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Guinée Alpha Condé : « Les crises africaines se règlent entre Africains »

numéro double en vente deux semaines

N° 2963-2964 • du 22 octobre au 4 novembre 2017

jeuneafrique.com

HEBDOMADAIRE INTERNATIONAL INDÉPENDANT

Cameroun Identité nationale, le grand débat Côte d’Ivoire Les 20 femmes politiques les plus influentes

QUE VEUT LE

MAROC EN AFRIQUE ?

Après avoir rejoint l’Union africaine, le royaume de M6 s’apprête à intégrer la Cedeao avant la fin de l’année. Une offensive sur trois fronts : politique, économique et religieux. Spécial 14 pages

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Focus

Emploi & formation

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HONORIS UNITED UNIVERSITIES

Lors de la cérémonie officielle du lancement d’Honoris, le 13 juillet, à Londres.

Luis Lopez: « Les pays africains sauront retenir leurs talents »

Le fonds britannique Actis a lancé Honoris United Universities, un réseau universitaire privé destiné à s’étendre sur tout le continent. Son PDG en détaille la philosophie. Propos recueillis par

A

RÉMY DARRAS

près avoir investi 500 millions dedollars(environ424millions d’euros)dansl’éducationprivée de pays émergents comme la ChineouleBrésil,lefondsbritanniqueActis a lancé en juillet le réseau Honoris United Universities sur le continent africain, qui regroupeseptétablissementsduMaghrebet d’AfriqueduSud(27000étudiants,48campusdans30villes).Onycomptel’université Mundiapolis de Casablanca, dans laquelle il a investi 100 millions dollars (85 millions d’euros) en 2016, l’École marocaine des sciences de l’ingénieur (EMSI), rachetée cette année, l’Université centrale, en Tunisie, acquise en 2014, l’Institut maghrébin des sciences économiques (IMSET), l’Académie d’art de Carthage, auxquels s’ajoutent deux acteurs sud-africains de l’enseignement à distance, Mancosa et JEUNE AFRIQUE

les performances de nos élèves une fois Regent Business School. Valeur totale des actifs: 275 millions de dollars. Pariant sur leurs diplômes obtenus. Par exemple, les une explosion des besoins du continent cours de business traditionnels doivent s’intégrer aux problématiques de l’écoen matière d’éducation, le réseau Honoris nomie digitale. Nous UnitedUniversitiesentend se développer plus avant investirons ensuite là où Un MBA global il y a le plus de besoins en Afrique subsaharienne, à la fois avec des campus en compétences : dans est en projet les secteurs de la santé, et de l’enseignement à depuis les deux l’entrepreneuriat, l’ingédistance, en formant des institutions nierie. Idéalement, nous étudiants dans une perssud-africaines. pourrions être présents pective panafricaine. Sans dans chacun des cindévoiler le montant de ses quante-quatre pays du investissementsfuturs, son président-directeur général, Luis Lopez, continent. Nous travaillons maintenant nous en détaille la philosophie. à lancer un MBA global depuis nos deux institutions sud-africaines, Mancosa et JEUNE AFRIQUE : Vers quoi se dirigeront Regent Business School, qui sera axé en priorité vos investissements ? sur l’Afrique. Notre MBA sera disponible LUIS LOPEZ : Nous investirons tout sur différents marchés, car nous visons d’abord dans nos programmes, en à rendre accessibles les mêmes compétences au nord et au sud. misant sur l’innovation, afin d’améliorer N 0 2963-2964 • DU 22 OCTOBRE AU 4 NOVEMBRE 2017


L’université Mundiapolis, à Casablanca, dans laquelle Actis a investi 85 millions d’euros en 2016.

L’Afrique subsaharienne n’est pas encore présente dans votre réseau. Les opportunités n’y sont-elles pas assez mûres ?

Nous regardons du côté de la Côte d’Ivoire, du Sénégal mais aussi vers le Kenya et l’Égypte, car ce sont les zones les plus prometteuses en matière de croissances démographique et économique. Nous avons déjà beaucoup d’étudiants originaires de ces pays, c’est donc là que nous aurons besoin d’élargir le plus notre présence. Nous sommes en train d’y étudier les besoins économiques et la catégorie d’étudiants que l’on pourrait toucher. Nous avons un certain nombre de projets encore en discussion. Nous ne nous implanterons pas seuls. Nous comptons bénéficier d’une expertise locale et grandir avec un partenaire, soit par jointventure, soit par acquisition. Y a-t-il assez de professeurs pour répondre à vos besoins ?

Nous sommes suffisamment pourvus pour répondre à nos besoins actuels. Mais, pour répondre aux exigences futures – nous comptons passer de 27000 à 100 000 étudiants sur le continent au cours des cinq prochaines années –, nous devons investir et travailler main dans la

mainaveclesgouvernementspourtrouver des solutions. Nous pourrions aussi faire venir des professeurs de l’étranger. L’EMSI a été intégrée à votre réseau. Dans quelle direction allez-vous investir pour développer cette institution ?

L’EMSI est très bien implantée à Casablanca. Elle devrait accentuer plus encore sa présence à Marrakech, et nous devons lui offrir l’opportunité d’être plus forte au-delà. Nous pourrions la développer en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, soit en attirant des élèves, soit en trouvant un partenaire dans ces régions. Elle bénéficie d’un très haut niveau d’infrastructures, de technologies. Et, au-delà du secteur traditionnel de l’ingénierie, on doit la pousser davantage vers les technologies vertes, l’énergie, les smart cities, « l’économie du XXIe siècle », et la rendre plus accessible au reste du réseau. Ne craignez-vous pas de former des diplômés qui par la suite seront recrutés ailleurs qu’en Afrique ?

C’est dans la nature des choses que des diplômés africains soient appelés sur d’autres marchés. Il y a un besoin de mobilité croissant dans le monde entier, c’est vrai en Chine comme au Brésil. Les

UN MARCHÉ PRISÉ DES CAPITAL-INVESTISSEURS

A

ctis n’est pas le seul acteur financier à avoir investi dans l’enseignement privé sur le continent. On compte également le britannique Development Partners International (DPI), qui a investi 20 millions de dollars en 2014 dans l’Université privée de

Marrakech (UPM). Une école où a aussi pris pied le fond Mediterrania Capital Partners (MCP), il y a un an. À la fin de 2016, l’Institut supérieur du management (ISM) ouvrait son capital au réseau Galileo, qui compte parmi ses actionnaires de référence

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la société d’investissement américaine Providence Equity. L’année dernière, les écoles privées Enko levaient 2,2 millions de dollars auprès notamment du français Investisseurs & Partenaires (I&P). R.D.

économies africaines s’industrialisent, diversifient leurs services. Les classes moyennes émergentes vont développer ces économies. Les familles dépenseront plus pour offrir à leurs enfants une bonne éducation. Ces économies en croissance devront retenir leurs talents. Ne pensez-vous pas qu’à diplôme égal une entreprise internationale préfère un Européen ou un Américain ?

Un bon employeur ne regarde pas la nationalité, mais l’adéquation entre une mission et des compétences.

L’arrivée de capitaux privés dans l’éducation ne va-t-elle pas creuser le fossé entre ceux qui peuvent payer et ceux qui ne le peuvent pas ?

L’introduction de capitaux privés dans la zone est aussi motivée par la présence d’Actis. Nous avons besoin d’un système équitable avec une éducation publique accessible et de qualité, ainsi que d’une éducation privée qui réponde aux exigences économiques. Quand vous avez une population aussi jeune, dont le poids ne va cesser de grandir, et autant de capitaux investis dans l’industrie, vous devez trouver un grand nombre de solutions. Et vous avez surtout besoin d’un système qui s’adresse à ceux qui peuvent payer comme à ceux qui ne le peuvent pas. L’entrée d’investisseurs étrangers dans l’éducation en Afrique ne signe-t-elle pas un échec des États ?

L’État tient une place très importante dans les économies émergentes, il s’occupe des questions de retraite, de santé… Il ne peut pas tout financer. C’est pourquoi le privé existe. Il faut penser en termes de performance. Vous avez besoin de mobiliser public et privé pour bénéficier d’un bon système éducatif. JEUNE AFRIQUE

DR

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Emploi & formation

Sénégal L’Institut des métiers du droit mise sur l’avenir énergétique Créé par deux anciens hauts fonctionnaires, ce nouvel établissement parie sur les perspectives offertes par l’exploitation future d’hydrocarbures dans le pays.

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directeur des Mines et de la géologie au ministère du même nom. Des parcours qui leur ont permis de se confronter aux réalités des deux sphères ainsi qu’à la nécessité de mettre en place des formations qui permettent d’être rapidement opérationnel. OFFRES COMMUNES. L’IMD met aussi En licence professionnelle, les formaen place des MBA destinés au renfortions tournent autour des questions de cement des capacités des gouvernance locale, de professionnels dans des marchés publics et de pardomaines précis, comme tenariats public-privé, du Un des les ressources humaines, droit de l’immobilier, des objectifs: les fusions-acquisitions, marchés financiers et bourfavoriser le le droit et la fiscalité d’ensiers. Alors que, en master, passage entre treprise, la lutte contre la les formations proposées fraude et le blanchiment. sont axées sur les industries public et privé D’une durée maximale minières et pétrolières, les de trois mois, ces proactivités maritimes, porgrammes explorent trois aspects : l’état tuaires et aéroportuaires, les marchés des lieux du secteur, les meilleures prapublics et le partenariat public-privé, le tiques qui y sont en vigueur et enfin des droit notarial et immobilier, les marchés financiers et boursiers… À l’évidence, études de cas. « Notre objectif est de créer les initiateurs du projet parient sur le un MBA qui se fonde aussi sur nos différentes expériences professionnelles », dynamisme de certains secteurs de l’écoassure Boubacar Camara. De même, il nomie locale, mais aussi et surtout sur les perspectives offertes par l’exploitation est prévu, à terme, de lancer un MBA en management public-privé favorisant pour ses détenteurs le passage en toute quiétude entre les secteurs public et privé. Pour suivre les enseignements en licence, l’étudiant devra toutefois débourser 550 000 F CFA par an [840 euros], et entre 1 100 000 et 1 350 000 F CFA en master. Ces coûts seront-ils à la portée du plus grand nombre ? « Nos tarifs sont largement en deçà de ce qui se fait sur le marché », se défend le président de l’Institut. En attendant, la direction de l’IMD cherche à nouer des partenariats – locaux et internationaux – avec des grandes entreprises, des cabinets d’avocats, et d’autres établissements d’enseignement supérieur pour des offres communes de formations. « Nous voudrions être une référence internationale d’ici à cinq ou dix ans », s’enthousiasment ses responsables. © SYLVAIN CHERKAOUI/COSMOS POUR JEUNE AFRIQUE

ne imposante bâtisse bleu et blanc au sein de Nord Foire Azur, une zone résidentielle de standing, à l’ouest de la capitale sénégalaise… C’est dans ces murs que, dès novembre, commenceront pour une centaine d’étudiants les enseignements de l’Institut des métiers du droit (IMD). Mais ça n’est pas un hasard si cet établissement d’enseignement supérieur privé prévoit de mettre un accent particulier sur l’alternance entre la formation dans le public et dans le privé. C’est que l’histoire de l’IMD se confond avec celle de ses cofondateurs, deux anciens hauts fonctionnaires sénégalais passés dans le privé. Docteur en droit, ex-directeur général des douanes, ancien membre de la prestigieuse Inspection générale d’État (IGE), Boubacar Camara est président du conseil d’administration de la cimenterie Sococim Industries (filiale locale du français Vicat). Directeur exécutif de Geomin, un cabinet de conseil dans le secteur minier,l’ingénieur-géologue Moussa Sylla, administrateur de l’IMD, fut quant à lui

future du pétrole et du gaz dans le pays. « Beaucoup d’investisseurs qui viennent en Afrique ont besoin d’avoir des gens bien formés, qui comprennent leurs préoccupations. Notre rôle est d’anticiper en essayant de mettre ces jeunes sur le marché », expliquent-ils. Les différents enseignements sont assurés par une équipe pédagogique constituée de professeurs d’université, de spécialistes, d’experts nationaux et internationaux.

L’IMD, dans le quartier Nord-Foire de Dakar, ouvrira ses portes en novembre. JEUNE AFRIQUE

AMADOU OURY DIALLO, à Dakar N 0 2963-2964 • DU 22 OCTOBRE AU 4 NOVEMBRE 2017

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Ingénieurs Campus casablancais, diplôme français Bonne maîtrise de la langue de Molière, très bon niveau au bac dans les matières scientifiques, d’une part, prévisions de croissance revues à la hausse, avoisinant 4 %, d’autre part… Le choix du Maroc s’est qui doit ensuite être accrédité par la CTI vite imposé pour l’EIGSI. Mais deux autres facteurs ont aussi pesé dans la balance : pour être valable en France. « Mais les chances que la procédure aboutisse sont l’ambition de Rabat de former 10000 ingénieurs pour répondre à la demande moins élevées », selon Sylvain Orsat, directeur général de l’école. des entreprises sur place – comme les constructeursfrançaisPeugeotetRenault– et la situation stratégique du pays entre STAGES. Pourobtenirl’habilitation,l’EIGSI a dû mettre en place une gouvernance l’Europe et l’Afrique subsaharienne. Enfin, le fait que, selon les chiffres avancés par et une direction d’étude communes, un programmedeformationsimilairedansles SylvainOrsat,lenombred’étudiantsausud deux pays comprenant des stages obligadu Sahara va passer de 8 à 20 millions d’ici toires, neuf spécialisations à 2030 n’est pas étranger à (logistique, management cette décision. Le nouvel dessystèmesd’information, Les ressortissants subsaétablissement énergie et environnement, hariensreprésententactuelespère mécatronique, BTP, etc.) lement un tiers des inscrits sur le campus marocain, et un jury de fin d’études. accueillir contre 20 % l’an dernier. À « Il fallait avoir des critères 500 élèves à d’obtention du diplôme terme, Sylvain Orsat espère l’horizon 2022. atteindre un taux de 50 %. identiques », souligne le directeur général. Pour ce faire, il mise sur les Pour l’occasion, l’école a dû déménafacilités qu’offre le campus de Casablanca par rapport à celui de La Rochelle : des ger l’an dernier dans de nouveaux locaux démarches administratives simplifiées, (4 700 m2) comprenant quatre amphithéâtres et sept laboratoires. Le montant des frais de scolarité réduits (moins de des investissements s’élève à 5 millions 5000 euroscontre6800 eurosenCharenteMaritime), associés à un coût de la vie d’euros, entièrement financés par l’établismoindre. Mais l’établissement voit déjà sement,quidansunsoucid’indépendance plus loin et a signé des partenariats avec a préféré ne pas faire appel à d’autres pardes classes préparatoires au Bénin et au tenaires, qu’ils soient publics ou privés. Ce nouveau campus, qui accueille actuelleSénégal en vue de favoriser l’intégration ment 150 étudiants, vise un objectif de des futurs ingénieurs africains. 500 personnes à l’horizon 2022. AURÉLIE BENOÎT

L’EIGSI est la première école à proposer parallèlement en France et au Maroc la même formation. Un atout sur lequel elle mise pour attirer les étudiants subsahariens.

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tudier cinq ans au Maroc pour finalement obtenir un diplôme d’ingénieur… français. C’est une opportunité désormais possible avec l’antenne de Casablanca de l’École d’ingénieurs généralistes et des systèmes industriels (EIGSI). En juillet dernier, l’école privée de La Rochelle, installée depuis 2006 dans le royaume chérifien, a été la première à recevoir l’habilitation de son diplôme sur un campus à l’étranger auprès de la Commission des titres de l’ingénieur (CTI), un organisme indépendant, situé en France et constitué d’universitaires et d’entreprises privées. Un pas de plus pour cette école charentaise qui a, depuis 2004, fait de l’internationalisation l’un de ses axes stratégiques de développement. Si elle a noué des partenariats avec une trentaine d’écoles dans le monde entier, son campus de La Rochelle accueille aujourd’hui 22 % d’étudiants étrangers (sur un effectif total de 1 000 élèves). Un double diplôme, à la fois français et marocain, était déjà attribué, mais à la condition que les étudiants passent au moins deux ans dans l’Hexagone. Au Maroc, l’EIGSI n’est pas le seul établissement à pouvoir délivrer un diplôme d’ingénieur. Sa concurrente, Centrale Casablanca, fondée en 2013, attribue de son côté un diplôme marocain d’ingénieur N 0 2963-2964 • DU 22 OCTOBRE AU 4 NOVEMBRE 2017

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EIGSI

L’antenne de l’institution rochelaise a ouvert en 2006.

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La Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique Ensemble Pour l’Afrique

La BADEA Recrute La Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique -BADEA- est une institution !nancière internationale créée par dix-huit pays membres de la Ligue des Etats Arabes. Elle jouit de la personnalité juridique internationale entière et de l’autonomie complète dans les domaines administratifs et !nanciers. Elle est régie par les dispositions de son accord de création et par les principes du droit international. La BADEA vise à contribuer au développement de la coopération économique, !nancière et technique entre le Monde Arabe et l’Afrique Subsaharienne concrétisant ainsi la solidarité arabo-africaine basée sur les principes d’égalité et d’amitié. A cette !n, la BADEA est chargée de : • Contribuer au !nancement du développement économique dans les pays africains ; • Encourager la participation des capitaux arabes dans le développement de l’Afrique ; • Contribuer à la fourniture de l’assistance technique nécessaire au développement de l’Afrique. La BADEA est en train de renforcer son équipe de classe internationale a!n de diriger la mise en oeuvre réussie de sa stratégie. Dans ce cadre la BADEA cherche des candidats de très haut niveau pour remplir les postes suivants : • Chef de la Division des participations ; • Chef de la Division du Revenu Fixe ; • Expert en Plani!cation Stratégique ; • Expert, Analyste de crédit ; • Expert en Financement du Commerce ; • Analyste Financier (travaillant en langue française) ; • Analyste Financier (travaillant en langue anglaise) ; • Ingénieur en Génie Civil (travaillant en langue française) ; • Ingénieur en Electricité (travaillant en langue française) ; • Ingénieur Agronome (travaillant en langue anglaise). Pour de plus amples détails, veuillez consulter le site suivant : www.badea.org/careers Date limite de candidature : 31 Octobre 2017.

Un acteur majeur du secteur des études et des grands travaux en Côte d’Ivoire recrute UN DIRECTEUR DE PÔLE (Cadre dirigeant) Mission : Rattaché au Directeur Général, vous pilotez l’entité la plus importante de l’organisation en termes de chiffre d’affaires et d’effectifs. Cette entité comprend plusieurs départements opérationnels et supports dans le domaine des infrastructures, des énergies et de l’environnement. Activités principales : • Définir la stratégie et piloter les activités de son entité dans une recherche perpétuelle d’efficience et d’amélioration continue ; • Concevoir et superviser l’élaboration des offres et des projets, être le garant du développement commercial de l’entité ; • Assurer la responsabilité de l’exécution des projets sur l’assistance à maîtrise d’ouvrage, la maîtrise d’œuvre de conception et la maitrise d’œuvre d’exécution en garantissant la satisfaction client à toutes les étapes ; • Mobiliser, organiser et animer les ressources pour garantir l’atteinte des objectifs fixés ; • Rendre compte à la Direction Générale, suivre les performances de son entité et proposer des axes d’amélioration ; • Proposer et communiquer des options à impacts stratégiques pour concourir à la réussite de l’organisation ; Profil du candidat : • Etre titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie civil idéalement avec une spécialisation en infrastructures ; • Justifier d’une expérience de 10 ans minimum dans la conduite de projets d’envergure dans le domaine des infrastructures ; • Maîtriser les techniques de management et d’animation d’équipe, et avoir des compétences avérées en gestion de projet ; • Maîtriser les dernières normes et législations en vigueur ; faire preuve d’innovation et d’une capacité à impulser des changements ; • Etre doté(e) d’un excellent relationnel, d’une forte capacité de conviction, et savoir échanger avec des interlocuteurs de haut niveau ; • Anglais courant ; des connaissances dans le domaine de l’environnement seraient appréciées. Les candidats intéressés doivent envoyer leur dossier de candidature comprenant un CV, une lettre de motivation, une copie des diplômes universitaires, trois références professionnelles par mail à l’adresse cirecrutement@deloitte.com au plus tard le dimanche 5 novembre 2017 à 18H00 GMT. Merci de préciser dans l’objet du mail l’intitulé du poste : Directeur de Pôle. Seuls les candidats éligibles seront invités à produire des documents complémentaires et à participer à une série d’entretiens.

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