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MINISTÈRE DE L’ÉQUIPEMENT
Transports : Des infrastructures développées et optimisées
Le Niger dispose d’un réseau routier national de 21 586 km. Le Ministère de l’Équipement est garant de la stratégie du développement des infrastructures, de leur conception àleur construction, en passant par l’entretien et la réhabilitation de tous les modes de transport àl’exception des infrastructures aéroportuaires.
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D’importants investissements réalisés sur la période 2011-2022 ont permis d’améliorer les principaux indicateurs du secteur.Ils ont surtout consistéaudésenclavementinterne et externe du pays, au désenclavement des zones rurales par la construction de routesrurales et àlaconstruction de voiriesurbaines et d’échangeurs pour améliorerlamobilité dans lesgrandes villes, principalement la capitale Niamey.
L’ambition est d’assurer la préservation de cet important patrimoine et de poursuivre le développement du réseau d’infrastructures de transport conformément aux orientations gouvernementales, en vue d’accompagner le développement socio-économique du pays.
Pour répondre àces enjeux, desréformesdusous-secteur de l’entretienroutier ont été mises en œuvre, avec la création du Fonds d’Entretien Routier (FER), de l’Agence de maitrise d’ouvrage déléguée de l’entretien routier (AMODER) et de la Cellule d’auditetdecontrôle des travaux d’entretien routier (CACER). Leur consolidation est la clé pour atteindre des objectifs fixés dans le cadre de l’amélioration de l’entretien routier
Le Plan de Développement Économique et Social (PDES 2022-2026) est la traduction des orientations nationales et des engagements internationaux du Niger.Les actionsprévues au titredes infrastructures de transport visent le développement du secteur privé qui contribuera àlatransformation structurelle de l’économie
Projets en cours d’exécution
•Corridor transsaharien Zinder-Agadez
•RouteArlit-Assamaka-FrontièreAlgérie
•Réhabilitation de la route
Tahoua-Agadez-Arlit
•Réhabilitation de la routeNationalen°1
Projetsenperspective
•Corridor Lomé-Ouagadougou-Niamey
•Corridor Niamey-Cotonou
•Programmedeconstruction de routes bitumées
•Programmedeconstruction de routesrurales
•Projets de construction de lignes ferroviaires
•Projets de construction d’ouvragesd’art
MINISTÈRE DE L’ÉQUIPEMENT, Boulevard de la République
BP 325Niamey (Niger)
Tél. :(+227) 72 56 29 -Fax :(227) 72 21 71
Email :equipementministere@yahoo.fr www.gouv.ne nombredesoldatspourpermettre au chantier de tourner jour et nuit ». Le président nigérien est revenu à Kandadji en octobre dernier, cette fois pour le lancement des travaux de la ligne à haute tension KandadjiNiamey, une infrastructure dont le coût de 55,6 milliards de F CFA est supporté par la BID. La centrale hydroélectrique elle-même sera dotée d’une puissance installée de 130 mégawatts (MW), pour une production annuelle de 629 gigawattheures (GWh).
Centrale thermique et parc solaire
Actuellement, les délestages continuent de grever le développement et le budget du pays, malgré la mise en service en 2017 de la centrale thermique diesel de Gorou Banda (80 MW), à 10 km de Niamey, un investissement de 80 milliards de F CFA soutenu par la BID et la de Kandadji permettra d’augmenter de 50 % la production du pays, avec une énergie propre, renouvelable et moins chère, dont le surplus pourra même être exporté dans la sousrégion, en particulier pendant la saison des pluies.
Banque ouest-africaine de développement (BOAD), qui sera bientôt renforcé par un parc solaire de 50 MWc (mégawatts-crête : puissance maximale), dans le cadre du programme Scaling Solar de l’IFC.
SelonIbrahimYacouba, leministre nigérien de l’Énergie, à peine 20 % des Nigériens ont accès à l’électricité (l’un des taux les plus faibles au monde), laquelle, pour plus de 70 %, est importée du Nigeria. La centrale
Reste que la réalisation du barrage implique le déplacement d’environ 50 000 personnes, pour lesquelles un programme de compensation, relogement et accompagnement est en cours. L’opération de réinstallation et d’indemnisation des foyers qui se trouvaient dans l’emprise de la première phase de travaux, soit 8 000 personnes, est achevée. Elle a nécessité 38 milliards de F CFA pour l’indemnisation des quelque 800 ménages concernés, l’aménagement des sites d’habitat (logements, réseaux d’eau potable et d’assainissement, écoles, centres de santé…) et celui de 2000 ha de surfaces agricoles irriguées.