Journal d'information du
LA VOLONTÉ PARTAGÉE DE LA RÉUSSITE
SEMESTRIEL Bureau de Dépôt : Liège X P251819
N°6 - Juin 2015 www.dic-college.be
Le DIC est passé en alerte ORANGE er cette veille du 1 mai ..! Le mardi 28 avril, les élèves de 2e ont participé à la pièce débat Consom'acteur. Cette sensibilisation réalisée par Oxfam-Magasins du monde en collaboration avec la compagnie de théâtre Les Vrais Majors, aborde la consommation responsable, les conditions de travail derrière les produits que nous achetons, et la compréhension du système économique actuel. Les temps de midi du jeudi 30 avril ont fait découvrir davantage les conditions de production du jus d'orange. Les élèves et professeurs du J'M (antenne OXFAM de l ’école) ont organisé un quizz, une course avec un sac à dos représentant le poids porté par les ouvriers agricoles, des photos-slogans et des masques d'orange, une dégustation à l'aveugle entre vrai et faux jus d'orange au goût équitable ! Merci à tous les participants ! Plus de photos sur le site ! A.-C. Marichal
EDIT ORIAL Aller vers l'inconnu... Aller vers l'autre... S'il y a une réalité propre à l'adolescence, c'est bien celle-là : pendant leur passage au DIC Collège, vos enfants, nos élèves se mettent en route le plus souvent avec bonheur. Ils quittent l'âge béni de l'enfance pour atteindre le monde tant désiré des adultes. Nous mesurons cette lourde responsabilité qui est la nôtre de les accompagner sur ce beau chemin. Au quotidien, nous tâchons bien sûr de leur prodiguer un enseignement de qualité, mais nous voulons également leur montrer qu'aller vers l'inconnu, c'est aller vers l'autre. Jamais simple! Toujours une richesse! L'autre est une chance si j'accepte sa différence. Ce 6e numéro des « Murmures de la Fontaine » s'est donné cette thématique de l'esprit d'ouverture propre à
notre collège. Vous découvrirez dans la rubrique « Ecole ouverte » quelques échos de la Fête Sur-la-Fontaine et de la semaine littéraire. L'ouverture à l'autre, c'est encore une école « hors les murs » qui jette un regard sur le passé : vous lirez des comptes rendus de la visite des es rhétos à Breendonk ou encore des 5 à l'expo 14-18. Enfin, pour aller vers l ’autre, il faut apprendre à communiquer : nos colonnes se sont ouvertes au concours d'éloquence « J'accuse » qui a permis à nos rhétos de présenter un réquisitoire à la Zola. Nous vous souhaitons bonne lecture de ce journal et de bonnes vacances familiales et ressourçantes. Bernadette De Groodt, directrice Vincent Lambert, directeur-adjoint
ÉCOLE OUVERTE Fête Sur-la-Fontaine : Brassin 2015 “Quoi de mieux qu'une journée placée sous l'égide de Dionysos? Une journée sous l'égide de Dionysos, mais pour quoi faire? Mais de l'alcool ma bonne dame! Et de la bière, plus précisément.” En ce samedi 31 janvier, dès 10 heures du matin, les cuisines du collège furent investies par une équipe de brasseurs en herbe, avec pour guide brassicole M. Franck, délaissant la physique pour la chimie. Et quelle chimie ! On débarqua et installa le matériel avant d'en faire l'inventaire. S'ensuivit une explication détaillée de la marche à suivre, une présentation du matériel requis pour chaque opération ainsi que des différents orges maltés, houblons, levures et autres ingrédients nécessaires à l'élaboration du précieux nectar, mais aussi des principes chimiques utilisés lors du procédé (n'oublions pas le caractère « pédagogue » du maître brasseur). Pour de plus amples explications, je vous renvoie à l'article rédigé à ce sujet l'année dernière par Mme Sojic. Les apprentis brasseurs, au nombre de neuf, furent répartis en équipes de trois membres, chaque équipe ayant la responsabilité d'une cuve de brassage. Les choses sérieuses purent enfin commencer
Messieurs Ski, Martiny et Franck
une fois le briefing terminé. Correction du pH, concassage, empâtage, cuisson, filtrage ... La journée fut longue, passionnante, et pour le moins épuisante. Pas que la tâche du brassage soit particulièrement exténuante, mais le joyeux groupe d'élèves, brasseurs d'un jour, laissa plusieurs fois M. Franck perplexe quant à son intégrité psychologique. Quoi qu'il faille être un peu fou pour se joindre à ce genre de projet « parascolaire » ... Non ? Quoi qu'il en soit, le fût de fermentation fut rempli avec 46 litres de précieuse blonde triple typiquement belge, annoncée entre 8 et 9 degrés. Quelques semaines plus tard, il fallut
mettre tout cela en bouteilles. L'équipe se chargea de cette tâche, investissant cette fois la salle des professeurs, après une journée de cours. Là aussi, bonne humeur et camaraderie, tout en restant un minimum sérieux, il le faut bien ! Au final, la Cuvée Justine 2015 put être couronnée de succès, comme chacune des précédentes versions ! C'est avec une grande fierté et une profonde satisfaction que nous pûmes goûter, littéralement, le fruit de notre labeur durant la Fête Sur-la-Fontaine. Rappelons que c ’est pour cette occasion annuelle que la bière est brassée par les élèves, depuis maintenant de longues années, sans que la qualité du breuvage ne fasse défaut. C'est avec, je dois bien l'avouer, un verre à la main que je termine ces lignes, prêt à me risquer à nouveau à passer une nouvelle journée dans le monde délicieusement déjanté de M. Franck et de sa chère boisson ! Et je terminerai par un grand merci de la part de M. Franck à tous ceux qui ont participé à ce projet réussi ! Santé ! Liam Deroitte 6e b
“My heart will go on” Le mardi 24 mars fut une journée parsemée d'activités en tout genre. Aussi, lorsque le moment de la présentation sur le don d'organes est arrivé, on se demandait ce que le DIC nous avait, cette fois, réservé … À la surprise générale, ce n'était pas un présentateur à la voix monocorde que l'on voit souvent qui vint, mais des parents, Claudine et Thierry Kremer, qui, après avoir perdu leur jeune fils Laurent, ont décidé de créer une A.S.B.L., Chaîne de Vies, afin de sensibiliser au don d'organes. Je ne peux que saluer leur enthousiasme et leur force. Parler d'un sujet aussi personnel, quand on sait qu'ils ont donné les organes de leur fils et que celui-ci fut victime d'une mort cérébrale peu après l'attentat de la place Saint-Lambert, ne peut qu'être émouvant pour un père et une mère. En effet, à plusieurs reprises, nous avons senti l'émotion pointer le bout de son nez. Cette foi qu'ils portent en eux,
ce projet sont tout simplement remarquables à mes yeux. Surmonter sa tristesse et sa peine pour venir partager une expérience douloureuse avec des adolescents qu'ils n'ont jamais vus ne peut être appelé autrement. Enfin, le don d'organes étant un sujet très peu abordé dans notre société et peu connu, il faut être audacieux et quelque peu téméraire pour en parler. Cette présentation a le mérite d'aborder à la fois l'aspect juridico-médical et l'aspect éthique des transplantations d'organes. Elle permet de présenter l'organisation européenne qui gère les organes, les différents cadres légaux et médicaux européens, comment cela se passe dans le détail,… Un moment émouvant et instructif. Thomas Ravanelli 6eb
Pour plus d ’informations : www.chainedevies.be
Semaine littéraire
Ce lundi 2 mars, avec ma classe, nous
avons eu l'occasion d'aller visiter la bibliothèque des Chiroux. Nous sommes partis à 8h25 le matin. Après 15 minutes de marche, nous voyons enfin la bibliothèque. J'étais impatiente de la découvrir ! Là-bas, une petite dame bien agréable nous a accueillis et nous a emmenés dans une petite salle avec des modules, des coussins. Ça ressemblait fort à une classe de maternelle mais c'était agréable, nous retombions en enfance ! Une fois les élèves bien installés, la dame s'est présentée, a introduit le thème que nous allions travailler (la censure) et nous a lu un extrait de livre dans le but de retrouver ce livre. En effet, pendant toute la matinée, nous avons fait des ateliers différents pour éliminer certains livres et celui que nous garderions serait celui d'où sortait l'extrait. Donc, pour en revenir au début, nous avons fait plusieurs groupes et ensuite la visite a pu commencer. Notre équipe a débuté par la section adulte. C'était tellement grand ! Je me suis demandé comment toutes ces personnes ne se perdaient pas ! Mais heureusement notre guide connaissait parfaitement son sujet, elle m'a vraiment impressionnée ! Après une petite visite de la section adulte, elle nous a proposé de commencer le premier atelier. Pour éliminer les premiers livres, nous avons dû utiliser le système « OPAC ». Ce mot désigne le catalogue en ligne de la bibliothèque. A partir de questions, nous devions taper des mots clés sur ce catalogue et nous avions directement le titre du livre à supprimer. Après avoir découvert les premiers « mauvais »
Quand on nous a annoncé que nous visiterions la bibliothèque des Chiroux, nous pensions que ce serait un vieil endroit poussiéreux. Arrivés là-bas, les bibliothécaires nous ont accueillis à bras ouverts. Elles nous ont présenté diverses activités à réaliser par groupe. Nous découvrons donc, qu'aux Chiroux, on ne fait pas que prêter des livres : les personnes qui y travaillent organisent aussi des animations scolaires. Elles nous ont appris, en effet, à devenir des apprentis bibliothécaires et à trouver le genre de livre qui nous convient. De plus, on apprend que le bâtiment des Chiroux est divisé en plusieurs parties. La nôtre, c'est l'espace adolescents où l'on peut trouver des livres et des magazines de notre âge. Mais il n'y a pas que des livres, il y a également des ordinateurs à notre disposition. On s'aperçoit aussi qu'en s'inscrivant aux Chiroux, notre carte de membre nous donne accès à tout leur réseau dans la province ! Finalement, la bibliothèque des Chiroux n'est pas une ancienne bibliothèque, mais un lieu moderne où l'on peut lire, discuter, se documenter et bien plus encore. Pauline Eben et Lucie Dethier 1rea
Bibliothèque Chiroux
Notre visite aux Chiroux
livres, nous avons eu un peu de temps libre dans la médiathèque ! Eh oui ! En plus de livres, les Chiroux détiennent aussi des CD et des DVD! Ensuite, nous sommes passés à l'espace jeunes réservé aux 12-18 ans. C'est sans doute ma pièce préférée ! Les décorations étaient magnifiques et il y a de nouveau un grand choix de livres ! On nous a brièvement présenté cet espace, puis, nous sommes passés au deuxième atelier : cette fois-ci, un élève devait chaque fois faire deviner le titre du livre à découvrir par des mimes, grâce à un pendu, … C'était très amusant ! De nouveau, nous avons eu l'occasion de visiter un peu cet espace. Après une collation bien méritée, nous sommes passés à la salle de consultation. Celle-ci est un peu différente des autres mais tout aussi intéressante ! En effet, dans cette salle, on ne peut pas emporter les revues chez soi. Comme son nom l'indique, on a juste le droit de consulter. Cependant, on peut faire des photocopies de ce qui nous intéresse! Pour ce dernier atelier, nous nous sommes promenés dans la salle avec la question, les mots clés qu'on avait reçus puis grâce à l'article trouvé, nous obtenions un indice (nom de l'auteur, mot du titre,…) des derniers livres à supprimer de notre liste. Ce que j'ai trouvé super, dans cette salle, c'est que c'est très utile, surtout pour nous, étudiants, car des atlas, dictionnaires, encyclopédies et même des tables pour faire nos devoirs sont mis à disposition. Mais il y a aussi des tas de revues
Une visite à la fois ludique et intelligente de la bibliothèque des Chiroux-Liège
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en tout genre ! Bref, après avoir éliminé les derniers livres et enfin avoir trouvé LE livre que nous avions lu en début de matinée, nous sommes retournés dans la petite salle où nous avons fait un petit débat sur le sujet du jour. La matinée est passée tellement vite ! J'ai découvert une bibliothèque extraordinaire, moderne, que je ne connaissais absolument pas ! Je compte m'y inscrire bientôt car tout ce que j'ai vu et entendu, m'a vraiment donné envie de lire ! Je précise que l'inscription est gratuite en dessous de 18 ans mais nécessite une signature parentale. Je tenais encore à remercier tout le personnel d'avoir pris la peine de nous faire visiter et découvrir cette bibliothèque et bien évidemment, ma prof de français Madame Sojic ! Camille Coura 3ea
04/362 25 42 sales@promas.be jfponcin@promas.be
ÉCOLE HORS LES MURS 6e : Visite du Fort de Breendonk et du Musée de Malines. Le 17 mars 2015, nous avons pu participer à une activité extrascolaire qui n'était pas comme les autres. En premier lieu, nous avons visité le musée construit face à la Caserne Dossin d'où partaient les convois vers les camps de concentration. Nous avons eu la chance d'avoir une guide dont le grand-père est un rescapé du fort. C'est avec une émotion sans pareille qu'elle nous a raconté son histoire et celle de Breendonk. Nous aurions voulu disposer de plus de deux heures pour explorer les très nombreux documents du musée. La partie de la visite qui nous a le plus touchés est sans le moindre doute celle durant laquelle nous avons eu l'occasion d'écouter différents témoignages poignants et bouleversants sur des écrans.
Concernant la visite du fort de Breendonk, nous pouvons la résumer en trois termes : humiliation, faim et peur. En effet, tout au long de la visite, la guide nous a expliqué, quelques fois par des exemples précis, les conditions de vie dans cette prison politique. L'ambiance humide et froide ne collait que trop bien aux murs et à leur histoire. Les prisonniers juifs, communistes, socialistes, résistants y subissaient des humiliations perpétuelles par les SS allemands et flamands, des tortures aussi, et vivaient dans la peur constante d'être tués. En faisant le tour du fort, nous avons réalisé que les prisonniers avaient accompli des travaux très durs, titanesques, en dégageant toutes les terres qui camouflaient le fort. De plus, leur nourriture était uniquement constituée des restes des SS. Par conséquent, elle ne comportait pas suffisamment de calories. Les SS prêtaient plus d'attention au confort des cochons qu'à celui des hommes
prisonniers dans le fort. De plus, les SS n'étaient pas les seuls violents à l'égard des prisonniers. Ceux-ci pouvaient également se montrer très cruels entre eux. Comment des hommes ont-ils pu, un seul jour, imaginer cela ? Comment peut-on penser un seul instant de sa vie torturer des individus d'une façon aussi atroce ? Cette journée nous a permis de nous rendre compte de l'horreur que vivaient ces hommes. Nous devons mettre tout en œuvre pour que cela ne se produise plus jamais ! Engageons-nous à transmettre cette pénible et affreuse période de l'histoire aux générations futures. Nos remerciements vont aux professeurs et aux membres de la Fondation Paul Brusson du Rotary Liège-Sud sans lesquels cette journée n'aurait pas eu lieu. Les 6es (Aline Depas, Laurent Yennis)
Les 4es ont participé à l'atelier « Autour du manuscrit » à la bibliothèque historique du Grand Séminaire de Liège.
Ce mercredi 4 février 2015, nous avons eu l'occasion de visiter une bibliothèque exceptionnelle - elle ressemblait à celle de Poudlard - où sont entreposés plus ou moins e 300 000 livres anciens : cela va du manuscrit du X e siècle aux livres du XIX siècle. Tous sont classés
par ordre décroissant de masse : du livre pesant 34 kg à l'ancêtre du livre de poche. Leur valeur est inestimable, si bien que nous étions tentés de nous en emparer, bien que l'on nous ait prévenus que nous étions filmés… et cela depuis notre arrivée ! La valeur des manuscrits peut s'expliquer par le
Échange linguistique DIC-VIIO
C
'est en mars dernier, les 19 et 27 pour être précis, qu'ont eu lieu nos deux journées d'échange linguistique avec le VIIO, une école secondaire de Tongres. La première journée se déroula à Tongres et la seconde au sein de notre établissement. Nos e élèves de 5 et nos rhétoriciens ont eu l'opportunité de rencontrer des néerlandophones de leur âge et de participer ensemble à des
activités linguistiques et ludiques. Ces deux journées de découverte et de rencontre ont été, pour chacun d'entre eux, intéressantes et instructives au niveau des différences culturelles et de l'apprentissage du français et du néerlandais. Kathleen Vancrayebeck Professeure de langues
temps que les moines consacraient à la réalisation de ces ouvrages, au point que leur vue baissait au fil des années. Nous nous sommes ensuite dirigés vers le scriptorium où nous avons participé à diverses activités. Nous avons fabriqué des couleurs à base de pigments. Nous avons pu voir une page de manuscrit dont la valeur est de 50 000 euros. Ils nous ont projeté un extrait du film « Le Nom de la rose ». Un peu plus tard, nous avons pris connaissance des étapes nécessaires à la confection d'un manuscrit : pour commencer, le parcheminier va traiter la peau des animaux afin de la rendre propre. Le moine copiste va ensuite écrire soigneusement le texte afin que l'enlumineur le décore précieusement avec ses illustrations. Pour finir, le relieur attache les pages à l'aide de cordes et de couvertures de bois recouvert de cuir. Pour finir la visite en beauté, nous avons eu la chance d'imiter le fabuleux travail des moines copistes et de nous essayer à la calligraphie ancienne avec une plume d'oie, un calame et de l'encre pour réaliser un signet. Ce fut une chouette activité, ludique et agréable pour tous ! Anthony Sabatini et Cédric Siboyabasore 4ee
NOS JEUNES ONT DU TALENT Concours de version latine « Certamen Ciceronianum » m'empêcher de poursuivre son étude jusqu'en 2015, année de ma rhétorique. Et je ne le regrette vraiment pas!
Mercredi 4 mars, 5 élèves de rhéto sur l'esplanade des Guillemins. Non, ils ne font pas l'école buissonnière ! Dans leur besace, dico et grammaire, car ils participent au Certamen Ciceronianum qui cette année se déroule aux facultés St Louis à Bruxelles. Sur place, une « mare » (prononcez marée) de 608 élèves qui vont pendant 3 heures « sécher » sur une version latine ! Mais ils sont fous ces latinistes… ! Pas tant que cela et nos hommes politiques pourraient tirer profit des enseignements de Cicéron …. Nihil noui sub sole : rien de neuf sous le soleil ! D'ailleurs, notre ministre de l'enseignement, madame Milquet, présente à la remise des prix, a souligné l'intérêt des langues anciennes dans la formation des jeunes. Paule DEGENEFFE Professeure de langues anciennes
Ave condiscipuli ! Viator vos salutat !* Lorsque j'arrivai au DIC en 2009, je ne connaissais (quasiment) rien de la langue latine. Durant mes primaires, j'avais bien entendu parler des Romains, de leurs conquêtes et de leur langue. Mais il me fallut attendre cette année-là pour être initié à la grammaire et aux différentes structures du latin. De fil en aiguille, je fus tellement captivé par les règles de cette langue, ses enchaînements et son fonctionnement quasi-mathématique que je ne pus
Je participai donc, en tant que rhétoricien latiniste, à la trentième édition du « certamen ciceronianum », concours de version latine organisé chaque année à l'université Saint-Louis de Bruxelles. Je traduisis le mieux possible, fidèle à ma façon de traduire, elle-même fidèle au texte. Mais je ne m'attendais vraiment pas à un tel résultat ! Je suis à présent sélectionné pour partir cinq jours en Italie : deux jours à Arpino, ville natale de Cicéron, et trois à Rome. La finale du concours réunissant tous les pays européens participants se déroulera à Arpino, tandis que des visites se tiendront à Rome. J'aimerais conclure ce témoignage en insistant sur la formidable vivacité et présence du latin, qui ne se résume pas aux langues romanes avec leur vocabulaire, leur grammaire, etc. Le texte que je dus traduire s'intitule : « Luttons contre le mal, pour la paix et le salut du peuple ». Je vous en retranscris ici un extrait : « Aucun roi, aucun peuple ni aucune nation n'est à redouter. Le danger est chez nous, dans nos murs ! » Cette phrase, bien qu'âgée de deux mille ans, est encore d'actualité. Souvenez-vous des attentats du sept janvier dernier et des politiques menées par notre actuel gouvernement fédéral… Vous voyez ainsi que Cicéron s'adresse non seulement au Sénat, mais également à nous, hommes du futur, et appelle dans les deux cas à unir nos forces pour vaincre le mal qui nous ronge les entrailles. Là-dessus, je vous laisse méditer sur la richesse de l'héritage que nous a laissé le latin en vous rappelant que pour savoir où l'on veut aller, il faut savoir d'où l'on vient. Clément Baussay, 6e b
e
e Clément a obtenu le 2 prix du concours et a eu la chance de se rendre ensuite à Arpino (et à Rome) en compagnie de 19 condisciples francophones et néerlandophones pour représenter la Belgique à la 35e édition du Certamen Ciceronianum Arpinas.
*Bonjour, compagnons d’étude ! Le voyageur vous salue !
Prix du jury de la soirée d'éloquence Le mardi 31 mars, quinze élèves de rhétorique ont vaincu leur timidité et leur trac pour présenter, devant une assemblée composée d'élèves, de professeurs et de parents, un réquisitoire qu'ils avaient eux-mêmes rédigé, sur un sujet de leur choix. Nous avons pris un immense plaisir à les entendre défendre de grandes causes ou dénoncer avec une virulence pleine d'humour les petits riens du quotidien. En fin ede soirée, le jury (composé d'une dizaine de professeurs et de la direction) a décerné son prix à Nicolas Ioelants (6 b) qui a brillamment accusé « Le temps » (son discours est reproduit ci-dessous). Le public, quant à lui, a été conquis par Julia Kaninda (6ea) qui a, avec conviction et humour, dénoncé son propre « J'accuse ». Nous tenons à féliciter chacun des élèves participants qui, durant cette soirée, nous ont touchés, interpellés, amusés et épatés ! Céline Spineux Professeure de français
Le texte polémique :
“J'accuse le temps” L'heure est grave ! Exclusivement, je m'attarderai sur son crime mais seulement de manière à pérenniser son silence une fois ce réquisitoire terminé. Je le prends juste pour l'accuser. Rien d'autre. Car tôt ou tard, il fuira. Justement, certains disent qu'il fuit, d'autres disent aussi que c'est de l'argent. Par conséquent, je l'accuse d'être un voleur, un voleur de valeur. D'ailleurs, cela s'entend quand nous voulons que le temps passe : « Vole l'heure, vole ! »
de nous donner un âge. Or, celui-ci est imposé, indiscutable. Il trace unilatéralement des rides sans accord, sans consensus. Ce qui fait de lui un tyran hors catégorie. L'heure est un leurre ! Son apparence nous fait tellement peur qu'on a toujours été tenté de le subdiviser, de le repérer, de le catégoriser, de le mesurer : secondes, minutes, heures, mois, saisons, années, siècles, millénaires. Il reste tout de même incommensurable et divisible à l'infini. On en a fait une ponctualité alors qu'on le sait très bien inexact. D'un point à l'autre, il est différent. D'un moment à l'autre, on le croit court, on le croit long. Bref, dans tout sablier se cache un mirage.
Au-delà des apparences, il parvient aussi Tout d'abord, il nous donne naissance et par convention, une date. Il est donc capable à s'immiscer partout où il veut. Il a le don
d'ubiquité. Il se nourrit de notre air et nous rend un air un peu plus défraîchi. L'air du temps, diton. Je l'accuse de porter atteinte à la vie privée. En plus, d'après le proverbe, « vivre de l'air du temps » signifie « vivre sans ressources ». Cela justifie bel et bien cette dérogation meurtrière. Autant il est inhérent à l'air, autant il parvient à le changer à bon escient. Sans prévenir, il joue sur notre bien-être. C'est un manipulateur. De surcroît, « Après la pluie vient le beau temps. », dit-on. Vous vous rendez compte ? Il est censé mûrir et il nous fait encore du chantage ! Et même quand il se montre bon, agréable, il ne s'éternise pas. Aussi, quand il est beau quelque part, il est mauvais autre part. (suite page 6)
NOS JEUNES ONT DU TALENT transforme en deuil mais se fait passer pour une consolation. Cette forfaiture sadique est Il agresse même les petites créatures punissable. innocentes avec son « minute, papillon ». Ces antécédents sont innombrables. Et Pauvre créature : elle doit encore attendre alors qu'elle profite de sa première et dernière lorsqu'on en ressasse certains, il peut rouvrir journée. C'est tout de même scandaleux. Est- une plaie cicatrisée avec peine. Comme si ce vraiment de cet effet papillon-là dont nous c'était hier. De plus, nous savons d'emblée devons hériter ? Serait-ce un effet mérité, cette qu'il engendrera encore de sales quarts d'heure à l'avenir. Pourtant, nous ne l'arrêtons éphémérité ? pas. Universel et aux multiples unités, il Nous sommes tous capables de le rassemble tout le monde sans exception. C'est prendre dans le but de ne pas nous dépêcher. pourquoi je l'accuse d'être le plus grand gourou de l'humanité. D'ailleurs, tout vient à lui Cependant, il est inconcevable que nous à qui sait attendre. Et les impatients dans tout puissions prendre le temps continuellement. ça ? Sont-ils rejetés ? Si oui, poursuivons cette M ê m e s i n o u s p o u r r o n s l ' a c c u s e r discrimination, sinon notre patience aura des éternellement, dans son entièreté, il restera un limites ! Ô temps, ô mœurs, vous vous perdez assassin, un fugitif, un imposteur, un leurre, un espoir, une abstraction de la vie et nous ne dans vos tics et vos tacs. pourrons jamais l'emprisonner ! L'heure est égoïste ! Mais il est plus que temps de ne plus y Alors que les uns en gagnent, les autres penser ! C'est justement en passant notre essayent à peine de rattraper celui qui est temps à en parler, à accuser son éternel crime perdu. Vices sur vices se rajoute son stupre que nous attisons ses braises dévorantes. Ses d'inégalité. Et c'est encore plus vicieux quand barreaux seront notre silence. Ses barreaux on se rend compte qu'on le perd à vouloir le seront notre indifférence. Alors, arrêtons de gagner. chercher de midi à quatorze heures : Il est témoin de tout et est le plus grand disloquons nos montres, décliquetons nos devin de tous les temps. Cela n'empêche qu'il pendules, abandonnons nos agendas, nous cache ce qu'il veut bien garder. dénigrons les prévisions météos. Enfin, venons en retard ou en avance. Mais, surtout, En plus d'être témoin, il est aussi le plus ne venons pas à l'heure ! grand criminel jamais connu. Attaque L'heure est sans exception !
(suite de la page 5)
Concours "Ça plane pour toi" Bravo à Clément Baussay (6eb) d'avoir représenté notre école au concours de construction d'un planeur "Ça plane pour toi" organisé comme chaque année par l'ULg. Pour son ingéniosité et sa créativité, nous le remercions chaleureusement d'avoir porté les couleurs de notre école.
cardiaque, accident de voiture, AVC, meurtre, Si vous voulez bien, je finirai par accorder a s s a s s i n a t , g é n o c i d e , g u e r r e . I l e s t une minute de silence à toutes les victimes du responsable de toutes les fatalités. Le suicide temps. Sans exception. Car pour toujours… il est une issue à côté de lui ! Parallèlement, il leur est silence. nous arrive de vouloir le tuer (par simple L'heure est silence ! ennui), mais c'est un combat perdu d'avance puisqu'il a toujours le dernier mot pour la Nicolas Ioelants 6 b dernière heure. Et lorsqu'il tue sa proie, il se e
NOS CONVICTIONS Le feu sur la terre Il ne s'agit ni d'une éruption volcanique ni d'un incendie accidentel ou programmé… C'est un livre ! Il a nécessité plusieurs années de recherches dans les archives et dans la vie quotidienne des Dames de l'Instruction Chrétienne. Mais oui ! Nous sommes bien au DIC Collège, à Liège. Deux anciennes élèves de générations différentes, Isabelle Califice, alias Sœur Monique et Séverine Janssen répertorient les archives de la congrégation ; pendant neuf mois, elles font des navettes de Liège à Flône pour en découvrir le passé et en appréhender le présent. Nait une première version du livre. Mais les années passent et la congrégation grandit au Brésil et en Afrique : Congo, Rwanda, Togo. Une mise à jour s'impose… à laquelle vient s'adjoindre une seconde partie du livre où lecteurs et lectrices découvriront ce qui fait vivre les religieuses et les laïcs associés dans l'aventure humaine, sociale et charismatique de l'Institut que vous connaissez et aimez… un peu, beaucoup, tendrement… Nous y avons inséré plus de 40 photos du passé et du présent sur trois continents. Voici donc la version actualisée de ce livre, préfacé par l'évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, qui le trouve passionnant et vous invite aussi à le découvrir. Sœur Monique
INFO : sr.mo.califice@skynet.be 300 pages au prix de 15 €. Dépôt au DIC Collège ou Compte BE 09 2400 0072 3157 de Califice Isabelle
N otre école propose des temps de ressourcement et de réflexion pour certains, de spiritualité pour d'autres …. Rencontrer l'autre, ou l'Autre… Ces moments jalonnent notre année scolaire, libres ou imposés, accompagnés d'un prêtre ou non. Célébration de rentrée, messe de Noël pour ceux qui le désirent, animation de Pâques présentée par des élèves de 5e, toutes articulées cette année autour du thème :
“Etre ou paraitre ?”, “Pour vous qui suis-je ?”. es
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Une retraite est proposée aux 4 et aux 5 . Ils s'en vont. Un jour pour les 4es entourés de leur titulaire et de leur professeur de religion. Le mardi 21 octobre 2014, tous les élèves de 4e, accompagnés de leur titulaire et de leur professeur de religion, sont partis en retraite à Ayrifagne, près de Banneux. Les activités prévues par les animateurs de la JEC (Jeune et Citoyen) et du SIAJ (Service d'Information et d'Animation des Jeunes) portaient tout d'abord sur la découverte de soi à travers la réalisation de fiches de présentation personnalisées ou de jeux. Puis, un travail de cohésion de groupeclasse leur a été proposé. L'objectif était de faire appel aux compétences de chacun pour réaliser un ensemble de tâches : chanter, mémoriser, créer, parler devant les autres, réaliser une pyramide humaine…. Vous auriez dû voir l'enthousiasme et l'esprit d'entraide et d'organisation avec lesquels ils ont réalisé ce défi !!
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4 s e d e t i a r t La re
La dernière étape de cette belle journée é t é lal a création de photosa été montages, affichés actuellement dans l'école, où par un jeu de collage de photos sur lesquelles les élèves étaient eux-mêmes sujets. Ils ont eu l'occasion de discuter par petits groupes de divers sujets de société. Réflexions, découverte de soi et des autres, échanges mais aussi fourires, découverte de la photo polaroïd et plaisir d'être tous ensemble ont ponctué cette journée « hors-les-murs ». Virginie Briard Professeure de religion
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5 s e d e t i a r La ret es
Pour les 5 , deux jours à Farnières. Tout est parti des valeurs. En cette année de commémoration de 1914, la question était :
« Et moi, pour quoi vais-je donner ma vie ? ».
NOS ANCIENS TÉMOIGNENT Le théâtre dans la peau En première primaire à Saint Christophe, j'avais vu Règlement de Contes aux Chiroux, la pièce des rhétos. Je me réjouissais déjà d'arriver à la fin des secondaires pour faire aussi partie des Tréteaux sur la Fontaine ! J'ai toujours aimé jouer, et assez tôt, c'est devenu logique, j'allais devenir comédienne. J'ai commencé à prendre des cours à 10 ans et j'ai joué pour la première fois à 14 ans. Une fois en rhétos, j'ai, comme je l'espérais, intégré la troupe dirigée par Sœur Monique. Il y avait une complicité géniale entre les élèves, beaucoup d'amitié (et aussi d'amour...), et c'est sans hésiter mon meilleur souvenir de l'école. Une fois sortie du DIC, nous avons remis le couvert deux ans plus tard avec Le vol d'Icare, pendant que je faisais un « petit » détour par l'université pour
aller chercher mon master en langues et littératures françaises et romanes. Enfin, à 23 ans, je suis partie à Paris intégrer le Cours Florent. Quel changement ! J'avais toujours été très « scolaire », j'ai dû réviser ma copie. Bien sûr, il faut être régulier, travailler constamment, mais également trouver le petit plus, apporter son propre grain de folie et ne pas forcément s'en tenir aux strictes consignes. Comme le disait l'un des professeurs du Cours : « maîtriser la technique pour pouvoir s'en libérer ». Sortir du rang, créer, rêver. Renouer avec l'enfant qui n'a pas peur d'inventer des histoires farfelues et qui ne se juge jamais dans ses jeux.
c'est encore bien différent. C'est valable pour tous les secteurs, l'artistique aussi ! Heureusement, j'ai eu l'occasion dès la première année d'intégrer plusieurs troupes pros, ce qui m'a permis d'aller jouer en juillet 2011 au festival d'Avignon. C'est selon moi l'une des expériences les plus excitantes à vivre en tant que comédien: imaginez une colonie de vacances à échelle urbaine, avec une centaine de théâtres, 1200 spectacles, la ville peuplée d'acteurs qui tractent, paradent, chantent, font la fête. Des spectateurs qui échangent entre eux aux terrasses des cafés pour savoir quel spectacle aller voir à tout prix (mais aussi lequel éviter pour ne pas perdre son temps : la concurrence est
Mais entre l'école et la vie professionnelle, (suite page 8)
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rude...). Un mois sous le soleil à jouer chaque jour, c'est très fatigant, mais c'est devenu mon rendezvous favori. Et bien sûr, le festival de 2011 m'a permis de rencontrer des personnes avec qui j'ai pu travailler par la suite, notamment sur des spectacles pour enfants avec lesquels je suis partie en tournée. C'est l'un des autres aspects de ce métier, une fois que vous réussissez à vendre un spectacle : vous empilez tous les décors dans un camion et en avant pour l'aventure ! J'ai pu visiter énormément de petits coins de la France dans lesquels je n'aurais jamais mis les pieds. J'ai découvert la Normandie, le Sud-Ouest, pas mal de petits villages... Et heureusement, parce que
contrairement à l'image qui est souvent véhiculée, la France, c'est bien plus que Paris ! À Paris, tout va toujours très vite, et, oui, tout est très cher, oui, les gens sont souvent grincheux et stressés, et oui, c'est pollué, mais d'un autre côté, la ville offre énormément de possibilités. Les bibliothèques sont gratuites, il y a un abonnement au cinéma illimité, et pour peu qu'on abandonne le métro et qu'on voyage en vélib' (définitivement adopté!), les rues déploient tout leur charme (forcément, à côté des souterrains du métro...). Sans parler des festivals, expositions, et bien sûr, de la quantité impressionnante de spectacles qui s'y jouent tous les soirs. Le côté hyperactif de Paris me convient bien, finalement.
Le repas des anciens Tout a commencé par ceci : « Bonsoir tout le monde, anciennes des Dames de L'instruction Chrétienne ....Il semblerait que notre promotion 1985 soit à l'honneur cette année pour un souper retrouvailles au DIC Collège. J'imagine que vous avez vous aussi reçu l'invitation et peutêtre fait un petit tour sur le site des anciennes .... Peut-être avez-vous envie d'y aller mais vous vous demandez qui y sera sans oser en demander davantage .... Alors pourquoi ne pas se lancer si le cœur vous en dit ? A cette occasion, Anne m'a contactée. Nous sommes partantes pour l'occasion et nous nous inscrivons dès à présent à la soirée souper retrouvailles. Cela vous tente-t-il ? Voilà, l'invitation est lancée .... En espérant vous retrouver aussi nombreuses que possible. »
Je ne me vois pas revenir vivre en Belgique dans l'immédiat. Les premières années en France ont été assez difficiles, entre les cours, le travail alimentaire, les projets bénévoles et les dizaines (centaines!) de candidatures pour des castings qui restent sans réponse, mais j'arrive enfin à vivre de mon métier, et surtout, j'ai encore beaucoup à explorer : cette année, je travaille avec deux collectifs différents, je retourne à Avignon avec l'un d'eux et nous écrivons une pièce avec l'autre, et si tout va bien, je devrais bientôt m'essayer au doublage de voix ! Sophie Jarmouni Ancienne élève sortie en juin 2005
(lors de la Fête Sur-la-Fontaine)
Allez, on y va ... ou pas ? Le premier pas est souvent le plus difficile à faire. Nous reconnaitrons-nous ? Qu'allons-nous partager ? Une petite appréhension, un doute, et puis la bienveillance et la bonne humeur font le reste. Le plaisir de se retrouver est là : on cherche les visages, on hésite, quelquefois et d'autres non! C'est une expérience à tenter sans modération ! Après on peut lire : « C'est vrai que ce fut une soirée pleine d'émotions...de sourires, de rires, de souvenirs. Ça fait un bien fou! »
« Quel regret de n'avoir pu être des vôtres, vendredi... Y a-t-il vraiment trois décennies entre cette photo et la rhéto? On a eu beaucoup de chance de passer quelques années ensemble et au DIC : j'en mesure l'importance aujourd'hui. Ce fut une très belle période. Vous êtes toutes reconnaissables sur la photo et vos sourires disent combien vous avez eu du bonheur à vous retrouver. Quelle fierté de compter parmi ces femmes accomplies!! La prochaine fois, je me libérerai quoiqu'il arrive! Car j'espère qu'il y aura une prochaine fois... ».
AU FIL DES SAISONS Naissances :
VICTOR chez Virginie LUNSKENS (rhéto 2004) et David VANDENRYT (rhéto 2003), ce 21 mai 2015 ALICE, petite-fille de Myriam MARÉCHAL (rhéto1963), le 06/03/14
Mariages :
André WARNIER ET Charlotte BERTRAND (rhétos 2008), le 18/04/15
Décès :
La maman d'Henriette BOUILLE (ancienne professeure) et grand-maman de Maud NIZET (rhéto1994 et professeure), ce 4 mai 2015 La maman d'Alison DELGRANGE (élève de 6c), ce 30 mars 2015 Le papa de Thierry HABETS (professeur), ce 24 mars 2015 La maman de Marcelle LORQUET (ancienne professeure), ce 2 mars 2015 La maman de Claire ORBAN (professeure), ce 24 février 2015 Le papa de Loïc BEGON (élève de 3a), ce 22 février 2015
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