils disent que je suis une beurette > Image Jacques Loiseleux > Montage Nasser Amri, Philippe Faucon, Sophie Mandonnet > Son Laurent Lafran > Production Humbert Balsan > Décor Françoise Clavel > Interprétation Lynda Benahouda, Mohamed Chaouch, Kheira Oualhaci > Source Pyramide
le festival
A partir de 13 ans
junior
Va, vis et deviens France > 2004 > 2h20 > couleur Réalisation, scénario Radu Mihaileanu > Image Rémy Chevrin > Montage Ludo Troch > Son Henri Morelle, Eric De Vos > Musique Armand Amar > Décor Eytan Levy > Interprétation Yaël Abecassis, Roschdy Zem, Moshe Agazai, Mosche Abebe, Sirak M.Sabahat > Source Les Films du Losange
hors écran
En 1984, des milliers d'Africains de 26 pays frappés par la famine se retrouvent dans des camps au Soudan. A l'initiative d'Israël et des EtatsUnis, une vaste action est menée pour emmener des milliers de Juifs éthiopiens vers Israël. Une mère chrétienne pousse son fils de neuf ans à se déclarer juif pour le sauver de la famine et de la mort. L'enfant arrive en Terre Sainte. Déclaré orphelin, il est adopté par une famille française sépharade vivant à Tel-Aviv. Il grandit avec la peur que l'on découvre son secret et son mensonge : ni juif, ni orphelin, seulement noir. Il découvrira l'amour, la culture occidentale, la judaïté mais également le racisme et la guerre dans les territoires occupés ■
c’est arrivé près de chez nous
A partir de 13 ans
clair obscur remerciements index 113
ciné baby / expo
ciné baby / expo A partir de 18 mois
Mécanic(s)
ciné-concert pour les tout-petits animation et fiction, noir et blanc et couleur durée de la séance : 40’ environ
Un objet qui déraille, un instrument qu'on détourne, une machine qu'on imagine. La mécanique est à l'honneur de ce ciné-concert pour les tout-petits, accompagné en direct par Philippe Payan et Eric Philippon, membres de l'ex-groupe La Tordue. Instruments classiques et fabriqués de bric et de broc, objets mécaniques et insolites mettent en relief les images animées à l'écran ■
Carroussel Boréal France > 12’ > 1958 > 100% animation Scénario, ciné-marionnettes, animation et réalisation Ladislas et Irène Starewitch > Musique Daniel White > Production Les Films Alkam > Source Films de Ladislas Starewitch
La Troïka qui descend de l’aurore boréale amène Neigette auprès de Brun et de Lapin. Sous l’œil débonnaire de Bonhomme de Neige, les amis découvrent les joies et les bons sentiments dans le tourbillon virevoltant du sapin carrousel ■ ■ ■
Cartoon Factory Etats-unis > 7’53 > 1924 > Dessin animé > Muet teinté Réalisation Dave & Max Fleischer > Production Fleischer Studios > Source Lobster
Carroussel Boréal
Tout juste sorti de l'encrier, Koko est confronté à une machine fabriquant des soldats à la pelle. Hélas, ces soldats sont un peu trop belliqueux ■
Les Acrobates 45’’ > Anonyme > Source Lobster
Un Dimanche à Gazouilly France > 12 ‘ > 1955 > 100% animation Réalisation Ladislas et Irène Starewitch, d’après une idée de Sonika Bo > Musique originale André Muscat > Production Lux Films > Source Films de Ladislas Starewitch
C’est Dimanche : Gazouilly et son frère partent à la campagne en voiture. C’est l’occasion de vivre l’aventure, de surmonter les mésaventures grâce à la solidarité et surtout de se faire de nouveaux amis : tortue, lapin, grenouille, mulots, écureuil, libellules et papillons autour d’une table champêtre bien garnie ■
Un Dimanche à Gazouilly
Prix du Festival pour Enfants VIIIe Mostra Internationale de Venise en 1956
Vis à vis Le Grand Cordel MJC et Junior mettent en vis à vis œuvres plastiques et cinématographiques et proposent cette année une rencontre privilégiée avec Farida Hamak, photographe ■ Programme : 14h00 : projection du film Zaïna Cavalière du désert, présenté par l’artiste au Théâtre Lillico 16h00 : Visite guidée de l’exposition de Farida Hamak, par l‘artiste au Grand Cordel MJc – voir page 125 Dimanche 5 mars Théâtre Lillico et le Gand Cordel MJC
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espace lecture / spectacle / ciné concert
espace lecture / spectacle le festival
Au soleil du Maghreb Espace lecture avec la Bibliothèque Municipale de Rennes
La Bibliothèque édite pour l'occasion une brochure spéciale avec une large sélection de titres de la littérature du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie).
Wahid
A partir de 6 ans
L’Aurore Réalisation F.W. Murnau > 1927 > 1h37 > 1927
c’est arrivé près de chez nous
ciné-concert
junior
Au cours d'Alger, Mustapha aide son père dans la boutique de tapis. Bientôt c'est la guerre, il doit se battre contre Maurice, un jeune français. Mais la vie sera plus forte que la guerre ■
compétitions
Le temps fort de l'espace lecture : > Mercredi 8 mars Théâtre Lillico à 15h00 Lecture-spectacle accompagnée en musique d'un kamishibaï, avec l'association Écoutez Voir.
cité ciné
En partenariat avec la Bibliothèque de la ville de Rennes, le festival ouvre un espace lecture : plus d'une centaine d'ouvrages, des animations et un accueil spécifique pour les enfants et leurs parents.
Musique Olivier Mellano (2005)
Ce Ciné-concert est une commande du festival Le Printemps de septembre
Un poème cinématographique
index
C’est fait, Olivier Mellano est de tout ce que la nouvelle scène française compte de novateur et de racé. Avec Mobiil, son propre groupe, ou aux côtés de Dominique A., Yann Tiersen, Miossec, François Breut, Laetitia Shériff ou récemment Psykick Lyrikah, la réputation de ce rennais né en 1971 n’est plus à faire, sa figure est incontournable. Guitariste hors pair, il est aussi et surtout un compositeur-arrangeur surprenant. Ses talents donnent de nouvelles couleurs au rock d’ici ; ils s’autorisent aussi des créations entre musique baroque et musique contemporaine, comprenant des pièces pour clavecin et orgue, quatuor à cordes et pièces vocales ( Naïve Classique, janvier 2006). Pour l’Aurore, c’est armé d’une seule guitare électrique et de quelques pédales d’effets qu’il donne à redécouvrir le chef-d’œuvre de Murnau. Sa composition magistrale marque par sa fluidité : épousant le rythme du film, elle le nourrit de son souffle, sans en dénaturer la force cinématographique et poétique ■
remerciements
Olivier Mellano : une guitare pour un film
clair obscur
Séduit par une intrigante de la ville, un paysan tente de noyer son épouse lors d’une promenade sur le lac. Pris de remords, il se ravise, mais sa femme, de peur, s’enfuie en ville. Il la suit, et c’est dans un monde fascinant de la grande cité que renaîtra leur amour. Le couple enfin réuni est à l’aurore d’une nouvelle vie. Véritable poème cinématographique, L’Aurore est sans doute le film le plus lumineux de Murnau ■
hors écran
Coréalisation Les Tombées de la nuit
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cinéma citoyen
cinéma citoyen Origines, immigrations et cultures : « Et toi, tu es d’où ? » Mardi 7 mars ■ Salle de la cité à 20h00 En partenariat avec les Enfants de cinéma et la Caisse d’épargne de Bretagne
Le Gone du chaâba Réalisation Christophe Ruggia > France > 1997 > 1h36 – Voir page 112
Nés de parents immigrés, ou ballottés par l’Histoire des guerres et des politiciens, nombreux sont les enfants du Monde qui grandissent entre deux cultures, et qui, devenus adultes, sont confrontés à ce choix difficile : perdre ses racines et se fondre dans un quotidien étranger, ou revendiquer ses origines et s’exposer aux regards de l’autre. Rencontre publique avec Nadia Meflah, doctorante-chercheuse à l'Université Sorbonne Nouvelle, journaliste critique de cinéma, programmatrice et formatrice pour la ligue de l'enseignement, formatrice cinéma pour les dispositifs d'éducation nationaux, rédactrice pour le CNDP ■ Mercredi 8 mars à 14h00 ■ Centre Départemental de Documentation Pédagogique (CDDP 35)
La rencontre avec Nadia Meflah se prolongera autour du thème : Émigré - immigré au cinéma, ou le corps étranger comme révélateur Il s'agira de questionner ce couple immigré-émigré, tout comme de réfléchir en quoi l'émigré agit comme faisceau des rapports humains au sein de la société mais aussi à l’intérieur du cinéma. Qu'est-ce qu' un émigré-immigré au et par le cinéma ? ■
theatre lillico centre culturel le rallye Le THEATRE LILLICO est un lieu de diffusion et de création adapté au spectacle vivant et au cinéma, pour le jeune public et la famille. Les univers et les formes artistiques se croisent pour permettre aux enfants d’ouvrir leur champ de connaissance, satisfaire leur curiosité et ce dès la petite enfance. Il nous parait essentiel de travailler avec des compagnies qui ont un projet artistique et qui le défendent. La recherche artistique, esthétique, adaptée à l’âge des spectateurs s’affine d’année en année au regard des parcours artistiques. Notamment ceux qui se dessinent autour de la petite enfance ou de la programmation ado-adulte. L'artiste est au cœur de nos projets et nous attachons une attention particulière à offrir des espaces de création. Cette année, nous accueillons 8 compagnies en résidence de création. Des temps forts marquent notre saison : FESTIVAL MARMAILLE – Un événement imaginé en continuité du travail que nous effectuons toute l’année en diffusion de spectacle depuis 1988. Chaque année, un vingtaine de compagnies offrent au public une centaine de représentations sur Rennes et le département. CHARIVARI ou "communiquer autrement " – Nous organisons avec l'aide des habitants et des partenaires du quartier un évènement festif sur notre quartier d'implantation par le biais de rencontres artistiques et de spectacles de rue. MARMAILLE EN FUGUE "Projet départemental" – Il s'agit d'accompagner des communes rurales dans l'organisation des spectacles vivants jeune et tout public sur leur territoire. 11 communes participent à l'édition 2005-2006 et 5 compagnies vont parcourir le territoire pour donner plus de 50 représentations. ÇA S’ PASSE EN BAS D’ CHEZ VOUS – Un projet de proximité, qui déplace la rencontre avec le spectacle au cœur même des lieux de vie : dans les centres sociaux, les écoles, au cœur du quartier de Maurepas, à la rencontre de nouveaux publics. EVENEMENT› PARTENARIAT – A ces temps éphémères qui reflètent bien la vie de notre cité, nous nous associons pour travailler autour d’une programmation jeune public › Emouvances › Travelling Junior › Mythos › Les p’tits bouquineurs. Nos projets sont complémentaires et dynamisent notre saison entre rencontres, découvertes des œuvres et accueil de nouveaux publics ■
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éducation à l’image
ateliers
Officine sonore Cet atelier permet de mettre en corrélation deux domaines : l’image et le son. Pixilation, effets spéciaux, arrangements sonores se rencontrent afin de créer une œuvre qui naît grâce à l’imaginaire de chacun ■ ■ ■
Atelier scolaire
Atelier en partenariat avec le Musée des Beaux Arts
Musique en l’image Atelier scolaire Ciné Baby Mécanic(s) A la suite du ciné concert, cet atelier permettra de sensibiliser les enfants à la musique et aux bruitages à travers l’image ■ A partir de 7 ans sur réservation Maison de quartier de la Bellangerais ■ Lundi 6 et vendredi 10 mars
Atelier public adulte
Sur réservation La ferme de la Harpe ■ Samedi 11 mars de 14h00 à 16h00
Atelier Art-Terre Atelier scolaire
index
Photographes et plasticiens d’Art terre animeront un atelier de prise de vue et de réalisation audiovisuelle autour des personnages en volumes de leur dernière création, Anna ■ Voir pages expositions
remerciements
Atelier en partenariat avec la Ferme de la harpe
clair obscur
Découvrir l’envers du décors … Du travail d’écriture à la réalisation, cet atelier permettra d’intégrer une véritable équipe de tournage et de découvrir les principa les étapes de la création cinématographique ■
hors écran
Une immersion dans le tournage
c’est arrivé près de chez nous
A partir de 9 ans sur réservation Musée des Beaux Arts ■ Du lundi 7 au vendredi 10 mars
junior
Cette année le Musée des Beaux Arts et Travelling Junior vous emmènent vers l'ailleurs, à la recherche de l'exotique, du surprenant, de l'aventure et des autres. Comment la peinture et le cinéma ont su capter les cultures étrangères, en représentant les autochtones, les paysages, la faune et la flore, les costumes, les langages. Un voyage à travers l'espace et le temps en compagnie de "La chasse aux tigres" de Rubens à "Nanouk l'esquimau" de Flaherty !
compétitions
Peinture et cinéma L'ailleurs ou le voyage immobil
cité ciné
A partir de 6 ans sur réservation Théâtre Lillico ■ Les dimanche 5 et samedi 11 mars à 10h00 et 15h00 Maison de quartier de la Bellangerais ■ Du lundi 6 au vendredi 10 mars
le festival
Atelier scolaire et atelier tout public
A partir de 9 ans sur réservation Maison de quartier de Maurepas ■ Vendredi 10 mars
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clair obscur remerciements index
Les élèves de terminale de l’option cinéma du lycée Sain-Martin de Rennes réaliseront des reportages vidéos sur le festival diffusés avant les séances au Ciné-ville et à la Salle de la Cité ■
hors écran
Créée au milieu des années quatre-vingt l’option cinéma-audiovisuelle existe dans plus de cent lycées en France dont sept dans l’académie Rennes : Douarnenez, Lesneven, Lorient, Pontivy, Tréguier et deux à Rennes (Bréquigny et Saint-Martin). Depuis ces débuts le festival Travelling accueille des lycéens festivaliers et présente le nouveau film au programme du bac (cette année il s’agit de L’aurore de Friedrich Wilhem Murnau, voir page 117 et 135 ). La réalisation d’un film étant une autre épreuve du baccalauréat Travelling propose pour la première fois à chaque lycée de l’académie de présenter un film réalisé à l’examen l’an dernier. Aucune compétition, aucun prix, juste un regard pour les curieux. Ceux qui ont essayé d’écrire un scénario, tenu une caméra et tenté de monter coûte que coûte différents plans savent que c’est beaucoup de temps, d’énergie, de passion parfois mal récompensés. Bref, le cinéma ce n’est pas si simple car cela se saurait. Alors, graine de cinéastes ? Peut-être... Cette option ne se substituant pas à une école de cinéma, il faut y voir des essais, parfois transformés comme on dit en rugby, et surtout beaucoup de passion. Pour les lycéens ayant déjà payé de leur temps et été récompensé du bac, la séance est gratuite ■
c’est arrivé près de chez nous
A propos du bac 2005... films de lycéens
junior
Rennes algéroise, un film d'une vingtaine de minutes réalisé par les associations ASA 35 (Association Solidarité Algérienne) et ACBB (Association Culturelle des Berbères de Bretagne) ■
compétitions
Rennes Algéroise est une expérience de télévision participative réalisée par les étudiants de la licence professionnelle « Cian » dispensée par l'Université Rennes 2 dans le cadre d'un atelier en partenariat avec TV Rennes. Télévision participative car il s 'agit de mettre des moyens techniques au service d'associations représentant des rennais d'origine algérienne afin qu'ils réalisent leur propre émission. Ils ont choisi de nous montrer comment ils vivent leur double culture à travers une balade dans la ville qui nous emmène à la rencontre d'une Algérie plurielle, riche de ses différences mais portée par une volonté inébranlable de lutter contre tout communautarisme. Cours de kabyle, repas inter-culturel, qu'ils soient berbères, arabophones, juifs ou ex-pieds noirs, quelque soit leur âge, tous nous font partager leur quotidien franco-algérien dans une dynamique d'ouverture pleine d'enseignements.
cité ciné
Rennes algéroise
le festival
c’est arrivé près de chez nous
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hors écran Une fois encore, Travelling veut montrer au public plus que des films… Il souhaite impulser une atmosphère conviviale et pleine de découverte pour découvrir un monde que l’on croit connaître : expositions, musique autour de la Cité-Ciné invitée ■ ■ ■
expositions paroles d’écran rencontres autour du festival musiques et spectacles les autres rendez-vous
Alger, simples confidences par Elsie Herberstein 120
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expositions
auteur et dessinateur
compétitions junior c’est arrivé près de chez nous hors écran
> À la Maison Internationale de Rennes du 7 au 14 mars
cité ciné
Jacques Ferrandez est né à Alger en 1955 mais il a grandi à Nice. Après six années de formation a à l’École nationale des arts décoratifs et une collaboration à un fanzine, il rencontre Rodolphe. Leur première histoire courte est publiée dans le magazine A Suivre en 1978. Enrichie, elle donnera A l’heure du loup, aux éditions du cygne en 1981. L’année suivante, tous deux créent Le Commissaire Raffini pour Télérama. Parallèlement, Jacques Ferrandez réalise ses propres histoires comme Arrière-pays (1982) et Nouvelle du pays (1986) aux éditions Casterman, des reportages sur la vie rurale contemporaine en haute Provence. En 1987, Jacques Ferrandez se lance dans Carnets d’Orient, un grand cycle aux couleurs de son pays natal, l’Algérie. Le huitième tome, La Fille du Djebel Amour a été publié en 2005 et la série a reçu de nombreux prix. Après un premier cycle en cinq volumes (Djemilah, L’Année de feu, Les Fils du Sud, Le Centenaire et Le Cimetière des Princesses), consacrée à la période coloniale d'avant-guerre en Algérie, il replonge dans l'univers provençal. Il adapte deux romans de Pagnol, classique de la littérature française, chez Casterman : Jean de Florette (1997) et Manon des Sources (1998). En 1998, il entreprend une nouvelle collaboration avec Tonino Benacquista (pour lequel il avait réalisé des illustrations sur La maldonne des sleepings) et produit L'outremangeur. En 1999 il renoue avec l’Orient à travers Voyages en Syrie, récits suivis par Istanbul, Irak, Liban et Les Tramways de Sarajevo. Mais le véritable second cycle de sa saga algérienne est relancé en 2002, avec La Guerre fantôme. Les Carnets d’Orient ne sont pas de simples croquis de groupes, mais l’expression d’un romancier. L’Histoire est livrée à travers les itinéraires de personnages clés sur plusieurs générations. Dans une véritable mise en abîme, les croquis de Joseph Constant, premier héros de la série, ne cessent de hanter le récit. Les destins se croisent, s’opposent, se retrouvent et leur enchevêtrement permet de varier les points de vue et d’approcher des figures historiques. Sans affirmation péremptoire ni de vernis idéologique, Carnets d’Orient conduit à une lecture réfléchie, évite tout manichéisme. L’Algérie de Ferrandez est par ailleurs un pays vivant, sensuel qui stimule l’imagination du lecteur. « Quand j’ai commencé le premier tome, déclare l’auteur, j’ignorais que j’allais en écrire cinq sur l’Algérie coloniale. Avec Le Cimetière des princesses, je pensais en avoir fini. Mais inconsciemment, je savais qu’un jour il me faudrait parler de la guerre d’Algérie. Il fallait que cela mûrisse. Puis est arrivé une vague de jeunes historiens et je n’ai pas regretté d’avoir attendu. Ces nouveaux éléments nuance les propos. Aujourd’hui, le travail de mémoire a commencé. » Jacques Ferrandez est également musicien de jazz et fondateur du groupe Mille Sabords. Il est aussi et surtout l’auteur de l’affiche de la 17e édition de Travelling, avec Alger en Cité-Ciné. Il sera présent au cours du festival pour un travail qui croisera ses illustrations, la ville d’Alger et la lecture du Premier homme d’Albert Camus le mardi 7 mars à 18h00 salle de la Cité ■
le festival
Jacques Ferrandez
clair obscur remerciements index 121
expositions
Alger Photographies de Michel Ogier En parallèle du festival « Travelling Alger », Michel Ogier -photographe à Rennes- propose une exposition, constituée d’une cinquantaine de photographies couleurs, montrant Alger aujourd’hui. La rue, les gens, les monuments, des rencontres. Un texte d’impressions et de réflexions accompagne ces images ■ > Au C.I.U , 14 rue le Bastard, Rennes Du 1er au 25 mars 2006
Alger, Cité d’Empreintes Par Marc Loyon « Alger, cité d’empreintes » est un travail documentaire photographique, une approche de l’évolution du paysage urbain Algérois réalisé par Marc Loyon, photographe. L’immersion dans la géographie de cette ville est immédiate. L’architecture omniprésente repousse l’inaccessible front de mer en arrière plan (port de commerce, port militaire..). Les empreintes de grands noms de l’architecture associés à d’importants projets d’urbanisme offrent un mélange des genres ( Pouillon, Le Corbusier, Niemeyer…). Il n’est pas rare de passer d’un style néo Mauresque ou art décoratif à une architecture socialiste en passant par la tradition coloniale. Les vues générales de la ville sont faites de rupture entre la concentration d’habitations sur les collines face à la baie et l’étendue grimpante d’Alger sur les hauteurs. La cité avale les communes environnantes, les grands ensembles affluant dans de futures zones en cours d’urbanisation ■ > A la Maison de l’Architecture de Rennes, 23 rue de la Chalotais Du 6 au 31 mars 2006 Contact 02 99 79 12 00
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expositions
> Au Carré D’art, galerie d’art Centre Culturel Pôle Sud, Chartres de Bretagne Du 15 février au 18 mars 2006 Contact 02 99 77 13 20
photographie vidéo de Farida Hamak
remerciements index
> A la MJC du Grand Cordel, à Rennes Du 4 mars au 7 avril 2006 Contact 02 99 87 49 49
clair obscur
Lorsqu’elle débarque en France en 1956, Farida Hamak a 6 ans. C’est le hasard qui la mène à la photographie et le retour dans son pays d’origine qui l’affirme comme photographe. A la fin des années 70, elle réalise de nombreux reportages en Algérie, au Liban, en Palestine… Depuis 1990, elle est rédactrice et photographe de mode pour un groupe de presse du Moyen-Orient et poursuit son travail personnel. C’est en 1977, à travers son appareil photo, que Farida Hamak redécouvre l’Algérie, la même année elle commence à photographier sa famille installée en France, sans savoir qu’un jour elle en ferait un livre. Le grand Cordel en partenariat avec Clair Obscur propose une exposition de photographies ainsi qu’un ensemble de d’ateliers, de rencontres, débats, autour des allers-retours entre 2 rives de la Méditerranée, les deux pays et leur histoire commune. Cette année la galerie IKKON participe à l’exposition en présentant une autre facette de la photographie algérienne actuelle ■
hors écran
Vis à vis
c’est arrivé près de chez nous
Le temps de deux séjours en Algérie, Juliette Guillemot s’est mêlée à la vie d’une famille Kabyle, la famille Zamoum, dans le village où a été imprimée la déclaration du 1er novembre 1954 qui a marquée le début de la guerre d’indépendance. C’était alors Ali Zamoum qui avait été chargé de l’imprimer avant qu’il ne prennent le maquis comme chef de groupe à Tizi Ouzou. Ali Zamoum est mort à la fin de l’été 2004. Cependant, les femmes de la famille continuent imperturbablement à faire tourner la maison et à s’adonner aux travaux des champs. Les hommes sont morts, ou leurs occupations professionnelles les retiennent le plus souvent au loin. Mais comment vivent-elles l’absence des hommes et de l’ouverture sur le monde extérieur qu’ils représentent ? ■
junior
Histoire, Histoires… Photographies de Juliette Guillemot
compétitions
> Dans l’Espace Accueil et dans l’Espace International de la M.IR. Maison International de Rennes Du 7 au 14 mars 2006
cité ciné
Exposition d’aquarelles et de gouaches sur Alger et ses habitants et en parliculier les femmes. Réalisées par Elsie Herberstein, ces œuvres ont servi d’illustration au carnet de voyage « Alger simples confidences » et co-édité avec Zahia Hafs à l’occasion de leur séjour à Alger. En plus d’une cinquantaine d’œuvres s’ajoutent les planches du dessinateur de l’affiche de Travelling, Jacques Ferrandez ■
le festival
Alger, simples confidences par Elsie Herberstein
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expositions
Ruz & Ben Nos deux héros, Ruzz et Ben, continuent leur escapade hors écran. C’est ainsi qu’après les avoir découverts sur les toiles vous pouvez suivre leur aventure en trois dimensions. Parce que le film d’animation reste souvent un mystère quant à ses techniques de fabrication, nous avons souhaité vous en faire parcourir les décors et leurs envers. Cette exposition évoque l’univers conçu par le réalisateur Philippe Jullier et retrace tout le travail effectué avec son équipe. Cette exposition est coproduite par l’association Côte Ouest, l’association Clair Obscur et JPL Films, producteur du film, réalisée avec le soutien de la Caisse d’Epargne de Bretagne ■ > Au théâtre Lillico, à Rennes Du 4 au 12 mars 2006, l’exposition est ouverte au public les samedis, dimanches et mercredi Contact 02 99 63 13 82
Anna exposé par Art Terre Autour du dernier livre Anna, Art Terre propose une exposition faite de photos de Marc Loyon, et de sculptures réalisées par Alain Burbon. L’exposition met en volume leur dernière création ■ > Bibliothèque de Maurepas, Rennes Du 7 au 25 mars 2006
La Montgolfière de Sébastien Watel et François Bétou Les éditions du Mouton à Plumes présentent les planches du livres de Sébastien Watel et François Bétou, La Montgolfière qui voulait traverser le désert. Ce livre-objet au format d’un carnet de voyage se déplie en accordéon pour être suspendu en mobile, tel un ballon. Vous pourrez apprécier les différentes techniques utilisées pour la réalisation : aquarelle et photos de montgolfières réalisées en semi volume (papier, toile de jute, corde…) et assemblées par ordinateur. Le Mouton à plumes est un partenaire privilégié de Clair Obscur dans le cadre des dispositifs D’éducation à l’image : les professionnels du Mouton à Plumes initient les élèves des écoles primaires et des collèges au cinéma d’animation. Un florilège des films réalisés sera présenté sur le lieu de l’exposition ■ > Au théâtre Lillico Du 4 au 12 mars 2006. Contact 02 99 63 13 82
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paroles d’écran
Mardi 7 mars
Rencontre avec Nadia Méflah (chercheuse, critique de cinéma) (en partenariat avec la Caisse d’Epargne de Bretagne, Les Enfants de Cinéma, t le FASILD)
Rencontre avec Samia Messaoudi (journaliste), Aioucha Bekti (juriste)
Femme d’origine algérienne en France, vivre sa double culture ■ 19h00 – Salle de la Cité –
(en partenariat avec Déclic Femmes et le FASILD)
■ 21h45 – Auditorium Le Tambour –
Autour de la question et de la torture
(en partenariat avec Le Mouvement pour la Paix)
Jeudi 9 mars
■ 18h30 – Salle de la Cité – La mémoire du fait colonial et la question des discriminations dans le cas des algériens en France
Rencontre avec Naïma Yahi (historienne) et Mehdi Lallaoui (cinéaste) (en partenariat avec le FASILD)
■ 17h15 – Salle de la Cité –
La guerre d’Algérie au cinéma
Entre renaissance et crise de croissance, quel développement pour la métropole d’Alger ? ■ 18h30 – au Centre d’Information sur l’Urbanisme –
Rencontre avec Rachid Sidi Boumedine (urbaniste) et Jean-Pierre Frey (urbaniste)
■ 15h00 – Salle de la Cité –
Les Années de la terreur
Débat animé par Thierry Leclère (journaliste) avec Malek Bensmaïl (cinéaste) et Ihsane El Kadi (journaliste).
Alger au cinéma
Rencontre avec Mouloud Mimoun (critique de cinéma), Merzak Allouache (réalisateur), Lyes Salem (cinéaste) et Samia Chala (cinéaste).
Dimanche 12 mars ■ 15h00 – Salle de la Cité –
Le jeune cinéma algérien
■ 18h15 – Salle de la Cité –
Avoir Vingt ans en Algérie
index
Rencontre avec Habiba Djahnine (Kaïna Cinéma), Lyes Salem (réalisateur), Mourad Zidi (réalisateur) Mohamed Lakhdar-Tati (réalisateur), Mounes Khammar (réalisateur) et Malek Bensmaïl (réalisateur).
remerciements
■ 18h15 – Salle de la Cité –
clair obscur
Samedi 11 mars
hors écran
Rencontre avec Mohamed Lakhdar-Hamina (cinéaste), Benjamin Stora (historien) et Mouloud Mimoun (critique de cinéma).
c’est arrivé près de chez nous
Rencontre avec Henri Alleg (écrivain)
Vendredi 10 mars
junior
Rencontre avec Leila Habchi (réalisatrice), Benoit Prin (réalisateur) et Fatima Zedirade (Responsable Déclic femmes).
compétitions
Mercredi 8 mars - Journée de la femme (en partenariat avec la Ville de Rennes) ■ 11h20 – Salle de la Cité – Le code de la famille
cité ciné
Et vous, vous êtes d’où ?
■ 21h45 – Salle de la Cité –
le festival
Ce programme décline au quotidien une thématique spécifique abordée par des projections, des « Leçons de cinéma », des débats et/ou des rencontres :
Débat animé par Daho Djerbal (historien), Karim Hamoudi (Association Project’heurts) et Samir Benyala (étudiant).
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rencontres
Rencontres, leçons de cinéma… Mardi 7 mars ■ 14h45 – Salle de la Cité
Rencontre avec René Vautier
Mercredi 8 mars ■ 15h30 – Salle de la Cité
« Désir de film » avec Yamina Bachir Chouikh ■ 17h45 – Auditorium Le Tambour Rencontre avec Jean Pierre Lledo
Jeudi 9 mars ■ 12h15 – Salle de la Cité
Rencontre avec Mehdi Lallaoui ■ 15h00 – Salle de la Cité
Leçon de cinéma par Mohamed Chouikh ■ 15h30 – Arvor
Rencontre avec Henri Alleg ■ 16h30 – MIR
Rencontre avec Yamina Benguigui, parcours d’une cinéaste (sous réserves) (avec la participation de Rennes Sétif et de la MIR)
■ 17h15 – Auditorium le Tambour
Rencontre ave Leila Habchi et Benoit Prin ■ 19h00 – Arvor
Rencontre avec Jean-Pierre Lledo ■ 22h30 – Cinéma Arvor
Débat avec Yamina Benguigui
Vendredi 10 mars ■ 12h00 – Salle de la Cité
Rencontre avec Benjamin Stora ■ 14h00 – Salle de la Cité
Rencontre avec Ammar Bouras ■ 19h45 – Le Tambour
Rencontre avec Malek BensmaÏl
Samedi 11 mars ■ 12h30 – Salle de la Cité
Rencontre avec Samia Chala ■ 17h30 – Cinéma Arvor
Rencontre avec Mohamed Lakhdar-Hamina 15h30 et 21h30 – Cinéma Cinéville Colombier Rencontre avec les réalisateurs de courts-métrages ■
Dimanche 12 mars ■ 12h00 – Salle de la Cité
Rencontre avec Malek Bensmail ■ 15h30 - Cinéma Cinéville Colombier
Rencontre avec les réalisateurs de courts-métrages
Lundi 13 mars ■ 19h45 – Salle de la Cité
Rencontre avec Emmanuel Audrain 126
autour du festival
27 janvier > 18h00 > Carrefour 18
17 février > 20h30 > Maison de Quartier de Villejean
Information et mise en place du groupe des Passeurs de Travelling.
En partenariat avec La Maison de Quartier de Villejean, la Ville de Rennes, Le Relais, projection du film La Raison du plus fort de Patric Jan et débat avec le sociologue Christophe Moreau ■
27 janvier > 20h30 > Carrefour 18
1 au 21 mars > Centre d’Information sur l’Urbanisme
Exposition photographique Alger de Michel Ogier ■ 2 mars > 22h00 > Le Liberté
31 janvier > 14h00 > Mission Générale d’Insertion (MGI)
Présentation du festival et rencontre avec les lycéens qui intégreront les équipes d’organisation ■
Soirée Dazibao, en partenariat avec le CRIJB, présentation du festival, projections et animations ■ 4 mars au 7 avril > MJC Grand Cordel
15 février > 15h00 > Péniche Spectacle
6 au 31 mars > Maison de l’Architecture de Bretagne
Rencontre avec le Jury d’enfants pour la compétition courts métrages internationaux « L’Éléphant d’Or » ■
Exposition photographique Alger, cité d’empreintes de Marc Loyon ■
15 février > 17h00 > MJC Cleunay
7 mars > 14h00 > Centre Pénitentiaire des Femmes
Présentation du festival et rencontre avec le public ■
Projection de courts métrages suivie d’une rencontre avec l’équipe du festival ■
15 février > 20h30 > Ciné Tambour Université Rennes 2
Projection du film Viva Ladjérie de Nadir Moknèche, suivie d’une analyse du film avec Hussam Hindi et Anne Le Hénaff ■
9 mars > 14h00 > Maison d’arrêt
Projection de courts métrages suivie d’une rencontre avec des réalisateurs ■
Présentation du festival au Forum de la Fnac ■
10 mars > 14h00 > Maison d’arrêt
16 février au 18 mars > 18h30
Projection du film Viva Ladjérie de Nadir Moknèche, suivie d’une rencontre avec l’équipe du festival ■
> Carré d’Art Pôle Sud > Chartres de Bretagne
Vernissage de l’exposition Histoire, histoires… photographies de Juliette Guillemot ■
14 au 19 mars > Cinéma Le Club > Fougères
16 février > 20h00 > FJT
Présentation du festival aux résidents du FJT BourgL’évêque dans le cadre du partenariat avec le Comité des Amitiés Sociales de la Région Rennaise ■
8 avril > Forum des Images > Paris
index
Projections scolaires et publiques de la programmation Travelling Junior ■
remerciements
16 février > 17h30 > Fnac
clair obscur
Exposition photographique de Farida Hamak, Vis-à-vis. Présentation de l’exposition en présence de la photographe le dimanche 5 mars ■
hors écran
Projection du film La Trahison de Philippe Faucon suivie d'une présentation du festival par Anne Le Hénaff. ■
31 janvier > 19h30 / Cinéma L'Arvor
c’est arrivé près de chez nous
En partenariat avec La Cinémathèque de Bretagne, Le Mouvement de la Paix, Carrefour 18 projection du film Afrique(s) 50 de René Vautier, suivie d’un débat avec le réalisateur ■
junior
Conférence de presse et projection du film L’Algérie, son cinéma et moi de Larbi Benchiha ■
compétitions
17 février > 10h00 > Cinéville Colombier
Ciné-Café : Présentation du Festival et projection du court métrage Jean Fares de Lyes Salem ■
cité ciné
10 janvier > 20h30 > Le Grand Logis > Bruz
le festival
L’esprit de Travelling ? C’est avant, pendant et après ! Les dates du festival concentrent l’événement entre le 4 et 14 mars. Mais Clair-Obscur, l’association organisatrice, s’active à l’année. Elle insuffle bien en amont, l’esprit de Cité Ciné invitée et de Junior dans les rencontres qu’elle propose. Depuis le début de l’année 2006, Clair-Obscur multiplie les propositions autour de l’événement : projection de longs et de courts-métrages, présentation du festival, rencontres et conférences, création du jury de l’Éléphant d’Or, ateliers, expositions. Rennes Métropole est déjà à l’heure d’Alger, des jeunes et du cinéma ! L’association remercie très chaleureusement l’ensemble des partenaires et des lieux qui accueillent et soutiennent sa démarche d’aller pour rencontrer et sensibiliser tous les publics ■
Projections de courts-métrages de la programmation Travelling Junior ■ 127
musiques et spectacles Idir Chanteur, guitariste mais aussi poète militant fidèle à ses convictions, Idir nous fait partager son attachement à sa Kabylie d’origine avec la douceur, le balancement de la musique et la guitare empruntée au Folk sur des chansons à textes ■ > Samedi 4 mars à 21h00 > Centre culturel Pôle Sud , Chartes de Bretagne Contact 02 99 77 13 20
Ferrandez illustre Camus
inédit
En direct, un comédien lit des extraits du roman de Camus Le Premier homme pendant que Jacques Ferrandez illustre simultanément la lecture ■ voir page 121 > Mardi 7 mars 2006 > 18h00 > Salle de la Cité
© Terrasson
Wahid Lecture-spectacle par l’association « Écoutez voir » ■ voir page 117 > Mercredi 8 mars à 15h30 > Théâtre Lillico, Rennes
La Terre clandestine Lecture de textes algériens (Kateb Yacine, Mohamed Dib, Yasmina Hadra,…) par Michel Jayat et Marie Gwen, sur fond musical de JeanFrançois Roger (percussions). La littérature algérienne se fait l’écho de l’expression de la séparation, de l’éloignement et de la crise identitaire qui a traversé ce pays depuis quelques décennies. Elle traduit ce frottement avec la France à travers la culture et la langue de l’Algérie. A travers les textes de Kateb Yacine, Mohammed Dib, Yasmina Hadra…, cette soirée nous conduit dans une littérature riche d’idées et d’émotions, profondément humaine, qui prend ses racines dans le merveilleux de la tradition orale » ■ > Jeudi 9 mars à 20h30 > La Péniche Spectacle, Rennes
Moha le Fou, Moha le Sage par la Compagnie Dounia (« le monde, la vie » en arabe et bambara) C’est une jeune compagnie de danse et de musique d’ici et d’ailleurs à l’initiative de la jeune chorégraphe franco algérienne, Fatima Leghzal. A travers des allers retours entre tradition et modernité, c’est l’identité qui est questionnée. Elle se construit, se déconstruit au fil de nos voyages, de nos rencontres de nos exils…. Moha le Fou, Moha le Sage pièce courte met en scène une femme ou un homme ? En fond de scène apparaît un personnage qui au son des notes musicales avance, avance. Voilà, on ne distingue pas bien de qui il s’agit. Au fur et à mesure se dévoile un hom…. Non plutôt une femme. Débarrassé d’un voile, en voilà un autre qui gît sur scène comme abandonné mais irrésistiblement la jeune femme avance vers lui et là commence un jeu de voile en voile qui dévoile des désirs… Désir de liberté, désir d’être, désire de vie, désir de femme pensante, aimante ou peut-être morte ? ■ > Samedi 11 mars à 23h00 > Salle de la Cité, Rennes
Areski Benouffela Musicien autodidacte, guitariste, auteur, compositeur et interprète, Areski Benouffela est un chanteur engagé. Ses chansons Kabyles sont inspirées du quotidien, des évènements et des drames que vit le peuple algérien et en partie les Kabyles. Sa musique est empreinte d’une grande sensualité et portée par un rythme ensoleillé. Il écrit pour des lectures et des accompagnements à la guitare pour des poètes et conteurs. Il écrit également des nouvelles ■ Concert de musique berbère > Samedi 11 mars à 00h00 > Salle de la Cité, Rennes
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les autres rendez-vous Lundi 6 mars 2006
Mercredi 8 mars 2006
Photographier à l’étranger
Jeudi 9 mars 2006
Rencontre avec Anouar Ben Malek Rencontre avec Anouar Benmalek autour de son recueil de nouvelles L'Année de la putain (Fayard). Membre fondateur, après les émeutes d'octobre 1988, du Comité algérien contre la torture, l'auteur de L'Enfant du peuple ancien est considéré comme l'un des écrivains essentiels de l'Algérie d'aujourd'hui. Toutes ces nouvelles parlent, bien qu'âprement, du petit bout d'espoir qui se niche au fond de tout malheur, aussi absolu soit-il ■ ■ ■ > FNAC Rennes à 17h00
> Cinéma Cinéville- Colombier à 20h00
Renaissance ? Crise ou croissance ? Quel développement pour la métropole d’Alger ? > École d’architecture de Rennes à 18h30
Samedi 11 mars 2006
Rencontre avec Alain Burban et Marc Loyon > Bibliothèque du quartier de Maurepas, à Rennes à 15h00 > Contact 02 99 38 32 92
index
auteur, sculpteur et photographe de l’album Anna
remerciements
Table ronde organisée par l’École d’architecture de Rennes Rencontre avec Rachid Sidi Boumédine (urbaniste) et Jean-Pierre Frey (urbaniste) ■
clair obscur
Vendredi 10 mars 2006
hors écran
Cérémonie de remise des prix et résultats concours ESTRAN
c’est arrivé près de chez nous
> L’Elsa Popping, 19 Rue Poullain Duparc à Rennes > de 16h30 à 18h00
junior
Rencontre organisée par l’association « Photo à l’Ouest » en collaboration avec le Festival Travelling, avec notamment Michel Ogier (qui expose ses photographies d’Alger au CIU) et Jérôme Blin (photographe nantais qui a photographié les réfugiés Sahraouis) ■
compétitions
> Renseignements : Ville de Rennes - Service des Relations Publiques FNAC Rennes – Service communication
cité ciné
Dans le cadre du 50e anniversaire de la FNAC, la Ville de Rennes et la FNAC de Rennes ont organisé, conjointement, une collecte de livres auprès de la population rennaise en septembre 2004. 8 876 livres ont été collectés, avec le soutien du Mouvement pour la Paix. Ils seront remis à la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de la Wilaya, de Tizi-Ouzou, en Algérie. Cette association a pour projet la création d'un Bibliobus pour apporter le livre au cœur des cités et villages isolés de la région de Tizi Ouzou. Le bus, offert par la ville de Rennes, partira le lundi 6 mars 2006, dans le cadre de la 17e édition du festival Travelling dédié à Alger ■
le festival
Un bibliobus pour l'Algérie
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clair obscur un projet - des actions Clair Obscur association créée en 1988, œuvre pour la promotion du cinéma et de l’audiovisuel auprès de tous les publics. Située à Villejean, quartier de Rennes, son action concerne toute la région Bretagne. Ses domaines sont l’événementiel (Festival Travelling), l’éducation à l’image (de la maternelle à l’Université) et la diffusion (Ciné Tambour, Saison Jeune Public, Un Eté au Ciné - projections en plein air) ■
Événementiel Festival Travelling Projet fondateur, cet événement annuel s’adresse au plus large public. Il est invité à découvrir les cultures et les cinématographies du monde entier en explorant une ville (Cité-Ciné). Ce temps fort de la vie culturelle rennaise est également l’occasion de sensibiliser le jeune public (Junior), de découvrir de jeunes réalisateurs (Compétitions de courts-métrages) et de favoriser, au delà des séances, des rencontres et des échanges dans une atmosphère conviviale (Hors écran) ■
Éducation à l’image L’association s’engage à favoriser l’éducation artistique des publics et notamment des publics jeunes et scolaires, en relation avec les enseignants, les animateurs, les éducateurs ■
Scolaires En formant les enseignants et en accompagnant les élèves dans leur scolarité pour les initier à l’histoire du cinéma, aux langages et aux techniques cinématographiques. Ecoles maternelles et primaires > Coordination du dispositif Ecole et Cinéma en Ille-et-Vilaine. > Parcours Artistique et Culturel (P.A.C.) et Ateliers de pratiques artistiques. Collèges > Formation des enseignants du dispositif Collège au Cinéma en Ille-et-Vilaine. > Mise en place d’Ateliers de pratiques artistiques. Lycées > Coordination du dispositif Lycéens au cinéma en Bretagne en partenariat avec l’association La Règle du Jeu. > Partenaire culturel de la section L Cinéma et Audiovisuelle du Lycée Bréquigny à Rennes.
Hors temps scolaires Par le développement des actions de sensibilisation à l’art cinématographique en lien avec les équipements et structures de quartiers. Un Été au Ciné – Cinéville > Coordination régionale du dispositif et opérateur à Rennes.
Diffusion Ciné Tambour Sous la responsabilité du service Culturel de l’Université Rennes 2 et en lien avec les enseignants-chercheurs de l’université, les équipements et associations du quartier de Villejean, Clair Obscur anime et diffuse une programmation mêlant films récents et du patrimoine, à l’Auditorium le Tambour ■
Saison jeune public En collaboration avec le Théâtre Lillico Centre Culturel le Rallye, Clair Obscur programme tout au long de l’année des films destinés au jeune public : dans le cadre familial, en direction des centres de loisirs et à l’occasion d’événements ■
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le festival cité ciné compétitions
éducation à l’image partenaires école et cinéma collége au cinéma lycéens au cinéma un été au ciné/cinéville
junior
A l’initiative des Ministères de la Culture et de l’Education Nationale ont été mises en place des actions fortes qui impliquent un très grand nombre d’élèves et d’enseignants du public et du privé dans les dispositifs Ecole , Collège et Lycée au Cinéma. Cette action est coordonnée côté culturel par l’Association Clair-Obscur. D’autres partenaires ont renforcé d’année en année cette opération : association Ciné 35 pour les salles de cinéma, cinédiffusion, la DRAC, le CDDP mais aussi les collectivités territoriales (Conseil Général, Régional, Municipalité selon le niveau d’enseignement). Une déclinaison en dispositifs de formation a aussi été possible permettant aux enseignants de développer un apprentissage de la lecture critique de l’image dans leurs classes.
Jean-Charles Huchet Directeur des Services Départementaux de l’Education Nationale
index
Contact : Marion Geerebaert – Pôle cinéma du CDDP Tél. : 02 23 21 77 18 - Mail : marion.geerebaert@ac-rennes.fr Site : http://www2.ac-rennes.fr/crdp/35/
remerciements
Le pôle cinéma du CDDP propose des animations et des outils pédagogiques (valises cinéma, documents en médiathèque…). Les ressources des valises pédagogiques, régulièrement enrichies, permettent d’aborder le cinéma comme une culture à part entière et de donner envie aux enseignants d’entrer dans un projet cinéma avec leurs élèves (analyse et/ou production d’images animées). Elles ont aussi pour but d’accompagner les enseignants inscrits dans le dispositif École et cinéma ou en classe à projet artistique et culturel (PAC). Toutes les informations sur le pôle cinéma (ressources disponibles, programme des animations, modalités d’inscriptions…) ainsi que des pistes pédagogiques, sont disponibles sur le site du CDDP. Travelling junior par sa programmation et les rencontres qu’il propose permet, année après année, de renforcer le partenariat nécessaire autour de l’éducation à l’image ■
clair obscur
Pôle cinéma du CDDP d’Ille-et-Vilaine
hors écran
Travelling, organisé par l’Association Clair Obscur, est une manifestation qui vient enrichir cette démarche. Par ailleurs la participation des scolaires au Prix Ecole et Cinéma ou au Prix collège au cinéma s’inscrit bien dans la nécessaire éducation à l’image que l’Ecole se doit de mener auprès des élèves dans une logique partenariale de qualité ■
c’est arrivé près de chez nous
Le mot de l’inspecteur Les scolaires et le cinéma dans le département
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éducation à l’image
école et cinéma École et cinéma À l’initiative des Ministères de la Culture et de l’Education Nationale, ce dispositif, mis en œuvre par Les Enfants de cinéma, ouvre les portes du cinéma aux élèves et aux enseignants des écoles maternelles et primaires. Les enfants découvrent des films du patrimoine et des œuvres récentes, tous genres et nationalités confondus. Chaque enseignant reçoit un " Cahier de notes " complet sur le film ; chaque enfant reçoit une carte postale grand format, mémoire affective de la séance. Coordonné en Ille-et-Vilaine par l’Inspection Académique, Clair Obscur et le CREAUniversité Rennes 2, Ecole et cinéma est en pleine expansion. École et cinéma en Ille-et-Vilaine propose aux enseignants une formation théorique et pratique à la lecture et à l’écriture des images, et permet aux élèves de participer à des ateliers vidéos encadrés par des professionnels, dans le cadre d’un Projet d’école ou d’un Parcours Artistique et Culturel (PAC). 163 écoles, 620 classes et 15000 élèves participent cette année scolaire 2005/2006 au dispositif École et cinéma, dans 27 salles de cinéma du département ■
La programmation 2005/2006 La Belle et la Bête de Jean Cocteau (France, 1945) Petites z’escapades programme de courts métrages (France, 1994) Paï de Niki Caro (Nouvelle-Zélande / USA / Allemagne, 2003) Peau d’âne de Jacques Demy (France, 1970) Le Voyage de Chihiro de Hayao Miyazaki (Japon, 2001)
Prix École et cinéma Organisé par L’Inspection académique et Clair Obscur, le Prix Ecole et cinéma s’adresse aux élèves de cycle III des écoles primaires, publiques et privées, du département qui participent toute l‘année à l’opération École et cinéma. Les enfants découvrent un programme spécifique, au sein de la compétition de courts-métrages du festival Travelling, L’Éléphant d’or. La découverte du court métrage, espace privilégié de formation et de création, permet aux élèves d’exercer leur sens critique, et de profiter d’une récréation cinéphile. La création de ce prix renforcera le lien entre le primaire et le secondaire, dans le parcours cinématographique d’un élève. Il crée des passerelles entre le cycle III et la 6ème ■
Les Enfants de cinéma, coordinateur national du dispositif École et cinéma, sont partenaires de Clair obscur pour l’organisation des rencontres Cinéma citoyen du festival Travelling.
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éducation à l’image
collège au cinéma
Collège au cinéma
Pour la sixième fois, des élèves de quatrième et de troisième des collèges publics et privés du département, participant toute l‘année à l’opération, découvrent le court-métrage. Espace privilégié de formation et de création pour tous ceux qui rêvent de travailler dans le cinéma, le court-métrage est, dit-on, entre autres, l’antichambre du long. Un programme spécifique, au sein de la compétition de courts-métrages du festival, leur permettra de découvrir les premiers pas d’une nouvelle génération de réalisateurs. Après discussion et délibération, les classes remettront le Prix Collège au cinéma, parrainé par le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine. D’une valeur de 1 525 €, il récompensera le réalisateur de l’un des films visionnés ■
c’est arrivé près de chez nous
Prix Collège au cinéma
junior
En complément du dispositif, Clair Obscur propose aux collèges inscrits de développer au sein de leur établissement des Ateliers de programmation, découverte du format court métrage et initiation à la programmation artistique. Ces ateliers sont des lieux d’échanges critiques et de formation à la lecture de l’image : charge aux élèves, encadrés par leur enseignant et un professionnel de l’association, d’organiser et de présenter une séance de cinéma, à des publics divers. Clair obscur est ainsi partenaire des collèges Anne de Bretagne (Rennes) et Saint Gabriel (Pacé)
compétitions
Clair Obscur propose aux élèves et aux enseignants inscrits au dispositif une immersion ludique et pédagogique au cœur du festival Travelling.
cité ciné
Partenaire du Conseil Général et du dispositif Collège au cinéma, coordonné en Ille-et-Vilaine par l’Inspection académique, la Sorédic-Cinédiffusion, Clair Obscur propose aux enseignants des formations adaptées en complément des projections : - Séances de prévisionnements des films de l’année suivies d’analyse filmique, - Stage de trois journées en immersion dans le festival Travelling, invitation à découvrir une cinématographie inédite et à rencontrer des professionnels du cinéma, - Journée de formation à la programmation autour du catalogue national des films du dispositif.
le festival
En 1989, les Ministères de la Culture et de l’Education Nationale, conscients de la nécessité d’intégrer une culture cinématographique dans la formation des adolescents, lançaient l’opération Collège au cinéma. Grâce au soutien du Centre National de la Cinématographie et des Conseils Généraux, elle se déroule pendant le temps scolaire. À travers la diffusion d’œuvres représentatives des différents genres cinématographiques, cette opération permet aux élèves de s’initier au langage de la caméra et d’aiguiser leur regard critique. Elle vise à leur transmettre la passion pour le cinéma et pour le grand écran, son support naturel. Cette initiative connaît une expansion constante.
hors écran clair obscur remerciements
1999 > Travelling Villes Imaginaires > Acide animé de Guillaume Bréaud 2000 > Travelling Le Caire > Un Petit air de fête de Eric Guirado 2001 > Travelling Dublin > Un Mariage en papier de Stéphanie Duvivier 2002 > Travelling Lisbonne > Des Anges de Julien Leloup 2003 > Travelling Téhéran > Ni vue, ni connue de Dorothée Sebbagh 2004 > Travelling Marseille > L’Ainé de mes soucis de Carine Tardieu 2005 > Travelling Helsinki > Aftershave de Hany Tamba
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éducation à l’image
lycéens au cinéma Lycéens au cinéma Lycéens au cinéma est un dispositif national initié par le Centre National de la Cinématographie, le Ministère de la Culture et de la Communication, et par des coordinateurs régionaux (cinéma et éducation nationale). Clair Obscur, en association avec La Règle du jeu, coordonne Lycéens au cinéma en Bretagne. Lycéens au cinéma en Bretagne s’adresse aux élèves de seconde, première et terminale des lycées d’enseignement général, professionnels, agricoles et maritimes, publics et privés et aux apprentis des CFA. Il propose d’assister à des projections cinématographiques de qualité et de suivre un enseignement de lecture et d’écriture d’images. La participation d’une classe à ce dispositif doit intégrer les orientations des projets d’établissements. Chaque classe inscrite doit voir trois films au cours de l’année scolaire, soit un par trimestre, afin de réaliser un travail régulier dans le domaine de l’éducation à l’image. Pour les enseignants des prévisionnements sont organisés, au cours desquels des documents pédagogiques leur sont remis.
72 lycées et Centre de Formation des Apprentis, 350 classes, 9500 élèves participent au dispositif Lycéens au cinéma dans 39 salles de cinéma de la région Bretagne ■
La programmation 2005/2006 Sleepy Hollow de Tim Burton (USA, 1999)
A bout de souffle de Jean-Luc Godard (France, 1959)
L'Homme sans passé de Aki Kaurismaki (Finlande / Allemagne/ France, 2002)
Projection des films des élèves de l’académie de Rennes candidats au baccalauréat 2005 Chaque année plusieurs dizaines de films sont réalisés par les élèves de terminales en vue des épreuves du baccalauréat. Tous genres et techniques confondus, ces films témoignent souvent, en plus des connaissances acquises, de la richesse des expériences et des imaginaires des élèves. À l’exception des jurés du baccalauréat, rares sont ceux qui ont pu découvrir ces films. Il a paru intéressant à l’équipe du festival de pouvoir présenter cette année un florilège de la production lycéenne en Bretagne à un public plus large, et de livrer ainsi au regard critique des nouveaux élèves les travaux de leurs aînés ■ 134
éducation à l’image
lycéens au cinéma
Classes L cinéma
La Folle Journée Murnau Nosferatu [ Nosferatu, eine Symphonie des Grauens ] Allemagne > 1922 > 1h34 > noir et blanc > vostf
Le Dernier des hommes [ Der Letzte Mann ] Allemagne > 1924 > 1h15 > noir et blanc > vostf Réalisation Friedrich-Wilhelm Murnau > Scénario Carl Mayer > Image Robert Baberske, Karl Freund > Musique Giuseppe Becce > Production Erich Pommer > Décor Edgar G. Ulmer > Interprétation Emil Jannings, Hermann Valentin, Maly Delschaft
hors écran
Le portier du grand hôtel "Atlantic" est très fier de ses prérogatives : il occupe une fonction prestigieuse, que son costume désigne aux yeux de tous. Dans son quartier, il est respecté et envié. Or, un matin, en arrivant à son travail, il constate qu'il a été remplacé. Le directeur de l'hôtel lui explique, sans ménagement, que cette mesure est due à son grand âge. On lui arrache sa somptueuse livrée et on le relègue au gardiennage des lavabos ■ ■ ■
c’est arrivé près de chez nous
En 1838, Hutter, jeune clerc de notaire, part conclure une vente avec un châtelain des Carpates. Après des rencontres menaçantes et de funestes présages, il est reçu par le comte Orlock qui n'est autre que la réincarnation du vampire Nosferatu, créature qui ne peut vivre qu'en suçant le sang des humains. Ce chef-d'œuvre du cinéma muet d'épouvante tourné en décors naturels est la première adaptation fidèle du célèbre roman de Bram Stocker, Dracula, publié en 1897 ■
junior
Réalisation Friedrich-Wilhelm Murnau > Scénario Henrik Galeen > Image Günther Krampf, Fritz Arno Wagner > Musique Hans Erdmann, Carlos U. Garza , Richard O'Meara > Production Enrico Dieckmann, Albin Grau, Wayne Keeley > Décor Albin Grau > Interprétation Max Schreck, Gustav von Wangenheim, Alexander Granach
compétitions
À l’occasion de l’inscription du film L’Aurore au baccalauréat 2006, le festival propose aux élèves et aux enseignants de découvrir plus avant l’œuvre de F. W. Murnau, et projette trois de ses films :
cité ciné
À l’occasion du festival, Clair Obscur organise une projection des films inscrits au programme du baccalauréat. Ces séances spéciales concernent les élèves des classes partenaires ainsi que ceux des options cinéma obligatoires et facultatives, des lycées du grand Ouest ■
le festival
Clair Obscur est partenaire de la section L cinéma & audiovisuel du Lycée Bréquigny de Rennes. Les élèves de la section L cinéma & audiovisuel du Lycée Saint-Martin de Rennes sont également présents sur Travelling et signent Le Petit traveller, quotidien papier et vidéo du festival.
clair obscur
Etats-unis > 1927 > 1h37 > noir et blanc > vostf Réalisation Friedrich-Wilhelm Murnau > Scénario Carl Mayer d'après le roman de Hermann Sudermann Le Voyage de Tilsitt > Image Charles Rosher, Karl Struss > Montage Harold D. Schuster > Musique Hugo Riesenfeld > Production William Fox > Décor Rochus Gliese > Interprétation George O'Brien, Janet Gaynor, Bodil Rosing
index
Un pêcheur s'éprend d'une citadine aux allures de vamp. Sous l'influence de celle-ci, il décide de noyer son épouse, mais change d'avis une fois sur la barque. Effrayée, la femme fuit en ville. Elle est bientôt rejointe par son mari, désireux de se faire pardonner ■
remerciements
L’Aurore [ Sunrise ]
N. T. Binh, de la revue Positif, critique et historien du cinéma, présentra le cinéaste et sa filmographie, et analysera des séquences choisies.
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éducation à l’image
un été au ciné / cinéville
17 326 personnes ont bénéficié du dispositif Un Été au Ciné / Cinéville Bretagne en région Bretagne, sur le villes de Rennes, Guingamp, Lanester, Lorient, Quimper, Vannes et Brest.
Le festival Travelling accueillera les Rencontres Nationales Un Été au Ciné / Cinéville , en partenariat avec Kyrnéa les 13 et 14 mars 2006 ■
compétitions
Les 1ères Rencontres Régionales Un Été au Ciné / Cinéville Bretagne se sont tenues à Brest les 27 et 28 octobre 2005.
cité ciné
Son objectif est double : soutenir le cinéma et proposer des animations de qualité autour du 7e Art, à une époque où les images occupent une place essentielle dans les pratiques culturelles de la jeunesse.
le festival
Un Été au Ciné / Cinéville est une opération nationale initiée par le Centre national de la Cinématographie, pilotée par l’association Kyrnéa, et soutenue en Bretagne par la DRAC, le Conseil Régional, Ville-Vie-Vacances. Un Été au Ciné / Cinéville est coordonnée par Clair Obscur sur la région Bretagne. L'opération Un Été au Ciné / Cinéville propose, en collaboration avec les structures et associations de quartier, une série d'animations autour du cinéma pour tous les publics : séances de cinéma en plein-air , avant-premières, ateliers d’initiation aux techniques audiovisuelles, réductions dans les salles.
junior c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur remerciements index 137
Le festival TRAVELLING est organisé par l'association CLAIR OBSCUR, nous adressons tous nos remerciements à l’ensemble de nos partenaires :
PARTENAIRES INSTITUTIONNELS Ville de Rennes Rennes Métropole Conseil Général d’Ille et Vilaine Conseil Régional de Bretagne Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne Fonds d’Actions Sociales à l’Intégration et à la Lutte contre les Discriminations Caisse des Dépôts et Consignations Rectorat d’académie Inspection Académique Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique Centre Départemental de Documentation Pédagogique d’Ille-et-Vilaine
PARTENAIRES PRIVES Caisse d’Épargne de Bretagne ESRA Nouvelles Frontières CinéAct Pixels Vidéo Services Fnac Planète IO STAR Mondial Air Fret Imprimerie des Hauts de Vilaine Avis Glaces Adélie Les Pépinières Tuloup DXM Copy Concept OIS Hôtel Mercure Colombier Inter-Hôtel Le Sévigné Hôtel de Nemours X Voyages Parc Expo de Rennes Aéroport PARTENAIRES MÉDIAS
REMERCIEMENTS PARTICULIERS AUX PARTENAIRES ALGÉRIEN
REMERCIEMENTS
En Algérie Ministère de la Culture Algérien Administration du Développement de la culture et des Arts Cinémathèque Algérienne Entreprise Nationale de Télévision (ENTV) Association Lumières Association Project’heurts Et L’Ambassade de France À Paris Ambassade d’Algérie Centre Culturel Algérien Association Kaïna Cinéma À Nantes Consulat d’Algérie À Rennes Association de Jumelage Rennes Sétif Association Culturelle des Berbères de Bretagne Association Solidarité Algérie 35 Compagnie Dounia Arezki Benouffela Pour leur précieux concours à l’élaboration de notre programmation : Habiba Djahnine, Aziz Boukerouni, Mehdi Benaïssa, Dao Djerbal, Yves Jézéquel, Boudjema Kareche, Morad Kertobi, Abdenour Zahzah.
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France 3 Ouest TV Rennes Arte CINECINEMA Ouest France Maville.com Événement Télérama Canal B Beur FM SALLES PARTENAIRES Merci aux personnels et bénévoles des cinémas dont le professionnalisme, la volonté et l’enthousiasme concourent chaque année à la bonne marche du festival Travelling. Salle de la Cité Cinéma Cinéville Colombier Ciné TNB Cinéma l’Arvor Théâtre Lillico - Centre culturel le Rallye Maison Internationale de Rennes Centre d'Information et d'Urbanisme Tambour - Université Rennes 2 Diapason - Université Rennes I – Association Cinémaniacs Maison de Quartier La Bellangerais MJC Grand Cordel Cinéma Le Foyer à Acigné Cinéma Le Triskel à Betton Le Grand Logis - Centre culturel à Bruz Cinéma Espérance à Chartres-de-Bretagne MJC de Pacé Cinéma Le Club à Fougères
STRUCTURES CINÉMAS ET AUDIOVISUELLES
Mesdames Philomène Bon, Julie Borvon, Anne-Héloïse Botrel, Christine Dauvier, Pauline Epy, Claire Fesselier, Nathalie Fouilleul, LN Fréville, Juliette Guillemot, Katia Garans, Pauline Guyard, Zahia Hafs, Farida Hamak, Elsie Herberstein, Gaëlle Le Floch, Fanny Pascaud, Karine Thomas.
La communication
remerciements
Jacques Ferrandez, réalisation de l’affiche Travelling Alger Anne Isabelle Letouzé, réalisation de l’affiche Travelling Junior Association l’Arrosoir à Emile, réalisation de la bande annonce Bob Moulin, conception du catalogue Eric Jacob, conception programmes Arnaud Cercel, site internet (www.clairobscur.info)
clair obscur
Un grand merci à Stéphanie Tiratel dont le professionnalisme et l’amabilité ont contribué au bon fonctionnement de l’association.
hors écran
Les passeurs de Travelling pour leur soutien à notre projet Jicky Baron, Marie-Françoise Bourvon, Sophie Busson, Isabelle Danic, Carole Dives, Luc Doucet, Anita Gourden, Françoise Gicquel, Olivier Greusard, Fatiha Hinet-Djouadou, Laurence Lesage, Odile Marie-Réau et Jean-Louis Thapon.
c’est arrivé près de chez nous
Messieurs Pierre-Antoine AngéliniLarbi Benchiha, Frédéric Cavé, Nicolas Cébile, Marc Clavel, Jean Philippe Corre, Xavier Debroise, Jean-François Delsaut, Jean-Cédric Deullin, Bruno Elisabeth, Khalid Darbaky, Patrice Goasduff, Céline Grihault, Benjamin Guyomard, Abdenour Hochiche, Michel Le Henanf, Claude Jules, Denis Kerdraon, Mathieu Lefèvre, Xavier Leseiche, Stéphane Léon, S ylvain Loret, Loïc Lostanlen, Marc Loyon, Olivier Mellano, Michel Ogier, Fabien Pasquet, Philippe Payan, Eric Philippon, David Poupard, Xavier Ramond, Nikky Renard, Menem Richa, Loic Riou, Benoît Robin,Arnaud Rolland, Thierry Salvert, Rémi Touron, Philippe Verly, Emmanuel Yon.
junior
REMERCIEMENTS
Sans oublier
compétitions
Foyers des Jeunes Travailleurs rennais : Comité des Amitiés Sociales de la Région Rennaise et FJT Saint Joseph de Préville Communauté Emmaus d'Hédé Péniche Spectacle Musée des Beaux Arts de Rennes Art Terre Ferme de la Harpe Carrefour 18 Maison de Quartier de Maurepas Bibliothèques Municipales de Rennes École d’Architecture de Bretagne Maison de l’architecture Union Régionale des Parents d'enfants Déficients Auditifs Carré d’Art - Centre culturel Pôle Sud Festival Les Tombées de la Nuit Les Coquecigrues Le cabaret du siècle Association des Transmusicales Wart – Festival Panorama Le Cercle Celtique de Rennes Mouvement pour la Paix Délégation départementale de L’Unesco Mission Générale d’Insertion (MGI)
cité ciné
PARTENAIRES SOCIAUX, CULTURELS ET ÉDUCATIFS
le festival
INA Atlantique CREA Université Rennes 2 L’Arrosoir à Émile Comptoir du Doc Day Blind Le Mouton à Plumes Aligal Production Mille et une films Vivement Lundi ! JPL Films Cinémathèque de Bretagne Côte Ouest - Festival Européen du Film Court de Brest Paris Brest Productions Festival de cinéma de Douarnenez Films en Bretagne Ciné Service Transfilms Dubois Filminger Agence du Court Métrage Lobster Films Films de Ladislas Starewitch Adequat Softitrage Carrefour des Festivals Forum des Images Kyrnéa Ciné Junior 94 Les Enfants de cinéma Festival Plein la Bobine Festival Cinéma Méditerranéen de Montpellier
Déclic femmes Cap Monde Centre Régional Infos Jeunesse Bretagne (CRIJB) Ligue Française de l’enseignement Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPI 35) Ecole publique J.F. Kennedy Collège Anne de Bretagne Lycée Bréquigny Lycée Saint Martin
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cité ciné compétitions junior c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur sources index
sources
le festival
Die Lupe - Groner Landstrasse 3 - 37073 - Goettingen/Allemagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .00 49 551 750 81 Acima Films - Yamina Bachir Chouikh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .00 213 21 51 73 58 Ad Vitam - 6, rue de l’école de Médecine - 75006 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 46 34 75 74 Agat Films - 52 rue Jean-Pierre Timbaud - 75011- Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 53 36 32 00 Agence du Court Métrage - 2 rue de Toqueville - 75017 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 44 69 26 60 Aligal Production - Marie Claire - 21 rue Moreau de Jonnes - 35000 - Rennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .02 23 20 70 70 ARP Sélection - 13 rue Jean Mermoz - 75008 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 56 69 26 00 Article Z - 20 bd Poissonnière - 75009 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 55 33 52 60 Association des Frères Lumières - Nathalie Morena - 7 bis rue Alexandre Turpault - 78395 - Bois d'Arcy cedex . . . . . . . . . .01 30 14 80 58 Association Gindou / Initiatives Pour le Cinéma - Le Bourg - 46250 - Gindou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .05 65 22 89 99 Autour de Minuit - Nicolas Schmerkin - 22 rue Chauchat - 75009 - Paris Bac Films - Camille Neel - 88 rue de la Folie Méricourt - 75011- Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 53 53 52 52 Bartala Films - Catherine Puech - 52 av. Pierre Sémard - 94200 - Ivry sur Seine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 49 60 82 90 Bizibi - 119 rue du Fbg St Antoine - 75011 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 43 47 15 06 Bloody Mary Productions - 78 av. des Champs Elysées - 75008 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 42 56 10 70 Cara M - 38 rue des Martyrs - 75009 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .05 65 60 03 81 Château-Rouge Production - Ronan Leroy - 40 rue Damremont - 75018 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 42 23 08 10 Ciné Classic - 6 rue de l'Ecole de Médecine - 75006 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 46 34 77 12 Cinéma Public Films - 84 rue du Président Wilson - 92300 - Levallois-Perret . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 41 27 01 44 Cinémathèque Alger - Aziz Boukerouni - 26-49 rue Larbi Ben M'Hidi - 16100 - Alge/Algerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .00 213 21 73 75 48 Cinémathèque de Bretagne - 2 avenue Clémenceau - 29210 - Brest CNC - Images de La Culture - 11 rue Galilée - 75116 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 44 34 35 05 Connaissance du Cinéma - 122 rue de la Boétie - 75008 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 43 59 01 01 Dérives - Maryanne De Backer - 13 quai Charles de Gaulle - B-4020 - Lièges/Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .00 32 4 342 49 39 Dharamsala - 13-15 rue Gaston Latouche - 92210 - Saint-Cloud . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 41 12 20 41 Epicentre - 55 rue de la Mare - 75020 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 43 49 03 03 Eurozoom - 4 bis rue de l'Armée d'Orient - 75018 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 42 93 73 55 Fama Film AG - Regula Begert - Engelstrasse 52 - Postfach - CH 8026 - Zürich/Suisse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .00 41 44 245 86 60 Filmakademie - Eva Steegmayer - Baden Wurtemberg GMBH - Mathildenstrasse 20 - D-71638 - Ludwigsburg/Alllemagne . .00 49 71 41 969 103 Filminger - ZI de la Muette - 15 bd de la Muette - 95145 - Garges les Gonesses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 34 07 10 00 Films du Sirocco Folimage - Dominique Templier - 6 rue Jean Bertin - 26000 - Valence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .04 75 78 48 68 Gaïa Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 47 70 01 60 Gaumont - Sarah Choyeau - 30 av. Charles de Gaulle - 92200 - Neuily sur Seine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 46 43 20 20 Gebeka films - Sandrine Monségu - 46 rue Pierre Sémard - 69007 - Lyon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .04 72 71 62 27 Haut et Court - 38 rue des Martyrs - 75009 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 55 31 27 27 Héliotrope - 39 bd de Reuilly - 75012 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 43 45 96 56 Il Luster Productions - Sjors Houkes - Herenweg 45 - 3513 - CB Utrecht/Pays Bas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .00 31 30 24 00 768 INA Atlantique/ Brigitte Cariou - 2 rue Albert Aubry - 35000 - Rennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .02 99 67 87 00 Iskra - Lena Fraenkel - 18, rue Henri Barbusse BP 24 - 94111 - Arcueil cedex . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 41 24 02 20 JBA Productions - 52 rue Charlot - 75003 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 48 04 84 60 K Films - 7 rue Comines - 75003 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 42 74 70 14 Kaléo Films - O. Charvet - 113 bd Richard Lenoir - 75011 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 48 01 86 50 Le Grec - Delphine Belet - 14 rue Alexandre Parodi - 75010 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 44 89 99 50 Arte - 8 rue Marceau - 92130 - Issy Les Moulineaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 55 00 77 77 Lenfilm Studios - Olga Agrafenina . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .00 7 812 326 8223 Les Films Cléopâtre - Christine Béjard - 46 rue St André des Arts - 75006 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 46 33 93 07 Les Films de la Grande Ourse - 10 av. de Clichy - 75018 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 42 93 51 50 Les Films Ladislas Starewitch - 60 bis avenue Gabriel Péri - 94170 - Le Perreux Sur Marne Les Films d'Ici - 12 rue Clavel - 75019 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 44 52 23 31 Les Films du Bélier - 54 rue René Boulanger - 75010 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 44 90 99 83 Les Films du Losange - 22, av. Pierre de Serbie - 75116 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 44 43 87 10 Les Films du Nord, François Ladsous - 27 av. Jean Lebas - 59100 - Roubaix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .03 20 11 11 30 Les Films du Paradoxe - Anne Laure - 2 bis rue Mertens - BP 47 - 92270 - Bois Colombes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 46 49 33 33 Les Films du Varech - 21 rue du Pont Menou - 29620 - Plouégat-Guerrand . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .02 98 78 82 77 Les Films Jack Febus Les Films Montsouris - Pascal Lamorisse - 8 rue Jean Goujon - 75008 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 40 74 64 42 Les Films sans frontières - Paola ou Christophe - 70 bd de Sébastopol - 75003 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 42 77 21 84 / 01 24 Les Grands Films Classiques - 49 av. Théophile Gautier - 75016 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 45 24 43 24 Little Bear - Jean Marc Maltrait - 7-9 rue Arthur Groussier - 75010 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 42 38 06 55 Lobster Films - 13 rue Lacharrière - 75011- Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 43 38 69 69 Local Films - 45 rue des Orteaux - 75020 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 44 93 73 59 Magyar Filmunio, Dorottya Szorenyi - Varosigleti fasor 38 - 1068 - Budapest/Hongrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .00 36(1) 351 77 60/61 Mémoire Vive Production Mille et Une Films - Illona - 11rue Denis Papin - 35000 - Rennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .02 23 44 03 59 MK2 - 55 rue Traversière - 75012 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 44 67 30 80 Momento - Armelle Laborie - 38 rue de la Chine - 75020 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 43 66 25 24 Nukufilm, Maret Reismann - Niine 11 - 10414 - Talinn/Estonie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .00 372 6414 307 Océan Films - 40 av. Marceau - 75008 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 56 62 30 30 Playfilms - Sylvie Brenet - 3 rue Martel - 75010 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 47 70 81 72 Plein La Bobine / AFFE - Hôtel de Ville - 63150 - La Bourboule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .04 73 65 51 46 Point du Jour International - Carole Legitimus - 38 rue Croix des Petits Champs - 75001 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 47 03 17 19 Premium Films - 130 rue de Turenne - 75003 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 42 77 06 39 Pyramide - 5 rue du Chevalier St Georges - 75008 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 42 96 01 10 Rezo Films - 29 rue Poissonière - 75009 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 42 46 96 10 Riquita - 44 rue des Postes - 59000 - Lille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .03 28 36 16 97 Sacrebleu Production - 13 rue Esclangon - 75018 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 42 25 30 27 Strapontin - Sylvie Martin - 6 rue Henri Feulard - 75010 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 42 08 07 07 Supinfocom Arles Supinfocom Valenciennes Tadrart Films - Lucie Deglise - 83A rue Bobillot - 75013 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 43 13 10 68 Vivement Lundi - Sabine Jaffrenou - 11 rue Denis Papin - 35000 - Rernnes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .02 99 65 00 74 Wacky Films - Amélie Covillard - 14 av. Claude Vellefeuse - 75010 - Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .01 42 39 51 72 Yamamura Animation - Koji Yamamura - 4-14-4-205 Kasuya , Setagaya-Ku - 157-0063 - Tokyo/Japon . . . . . . . . . . . . . . . . . .00 81 3 3309 71 01 Yann Lemasson - Chemin des Cannotiers - Ile de la Barthelasse amamura - 4-14-4-205 Kasuya , Setagaya-Ku - 157-0063 - Tokyo/Japon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .00 81 3 3309 71 01 Yann Lemasson - Chemin des Cannotiers - Ile de la Barthelasse
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index des films 142
00h17 91 A bras le corps 90 A l'Epoque 95 Acrobates (les) 114 Ahmed 65 Ajoncs (les) 45 Algérie été 62, l'indépendance aux 2 visages 40 Algérie mes fantômes 81 Algérie(s) Part. 1 - Part. 2 75 Algérie, la vie quand même 55 Algérie, la vie toujours 55 Algérie, son cinéma et moi (l') 83 Algériennes : trente ans après 54 Ali au pays des Mirages 79 Aliénations 75 Amal 106 Aurore (l') 115 Autre monde (l') 33 Avec un grand A 89 Aveux 71 Avoir 20 ans dans les Aurès 45 Bab el-oued City 33 Baiser (le) 94 Bataille d'Alger (la) 39 Béa 91 Bim le Petit Ane 107 Boîte dans le désert (la) - Les Enfants du Vent 106 Bombe (la) 22 Bzzzeux: les cerises (les) 103 Carotte! (la) 103 Caroussel Boréal 114 Cartoon Factory 114 Casbah 74 Cessez le feu 64 Charbonnier (le) 53 Chronique des années de Braise 43 Chyenne 90 Cigogne (la) 103 Citadelle (la) 48 Clik Clak 95 Cours Belsunce 111 Cousines 65 De l'autre côté 82 De l'autre côté de la mer 80 Décembre 43 Démokratia 74 Dernier des hommes (le) 135 Des Vacances malgré tout 74
Douar des femmes (le) Dounia Dynamo Echo des stades (l') Ecrous et verrous Elles Elli fat mat Ernst à la piscine Etranger (l') Exil à Domicile Exils Exposé (l') Ez-zaîm, le roi… Fables en délire (Les) 3° partie Falaise (La) Femme dévoilée (la) Femmes d' Islam, le voile et la peur Festival panafricain Films Lumières (Les) Flesh Folles années du twist (les) Fond de teint Frantz Fanon, mémoires d'asile Garçon qui ne voulait plus parler (le) Gône du Chaaba (le) Grand jeu (le) Guerre sans nom (la) Halfaouine, l'enfant des Terrasses Harem de Madame Osmane (le) Hassen Terro Herbe collée à mes coudes respire le soleil (l') Hommage à un hittiste Ici là-bas Il était une fois dans l'Oued Imago Imuhar, une légende Inch' Allah (Conte) Inch' Allah dimanche Italien (l') J'ai 8 ans Jardiniers de le Rue des Martyrs (les) Jean Farès Jolly Roger Joyeux Noël Rachid Kazkahuette La Falaise Lamine la fuite Leila et les autres
49 82 94 63 103 53 24 103 22 54 25 111 73 94 106 63 56 23 20 91 85 111 69 112 112 75 40 109 31 43 89 73 80 85 95 112 106 57 104 38 81 85 103 111 94 106 27 53
c’est arrivé près de chez nous hors écran
index des films
junior
89 83 27 41 103 45 103 73 114 111 45 25 54 21 113 95 43 95 95 59 104 31 80 89 81 48 23 109 82
compétitions
Temps des cerises (le) Testament de Tibhirine (le) Thé d' Ania (le) Trahison (la) Trois boucs (les) Trois cousins (les) Trop petit prince (le) Un aller simple Un dimanche à Gazoully Un jour d'enfance Un Peuple en Marche Un Rêve Algérien Une Femme pour mon fils Une si jeune paix Va, vis et deviens Vent Vent des Aurès (le) Véritable histoire de St Nicolas (la) Vieux crocodile (le) Vingt ans à Barakat Viva Cuba Viva Ladjérie Vivre au Paradis Voiliers du Luxembourg (les) Wesh Wesh, Qu'est ce qui se passe ? Youcef ou la légende du 7° dormant Z Zaïna, cavalière de l'Atlas Zohra à la plage
cité ciné clair obscur remerciements
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le festival
Lunolin, petit naturaliste Manmuswak Marottes Mâtines (les) Mémoires d'immigrés… Mille Mois Miriam joue à cache-cache Mon Village d'Algérie Monde Perdu (le) - The Lost World Monette Monstre Nadja, Naïma, Fatima, Djamila et les autres Nosferatu Nuit Noire 17 Octobre 1961 Obsessions Obstacle (l') Oiseau à propulsion l(') Oliviers de la justice (les) Omar Gatlato On y va Opium et le bâton (l') Oranges Pelote de laine (la) Pépé le Moko Petit Déjeuner Petit Soldat (le) Peut être la mer Plafond de verre (le) Plus Beau Des Tangos du Monde (Le) Poids plume Question (la) Rachida Rachida, lettres d'Algérie Rendez-Vous Rennes Algeroises Rosa Rumeurs Ruzz et Ben Sakiet sidi youssef Salut Cousin Samia Secret de Fatima (le) Silence du fleuve (le) Sous le bleu Stridences… Sud algérien vu par… (Le) Tablod’bord Tahia ya Didou
index 143
1997
Travelling a 17 ans junior 11 …
Les Restaurants du festival Au Petit Soleil 16, rue Visitation 02.99.63.26.65 Chez p'tit Louis 9, rue St Louis 02.99.78.32.58 Crêperie des portes mordelaises 6, rue des portes Mordelaises 02.99.30.57.40 Indian Express 14, contour St Aubin 02.99.78.19.57 La Biscorne 8, rue St Melaine 02.99.38.79.77 L'abri du marché place des Lices 02.99.79.73.87 La Brioche dorée 2, rue d'Antrain 02.99.63.21.30 Les bulles au plafond 11, rue Champ Jacquet 02.99.78.14.42 L'Elsa Popping 19, rue Poullain Duparc 02.99.78.31.71 Le Déclic Bar 22, place Ste Anne 02.99.38.82.50 La Grande muraille de Chine 29, rue de Penhouët 02.99.79.15.01 L'Igloo 12, rue Champ Jacquet 02.99.79.15.45 Le Petit phoenicien 13, rue d'Antrain 02.23.20.79.15 Palais du Kebab 6, rue St Michel 02.99.78.11.68 Pizzeria La Notte 4, rue des innocents 02.99.31.79.22
CLAIR OBSCUR 5 rue de Lorraine > 35000 Rennes tél : (00 33) 2 23 46 47 08 > fax : (00 33) 2 23 46 39 47 > e-mail : clairobscur@clairobscur.info site : www.clairobscur.info Catalogue édité par Clair Obscur. Coordination Séverine Létendu Rédaction , Anne Le Hénaff, Mirabelle Fréville, Audrey Le Moullec, Lucie Olivier, Michèle Touret, Dominique Guillot, Gilles Keromnès, Jean-Pierre Eugène, Samir Benyala Réalisation Bob Moulin "Pix'Color” - Impression Imprimerie des Hauts de Vilaine Châteaubourg