TUNISIE LES FEMMES, LES ISLAMISTES ET LA RÉVOLUTION jeuneafrique.com
HEBDOMADAIRE INTERNATIONAL INDÉPENDANT • 51e année • N° 2622 • du 10 au 16 avril 2011
LE PLUS
de Jeune Afrique
LLE E V NOURMULE FO
Alger D Dans tous ses états Spécial 16 pages
SÉNÉGAL BANLIEUES : «Y EN A MARRE ! » LIBYE QUI SONT LES INSURGÉS ?
SPÉCIAL CÔTE D’IVOIRE
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Économie
TÉLÉCOMS
Bharti, un chantier de longue haleine
FINANCE
Après la crise, Ecobank
à la relance Forte du plus vaste réseau d’agences du continent, la banque panafricaine renoue avec les bonnes performances d’avant 2008. Et accélère désormais son développement à l’international.
STÉPHANE BALLONG
P
aris,le25mars.Danslasalledeconférences de l’hôtel Intercontinental, les administrateurs d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI) ont le sourire. Les comptes de l’exercice 2010, clos le 31 décembre, sont bons, avec un profit net de 131,8 millions de dollars (99,4millionsd’euros),soituneprogressionde104% sur un an. C’est la première fois depuis 2008 que le groupe, pénalisé par la crise du secteur bancaire, notamment au Nigeria – son principal marché –, atteint ce niveau de bénéfices. En 2007, juste avant la déprime mondiale, ETI avait enregistré un bénéfice net de 139 millions de dollars. Un chiffre tombé à 111 millions en 2008 puis à 64,6 millions en 2009. L’année2010,placéesouslesignedelaréorganisation d’Ecobank en trois pôles d’activité (particuliers, entreprises et banque d’investissement), a donc marqué la fin des temps difficiles pour le groupe créé au Togo en 1988. Son total de bilan a progressé de 16 % sur un an, pour atteindre 10,5 milliards de dollars, tandis que le résultat avant impôts a progressé de 67 %, à 169 millions de dollars. Au crédit de ces bons résultats, « une plus grande maîtrise des coûts rendue possible par la fin de la phase d’expansion du réseau, et les premiers résultats d’une politique commerciale plus orientée vers la clientèle », explique Laurence Do Rego, directrice finance et risque. En fait, ETI récolte surtout les fruits N O 2622 • DU 10 AU 16 AVRIL 2011
À qui appartient Ecobank?
La dilution du capital a permis au groupe d'échapper jusque-là à des OPA hostiles. Renaissance Capital (russe)
12% 12 %
76% SFI (Banque mondiale)
180 000 actionnaires institutionnels africains et petits porteurs
de sa stratégie d’implantation dans tous les pays du Middle Africa, (Afrique de l’Ouest, Afrique centrale et Afrique de l’Est), préférant éviter la confrontation directe avec les établissements financiers plus grands et plus compétitifs des parties australe et septentrionale du continent, notamment d’Afrique du Sud et du Maroc. Le groupe est ainsi passé d’une présence dans treize pays en 2005 à une trentaine de pays en 2010. Dernière acquisition en date : Premier Finance Group, au Zimbabwe, pour 10,5 millions de dollars, enseptembre.Àtitredecomparaison,lesud-africain Standard Bank, numéro un du classement 2010 de Jeune Afrique sur les 200 premières banques africaines (avec un total de bilan de 180,6 milliards de dollars en 2009), n’est présent que dans treize pays. Quant au premier groupe marocain, Attijariwafa Bank (septième du classement 2010), à l’offensive au sud du Sahara, il est implanté dans une douzaine de pays. Mais en termes d’actifs totaux gérés, ETI se classe loin derrière ces deux groupes (21e rang). SERVICES NOVATEURS. « Alors que le commerce
interrégional est encore peu développé, le principal défi d’Ecobank sera de parvenir à tirer profit de son vaste réseau. Au regard de celui-ci, les transferts rapides d’argent et les services aux entreprises à vocation régionale seront des activités bien plus rentables », analyse Cyrille Nkontchou, gérant d’Enko Capital. De fait, la banque a entamé la consolidation et l’optimisation de son réseau et amorcé une politique commerciale plus agressive, avec le lancement de nouveaux produits. Ecobank figure parmi les premiers établissements du continent à avoir lancé la carte bancaire régionale, qui permet à ses clients d’effectuer des retraits dans tous les pays où le groupe est présent. Autre service novateur : le transfert rapide d’argent. JEUNE AFRIQUE
MAROC
AUTOMOBILE
Jaguar et Land Rover sauvés par Tata Motors
INTERVIEW
Herman Carpentier Brussels Airlines
BOURSE
CFAO navigue entre les crises
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AFP PHOTO/SIA KAMBOU
Logement social, le plan béton
Pour financer cette phase de consolidation, la banque a mobilisé près de 780 millions de dollars sous forme d’émissions d’actions, de fonds propres et de dettes, entre 2008 et 2009. Elle devrait boucler en juin prochain une autre levée de 500 millions de dollars, notamment auprès d’institutions internationales de développement, de fonds souverains et d’investisseurs étrangers, pour étoffer le nombre de ses agences dans ses pays d’implantation. Pour l’heure, c’est surtout la filiale ghanéenne qui tire les résultats vers le haut. Forte de 53 agences, Ecobank Ghana, quatrième établissement du pays, a généré environ 63 millions de dollars de bénéfice net en 2010, soit près de la moitié de celui d’ETI. Pour Laurence Do Rego, cela s’explique à la fois par « la bonne assimilation de la stratégie commerciale du groupe et par un marché porteur à travers une classe moyenne de plus en plus importante ». En revanche le Nigeria, qui représente 27 % des actifs d’ETI, demeure déficitaire (- 15 millions de dollars en 2010). Mais début 2011, le groupe a cédé quelque 330 millions de dollars de créances douteuses à la structure de défaisance (l’entité juridique mise en place par les autorités pour apurer JEUNE AFRIQUE
ABIDJAN, LE 16 FÉVRIER. Comme ses consœurs, l’institution accuse le coup de la crise postélectorale.
Total de bilan 2010
7,9
milliards d’euros (+ 16 %) Produit net bancaire
633
millions d’euros (+ 3 %)
les entreprises du secteur) lancée fin 2010. Grâce à cette mesure, Ecobank Nigeria devrait renouer avec de bons résultats dès cette année. Excepté en Côte d’Ivoire, où les effets de la crise postélectorale se font sentir, les performances dans les autres filiales s’améliorent. Ecobank Kenya, par exemple, qui a été renfloué de 15 millions de dollars au début de 2010, a réalisé l’an dernier un bénéfice net de 1,5 million de dollars, contre une perte nette de 9,3 millions en 2009. À l’instar du Kenya, le Congo, avec une progression du total de bilan de 400 % en 2010, le Mali (+ 22 %) et le Burkina Faso (+ 20 %) afficheront de bons résultats. UNE IMAGE ALTÉRÉE. Et ce n’est qu’un début.
« L’essentiel de l’expansion d’Ecobank s’est fait au cours des cinq dernières années. Par conséquent, les nouvelles filiales ne participeront aux bénéfices du groupe que d’ici deux à trois ans », explique Cyrille Nkontchou. Dans une étude publiée en février, Exotix, une société d’intermédiation britannique, est optimiste en ce qui concerne l’avenir du groupe, car plusieurs de ses pays d’implantation connaîtront une forte croissance en 2011. Avec la N O 2622 • DU 10 AU 16 AVRIL 2011
Entreprises marchés production de pétrole, le Ghana devrait afficher une croissance de 9 %, le Nigeria de 7 %, le Kenya et l’Ouganda de 6 %. Des prévisions favorables qui ont incité la banque à se forger des ambitions à l’international. Après avoir créé une filiale à Paris en 2009, elle vient d’ouvrir une représentation à Londres et attend des agréments pour la Chine, les Émirats arabes unis et les États-Unis. Objectif : être présent sur les principales places financières du monde pour drainer les capitaux étrangers vers l’Afrique. Mais pour compter à l’international, ETI devra réussir à modifier son image. « Pour la plupart des investisseurs étrangers, Ecobank est une banque nigériane affectée, comme ses consœurs, par la crise des
INTERVIEW
Arnold Ekpe
Implantations :
32
pays africains Effectifs :
10 000 salariés
D IRECTEUR
créances douteuses qui a frappé Lagos », explique un intermédiaire boursier à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), à Abidjan. Conséquencedecetteimagealtérée:depuis2008, lecoursdugroupen’acessédebaissersurlesBourses ouest-africaines (Accra, Abidjan, Lagos). À la BRVM, l’action Ecobank se négociait à 0,07 euro au 1er avril, contre 0,17 euro lors de son introduction en 2006. Unniveau particulièrement basquipourraitsusciter des envies. Selon certains analystes, le britannique HSBC serait intéressé. Et de source interne à la banque, les offres amicales des groupes étrangers ont toujours essuyé un refus de la direction. Grâce à sa stratégie, ETI espère désormais faire remonter le cours et garder son indépendance. ●
GÉNÉRAL D ’E COBANK
« Nous voulons drainer les capitaux vers l’Afrique » Déjà Paris, bientôt Shanghai, New York… Le groupe poursuit sa stratégie internationale. Objectif : être présent sur les principales places financières pour attirer des fonds vers le continent.
JEUNE AFRIQUE : En 2009, ETI a entamé un développement à l’international avec l’ouverture d’une filiale à Paris, EBI SA. Quel bilan en tirez-vous ? ARNOLD EKPE : Nous enregistrons une
évolution intéressante des activités de cette filiale [en 2010, le total de bilan a augmenté de 420 % sur un an, à 238 millions d’euros, NDLR]. Nos activités de financement du commerce avec l’Afrique, de change, de trésorerie, etc., progressent. Nous en sommes satisfaits et demeurons optimistes.
Comment expliquez-vous que des analystes et des investisseurs considèrent encore Ecobank comme une banque nigériane ?
envisagez-vous de vous positionner par rapport à la concurrence ?
Je ne saurais vous le dire. D’abord, notre maison mère est basée au Togo. On pourrait,àlarigueur,direquenoussommesune banque togolaise, même si ce n’est pas le cas. Ensuite, le Nigeria représente près de 30 % de nos activités, donc plus de 70 % se déroulent en dehors du Nigeria. Nous ne sommes pas une banque nigériane, et les investisseurs étrangers le savent.
Nous intervenons sur trois activités principales. D’abord le financement du commerce, dans lequel nous travaillons avec des banques étrangères, notamment sur les transferts de paiements et le change. Ensuite la banque d’investissement, par laquelle nous aidons les entreprises africaines à lever des fonds pour le financement
On vous reproche aussi de ne pas avoir un actionnaire de référence qui vous aide à lever facilement des fonds…
Comptez-vous dupliquer l’opération à Londres ?
À Londres, nous avons juste ouvert un bureau de représentation. Nous n’avons pas d’agrément pour y exercer une activité bancaire proprement dite. En fait, notre ambition est d’être présent sur les principales places financières internationales–Londres,Dubaï, Shanghai et New York. À l’international, comment N O 2622 • DU 10 AU 16 AVRIL 2011
TRANSNATIONAL I NCORPORATED (ETI)
de leur développement et fournissons des conseils aux investisseurs qui veulent acheter ou vendre des entreprises en Afrique. Dans toutes ces activités à l’international, notre objectif est de drainer les capitaux vers le continent, parce que nous y sommes fortement présents, contrairement aux investisseurs occidentaux.
VINCENT FOURNIER/J.A.
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Lorsque vous prenez les grandes banques occidentales, pouvez-vous me dire qui sont leurs actionnaires de référence ? La question, à mon avis, n’est pas d’avoir un actionnaire de référence. La bonne question consiste à savoir ce que nous voulons faire d’Ecobank : un champion du secteur bancaire en Afrique. Pour y parvenir, les Africains doivent investir dans Ecobank pour en faire une grande banque capable de financer le développement du continent. ● Propos recueillis par STÉPHANE BALLONG JEUNE AFRIQUE
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Entreprises marchés TÉLÉCOMS
Bharti, un chantier de longue haleine
Ajustements tarifaires, conquête de nouveaux abonnés, gestion des effectifs… Un an après le rachat des filiales de Zain, beaucoup de travail reste à faire pour que l’Afrique devienne le relais de croissance attendu par l’opérateur indien.
E
nmars2010,l’indienBharti annonçait l’achat des filiales africaines du koweïtien Zain pour 8,5 milliards d’euros, avec pour objectif de faire du continent son futur relais de croissance. Un an plus tard, le géant fondé par Sunil Mittal, qui se place au cinquième rang mondial des opérateurs télécoms avec plus de 200 millions d’abonnés, confirme ses ambitions et respecte, au vu du nombre de chantiers engagés, son plan de marche. Pour preuve, le changement de marque de ses succursales et de ses offres, désormais estampillées Airtel, mené tambour battant entre novembre 2010 et mars 2011. Orchestré par l’agence Ogilvy, ce relooking a déjà coûté près de 40 millions de dollars (28 millions d’euros). Mais la dépense devrait in fine être largement supérieure. « C’est le genre de projet qui n’est jamais complètement terminé. Bien sûr, je ne peux pas assurer que dans le plus petit des villages toutes nos publicités ont été changées, mais nous sommes globalement
RUPAK DE CHOWDHURI/REUTERS
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RELOOKING. Toutes les offres et succursales africaines du groupe ont changé de marque.
satisfaits car notre nom est partout. Des études seront lancées pour faire un bilan de l’opération », indique Tiemoko Coulibaly, PDG des filiales d’Afrique francophone de Bharti. « L’adoption par les consommateurs de la marque Airtel est un enjeu crucial. Zain n’a ainsi jamais été capable d’atteindre le capital sympathie de Celtel, qu’il a remplacé », note Guy Zibi, patron du cabinet AfricaNext, spécialisé dans les télécoms. QG À NAIROBI. À l’actif de Bharti,
Guy Zibi souligne aussi un début de redressement des ex-filiales de Zain à l’échelle du continent : « Alors qu’en 2008 le groupe koweïtien comptait 41 millions d’abonnés en Afrique, ce chiffre était tombé
De 15 à 30 dollars C’EST LE PRIX DES PORTABLES
(en fonction des taxes) proposés par Bharti à ses clients africains, grâce à des partenariats avec Nokia, ZTE ou Huawei.
AVEC L’INDE, DES TRANSFERTS D’EXPERTISE POUR ÊTRE SUR LA MÊME LONGUEUR D’ONDE FAIRE DES FILIALES AFRICAINES des entités pleinement intégrées au groupe Bharti. C’est dans cet objectif que l’opérateur indien a mis en place des transferts d’expertise avec sa maison mère, à New Delhi. Fin février, une première vague d’employés de RD Congo, deTanzanie, du Kenya, du Nigeria et de Zambie ont rejoint l’Inde. Pendant un an, ils travailleront au sein de différents départements : vente, distribution, marketing, services financiers… Une initiative qui vise aussi, via ces collaborateurs, à mettre en adéquation les innovations J.C. développées par Bharti avec les attentes des consommateurs africains. ● N O 2622 • DU 10 AU 16 AVRIL 2011
à 36 millions en 2009. Fin 2010, la situation s’est améliorée avec le franchissement du cap des 42 millions d’abonnés. » Et même si la chute du chiffre d’affaires se poursuit, d’après les estimations du cabinet AfricaNext, elle ralentit. Moins 5,4 % (en annualisant les résultats donnés sur neuf mois) entre 2009 et 2010, alors que la période 20082009 avait enregistré une baisse des revenus de 11 %. Les mauvais résultats de Zain découlaient en partie d’un management trop éloigné du terrain, toutes les orientations stratégiques étant prises depuis le MoyenOrient, avec souvent un temps de retard. Bharti a retenu la leçon en installant ses quartiers généraux africains à Nairobi, au Kenya. Si la marge Ebitda (marge brute d’exploitation) de l’opérateur est encore modeste (22,9 %, contre 36,9 % pour ses autres activités en Inde), le groupe prévoit une nette amélioration sur les prochaines années. « Nous visons une marge Ebitda de 40 % d’ici à la fin de 2013, soit environ 2 milliards de dollars », confirme Tiemoko Coulibaly. Unobjectifséduisantmaisquisera cependantdifficileàréaliser.Engagé JEUNE AFRIQUE
Entreprises marchés dans une politique de prix cassés, Bharti risque en effet de voir chuter son revenu moyen par utilisateur (Arpu). « Si notre tarif à la minute a baissé de 7 %, il a été compensé par une augmentation des temps de communications de nos abonnés. Notre Arpu est donc resté stable, à 7,30 dollars. Ce résultat valide notre stratégie, qui repose sur une accessibilité accrue des Africains au mobile»,justifieTiemokoCoulibaly. Au Kenya, l’opérateur assure même que ses « ajustements tarifaires », doux euphémisme pour qualifier l’épreuve de force engagée avec ses concurrents, ont permis d’enregistrer une hausse de 17 % des minutes consommées et de gagner deux à trois points de part de marché, pour atteindre environ 14 %. EXTERNALISER. Si cette appro-
che fait souvent grincer les dents des actionnaires, car elle limite la profitabilité des opérations, elle se
révèle aussi très contraignante en termes d’engagements financiers. En offrant des rabais de 10 % à 20 %, Bharti peut s’attendre à voir son trafic exploser de 20 % à 40 % ; ce sont alors les réseaux qui sont mis à rude épreuve. Pour la seule année 2011, Guy Zibi estime à 1,5 milliard de
Le groupe assure vouloir détenir une licence 3G dans la moitié de ses filiales africaines. dollars l’investissement nécessaire – de son côté, Bharti a annoncé en octobre 2010 des investissements à hauteur de 2,5 milliards de dollars sur trois ans. De l’argent devra aussi être consacré à l’achat de licences 3G (haut débit mobile), en fonction des opportunités, au Congo, en RD Congo, au Niger, au Gabon ou au Burkina Faso. Bharti a assuré vouloir détenir une autorisation
pour le haut débit mobile dans la moitié de ses filiales africaines. Pour faire face à ces dépenses incontournables, le groupe a décidé d’externaliser une partie de ses activités, par exemple auprès de Nokia-Siemens ou d’Ericsson pour les réseaux, et d’IBM pour l’informatique. Ainsi, ce sont près de 2 000 collaborateurs de l’opérateur qui devraient quitter ses effectifs pour intégrer ceux de ses partenaires. De sacrées économies pour Bharti, dont le nombre de salariés en Afrique sera alors ramené à un peu plus de 4 300 personnes. Les experts du secteur pensent en outre que la gestion immobilière du réseau devrait être déléguée à une société sœur, Bharti Infratel, comme c’est le cas en Inde. Des mesures d’économie indispensables si le groupe indien veut pouvoir mener sur la durée la politique agressive qu’il s’est fixée. ● JULIEN CLÉMENÇOT
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Entreprises marchés Ý D’ici à 2015, les pouvoirs publics veulent construire 300 000 HABITATIONS (ici àTanger).
ALEXANDRE DUPEYRON
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MAROC
Le logement social, plan béton pour les promoteurs Le marché de la résidence secondaire s’est effondré avec la crise de 2008. Qu’à cela ne tienne : les professionnels de l’immobilier misent désormais sur la construction d’habitations subventionnées par l’État.
L
es ruelles étroites de la Médina sont une des cartes postales les plus connues de Casablanca. Mais à quelques blocs des échoppes fréquentées par les touristes, les vieilles maisons branlantes du quartier historique de la capitale économique montrent aussi l’insalubrité d’une partie de l’habitat marocain. Un bidonville qui ne dit pas son nom, caché des regards par de hauts murs. Et la situation n’est pas exceptionnelle. Rabat, Tanger, Marrakech, Mohammedia, Kenitra, El Jadida… Toutes les grandes villes du royaume renferment des poches d’habitations insalubres. Fin 2010, le déficit national en matière de logements était estimé à 840 000 unités. Exaspérés, les Marocains vivent deplusenplusdifficilementlasituation. Face à la pression populaire, le roi Mohammed VI ne manque pas une occasion de montrer son souci de résoudre le problème. À preuve, ses visites sur les chantiers, comme le 30 mars dans le quartier N O 2622 • DU 10 AU 16 AVRIL 2011
deSidiMoumenàCasablanca,pour la présentation d’un programme de logements sociaux du groupe Alliances. Des constructions qui se multiplient depuis la mise en place par l’État, en 2010, de mesures incitatives destinées aux promoteurs (exonérations de taxes et d’impôts) et aux acquéreurs (reversement de 40 000 dirhams, soit 3 500 euros, pourunappartementacheté290000 dirhams). D’ici à 2015, les pouvoirs publics visent la production de 300 000 habitations, sans compter celles réalisées pour résorber les bidonvilles (50 000 par an). BOUFFÉE D’OXYGÈNE. Loin de
représenter un sacrifice pour la profession, les logements sociaux subventionnés constituent une bouffée d’oxygène pour un secteur malmené par la crise. « En 2005, les Européens achetaient des biens hors de prix, faisant gonfler la bulle. Mais en 2008, quand les promoteurs ont continué à livrer leurs programmes de résidences secondaires, dans les
L’ENCOURS DE CRÉDITS IMMOBILIERS représente
16,3 milliards d’euros (+ 9,9 % sur un an)
zones balnéaires ou à Marrakech, beaucoup d’acheteurs avaient disparu », explique Karim Tazi, directeur général adjoint du cabinet de conseil Lazrak Immobilier. Au mois de novembre 2010, la Fédération nationale des promoteurs immobiliers indiquait ainsi que 50 % des habitations de haut standing construites entre 2004 et 2009 à Marrakech étaient toujours disponibles, et que les baisses de prix atteignaient 40 %. Tanger aussi était touché par la crise, avec des prix en retrait de 25 %. « Nous avons pris une volée de bois vert », concède Karim Amor, PDG de Jet Group. Autant d’acteurs qui retrouvent des couleurs sur le créneau des biens bon marché, au point d’en faire une de leurs activités principales. Le groupe Addoha en est le champion incontesté, avec 78 % de son chiffre d’affaires (663 millions d’euros) réalisés sur ce segment l’an passé, et le lancement de la construction de 75 000 logements sociaux. Le groupe Alliances, autre poids lourd de l’immobilier, loue lui aussi les vertus du social : « En 2012, ce type de logements représentera 50 % de nos revenus mais aussi de notre résultat », confirme Alami Lazraq, son PDG. Il faut dire que les mesures prises par le gouvernement pour la période 2010-2020 assurent aux promoteurs une vraie visibilité et les incitent à diversifier leurs activités. Et même si la rentabilité est moins importante que sur des programmes haut de gamme, elle atteint tout de même entre 15 % et 20 %. De quoi attirer de nouveaux investisseurs : à la mi-mars, Palmeraie Holding, acteur d’abord connu pour ses programmes d’habitations de bon standing, a réalisé, tout en mettant en avant son implication dans le social, une augmentation de capital de 96 millions d’euros grâce à des fonds venus d’Abou Dhabi, du Koweït, mais aussi du Maroc. De 50 à 100 m2, avec une ou deux chambres, les logements sociaux partent comme des JEUNE AFRIQUE
Entreprises marchés marchés Entreprises
Coulisses
PRÊTS GARANTIS. Autre avantage
pour les promoteurs: ces programmes sont peu gourmands en trésorerie. Vendus sur plan, ils sont largement financés – jusqu’à 50 % – par les réservations des acheteurs. Pour compléter leur tour de table, les groupes immobiliers trouvent en outre un bon accueil du côté des banquiers, compte tenu du faible risque commercial des projets. Les établissements financiers bénéficient d’ailleurs eux aussi de l’explosion du logement social, en touchant une nouvelle clientèle de particuliers auparavant non bancarisés, notamment grâce au dispositif
Le groupe Addoha a réalisé 78 % de son chiffre d’affaires 2010 sur ce segment. étatique Fogarim, qui garantit les prêts des populations modestes à hauteur de 80 % du prix du bien. Reste que les réponses apportées par le Maroc au problème du logement soulèvent plusieurs craintes majeures. La première concerne la qualité des constructions. Une question d’autant plus légitime qu’en abaissant à 500 logements le seuil des programmes pouvant bénéficier d’une convention avec l’État, de petits promoteurs arrivent sur le marché du social. La seconde inquiétude est encore plus fondamentale : en construisant des centaines de milliers d’appartements, le plus souvent dans des zones périphériques, n’est-on pas en train de créer de futurs ghettos? Du côté de Rabat, on se veut rassurant : le Maroc n’est pas la France des années 1960 et 1970. ● JULIEN CLÉMENÇOT, envoyé spécial à Casablanca JEUNE AFRIQUE
D.R.
petits pains, selon les promoteurs. « Nous en vendons jusqu’à 300 par jour », avoue Alami Lazraq. « L’engouement pour ce type de bien est tellement important que le marché des produits neufs entre 300000 et 500000 dirhams pourrait quasiment disparaître », confirme Allal Sekrouhi, wali (préfet) en charge des collectivités locales. AÉROPORT CONCESSION EN VUE À KINSHASA DANS LE CADRE du programme de modernisation de l’aéroport international de N’Djili, à Kinshasa, six groupements d’entreprises, sur neuf prétendants, ont été préqualifiés par le
S
M
S
Comité de pilotage de la réforme des entreprises du portefeuille de l’État (Copirep) pour la mise en concession de l’aérogare passagers. Il s’agit : 1) du groupement allemand CPB-YorumDorsh ; 2) du canadien SNC-Lavalin ; 3) du groupement comprenant le marocain BMCE Capital, les égyptiens Orascom, Elsewedy etTarget, et le sud-africain Pygma ; 4) du français Bouygues ; 5) du groupement composé du sud-africain Goldharvest Investment, du koweïtien Mohammed Abdul Moshin Al Kharafi & Sons et du saoudien Al Zuhair ; 6) et enfin, d’un groupement comprenant un acteur local, la société congolaise de services aéroportuaires ATS & Associés, qui fait équipe avec China Communication Construction Company. Le choix doit se faire avant le 12 juin. ●
• TUNISIE Investec envisage de coter à la Bourse de Johannesburg un fonds de 254 millions de dollars • RWANDA Rwandatel s’est vu retirer sa licence mobile pour non-respect de ses engagements • ÉGYPTE Le fonds souverain Kuwait Investment Authority investira 1 milliard de dollars à la Bourse du Caire • ALGÉRIE Un hôtel de 240 chambres du
groupe Marriott ouvrira bientôt à Tlemcen • MAROC CDG Développement cède le contrôle de Cellulose du Maroc à Saudi Paper Company
SPORT PUMA HORS JEU AU MAROC FIN DE PARTIE pour Puma au Maroc. À la suite du match de l’équipe nationale face à l’Algérie, le 27 mars, lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2012, le ministre des Sports, Moncef Belkhayat, a reproché à l’équipementier allemand, qui habille une majorité de sélections africaines, le manque de qualité des maillots et le fait qu’il propose le même matériel à toutes les équipes du continent. La Fédération a confirmé la résiliation du sponsor de l’équipe marocaine. Un appel d’offres doit être lancé après en 2012 pour lui trouver un successeur. ● FORUM D’AFFAIRES OBIANG ET GNASSINGBÉ À KUALA LUMPUR LES PRÉSIDENTS équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema et togolais Faure Gnassingbé devraient assister à la deuxième édition du Forum d’affaires Afrique-Asie du Sud-Est, qui
se tient les 19 et 20 avril en Malaisie. Ce rendez-vous, qui vise à inciter à la création de coentreprises entre les deux régions, a déjà permis, après l’édition de 2010, la signature d’un protocole d’accord entre des sociétés singapouriennes et le Congo pour la construction d’une zone économique à Pointe-Noire. ● SANTÉ LES CLINIQUES TUNISIENNES MALADES ÀTUNIS, le taux d’occupation des cliniques privées, victimes de la guerre en Libye (un pays qui assurait près de 80 % de leurs patients), a chuté de plus de 50 %. Dans le Sud, notamment à Sfax, où l’impact est encore plus élevé (le taux d’occupation a baissé de 90 %), trois cliniques ont fermé. Des licenciements sont envisagés. La Chambre tunisienne des cliniques privées réfléchit avec les autorités à trouver de nouveaux marchés et à étendre les prestations médicales assurées par le secteur privé. ● N O 2622 • DU 10 AU 16 AVRIL 2011
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PUNIT PARANJPE/REUTERS
Ý La filiale JAGUAR LAND ROVER compte quatre succursales en Inde (ici à Bombay) et doit en installer six de plus en 2011.
AUTOMOBILE
Deux joyaux de la couronne sauvés par Tata Motors Repris il y a trois ans par le géant indien, Land Rover et Jaguar sont sortis du rouge. Aujourd’hui, la relance des deux marques britanniques passe par les marchés émergents.
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uand Tata Motors a racheté Jaguar et Land Rover pour 1,7 milliard d’euros, en mars 2008, les analystes étaient sceptiques. Peu pariaient sur la capacité du géant de Bombay, spécialisé dans la production de camions et de petites voitures, à faire mieux que BMW et Ford, propriétaires successifs des deux marques britanniques. En 2007, Jaguar affichait des pertes de 176 millions d’euros, son design était jugé désuet et sa clientèle vieillissante ; quant à Land Rover, les spécialistes ne croyaient guère en ses modèles, qui soutenaient difficilement la comparaison avec les 4x4 japonais ou allemands, tant sur la qualité que sur les prix. Pourtant, malgré les prédictions des Cassandre et la crise économique, Jaguar Land Rover (JLR), filiale de Tata Motors regroupant les deux marques,estredevenueprofitable.À la fin de 2010, elle affichait même un bénéfice net de 327 millions d’euros, alors que sa maison mère indienne était en fâcheuse posture, engluée dans les retards de production de la Nano, sa voiture à 1 600 euros. Pour relancer les deux « joyaux de N O 2622 • DU 10 AU 16 AVRIL 2011
de l’ancienne direction Ford, qui ne tenait guère en estime la tradition automobile anglaise, sous pavillon indien, JLR s’est attaché à créer des modèles faisant la part belle aux symboles « typically british », mais en soignant la qualité et l’équipement électronique grâce à des investissements de 1 milliard d’euros chaque année. Résultat : le Range Rover HSE, sorti en janvier, a été bien perçu, qualifié de « palace anglais avec iPad » par les critiques automobiles américains ; les commentaires sur le modèle Evoque sont eux aussi positifs. OBJECTIF CHINE. Mais si les deux
marques sont sorties du rouge, il reste du chemin à faire. Les ventes de Land Rover sont en augmentation (181 395 véhicules vendus en 2010, soit 26 % de plus qu’en 2009), la couronne » de l’ancienne puismais Jaguar piétine (51443 voitures sance coloniale, le groupe indien, seulement). Et surtout, JLR est trop dirigé par le charismatique Ratan concentré sur les marchés britanTata, loin de verser dans l’impérianique et américain, qui à eux deux lisme revanchard, n’a pas envoyé de représentent 40 % des ventes (65 % cohorte de cadres bombayites dans pour Jaguar) mais s’avèrent peu les West Midlands, la base des deux dynamiques. marques, près de Birmingham. « La croissance se trouve sur Au contraire, il a confié les rênes les marchés émergents, et surtout en Asie », explique Mike de JLR à l’Anglo-Allemand CarlPeter Forster, ancien patron de Wright, directeur stratégie de Ce sont les bénéfices General Motors Europe. Chez JLR. En 2009, le groupe s’est réalisés par JLR en Land Rover, seuls cinq cadres naturellementattaquéaumarché 2010. indiens sont venus renforcer les indien, appuyé par son puissant actionnaire. JLR compte quatre équipes, un contingent bien moins important que la centaine d’Amésuccursales sur le sous-continent ricains missionnés par Ford quand et doit en installer six de plus en celui-ciétaitactionnaire.Ennovem2011. Une petite usine a commencé bre 2010, la nomination de deux à assembler les modèles Freelander à Pune, ville d’origine de Tata, et Land Rover espère également une Le groupe s’est attaché à créer grande commande de véhicules des modèles faisant la part belle utilitaires de l’armée indienne. La aux symboles « typically british ». Chine, avec son appétit insatiable pour les voitures de luxe, fait aussi directeurs britanniques, Adrian rêver les deux marques. JLR y a Hallmark pour Jaguar (ancien établi une filiale commerciale en responsable des ventes de Saab) juillet 2010 et a signé en janvier 2011 et John Edwards pour Land Rover, un accord avec des distributeurs, en vue de vendre 40000 véhicules a confirmé que Tata Motors a laissé une certaine indépendance au dans l’empire du Milieu. ● management de JLR. À la différence CHRISTOPHE LE BEC
327
millions d’euros
JEUNE AFRIQUE
International MINES
ANALYSE
Le chinois Minmetals fond sur Equinox Pour sécuriser les approvisionnements en cuivre de Pékin, le groupe lance une OPA hostile sur son rival australocanadien. En jeu : le gisement zambien de Lumwana.
U
n paiement cash de 4,7 milliards d’euros. C’est le prix qu’est prêt à mettre le chinois Minmetals Resources pour réussir son raid hostile, lancé le 3 avril, sur l’australo-canadien Equinox Minerals. Si l’opération se concrétise, elle projettera Minmetals du 30e au 14e rang mondial des groupes spécialisés dans l’extraction des métaux de base. Mais ce n’est pas ce grand bond en avant dans la hiérarchie minière qui motive le groupe chinois. Il s’agit plutôt de faire main basse sur la pépite d’Equinox : la mine de Lumwana, en Zambie, troisième plus gros gisement de cuivre d’Afrique, avec une production de 145 000 tonnes par an, qui doit être portée à 260000 t par an d’ici à cinq ans. De plus, Equinox a prévu d’extraire60000tdecuivreparandu gisement saoudien de Jabal Sayid à partir de 2012. Et plusieurs importants programmes d’exploration
sont lancés par le groupe australocanadien, tant en Zambie qu’en Arabie saoudite. LES PRIX FLAMBENT. Coté à
la Bourse de Hong Kong, mais contrôlé par la société d’État China Minmetals Corporation, Minmetals Resources doublera sa production de cuivre avec cette opération. Cette OPA illustre la volonté de Pékin, qui concentre 40 % de la demande mondiale de cuivre, de sécuriser ses approvisionnementsenmétalrouge, dont le prix a flambé de 120 % en deux ans. Et ce n’est pas fini. Selon la DeutscheBank,lareconstructiondu Japon, prévue à partir du deuxième semestre, devrait propulser le prix de la livre de cuivre de 4,61 dollars à 5,22 dollars en 2012. Reste que si le pari de Minmetals est judicieux, il n’est pas sûr d’aboutir. Selon les analystes, d’autres groupes miniers (Xstrata, Antofagasta ou Norilsk Nickel) pourraient surenchérir. ●
Æ La compagnie, cotée à Hong Kong, est contrôlée par la société d’État CHINA MINMETALS CORPORATION.
JEAN-MICHEL MEYER
Opinion ns &é éditoriaux dito oria auxx
Alain Faujas
Le cycle de Doha tourne en rond
L
’
ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE (OMC) est en panne. C’est son directeur général, Pascal Lamy, qui l’a dit aux ambassadeurs des 153 pays membres, le 29 mars. Les chefs d’État du G20 réunis à Séoul en novembre 2010 avaient demandé que les négociations du cycle de Doha aboutissent cette année, afin de lever les obstacles qui entravent le commerce des biens et services et freinent le développement. Cela supposait des progrès décisifs fin avril, pour qu’une négociation finale soit convoquée cet été au niveau ministériel… après dix ans de vaines discussions. Où en est-on ? « En toute honnêteté, nous ne sommes pas dans la cible », s’est inquiété Pascal Lamy, qui va recevoir les grands pays pour tenter de débloquer les marchandages. Car ni en matière agricole, ni en matière industrielle, ni en matière de services, les négociateurs ne parviennent à s’entendre sur les droits de douane et sur les subventions qu’ils sont prêts à abandonner et sur ceux qu’ils demandent à leurs partenaires de consentir en contrepartie. Dans cette sorte de souk mondial, où l’on tente d’échanger la suppression de droits de douane sur le poulet contre l’abandon de taxes sur les importations de pneus, ce sont les Américains qui bloquent : ils veulent que les pays émergents protègent encore moins leurs produits industriels en échange d’une libéralisation par les États-Unis de leurs importations de produits agricoles.
IMAGINECHINA/ZUMA/REA
Il y a péril en la demeure : les Africains ne peuvent pas profiter de ce qui a été accepté à leur endroit en matière de suppression des subventions et des droits de douane européens et américains.Tant que les 153 États membres de l’OMC ne seront pas tombés d’accord sur tout, aucune concession n’entrera en vigueur. Il en va notamment de la survie des planteurs de coton ouest-africains, concurrencés déloyalement par leurs collègues américains à qui sont alloués 3 milliards à 4 milliards de dollars chaque année. ● JEUNE AFRIQUE
N O 2622 • DU 10 AU 16 AVRIL 2011
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Les décideurs INTERVIEW
Herman Carpentier
VICE-PRÉSIDENT
DE
BRUSSELS AIRLINES
« Brussels Airlines réfléchit à de nouvelles destinations » Le transporteur belge vient d’ouvrir deux liaisons au Maroc, vers Marrakech et Agadir. Mais pour celui qui pilote la stratégie du groupe sur le continent, l’Afrique de l’Ouest reste la priorité.
monde veut partir, les capacités sont alors insuffisantes. C’est la loi du marché : quand la demande augmente, le prix aussi.
F
iliale de l’allemand Lufthansa, Br uss els Airlines a effectué le 2 avril ses premiers vols vers l’Afrique du Nord, avec deux nouvelles lignes au Maroc (Marrakech et Agadir). Le transporteur belge poursuit ainsi l’offensive lancée en 2010 sur le continent, parallèlement à la nomination d’Herman Carpentier comme vice-président du groupe en charge de l’Afrique (auparavant directeur Europe du Sud-Est). À quelques jours de la publication des résultats 2010 qui devraient annoncer un chiffre d’affaires de 900 millions d’euros (+ 6 %), il explique ses priorités. JEUNE AFRIQUE : Vous venez d’ouvrir deux nouvelles destinations au Maroc. Avez-vous une stratégie en Afrique du Nord, région dont vous étiez jusqu’alors absent ? HERMAN CARPENTIER : L’ouver-
ture de liaisons vers Marrakech et Agadir, deux villes touristiques, a été possible grâce à un contrat que nousavonsconcluavecleClubMed. Nousnenoussommespasvraiment intéressés à d’autres destinations en Afrique du Nord, mais notre maison mère, Lufthansa, dessert déjà Alger et Tunis. Allez-vous ouvrir de nouvelles lignes en Afrique cette année ?
Pour l’instant, nous travaillons sur nos nouvelles destinations pour consolider notre position. Cela dit, nous réfléchissons à plusieurs liaisons en Afrique de l’Ouest et à certaines capitales que nous ne desservons pas encore. Notre choix N O 2622 • DU 10 AU 16 AVRIL 2011
En 2010, vous avez ouvert quatre nouvelles destinations en Afrique de l’Ouest : Accra, Cotonou, Lomé et Ouagadougou. Quel bilan en tirez-vous ?
Noussommespassésde500000à 600 000 passagers transportés en 2010 dans toute l’Afrique. Et chacune de ces nouvelles destinations y a largement contribué. Nous avons choisi celles où il y avait un réel besoin pour une offre plus variée. Seul Accra n’a pas encore atteint les objectifs fixés, parce que c’est une destination où la concurrence est assez importante. Mais cela devrait venir.
SN BRUSSELS
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Herman Carpentier veut « GÉNÉRER UN TRAFIC SUPPLÉMENTAIRE GRÂCE À DES TARIFS COMPÉTITIFS ».
25
destinations africaines
=
30% de l’activité de la compagnie
s’établira en fonction du potentiel de ces destinations. Il ne s’agira pas seulement de prendre des parts de marché, mais surtout d’envisager la possibilité de générer un trafic supplémentaire en tant que nouvel arrivant, grâce à un positionnement tarifaire compétitif. C’est l’un de vos arguments commerciaux, mais pendant la saison haute, vos prix retrouvent le niveau de ceux de vos concurrents. Comment le justifiez-vous ?
C’est normal, en Afrique, le trafic est très saisonnier, mais les compagnies fonctionnent 360 jours par an. Or c’est en été que tout le
Le Sénégal vous a interdit la desserte d’autres destinations à partir de Dakar. Où en êtes-vous ?
Des accords nous permettaient d’exploiter des routes entre Dakar et trois destinations africaines [Banjul, Conakry et Freetown, NDLR]. Nous savions que c’était une activité temporaire qui allait s’arrêter avec le lancement de Sénégal Airlines. Mais nous aurions voulu que cela se fasse de façon moins abrupte, notamment pour le confort des passagers. En attendant qu’un nouvel accord soit trouvé par les aviations civiles des deux pays, nous avons loué un avion supplémentaire qui nous permet d’opérer des vols secs vers ces trois destinations. Et pour la période estivale, nous avons changé de configuration avec désormais cinq vols secs par semaine avec nos propres avions, contre sept vols hebdomadaires jusqu’à présent. ● Propos recueillis par STÉPHANE BALLONG JEUNE AFRIQUE
Les décideurs MONÉTIQUE
Mourad Mekouar voit loin
Payer ses factures d’eau et d’électricité dans les commerces de proximité ? Après le royaume chérifien, le patron de M2T vise avec ce concept les marchés subsahariens et la diaspora.
A
Ý INGÉNIEUR EN
INFORMATIQUE,
il a fondé M2T en 2001.
MouradMekouar,forméàl’informatique à l’université Columbia (New York), a su séduire. En 2004, c’est la Lyonnaise des eaux de Casablanca (Lydec, groupe GDF-Suez) qui est la première à lui faire confiance, suivie des filiales de Veolia (Amendis et Redal) et des grandes régies publiques. Les opérateurs de téléphonie Maroc Telecom et Inwi, et l’organisme de crédit à la consommation Wafasalaf signent également des contrats de délégation de gestion. M2T n’est plus la start-up des débuts et peut s’enorgueillir d’un réseau de 700 commerçants qui
perçoivent une commission sur la transaction; d’un chiffre d’affaires 2010 de 5,2 millions d’euros au Maroc pour 220 millions d’euros de transactions réalisées (soit 44 % de plus qu’en 2009); de 650000 usagers marocains chaque mois. Les équipescommercialesettechniques se sont étoffées: la société compte 93 salariés, installés pour la plupart au Technopark de Casablanca. DÉJÀ AU SÉNÉGAL. La croissance
de M2T, Mourad Mekouar veut désormais aller la chercher au sud. Francophone,lusophone(ilagrandi au Portugal) et arabophone, celui qui a importé en Angola des produits alimentaires et électroniques de 1989 à 1993 est persuadé que ses technologies répondront aux besoins des Subsahariens. En 2007, il a fondé une filiale à Dakar (27 salariés, 50000 usagers mensuels) et a décroché un contrat avec la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec). Mais M2T vise aussi la
M2T
u lieu de voir dans la sous-bancarisation et la mauvaise desserte internet des freins au développement, Mourad Mekouar, 49 ans, les perçoit comme des opportunités.En2001,cetingénieur fonde M2T (pour Maroc Traitement de transactions) et développe avec son équipe casablancaise une solution informatique qui permet à des clients de payer leurs factures de téléphone,d’eauetd’électricitédans des commerces de proximité grâce à un terminal relié aux centres de gestion des opérateurs. « J’ai imaginé cette solution pour les Marocains non bancarisés, qui payenttoutesleursfacturesenliquide et ne veulent pas perdre de temps dans les agences; voire pour ceux qui, analphabètes, font confiance à un commerçant qu’ils connaissent bien et dont les horaires sont étendus»,détailleMouradMekouar, toujours sûr de son concept. Les trois premières années de M2T ont été rudes. Après la mise au point de l’application logicielle et du terminal, il a fallu démarcher les principales sociétés facturant le grand public au Maroc. Mais
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Lydec, Veolia, Maroc Telecom, Inwi, Wafasalaf, mais aussi la Senelec, lui ont fait confiance. diaspora et offre depuis janvier ses services aux résidents marocains et sénégalais de France, qui peuvent, via ses technologies, payer depuis l’Hexagone leurs factures au pays, mais aussi – et c’est une nouveauté – y transférer de l’argent. ● CHRISTOPHE LE BEC
KARINA SEBTI ROBERT WALTERS À 46 ans, la directrice associée du cabinet de recrutement coté à Londres prend en main la nouvelle division consacrée au continent africain. JEUNE AFRIQUE
BABATUNDÉ OSOMETIHIN FNUAP Le Nigérian a officiellement pris, fin mars, ses fonctions de directeur exécutif du Fonds des Nations unies pour la population.
IBRAHIMA DIA BAD, UA, CEA Le diplomate mauritanien a été nommé responsable du secrétariat conjoint de la BAD, de l’UA et de la Commission économique africaine de l’ONU.
SERGE SCHOEN LOUIS DREYFUS Patron de l’activité négoce de matières premières agricoles, il accédera d’ici quelques mois au poste de directeur général occupé par Jacques Veyrat. N O 2622 • DU 10 AU 16 AVRIL 2011
ROBERT WALTERS- P.FILGUEIRAS / UN - E. DRAPER - B.TESSIER/MAXPPP
ON EN PARLE
Marchés financiers distributeur est parvenu à retrouver le chemin de la croissance, dans un contexte économique pourtant difficile, avec un chiffre d’affaires (2,7 milliards d’euros) en hausse de 3,6 % et un bénéfice part du groupe au-dessus des 100 millions d’euros (+ 11 %).
BOURSE
CFAO navigue entre les crises Affecté par l’envolée du yen et du dollar et par les incertitudes politiques au Maghreb et en Côte d’Ivoire, le cours du distributeur spécialisé fait le yoyo. Le groupe panafricain s’affiche néanmoins comme un titre fiable.
S
eize mois après l’introduction de CFAO à la Bourse de Paris, une chose est certaine : le distributeur panafricain n’est pas à ranger parmi les valeurs de bon père de famille ! Introduit dans les premiers jours de décembre 2009 à 27 euros, le titre a touché le fond cinq mois plus tard, à 20,70 euros, avant de rebondir pour finir l’année au-dessus des 32 euros. Derrière cette évolution en dents de scie, une double réalité pèse sur le groupe de distribution spécialisé dans l’automobile et les produits pharmaceutiques : son exposition aux risques géopoli-
La banque d’affaires américaine Goldman Sachs fait partie des fans de cette valeur. tiques et une forte sensibilité à l’évolution des cours des grandes devises. « Environ 30 % des achats du groupe se font en yens et 30 % en dollars, rappelle Patrick Jousseaume, analyste à la Société générale. Des niveaux qui montent à environ 40 % dans l’activité auto. » CFAO achète en effet des véhicules japonais et américains (Toyota, Nissan, General Motors, etc.) et les revend pour 80 % d’entre eux dans des zones monétaires liées à l’euro. En 2010, le mouvement d’appréciation du yen et du dollar face à la monnaie européenne a pesé négativement sur les comptes du distributeur, d’où le fort recul du titre entre mars et mai 2010. La chute depuis janvier 2011 s’explique quant à elle pour l’essentiel par la paralysie de l’économie en Côte d’Ivoire, où CFAO compte l’une de ses principales filiales (6 % des N O 2622 • DU 10 AU 16 AVRIL 2011
OPTIMISME. « CFAO a bien
Malgré des hauts et des bas boursiers... (Cours CFAO depuis l’introduction)
35
30
25
20 12/2009
04/2010
08/2010
11/2010
03/2011
... les analystes restent confiants
(Chiffre d’affaires et bénéfices, en millions d’euros) Chiffre d’affaires
Résultat net (part du groupe)
3 599 2 874
129
2 988
2 676
2 582
90
3 271
100
118
2008 2009 2010 2011* * Estimation, consensus Reuters du 9.3.2011
revenus du groupe), et par la peur d’une contagion révolutionnaire de la Tunisie, l’Égypte et la Libye vers l’Algérie et le Maroc (19 % des revenus). Théoriquement, CFAO reste pourtant un titre fort. « C’est l’une des seules valeurs cotées à l’international permettant une exposition sur l’ensemble du continent, affirme un gérant qui couvre l’ensemble des pays émergents. Et l’une des seules aussi à n’avoir aucun lien avec les matières premières. » L’année dernière, le
144 2012*
174 2013*
SOURCES : EURONEXT, CFAO, GOLDMAN SACHS
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su naviguer, explique Patrick Jousseaume. Des actifs non stratégiques ont été vendus et des acquisitions ont été faites pour renforcer la division “automotive” en Nouvelle-Calédonie, à la Réunion et au Maroc. » La société a également montré sa capacité à augmenter les prix unitaires des voitures, sans trop affecter les volumes vendus. Tout en annonçant de nouveaux développements, notamment dans la distribution d’équipements miniers et pour la construction. Goldman Sachs fait partie des fans. Fin 2010, la banque d’affaires américaine estimait même envisageable un cours à 44 euros. Quelques mois plus tard, crises nord-africaines et ivoirienne obligent, l’objectif a été revu à la baisse (33 euros d’ici à la fin du mois d’août). Mais le ton reste optimiste: « Dans notre scénario positif, la résolution des crises en Côte d’Ivoire et au Maghreb pourrait entraîner une hausse du cours 40 % au-dessus de ses niveaux actuels, explique Freddie Neave, analyste chez Goldman Sachs. Dans notre scénario négatif, un élargissement des difficultés politiques vers l’Algérie et le Maroc pourrait entraîner une petite baisse par rapport aux niveaux actuels. » Une baisse que certains, qui trouvent cette valeur globalement surévaluée, verraient d’un bon œil. « CFAO reste trop cher par rapport à ses perspectives de croissance, avec un PER [price earning ratio, rapport entre le cours boursier et les bénéfices, NDLR] qui oscille entre 15 et 18, explique un gérant spécialisé sur l’Afrique. C’est pour cela que, même lorsque le titre était au plus bas, je ne l’ai jamais acheté. » ● FRÉDÉRIC MAURY JEUNE AFRIQUE
Marchés financiers Marchés financiers
Baromètre
Lagos tire l’Afrique En trois mois, 2 milliards de dollars ont été investis. Soit près de deux fois plus que sur toute l’année 2010.
E
n 2011, les grosses opérations sont de retour dans le capital-investissement africain, après deux à trois ans de vaches maigres. Au cours des trois premiers mois de l’année, plus de 2 milliards de dollars (1,4 milliard d’euros) ont été investis par ce biais dans des entreprises africaines, contre 1,1 milliard en 2010. Et, surprise, le salut n’arrive plus, comme ce fut le cas jusqu’en 2007, de l’Afrique du Sud, mais du Nigeria. Deux consortiums, l’un mené par Vine Capital Partners, l’autre par African Capital Alliance, ont annoncé des investissements totaux de 1,1 milliard de dollars dans deux banques nigérianes, Afribank et UnionBankofNigeria.Autregrande opération, la reprise de Shell Oil Products Africa aura vu le capital-investisseur Helios Investment Partners (fondé par des Nigérians!) injecter 700 millions de dollars aux côtés du négociant suisse Vitol. CALME PLAT. Côté francophone, le
Maroc s’en tire plutôt bien, grâce à l’apport récent de 137 millions de dollars dans la société immobilière Dar Saada par plusieurs capitalinvestisseurs du royaume et de la péninsule Arabique. Dans la zone CFA, en revanche, c’est le calme plat. Plusieurs opérations, pourtant bien avancées, ont été repoussées, voire enterrées, en raison de la crise ivoirienne. « Pour les financiers, la Côted’Ivoirerestelaseuleéconomie à offrir de réelles opportunités d’investissement dans des entreprises de belle taille ou à potentiel régional, estime un financier panafricain basé à Londres. La paralysie de son économie bloque tout. » ● F.M. JEUNE AFRIQUE
Assurances : des terres à conquérir VALEUR
BOURSE
COURS au 6 avril (en dollars)
ÉVOLUTION depuis le début de l'année (en %)
Wafa Assurance
CASABLANCA
381,4
+ 5,7
MMI Holdings Guaranty Trust Assurance Sanlam Liberty Holdings Santam CNIA Saada
JOHANNESBURG
250,4 0,01
+ 2,1 + 1,3
419,4 1 082,2 1 913,3 151
+ 0,5 – 0,1 – 1,9 – 7,5
8,5 53,7 108,8
– 9,7 – 12,8 – 20,2
Atlanta Astrée Star
LAGOS
JOHANNESBURG JOHANNESBURG JOHANNESBURG CASABLANCA CASABLANCA TUNIS TUNIS
SECTEUR D’AVENIR, l’assurance connaît un début d’année difficile sur ses principaux marchés. EnTunisie, le coût des dégâts consécutifs à la révolution fait planer le doute sur la santé financière des assureurs. Au Maroc, la concurrence se fait de plus en plus rude. Les relais de croissance semblent tout trouvés pour les grands assureurs : se développer dans le reste de l’Afrique, où l’assurance reste largement
sous-développée. Le sud-africain Sanlam est ainsi présent dans sept pays africains, son compatriote MMI Holdings dans douze, tandis que le marocain Saham, actionnaire majoritaire de CNIA Saada, couvre désormais une bonne partie de l’Afrique francophone. Enfin, Old Mutual, groupe britannique coté à la Bourse de Johannesburg, s’est allié en Afrique subsaharienne avec la banque panafricaine Ecobank. ●
Valeur en vue CNIA SAADA L’activité non-vie, moteur de la croissance BOURSE Casablanca • CA 2010 269 millions d’euros (+ 5,1 %) COURS 1 188 dirhams (6.4.2011) • OBJECTIF 1 162 dirhams
EN 2010, CNIA SAADA, qui dispose du premier réseau du secteur (303 agences), a vu sa croissance bénéficiaire progresser de 7,7 % pour s’établir à 303 millions de dirhams, confortée par la baisse de la sinistralité et l’amélioration des résultats de placement. En hausse de 6,3 %, l’activité non-vie reste le moteur de la croissance de l’assureur, malgré la guerre des prix constatée dans la branche automobile (51 % du CA total). En revanche, CNIA Saada souffre dans l’assurance-vie de l’absence d’une relation bancassurance capitalistique. Nous demeuAchraf Bernoussi rons confiants quant aux perspectives à long terme. Analyste senior chez Attijari Intermédiation Sur le plan domestique, la mise en place des nouvelles assurances obligatoires dans le cadre du contratprogramme et l’amélioration de la sinistralité suite au nouveau code de la route constituent de véritables leviers de croissance organique. À l’international, l’acquisition de l’assureur panafricain Colina par Saham (actionnaire majoritaire de CNIA Saada) aura des retombées positives à long terme. ●
HASSAN OUAZZANI POUR J.A.
CAPITAL-INVESTISSEMENT
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Avis d’appel d’offres international Date: 08/04/2011 - Prêt : Accord de prêt du 14 juin 2010 - AAOI N°: 2011/003/AGETEER/DG 1. Le Burkina Faso a obtenu un prêt en Euro du Royaume de Belgique pour financer le coût du Projet d'Alimentation en Eau Potable de la Ville de Loumbila et des localités environnantes tel que Donsin. Il est prévu qu'une partie des sommes accordées au titre de ce prêt sera utilisée pour effectuer les paiements prévus au titre de l'AEP Loumbila. Pour cet objet, le Ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques du Burkina Faso, en accord avec la Coopération Belge ont convenu, de recourir aux services d’un Maître d’Ouvrage Délégué et ont désigné, à cet effet l’Agence d’Exécution des Travaux Eau et Équipement Rural (AGETEER). 2. L’Agence d’Exécution des Travaux Eau et Équipement Rural (AGETEER), invite par le présent Appel d'Offres, les soumissionnaires intéressés à présenter leurs offres sous pli fermé, pour les travaux dudit projet, en un lot unique comprenant : - Construction et équipement d'une Bâche de 200 m3 et d’une station de pompage. - Construction d'un château d'eau surélevé d'une capacité de 150 m3 et de 10 m de haut, alimenté par pompage à partir de la Bâche. - Fourniture et pose d'une conduite d'adduction d'eau traitée en Polyéthylène Haute Densité (PEHD) de divers diamètres d’une longueur totale de 10 838 m. - Fourniture et pose des conduites de distribution en Polyéthylène Haute Densité (PEHD) de divers diamètres d'une longueur totale de 23 485 m. - Construction de 17 bornes fontaines, d’un local bureau, d’un local gardien, d’un local compteur électrique et la pose d’un poteau d’incendie. - Le raccordement à la source d’énergie électrique SONABEL par un branchement MT/BT y compris transformateur de 50 kVa. Le délai d’exécution ne devrait pas excéder huit (08) mois. 3. Les soumissionnaires éligibles, intéressés à concourir, peuvent obtenir des informations supplémentaires ou examiner le Dossier d'Appel d'Offres à l'Agence d'Exécution des Travaux Eau et Equipement Rural (AGETEER), Tél. (00226) 50 37 83 44/45, Fax (00226) 50 37 83 43, E-Mail: ageteer@ageteer.bf. 4. Le Dossier d'Appel d'Offres pourra être acheté par les candidats à partir du 08/04/2011 auprès du service mentionné ci-dessus et moyennant paiement d'un montant non remboursable de deux cent cinquante mille (250 000) francs F CFA ou d'un montant équivalent dans une monnaie librement convertible.
6. L'ouverture des plis aura lieu le Vendredi 20/05/2011 à 9 h00 dans la salle de conférences de la Direction Générale de l'Agence d'Exécution des Travaux Eau et Equipement Rural (AGETEER). Les candidats qui le désirent pourront y participer. 7. Une brève description des critères minima de qualification auxquels les soumissionnaires doivent satisfaire est mentionnée ci-après étant entendu que ces critères sont détaillés dans les Données Particulières de l’Appel d’Offres : - avoir réalisé au cours des cinq (5) dernières années un chiffre d'affaires annuel moyen, pour des travaux de construction dans le domaine, d'un montant équivalent à quatre (4) milliards de F CFA ; - avoir réalisé avec succès en tant qu'entrepreneur principal au moins trois (03) projets de nature et de complexité comparables à celles des présents travaux au cours des cinq (05) dernières années = trois (3) projets d’approvisionnement en eau potable ; - proposer comme personnel minimum clé requis : • un Chef de mission, ingénieur en Génie Civil, Génie Rural ou Travaux Publics ayant au moins 15 ans d’expérience dans le domaine de l’Approvisionnement en Eau Potable (AEP) et ayant assuré le poste de directeur de travaux dans au moins quatre (04) contrats de nature et de complexité similaires à ceux du présent projet ; • deux (2) conducteurs de travaux pose de canalisation, de niveau Technicien supérieur, ayant au moins huit (08) ans d'expérience dans le domaine de l’Approvisionnement en Eau Potable (AEP) et un minimum de trois (03) expériences spécifiques en pose de PEHD ; • deux (2) conducteurs de travaux, de niveau Technicien supérieur, ayant dix (10) ans d'expérience dans la réalisation de travaux de nature et de complexité comparables dont au moins trois (03) expériences spécifiques en construction de réservoir pour l’un et trois (03) expériences spécifiques au moins en conduite de travaux électromécaniques pour l’autre. - disposer de liquidités et/ou présenter des pièces attestant que le soumissionnaire a accès, ou à sa disposition, des facilités de crédit d'un montant au moins équivalent à Cinq Cent millions (500 000 000) francs F CFA. 8. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai maximum de 90 jours, à compter de la date de remise des offres. Le Directeur Général Joseph Martin KABORE, Chevalier de l'Ordre National JEUNE AFRIQUE
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Appel d’offres
5. Chaque candidat présentera son dossier de soumission en quatre exemplaires dont trois copies et un original marqués comme tels. Toutes les offres, rédigées en français, devront parvenir au secrétariat de la Direction Générale de l'Agence d'Exécution des Travaux Eau et Equipement Rural (AGETEER), sise à Ouagadougou, 930, angle de la rue Zuug Siiga et de la rue ZAD, Secteur 30, au plus tard le Vendredi 20/05/2011 à 9h00 précises et être accompagnées d'une garantie de soumission d'un montant au moins égal à trente cinq millions (35 000 000) F CFA.
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REPUBLIQUE DU TCHAD MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DES TRANSPORTS . SECRETARIAT D’ETAT SECRETARIAT GENERAL DIRECTION GENERALE DES ROUTES DIRECTION DES INVESTISSEMENTS ROUTIERS DIVISION DES TRAVAUX ZONE NORD SUBDIVISION PROJET II ZONE NORD visa DAAFM :
UNITE-TRAVAIL·PROGRES
AVIS D'APPEL D'OFFRES
Appel d’offres
N° 32/M|T/SE/SEG/DGR/DlR/DTZN/010 1.1 Le Gouvemement de la République du Tchad a entrepris de faire aménager le corridor NDjamena-N’Goura·Mongo-Mangalmé-Oum hadjer-Abeche-Adre·Frontière du soudan, long de 1059 km. Les sections de routes Mongo-Eref (78 km) et Eref-Mangalme (52 km) en font partie. 1.2 Le Gouvernement de la République du Tchad a obtenu de la Banque Islamique de Développement (BID) un financement Istisna’a en diverses monnaies pour financer le coût des travaux de construction de la route MONGO-EREF (78 km) pour lesquels le présent Appel d’Offres est lancé. Les Institutions Financières n’effectueront les paiements qu’à la demande du Gouvemement du Tchad après les avoir approuvés conformément aux clauses et conditions de l’accord du prêt. 1.3 Le Gouvernement de la République du Tchad se propose, par ailleurs, d’utiliser un crédit prévu au budget général de l’Etat pour financer le coût des travaux de construction de la section Eref-Mangalmé concernée de même par le présent Appel d’Offres. 2. Le Ministère des Infrastructures et des Transports, representé par la Direction Générale des Routes invite, par le présent Avis d’Appel d'Offres, les candidats remplissant les conditions requises à présenter une (des) offre(s) sous plis fermés cachetés, pour la réalisation des travaux de construction des sections de route citées aux points 1.2 et 1.3 ci-dessus. Les travaux comprennent : l'installation de chantier, la préparation de l'assise, les terrassements, la mise en œuvre du corps de chaussée et du revêtement, la construction des ouvrages d'assainissement (dalots), divers aménagements routiers, la signalisation routière, l’aménagement d’une station de pesage (y compris la fourniture des équipements), l’aménagement des traversées d’importantes agglomérations au standard des voiries urbaines, l’exécution des mesures d’accompagnement environnementales, le repli du chantier et la remise en état des lieux. Les travaux sont divisés en deux lots : Lot n° 1 : MONGO-EREF (78 km) : Le lot 1 est financé à 100 % sur le fonds Istisna’a de la BID. Lot n° 2 EREF—MANGALME (52 km) Le financement du lot N° 2 est assuré à 100 % par le Gouvernement du Tchad. Les travaux du lot n° 1 feront l’objet d’un marché sur financement Istisna’a de la BID. De même, le lot n° 2 fera l’objet d’un marché separé sur financement de l’Etat Tchadien. Les soumissionnaires admis à participer a l’appcl d’offres 3.1 Pour le lot 1 : pour être qualifiable, l’entrepreneur chargé des travaux doit être sélectionné parmi les soumissionnaires appartenant aux pays membres de la Banque Islamique de Développement (BID). La définition d’entreprise de pays membre de la BID est la suivante : “ est qualifiée entreprise de travaux d’un pays membre de la BID toute entreprise dont : 1. l’immatriculation ou la constitution légale a lieu dans un pays mem-
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bre de la BID, 2. l’aire principale d’activité est située dans un pays membre de la BID, 3. elle appartient à plus de 50 % a une ou plusieurs firmes dans un ou plusieurs pays membres de la BID (lesquelles firmes devant justifier de leur nationalité) et/ou à des ressortissants de ces pays membres. 4. le personnel chargé d’assurer les services dans le cadre du contrat est constitué a plus de 80 % des nationaux de pays membres de la BID, qu’il s’agisse d’un personnel employé directement ou employé par un sous traitant. 5. la majorité des cadres dirigeants et professionnels est constituée de nationaux de pays membres ou d’autres pays membres ou d’autres pays. » L’association ou le groupement avec les entreprises étrangères ressortissants de pays non membres de la BID peut être acceptée, à condition toutefois que l’entreprise chef de file, issue d’un pays Membre reste tenue d'accomplir au moins 50 % des tâches requises. 3.2 Pour le lot 2 : Les entreprises n’appartenant pas aux pays membres de la BID peuvent soumissionner uniquement pour le lot n° 2. 4. Le processus se déroulera conformément aux procédures d’appel d’offres décrites dans le Décret n°503/PR/PM/SGG/2003, portant Code des Marchés Publics dans la République du Tchad. 5. Les candidats intéressés remplissant les conditions requises peuvent obtenir un complément d’information auprès de la Direction Générale des Routes et peuvent examiner le dossier d’appel d’offres à l’adresse indiquée ci-après : Direction Générale des Routes Ministère des Infrastructures, Route de Farcha BP 436 N’Djaména, République du Tchad Tél. (235) 52 43 76/52 72 58 Fax : (235) 52 37 09/52 21 96 Email : drtchad@intnet.td Les candidats intéressés peuvent acheter un jeu complet du dossier d’appel d’offres, moyennant le paiement d’un montant non remboursable de 500 000 francs CFA par lot à l’adresse ci-dessus. Les offres doivent parvenir à l’adresse indiquée ci-dessus au plus tard le 9 juin 2011 à 9 heures 00. Elles doivent être accompagnées d’une garantie d’offre d’un montant de six cent millions (600 000 000) de francs CFA par lot. Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées. Le soumissionnaire s’engage a maintenir la validité de son offre pendant une période de 90 jours à partir de la date limite des dépots des offres. Les plis seront ouverts en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent assister à la séance d’ouverture le 9 juin 2011 à 10 heures 00, dans la salle de réunions de la Commission d’Ouverture et de jugement des Offres (COJO) du Ministère des Infrastructures et des Transports. N'Djaména le 25 mars 2011. Le Ministre des Infrastructures et des Transports Adoum YOUNOUSMI
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AGENCE SENEGALAISE D'ELECTRIFICATION RURALE « L’Electricité Partout et pour Tous pour un Développement Rural Durable » Nom du pays : SENEGAL Projet de Diffusion de l’Accès aux Services Electriques Ruraux (DASER) Attribution de la Concession d’Electrification Rurale de Kaolack-Nioro-Fatick-Gossas Convention KfW n° 2002.66.361
1. Le Gouvernement du Sénégal a obtenu un financement auprès de la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW) pour couvrir une partie des coûts du Projet DASER, et a l’intention d’utiliser une partie de ce financement pour effectuer les versements de la subvention prévue au titre du contrat à attribuer à un opérateur d’électrification rurale pour la Concession de Kaolack-Nioro-Fatick-Gossas qui comprend les zones de Kaolack-Nioro et Fatick-Gossas. 2. L’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER) invite les candidats intéressés pour l’attribution du contrat de la concession de services publics d’électricité en milieu rural, y compris les études techniques, l’acquisition des équipements, leur installation, l’opération, la maintenance et le renouvellement de ceux-ci sur la durée de la concession, la facturation et la gestion de la clientèle, à soumettre leurs offres technique et financière séparées sous pli scellé unique pour la sélection de l’opérateur d’électrification rurale pour la Concession de Kaolack-Nioro-Fatick-Gossas. 3. L’Appel d’offres se déroulera conformément aux « Règles pour l’attribution de marchés de fournitures et de services dans le cadre de la Coopération financière avec les pays en développement » de la KfW, novembre 2006 ; il est ouvert à tous les candidats remplissant les conditions stipulées dans les Règles de la KfW. 4. Les candidats qui le souhaitent peuvent obtenir tous renseignements complémentaires auprès de l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER), et examiner les documents d’appel d’offres à l’adresse reprise ci-dessous.
6. Les offres doivent être remises au secrétariat du Spécialiste en passation de marchés à l’adresse ci-dessous au plus tard le 12 juillet 2011 à 10 h 00 GMT. Toutes les offres doivent être assorties d’une garantie d’offre égale à 60 000 000 FCFA ou son équivalent en euro. Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées. Les plis seront ouverts en présence des représentants des soumissionnaires qui décident d’assister à la séance d’ouverture qui aura lieu à l’adresse ci-dessous le 12 juillet 2011 à 10 h 00 GMT. 7. Une visite des sites de la concession de Kaolack-Nioro-Fatick-Gossas sera organisée les 19 et 20 mai 2011 à partir de 09 h 00 GMT. Les candidats sont libres de participer ou non à cette visite et sont priés, le cas échéant, de confirmer par courrier électronique ou télécopie leur participation, cinq jours à l’avance. Le lieu de départ est ASER, Dakar. 8. Une réunion préparatoire à l’établissement des offres conformément au point 6.4 des « instructions aux soumissionnaires » sera organisée le 17 mai 2011 à 09 h 30 GMT à l’adresse ci-dessous. 9. Adresse :
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Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale Aliou NIANG, Directeur Général - Ex Camp Lat Dior, Dakar Sénégal
Aliou NIANG Directeur Général
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Appel d’offres
5. Un jeu complet du Dossier d’appel d’offres en français peut être acheté par tout candidat intéressé sur présentation d’une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-dessous et sur paiement d’un montant non remboursable de trois cents euros (300 €). Le paiement sera effectué par Chèque certifié, en espèces ou tout mode de paiement international légalement admis. Le Dossier sera retiré à l’ASER (une version électronique sera jointe).
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Annonces classées REPUBLIQUE GABONAISE MINISTERE DE LA SANTE, DES AFFAIRES SOCIALES, DE LA SOLIDARITE ET DE LA FAMILLE
AVIS D’APPEL D’OFFRES INTERNATIONAL POUR LE RECRUTEMENT DE : • • • •
Un Un Un Un
physicien médical ; médecin radiothérapeute ; médecin spécialiste en médecine nucléaire ; manipulateur en radiothérapie.
1. Contexte et justification Le Gabon est en train de se doter d’un Institut de cancérologie pour prendre en charge convenablement les malades souffrants du cancer. Et en attendant le retour du personnel en formation, le gouvernement gabonais à besoin de recruter du personnel pour étoffer son équipe local afin d’assurer un fonctionnement convenable dès la mise en service de l’institut, prévue en novembre 2011.
Divers - Appel d’offres
2. Tâches et responsabilité Le physicien médical est responsable des équipements en radiothérapie et curiethérapie avec pour principale mission de : • Veiller au respect des normes de sécurité au cours de la construction • Approuver la qualité des équipements ; • Superviser l’installation des équipements et procéder à leur contrôle et leur mise au point ; • Déterminer la métrologie des rayonnements ionisants ; • Définir la qualité du recueil et de l’exploitation des données nécessaire à la réalisation des traitements ; • Garantir la conformité de chaque dose délivrée au patient ; • Participer au développement, à la réalisation et à l’optimisation des protocoles de traitements. Le médecin radiothérapeute est responsable des soins par radiothérapie avec pour mission de : • Assurer la simulation des traitements ; • Garantir la conformité des techniques utilisées ; • Assurer les traitements par radiothérapie et curiethérapie ; • Assurer le suivi des patients sous radiothérapie ; Le médecin nucléaire est responsable des équipements et des traitements en médecine nucléaire avec pour mission de : • Veiller au respect des normes de sécurité au cours de la construction ; • Approuver la qualité des équipements ; • Superviser l’installation des équipements et procéder à leur contrôle et leur mise au point ; • Assurer le bilan d’extension des cancers ; • Assurer les explorations et les soins utilisant les radio isotopes ; • Garantir la sécurité de l’usage médicale des radio-isotopes.
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Le manipulateur en radiothérapie devra : • Assurer les soins quotidiens en procédant aux manipulations techniques nécessaires en radiothérapie ; • Recueillir les données indispensables au planning des traitements ; • Assurer la confection des caches personnalisés. 3. Qualifications Etre diplômé pour la fonction postulée et avoir : • Au moins trois années d’expérience professionnelle ; • la capacité d’encadrement et de formation du personnel national ; • la capacité à travailler en équipe pluridisciplinaire ; • une bonne connaissance de l’outil informatique. 4. Conditions d’emplois • Le postulant pour chaque spécialité est recruté pour une durée de quatre ans renouvelable (sur notification du Ministre en charge de la Santé) ; • La rémunération mensuelle fixée en fonction du niveau de spécialisation et de l’expérience professionnelle, ne sera communiquée qu’au candidat retenu pour chaque spécialité ; • Le logement et le véhicule de transport sont assurés. 5. Dépôt du dossier de candidature Les dossiers de candidature comprenant une lettre de motivation pour le poste, un curriculum vitae et une copie des diplômes obtenus, doivent être adressés au Secrétaire Général Adjoint N°1 au Ministère de la Santé, des Affaires Sociales, de la Solidarité et de la Famille à l’une des adresses suivantes : • Bp 50 Libreville (Rep. Gabon) par le Service Postal ; • ou desilass@yahoo.fr par e-mail Seuls les postulants sélectionnés, recevront une réponse officielle à leur demande de candidature. La date de clôture des candidatures est fixée au 15 mai 2011. Fait à Libreville, le 28 mars 2011 -Le Ministre de la Santé, des Affaires Sociales, de la Solidarité et de la Famille-
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PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE CABINET DU CHEF DE L’ETAT DELEGATION GENERALE DES GRANDS TRAVAUX
REPUBLIQUE DU CONGO Unité – Travail – Progrès
COORDINATION TECHNIQUE CELLULE DE GESTION DES MARCHES PUBLICS BP : 1127 - Tél. : 281 47 13 - Fax : 281 40 21 E-mail : dggt_congo@yahoo.fr - Brazzaville
AVIS D’APPEL A MANIFESTATION D’INTERET INTERNATIONAL
N° 006-2011 /PR-CAB-DGGT-CT-CGMP - « PROJET DE DRAINAGE PLUVIAL DE BRAZZAVILLE » La République Française et la République du Congo ont signé le 29 septembre 2010 un contrat de désendettement et de développement (C2D) qui prévoit une conversion des échéances en subventions au bénéfice du Congo. C’est dans ce cadre que sera financé le projet de drainage pluvial de Brazzaville. Une étude de faisabilité dont les conclusions ont été rendues en juin 2010 a permis de définir un scénario d’aménagement pour l’ensemble des grands collecteurs de Brazzaville et une première tranche de travaux prioritaires dont l’enveloppe indicative est d’un montant de 15 M€.
II- Financement : Agence Française de Développement (AFD). III- Maîtrise d’ouvrage : - Le Maître d’ouvrage délégué est la Délégation générale des grands travaux (DGGT) ; - Le Bénéficiaire est la ville de Brazzaville qui devra être associée à la validation des APS IV- Composition des dossiers : Les bureaux d’études ou groupements intéressés peuvent participer au processus de présélection en soumettant par écrit leur dossier de candidature à l’adresse suivante : Délégation Générale des Grands Travaux (Cellule de Gestion des Marchés Publics- 2ème étage) Bld Denis Sassou Nguesso (en face de l’ex-ciné VOG), Centre-ville, Tél. : +242 22281 47 12 BP : 1127 – e-mail : dggt_congo@yahoo.fr - Brazzaville, République du Congo. Les dossiers de manifestation d’intérêt devront comprendre les éléments suivants : Un dossier administratif comprenant : A.1 Les pouvoirs des signataires portant la signature du bénéficiaire de la délégation et appuyés des pièces justificatives (extraits des statuts relatifs au pouvoir et dernier PV de l’Assemblée Générale ou du conseil d’administration donnant pouvoir aux signataires, l’acte par lequel la personne habilitée délègue son pouvoir, le cas échéant …). A.2 Une copie certifiée conforme du certificat d’immatriculation au registre de
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Manifestation d’intérêt
I- Objectif de la prestation : L’étude a pour objet la production des dossiers techniques pour l’ensemble des travaux sur les collecteurs primaires identifiés dans l’étude de faisabilité, l’extension de l’étude aux réseaux secondaires et à la lutte contre les érosions en amont sur des bassins versants et la supervision des travaux de la tranche prioritaire. C’est à ce titre que le présent avis à manifestation d’intérêt est lancé en vue du recrutement d’un bureau d’études devant réaliser les services suivants : - Tranche prioritaire : établissement des avants projets sommaires (APS), en étudiant une alternative à celle proposée dans l’étude de faisabilité pour le tracé des délestages, avant projets détaillés (APD) et dossiers de consultation des entreprises (DCE) pour les travaux prévus sur le collecteur Mission (stabilisation d’érosion, remplacement de dalots et création d’un ouvrage de délestage) et les travaux de délestage des collecteurs Mfoa et Madoukou à leur arrivée dans le centre ville ; - Tranche optionnelle de supervision des travaux : assistance à la passation de marchés (évaluation des offres et établissement des rapports de jugement), à la préparation des travaux (établissement des avants métrés contradictoirement avec les entreprises) et suivi et contrôle des travaux (examen des modifications des projets conformément aux prescriptions des différents marchés passés avec les entreprises, planification et programmation des interventions des essais et des contrôles à faire par les organismes et les laboratoires extérieurs, établissement des attachements mensuels par marché y compris les métrés détaillés des travaux et les réceptions des ouvrages selon les termes des contrats reporting régulier sur l’avancement des travaux, suivi environnemental phase travaux et application du PGES) ; - Tranche optionnelle d’études complémentaires ; extension de l’étude de faisabilité hydraulique pour proposer des aménagements prioritaires de drainage secondaire et des aménagements prioritaires de lutte contre l’érosion dans les bassins versants de Tsiémé, Kélékélé, Mfilou. Etablissement des APS, APD et DCE pour l’ensemble des travaux dont le montant est évalué à titre préliminaire à 50 M€.
commerce, pour les personnes assujetties à l’obligation d’immatriculation conformément à la législation en vigueur ; pour les sociétés non installées au Congo fournir des documents justificatifs équivalents délivrés par les autorités compétentes de leurs pays. A.3 En cas de groupement, une déclaration de sa constitution, signée par tous les membres, précisant la référence à la consultation, le mandataire du groupement chargé de le représenter vis-à-vis de la DGGT jusqu’à la date de la réception définitive du marché. Les bureaux d’études qui seront présélectionnés individuellement pourront s’associer dans un second temps. Les groupements présélectionnés ne pourront concourir individuellement à l’appel d’offre. Un dossier de qualification constitué des pièces suivantes : B.1. Chiffres d’affaires des 3 dernières années, appuyés des bilans audités. B.2. Références internationales se rapportant à des réalisations de prestations similaires durant les 10 dernières années, appuyées par des « attestations de bonne exécution » délivrées par les maÏtres d’ouvrages et certifiées conformes aux originales. Ces attestations doivent être accompagnées de fiches projets et doivent préciser la consistance succincte de la prestation réalisée, le montant et l’année de réalisation, le maître d’ouvrage, la population concernée …. En cas d’attestations au nom de groupement, il y’a lieu de préciser la répartition des interventions des membres. Le bureau d’étude devra présenter des expériences dans les trois domaines suivants : Réseaux d’assainissement, Aménagement de rivière, lutte contre l’érosion et pour les types de prestations suivantes : études générales en hydrauliques (schéma directeur, études de faisabilité), études détaillées (APD+DCE) ; suivi et contrôle des travaux. V- Critères de pré-qualification : Les critères de pré-qualification du bureau d’études ou consultant porteront sur : - l’expérience générale du candidat ; - l’expérience et les compétences du candidat dans le domaine des prestations sollicitées ; - la capacité financière du candidat. Les candidats sont encouragés à s’associer pour renforcer leurs compétences respectives. Des groupements constitués d’un bureau d’études « route » et d’un bureau d’études « urbanisme » seront particulièrement appréciés. VI- Présentation des dossiers : Les dossiers seront présentés en trois (3) exemplaires dont un (1) original et deux (2) copies marquées comme tels, dans une enveloppe scellée et sans raison sociale. Ils seront adressés à Monsieur le Délégué Général des Grands Travaux (Cellule de Gestion des Marchés Publics, 2ème étage) avec la mention suivante : « Manifestation d’intérêt / projet de Drainage Pluvial de Brazzaville » « A n’ouvrir qu’en séance de dépouillement » VII- Dépôt des dossiers et résultats de la pré-qualification : Les dossiers devront être parvenus à l’adresse indiquée au point IV au plus tard le 27 avril 2011. Les dossiers reçus après cette date seront purement et simplement rejetés. Les résultats de la pré-qualification seront connus des candidats au plus tard le 17 mai 2011. et les candidats retenus recevront ultérieurement une lettre d’invitation à soumissionner. VIII- Informations complémentaires : Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations complémentaires à la Délégation Générale des Grands Travaux (Cellule de Gestion des Marchés Publics, 2ème étage), les jours ouvrables, du lundi au vendredi, de 9 heures à 14 heures et le samedi, de 9 heures à 11 heures ou sur le site : www.grandstravaux.org. Fait à Brazzaville, le 11 mars 2011 Le Ministre Délégué, Délégué Général aux Grands Travaux, Par ordre, le Coordonnateur Technique, Oscar OTOKA
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REPUBLIQUE DU CAMEROUN
REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail – Patrie
Peace – Work – Fatherland
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE LA PLANIFICATION ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
MINISTRY OF ECONOMY, PLANNING AND REGIONAL DEVELOPMENT
COMITE DE PILOTAGE ET DE SUIVI DU PROJET DE CONSTRUCTION DU PORT EN EAU PROFONDE DE KRIBI
Manifestation d’intérêt
AVIS D’APPEL A MANIFESTATION D’INTERET INTERNATIONAL N°010/AMII/PEPK/COPIL DU 05 AVRIL 2011 POUR LA PREQUALIFICATION DES BUREAUX D’ETUDES EN VUE D’ASSURER LA MISSION DE CONTROLE DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DU PORT EN EAU PROFONDE DE KRIBI (PHASE I). I. Objet de l’Avis d’Appel à Manifestation d’Intérêt Le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Président du Comité de Pilotage et de Suivi du Projet de Construction du Port en Eau Profonde de Kribi, Maître d’Ouvrage, lance un Avis d’Appel à Manifestation d’Intérêt International à l’intention des bureaux d’études spécialisés en contrôle technique qui désirent participer à la pré-qualification pour le contrôle technique des travaux de construction du Port en Eau Profonde de Kribi (Phase I). Les études de conception détaillée ainsi que la réalisation des travaux sont confiées à l’entreprise China Engineering Harbour Company Ltd, sur financement d’Exim Bank Chine, en mode Engineering Procurement Contract (EPC), sur la base des études d’APS optimisées et validées par le Maître d’ Ouvrage. Afin de conduire à bien la conception détaillée et la réalisation de la première phase du port, le Ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire du Cameroun, Maître d’Ouvrage (M.O.) envisage, eu égard à la complexité du Projet, de se faire accompagner par un bureau d’études spécialisé en Contrôle technique. II. Nature et consistance des prestations : Les prestations à effectuer sont à décompter en trois parties : 1) Partie A : Mission de contrôle technique de la conception et des études d’avant-projet détaillé. La mission de contrôle technique de la conception est de donner des avis techniques au Maître d’Ouvrage sur les documents d’études d’avant-projet détaillé. 2) Partie B : La Mission de contrôle technique de la réalisation des travaux de construction du Port en Eau Profonde de KRIBI. Elle a pour but d’assurer pour le compte du Maître d’Ouvrage, la validation des documents d’études d’exécution et la conformité de l’exécution des ouvrages avec lesdites études. 3) Partie C : Mission de contrôle technique des plans d’agencement technologique des superstructures des terminaux et ainsi des équipements techniques y afférents et de leur conformité au Code ISPS. Il s’agit notamment des engins de manutention et nautiques fournis par l’Entreprise CHEC dans le cadre du contrat Engineering Procurement Contract (EPC). III. Conditions de Participation et Critères de Qualification 1) Etre un Bureau d’études spécialisé dans le domaine de contrôle technique des travaux et équipements portuaires exécutés en mode contractuel EPC ; 2) Justifier des capacités administratives, techniques et financières requises et notamment : a) présenter un dossier administratif conforme aux spécifications du IV.1 ci-après ; b) présenter un dossier technique conforme aux spécifications du IV.2 ci-après et notamment : - justifier d’une bonne expérience dans le contrôle des travaux portuaires ; - disposer du personnel compatible avec les prestations à réaliser ; - présenter une capacité financière compatible avec les prestations à réaliser. IV. Composition du Dossier de Candidature 4.1 Pièces administratives - une lettre de motivation dûment signée du candidat ; - une attestation de non-faillite ; 4.2 Pièces techniques Le dossier technique devra comprendre les pièces ci-après : a) Une note relative à la compréhension de la mission ; b) Les références du Bureau d’études ou du groupement de Bureaux d’études notamment, celles relatives aux prestations similaire en mode contractuel EPC au cours des cinq dernières années ; c) La liste du personnel clé Le candidat fournira la liste du personnel clé accompagnée : - du curriculum vitae de chaque personnel ; - de la copie certifiée conforme du diplôme de chaque personnel. Le personnel-clé sera composé comme suit : - Un (01) Ingénieur, Chef de Mission, diplômé de formation génie civil ou équivalent (bac+5) disposant d’au moins 10 ans d’expérience dans le domaine des études et du contrôle des travaux portuaires et maritimes ; N° 2622 • DU 10 AU 16 AVRIL 2011
- Un (01) Ingénieur adjoint au chef de mission, chargé du suivi et contrôle des travaux des quais et de tous les ouvrages intérieurs, diplômé de formation génie civil ou équivalent (niveau Bac +5) disposant d’au moins 5 ans d’expérience dans le domaine des études et du contrôle des travaux de construction d’ouvrages maritimes, portuaires et d’autres constructions de génie civil et corps d’état secondaires ; - Un (01) Ingénieur pour les ouvrages de protection et remblais, diplômé de formation génie civil ou équivalent (niveau Bac + 5) disposant d’au moins 5 ans d’expérience dans le domaine des études et du contrôle des travaux de construction d’ouvrages maritimes portuaires et autres constructions de génie civil et corps d’état secondaires ; - Un (01) technologue portuaire ou ingénieur en mécanisation portuaire, chargé au sein de l’équipe à procéder à l’évaluation du dimensionnement statique et dynamique des installations portuaires, ainsi qu’aux différents essais de fiabilité des équipements et installations portuaires. Son expertise souhaitée dans le domaine de la sécurité et de la sûreté portuaires sera un atout pour la vérification de la conformité aux prescriptions du Code ISPS. Outre ce personnel clé, le candidat pourra proposer d’autres expertises pour la réalisation des prestations, conformément aux termes de références. 4.3 Pièces financières Le candidat présentera les justificatifs démontrant son chiffre d’affaires des trois (03) dernières années. V. Evaluation du dossier de manifestation d’intérêt a) Critères éliminatoires - Dossier administratif ou technique non-conforme aux prescriptions du présent avis ; - Fausse déclaration ou pièce ; - Note d’évaluation du dossier inférieure à 80 points sur 100. b) Grille de notation N° 01 02
Critères d’évaluation Compréhension de la mission Références professionnelles du bureau d’études, notamment celles relatives à des prestations similaires 03 Qualification et expérience du personnel-clé à affecter à la réalisation des prestations envisagées 04 Capacité financière du soumissionnaire 05 Présentation générale des documents de l’offre Note totale d’évaluation du dossier
Points 15 30 40 10 05 100
VI. Dépôt des Dossiers Le dossier de manifestation d’intérêt rédigé en français ou en anglais, devra être déposé en trois (03) exemplaires dont un (01) original et deux (02) copies, sous pli fermé, à Yaoundé – Cameroun, à l’Unité Opérationnelle du Projet, quatrième étage de l’immeuble SNI, porte 404, au plus tard le 10 mai 2011 à 12 heures, heure locale, portant la mention : AVIS D’APPEL A MANIFESTATION D’INTERET INTERNATIONAL N° 010/AMI/PEPK/COPIL DU 05 AVRIL 2011 POUR LA PREQUALIFICATION DES BUREAUX D’ETUDES EN VUE D’ASSURER LA MISSION DE CONTROLE DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DU PORT EN EAU PROFONDE DE KRIBI (PHASE I). A- Renseignements complémentaires Pour des besoins de renseignements complémentaires (termes de références, données techniques) les bureaux de contrôle technique intéressés sont invitées à se présenter aux heures ouvrables à l’Unité Opérationnelle du Projet, à Yaoundé, Cameroun, immeuble SNI, quatrième étage, porte 404, Le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Président du Comité de Pilotage Monsieur Louis Paul MOTAZE
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REPUBLIQUE DU CAMEROUN
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REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail – Patrie
Peace – Work – Fatherland
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE LA PLANIFICATION ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
MINISTRY OF ECONOMY, PLANNING AND REGIONAL DEVELOPMENT
COMITE DE PILOTAGE ET DE SUIVI DU PROJET DE CONSTRUCTION DU PORT EN EAU PROFONDE DE KRIBI
AVIS D’APPEL A MANIFESTATION D’INTERET INTERNATIONAL N° 009/AMII/PEPK/COPIL DU 05 AVRIL 2011 POUR LA PREQUALIFICATION DES BUREAUX D’ETUDES EN VUE D’ASSURER LA MISSION D’ASSISTANCE A MAITRISE D’OUVRAGE DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DU PORT EN EAU PROFONDE DE KRIBI (PHASE I).
JEUNE AFRIQUE
et la construction des ouvrages portuaires, 15 années d’expérience en conduite des projets portuaires ; - Un (01) Ingénieur de génie civil, économiste Bac+5 ; expérience 10 ans dans l’estimation des coûts de la construction et de métré des ouvrages portuaires et génie civil ; - Un (01) Ingénieur résident, Ingénieur de génie civil bac+5 ; 15 ans d’expérience dans les travaux de supervision de construction portuaire ; - Un (01) Ingénieur Diplôme d’ingénieur de génie civil, 5 ans d’expérience dans la supervision des projets d’infrastructure. Spécialiste en gestion des projets et maîtrisant les outils informatiques de programmation ; - Un (01) Ingénieur civil géotechnicien, Diplôme d’ingénieur Bac+5 ; Expérience en contrôle qualité des ouvrages hydrotechniques, essais en laboratoire des matériaux de construction ; - Un (01) spécialiste environnementaliste et en sécurité de construction, Bac+5 et HSQ, 10 ans d’expérience dans le domaine portuaire ou connexe ; - Un (01) Ingénieur de marine, Diplôme d’ingénieur de génie portuaires ou Ingénieur de navigation capitaine au long cours, expérience dans les opérations d’exploitation portuaires ; expérience en technologies portuaires. Outre ce personnel clé, le candidat pourra proposer d’autres expertises pour la réalisation des prestations, conformément aux termes de reférences. 4.3 Pièces financières Le candidat présentera les justificatifs démontrant son chiffre d’affaires des trois (03) dernières années. V. Evaluation du dossier de manifestation d’intérêt a) Critères éliminatoires - Dossier administratif ou technique non-conforme aux prescriptions du présent avis ; - Fausse déclaration ou pièce ; - Note d’évaluation du dossier inférieure à 80 points sur 100. b) Grille de notation N° 01 02
Critères d’évaluation Compréhension de la mission Références professionnelles du bureau d’études, notamment celles relatives à des prestations similaires 03 Qualification et expérience du personnel-clé à affecter à la réalisation des prestations envisagées 04 Capacité financière du soumissionnaire 05 Présentation générale des documents de l’offre Note totale d’évaluation du dossier
Points 15 30 40 10 05 100
VI. Dépôt des Dossiers Le dossier de manifestation d’intérêt rédigé en français ou en anglais, devra être déposé en trois (03) exemplaires dont un (01) original et deux (02) copies, sous pli fermé, à Yaoundé – Cameroun, à l’Unité Opérationnelle du Projet, quatrième étage de l’immeuble SNI, porte 404, au plus tard le 10 mai 2011 à 12 heures, heure locale, portant la mention : AVIS D’APPEL A MANIFESTATION D’INTERET INTERNATIONAL N°009/AMII/PEPK/COPIL DU 05 AVRIL 2011 POUR LA PREQUALIFICATION DES BUREAUX D’ETUDES EN VUE D’ASSURER LA MISSION D’ASSISTANCE A MAITRISE D’OUVRAGE DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DU PORT EN EAU PROFONDE DE KRIBI (PHASE I). A- Renseignements complémentaires Pour des besoins de renseignements complémentaires (termes de références, données techniques) les bureaux d’études et consultants intéressés sont invitées à se présenter aux heures ouvrables à l’Unité Opérationnelle du Projet, à Yaoundé, Cameroun, immeuble SNI, quatrième étage, porte 404. Le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Président du Comité de Pilotage Monsieur Louis Paul MOTAZE
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Manifestation d’intérêt
I. Objet de l’Avis d’Appel à Manifestation d’Intérêt Le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Président du Comité de Pilotage et de Suivi du Projet de Construction du Port en Eau Profonde de Kribi, Maître d’Ouvrage, lance un Avis d’Appel à Manifestation d’Intérêt International à l’intention des bureaux d’études spécialisés en contrôle technique qui désirent participer à la pré-qualification pour le contrôle technique des travaux de construction du Port en Eau Profonde de Kribi (Phase I). Les études de conception détaillée ainsi que la réalisation des travaux sont confiées à l’entreprise China Engineering Harbour Company Ltd, sur financement de Exim Bank Chine, en mode Engineering Procurement Contract (EPC), sur la base des études d’APS optimisées et validées par le Maître d’Ouvrage. Afin de conduire à bien la conception détaillée et la réalisation de la première phase du port, le Ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire du Cameroun, Maître d’Ouvrage (M.O.) envisage, eu égard à la complexité du Projet, de se faire accompagner par un bureau d’études spécialisé en Assistance en Maîtrise d’Ouvrage. II. Nature et consistance des prestations : Les missions de l’AM.O sont concentrées sur les domaines d’intervention prioritaires suivants : 1) la vérification à toutes étapes de la conformité des études techniques, des travaux et autres opérations à réaliser ; 2) la fourniture au Maître d’Ouvrage, des éléments d’aide à la décision pour assurer le respect de la qualité technique du Projet et de ses performances, des coûts et le respect des engagements financiers, de délais et du calendrier prévisionnel des travaux ; 3) le suivi et l’évaluation des incidences de toute nature, notamment sur les aspects coûts et délais ; 4) l’élaboration des tableaux de bord pour la gestion des acomptes de paiement au prorata du niveau d’avancement des travaux. 5) la mise en place d’un schéma organisationnel définissant le rôle des principaux intervenants, les moyens et les ressources nécessaires ; 6) l’appui au renforcement des capacités techniques et managériales des équipes du Maître d’Ouvrage ; 7) la constitution du dossier final de la première phase du projet. III. Conditions de Participation et Critères de Qualification 1) Etre un Bureau d’études ou Consultant intéressé par l’assistance en maîtrise d’ouvrage des travaux et équipements portuaires exécutés en mode contractuel Engineering Procurement Contract (EPC) ; 2) Justifier des capacités administratives, techniques et financières requises et notamment : a) présenter un dossier administratif conforme aux spécifications du IV.1 ci-après ; b) présenter un dossier technique conforme aux spécifications du IV.2 ci-après et notamment : - justifier d’une bonne expérience dans le contrôle des travaux portuaires ; - disposer du personnel compatible avec les prestations à réaliser ; - présenter une capacité financière compatible avec les prestations à réaliser. IV. Composition du Dossier de Candidature 4.1 Pièces administratives - une lettre de motivation dûment signée du candidat ; - une attestation de non-faillite ; 4.2 Pièces techniques Le dossier technique devra comprendre les pièces ci-après : a) Une note relative à la compréhension de la mission ; b) Les références du Bureau d’études ou du groupement de Bureaux d’études notamment, celles relatives aux prestations similaires en mode contractuel EPC au cours des cinq dernières années ; c) La liste du personnel clé Le candidat fournira la liste du personnel clé accompagnée : - du curriculum vitae de chaque personnel ; - de la copie certifiée conforme du diplôme de chaque personnel. Le personnel-clé sera composé comme suit : - Un (01) Ingénieur de Génie portuaire, Chef de Mission, spécialisé dans la conception
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Projet de Réouverture et Entretien de Routes Hautement Prioritaires PRO-ROUTES Services de consultants pour un audit indépendant social et environnemental TF No 092852
SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERET La Banque mondiale a l’intention de financer les services décrits ci-dessous à l’aide d’un Trust Fund du Département pour le Développement International du Royaume-Uni (DFID). Objectifs et étendue des services Les services attendus ont pour objet de vérifier que les impacts sociaux et environnementaux négatifs des routes rouvertes et entretenues dans le cadre du Projet sont bien atténués. Ces services seront réalisés par une ONG internationale compétente. Le Projet est mis en œuvre par la Cellule Infrastructures (CI) qui est placée sous la tutelle du Ministère des Infrastructures, Travaux Publics, et Reconstruction (MITPR). Le projet d’un montant d’environ 220 million USD a démarré en octobre 2008 et se termine en juin 2016. La couverture routière est d’environ 2.900 km situés dans les provinces suivantes : Orientale, Equateur, Nord et Sud Kivu, et Katanga. Aujourd’hui, environ 180 km de routes ont été rouverts en régie ; les travaux d’entretien à l’entreprise viennent de commencer tandis que les travaux de réouverture à l’entreprise n’ont pas encore commencé. La Banque mondiale administre les dons DFID et IDA qui financent le Projet et effectue la supervision du Projet ; elle souhaite engager une ONG internationale compétente pour réaliser des audits sociaux et environnementaux semestriels indépendants et conjoints du Projet. Ces audits comprendront la vérification de l’utilisation des ressources du Projet allouées au programme environnemental et social, et toutes autres démarches nécessaires pour s’assurer que le Bureau d’études de gestion environnementale et sociale (BEGES), chargé de la gestion du programme environnemental et social, procure ses services en conformité avec ses termes de référence. Les interventions comprendront 2 missions par an d’une durée fixe de 4 semaines, dont 3 sur le terrain, pendant environ 3 années. Le contrat pourrait être renouvelé avec éventuellement une seule intervention par an au lieu de 2. Au terme de chaque mission, l’ONG produira un rapport d’audit couvrant la période de l’intervention. La langue de travail est le français et la connaissance de l’anglais est un atout.
Manifestation d’intérêt
Expertise requise L’équipe sera composée de 3 experts expérimentés de réputation internationale : a) un Chef de mission possédant une expérience administrative, financière et de gestion de projet, avec une formation et une expérience environnementale ou sociale ; b) un expert environnementaliste avec une expérience en évaluation d’impact environnemental, biodiversité, et exploitation forestière et braconnage. c) un expert en sciences sociales avec une expérience dans les projets sensibles impliquant des déplacements de personnes, des problèmes institutionnels et la protection des populations autochtones. Constitution du dossier de candidature Les ONG internationales intéressées doivent fournir les informations indiquant qu’elles sont compétentes pour exécuter les services demandés. Elles fourniront : a) Une lettre de manifestation d'intérêt ; b) Les références dans des projets similaires réalisés durant les cinq dernières années ; c) Présentation des qualifications et de l'expérience professionnelle du personnel approprié disponible ; d) Toute autre information ou documentation pertinente Mode de sélection Une ONG internationale sera sélectionnée sur la base de la Clause AMS15.01 du Manuel Administratif de Passation des Marchés pour la Sélection et l’Emploi des Consultants par la Banque mondiale dans le cadre de ses opérations. De plus amples informations peuvent être obtenues de 9 à 12 h les jours ouvrables au Bureau de la Banque mondiale à Kinshasa, RDC auprès de M. Alexandre Dossou, Chargé de Projet 4847 Avenue Wagenia - Kinshasa, Gombe. - RDC - Tél. : (+243) 999 949 008 / (+243) 817 005 214 E-mail : adossou@worldbank.org avec copie à pmartin@worldbank.org Dépôt des manifestations d'intérêt Les manifestations d’intérêt doivent êtres soumises en français, au plus tard le 25 avril 2011, par l’adresse électronique suivante : https://wbgeconsult2.worldbank.org/wbgec/index.html
SELECTION OF CONSULTANTS BY THE WORLD BANK REQUEST FOR EXPRESSIONS OF INTEREST Democratic Republic of Congo
High-Priority Roads Reopening and Maintenance Project – Pro-Routes CONSULTING SERVICES FOR A COMBINED ENVIRONMENTAL AND SOCIAL AUDIT TRUST FUND 092852
EXPRESSIONS OF INTEREST The World Bank intends to finance the assignment described below under a trust fund from DFID. Objectives and Scope of Services The assignment is an independent combined environmental and social audit that aims at verifying that the social and environmental impacts of the roads reopened and maintained under the Project are effectively mitigated. The assignment will be carried out by a qualified international NGO. The project is implemented by the Cellule Infrastructure (CI) which operates under the Ministry of Infrastructure, Public Works, and Reconstruction (MIPWR) in the Democratic Republic of Congo (DRC). The Pro-Routes project amounts to about $220 million, it started in October 2008 and is scheduled to close in June 2016. The road coverage is about 2,900 km located in the following provinces: Oriental, Equator, North and South Kivu, and Katanga.
N° 2622 • DU 10 AU 16 AVRIL 2011
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As of today, about 180 km of roads have been reopened under force account; the maintenance works by the private sector have just started while the reopening works not yet. The World Bank administers the DFID and IDA grants that fund the Project and supervises its implementation. In this respect, the World Bank wishes to hire a qualified international NGO to carry out semiannual independent combined environmental and social audits, including verification of the use of resources allocated to the social and environmental program under the Project and all such steps necessary to ensure that the Bureau d’Etudes de Gestion Environnementale et Sociale (BEGES), a consulting firm tasked with the management of the environmental and social program, is providing its services in accordance with its contractual TOR. The assignment will be carried out semi-annually for a fixed period of four weeks each, including three in the field, for about three years—the contract is renewable for another three years possibly for annual instead of semi-annual assignments. Upon completion of each assignment, the Consultant will submit an audit report covering the period under review. The working language is French; knowledge of English is a plus. Required Expertise The team must be composed of three qualified and experienced experts with the following skills: (a) one mission lead with administrative, financial, and project processing skills and either an environmental or a social background; (b) one environmental expert versed in environmental impact assessment, biodiversity, and forestry and fauna protection; (c) one social scientist with experience in sensitive projects involving resettlement, institutional issues and protection of indigenous populations. Application The World Bank now invites eligible international NGO’s to indicate their interest in providing the services. Interested international NGO’s must provide information indicating that they are qualified to perform the services. More specifically, international NGO’s must submit the following documents with their expression of interest: (a) a letter of expression of interest; (b) credentials and references of the international NGO for similar services provided over the past five years; (c) qualifications and experience of the relevant available personnel; (d) any other information or documentation relevant to the qualifications of the international NGO Selection Procedure An international NGO will be selected in accordance with the current edition of the World Bank's Guidelines: Selection and Employment of Consultants by World Bank Borrowers and Clause AMS 15.01 of the Administrative Manual. Interested NGO’s may obtain further information at the address below from 09:00 to 12:00 am local time. Bank Country Office Alexandre K. Dossou, Task Team leader, 4847 Wagenia Avenue, Kinshasa, Gombe, Democratic Republic of Congo Tel: (+243) 999 949 008 / (+243) 817 005 214 - E-mail: adossou@worldbank.org and copied to pmartin@worldbank.org Submission of Applications Expressions of interest must be delivered in French to the address above by April 25, 2011 at 2:00 p.m. (local time) using the following electronic address: https://wbgeconsult2.worldbank.org/wbgec/index.html
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Projet de Réouverture et Entretien de Routes Hautement Prioritaires PRO-ROUTES Services de consultants pour un audit technique et financier TF No 092852
SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERET La Banque mondiale a l’intention de financer les services décrits ci-dessous à l’aide d’un Trust Fund du Département pour le Développement International du Royaume-Uni (DFID). Objectifs et étendue des services Les prestations ont pour objet de vérifier que la qualité et le coût des routes rouvertes et entretenues dans le cadre du Projet sont conformes aux exigences prescrites par le projet. Ces prestations seront réalisées par un Bureau d’études compétent de réputation internationale. Le Projet est mis en œuvre par la Cellule Infrastructures (CI) qui est placée sous la tutelle du Ministère des Infrastructures, Travaux Publics, et Reconstruction (MITPR). Le projet d’un montant d’environ 220 million USD a démarré en octobre 2008 et se termine en juin 2016. La couverture routière est d’environ 2.900 km situés dans les provinces suivantes : Orientale, Equateur, Nord et Sud Kivu, et Katanga. Aujourd’hui, environ 180 km de routes ont été rouverts en régie ; les travaux d’entretien à l’entreprise viennent de commencer tandis que les travaux de réouverture à l’entreprise n’ont pas encore commencé. La Banque mondiale administre les dons DFID et IDA qui financent le Projet et effectue la supervision du Projet ; elle souhaite engager un Bureau d’études international compétente de réputation internationale pour réaliser des audits techniques et financiers semestriels indépendants et conjoints du Projet. Ces audits comprendront la vérification a posteriori que les marchés ont été passés en conformité avec les directives applicables, la vérification de l’utilisation des fonds dans les activités exécutées en régie, et toutes autres démarches nécessaires pour s’assurer que les bureaux d’assistance fiduciaires (gestion financière, audit interne et passation des marchés) exécutent leur contrat en conformité avec leurs termes de référence respectifs. Les interventions comprendront 2 missions par an d’une durée fixe de 4 semaines, dont 3 sur le terrain, pendant environ 3 années. Le contrat pourrait être renouvelé avec éventuellement une seule intervention par an au lieu de 2. Au terme de chaque mission, le Consultant produira un rapport d’audit couvrant la période de l’intervention. La langue de travail est le français et la connaissance de l’anglais est un atout. Expertise requise L’équipe du Bureau d’études sera composée d’un chef d’équipe avec une expérience en construction et entretien routier, gestion de routes et préparation de projets ; d’un expert en gestion financière et comptabilité ; et d’un expert en passation des marchés de travaux, biens et services expérimenté dans l’utilisation des directives de la Banque mondiales en matière de passation des marchés. JEUNE AFRIQUE
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Annonces classées Constitution du dossier de candidature Les Bureaux d’études internationaux intéressés doivent fournir les informations indiquant qu’ils sont compétents pour exécuter les services demandés. Ils fourniront : a) Une lettre de manifestation d'intérêt ; b) Les références dans des projets similaires réalisés durant les cinq dernières années ; c) Présentation des qualifications et de l'expérience professionnelle du personnel approprié disponible ; d) Toute autre information ou documentation pertinente Mode de sélection Un Bureau d’études international sera sélectionné sur la base de la Clause AMS15.01 du Manuel Administratif de Passation des Marchés pour la Sélection et l’Emploi des Consultants par la Banque mondiale dans le cadre de ses opérations. De plus amples informations peuvent être obtenues de 9 à 12 h les jours ouvrables au Bureau de la Banque mondiale à Kinshasa, RDC auprès de M. Alexandre Dossou, Chargé de Projet 4847 Avenue Wagenia - Kinshasa, Gombe. - RDC - Tél. : (+243) 999 949 008 / (+243) 817 005 214 E-mail : adossou@worldbank.org avec copie à pmartin@worldbank.org Dépôt des manifestations d'intérêt Les manifestations d’intérêt doivent êtres soumises en français, au plus tard le 25 avril 2011, par l’adresse électronique suivante : https://wbgeconsult2.worldbank.org/wbgec/index.html
SELECTION OF CONSULTANTS BY THE WORLD BANK REQUEST FOR EXPRESSIONS OF INTEREST Democratic Republic of Congo
High-Priority Roads Reopening and Maintenance Project – Pro-Routes CONSULTING SERVICES FOR A COMBINED TECHNICAL AND FINANCIAL AUDIT TRUST FUND 092852
Manifestation d’intérêt
EXPRESSIONS OF INTEREST The World Bank intends to finance the assignment described below under a trust fund from DFID. Objectives and Scope of Services The assignment is an independent combined technical and financial audit that aims at verifying that the quality and cost of the roads reopened and maintained under the Project comply with the requirements. The assignment will be carried out by a qualified Consultant of international reputation. The project is implemented by the Cellule Infrastructure (CI) which operates under the Ministry of Infrastructure, Public Works, and Reconstruction (MIPWR) in the Democratic Republic of Congo (DRC). The Pro-Routes project amounts to about $220 million, it started in October 2008 and is scheduled to close in June 2016. The road coverage is about 2,900 km located in the following provinces: Oriental, Equator, North and South Kivu, and Katanga. As of today, about 180 km of roads have been reopened under force account; the maintenance works by the private sector have just started while the reopening works not yet. The World Bank administers the DFID and IDA grants that fund the Project and supervises its implementation. In this respect, the World Bank wishes to hire a qualified Consultant of international reputation to carry out semiannual independent combined technical and financial audits, including post-procurement audits and verification of the use of resources under force account activities—and all such steps as are necessary to ensure that Technical Assistance (TA) and fiduciary firms are providing their services in accordance with their contractual ToR. The assignment will be carried out semi-annually for a fixed period of four weeks each, including three in the field, for about three years—the contract is renewable for another three years possibly for annual instead of semi-annual assignments. Upon completion of each assignment, the Consultant will submit an audit report covering the period under review. The working language is French; knowledge of English is a plus. Required Expertise The Consultant team will comprise one team leader experimented in road construction and maintenance, roads management, and project processing; one expert in financial management and accounting; and one expert in procurement of works, goods and services familiar with the World Bank’s guidelines for procurement. Application The World Bank now invites eligible consulting firms to indicate their interest in providing the services. Interested Consultants of international reputation must provide information indicating that they are qualified to perform the services. More specifically, they must submit the following documents with their expression of interest: (a) a letter of expression of interest; (b) credentials and references of the Consultant for similar services provided over the past five years; (c) qualifications and experience of the relevant available personnel; (d) any other information or documentation relevant to the qualifications of the Consultant. Selection Procedure A Consultant will be selected in accordance with the quality and cost based procedure set out in the current edition of the World Bank's Guidelines: Selection and Employment of Consultants by World Bank Borrowers and Clause AMS 15.01 of the Administrative Manual. Interested Consultants may obtain further information at the address below from 09:00 to 12:00 am local time. Bank Country Office Alexandre K. Dossou, Task Team leader, 4847 Wagenia Avenue, Kinshasa, Gombe, Democratic Republic of Congo Tel: (+243) 999 949 008 / (+243) 817 005 214 E-mail: adossou@worldbank.org and copied to pmartin@worldbank.org Submission of Applications Expressions of interest must be delivered in French to the address above by April 25, 2011 at 2:00 p.m. (local time) using the following electronic address: https://wbgeconsult2.worldbank.org/wbgec/index.html
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Annonces classées REPUBLIQUE DU TCHAD
MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DES TRANSPORTS SECRETARIAT D’ETAT SECRETARIAT GENERAL AUTORITE DE L’AVIATION CIVILE
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Unité – Travail - Progrès
AVIS AU PUBLIC
Le Ministère des Infrastructures et des Transports de la République du Tchad, représenté par la Direction Générale de l’Autorité de l’Aviation Civile, porte à la connaissance du Public que cinq (05) avis d’appel d’offres internationaux sont lancés à partir du 05 avril 2011. Ces cinq (05) avis d’appel d’offres concernent : 1/ Prestations de Contrôle et Surveillance 1.1 Fourniture, Travaux d’Installation et Mise en service des Equipements de la Navigation Aérienne et de la Météorologie (NA/MTO) de l’Aéroport de MOUNDOU. La date limite de dépôt des offres est fixée au 30 juin 2011 à 09 h 00. 1.2 Fourniture, Travaux d’Installation et Mise en service des Equipements de l’Energie et Balisage de l’Aéroport de MOUNDOU. La date limite de dépôt des offres est fixée au 30 juin 2011 à 09 h 00. 2/ Travaux, Fournitures, Installations et Mise en service 2.1 Fourniture, Travaux d’Installation et Mise en service des Equipements de la Navigation Aérienne et de la Météorologie (NA/MTO) de l’Aéroport de MOUNDOU. La date limite de dépôt des offres est fixée au 05 juillet 2011 à 09 h 00. 2.2 Fourniture, Travaux d’Installation et Mise en service des Equipements de l’Energie et Balisage de l’Aéroport de MOUNDOU. La date limite de dépôt des offres est fixée au 07 juillet 2011 à 09 h 00. 2.3 Travaux de construction des Bâtiments techniques et l’Aérogare de l’Aéroport de MOUNDOU. La date limite de dépôt des offres est fixée au 12 juillet 2011 à 09 h 00. Les dossiers d’appel d’offres sont disponibles à la Direction Générale de l’Autorité de l’Aviation Civile du Tchad à l’adresse ci-après : Direction Générale de l’Autorité de l’Aviation Civile BP 96. Tél. : (235) 22 52 54 14/22 52 44 36 – Fax : (235) 22 52 29 09 - E-mail : adac@intnet.td; N’Djaména – TCHAD Fait à N’Djaména, le 04 avril 2011 Le Ministre des Infrastructures et des Transports ADOUM YOUNOUSMI
Eskom Energie Manantali-SA, en abrégé EEM-sa, société anonyme avec Conseil d’administration au capital de 10.000.000 FCFA, dont le siège social est situé BP 7, Manantali, République du Mali, immatriculée au RCCM de Bamako n° 2001-B-08-286, met en vente des pièces de rechange électromécaniques pour centrales hydroélectriques, postes HT, lignes HT situées aux postes HT de Kayes, Kita et Kodialani (Mali), Boghe, Kaedi, Nouakchott et Rosso (Mauritanie), Dagana, Matam, Sakal et Tobène (Sénégal). La liste détaillée de ces pièces de rechange, avec indication de leur localisation respective, sera communiquée, à titre gratuit, à toute personne intéressée qui en fera la demande. Les offres d’achat pourront porter sur tout ou partie des biens figurant sur la liste. Toute personne envisageant de faire une offre d’achat est invitée à effectuer une visite sur le ou les site(s), à des dates à déterminer avec Eskom Energie Manantali-SA. Il est entendu que tout acheteur fera son affaire personnelle de l’enlèvement des biens du ou des site(s), des frais de transport, des formalités de douane, ainsi que de tous autres frais liés à l’acquisition des biens, et que le prix d’achat proposé sera net de tous frais et charges. Les offres d’achat devront être adressées à Eskom Energie Manantali-SA, à l’attention de : Monsieur le Directeur Général, à l’une des adresses ci-après : Secrétariat du Directeur Général - BP 07 Manantali, Rép. Mali Tél : +223 21 70 10 03 / +223 21 70 10 00, Fax : +223 21 70 10 02 ou au Bureau de représentation d’EEM-sa à Bamako, Avenue AL-QUODS, Immeuble Aboubacar KOITA, Hippodrome Bamako, Tél : +223 20 21 54 36 / +223 66 74 06 64, le 31 mai 2011 au plus tard. Pour toute question se rapportant au dossier, les demandes sont à envoyer à l’adresse ci-après : EEM-sa Direction Générale - BP 07 Manantali, Rép. Mali Tél : (00 223) 21 70 10 03 / (00 223) 21 70 10 00 - Fax : (00 223) 21 70 10 02 E mail : kele.kamissoko@eskom-mali.com ; kelekamiss@yahoo.fr Eskom Energie Manantali-SA fera part de sa décision le 30 juin 2011. Sauf indication contraire, les biens seront mis à la disposition du ou des acheteur(s) dont l’offre (ou les offres) aura (ou auront) été acceptée(s), à partir du 15 septembre 2011. Koni MALLE Directeur Général p/i, Eskom Energie Manantali-SA
JEUNE AFRIQUE
N° 2622 • DU 10 AU 16 AVRIL 2011
Avis au public - Avis de vente
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JEUNE AFRIQUE
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N° 2622 • DU 10 AU 16 AVRIL 2011