SAINT-PIE © François Larivière
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SUPPLÉMENT SPÉCIAL
JEUDI 26 AVRIL 2018
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APRÈS UN HIVER ÉPROUVANT
DES PROJETS TONIFIANTS À SAINT-PIE! Benoit Lapierre | Le Courrier Le printemps 2018, le vrai, est enfin arrivé et la Ville de Saint-Pie ne manque pas de projets pour passer à autre chose à la fin d’un hiver difficile qui a laissé quelques traces dans la municipalité, notamment dans la rue Notre-Dame. « Après le début de l’année, je crois qu’il ne s’est pas écoulé une semaine sans qu’on fasse parler de nous », résume le maire de Saint-Pie, Mario St-Pierre, à propos des tous les dégâts qu’ont causés deux embâcles sur la rivière Noire, puis un violent incendie, boulevard Daniel-Johnson.
2 - Le Courrier de Saint-Hyacinthe - Jeudi 26 avril 2018 - Saint-Pie
Centre communautaire Mais ces évènements sont chose du passé et le maire St-Pierre est bien heureux de pouvoir aborder d’autres sujets, comme le projet du centre communautaire, qui est en train de prendre sa forme définitive. Il est maintenant certain que ce projet se concrétisera sur le terrain des loisirs, rue Lacasse, lorsque la municipalité obtiendra la subvention nécessaire à sa réalisation. Il n’est donc plus question d’un partenariat avec la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe dans le cadre d’un agrandissement du pavillon
Sacré-Cœur, de l’école au Cœur-des-Monts, lequel est rattaché au Centre sportif et culturel de l’avenue Garneau. « On rencontrera bientôt les architectes pour les esquisses. La commande est passée, on est au départ de tout ça. Mais il nous faut une subvention et nous ne savons pas encore dans quel programme sera inscrit le projet. » Mario St-Pierre estime que le site de la rue Lacasse est l’endroit idéal où implanter le centre communautaire parce que c’est là que les enfants du camp de jour sont accueillis en été. « Actuellement, au terrain des loisirs, nous n’avons aucune commodité pour le camp de jour, qui accueille 180 jeunes. Pour garder les lunchs au froid, on doit utiliser des glacières. Lorsqu’il pleut, le camp déménage au Centre sportif. Même si nous avions gardé le projet de l’avenue Garneau avec l’école, il nous aurait quand même fallu trouver une solution pour le camp de jour. » Le futur centre communautaire abritera la bibliothèque municipale, un deuxième gymnase, deux salles multifonctionnelles et une grande cuisine bien équipée qui multipliera les possibilités d’utilisation des lieux. « Ça va ressembler à ce qu’on retrouve à Saint-Damase. Nous irons aussi voir les autres installations qui existent dans la MRC. »
Huit classes ajoutées? En marge du projet du centre communautaire, la municipalité ne perd pas de vue l’urgence d’un agrandissement de l’école au Cœur-des-Monts, laquelle a plus qu’atteint sa pleine capacité d’accueil. À l’immeuble Sacré-Cœur, des locaux appartenant à la municipalité ont été récupérés l’été dernier pour permettre un agrandissement « par en-dedans », tellement le manque d’espace est criant. Le hall vitré du Centre sportif, maintenant rempli de tables de dineurs, est devenu la cafétéria des élèves des 2e et 3e cycles. « La Commission scolaire de Saint-Hyacinthe a fait la demande pour l’ajout de huit classes à Saint-Pie, et ce serait bien qu’on pense à nous, surtout que des élections s’en viennent à l’automne. Oui, le projet d’une nouvelle école à Saint-Hyacinthe me fait craindre quelque chose, et on suit ça de près. Si le plan B est d’envoyer de nos élèves à Saint-Hyacinthe, ça ne fait pas mon affaire, mais pas pantoute. Pourquoi faut-il toujours tout centraliser? », s’exclame-t-il. Daniel Johnson Dans un autre ordre d’idées, Mario St-Pierre annonce que la Ville soulignera en juin le 50e anniversaire du décès de Daniel Johnson
(1915-1968), député de Bagot de 1946 à 1968, chef de l’Union nationale et premier ministre du Québec de 1966 à 1968. Il est mort dans son sommeil le 26 septembre 1968 durant une visite qu’il effectuait au barrage Manic 5 et a été inhumé au cimetière de Saint-Pie. Natif de Danville, Daniel Johnson a longtemps habité Saint-Pie. La Ville installera une plaque commémorative devant la maison de la rue Notre-Dame qui fut sa demeure. « Ses deux fils – Pierre Marc en 1985 (Parti québécois) et Daniel en 1994 (Parti libéral) – ont aussi été premier ministre », rappelle le maire St-Pierre. Parlant des éléments patrimoniaux de SaintPie, il mentionne que la Fabrique de la paroisse organisera en 2018, et pour la huitième fois, un grand spectacle pour le financement des travaux d’entretien de l’église Saint-Pie, imposant monument de pierre qui a été érigé de 1850 à 1854. Il s’agira cette fois d’un concert du quatuor Tocadéo, le 1er décembre. « C’est un gros morceau de notre patrimoine et on veut la garder debout, notre église. » Infrastructures, construction Du côté des infrastructures, la Ville consacrera 350 000 $ cet été à la reconstruction complète d’une portion de la rue Phaneuf et interviendra aussi dans le Grand rang Saint-François.
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La fondation de ce chemin très passant sera reconstruite entre le chemin Saint-Dominique et le 1265, Grand rang Saint-François (CTBM), un projet chiffré à 1,6 M$ qui sera subventionné à 50 % par le biais du Programme d’aide à l’entretien du réseau routier local. Et comme chaque année, la Ville consacrera environ 200 000 $ à des travaux d’asphaltage pour garder ses rues en bon état. Le maire St-Pierre souligne que la croissance se poursuit dans le parc immobilier de Saint-Pie, notamment avec le lancement de la phase III des Jardins de Cécile, des maisons de ville érigées en bordure de la rue Sainte-Cécile, près du Marché Tradition. Huit unités s’ajouteront en 2018, neuf autres en 2019, puis huit encore en 2020, avec la fin de la phase II. Habitat Saint-Pie a également concrétisé sa phase III avec l’ajout de 13 logements dans un nouveau bâtiment qui a été érigé sur le site de l’ancien couvent. « Ça nous permet de garder nos retraités à Saint-Pie », estime M. St-Pierre. Il mentionne enfin que l’entreprise Les Grains Semtech est en train de concrétiser un important projet d’expansion en bordure de la route 235 qui permettra la création de sept emplois. « Des projets, on en a à Saint-Pie. Nous allons aussi installer deux bornes de recharge, l’une dans le rue Sainte-Cécile, en face de l’épicerie et l’autre dans la rue Saint-Pierre, près du restautant Chez Nanie et du bar Le Spot », a-t-il conclu.
la Ville de Saint-Pie soulignera en juin le 50e anniversaire du décès de Daniel Johnson (19151968), député de Bagot de 1946 à 1968, chef de l’Union nationale et premier ministre du Québec de 1966 à 1968.
Mario St-Pierre, maire de la ville de Saint-Pie.
Photos François Larivière | Le Courrier ©
Saint-Pie - Jeudi 26 avril 2018 - Le Courrier de Saint-Hyacinthe - 3
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SAINT-PIE : LE MILIEU MANUFACTURIER PEINE À RECRUTER Jean-Luc Lorry | Le Courrier La pénurie de main-d’œuvre qui affecte le milieu manufacturier au Québec n’épargne pas les entreprises installées en région. À Saint-Pie, les dirigeants de Voitures Robert et de Tuba peinent à combler plusieurs postes.
4 - Le Courrier de Saint-Hyacinthe - Jeudi 26 avril 2018 - Saint-Pie
« Cette pénurie de personnel nous oblige à rapetisser la taille de nos entreprises. Actuellement, nous manquons d’employés pour augmenter le rythme de production », indique en entrevue au COURRIER Denis Robert, président des Voitures Robert à Saint-Pie. Dans cette PME, qui compte une vingtaine d’employés, plusieurs corps de métiers comme ceux de menuisier, sableur et peintre apportent leur expertise pour fabriquer des voitures à chevaux. Selon le dirigeant des Voitures Robert, l’entreprise assemblait environ 2 000 voitures annuellement au début des années 2000. « Aujourd’hui, c’est entre 600 et 700 voitures qui sortent de notre usine », précise M. Robert. Selon lui, la demande est présente dans ce créneau très spécialisé. Des clients comme Walt Disney ou des producteurs de séries télévisées sont intéressés par les produits sur mesure offerts chez Voitures Robert. La situation n’est guère plus rose chez Tuba, une entreprise spécialisée dans le cintrage, l’usinage et l’assemblage de pièces de métal.
« Une chance que nous avons un noyau solide d’employés puisque l’attraction de nouveaux travailleurs est devenue très difficile », constate Guy Côté, président de Tuba. Cette entreprise existe depuis 25 ans et compte aujourd’hui 22 employés. « Comme employeur, on se remet en question. Nous nous occupons encore davantage de notre personnel en misant sur le développement de l’employé au sein de l’entreprise ainsi que sur la formation professionnelle », souligne M. Côté. Tournée industrielle La situation avec laquelle doivent composer les dirigeants de Voitures Robert et de Tuba se répète dans plusieurs entreprises du territoire, a constaté Pierre Genesse, commissaire au développement économique à la MRC des Maskoutains, lors de la tournée manufacturière qu’il a terminée dernièrement. « Lors des rencontres avec les dirigeants, le défi principal demeure le manque de maind’œuvre. Cette situation affecte les entreprises de toutes les tailles », mentionne M. Genesse. « La Ville de Saint-Pie a la chance d’être bien située géographiquement. Je pense qu’il y a une offensive à faire au niveau de l’attraction de personnel », poursuit-il. Selon des données datant de 2016 et recueillies par le service économique de la MRC, le secteur manufacturier à Saint-Pie regroupait 1 085 emplois répartis dans 27 entreprises (comptant plus de 10 employés).
Pierre Genesse, commissaire au développement économique à la MRC des Maskoutains.
Photos François Larivière | Le Courrier ©
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Sur la photo, dans l’ordre habituel, Denis Robert, président de Voitures Robert, et Richard Charron, menuisier spécialisé dans la fabrication de roues de voitures à chevaux.
Lacasse en plein essor Au niveau de la création d’emplois et des investissements, le Groupe Lacasse de SaintPie a réussi à tirer son épingle du jeu. « Nous voulons moderniser nos opérations pour demeurer dans le peloton de tête. Nos investissements se traduisent par des hausses d’emplois et par l’augmentation du niveau de compétence exigé », indique René Vincelette, vice-président aux ressources humaines et service à la clientèle du Groupe Lacasse. « Nous prenons actuellement un virage technologique majeur. Le côté manuel de la fabrication qui existait est en train de disparaître », poursuit-il. En janvier 2016, le Groupe Lacasse comptait 427 employés incluant ceux de bureau. L’année suivante, le nombre de travailleurs est passé à 450 salariés. René Vincellette a consulté son ordinateur pour nous donner un chiffre à jour du nombre d’employés. « En date du 16 avril 2018, la liste de paie compte 357 employés d’usine et 163 employés de bureau, soit un total de 520 personnes », précise le responsable des ressources humaines de l’entreprise.
Saint-Pie - Jeudi 26 avril 2018 - Le Courrier de Saint-Hyacinthe - 5
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ROYAL PYROTECHNIE CONTINUE D’EN METTRE Olivier Dénommée | Le Courrier L’entreprise Royal Pyrotechnie a connu toute une année en 2017 et rien n’indique que le rythme va ralentir cette année, alors que l’entreprise basée à Saint-Pie poursuit son ascension comme référence canadienne des feux d’artifice.
tions et de prévention pour arriver à tout synchroniser. On peut dire qu’on a réussi, malgré les conditions difficiles », lance M. Roy, faisant référence à la météo hostile.
Autre réalisation majeure de 2017 : le spectacle « record » de Thunder Bay, impliquant « plus de 400 grosses bombes » et durant une trentaine de minutes. « C’est le plus gros show
jamais vu au Canada », assure M. Roy, qui précise que son équipe a préparé l’installation pendant 10 jours pour en arriver à un résultat aussi époustouflant.
L’entreprise saint-pienne n’était pas à plaindre en 2017 après avoir été largement sollicitée lors des célébrations du 150e anniversaire de la Confédération canadienne et du 375e de fondation de Montréal. Plusieurs municipalités ont fait appel aux services de Royal Pyrotechnie à deux reprises, autant pour fêter le 1er juillet que pour souligner Canada 150, et on a mis le paquet le 31 décembre 2017 pour clore les célébrations montréalaises, avec l’aide de Moment Factory. « C’était une super belle année pour nous », résume sur un ton satisfait le président de Royal Pyrotechnie, Yanick Roy.
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Record canadien Royal Pyrotechnie s’est aussi donné des défis de taille dans la dernière année, incluant un spectacle à Ottawa impliquant cinq sites de lancement. « C’était un défi très spécial pour nous. Ça a demandé beaucoup de communica-
Royal Pyrotechnie a participé à l’illumination du pont Jacques-Cartier en clôture du 375e anniversaire de la métropole, une des grandes fiertés de Yanick Roy en 2017. Photo Benoit Z. Leroux
PLEIN LA VUE
Yanick Roy, directeur général et artistique de Royal Pyrotechnie, a toujours le même plaisir de se surpasser pour faire vivre une belle expérience aux spectateurs. « On sait que notre travail est apprécié des gens et qu’il touche tout le monde, sans discrimination. » Il se plaît à voir les spectacles de feux d’artifice comme des événements rassembleurs où tout le monde peut simplement profiter du moment. Photo courtoisie
Du nouveau en 2018 Les succès de la dernière année ont donné du pep à l’équipe de Royal Pyrotechnie, qui a décroché d’autres beaux contrats, incluant les feux d’artifice de la Fête du Canada à Ottawa et l’ouverture officielle de l’International des Feux Loto-Québec à La Ronde le 7 juillet. L’entreprise fondée en 1966 connaît toujours de l’expansion, alors qu’elle devient distributrice de la gamme Moment Distribution, des feux d’artifice plus abordables, et qu’elle étend son réseau de distribution jusqu’en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve. Royal Pyrotechnie travaille également sur une relocalisation de ses sites d’entreposage qui deviennent trop petits pour les besoins, signe que l’entreprise est victime de son succès. Il sera possible pour les Maskoutains d’admirer le travail de Royal Pyrotechnie lors des feux organisés pour la Fête nationale à Saint-Hyacinthe, mais pour vraiment voir le savoir-faire de l’entreprise à l’œuvre, Yanick Roy suggère de faire un détour à Sherbrooke (Fête du Lac des Nations), à Trois-Rivières (Grand Prix de Trois-Rivières), à Montréal (International des Feux Loto-Québec) et à Ottawa (Fête du Canada) durant la belle saison.
Ottawa a terminé l’année avec un majestueux spectacle signé Royal Pyrotechnie. Photo Roland Bast
Saint-Pie - Jeudi 26 avril 2018 - Le Courrier de Saint-Hyacinthe - 7
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SERVICE DE PREMIERS RÉPONDANTS
RÉPONDRE À L’APPEL DE L’ADRÉNALINE À SAINT-PIE Olivier Dénommée | Le Courrier Malgré sa proximité avec Saint-Hyacinthe et son hôpital, la Ville de Saint-Pie a vu la nécessité de mettre sur pied un service de premiers répondants, qui permet depuis 2004 d’intervenir lors d’urgences médicales, et ce, de précieuses minutes avant l’arrivée des ambulanciers.
8 - Le Courrier de Saint-Hyacinthe - Jeudi 26 avril 2018 - Saint-Pie
Par exemple, lors d’un arrêt cardiorespiratoire, il suffit d’un délai de 4 à 10 minutes pour qu’il y ait des lésions irréversibles au cerveau. C’est lors d’urgences vitales comme celles-ci que les premiers répondants arrivent à faire une différence majeure en intervenant rapidement sur le territoire de la petite ville. Trois personnes sont responsables de ce service regroupant actuellement 11 premiers répondants : Yves Demers, Raymond Nadeau et Pierre-Guillaume Bissonnette. « En tant que premiers répondants médicaux, on est appelés automatiquement sur le territoire de Saint-Pie, incluant lors d’accidents de la route. On a aussi été appelés lors du gros incendie à Pâques », explique M. Demers. Il précise toutefois qu’il ne faut pas confondre les premiers répondants et les pompiers, deux services indépendants. Les premiers répondants ont tous reçu une formation obligatoire de 60 heures et suivent, trois fois par année, une formation pour
parfaire leurs connaissances et ainsi mieux intervenir en cas d’urgence. L’envie d’aider les gens et le goût de l’adrénaline sont deux raisons qui incitent les citoyens à se joindre aux premiers répondants d’une ville comme Saint-Pie. « Il ne faut pas avoir peur du sang et être capable d’agir avec calme dans toutes les situations », explique M. Nadeau. « Ce qui est plus difficile, c’est le fait qu’on connaît presque tout le monde à Saint-Pie. Quand tu vas donner des soins à une personne que tu connais qui est dans un état critique, c’est dur. Et c’est encore pire quand il s’agit d’enfants », ajoute M. Demers. Néanmoins, le désir de faire une différence et d’aider à sauver des vies est plus fort. « Il est arrivé une fois en particulier où le fait d’arriver les premiers a permis de sauver une vie, mais même lorsqu’on reçoit des appels pour des situations non critiques, ça permet de stabiliser et de rassurer le patient avant l’arrivée des ambulanciers. C’est aussi là qu’on fait une différence », poursuit-il. Premiers répondants recherchés Selon M. Nadeau, le ratio idéal de premiers répondants pour une ville de la taille de Saint-Pie serait de 15 ou 16. Si, à ses débuts, le service comptait une vingtaine de bénévoles, il fait aujourd’hui face à une pénurie qui fait en sorte que plusieurs plages ne sont pas couvertes
L’équipe des premiers répondants de Saint-Pie. Photos François Larivière | Le Courrier ©
durant les jours de semaine. Le fait que la plupart des premiers répondants travaillent à l’extérieur de Saint-Pie ajoute au casse-tête. Il se peut donc que personne du service ne puisse prendre un appel, aussi urgent soit-il, s’il se produit en pleine semaine, une problématique que les responsables ont soulignée à la Ville qui a depuis lancé une campagne de recrutement. Résidents de Saint-Pie : si le service de premiers répondants vous intéresse, sachez qu’il recrute toujours et qu’il est prêt à rencontrer tous les candidats sérieux. Il est possible de postuler sur le site de la Ville au www.villest-pie.ca.
Raymond Nadeau et Yves Demers, deux des trois responsables des premiers répondants de Saint-Pie, posent devant leur véhicule officiel.
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L’ÉCOLE SURCHARGÉE
UN AGRANDISSEMENT VIVEMENT ATTENDU Rémi Léonard | Le Courrier Dire que l’école au Coeur-des-Monts déborde n’est plus qu’une simple expression. Les deux pavillons de l’établissement sont maintenant saturés et débordent littéralement vers le centre sportif de la Ville de Saint-Pie. Une partie des élèves doit effectivement aller dîner dans le bâtiment municipal connexe. L’été dernier, leur cafétéria a presque été entièrement convertie en quatre classes afin de pouvoir loger tout le monde. Une façon « d’agrandir par l’intérieur », a illustré la directrice de l’établissement, Annie Parenteau. Après avoir usé d’imagination dans les dernières années, la limite est toutefois atteinte, a-t-elle confirmé. Uniquement pour l’année en cours, deux groupes se sont ajoutés en septembre, mais l’importante croissance du nombre d’élèves remonte à au moins quatre ans, a-t-elle constaté. En plus des travaux estivaux, la collaboration de la municipalité a été essentielle pour arriver à faire de la place aux élèves, a reconnu Mme Parenteau. Comptant de plus en plus de jeunes familles, la Ville de Saint-Pie tente évidemment de tout faire pour garder ces enfants chez
elle. Le centre sportif municipal, qui sert de gymnase et maintenant de cafétéria à l’école, accueille en plus un local de musique. À court de solutions À l’école, d’autres efforts ont dû être déployés dans les dernières années pour assurer un fonctionnement le plus normal possible. Une partie du salon du personnel a été reconverti et les cours d’anglais se donnent dans les classes régulières. « On a vraiment fait le maximum qu’on pouvait », a spécifié Mme Parenteau, qui comptabilise 550 élèves cette année, en incluant le préscolaire 4 ans. Avec beaucoup d’élèves en maternelle, la fréquentation de l’école ne risque pas de baisser au cours des prochaines années. Les prévisions annoncent d’ailleurs 560 élèves l’an prochain, a informé la directrice. Après des années de croissance, les effectifs devraient ensuite se stabiliser, pense-t-elle, même s’il ne s’agit que de prévisions à long terme. La demande d’agrandissement pour une superficie équivalant à huit classes est déjà formulée par la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, qui attend sous peu une réponse du ministère de l’Éducation. Le pavillon qui serait agrandi n’est pas encore déterminé.
L’espace est une denrée rare à l’école au Coeur-des-Monts, à Saint-Pie, qui espère obtenir le feu vert de Québec pour retrouver une capacité qui correspond davantage à ses besoins.
Photo François Larivière | Le Courrier ©
Saint-Pie - Jeudi 26 avril 2018 - Le Courrier de Saint-Hyacinthe - 9
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UN 5E QWACKFEST À SAINT-PIE
UNE BELLE INVITATION À SORTIR DE LA VILLE Olivier Dénommée | Le Courrier L’an dernier, le concept du Qwackfest, un festival feel good mettant l’accent sur la bonne bouffe locale dans un décor rural, a vu le jour grâce à la collaboration de Marie Beauchemin et de Vanessa Cusson, qui forment ensemble la maison de production événementielle LAprod. Après quatre éditions en une seule année, le Qwackfest est fin prêt pour une cinquième, le 8 juillet, au Canard du Village de Saint-Pie. « Notre but avec le Qwackfest, c’est de mettre de l’avant les produits du Québec tout en regroupant des gens passionnés dans un lieu hors de la ville », résume Marie Beauchemin, qui voit cet événement comme une belle occasion de tisser des liens entre le public et les différentes entreprises qui y participent. Le festival est encore jeune, mais les retombées sont facilement observables, soutiennent les organisatrices. « Comme on propose un festival de foodies à plus petite échelle, on remarque qu’il y a vraiment un échange et que les visiteurs deviennent des clients engagés », explique Vanessa Cusson.
10 - Le Courrier de Saint-Hyacinthe - Jeudi 26 avril 2018 - Saint-Pie
Pour tous les âges Le Qwackfest se passe sur une même journée, mais inclut des activités qui s’adresseront à diffé-
rentes tranches d’âges. « Le jour, c’est plus pour les familles, avec des visites de la ferme prévues aux 30 minutes. » Le succès auprès des familles a aussi convaincu les organisatrices de créer cette année une zone familiale pour divertir les enfants présents. En milieu de journée, l’incontournable est la compétition des bartenders et des chefs, qui doivent impressionner le public en utilisant les produits disponibles auprès des kiosques participants. « On reçoit beaucoup de demandes pour participer aux compétitions comme c’est un moment fort du festival, précise Vanessa Cusson. C’est surtout une belle façon de montrer des façons d’apprêter les produits offerts durant le festival. On favorise un retour aux sources : c’est le talent et le produit qui brillent, et le reste, on l’évacue. » Quant à la soirée, elle s’adressera à tous ceux qui souhaitent faire la fête. Le groupe Fiddle’n Folks s’assurera que tout le monde ait envie de danser. « Que tu aies 18 ans ou 65 ans, tu vas passer un bon moment, c’est garanti », insiste Vanessa Cusson. Les photos des éditions passées semblent confirmer que le plaisir était bel et bien au rendez-vous. « On propose en festival la journée qu’on aimerait vivre », résume-t-elle. Et, bonne nouvelle, le Qwackfest a prouvé par le passé que le mauvais temps n’était pas capable de gâcher un tel événement. « À la dernière édition, il y avait des risques d’ouragans,
La fin de soirée du Qwackfest promet d’être une fois de plus endiablée le 8 juillet!
Photo Stéphane Turcotte, Pixel Photographe
de forts vents et de la pluie... Mais on a préparé le set-up parfait en collant 45 chapiteaux pour que personne ne se fasse mouiller! » Plus de 600 visiteurs avaient répondu à l’appel cette journéelà, se souvient Marie Beauchemin. Les filles s’attendent donc à un succès encore plus grand le 8 juillet, au Canard du Village (724, rang Double, Saint-Pie). Les billets pour ce festival « fièrement québécois qui fait du bien et qui revient aux vraies choses de la vie » sont en vente sur le site www.laprodevents.com ou à la porte. Beau temps, mauvais temps, « sortez de la ville »! Direction Saguenay Après avoir bien rodé le Qwackfest au Canard du Village de Saint-Pie, le festival devient mobile dès cette année : le concept déménagera en septembre au Saguenay, mettant en vedette les entreprises et producteurs locaux. Le choix de la région ne serait pas anodin. « Au Saguenay, c’est une communauté tissée serrée, alors ça cadre exactement avec notre projet », lance Vanessa Cusson. Le but avoué est de garder annuellement une édition dans notre région et une qui s’exportera ailleurs au Québec. « Je crois que toutes les régions peuvent bénéficier d’un concept comme le Qwackfest », estime Marie Beauchemin.
Vanessa Cusson et Marie Beauchemin sont deux passionnées, et sont fières de l’évolution rapide de leur festival. « Quand tu es à la bonne place au bon moment, tu le sais. Pour nous, tout s’est passé naturellement. Ça va vite, oui, mais comme on a créé quelque chose de nouveau, il y a un bel engouement », soutient Marie Beauchemin.
Photo François Larivière | Le Courrier ©
Le Qwackfest se veut un rendez-vous pour les foodies qui ont envie de vivre une expérience dans un contexte rural. Photo Stéphane Turcotte, Pixel Photographe
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LES RONA DUCHARME & FRÈRE VENDUS
UNE TRANSITION EN DOUCEUR À SAINT-PIE ET SAINT-CÉSAIRE Benoit Lapierre | Le Courrier Les magasins Rona de Saint-Pie et Saint-Césaire ne sont plus la propriété de la famille Ducharme, de Saint-Césaire, laquelle brassait des affaires dans la région depuis 1905, principalement dans le domaine des matériaux de construction. Les six actionnaires de l’entreprise familiale viennent de tout céder à un résident de Saint-Jean-sur-Richelieu, Philippe Mayrand, qui assurera la continuité aux deux endroits sous la même raison sociale. « Les gens de Saint-Pie et Saint-Césaire ne verront aucune différence. Il n’y a rien qui change », a mentionné Yves Ducharme en confirmant la vente du commerce. Lui-même et les autres actionnaires deviennent, momentanément, des employés du nouveau propriétaire et le seconderont durant un certain temps. Quatre d’entre eux poursuivront cet accompagnement pendant environ un an, a précisé M. Ducharme. Âgés de 53 à 63 ans, tous ont convenu que le moment de se retirer des affaires était venu pour eux. Philippe Mayrand est un ingénieur qui œuvrait jusqu’ici dans le domaine des pâtes et papiers et de l’imprimerie. Il réoriente donc sa carrière en abordant le commerce au détail, un domaine où il en est à ses premières armes. « J’ai
toujours eu comme ambition d’être à mon compte. Pour le moment, je suis en mode transition avec la famille Ducharme et cette période sera très importante pour moi », explique le nouveau marchand affilié de Rona à SaintCésaire et Saint-Pie. « Ce sont les gens de Rona qui nous ont présentés l’un à l’autre », a souligné Yves Ducharme. Il est persuadé que M. Mayrand connaîtra le succès en assurant la continuité aux deux endroits. « Ce sont deux magasins très bien adaptés à leur milieu. Ici, à Saint-Pie, c’est un peu plus orienté sur le secteur industriel », signale-t-il. Pour la famille Ducharme, toute l’histoire a commencé à Saint-Césaire il y a 116 ans dans le moulin à scie de l’aïeul, Jean-de-Matha Ducharme. Une cour à bois et une manufacture de portes et châssis se sont ajoutées, puis, au décès de son père, c’est Herman Ducharme qui prend sa relève. En 1954, il fonde la firme Ducharme & Frère inc. et ouvre une quincaillerie qui va offrir de nouveaux produits – peinture, articles d’électricité et de plomberie –, bien que la préparation de bois d’œuvre et de bois de charpente reste alors la grande spécialité des Ducharme. En 1977, Herman vend à ses cinq fils – Yvon, Jean-Claude, André, Réal et Georges-Aimé – les actions qu’il possède dans l’entreprise et prend sa retraite à 71 ans. Puis, en 1990, le commerce passe aux mains des jeunes de la quatrième
Yves Ducharme en compagnie du nouveau propriétaire, Philippe Mayrand (à droite), devant un étalage du Rona de Saint-Pie. Photo François Larivière | Le Courrier ©
génération : Yves, Mario, Denis, Sylvain, Line Ducharme et Réal Audette. Après avoir fait partie de plusieurs regroupements de marchands – PAL, NOVA, DISMAT –, le magasin de Saint-Césaire prend le nom de
Rona le Rénovateur en 1997. Enfin, en 2004, Ducharme & Frère fait l’acquisition du centre de rénovation de Saint-Pie et un nouveau magasin y est construit sous la bannière Rona le Rénovateur.
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