Algérie Les habits neufs des services secrets
Hebdomadaire international indépendant • 56e année • no 2878 • du 6 au 12 mars 2016
jeuneafrique.com
Cameroun Cardinal Tumi « Si j’étais Biya, je partirais en 2018 » Interview exclusive
Niger Pourquoi Issoufou a raté son KO
MALI
Quatre ans après l’éclatement du conflit armé dans le Nord, la paix, la sécurité et le rétablissement de l’autorité de l’État dépendent toujours de la présence des forces étrangères. Défi numéro un pour IBK : parvenir à s’en passer. Et, pour cela, sortir enfin de l’immobilisme.
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Cliniques et hôpitaux
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t Dans un établissement de Casablanca, en janvier 2012.
Quand public et privé opèrent en équipe
aux hôpitaux les soins de base et les urgences, aux cliniques les pathologies plus coûteuses… Cette répartition des rôles sera-t-elle l’avenir de la santé en afrique ? Rémy DaRRas
I
nfrastructures, équipements, médecins, médicaments, assurance médicale… Sur le continent, l’accès aux soins est inégal. Alors que, selon les dernières données recueillies en 2013 par l’OMS, l’Algérie dispose de 121 praticiens pour 100 000 habitants, le Maroc en compte 62, le Kenya 18, le Sénégal 6 et l’Éthiopie 3… C’est en moyenne 4 % du PIB qui sont consacrés aux dépenses de santé en Afrique subsaharienne (5,7 % en Côte d’Ivoire, 4,2 % au Sénégal) et 6,5 % au Maghreb (7,1 % en Tunisie, 6,6 % en Algérie), d’après des chiffres de la Banque mondiale, contre 15 % dans les pays développés. Mais, si la faiblesse des moyens caractérise le plus souvent l’hôpital en Afrique, plusieurs pays se distinguent par la qualité et la performance de leur système de soins. Au premier rang desquels les trois pays du Maghreb. À l’origine de ces avancées, selon les experts, il y a les investissements publics réalisés durant les deux dernières jeune afrique
investi dans les infrastructures grâce à la rente pétrolière. La qualité des soins y est acceptable, même si la gestion y reste plutôt mauvaise. » On y notait 22 décès pour 1 000 naissances en 2014, contre 46 en 1990. D’autres pays moins bien développés, comme le Rwanda, ont été identifiés par la revue médicale The Lancet en 2012 pour leurs efforts en faveur d’un système de soins universel. Environ 90 % des Rwandais bénéficient ainsi d’une assurance-maladie.
décennies. Au Maroc, des progrès notables ontainsiétéenregistrés(réductiondestaux demortalitéetdemorbidité)grâceàlamise en place de centres de formation pour les « DéboRDé ». Le modèle d’investispersonnels de santé et de centres hospitasements publics dans le domaine de la liersuniversitaires(CHU),puisàlacréation santé s’est très vite retrouvé « débordé, de dispensaires sur tout le incapable de soigner les territoire à la faveur de la maladies chroniques, décentralisationdusystème comme le diabète ou le Le secteur desoins.Parailleurs,jusqu’à cancer, bien trop coûprivé dispose près de 85 % de la populateuses pour les finances de plateaux tion a aujourd’hui accès à publiques à long terme », techniques plus une couverture médicale souligne le Sénégalais (le Ramed). Abdou Diop, directeur perfectionnés. « Même si toutes les associé du cabinet de infrastructures n’atteignent conseil Mazars. Sur le pas un niveau optimal, le Maroc a réalisé continent, « les épidémies ont pesé lourd pour ses hôpitaux des efforts importants dans le budget. Et près des trois quarts des depuis quinze ans dans l’organisation soins sont imputables aux maladies chrodes services, l’hygiène et la fourniture niques, ce qui n’est pas supportable pour des produits indispensables », estime l’État », précise le professeur marocain le docteur Fouad Kahia-Tani, directeur Jaafar Heikel, expert en santé publique. du Centre de recherche, d’études et de L’hôpital public délègue donc une documentation en économie de la santé grande partie de ses missions à un secteur (Credes, en France). « Quant à l’Algérie, privé disposant de plateaux techniques poursuit-il, c’est le pays où l’on a le plus plus perfectionnés, donc plus coûteux. Et n o 2878 • du 6 au 12 mars 2016
alexandre dupeyron
Focus
Focus se retrouve ainsi un peu plus relégué à ses « missions régaliennes » que sont les soins de santé de base et les urgences. « Les besoins de spécialisation et la croissance démographique obligent de toute façon à des partenariats », confirme Abdou Diop. Dans ce contexte, la médecine privée s’affirme. Selon la Société financière internationale (IFC, filiale de la Banque mondiale), en Afrique subsaharienne 40 % (comme en Côte d’Ivoire) à 60 % des actes médicaux sont effectués dans le privé. Les deux systèmes parviennent ainsi à travailler de manière complémentaire et non concurrentielle, engageant un nouveau type de partenariat dans lequel les capitaux privés contribuent aux missions du service public. L’État subventionne le privé pour le traitement de certaines pathologies ou lui en confie la sous-traitance, comme les dialyses en Tunisie. LUCRATIF. Il arrive aussi que l’État
délègue la construction d’infrastructures médicales, comme ce fut le cas à Kinshasa pour l’Hôpital du cinquantenaire, ouvert en 2014, dont les travaux ont été confiés au chinois Sinohydro et la gestion à l’indien Padiyath Healthcare. En Algérie, la construction à Tizi-Ouzou de l’hôpital privé de lutte contre le cancer Chahids Mahmoudi, ouvert en novembre 2015, a été financée par des fonds publics, et c’est la Société algérienne de radiologie et d’imagerie médicale (Sarim) qui en assure la gestion. La santé publique apparaît comme un secteur lucratif, au point que de nombreux fonds privés y multiplient les investissements, tels qu’Abraaj, basé à Dubaï, qui a pris le contrôle de deux centres de traitement du cancer au Maroc en novembre 2015 à la faveur d’une loi votée il y a un an qui autorise l’ouverture du capital des cliniques privées à des investisseurs non médecins. D’où la crainte pour certains acteurs médicaux d’une médecine à deux vitesses et d’un renchérissement du coût des soins. Si les dialyses affichent le même tarif au Maroc dans les deux secteurs (850 dirhams, soit 79 euros), certains actes, en obstétrique ou en cardiologie par exemple, sont en moyenne 30 % plus chers dans le privé. « C’est essentiel que le secteur privé se développe, conclut le professeur Heikel, à condition d’une régulation, trop faible aujourd’hui, qui lui permettrait d’assurer sa propre rentabilité mais aussi des tarifs raisonnables pour les patients. » ● n o 2878 • du 6 au 12 mars 2016
© Stefano torrione/HemiS/CorbiS
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p 10 % de la population a plus de 60 ans (ici dans le village de Diogane).
Le Sénégal aux petits soins avec les seniors Lancé par Abdoulaye Wade en 2006 et rajeuni sous macky sall, le plan sésame offre aux plus âgés une prise en charge médicale gratuite.
A
vec une espérance de qu’à Dakar », justifie-t-il. Structure de vie passée de 58 à 66 ans droit privé sous tutelle de l’État, l’Ipres entre 2000 et 2013 et 10 % de reçoit près de 500 patients par jour dans la population âgée de plus tout le pays et préfinance les soins de de 60 ans, les besoins en médecine base grâce à son budget de 2,1 milliards gériatrique s’accroissent au Sénégal. de F CFA. Environ 70 % des patients qui Sensible à cet enjeu, l’ancien président viennent consulter souffrent de patholoAbdoulaye Wade avait, en 2006, encougieschroniques: maladiescardio-vascuragé l’adoption du plan Sésame afin laires, hypertension artérielle, diabète… d’offrir aux personnes Sans la prise en charge âgées un accès gratuit proposée par le plan aux soins. Mais, faute de Sésame, peu d’entre eux En trois ans, moyens, le dispositif était pourraient se soigner car six centres de resté lettre morte. Pis, en leurs pensions sont très gériatrie ont été 2013, il avait accumulé faibles – voire inexistantes construits dans une dette de 4 milliards pour certains –, et beaules zones rurales. de F CFA (6 millions d’eucoup continuent à aider ros), notamment auprès des hôpitaux de Dakar. Sous l’impulsion du président, Macky Sall, ses finances ont été assainies, et son budget revu à la hausse. Ces trois dernières années, six centres pour personnes âgées ont été construits dans les zones rurales, explique le docteur Souleymane Diallo, directeur du centre médico-social de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres). « Dans les régions reculées, chaque retraité doit avoir droit aux meilleurs soins et aux mêmes conditions d’accueil
leurs enfants, indique Souleymane Diallo. Mais la prise en charge des patients âgés demeure une spécialité encore naissante au Sénégal. Le pays ne compte que huit gériatres. Deux praticiens sont actuellement en formation au centre hospitalier universitaire de Grenoble (sud-est de la France). « La prochaine étape, espère le docteur Diallo, sera de mettre l’accent sur la médecine préventive pour réduire l’impact de certaines pathologies chroniques. » ● Rémy dARRAs jeune afrique
Cliniques et hôpitaux
Les entreprises de santé peuvent compter sur les financiers Les établissements privés suscitent l’intérêt des capitalinvestisseurs. I&P, Africinvest et l’IFC, entre autres, misent sur ce domaine en plein développement.
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epuis cinq ans, les fonds de capital-investissement lorgnent du côté des cliniques privées, des distributeurs pharmaceutiques et des équipementiers médicaux. L’amélioration du niveau de vie, l’émergence d’une classe moyenne urbaine, le développement de la couverture maladie et des assurances, mais aussi une demande croissante pour des soins de qualité expliquent cet intérêt pour le secteur de la santé. D’autant que l’offre n’est pas à la hauteur. Entre des cliniques privées trop onéreuses et des structures publiques dont la qualité de
service est déficiente, une offre intermédiaire, standardisée, de qualité et à un coût abordable s’impose. Parallèlement, nombre de médecins et de pharmaciens formés à l’étranger manifestent l’envie d’entreprendre. « On voit de plus en plus de praticiens se regrouper pour essayer de créer des centres de soins et des cliniques. Nous sommes approchés par des entrepreneurs à la recherche de financements à long terme, en fonds propres, pour faire franchir une étape à leur entreprise », souligne Jérémy Hajdenberg, directeur général adjoint chez Investisseurs & Partenaires (I&P).
Le secteur de la santé en Afrique recueille près de 20 % des investissements d’I&P, qui ambitionne de devenir un partenaire stratégique, participant à la gouvernance et au pilotage, et pouvant mettre en place de l’assistance technique. Le groupe est ainsi entré à hauteur de 29 % au capital de Nest, un centre de soins à Dakar spécialisé dans la maternité et la pédiatrie et doté d’un service de réanimation pour les nouveau-nés. « Dans le cas de Nest, nous avons regardé attentivement les aspects réglementaires, les questions d’assurance, placé à la gouvernance de l’entreprise un médecin réputé », indique Jérémy Hajdenberg. I&P étudie actuellement deux projets en Afrique de l’Ouest : une maternité et un centre de cardiologie. lll
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Focus Chez Proparco, filiale de l’Agence lll française de développement (AFD) qui intervient dans le financement du secteur privé, cinq à dix dossiers sont sur la table. « En dehors de l’Afrique du Sud, du Kenya et de l’Afrique du Nord, l’offre de cliniques privées est très étroite, éclatée, non structurée. Nous investissons très en amont, en fonds propres, car le principal besoin pour les structures est de grossir, de monter en gamme, d’être consolidées », relève Julien Lefilleur, responsable de la division des secteurs manufacturier, agroindustriel et des services de Proparco. taille critique. En décembre, le groupe
a investi 8 millions de dollars (7,3 millions d’euros) aux côtés de la Société financière internationale (IFC, filiale de la Banque mondiale) pour prendre 15 % de Ciel Healthcare (CHL), filiale du groupe mauricien éponyme, afin de développer une chaîne d’hôpitaux privés en Afrique subsaharienne. « Proparco a investi dans CHL car c’est un groupe industriel avec une vraie stratégie panafricaine, explique
d’investissement Africinvest étudie le Anne-Sophie Rakoutz, chef de la division private equity chez Proparco. Il vise la financement d’une seconde opération de création de “hub and spoke” [réseau de ce type en Afrique subsaharienne. « En grands et de petits centres], pour avoir des Tunisie, notre positionnement est axé sur acteurs intégrés soit dans un ensemble les pathologies lourdes, et nous avons fait régional, soit dans chaque pays. L’aspect le choix de viser une accréditation eurotaille critique pour proposer des soins de péenne, car nous souhaitons développer qualité à un coût abordable est impordes relations avec les grands prescripteurs tant. Ce qui nous a égaleque sont les compagnies ment intéressés, c’est que d’assurances », indique avec l’appui CHL travaille avec Fortis Aziz Mebarek, cofondade Proparco, le Healthcare, leader indien teur d’Africinvest. mauricien ciel de la gestion hospitalière, D’ailleurs, les assureurs développe une et bénéficie d’un transfert eux-mêmes ne sont pas d’expertise et de technoen reste, qui participent chaîne d’hôpitaux logies éprouvées. » Deux à l’extension de la couau sud du sahara. verture médicale tout en hubs sont déjà en place, à proposant leurs propres Maurice et en Ouganda. établissements de soins. « En Afrique CHL comprend aujourd’hui 4 hôpitaux, anglophone, des modèles de type HMO 21 cliniques et 1 laboratoire, et vient de finaliser une prise de participation dans [structures médicales développées par les assureurs eux-mêmes] se mettent Hygeia, premier fournisseur privé nigéen place. Ces modèles vont progresser rian de services de santé. et devraient se propager sur le reste du De son côté, après avoir investi dans continent », souligne Aziz Mebarek. ● Tunisian Health Care Centers (THCC), un groupe de centres de santé, le fonds christelle Marot
COMMUNIQUÉ
Même en santé, mieux vaut prévenir que guérir
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epuis de nombreuses années, le continent africain représente la majorité des patients internationaux de l’American Hospital of Paris. Yves Pinot, Directeur Général Adjoint et Deborah Peixoto, Responsable des Partenariats, nous expliquent les raisons d’un tel succès. Pourquoi vous rendez-vous régulièrement en Afrique (Cameroun, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Gabon, Congo…) ? Nous allons en Afrique pour établir des contacts avec les médecins (spécialistes indépendants, universitaires et médecins du travail), les compagnies d’assurance, les commissions étatiques d’évacuation sanitaire, les DRH d’entreprises, et même les consuls pour faciliter l’obtention des visas.
« Nous pouvons organiser un bilan personnalisé en 48 heures »
Quels constats faites-vous ? Il y a en Afrique un grand nombre d’hépatites, de diabètes, de maladies cardio-vasculaires et neurologiques, de cancers, d’AVC, de pathologies gynécologiques (dont les fibromes utérins)... Les médecins sont de très bon niveau mais ils ne disposent pas toujours des moyens techniques pour confirmer un diagnostic ou faire une cartographie précise de la santé de leurs patients.
Qu’avez-vous à apporter au continent africain et notamment aux médecins ? Nos médecins ont des liens très étroits avec leurs confrères africains. Ils se rendent en Afrique pour consulter, opérer ou former. Ils organisent aussi des congrès ou des formations, comme le GASTRO-TRAINING qui réunit à Paris plus de 20 nationalités différentes, avec une retransmission en duplex à Libreville.
D’autres recommandations ? Il faut continuer sur cette voie mais on sait aussi que « mieux vaut prévenir que
guérir » ! Quand les soins sont parfois difficiles d’accès, il est important d’anticiper des maladies ou de diagnostiquer une maladie à un stade très précoce, plus facile et rapide à soigner, grâce à un bilan de santé.
Comment s’organise un bilan de santé personnalisé ? Très simplement. Le patient consulte un médecin par téléphone ou sur place. Puis, en 48 heures, nous lui organisons un programme personnalisé basé sur ses symptômes et ses antécédents. Bien entendu, nous l’accompagnons pendant tout le parcours.
Pourquoi choisir l’American Hospital of Paris ? Pour beaucoup de raisons : l’expertise et la disponibilité de nos spécialistes, notre pluridisciplinarité, la réactivité
et la qualité de nos équipements... Par ailleurs, nous respectons depuis toujours la culture et la confidentialité des patients et nous avons une équipe dédiée aux patients internationaux, qui réalise une estimation de frais en 48 heures et qui prend en charge toute la coordination (transfert depuis l’aéroport, hébergement éventuel des accompagnants, suivi quotidien et post-opératoire…).
À propos de l’AmericAn HospitAl of pAris Basé à Paris depuis sa création en 1906, l’American Hospital of Paris est un prestigieux hôpital francoaméricain à but non-lucratif, reconnu d’utilité publique. Il possède une double accréditation qualité par Commission américaine, gage de la plus haute sécurité des soins. 40%
Pour toute demande d’information : partenariats@ahparis.org - Tél. : +33(1) 1 46 41 82 68
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les autorités françaises et la Joint