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Maroc Fauteurs de paix

numéro double en vente deux semaines

Enquête sur les Casques bleus de Sa Majesté

HEBDOMADAIRE INTERNATIONAL INDÉPENDANT • 56e année • n° 2901-2902 • du 14 au 27 août 2016

Livres Le polar africain dans tous ses états Sénégal Mimran sort de l’ombre

jeuneafrique.com

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Populaires, pas encore millionnaires Match de préparation entre les Léopards de RD Congo et l’AS Vita Club, le 8 octobre 2014.

Au sud du Sahara, le ballon rond déchaîne les passions. Mais les clubs manquent d’un solide modèle économique pour se développer et comptent plutôt sur de généreux donateurs. RÉMY DARRAS avec ALEXIS BILLEBAULT

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ci peut-être un peu plus qu’ailleurs, le football enflamme les cœurs, les rues, les makis et les tribunes des stades. Très regardé et très pratiqué sur le continent, le ballon rond est cependant encore très loin, en dehors des trois pays du Maghreb, de l’Égypte et de l’Afrique du Sud, d’être économiquement à la hauteur des passions qu’il soulève. « DespayscommeleSoudan,leSénégal, le Kenya, la Namibie, le Botswana ou l’Ouganda organisent depuis quelques années des championnats de mieux en mieux structurés », observe le consultant Jérôme Champagne, ancien haut responsable à la Fifa. Ces championnats existent depuis sept ans au Sénégal et en Côte d’Ivoire et depuis un an en Guinée. Mais « ils ne se déroulent pas tous régulièrement et peuvent parfois être suspendus pendant un ou deux ans », constate le sélectionneur de l’équipe du Togo, Claude Le Roy. En cause : un cruel manque de financements. « Le développement du football JEUNE AFRIQUE

implique de lourds investissements, et il Face à cette pénurie d’images, « il y a y a d’autres priorités pour les pouvoirs le risque que les spectateurs africains publics », justifie Augustin Senghor, prése détournent de leurs propres clubs et sident de la Fédération sénégalaise de s’intéressent uniquement aux chamfootball. « Les États ne se préoccupent pionnats étrangers », craint Loïc Ravenel. Actuellement, seuls les droits des comque de leur équipe nationale. Que leurs pétitions officielles de la Confédération joueurs obtiennent de bons résultats dans africaine de football (CAF), propriété du les championnats européens leur suffit. Le développement des clubs groupe français Lagardère, attirent les sponsors et parlocauxnelesintéressepas », Une meilleure viennent à convaincre les observe Loïc Ravenel, chercouverture cheur au Centre internatiotélévisions subsahariennes de mettre la main au pornal d’étude du sport (CIES) médiatique tefeuille. Un modèle écode Neuchâtel, en Suisse. attirerait nomique qui permet au les sponsors. vainqueur de la Ligue des PÉNURIE. La viabilité du champions de toucher un foot africain restera très incertaine tant que la diffusion des matchs chèque de 1,5 million de dollars (1,3 million d’euros). Près de trois fois le budget n’aura pas été améliorée. « Actuellement, la qualité des images n’est pas bonne. Si 2015 du club ivoirien AS Tanda lors de son on n’arrive pas à distinguer la marque du sacre national. Les salaires proposés aux maillot, quel intérêt pour l’annonceur ? » internationaux ghanéens (Latif et Asare) s’interroge le communicant Guillaume et béninois (Aifami) ne dépassaient alors pas 1600 euros par mois. Aoust. Résultat, dans certains pays, seul un court résumé diffusé sur la chaîne En l’absence d’une large couverture nationale rend compte chaque semaine médiatique, les clubs ne peuvent pas non plus compter sur des revenus comme le de l’avancée du championnat. N 0 2901-2902 • DU 14 AU 27 AOÛT 2016

GWENN DUBOURTHOUMIEU POUR JA

Focus


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Focus « naming », comme c’est le cas au Maroc, où le championnat s’appelle depuis 2015 Botola Maroc Telecom. Alors que les maigres recettes de billetterie peinent à couvrir les frais d’entretien de l’enceinte, seule la vente de joueurs aux clubs européens permet de rapporter de l’argent. « Il faudrait augmenter le montant des indemnités de formation et faire passer de 5 % à 10 % le montant du mécanisme de solidaritéàreverserauxclubsformateurs », plaide Jérôme Champagne. DENIERS. Faute d’être soutenu par les

pouvoirs publics, c’est grâce au mécénat que se développe le foot en Afrique subsaharienne. Avec les hommes d’affaires ivoiriens Séverin Kouabénan Yoboua à l’AS Tanda et Eugène Diomandé pour le SewéSportdeSanPedro,ouencorelebusinessman et homme politique congolais Moïse Katumbi, ancien gouverneur de l’exriche province du Katanga, propriétaire depuis 1997 du TP Mazembe. Le club, qui a remporté trois fois sous sa présidence la Ligue des champions de la CAF, dispose depuis 2011 d’un stade de 19 000 places à Lubumbashi, construit avec les propres deniers de Katumbi, et depuis 2012 de son centre de formation, la Katumbi Football Académie, ainsi que d’un lieu de retraite pour les joueurs. En Guinée, l’homme d’affaires Antonio Souaré,propriétairedugroupedecommunication Business Marketing Group et de la société de paris sportifs Guinée Games, préside depuis 2011 le Horoya Athlétique Club, un club de Conakry, qui dispose grâce à lui d’un budget de 5 millions de dollars en 2016. Un centre sportif est également en construction à Yorokoguia (à 40 km au nord de la capitale), qui pourra accueillir jusqu’à 80 apprentis sur 4 terrains d’entraînement aux normes Fifa,

ainsi qu’un complexe de loisirs haut de gamme destiné à accueillir des équipes en stage. Un grand stade d’une capacité de 15000placesseralivréen2017.Parailleurs, Souaré a signé en mai une convention de partenariat public-privé (PPP) sur trente ans avec le gouvernement guinéen en vue de rendre opérationnel le stade de Nongo – 50000 places –, livré par la Chine à la Guinée mais à l’abandon depuis 2008. Mais rares sont les clubs subsahariens à pouvoir présenter de telles installations. De nombreuses enceintes attendent d’être rénovées, comme le stade Léopold-SédarSenghor de Dakar (60 000 places) ou le stade des Martyrs de Kinshasa (80 000 places). Et les infrastructures récentes, construites souvent par des entreprises chinoises, avec leurs grandes arches, laissent perplexes sur l’attention accordée au football africain et à son développement. « Les nouvelles enceintes, comme celles d’Angondjé [Libreville], sont bâties loin des centres-villes, sans liaison de transport, sans loges VIP », déplore Léonard Dubreuil, gérant associé d’Insys, agence désignée pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023 en Guinée. « Les États n’ont pas conscience qu’un stade peut devenir une source de revenus en accueillant des concerts, des boutiques, des restaurants », poursuit-il. Les compétitions officielles stimulent pourtant le lancement de chantiers d’envergure. C’est ainsi que la CAF en attribue désormais l’organisation à de petits pays démunis en infrastructures, rappelle Suketu Patel, son premier viceprésident, qui cite en exemple la Guinée équatoriale et le Gabon, hôtes des CAN 2015 et 2017. « Le football, à travers ces CAN, permet l’aménagement dans les pays d’aéroports, de routes, de villes », défend Léonard Dubreuil.

LIFTING POUR LA C1

L’

actuelle formule de la Ligue des champions africaine, qui date de 1997, vit ses derniers mois. Le 29 septembre, en Égypte, au Caire, le groupe de travail présidé par Mohamed Raouraoua, le président de la Fédération algérienne, présentera ses conclusions au comité exécutif de la

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Confédération africaine de football (CAF) pour la réforme de la C1, souhaitée par son président, Issa Hayatou. La phase de groupe actuelle, avec huit équipes, va disparaître au profit d’une formule élargie à seize formations, réparties en quatre groupes de quatre. Cela permettra à

la CAF d’engranger des droits télévisés supplé­ mentaires, dont une partie sera redistribuée aux clubs concernés. Pour rappel, ces sept dernières années, la CAF a encaissé 71,5 millions de dollars de droits de retransmission de la Ligue des champions et de la Coupe de la CAF. A.B.

Dakar SacréInstallée en plein centre de la capitale sénégalaise, l’ASDSC veut devenir une référence en misant sur la formation.

M

athieu Chupin, 47 ans, président franco-sénégalais de l’Association sportive Dakar SacréCœur (ASDSC), prévient tout de suite : « Nous ne sommes pas une académie, comme le sont par exemple Génération Foot et Diambars, au Sénégal. » Les deux entités, dont les équipes participent au championnat professionnel sénégalais (Ligue 1 pour Diambars et Ligue 2 pour Génération Foot), tirent en effet la quasi-totalité de leurs revenus des transferts. Pour Sacré-Cœur (Ligue 2) – dont le projet, né en 2003, s’est accéléré en 2006 avec le début des travaux sur les terrains de l’institution et a pris forme en 2010 –, il y a une autre philosophie. « Notre ambition : devenir d’abord l’un des meilleurs clubs du Sénégal, poursuit Mathieu Chupin, puis l’un des meilleurs d’Afrique, en formant nos joueurs, dont certains évoluent déjà dans les sélections nationales de jeunes. Les transférer en Europe n’est pas une priorité, même si on ne se l’interdit pas. » L’ASDSC, qui a investi près de 2 millions d’euros pour se développer et moderniser ses structures, a opté pour un mode de financement assez inédit afin de faire fonctionner le club au quotidien et d’assurer les salaires des joueurs (80 à 300 euros par mois), du staff technique et des autres employés.

POTENTIEL. Grâce à ses investissements et à la construction de plusieurs terrains, Sacré-Cœur a fait du football de loisir sa principale source de revenus. « On loue ces surfaces de jeu pour que des jeunes puissent venir jouer au football quelques heures par semaine. Actuellement,8000à10000personnes foulent nos terrains chaque semaine. Beaucoup de pensionnaires de notre centredeformationontétérepéréslors de ces sessions. Pour l’instant, SacréCœur n’est pas rentable à cause des JEUNE AFRIQUE


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Cœur met ses jeunes en première ligne

ALEXIS BILLEBAULT

SYLVAIN CHERKAOUI POUR JA

emprunts à rembourser. Le foot de loisir représente environ 80 % des quelques centainesdemillionsdeFCFAdenotrebudget annuel. » L’ASDSC a également conclu des contrats de sponsoring avec Canal+, Eiffage, Orange, Saham Assurance… L’an dernier, la finalisation d’un partenariat avec l’Olympique lyonnais (OL), Les transferts dont le centre de formation vers est considéré comme l’un des l’Europe? Pas meilleurs d’Europe, a permis au club dakarois de franchir une priorité. un cap. « Ce contrat a été signé en partie grâce à notre directeur sportif, Alain Olio, ancien joueur et directeur du centre de formation de Lyon. Lyon nous verse une subvention annuelle. Jean-Michel Aulas, président de l’OL, croit au potentiel du football africain en général et sénégalais en particulier. Nous espérons que les jeunes du centre pourront aller un jour à Lyon. »

Activités d’été de l’AS Dakar Sacré-Cœur.

Al Ahly Champion toutes catégories Avec plus de trophées dans sa vitrine que le Real Madrid ou le FC Barcelone, le club cairote est le plus titré du monde. C’est aussi le plus riche et le mieux structuré d’Afrique.

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on 38e titre national obtenu au mois de juin est venu fleurir un peu plus un palmarès déjà impressionnant. Avec 134 trophées (nationaux, régionaux, internationaux), dont huit Ligues des champions, le club du Caire Al Ahly SC, fondé en 1907, est le plus titré de la planète, devant le Real Madrid, le FC Barcelone ou le Milan AC. Avec environ 60 millions de supporters déclarés, dont 50 millions en Égypte, il est le plus populaire du pays devant son voisin le Zamalek, dont l’armoire à trophées est un peu moins garnie (12 titres nationaux, 24 Coupes et 5 Ligues des champions, tout de même…), même si ce dernier vient de le priver en finale d’un nouveau titre en coupe d’Égypte. JEUNE AFRIQUE

Al Ahly, qui a toujours compté parmi ses effectifs de nombreux internationaux égyptiens – Moteab, Ghaly, Saïd, Gomaa, Najib et Ekramy sont actuellement sous contrat et ont succédé à Aboutrika, aux frères Hassan et à Ramzy –, repose sur des structures et des finances assez solides pour ne pas perdre ses meilleurs éléments lors de chaque mercato, même si le joueur égyptien est traditionnellement rétif à l’exil. HAUT DE GAMME. Selon des chiffres

non officiels, Al Ahly dispose d’un budget de fonctionnement annuel d’au moins 30 millions d’euros, potentiellement revu à la hausse en cas de transfert de joueurs. Cet été, les dirigeants égyptiens ont cédé pour 6,5 millions d’euros (bonus non inclus) Ramadan Sobhi aux Anglais de Stoke City, et l’international gabonais Malick Evouna aux Chinois de Tianjin Teda contre un chèque de 7,5 millions d’euros – un an après l’avoir acheté 2,3 millions d’euros au WAC Casablanca et lui avoir offert un salaire annuel estimé à 600000 euros. « Ce club est capable d’offrir

d’excellents salaires, assortis de primes de résultats », souligne le Français Patrice Carteron, entraîneur de Wadi Degla, un autre club du Caire. Les rémunérations annuelles se situent entre 100 000 et 650 000 euros. Ainsi, Martin Jol, l’entraîneur des Diables rouges depuis le mois de février, verrait tomber tous les mois 180 000 euros sur son compte bancaire. Si Al Ahly, qui a lancé en 2015 un chantier de 380 millions d’euros pour la construction d’un stade de 60 000 places dans la cité du 6-Octobre, peut s’assurer un train de vie haut de gamme, c’est aussi grâce à d’autres sources de revenus. Le club touche des droits télévisés, notamment de Nilesports, bénéficie des cotisations des socios et des dons de mécènes. Qui s’ajoutent à la vente depuis 2011 de produits dérivés (maillots, écharpes) dans ses boutiques officielles, et aux participations des sponsors : Vodafone, Coca-Cola, Nestlé, Shell… L’année dernière, un contrat de trois ans a été signé avec la société saoudienne Sela Trading. Montant : 27,2 millions d’euros. A.B. N 0 2901-2902 • DU 14 AU 27 AOÛT 2016


Focus

City Sport à l’offensive du Nord au Sud avecplusd’opportunitésimmobilières,des centres commerciaux plus nombreux et une plus grande fréquentation », explique Cédric Houdrouge. À la mi-juillet, Adnan Houdrouge est ainsi revenu du Maroc, où il est actif depuis 2009 avec une vingtaine de points de vente, avec dans ses bagages un plan qui prévoit d’ici à deux ans l’ouverture dans le royaume de 8 magasins.

Créée en 1986, la franchise veut doubler le nombre de ses magasins africains dans les cinq ans, alors qu’une nouvelle concurrence se profile.

EMBLÉMATIQUES. Aux 85 boutiques

de sport déjà existantes au Maghreb s’en ajouteront 76, programmées pour 2020, avec de premières incursions en Algérie. En septembre ouvriront deux City Sport dans des centres commerciaux appartenant à MIM, l’un au Cap-Sud d’Abidjan, l’autre au Grand-Fleuve de Brazzaville. Avec un design repensé, ces boutiques pilotes ont pour vocation de conquérir un nouveau marché : les franchises en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, où MIM n’est pas encore implanté. « Il y a un fort potentiel, car l’offre de sport n’y est Une boutique de l’enseigne dans le centre commercial Sea Plaza, à Dakar. pas très développée. De plus, les centres commerciaux qui y émergent auront besoin de ces marques emblématiques ette année, le gâteau africain MIM, City Sport s’inscrit plus largement sur lequel les 30 bougies de dans une stratégie de diversification et de pour démarrer », commente JulienGarcier, City Sport s’allumeront va segmentation de son offre « sport », aux directeur général du cabinet d’études de marché Sagaci Research. encore grandir, avec plus d’une côtés des franchises exploitées depuis 2005 dizaine de boutiques supplémentaires, Alors que le groupe de Houdrouge parHoudrouge.Àl’enseigneCourir(moins qui s’ajouteront aux quarante-neuf déjà de 250 m2) les baskets, à Go Sport (1200 bénéficie de bases logistiques à Tanger ouvertes. Fondée en 1986 et présidée à 1500 m2) les articles pour sportifs cheet à Maurice, et en comptera une de plus par l’homme d’affaires libano-sénégalais d’ici à deux ans au Togo, ce mordu de vronnés. Cette branche représente un total Adnan Houdrouge, à la tête de Mercure de 150 magasins et un chiffre d’affaires qui sport,ancienvice-présidentdel’ASMonaco International of Monaco (MIM, une s’élève en 2015 à 280 milqui a introduit Adidas sur le importante centrale d’achats d’Afrique lions d’euros (35 % du CA continent dans les années 1970, n’est pas inquiet par del’Ouest),l’enseigned’articlesde sportest total de MIM). Les résultats, L’arrivée de le nombre de salariés et le l’arrivée, en janvier, de son devenue incontournable dans les centresDecathlon sur montant des investisseconcurrent Decathlon, qui villes et les centres commerciaux, avec des le site Jumia ments de City Sport n’ont surfaces de 250 à 300 m2. Un positionneparie,aveclesitedeventeen ne lui fait pas été communiqués. ment axé « lifestyle » autour du textileet des ligne Jumia, sur ses propres chaussures qui lui permet de piétiner les marques. Distributeur Portée, d’après Cédric pas peur. exclusif d’Adidas, Puma et plates-bandes des magasins de vêtements. Houdrouge, vice-président Asics, Adnan Houdrouge Grossisteàl’origine,CitySports’estdévede MIM, par une croissance loppé au mitan des années 1990, avec le annuelle de 5 % à 10 %, la division sportive défend,lui,sonmodèlemultimarque.Pour fourmille de projets. « On ambitionne de Julien Garcier, « il faudra que Houdrouge rachat par Houdrouge des supermarchés et centres commerciaux de la Société comdoubler le nombre de magasins d’ici à cinq suive en matière d’offre, de marché, et qu’il ans », confirme le fils du fondateur. Si la merciale de l’Ouest africain (SCOA), alors s’adapte aux pouvoirs d’achat locaux pour moitié de l’activité est réalisée en Afrique rester compétitif face à Decathlon et aux en pleine tourmente de la dévaluation du subsaharienne (Côte d’Ivoire, Sénégal, francCFA.Quatre-vingtsmagasinsnaîtront produits d’occasion ou de contrefaçon. Les entre 1994 et 2004 dans le sillage du déveBurkina Faso, Angola, Cameroun, Gabon, consommateurs connaissent très bien ces loppement des grandes surfaces alimenCongo-Brazzaville, Maurice et Réunion), grandes marques, qui restent néanmoins le Maghreb est son marché « le plus mûr, chères ». RÉMY DARRAS taires. Sielle est l’enseigne phare du groupe SYLVAIN CHERKAOUI POUR JA

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