Programme du festival Travelling LA VILLE LA NUIT & Junior

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sommaire

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L’équipe Editorial de Clair Obscur Editorial de la Ville de Rennes Editorial du Conseil Général d’Ille-et-Vilaine Editorial du Conseil Régional de Bretagne Editorial de la DRAC Editorial de Rennes Métropole

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Cérémonie d’ouverture de Travelling

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Cité-Ciné La Ville La Nuit Pleins feux sur les nuits urbaines Focus Olivier Assayas Michael Mann Wong Kar-Waï Les films, La Ville La Nuit Nicolas Klotz Pascal Villard Olivier Smolders Michel Kammoun Djibril Glissant Henry Colomer Rencontres et Leçons de cinéma Evénements Ciné-concert Die Nacht / La Nuit La Nuit des cancres Ciné-bulles / Clips Journées des femmes Let’s Spend the night together Nuit blanche de… peur Soirée Saturday Night Fever Microciné/Rythm The Night of the Hunter Project – concert

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Compétitions Courts-métrages francophones Jury et Prix Courts-métrages L’Eléphant d’or Marraine et Prix

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Junior Editorial La Malle aux trésors Rêves de nuit, vies rêvées Frankenstein Espace lecture Vis à Vis Ateliers

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C’est arrivé près de chez nous

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Hors Ecran Rencontres Rencontres professionnelles Spectacle Grands Rapides Expositions

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Education à l’image Les partenaires Ecole et cinéma Collège au cinéma Lycéens au cinéma Passeurs d’images

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Remerciements Restaurants du festival Sources Index 3


l’équipe

> DIRECTION Directeur Eric GOUZANNET Coordination Sabrina JANVIER Assistante Cyndia PAULIC, Pauline EPY

> ARTISTIQUE Responsable Anne LE HENAFF Assistant artistique et technique Guillaume FOURNIER Chargés de programmation Jean-Pierre EUGÈNE Mirabelle FRÉVILLE, Gilles KEROMNÈS Assistants Alys GALANT, Gilles PENSART Régie copies Arthur XAVIER-ROLAI Assistante Garance LONCLE Circulation copies Gaëlle ALLAINMAT Responsable projection François VAILLÉ Projectionnistes Franck AUBIN, Gwen BRETON Benoît LECLERC, Cécile PLAIS, Serge LAQUAIS

> ACTION EDUCATIVE Responsable Jacques FROGER Assistante à l'action éducative Marion GEEREBAERT Assistante Karin DELAHAIE Formateurs Nicolas CÉBILE, Hussam HINDI

> COMMUNICATION Responsable LETENDU Séverine Assistante Julie RENAULD Rédacteur Dominique GUILLOT Presse nationale Makna Presse Chloé LORENZI et Mélinda SAUGER Maquettistes Éric JACOB, Bob MOULIN Diffusion Servane JARVIER Photographe Gwénaël SALIOU Lectrice Hélène RÉMOND Conception site internet Jérôme CHEMIN/Simplement Net Eric JACOB Petit Traveller Lycée Saint Martin Stéphane LÉON

> TECHNIQUE Responsable Didier VERNEUIL Assistante Marina TALLEC Régie Lillico Fabien BOSSARD, Emmanuel YON

> DECORATION Responsable Marine BLANKEN Assistante Audrey LOSQUE Mise en Lumière Thierry SALVERT

> GESTION ET COMPTABILITE Responsable Pierre DUPUY Assistante Caroline SIMON

> ACCUEIL INVITES Responsable Sandy SENESCHAL Assistante Sarah MARCADET-GUINARD

> ACCUEIL PUBLIC Coordination Anne-Cécile GUÉMENÉ Accréditations Audrey LEMOULLEC Cinéville Nolwenn LESMELE Lillico Théâtre Virginie LE DUAULT Salle de la Cité Erwann TANNEAU Arvor et Rennes Métropole Anne-Cécile GUÉMENÉ Le Tambour Alys GALANT

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Un grand merci à tous les bénévoles qui participent activement à l’organisation du festival

> CONSEIL D’ADMINISTRATION Laurent PERRAUDEAU Président Gilles KEROMNÈS Secrétaire Patrice DUCLOS Trésorier Eric BARBIER Marie-Claude BOUGOT Stéphane DONIKIAN Véronique GODEC Michèle TOURET


c’est arrivé près de chez nous

Un jury composé d’enfants, parrainé par la dessinatrice Anne-Isabelle Le Touzé, remettra L’Éléphant d’or à un film court issu de la compétition internationale concoctée pour toutes et tous… à partir de cinq ans.

hors écran

La section Junior du festival Travelling, événement annuel de la politique de sensibilisation à l’image de Clair Obscur, déclinera elle aussi ce thème de la nuit. Un temps dédié au sommeil pour les plus jeunes, qui entremêle rêves, cauchemars et vies rêvées, et un espace qui invite à mettre la tête dans les étoiles…

clair obscur

Une nouvelle fois, la qualité et la diversité du festival composent un support idéal à la politique et aux missions d’éducation à l’image de Clair Obscur. Travelling s’offre un lieu de formation et de réflexion pour les enseignants, les animateurs, les bibliothécaires et les éducateurs qui multiplient les rencontres avec les professionnels du cinéma.

remerciements

À chacun sa nuit. Ouvrez les yeux et les oreilles. Travelling vous en conte plus de mille… Bon festival nocturne…

index

Régulièrement associée au cinéma depuis les premières éditions du festival, la musique trouve cette année une place encore plus justifiée par la thématique. Travelling propose plusieurs événements,

Travelling rend hommage à Laurent Gorgiard, ami fidèle et père de L’Homme aux bras ballants, petite perle de créativité et de poésie née dans la cité rennaise, diffusée et primée à travers le monde. Laurent n’est plus, son Homme demeure. À partir de cette année, le prix du jury « TV Rennes 35 », qui récompense un court métrage de la compétition, est honoré par un trophée de L’Homme aux bras ballants.

junior

Animés par un rapport à la ville et à la nuit qui semble parfois instinctif, trois grands cinéastes font office «d’étoiles» dans cette édition nocturne. Olivier Assayas vient présenter quatre de ses réalisations et sa Carte Blanche tandis que les trois films les plus emblématiques du couple ville/nuit réalisés par Michael Mann seront à (re)découvrir. Parallèlement aux deux œuvres remarquées du réalisateur asiatique Wong Kar-Waï, « une folle journée » est proposée autour de 2046. Elle lie éducation à l’image et découverte d’un cinéaste aux multiples facettes.

Cette 18e édition propose une nouvelle compétition de courts métrages francophones à résonance urbaine. Pour aller plus loin dans l’offre et la qualité des courts projetés, le festival s’ouvre cette année au support numérique afin d’enrichir ce moment privilégié de rencontres avec des œuvres de jeunes talents.

compétitions

Après des voyages contrastés et inédits à Téhéran, Marseille, Helsinki et Alger, Travelling aborde par un angle original sa thématique des cités du monde au cinéma et plonge au cœur de la ville, la nuit ! Cette proposition transversale renoue avec l’esprit d’éditions particulièrement bien accueillies par les spectateurs comme « Banlieues », « Villes Imaginaires » ou encore « 100 villes ». Travelling a croisé les genres, les auteurs et les époques pour décliner un espace aux mille métamorphoses, un temps aux rythmes multiples… Un espace et un temps de plus en plus sollicités, aménagés, explorés. Le défricheur Luc Gwiazdzinski apportera sa lumière sur les métamorphoses de la Nuit, dernière frontière de la Ville.

cité ciné

Une exigence : la richesse cinématographique et le plaisir du grand écran en salles obscures, alors que se multiplient home cinéma, vidéo à la demande et écran mobile à glisser dans sa poche. Des technologies néanmoins porteuses de nouvelles propositions intégrées par la direction artistique. Le monde de l’image est aujourd’hui plus que jamais d’une extrême fluidité.

dont un Buffet froid de Bertrand Blier, revisité par la guitare d’Olivier Mellano et une Nuit du chasseur, de Charles Laughton, dont la musique constituera la matière d’un concert de Pierre Fablet et de ses acolytes.

le festival

Pour sa 18e édition, Travelling propose un nouveau voyage sans frontières au cœur du cinéma. Films courts, longs, fictions, animations, documentaires, vidéos expérimentales, clips… le festival de Rennes Métropole se plaît à mêler patrimoine, (re)découvertes, perles rares, bizarreries et nouveautés à destination du public le plus large.

L’équipe du festival

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ĂŠditorial ville de rennes

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éditorial conseil général d’ille-et-vilaine

le festival

cité ciné

compétitions

junior

c’est arrivé près de chez nous

hors écran

clair obscur

remerciements

index

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éditorial drac

la cause de la diversité culturelle et la

ville et de la nuit est pour moi l’occasion

possibilité pour les diverses cinématographies

de féliciter toute l’équipe de l’association

de rencontrer le public. D’où l’intérêt et la

Clair Obscur ainsi que les nombreux

nécessité des festivals de cinéma comme

bénévoles pour la qualité et le succès de

Travelling qui contribuent à la découverte

cette grande manifestation culturelle et

de nouveaux talents. Je n’oublie pas enfin

cinématographique.

le Travelling pour les juniors, qui se déroule

compétitions

RENNES consacrée à la thématique de la

cité ciné

Nous ne devons pas oublier par ailleurs

le festival

Cette dix huitième édition de TRAVELLING

parallèlement, avec sa compétition propre, Si le thème de 2007 paraît rompre avec

sachant qu’un bon film est un film pour

celui des éditions antérieures, qui nous ont

tous les publics.

nombreuses villes du monde à la découverte

J’adresse tous mes vœux de réussite à ces

de cinématographies étrangères, parfois

deux manifestations

junior

transporté depuis 17 ans dans de ■

il convient de rappeler que la nuit est un

c’est arrivé près de chez nous

peu connues et peu diffusées en France, Jean-Yves LE CORRE Directeur régional des affaires culturelles

thème dont le cinéma s’est emparé depuis ses origines et aussi parfois, en tant que procédé, « un artifice cinématographique ». Derrière l’organisation de cet événement, je n’oublie pas que l’association Clair obscur intervient aussi tout au long de l’année

hors écran

dans les domaines de l’éducation à l’image des jeunes et notamment comme coordinateur des dispositifs nationaux initiés par le Ministère de la culture et le centre national

clair obscur

de la cinématographie, auxquels participent de nombreux élèves de la région. Cette éducation des publics à l’image

remerciements

constitue l’une des priorités de l’Etat et mobilise une partie importante des soutiens de la direction régionale des affaires culturelles de Bretagne. C’est un enjeu capital dans un monde où les images sont

index

omniprésentes et le seront encore plus à l’avenir. L’usage et le succès des nouvelles technologies (VOD) sont là pour en témoigner.

Direction régionale des affaires culturelles Bretagne

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éditorial rennes métropole

Au cœur du rayonnement de notre métropole Le Festival de cinéma de Rennes Métropole

Avec cette 18e édition, Travelling est au

est un rendez-vous attendu par les cinéphiles

cœur de ce rayonnement. Par le biais d’un

de tous les horizons. Travelling est indénia-

angle original, « la ville la Nuit ! », les cités

blement un temps fort de la vie culturelle

du monde vont être revisitées grâce à la

rennaise et participe au rayonnement et à

magie du 7e art. Un voyage sans frontières

l’image de notre agglomération.

où invités prestigieux, comme Olivier Assayas, et mise en lumière d’œuvres cinématogra-

Rennes Métropole est un territoire de culture,

phiques de personnalités comme Wong

d’ouverture et de création, qui fait monter

Kar-Waï, réalisateur du mythique in the

les talents. Nous devons pérenniser cette

mood for love, vont encore faire de cette

vitalité et permettre d’accueillir et de valoriser

édition de Travelling un excellent cru.

les pratiques artistiques du monde entier pour souligner la dimension cosmopolite de Rennes.

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Bonne déambulation nocturne !

Michel GAUTIER Vice-Président de Rennes Métropole délégué à la Culture


cérémonie d’ouverture le festival

Avec la participation musicale de Daniel Paboeuf sur des photos de Mathieu Vendeville

cité ciné compétitions junior c’est arrivé près de chez nous hors écran

- 12 ans

L’Homme aux bras ballants France > 1997 > 3’54 > noir et blanc > 35 mm Réalisation et scénario Laurent Gorgiard > d'après une nouvelle illustrée de Gilles Gozzer > Image Olivier Gillon > Animation et direction artistique Jean-Marc Ogier > Montage Anne Rennesson > Musique Yann Tiersen > Son Patrick Le Goff > Sources Vivement lundi

clair obscur

Par une nuit sans lune, dans une ville endormie, un personnage aux bras démesurés marche. Précédé par son ombre, il se rend dans une arène accomplir un rituel…■ Le Lauréat du Grand Prix du Court Métrage (Prix TVRennes35) se verra remettre un trophée “L’Homme aux bras ballants”

remerciements

P.T.U.

[Police Tactical Unit]

Hong Kong > 2005 > 1h28 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Johnnie To > Scénario Kin Yee Au, Naï-Hoi Yau > Image Siu-keung Cheng > Montage WingCheong Law > Musique Chi Wing Chung > Interprètes Simon Yam, Lam Suet, Ruby Wong > Production Milky Way Image Co. Ltd. > Sources Pathé International

index

Le sergent Lo s'est fait voler son arme ! Un officier de la Police Tactical Unit, ami de celui-ci, promet de la lui rapporter avant la fin de la nuit, et part à sa recherche avec son équipe. Au même moment, Ponytail, le fils du chef d'une puissante triade, se fait assassiner. La nuit ne fait que commencer pour les flics et les voyous, lachés dans un Hong Kong comme deserté de ses habitants ■

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cité ciné

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compétitions

pleins feux sur les nuits urbaines focus les films, la ville la nuit événements

le festival

cité-ciné la ville la nuit 28

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junior c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur remerciements index 13


la ville la nuit luc gwiazdzinski

Pleins feux sur les nuits urbaines La ville fait son cinéma par Luc Gwiazdzinski* Géographe Laboratoire Image et Ville, Strasbourg

« Il n’y aura plus de nuit : sur chaque place s’élèveront des phares (…), on y verra aussi clair que dans le jour (…), les hommes de ces temps-là dormiront très peu. Ils n’auront pas besoin d’oublier la vie dans cette mort intermittente qu’on appelle le sommeil ». Théophile Gauthier

Selon la Genèse, « Dieu sépara la lumière des ténèbres. Il appela la lumière « jour » et les ténèbres «nuit». Il y eut un soir et il y eut un matin. Premier jour ». Longtemps considérée comme une discontinuité, le temps de l’obscurité, du sommeil, du repos social, du couvre-feu et du repli dans la sphère privée, la nuit ne se dévoile pas facilement. Pleins feux sur l’écran noir de nos nuits blanches.

Mystères de l’Ouest. Nuit (Non-huit) Night (No-Night), Nacht (Nein-Acht) : les huit petites heures nocturnes semblent un déni du jour. Derniers mystères de l’Ouest, il faut s’armer de patience pour dépasser la « nuit des données » et découvrir ce qui se passe là où le soleil se couche. Dimension oubliée de la ville, la nuit a inspiré les poètes en quête de liberté, servi de refuge aux malfaiteurs et inquiété le pouvoir qui a cherché à la contrôler. L’autre côté de nos vies et de nos villes est longtemps resté un espace-temps peu investi par l'activité humaine, un « finisterre » contre lequel sont venues buter les ambitions des hommes, une dernière frontière intérieure qui suscite aujourd’hui les appétits. Au-delà des rêves, des peurs et des fantasmes, les nuits urbaines s’animent : il y a désormais une vie après le jour dans nos contrées où le non-jour atteint parfois les deux tiers d’une journée.

Cinéma. Peu de mots sont aussi ambigus. « Pouvant être blanche et noire à la fois », résume le cruciverbiste, la nuit symbolise le temps de gestation, des conspirations qui éclateront au grand jour. C’est l’indéterminé où se mêlent cauchemars et monstres en opposition à la raison et aux lumières du jour. C’est aussi le moment de la transgression et du plaisir. C’est la nuit angoissante où l’on craint les revenants. C’est la nuit que l’on rêve ou que l’on refait le monde avec ses amis, dressant des projets magnifiques qui résistent rarement à la lumière du jour. C’est la nuit que l’on se pare de ses plus beaux atours pour briller. C’est dans la nuit où l’on craint l’agression que l’on cherche aussi la rencontre. C’est la nuit souvent que l’on complote pour des révolutions qui éclateront en plein jour ; c’est la nuit que des majorités politiques basculent ou qu’une réputation se fait ou se défait dans les dîners en ville. Nuit blanche, mur de l’internat, alcool, drogue ou sexe : les premières fois ont souvent un rapport avec la nuit, cadre de bien des transgressions. Accompagnés ou non, ces rites nocturnes sont souvent des étapes. La nuit est un passage, vers l’âge adulte, vers une nouvelle année, un nouveau millénaire, une nouvelle journée, vers des lendemains qui chantent ou vers l’au-delà. En journée, c’est dans la nuit artificielle des salles obscures que l’adolescent se réfugie pour goûter au 7ème art ou séduire sa promise.

Bornes dépassées. Cherchant perpétuellement à s'émanciper des rythmes naturels, l'Homme a peu à peu colonisé la nuit urbaine. L’affirmation politique et les progrès techniques de la lumière ont joué un grand rôle dans cette conquête progressive de l’espace urbain rendant possible la poursuite des activités et l'apparition d'un espace public nocturne. Sous la pression du temps continu, de l’économie et des réseaux, les activités du jour investissent de plus en plus la nuit et l’on assiste à la « diurnisation » de l’espace nocturne, phase ultime de l’artificialisation de la ville et mise à mort programmée de l’originelle alternance. Entre insécurité et liberté, les nuits de nos métropoles sont investies par les

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la ville la nuit luc gwiazdzinski

le festival

marchands, au risque de s’y perdre et de nous perdre : mercantiles futuristes qui ne nous promettent pourtant pas la lune. Progressivement, nous nous démarquons des rythmes naturels. Les horaires d'été nous permettent de profiter plus tardivement de l'espace public. Les entreprises industrielles fonctionnent en continu pour rentabiliser les équipements et, dans la plupart des secteurs, le travail de nuit se banalise. De plus en plus d’entreprises de services se mettent au « 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 », argument publicitaire désormais banal. De nombreuses activités décalent leurs horaires vers le soir. Dans les magasins, les nocturnes commerciales sont de plus en plus nombreuses. L'offre de loisirs nocturnes se développe. En quelques années, la nuit est devenue un secteur économique à part entière. Les nuits thématiques font recette et le calendrier nocturne s’épaissit, de la « Nuit des musées » aux « Nuits blanches » de Paris, de Rome et d’ailleurs. Les soirées festives démarrent de plus en plus tard au désespoir des patrons de discothèques. Il y a longtemps déjà que le couvre-feu médiatique est terminé et que radios et télévisions fonctionnent en continu. Après le minitel, Internet permet de surfer toute la nuit. Signe des temps, depuis peu, DJ et patrons d’établissements nocturnes envahissent les écrans cathodiques, nouvelles icônes et nouveaux prescripteurs. Conséquence : nous dormons une heure de moins que nos grands-parents et nous nous couchons plus tard. Partout, la tendance générale est à une augmentation de la périodicité, de l’amplitude et de la fréquence des transports.

cité ciné compétitions junior c’est arrivé près de chez nous

Tensions sur le front. Loin des clichés, la nuit urbaine interroge notre capacité à vivre ensemble. Colonisée par la lumière et les activités du jour, traversée par des usagers aux rythmes de plus en plus décalés, la nuit, la nuit urbaine est devenue un champ de tensions central. Paradoxe permanent, la ville, lieu de rassemblement et lieu de différenciation, est par nature même le théâtre des conflits entre quartiers, activités, groupes et individus de la société « polychronique ». La ville qui dort, la ville qui s’amuse et la ville qui travaille ne font pas toujours bon ménage. La nuit, ces conflits encore plus marqués qu’en journée permettent de bien repérer le sens du mouvement et la ligne de front, limite de la conquête spatiale ou temporelle par les activités du jour. On s’insurge contre la pollution lumineuse qui a tué la magie de nos nuits, nous privant du spectacle gratuit des étoiles, et on se divise sur la loi qui légalise la chasse de nuit. Seul le débat sur le travail de nuit des femmes n’a pas eu le retentissement espéré. Dans les centres-villes, des conflits apparaissent entre des habitants soucieux de leur tranquillité et des consommateurs des lieux de nuit, symboles de l’émergence d’un espace public nocturne. Ailleurs, les résidents s’opposent à la prostitution qui prospère. Dans les quartiers périphériques, les incendies de véhicules ont lieu entre 22 heures et 1 heure du matin, au moment où tout encadrement social naturel a disparu. Des conflits sociaux éclatent : grèves de nuit des médecins pour préserver la plage horaire de majoration de nuit, grèves des urgences, manifestations des étudiants pour une meilleure rémunération des gardes de nuit ou grèves dans les centres de tri postaux contre la réorganisation des horaires de nuit. Pour des questions de sécurité, les convoyeurs de fonds ont réclamé la suppression du travail de nuit et la SNCF a décidé de limiter certains arrêts de nuit. Face aux pressions, les autorités tentent de conserver le contrôle : réglementation des raves, couvre-feux pour adolescents, arrêtés municipaux interdisant la circulation des cyclomoteurs…

hors écran clair obscur remerciements index

Insécurité et liberté limitées. Si la nuit n’est pas aussi dangereuse qu’on le dit généralement, elle n’est pas non plus l’espace de liberté et de rencontre rêvé par les poètes. L’offre se réduit en nombre, en lieu et en qualité. La plupart des espaces collectifs ferment. La diminution, voire l’absence de transport public limite les usages. La nuit coûte cher et les espaces collectifs gratuits sont peu nombreux. Les physionomistes veillent au non mélange des genres et à la ségrégation des publics en fonction de l’âge, du sexe, des goûts. A chacun son bar et sa discothèque et la nuit sera bien gardée. La lumière et les médias nous manipulent et comme des papillons, nous nous brûlons les ailes aux mêmes luminaires des centres-villes et fuyons les périphéries stigmatisées. C’est une fois à l’intérieur, avec la fatigue, la promiscuité, l’excitation et la consommation de breuvages divers et variés que les mélanges et les rapprochements sont possibles.

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la ville la nuit luc gwiazdzinski

Mise en scène. La lumière a progressivement pris possession de l’espace urbain, gommant en partie l’obscurité menaçante de nos nuits. Les lampadaires s’allument avant les étoiles. La composante esthétique de la lumière, sa capacité à valoriser un patrimoine, à créer une ambiance, à donner une identité nocturne ou à assurer la promotion de la cité sont de plus mises en avant. Des « concepteurs lumière » sculptent la nuit et donnent une identité nocturne à nos cités. La nuit, le labyrinthe urbain se recompose. Une autre ville se met en scène avec ses lumières, son décor et ses nouveaux acteurs. Elle est la même et pourtant une autre. Le spectacle peut commencer. Du crépuscule à l’aube, le rituel est immuable. La lumière transforme l’espace public et nous manipule en créant des liens qui n’existent pas entre des lieux, en valorisant certains points au détriment d’autres, en mettant en avant le patrimoine ancien plutôt que les bâtiments modernes et en sacralisant certains lieux. Inégalitaire, elle sépare la ville et la campagne, les centres-villes et les périphéries. Les illuminations dessinent des sentiers lumineux qui orientent nos trajets. La lumière rend lisibles les ambitions économiques et touristiques et les peurs. A travers l’éclairage saisonnier de certains monuments, la ville historique se donne en spectacle exacerbant la fonction de « ville-décor ». Ce faisant, la lumière a tué la magie de nos nuits, nous empêchant de profiter des étoiles. Si la fée Electricité a tué la nuit, elle a donné naissance au couple magique « ville et nuit ». Sans nuit, pas de lumières de la ville. Et quel spectacle ! Comme au cinéma.

Décors impressionnistes. Le survol nocturne d’une ville permet d’en lire le plan. A terre, les villes s’annoncent désormais de loin avec leur halo de lumière et la flèche lumineuse de leurs cathédrales. Puis les lampes orangées des voies rapides vous agressent. Repères dans la nuit urbaine, les enseignes commerciales vous accueillent. A pied, la ville se dévoile par petites touches baignant dans une atmosphère jaune orangé presque irréelle. Dans ce patchwork d’ombres et de taches lumineuses, les publicités apportent quelques notes de couleurs. Au centre, les derniers cinémas s’imposent avec de majestueuses figures de proue. La nuit est un écrin incomparable pour les marchandises des vitrines illuminées. Dans la perspective des grandes artères non soumises au feu clignotant, les signaux tricolores proposent un tableau changeant en rouge et vert qui se mêle au ballet de lumières blanches et rouges des quelques voitures. Quand ils circulent, les bus et les tramways se muent en serpentins lumineux. La monotonie des fenêtres de bureaux tranche avec l’aléatoire des logements où une lueur bleutée trahit souvent l’occupation. La nuit, la ville est aussi un paysage sonore. On peut l’appréhender du fond de son lit si on habite près d’un hôpital, d’un commissariat ou d’une caserne de pompiers, ou partir à la pêche aux sons : moteur diesel des taxis, conversations animées, bars mal insonorisés, cloches d’églises, alarmes déréglées, roulis des véhicules sur les pavés des avenues, filaments sonores ou rythmes « techno » s’échappant des voitures déboulant vitres ouvertes. Du haut des tours, ces bruits deviennent rumeur.

Entracte. Si elle n’est ni l’espace peu sûr où il vaut mieux ne pas s’aventurer, ni l’espace de liberté magnifié par les poètes, mais un formidable territoire de projets, face à l’éclatement des temps sociaux, la nuit urbaine est sans doute le dernier moment où l’on peut « dire nous », « faire ville, société ou nation ». C’est un champ de tension et de création capable de ré-enchanter nos villes et nos vies. Dans l’accélération permanente, c’est notre dernier temps de pause. Dans le processus d’aller-retour permanent entre individualisation et socialisation, « je et nous », la nuit permet encore de se resynchroniser. C’est sur les marges spatiales et temporelles, dans les périphéries que se joue l’avenir de notre société. Pour répondre à un artiste japonais qui, face à l’orgie de lumière, aimerait inventer « une lampe à faire la nuit », nous pouvons déjà proposer qu’après les « Nuits blanches », viennent les « Nuits noires ». Baissez la lumière !

Comme au cinéma. Afin que les nuits de nos villes soient aussi des moments d’échange et de convivialité, et que nos espaces publics redeviennent attractifs, nous devons mettre en avant quelques grands principes : l’hospitalité, l’information, la qualité, la sensibilité, la variété, l’inattendu, l’alternance,

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la ville la nuit luc gwiazdzinski

le festival

la sécurité par l’accroissement du spectacle urbain et de la présence humaine plutôt que par les technologies sécuritaires ; l’enchantement de la nuit par l’invention permanente. La ville la nuit est une réserve de créativité pour le jour. Elle nécessite l’invention d’un design urbain adaptable, le développement d’une nouvelle ergonomie de la ville et une nouvelle identité modulable. L’artiste qui sait jouer avec l’éphémère et enchanter l’espace et le temps, pourra retrouver une place de choix dans les mécanismes de co-construction et d’invention d’une ville et d’espaces collectifs plus souples. On peut rêver de nuits plus belles que nos jours et de cités hospitalières et accessibles de jour comme de nuit. La nuit, dernière frontière de la ville est aussi un territoire sensible de rêve, d’utopie et d’invention collective pour la ville de jour. Sauvons, réinventons et ré-enchantons la nuit, essentielle alternance. Comme au cinéma. Mettons la nuit en désir.

cité ciné compétitions junior

Parts de cinéma dans les nuits. Face aux mutations qui affectent les rythmes de nos vies et de nos villes, le thème du cinéma permet de relire différemment les nuits de nos villes et d’engager le débat selon des angles de vue très divers. La consommation de films est une activité principalement nocturne puisque c’est la nuit que les cinémas font vraiment le plein. C’est généralement dans la nuit artificielle des salles obscures, que les vrais cinéphiles aiment se plonger dans les films. L’avènement de nouveaux supports numériques et la consommation à domicile risquent de remettre en cause ces pratiques nocturnes séculaires. Avec le roman policier, le cinéma a également contribué à construire des représentations de la nuit urbaine, une esthétique, des stéréotypes et un imaginaire qu’il conviendra d’explorer ensemble dans la mesure où ils conditionnent notamment la production de la ville, nos parcours et nos pratiques d’usagers. Dans nos métropoles, les cinémas sont souvent les moteurs de la nuit urbaine. Les soirées s’organisent souvent autour de cette activité encadrée par la consommation d’un verre ou un repas dans un restaurant. Leur disparition des centres pour les périphéries n’est pas sans conséquence sur la dynamique et l’animation urbaines, l’urbanité et l’hospitalité des espaces publics. Les cinémas contribuent également à sculpter les nuits urbaines. Plus que tout autre bâtiment, leur façade est une proue qui se dresse dans l’obscurité, un phare, un repère, une invitation au voyage, au rêve et à l’ailleurs. C’est un signal lumineux qui draine les foules en mal d’évasion. Les horaires de ses séances battent le tempo de nos nuits urbaines. Les lumières du cinéma ont beaucoup inspiré les lumières de la ville. Artistes lumière, des professionnels réputés ont construit des passerelles entre ces deux mondes qui pourront être explorées. En retour, les lumières de la ville ont influencé le cinéma qui y installe de plus en plus souvent le cadre de ses intrigues. Plus largement, dans une démarche d’animation nocturne et de marketing territorial, les villes font désormais leur cinéma dans une débauche de sons et de lumières.

c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur

Début de séance. La ville spectacle, éphémère et événementielle est une ville malléable, en représentation, un espace qui se donne à voir, une scène à ciel ouvert que des professionnels manipulent désormais de jour comme de nuit. Ce cinéma permanent questionne la ville et le vivre ensemble. La ville la nuit n’est pas un simple décor. Nos vies quotidiennes ne sont pas des mises en scène. Nos existences ne peuvent se réduire à de simples scénarios. L’espace public n’est pas un plateau de cinéma. Nos errances nocturnes méritent rarement de figurer sur les pellicules. Et quand nous souhaitons devenir acteurs, plutôt que spectateurs de nos vies et de nos villes, nous pensons plus à notre capacité à prendre notre part à la vie de la cité qu’aux lumières d’Hollywood. La question des nuits urbaines vaut bien un festival. Travelling avant ■

remerciements index

* Docteur en géographie, Luc Gwiazdzinski est professeur associé à l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard. Chercheur au laboratoire « Image et ville». Fondateur de la Maison du temps et de la mobilité, directeur de l’agence Sherpaa, il dirige plusieurs programmes de recherche nationaux et européens sur les mobilités, les temps sociaux et la nuit. Il a dirigé plusieurs colloques internationaux sur la nuit, les temps et les mobilités. Il a publié de nombreux articles et ouvrages sur ces questions parmi lesquels : La ville 24h/24, Aube (2003), La nuit, dernière frontière de la ville, Aube (2005), La nuit en questions, Aube (2005) et Nuits d’Europe. Pour des villes accessibles et hospitalières, 2007, UTBM Editions. Parallèlement à ces analyses des systèmes urbains, il a développé des démarches participatives de traversées nocturnes de villes en partenariat avec les collectivités, artistes, associations, chercheurs locaux à Rennes et dans une cinquantaine de métropoles européennes.

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focus le festival cité ciné

olivier assayas

compétitions junior

> Désordre > Irma Vep > Demonlover > Clean Carte blanche > Les Gens de Dublin > The Last Show

c’est arrivé près de chez nous

michael mann

hors écran

> Le Solitaire > Collateral > Miami Vice

clair obscur remerciements

wong kar-wai

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Chungking Express > In the Mood for Love > 2046

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focus olivier assayas

Olivier Assayas

Cinéaste

Olivier Assayas est un cinéaste moderne, interrogeant, film après film, la pratique du cinéma et réussissant à « capturer en images une approximation de la magie de la vie ». Il débute sa carrière de réalisateur en 1985 avec Désordre, après avoir été critique aux Cahiers du Cinéma et scénariste. C'est en Chine qu'il rencontre Maggie Cheung, qu’il fera tourner dans Irma Vep. Après Fin août, début septembre, Olivier Assayas délaisse des sujets plus personnels et réalistes pour tourner Aux Destinées sentimentales, saga intimiste et Demonlover, un thriller high-tech. En 2004, avec Clean, il revient à un cinéma « générationnel » qui vaut à la muse Maggie Cheung, le Prix d'interprétation au Festival de Cannes et récompense un des metteurs en scène français contemporains les plus doués. Dans Désordre, Irma Vep, Demonlover et Clean, les quatre films à (re)découvrir ici, la nuit entre en résonance avec les parcours des personnages, leurs doutes, leurs joies, leurs interrogations… Elle déclenche et constitue un ressort de la narration, telle une actrice. Mélancolique, crépusculaire, mais jamais totalement dramatique, elle est un passage vers la lumière, un enjeu d’une mue intime et introspective. Olivier Assayas a donné une couleur un peu différente à la nuit en choisissant, pour sa carte blanche, Les Gens de Dublin de John Huston et The Last Show de Robert Altman, les derniers films de deux géants du cinéma. Il viendra nous parler de ce choix ainsi que de la nuit dans son cinéma, le samedi 10 mars à 16h30 avec Jean-Marc Lalanne. Le cinéma d’Olivier Assayas naît en pleine nuit Le cinéma d’Olivier Assayas naît en pleine nuit. Une nuit pluvieuse et tendue, qui fait basculer dans la criminalité la vie d'une fille et de deux garçons unis par l'amour de la musique. À la suite d'un braquage qui tourne mal, les jeunes assassins, impunis par la loi mais hantés par la culpabilité, vont voir toutes leurs illusions désagrégées. C'était la première scène de son premier film, Désordre (1986), une histoire d'enfants terribles arrachés violemment aux passions enfantines. La nuit, le film y replongeait dans son dernier plan, un très bel accéléré qui voyait les gratte-ciel new-yorkais basculer subitement dans l'obscurité, tandis que l'héroïne susurrait en voix-off et au téléphone au seul garçon survivant, que désormais, à nouveau, elle l'attendait. Cerné en ses deux extrémités par la nuit, tel était donc Désordre, film inaugural d'une œuvre profondément travaillée par le nocturne. Fidèles aux apprentis casseurs de Désordre, les héros d'Assayas entrent en effraction dès la nuit venue. Un homme se glisse dans un appartement qui n'est pas le sien pour serrer dans ses bras un fils qu'il n'a pas reconnu et s'endormir au pied de son berceau (L'Enfant de l'hiver, 1989). Une actrice de Hong Kong se confond subitement avec le personnage qu'elle interprète et se glisse en rat d'hôtel dans la chambre d'une autre cliente pour lui dérober ses bijoux (Irma Vep, 1996). Toujours dans un hôtel et toujours de nuit, les deux élégantes femmes d'affaire de Demonlover se transforment en catcheuses, se rouent de coup et tentent de s'égorger. Dans le même film, l'épisode américain est plongé entièrement dans la nuit, cauchemar halluciné strié de voitures en flammes et de coups de feu dans le désert. Crimes, vols, course-poursuite, la nuit est l'espace privilégié de la fiction, des affects les plus primitifs du cinéma : suspense, terreur, fascination. Les figures refoulées de la cinéphilie se relèvent de leur sépulture dès que la nuit tombe. Comme des vampires. Les Vampires justement, ceux de Feuillade, sont nommément convoqués dans le film le plus réflexif et probablement aussi le plus nocturne du cinéaste. Il y a plusieurs qualités de nuit dans Irma Vep. La nuit très Nouvelle Vague où l'on roule en mobylette le long de la Seine éclairée chaudement par les phares et les péniches. La nuit stromboscopée d'une rave party en banlieue. La nuit recréée en studio où l’on tourne Les Vampires. La nuit de cinéma dans laquelle se fond la combinaison de latex de Maggie Musidora. Et bien sûr, la nuit de la salle, celle par exemple où régulièrement les personnages du film découvrent les rushes qu'ils viennent de tourner. Et plus fondamentalement, la salle comme condition du cinéma, le cinéma comme expérience forcément nocturne, bain de ténèbres à travers lequel font leur chemin quelques particules de lumière projetées sur une toile blanche. La nuit, chez Assayas, comme scène originelle du cinéma ■ Jean-Marc Lalanne

Jean-Marc Lalanne est rédacteur en chef des Inrockuptibles. Auteur de plusieurs livres dont Cocteau et le cinéma et Fantomas, il est aussi chroniqueur et critique sur France Culture et France Inter.

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focus olivier assayas

le festival

Désordre France > 1986 > 1h30 > couleur > 35 mm Réalisation et scénario Olivier Assayas > Image Denis Lenoir > Montage Luc Barnier > Musique Gabriel > Décors Francois-Renaud Labarthe > Interprètes Wadeck Stanczak, Ann-Gisel Glass, Lucas Belvaux, Rémi Martin, Corinne Dacla > Production Forum Productions International > Sources Claude-Eric Poiroux

cité ciné

Liés par la musique qu'ils font ensemble, de jeunes gens commettent un crime à leur insu. La police ne les soupçonnera jamais, mais leur destin et celui de leurs proches seront bouleversés ■

compétitions

Avec des films comme Désordre, on renoue avec un cinéma d'itinéraires, tissé d'émotions, de trajectoires, de points de vue éclatés. On renoue avec de jeunes cinéastes qui n'ont pas peur de regarder la vie en face et qui savent qu'il nous faut de toute urgence réinventer le fil d'Ariane ■ Thierry Cazals - Les Cahiers du Cinéma

junior c’est arrivé près de chez nous

Irma Vep France > 1996 > 1h38 > couleur > 35 mm Réalisation et scénario Olivier Assayas > Image Eric Gautier > Montage Luc Barnier > Décors Francois-Renaud Labarthe > Interprètes Maggie Cheung, Jean-Pierre Leaud, Nathalie Richard, Antoine Basler, Nathalie Boutefeu > Production Dacia Films > Sources Haut et Court

Maggie Cheung, grande vedette du cinéma asiatique, débarque à Paris pour interpréter Irma Vep, le personnage qu'avait créé autrefois Musidora, dans un remake des Vampires de Feuillade. Elle ne parle pas un mot de français, et chacun autour d'elle est réduit à un anglais approximatif pour se faire comprendre. En particulier, le réalisateur, qui voit en elle l'unique possibilité d'une Irma Vep moderne ■

hors écran

Le film d'Assayas possède donc une modernité tout à fait rare dans le cinéma français, et qui fait plaisir à voir, une attention portée à l'agitation, à l'excitation, à la trépidation, comme fondement de la vie urbaine, un vrai sens des rythmes convulsifs du monde comme il va ■ Stéphane Bouquet - Les Cahiers du Cinéma

clair obscur

Demonlover France > 2002 > 2h00 > couleur > 35 mm Réalisation et scénario Olivier Assayas > Image Denis Lenoir > Montage Luc Barnier > Musique Sonic Youth > Son Philippe Richard > Décors Francois-Renaud Labarthe > Interprètes Connie Nielsen, Charles Berling, Chloe Sevigny, Gina Gershon > Production Elizabeth Films > Sources SND

remerciements

Diane de Monx travaille pour une puissante multinationale qui a racheté TokyoAnime, société japonaise produisant des mangas pornographiques en 3D. Deux firmes, Mangatronics et Demonlover, s'affrontent pour avoir l'exclusivité de ces nouvelles images, fort lucratives, sur Internet ■

index

Les fausses pistes et les faux-semblants engendrent un décor hallucinatoire, où réel et virtuel se bousculent sans le moindre intermédiaire. Après une heure d’exposition et de chassés-croisés, Demonlover va jusqu’au bout de son exploration sensorielle et de ses excès. L’audace formelle et les étonnantes recherches plastiques font que le film fascine au-delà du simple discours didactique (…) ■ Danielle Chou

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focus olivier assayas

Clean Canada / Etats-Unis / Grande-Bretagne / France > 2004 > 1h50 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation et scénario Olivier Assayas > Image Eric Gautier > Montage Luc Barnier > Musique Brian Eno > Son Guillaume Sciama, Daniel Sobrino > Décors FrancoisRenaud Labarthe > Interprètes Maggie Cheung, Nick Nolte, Béatrice Dalle > Production Arte France Cinéma, Canal +, Matrix Film Finance LLP, The Film Consortium, Film Council, The Works, Téléfilm Canada, CNC > Sources ARP

Poursuivie par son passé de junkie, Emily n'a qu'une obsession : récupérer son fils, que ses beaux-parents élèvent loin d'elle. Mais pour cela, elle devra reconstruire sa vie : trouver un travail et arrêter la drogue ■ Assayas n'a pas cédé un pouce de terrain sur ses ambitions de mise en scène : cadre et son toujours très travaillés, lumière froide, hivernale, à l'unisson de la sourde mélancolie de cette histoire. La stylisation retenue de Clean est toujours peuplée, vivante, incarnée, grâce à un superbe casting entourant la sublime Maggie (...) ■ Serge Kaganski - Les inrockuptibles

(…) Ce qui me préoccupait alors, et toujours, c’était le cinéma, comment y reproduire l’intensité, l’évidence, l’ici et maintenant que j’avais ressenti lorsque, fin 76, j’avais vu jouer les Clash au Palais des Glaces. De façon un peu abstraite, il me semblait bien discerner une forme de cette évidence chez les réalisateurs américains qui faisaient alors leurs premières armes dans le cinéma d’épouvante dont ils renouvelaient le genre : Davis Cronenberg, John Carpenter, Wes Craven et quelques autres, avec des bouts de ficelle, en marge de l’industrie, ils explorent des territoires neufs, personnels, dans un contexte où la stagnation et le conformisme envahissaient tout le reste. Mais leur exemple était trop lointain, inscrit dans une autre culture et impossible à reproduire ici : la valeur d’usage était nulle. Tandis que l’exemple de la musique était plus encourageant, ils ne savaient pas jouer, ils ne connaissaient pas le solfège, ils avaient pris les instruments et appris sur le tas : ça leur avait très bien réussi parce qu’ils avaient l’essentiel, leur conviction et quelque chose à dire même s’ils ne savaient pas vraiment l’articuler. Pourquoi donc ne pas servir à mon tour des instruments du cinéma auxquels je ne connaissais rien ? Pourquoi ne pas me jeter à l’eau et faire un film comme les groupe punk avaient fait de la musique ? Après tout, ce qui me donnait envie de faire des films n’était pas si loin de ce qui leur avait donné envie de faire de la musique. Je passerai sur le résultat, mes premiers courts métrages étaient naïfs et maladroits... mais ils m’ont été utiles pour apprendre deux ou trois choses pratiques et mineures, mais aussi une autre bien plus essentielle. Et là, je ne parle plus de contenu, ni même de l’apparence de ces films, je parle de leur tournage. Ce que j’ai ressenti alors est très simple et cette évidence aura déterminé le reste de mon existence ; il m’est apparu qu’il pouvait y avoir un travail collectif non aliéné. Faire un film était une aventure, un jeu, où chacun avait sa part, où 00chacun pouvait mettre son talent propre, ses convictions et son énergie en échange de l’intensité des moments d’une vie réellement vécue (…) ■ Olivier Assayas Extrait d’Une adolescence dans l’après-Mai, Lettre à Alice Debord, Editions Cahiers du Cinéma, 2006

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focus olivier assayas

le festival

Carte blanche à Olivier Assayas

cité ciné compétitions

Vies nocturnes + La nuit chrono

Les Gens de Dublin

[ The Dead ]

junior

Irlande/Etats-Unis/Grande-Bretagne >1h25 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation John Huston > Scénario Tony Huston d'après l'œuvre de James Joyce > Image Fred Murphy > Montage Roberto Silvi > Musique Alex North > Son > Décors Josie MacAvin > Interprètes Anjelica Huston, Donal McCann, Helena Carroll > Production Zenith Productions > Sources Cinémathèque de Toulouse

c’est arrivé près de chez nous

A l'occasion d'un traditionnel repas de nouvel an, une jeune femme saisie par la mélancolie fait à son mari une confession douloureuse. D'abord empreinte d'humour et de légèreté, la description des protagonistes se teinte de gravité, et des thèmes comme l'amour ou la mort surgissent alors en filigrane ■ Aprés avoir, pendant cette veillée, transformé chacun des visages en un paysage hanté, Huston filme les mots, ceux de Joyce, résonnant dans la lande irlandaise où communient les morts et les vivants. Il fait acte de réconciliation, comme si la vie n'était qu'un long cheminement pour retrouver ce regard pur où l'on croit encore à la famille, cette communion autour d'un passé partagé ■ Frédéric Sabouraud - Les Cahiers du Cinéma

hors écran

Vies nocturnes + La nuit chrono

The Last Show

[ A Prairie Home Companion ]

clair obscur

Etats-Unis > 2006 > 1h40 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Robert Altman > Scénario Garrison Keillor, Ken LaZebnik > Image Edward Lachman > Montage Jacob Craycroft > Décors Dina Goldman > Interprètes Meryl Streep, Lily Tomlin, Lindsay Lohan > Production Capital Films, GreeneStreet Films, Prairie Home Productions, Sandcastle 5 Productions > Sources Bac Films

remerciements

Depuis 30 ans, ses vedettes, ses joyeuses fausses réclames et ses amuseurs rétro ont atteint la gloire et survivent au règne de la télévision. Mais le maître de cérémonie de cette joyeuse petite entreprise, GK, présente l'émission de ce soir avec plus de détachement que d'habitude. La station de radio vient d'être vendue à un groupe texan. Le show de ce soir est peut-être le dernier mais le spectacle doit continuer ■

index

Si une douce nostalgie crépusculaire habite ce film, rien n'y semble grave. Sous différentes formes, c'est pourtant de mort dont il est question : idées suicidaires, décès naturel, accident de voiture, disparition de l'émission et du théâtre, mort des idéaux...etc. Altman la personnifie d'ailleurs sous les traits d'une belle jeune femme blonde. Ainsi, la mort est-elle calme, curieuse et belle. Elle rôde, attire et il semble que sentir sa douce étreinte ne devrait pas être trop désagréable ■ J.R. - L'Humanité

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focus michael mann

Michael Mann (…) On ne compte plus dans les films de Michael Mann ces plans où les personnages apparaissent plaqués face à un décor (d’où la récurrence des courtes focales), semblables à des individus désincarnés pris dans les rets d’une géométrie froide et bleutée. (…) Encryptés dans des espaces clos et transparents, les personCinéaste nages manniens sont tous comme James Caan et Willie Nelson dans Le Solitaire, contraints de communiquer dans un parloir et feindre d’ignorer que la vitre qui les sépare n’existe pas. (…) Pour Michael Mann, le verre n’est pas qu’un élément architectural, signe d’une urbanité minérale et spéculaire, c’est un rapport au monde dont Los Angeles, ville des paradoxes, offre la métaphore parfaite. Transparence vs opacité, flux vs communication, fantasme vs réalité, clôture vs fermeture, profondeur vs surface, soit autant d’évènements antithétiques que Los Angeles, comme les films de Mann, déploie mais ne résoud pas. Telle apparaît la singularité du cinéma de Michael Mann, lui-même situé dans l’entre-deux d’une histoire des formes qui distinguerait le classicisme de la modernité, que d’envisager toujours toute chose et son contraire. (…) Il existe donc entre Los Angeles et le cinéma de Michael Mann une sympathie naturelle (…). Car le système formel de Michael Mann, sans doute le plus grand styliste du cinéma américain contemporain, est conçu pour engendrer des croisements, des interférences, des collisions. (…) Le cinéma de Mann et Los Angeles, sa ville de prédilection, appartiennent à ce que Marc Augé a appelé la surmodernité : « un monde où l’on naît en clinique et où l’on meurt à l’hôpital, où se multiplient, en des modalités luxueuses ou inhumaines, les points de transit et les occupations provisoires (…), où se développe un réseau serré de moyens de transport qui sont aussi des espaces habités, où l’habitué des grandes surfaces, des distributeurs automatiques et des cartes de crédit renoue avec les gestes du commerce « à la muette », un monde ainsi promis à l’individualité solitaire, au passage, au provisoire et à l’éphémère ». (…) La puissance conceptuelle du cinéma de Michael Mann, sa tendance à l’abstraction, tient ainsi dans la façon dont ses films trouvent toujours un moyen de convertir ce qu’ils racontent en paradigmes spatiaux ou géométriques. (…) Car pour Michael Mann, cinéaste moderne et classique, il s’agit de mettre en crise le concept (ici, de dualisme) sans pour autant y mettre fin et d’éprouver, après le classicisme, après la modernité, après le maniérisme, après la post-modernité et que sais-je encore ?, une possible synthèse de tous ces courants. (…) Dilemme mannien par excellence : jusqu’à quel point le classicisme tient-il face aux assauts modernes ? Et inversement : la modernité, peut-elle advenir sans le deuil préalable du classicisme ? (…) Après huit films et une poignée de chefs-d’œuvre, Michael Mann a enfin pu porter sur grand écran cette fresque sombre consacrée à la vie de deux agents infiltrés et dépeindre dans le détail et dans la violence, les effets de la mondialisation du crime et de la collusion entre le politique et l’économique. Mann se situe aujourd’hui au sommet de sa puissance artistique. Monstre de travail et de perfection qui occupe à Hollywood une position unique (à la fois hyper respecté par le « milieu » et valeur sûre de l’industrie), le plus grand cinéaste américain contemporain démontre une nouvelle fois sa capacité à plier la logique du blockbuster (Miami Vice fut survendu comme tel) à un univers personnel, au point que l’on a parfois l’impression d’un détournement de fonds génial (le film a coûté plus de 150 millions de dollars) au profit d’une œuvre radicale qui ne cède en rien aux ambitions formelles et stylistiques de son auteur. (…) Tourné en vidéo haute définition, technique que Mann et son chef opérateur Dion Beebe avaient inauguré dans Collateral, Miami Vice constitue d’abord une expérience sensorielle inédite et d’un point de vue formel. (…) La granulosité importante de l’image, la sensibilité accrue à la lumière, la dilution des couleurs, confèrent à chaque plan une densité jamais vue sur un écran de cinéma. (…) ■ Jean-Baptiste Thoret in Panic 1 – Trajectoires Incompatibles (Novembre 2005) et Panic 5 – Gravité des Flux, Novembre 2006.

Jean-Baptiste Thoret dirige la revue Panic. Critique de cinéma, il enseigne à l'Université Paris VII. Il est l'auteur d'un ouvrage sur l'influence de l'assassinat de John Kennedy sur le cinéma américain (26 secondes, l'Amérique éclaboussée) et d'un autre sur Massacre à la tronçonneuse. Il est également coauteur d'un livre sur John Carpenter. Jean-Baptiste Thoret a participé à la rédaction de La Ville au cinéma avec un article sur Michael Mann, l’un des 50 cinéastes urbains (Ed Cahiers du cinéma).

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focus michael mann

- 12 ans

Le Solitaire

[ The Thief ] le festival

Etats-Unis > 1981 > 2h20 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Michael Mann > Scénario Michael Mann d'après l'œuvre de Franck Hohimer > Image Donald E. Thorin > Montage Dov Hoenig > Musique Christopher Franke, Edgar Froese, Craig Safan, Johannes Schmölling > Décors Mel Bourne > Interprètes James Caan, Tuesday Weld, Willie Nelson > Production Mann/Caan Productions > Sources Cinémathèque Royale de Belgique

cité ciné

Après onze ans passés en prison, Frank, un talentueux voleur de bijoux, décide de se lancer dans un dernier "coup" avant de se ranger pour de bon avec son ami Jessie■

compétitions

Ce qui étonne le plus, lorsqu’ on voit The Thief, c’est qu’il semble être la matrice de tout ce que va être le cinéma de Mann dans les années à suivre : comme Max de Collateral, le personnage de James Caan déambule sous les néons d’une ville vidé de sa substance. Sa motivation est elle aussi illustrée par une image qu’il porte secrètement sur lui, et dont la révelation sonnera comme le signe de son nonaccomplissement. Ce film de Michael Mann marque la naissance d’un inventif créateur d’images, révélant un autre aspect du cinéma américain contemporain ■

junior

Collateral

c’est arrivé près de chez nous

Etats-Unis > 2004 > 2h00 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Michael Mann > Scénario Stuart Beetie > Image Dion Beebe, Paul Cameron > Montage Jim Miller, Paul Rubell > Musique James Newton Howard > Son Elliot Koretz > Décors Sandy-Reynolds Wasco > Interprètes Tom Cruise, Jamie Foxx, Jada Pinkett Smith > Production Dreamworks Pictures, Paramount Pictures > Sources Paramount Pictures

Un chauffeur de taxi, un tueur implacable, cinq "cibles" à éliminer, des agents des stups et une équipe du FBI... Leurs destins se joueront cette nuit... ■ Avant Michael Mann, nul n’a su jusqu’à aujourd'hui tirer aussi bien profit de la video haute définition que dans ce film d’ambiances nocturnes, de couleurs saturées avant d’être crépusculaire, comme le trajet de ses deux héros que le hasard a constitués en tandem ■ Philippe Rouyer - Positif

hors écran

Miami Vice

clair obscur

Etats-Unis > 2006 > 2h15 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Michael Mann > Scénario Michael Mann sur une idée de Anthony Yarkovich et Michael Mann > Image Dion Beebe > Montage William Goldenberg, Paul Rubell > Musique Klaus Badelt, John Murphy, Jan Hammer > Son Victor Lorillo > Décors Victor Kempster > Interprètes Colin Farrell, Jamie Foxx, Gong Li > Production Universal Pictures, Forward Pass, Michael Mann Productions > Sources UIP

remerciements

A la suite du meurtre de deux agents fédéraux et de la famille d'un informateur, la police de Miami autorise deux de leurs hommes à infiltrer un réseau de trafiquants internationaux dotés d'un système de protection ultra-sophistiqué ■

index

Savant mélange de superproduction et de film d'auteur, Miami Vice allie parfaitement les exigeances artistique d'un réalisateur. Michael Mann use de la caméra haute définition de manière à plonger son spectacteur dans une réalité où l'impact visuel est incontestable. Le rythme effréné du montage et la structure du scénario tiennent en haleine jusqu'à la dernière scène ■

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Wong Kar-Waï

Cinéaste

Cinéaste contemporain par excellence, Wong Kar-Wai fait aussi lien avec une série de pans de l’histoire du cinéma, pêle-mêle, les nouvelles vagues et la modernité des années 1960, l’histoire du cinéma chinois, du mélodrame au film de sabre, et le glamour hollywoodien, dont il réactive, en d’autres temps et d’autres lieux, les fastes somptueux.

Le style sonore et visuel du cinéaste, dans ses manifestations les plus évidentes et les plus brillantes, a fait beaucoup pour sa réputation mondiale. Dans la première moitié des années 1990, Wong se forge la réputation d’un surdoué, d’un wonder boy capable de toutes les audaces visuelles, flirtant plus d’une fois avec le clip, jouant de toutes les possibilités que lui offrent les métamorphoses d’une image presque toujours en mouvement. Sa complicité avec son chef-opérateur d’origine australienne Christopher Doyle et peut-être davantage encore, avec son directeur artistique, William Chang, qui est aussi le monteur de la plupart de ses films, y est assurément pour quelque chose. La mobilité extrême de la caméra, le recours aux filtres divers et variés, aux ralentis, accélérés, arrêts sur image et autres déformations, cette façon de repeindre le monde aux couleurs de sa fantaisie tout aussi bien que de sa souveraineté absolue en matière de raccords ou de construction par blocs, sans soucis des règles traditionnelles du récit, sans oublier un jeu sur la musique qui relève souvent du collage virtuose, multipliant les ambiances différentes, mélangeant les airs latins, le rock, l’opéra, le tango, les chansons chinoises, la canto pop, associant musique originale et musiques additionnelles dans un feuilletage subtil qui participe de plain-pied à l’univers de chaque film, toute cette série de décisions poétiques installent un monde en perpétuelle mutation.

Chungking Express Imprégné par l’ambiance urbaine de Hong Kong, grouillant de personnages secondaires divers et variés, Chungking Express est sous le signe du jaillissement, de la circulation généralisée des individus et des objets, des croisements, de la fugacité des choses et des sentiments, de la transformation des matières… La caméra glisse dans les rues et s’introduit dans les appartements ou les chambres d’hôtel, comme autant de mondes clos et claustrophobes, et les déformations optiques appliquées à l’image vont moins dans le sens du clip ou de l’imagerie publicitaire que d’une volonté tactile et poétique. In the Mood for Love Avec In the Mood for Love, au titre aussi paradoxal et trompeur que Happy Together, on pénètre dans un labyrinthe à plusieurs entrées, puisque ce film forme avec 2046 et, dans une moindre mesure, La Main (le sketch d’Éros), une sorte de trilogie mentale. In the Mood for Love est à ce jour le plus grand succès du cinéaste hongkongais et le film qui a définitivement imposé la manière, la marque Wong Kar-Wai aux yeux du monde. Il lui a permis de dépasser très largement les frontières traditionnelles de la cinéphilie. C’est aussi le film qui, quelques années après Nos années sauvages, marque un retour aux années 1960, terre d’élection du cinéma de Wong, et qui impose un couple d’acteurs légendaires avec lequel il avait déjà tourné séparément à plusieurs reprises, Maggie Cheung et Tony Leung. Dans In the Mood for Love, la chronologie s’évapore littéralement au profit d’une immobilisation, presqu’une pétrification des personnages (…) pour mieux faire sortir le temps hors de ses gonds, un temps qui se fluidifie, devient gazeux, vaporeux, fantomatique. Mais In the Mood for Love est peut-être avant tout (…) une histoire de spectres qui reviennent sur les lieux d’un passé déjà lointain et qui rejouent une histoire déjà vécue, il y a des années de cela, comme un cérémonial aux règles fixées pour l’éternité. Ici, l’image est au passé, mais c’est pour mieux faire surgir cette dimension du temps, indépendante de la succession habituelle des jours et des nuits. Comme dans Nos années sauvages, et à l’inverse de l’ambiance fiévreuse et très contemporaine de Chungking Express, les rues de Hong Kong sont vides, la ville est abstraite, le champ désert comme pour mieux laisser la place au couple central et comme pour mieux exprimer sa solitude fondamentale. In the Mood for Love et 2046 On peut voir 2046 comme une suite de In the Mood for Love, comme si les deux films étaient les deux épisodes du même roman feuilleton, même si WKW dit plutôt que « 2046 n’est pas une suite mais plutôt une variation sur ou une conséquence de In the Mood for Love. » Mais, à travers cet argument scénaristique, on peut aussi examiner les racines cinématographiques de ses films qui sont virtuellement nombreuses : Brêve Rencontre (1945) de David Lean, le classique du cinéma chinois Printemps dans une petite ville (1948) de Fei Mu, Tout ce que le ciel permet (1955) de Douglas Sirk, Nuages flottants (1955) de Mikio Naruse, ou encore les mélodrames chinois musicaux interprétés par l’actrice chanteuse Zhou Xuan, comme An All Consuming Love ou Song of a Songstress. Wong, qui cite aussi Antonioni, Bresson ou Truffaut, comme trois références majeures pour l’ensemble de ses films, a également suggéré l’influence de Sueurs froides (1958) d’Hitchcock sur In the Mood for Love, ce qui indique une autre piste d’analyse, celle de la spirale du temps et de la répétition. Cette influence paraît d’ailleurs encore plus décisive sur 2046 ■ Thierry Jousse Wong Kar-Wai, Cahiers du cinéma Scérén-CNDP * Thierry Jousse est cinéaste (Les Invisibles, 2005) et a été le rédacteur en chef des Cahiers du cinéma tout au long des années 90. Il est également l’auteur de John Cassavetes et de Pendant les travaux, le cinéma reste ouvert et a dirigé l’encyclopédie La ville au cinéma aux Editions des Cahiers du cinéma.

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focus wong kar-wai

Chungking Express

[Chung hing sam lam] le festival

Hong Kong > 1995 > 1h37 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation et scénario Wong Kar-Waï > Image Christopher Doyle, Wai Keung Lau > Montage William Chang, Kit-Wai Kai, Chi-Leung Kwong > Musique Frankie Chan, Roel A. Garcia > Interprètes Takeshi Kaneshiro, Tony Leung, Chiu Wai, Faye Wong > Production Jet Tone Production Co. > Sources ARP

cité ciné

Hong Kong, une ville traversée de myriades d'électrons humains où deux histoires symétriques se déroulent : l'une de nuit dans les Chungking Mansions de Kowloon, l'autre, de jour dans Central Hong Kong ■

junior

In the Mood for Love

compétitions

J'ai tourné Chungking Express en moins de trois semaines. J'ai délibérément choisi de faire le film avec un budget très réduit et de filmer, la plupart du temps, la caméra à l'épaule. Je voulais retrouver les bases du cinéma. Je ne pouvais plus m'appuyer sur mon instinct créatif. La majeure partie de l'action du film se déroulait la nuit. Cela me permettait d'écrire le jour et de tourner la nuit ■ Wong Kar-Waï

[Fa yeung nin wa]

c’est arrivé près de chez nous

Hong Kong, france > 2000 > 1h34 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation et scénario Wong Kar-Waï > Image Christopher Doyle, Mark Li Ping Bing > Montage William Chang > Musique Michael Galasso, Shigeru Umebayashi > Interprètes Tony Leung, Chiu Wai, Maggie Cheung, Rebecca Pan > Production Block 2 Pictures, Paradis Films, Jet Tone Films > Sources Océan Films

Hong Kong, dans les années 60. Deux couples enménagent le même jour dans le même immeuble. Rédacteur en chef d'un quotidien local, Chau fait la connaissance de Li-chun, secrétaire dans une compagnie d'exportation. Leurs époux respectifs sont souvent absents. Le couloir est étroit, les corps se frolent, les regards se suivent à la dérobée ■

hors écran

Duo chorégraphique, rituel mélancolique, In the Mood for Love est une pure splendeur : le ballet hypnotique de deux stars au sommet de leur art d'acteurs, Maggie Cheung et Tony Leung. Son maître de cérémonie , le décidemment génial Wong Kar-Wai, a réalisé ce carrousel de sens, de couleurs et de sons. Un objet de rêverie infinie ■ Serge Kaganski - les Inrockuptibles

2046

clair obscur

Hong Kong > 2004 > 2h > couleur > vostf > 35 mm Réalisation et scénario Wong Kar-Waï > Image Christopher Doyle, Lai Yiu Fai, Kwan Pun Leung > Montage William Chang > Musique Peer Raben, Shigeru Umebayashi > Son Claude Letessier > Interprètes Tony Leung, Gong Li, Takuya Kimura > Production Orly Films > Sources Océan Films

remerciements

Hong Kong, 1966. Dans sa petite chambre d'hôtel, Chow Mo Wan, écrivain en mal d'inspiration, tente de finir un livre de science-fiction situé en 2046. A travers l'écriture, Chow se souvient des femmes qui ont traversé son existence solitaire dont Su Li Zhen, la seule qu'il ait sans doute aimée, et qui occupait une chambre voisine de la sienne – la 2046...■

index

Le cinéphile sait que Wong Kar-Waï a l'art de filmer comme aucun autre un Hong Kong stylisé et chatoyant, une certaine idée de l'Orient et du désir. Qu'il manie en maître les couleurs du songe et du souvenir (ici ocre et émeraude), mais que jamais ce maniérisme ne fait obstacle à l'ivresse des yeux et des oreilles. On sait aussi qu'il ne cesse d'explorer son sujet de prédilection, le temps qui passe et les amours qui filent ■ Aurélien Ferenczi - Télérama

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Les Vampires Dans la nuit Les Portes de la nuit Femmes de la nuit Les Forbans de la nuit Quand la ville dort Broadway by Light La Soif du mal Ascenseur pour l'échafaud Comme un torrent La Dolce Vita La Notte La Bête aveugle Meurtre d'un bookmaker chinois Taxi Driver Saturday Night Fever Histoire de la nuit Blade Runner Le Sud Rusty James Element of Crime Mauvais sang Blue Velvet Une Brêve histoire d'amour Not Guilty Bad Lieutenant Exotica Naked Pigalle Fun Bar Karaoke Les Rebelles du Dieu Néon Fight Club Marie-Line Paria Millenium Mambo Sur mes lèvres Vendredi soir Eliana Eliana Une Nuit à Mongkok Programme Les Dormeurs P.T.U. Nuit noire Terre promise Sin City Les Princesses de la piste Rennaissance Contre jour Falafel L’Éclaireur 4:30 Voiture de luxe Programme La Nuit la fête, La Nuit la galère Ces filles-là Nocturnes


les films, la ville la nuit

le festival

Du noir de la pellicule à l’obscurité de ses salles, le cinéma entretient un rapport quasi physique avec la nuit, selon Luc Gwiazdzinski. La magie du cinéma naît effectivement d’un contraste. Dans la nuit de la salle éteinte, la lumière jaillit pour raconter des histoires, diffuser des esthétiques en illuminant l’écran blanc. Quand le cinéma filme la ville la nuit, les lumières de la cité deviennent actrices : ce sont les lumières du réverbère, du lampadaire, du néon installés çà et là dans les rues, les avenues, dans des bas-fonds… Toutes épousent les contours de l’imaginaire, renforcent l’angoisse de la nuit ou au contraire, emportent l’esprit dans des univers plus poétiques, parcourus par le souffle d’une liberté inédite, loin du jour laborieux.

cité ciné compétitions

Les quelque soixante films proposés cette année par Travelling constituent une invitation à parcourir la ville la nuit, dans le temps et les genres. Vus ou revus à travers le prisme de la nuit, ils permettront d’apprécier à quel point cette unité de temps révèle des partis pris esthétiques et narratifs.

junior

Une déambulation nocturne sur les boulevards des métropoles du monde ? Une vie entière dédiée à la nuit ? Une nuit unique au cours de laquelle la vie bascule ? Une nuit de super héros… ou peuplée de gangsters inquiétants ? Une nuit d’amour ? Une nuit de Chine ? Travelling débranche le soleil et projette vos désirs les plus fous…

c’est arrivé près de chez nous

Festive avec Saturday Night Fever, kitch avec Fun Bar Karaoke, étrangement claire avec Fight Club, laborieuse et inquiétante avec Taxi Driver, fatale avec Les Forbans de la nuit, magique et existentielle avec La Dolce vita, douce-amère avec 4:30, métronomique et angoissante avec P.T.U., graphique avec Sin City ou encore tragique avec Ascenseur pour l’échafaud : à chacun sa nuit. Suivez les labels pour créer votre parcours cinématographique, urbain et nocturne : LES NUITS DU MONDE

hors écran

Ville actrice, enchevêtrement labyrinthique, simple « grande rue », larges enseignes de néon ou modestes lampes à pétrole… La ville des quatre coins du monde nous entraîne au fil d’histoires déclinées sur les tempos mélancoliques du Sud de Solanas ou dans des ambiances visuelles et sonores de contrées lointaines comme avec Falafel (Michel Kammoun), Fun Bar Karaoke (P.-E. Ratanaruang) ou encore Eliana, Eliana (Riri Riza). La ville peut devenir totalement lumineuse et offrir une géographie lisible uniquement de nuit. Extérieurs, intérieurs : les lieux captés par la caméra impriment alors à l’image les réalités d’ici et d’ailleurs, créent des parcours toujours renouvelés dans des cités en métamorphoses perpétuelles.

clair obscur

VIES NOCTURNES

remerciements

Jeunes, sans-abris, travailleurs, noctambules… à chacun sa nuit, avec ses envies, ses doutes, ses fêtes, ses errances, ses souffrances, ses révélations où ses angoisses. Les approches scénaristiques et esthétiques originales dessinent les nuits existentielles de La Dolce vita (Federico Fellini), laborieuses de Taxi Driver (Martin Scorsese), électriques de Rusty James (F. Ford Coppola), initiatiques de Paria (Nicolas Klotz)… Travelling questionne aussi la place de la femme dans la ville la nuit, entre peur, angoisse, travail mais aussi désir, de Terre promise (Amos Gitaï) à Vendredi soir (Claire Denis). LA NUIT CHRONO

index

Le temps d’une nuit, les intrigues lient des personnages à une ville : rencontre d’un couple au hasard dans Vendredi soir de Claire Denis, virée dans une ville fantôme et somnambulique dans Collateral de Michael Mann, terrible descente aux enfers dans Ascenseur pour l’échafaud de Louis Malle, ou quête policière dans P.T.U. de Johnnie To. Nonchalante, trépidante, mélancolique, romantique ou terrifiante, la nuit se décline alors sur tous les tons, les genres, pour vivre éveillé en douze heures chrono.

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les films, la ville la nuit

LA NUIT FANTASTIQUE La ville a souvent été reconstruite, réinterprétée ou anticipée par les réalisateurs. Pour mieux la réinventer ou la projeter dans l’avenir ? Reflet de l’intimité du héros, d’une société souvent crépusculaire, la nuit, est tout à la fois actrice et symbole. De La Bête aveugle de Yasuzo Masumura à Element of Crime de Lars von Trier et Nuit Noire d’Olivier Smolders, il s’agit d’un éclairage sur des villes fantastiques et imaginaires aux univers surréalistes. Un terrifiant cauchemar éveillé en huit clos, un chaos crasseux, des canalisations suintantes, l’obsession d’un quotidien hanté par le souvenir… autant d’univers mis en lumière à l’unisson des sentiments des personnages. LA NUIT DE TOUS LES DANGERS Les Forbans de la nuit de Jules Dassin, Quand la ville dort de John Huston, Blade Runner de Ridley Scott, Sin City de Franck Miller… le film noir est le plus souvent urbain et nocturne où un homme se bat seul contre son destin. La ville incarne à la fois la réussite et la déchéance sociales de l’individu. Les titres évoquent l’ombre, le monde urbain souterrain avec son univers interlope dans lesquels gangs, pègre, trafiquants… et policiers se côtoient, où toutes les passions criminelles se lient et se délient. Les hommes de la pègre comme ceux de la police semblent ne jamais dormir : parce que c’est la nuit que les intrigues du film noir voient le jour ! Dans la journée, on ne tue pas un bookmaker chinois, pas plus que l’on ne croise les vampires ou que l’on ne met sur pied un plan d’attaque pour s’emparer d’un butin. Et c’est la nuit tombée que les unités de police parcourent les rues sombres, et les bars dans le quartier surpeuplé d’Une Nuit à Mongkok ■

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La nuit de tous les dangers

Les Vampires le festival

France > 1915 > 10 épisodes de 12’ à 54’ > noir et blanc > Muet intertitres version française > Vidéo Réalisation et scénario Louis Feuillade > Image Manichoux > Interprètes Musidora, Edouard Mathe, Jean Ayme > Production Gaumont > Sources Gaumont Pathé Archive

cité ciné

Les Vampires ne sucent pas le sang. Ils volent et ils tuent. Aidé du croque-mort Mazamette, le journaliste Philippe Guérande lutte contre la redoutable bande pour qui tous les moyens sont bons, et dont l'égérie est la fascinante Irma Vep, la nymphe maléfique au légendaire collant noir... ■

compétitions

Avec Les Vampires, Louis Feuillade se surpasse, et compose presque malgré les contraintes qui pèsent sur la production de la série, une grande oeuvre d'art. Chaque nouvel épisode doit être écrit, tourné et diffusé à une vitesse foudroyante afin de concurrencer la sortie des Mystères de New York : étonnamment, le résultat semble s'être nourri de cette excitation et de cette nervosité, et installe un climat des plus étrange, où l'improvisation et les tournages précipités installent une poésie brute et simple ■

Dans la nuit

junior

La nuit fantastique

Inédit

c’est arrivé près de chez nous

France > 1929 > 1h15 > noir et blanc > muet > musical > Vidéo Réalisation Charles Vanel > Scénario Charles Vanel > Image Georges Asselin > Décors Armand Bonamy > Interprètes Charles Vanel, Sandra Milowanoff > Production Films Fernand Weil > Sources Institut Louis Lumière

A la suite d'un grave accident causé par des explosifs, un ouvrier est défiguré et se retrouve obligé de porter un masque pour cacher ses plaies et son visage mutilé. Son épouse qui se détache peu à peu de lui tombe amoureuse d'un autre homme qui, une nuit... ■

hors écran

Comme l’action se déroule à Jujurieux en Bugey, près de Lyon, trente cinq ans après le lancement du Cinématographe, on peut dire que l’histoire du cinéma français muet commence avec Lumière et se termine avec Vanel. La coïncidence n’est pas seulement géographique et la comparaison n’est pas imméritée : "Dans la nuit est un film absolument formidable, injustement oublié et extraordinairement contemporain ■ " Bertrand Tavernier

La nuit chrono + La nuit de tous les dangers

Les Portes de la nuit

clair obscur

France > 1945 > 1h40 > noir et blanc > 35 mm Réalisation Marcel Carné > Scénario Jacques Prévert > Image Philippe Agostini > Montage Jean Feyte > Musique Joseph Kosma > Son Antoine Archimbaud > Décors Alexandre Trauner > Interprètes Yves Montand, Pierre Brasseur, Serge Reggiani > Production London Film Productions, Pathé Consortiuum Cinéma > Sources Pathé International

remerciements

Paris, l'hiver qui suit la Libération. Jean retrouve Raymond, un ami qu'il croyait mort dans la résistance; ce même soir, un clochard lui prédit qu'il va rencontrer la plus belle fille du monde... ■

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Non seulement Les Portes de la nuit n’est pas une œuvre mineure dans l’itinéraire de Carné mais c’est peut-être l’apothéose consciente du ‘’réalisme poétique’’ inventé avant-guerre. La poésie et le fantastique y jouent un tel rôle que le film a dérouté un public traditionnellement cartésien... La nuit règne encore sur les cœurs et les âmes, faisant du quotidien le théâtre d’une tragédie à l’antique ■ Aurélien Ferenczi - Télérama

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Vies nocturnes + Les nuits du monde

Femmes de la nuit

[ Yoru no Onnatachi ]

Japon > 1948 > 1h15 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Kenji Mizoguchi > Scénario Yoshikata Yoda > Image Kôhei Sugiyama > Montage Tatsuko Sakane > Musique Hisato Osawa > Interprètes Kinuyo Tanaka, Sanae Takasugi, Kumeko Urabe > Production Shochiku Films Ltd. > Sources Carlotta Films

A Osaka, une jeune femme, qui vient de perdre son mari à la guerre et son fils, atteint de tuberculose, n'a plus que la solution de se prostituer, pour survivre... ■ De Mizoguchi, grand parmi les grands... Les Femmes de la nuit aurait pu être baptisé Femmes dans la nuit, nuit de l'homme qui les prostitue mais qui reste le plus grand dépendant des prostituées. Aucune issue possible à ces damnées du trottoir ■ Philippe Azoury - Libération

Les nuits du monde + La nuit de tous les dangers

Les Forbans de la nuit

[ Night and the City ]

Grande-Bretagne > 1950 > 1h35 > noir et blanc > vostf > 35 mm Réalisation Jules Dassin > Scénario Joe Eisinger, Austin Dempster d'aprés l'œuvre de Gerald Kersh > Image Mutz Greenbaum > Montage Nick DeMaggio, Sidney Stone > Musique Franz Waxman > Son Peter Handford > Décors C.P Norman > Interprètes Richard Widmark, Gene Tierney, Googie Withers > Production 20th Century Fox > Sources Théâtre du temple / Action

Rabatteur d’un night club, Harry Fabian rêve de faire fortune en organisant des matches de lutte mais se heurte à Kristo, un caïd de la pègre qui détient le monopole des matches de combat à Londres. Il parvient à conquérir la confiance du père du racketteur et ancien champion de lutte pour une rencontre avec le protégé de Kristo… ■ [...] Dassin entraîne le spectateur dans les bas-fonds d’une ville, avec ses trafics, ses boîtes de nuit, ses marginaux en quête de survie. C’est la ville, et c’est la nuit avec ses codes et ses lois. Au bout de la course, il y a la mort, bien sûr, et une étrange rédemption… ■ François Guérif - Télérama

La nuit de tous les dangers

Quand la ville dort

[ The Asphalt Jungle ]

Etats-Unis > 1950 > 1h52 > noir et blanc > vostf > 35 mm Réalisation John Huston > Scénario Ben Maddow, John Huston, d'après l'œuvre de W.R. Burnett > Image Harold Rosson > Montage George Boemler > Musique Miklos Laszlo > Décors Edwin B.Willis > Interprètes Sterling Hayden, Jean Hagen, Louis Calhern > Production Metro Goldwyn Mayer > Sources Théâtre du Temple / Action

Doc' Riedenschneider vient d'échaffauder un nouveau plan pour le cambriolage d'une bijouterie dont le butin s'élèverait à un million de dollars. Pour monter son coup, il engage Louis, briseur de coffres, le chauffeur Gus, Dix Handley comme homme de main et Emmerich afin de financer l'opération. Celle-ci se déroule d'abord comme prévue, mais plusieurs petits détails et le comportement de chacun vont venir gripper la machine... ■ Quasiment tout le film se passe la nuit, aux heures où les « honnêtes gens » dorment. Les deux oppositions, celle de la lumière et de l'obscurité dans la forme même du film, et celle du jour et de la nuit, posent le conflit de deux sociétés rivales : la ville et son ordre d'un côté, les criminels qui la rejettent et veulent la quitter de l'autre ■

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Les nuits du monde + Vies nocturnes

Broadway by Light le festival

France > 1957 > 10’30 > couleur > documentaire > 35 mm Réalisation William Klein > Montage Alain Resnais > Musique Maurice Leroux > Sources Connaissance du Cinéma

Les Américains ont inventé le jazz pour se consoler de la mort, la star pour se consoler de la femme. Pour se consoler de la nuit, ils ont inventé Broadway ■" (Chris Marker)

cité ciné compétitions

“J'ai cherché à filmer la plus belle chose à New York, à savoir les lumières de Broadway, mais dans le même temps, ce que ces lumières nous vendent est stupide et effrayant. Ainsi, c'est un film beau à voir mais qui dénonce aussi des choses sérieuses, nous dit William Klein. Un véritable poème urbain qu'il a réalisé avec l'aide d'Alain Resnais, mis en musique par Maurice Leroux, avec une introduction signée Chris Marker” ■ William Klein

La Soif du mal

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La nuit de tous les dangers

[ Touch of Evil ]

c’est arrivé près de chez nous

Etats-Unis > 1958 > 1h51 > noir et blanc > vostf > 35 mm Réalisation Orson Welles > Scénario Orson Welles > Image Russell Metty > Montage Aaron Stell, Virgil W.Vogel, Edward Curtiss > Musique Henry Mancini > Son Harry E. Snodgrass > Décors John P. Austin, Russell A. Gausman > Interprètes Charlton Heston, Janet Leigh, Orson Welles > Production Universal International Pictures > Sources Les Grands Films Classiques

A Los Robles, ville-frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, un notable meurt dans un attentat. L’enquête qui s’ensuit oppose deux policiers, Vargas, un haut fonctionnaire mexicain, et Quinlan, le chef de la police locale et, à travers eux, deux conceptions de la justice ■

hors écran

La variété de la densité des teintes, dérivées du noir, semble résulter d'un savant dosage, comparable à celui du peintre chinois, qui imbibe son pinceau d'eau pour travailler l'onctuosité et la fluidité de l'encre et obtenir ainsi quantité d'effets – de sorte que les plans de paysage s'en réfèrent moins aux images convenues de l'Ouest américain qu'aux paysages méditatifs de la peinture chinoise ■ Crac - scène nationale de Valence Carte blanche à Jean-Pierre Berthomé, professeur d’histoire et d’analyse de cinéma, critique à la revue Positif La nuit chrono

Ascenseur pour l'échafaud

clair obscur

France > 1958 > 1h28 > noir et blanc > 35 mm Réalisation Louis Malle > Scénario Louis Malle et Roger Nimier d’après le roman de Noël Calef > Image Henri Decae > Montage Léonide Azar > Musique Miles Davis > Son Raymond Gauguier > Interprètes Maurice Ronet, Jeanne Moreau, Georges Poujouly > Sources Pyramide

remerciements

Julien Tavernier, ancien para, accomplit le crime parfait en supprimant le mari de sa maîtresse. Mais, contraint de revenir sur les lieux, il est bloqué dans l’ascenseur par une panne de courant. Sa complice l’attend en vain au café, puis passe la nuit à chercher sa trace… ■

index

Avec ce film, un style est en train de naître, elliptique, incisif, dépouillé, brûlant de l’intérieur. Louis Malle révèle aussi ses qualités de directeur d’acteurs avec Jeanne Moreau, émouvante, déambulant dans une ville scintillante de lumières, et Maurice Ronet, sobre, convaincant. Le long feulement de trompette improvisé par Miles Davis déchire le film de bout en bout ■

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Vies nocturnes +Les nuits du monde

Comme un torrent

[ Some Came Running ]

Etats-Unis > 1959 > 2h16 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Vincente Minnelli > Scénario Arthur Sheekman, John Patrick (II) d'après l'œuvre de James Jones > Image William H. Daniels > Montage Adrienne Fazan > Musique Elmer Bernstein, Jimmy Van Heusen > Son Franklin Milton > Décors Henry Grace, Robert Priestley > Interprètes Franck Sinatra, Dean Martin, Shirley MacLaine > Production Metro Goldwyn Mayer > Sources Connaissance du Cinéma

Libéré de ses obligations militaires, Dave revient dans sa ville natale avec dans ses malles un roman inachevé et une fille rencontrée dans un bar, Ginny. L’arrivée de cet écrivain raté et alcoolique qui s’entoure d’amis douteux, ne convient pas à son frère, un commerçant hypocrite. Au cours d’une soirée Dave rencontre Gwen et tombe amoureux d’elle ■ “C'est en songeant aux couleurs criardes d'un juke-box que j'ai conçu la tonalité des décors du film” reconnaîtra Minnelli. La ville devient alors un gigantesque juke-box avec ses néons, ses enseignes, son bruit incessant mais aussi ses zones d'ombre... ■ Patrick Brion, Regards sur le cinéma américain

Les nuits du monde + Vies nocturnes

La Dolce Vita Italie > 1960 > 3h02 > noir et blanc > vostf > 35 mm Réalisation Federico Fellini > Scénario Federico Fellini, Ennio Flaiano, Tullio Pinelli, Brunello Rondi, Pier Paolo Pasolini > Image Otello Martelli > Montage Leo Cattozzo > Musique Nino Rota > Son Oscar Di Santo, Agostino Moretti > Décors Piero Gherardi > Interprètes Marcello Mastroianni, Anita Ekberg, Anouk Aimée, Yvonne Furneaux, Alain Cuny > Production Riama Film, Pathé Consortium Cinéma (Giuseppe Armato) > Sources Pathé International

Marcello, journaliste, est à l’affût de ragots pour sa revue. Ses virées dans Rome vont l’amener à découvrirla faune dans les recoins de la capitale Italienne ■ Durant les 3 heures que constitue ce film, nous suivons les déambulations de Marcello, à travers divers épisodes révélateurs d'un monde qui est un véritable cauchemar climatisé sous le néon et parmis les reflets des carrosseries des voitures de luxe, de bars en réceptions mondaines nous assistons à la décomposition d'une société ■ Freddy Buache - Le cinéma Italien

La nuit chrono

La Notte Italie/France > 1962 > 2h02 > noir et blanc > vostf > 35 mm Réalisation Michelangelo Antonioni > Scénariste Michelangelo Antonioni, Ennio Flaianno > Image Gianni Di Venanzo > Montage Eraldo Da Roma > Musique Giorgio Gaslini > Son Claudio Maielli > Interprètes Jeanne Moreau, Marcello Mastroianni, Monica Vitti > Sources Artedis

Quelques heures de la vie d'un couple : Lydia et Giovanni sont mariés, mais leur amour est à l'agonie. Après une nuit mouvementée, où chacun va aller de rencontres en séductions, ils se retrouveront pour une dernière étreinte... ■ La Nuit s'attarde puis s'envole sur des mélodies de jazz qui donnent sa couleur au film, des panoramiques de la ville moderne du générique aux plongeons des étages de la demeure sur le jardin et la piscine où se déroule la fête. La photographie en noir et blanc multiplie les verticales qui reflètent le mal-être des personnages ; la lumière est si contrastée qu'elle transforme parfois les protagonistes en de simples silhouettes perdues dans cette fête nocturne ■

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La nuit fantastique

- 16 ans

La Bête aveugle

[ Môjuu ] le festival

Japon > 1969 > 1h24 > noir et blanc > vostf > 35 mm Réalisation Yasuzo Masumura > Scénario Yoshio Shirasaka d'après l'œuvre d'Edogawa Rampo > Image Setsuo Kobayashi > Montage Tatsuji Nakashizu > Musique Hikaru Hayashi > Son Takeo Suda > Interprètes Eiji Funakoshi, Midori Mako, Noriko Sengoku > Production Daiei > Sources Zootrope

cité ciné

Un sculpteur aveugle enlève et séquestre dans son atelier un modèle pour la soumettre à l'empire des sens afin qu'elle devienne une statue idéale. Comprenant après plusieurs vaines tentatives qu'elle ne pourra fuir ce cauchemar, la victime est peu à peu attendrie et envoûtée par son bourreau ■

compétitions

La Bête aveugle ouvre la voie à un univers baroque et visuellement très surprenant. Dans ce huis clos étouffant, on observe tel un scientifique les réactions de la captive qui d'abord se débat, puis tente la ruse et la séduction, pour finir par succomber aux caresses expertes de l'aveugle amoureux, et par vivre une passion sensuelle d'une rare intensité ■ Laurence Reymond - Fluctuat.net

junior

Vies nocturnes + La nuit de tous les dangers

Meurtre d'un bookmaker chinois [ The Killing of a Chinese Bookie ]

c’est arrivé près de chez nous

Etats-Unis > 1976 > 1h48 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation John Cassavetes > Scénario John Cassavetes > Image Mitch Breit, Al Ruban > Montage Tom Cornwell > Musique Bo Hardwood > Son Bo Hardwood > Décors Sam Shaw > Interprètes Ben Gazzara, Azizi Johari, Timothy Carey > Production Faces Distributing Corporation > Sources Océan Films

Cosmo Vitelli vient de rembourser la dernière hypothèque de sa boîte de nuit et fête l'évènement à une table de jeux où il perd une très grosse somme d'argent. La pègre lui propose une alternative : pour éponger sa dette, il doit assassiner un vieux bookmaker chinois devenu gênant ■

hors écran

Film noir ? Si l'on s'en tient à l'intrigue - un homme cerné par un gang - assurément. Mais d'un dépouillement absolu : à côté des mafieux de Cassavetes ceux de Scorcese, même démythifiés, semblent folkloriques. Cosmo lui-même n'est qu'un petit besogneux de la nuit, un petit indépendant qui n'aurait pas la pointure, mais qui chercherait malgré tout, dans cet univers triste et sans glamour à maintenir une parcelle de rêve ■ Pierre Murat - Télérama Vies nocturnes + Les nuits du monde

- 12 ans

Taxi Driver

clair obscur

Etats-Unis > 1976 > 1h55 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Martin Scorsese > Scénario Paul Schrader > Image Micheal Chapman > Montage Marcia Lucas, Thelma Schoonmaker > Musique Bernard Hermann > > Décors Herbert F. Mulligan > Interprètes Robert De Niro, Cybill Shepherd, Jodie Foster, Albert Brooks, Harvey Keitel > Production Michael et Julia Phillips > Sources Les Grands Films Classiques

remerciements

Durement marqué par la guerre du Viêt Nam, Travis , s'est fait embauché comme chauffeur de taxi à New York. Souffrant d'insomnie, il "fait la nuit" enfermé dans son véhicule, sillonnant en somnambule des artères sans âmes, baignées de néons et de vapeurs délétères, et peuplées de voyous, de drogués, et de couples douteux ■

index

L'écume solitaire des nuits. Ce tableau d'une rare noirceur de la jungle urbaine contemporaine tire en partie sa force de ses conditions de tournage, entièrement en extérieurs, dans les bas quartiers de Manhattan. Le pittoresque des lieux est estompé au profit d'une vision sans fard de la faune new-yorkaise ■ Claude Beylie

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les films, la ville la nuit

Vies nocturnes

Saturday Night Fever Etats-Unis > 1977 > 1h54 > couleur > vostf > vidéo Réalisation John Badham > Scénario Norman Wexler > Image Ralf D. Bode > Montage David Rawlins > Musique The Bee Gees > Décors Charles Bailey > Interprètes John Travoltta, Karen-Lynn Gorney > Sources Paramount Vidéo

Tony est le roi du "2001", la discothèque où il se retrouve avec toute sa bande. Une fois par semaine, après six jours de travail dans un magasin de peinture à Brooklyn, Tony s'asperge d'eau de toilette, enfile une chemise, un pantalon à pattes d'éléphant et des chaussures de danse, et se prépare, toujours en suivant le même rituel, à la fièvre du samedi soir ■ Il suffit de voir Travolta-Manero, petit marlou de Brooklyn, s'entraîner avec une sorte de rage sensuelle et dérisoire, pour capter la différence avec l'ordinaire surboom sur pellicule. Ici, on danse avec acharnement, la chair est grave, endurante, la fête plus âpre que joyeuse ■ Cécile Mury - Télérama

Les nuits du monde

Histoire de la nuit

[ Geschichte der nacht ]

Suisse/France/Allemagne > 1979 > 1h03 > noir et blanc > documentaire > vidéo Réalisation Clemens Klopfenstein > Montage Hugo Sigrist, Clemens Klopfenstein > Sources Edition Grumbach

La nuit filmée dans différentes grandes villes de dix-neuf pays européens. Il s’agit d’architectures nocturnes où les rues se lisent autrement qu’à la lueur vivante du jour ; presque vides, elles concentrent pourtant autant de présences disparues. Ces lieux anodins deviennent ainsi des lieux de mémoire fantasmés ■ Il s’agit de la nuit dans les villes, petites ou grandes, bourgs ou métropoles, silencieuses ou sonores, mortes ou agitées. Filmer la nuit c’est faire soudain rimer la nuit filmée avec la nuit réelle de la salle de cinéma, c’est faire déborder le film sur la vie. J’avoue pour ma part avoir délibérément manqué le dernier métro et traversé une partie de Berlin en pleine nuit malgré la neige pour le voir ■ Serge Daney - Cahiers du cinéma

La nuit de tous les dangers + Les nuits du monde

- 12 ans

Blade Runner Etats-Unis > 1982 > 1h52 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Ridley Scott > Scénario David Webb Peoples, d'après l'œuvre de Philip K. Dick > Image Jordan Cronenweth > Montage Marsha Nakashima > Musique Vangelis > Décors Lawrence G. Paull > Interprètes Harrison Ford, Rutger Hauer, Sean Young > Sources Cinémathèque Royale de Belgique

En 2019, Los Angeles est devenue une ville tentaculaire et cosmopolite où le Tiers-Monde côtoie les Jardins de Babylone. Deckard, un détective, est chargé d'éliminer quatre répliquants, des êtres génétiquement modifiés à l'apparence humaine, qui se sont enfuis de leur planète pour venir sur la Terre demander à leur concepteur le secret de la vie ■ Aujourd’hui, Blade Runner reste une oeuvre terminale dans la sciencefiction au cinéma. Terminale, parce qu’elle fut le dernier film d’anticipation poétique. Même sombre, voire cauchemardesque, l’univers de Blade Runner fascine, émerveille, capte le regard quand des voitures volantes survolent une jungle urbaine brillant de mille feux ■ Yannick Dahan - Positif

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Les nuits du monde

Le Sud

[ Sur ] le festival

Argentine/France > 1983 > 2h07 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation et scénario Fernando E. Solanas > Image Felix Monti > Montage Juan Carlos Macias, Pablo Mari > Musique Fernando E. Solanas, Astor Piazzolla > Décors Fernando E. Solanas > Interprètes Susu Pecoraro, Miguel Angel Sola, Philippe Léotard > Production Canal + > Sources Cinémathèque de Toulouse

cité ciné

Après la chute de la dictature, en 1983, Floreal sort de prison, où il a passé cinq ans. C'est la nuit. Sa femme l'attend. Il vient jusqu'à la porte de la maison mais n'entre pas. Il lui faut, d'abord, réapprendre à vivre, en acceptant tous les changements qui se sont produits. La nuit va être longue, d'errances à travers la ville et les souvenirs, de rencontres insolites... ■

compétitions

Délabrés, irréels, les grands décors de studio baignés d'éclairages bleutés forment un théâtre nocturne, une ville mythique des rêves, des luttes, des affrontements, du malheur et de l'amour, dont on sort juste pour entrevoir la froide beauté du paysage de Patagonie. Il faut accomplir un itinéraire de nuit, d'angoisse, de mélancolie, de passion, pour que vienne l'aurore ■ Jacques Siclier - Le Monde

Rusty James

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Vies nocturnes

[ Rumble Fish ]

c’est arrivé près de chez nous

Etats-Unis > 1983 > 1h35 > noir et blanc > vostf > 35 mm Réalisation Francis Ford Coppola > Scénario Francis Ford Coppola, SEtats-Unisn E. Hinton, d'après son œuvre > Image Stephen H. Burum > Montage Barry Malkin > Musique Stewart Copeland, Stan Ridgway > Décors Mary Swanson > Interprètes Mickey Rourke, Matt Dillon, Diane Lane > Production Hotweather Films, Zoetrope Studios > Sources Cinémathèque de Toulouse

Tulsa, cité presque improbable et imaginaire est un microcosme impitoyable où des jeunes déjà condamnés sont déchirés entre le mythe d’un âge d’or des bandes adolescentes et un devenir incertain… Rusty James essaye de se faire un nom digne de son frère, le Motorcycle Boy. La nuit est son repère et sa raison d’être : le temps des affrontements héroïques, de l’ivresse et de la débauche, de l’errance et de la fin douloureuse… ■

hors écran

Rusty James me tient particulièrement à cœur parce que c’est un film complètement fou […] Un film sur le désespoir des jeunes, sur l’impasse dans laquelle ils se trouvent. C’est un cheminement intérieur de personnages déboussolés au même titre que le voyage intérieur de Willard dans Apocalypse Now ■ Francis Ford Coppola La nuit fantastique + Les nuits du monde

Element of Crime

[ Forbrydelsens element ] clair obscur

Danemark > 1984 > 1h40 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Lars Von Trier > Scénario Lars Von Trier > Image Tom Rolling > Musique Bo Holten > Son Tómas Gislason > Interprètes Michael Elphick, Me Me Lei, Esmond Knight > Production Institut du film Danois > Sources Les Films du Losange

Dans une Europe moite et visqueuse, un policier se remémore sa dernière enquête sous hypnose… une série de meurtres effroyables ■

remerciements

Des décors mi-minéraux mi-organiques baignant dans une lumière orange, angles de caméra qui désorientent totalement le spectateur, font de Element of Crime, un film d’ambiance oppressant dont le choc visuel s’accommode parfaitement d’une intrigue complexe allant vers l’horreur ■ Natacha de la Fouchardière

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les films, la ville la nuit

Vies nocturnes

Mauvais sang France > 1986 > 2h05 > couleur > 35 mm Réalisation Leos Carax > Scénario Leos Carax > Image Jean-Yves Escoffier > Montage Nelly Quettier > Décors Jacques Dubus, Michel Vandestien et Thomas Peckre > Interprètes Denis Lavant, Juliette Binoche, Michel Piccoli > Production Alain Dahan, Philippe Diaz et Denis Chateau > Sources Connaissance du Cinéma

Dans un Paris imaginaire, deux bandes rivales veulent prendre possession de l'invention d'un vaccin capable de vaincre un virus qui contamine “les gens qui font l'amour sans amour”. Au milieu de ce chaos sanglant, entre poursuite et menace, l'amour ne semble pas avoir de place. Pourtant lorsqu'Alex rencontre Anna, c'est d'amour dont il s'agit. Mais de mort aussi ■ Incarnation de l'artiste irréductible et solitaire, Carax fait partie de ces réalisateurs rares qu'on sent engagés corps et âme dans "la cause du cinéma". Incandescent, fulgurant, Mauvais sang donne l'impression d'être à la fois le premier et le dernier film ■ Louis Guichard - Télérama

Vies nocturnes + La nuit de tous les dangers

- 12 ans

Blue Velvet Etats-Unis > 1986 > 2h > couleur > vostf > 35 mm Réalisation et scénario David Lynch > Image Frederic Elmes > Montage Duwayne Dunham > Musique Angelo Badalamenti > Son Alan Splet > Décors Patricia Norris > Interprètes Kyle MacLachlan, Dennis Hopper, Isabella Rossellini > Production Laurentiis Entertainment Group > Sources Carlotta Films

Après avoir rendu visite à son père hospitalisé, Jeffrey Beaumont trouve une oreille humaine abandonnée dans un terrain vague. Cette curieuse découverte le fera basculer dans les ténèbres qui se cachent sous l'apparente tranquillité de sa ville… ■ La nuit est féminine : Dorothy Vallens est une femme de la nuit. Même le jour, son appartement est plongé dans la pénombre. Pourquoi la nuit ? Peut-être parce que dans son manteau d'obscurité elle efface les contours des objets distincts et reconstitue un tout perdu. L'obscurité unit et fusionne ce que la lumière sépare. La nuit ressoude ce que le jour a dessoudé ■" Michel Chion - "David Lynch"

Vies nocturnes

Une Brêve histoire d'amour [ Krotki film o milosci ] Pologne > 1988 > 1h27 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Krzysztof Kieslowski > Scénario Krzysztof Kieslowski, Krzysztof Piesiewicz > Image Witold Adamek > Montage Ewa Smal > Musique Zbigniew Preisner > Son Andrzej Buhl, Nikodem Wolk-Laniewski > Décors Robert Czesak, Grazyna Tkaczyk > Interprètes Grazyna Szapolowska, Olaf Lubaszenko, Stefania Iwinska > Production Ryszard Chutkowski > Sources MK2

Un jeune postier espionne, de la fenêtre de sa chambre, une voisine de l’immeuble d’en face. Il vole même une lunette pour la voir de plus près, surtout lorsqu’elle reçoit ses amants. A force de stratagèmes, il arrive à entrer en contact avec elle et lui avoue son amour… ■ Avec Kieslowski, nous sommes proches de Dostoïevski, de cet univers sombre où des êtres aveuglés s’enfoncent dans leur errance avant d’être irrésistiblement, parfois involontairement, happés par la lumière ■ Pascal Pernod - Positif

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les films, la ville la nuit

Vies nocturnes

Not Guilty - Abel Ferrara le festival

Etats-Unis > 2003 > 1h20 > couleur > vostf > Vidéo > documentaire Réalisation Rafi Pitts > Image Olivier Guéneau > Montage Danielle Anezin > Son Jean Minondo > Production CNC - Images > Sources CNC - Images de La Culture

Dans le cadre de la série " Cinéma, de notre temps ", le réalisateur Rafi Pitts entreprend de tourner un documentaire consacré à Abel Ferrara et brosse un portrait très nocturne d'un réalisateur génialement fêlé ■

cité ciné

La nuit de tous les dangers

junior

- 16 ans

compétitions

Il faut bien reconnaître que dans le New York d'aujourd'hui, Abel Ferrara fait figure de survivant et surtout de résistant à la politique aseptisée, liberticide et policière, qui prédomine. Tour à tour comique, tragique et pathétique, mais jamais résolu, son parcours filmé par Rafi Pitts dans une ville profondément modifiée est d'une force qui, au-delà d'une rock'n'roll attitude à laquelle on adhère facilement, s'avère très émouvante ■ Julien Welter

Bad Lieutenant

c’est arrivé près de chez nous

Etats-Unis > 1992 > 1h36 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Abel Ferrara > Scénario Abel Ferrara, Zoë Lund > Image Ken Kelsch > Montage Anthony Redman > Musique Joe Delia > Interprètes Harvey Keitel, Victor Argo, Frankie Thorn, Zoë Lund > Production Bad Lt. Productions > Sources Wild Side Film

Un flic pourri, drogué et criblé de dettes mêne une enquête sordide sur le viol d'une nonne dans une église. Il espère ainsi empocher la prime offerte par l'évéché, et rembourser ses débiteurs qui menacent sa propre vie. Sa descente aux enfers n'aura plus de fin ■

hors écran

- Le trip - c'est la force de Bad Lieutenant, film puissamment toxique et halluciné, unique en son genre comme l'est chaque trip, aventure intérieure trés privée... Au bord de l'overdose d'alcool, d'héroïne et de crack le bad lieutenant de Ferrara fait un bad trip, paranoïaque, agressif, régressif, destructeur. Un cauchemar sous haute surveillance, la mort mais surtout Dieu, le Bien, le Mal, et toute la morale judéochrétienne à ses trousses ■ Frédéric Strauss - Les Cahiers du Cinéma Vies nocturnes

- 12 ans

Exotica

clair obscur

Canada / Etats-Unis > 1994 > 1h43 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Atom Egoyan > Scénario Atom Egoyan > Image Paul Sarossy > Musique Leonard Cohen, Mychael Danna > Son Steve Munro > Interprètes Arsinee Khanjian, Sarah Polley, Elias Koteas > Production Ego Film Arts, Miramax Films, Téléfilm Canada, The Ontario Film Development Corporation > Sources ARP

remerciements

Eric et Christina travaillent dans une boîte de nuit, l'Exotica. Une histoire ancienne et complexe les unit. Francis, habitué de l'Exotica le soir, mise sur l'effervescence du club pour remplir le vide que l'absence de sa famille creuse dans son existence. Zoe dirige le club l'Exotica comme elle mène sa vie, d'une main de fer et d'un cœur sec ■

index

En écrivant Exotica, je voulais construire le film comme un strip-tease, afin de ne révéler que progressivement les éléments d'une histoire très chargée émotionnellement. Je crois vraiment que, pour l'être humain, rien n'est plus fascinant que l'exotisme de sa propre expérience...■ Atom Egoyan

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les films, la ville la nuit

- 12 ans

Vies nocturnes

Naked Grande-Bretagne > 1992 > 2h06 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation et scénario Mike Leigh > Image Dick Pope > Montage Jon Gregory > Musique Andrew Dickson > Son André Jacquemin > Décors Alison Chitty > Interprètes David Thewlis, Claire Skinner, Lesley Sharp > Production Thin Man Films, British Screen Productions, Channel Four Films > Sources Pyramide

A la suite d'un vol de voiture, Johnny s'enfuit de Manchester et arrive à Londres où il s'installe chez son ex-petite amie : Louise. Désabusé et sans attache, il erre dans les bas quartiers de la capitale. Il y fait des rencontres sans lendemain et cherche vainement une raison de vivre ■ Si les films de Mike Leigh ont une telle résonance, si ces gens ordinaires sont au final si extraordinaires c'est tout simplement parce que les personnages sont réels. Mike Leigh connaît tout sur eux, leur monde mais aussi et surtout comment ils fonctionnent. Chaque film est une nouvelle exploration des sentiments humains ■ Carine Filloux - filmdeculte.com

Vies nocturnes + Les nuits du monde

- 16 ans

Pigalle France / Suisse > 1995 > 1h33 > couleur > 35 mm Réalisation > Karim Dridi > Image John Mathieson > Montage Lise Beaulieu > Musique Alain Bashung > Son Vincent Guillon > Interprètes Véra Briole, Francis Renaud, Raymond Gil, Blanca Li > Production UGC/ Première Heure LM / DELFILM SA / FCC > Sources Diaphana

Pigalle. Ses cabarets, ses boîtes de nuit, ses bouges, ses sex-shops... Les corps s'exhibent ; des travestis, des strips-teaseuses... Pigalle. Trafics en tout genre. Les règles sont fragiles. Les truands s'organisent pour contrôler le marché de la drogue. Piégé dans cet univers, l'amour naissant entre Véra et Fifi a-t-il un avenir ? ■ Dans son premier film, Karim Dridi peint un portrait de Pigalle sans concession. Avec une caméra toujours proche des visages et des corps, il frotte la fiction au genre documentaire mêlant la faune du quartier aux comédiens professionnels. Avec crudité mais sans aucun voyeurisme, il filme le monde interlope de ce quartier mythique de Paris ■ Victoire Peterson

Les nuits du monde

Fun Bar Karaoke

Inédit

Thaïlande > 1997 > 1h43 > couleur > vostf Réalisation et scénario Pen-ek Ratanaruang > Image Chankit Chamniwikaipong > Montage Adrian Brady, Patamanadda Yukol > Interprètes Champagne Intachak, Ray MacDonald > Production The Film Factory > Sources Five Stars Production

Tandis que son père, devenu un alcoolique notoire et un habitué des bars à karaoké depuis la mort de sa femme, Piu fait un rêve récurrent. Sa mère décédée construit petit à petit la maquette d'une maison de campagne. Un gourou local lui affirme que lorsque la maison sera finie, son père mourra à son tour... ■ Entre l'univers de néon d'une supérette d'un quartier populaire et les bars de nuit à karaoké, plusieurs visages nocturnes de Bangkok dans ce premier film audacieux du réalisateur Pen-ek Ratanaruang. Inédit en France et prix spécial du jury au Festival des Trois Continents en 1997, la première réalisation d'un cinéaste à découvrir, jouant des codes de la comédie et du film noir avec beaucoup de fantaisie ■

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les films, la ville la nuit

Les nuits du monde + Vies nocturnes

Les Rebelles du Dieu Néon le festival

Taïwan > 1998 > 1h46 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation et scénario Tsai Ming-Liang > Image Pen-Jung Liao > Montage Wang Chi Yang > Musique Shu-Jun Huang > Interprètes Lee Kang-Sheng, Tien Miao, Chen Chao-Jung > Sources Films sans frontières

cité ciné

Hsiao Kang décide sur un coup de tête de ne pas se présenter aux examens d'entrée à l'Université. Il empoche l'argent que ses parents lui ont donné pour payer sa prépa, et déambule dans les rues du quartier Hsimenting à Taïpei. Là, il rencontre Ah Tzi, un délinquant, qui passe ses journées sur les consoles de jeux électroniques. Une déambulation urbaine commence ■

Vies nocturnes + La nuit de tous les dangers

junior

- 12 ans

compétitions

Avec Les Rebelles du dieu néon, Tsai Ming-liang s'est imposé, avec Edward Yang et Hou Hsiao-hsien comme une grande figure du cinéma d'auteur taïwanais. Tapei, la vampirique, semble avoir asséché jusqu'aux corps de ses habitants, lesquels doivent puiser encore plus avant dans leurs ressources pour se frotter à l'altérité. Dès Les Rebelles du Dieu Néon, les personnages, au terme d'un parcours éprouvant, envisagent de quitter la ville. Partir certes. Mais pour où ? ■ L'Oeil électrique

Fight Club

c’est arrivé près de chez nous

Etats-Unis > 1999 > 2h 15 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation David Fincher > Scénario Jim Uhls d'après l'œuvre de Chuck Palahniuk > Image Jeff Cronenweth > Montage James Haygood > Musique The Dust Brothers > Son Ren Klyce > Décors Alex McDowell > Interprètes Brad Pitt, Edward Norton, Helena Bonham Carter > Production Art Linson Productions, Fox 2000 Pictures, Regency Enterprises, Taurus Films > Sources Twentyeth Century Fox

Un individu dépressif court les groupes d'entraide pour tromper son ennui. Du jour au lendemain, son quotidien bascule lorsqu'il rencontre Tyler Durden, vendeur de savon ambigü et charismatique qui représente tout ce qu'il n'est pas. Ensemble ils bâtissent les fondements d'une société secrète : le Fight Club ■

hors écran

Comme dans les précédents films de Fincher, on retrouve les trombes de pluie, la nuit perpétuelle, les décors glauques et la pointe d’humour qui permet au film de ne pas tomber dans le sordide. Extrémiste, oui, le film de Fincher l’est, mais surtout dans le traitement du sujet. Corrosif, inventif et provocateur, Fight Club est devenu un film incontournable pour les cinéphiles du XXIe siècle ■ Laurence Morel Vies nocturnes

Marie-Line

clair obscur

France > 2000 > 1h40 > couleur > 35 mm Réalisation et scénario Mehdi Charef > Image Alain Levent > Montage Kenout Peltier > Musique Bernardo Sandoval > Son Gérard Lamps > Interprètes Muriel Robin, Fejria Deliba, Valérie Stroh > Production La Chauve Souris > Sources Rezo Films

remerciements

Marie-Line est à la tête d'une unité de nettoyage qui travaille de nuit dans un supermarché. Son équipe est uniquement composée de femmes, pour la plupart immigrées et pas toujours en règle. Tout porte à croire que Marie-Line et ses employées n'ont rien en commun. Mais derrière la carapace de "petit chef", Marie-Line se découvre à travers ses employées ■

index

Marie-Line, c’est Muriel Robin qui rencontre son Tchao Pantin, étonnante dans un rôle dramatique. Mehdi Charef jette ici un regard sombre sur la société en scrutant l’humanité chez ce personnage détestable qu’il ne peut se résoudre à détester et qui révèlera bien des fêlures. C'est aussi le portrait sensible de deux autres femmes exploitées par le travail et la société interprétée par Fejria Deliba et Valérie Stroh ■

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les films, la ville la nuit

Vies nocturnes + Les nuits du monde

Paria France > 2001 > 2h05 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Nicolas Klotz > Scénario Elizabeth Perceval > Image Hélène Louvart > Montage Rose-Marie Lausson > Musique Brad Mehldau > Décors Françoise Arnaud > Interprètes Cyril Troley, Gérald Thomassin > Production Unité Fiction Pierre Chevalier, Arte France Cinéma, Nosy Be Production > Sources Petits et Grands Oiseaux

Le parcours initiatique de Victor, 18 ans, qui à l'aube de l'an 2000, vit son premier amour, voit son premier mort et découvre le monde de la rue ■ Pas de frénésie de mouvement, pas d'effets de couleur. Juste une nuit interminable qui génère à l'écran une espèce de brouillard digital au travers duquel on devine, puis on découvre, un monde réel qui s'incruste dans notre imagination au fil de l'histoire ■ Thomas Sotinel – Le Monde

Nicolas Klotz

Cinéaste

Nicolas Klotz est l'auteur de plusieurs documentaires parmi lesquels Brad Mehldau (1999), James Carter (1998), Chants de sable et d'étoiles (1996), Prix spécial Italia 1997 et Pandit Ravi Shankar (1987). Après deux longs métrages de fiction pour le cinéma, La Nuit bengali en 1988 et La Nuit sacrée, d’après le roman de Tahar Ben Jelloun, en 1993, il se tourne vers le théâtre. En 1995, il fonde « l’Asile », compagnie théâtrale, avec Elisabeth Perceval et partage sa vie professionnelle entre cinéma et théâtre.

Il pratique l’écriture à quatre mains avec Elisabeth Perceval (scénariste et productrice) et réalise avec elle, en 2000, Paria, qui traite de la vie des sans domicile fixe. Le film, tourné avec des acteurs professionnels et non-professionnels, est décliné en version télévision pour Arte, sous le titre Un Ange en danger. En 2003, il tourne un second volet, La Blessure, toujours avec Elisabeth Perceval, sur les sans-papiers. L’année suivante, tous deux créent leur société de production « Oiseaux petits et grands ». Ils viennent de tourner La Question humaine, dernier volet de la trilogie, d’après le récit de François Emmanuel, avec Mathieu Almaric et Michael Lonsdale… Parallèlement, ils continuent les créations au théâtre : Quai Ouest, L’Intrus, Veilleurs, un projet d’après Georges Didier Huberman et Didier-Georges Gabily, qui sera créé en 2007 au Théâtre Paris Villette. Nicolas Klotz revendique particulièrement son travail sur l’exclusion, les sans-papiers, les SDF, trois formes de violences sociales qui s'opposent à une culture de l'hospitalité. Pour lui, les cinéastes doivent s’emparer des lieux non filmés et des personnes qu’on ne voit jamais et faire entrer dans une salle de cinéma, apparaître sur les écrans de cinéma et de télévision, ceux que la société a jetés dehors. Avec ces trois films, il essaie de toucher à travers la fiction certaines réalités humaines et sociales peu racontées à l’écran qu’il n’hésite pas à accompagner lors des projections ■ Vies nocturnes + Les nuit du monde

Millenium Mambo Taïwan > 2001 > 1h41 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Hou Hsiao Hsien > Scénario Chu Tien-Wen > Image Lee Ping Bing Mark > Montage Liao Ching-Sung > Musique Yoshihiro Hanno, Giong Lim > Décors Wen-Ying Huang > Interprètes Shu Qi, Tuan Chun-Hao > Production Orly Films, Paradis Films, 3H Films > Sources Océan Films

Vicky est une jeune femme employée dans une boîte de nuit pour aider financièrement Hao-Hao qui est au chômage. Ce dernier la surveille en permanence, qu'elle travaille ou non. Vicky ne le supporte plus et décide de le quitter pour se réfugier chez Jack ■ Ici, c’est toute une vie nocturne, une façon d’être dans l’éphémère et le passage que décrit Millenium Mambo au travers des errances de son heroïne. Dans le huis clos des nuits citadines, ce sont des lieux réels, des boîtes de nuit véritables qui servent de décors à certaines scènes, et l’épure des lumières, des couleurs et des formes ne constitue pas une déréalisation du monde, mais la vision fidèle d’un monde artificiel ■ Vincent Amiel - Positif

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les films, la ville la nuit

La nuit de tous les dangers

Sur mes lèvres le festival

France > 2001 > 1h55 > couleur > 35 mm Réalisation Jacques Audiard > Scénario Jacques Audiard, Tonino Benacquista > Image Mathieu Vadepied > Montage Juliette Welfing > Musique Alexandre Desplat > Son Pascal Villard, Cyril Holtz > Décors Michel Barthélémy > Interprètes Vincent Cassel, Emmanuelle Devos, Olivier Gourmet > Production Sédif Productions, Ciné B, Pathé Image > Sources Pathé International

cité ciné

Carla Bhem, une jeune femme de 35 ans , mal-entendante, est secrétaire dans une agence immobilière. Elle est payée une misère et souffre d'un manque de considération de la part de ses employeurs. Son existence triste et solitaire va prendre une tournure différente avec l'arrivée dans la société de Paul Angéli ■

compétitions

Mêlant avec brio, la comédie de moeurs, le drame social et le film noir, Sur mes lèvres est une combinaison de genre qui relève du miracle tant son histoire et ses personnages sont passionnants. Une femme à la vie sexuelle inexistante, un taulard au caractère violent. Un couple improbable dont le choc des deux univers débouche sur des scènes à l'authenticité incroyable ■ Frédéric Amboisine - Dvdrama

junior c’est arrivé près de chez nous

Pascal Villard ingénieur du son de Sur mes lèvres de Jacques Audiard

hors écran

Après une licence en arts plastiques à l’Université de Rennes 2, Pascal Villard est reçu au concours de la Femis en 1991 en section montage. En 1995 il commence à travailler comme assistant-monteur son puis comme monteur son sur des courts-métrages et des publicités. Parallèlement à des collaborations régulières avec Olivier Dahan (Le Petit Poucet, La Môme...) Patrick Timsit (Quasimodo d'El Paris...) il travaille sur une trentaine de longs métrages signés Chantal Akerman (Un divan à New York), Benoît Jacquot (Le 7ème ciel, Pas de scandale), Arnaud Depleschin (Esther Kahn), Cedric Kahn (L’Ennui), Bruno Podalydès (Liberté-Oléron, Le Mystère de la chambre jaune), Jacques Audiard (Sur mes lèvres, De battre mon coeur s'est arrêté) et, plus récemment Un crime de Manuel Pradal. Pascal Villard a obtenu le César du meilleur son pour le film . En quoi consiste le métier de monteur son ? C'est un métier extrêmement pragmatique, c'est une pratique pour laquelle il n’existe aucune théorie. Chaque film est un prototype, une collaboration avec un réalisateur.

clair obscur

Leçon de cinéma : « C’est quoi un film ? Un projet avant tournage (le film rêvé). Une réalité après tournage (parfois fort différente du film rêvé). Un film tourné à finir (à monter, sonoriser, mixer, étalonner) et à choisir car comparativement aux possibilités de l’image conditionnées par le tournage et le budget d’effets spéciaux, les possibilités d’intervention sur le son sont relativement illimitées ■ » Pascal Villard

remerciements index 43


les films, la ville la nuit

Une nuit chrono

Vendredi soir France > 2002 > 1h30 > couleur > 35 mm Réalisation Claire Denis > Scénario Claire Denis et Emmanuèle Bernheim d'après son œuvre > Image Agnès Godard > Montage Nelly Quettier > Musique Dickon Hinchliffe > Interprètes Valérie Lemercier, Vincent Lindon, Hélène de Saint-Père > Production Arena Films, France 2 Cinéma > Sources Bac Films

Laure a passé sa journée dans les cartons à la veille de son emménagement avec François. Pour sa dernière soirée en célibataire, elle doit rejoindre des amis pour dîner mais les transports en commun sont en grève, Paris, totalement bloqué. Coincée dans les embouteillages, Laure somnole quand un auto-stoppeur monte dans sa voiture ■ Claire Denis croît aux rencontres insolites. Des rencontres qui peuvent paraître brèves mais qui marqueront les protagonistes à jamais. La réalisatrice filme Paris sous les néons comme un troisième personnage. Paris est à la fois sensuelle et douce, à la fois agitée et fantomatique ■ Sabrina Piazzi - Dvdrama

Les nuits du monde + La nuit chrono

Eliana Eliana

Inédit

Indonésie > 2002 > 1h23 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Riri Riza > Scénario Prima Rusdi, Riri Riza > Image Yadi Sugandi > Montage Sastha Sanu > Musique Thoersi Argeswara > Son Suhadi, Satrio Budiono, Adityawan Susanto > Interprètes Rachel Maryam Sayidina, Jajang C. Noer, Henidar Amroe, Arswendi Nasution > Production Miles Films > Sources Miles Films

Après cinq ans de séparation un peu amère, Bunda fait une visite surprise à sa fille Eliana qui vit à Jakarta. La visite tombe au plus mal, entre autres parce que Eliana a perdu la trace de sa bien-aimée et colocataire Heni. Eliana entraîne sa mère dans un grand tour de Jakarta la nuit, dans un taxi un peu particulier, à la recherche de Heni… ■ C'est dans ce contexte mouvementé, prétexte à nous montrer les lumières de sa ville, que R. Riza tisse son histoire. C'est aussi un portrait de Jakarta, ville tentaculaire où, avant de vivre, il faut survivre. Cette jungle, qui vit autant la nuit que le jour, R. Riza nous la retranscrit sur une pellicule au grain gonflé par le numérique, dans des lumières chaudes et sombres avec un contraste d'ombres et de néons, illustration d'une société habituée à vivre entre crise et vulnérabilité ■ Vies nocturnes + La nuit de tous les dangers

Une Nuit à Mongkok

[ Wong gok hak yau ]

Hong Kong > > 1h50 > couleur > vostf > vidéo Réalisation et scénario Derek Yee > Image Wok-Man Keung > Montage Ka-Fai Cheung > Musique Peter Kam > Interprètes Cecilia Cheung, Daniel Wu > Sources Pathé International

Le jour de Noël, une altercation éclate entre jeunes et tourne au drame. Quelques heures plus tard, l'un d'eux est trouvé mort. Le défunt est le fils de Tim, l'un des plus puissants criminels de HongKong. Ce qui semblait au début être un simple fait divers prend des allures de crise sans précédent dans le monde du crime ■ Rarement un quartier n'aura pris vie de manière aussi palpable dans un film de Hong Kong, où la stylisation extrême l'emporte souvent sur le souci de réalisme (…) Optant pour une réalisation nerveuse dénuée d'effets, multipliant les scènes tournées caméra à l'épaule sans jamais perdre de vue la lisibilité de l'action, Derek Yee capte comme jamais le débordement de vie qui caractérise ce quartier de Mongkok, réputé le plus dense du monde ■ Caroline Leroy

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les films, la ville la nuit

Programme Les Dormeurs le festival

S'offrir un moment de relâche, fermer les yeux en public, s'endormir dans une société où un rituel en appelle inexorablement un autre, c'est le sens du programme Les Dormeurs qui se vit comme une pause visuelle, lovés dans les bras de Morphée.

cité ciné

Après l'agitation humaine, diurne et nocturne, de la rue imaginée par Lars Arrhenius (The Street), c'est dans le métro japonais que les travailleurs, plongés dans un demi sommeil, se métamorphosent en anges urbains, (Sleeping Angels de Nathalie Latham). Puis loin du pays du soleil levant, ce sont d'autres dormeurs qui attendent le lever du jour, perdus dans la campagne russe (L'Attente de Serguej Loznitsa) ■ Un programme dédié à Hypnos, dieu du sommeil et Nyx, déesse de la nuit.

compétitions

Vies nocturnes + La nuit chrono

The Street Suède > 2003 > 6'24 > noir et blanc > vostf Réalisation Lars Arrhenius Voir page 66

junior

Sleeping Angels France / Japon > 2005 > 5’ > couleur > vostf Réalisation Nathalie Latham Voir page 66

c’est arrivé près de chez nous

L'Attente

[Polustanok]

Russie > 2000 > 25' > noir et blanc > vostf > vidéo Réalisation et scénario Sergueï Loznitsa > Image Pavel Kostomarov > Production Studio Okno > Sources Deckert Distribution

Une salle d'attente d'une gare en Russie réunissant une communauté de passage, les dormeurs, dans l'attente de l'aube qui verra l'arrivée du train. La succession de portraits de ces hommes et femmes suscite un sentiment d'intromission de la nuit en notre regard, comme si nous étions soudain physiquement transportés dans cette seconde vie qu'est le rêve ■

La nuit de tous les dangers + Les nuits du monde + La nuit chrono

- 12 ans

P.T.U.

hors écran

Lorsqu'il rendait visite à sa grand-mère, Sergueï Loznitsa et ses parents voyageaient en train de nuit et se trouvaient forcés de faire halte dans une gare isolée dans l'attente d'une correspondance. A leur arrivée, tout le monde dormait déjà. La famille quittait la salle d'attente avant l'aube. « Nous nous sentions vivre dans une autre réalité, dans un état entre veille et sommeil. Il y avait un abîme entre ces deux états », se souvient le cinéaste. Sergueï Loznitsa explore dans ce premier court métrage un état limite à travers des images somptueuses où ténèbres et lumières se répondent ■

[Police Tactical Unit] clair obscur

Hong Kong > 2005 > 1h28 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Johnnie To > Scénario Kin Yee Au, Naï-Hoi Yau > Image Siu-keung Cheng > Montage Wing-Cheong Law > Musique Chi Wing Chung > Interprètes Simon Yam, Lam Suet, Ruby Wong > Production Milky Way Image Co. Ltd. > Sources Pathé International

remerciements

Le sergent Lo s'est fait voler son arme ! Un officier de la Police Tactical Unit, ami de celui-ci, promet de la lui rapporter avant la fin de la nuit, et part à sa recherche avec son équipe. Au même moment, Ponytail, le fils du chef d'une puissante triade, se fait assassiner. La nuit ne fait que commencer pour les flics et les voyous, lâchés dans un Hong Kong comme deserté de ses habitants ■

index

A travers une intrigue polyphonique, le cinéaste hong-kongais témoigne d’une ambition suprême : juxtaposer les points de vue de plusieurs personnages en simplement une nuit. Cette unité de temps suffit à déterminer les rapports de domination entre les triades, les flics, les voyous… Mais surtout à mettre en avant la violence d'une société déshumanisée ■ Romain Le Vern - Dvdrama

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les films, la ville la nuit

La nuit fantastique

Nuit noire

Inédit

Belgique > 2004 > 1h34 > couleur > 35 mm Réalisation et scénario Olivier Smolders > Image Louis-Philippe Capelle > Montage Olivier Smolders et Philippe Bougueil > Musique Miam Monster Miam, André Klenes et Anakrouze > Son Thierry de Halleux, Gilles Laurent et Henri Morelle > Interprètes Fabrice Rodriguez, Yves-Marina Gnahoua, Raymond Pradel, Marie Lecomte, Philippe Corbisier, Iris Debuschere, Raffa Chillah, Luc David > Production Les films du Scarabée, Parallèles Productions > Sources Parallèles Productions

Oscar, entomologiste, est hanté par le souvenir ancien de sa petite sœur décédée. Il cherche à trouver un sens à son obsession. Prisonnier entre le désir et la répulsion que lui inspire le paradis perdu de ses amours enfantines, Oscar abandonne peu à peu sa vie à d'inquiétants fantômes ■ Nuit noire se veut un film de sensations visuelles et sonores et s'est voulu dès le départ porteur d'une certaine pénombre. La figure du noir y est donc primordiale, anthracite brillant comme les insectes, leur grouillement, nous dit Olivier Smolders. Ce film "coup de cœur", envoûtera tout spectateur disposé à se laisser porter par l'imaginaire débordant et l'univers surréaliste ■ Victoire Peterson

Olivier Smolders Olivier Smolders est un cinéaste unique. Cultivant toutes sortes de décalages, son cinéma, creusé de dérision, l'emmène aux abords du genre fantastique, où Nuit noire, son premier long métrage se développe. Dans sa filmographie, il définit avec humour chacune de ses œuvres ainsi "film pour amuser les chaises", "film en forme de poire", "film solitaire" pour Neuvaine, L'Amateur, Cinéaste ou encore Mort à Vignole. Ce dernier court métrage réalisé en 1998 est un magnifique opuscule cinématographique sur la notion du temps qui passe et la mort qui hante les images familiales et qui reçut le grand prix du court métrage à Travelling. Comme le dit si bien Anabel Delage, “Olivier Smolders est un funambule ; à la croisée des deux univers il utilise la caméra pour chercher la littérature et interroge ses propres productions à travers l’écriture. À la croisée des chemins, il expose ses doutes, ses frustrations mais aussi son ravissement, lorsque l’objectif est atteint et qu’un aspect au départ laissé pour compte crève l’écran et devient un instant de grâce, ce moment mythique recherché par tous et si dur à atteindre”. Olivier Smolders est aussi professeur à l’INSAD en Belgique et auteur de livres touchant le domaine de la littérature et du cinéma ■ Vies nocturnes + Les nuits du monde

Terre promise

[ Promised Land ]

France/Israël > 2004 > 1h30 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Amos Gitaï > Scénario Amos Gitaï, Marie-José Sanselme > Image Caroline Champetier > Montage Isabelle Ingold > Musique Simon Stockhausen > Son John Purcell > Décors Eli Zion > Interprètes Anne Parillaud, Hanna Schygulla, Diana Bespechni > Production Agay Films > Sources Ad Vitam

Une nuit dans le désert du Sinaï, au clair de lune, un groupe d'hommes et de femmes se réchauffe autour d'un feu de camp. Les femmes sont d'Europe de l'Est, les hommes sont des bédouins. Demain, ils passeront la frontière en secret et les femmes seront vendues aux enchères. Elles passeront de main en main, victimes d'un réseau international de traite des blanches ■ La façon dont Gitaï règle le problème de la représentation du supplice, de la nudité, de la descente aux enfers de ces jeunes filles est exemplaire. En a-t-on vu des œuvres où, sous couvert de dénonciation, le cinéaste succombait au voyeurisme et condamnait ses figurantes à endosser le rôle d'objet du désir du spectateur ! Rien de tel ici, où l'abjection est suggérée sans gratuité, où les corps des actrices ne sont jamais dégradés par le regard du cinéaste, où l'on ne reçoit du viol que des plans d'avilissement sauvage et une plainte, un cri de gorge animal ■ DR

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les films, la ville la nuit

La nuit de tous les dangers

Sin City le festival

Etats-Unis > 2h03 > noir et blanc > vostf > 35 mm Réalisation Robert Rodriguez, Frank Miller, Quentin Tarantino > Scénario Robert Rodriguez, Frank Miller > Image Robert Rodriguez > Montage Robert Rodriguez > Musique Robert Rodriguez, John Debney, Graeme Revell > Son Paula Fairfield > Décors David Hack, Jeanette Scott > Interprètes Bruce Willis, Mickey Rourke, Jessica Alba > Production Dimension Films, Troublemaker Studios, Miramax Films > Sources Wild Bunch

cité ciné

Trois histoires, trois personnages dépeignent Sin City, une ville infestée de criminels, de flics ripoux et de femmes fatales ■

compétitions

Franck Miller, auteur de bande dessinée, inscrit son oeuvre dans un univers hors de toute limite : le coeur le plus sombre de la ville. L'ultime frontière urbaine américaine est dépeinte dans toute sa dureté. Les dialogues sont brefs, les marginaux en lutte permanente contre le système, et sous une surface lisse, on sent bouillir la rage et le désir ■

junior

Vies nocturnes

Les Princesses de la piste

c’est arrivé près de chez nous

France > 2005 > 37' > couleur > 35 mm Réalisation Marie Hélia > Scénario Marie Hélia > Image Nedjma Berder > Montage Emmanuel Pencalet > Son Henry Puizillout > Interprètes Sandrine Bodénès, Muriel Riou, Jean-Paul Bathany, Pierre Guérin > Production Paris-Brest Production > Sources Paris-Brest Production

Katia et Céline partent en piste un samedi soir à Brest. Elles tombent sur une inscription "Toutes les femmes ont le droit à l'amour" plus un numéro de téléphone. Elles appellent et tombent sur un certain JeanMarc, vendeur en véranda… ■ Entre fou rire et ivresse, délire et coup de cafard, hallucination et peur, Marie Hélia filme avec énergie et fougue une nuit blanche bien brestoise. Réalisé avec une mini dv, la caméra collée aux acteurs, la nuit devient aussi personnage ■

hors écran

La nuit fantastique + Les nuits du monde

Rennaissance

clair obscur

France > 2006 > 1h42 > noir et blanc > 35 mm Réalisation Christian Volckman > Scénario Matthieu Delaporte, Alexandre de La Patellière, Patrick Raynal, Jean-Bernard Pouy > Image Pascal Valdes > Montage Pascal Tosi > Musique Nicholas Dodd > Son Alain Goniva > Interprètes Patrick Floersheim, Laura Blanc, Virginie Mery > Production Onyx films, Millimages, Timefirm Ltd., France 2 Cinéma > Sources Pathé International

remerciements

2054. Dans un Paris labyrinthique où chaque fait et geste est contrôlé et filmé, une jeune scientifique est kidnappée. L'entreprise qui l'emploie fait pression sur un policier nommé Karas pour retrouver au plus vite la disparue ■

index

L’atmosphère nocturne du film est renforcée par les sublimes décors d’un Paris du futur représenté autour des monuments phares de la capitale et d’une architecture de l’encombrement qui rend palpable la surpopulation et l’étouffement. La ville, personnage à part entière du film, est ainsi magnifiquement rendue dans cette réappropriation monochrome et numérique, révélant entre passé et futur son identité actuelle au milieu d’ajouts architecturaux admirables ■ Arnaud Olzeski - Dvdrama

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les films, la ville la nuit

Vies nocturnes

Contre jour France > 2006 > 1h00 > couleur > Vidéo > documentaire Réalisation Olivia Burton > Image Damien Froidevaux > Montage Juliette Hautbois > Son Bruno Auzet > Production Entre2prises Production > Sources Entre2prises Production

Ce soir-là, une troupe de théâtre s'apprête à jouer pour la première fois Beaucoup de bruit pour rien de William Shakespeare. Comédiens, techniciens, metteur en scène et collaborateurs artistiques, tout le monde est tendu vers le même but : la réussite du spectacle. Le film se déroule en coulisses, pendant cette soirée de première : dans cette zone de bric-à-brac insolite et cocasse où règnent l'urgence, l'excitation, la peur et la fragilité, et où tout s'assemble parfois à la dernière minute ■ Comme par magie, la caméra d'Olivia Burton se trouve toujours là où il faut pour nous rendre compte du travail des comédiens et des techniciens le soir d'une représentation. Elle réussit à nous faire partager toute cette énergie, cette tension et cette concentration qu'une troupe de thèâtre doit mettre en œuvre tous les soirs ■ La projection du film est suivie d'une table ronde sur les travailleurs de nuit du spectacle vivant et du cinéma, en partenariat avec le collectif A l'Ouest le dimanche 11 mars à 16 h à la Salle de la Cité (entrée libre)

Vies nocturnes + Les nuits du monde + La nuit chrono

Falafel

Inédit

France > 2006 > 1h23 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation et scénario Michel Kammoun > Image Muriel Aboulrouss > Montage Gladys Joujou > Musique Toufic Farroukh > Son Chadi Roukoz > Interprètes Elie Mitri, Issam Bou Khaled, Michel Hourani > Production Roy Film, Ciné-Sud Promotion > Sources Ciné Sud

Les déambulations nocturnes de Toufic, un jeune libanais en fin d'adolescence qui essaie de croquer la vie et vivre normalement dans le Beyrouth d'aujourd'hui. Toufic va découvrir que, dans ce pays, vivre normalement est un luxe hors de sa portée… ■ Falafel est le portrait d'une jeune génération qui veut vivre, aimer, s'amuser. Mais après vingt ans de guerre, à chaque coin de rue sommeille un volcan, une nappe de gaz prête à exploser. Et cette nuit de la vie de Toufic est filmée telle une sorte de descente aux enfers, dans une ville qui, peu à peu, l'entraîne vers la violence et la folie. Nuit réelle et symbolique, initiatique et décisive, qui décrit la folie d'un monde toujours hanté par la guerre, et l'errance d'un jeune homme qui cherche à vivre normalement. On rit beaucoup, on réfléchit aussi ■

Michel Kammoun

Cinéaste

Michel Kammoun est diplômé en audiovisuel et cinéma. Professeur de scénario au Liban, il réalise parallèlement, depuis 2003, des publicités. Après avoir réalisé cinq courts métrages de fiction, parmi lesquels Cathodique (1993) et The Vanishing Rabbits (2002), il signe avec Falafel son premier long métrage de fiction. Falafel est un film sur le pardon. Contre la violence. Un message d'amour et de fraternité ■ Michel Kammoun

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les films, la ville la nuit

La nuit fantastique

L’Éclaireur le festival

France > 2006 > 1h25 > couleur > 35 mm Réalisation Djibril Glissant > Scénario Céline Bozon, Djibril Glissant, Gilles Marchand > Image Céline Bozon > Montage Catherine Aladenise > Musique Vincent Courtois > Son Laurent Gabiot, Bruno Reiland > Interprètes Grégoire Colin, Romane Bohringer > Production Onyx Production, Lumen Films > Sources Ciné Tévé

cité ciné

La ville est calme, c’est la nuit, une ombre plane sur la cité. La vie d'Aton est chamboulée par l’arrivée de son père, ses examens à l’université, et surtout par l’apparition d’une mystérieuse jeune femme, Nina. Pour le jeune homme commence une traversée de la nuit dont il ne ressortira pas indemne ■

compétitions

[...] À la sortie des villes, ces longs rubans d'autoroute presque vides de signes, que l'on parcourt aussi vite que possible, la mort aux trousses - et derrière le jour, jour après jour : les mondes de la nuit [...] Il faut l'admettre : la nuit est la mère du jour ; c'est en son ventre que sont conçus les événements dont on apercevra parfois les apparences une fois le jour levé. Texte de l'ethnopsychiatre Tobie Nathan qui inspira le film L'Eclaireur ■

junior

Djibril Glissant

c’est arrivé près de chez nous

Djibril Glissant est né le 5 décembre 1971. Après des études de philosophie, il entre à la Fémis (Ecole nationale supérieure des métiers de l’image et du son) en section réalisation. Il y réalise deux documentaires (Quelque chose en commun et Vanessa en 4 temps 5 mouvements) et un court métrage de fiction Le Centre Réalisateur du monde (1998). Tourné dans sa ville de Saint-Denis et montrant la découverte de la ville par un jeune étudiant, ce dernier est sélectionné dans de nombreux festivals dont celui de ClermontFerrand, où Jalil Lespert remporte le prix d’interprétation masculine. Suivront deux autres courts métrages, Nou té passé, une traversée de la Guyane à la découverte du pays natal de son père, et Celle qui s’en va, une comédie musicale qui est son travail de fin d’études. Conseiller artistique, il collabore au scénario de Laissons Lucie faire (2000) d’Emmanuel Mouret, et il sera son directeur de la photo sur Vénus et fleur (2003). L’Eclaireur est son premier long métrage ■

hors écran

Vies nocturnes + Les nuit du monde

4:30

clair obscur

Singapour > 2006 > 1h33 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation et scénario Royston Tan > Image Lim Ching Leong > Montage Low Hwee Ling > Musique Hualampong Riddim > Son Justin Seah > Décors Daniel Lim > Interprètes Xiao-Li Yuan, Kim Young-jun > Production Zhao Wei Films > Sources Connaissance du Cinéma - Philippe Chevassu

remerciements

L'existence de Xiao Wu tourne autour de l'école, d'un appartement vide et du vague réconfort procuré par ses repas de nouilles instantanées. Un jour, cette routine est perturbée par l'arrivée d'un nouveau locataire, en proie à un chagrin d'amour. Pourtant, leurs chemins ne font que se croiser de temps à autre. Manquant cruellement de chaleur humaine, Xiao Wu tente par tous les moyens de créer un contact à travers les murs, réels et imaginaires, à cette heure matinale qui sépare la nuit du jour ■

index

4:30 du matin, une heure charnière entre jour et nuit.. L'intelligence du cinéaste est d'avoir su figurer des moments d'émotion pure, sans verbiage excessif, pour laisser parler le langage des corps. L'histoire est racontée entièrement du point de vue du garçon et en peu de mots. Cela est aussi une clé essentielle à la profondeur de l'œuvre et à sa touchante poésie visuelle ■

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les films, la ville la nuit

Vies nocturnes + Les nuits du monde

Voiture de luxe

[ Jiang cheng xia ri ]

Chine > 2005 > 1h28 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation et scénario Wang Chao > Image Liu Yong Hong > Montage Tao Wen > Musique Xiao He > Son Wang Ran > Décors Li Wen Bo > Interprètes Huang He, Tian Yuan, Wu You Cai, Li Yi Quing > Production Sylvain Bursztejn > Sources Connaissance du Cinéma

Un instituteur proche de la retraite vient à Wuhan, à la recherche de son fils dont il n'a plus de nouvelles. Sa femme gravement malade aimerait revoir leur fils avant de mourir. Il est accueilli par sa fille qui travaille la nuit en tant qu'hôtesse dans une boîte de karaoké. Yanhong lui présente un policier avec qui il va se lier d'amitié et qui va l'aider dans ses recherches ■ La quête paternelle de Qiming Li, loin de s'en tenir aux effarements attendus d'un campagnard accomplissant un périple urbain, va laisser le temps surgir en volutes, emboîter ses strates au fil d'une intrigue de mélodrame. (...) Wang Cho, qui filme magnifiquement, circule avec une grande fluidité du drame intime aux noirceurs du polar par la richesse de sa palette et la force d'un montage qui les enclôt d'une égale poésie ■ D. W. - L'Humanité

Programme de Courts Métrages La nuit la fête, la nuit la galère Quand trois potes entament leur soirée après une journée qui a très très mal commencé, quand une bande d'amis, qui s'étaient perdus de vue, se retrouve à l'occasion d'un dîner, et quand un jeune interne fait sa première garde au service des urgences un soir de réveillon..., cela donne des situations cocasses où la nuit ne fait qu'envenimer les esprits. Au menu de ce programme de nuits parisiennes entre "fêtes et galères" : en mise en bouche des journées qui mériteraient qu'on leur casse la gueule une comédie entre chien et loup, en plat de résistance 75 cl de prière ou le portrait, drôle et tragique, de jeunes adultes sentimentalement sur la mauvaise voie et en guise de dessert un bon délire avec Une belle nuit de fête. Trois moyens métrages signés Alain Beigel, Jacques Maillot et Lionel Epp, réalisateurs aujourd'hui de longs métrages ■

75 centilitres de prières France > 1993 > 31' > couleur > 35 mm Réalisation Jacques Maillot > Scénario Jacques Maillot > Image François Paumard > Montage Frédéric Krettly > Musique Louis Sclavis, Frédéric Renaud > Son Frédéric de Ravignan > Décors Ariane Audouard > Interprètes Sacha Rau, Myriam Roussel, Olivier Py, Laura Mana, Eric Bonicatto, Alain Beigel > Production Magouric Productions > Sources Magouric Distributions

Revoir les copains, évoquer le bon vieux temps, boire un verre, danser un peu, voilà un beau programme pour une soirée entre potes. Jusqu'à ce qu'un naïf propose à chacun d'exprimer ses vœux les plus chers... Mais il y a des choses qu'il vaudrait mieux garder pour soi... ■

Une belle nuit de fête France > 1997 > 28' > couleur > 35 mm Réalisation Lionel Epp > Image Matthieu Poirot-Delpech > Montage Annick Marciniack > Musique Morphine > Son François Maurel > Décors Caroline Rossignol > Interprètes Cécile Mazan, Stéphane Boucher, Guilaine Londez, Jean-Noël Brouté > Production Lazennec Tout Court > Sources Agence du court-métrage

Un jeune médecin frais émoulu se voit confier sa première nuit de garde au service des urgences déserté pour cause de réveillon. Un peu fébrile en début de soirée, il commence à s'inquiéter franchement quand les malades et même le personnel, pourtant réduit, disjonctent ... ■

Il y a des journées qui mériteraient qu'on leur casse la gueule France > 1997 > 28' > couleur > 35 mm Réalisation Alain Beigel > Scénario Luc Pagès > Image Luc Pagès > Montage Anne Klotz > Musique Laurent Coq > Son Luc Pagès > Interprètes Camille Japy, Adrienne Pauly, Alain Fromager, Thomas Chabrol, Laurent Olmedo, Bruno Solo, Alain Beigel > Production Magouric Productions > Sources Magouric Distributions

Trois copains se débrouillent comme ils peuvent à Paris. En 24 heures, un orage de tuiles va leur dégringoler dessus et sérieusement éprouver leur capacité de résistance ■

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les films, la ville la nuit

Vies nocturnes + Les nuits du monde

Ces filles-là

[ El-Banate dol ]

Avant-première le festival

Egypte > 2006 > 1h08 > couleur > vostf > documentaire > vidéo Réalisation Tahani Rached > Scénario > Image Nancy Abdel-Fattah > Musique Tamer Karawan > Son Marie-Claude Gagné > Production Studio MASR > Sources Studio MASR

cité ciné

Femmes-enfants, filles-mères, elles n'ont plus de toit ni de famille et dorment, vivent et mangent dans les rues du Caire. Leur existence et les codes qu'elles adoptent défient le modèle social. Elles sont femmes, donc doublement marginalisées. Leurs nuits et leurs journées sont semées de menaces, que ce soit les rafles de la police ou encore les rapts par leurs compagnons de rue. Mais il y a toujours cette solidarité ■

compétitions

Quand le film a été projeté au Caire, Il y avait un journaliste de télévision renommé qui a dit : « Je vais vous avouer quelque chose, j’habite dans ce quartier, ces filles sont en bas de chez moi. À chaque fois que je les vois arriver, j’appelle la police et je dis “faites-les disparaître”. Maintenant, je n’appellerai plus jamais la police ■ » Tahani Rached Grand prix du festival de Montpellier 2006

junior

Nocturnes

Avant-première

c’est arrivé près de chez nous

France > 2007 > 1h19 > noir et blanc > 35 mm Réalisation et scénarion Henry Colomer > Image Jean-Jacques Bouhon > Montage Stéphane Foucault > Musique Jacopo Baboni Schilingi > Son Xavier Griette > Décors Raymond Sarti > Interprètes Sarah Grappin, Zacharie Olivet, Quentin Testas > Production Archipel 35, l'INA > Sources ID Distribution

A la fin des années 50, neuf moments privilégiés de la vie d'un enfant, et la chronique d'un monde qui change autour de lui. Sans prévenir, la grande Histoire s'invite dans le petit univers fragile où il évolue. C'est la guerre de l'autre côté de la mer, en Algérie. Son père devient soldat, les murs d'une caserne remplacent les terrains d'aventures, l'enfant pressent qu'il tient sa vie entre ses mains… Il a devant lui le royaume de l'imagination, et derrière, le trésor inaliénable de ses souvenirs ■

hors écran

"J'aime croire que chaque chose et chaque être diffusent une petite lumière pour ceux qui veulent bien la chercher. Avec Nocturnes, j'ai voulu me glisser dans les sensations d'un enfant, explorer avec lui la trame d'un monde où tout résonne, tout fait signe, tout se déploie dans un réseau de correspondances mystérieuses ■ Henry Colomer

clair obscur

Henry Colomer

remerciements

Né à Perpignan en 1950, Henry Colomer a fait des études de philosophie, puis de cinéma à l’IDHEC (Institut des hautes études cinématographiques) et au Dramastika Institutet, à Stockolm (Réalisation et prise de vue). De 1980 à 1985, il réalise des courts métrages, des magazines pour l’INA et Réalisateur écrit deux scénarios de fiction réalisés par Lam Lê (Rencontre des nuages et du dragon et Poussière d’empire). De 1986 à 1996, il réalise des documentaires dont Salvador Espiriu, Primo Levi et Monte Verità, prix du documentaire historique au Festival de Pessac (1997). De 1998 à 1999, il écrit pour ARTE, France 2 et la RAI (Italie), les scénarios de six dessins animés, d’après les bandes dessinées d’Hugo Pratt. A partir de 2000, il reprend la réalisation de documentaires dont, Optimum, Marseille au long cours et L’Exilé, un portrait de Victor Hugo, diffusé sur ARTE. Puis il travaille à l’écriture de scénarios dont Nocturnes, tourné en 2006, et Magnus, longs métrages de fiction, et Harlem in Montmartre, long métrage documentaire qui sera réalisé par Dante James en 2007 ■

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rencontres, la ville la nuit

rencontres et leçons de cinéma le festival

Mardi 6 mars

18h00 > Cinéville / Colombier

Rencontre avec Pascal Villard, ingénieur du son (Sur mes lèvres)

cité ciné

Mercredi 7 mars

18h30 > Les Champs Libres

Animation cinéma en bibliothèque : à la recherche du film perdu !

compétitions

Jeudi 8 mars

18h00 > Salle de La Cité

Leçon de cinéma avec Nicolas Klotz, réalisateur et Elisabeth Perceval, scénariste (Paria) 18h30 > Le Tambour/Université Rennes 2

Rencontre avec Marie Hélia, réalisatrice (Les Princesses de la piste) 22h00 > Le Tambour/Université Rennes 2

Rencontre avec Agnès Godard, directrice de la photographie (Vendredi soir) junior

Vendredi 9 mars

17h30 > Cinéma L’Arvor

Rencontre avec Djibril Glissant, réalisateur (L’Eclaireur) c’est arrivé près de chez nous

17h30 > Salle de La Cité

Leçon de cinéma avec Jean-Baptiste Thoret sur "Le cinéma de Michael Mann" 18h15 > Cinéville / Colombier

Leçon de cinéma avec Thierry Jousse sur "Le cinéma de Wong Kar-Waï" 21h30 > Cinéma L’Arvor

Rencontre avec Michel Kammoun, réalisateur (Falafel) 23h45 > Cinéville / Colombier

Rencontre avec les réalisateurs de courts métrages Programme compétition 1

Samedi 10 mars

16h30 > Salle de La Cité

Leçon de cinéma avec Olivier Assayas, réalisateur (Focus)

hors écran

17h30 > Cinéville / Colombier

Rencontre avec les réalisateurs de courts métrages Programme compétition 2 21h30 > Cinéville / Colombier

Rencontre avec les réalisateurs de courts métrages Programme compétition 3

16h00 > Salle de La Cité

clair obscur

Dimanche 11 mars

Rencontre avec Olivia Burton, réalisatrice (Contre jour) 17h45 > Cinéma L’Arvor

Leçon de cinéma sur La Nuit du chasseur par Jean-Pierre Berthomé, historien et critique

15h30 > Cinéville / Colombier

remerciements

Lundi 12 mars

Rencontre avec Alfred Frazzani, architecte et superviseur des décors 3D et Jean-Bernard Marinot, directeur de production (Renaissance) 21h30 > Cinéma L’Arvor

Rencontre avec Henry Colomer, réalisateur (Nocturnes)

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événements le festival cité ciné

ciné-concert die nacht / la nuit nuit des cancres ciné-bulles clips journées des femmes let’s spend the night together nuit blanche de …peur soirée saturday night fever microciné/rythm the night of the hunter project

compétitions junior c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur remerciements index 55


ciné-concert

ciné-concert Une création d’Olivier Mellano sur Buffet froid de Bertrand Blier Mardi 6 mars à 20h30 > Le Grand Logis / Bruz Samedi 10 mars à 20h30 > Le Tambour / Université Rennes 2 On l’a vu prendre la route avec Duel de Spielberg, après l’avoir entendu réveiller l’Aurore de Murnau… Olivier Mellano croise à nouveau musique et cinéma avec une proposition sur Buffet froid de Bertrand Blier.

Musicien-auteur-compositeur-arrangeur, Olivier Mellano est devenu un guitariste incontournable depuis ses collaborations multiples aux côtés des grands noms de la scène française. Au cours d’études de musicologie à Rennes, il est violoniste ou guitariste avec les groupes Roâde, Complot Bronswick, Venus de Rides, Bruno Green, Dominic Sonic… Puis ce sera Miossec, Polar, Sloy avant de rejoindre Dominique A. On le retrouve ensuite aux côtés de Françoise Breut, de Bed et de Laetitia Shériff. En 1998, il se lance dans l’Ile Electrique, un projet scénique expérimental dont il assure la création, la coordination et la direction artistique. Avec le Pink Iced Club, il interprète ses pièces pour huit guitares électriques, ou produit Mobiil, le groupe qu’il a créé avec Gaël Desbois. Fin 2006, sortait chez Naïve Classique, un disque intitulé La Chair des Anges comprenant ses pièces pour clavecin et orgue, guitares électriques, quatuor à cordes ou encore pour voix, à mi-chemin entre musique baroque et musique contemporaine. Olivier Mellano en avait proposé une version concert dans le cadre des Nuits Blanches Parisiennes et aux Transmusicales ■

« Après L'Aurore, film muet, et Duel, film sonore rendu muet, j'ai souhaité me confronter au cinéma parlant. Buffet froid s'est imposé comme une évidence, par la musicalité de ses dialogues et sa quasi-absence de musique. Ce film m'accompagne depuis longtemps. Il est d'une extrême modernité et d'une audace rare dans le cinéma français. Avec toujours uniquement la guitare, comme dans les deux autres propositions, il m'a semblé intéressant d'essayer de donner un éclairage légèrement différent à ce chef-d'œuvre : en soulignant les ténèbres qui rôdent à chaque instant ; en retournant le drame en farce (et vice versa) ; en étirant l'absurdité désespérée des personnages et des situations ; en instillant un rythme qui transforme les dialogues en chants ; en tentant de prolonger par la musique, la mécanique de retournement systématique installée par Bertrand Blier. Ce film n'avait aucun besoin de musique, c'est pour cette raison que je l'ai choisi » ■ Olivier Mellano

Une coproduction Clair Obscur / Festival Travelling, Les Tombées de la Nuit / Sons Publics, La Station Service, Festival international de La Rochelle En partenariat avec Le Grand Logis (Bruz)

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ciné concert

le festival cité ciné compétitions

Bertrand Blier, lui, a débuté un peu plus tôt… en 1959, comme assistant réalisateur sur Oh ! Que mambo de John Berry. Ceci après s'être fait remarqué pour ses docu-fictions, Hitler… connais pas. C’est en 1979 qu’il réalise le caustique, surprenant mais lucide Buffet froid, César du meilleur scénario. Il y dirige son père, le légendaire Bernard Blier, pour la seconde fois après son premier long métrage de fiction, Si j’étais un espion (1967). L’autre grand rôle, Gérard Depardieu, figurait au générique de son premier succès Les Valseuses (1974), avec Patrick Dewaere et Miou-Miou. Des acteurs que l’on retrouve au fil de ses créations : Préparez vos mouchoirs, Beau-Père, Tenue de soirée… Scénariste de la totalité de ses films, Bertrand Blier signe encore Trop belle pour toi, Merci la vie, Un, deux, trois soleil et, en 2005, Combien tu m’aimes ? ■

junior c’est arrivé près de chez nous

Buffet froid France > 1979 > 1h29 > couleur > 35 mm Réalisation et scénario Bertrand Blier > Image Jean Penzer > Montage Claudine Merlin > Son Maurice Gilbert > Interprètes Gérard Depardieu, Bernard Blier, Jean Carmet > Production Antenne 2, Sara Films > Sources Connaissance du Cinéma

hors écran

Alphonse Tram, chômeur, rencontre un inconnu dans les couloirs du R.E.R. Il le retrouve quelques temps plus tard assassiné avec son propre couteau. Il se retrouve alors entrainé dans une série de meurtres plus surréalistes les uns que les autres ■

clair obscur

Buffet Froid possède aussi ce ton fabuleux, ces décalages dans le récit comme dans les images souvent insolites.(...) Ce n'est pas un film policier qui privilégierait les vues nocturnes d'une ville verticale afin d'en renforcer l'atmosphère inquiétante, mais une sorte de fable existencialiste d'un cinéaste-philosophe qui se refuserait à conceptualiser, à rassembler ses réflexions en quelques idées-forces, en quelques "images-types" ■ Thierry Paquot - La Ville au Cinéma

remerciements index 57


die nacht / la nuit

die nacht / la nuit Mercredi 7 mars à 14h00 > Salle de La Cité Qui n’a pas été surpris par Die Nacht / La Nuit sur arte, une émission unique dédiée aux téléspectateurs nocturnes et aux nyctalopes curieux qui offre un moment de télévision résolument éclectique, nourri d'objets venus d'ailleurs et d'horizons les plus divers : art vidéo, cinéma expérimental, vidéos d'artistes plasticiens ■

"Tout a commencé en 2002, par un vif désir d'imaginer et de construire, avec quelques complices, une émission de télévision, destinée aux nuits d'Arte, et de créer un lieu de recherche et d'expérimentation audiovisuelles” nous dit Paul Ouazan, son concepteur. “Die Nacht emprunte une voie délibérément poétique, semée de partis pris formels radicaux. Au-delà de la diversité des séquences et quel que soit leur sujet, toutes convergent vers une même et unique préoccupation : l'existence humaine. On pourrait dire que c'est le sujet de chaque émission. Art vidéo, documentaire, poésie, musique, chansons, autant de matériaux qui servent à élaborer un parcours à la fois rêveur et expérimental. On constatera que les séquences, dans leur apparente disparité, acquièrent, au fil du montage, une parenté inattendue, et forte. Le montage de l'émission tient donc une place essentielle. Stefanie Schüler, qui n'en est pas la "présentatrice" mais davantage la présence, apparaît de temps à autre. Ses interventions sont des échos et des rebonds plus que des explications. Elle invite le spectateur à trouver son propre chemin. C'est la muse, celle qui incarne Die Nacht et fait les présentations. Voir Die Nacht exige, certes, un peu d'attention, mais on peut tout aussi bien être un peu dans la lune” ■ Paul Ouazan

The Hunt Marina Abramovic

Flottaisons, Brest Marcel Dinahet

Die Nacht / La Nuit # 6

> 2002 > 52’

> Marcel Dinahet Flottaisons > Richard Skryzak L'Arc-en-ciel > Josef Robakowski Come to Me > Marina Abramovic The Onion/The Hunt > Grazia Toderi San Siro/Il Decollo > Loïc Connanski Les Postulants > Thierry Augé J’aimerais être... > Serge Mâtho « La Sortie des bureaux » > David Guedj « Les Coachs » > Grazia Toderi et Michel François Carnets de voyage

Die Nacht / La Nuit #47

> 2005 > 52 ‘

> Avec Der Fall Böse filmé par Thierry Augé et Paul Zarine > Maximilian Jänicke « Losing Touch » > Frank Theys Dervish/Statue > Tadasu Takamine Inertia / Jean-Paul Colleyn et Catherine de Clippel Korè L’équipe Die Nacht / La Nuit Auteur et réalisateur Paul Ouazan > Muse Stefanie Schüler > Textes et choix des musiques Jean Hyrcan > Montage Bertrand Sart > Production Virginie Lacoste, Jacques Falgous, Mathilde Sobott, Le laboratoire de recherche d’arte France.

Rencontre avec Paul Ouazan, auteur, concepteur et réalisateur de Die Nacht / La Nuit mais aussi de l’émission Klang, au sein de l’Atelier de Recherche d’arte France dont il est le co-responsable depuis 1998 et qui a imaginé BRUT, un rendez-vous télévisuel déjà très original. http://www.arte.tv/fr et Marcel Dinahet, artiste engagé depuis 20 ans dans des recherches centrées sur les espaces littoraux, les zones périphériques et maritimes qu’il expose régulièrement en Europe et qui ont été diffusées dans Die Nacht / La Nuit. Il enseigne par ailleurs à l'école des Beaux-Arts de Rennes. http://www.dinahet.net

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nuit des cancres

nuit des cancres le festival

Mercredi 7 mars à 21h00 > Salle de La Cité

cité ciné compétitions junior

Mais qui sont ces cancres ? À leurs débuts, d’incorrigibles mauvais élèves du Festival du Film Court de Brest… Et des amateurs aux courts-métrages parodiques, iconoclastes, farfelus et décalés, improbables ou impassables… Incontournables, leurs rendez-vous, officieusement officiels, explosifs et subversifs… Des programmes toujours inédits et inénarrables du meilleur du pire comme du pire du plus mauvais, du volontairement cocasse et déjanté comme du maladroitement raté…

c’est arrivé près de chez nous

Une nuit pour tous les enthousiastes et exaltés qui bricolent leurs films dans leur coin, seul ou en groupe, et pour tous les autres, inconditionnels de l’humour au énième degré… Avis aux zigomatiques, les cancres de Brest déboulent enfin à Rennes avec leur grande tchatche ! Et y aura pas que des films, mais aussi un show visuel et de la musique avec les Lombric Images !

hors écran

Contorsionnistes et tunneliers de la création visuelle, Scouap et Alex visitent le monde de la vidéo et du Vjing. Ces activistes de la scène musicale électro-funk sont désormais connus pour les soirées Stone Groove de l’UBU, leurs show aux Transmusicales et leur résidence vidéo battle au bar Le Chantier… Leur venue sur le festival Travelling est une première. Pour la Nuit des Cancres, un grand battle video opposera quatre équipes de réalisateurs vidéos s’affrontant à coup de courts métrages, animations, clips et documentaires : Le mouton à plumes, Raclos prod, Léomielcho, Miss-CHéMAR. Il sera mis en scène au milieu de la projection des courts-métrages, avec l’aimable participation du public. Accompagnés de Dj Lotari, Les Lombric Images achèveront la soirée par un show audio/vidéo dont ils ont le secret. Mélange d’images samplées aux tons bigarrés et de créations visualistiques sur un set audio hip-hop/éléctrofunk inspiré des bandes originales de films cultes propres à leur génération (Kill Bill, Ghost dog, Undercover brother…).

clair obscur

Attention à vos yeux, ouvrez grand vos oreilles !

Avec le soutien technique et moral de la Cinémathèque de Bretagne et du Collectif des Cancres de Brest.

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cinébulles

ciné-bulles le festival

Jeudi 8 mars à 21h00 > Salle de La Cité

Joe G. Pinelli et Jean-Bernard Pouy

cité ciné

Cinéma et musique, graphisme et lecture : Travelling multiplie les confrontations entre les disciplines. En 2005, Jacques Ferrandez déclinait Albert Camus. Pour cette édition consacrée à la nuit, l’auteur de l’affiche Joe G. Pinelli illustrera en direct un ouvrage de Jean-Bernard Pouy, lu par l’auteur : Train perdu, Wagon mort (Vies du Rail, 2003), L’Etrangerais, Allô, ici Houston…

compétitions

Installé à Liège, en Belgique, Joe G. Pinelli enseigne le dessin à l’Académie des Beaux-Arts et élabore une œuvre très personnelle entre graphisme et BD. Il est notamment l’auteur de deux trilogies autobiographiques, dont No mas pulpo, No mas chorizo et Unicamente puro. Pour Une magnifique journée et Caz Roman, un américain paysage, on le retrouve aux textes et aux dessins.

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Joe G. Pinelli a plusieurs fois croisé la route de l’auteur Jean-Bernard Pouy, pour des collaborations sur des romans, noirs, illustrés, comme Sirop de Liège et Fratelli. Entre les deux, il publie aux Requins Marteaux en 2006, La Victoire de Cézanne (Tahiti, livre un). Avec Marc Villard, il tente une autre aventure et illustre un album CD-BD, en fait une histoire et sa bande son, qui mêle jazz, peinture, blues et polar intitulé, In a Blue Hour. Joe G. Pinelli travaille actuellement à une biographie de Claude Debussy avec Didier Daeninckx pour les textes (qui sera accompagné de deux CD) ainsi qu’à un parcours de H. Nolte, un « Gauguin » prussien ayant longtemps séjourné en Papouasie dès 1913…

c’est arrivé près de chez nous

À l’écriture ? Un certain Jean-Bernard Pouy… Celui-là même qui créa Le Poulpe chez Baleine, en ardent défenseur du roman populaire. La collection a coulé. Mais la plume prolifique, auteur de nombreux polars, romans et autres nouvelles (RN 86, La Belle de Fontenay, La Petite écuyère a cafté, 54x13, Spinoza encule Hengel…) a, depuis, lancé la collection Suite Noire, pour retrouver l’esprit de la Série Noire originelle, bon marché et rapide à lire. Une bible pour J.B. Pouy…

clips hors écran clair obscur

À partir de 23h00

remerciements

Cette année, Travelling s'associe à Electroni[K] pour vous proposer 1h30 de programme musical, explorant la production indépendante tout comme les artistes connus et déjà diffusés. Ce sera l'occasion de se plonger dans une autre forme cinématographique et de dériver un temps soit peu vers l'image animée en musique ■

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journées des femmes

journées des femmes Jeudi 8 mars de 10h à 23h30 > Le Tambour

Des femmes, la ville, la nuit Entre émancipation et exploitation, fête et travail, peur et liberté, sexe et anxiolytique, les liens qui unissent les femmes et la nuit sont singuliers et souvent contraires. Les Femmes de la nuit de Mizoguchi se prostituent dans le Japon d’après-guerre, Les Princesses de la piste de Marie Hélia nous entraînent dans une nuit de fête à Brest, Lidia de La Notte d'Antonioni nous laisse voir, le temps d’une nuit, la déliquescence de son couple. Tout au long de la semaine, Travelling présentera des voyages nocturnes avec des femmes du monde entier mais offrira trois rendez-vous particuliers : Le dimanche 4 mars, invitation par Comptoir du Doc aux Champs libres pour partager les moments intimes d’une jeune strip-teaseuse avec le court documentaire Ne le dites pas à ma mère. Le mardi 6 mars, avant-première du documentaire Ces Filles-là. Le jeudi 8 mars, journée internationale des femmes au Tambour de 10h à 23h avec six sujets qui évoquent la femme et son rapport à la nuit : la prostitution, les sans domicile fixe, le travail de nuit, la peur, les virées nocturnes et la sexualité. Une programmation imaginée en crescendo : de la brutalité du réseau de prostitution international filmée par la caméra audacieuse d’Amos Gitaï en Terre Promise à la nuit voluptueuse mise en image par Claire Denis, un Vendredi Soir. Avec des avant-premières : le documentaire égyptien très remarqué Ces Filles-là, les courts métrages Honeymoon et Les Princesses de la piste de Marie Hélia (dont on attend avec impatience le long métrage Micro Climat) et des films comme Marie-Line de Mehdi Charef qui traite du travail de nuit des femmes dans une unité de nettoyage et évoque la nuit - ici symbolique des femmes sans-papiers ■ Dimanche 4 mars > 17h00 > Les Champs libres

Comptoir du Doc invite «Travelling La Ville La Nuit » ■ 17h00

Ne le dites pas à ma mère Belgique > 2003 > 27’ > couleur > vidéo > documentaire Réalisation Sarah Moon Howe

« Je fais du strip-tease depuis mes 22 ans. J'avais besoin de sentir mon corps et mes limites. Je voulais me brûler les ailes, sentir la peur et au bout de chaque nuit, en rééchapper. Pendant ces années, j'ai filmé en super 8 ce que je découvrais dans ce monde souterrain ■ »

Sonia

Ne le dites pas à ma mère

Belgique > 2005 > 48’ > couleur > vidéo > documentaire Réalisation Nathalie Delaunoy

Bruxelloise et intellectuelle, Sonia a 52 ans et 30 ans de métier dans la prostitution. Assise en vitrine, elle nous dit aimer son métier et ses clients. Mais comment définir cette manière d'aimer ? ■ ■ 18h00

Rencontre avec la réalisatrice Nathalie Delaunoy et Mirabelle Fréville du Festival Travelling.

Mardi 6 mars > 21h00 > Salle de La Cité ■ 21h00

Ces Filles-là

Avant-première

Égypte > 2006 > 1h08 > couleur > documentaire > vidéo > vostf Réalisation Tahani Rached

L’univers d'adolescentes qui vivent dans les rues du Caire, un univers de violence et d'oppression, mais aussi de liberté. Femmes-enfants, filles-mères, elles vivent nécessairement dans l'instant présent ■

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journées des femmes

Jeudi 8 mars > de 10h à 23h30 > Le Tambour – Université Rennes 2 le festival

Journée internationale des femmes En partenariat avec la Ville de Rennes et le service culturel de l’Université Rennes 2

■ 10h15

Terre promise cité ciné

Israël > 2004 > 1h30 > couleur > 35 mm > vostf Réalisation Amos Gitaï > avec Anne Parillaud, Hanna Schygulla, Diana Bespechni

Voir page 46 ■ ■ 11h45

■ 12h45

Rencontre avec Malka Marcovich, directrice de la Coalition Contre la Traite des Femmes et spécialiste de la question de la prostitution internationale.

Ces Filles-là

compétitions

Terre promise

(avant-première)

Égypte > 2006 > 1h08 > couleur > vidéo > vostf > documentaire Réalisation Tahani Rached

■ 14h00

junior

L’univers d'adolescentes qui vivent dans les rues du Caire, un univers de violence et d'oppression, mais aussi de liberté. Femmes-enfants, filles-mères, elles vivent nécessairement dans l'instant présent ■

Marie-Line

c’est arrivé près de chez nous

France > 2000 > 1h40 > couleur > 35 mm Réalisation Mehdi Charef > avec Muriel Robin, Fejria Deliba, Valérie Stroh, Yan Epstein

Ces Filles-là

Voir page 41 ■ ■ 15h40

■ 17h30

Débat en partenariat avec l’ISSTO, animé par Alain Jaunault avec Fejria Deliba, comédienne et réalisatrice, Michèle Biaggi, secrétaire confédérale CGTFO, Jennifer Bué, sociologue, Annie Junter, Maîtresse de conférences de droit social, co-directrice du CRESS-Lessor à Rennes 2.

Honeymoon Royaume-Uni > 2006 > 28’ > couleur > 35 mm > vo anglaise non sous-titrée Réalisation Miranda Bowen

Le soir de leur lune de miel, deux jeunes mariés s’arrêtent dans une station-service au milieu de la nuit ■

Marie-Line

hors écran

Les Princesses de la piste France > 2005 > 37’ > vidéo > couleur Réalisation Marie Hélia > avec Jean-Paul Bathany, Sandrine Bodénès, Muriel Riou

Voir page 47 ■ Rencontre avec Marie Hélia. Marie Hélia est cinéaste et scénariste de documentaires et de fictions dont Les Filles de la sardine, An Enez Du, Monette, Bobines d’amateur, Les Princesses de la piste, primés dans les festivals internationaux. Fin mars sortira son premier long métrage de fiction Micro Climat tourné en 2006 à Douarnenez.

clair obscur

■ 18h30

Les Princesses de la piste ■ 20h30

Vendredi Soir

remerciements

France > 2002 > 1h30 > couleur > 35 mm Réalisation Claire Denis > avec Valérie Lemercier et Vincent Lindon

Voir page 44 ■ ■ 22h00

index

Rencontre – suite à la projection – avec Agnès Godard, directrice de la photographie qui a travaillé avec des réalisateurs aussi prestigieux que Peter Greenaway, Alain Resnais ou Wim Wenders. Sa carrière est marquée par sa longue collaboration avec la cinéaste Claire Denis dont ce film Vendredi Soir. Dans sa filmographie, on retiendra également des films comme Les Égarés d’André Téchiné (nouvelle nomination au César), Au Plus près du paradis de Tonie Marshall, La Répétition de Catherine Corsini, L’Absence de Peter Handke et La Vie rêvée des anges d'Erick Zonca pour lequel elle reçoit un César en 1999.

Vendredi soir

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let’s spend the night together

let’s spend the night together le festival

Carte blanche à Transat Video Vendredi 9 mars à 21h00 > Salle de la Cité - Rennes

cité ciné compétitions

En étroite collaboration avec Travelling, Transat Vidéo a imaginé une nuit toute particulière, peuplée de chimères et de lumières sous le signe du partage entre artistes, cinéastes et spectateurs nommée “Let spend the night together”. Cette soirée consacrée au thème de la nuit décline, à travers un choix éclectique de vidéos et de films, les multiples facettes du crépuscule. Une nuit passée ensemble à découvrir ou revoir des œuvres audiovisuelles traversant les époques, les esthétiques et les pratiques filmiques. De Man Ray à la jeune création contemporaine en passant par des artistes incontournables tels que Sophie Calle, Len Lye ou Pierrick Sorin. Les six programmes proposés par Transat Vidéo donneront à voir tout ce que la nuit évoque à notre imaginaire collectif.

junior c’est arrivé près de chez nous

Visions et fantasmes, réalité et imagination s'entremêlent et nous font traverser l'ordre et les désordres de la nuit. La nuit, pendant inversé des activités diurnes et de la routine des tâches quotidiennes, dévoile ses faces cachées dans The Street. Une animation qui contient et rassemble toutes les vies possibles dans un même espace, un même temps, se succédant au fur et à mesure que la nuit avance. Une représentation de la simultanéité et de la similitude de nos actes et qui pourtant révèle des singularités, propose une ouverture vers l’imagination et nous place, en tant que spectateur, dans le fantasme du voyeur qui peut à loisir lorgner par la fenêtre du voisin… Porteuse de récits, la nuit se révéle génératrice de fiction, de rêve autant que de sommeil. La nuit est inextricablement liée au récit qu’elle fonde, qu’elle fait naître par ellipse telle que s’emploie à le représenter Sophie Calle dans No Sex Last Night. Un " road movie " ponctué de motels et de restau-routes, une traversée des États-Unis qui laisse défiler une histoire d’amour sur le ton décalé de l’autofiction entre autodérision et désabusement amoureux.

hors écran

Sûrement, la nuit contient en elle toutes ses promesses d’amour, de folle nuit mais aussi de tensions et de violence. À l'instar de l’œuvre d'Antoine d'Agata, nous plongerons au cœur des ténèbres. Selon les propres mots de l’artiste, la nuit s’avère "indissociable d'une certaine façon d'appréhender l'existence, où le risque, le désir, l'inconscience et le hasard restent les éléments essentiels. Aucune attitude morale, aucun jugement, simplement l'éthique de l'affirmation qu'il faut, pour explorer certains univers, les partager jusqu'au bout, sans précaution aucune". De l'humour à la tragédie, de l'onirisme à l'érotisme, cette programmation dévoile des trésors noctambules et véhicule tous les possibles, les espoirs et les désirs.

clair obscur

À tous les papillons qui souhaitent se laisser surprendre par la nuit !

remerciements

Depuis 1994, Transat Video, basé à Caen, diffuse en région Basse-Normandie, en France et à l'étranger des œuvres audiovisuelles sous forme expérimentale (cinéma et vidéo), de documentaire, d’animation, de performance, d’installation et de conférence ou d’intervention. Le choix de ces créations qui embrassent des sujets à caractère pluriel vise à favoriser une ouverture aux images, une meilleure compréhension de leur composition et de leur sens ■ Transat video 23, rue Paul Doumer B. P. 6031014015 Caen Cedex 1 / tél 02 31 50 03 70 / transatvidéo@wanadoo.fr

index 65


let’s spend the night together

The Street Suède > 2003 > 6’24 > vidéo > noir et blanc > Réalisation Lars Arrhenius

24 heures de la vie d'un immeuble où chaque habitant, illustré ici par de petits pictogrammes, incarne un rouage de la vaste machinerie. Le travail de Lars Arrhenius évoque une société standardisée au sein de laquelle un rituel en appelle un autre. Mais, à bien y regarder, l'auteur autorise quelques échappatoires à ses acteurs ■

Fisticuffs Grande-Bretagne > 2004 > 11’ > vidéo > couleur > Réalisation Miranda Pennell The Street

Six acteurs cognent, frappent et luttent dans un pub de l'Est de Londres. Mais la violence semble n'avoir aucune conséquence, les corps des acteurs sont comme du caoutchouc, aussi invulnérables que dans les séries de western qui ont inspirées ce film. Une parodie des films grand public et une peinture de la réalité sociale anglaise du pub de travailleurs ■

Play Finlande > 2003 > 5’50 > vidéo > couleur > Réalisation Ljisa Lounila

Play utilise la technique de l'arrêt sur image et met en scène des jeunes gens immobilisés dans le temps au milieu d'une soirée. Les gestes et les comportements ainsi pétrifiés révèlent les attitudes typiques que l'on adopte en groupe, lors de déambulations nocturnes ■ Fisticuffs

Look at me Pays-Bas > 1998 > 3’20 > vidéo > couleur > Réalisation Peter Stel

Pendant un concert de pop music, l'objectif de la caméra s'approche de très près des visages de plusieurs jeunes filles qui, totalement absorbées par leurs idoles, semblent à peine importunées par la caméra ■

Kissy Suzuki Suck Grande-Bretagne > 1992 > 18’ > vidéo > couleur > Réalisation Alison Murray

Sleeping Angels

Images troublantes de deux blondes plutôt « trash » dans une voiture garée la nuit au bord d'un trottoir. L'esthétique “clip” du début laisse bientôt la place à la revendication d'une sexualité provocante portée par un dialogue salace, outrageux, débité d'une voix grondante sur Pomp & Circumstance, l'une des musiques du film Orange Mécanique ■

Sleeping Angels France, Japon > 2005 > 5’ > vidéo > couleur > Réalisation Nathalie Latham

Tandis que leurs esprits errent au milieu du royaume des songes, les banlieusards japonais somnolent dans le métro tout au long de ce film poétique sur la bande son évocatrice et envoûtante de Dan Parry ■

Leaving The Lighthouse Border

[ Fyret ]

Norvège > 2004 > 9’ > vidéo > couleur > Réalisation Erik Smith Meyr

Tous les phares norvégiens sont aujourd'hui automatisés, les anciens gardiens de phare appartiendront bientôt à un temps passé et révolu ■

Border France > 2004 > 27’ > vidéo > couleur > Réalisation Laura Waddington

En 2002, Laura Waddington a passé plusieurs mois dans les champs autour du camp de la Croix Rouge à Sangatte. Filmé entièrement de nuit avec une petite caméra vidéo, Border est un témoignage personnel sur le sort des réfugiés et la violence policière qui a suivi la fermeture du camp ■

Schéhérazade France > 1995 > 16’ > vidéo > couleur > Réalisation Florence Miailhe

Dans un dédale de bassins, de douches et de fontaines d’un hammam, la légende inaugurale des Mille et une nuits revue avec sensualité par la cinéaste d’animation, Florence Miailhe ■

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let’s spend the night together

Starship Belgique > 2002 > 6’ > vidéo > couleur > Réalisation Bernard Gigounon

le festival

Un spectacle de vaisseaux flottants qui effectuent, après de courtes pauses, des courbes et des vrilles sur une musique dramatique, composée par l'auteur lui-même. C'est en y regardant de plus près que le spectateur réalisera que ces engins ne sont pas issus de l'imagination de l'artiste ■

Particules in Space Starship

cité ciné

Nouvelle-Zélande > 1979 > 4’ > 16mm > noir et blanc > Réalisation Len Lye

Particules in Space s’intéresse à l’énergie du mouvement ; façonner la lumière à partir des ténèbres en grattant l’émulsion. Dans ce film, Len Lye se concentre sur les plus fines particules compactes d’énergie, comme jamais il ne l’a fait dans aucun autre film ■

compétitions

Line Describing a Cone Grande-Bretagne > 1973 > 30’ > 16mm > noir et blanc > Réalisation Anthony McCall

Il décrit, entre cinéma et sculpture, la formation progressive d’un cône de lumière dans la fumée. Le premier et le plus connu de ses films de lumière solide ■

Switch Switch

junior

Grande-Bretagne > 1997 > 9’ > vidéo > couleur > Réalisation Ciara Finnegan

Une performance durant laquelle l'artiste utilise son bonnet comme un interrupteur d'une lampe de chevet ■

Deux femmes c’est arrivé près de chez nous

France > 1930 > 5’ > silencieux > 16mm > noir et blanc > Réalisation Man Ray

Deux femmes appartient à la deuxième période cinématographique de Man Ray, marquée par les premiers home-movies ou cinéma personnel pour lesquels l'artiste expérimente les nouveaux formats 16mm et 9,5mm et les premières pellicules couleurs. Man Ray signe avec ce court film un essai pornographique-saphique ■ » Claudine Eizykman

El Cielo del muerto France > 2005 > 14’ > vidéo > noir et blanc > Réalisation Antoine d'Agata El Cielo del muerto

Un prolongement dans le cinéma du travail photographique d'Antoine d'Agata : “La nuit, le sexe, l'errance et la nécessité de photographier, non comme un acte réfléchi, mais comme une simple mise à plat d'expériences ordinaires ou extrêmes”■

hors écran

Ne le dites pas à ma mère Belgique > 2003 > 28’15 > vidéo > couleur > Réalisation Sarah Moon Howe

Je fais du strip-tease depuis mes 20 ans. J'avais besoin de sentir mon corps et mes limites. Je voulais voir et être vue. Je voulais explorer ma féminité à travers le regard des autres. Je voulais me brûler les ailes, sentir la peur et au bout de chaque nuit en rééchapper. J'ai filmé en Super 8 noir et blanc ce que je découvrais ■ Sarah Moon Howe

clair obscur

Ne le dites pas à ma mère

Julio et Lupita Finlande > 2004 > 4’35 > vidéo > couleur > Réalisation Aurora Reinhard

Julio danse avec Lupita, une poupée aux traits et aux formes éminemment féminins. La cambrure et les mouvements que dessine le corps de Lupita suggèrent des positions étranges et pour le moins perverses exécutées sur un vieil air latino qui se joue en arrière fond■

remerciements

No Sex Last Night France > 1995 > 1h12 > vidéo > couleur > Réalisation Sophie Calle et Greg Shepherd

En 1992, Sophie Calle et celui qui pourrait être son amant, Greg Shephard, traversent les États-Unis en voiture, caméra au poing, pour un film à deux voix. Lui n'est venu que pour mieux lui échapper, elle pour l'accaparer. "No Sex Last Night", répété chaque matin par Calle sur l'image d'un lit vide témoigne de l'arithmétique complexe du désir ■

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Réveils France > 1988 > 5’ > vidéo > couleur > Réalisation Pierrick Sorin

Un personnage, l'auteur lui-même, met en place un dispositif qui lui permet de se filmer, chaque matin, dès les premiers instants de son réveil ■ 67


nuit blanche … de peur

nuit blanche … de peur Samedi 10 mars à 22h00 > Cinéville / Colombier

Dormir ? N’y comptez pas… Le Festival propose cette année une nuit blanche qui mérite sa couleur et explore les multiples facettes de la peur à l’écran. La Bête Aveugle oscille entre tension psychologique et perversité nocturne. Dark Water : donne le goût du wasabi au mythe de la maison hantée. Ghost of Mars transpose Rio Bravo sur la face obscure de la planète rouge. Enfin, L’Antre de la folie, mêlant les génies de King et Carpenter, nous propulse à l’aurore de l’horreur ■

- 16 ans

La Bête aveugle

[ Môjuu ]

Japon > 1969 > 1h24 > noir et blanc > vostf > 35 mm Réalisation Yasuzo Masumura > Scénario Yoshio Shirasaka d'après l'œuvre d'Edogawa Rampo > Image Setsuo Kobayashi > Montage Tatsuji Nakashizu > Musique Hikaru Hayashi > Son Takeo Suda > Interprètes Eiji Funakoshi, Midori Mako, Noriko Sengoku > Production Daiei > Sources Zootrope

Un sculpteur aveugle enlève et séquestre dans son atelier un modèle pour la soumettre à l'empire des sens afin qu'elle devienne une statue idéale. Comprenant après plusieurs vaines tentatives qu'elle ne pourra fuir ce cauchemar, la victime est peu à peu attendrie et envoûtée par son bourreau ■ La Bête aveugle ouvre la voie à un univers baroque et visuellement très surprenant. Dans ce huis clos étouffant, on observe tel un scientifique les réactions de la captive qui d'abord se débat, puis tente la ruse et la séduction, pour finir par succomber aux caresses expertes de l'aveugle amoureux. Et par vivre une passion sensuelle d'une rare intensité ■ Laurence Reymond, Fluctuat.net

- 12 ans

Dark Water

[ Honogurai mizu no soko kara ]

Japon/France > 2003 > 1h37 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation Hideo Nakata > Scénario Yoshihiro Nakamura, Ken-Ichi Suzuki d'après l'oeuvre de Kôji Suzuki > Image Junichiro Hayashi > Montage Nobuyuki Takahashi > Musique Kenji Kawaï, Shikao Suga > Son Masayuki Iwakura > Interprètes Hitomi Kuroki, Rio Kanno, Mirei Oguchi, Asami Mizukawa > Production Studio Canal > Sources Diaphana

Yoshimi vient de divorcer. Elle élève seule, dans des conditions difficiles, Ikuko, sa fille âgée de six ans. Pour améliorer leur quotidien, elle décide d'emménager dans un appartement plus grand. Mais une fois sur place, les lieux se révèlent insalubres. Des bruits étranges retentissent à l'étage supérieur. Puis, du plafond, commence à tomber de l'eau, qui, lentement, envahit le domicile... ■ Si Ring avait surpris et comblé par l’étrangeté de son sujet et l’originalité des mécanismes employés, Dark Water achève définitivement les sceptiques par sa profondeur et sa maturité, s’intéressant, après la fascination pour l’image filmée, à l’image mentale ■ Annelise Landureau – Objectif Cinéma

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nuit blanche … de peur / saturday night fever

Ghosts Of Mars le festival

Etats-Unis > 2001 > 1h40 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation John Carpenter > Scénario Larry Sulkis, John Carpenter > Image Gary B. Kibbe > Montage Paul C. Warschilka > Musique John Carpenter > Décors William A. Elliott > Interprètes Natasha Henstridge, Ice Cube, Jason Statham > Production Screen Gems Inc., Storm King Productions > Sources CTV

cité ciné

En 2176, Mars est devenue une colonie minière. Le lieutenant Melanie Ballard et son équipe ont pour mission de transférer le criminel 'Desolation' Williams jusqu'à la capitale de la planète. Mais la ville où il est détenu est jonchée de cadavres mutilés... ■ Ghosts of Mars, un exercice de style, où Carpenter cherche une certaine abstraction, une simplicité poussée à un point parfait, une efficacité primitive ■ Cécile Giraud - Objectif Cinéma

compétitions

- 12 ans

L'Antre de la folie

[ In The Mouth Of Madness ]

junior

Etats-Unis > 1995 > 1h35 > couleur > vostf > 35 mm Réalisation John Carpenter > Scénario Michael De Luca > Image Gary B.Kibbe > Montage Edward A. Warschilka > Musique John Carpenter, Dave Davies, Jim Langg > Décors Jeff Ginn > Interprètes Jürgen Prochnow, Sam Neill, David Warner > Production New Line Cinema > Sources Metropolitan Filmexport

c’est arrivé près de chez nous

Lorsque l'écrivain Sutter Cane disparaît mystérieusement, la compagnie d'assurance de son éditeur envoie un de ses détectives enquêter sur l'affaire. Au cours de son investigation, ce dernier arrive dans une petite ville qui n'apparaît sur aucune carte. Sans le savoir, il vient de franchir la frontière entre réalité et fiction et pénètre dans un monde horrifique où seule la folie semble être l'issue ■ Témoignage d'une longue expérience de la littérature et du cinéma d'horreur, L'Antre de la folie exploite et retourne dans tous les sens l'idée de la structure en abîme qui sera représentée à l’écran. Le film accumule les séquences cauchemardesques ; on retiendra en particulier les inquiétantes virées nocturnes hors du temps au cours desquelles les personnages rencontreront les dangereux habitants de la ville d’Hobb’s End ■ Elodie Leroy – Dvdrama.com

hors écran

soirée saturday night fever Samedi 10 mars à 21h00 > Salle de La Cité

clair obscur

Samedi soir, souvenir, souvenir…

remerciements

La soirée débutera par la projection du film Saturday Night Fever de John Badham. A l’écran, John Travolta, alias Tony, le roi du "2001", la discothèque où il se retrouve avec toute sa bande. Une fois par semaine, après six jours de travail dans un magasin de peinture à Brooklyn, Tony s'asperge d'eau de toilette, enfile une chemise, un pantalon à pattes d'éléphant et des chaussures de danse, et se prépare, toujours en suivant le même rituel, à la Fièvre du samedi soir. La bande originale de La Fièvre du samedi soir reste l'une des plus célèbres du septième art. Elle a été, en partie, composée par les frères Barry, Maurice et Robbin Gibb, membres du groupe des Bee Gees, auteurs des tubes planétaires Saturday Night Fever et Staying Alive.

index

Ensuite, place aux DJ's Royal Globs… Toujours différents, jamais pareils, les Royal Globs improvisent et rebondissent sur la trame d'un spectacle bien ficelé qui n'a rien à envier aux grandes comédies musicales !! Pour Travelling, ils proposent une formule adaptée au thème de la soirée : - Mick Tanner en guest star Entertainer - Florent Plastic et Joe Cockleg aux platines - Mix vidéo de Richard Cutry. En route pour un joyeux délire déjanté sur un mix hypergrave disco avec karaokés originaux ou en langues étrangères… Comment transformer la Cité en piste de danse façon boîte de nuit, avec néons, stroboscopes, et paillettes …tit toot tit toot too dit too...!!

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microciné/rythm

microciné/rythm le festival

Samedi 10 mars à 15h00 et 17h00 > La Péniche Spectacle Collecte, programmation et projection

Bruno Elisabeth

/ Musique

Morgan Daguenet

cité ciné

Ce nouvel après-midi de projection-concert à bord de la Péniche Spectacle nous embarque dans l’univers trépidant des cartoons, des slapsticks et autres films burlesques muets des années 20. Amoureusement présentés en format 8 mm et super 8, ils rappelleront aux plus grands et initieront les plus jeunes spectateurs aux charmes fragiles d’une relation intime et privilégiée avec de petits moments de cinéma soigneusement choisis, tout en offrant une nouvelle vie à de vieilles bobines délaissées. C’est à la magie du clignotement de l’image, au raffinement du noir et blanc, à la poésie du doux ronronnement du projecteur, à l’événement créé par le déploiement de l’écran et surtout à une bonne dose d’humour ravageur que nous convie cette séance exceptionnelle. Bien loin d’une nostalgie surchargée en naphtaline, cette projection, construite autour d’une collection de films patiemment accumulés par Bruno Elisabeth, donnera à voir des images qui, si elles sont certes datées, n’en sont pas moins complètement réactualisées par les créations musicales électroniques de Morgan Daguenet ■ www.myspace.com/mikrokino

compétitions

Harold directeur de cinéma de Harold Lloyd > Muet > noir et blanc > 10’30 > Film Office

junior

Harold, derrière son guichet, délivre les billets, les poinçonne, puis place le public du cinéma qu’il dirige. Bientôt troublée par le charme d’une spectatrice, la séance prend bientôt un tour des plus chaotiques ■

Drôle de cirque Muet > noir et blanc > 7’15 > Pathé

c’est arrivé près de chez nous

Alors que le public afflue sous le chapiteau pour assister à la représentation, les artistes se préparent dans leurs roulottes. Un mauvais plaisantin vient troubler cette mécanique… ■

Popeye et Bluto déménageurs Muet > couleur > 8’15 > Film Office

Pour s’attirer les charmes de la jolie Olive, Popeye et Bluto redoublent d’adresse, d’habileté et de fantaisie pour organiser le déménagement de la demoiselle. Dans une valse de malles et de colis en tous genres, l’appartement se vide à un rythme trépidant ■

Marx Brothers : The Incredible Jewel Robbery Muet > noir et blanc > 8’30 > Castel Films

Les trois impayables frères Marx se livrent avec moult efforts, persévérance et, il faut bien l’avouer, une certaine adresse, à un exercice de maquillage. Mais c’est finalement avec une confondante maladresse qu’ils se livrent à leur larcin ■

hors écran

Mickey va au bal Muet > noir et blanc > 2’40

Un soir, Mickey et Minnie se rendent au bal, mais la route du dancing est un trajet semé d’embûches. Heureusement, Pluto veille ■

Charlie Chaplin – Easy Street

clair obscur

Muet > noir et blanc > 7’20

Charlot abandonne ici sa fidèle canne flexible et son chapeau melon, pour la matraque et le casque des policemen. Ainsi attifé, il affronte avec ce mélange de fougue et de désinvolture si particulier, un malfrat, brute colossale et bien peu gentleman ■

Spiderman, l’araignée – L’Heure de l’enchantement Sonore > couleur > 8’ > Euro Film/Marvel Comics Group

remerciements

L’araignée, en tenue de ville, assiste à la représentation d’un medium. Ce dernier, dans sa transe, voit son grimoire enlevé par un être démoniaque. Aussitôt alarmée par ses propos, l’araignée s’envole à travers la nuit, de building en building, tissant avec adresse et agilité sa toile… ■

index

Bruno Elisabeth est photographe, cinéaste et vidéaste mais avant tout collecteur (collectionneur) d’images. Avide de trouvailles improbables, il nourrit sa pratique plastique des documents (photos, diapos, plaques et films de tous formats) qu’il découvre dans les vide- greniers et autres brocantes. Réinvesties dans des installations, des performances ou des films, ces images abandonnées renaissent ainsi, de manière inhabituelle, de l’oubli dans lequel elles étaient tombées.. www.instamaticstudio.blogspot.com Morgan Daguenet est musicien/compositeur, membre depuis 1994 du collectif de musiques électroniques inclassables "Mils". Il s'investit également dans un projet plus personnel nommé Bertùf. Il produit une musique intimiste, parfois étrange où se mêlent sonorités acoustiques étirées, liquéfiées, sons électroniques organiques et minimalistes. Et depuis deux ans, il participe également au projet "mitoyen" avec la Compagnie de théâtre de marionnettes contemporaines "Là où". www.echotone.tk

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the night of the hunter project

the night of the hunter project Concert Mardi 13 mars à 21h00 > Salle de La Cité Première partie : spectacle Grands Rapides Voir page 110 En 1955, La Nuit du chasseur (The Night Of The Hunter), premier et unique film en tant que réalisateur de Charles Laughton, est un cinglant échec critique et publique. Probablement parce que trop déroutant. Dans une veine surréaliste, Laughton réalise un film rare sur l'enfance. Entouré de cinq musiciens complices, le guitariste Pierre Fablet a choisi de revisiter la partition originale de Walter Schumann pour délivrer un concert où s’entrechoquent sonorités jazz et rock. Pour cette création, Pierre Fablet (direction artistique, guitares et arrangements) s’est entouré de Christian Le Chevretel (trompette, samples), Daniel Pabœuf (saxophones), David Euverte (claviers), Régis Boulard (batterie), Jac Intartaglia (basse). Enlever le texte qui suit et ne pas aller à la ligne. Autant de personnalités singulières qui ont croisé son chemin depuis ses débuts, liés au bouillonnement musical de la fin des années 70 et du début des années 80, illustrés entre autres par les Transmusicales. Des rencontres que Pierre Fablet ne manque jamais au titre d’artiste, de technicien ou de spectateur. Après Les Plaies, Tohu-Bohu (avec Daniel Paboeuf) ou Le Train Fantôme, il fonde Locus Solus au début des années 90, un groupe qui mêla des influences telles qu’Ornette Coleman, le blues ou encore le rock psychédélique. Expérimentateur solo ou collectif, Pierre Fablet est un curieux des styles et des couleurs, qu’elles soient improvisées, orientales ou bretonnes. Depuis 2002, il accompagne également le chanteur Philippe Pascal (ex-Marquis de Sade) au sein de la formation Blue Train Choir ■ « L’idée initiale de ce projet vient d’une fascination pour le film de Charles Laughton et de la volonté de l’exprimer en concert. Il ne s’agit pas d’un ciné-concert mais d’un programme strictement musical où les différents thèmes musicaux du film sont réarrangés en suivant la trame narrative et l’atmosphère du film. Dans le film, la musique est omniprésente et utilisée dans une très grande variété de contextes. Il y a bien sûr la superbe partition de Walter Schumann et les orchestrations d’Arthur Morton d’une grande puissance évocatrice : les trombones qui ponctuent les apparitions du faux prêcheur Harry Powell (épouvantable incarnation du mal), la valse de la lune de miel réorchestrée ensuite pour évoquer le paysage subaquatique où séjourne le cadavre de Willa Harper, l’onirisme cristallin de la descente des enfants sur le fleuve. Mais il y a aussi la musique lascive du strip-tease, la méchante contine du pendu interprétée par des enfants pour relater l’exécution de Ben Harper, l’oncle Birdie qui se présente en chanson s’accompagnant au banjo, le gospel du pique-nique et bien sûr le fameux « leaning » interprété a capella par Robert Mitchum à plusieurs reprises. Proposer un ciné-concert est impossible tant la musique est imbriquée dans les images. Mais j’ai déjà intégré la berceuse à mon répertoire de guitariste, et échantillonné quelques éléments du film. J’ai choisi d’organiser la musique du concert, nourrie de l’onirisme noir du film, en respectant son déroulement » ■ Une coproduction La Station Service, Clair Obscur / Festival Travelling, Les Tombées de la Nuit / Sons Publics Et avec la participation des Transmusicales

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the night of the hunter project

le festival

La Nuit du chasseur

[ The Night Of The Hunter ]

Etats-Unis > 1955 > 1h33 > vostf > 35 mm Réalisation Charles Laughton > Scénario James Agee, Charles Laughton d'après l'œuvre de Davis Grubb > Photographie Stanley Cortez > Musique Walter Schumann > Interprètes Robert Mitchum, Lillian Gish, Billy Chapin, Sally Jane Bruce > Sources Ciné Classic

cité ciné compétitions

Juste avant d’être arrêté puis condamné à mort, Ben Harper confie à son jeune fils John le montant d’un hold-up. Après son exécution, son co-détenu, Harry Powell, qui a deviné son secret, est libéré. Il séduit la veuve, l’épouse puis la fait disparaître. John, qui a senti la dangerosité de son beau-père, faux pasteur, psychopathe et criminel, s’enfuit avec sa petite sœur Pearl. Ils sont accueillis par Rachel, une grand-mère charitable ■

junior c’est arrivé près de chez nous

Unique réalisation d’un comédien qui se plaisait à jouer les monstres et les tyrans, La Nuit du chasseur (1955) de Charles Laughton fait figure de météore éblouissant dans l’histoire du cinéma.

hors écran

En surface, il s’agit, dans l’Amérique rurale de la grande Dépression, de la rencontre d’un tueur de veuves illuminé et de la paisible communauté dans laquelle il va poursuivre deux enfants. Un avatar tardif des films noirs des années 40 auxquels il emprunte encore leur cadre réaliste. Mais, dès que la nuit tombe, les ombres s’allongent et se déforment et le tueur hurle à la lune, révélant sa dualité profonde : il est aussi Barbe-Bleue, bien sûr, et l’ogre des contes enfantins, et même le Grand Méchant Loup à la fois terrifiant et ridicule.

clair obscur

Nourri de cet esprit du conte, Laughton l’imprime à toute l’œuvre, remplie d’images saisissantes et folles, délibérément héritées des splendeurs plastiques du cinéma muet, où la poésie la plus délibérément naïve le dispute à la stylisation expressionniste ou à l’inspiration onirique. Voir et revoir La Nuit du chasseur, c’est faire retour sur son enfance pour y rechercher la mémoire des émotions primordiales. C’est s’abandonner au frisson délicieux des terreurs primitives ■ Jean-Pierre Berthomé *

remerciements

Le film sera présenté et analysé par Jean-Pierre Berthomé, professeur d’histoire et d’analyse du cinéma, critique à la revue Positif, auteur de nombreux ouvrages sur le cinéma, parmi lesquels :

index

Alexandre Trauner, décors de cinéma (1988) / Citizen Kane (avec François Thomas) (1992) / Bretagne et cinéma (avec Gael Naizet (1995) / Le décor au cinéma (2003) / Orson Welles au travail (avec François Thomas) (2006) / Esthétique du décor de cinéma (à paraître).

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compétitions le festival

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compétition courts-métrages internationaux : l’éléphant d’or

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cité ciné

compétition courts-métrages francophones

compétitions junior c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur remerciements index 75


compétition courts métrages francophones La 18e édition de Travelling propose une nouvelle compétition de courts métrages francophones à résonance urbaine. Au cours des cinq dernières années, avec l’introduction du numérique, le court métrage a connu une évolution technologique marquante qui induit une nouvelle approche cinématographique. Ce support souple est actuellement le théâtre d’expérimentations diverses. La thématique urbaine du festival se prête parfaitement à sa diffusion. Ouvrir la compétition au numérique permettra de mieux satisfaire un public curieux de découvertes ■

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compétition courts métrages francophones

le festival

le président du jury

cité ciné

Fred Cavayé réalisateur, scénariste D’origine rennaise, Fred Cavayé réalise son premier court métrage J en 2000 qui remporte un large succès (nombreux prix en festivals et même une pré-nomination aux Oscars). Il réalise ensuite deux courts métrages Chedope et A l’arraché. Aujourd’hui, Fred Cavayé est scénariste pour des réalisateurs à succès : Claude Zidi, Gabriel Aghion, Eric Lartigau et prépare son premier long métrage Pour elle, un thriller romantique.Né en ■

compétitions

les membres du jury

junior

Fejria Deliba comédienne, réalisatrice Comédienne d’origine algérienne, Fejria Deliba se voit confier son premier grand rôle par Jacques Rivette dans La Bande des quatre, elle poursuit sa carrière en jouant dans Fin Août, début Septembre, Haut les cœurs, Roberto Succo, Marie-Line avant d’être consacrée pour son interprétation dans Inch’allah Dimanche pour laquelle elle reçoit de nombreux prix. Comédienne également pour la télévision, elle réalise aussi un court métrage en 1991, Le Petit chat est mort.

c’est arrivé près de chez nous

Fred Proust scénariste, comédien, réalisateur En artiste complet, Fred Proust opère sur tous les fronts : pour le cinéma, il écrit (King Guillaume, Essaye-moi), joue la comédie (Un ticket pour l’espace, Essaye-moi, Rencontre avec le dragon…) et prépare son premier long métrage, une comédie intitulée En vous remerciant. Il est aussi scénariste, acteur et réalisateur pour la télévision (H, La Famille Guérin, Demain le monde…), sans oublier ses prestations au théâtre en tant que comédien et metteur en scène. Caryl Ferey écrivain, voyageur Caryl Ferey a grandi en Bretagne avant de devenir un véritable globe trotteur : il parcourt l’Europe à moto avant de partir faire le tour du monde à l’âge de vingt ans. Fort de ses expériences et de ses influences (Godard, les Clash, Nietzsche, Brel ou Noir Désir…), il se lance à fond dans ce qu’il a toujours aimé faire : écrire. Il est principalement l’auteur de romans (Haka puis Utu chez Gallimard / prix polar SNCF 2006) mais aussi de textes pour la jeunesse, de chansons et de pièces pour le théâtre ou la radio… Adeline Chahin réalisatrice et monteuse à TV RENNES 35

seance de remise des prix et projection des films primés hors écran

> Dimanche 11 mars à 17h00 – Cinéville / Colombier

les prix

clair obscur

> Prix TV Rennes35 1500 € offerts au réalisateur, décerné par un jury de professionnels, et il se verra remettre le trophée “L’Homme aux bras ballants” > Prix des Foyers de Jeunes Travailleurs rennais 800 € offerts au réalisateur

remerciements

> Prix Collège au cinéma 1500 € offerts au réalisateur par le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine > Prix Cinecourts Achat d’un court-métrage pour diffusion dans l’émission Cinecourts sur la chaîne CINECINEMA

index

> Prix du Public Honorifique, parrainé par Nouvelles Frontières. Tirage au sort parmi le public votant : “Un week-end en formule tout inclus” au départ de Paris 4 jours / 3 nuits du jeudi au dimanche et à destination de Marrakech hors vacances scolaires pour deux personnes. Valeur maximum du voyage : 1200 euros Hors TVA, hors taxe aéroport, hors surcharge carburant et hors frais de dossier. Ce voyage est à utiliser avant le 30 Octobre 2007.

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compétition courts métrages francophones

Programme 1

durée 1h15’

Viande de ta mère France > 2006 > 19’ > couleur Réalisation et scénario > Laurent Sénéchal > Image Tom Harari > Montage Marion Dartigues > Son Jérôme Chenevoy > Interprètes Fanta Touré, Manga Ndjomo, Sabrina Khettab > Source GREC

Drucille, une adolescente d'origine africaine, fait une mauvaise plaisanterie à une camarade de classe. Une matinée a priori ordinaire ■

Viande de ta mère

Carlitopolis France > 2006 > 3’10 > couleur Réalisation, scénario, image, montage, son Nieto > Interprètes Nieto, Carlito > Source Autour de Minuit

Montreuil. Cinéma Le Mélies. Carlito, une petite souris de laboratoire, subit toutes sortes d'expériences

Novices France > 2006 > 8’ > couleur Carlitopolis Réalisation et scénario Alexis Charrier > Image Irina Lubtchansky > Montage Vincent Tabaillon > Son Stéphane Isidore > Musique Laurent Levesque > Interprètes Vincent Rottiers, Philippe Nahon > Source Boa Films

La première journée de travail d'un jeune homme de dix-huit ans. Rêve ou réalité ? ■

Charell France > 2006 > 45’ > couleur

Novices

Réalisation Mikhäel Hers > Scénario Mikhäel Hers, Mariette Désert > Image Martin Rit > Montage Christel Dewynter > Son Gilles Bernardeau, Benjamin Viau > Musique Alexei Aigui > Interprètes Jean Michel Fête, Marc Barbet, Anicée Alvina > Source Les Films de la Grande Ourse

Il était neuf heures du soir et je passais devant le hall de gare de la porte Dauphine. Un visage, le front était appuyé à la vitre de cet aquarium. Lui aussi me reconnut. Après vingt ans, nous n'avions pas changé. C'était toi, Charell ■

Charell

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compétition courts métrages francophones

le festival

Programme 2

durée 1h10’

cité ciné

Décroche France > 2006 > 17’ > couleur Réalisation et scénario Manuel Schapira > Image Antoine Monod, Javier Ruiz-Gomez > Montage Nathalie Langlade, Samuel Danési > Son Pierre Dachery, Utku Insel > Musique Grand Corps Malade > Interprètes Laetitia Spigarelli, Lucia Sanchez, Jacky Ido, Fabien Marsaud > Source Epoque Films

compétitions

Une jeune femme appelle depuis son appartement une cabine téléphonique qui se trouve en face de chez elle. Des inconnus répondent ■

Décroche

junior

Magic Paris France > 2006 > 20’30 > couleur Réalisation et scénario Alice Winocour > Image Nicolas Guicheteau > Montage Albertine Lastéra > Son Grégoire Cousinier > Décor Véronique Grosperrin > Interprètes Johanna Ter Steege, Ériq Ebouaney > Source Dharamsala

Magic Paris

c’est arrivé près de chez nous

Kate, une étrangère de quarante ans, vient passer un week-end seule à Paris. Elle va rencontrer un homme et un chien... Une comédie romantique qui dégénère ■

Big Family France > 2006 > 3’ > couleur Réalisation et scénario Cyril Cohen > Image Christian Huguenot > Montage Cyril Cohen > Son Olivier Péria > Musique Ray Barretto > Source Barbecue Films

Une nuit, à New York City

hors écran

Rachel France > 2006 > 15’ > couleur Big Family

Réalisation et scénario Frédéric Mermoud > Image Thomas Hardmeier > Montage Sarah Anderson > Son Julien Gonzales > Décor Fabienne Benisti > Musique Stéphane Scott > Interprètes Nina Meurisse, Éric Ruf, Tina Becker, Damien Taranto > Source Tabo Tabo Films

clair obscur

Rachel, jeune étudiante de dix-neuf ans, fait régulièrement du baby-sitting chez Stéphane Mancini, cadre d’une quarantaine d'années qui vit seul avec Hugo, son fils de deux ans. Souvent, l’homme fait des virées nocturnes et rentre au petit matin. Rachel en profite parfois pour inviter Christine, une de ses amies ■

remerciements

Rachel

Bonne nuit Malik France > 2006 > 15’ > couleur Réalisation et scénario Bruno Danan > Image Antoine Sanier > Montage Tatjana Jankovic > Son Olivier Dandré > Décor Philippe Jacob > Musique Vincent Stora > Interprètes Zakariya Gouram, Samy Seghir, Lyes Salem > Source Aeternam Films

index

Malik vit avec son petit frère Bilal. Ils sont tous les deux préoccupés par leur travail. Malik est à l'essai dans un club privé, Bilal doit écrire un poème pour l'école. Regards croisés de deux frères ■

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compétition courts métrages francophones

Programme 3

durée 1h17’

Dog Days France > 2006 > 16’ > couleur Réalisation Geoffroy de Crécy > Scénario Yann Jouette > Musique Jean-François Viguié > Source Autour de Minuit

Grace, la dernière née d'une famille bourgeoise américaine, est échangée à la naissance avec Doug, le petit chiot d'une famille de "beaufs" ■

Dog Days

Ci-gît l’amour France > 2005 > 16’ > couleur Réalisation et scénario David Depesseville > Image Simon Beaufils > Montage Martial Salomon > Son Sébastien Pierre > Musique Jean-François Viguié > Interprètes Marie Constant, Pierre Mignard, Grégoire Bourbier > Source Ecce Films

Dans une petite ville de province, une jeune femme a disparu. La police organise une reconstitution à laquelle assistent les habitants. Plus tard, Marie, une jeune mère de famille disparaît à son tour. Ces disparitions affectent tout particulièrement une jeune homme au crâne rasé, qui a croisé le regard de Marie ■ Ci-gît l’amour

Sortie de Clown Belgique > 2005 > 15’ > couleur Réalisation Ben Yadir Nabil > Scénario Ben Yadir Nabil, Laurent Brandenbourger > Image Virginie Saint-Martin > Montage Damien Keyeux > Son Hugo Fernandez, Marc Bastien, Franco Piscopo > Musique Jean-François Viguié > Interprètes Jan Hammenecker > Source Mochi Mochi Productions

Lucien partage sa vie entre son travail et son passe-temps : croque-mort dans le civil, il consacre son temps libre à distraire les enfants malades de l'hôpital qui l'emploie ■

Sortie de Clown

Le Mozart des Pickpockets France > 2006 > 32’ > couleur Réalisation et scénario Philippe Pollet-Villard > Image Philippe Piffeteau > Montage Cyril Nakache > Son Vincent Piponnier > Musique Flemming Nordkorg > Interprètes Philippe Pollet-Villard, Richard Morgiève, Matteo RazzoukiScafardi > Source Karé Productions

Philippe et Richard vivent de petits larcins à Barbès. Ils se retrouvent responsables d'un enfant roumain, sourd et muet. Après avoir tenté de s'en débarrasser, ils tentent de le faire "travailler". Malgré la barrière de la langue, l'enfant finit par trouver sa propre méthode pour voler ■ Le Mozart des Pickpockets

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le festival

compétition courts métrages internationaux l’éléphant d’or

cité ciné compétitions

Cette sélection internationale d’une douzaine de courts-métrages (prises de vue réelle, dessins animés ou films d’animation), adaptée à un jeune public, est suivie et primée par un jury composé d’enfants de huit à dix ans. Après la graphiste finlandaise Julia Vuori et l’animateur Philippe Julien, l’écrivaine et illustratrice Anne-Isabelle Le Touzé est la marraine de cette édition 2007 ■

junior

la marraine

c’est arrivé près de chez nous

Anne-Isabelle Le Touzé, écrivaine et illustratrice Des histoires, elle en a entendu beaucoup Anne-Isabelle Le Touzé. Aînée de quatre filles, elle a écouté sa maman, professeur d'Espagnol et merveilleuse conteuse, lui en décliner alors qu’elle était sortie de la petite enfance depuis longtemps. Et des aventures, elle en a aussi vécu.Toujours avec sa maman et son papa, musicien lui, partis un temps travailler en plein cœur du Congo, au milieu de la forêt équatoriale. De quoi stimuler l’imagination. Pourtant, la jeune fille née en 1963 ne nourrit pas vraiment d’ambitions professionnelles concrètes lorsqu’elle s’installe à Rennes, puis rentre aux Beaux Arts, section Art (peinture, sculpture). Elle a certes toujours aimé dessiner. Mais c'est Andrée Prigent, une amie illustratrice, qui lui ouvre les yeux sur l’univers de l’édition pour les enfants. À ses débuts, Anne-Isabelle Le Touzé réalise parallèlement des travaux d’illustration pour la communication et pour la presse. Puis les maisons d'éditions de livres pour enfants apprécient de plus en plus le talent de l’auteur et de l’illustratrice pour inventer, conter et mettre en images des histoires à lire par les grands aux petits, plutôt de niveau maternelle. Après Le commencement des tatous, aux éditions Mango Magnard, puis 101 Comptines chez Bayard ou encore Pied blanc chez Scandéditions-La Farandole, Anne-Isabelle livre ce qu’elle appelle son premier véritable album : Le tour du monde de Marie et Scarlett (texte et illustrations) aux éditions Didier 1995… Ou les aventures de l’exploratrice Marie et de son chat Scarlett, autour de leur monde à eux, celui de leur maison ! Suivra À quoi rêvent les vaches (illustrations) chez le même éditeur, qui connaît un véritable succès et l’honneur de la réédition. Une déclinaison de cet univers avec Les vaches et 1’objet mystérieux lui ouvre des portes vers Taiwan avec Triplexbook éditions en 2004. En 2006, Anne-Isabelle publit Piips (textes et illustrations) chez Pastel-Ecole des loisirs. Aujourd’hui, elle travaille pour la France, l'Allemagne, la Belgique et Taiwan et réalise des cartes postales. Elle sort régulièrement de son atelier pour rencontrer des enfants dans des classes pour parler de son travail, dessiner et discuter avec eux de ses personnages et de ses techniques diverses : « j’ai peur de m’ennuyer alors je change, j’expérimente ». Avec une constance cependant : la richesse de l’imaginaire et de la fantaisie. Parfois même, elle sort… son atelier ! Au cours de Junior, lorsqu’elle ne débattra pas des films en compétitions avec le jury jeune dont elle est la marraine, on pourra la rencontrer au milieu de ses pinceaux, encres et papiers au Lillico. Des animations spécifiques se dérouleront le jeudi pour découvrir toute la magie et les techniques d’un atelier de créatrice. Et peut-être même repartir avec des bouts de dessins ? ■

hors écran clair obscur remerciements

le prix index

> L’Éléphant d’or décerné par un jury d’enfants > Prix Ecole au Cinéma décerné par un jury d’enfants qui participent au dispositif « École et Cinéma ». 81


compétition courts métrages internationaux l’éléphant d’or

Programme 1

A partir de 4 ans

Wanted France > 2006 > 6’47 > couleur > vidéo > animation Réalisation Damien Bapst, Dan Creteur, Simon Cuisinier > Source Premium Films

Un fugitif décide de se réfugier dans un parc d’attraction désaffecté. Afin de tromper la police, il se déguise en canard ■

La Carotte au théâtre La Carotte au théâtre

[ Teatriporgand ]

Estonie > 2006 > 7’ > couleur > vidéo > animation Réalisation Pärtel Tall, Peep Pedmanson > Source Nukufilm

Dans un théâtre, un bonhomme de neige est poursuivi par un lapin qui rêve de dévorer la carotte qui lui sert de nez ■

Moutons France > 2006 > 5’58 > couleur > vidéo > animation Réalisation Simon Pierre Blanc, Vivien Cabrol, Arnaud Valette > Source Premium Films

Et si les moutons naissaient dans l’écume des vagues ? ■ Moutons

Tarte aux pommes Suisse > 2006 > 10’ > couleur > 35 mm > animation Réalisation Isabelle Favez > Source Swiss effects

Une boulangère s’éprend d’un boucher, mais le chien du chasseur vient s’en mêler

Poulet à la coque

[ Hard Boiled Chicken ]

Hollande > 2005 > 4’40 > couleur > 35 mm > animation Tarte aux pommes

Réalisation Arjan Wilshut > Source Il Luster Productions

Une poule est bien décidée à sauver son œuf convoité par le fermier pour son petit déjeuner

La Chute de l’ange France > 2005> 5’ > noir et blanc > 35 mm > animation Réalisation Geoffrey Barbet Massin > Source Mikros Image

Un ange se promène dans l’espace avec une valise à la main. Une aile se casse, l’ange perd l’équilibre et laisse tomber son bagage ■ La Chute de l’ange

Le Génie de la boîte de raviolis Suisse > 2006 > 8’ > couleur > 35 mm > animation Réalisation Claude Barras > Source Folimage

Armand travaille à la chaîne dans une usine de boîtes de pâtes alimentaires. Le soir, pour le souper, il s’ouvre une boîte de raviolis. Un génie surgit ■

Le Génie de la boîte de raviolis 82


compétition courts métrages internationaux l’éléphant d’or

le festival

Programme 2

A partir de 7 ans

cité ciné

Storyville France > 2006 > 5’50 > noir et blanc > vidéo > animation Réalisation Marion Nove Josserand, Florian Mounie, Patrick Krafft > Source Premium Films

Artie, trompettiste déchu, tente de ramener sa trompette du monde des morts ■ compétitions

Histoire à la gomme Belgique > 2006 > 14’ > couleur > 35 mm > animation Histoire tragique avec fin heureuse

Réalisation Eric Blésin > Source Suivez mon regard

junior

Comme tous les jours, Gaspard se rend à l’école. Il voudrait pouvoir attirer l’attention de Sophie mais sa timidité et sa maladresse lui semblent être des obstacles insurmontables. Une nouvelle journée débute, qui n’est pas semblable aux autres ■

c’est arrivé près de chez nous

Histoire tragique avec fin heureuse [ Historia tragica com final feliz ] France, Canada, Portugal > 7’46 > noir et blanc > 35 mm > animation Réalisation Regina Pessoa > Source Folimage

Il était une fois une petite fille dont le cœur battait plus vite et plus fort que celui des autres personnes ■ La Terre est ronde

La Terre est ronde

[ The World is Round ]

Suisse, Pologne > 2006 > 5’ > couleur > 35 mm > animation Réalisation Jadwiga Kowalska > Source HGK Lucerne

Afin de s’assurer que la terre est bien ronde, un vieux monsieur s’embarque pour un voyage semé d’embûches et d’obstacles à surmonter ■

hors écran

Deweneti Deweneti

Sénégal > France > 2005 > 15’ > couleur > 35 mm > vostf Réalisation Dyana Gaye > Source Andolfi

clair obscur

Dakar, Sénégal. Ousmane, qui n’a pas sept ans, mais gagne déjà sa vie en mendiant dans le centre ville de la capitale, se met en tête d’écrire au père Noël ■

Le Loup blanc France > 2006 > 8’ > couleur > 35 mm > animation Réalisation Pierre-Luc Grangeon > Source Sacrebleu Productions

remerciements

Le Loup blanc

Un enfant réussit à apprivoiser un gros loup blanc pour en faire sa monture. Son petit frère et lui sont ravis. Mais pour nourrir sa famille, le père rentre de la chasse avec un gibier nettement plus gros que le traditionnel lapin ramené d’habitude ■

Fleur de fée

index

France > 2006 > 17’ > couleur > 35 mm Réalisation Flavia Coste > Source 35M Productions

En quête d’envol artistique, Shani doit auditionner pour La Mouette de Tchekov après avoir fait la fée dans un anniversaire d’enfants. Ce job de « fée d’un jour » la mènera à franchir les portes de l’imaginaire et à incarner son rôle de fée comme jamais ■ Fleur de fée 83



junior le festival

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cité ciné

90 97 102

compétitions

éditorial la malle aux trésors rêves de nuit, vies rêvées frankenstein espace lecture / spectacle / vis a vis ateliers

103

junior c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur remerciements index 85


éditorial

Junior est le temps fort de la politique de

La Malle aux trésors s’ouvrira une nouvelle

sensibilisation (à l’image) menée à l’année

fois sur une programmation coup de cœur,

par Clair Obscur.

composée de courts et de longs métrages,

Clair Obscur est impliquée dans de nombreux

riche d’avant-premières et d’inédits, en

dispositifs nationaux d’éducation à l’image

partenariat avec Le Festival Ciné-junior 94

déclinés en Ille-et-Vilaine et en Bretagne

et le Forum des images de Paris.

(École et Cinéma, Collège au Cinéma,

Une nouvelle projection-concert

Lycéens & apprentis au Cinéma, Passeurs

« Microciné/Rythm » embarquera petits et

d’images) et dans les sections L cinéma des

grands dans l’univers trépidant de cartoons

lycées Bréquigny et Saint Martin à Rennes.

burlesques en super 8 réactualisés par des créations musicales électroniques.

Ouvert à tous les publics, Junior porte une attention particulière aux jeunes spectateurs

Anne-Isabelle Le Touzé, écrivaine, illustratrice,

en s’offrant comme une véritable expérience

et marraine de Junior 2007, remettra non

de découverte (combien de spectateurs du

seulement un nouvel Éléphant d’Or à un

département ont connu leurs premières

film sélectionné par son jeune jury.

émotions sur grand écran avec Junior ! ), en

Elle installera en sus son atelier au Théâtre

même temps que de re-découverte.

Lillico et exposera une sélection de ses

Les grands classiques du patrimoine sont en

illustrations.

effet toujours présents, à côté de petites perles, contemporaines et rares, découvertes

Découverte, plaisir, émotion sont avec

aux quatre coins d’un village planétaire trop

Junior, toujours conjugués avec éducation.

souvent réduit à quelques énormes machines

Si tous les dispositifs dans lesquels Clair

cinématographiques internationales standar-

Obscur est investi trouvent des déclinai-

disées. Avec Junior, le cinéma parle toutes

sons variées au cours du festival, Junior

les langues…

propose en sus des animations spécifiques

En lien avec la thématique de la Ville la Nuit,

comme ces ateliers à destination des

Junior s’aventure cette année sur des chemins

enfants sur le Flip Book et la musique…

obscurs peuplés de rêves… Mais aussi de

Une première découverte ludique des

cauchemars : sous la couette, l’esprit et

techniques de l’animation et du bruitage.

l’imagination donnent aux premières grandes questions sur la vie, des résonances angoissantes ou féériques. Junior va embarquer petits et grands vers de superbes rêves éveillés, leur mettre la tête dans les étoiles…

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Bon voyage dans les salles obscures


la malle aux trésors le festival cité ciné

À l’affiche, une programmation coup de cœur en courts et longs métrages, avec un hommage à Norman Mc Laren, une avant-première ou encore des films inédits, en partenariat avec Le Festival Ciné-junior 94 ■

compétitions junior c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur remerciements index

> Jeux d’images programme 1 programme 2 > Les Contes de Grand Papa > White Palms

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la malle aux trésors

Jeux d’images

Programme de courts métrages

Canada > 1940 à 1965 > noir et blanc et couleur > 35mm > animation Réalisation Norman Mc Laren > Sources Films du Paradoxe

Cette sélection retrace le parcours singulier de ce grand créateur inclassable, universel et infatigable, passionné par le cinéma d’animation. Mc Laren était soucieux d’utiliser et d’inventer les techniques les plus diversifiées : dessin sur pellicule, animations d’objets et de personnages, superpositions, trucages optiques, grattage de pellicule, papier découpé… Avec peu de moyens, Mc Laren crée un maximum d’expression. Enfin, plus que l’image elle-même, c’est l’intervalle entre les images qui l’intéresse : le mouvement, le rythme… > en partenariat avec Le Grand Cordel, dans le cadre du rendez-vous Vis à Vis

Programme 1

durée 35’

A partir de 3 ans

Discours de bienvenue de Norman Mc Laren [ Opening Speech ]

1960 > 6’33 > noir et blanc

Film à truquages avec animation d’objets et animation d’un acteur (Mc Laren lui-même) ■

Points

1940 > 2’30 > couleur

Effets visuels et sonores abstraits dessinés à l’encre de chine sur pellicule 35 mm

La Poulette grise

1947 > 6’ > couleur

Dessins colorés au pastel illustrant une vieille berceuse française et transformés par la suite de fondus enchaînés. Berceuse interprétée par la chanteuse Anna Malenfant ■

Hen Hop

1942 > 3’17 > couleur

Images tracées directement sur pellicule. La couleur (Warnercolor) est ajoutée par la suite. Interprétation visuelle d’une musique de danses carrées canadiennes. Publicité pour les bons de la victoire ■

Canon

1964 > 9’13 > couleur

Représentation visuelle et musicale du chant en canon. Diverses techniques d’animation sont utilisées, dont l’animation image par image d’objets tridimensionnels et de découpages peints mats ainsi que de nombreux effets optiques ■

Le Merle

1958 > 4’ > couleur

Animation image par image et superposition optique de découpages de papier blanc sur simples fonds de couleur. Un oiseau stylisé danse au son d’une chanson folklorique du Canada français ■

Programme 2

A partir de 6 ans

Programme 1 (ci-dessus) + ces deux courts métrages – durée 50’

Mosaïque

[ Mosaïc ]

1965 > 5’27 > couleur

En réunissant les copies de lignes verticales et lignes horizontales (lignes blanches sur fond noir), seules les intersections sont visibles et les petits carrés produisent des « mosaïques ». Les arrières-plans sont colorés à travers les filtres ■

Blinkity Blank

1955 > 5’15 > couleur

Utilisation d’animation intermittente et d’images spasmodiques jouant sur la persistance de la vision et l’après-image dans la rétine de l’œil. Les images sont gravées et colorisées sur une pellicule noire opaque ■

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la malle aux trésors

A partir de 7 ans

le festival

Les Contes de Grand Papa

Inédit

[ Nå skal du høre ]

cité ciné

Norvège > 2005 > 42’ > couleur > 35 mm > animation > traduction simultanée Réalisation Piotr Sapejin > Montage Tarkel GjØrv, Simen Gengenbach > Son Håkon Lammetun > Animation Piotr Sapegin, Mariann Bundgaard Nielson > Voix off Odd BØrretzen, Trine Lossius Borg > Production Kinopravda as > Sources Norwegian Film Institute

compétitions

Il était une fois un grand-père… Le film raconte la journée d’un grandpère qui tente d’habiller chaudement sa petite fille, pour qu’elle puisse sortir jouer dans la neige. Mais la petite fille n’entend pas se laisser faire si facilement ! Tandis que sa grand-mère est occupée à de nombreuses et étonnantes activités, la petite fille propose à son grandpère d’enfiler un vêtement à chaque histoire qu’il lui racontera. Il était une fois les fantastiques histoires de mon grand-père ■ > en partenariat avec Le festival de cinéma Jeunes Publics/Ciné-Junior 94

junior c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur

A partir de 10 ans

White Palms

[ Feher Tenyer ] Avant-première

remerciements

Hongrie > 2006 > 1h41 > couleur > 35 mm > prise de vue réelle > vostf Réalisation Szalbocs Hadju > Scénario Szabolcs Hadju > Directeur photo Andras Nagy > Montage Peter Politzer > Musique Peace Orchestra, Galt > Interprètes Orion Radies, Silas, Radies > Sources Epicentre Films

Miklos Dongo, grand gymnaste hongrois, a dû mettre fin à sa carrière à la suite d'une grave blessure. Il arrive au Canada pour commencer une carrière d’entraîneur face à un jeune champion colérique. Le travail du corps, la souffrance, le dépassement de soi et autant de souvenirs vont servir leur préparation du championnat mondial et leur relation humaine ■

index

> en partenariat avec L’ Arvor

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rêves de nuits, vies rêvées Pour cette édition Junior partage les songes de ses nuits… les plus doux comme les très désagréables ! Car si les doudous rassurent, ils ne permettent pas toujours d’échapper aux cauchemars. D’autant que tous les enfants aiment à épier avec délices et frissons, blottis au fond de leur lit, les sons qui peuplent les chambres. Ils imaginent aussi les sorcières et autres monstres tapis sous le lit, les fantômes qui arpentent les couloirs, la lune qui veille… Les histoires racontées au coucher sont un sacré réconfort. Comme le livre, les histoires portées à l’écran sont une belle invitation à laisser marcher son imagination, en compagnie, pour vivre les rêves éveillés ! Laura, Bart Collins et Bugsy Malone ne diront pas le contraire… ■

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Même pas peur ! Nuits L’Etoile de Laura La Petite marchande d’allumettes Les Disparus de Saint-Agil Les 5000 doigts du docteur T Arsenic et vieilles dentelles La Nuit du chasseur Bugsy Malone


rêves de nuits, vies rêvées

Carte blanche aux Après-midi des enfants du Forum des images A partir de 4 ans

Programme de courts métrages

le festival

Même pas peur !

Etats-Unis, France, URSS > 1921-1999 > 1h05 > couleur et noir et blanc > fiction et animation

cité ciné

Avis aux amateurs de sensations fortes ! Squelettes, fantômes, dents qui claquent et maisons hantées sont de la partie. Accompagné de personnages de dessins animés en tous genres, Buster Keaton, l’homme qui ne rit jamais, nous invite à une délicieuse séance de frissons…et de rigolades !

Malec chez les fantômes Etats-Unis > 1921 > 20’ > noir et blanc > vidéo > prise de vue réelle Réalisation Buster Keaton > Interprètes Buster Keaton > Sources Lobster

Malec chez les fantômes

compétitions

Un employé de banque lutte contre des faux-monnayeurs qui essaient de se faire passer pour des fantômes ■

Tous les i de Paris s'illuminent France > 1999 > 10’ > couleur > 35 mm > animation Réalisation Guillaume Casset > Sources Forum des images

Le Hérisson dans le brouillard

junior

Dans un grand magasin parisien, la nuit, un veilleur de nuit et un chat prétendent tous deux à l'amour d'un buste de couturière dont le plus grand désir est de devenir une femme ■ Tous les i de Paris s’illuminent

c’est arrivé près de chez nous

Russie > 1975 > 10’ > couleur > 35 mm > animation Réalisation Youri Norstein > Scénario Sergei Kozlov > Sources Arkeion Films

Un petit hérisson est perdu dans le brouillard. Sans repère, la peur commence à gagner du terrain ■

Ernest le vampire France > 1988 > 9’ (3 épisodes x 3’) > couleur > vidéo > animation Réalisation Bruno Desraisses > Sources ICTV Solférino Images Quartier Latin

Ernest est un vampire maladroit, mais créatif. Il lui arrive toutes sortes de mésaventures dans son château. Il vit en compagnie d'une dragonne, une chauve-souris, des souris et d'autres visiteurs ■

Le Hérisson dans le brouillard

Spooks

hors écran

Etats-Unis > 1931 > 8’ > noir et blanc > vidéo > animation Réalisation Ub Iwerks > Série Flip the Frog > Sources Lobster

Un gros orage oblige Flip à s'arrêter dans une maison hantée où une tripotée de squelettes a décidé de faire la fête ■

clair obscur

Felix the Cat in Sure Locked Homes Etats-Unis > 1928 > 8’ > noir et blanc > vidéo > muet sonorisé > animation Réalisation Pat Sullivan > Série Flip the Frog > Sources Lobster

Par une nuit de pleine lune, Félix, un peu craintif, se réfugie dans une mystérieuse demeure aux ombres menaçantes ■

remerciements

Forum des images - Les Après-midi des enfants : Le Forum des images, institution dédiée au cinéma et subventionnée par la ville de Paris, mène depuis novembre 2005, deux chantiers en parallèle : la rénovation de ses espaces et la modernisation de sa salle des collections, associée à la numérisation des 6 500 films de sa collection. Pendant ces travaux, le Forum des images propose une programmation « Hors les murs » dans différents lieux de la capitale. Depuis une dizaine d’années, le Forum des images fait la part belle aux enfants de 18 mois à 10 ans en leur proposant Les Après-midi des enfants, une séance tous les mercredis et samedis à 15h. Les projections, présentées et animées par un invité, sont suivies d’un débat, puis d’un goûter. Les films s’articulent autour de thématiques, ponctuées par des séances événementielles (avant-premières, cinéconcerts, ciné-baby, conte et cinéma…). Dès la réouverture du Forum des images à l’automne 2007, la programmation en direction des tout-petits enfants sera renforcée, avec deux séances par mois spécialement conçues pour eux. La carte blanche aux Après-midi des enfants du Forum des images au sein de Travelling de Rennes donnera lieu à une séance spéciale de courts métrages sur la thématique de Junior : la nuit (à partir de 4 ans), en présence de Elise Tessarech ■ Le Forum des images, en travaux de rénovation, rouvrira ses portes à l’automne 2007.

index

Forum des images / Forum des Halles 75001 Paris – 01 44 76 63 00 / www.forumdesimages.fr

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rêves de nuits, vies rêvées

A partir de 4 ans

Nuits

Programme de courts métrages

Allemagne, Grande-Bretagne, France, Iran, Portugal > 1988 à 2006 > 45’ > animation

Cette sélection de 7 courts métrages, réalisés avec des techniques d’animations différentes, permettra de voyager à travers la nuit… toutes les nuits !

Little Wolf Grande-Bretagne > 1992 > 5’25 > couleur > vidéo > animation Réalisation An Vrombaut > Sources British Council

Par une nuit de pleine lune, une horde de loups se lance à la poursuite d'un mouton ■

A Noite

Toro de nuit France > 1996 > 6’ > couleur > 35 mm > animation Réalisation, images et décors Philippe Archer > Sources Agence du court métrage

A la lueur de la lune, un jeune torero quitte son village endormi pour aller combattre clandestinement le "Toro". Un affrontement complice, onirique, où le jeu des ombres et des silhouettes fait ressurgir les gestes de la mythologie taurine ■

A Noite

Flammes

Portugal > 1999 > 6’35 > noir et blanc > 35 mm > animation Réalisation et animation Regina Pessoa > Sources Lardux Films

L'angoisse d'une fillette face au territoire inconnu de la nuit et à l'étrangeté de sa mère

Flammes France > 2004 > 6’ > couleur > 35 mm > animation Réalisation Samuel Miralles > Sources Agence du court métrage

Par une nuit d’hiver, au cœur d’une forêt, un bonhomme de neige choisit de partir à la conquête d’un monde meilleur et se dirige vers un petit village enneigé ■

Il était une fois la lune et le renard Iran > 2005 > 12’ > couleur > 35 mm > animation Réalisation Babak Nazari > Sources Dreamlab Films

Cette nuit-là, la lune n’avait jamais paru plus belle ni aussi proche de la terre. Le petit renard grimpa sur la montagne, prit la lune et l’emporta dans sa tanière, car il était amoureux d’elle ■

Moonwalking Allemagne > 2004 > 4’48 > couleur > 35 mm > animation > sans dialogue Réalisation Jutta Schünemann > Sources Jutta Schünemann

Trouvant la lune très belle, un petit homme va chercher une échelle pour y grimper. Mais la lune perd l'équilibre ■

Good Bye Canine France > 2006 > 5’10 > couleur > vidéo > animation Réalisation David Vandenbroecke, Gregory Fatien, Simon Lallement > Sources Premium Films

Combien de fois avez-vous glissé une dent sous votre oreiller et fait semblant de dormir pour surprendre la petite souris ? Cette petite bête n'est pas si facile à débusquer que cela, reste bien mystérieuse et fait encore rêver de nombreux enfants ■

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Good bye Canine


rêves de nuits, vies rêvées

A partir de 3 ans

le festival

L’Etoile de Laura Allemagne > 2004 > 1h20 > couleur > 35 mm > animation Réalisation Piet de Rycker et Thilo Graf Rothkirch > Scénario Thilo Graf Rothkirch d’après l’œuvre de Klaus Baumgart > Musique Hans Zimmer > Sources Gébéka

cité ciné

Une petite fille de sept ans déménage dans une nouvelle ville où elle a du mal à se faire de nouveaux amis. Puis un soir, elle trouve une étoile filante dans le parc. C'est le début d'une grande histoire d'amitié ■

compétitions

Le dessin est assez classique mais très tendre, façon livre d’images pour les tout-petits : un mélange de pastels caressants et de couleurs vives, un brin de 3D, des personnages tout simples et des décors urbains soignés, discrètement enchantés ■ Cécile Mury, Télérama

junior

A partir de 7 ans

c’est arrivé près de chez nous

La Petite marchande d’allumettes Programme de deux courts métrages

La Petite marchande d’allumettes France > 1927 > 29’ > noir et blanc > vidéo > muet Réalisation et scénario Jean Renoir > d'après l'histoire de Hans Christian Andersen > Photographie Jean Bachelet > Décor Eric Aaes > Montage Jean Renoir > Effets spéciaux Mercier > Interprètes Catherine Hessling, Jean Storm > Sources Connaissance du cinéma

Ça serait bon de se réchauffer à la flamme d'une allumette » se dit Karen, la petite marchande d'allumettes qui grelotte de froid sous la neige en cette période de Noël. Réfugiée sous une palissade, alors qu'elle s'est fait rabrouer par des bourgeois pressés qui ne lui ont rien acheté, elle s'endort sous le froid et elle rêve ■

hors écran clair obscur

La Petite marchande d’allumettes apparaît sans doute aujourd’hui, avec Nana et Tire au flanc, comme le plus intéressant et le plus instructif des films de Renoir. (…) Les trucages ne sont pas ici pour leur illusion féérique, mais pour leur réalisation mécanique ou leur matière optique. Ce sont des jouets au second degré. Quant au style de l’interprétation et même à la sensibilité générale du film, ils procèdent évidemment et très directement de Chaplin, dont on sent notamment l’influence sur le jeu de Catherine Hessling et sur toutes les scènes de la rue avant le rêve de Karen ■ André Bazin, Cahiers du cinéma

La Première nuit

remerciements

France > 1957 > 23’ > noir et blanc > 35 mm Réalisation Georges Franju > Image Eugen Shuftan > Montage Jasmine Chasney, Henri Colpi > Musique Georges Delerue > Interprètes Lisbeth Persson, Pierre Devis > Sources Argos Films

index

Un petit garçon, au sortir de l’école, suit la petite fille de ses pensées dans le métro, la perd de vue et après une errance, s’endort sur les marches de l’escalier mécanique. Là, il rêve qu’il l’aperçoit dans une rame : elle passe inexorablement sous ses yeux sans qu’il puisse la rejoindre ■ Ce film est dédié à tous ceux qui n'ont pas renié leur enfance et qui, à dix ans, ont découvert à la fois l'amour et la séparation ■ Boileau-Narcejac

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rêves de nuits, vies rêvées

A partir de 7 ans

Les Disparus de Saint-Agil France > 1938 > 1h40 > noir et blanc > 35 mm Réalisation Christian-Jaque > Scénario Jean-Henri Blanchon, d'après l'œuvre de Pierre Véry > Dialogue Jacques Prévert > Photographie Marcel Lucien > Musique Henri Verdun > Montage W. Barache > Interprètes Erich Von Stroheim, Michel Simon, Aimé Clariond, Marcel Mouloudji, Serge Grave, Jean Claudio > Sources Pathé international

Au collège de Saint-Agil, trois élèves, Baume, Sorgues et Macroy, ont constitué une société secrète, « les Chiche-Capons », dont le but est de partir faire fortune aux États-Unis. Au cours de leurs réunions nocturnes, ils observent d’étranges phénomènes, comme la présence d’un « Homme invisible ». L’un après l’autre, les conjurés disparaissent sans laisser de trace ■ Les auteurs des Disparus de Saint-Agil ne déroulent-ils pas toute l’anecdote policière de cette œuvre comme si elle était vue par des yeux d’enfants, avec son ambiance fantastique exacerbée, ses personnages adultes à gros traits caricaturaux, le tout grossi, et magnifié parfois, par l’imagination de l’enfance ? ■ H.M. Fiche Ciné-Club Annecy

A partir de 8 ans

Les 5000 doigts du docteur T [ The 5000 Fingers of Dr. T ] Etats-Unis > 1943 > 1h28 > couleur > 35 mm > vostf Réalisation Roy Rowland > Scénario Allan Scott > Photographie Franz Planer > Musique Frederick Hollander, Heinz Roemheld, Hans J. Salter > Interprètes Hans Conried, Peter Lind Hayes, Tommy Rettig, Mary Healy > Sources Columbia

Le petit Bart Collins déteste le piano ; or sa mère tient par-dessus tout à ce qu'il en joue, sous la férule d'un professeur qui le terrorise, le tyrannique M.Terwilliker. Bart cherche un appui auprès du plombier, M. Zabladowski, qui a une piètre opinion de Terwilliker et du piano, mais préfère ne pas se mêler de cette affaire. Bart, répétant mécaniquement son morceau, s'endort sur son clavier… et c'est le début d'un terrible cauchemar ■ Pourquoi le plus beau des films sur le rêve et l’enfance, l’œuvre aux situations les plus poétiques et aux décors les plus surprenants, la plus originale des comédies musicales (…) est-il demeuré aussi scandaleusement méconnu du public et de la critique ? (…) Il serait grand temps de rendre à ce merveilleux film la place qu’il mérite dans les Histoires du cinéma ■ Jean-Claude Romer, Ecran

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rêves de nuits, vies rêvées

A partir de 8 ans

le festival

Arsenic et vieilles dentelles [ Arsenic and Old Lace ]

cité ciné

Etats-Unis > 1944 > 1h58 > noir et blanc > 35 mm > vostf Réalisation Frank Capra > Scénario Julius J. Epstein et Philip G. Epstein d’après la pièce de Joseph Kesselring > Photographie Sol Polito > Musique Max Steiner > Montage Daniel Mandell > Interprètes Cary Grant, Raymond Massey, Josephine Hull, Jean Adair, John Alexander, Peter Lorre > Sources Les Grands films classiques

compétitions

Les deux tantes de Mortimer abrègent les souffrances de vieux messieurs en leur administrant un breuvage savamment empoisonné. Leur neveu affolé découvre aussi ses cousins : l’un deux se prend pour Théodore Roosevelt et a la charge d’enterrer les corps ; l’autre, un dangereux criminel, accompagné du glauque Dr Einstein, vient ajouter un cadavre à la bonne douzaine qui traîne dans la cave ■

junior

Sarabande endiablée, parcourue de gags inventifs. Notamment le procédé dit double take (Cary Grant entre en trombe dans une chambre où gît un cadavre, ne remarque rien, puis s’arrête net, après avoir mesuré, rétrospectivement, l’horreur de la situation)… Un brin mécanique, mais rigolo comme tout ■ Pierre Murat, Télérama

c’est arrivé près de chez nous

A partir de 10 ans

La Nuit du chasseur

[ The Night of The Hunter ]

Etats-Unis > 1955 > 1h33 > noir et blanc > 35 mm > vostf Réalisation Charles Laughton > Scénario James Agee, Charles Laughton d'après l'œuvre de Davis Grubb > Photographie Stanley Cortez > Musique Walter Schumann > Interprètes Robert Mitchum, Lillian Gish, Billy Chapin, Sally Jane Bruce > Sources Ad Vitam

hors écran

Juste avant d’être arrêté puis condamné à mort, Ben Harper confie à son jeune fils John le montant d’un hold-up. Après son exécution, son co-détenu, Harry Powell, qui a deviné son secret, est libéré. Il séduit la veuve, l’épouse puis la fait disparaître. John, qui a senti la dangerosité de son beau-père, faux pasteur, psychopathe et criminel, s’enfuit avec sa petite soeur Pearl. Ils sont accueillis par Rachel, une grand-mère charitable ■

clair obscur

Dans une fin non conservée du film, le personnage de Rachel donnait la morale de l’histoire : “Il n’y a pas de mots pour rassurer un enfant. Un enfant regarde une ombre sur le mur et voit un tigre. Et les adultes disent : ‘’Ce n’est pas un tigre ; retourne au lit.’’ Et quand cet enfant s’endort, c’est un sommeil hanté par le tigre” ■

remerciements index 95


rêves de nuits, vies rêvées

A partir de 10 ans

Bugsy Malone Etats-Unis > 1976 > 1h30 > couleur > 35 mm > vostf Réalisation et scénario Alan Parker > Photographie Peter Biziou > Musique Paul Williams > Interprètes Scott Baio, Jodie Foster, Florrie Dugger, John Cassidi > Sources Cinémathèque de Belgique

Dans le New York des années 20, Fat Sam règne en maître sur le cabaret "Le Grand Schlem" jusqu'au jour où Dan Le Dandy et son gang débarquent armés du "Splurge Gun", mitraillette lanceuse de crème. Fat Sam, Tallulah et Bugsy Malone, arriveront-ils à renverser Dan Le Dandy ? ■ Bugsy Malone est une parodie très amusante des films de gangsters hollywoodiens. Son originalité tient dans le pari plutôt culotté de faire jouer les différents rôles par des enfants fardés, gominés, déguisés avec un grand souci de réalisme ■ Gérard Camy, Télérama

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frankenstein le festival cité ciné

En lien avec cité-ciné La Ville La Nuit, Junior propose aux plus grands des petits de suivre pas à pas l’un des personnages emblématiques de la nuit, Frankenstein, immortalisé à l’écran par l’acteur Boris Karloff. La programmation sera l’occasion de vérifier la richesse du mythe à travers hommages et parodies, signés James Whale, Mel Brooks et Tim Burton ! ■

compétitions junior c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur

Frankenstein Frankenweenie La Fiancée de Frankenstein Frankenstein Junior

remerciements

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FRANKENSTEIN

A partir de 8 ans

Frankenstein Etats-Unis > 1931 > 1h11 > 35 mm > noir et blanc > vostf Réalisation James Whale > Scénario Garret Fort, Francis Edward Faragoh et Robert Florey > d’après le roman de Mary W. Shelley > Adaptation Robert Florey et John Balderston > Maquillage Jack Pierce > Interprètes Colin Clive, Mae Clarke, John Boles, Boris Karloff > Sources Cinémathèque Royale de Belgique

Grâce à la collaboration dévouée de Fritz, un nain bossu qui dérobe, la nuit, les corps d’humains fraîchement décédés, le docteur Frankenstein peut envisager de créer un être artificiel. Une nuit d'orage, grâce à la puissance de l'énergie dégagée par la foudre, l'étrange opération réussit ■ Tourné la même année que le Dracula de Tod Browning, Frankenstein marque une des dates capitales de l’histoire du film fantastique. (…) Grâce à Jack Pierce, génial maquilleur et créateur du visage bouleversant du monstre, ce personnage n’est plus une simple masse de chair empruntée, mais un être authentique dont la détresse est inoubliable ■ André Moreau, Télérama + En complément de programme (sous réserve)

A partir de 8 ans

Frankenweenie Etats-Unis > 1984 > 29’ > vidéo > noir et blanc > vostf Réalisation Tim Burton > Scénario Tim Burton, Leonard Ripps > Photographie Thomas E. Ackerman > Musique Michael Convertino, David Newman > Montage Ernest Milano / Décors Roger M. Shook > Interprètes Shelley Duvall, Daniel Stern, Barret Oliver > Sources Jack F. Roger Compagnie

Après avoir frôlé la mort, un chien sème la zizanie chez le voisinage. Son propriétaire, le jeune Victor, va tout tenter pour démontrer que son fidèle compagnon est tout sauf un monstre ■

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FRANKENSTEIN

A partir de 10 ans

le festival

La Fiancée de Frankenstein [ The Bride of Frankenstein ] Etats-Unis > 1935 > 1h15 > 35 mm > noir et blanc > vostf Réalisation James Whale > Scénario William Hurlbut, John L. Balderston > Compositeur Franz Waxman > Interprètes Boris Karloff, Colin Clive, Valérie Hobson > Sources Cinémathèque Royale de Belgique, Jack F. Roger Compagnie

cité ciné

Dans ce second volet de James Whale, la créature, ayant survécu à l’incendie du moulin, se réfugie chez un ermite aveugle qui lui apprend à parler. Pendant ce temps le Dr Pretorius fait enlever la femme du docteur Frankenstein pour contraindre ce dernier à fabriquer une compagne destinée à rendre le monstre heureux. La fiancée ainsi créée est horrifiée à la vue du compagnon qu'on lui destine ■

compétitions

Monstre d’humanité en quête d’amour, effrayant malgré lui, le personnage est interprété par le grand Boris Karloff, impérial de gravité et de sobriété mêlées, indissociable du mythe qu’il a contribué à façonner ■ Jacques Morice, Télérama

junior c’est arrivé près de chez nous

A partir de 10 ans

Frankenstein Junior [ Young Frankenstein ] Etats-Unis > 1974 > 1h47 > 35 mm > couleur > vostf Réalisation Mel Brooks > Scénario Gene Wilder, Mel Brooks > d’après l’œuvre de Mary Shelley > Photographie Gerald Hirschfeld > Musique John Morris > Montage John C. Howard > Décoration Dale Hennesy > Costumes Dorothy Jeakins > Interprètes Gene Wilder, Marty Feldman, Madeline Kahn, Peter Boyle > Sources Columbia

hors écran clair obscur

Peu fier de son ascendance, le Docteur Frederick Frankenstein accepte pourtant de retourner sur les terres de ses ancêtres. Rattrapé par la folie familiale, il décide de suivre les traces de son aïeul et de créer à son tour une créature à partir de cadavres, avec l'aide de son fidèle serviteur Igor. Malheureusement, chargé de trouver le cerveau d'un génie, ce dernier se trompe et rapporte à Frankenstein un cerveau anormal ■

remerciements

La parodie est loufoque, hilarante. Le réalisateur maîtrise l’imagerie du fantastique des années 30. Pas un détail n’échappe à son sens ravageur de la dérision. Mais malgré ses facéties, Mel Brooks laisse filtrer la nostalgie. Perdu dans un fabuleux noir et blanc d’autrefois, Frankenstein junior rend finalement à son grand-père de cinéma un hommage d’une poésie débridée ■ Cécile Mury, Télérama

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le festival

espace lecture / spectacle vis à vis ateliers

cité ciné

compétitions

junior

c’est arrivé près de chez nous

hors écran

clair obscur

remerciements

index

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espace lecture / spectacle / vis a vis

espace lecture Avec la Bibliothèque Municipale de Rennes Le festival ouvre un espace lecture : plus d’une centaine d’ouvrages, des animations et un accueil spécifique pour les enfants et leurs parents. La bibliothèque édite pour l’occasion une brochure spéciale, « Quelle nuit ! », large sélection d’ouvrages sur le thème de la nuit : mondes imaginaires, rêves et doudous, cauchemars… En complément, la bibliothèque édite également une filmographie sur le thème de « La Ville, La Nuit », avec une sélection de DVD pour un public adulte ■

Le temps fort de l’espace lecture :

Histoires dans Le Noir Lecture-spectacle par Florence Arnould de l’association « Ecouter Voir… ». A partir de 5 ans. Installée dans son lit et sous sa couette douillette, Flotille racontera des histoires dans le noir…Brrrr ! Depuis 1998, "Ecoutez Voir…" a pour objectif de promouvoir la littérature de jeunesse en mettant en scène des textes illustrés pour les enfants, petits et grands ! Après avoir travaillé en librairie spécialisée jeunesse puis en bibliothèque, Florence Arnould est devenue comédienne à plein temps pour « Ecoutez Voir… » ! > Mercredi 7 mars à la bibliothèque Landry à 15h > Samedi 10 mars au Lillico à 15h30

Mon ours bleu

L'association Lire & Délire met en scène avec humour et tendresse l'univers de la nuit des tout-petits : une chambre, un lit, un bébé et pour s'endormir... tout le rituel du coucher avec surtout le doudou, le fameux ours bleu préféré ! > A partir de 1 an > Bibliothèque de Cleunay > Samedi 3 mars à 10h30 En partenariat avec La Bibliothèque municipale de la Ville de Rennes

Que se passe-t-il la nuit ?

Lectures et animations interactives dans un décor réalisé par Anne-Claire Macé, plasticienne. > Bibliothèque du Landry > du 5 au 13 mars En partenariat avec La Bibliothèque municipale de la Ville de Rennes

Jeu-concours « Quelle nuit ! » La Bibliothèque Municipale de Rennes organise un jeu concours pour les enfants de moins de 13 ans. Les bulletins sont disponibles dans les bibliothèques du réseau, à la Courte-échelle, chez M’Enfin et au Théâtre Lillico. > Date limite de participation : 17 avril > Remise des prix : 25 avril à la Bibliothèque du Landry

vis à vis Un rendez-vous construit dans le cadre du partenariat entre Clair Obscur et Le Grand Cordel qui partagent le plaisir d'éveiller le regard des enfants et leur sens critique. Pour croiser les images des cinéastes et celles des plasticiens, les images projetées sur les écrans et celles accrochées aux cimaises, VIS À VIS est une rencontre privilégiée avec Magdalena Mrowiec autour de la projection d'un film choisi par elle dans la sélection Travelling JUNIOR, et d'une visite de l'exposition scénographique de Flip Book ! Votre pouce fait son cinéma ■ Dimanche 11 mars >Théâtre Lillico> 14h00

Projection de Jeux d’images programme de courts-métrages d’animation. A partir de 7 ans. Voir page 88 Dimanche 11 mars > Grand Cordel > 15h30

Visite de l'exposition scénographique concours de Flip Books en compagnie de Magdalena Mrowiec, suivie d'un goûter pour petits et grands > Visite de l’exposition et ateliers sont proposés aux scolaires et au public sur réservation auprès du Grand Cordel au 02 99 87 49 49

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ateliers

ateliers

cité ciné

Les musiques de la nuit Atelier scolaire

> A partir de 5 ans, sur réservation > Péniche spectacle, 30 quai St Cyr, Rennes > Vendredi 9 mars En partenariat avec la Caisse d’épargne de Bretagne.

junior

L’atelier de l’artiste

compétitions

Au cinéma comme dans la vie, quand la nuit s'installe les sons entendus prennent tout à coup la plus grande des forces... pour le rêve ou pour la peur, cela dépend ! Les enfants apprendront à observer puis à créer la bande son d'une séquence de cinéma. Cette séance "Musique au Cinéma" sur le thème de la nuit permettra d'explorer l'un de nos sens : l'ouie. Alors... Ouvrez grandes vos oreilles !!! ■

Atelier scolaire

> A partir de 5 ans, sur réservation > Théâtre Lillico > Jeudi 8 mars En partenariat avec la Caisse d’épargne de Bretagne

Cinéma kit Atelier centres de loisirs Pour mieux comprendre le principe d’images animées, les enfants fabriqueront des jeux optiques. En complément de programme, animation lecture et animation musicale sur le thème de la nuit ■

hors écran

> A partir de 5 ans, sur réservation En partenariat avec la Caisse d’épargne de Bretagne

Ateliers arts plastiques et cinéma Visites-ateliers « Arts plastiques et cinéma » autour de l’exposition de Magda Mrowiec

> A partir de 5 ans, sur réservation auprès du Grand Cordel 02 99 87 49 49 > Le Grand Cordel MJC > du 5 au 13 mars

Ateliers publics

clair obscur

Atelier scolaire

Atelier arts plastiques d’une journée sur le thème de « Mouvement et images »

c’est arrivé près de chez nous

Visites-ateliers autour de l’exposition d’Anne-Isabelle Le Touzé. L’artiste propose aux enfants de découvrir ses œuvres, en revenant sur les différentes étapes de ses créations et les différentes techniques qu’elle utilise (aquarelles, acryliques, pastels gras). Cerise sur le gâteau : les enfants dessineront par eux-mêmes pendant qu’Anne-Isabelle Le Touzé dessinera une image pour eux, qui restera dans la classe ■

> Pour les jeunes à partir de 13 ans, sur réservation auprès du Grand Cordel 02 99 87 49 49 > Le Grand Cordel MJC > Samedi 10 mars de 10h à 17h En partenariat avec Le Grand Cordel

remerciements

> Tout public, sur réservation auprès du Grand Cordel 02 99 87 49 49 > Le Grand Cordel MJC > Samedi 10 mars de 10h à 17h

Atelier arts plastiques et cinéma « création de flip books »

le festival

Soucieux de développer une éducation à l’image de qualité, Clair Obscur propose dans le cadre du festival des ateliers scolaires et publics pour une petite pédagogie du cinéma ludique et interactive ■

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c’est arrivé près de chez nous Depuis toujours, le festival Travelling ouvre ses écrans à la production cinématographique de la région. De l’histoire courte (Deuxième mouvement) au documentaire qui met en scène ses protagonistes à la manière d’une fiction (La Dernière journée), les films Celui qui lumine et Indépendance nous font voyager aux quatre coins de la Bretagne à travers les errances de leurs personnages en quête d’eux-mêmes et de leur place dans la société ■

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c’est arrivé près de chez vous

Deuxième mouvement le festival

France > 2006 > 5’38 > couleur > Vidéo Réalisation Pascal Voisine > Scénario Pascal Voisine > Image Pierre Grange > Son Henry Puizillout > Interprètes James Thierrée, Vanessa Fino > Production PAV Communication > Sources PAV Communication

Un homme tue accidentellement une femme et commence à ressentir la douleur de sa victime... ■

cité ciné

France > 2005 > 17' > couleur > 35 mm Réalisation Alan Guichaoua > Scénario Alan Guichaoua, Mathieu Granier > Image Alan Guichaoua > Musique « Kumquat », Sylvain Choinier, Clément Lebrun, Julien Bloit > Son Sylvain Richard, Gwenaëlle Blanchet > Interprètes Antonin Le Brun, Bernard Chanteux, Romain Bonnel, Guénolé Gasnier > Production Ens Louis Lumière > Sources Ecole Nationale Louis Lumière

Deuxième journée

junior

Yann, 15 ans, se découvre une fascination pour la lumière. Lors d’un parcours initiatique, il commence par jouer avec des simples fumigènes, et finit par illuminer un port entier ■

France > 2005 > 12' > couleur > 35 mm Réalisation Olivier Bourbeillon > Scénario Olivier Bourbeillon > Image Laurent Dailland > Montage Julien Cadilhac > Musique Jacques Henry > Son Julien Cadilhac > Production Paris-Brest Productions / Cinémathèque de Bretagne > Sources Cinémathèque de Bretagne

Celui qui lumine

c’est arrivé près de chez nous

La Dernière journée

hors écran

Le 1er juillet 2005, le Marteau-Pilon N°125 Schneider et Cie datant de 1867 a cessé son activité à l’ancien atelier des forges de l’arsenal de Brest. Jean et Bernard rejoindront l’atelier forges-gréément, Robert partira à la retraite. Trente années de forges … ce documentaire capte les gestes parfaits, le travail du fer chauffé à rouge, l’ambiance d’une journée pas comme les autres ■

compétitions

Celui qui lumine

clair obscur

Indépendance France > 2005 > 18'20 > couleur > 35 mm Réalisation Fabrice Main > Scénario Fabrice Main > Image Benjamin Chartier > Montage Jeanne Oberson > Son François Mereu > Interprètes Eric Franquelin, Anne Aharo, Hélier Cisterne, Julien Michel > Production Jérôme Dopffer – Balathazar Productions > Sources Agence du Court Métrage

remerciements

Henri travaille à la chaine. Pour arrondir ses fins de mois, il est amené à “donner le coup de poing” Sa vie est en friche et rien ne semble pouvoir la recomposer ■

La dernière journée

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hors écran 108

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junior

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compétitions

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cité ciné

rencontres rencontres professionnelles spectacle atelier du vent expositions

le festival

Travelling veut offrir au public plus que des films ! Des rencontres, des expositions, un spectacle... un monde qui tourne autour de la nuit... Et qui développe l’imaginaire ■

c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur remerciements index 107


rencontres

rencontres Mercredi 7 mars > 18h00 > Salle de la Cité

Les passagers de la nuit : jeunes ou moins jeunes, ils vivent la nuit Travail, fête ou spectacle, activités associatives, courses à l’épicerie de nuit, match de foot, repas au restaurant, soirée entre amis, balade ou errance… Contraintes ou choisies, les activités nocturnes et les occasions de sortie la nuit sont nombreuses en ville. Qui sont les "passagers de la nuit" ? Quels rapports entretiennent-ils avec le jour, avec la nuit et plus particulièrement avec la ville, la nuit ? Comment les comportements et les attentes de ces "usagers de la nuit" évoluent-ils au fil du temps, et comment la ville s’adapte-t-elle à ces évolutions ? ■ Table ronde avec > Catherine Espinasse, psychosociologue > Gilles Kerdreux, journaliste > Abdel Maliki, veilleur de nuit > Christophe Moreau, sociologue > Céline Ziwès, chargée de mission jeunesse, Ville de Rennes

Mercredi 7 mars > 18h30 à 20h00 > tous publics > Les Champs Libres

Animation cinéma en bibliothèque : à la recherche du film perdu ! Le cinéma est plus que centenaire, et nombreux sont les films qui ont marqué son histoire et la mémoire des spectateurs ! Pourtant, le temps a fait son œuvre, et englouti des trésors cinématographiques. Ainsi près de 75 % des films muets ont disparu à tout jamais, leurs pellicules perdues, on les appelait les films flammes, souvent détruites par le feu. Heureusement, de nouveaux supports, aujourd’hui numériques, ont permis de sauver des chefs d’œuvre. Mais à l’instabilité chimique succédèrent les dures lois du marché, qui lièrent l’artistique à l’économie et obligèrent les films peu rentables, mêmes les plus connus, les plus récents, à disparaître trop tôt des écrans, mis alors au pilon ! C’était sans compter avec la passion cinéphile ! Car des aventuriers des salles obscures, toujours plus nombreux, entreprirent cette quête absolue : sauver les films perdus. Les rayonnages et les écrans des cinémathèques, ainsi que les salles de cinéma Art et essai patrimoine sont devenus l’Arche de la cinéphilie ; les films restaurés, numérisés et fixés sur DVD les pépites du septième art. Ces aventuriers du film perdu nous content ici les mille et une histoires dans la jungle du patrimoine cinématographique ! ■ Animation : démonstration de film flamme, avant/après la restauration, restauration numérique en direct… Projections d’extrait de films : Les Vikings de Richard Fleischer, Retour de flamme, archives de la cinémathèque… Table ronde avec > Gilbert le Traon, directeur de La Cinémathèque de Bretagne > Vincent-paul Boncour, directeur de Carlota Films > Guillaume Fournierr, assistant artistique et technique de Clair Obscur

Vendredi 9 mars > 18h30 > Centre d’Information sur l’Urbanisme

Les nouvelles frontières de la nuit "Entre insécurité et liberté, la nuit s'invite dans notre actualité. Colonisée par les activités du jour, la nuit est désormais soumise à de nouvelles pressions. La ville qui dort, la ville qui travaille et la ville qui s'amuse ne font pas toujours bon ménage. Face à ces conflits, la nuit doit s'ouvrir à l'investigation scientifique, à la prospective et à la créativité. Luc Gwiazdzinski nous invite à une exploration de l'archipel nocturne, de ses acteurs, de ses limites, de ses centralités, de ses marges et de ses rythmes. Espace de projet et dernière frontière pour l'homme du XXIe siècle : la nuit a beaucoup de choses à dire au jour"■ Texte extrait du livre de Luc Gwiazdzinski : La nuit, dernière frontière de la ville, éditions de l’Aube, 2005 Conférence de Luc Gwiazdzinski, géographe et consultant

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rencontres

Lumière sur la ville

La diffusion en numérique

Intervenants > Sylvain Clochard, programmateur au Cinéma le Concorde à Nantes (programme aussi St Cast) > Quentin Decagny, Responsable du secteur Post-Production à la CST (Commission Supérieure Technique de l’Image et du Son) > Jean-Noël Fagot, Président de Tacc France

Tournage et post-production en haute définition

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Intervenants > Gérard de Battista, chef-opérateur > Guillaume Colboc, producteur à GuyomCorp > Stephan Faudeux, président de “Clubhd”

remerciements

Depuis quelques mois la HD s’impose au public sous différentes formes. La table ronde que nous proposons va tenter de faire le point à différents niveaux (artistique, économique, technologique) sur ces nouveaux outils (caméra et toute la chaîne numérique qui suit), de mieux comprendre les enjeux qui les entourent. Est-ce que la toute nouvelle HD peut rivaliser avec l’argentique et ses décennies d’expériences ? En nous concentrant sur des éléments pragmatique comme la sensibilité, ou le nombre d’image par seconde, nous tenterons de voir si la HD est une réelle révolution d’un point de vue cinématographique ■

clair obscur

Mardi 13 mars > 18h00 > Salle de la Cité

hors écran

L’arrivée du numérique va définitivement changer le sens de l’exploitation cinématographique actuelle. Ce nouveau moyen de diffusion va permettre beaucoup plus de souplesse : un exploitant ne sera plus tributaire des contraintes de temps, de disponibilité de support… Mais cette révolution technologique – le cinéma a fêté son centenaire, et le procédé est quasi resté le même – va engendrer des modification techniques très importantes. En termes de coûts, les investissements vont être importants. Comment va s’opérer ce changement ? Qui va financer et prendre en charge les coûts d’installation ? Nous essaierons de répondre à toutes ces questions et d’éclaircir en quoi l’arrivée du numérique au sens large va perturber nos habitudes de cinéphiles ■

c’est arrivé près de chez nous

Mardi 6 mars > 18h00 > Salle de la Cité

junior

rencontres professionnelles

compétitions

Table ronde avec > Jean-Luc Daubaire, conseiller municipal chargé de l’énergie et de l’écologie urbaine, Ville de Rennes > Luc Gwiazdzinski, géographe et consultant > Sandra Mallet, doctorante à l’Institut d’Urbanisme de Paris > Benoît Quéro concepteur-lumière, société Spectaculaires > Un architecte - urbaniste Agence Nicolas Michelin

cité ciné

La lumière est un élément clé des politiques urbaines et des aménagements qui composent notre environnement. En effet, la lumière ne doit plus seulement se contenter d’éclairer la ville, elle doit aussi rassurer le citoyen, mettre en valeur le patrimoine, créer des ambiances, affirmer l’identité de tel ou tel quartier, jusqu’à transformer l’image nocturne de la ville, tout en garantissant une bonne maîtrise de la dépense énergétique. Comment les acteurs de la ville - élus, architectes, urbanistes, artistes - prennent-ils en compte la dimension lumière dans leur travail et dans leur réflexion, en France et à l’étranger ? ■

le festival

Samedi 10 mars > h00 > Salle de la Cité

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spectacle

spectacle Mardi 13 mars à 21h00 > Salle de La Cité Première partie du concert The Night Hunter Project Voir page 72

Grands Rapides pièce pour voix, guitares et computer > Christophe Ecobichon auteur des textes, compositeur et initiateur du projet > Hélène Le Corre musiques électroniques, mix et samples, compositrice de certaines parties > Cédrik Boulard guitares acoustique et électrique, compositeur de certaines parties > Jacques-Yves Lafontaine son > Laurent Poulain décors et lumière

Sous la forme d'un conte ou d'un récit fantastique, Grands Rapides traite de ce que l'on voit... De ce que l’on peut voir lorsqu'on déambule dans le ventre de la ville, la nuit. Mais de quelle étoffe est faite cette vision ? Est-elle prémonition ? Hypnose ? Hallucination ? Manipulation subliminale ? Vision stupéfiante ? Fantasme ? Cliché cinématographique ? Mythe? Fiction? Code subtilement imposé ? Dédoublement ? Mystification ? Projection inconsciente ? À moins qu'elle ne soit un songe ?... Ou que nous soyons nos propres fantômes... De rites urbains en hypnoses collectives, Christophe Ecobichon (Mézues), comme le joueur de flûte de Hamelin, nous entraîne (vers le bas) dans les méandres de ce récit initiatique, entouré de Hélène Le Corre (Mistress Bomb H) au mix électro et samples (énervés) et de Cédrik Boulard (Boule) aux guitares (saturées). Alliant le grotesque au dérisoire, cette expérience atypique de blues électronique n'est pas sans rappeler Laurie Anderson et William Burroughs. Avec, aux manettes, Jacques-Yves Lafontaine, pour le son, et Laurent Poulain, pour la lumière et les décors ■

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expositions

expositions le festival

L’atelier de l’artiste Atelier/expositon

L’exposition est ouverte au public de 10h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h00. Fermé jeudi 8 mars

clair obscur remerciements index

> Carré d’Art, galerie d’art du centre culturel Pôle Sud, Chartres-de-Bretagne Du 1er mars au 7 avril 2007 Vernissage le jeudi 1er mars À l’issue du vernissage, Gérard Darris, architecte-urbaniste (CERUR de Rennes) donnera une conférence ayant pour thème la Ville Lumière.

hors écran

« Depuis longtemps, je me sens très à l’aise dans l’absence de lumière. Le fait de ne pas voir, de ne pas comprendre, de ne pas parler me convient énormément. C’est dans le silence et la solitude de la nuit que j’ai réalisé ces images, un peu à la dérive, en découvrant ses rythmes, sous l’effet des vents et des courants, en déambulant maladroitement, en faisant attention aux choses. Pendant trois ans et au cours de nombreuses promenades, j’ai photographié des espaces de la ville où je suis né, des espaces que je contemplais avec admiration, que je considérais avec étonnement. Les images de Barcelona Silente, fixes ou mouvantes, sont des images de nuit. Grâce à un regard lent et silencieux et à un temps d’exposition prolongé, j’y ai trouvé une lumière très particulière, entre chien et loup, à la fois douce et rêveuse. Je suis passé d’endroits précis à des lieux vagues, j’ai tenté de regarder avec désir sans rien résoudre, j’ai essayé de prendre le temps de voir et le temps de vivre, et finalement j’ai tenté de trouver ma place sans la prendre. Et c’est à travers ce voyage, mi-réel mi-rêvé, que j’essaie de vous parler peut-être sans rien vous dire ■ » Israel Ariño

c’est arrivé près de chez nous

Barcelona Silente Photographies de Israel Ariño

junior

> Théâtre Lillico Du 5 au 11 mars

compétitions

Anne-Isabelle Le Touzé, écrivain, illustratrice et également marraine du festival, installe le temps du festival son atelier au Théâtre Lillico : son bureau, ses planches, ses pinceaux, ses crayons… tout ce dont elle a besoin pour travailler ! L’exposition permet de mettre en relation son travail de création et les œuvres réalisées ■

cité ciné

Anne-Isabelle Le Touzé

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expositions

FLIP BOOK ! Votre pouce fait son cinéma Dans le cadre de la manifestation Flip books ! Votre pouce fait son cinéma, organisée par Lendroit éditions d’artistes, Le Grand Cordel accueille et co-organise un Concours international de flip books gratuit et ouvert à tous. Les flip books participant au concours sont mis en scène dans une exposition scénographique de Magdalena Mrowiec, plasticienne, co-produite par Clair Obscur (dans le cadre du festival Travelling 18e) et par Le Grand Cordel. La scénographie de l'exposition des flip books est inspirée du thème du festival Travelling. L'espace de la galerie plongé dans l'obscurité et rythmé par les boîtes lumineuses contenant les objets de l'exposition invite à une déambulation guidée par la lumière. Les façades de ces boîtes évoquent celles des immeubles à la tombée de la nuit, ce moment de la vie urbaine où les formes ordonnées d'architecture s'effacent derrière le dessin chaotique des fenêtres lumineuses faisant apparaître des fragments de vies. Magdalena Mrowiec est née en 1968 à Lodygowice en Pologne. Elle vit et travaille à La Bouëxière en Ille-et-Vilaine. Plasticienne et scénographe, Magdalena Mrowiec concentre ses recherches artistiques sur la question de la perception de l’espace à travers les sens, et le rapport entre l’espace mental et l’espace concret. Ses installations sont fondées sur le principe de la marche, une notion qui prend en compte l’importance du temps de la durée et du rythme, dans la perception de l’environnement ■ > Le Grand Cordel MJC Du 20 janvier au 19 avril L’exposition vous donne rendez-vous dans le cadre du festival au Vis à Vis. Voir page 103

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éducation à l’image 114

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compétitions

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cité ciné

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le festival

partenaires école et cinéma collège au cinéma lycéens et apprentis au cinéma passeurs d’images

junior c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur remerciements index 113


partenaires

partenaires Les scolaires et le cinéma dans le département A l’initiative des Ministères de la Culture et de l’Education Nationale ont été mises en place des actions fortes qui impliquent un très grand nombre d’élèves et d’enseignants du public et du privé dans les dispositifs Ecole, Collège et Lycée au Cinéma. Cette action est coordonnée côté culturel par l’Association Clair-Obscur. D’autres partenaires ont renforcé d’année en année cette opération : association Cinéma 35 pour les salles de cinéma, cinédiffusion, la DRAC, le CDDP mais aussi les collectivités territoriales (Conseil Général, Régional, Municipalité selon le niveau d’enseignement). Une déclinaison en dispositifs de formation a aussi été possible permettant aux enseignants de développer un apprentissage de la lecture critique de l’image dans leurs classes. Travelling, organisé par l’Association Clair Obscur, est une manifestation qui vient enrichir cette démarche. Par ailleurs la participation des scolaires au Prix Ecole et Cinéma ou au Prix collège au cinéma s’inscrit bien dans la nécessaire éducation à l’image que l’Ecole se doit de mener auprès des élèves dans une logique partenariale de qualité ■ Jean-Charles Huchet Directeur des Services Départementaux de l’Education Nationale

Pôle cinéma du CDDP d’Ille-et-Vilaine Le pôle cinéma du CDDP propose des animations et des outils pédagogiques (valises cinéma, documents en médiathèque…). Les ressources des valises pédagogiques, régulièrement enrichies, permettent d’aborder le cinéma comme une culture à part entière et de donner envie aux enseignants d’entrer dans un projet cinéma avec leurs élèves (analyse et/ou production d’images animées). Elles ont aussi pour but d’accompagner les enseignants inscrits dans le dispositif École et cinéma, Collège au cinéma ou en classe à projet artistique et culturel (PAC). Toutes les informations sur le pôle cinéma (ressources disponibles, programme des animations, modalités d’inscriptions…) ainsi que des pistes pédagogiques, sont disponibles sur le site du CDDP. Travelling junior, par sa programmation et les rencontres qu’il propose, permet, année après année, de renforcer le partenariat nécessaire autour de l’éducation à l’image ■ Contact : Marion Geerebaert – Pôle cinéma du CDDP Tél. : 02 23 21 77 18 - Mail : marion.geerebaert@ac-rennes.fr Site : www.ac-rennes.fr/crdp/35/

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école et cinéma

école et cinéma

junior c’est arrivé près de chez nous

Le Roi et l’oiseau

Le Roi et l’oiseau de Paul Grimault > France > 1945 La Table tournante de Paul Grimault et Jacques Demy > France > 1988 Nanouk de Robert Flaerthy > USA > 1922 Chang de M.C. Cooper et E.B. Schoedsack > USA > 1927

compétitions

La programmation 2006/2007

cité ciné

À l’initiative des Ministères de la Culture et de l’Education Nationale, ce dispositif, mis en œuvre par Les Enfants de cinéma, ouvre les portes du cinéma aux élèves et aux enseignants des écoles maternelles et primaires. Les enfants découvrent des films du patrimoine et des œuvres récentes, tous genres et nationalités confondus. Chaque enseignant reçoit un " Cahier de notes " complet sur le film ; chaque enfant reçoit une carte postale grand format, mémoire affective de la séance. Coordonné en Ille-et-Vilaine par l’Inspection Académique, Clair Obscur et le CREAUniversité Rennes 2, Ecole et cinéma est en pleine expansion. École et cinéma en Ille-et-Vilaine propose aux enseignants une formation théorique et pratique à la lecture et à l’écriture des images, et permet aux élèves de participer à des ateliers vidéos encadrés par des professionnels, dans le cadre d’un Projet d’école ou d’un Atelier de pratique artistique et culturelle (APAC). 112 écoles, 450 classes et 10700 élèves participent cette année scolaire 2006/2007 au dispositif École et cinéma, dans 27 salles de cinéma du département ■

le festival

École et cinéma

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La Table tournante

remerciements

Nanouk

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Organisé par l’Inspection académique et Clair Obscur, le Prix Ecole et cinéma s’adresse aux élèves de cycle III des écoles primaires, publiques et privées, du département qui participent toute l‘année à l’opération École et cinéma. Les enfants découvrent un programme spécifique, au sein de la compétition de courts métrages du festival Travelling, l’Éléphant d’or. La découverte du court métrage, espace privilégié de formation et de création, permet aux élèves d’exercer leur sens critique, et de profiter d’une récréation cinéphile. Créé il y a deux, ce prix renforce le lien entre le primaire et le secondaire, dans le parcours cinématographique d’un élève. Il crée des passerelles entre le cycle III et la 6ème ■

clair obscur

Prix École et cinéma

Chang

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collège au cinéma

collège au cinéma Collège au cinéma En 1989, les Ministères de la Culture et de l’Education Nationale, conscients de la nécessité d’intégrer une culture cinématographique dans la formation des adolescents, lançaient l’opération Collège au cinéma. Grâce au soutien du Centre National de la Cinématographie et des Conseils Généraux, elle se déroule pendant le temps scolaire. À travers la diffusion d’œuvres représentatives des différents genres cinématographiques, cette opération permet aux élèves de s’initier au langage de la caméra et d’aiguiser leur regard critique. Elle vise à leur transmettre la passion pour le cinéma et pour le grand écran, son support naturel. Cette initiative connaît une expansion constante. Partenaire du Conseil Général et du dispositif Collège au cinéma, coordonné en Ille-et-Vilaine par l’Inspection académique, Cinédiffusion, Clair Obscur propose aux enseignants des formations adaptées en complément des projections : - Séances de prévisionnements des films de l’année suivies d’analyse filmique, - Stage de trois journées en immersion dans le festival Travelling, invitation à découvrir une cinématographie inédite et à rencontrer des professionnels du cinéma, - Journée de formation à la programmation autour du catalogue national des films du dispositif. Clair Obscur propose aux élèves et aux enseignants inscrits au dispositif une immersion ludique et pédagogique au cœur du festival Travelling ■

Atelier de programmation Mercredi 7 mars à 18h00 > Cinéville Colombier Plusieurs classes d’Ille-et-Vilaine (Pacé, Rennes, Tinténiac), inscrites au dispositif Collège au cinéma, mènent à l’année des ateliers de programmation, encadrés par Clair Obscur. Les élèves poursuivent ainsi plus avant leur découverte du court métrage, exercent leur sens critique et artistique, pour proposer au public leur séance de cinéma idéale. À l’occasion du festival Travelling, la classe de 4e D du Collège du Landry, à Rennes, présentera sa sélection, Travel In Laugh, sous le double signe de l’humour et de la dérision ■ Travel In Laugh Le P’tit bal de Philippe Découfflé, 1993, 4’ Le Homard de Artus de Penguern, 1995, 7’ Petites escapades de Pierre-Luc Grandjon, 2001, 5’ Pacotille de Eric Jameux, 2004, 12’ L’Aîné de mes soucis de Carine Tardieu, 2005, 10’ Walking on the Wild Side de D. Abel et F. Gordon, 2000, 15’ Aujourd’hui madame de César Vayssié, 2003, 10’ J’attendrai le suivant de Philippe Orreindy, 2003, 4’30

L’Aîné de mes soucis

Prix Collège au cinéma Des élèves de quatrième et de troisième des collèges publics et privés du département, participant toute l‘année à l’opération, découvrent le court métrage. Espace privilégié de formation et de création pour tous ceux qui rêvent de travailler dans le cinéma, le court métrage est, dit-on, entre autres, l’antichambre du long. Un programme spécifique, au sein de la compétition de courts métrages du festival, leur permettra de découvrir les premiers pas d’une nouvelle génération de réalisateurs. Après discussion et délibération, les classes remettront le Prix Collège au cinéma, parrainé par le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine. D’une valeur de 1 525 €, il récompensera le réalisateur de l’un des films visionnés ■ 1999 > Travelling Villes Imaginaires > Acide animé de Guillaume Bréaud 2000 > Travelling Le Caire > Un Petit air de fête de Eric Guirado 2001 > Travelling Dublin > Un Mariage en papier de Stéphanie Duvivier 2002 > Travelling Lisbonne > Des Anges de Julien Leloup 0h17 116

2003 > Travelling Téhéran > Ni vue, ni connue de Dorothée Sebbagh 2004 > Travelling Marseille > L’Ainé de mes soucis de Carine Tardieu 2005 > Travelling Helsinki > Aftershave de Hany Tamba 2006 > Travelling Alger > 0h17 de Xavier De Choudens


lycéens et cinéma

lycéens et apprentis au cinéma le festival

Lycéens et Apprentis au cinéma

Stage Lycéens et Apprentis au cinéma

L’Amour existe

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Tigre et dragon

Thierry Jousse, cinéaste, écrivain, critique de cinéma, ancien rédacteur aux Cahiers du cinéma, et Hussam Hindi et Erwan Cadoret, chargés de cours à l’Université Rennes 2 débattront avec les stagiaires autour des thèmes suivants : Le cinéma de genre, un cinéma de qualité pour les élèves ? Le cinéma de genre en Asie : relecture des codes hollywoodiens. Ils accompagneront les projections des films suivants : Tigre et dragon de Ang Lee (le Wu Xia Pian, ou le film de cape et d’épée Made in China), P.T.U. de Johnny To (le film noir revisité, ombres et lumières d’Asie), In The Mood for Love de WKW (Wong Kar Wai, un cinéaste asiatique majeur) ■

remerciements

Le festival Travelling accueillera pour la troisième année consécutive les professeurs des établissements bretons inscrits au dispositif, pour un stage en immersion.

clair obscur

La Sixième face du Pentagone

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c’est arrivé près de chez nous

Noi Albinoi de Dagur Kari > Islande > 2002 Mémoires en courts Le Chant du styren de Alain Resnais > France > 1958 La Sixième face du Pentagone de Chris Marker > France/USA > L’Amour existe de Maurice Pialat > France > 1967 La Dernière journée de Olivier Bourbeillon > France > 2006 Tigre et dragon de Ang Lee > Chine > 2000

junior

La programmation 2006/2007 Le Chant du styren

compétitions

70 lycées et Centre de Formation des Apprentis, 350 classes, 7500 élèves participent au dispositif Lycéens & apprentis au cinéma dans 39 salles de cinéma de la région Bretagne ■

cité ciné

Noi Albinoi

Lycéens et apprentis au cinéma est un dispositif national initié par le Centre National de la Cinématographie, le Ministère de la Culture et de la Communication, et par des coordinateurs régionaux (cinéma et éducation nationale). Clair Obscur, en association avec La Règle du jeu, coordonne Lycéens au cinéma en Bretagne. Lycéens et apprentis au cinéma en Bretagne s’adresse aux élèves de seconde, première et terminale des lycées d’enseignement général, professionnels, agricoles et maritimes, publics et privés et aux apprentis des CFA. Il propose d’assister à des projections cinématographiques de qualité et de suivre un enseignement de lecture et d’écriture d’images. La participation d’une classe à ce dispositif doit intégrer les orientations des projets d’établissements. Chaque classe inscrite doit voir trois films au cours de l’année scolaire, soit un par trimestre, afin de réaliser un travail régulier dans le domaine de l’éducation à l’image. Pour les enseignants des prévisionnements sont organisés, au cours desquels des documents pédagogiques leur sont remis ■

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lycéens et cinéma

lycéens au cinéma Classes L cinéma Clair Obscur est partenaire des sections L Cinéma des lycées Bréquigny et Saint Martin à Rennes. Comme chaque année depuis 1992, les élèves de la terminale L option cinéma du lycée Saint Martin couvrent le festival. Cette année leurs reportages vidéo sont projetés avant les séances au Cinéville-Colombier et à la Cité. Retrouvez également leurs informations sur le site www.clairobscur.info pendant la durée du festival ■

Projection des films des élèves de l’académie de Rennes candidats au baccalauréat 2006 Chaque année, plusieurs dizaines de films sont réalisés par les élèves de terminales en vue des épreuves du baccalauréat. Tous genres et techniques confondus, ces films témoignent souvent, en plus des connaissances acquises, de la richesse des expériences et des imaginaires des élèves. À l’exception des jurés du baccalauréat, rares sont ceux qui ont pu découvrir ces films. Il a paru intéressant à l’équipe du festival de pouvoir présenter cette année un florilège de la production lycéenne en Bretagne à un public plus large, et de livrer ainsi au regard critique des nouveaux élèves les travaux de leurs aînés ■ Aux portes de l’enfer, de Anne-Laure Pilot et Mylène Picheral, lycée J.-M. Le Bris, Douarnenez Unknown Pleasures, de Max-Antoine Le Corre, lycée Saint-Louis, Lorient L’Usine, de Thomas Perinet, Lycée Jeanne d’Arc, Pontivy L’Issue, de Marie Prigent, Audrey Ramaré et Florian Riault, Lycée Bréquigny, Rennes Un Mythe inconnu, de Sabrina Hervé et Maxime Moriceau, Lycée St Martin, Rennes Noyé dans l’oubli, de Rose-Marie Blin, Fred Geffroy, Antonin Bonnot et Raphaël Chotard, Lycée St Martin, Rennes

La Folle Journée Wong Kar-Waï À l’occasion de l’inscription du film 2046 au baccalauréat 2007, le festival propose aux élèves et aux enseignants de découvrir plus avant l’œuvre de Wong Kar Waï, et projette trois de ses films (voir page 27). Thierry Jousse, cinéaste, écrivain, critique de cinéma, ancien rédacteur aux Cahiers du cinéma, rencontrera les élèves des classes L cinéma, et animera des débats publics et professionnels autour de l’œuvre de Wong Kar-Waï ■

Chungking Express Allemagne > 1995

1h37

couleur vostf

In the Mood for Love 2000 > 1h34 > couleur > vostf

2046 2004 > 2h00 > couleur > vostf

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passeurs d’images

passeurs d’images le festival cité ciné

Passeurs d’images

Formation à l’image en bibliothèque

Bretagne

Formation des animateurs de centre de loisirs

L’objectif est d’aider les animateurs à se saisir du cinéma pour enrichir leurs projets pédagogiques et favoriser un partenariat entre CLSH, espaces jeunes et salles de cinéma. Il s'agit de créer les possibilités : - d'un travail en réseau dans le domaine spécifique du cinéma et de l'audiovisuel - de prévisionnements et de programmations régulières de films (tranches d'âge enfance et jeunesse)

index

Pour cette quatrième journée (après celles, en janvier, de Fougères, Chartres de Bretagne et Redon), nous nous associons à Clair Obscur et au Festival Travelling Junior pour proposer visionnement et travail en commun sur le film Les 5000 doigts du Dr T.

remerciements

Les associations UFFEJ Bretagne et CinéMA 35 en collaboration avec la Direction Régionale et Départementale Jeunesse et Sports de Bretagne Ille-et-Vilaine, proposent aux animateurs de centres de loisirs et accueils jeunes des journées de projection / échange / formation autour du cinéma jeune public.

clair obscur

NB : une rencontre publique sur l’Éducation à l’image est envisagée après le festival Travelling, le samedi 5 mai à 15h30 ; elle réunira des opérateurs locaux et nationaux des dispositifs tels École et cinéma, Lycéens au cinéma, Passeurs d’images… Elle sera illustrée par la projection des films réalisés avec les FJT rennais.

hors écran

40 bibliothécaires et médiathécaires de Rennes et de la Métropole découvriront le cinéma et ses genres cinématographiques, ses auteurs, ses géographies et ses spécificités : les westerns de John Ford aux Etats-Unis, Fritz Lang et le fantastique expressionniste en Allemagne, le cinéma bollywoodien… La projection du film PTU, de Johnny To, donnera lieu à une leçon de cinéma à l’attention des stagiaires : comment le cinéma asiatique transfigure les codes du polar classique américain. Le stage est encadré par des enseignants de cinéma, chargés de cours à l’Université Rennes 2 ■

c’est arrivé près de chez nous

Dans le cadre de Passeurs d’images et à l’occasion du festival Travelling, plusieurs partenaires de Clair Obscur dans ses actions sociales et culturelles présenteront leurs travaux : projections et ateliers ■ Les Foyers de jeunes travailleurs ■ La Mission Générale d’Insertion ■ Le Centre pénitentiaire et la Maison d’arrêt des femmes, la Maison d’arrêt des hommes

junior

Près de 20000 personnes ont bénéficié du dispositif Passeurs d’images en Région Bretagne, sur les villes de Rennes, Guingamp, Lanester, Lorient, Quimper, Vannes et Brest ■

compétitions

Passeurs d’images est une opération nationale initiée par le Centre national de la Cinématographie, pilotée par l’association Kyrnéa, et soutenue en Bretagne par la DRAC, le Conseil Régional, Ville-Vie-Vacances. Passeurs d’images est coordonnée par Clair Obscur sur la région Bretagne. L'opération Passeurs d’images propose, en collaboration avec les structures et associations de quartier, une série d'animations autour du cinéma pour tous les publics : séances de cinéma en plein-air, avant-premières, ateliers d’initiation aux techniques audiovisuelles, réductions dans les salles. Son objectif est double soutenir le cinéma et proposer des animations de qualité autour du 7e Art, à une époque où les images occupent une place essentielle dans les pratiques culturelles de la jeunesse.

Près de 70 animateurs ont bénéficié d’une telle formation en janvier 2006 (en partenariat avec les cinémas d’Acigné, Cancale, Redon, Chatillon en Vendelais et Bréal sous Montfort) et autant en janvier 2007 ■

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Le festival TRAVELLING est organisé par l'association CLAIR OBSCUR, nous adressons tous nos remerciements à l’ensemble de nos partenaires :

PARTENAIRES INSTITUTIONNELS Ville de Rennes Rennes Métropole Conseil Général d’Ille et Vilaine Conseil Régional de Bretagne Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne Agence Nationale pour la Cohésion Sociale et l'Egalité des Chances Caisse des Dépôts et Consignations Rectorat d’académie Inspection Académique Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique Centre Départemental de Documentation Pédagogique d’Ille-et-Vilaine

REMERCIEMENTS

PARTENAIRES PRIVES Spectaculaires ESRA Nouvelles Frontières CinéAct Pixels Vidéo Services Caisse d’Épargne de Bretagne Fnac Planète IO M'enfin STAR Film Air Services Imprimerie des Hauts de Vilaine Les Pépinières Tuloup Copy Concept OIS Ucar Hôtel Mercure Colombier Inter-Hôtel Le Sévigné Hôtel de Nemours X Voyages Parc Expo de Rennes Aéroport

PARTENAIRES MÉDIAS France 3 Ouest TV Rennes Arte CINECINEMA Ouest France Maville.com Événement Télérama Canal B

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SALLES PARTENAIRES Merci aux personnels et bénévoles des cinémas dont le professionnalisme, la volonté et l’enthousiasme concourent chaque année à la bonne marche du festival Travelling. Salle de la Cité Cinéma Cinéville Colombier Ciné TNB Cinéma Arvor Théâtre Lillico - Centre culturel le Rallye Les Champs Libres Centre d'Information et d'Urbanisme Tambour - Université Rennes 2 Diapason - Université Rennes I – Association Cinémaniacs Péniche Spectacle MJC Grand Cordel Cinéma Le Foyer à Acigné Cinéma Le Triskel à Betton Le Grand Logis - Centre culturel à Bruz Cinéma Espérance à Chartres-de-Bretagne

STRUCTURES CINÉMAS ET AUDIOVISUELLES CREA Université Rennes 2 L’Arrosoir à Émile Comptoir du Doc Lombric Images Kino Rennes Vivement Lundi ! Cinémathèque de Bretagne Côte Ouest - Festival Européen du Film Court de Brest Paris Brest Productions Film et Culture UFFEJ Bretagne Festival de cinéma de Douarnenez Films en Bretagne Ciné Service Transfilms Dubois Transat vidéo Les Films du Préau Carlotta Films Agence du Court Métrage Festival les 3 Continents Festival International du Film de La Rochelle Festival Plein la Bobine Festival International du Film d'Amiens Softitrage Carrefour des Festivals Cinéma du Réel Forum des Images Fondation du Japon Ciné Junior 94 Kyrnéa Les Enfants de cinéma Parallèles Productions Cinémathèque Royale de Belgique Hollywood Classics Norwegian Film Institut Park Circus Wallonie Images Production


Festival Les Tombées de la Nuit La Station service Les Ateliers du vent Les Grands rapides Association des Transmusicales Les Royals Globs Le Cercle Celtique de Rennes Carré d’Art - Centre culturel Pôle Sud

Vincent Melcion, pour l'Association l’Arrosoir à Emile, réalisation de la bande annonce

Mission Générale d’Insertion (MGI) Cap Monde Centre Régional Infos Jeunesse Bretagne (CRIJB) Ligue Française de l’enseignement Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPI 35) Lycée Bréquigny Lycée Saint Martin Collège du Landry Collège Sainte Geneviève à Pacé Ecole publique J.F. Kennedy

Eric Jacob, conception programmes

Sylvie Barthet, Gisèle Breteau-Skira, Catherine Espinasse, Jeanne Corbel, Claire Fesselier, LN Fréville, Emmanuelle Gorgiard, Chantal Guedon, Hélène Géniez, Rita et Violette Gorgiard, Marine Lépine, Gaëlle Le Floch, Sandra Mallet, Charlotte Midoux, Sabrine Picard, Sylvie Rouch, Suzanne Rousselet, Nora Sack-Rofman, Tomoko Sako, Carole Soyer-Loisel, Karine Thomas, Anne Zagula, Céline Ziwes.

Bob Moulin, conception du catalogue

Jérôme Chemin et Eric Jacob, conception du site internet (www.clairobscur.info)

hors écran

REMERCIEMENTS

Mesdames

Jean-Marc Ogier, pour la réalisation du Trophée L'homme aux bras ballants

c’est arrivé près de chez nous

Sans oublier

Anne Isabelle Letouzé, réalisation de l’affiche Travelling Junior

junior

Jo G. Pinelli, réalisation de l’affiche Travelling La Nuit

compétitions

Foyers des Jeunes Travailleurs rennais : Comité des Amitiés Sociales de la Région Rennaise et FJT Saint Joseph de Préville Communauté Emmaus d'Hédé Bibliothèques Municipales de Rennes

cité ciné

LA COMMUNICATION

le festival

PARTENAIRES SOCIAUX, CULTURELS ET ÉDUCATIFS

Messieurs clair obscur remerciements index

Claude Arnal, Olivier Assayas, Mehdi Boguais, Tibo Boulais, Hervé Brunet, Erwan Cadoret, Arnaud Cercel, Lilian Charlet, Morgan Daguenet, Jean Luc Daubaire, Jean-François Delsaut, Christophe Ecobichon, Bruno Elisabeth, Pierre Fablet, Caryl Ferey, Jean Pierre Frey, Jacques Gefflot, Luc Gwiazdzinski, Claude Janvier, Gilles Kerdreux, Luc Lagier, Christian Le Bars, Michel Le Henanf, Xavier Leseiche, Jean Noël Levavasseur, Julien Lucia, Abdel Maliki, Yves Marie Maurer, Olivier Mellano, Christophe Moreau, Daniel Paboeuf, Thierry Paquot, Simon Pensivy, Jean Bernard Pouy, Benoit Quéro, Xavier Ramond, Arnaud Rolland, Zhour Sellam, Claude Tible, Max Tessier, Jean Baptiste Thoret, Mathieu Vendeville, Philippe Verly.

121


les restaurants du festival

Les Restaurants du festival

122

Indian Express

14, contour St Aubin > 02 99 78 19 57

Les Bulles au plafond

11, rue Champ Jacquet > 02 99 78 14 42

Palais du Kebab

6, rue St Michel > 02 99 78 11 68

Le Déclic Bar

22, place St Anne > 02 99 38 82 50

La Brioche Dorée (Ste Anne)

2, rue d'Antrain > 02 99 63 21 30

Le Petit Phoenicien

13, rue d'Antrain > 02 23 20 79 15

La Biscorne

8, rue St Melaine > 02 99 38 79 77

L'Abri du Marché

Place des Lices > 02 99 79 73 87

Chez p'tit Louis

9, rue St Louis > 02 99 78 32 58

Crêperie des Portes Mordelaises

6, rue des portes Mordelaises > 02 99 30 57 40

La Grande Muraille de Chine

29, rue de Penhouët > 02 99 79 15 01

Le petit Bacchus

182, av. du général Patton > 02 99 63 11 27

L'Hollywood Café

10, rue de la Parcheminerie > 02 99 79 09 73

Pizzeria La Notte

4, rue des Innocents > 02 99 31 79 22

La Moule Rieuse

19, rue de St Malo > 02 99 38 46 16

La Taverne de Maître Kanter

2, rue de l'Alma > 02 99 30 26 00

Le Havane

18-20, rue d'Isly > 02 99 65 09 77

Café des Champs Libres

10, cours des Alliés > 02 23 40 08 13


cité ciné compétitions junior c’est arrivé près de chez nous hors écran clair obscur sources index

sources

le festival

2am Films - Lisa Trnovski . . . . . . . . . . . .15 Lawfords Wharf - Lyme Street - NW1 OSF - Londres - Grande Bretagne - 00 44 20 7428 88 00 35M Productions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48 rue Vital - 75016 - Paris - France - 06 09 43 85 66 Ad Vitam - Emmélie . . . . . . . . . . . . . . . . .6 rue de l'école de Médecine - 75006 Paris - France - 01 46 34 77 12 - www.cineclassic.com Aeternam Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 rue Ste Anastase - 75003 Paris - France - 06 75 55 20 41 Agence du Court Métrage . . . . . . . . . . . .2 rue de Toqueville - 75017 Paris - France Andolfi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 passage Beslay - 75011 Paris - France - 01 43 55 72 77 . . . Argos Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26 rue Montrosier - 92200 Neuilly sur Seine - France - 01 47 22 91 26 Arkeion Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 rue de Saint Pétersbourg - 75008 Paris - France - 01 44 70 65 56 ARP - Albert Uzan & Katia . . . . . . . . . . .13 rue Jean Mermoz - 75008 Paris - France - 01 56 69 26 00 - www.arpselection.com Artedis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 rue Raynouard - 75016 Paris - France - 01 53 92 29 29 Autour de Minuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21 rue Henri Monnier - 75009 Paris - France - 01 42 81 17 28 Bac Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .88 rue de la Folie Méricourt - 75011 Paris - France - 01 53 53 52 47 - www.bacfilms.com Bac Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .88 rue de la Folie Méricourt - 75011 Paris - France - 01 53 53 52 47 Barbecue Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50 rue Servan - 75011 Paris - France - 01 48 07 25 89 Boa Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42 Bd Bonne Nouvelle - 75010 Paris - France - 01 42 38 61 92 British Council . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Film and Literature Department 10 spring gardens - SW1A 2BN - Londres - GB - 00 44 20 7389 3063- www.britishcouncil.org Carlotta Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 bd Montmartre - 75009 Paris - France - 01 42 24 14 04 - www.carlottafilms.com Cine Sud . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .130 rue de Turenne - 75003 Paris - France - 01 44 54 54 77 Cinémathèque de Toulouse . . . . . . . . . . .1 avenue Saint Martin de Boville - 31130 Balma - France - 05 62 71 92 93 Cinémathèque Royale de Belgique . . . .Rue Ravenstein 3 - 1000 Bruxelles - Belgique - 00 32 2 551 19 42 CinéTévé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 quai des Célestins - 75004 Paris - France - 06 63 41 50 54 . CNC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 rue Galilée - 75116 Paris - France - 01 44 34 35 05 Columbia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 rue du Colisée - BP 152 - 75363 Paris cedex 08 - France - 01 44 40 62 78 - www.columiatristar.fr Connaissance du Cinéma . . . . . . . . . . . . .122 rue de la Boétie - 75008 Paris - France - 01 43 59 01 01 CTV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 rue du Coq Héron - 75001 Paris - France - 01 44 76 07 27 Deckert Distribution . . . . . . . . . . . . . . . . .Peterssteinweg 13 - D-04107 Leipzig - Allemagne - 00 49 341 215 66 38 Dharamsala . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 - 15 rue Gaston Latouche - 92210 St Cloud - France - 01 41 12 20 41 Diaphana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .155 rue du Fbg Saint Antoine - 75011 Paris - France - 01 53 46 66 66 - www.diaphana.fr Dreamlab Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 chemin des Chirchouliers - 6110 Le Cannet - France - 04 93 38 75 61 - www.dreamlabfilms.com Ecce Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12-14 rue J.J. Rousseau - 93100 Montreuil - France - 01 55 86 25 42 Ecole Nationale Louis Lumière . . . . . . .7 allée du Promontoire rue de Vaugirard - 93161 Noisy-le-grand - France - 01 48 15 40 10 - xww.ens-louis-lumiere.fr Edition Grumbach . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Bantigerstrasse 32 - CH 3006 Berne - Suisse - 00 41 31 332 06 58 Entre2prises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 rue Paul Eluard - 3100 Montreuil - France - 06 73 37 04 19 Epicentre Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55 rue de la Mare - 75020 Paris - France - 1 43 49 03 03 Epoque Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47 rue Condorcet - 93100 Montreuil - France - 08 70 76 79 38 Five Star Production Co Ltd . . . . . . . . . .61/1 Soi Thatweemitr 2 - Rama 9 Road - 10320 Huaykwang Bangkok - France - 00 662 246 9029 Folimage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 rue Jean Bertin - 26000 Valence - France - 04 75 78 48 68 Forum des Images . . . . . . . . . . . . . . . . . .42, rue du Louvre - 75001 Paris - France - 01 44 76 62 55 Gaumont Pathé Archives . . . . . . . . . . . .24 rue du Dr Bauer - 93400 Saint-Ouen - France - 01 49 48 15 06 - www.gaumont-pathe-archives.com Gebeka films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 avenue Berthelot - 69007 Lyon - France - 04 72 71 62 27 Haut et Court . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 rue des Martyrs - 75009 Paris - France - 01 55 31 27 63 ICTV Solférino Images Quartier Latin .17 rue du Colisée - 75008 Paris - France - 01 43 59 26 79 - www.ictv-solferino.com Id Distribution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 Cité Paradis - 75010 Paris - France - 01 53 34 90 26 - www.mementofilms.com Il Luster Productions . . . . . . . . . . . . . . . . .Herenweg 45 - 3513 CB Utrecht - Pays Bas - 00 31 30 24 00 768 Institut Lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 rue du 1er Film - 69008 Lyon - France - 04 78 78 18 75 . . Jadwiga Krystina Kowalska . . . . . . . . . .Hohlenweg 2 - 2564 Bellmund - France - 00 41 79 780 05 67 Jutta Schünemann . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Heinrichstrasse 16 - 34225 Baunatal - Allemagne - 00 49 5601 960310 Karé Productions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9 rue du Château d'Eau - 75010 Paris - France - 01 58 53 55 00 Le Grec - Alice Beckmann . . . . . . . . . . . .14 rue Alexandre Parodi - 75010 Paris - France - 01 44 89 99 95 Les Films de la Grande Ourse . . . . . . . .11 rue Buzelin - 75018 Paris - France - 01 42 93 51 50 Les Films de l'Arlequin . . . . . . . . . . . . . . .23 rue Meslay - 75003 Paris - France Les Films du Losange . . . . . . . . . . . . . . . .22, av. Pierre de Serbie - 75116 Paris - France - 01 44 43 87 10 Les Films du Paradoxe . . . . . . . . . . . . . . .2bis rue Mertens - 92270 BoisColombes - France - 01 46 49 33 33 Les Films sans frontières . . . . . . . . . . . .70 bd de Sébastopol - 75003 Paris - France - 01 42 77 21 84 / 01 24 Les Films Sauvages . . . . . . . . . . . . . . . . . .26 bis rue Eugène Potelet - 2320 Prémontré - France - 06 81 64 32 99 Les Grands Films Classiques . . . . . . . . . .49 avenue Théophile Gautier - 75016 Paris - France - 01 45 24 43 24 Lobster . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 rue Lacharriere - 75011 Paris - France - 01 43 38 69 69 Memento Production . . . . . . . . . . . . . . . .Chemin Pécrot 13 - 1400 Nivelles - Belgique 00 32 476 35 80 13 Metropolitan Filmexport . . . . . . . . . . . .29 rue Galillée - 75116 Paris - France - 01 56 59 23 38 Mikros Image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .120 rue Danton - 92300 Levallois Perret - France - 01 55 63 11 00 - www.mikrosimage.fr Miles Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Jl. Pangeanantasari n°17 Cipete Selatan - 12410 Jakarta Selatan - Indonésie - 00 6221 750 0503 MK2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55 rue Traversière - fd de cour à dte - 75012 Paris - France - 01 44 67 30 87 Mochi Mochi Productions . . . . . . . . . . . .Rue Guillaume Stocq 60/2 - 1050 Bruxelles - France - 00 32 2 640 97 58 Norwegian Film Institute . . . . . . . . . . . . .Dronningens gt. 16 PO Box 482 Sentrum - N-01105 Oslo - Norvège - (00) 47 22 47 45 00 Nukufilm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Niine 11 - 10414 Tallinn - Estonie - 00 372 641 43 07 Océan Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40 av. Marceau - 75008 Paris - France - 01 56 62 30 30 www.ocean-films.com Parallèles Productions . . . . . . . . . . . . . . .00 32 2 640 77 31 Paramount Pictures . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 rue Meyerbeer - 75009 Paris - France - 01 40 07 38 88 Paramount Pictures France . . . . . . . . . . .1, rue Meyerbeer - 75009 - Paris Pathé International . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 rue Lincoln - 75008 Paris - France - 01 40 76 91 69 Petits et Grands Oiseaux . . . . . . . . . . . .3 rue du Gros Chêne - 92370 Chaville - France - 06 50 72 12 84 Premium Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .130 rue de Turenne - 75003 Paris - France - 01 42 77 06 39 Pyramide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 rue du Chevalier St Georges - 75008 Paris - France - 01 42 96 01 10 Rezo Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29 rue Poissonière - 75009 Paris - France - 01 42 46 96 10 - www.rezofilms.com Sacrebleu Production . . . . . . . . . . . . . . . .23 rue Bisson - 75020 Paris - France - 01 42 25 30 27 Société Nouvelle de Distribution . . . . . .89 av. Charles de Gaulle - 92575 Neuilly sur Seine cedex - France - 01 41 92 79 80 - www.snd-films.com Studio Masr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 Studio Str. El Maryouteya - 2111 Giza - Egypte - 002 02 38 471 51 Suivez mon regard . . . . . . . . . . . . . . . . . .27 avenue Jean Lebas - 9100 Roubaix - France - 03 20 11 11 30 - www.zorobabel.be Swiss Effects . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Thurgauerstrasse 40 - 8050 Zurich - Suisse - 00 41 1 307 10 10 Tabo Tabo Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53 rue du Fbg St Antoine - 75011 Paris - France - 01 49 29 45 50 Théâtre du Temple / Action . . . . . . . . . .4 rue Lanneau - 75005 Paris - France - 01 43 26 70 40 Twentieth Century Fox . . . . . . . . . . . . . . .241 bd Pereire - 75017 Paris - France - 01 58 05 57 12 Vivement Lundi - Aurélie Angebault . .11 rue Denis Papin - 35000 - Rennes - France - 02 99 65 00 74 Warner Bros Entertainment France S.A.S.Immeuble Le France - 115, 123 av. Charles de Gaulle - 92525 Neuilly sur Seine - France - 01 72 25 10 77 Wild Bunch - Pauline . . . . . . . . . . . . . . .35 Quai d'Anjou - 75004 - Paris France - 01 53 10 42 57 Wild Side Film . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45 rue de la Chaussée d'Antin - 75009 Paris - France - 01 42 25 82 00 - www.wildside.fr Zootrope . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .81 bd de Clichy - 75009 Paris - France - 01 53 20 48 60 - www.zootropefilms.fr

123


index des films 124

2046 4:30 75 Cl de Prière A Noite Arsenic et Vieilles Dentelles Ascenseur pour l'échafaud Bad Lieutenant Big Family Blade Runner Blinkity Blank Blue Velvet Bonne Nuit Malik Border Broadway By Light Buffet Froid Bugsy Malone Canon Carlitopolis Celui qui lumine Ces Filles là Charell Chungking Express Ci-gît l'amour Clean Collateral Comme un torrent Contre Jour Dans la nuit Dark Water Décroche Demonlover Désordre Deux femmes Deuxième Mouvement Deweneti Die Nacht / La Nuit Discours de bienvenue de N. Mc Laren Dog Days El Cielo del muerto Element of crime Eliana, Eliana Ernest le vampire Exotica Falafel Felix the Cat in sur locked homes

27 49 50 92 95 33 39 79 36 88 38 79 66 33 57 95 88 78 105 51 78 27 80 21 25 34 48 31 68 79 21 20 67 105 83 58 88 80 67 37 44 91 39 48 91

Femmes de la nuit Fight Club Fisticuffs Flammes Fleur de Fée Frankenstein Frankenstein Junior Frankenweenie Fun Bar Karaoke Ghosts of Mars Good Bye Canine Hen Hop Histoire à la Gomme Histoire de la nuit Histoire Tragique avec fin Heureuse Honey Moon Il était une fois la lune et le renard Il y a des Journées qui mériteraient… In the Mood for Love Indépendance Irma Vep Kissy Suziki Suck La Bête aveugle La Carotte au théâtre La Chute de l'Ange La Dernière Journée La Dolce Vita La Fiancée de Frankenstein La Notte La Nuit du Chasseur La Petite Marchande d'Allumettes La Poulette Grise La Première Nuit La Soif du Mal La Terre est Ronde L'Antre de la Folie L'Attente L’Eclaireur Leaving The Lighthouse Le Génie de la boîte de raviolis Le Hérisson dans le brouillard Le Loup Blanc Le Merle Le Mozart des Pickpockets Le Solitaire

32 41 66 92 83 98 99 98 40 69 92 88 83 36 83 63 92 50 27 105 21 66 35 82 82 105 34 99 34 95 93 88 93 33 83 69 45 49 66 82 91 83 88 80 25


c’est arrivé près de chez nous hors écran

index des films

junior

66 47 66 62 80 91 67 83 43 67 82 35 46 23 66 92 91 50 38 44 44 78 50 82 89

compétitions

Sheherazade Sin City Sleeping Angels Sonia Sortie de Clown Spooks Starship Storyville Sur mes lèvres Switch Tarte aux Pommes Taxi Driver Terre Promise The Last Show The Street Toro de Nuit Tous les i de Paris s'illuminent Une belle nuit de fête Une Brêve histoire d'amour Une nuit à Mongkok Vendredi Soir Viande de ta mère Voiture de Luxe Wanted White Palms

cité ciné clair obscur remerciements

37 94 89 94 32 23 31 47 41 31 93 11 67 92 66 79 91 41 38 35 25 42 92 88 82 40 62 51 39 67 78 46 42 67 40 66 88 82 45 32 79 47 67 37 36

le festival

Le Sud Les 5000 Doigts du Docteur T Les Contes de Grand Papa Les Disparus de St Agil Les Forbans de la nuit Les Gens de Dublin Les Portes de la nuit Les Princesses de la piste Les Rebelles du Dieu Néon Les Vampires L'Etoile de Laura L'Homme aux Bras Ballants Lin Describing a Con Little Wolf Look at me Magic Paris Malec chez les Fantômes Marie-Line Mauvais Sang Meurtre d'un bookmaker chinois Miami Vice Millenium Mambo Moonwalking Mosaïque Moutons Naked Ne le dites pas à ma mère Nocturnes Not Guilty - Abel Ferrara No Sex Last Night Novices Nuit noire Paria Particules In Space Pigalle Play Points Poulet à la Coque PTU (Police Tactical Unit) Quand la ville dort Rachel Renaissance Réveils Rusty James Saturday Night Fever

index 125


CLAIR OBSCUR 5 rue de Lorraine > 35000 Rennes tél : (00 33) 2 23 46 47 08 > fax : (00 33) 2 23 46 39 47 > e-mail : clairobscur@clairobscur.info site : www.clairobscur.info Le catalogue est édité par Clair Obscur Coordination Séverine Létendu Rédaction Mirabelle Fréville, Anne Le Hénaff, Marion Geerebaert, Hélène Rémond, Jean-Pierre Eugène, Jacques Froger, Dominique Guillot, Gilles Pensart, Merci à Mathilde Collin, Alys Gallant, Virginie Le Duault, Audrey Le Moullec, Julie Renauld, Cyndia Paulic, Sandy Seneschal, Jean-François Delsaut, Gilles Keromnès


Notes




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