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DÉVELOPPEMENT

Des Secteurs Des Communications Lectroniques Et De La Poste Au Niger

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L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP), est uneAutorité Administrative indépendante, rattachée au Cabinet du Premier Ministre, créée par la loi 2018-47 du 12 juillet 2018.

Les principales missions de l’ARCEP sont :

✔ Veiller àl’application stricte des textes législatifs et réglementaires, au respect des conventions, des termes des licences, des autorisations et des déclarations y afférents dans des conditions objectives, transparentes et non-discriminatoires ;

✔ Protéger les intérêts de l’État, des utilisateurs et des opérateurs, en prenant toute mesure propre àgarantir l’exercice d’une concurrence saine et loyale, conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur ;

✔ Promouvoir le développement des secteurs concernés en veillant, notamment àleur équilibre économique et financier et en procédant au besoin àuncontrôle technique, comptable et financier des entreprises des secteurs régulés ;

✔ Mettre en œuvre les mécanismes de consultation des utilisateurs et des opérateurs tels que prévus par les lois et règlements en vigueur ;

✔ Collecter les ressources financières devant alimenter le fonds d’accès universel ;

✔ Veiller au respect des exigences essentielles notamment les normes environnementales et sanitaires en matière de communications électroniques et de la poste.

En 2011, le voilà de retour à Niamey, à la faveur de la victoire de Mahamadou Issoufou à la présidentielle. Malgré la distance, il est resté très proche de son ami d’enfance. Quand Issoufou forme son premier gouvernement, il choisit alors le Touareg Brigi Rafini comme Premier ministre et Ouhoumoudou Mahamadou pour ministre des Finances. « Mahamadou avait déjà une longue expérience de l’administration nigérienne, comme des dossiers et des enjeux régionaux C’était un candidat idéal, résume un ancien ministre. Cela permettait aussi au président Issoufou de garder un œil, voire les deux, sur les Finances. Il savait qu’il pouvait lui faire confiance à 100 %. » L’aventure ne dure guère. Dès 2012, les camps de Mahamadou

Issoufou et de Hama Amadou, alliés de circonstance au second tour de la présidentielle de 2011, s’affrontent autour d’une affaire d’attribution de marchés publics par le ministère des Transports à l’entourage d’un député du PNDS. Les hommes du président del’Assembléenationale fontmonter la pression sur le parti au pouvoir

La situation devient rapidement intenable Issoufou est contraint de lâcher du lest. Mahamadou, comptable des marchés publics en sa qualité de ministre des Finances, accepte de démissionner en avril. « Le président a été contraint de le mettre au placard pour calmer l’opinion et l’opposition », raconte un député du PNDS. Mais le « placard » est doré. Le fidèle bras droit est aussitôt nommé directeur général de la Banque internationale pour l’Afrique (BIA), l’un des principaux établissements bancaires du pays. Mahamadou quitte une nouvelle fois le devant de la scène politique Ce n’est que partie remise : quatre ans plus tard, alors qu’Issoufou obtient un second mandat, le banquier devient directeur de cabinet du président.

Incontournable

Le voici cette fois, très officiellement, premier collaborateur du patron. Il l’accompagne dans tous ses déplacements, le conseille pour chacune de sesréunions.Réputéredoutablepour synthétiser les dossiers, il devient incontournable au palais. « C’était l’ombre d’Issoufou. Tout passait par lui »,sesouvientunministre.« Leseul problème, c’est qu’il est lent comme un éléphant! » confie en souriant un autre « ex- » du gouvernement, qui avoue avoir été plus d’une fois agacé. Cette « prudence » est-elle la clé de son actuelle réussite politique?

En avril 2021, alors qu’Issoufou passelamainàBazoum,Mahamadou estcettefoisnomméPremierministre, à 66 ans. « Le président Bazoum est quelqu’un de très énergique, qui a même parfois tendance à se précipiter, notamment dans sa communication. Le Premier ministre est tout l’inverse. Il réfléchit tellement qu’il donne l’impression d’être immobile. Peut-être que l’idée était de former un duo complémentaire », explique un conseiller du chef de l’État.

« Je pense que la réponse est aussi à chercher au sein du PNDS », confie un député du parti. La formation socialiste repose en effet toujours sur une alliance entre Mahamadou Issoufou et Mohamed Bazoum, qui, encore aujourd’hui, se parlent quasi quotidiennement. « L’ancien président a favorisé la nomination de son ex-bras droit, dont il est resté très proche », poursuit le même député.

« La raison est aussi électorale. Le poste de Premier ministre devait revenir à un ressortissant de Tahoua, le fief d’Issoufou et le principal réservoir de voix du PNDS », assure un proche du palais. Qui conclut :

« Pour Mohamed Bazoum, Tahoua est indispensable s’il veut être réélu. Et Ouhoumoudou Mahamadou est l’une des clés de la région. »

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