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Jeudi 20 août 2020
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Volume 45
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8 e Numéro
2 - Jeudi 20 aoรปt 2020 - Gestion et Technologie Agricoles
ÉQUIPE EXPO-CHAMPS VIRTUEL 2.0
Une édition spéciale et virtuelle d’Expo-Champs pour 2020 La Société d’Agriculture de SaintHyacinthe, un organisme à but non lucratif, est une source de fierté provinciale et travaille avec dynamisme à l’organisation de plusieurs événements : le Salon de l’agriculture, le Gala Cérès, Plaisirs Relâche, l’Exposition agricole et alimentaire de Saint-Hyacinthe, Le Suprême Laitier, Expo-Champs et le Gala Excellence Agricole Montérégie-Est, en plus d’héberger dans ses locaux le Temple de la renommée de l’agriculture du Québec. La mission de la Société d’Agriculture de Saint-Hyacinthe consiste à encourager l’amélioration de l’agriculture sous toutes ses formes, à sensibiliser le milieu urbain au vécu et à la réalité des producteurs agricoles, à favoriser la commercialisation des produits agroalimentaires et à leur offrir une vitrine technologique et moderne. Cette année, c’est une tout autre réalité à laquelle les employés de l’organisation sont confrontés. En raison de la pandémie
reliée à la COVID-19, depuis mars dernier, l’organisation s’est vue dans l’obligation d’annuler ses trois événements majeurs qui prennent place en période estivale : l’Expo agricole, Le Suprême Laitier et, évidemment, Expo-Champs, l’un des plus gros événements extérieurs du milieu agricole. Il n’y aura donc pas l’action que l’on connaît annuellement sur le site d’Expo-Champs en bordure de l’autoroute 20. Une réalité qui en a surpris plus d’un. Avec l’annulation d’Expo-Champs sous sa forme habituelle, notre équipe a travaillé fort pour offrir un événement tout aussi utile et intéressant via le mode numérique. Nous avons fait appel à l’entreprise spécialisée vFAIRS via SeedWorld pour ce projet puisqu’elle est pionnière dans le domaine des expositions virtuelles. De nombreuses possibilités seront offertes aux visiteurs, en espérant que vous serez nombreux à explorer cette édition d’Expo-Champs virtuel 2.0.
François Brouillard, T.P. Directeur général fbrouillard@expo-agricole.com
Marie-Claude Champagne, B.sc., M.sc. Coordonnatrice Événements et Partenariats mchampagne@salonagr.qc.ca
Janie Fontaine Coordonnatrice Communications et marketing jfontaine@salonagr.qc.ca
Gaston Doré, T.P. Directeur Communications et commercialisation gdore@expo-agricole.com
Lucie Duchesne, Chargée de projet lduchesne@expo-agricole.com
Jean Bourque, Responsable des démonstrations commentées
Simon Giard, Dominic Sansoucy, André Lussier, Philippe Daigneault, Léon Guertin, François Brouillard, Gaston Doré, Isabelle Leblanc et Marie-Claude Champagne.
ÉDITEUR : Benoit Chartier RÉDACTEUR EN CHEF : Martin Bourassa ADJOINTE À LA RÉDACTION : Annie Blanchette COORDINATION : Véronique Lemonde TEXTES : Expo-Champs CONTRÔLEUR : Monique Laliberté DIRECTEUR DU TIRAGE : Pierre Charbonneau
DIRECTEUR DE LA PUBLICITÉ ET PRODUCTION : Guillaume Bédard PUBLICITAIRES : Louise Beauregard Michel Bienvenue Manon Brasseur Candy Corriveau Ginette D’Amour Luc Desrosiers Josée Malo Isabelle St-Sauveur
PUBLIÉ PAR:
TÉL. : TÉLÉCOPIEUR : SITE WEB : COURRIEL :
450 773-6028 450 773-3115 www.dbccomm.qc.ca admin@dbccomm.qc.ca
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Merci de recycler ce journal.
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COMITÉ EXPO-CHAMPS
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Mot du président
Mot du directeur général
C’est dans un environnement totalement différent que nous vous accueillons cette année, pour vous souhaiter la plus cordiale bienvenue à cette 22e édition d’ExpoChamps. Une édition toute spéciale, car elle est présentée du 25 au 27 août en format virtuel seulement. Cet événement est maintenant organisé par la Société d’Agriculture de SaintHyacinthe, un organisme historique à but non lucratif qui contribue au développement et à la valorisation de l’agriculture, tout en assumant son leadership dans l’organisation d’événements agroalimentaires au Québec. La mise en valeur des nouveautés en agroalimentaire demeure toujours notre point d’intérêt lors de la création d’événements. À la suite de la confiance témoignée en 2018 par le conseil d’administration du Salon de l’Agriculture alors en place, nous sommes heureux de prendre le relais et de poursuivre la tradition afin de relever les défis que nous rencontrons, surtout durant cette période de pandémie. Soyez nombreux à visiter cette nouvelle plateforme virtuelle d’Expo-Champs : des démonstrations commentées de machineries en partenariat avec Le Bulletin des agriculteurs, des nouveautés agricoles en collaboration avec La Terre de chez nous, une section événements et conférences
Cette 22e édition d’Expo-Champs est toute spéciale cette année, car elle sera présentée seulement en format virtuel du 25 au 27 août. Cette année particulièrement, nous voulons souligner l’apport primordial de notre partenaire principal, soit Financement agricole Canada, ainsi que de tous nos exposants virtuels qui œuvrent dans les différents secteurs composant notre industrie agricole. Avec toute l’effervescence créée au fil des années par Expo-Champs, nous avons voulu donner suite à cette incontournable rencontre annuelle technologique visant à valoriser les expertises professionnelles et les nouvelles technologies de nos machineries, équipements, produits et services agricoles. Ainsi, par ExpoChamps virtuel, nous désirons contribuer au développement, à la commercialisation et à la rentabilité de l’agriculture du Québec et de ses partenaires. L’équipe d’Expo-Champs vous remercie à l’avance de prendre le temps de consulter la plateforme, de visiter chacun des kiosques virtuels et des événements en plus d’en partager l’information avec vos nombreux contacts d’affaire et familiaux. Bonne visite à expochampsvirtuel 2020.com.
virtuelles, revivez la section des semenciers, visitez le Carrefour des affaires et découvrez-en davantage! Toute l’équipe vous remercie à l’avance de prendre le temps de consulter et d’interagir avec nos exposants virtuels et d’en faire la promotion auprès de vos nombreux contacts d’affaire et familiaux. Bonne visite à expochampsvirtuel 2020.com.
Simon Giard, Président du comité Expo-Champs
François Brouillard, T.P. Directeur général
FAC partenaire d’Expo-Champs pour une 15e année Expo-Champs est le rendez-vous estival incontournable de l’industrie agricole québécoise. Derrière chaque repas, il y a le travail des agriculteurs et agricultrices d’ici. Et pour les accompagner dans leur réussite, il y a FAC. Merci de produire des aliments de qualité pour nourrir notre population et celle du monde entier. En cette année exceptionnelle, plus que jamais, votre travail est essentiel et apprécié. L’avenir de l’agriculture n’est pas sans défi, particulièrement cette année, mais il demeure prometteur. Il est riche en possibilités et offre des opportunités. Pour les saisir, les entrepreneurs agricoles doivent savoir bien s’entourer et s’appuyer sur un réseau de partenaires de confiance, fiables et professionnels, capables de les accompagner et de les conseiller dans les décisions stratégiques, économiques et techniques. C’est ce qu’ils trouveront dans le cadre d’Expo-Champs.
Financement agricole Canada (FAC) est fière d’être le partenaire principal d’Expo-Champs. Cet appui s’inscrit dans l’engagement continu de FAC à participer activement au développement et au rayonnement de l’industrie agricole et agroalimentaire partout au pays, et ce, peu importe les conditions économiques. Bonne visite virtuelle et au plaisir de continuer à travailler avec vous. Vincent Giard, agr., MBA Vice-président opérations Québec et Est de l’Ontario Financement agricole Canada
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Présentation de la plateforme 2.0
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2020 est une année exceptionnelle où on est forcé de se réinventer au point de vue de l’événementiel et nous sommes très fiers de vous présenter le fruit de notre travail. C’est via l’adresse www.expochampsvirtuel2020.com que l’événement sera disponible du 25 août au 27 août, et
accessible ensuite jusqu’au 3 septembre avec une programmation adaptée. Vous reconnaîtrez certes les couleurs et visuels d’Expo-Champs sur cette plateforme en ligne. À partir du hall d’entrée, vous aurez accès à la liste d’exposants, à la program-
mation détaillée et aux divers contenus. Il suffira de s’inscrire sur la page d’accueil d’Expo-Champs virtuel pour y avoir accès. Si vous avez des questions en cours de route, notre équipe sera disponible à y répondre via un kiosque d’information virtuel. Découvrez nos exposants
et leurs nouveautés via le hall des exposants. En cliquant sur chaque exposant, vous y trouverez leur site Internet, leurs coordonnées et plus d’informations sur leurs nouveautés. C’est donc un rendezvous du 25 au 27 août à www.expochampsvirtuel2020.com!
Programmation Expo-Champs 2.0 TOUS LES JOURS
En tout temps Démonstrations commentées (en vidéo) : les tracteurs à pelle
Accessible via l’auditorium virtuel et le kiosque du Bulletin des agriculteurs
Présenté par
MERCREDI 26 AOÛT 2020 Présenté par
10 h Formation « Bandes riveraines, pourquoi? » par Jérémie Mercier
À déterminer
Accessible via l’auditorium virtuel
« Les perspectives économiques sur le marché des grandes Consultez le site Internet pour cultures : covid-19, météo, plus de détails concernant commerce international » cet événement. par Sébastien Pouliot
Présenté par
JEUDI 27 AOÛT 2020 10 h
Discussion « Zone de prévention SSS : l’exposition des gaz à la Accessible via l’auditorium virtuel ferme » par Éric Lévesque
En collaboration avec
JEUDI 17 AOÛT – 10 H Discussion « Zone de prévention SSS : l’exposition des gaz à la ferme » Par Éric Lévesque Saviez-vous que le monoxyde de carbone produits une zone toxique tout autour de la source d’émission? Ces principales sources sont les gaz d’échappement des moteurs, les appareils de chauffage à
combustible mal installé ou mal entretenu ou encore les feux couvrants. Les gaz d’ensilage ou de lisier sont tout aussi toxiques et peuvent être présents en grand nombre dans les diverses exploitations
agricoles. Participez en grand nombre à ce séminaire animé par notre partenaire Éric Lévesque de LSEI Stratégies sur la prévention à la ferme concernant l’exposition aux différents gaz.
MERCREDI 26 AOÛT – 10 H Formation « Bandes riveraines, pourquoi? » Par Jérémie Mercier Agroéconomiste et conseiller en agroenvironnement Le Québec se distingue par sa proactivité dans le domaine agroenvironnemental. Bien que certains aspects se présentent plutôt comme des contraintes réglementaires, d’autres apparaissent comme des défis que veulent bien relever les productrices et producteurs agricoles. L’une des obligations qui tarde à être pleinement intégrée est le respect d’une bande riveraine agricole de 3 mètres de largeur. Cette bande riveraine remplit plusieurs fonctions et est le reflet des demandes de la société face à son agriculture. Lors de cette séance d’information, vous serez éclairés sur les aspects suivants : - La caractérisation de la bande riveraine en Montérégie; - Un survol des services offerts avec vos bandes riveraines; - La façon de calculer et d’apprécier ses avantages économiques; - Les normes à respecter, les droits et les devoirs reliés à une bande riveraine.
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Zone de prévention SSS Les accidents de travail, les blessures et les décès secouent le monde agricole année après année. Depuis 2019, vous pouvez remarquer à notre événement Expo-Champs, la Zone de prévention SSS (santé, sécurité, sauvetage). À chacune de nos éditions, nous travaillons de pair avec plusieurs acteurs du milieu afin de développer cette zone et prévenir ainsi les malencontreux incidents. Lors de cette nouvelle édition, nous mettrons de l’avant la prévention en lien avec l’exposition aux gaz à la ferme. Saviez-vous que le monoxyde de carbone produit une zone toxique tout autour de la source d’émission? Ces principales sources sont les gaz d’échappement des moteurs, les appareils de chauffage à combustible mal installés ou mal entretenus ou encore les feux couvrants. Notre partenaire Éric Lévesque de LSEI Stratégies animera un séminaire à ce sujet lors de l’événement. Soyez nombreux à découvrir cette zone dès le 25 août. www.expochampsvirtuel2020.com.
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Attention aux gaz d’ensilage!
Installation de stockage de fumier liquide à l’extérieur.
Nouveautés en vedette Ce n’est pas parce qu’Expo-Champs a une allure différente cette année qu’elle ne Voici donc un résumé des principales nouveautés, autant chez les équipemen-
tiers que les semenciers, présentées en marge de l’Expo-Champs virtuel 2020. Suite p. 12
Les Équipements Will-Be - Niveler… par le haut! Un petit nouveau fait son apparition dans la gamme d’outils de nivelage Smart-SurfaceTools des Équipements Wil-Be, dessinée et construite à Lévis : le JUNIOR. Pour répondre à la demande, l’entreprise a conçu une gratte plus petite qui convient aux aires d’entreposages extérieurs. Son design compact déplace le centre de gravité de la gratte vers l’arrière du tracteur, permettant d’augmenter le poids et la largeur de travail, entraînant par le fait-même un gain de productivité. Le poids de la gratte permet de défaire une surface inégale qui est ensuite nivelée à nouveau à l’aide du panier. Pour compléter le travail, le matériel est à nouveau compacté à l’aide de la semelle surdimensionnée. Cette étape de compaction est unique à la Smart-Surface-Tools.
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Nouveautés en vedette (suite...)
Amazone - Il vente? Pas de problème!
INNOTAG - Sarcleur mi-lourd repliable 40 pieds
Vous est-il déjà arrivé de vouloir épandre, mais que Mère Nature ne coopère pas et cause bien des soucis en raison du vent? L’entreprise Amazone a trouvé une façon de maximiser l’épandage d’engrais même lorsqu’il vente grâce à la fonction WindControl. Ce système, qui s’installe sur les épandeurs ZA-TS et ZG-TS de l’entreprise est constitué d’un anémomètre et d’un tableau de contrôle. L’anémomètre, placé au sommet de l’épandeur, transmet en temps réel le sens du vent ainsi que sa force à l’ordinateur de bord. En se basant sur ces données, ce dernier calcule la correction nécessaire à apporter afin de corriger l’effet du vent sur la largeur d’épandage. Cette nouveauté est disponible en commande pour livraison en 2021.
INNOTAG présente son tout nouveau sarcleur mi-lourd de 40 pieds! Repliable, il a une largeur de transport de moins de 5,3 mètres. Ce sarcleur a des espacements de 6 à 36 pouces faciles d’ajustement et des pattes en « C » avec une pression de + ou – 200 lb. Les options de tôle protectrice, peigne arrière et doigt rotatif de désherbage sont aussi disponibles. Et pour obtenir encore plus de précision, un système de caméra Culticam et un attelage coulissant peuvent être installés sur le sarcleur. Unique en son genre, ce sarcleur vous permettra un désherbage mécanique de haute précision et contribuera à réduire vos intrants chimiques. Venez en discuter avec nous virtuellement à l’Expo-Champs! Suite p. 16
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DÉMONSTRATIONS COMMENTÉES
Tracteurs avec chargeur avant
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Le Bulletin des agriculteurs, en collaboration avec l’équipe d’Expo-Champs, présente cette année une version virtuelle des populaires démonstrations commentées. En vedette cette année, des tracteurs avec chargeur frontal. Un type d’équipement qui a beaucoup évolué. Nous vous présentons les innovations qui en facilitent l’utilisation et en améliorent leur polyvalence. Les équipements en démonstration suivent un parcours préétabli qui a pour but de simuler leur utilisation sur la ferme. Pour chaque équipement, un spécialiste du fabricant présente les principales caractéristiques et les nouveautés. Ces informations seront utiles pour faire un achat éclairé. Pour réaliser les démonstrations virtuelles, Le Bulletin des agriculteurs a utilisé trois caméras, dont une placée dans la cabine du tracteur. On pourra voir les équipements en réalité augmentée, sous des angles qui auraient été impossibles à observer assis dans les estrades. Le résultat final est une série de vidéos dynamiques qui sera disponible en ligne à compter du 25 août sur le site Web du Bulletin des agriculteurs, d’Expo-Champs virtuel et de Financement agricole Canada.
En démonstration, des tracteurs avec chargeurs des marques : • John Deere • McCormick • Kubota • Case IH • Fendt • Massey Ferguson
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Nouveautés en vedette (suite...)
McCormick- Compact et polyvalent
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Les nouveaux tracteurs de la série X5 ont été conçus pour respecter et dépasser les nouvelles normes d’émissions des moteurs, mais aussi les normes de freinage et de sécurité des tracteurs qui obligent les fabricants à protéger et à prévenir les blessures causées aux opérateurs par des accidents agricoles. La puissance des tracteurs X5 final Tier 4 se présente avec un moteur Deutz 3.6 TDCI avec technologie SCR. La transmission est une évolution de la structure de type de construction modulaire McCormick utilisée dans les tracteurs X4 Premium à empattement long et les tracteurs X4 Standard actuels qui offre un plus grand nombre d’options et de dispositions différentes que la version précédente. Ces tracteurs utilitaires sont vendus pour de nombreuses applications différentes, autant pour des petites fermes, des producteurs laitiers, des fermes d’élevage de bétail, des fermes porcines ou encore pour le déneigement.
Comptoir agricole Saint-Anne Pour séparer les grains sans tracas Les cribles à tambour rotatif de CASA sont conçus pour séparer les produits tels que l’orge, le blé, le maïs, l’avoine, le soja et le canola, selon la grosseur. Plusieurs tamis sont disponibles selon le type de grain. La vitesse du tambour est gérée électroniquement et l’angle d’inclinaison est également réglable selon le grain. Le fonctionnement du crible nécessite peu d’énergie. Les éléments trop gros ou petits traversent le système sans causer de blocage et les tamis sont autonettoyants. Le changement des tamis peut être effectué rapidement à partir des portes latérales. Tous les tamis et tambours sont autonettoyants. Et un échantillon peut être recueilli à partir des points de contrôle au cours du traitement. Suite p. 22
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TRAVAUX À FORFAIT 2020
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Nouveautés en vedette (suite et fin...)
Bayer Crop Science - De l’aide pour les producteurs de pommes de terre et les horticulteurs
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L’entreprise Bayer vient de mettre sur le marché un nouvel insecticide, le Vayego. Il s’agit d’un insecticide de seconde génération du groupe 28 (tetraniliprole) pour les producteurs de pommes de terre et les horticulteurs. Cet insecticide offre une excellente protection contre le doryphore de la pomme de terre, la pyrale du maïs, l’altise de la pomme de terre, le ver gris, la légionnaire uniponctuée et de nombreux autres ravageurs pour la pomme de terre, les cultures horticoles et en rangs. À la fois actif sur les larves de doryphore de la pomme de terre ainsi que sur les adultes, le Vayego offre une suppression rapide et une suppression résiduelle de longue durée.
Pioneer - Une nouvelle gamme de maïs chez Pioneer Les produits Qrome® atteignent un point d’équilibre entre protection contre les parasites et performance agronomique. Ils comptent de nouveaux caractères défensifs triples combinés et un double mode d’action (défense contre parasites au-dessus et dans le sol). Les produits Qrome® de Pioneer livrent un potentiel de rendement amélioré sur une large plage de plateformes génétiques qui dominent l’industrie. Au cours de tests en champs sur plusieurs années, les produits Qrome® ont offert en moyenne un avantage de rendement de 5,5 boisseaux/acre par rapport à la technologie existante triple combinée. Les produits Qrome® offrent une meilleure défense contre les parasites les plus problématiques. Ces nouveaux produits incluent la technologie la plus équilibrée de protection contre les insectes au-dessus et dans le sol ainsi que les qualités agronomiques de Pioneer, y compris deux modes d’action pour supprimer la chrysomèle des racines du maïs.
Agrizone / Groupe BMR Performance accrue pour la ficelle pour grosse balle carrée Semences Brevant - Des petits nouveaux dans le soya Cette année, Semences BrevantMC offre trois nouvelles variétés : B061FE, B091FE et B102ZE. B061FE est une nouvelle variété Enlist E3MC. Elle possède un couvert végétal plus large que la moyenne et une forte tenue à la récolte. B091FE affiche une très bonne levée. Il possède une résistance à plusieurs races du pourridié phytophthoréen (Rps1c), de même qu’une tenue à la récolte au-dessus de la moyenne. B102ZE possède un potentiel de rendement élevé, un bon ensemble de caractéristiques agronomiques, ainsi qu’une tenue à la récolte au-dessus de la moyenne. Les soyas Enlist E3 possèdent la technologie de caractères la plus avancée en suppression des mauvaises herbes dans le soya. Ces soyas triples combinés, meneurs de l’industrie et tolérants aux herbicides, offrent une tolérance à la nouvelle choline 2,4-D présente dans les herbicides Enlist, ainsi qu’aux herbicides à base de glyphosate et de glufosinate. Pour la saison 2021, les producteurs auront plus de choix avec deux herbicides dans le système EnlistMC de suppression des mauvaises herbes. En une seule préparation, l’herbicide Enlist DuoMC réunit la commodité de la 2,4-D choline et du glyphosate. Il supprime les graminées et les feuilles larges. En tant que préparation autonome de 2,4-D choline, le nouvel herbicide EnlistMC 1 livre la flexibilité requise pour le mélanger en réservoir. Il permet de régler les doses de glyphosate ou de glufosinate afin de lutter contre les mauvaises herbes résistantes et tenaces.
La compagnie Exporplas met sur le marché une nouvelle génération de ficelle qui est spécifiquement conçue pour répondre aux plus hauts standards de performance. La ficelle pour grosse balle carrée R2 est offerte en longueur de 4000 pieds et possède une force au nœud exceptionnelle de 575 lb. Elle peut être utilisée dans les presses à haute compaction pour éviter des problématiques de rupture dans le champ. Elle a été conçue pour une durabilité extrême avec un polymère haute performance et des stabilisateurs UV. Elle est conçue pour tous les types de cultures, comme la paille haute densité, le foin et l’ensilage.
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Améliorer la structure du sol est la seule solution permanente à la sécheresse LOUIS ROBERT Agronome Direction régionale de la Montérégie-Est MAPAQ
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Aujourd’hui, rares sont les personnes, mis à part quelques pédologues (scientifiques spécialisés en science du sol) et agronomes, qui sont au fait de l’immense capacité de stockage en eau utile d’un sol en santé. En effet, un tel sol renfermerait des dizaines de mètres cubes d’eau par hectare. Un sol en santé s’élabore de la façon suivante : au fil des saisons de cultures, s’échelonnant sur de nombreuses années et même sur des décennies, une succession de cultures diverses – commerciales ou de couverture – effectuées sur un sol travaillé de manière minimale ou d’aucune façon, stimule et alimente la prolifération de populations microbiennes diversifiées. Ces microbes produisent des substances organiques complexes et participent à l’agrégation des particules de sol, c’est-àdire le regroupement de ces particules en petites boules (de 2 à 5 mm) qui, tout à la fois, laissent circuler l’air, et favorisent ainsi la respiration racinaire et l’infiltration de l’eau, et absorbent au passage une grande quantité d’eau en provenance de la surface (précipitations, fonte des neiges). De cette façon, le sol en santé agit comme une éponge. Cela explique d’ailleurs pourquoi on utilise souvent une éponge pour illustrer les différents statuts hydriques du sol. Si on verse de l’eau sur une éponge sèche, on observe pendant un certain temps que cette eau est absorbée par l’éponge jusqu’à ce que tous les canaux de l’éponge soient remplis d’eau. On dit alors que l’éponge, ou le sol, est saturée.
Au-delà de cet état de saturation, toute l’eau versée en surplus est évacuée d’une façon ou d’une autre, comme au printemps, à la fonte des neiges, alors que les sols sont engorgés ou gelés. Après cet apport d’eau maximal, pendant un certain temps, de l’eau s’écoulera de l’éponge. À la suite de fortes précipitations, on verra aussi cette eau, appelée eau de gravité, couler aux exutoires des drains. Au moment où il n’y a plus d’eau de gravité à évacuer, le champ, ou plutôt le sol qui le compose, aura atteint un stade qu’on désigne par le nom de « capacité au champ » : le sol est encore humide, il renferme un grand volume d’eau à la portée des racines, mais aussi une part d’eau qu’on qualifie de non disponible parce que les racines n’ont pas la possibilité de l’utiliser. Lorsque les racines et les autres organismes vivants du sol, de même que l’évaporation, auront épuisé l’eau disponible, le sol atteindra le stade du « point de flétrissement » : il contiendra encore de l’eau, mais celle-ci sera prise dans des canaux si petits qu’aucun organisme n’y aura accès. Donc, après avoir connu un état de complète saturation, et à mesure que le sol s’assèche par suite de l’arrêt des précipitations, le sol atteindra d’abord sa « capacité au champ » et, plusieurs jours plus tard, son « point de flétrissement ». La différence entre les deux stades, quant au volume d’eau, est ce qui définit la capacité de rétention d’eau utile du sol. Il s’agit d’une quantité extrêmement variable, déterminée non seulement par certaines propriétés intrinsèques du sol (texture, profondeur, topographie, etc.), mais aussi selon la structure que l’on a pu lui faire élaborer au fil du temps. À l’inverse, un sol de la même texture mais que l’on a travaillé intensément, sans tenir compte de son état hydrique ou de sa portance, en le consacrant à des monocultures deviendra soit un bloc compact (surtout dans les sols argileux),
Le même sol (loam argileux Kamouraska), mais cultivé selon deux régimes différents au cours d’une période de 40 années. En haut, compaction grave et profonde (moyenne d’infiltration de 1 cm par jour); en bas, agrégation complète sur 80 cm (structure granuleuse) et infiltration de plus de 50 cm par jour.
soit un amoncellement de particules minérales pulvérisées (sols sableux). Dans les deux cas, le sol se comportera à peu près comme une éponge que l’on aura laissée sécher sur le bord d’une fenêtre durant des années : une faible quantité d’eau infiltrée et une capacité d’absorption limitée ou nulle. Des sols à la structure dégradée sont tout aussi limités dans leur potentiel de production lorsque arrivent des périodes de précipitations intenses : ils deviennent saturés très rapidement et leur porosité grossière disparaît, ce qui conduit à l’asphyxie des racines. On dit que les
cultures « étouffent » dans de telles conditions, malheureusement très fréquentes en Montérégie. C’était déjà un des points faibles du système traditionnel des grandes cultures au Québec. On s’est trop peu intéressé à ce qui se passait sous la surface du sol. Devant les risques accrus de connaître de telles conditions météo dans les prochaines années, il devient impératif de sortir la pelle ronde (et l’agronome!) et d’en savoir un peu plus sur l’état des sols. En matière de jardinage comme pour les grandes surfaces cultivées, creuser un peu signifie apprendre beaucoup!
Collaborer pour lutter contre l’amarante tuberculée STÉPHANIE MATHIEU Agronome Direction régionale de la Montérégie-Ouest MAPAQ
En juin dernier, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation lançait le Plan d’intervention phytosanitaire pour lutter contre l’amarante tuberculée. Cette initiative provinciale permet d’offrir une aide financière aux entreprises agricoles aux prises avec cette mauvaise herbe envahissante qui résiste, dépendamment des populations, à au moins deux groupes d’herbicides, dont le glyphosate. Les producteurs concernés peuvent profiter des services suivants : • Identification gratuite de l’amarante tuberculée (AMATU) par le Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection;
• Détection gratuite de la résistance aux herbicides de l’amarante tuberculée; • Soutien agronomique pour établir une stratégie de lutte adaptée à l’entreprise; • Aide financière pour la réalisation de certains travaux à la ferme (arrachage, retraitement, etc.). Une fois qu’on a identifié l’amarante tuberculée, différentes solutions sont proposées, selon la réalité du producteur, pour lutter contre cette plante indésirable. D’abord, l’intégration d’une céréale d’automne (seigle, blé, etc.) est une option qui permet, grâce à la reprise printanière rapide, de compétitionner l’AMATU qui ne tolère pas très bien l’ombre. Également, lorsqu’ils sont nécessaires, les herbicides utilisés dans les céréales pour contrôler les feuilles larges font souvent partie du groupe 4 et ils donnent donc la possibilité de faire une rotation des matières actives, ce qui diminue les risques de développement de la résistance de l’AMATU. L’utilisation des cultures de couverture représente
agronomes du MAPAQ ont travaillé avec les producteurs et leurs conseillers agricoles afin d’intervenir rapidement. Ainsi, des champs ont pu être de nouveau traités à l’herbicide avec succès. Dans certains sites, l’amarante a été arrachée manuellement pour éviter le développement de semences. Un producteur s’est même procuré un sarcleur pour contrôler la plante mécaniquement. De plus, les champs qui avaient été retrouvés avec de l’AMATU l’automne dernier ont fait l’objet d’un suivi rigoureux. À l’approche de l’automne, faites preuve de vigilance. En septembre, le dépistage de l’AMATU est facilité puisqu’en raison de sa taille, elle dépasse les plants de soya. Si vous suspectez la présence de l’amarante tuberculée ou si vous en trouvez dans votre entreprise, vous pouvez vous inscrire à amarantetuberculee.ca. Il est à souhaiter que le travail de collaboration et la proactivité des différents acteurs permettront de maîtriser cette nouvelle venue.
Cintre du champ après l’arrachage de l’AMATU.
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Cintre du champ avant l’arrachage de l’AMATU.
également une pratique préconisée, entre autres parce qu’elles couvrent le sol et diminuent ainsi les risques de voir la plante s’établir et produire des semences à la suite des récoltes. Les mélanges de cultures de couverture qui s’implantent rapidement sont les plus favorables; l’avoine, le pois, le radis et le chou fourragers, les moutardes, les trèfles, etc., offrent plusieurs possibilités intéressantes. Ensuite, une stratégie axée sur deux passages d’herbicides incluant des molécules résiduelles, le contrôle mécanique, la rotation des groupes d’herbicides, la diminution de l’espacement entre les rangs, le travail superficiel du sol, etc., sont autant de pratiques ou de techniques qui peuvent être adoptées pour optimiser la lutte contre la plante. Tout cela sans oublier l’organisation d’un système efficace de mesures de biosécurité à la ferme qui constitue aussi un moyen de lutte à mettre en œuvre. En juin et juillet dernier, cinq nouveaux cas ont été rapportés en Montérégie. Les
Avez-vous l’étoffe d’un camionneur? En cette Semaine nationale du camionnage, qui se déroule du 6 au 12 septembre 2020, tout le Québec rend hommage à ces hommes et à ces femmes dont la profession est, nous l’avons particulièrement constaté pendant la crise de la COVID-19, essentielle. Vous cherchez un emploi sûr, bien payé et accessible? Posez-vous les questions suivantes pour découvrir si le métier de camionneur pourrait vous convenir!
ÊTES-VOUS À L’AISE AVEC LA SOLITUDE? En tant que camionneur, vous devez avoir la capacité de vous tenir vous-même compagnie. Pour certaines personnes, cela constitue un défi. Pour d’autres, c’est tout le contraire; en solo, elles se sentent comme un poisson dans l’eau! Parallèlement, il existe un fort esprit de communauté entre les camionneurs. Sur la route, vous forgeriez certainement des amitiés durables avec plusieurs de vos confrères et consœurs!
ÊTES-VOUS FRIAND DE LIBERTÉ ET D’AVENTURE?
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Si vous souhaitez fuir le « 9 à 5 » et ses sempiternels courriels, réunions, etc., et être pratiquement votre propre patron, le camionnage représente une option des plus intéressantes. La plupart des camionneurs aiment avoir des horaires variés et flexibles. De plus, ce métier vous permet de visiter de nouveaux lieux et de rencontrer de nouvelles
personnes. En d’autres termes, vous voyez du pays et êtes payé pour le faire! De surcroît, plusieurs camionneurs peuvent choisir le nombre d’heures qu’ils désirent travailler. Cette profession est donc toute désignée pour les personnes qui souhaitent avoir un emploi à temps partiel ou pour les retraités qui veulent retourner sur le marché du travail. Enfin, notez que le métier de camionneur est idéal pour ceux qui désirent changer de carrière ou réintégrer le marché du travail. En effet, la formation est d’assez courte durée et conduit à un emploi bien rémunéré. Au Québec, par exemple, le salaire médian d’un camionneur frôle les 20 $/heure. Vous aimeriez vous inscrire à une formation en transport routier? Visitez le choisistaroute.com pour en savoir plus!
LE CAMIONNAGE EN CHIFFRES L’industrie du camionnage représente 1,2 % du produit intérieur brut de la province (ce qui correspond à 4,6 milliards $) et engendre des retombées économiques de l’ordre de 8,4 milliards $.
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ÉTUDIANTS AU JARDIN
Fleurs coupées, un bonheur à portée de main! VALÉRIE LUSSIER Étudiante en Technologie de la production horticole et de l’environnement ITA campus de St-Hyacinthe
Vous cherchez à vous rapprocher de la nature et vous aimeriez savoir de quelle manière vous y prendre? Un nouveau
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Muflier (Ball Seeds)
hobby s’offre à vous : la composition de bouquets à partir de vos propres fleurs. Voici quelques les grandes lignes à suivre pour s’assurer que ce projet se déroule sans pépin. Il est facile de se faire soit même des bouquets tout au long de l’été avec les fleurs que nous avons à la portée de la main. Pour ce faire, lors de nos plantations, il s’agit de choisir des plantes aux longues tiges qui se prêtent bien à l’utilisation des bouquets, de même que des espèces reconnues pour leur longue durée de vie en vase dans la maison. Si vous désirez avoir de beaux bouquets tout au long de la saison (début du printemps jusqu’au début de l’automne), il serait préférable de choisir des plantes en se basant sur le moment de leur floraison en plus de s’assurer de leur port visé. On optera, alors pour une grande variété qui s’étalera sur plusieurs mois pour avoir de belles fleurs et ce à long terme. Voici donc une petite liste des plantes que vous pourriez choisir pour agrémenter votre terrain : tulipes, roses, lis, lilas, jacinthes, iris, glaïeuls, cosmos, dahlias, échinacées, lavande, mufliers, renoncules et zinnias. Pour allonger la durée de vie de vos bouquets, voici quelques petites astuces
concernant l’entretien et la coupe des fleurs pour qu’elles restent fraîches le plus longtemps possible dans leur vase. Premièrement, la coupe doit se faire tôt le matin, après le lever du soleil et éviter toute sorte d’humidité comme la rosée sur les fleurs. On choisit des fleurs qui ne sont pas trop ouvertes pour qu’elles puissent s’épanouir au maximum dans la maisonnée. Ensuite, on coupe la tige florale assez longue pour pouvoir faire une deuxième coupe en biseau sous l’eau courante pour éviter que l’air entre dans la tige et affecte la circulation de l’eau dans le vase. Il est conseillé de changer l’eau chaque jour pours’assurer que l’eau soit fraîche et que les microorganismes ne puissent pas se reproduire en grande quantité. Le site Espace pour la vie de Montréal a d’ailleurs proposer une recette soit 50 % eau, 50 % « Seven up » et quelques gouttes d’eau de javel, ce qui aura pour effet de nourrir la plante avec le sucre de la boisson gazeuse. On devra, tout de même, changer l’eau une fois par jour. Laissez-vous aller selon vos goûts et surtout prenez le temps d’apprécier à quel point la nature peut vous apportez un bien incroyable.
Dahlia (Ball Seeds)
Anémones (Ball Seeds)
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Chauler pour un sol en santé et productif SYLVIE RICHARD, AGR. Coordonnatrice Association des producteurs de pierre à chaux naturelle du Québec (APPCQ)
Le sol, base de l’agriculture, est une ressource renouvelable… si on en prend soin. Un sol en santé et vivant favorise la productivité des cultures et la rentabilité de votre entreprise. Il est aussi plus résilient face aux défis météo. C’est votre actif le plus précieux! La bonne gestion des sols implique nécessairement le chaulage pour maintenir les conditions optimales à la croissance des cultures. Le chaulage améliore les propriétés chimiques, biologiques et physiques du sol. Chauler, c’est un investissement incontournable!
Pourquoi chauler ?
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Au fil du temps, le sol s’acidifie. Le chaulage est le traitement le plus pratique, efficace et économique pour maintenir les conditions de sol optimales. Les racines explorent le sol et accèdent aux nutriments disponibles pour la croissance de plantes fortes et de qualité. Or, cette disponibilité est dépendante du pH de la solution du sol. Avec un chaulage adéquat et régulier, on s’assure de maintenir le pH dans l’intervalle idéal pour la croissance des plantes en favorisant la
disponibilité des éléments nutritifs apportés par la fertilisation. La plupart des cultures en sol minéral ont un intervalle adéquat entre 6,0 et 7,0. En sol organique, l’intervalle recherché se situe entre 5,0 et 5,8. Le chaulage fournit également des éléments nutritifs essentiels comme le calcium et le magnésium. Ces deux éléments sont primordiaux pour contribuer à la santé et à la qualité des récoltes. Les rendements en légumineuses et la conservation de plusieurs productions maraîchères sont particulièrement associés au calcium et au magnésium. Le pH a aussi une influence sur l’activité microbienne. Le chaulage favorise la décomposition de la matière organique par les microorganismes qui, par cette action, relâchent de l’azote, du phosphore et du soufre. Le chaulage favorise également la formation des nodules chez les légumineuses et, ainsi, la fixation symbiotique de l’azote. Le calcium et le magnésium apportés par le chaulage contribuent à l’équilibre physico-chimique du sol. Le calcium améliore la structure du sol, surtout dans les terres argileuses, compactes et mal aérées. En favorisant le développement racinaire et l’efficacité des fertilisants, les cultures explorent davantage le profil du sol, augmente leur biomasse et leur
capacité à absorber l’eau. Les cultures deviennent plus résilientes aux variations climatiques et l’érosion des sols est réduite.
Comment chauler? Pour établir le bon diagnostic et obtenir une recommandation adaptée à vos parcelles, une consultation avec un.e agronome sera
fort utile. Votre conseiller.ère agronomique vous guidera pour choisir le bon produit selon les critères de qualité (IVA, PN, contenu en Ca et Mg et granulométrie). Des conseils sont aussi nécessaires quant à la dose, le moment et le mode d’application. Tout cela doit être considéré pour obtenir les meilleurs résultats et un sol en santé.
Sources : CRAAQ (2010) Guide de référence en fertilisation (2e édition), IPNI, Soil Acidity Evaluation and Management, Le Bulletin des agriculteurs (2018) Info-cultures Prochnow, L. (2014) Better Crops, vol. 98 no.1.
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TOURNÉE ESTIVALE
Horsch s’arrête dans vos champs!
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L’équipe de Horsch Canada parcourt les quatre coins du Québec cet été pour démontrer l’efficacité de ses outils de travail de sol et de semis… chez vous! « Comme il n’y a pas d’expos agricoles physiques, on s’est dit qu’on allait faire le show directement chez les producteurs », explique le directeur régional de Horsch pour le Canada, Laurent Letzter, qui ajoute que son équipe a loué un tracteur JCB jusqu’à l’automne spécialement pour cette tournée. Cette formule est gagnante sur toute la ligne. « Les agriculteurs ont souvent des conditions et des besoins particuliers, alors ils sont contents qu’on se déplace, affirme Laurent Letzter. De notre côté, on aime bien montrer ce que nos machines peuvent faire dans les terres de nos clients. » Les producteurs peuvent se regrouper – à deux mètres de distance bien sûr! – pour effectuer une demande de présentation ou le faire individuellement. « On se déplace pour tout le monde qui veut voir nos outils à l’œuvre », ajoute Laurent Letzter. Tous les produits Horsch sont disponibles pour une démonstration : • Les populaires gammes Cruiser, Mono TG, Terrano, et Tiger qui sont des outils
à dents hyper robustes qui réalisent un travail du sol supérieur tout en évitant la multiplication de rhizomes. • Le semoir combiné à haute vitesse Pronto 4 DC qui comporte deux trémies, un châssis à rouleau de rappui et une déchaumeuse à disques. • Le planteur à maïs Maestro 8.30 DV qui est équipé de rangées indépendantes à entraînement électrique qui permet l’application d’engrais solide et qui peut recevoir une barre de semis à céréales. • L’Avatar SD à triple trémie qui peut semer aussi bien en semis direct, en itinéraire de travail minimum ainsi qu’en itinéraire conventionnel. • Le Joker, une déchaumeuse à disque à haute vitesse avec un rouleau de finition RollFlex qui offre une finition supérieure à l’automne et au printemps. Pour voir les machines Horsch à l’œuvre chez eux, les producteurs peuvent s’adresser à leur concessionnaire local ou appeler directement le responsable de la tournée estivale, le représentant des ventes Pierre-Yves Pettigrew Blanchet. Pierre-Yves.Blanchet@horsch.com 819 752-1496
Le représentant des ventes pour Horsch, Pierre-Yves Pettigrew Blanchet se déplacera tout l’été pour faire des démonstrations personnalisées dans vos champs.
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PLAN RÉGIONAL DES MILIEUX NATURELS
La MRC des Maskoutains entame sa démarche d’élaboration
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C’est à la séance tenue au mois de février 2020 que le conseil de la MRC des Maskoutains a octroyé un mandat visant l’élaboration de son premier Plan régional des milieux naturels (PRMN) au Conseil régional de l’environnement de la Montérégie (CREM). Adoptée en juin 2017, dans le but de freiner la perte de ces milieux d’intérêt, la Loi 132 imposait aux MRC la mise en œuvre d’un plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH). La MRC a adopté sa première Politique de la biodiversité en septembre de la même année, et, puisque celle-ci devait être mise à jour prochainement, les élus ont décidé d’intégrer cette démarche à même le PRMHH. Puisque celui-ci tient compte de l’ensemble des milieux naturels, y compris les milieux humides et hydriques, la MRC travaille à l’élaboration d’un Plan régional des milieux naturels. Malgré le contexte sanitaire actuel, la démarche suit son cours et des rencontres virtuelles entre le CREM et le personnel de la MRC impliqué dans cette
démarche ont eu lieu. Une première rencontre d’information avec les élus du territoire de la MRC a également été tenue le 17 juin dernier. Actuellement, les intervenants impliqués dans ce projet s’affairent à dresser le portrait du territoire et à recenser les milieux naturels. État de situation, problématiques et menaces seront identifiés et le portrait devrait être dévoilé à l’automne 2020. La MRC entend informer la population et impliquer les acteurs locaux à chaque étape du processus. Des consultations publiques se tiendront en 2021. Pour plus d’information, consultez le site de la MRC à www.mrcmaskoutains. qc.ca/territoire-cours-eau/milieux-naturels ou contactez Alexandra Gatien, technicienne à l’aménagement, au 450 774-3134.
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ÉTUDIANTS AU JARDIN
Trois façons d’être écologique avec les plantes! LORIE-ANN VAILLANCOURT Étudiante en Technologie de la production et de l’environnement ITA campus de Saint-Hyacinthe
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Que ça soit du jardin, dans la cour arrière ou à la maison écologique, il est possible, de différentes façons, d’être plus écoresponsable et respectueux de l’environnement en changeant quelques habitudes de vie. Nous pouvons en bonne partie être autonomes pour la production de notre nourriture à l’année, surtout pour les légumes. L’autonomie alimentaire est un sujet actuel et qui prend de plus en plus de popularité. Produire ses légumes à la maison permet de répondre au besoin essentiel de nourriture pour l’être humain, de réduire l’impact écologique du gaspillage et du transport des aliments, en plus de pouvoir partager, car tous n’ont pas la possibilité de subvenir à leurs besoins. Il y a plusieurs façons de faire dont le jardin traditionnel, au sol ou en pots, que nous faisons l’été avec nos tomates, poivrons, etc. Pour allonger la saison de jardinage, les couches froides sont bien intéressantes à utiliser pour certains légumes, dont la betterave, le céleri et les épinards. Une couche froide est un coffrage en bois sans fond recouvert d’un plexiglas ou de vieilles fenêtres. Pour ceux qui sont plus manuels, il est également possible de se fabriquer une serre froide avec un ancien abri tempo. Durant la saison hivernale, nous pouvons y faire pousser des légumes feuilles (laitue, chou kale, etc.) ainsi que des micropousses à l’intérieur, sous éclairage artificiel.
L’eau doit être économisée et utilisée de façon raisonnable. L’eau de pluie peut être récupérée dans des bacs pour ensuite être utilisée pour l’arrosage du jardin et des plates-bandes. Il est possible de se procurer le bac déjà monté ou de le faire soi-même. Les eaux usées peuvent être réutilisées en les épurant avec des végétaux. Cette technique se nomme un marais filtrant. Dans certains cas, il doit y avoir un prétraitement de l’eau (fosse septique pour les solides) qui est dirigée par la suite dans un bassin à écoulement horizontal végétalisé. Pour se faire, seulement certaines plantes peuvent convenir, par exemple, l’iris des marais, le roseau commun, le jonc, etc. Les plantes jouent un rôle dans l’épuration de l’eau en favorisant le développement de microorganismes purificateurs et en oxygénant le milieu. Une façon simple d’éviter le gaspillage d’eau est simplement de l’utiliser pour les besoins essentiels et d’en limiter son utilisation (par exemple, prendre une douche d’une plus courte). Dans le domaine de la construction, outre l’utilisation du bois, certaines plantes peuvent rendre notre habitation plus écologique. L’utilisation de chanvre pour la fabrication de matériaux de construction, dont le béton de chanvre, est une alternative aux matériaux traditionnels utilisés. Plusieurs entreprises québécoises se spécialisent dans la fabrication de maison avec ce type de matériau. Le béton de chanvre est composé d’éléments naturels, il est donc respectueux de l’environnement. Puisqu’il résiste au feu et à l’humidité, c’est une solution long terme de stockage de carbone. L’utilisation des végétaux dans notre quotidien permet de réduire notre impact écologique, d’avoir un développement durable de notre société et fait partie des solutions pour un avenir plus écoresponsable.
Serre froide avec ancien abri tempo. Photo Marie-Josée Prince
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En septembre, est-il encore temps de semer une culture de couverture? AMÉLIE GRONDIN Agronome Conseillère en grandes cultures et en conservation des sols Direction régionale du Centre-du-Québec MAPAQ
Avec la collaboration de Bruce Gélinas, agronome, et de Pierre Chouinard, agronome, du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation Les cultures de couverture occupent le sol par leurs racines et peuvent contribuer à réduire les risques d’érosion, notamment durant la période hivernale. Bien établies, elles améliorent la santé du sol et favorisent le recyclage des éléments nutritifs, tout en diminuant leur perte dans l’environnement. Elles entrent en compétition avec les mauvaises herbes qui cherchent à s’implanter sur les sols laissés à nu. Ainsi, à l’approche de l’automne, est-il toujours envisageable de semer une culture de couverture et d’atteindre les objectifs visés en la matière?
Choix de l’espèce et date de semis
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Pour en tirer suffisamment de bénéfices, une culture de couverture annuelle nécessite six semaines de croissance avant le gel mortel. En septembre, en général, il ne reste plus assez de temps pour semer des légumineuses et la rentabilité de l’investissement peut difficilement être atteinte, surtout dans les régions plus froides. Ainsi, l’utilisation d’un pois fourrager ou des crucifères (moutarde, radis, etc.) s’avèrent possible selon la situation géographique, mais il faut les semer avant le 15 septembre dans les régions les plus au sud. Le sarrasin est à éviter, car il est très sensible au gel. Ainsi, une céréale de printemps (avoine, orge ou blé) s’avère un choix judicieux si l’on désire utiliser une culture annuelle qui sera détruite par le gel. Un autre choix éclairé, pour avoir une culture vivante l’hiver durant, consiste à utiliser le seigle d’automne.
L’avoine L’avoine se développe rapidement dans des conditions fraîches. Elle peut main-
tenir une croissance active jusqu’au début de novembre. Pour en maximiser le développement, on sème l’avoine le plus tôt possible, avant le 15 septembre. L’avoine est résistante aux premiers gels, mais elle sera détruite avec l’arrivée des grands froids. Les résidus laissés en surface et la masse racinaire fourniront une excellente couverture pour le sol à l’hiver. L’avoine est une des cultures de couverture les moins dispendieuses. Elle peut même constituer une source de fourrage au besoin, sous forme d’ensilage préfané, d’ensilage en balles ou de pâturage. La dose de semis dépend de l’objectif poursuivi (couverture du sol ou récolte de fourrage) et de la date où l’on fait le semis. Plus celui-ci est tardif, plus on augmente la dose (de 80 à 110 kg/ha). Des conditions parfois sèches caractérisent le mois de septembre. Il est donc souhaitable d’incorporer rapidement les semences pour leur permettre de trouver l’humidité nécessaire à une bonne germination. Plus la levée est rapide, plus on augmente les chances d’obtenir un bon développement végétatif. On peut opter pour le semis direct ou non. Le semoir en ligne peut être remplacé par un semis à la volée ou par un semoir pneumatique, qui fait gagner en rapidité et épargner du temps. La semence doit par la suite être incorporée au moyen d’un outil de travail de sol (déchaumeuse, chisel, décompacteur, etc.).
Le seigle d’automne Le seigle s’implante très rapidement en dépit des températures fraîches et il supporte aisément les premières gelées d’automne. Il est possible de le semer encore plus tardivement que l’avoine. Un établissement adéquat exige de quatre à six semaines. Ainsi, on peut ensemencer les champs en seigle jusqu’au début d’octobre. Il s’agit d’une bonne solution pour couvrir le sol après un maïs ensilage qui, une fois récolté, ne laisse pratiquement aucun résidu. Le seigle d’automne peut aussi être semé à la suite d’une récolte hâtive de soya ou au début de la défoliation au début de septembre. Il faut comprendre que, si l’on sème tardivement (jusqu’au début d’octobre), l’on ne pourra obtenir une biomasse
Culture de couverture d’avoine laissée en surface, 30 novembre 2016. Photo Bruce Gélinas, MAPAQ
semblable à un semis effectué au début de septembre. L’intérêt que présente cette graminée repose sur le ratio de biomasse racinaire-biomasse aérienne qui est relativement élevé en début de végétation. En dépit d’une biomasse foliaire relativement faible, le système racinaire extrêmement ramifié permet une structuration et une agrégation rapide des premiers centimètres du sol. Cette amélioration notable de la structure assure une protection hivernale et aussi des gains quant à la fertilité du sol. Le seigle d’automne occupera le sol tout l’hiver. Trois options se présenteront au printemps suivant : 1. Détruire le seigle afin de bien implanter la culture principale. 2. Récolter le seigle comme fourrage. Il devra être fauché avant l’épiaison (vers la fin de mai). 3. Laisser le seigle au champ pour récolter le grain et la paille en juillet. La densité de semis varie selon l’utilisation et de la date de l’ensemencement. Dans de bonnes conditions, on peut semer le seigle d’automne comme culture de couverture à des doses de 300 grains par mètre carré (soit environ 110 kg/ha), mais les taux de semis peuvent aller jusqu’à 550 grains par mètre carré (environ 200 kg/ha) si le semis est fait en surface ou tardivement ou encore si l’on vise à récolter le grain.
Encore ici, l’incorporation de la semence est souhaitable pour obtenir une levée rapide. On effectue l’ensemencement à l’aide d’un semoir en ligne, en semis direct ou non, afin de bien établir la culture et d’assurer un bon taux de survie à l’hiver. On vise à atteindre une profondeur de semis de 2,5 cm (1 po). Les producteurs qui arrivent à semer la céréale d’automne de manière précise obtiennent habituellement les meilleurs taux de survie hivernaux. Par ailleurs, il est possible de semer le seigle à la volée, avant la récolte du soya. Cette technique donne cependant des résultats variables. On obtient un succès plus probant quand on effectue le semis à la volée avant que les plants de soya perdent 10 % de leurs feuilles. Les feuilles de soya qui tomberont par la suite couvriront ainsi les semences et retiendront l’humidité avant la germination du seigle. Malgré tout, on recommande une bonne synchronisation du semis avec la pluie de façon à favoriser une germination rapide. La semence est extrêmement vulnérable aux dommages causés par les limaces. Celles-ci se nourrissent du germe de la graine et elles peuvent réduire gravement le peuplement. Qui plus est, les semis aériens donnent lieu à un système racinaire superficiel qui rend les plants plus susceptibles au déchaussement, ce qui accroît les risques de mortalité hivernale. Dans ce cas, il est recommandé d’augmenter le taux de semis.
Admissibilité à une aide financière
Semis à la volée d’une céréale d’automne avant la récolte du soya, 17 septembre 2013. Photo Pierre Chouinard, MAPAQ
Le programme Prime-Vert (volet 1 « Intervention en agroenvironnement par une entreprise agricole ») met à la disposition des entreprises agricoles une aide financière pouvant atteindre 3000 $ par année pour l’implantation de cultures de couverture qui ne sont pas récoltées et qui sont plutôt laissées en place durant l’hiver. Pour avoir plus d’information à ce sujet ou pour présenter une demande, communiquez avec la direction régionale du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation ou avec votre conseiller agricole.
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