SUPPLÉMENT SPÉCIAL
MERCREDI 12 MAI 2021
Une agriculture locale florissante Depuis maintenant plus d’un an, nos habitudes sont bouleversées par la pandémie que nous traversons. L’industrie agricole a dû s’adapter et a développé de nouvelles façons de travailler, dans le respect des règles sanitaires en vigueur. Fort heureusement, les consommateurs ont réagi en soutenant leurs agriculteurs locaux : la demande pour les aliments de chez nous est en plein essor et les Québécois et les Québécoises reconnaissent la qualité et la valeur ajoutée des produits d’ici. Je leur ai lancé récemment le Défi 12 $ qui vise, pour chaque ménage, et ce, chaque semaine, à substituer 12 $ de produits importés par des aliments produits au Québec; ce qui rapporterait 1 milliard de dollars de plus par année à nos producteurs, pêcheurs et transformateurs. Le marché public en ligne de la MRC d’Acton et le Marché d’ici de Sainte-Christine sont deux beaux exemples d’initiatives de mise en valeur des aliments locaux. En offrant aux consommateurs une grande variété de fruits et de légumes québécois, en leur donnant le choix de les commander en ligne ou de venir les chercher en personne, la MRC leur donne des raisons supplémentaires de choisir de manger local et de privilégier les circuits courts. C’est un solide coup de pouce pour l’économie régionale et un sérieux pas en avant pour l’autonomie alimentaire du Québec ! Le cœur de la Montérégie bat au rythme de l’agriculture, comme en témoigne le Plan de développement de la zone agricole qu’a récemment déposé la MRC d’Acton. Je suis heureux de voir le fruit de cette belle collaboration régionale ! Les enjeux de rétention de la main-d’œuvre et d’attrait de la relève y sont mis en lumière et des pistes de solution y sont explorées pour le développement durable de l’agriculture et de la foresterie sur le territoire. Ce Plan rejoint deux des objectifs de la Politique bioalimentaire 2018-2025 — Alimenter notre monde, qui préconise de valoriser et de pérenniser les terres agricoles pour les générations futures et de renforcer les synergies entre les territoires et le secteur bioalimentaire. Une vraie réussite, tant pour la région que pour le Québec. Producteurs et productrices de la région, je vous remercie d’être des partenaires clefs du développement de l’agriculture montérégienne. Vos actions, vos initiatives et votre passion sont les ingrédients essentiels d’une plus grande autonomie alimentaire. Je vous souhaite une saison agricole sous le signe de l’abondance.
André Lamontagne
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Député de Johnson Ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation Ministre responsable de la région du Centre-du-Québec Ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches
Les Délices du Village à Valcourt
Une boulangerie qui mise sur les produits régionaux Alain BÉRUBÉ
Depuis juin 2020, Yannick Pépin et Pauline Bigeard opèrent Les Délices du Village, une boulangerie artisanale située en plein cœur de Valcourt. Ce couple originaire de France mise sur l’authenticité, en plus d’intégrer plusieurs produits régionaux dans la préparation de ses mets. C’est lors d’un voyage au Québec que les deux propriétaires de la boulangerie ont décidé de quitter leur vie en France, avec leurs deux enfants, pour ainsi amorcer un nouveau départ. « Ce fut un véritable coup de foudre! Nous nous sommes installés à Valcourt et j’ai été boulanger à Lawrenceville, alors que Pauline a travaillé dans un restaurant. Le rêve d’avoir notre propre commerce a pris forme en 2019. Nous étions prêts à ouvrir notre boulangerie le 15 mars, mais la pandémie a retardé nos plans. Malgré tout, on a décidé d’aller finalement de l’avant, car nous avions confiance en notre beau projet », raconte Yannick Pépin. En plus de la boulangerie - qui est également une pâtisserie -, l’établissement pré-
On voit ici Sylvie Dumais, une employée, en compagnie des propriétaires Pauline Bigeard et Yannick Pépin.
pare de savoureux cafés, déjeuners et dîners. Les produits du terroir sont à l’honneur sur leur menu. « Lorsque c’est possible, nous encourageons les producteurs de la région. Parmi nos partenaires, on retrouve la Boucherie Coutu et Frères de Bonsecours, la Fromagerie Nouvelle-France de Racine, Julius Café à Bromont, Sucrerie Coureur des Bois à Sainte-Cécile-de-Milton, ainsi que du
miel produit par Martin Paquette à Béthanie et des légumes du maraîcher Maxime Brien, de Sainte-Anne-de-laRochelle. Nous vendons également les confitures de La Petite Ferme de l’Auberge, de Roxton Falls. C’est vraiment très important pour nous », soutient Pauline Bigeard. La boulangerie participe de son côté à quelques initiatives locales afin d’élargir son rayonnement.
« L’an dernier, nous avions un kiosque aux marchés publics de Valcourt et de Sainte-Christine. On sera de retour à ces deux endroits cette année, en plus d’être à celui de Melbourne. De plus, quelques-uns de nos produits sont disponibles aux coopératives de Saint-Joachim-de-Shefford et de Durham-Sud, ainsi qu’à la boutique de la Fromagerie Nouvelle-France. C’est une visibilité intéressante et une manière de démontrer notre fierté de vivre dans cette région si accueillante », confie M. Pépin. Bien que la pandémie représente parfois tout un défi pour les deux Valcourtois d’adoption, la persévérance et l’optimisme sont toujours au rendez-vous. « Nous nous donnons comme mission de promouvoir la culture du pain frais, conçu de manière entièrement artisanale. La qualité est toujours au rendez-vous et notre clientèle apprécie cette approche. On a encore plein de projets en tête, dont un agrandissement de notre commerce, l’embauche d’employés supplémentaires et un point de vente dans la région d’Acton Vale. De plus en plus d’employés de BRP viennent nous encourager et ça nous fait vraiment plaisir. Nous sommes là pour rester pendant bien longtemps! », conclut Mme Bigeard.
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Ferme Laobec à Acton Vale
Un élevage de lapins naturel et respectueux de l’environnement Alain BÉRUBÉ
Encore méconnue, la viande de lapin gagne tout de même de plus en plus d’adeptes par son goût savoureux et ses nombreuses vertu nutritives. En agriculture depuis 1998, Lucas Sévigny a fait son chemin en tant que producteur cunicole et distributeur de viande de lapin avec la Ferme Laobec, située à Acton Vale. Pour en arriver à un tel succès, Lucas Sévigny a travaillé très fort afin de faire découvrir une viande qui, selon lui, gagne vraiment à être connue. « Lorsque j’ai démarré mon entreprise, le fait de se lancer en agriculture était très compliqué, d’autant plus que je suis parti de zéro. L’industrie du lapin en était encore
à ses débuts et laissée à elle-même. Mais des producteurs ont fait preuve de persévérance et, dans les années 2000, la viande de lapin est devenue plus populaire. J’ai toujours eu confiance que ça allait débloquer et j’ai eu raison », explique-t-il. En compagnie de sa conjointe Elaine Paulhus - et avec l’aide de ses parents, enfants et amis -, M. Sévigny a opté pour une approche naturelle et une production de grande qualité. Le clapier peut accueillir jusqu’à 1000 lapins à la fois, pendant une période de cinq semaines. « Notre élevage ne requiert aucun produit chimique. Nos lapins sont élevés dans un environnement idéal, le plus naturellement possible et sans facteur de croissance, ce qui garantit un résultat encore plus savoureux », résume-t-il.
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Lucas Sévigny et Elaine Paulhus, propriétaires de la ferme Laobec, à Acton Vale.
Les préoccupations environnementales et le recyclage sont au cœur de l’entreprise, précise M. Sévigny. « Les déjections animales sont réutilisées pour le jardinage et l’horticulture. Et elles servent à accélérer la décomposition du compost. Ça contribue donc à améliorer la qualité des récoltes et le rendement des cultures. Quant à notre élevage, il est très peu énergivore, avec entre autres des récupérateurs de chaleur et un système de chauffage de géothermie », souligne-t-il. M. Sévigny insiste sur la volonté de l’entreprise de faire connaître l’industrie cunicole. « Nous sommes impliqués dans la recherche et le développement, notamment avec l’Union des producteurs agricoles et la filière cunicole québécoise. Et quand c’est possible, nous jouons un rôle d’ambassadeur en partageant notre passion dans diverses occasions, avec bien sûr des dégus-
tations. Nous sommes aussi présents sur la plateforme Mangeons local de l’UPA, en plus de nous associer avec le marché public en ligne de la MRC d’Acton », indique-t-il. M. Sévigny n’hésite pas à vanter les qualités de la viande de lapin. « Elle contient peu de calories, en plus d’être une excellente source de protéines, de lipides et d’autres vitamines. Les pâtés de lapin sont très appréciés et notre ferme fournit plusieurs restaurants qui apprêtent des mets fabuleux. Le Carnet Noir, à Acton Vale, utilise notre viande depuis plusieurs années. De plus en plus d’épiceries fines, de boucheries spécialisées et même certaines chaînes d’épicerie font de la place à la viande de lapin. De notre côté, les ventes en ligne sont en bonne progression. Notre vision à long terme est de développer des produits et des aliments de qualité, ce qui nous assurera une certaine pérennité », conclut-il.
La ferme Laobec préconise un élevage de lapins naturel et soucieux de l’environnement.
Les producteurs et productrices d’ici, source de fierté La fraîcheur et la qualité de nos produits locaux, fruit de la passion d’artisans dévoués qui respectent les normes environnementales parmi les plus élevées au monde, sont pour moi une source quotidienne de fierté et de plaisirs. Chaque jour, je prends un peu plus conscience de la richesse de nos ressources et de la chance que nous avons de pouvoir compter sur le savoir-faire de nos agricultrices et agriculteurs. Choisir des aliments d’ici, c’est également permettre à un voisin, une amie, un parent de conserver son emploi. Si chaque citoyen achetait pour seulement 30 $ supplémentaires en produits québécois par année, on injecterait un milliard de dollars de plus dans notre économie en cinq ans. C’est pourquoi j’ai fait de la protection de notre système agricole, grâce auquel il nous est possible de profiter de tels trésors à quelques pas de chez nous, un combat prioritaire et incontournable il s’agit après tout de ce qui tombera dans nos assiettes et celles de nos enfants. Les importants défis auxquels fait face le milieu agricole ne sont pas nés avec la pandémie et les milliers de dollars en perte de revenus qui en ont été une des conséquences. Je me réjouis donc d’avoir
vu le Bloc Québécois faire progresser au Parlement un projet de loi visant à protéger intégralement la gestion de l’offre dans nos futurs accords commerciaux, et à interdire que le gagne-pain de nos productrices et producteurs agricoles soit employé comme une monnaie d’échange
lors de prochaines négociations. Je m’engage à mener cette lutte jusqu’à son adoption finale et la protection complète de notre modèle. Encourager l’achat local, c’est avoir un impact positif sur sa santé, sur l’environnement et sur l’économie québécoise, en
plus de déguster les meilleurs produits. Pourquoi s’en priver ? À votre santé ! Simon-Pierre Savard-Tremblay Député de Saint-Hyacinthe-Bagot
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Les producteurs agricoles de l’Estrie souhaitent expliquer leur travail à leurs voisins En ce début de saison de plus grande activité en milieu agricole, la Fédération de l’UPA-Estrie souhaite rappeler certains volets de la production de nourriture afin de favoriser le bon voisinage.
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S’installer dans un milieu rural comporte de nombreux avantages, notamment la tranquillité, le grand air, l’espace, les beaux paysages, les moments de détentes, etc. Cependant, il faut savoir composer avec les contraintes, les engagements et les réalités d’un espace dédié avant tout au travail des productrices et des producteurs agricoles. « On comprend les citoyens de se questionner sur l’épandage. Avec son odeur, il est difficile de l’oublier. Par contre, le lisier et le fumier servent à fournir les nutriments utiles à la croissance des végétaux autant des grains que des légumes - qu’ils soient destinés à l’humain ou au bétail. Le fumier et le lisier sont des engrais naturels produits à proximité. Même nos champs mangent local! La bonne odeur du foin frais coupé vient compenser » explique François Bourassa, producteur laitier et acéricole de Valcourt et président de la Fédération de l’UPA-Estrie. Les techniques d’épandage se sont beaucoup améliorées avec les années autant d’un point de vue environnemental que des odeurs. La réglementation oblige notamment les producteurs à épandre dans une fenêtre plus étroite qu’il y a 20 ans (du 1er avril au 1er octobre). « N’hésitez pas à communiquer avec vos voisins pour leur faire part de vos préoccupations. Les gens du milieu agricole ont cela en commun. Ils sont passionnés et toujours prêts à expliquer pourquoi ils font telle chose ou utilisent tel produit. Si vous prévoyez un rassemblement important (lorsque ce sera permis) n’hésitez pas
à en faire part aux producteurs et productrices du coin. Ceux-ci feront un effort pour vous accommoder, par exemple, en choisissant une bonne journée pour diminuer les impacts de l’odeur, du bruit ou de la poussière » explique Michel Brien, producteur laitier et de foin de commerce à Racine et vice-président de la Fédération de l’UPA-Estrie. Toutefois, rappelons que c’est Dame Nature qui a le dernier mot! Si de la pluie, du verglas, des grands froids, des sécheresses s’annoncent, il se pourrait que certaines activités ne puissent attendre et que des travaux soient effectués pendant la nuit; engendrant leur lot de lumière ou de bruits désagréables! Dans ce cas, il vaut mieux faire preuve de patience, de compréhension et de reconnaissance envers celles et ceux qui participent collectivement à nourrir la population d’ici et d’ailleurs. La cohabitation est aussi de mise sur la route. Les tracteurs roulent lentement. Néanmoins, les dépasser n’importe comment est très dangereux! Les productrices et les producteurs invitent les autres usagers de la route à faire preuve de patience et à profiter du paysage en attendant le bon moment pour dépasser un véhicule de ferme de façon sécuritaire. Enfin, la Fédération de l’UPA-Estrie désire profiter de l’occasion pour saluer les initiatives de la Ville de Sherbrooke et des MRC de l’Estrie qui agissent pour favoriser la saine cohabitation en milieu agricole. Apprendre à mieux se connaître, favorise la compréhension des uns et des autres. Dans la foulée, espérons que ces efforts communs de communications contribuent aussi à diminuer la quantité de visites non autorisées dans les champs et les boisés, qui ont un impact négatif sur les cultures (VTT, motoneiges, randonneurs, chasseurs, etc.)
Après une première édition réussie
Un retour en force pour le marché public de Sainte-Christine Alain BÉRUBÉ
valois Dave Guilbert, qui nous a visités quelques fois l’an dernier, offrira de nouveau des prestations durant l’été. Le pianiste Roman Zavada, de Sainte-Christine, fait aussi partie de la programmation. De plus, le photographe et cinéaste Jonathan Laplante, du Répertoire, prendra de belles images du marché public. On a bon espoir d’attirer au moins 2000 personnes durant les 15 semaines d’activités », dit-il.
L’an dernier, le Marché d’ici, situé en face de l’église de Sainte-Christine, a connu un grand succès pour sa première édition. Le marché public, un projet collectif qui mise sur la diversité des produits régionaux, sera de retour dès le 23 juin - et tous les mercredis jusqu’à la fin septembre avec quelques nouveautés.
petits fruits afin de bien répondre à la demande. Je suis également fier de constater que 93 % des répondants à notre sondage étaient satisfaits de la qualité et de la fraîcheur de nos produits », souligne-t-il. Alain Clément indique que des efforts supplémentaires seront apportés à l’animation du site. « Grâce au Fonds d’initiatives culturelles de la MRC d’Acton, le chansonnier
Le bilan de 2020 est fort positif, avec plus de 1300 visiteurs en 15 semaines d’opération. « Nous sommes vraiment ravis et c’est une agréable surprise, compte tenu que ça se déroulait en pleine pandémie », mentionne le conseiller municipal Alain Clément, responsable du Marché d’ici pour la Municipalité de Sainte-Christine, qui parraine l’activité de concert avec la MRC d’Acton. M. Clément ajoute que les 12 exposants de l’an dernier seront tous de retour pour la seconde saison. « De plus, quelques autres producteurs ont manifesté leur intérêt, ce qui complétera à merveille les produits déjà en place. On est par ailleurs à la recherche de producteurs de
Le Marché d’ici, situé devant l’église de Sainte-Christine, sera de retour pour une seconde saison dès le 23 juin.
Avec en plus l’apport de nombreux bénévoles, le Marché d’ici sera donc, selon M. Clément, une occasion en or de faire revivre la communauté. « Nous n’avons pas de restaurant, d’épicerie et de dépanneur à Sainte-Christine, ce qui fait que l’église est un des rares endroits où les gens peuvent socialiser. Et le Marché d’ici favorise les rencontres et les discussions. On est également très heureux d’accueillir des gens de toute la région. Avec l’aide financière de SimonPierre Savard-Tremblay, député fédéral de Saint-Hyacinthe-Bagot et d’André Lamontagne, député provincial de Johnson, on a des outils nécessaires pour faire la promotion du Marché d’ici, incluant la mise en ligne du site Web. De plus, l’installation du Wi-Fi par Cooptel favorisera les transactions commerciales. Et bien sûr, tout se fera dans le respect des normes sanitaires en cours. Ce sera vraiment un autre bel été! », conclut M. Clément. Le Marché d’ici tiendra une vente de plants pour le potager le mercredi 26 mai, de 15 h à 17 h 30, à l’église de Sainte-Christine.
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Au Verger Cidrerie Larivière
Le cidre, une histoire de famille Alain BÉRUBÉ
Le Verger Cidrerie Larivière fait partie des plus grands ambassadeurs des produits du terroir à travers la région. Dans le cadre de la Semaine du cidre, qui se termine le 16 mai, LA PENSÉE a discuté avec Rosalie Leclerc, employée de longue date pour cette entreprise familiale, elle-même une ambassadrice de ce produit qui gagne en popularité d’année en année à travers le Québec.
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Quatre cidres sont proposés au Verger Cidrerie Larivière, mais le Bonhomme Hiver est sans aucun doute le plus connu du grand public. « Le Bonhomme Hiver, un cidre de glace qui plaît à une bonne majorité de gens, a décroché plusieurs prix lors de concours prestigieux. C’est pour nous une belle porte d’entrée », mentionne Mme Leclerc. Cette dernière ajoute toutefois que les trois autres cidres sont également très appréciés. « L’Éden est un mistelle de pommes qui séduira les adeptes de boissons avec un taux d’alcool plus élevé, mais moins sucré que le Bonhomme Hiver. La Ruée vers l’or est un cidre tranquille qui accompagne à merveille les repas ou qui fait un excellent apéritif. Mais notre plus gros vendeur est le Larivière, un cidre pétillant offert en bouteille prête-à-boire de petit format, qui rejoint une clientèle plus jeune
et qui est parfait pour les 5 à 7 ou les soirées entre amis. Nous proposons donc une gamme de produits diversifiée », souligne Rosalie Leclerc. Une bonne partie des ventes de ces cidres est faite dans la boutique située près du verger, à Saint-Théodore-d’Acton. Mais les ventes en ligne, sur le marché public virtuel de la MRC d’Acton, augmentent à un bon rythme. « Plusieurs clients provenant de l’extérieur viennent nous voir pour ramener quelques bouteilles, en plus d’autres produits disponibles dans notre boutique, à la maison. Encore récemment, des gens de Laval et de Charlevoix nous ont acheté du cidre. On a également participé à plusieurs événements agroalimentaires, ce qui nous a apporté une belle visibilité. Mais nous demeurons une entreprise familiale très accessible. Lorsque les gens viennent nous voir pour acheter du cidre, ils apprécient le côté humain et accueillant qui règne sur place. Et ils en profitent pour faire de belles découvertes culinaires », relate Mme Leclerc. Selon Rosalie Leclerc, la popularité du cidre continuera de rejoindre une clientèle à la recherche d’un produit typiquement québécois. « Nous sommes fiers de contribuer au développement du cidre. Nos clients savent que c’est à partir de nos pommes si savoureuses que nos cidres sont fabriqués. Et nous continuerons de mettre le cidre à l’honneur », conclut-elle.
Rosalie Leclerc, du Verger Cidrerie Larivière, pose ici avec des bouteilles de cidre provenant de l’établissement situé à Saint-Théodore-d’Acton.
Un appui indéfectible de la part du Bloc Québécois au milieu agricole ! Alors que la pandémie a révélé plus que jamais que la souveraineté alimentaire prend toute son importance, j’ajoute ma voix à celle du Bloc Québécois qui réitère son soutien aux producteurs agricoles. Je tiens à rappeler que le transfert intergénérationnel des fermes, le programme de travailleurs étrangers temporaires, la protection de la gestion de l’offre et la gestion des risques de l’entreprise nous tiennent à cœur. Le projet de loi C-208 sur le transfert des entreprises met l’accent sur les particularités propres à l’agriculture. Cet ajustement permettrait à la relève de ne plus être victime d’une iniquité flagrante en lien avec les transferts familiaux d’entreprises. Il faut assurer une relève agricole active et résiliente. C’est pourquoi j’appuie ce projet qui favorise un transfert de ferme familial aussi simplement qu’un transfert de ferme non apparenté. Mon appui inconditionnel va aussi à la gestion de l’offre et à la concrétisation des compensations annoncées pour l’ensemble des producteurs et transformateurs qui en dépendent. La Chambre des communes se prononcera d’ailleurs bientôt
sur le projet de loi C-216 du Bloc Québécois sur la protection, par force de loi, du système de gestion de l’offre. Notre parti a démontré, au fil des années, qu’il était le seul défenseur de la gestion de l’offre à
Ottawa. Le seul qui n’aura jamais à choisir entre deux modèles agricoles. Rappelons que le Bloc Québécois demande le transfert au Québec de la gestion complète du Programme de travailleurs
étrangers temporaires afin de mettre un terme aux retards et aux obstacles administratifs. Il exige également l’autorisation des permis de travail ouverts par secteur afin de faciliter la mobilité de la main-d’œuvre. La persévérance et l’endurance dont nos agricultrices et nos agriculteurs ont su faire preuve deviennent un symbole fort favorable à une reprise économique durable et prospère. Cette annonce réitère également notre appui pour les secteurs agricoles et agroalimentaires de la circonscription de Shefford. En août 2020, j’avais rencontré, en compagnie de mon collègue Yves Perron, député de Berthier-Maskinongé, des représentants de ces deux secteurs afin de mieux entendre leurs inquiétudes et comprendre la réalité de ces acteurs primordiaux pour l’économie de Shefford. Nous avions notamment discuté des compensations aux producteurs et aux transformateurs sous gestion de l’offre ainsi que de la pénurie de travailleurs étrangers temporaires. Vous comprenez maintenant ce que je veux dire par indéfectible! Andréanne Larouche Députée de Shefford
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Pour la MRC d’Acton
Une nouvelle ligne de signalement pour les espèces exotiques envahissantes forestières Avec l’arrivée du printemps, la Corporation de développement de la rivière Noire (CDRN) se prépare à l’attaque des EEEF (espèces exotiques envahissantes forestières)! Il s’agit d’espèces se trouvant à l’extérieure de leurs aires de réparation, et dans ce contexte-ci, en milieu forestier. Pour ce faire, nous allons bientôt diffuser une ligne de signalement des EEEF en collaboration avec la MRC d’Acton. Le projet vise principalement la géolocalisation et le contrôle du nerprun bourdaine et cathartique dans la MRC. Il s’agit d’une espèce à très forte capacité d’adaptation. Une fois bien installé, le nerprun n’éprouve aucune difficulté à prendre le contrôle des ressources environnantes et se reproduit très facilement.
Ces caractéristiques font de lui un très fort compétiteur pour les espèces forestières indigènes et s’avère être une menace potentielle pour la santé des érablières. Il est aussi à noter que les mentions d’autres EEEF sont les bienvenues! Cette ligne de signalement a comme objectif de permettre à tous d’être mis en contact avec notre personne ressource, si désiré. Ce processus vous permettra d’avoir accès à de l’information, des conseils ainsi qu’un service de validation des différentes observations. Notre ligne est présentement activée! En raison de travaux menés sur notre page internet, cette dernière sera directement accessible sur notre page Facebook : www.facebook.com/cdrnenvironnement. Si vous ne pensez pas être en mesure d’identifier l’EEE observée, ne vous inquiétez pas! Nous avons pensé à vous. Vous y trouverez un guide d’identification facile à
utiliser et des visites pour validation seront aussi possibles. Si vous êtes un propriétaire et que vous soupçonnez déjà avoir un peuplement de nerprun sur votre terre, la CDRN offre aussi un service d’accompagnement gratuit et personnalisé pour l’application de mesures de contrôle ou d’éradications des peuplements. Nous pouvons vous accompagner dans les démarches initiales. Par la suite, vous devrez réaliser les travaux nécessaires. Un suivi sera prévu avec les participants afin d’évaluer le succès et/ou les ajustements à apporter aux méthodes de contrôle utilisées pour vos terres! En espérant pouvoir vous être utiles. À go, on observe! Sofia Leblanc-Romero Directrice générale Corporation de développement de la rivière Noire
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Des capsules vidéo pour présenter les réalités agricoles en Montérégie Les actions de sensibilisation issues du projet « Notre campagne, un milieu de vie à partager » se poursuivent en Montérégie. Quatre nouvelles capsules vidéo d’animation sont désormais accessibles afin de faciliter la cohabitation en zone agricole. Dans une approche à la fois ludique et informative, les capsules abordent les principales thématiques liées aux activités agricoles : on y parle des odeurs et du bruit, du partage de la route, de la santé des sols ainsi que de l’eau et de l’utilisation des pesticides. Le milieu agricole offre plusieurs avantages, dont la beauté des paysages et l’accès à des produits frais. Toutefois, à certaines périodes de l’année, les résidents doivent composer avec les défis liés aux réalités de l’agriculture et faire preuve de patience. Pour visualiser ces brèves capsules qui témoignent de la vitalité de la zone agricole en Montérégie, on peut aller sur la page YouTube « Garde-manger du Québec » et se rendre au menu « Pour une cohabitation harmonieuse en zone agricole en Montérégie ». Les capsules vidéo viennent compléter la boite à outils développée afin de
favoriser le vivre ensemble et le dialogue entre la population et les agricultrices et agriculteurs de la Montérégie. Plusieurs visuels et messages d’information ont été diffusés à travers les multiples plateformes des partenaires de la campagne de sensibilisation « Notre campagne, un milieu de vie à partager ». Infolettres, bulletins municipaux et publications dans les réseaux sociaux ont ainsi permis de rejoindre et de sensibiliser un vaste public au cours de la dernière année. Un dépliant sera également distribué dans les municipalités. De plus, la très populaire activité d’animation L’agriculture, ma voisine ! se déroulera à nouveau dans certains camps de jour municipaux cet été. La MRC d’Acton fait partie des partenaires de cette initiative. La campagne de sensibilisation pour une cohabitation harmonieuse en zone agricole en Montérégie a été financée par le MAPAQ dans le cadre du programme Territoires : Priorités bioalimentaires ainsi que par l’UPA, les MRC et l’agglomération partenaire et elle se poursuivra jusqu’au mois d’octobre 2021.
Le Gala Agristars dévoile ses lauréats Le 27 avril a eu lieu la diffusion virtuelle du 8e Gala Agristars de la grande Montérégie présenté par Kemin. Cette édition spéciale s’est déroulée sous le thème de la santé psychologique. L’événement virtuel a permis d’amasser la somme de 28 000 $ qui a été versée à l’organisme Au cœur des familles agricoles (ACFA) pour le maintien de deux travailleurs de rang en Montérégie. Les prix Bon coup ont été remportés par les Éleveurs de porcs de la Montérégie pour leur projet « Gagnez votre fête de fin d’année scolaire » et les Producteurs de grains de la Montérégie pour leurs actions de mobilisation lors de la pénurie du propane en 2019. Le Syndicat de l’UPA de la Rivière Noire était finaliste dans cette catégorie pour le projet « Capsules radio agricoles ». Le prix Bon coup en agroenvironnement a été remporté par le Syndicat de l’UPA Jardins-de-Napierville pour son projet « Pôle d’excellence en lutte intégrée », une initiative de producteurs agricoles qui a pour but de promouvoir les méthodes alternatives aux pesticides et de valoriser les entreprises qui les adoptent. Le jury a décerné le prix Coup de cœur au Syndicat de l’UPA de Brome-Missisquoi
On voit ici Jérémie Letellier, président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie qui remet un chèque de 28 000 $ à Nathalie Roy, présidente de l’organisme Au cœur des familles agricoles.
pour leur campagne de communication « Fier de vous nourrir ». Karine Morin, de Saint-Guillaume, a remporté le prix Relève agricole pour son leadership et son engagement à faire avancer cette cause. Le prix Ma ferme, mon monde, qui souligne une bonne idée en gestion des ressources humaines, a été remis aux entreprises Le Cactus fleuri de SainteMarie-Madeleine et La Production Barry Inc. de Sherrington.
Entreprises Dubreuil Inc., de SaintDominique, a remporté le prix Réussite entrepreneuriale pour une bonne gestion de l’entreprise dans un contexte de changement. Finalement, Chantal Van Winden de Saint-Patrice-de-Sherrington et MarieClaude Mainville de Saint-Pie ont été nommées respectivement agricultrices de l’année en Montérégie-Est et Ouest. Les prix d’engagement au sein de l’Union des producteurs agricoles ont également été remis à plus de 40 récipiendaires pour leurs
15 ans, 20 ans, 25 ans, 30 ans, 35 ans et 40 ans d’implication. Parmi ceux-ci, on retrouve Claude Lapointe, d’Upton, pour ses 25 ans d’engagement. Récipiendaire du prestigieux prix Coup de chapeau, Gisèle Normandeau-Marleau, de Saint-Télésphore, a été reconnue par ses pairs pour avoir grandement contribué au fil des années à l’avancement de l’agriculture et à la valorisation de la profession d’agricultrice dans la région.
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