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Portugal cont. 4,30 € Réunion 4,60 € RD Congo 6,10 $ US Royaume-Uni 3,60 £ Suisse 6,50 FS Tunisie 3,50 DT USA 6,90 $ US Zone CFA 2000 F CFA ISSN 1950-1285
Guyane 5,80 € Italie 4,30 € Luxembourg 4,80 € Maroc 25 DH Martinique 4,60 € Mauritanie 1 200 MRO Mayotte 4,60 € Norvège 48 NK Pays-Bas 4,80 €
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France3,80€ Algérie290DA Allemagne4,80€ Autriche4,80€ Belgique3,80€ Canada6,50$CAN Espagne4,30€ Éthiopie67birrs Grèce4,80€ Guadeloupe4,60€
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ÉDITION INTERNATIONALE ET ALGÉRIE
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POUR QUI VOTENT LES PLANTEURS ?
MAROC Le paradoxe du Nord Spécial 14 pages
STRATÉGIE OCP sans rival sur le continent ?
HEBDOMADAIRE INTERNATIONAL NO 2987 DU 8 AU 14 AVRIL 2018
Le patient algérien
Le système de santé est malade, les médecins résidents sont en grève depuis cinq mois, et les usagers, au bord de la crise de nerfs. Pourtant des remèdes existent. Enquête.
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Un architecte en conversation avec un conducteur de travaux lors d’une visite de chantier, à Dakar.
AFRIQUE DE L’OUEST
Ces secteurs qui recrutent Portées par d’ambitieux projets d’infrastructures, de nouvelles filières représentent des gisements d’emplois très prometteurs. Mais les candidats manquent. QUENTIN VELLUET
L
’agriculture a encore de beaux jours devant elle. À l’image d’un continent où la majorité de la population vit en zone rurale, 80 % à 90 % des personnes en âge de travailler en Afrique de l’Ouest sont actuellement employées dans le secteur agricole, pour la grande majorité
de manière informelle. Les premiers pourvoyeurs d’emplois restent les activités d’élevage et le travail de la terre. En revanche, sur les fonctions cadres, le marché de l’emploi ouest-africain offre des opportunités dans des secteurs en pleine émergence. « On prévoit une augmentation des recrutements à long terme dans toute la chaîne de valeur de la construction », avance Dramane
SYLVAIN CHERKAOUI POUR JA
Focus Emploi & formation
DES FREINS À LA MOBILITÉ GÉOGRAPHIQUE Si la Cedeao a pour but de faciliter les échanges entre ressortissants d’Afrique de l’Ouest, la mobilité géographique dans un contexte professionnel reste encore compliquée, même pour les fonctions cadres. « Les ingénieurs ivoiriens s’exportent très bien mais rencontrent des difficultés d’adaptation dans les autres pays. Et parfois, il y a tout simplement la barrière de la langue », explique Fanta TraoréGinzburg. La standardisation des formations pose aussi problème : « Au Mali, le système de diplômes LMD est arrivé très tard, ce qui fait que certains étudiants ont dû doubler une année en cours de route et se retrouvent diplômés à 28 ou 29 ans. Ils ne peuvent pas rivaliser avec des profils venus d’autres pays, diplômés et recrutés plus tôt et dont l’expérience professionnelle s’avère plus riche », regrette la spécialiste du recrutement. Q.V.
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Focus Emploi & formation
COMMENT TROUVER LA PERLE RARE ? Si la tendance se confirme, les employeurs auront bientôt beaucoup de mal à recruter de nouveaux talents pour les fonctions de responsable des ressources humaines. « C’est compliqué de trouver les bons profils pour pourvoir ces postes. Pour le moment, on se tourne plutôt vers la diaspora », explique la fondatrice du cabinet Empower Talents & Careers. Pour les ingénieurs, en revanche, le vivier existe localement grâce aux bonnes formations dispensées par des écoles comme INP-HB en Côte d’Ivoire ou 2iE au Burkina Faso. Q.V.
Haidara, directeur du bureau de pays de l’Organisation internationale du travail (OIT), à Abidjan. Projet monstre, estimé à 52 milliards d’euros, le Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (Pida) ambitionne de construire 40 000 km de routes, 30 000 km de voies ferrées et 20 000 km de lignes électriques à travers tout le continent d’ici à 2040. Cinquante et un chantiers seront mis en route dans le cadre de ce dispositif. Bien que son impact sur l’emploi n’ait pas été chiffré, ce projet pharaonique va entraîner de nombreux recrutements dans les bureaux d’études, mais aussi sur le terrain. Les ingénieurs profiteront en priorité des différents chantiers mis en route par le Pida. « La tendance est encore à la domination des offres de postes pour des ingénieurs, surtout en génie civil. Et comme toujours, les recruteurs sont confrontés à une pénurie de candidats », résume Fanta Traoré- Ginzburg, fondatrice du cabinet de recrutement Empower Talents & Careers. Selon elle, les filières du BTP et du logement devraient elles aussi recruter à court terme. Tout comme la transformation de matières premières au Mali, en Côte d’Ivoire, mais aussi au Burkina Faso, où l’agriculture dynamise le secteur.
Optimisme des décideurs
tion Emploi & forma nouvelle Retrouvez notre rubrique .com sur jeuneafrique
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Le contexte financier actuel a aussi des conséquences positives sur l’emploi. Les récents prêts accordés par les bailleurs de fonds, ajoutés aux levées de fonds menées auprès d’investisseurs internationaux – à l’image du quatrième eurobond émis mi-mars par la Côte d’Ivoire pour une valeur de 1,7 milliard d’euros ou des 2,2 milliards de dollars récemment récoltés par le Sénégal –, instaurent un climat de confiance chez les entrepreneurs. Ces derniers laissent libre cours à leurs projections sur l’avenir et passent un cap en structurant davantage leurs entreprises. Sur le front de l’emploi, ces tendances aboutissent à des recrutements
croissants dans les fonctions support. Ce que confirme Fanta TraoréGinzburg : « Ces six derniers mois, nous sommes très sollicités par des entreprises de 50 à 60 salariés pour des postes de directeur et de responsable des ressources humaines, qui avaient largement été négligés jusqu’ici dans tous les pays. Même chose pour des postes de comptable, responsable financier et contrôleur de gestion ». Plus timidement, les métiers du numérique, du développement informatique à l’intelligence artificielle, commencent eux aussi à avoir la cote chez les recruteurs. « Le secteur va croître de 20 % à 30 % au cours des années à venir », note Dramane Haidara. À surveiller également, l’emploi vert. Les métiers liés à la réduction de la consommation d’énergie et de matières premières, à la diminution des émissions de gaz à effet de serre, à la gestion des déchets ou encore ceux qui concernent la protection et la restauration des écosystèmes devraient commencer à se développer dans la sous-région. Au Sénégal, le secteur est par exemple soutenu par le Programme d’appui à la création d’emplois verts (Pacev), qui table sur la création de 5 000 postes à moyen terme. Malheureusement, toutes ces opportunités ne sont pas encore précisément chiffrées. « Il est difficile de livrer des données exactes secteur par secteur car les études sont encore en cours », souligne le représentant de l’OIT. Ce chantier, qui revient aux observatoires nationaux des métiers et de l’emploi, n’est, selon lui, pas près d’aboutir: « Ces structures manquent d’informations chiffrées pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il est difficile de collecter des données que les entreprises elles-mêmes ne produisent pas, mais aussi parce que certains de ces projets dissimulent en réalité des coquilles vides, incapables de fonctionner faute de moyens adéquats », déplore-t-il. Cette situation complique les politiques de planification et la prise de décision au niveau des gouvernements.
CHASSEUR DE TÊTES
Spencer Stuart, africain malgré lui Rétive à travailler sur le continent, la société américaine y a néanmoins réalisé deux importants recrutements pour Ecobank et Kenya Airways. QUENTIN VELLUET
GUILHEM ALANDRY/DOCUMENTOGRAPHY
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Spencer Stuart a participé en 2015 au recrutement d’Ade Ayeyemi à la tête d’Ecobank.
Un investissement risqué
La dernière fois qu’un chasseur de têtes du cabinet a daigné s’intéresser à l’Afrique, c’était en 2017, lorsque Kenya Airways, troisième compagnie aérienne du continent, a chargé Spencer Stuart de trouver son prochain directeur général. Le cabinet a fini par dénicher Sebastian Mikosz, un Polonais à la réputation d’homme à poigne mais peu renseigné sur l’Afrique. En coulisses, le contrat avait été apporté par Thierry Lindenau,
Q.V.
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Cette Madrilène de 47 ans, formée à la Neoma Business School de Reims (France) et passée par l’Université pontificale de Comillas (Espagne), a fait ses armes durant plus de quinze ans au sein du Boston Consulting Group (BCG), avant de prendre les rênes, en 2008, du bureau français de Spencer Stuart. Cinq ans plus tard, le cabinet américain lui confie l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, qu’elle pilote toujours depuis Paris.
INT
ANGELES GARCIA-POVEDA, « MADAME AFRIQUE »
T
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l fait partie des cinq plus grands cabinets de chasseurs de têtes au monde. Rompu au secret – de mise dans la profession –, il a logiquement refusé de répondre aux questions de Jeune Afrique. Son nom : Spencer Stuart. Créée en 1956, la société, dont le siège social se trouve à Chicago, est présente dans une trentaine de pays à travers le monde. Sur le continent, elle ne possède qu’une implantation, à Johannesburg, où, depuis 2002, cinq de ses consultants travaillent en permanence à identifier les futurs grands patrons africains. Une présence timide pour une multinationale qui compte en tout 57 bureaux et qui pesait plus de 400 millions de dollars (325 millions d’euros) en 2013. Cette discrétion sur le continent africain est en réalité volontaire. Non coté en Bourse, contrairement à ses concurrents américains Korn Ferry et Heidrick & Struggles, le cabinet Spencer Stuart est réputé pour cultiver une liberté et un snobisme certains. Ainsi, il parie peu sur les potentialités que pourrait représenter le continent pour ses activités: « Une stratégie en Afrique pourrait intéresser Spencer Stuart. Mais comme tous les cabinets de cette envergure, celui-ci évolue dans un marché où les clients potentiels sont des entreprises internationales », confirme subtilement un ancien consultant qui a passé près de quinze ans chez Spencer Stuart avant d’intégrer le rival Korn Ferry. « Il y a de beaux marchés en Afrique de l’Ouest, mais les conjonctures politiques sont compliquées », ajoute un consultant de Spencer Stuart basé à Singapour.
responsable de l’activité aviation du cabinet, basé à Singapour, qui se distingue par son réseau et sa fine connaissance du secteur. Deux ans plus tôt, Spencer Stuart était intervenu dans la nomination du Nigérian Ade Ayeyemi à la tête d’Ecobank. Là encore, l’affaire avait été apportée et gérée par l’activité « finance » et non par le bureau de Johannesburg, ce dernier étant en réalité missionné pour repérer les talents africains en vue de les placer en dehors du continent. Pour certains, le cabinet se détourne de l’Afrique en raison d’une culture d’entreprise très chauvine, encline aux préjugés et qui déterminerait ses choix stratégiques. « Aux ÉtatsUnis, le cabinet est composé à quasi 100 % de républicains pro-Trump », confirme un ancien cadre du bureau français de Spencer Stuart. En interne, « on souligne au contraire qu’une implantation à Nairobi, au Kenya, est en discussion depuis des années, sans résultat concret pour le moment », explique le consultant basé à Singapour. Le Maghreb pourrait également représenter une porte d’entrée. Entre 2006 et 2012, les allers-retours des responsables du bureau français au Maroc étaient ainsi monnaie courante. À l’époque, des discussions avaient été entamées avec la Société nationale d’investissement (SNI), dont l’actionnaire principal n’est autre que Mohammed VI. Mais pour l’instant, Spencer Stuart considère comme trop risqué tout investissement dans une implantation locale.
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Focus Emploi & formation
UNIVERSITÉS
En Guinée, le privé joue sa survie Après avoir soutenu le secteur depuis 2006, l’État a décidé de réserver ses aides aux seuls établissements publics. Une rupture qui bouleverse les filières. DIAWO BARRY, à Conakry
our pallier le manque de places dans les universités publiques, l’État guinéen invitait, depuis 2006, des bacheliers à s’inscrire dans des établissements privés. De quoi assurer une belle manne à ces institutions mais aussi engendrer d’importantes dépenses pour l’État, dont 16 % du budget est alloué à l’éducation. De 2008 à 2017, 1450 milliards de francs guinéens (GNF, soit 130 millions d’euros) auraient ainsi servi, selon les autorités, à payer les bourses des étudiants inscrits dans le privé. Soit plus que la subvention accordée aux universités publiques. En 2017, 258 milliards GNF (33 % du budget de l’Enseignement supérieur) allaient au privé contre 211 milliards GNF (27 %) au public. Mais depuis la rentrée 20172018, le contexte a changé. Pour assainir les finances, l’État a décidé de ne plus orienter d’étudiants dans le privé, préférant investir dans la rénovation et l’extension des universités publiques.
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Souaré, vice-recteur chargé des études à l’université Nongo-Conakry (UNC), créée en 2006, assure pourtant garder le cap malgré la mesure. L’UNC accueillait déjà des étudiants qui payaient leur scolarité, dont ceux qui n’étaient pas orientés dans les filières ou les universités de leur choix. Elle continue de séduire les étudiants issus des milieux les plus favorisés : 1 200 jeunes se sont inscrits cette année à leurs frais. Et pour renforcer son attractivité, l’université a consenti d’importants investissements, avec à la clé des « programmes fiables, des ressources humaines de qualité et des équipements de laboratoire de dernière génération en informatique, télécommunication et génie électronique ». L’UNC a en outre tissé des partenariats avec des établissements marocains ou sénégalais, comme l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, qui envoient leurs enseignants y donner des cours. « Mon université a existé avant les bourses, elle vivra après elles. Depuis l’ouverture, nous avons des nouveaux
LA CHASSE AUX ÉTUDIANTS FANTÔMES
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YOURI LENQUETTE
Le pari des équipements
L’arrêt des orientations dans le privé inquiète tout particulièrement les responsables de ces institutions. « De nombreux promoteurs avaient ouvert ces écoles après l’octroi des bourses », rappelle Ousmane Kaba, président de la Chambre représentative de l’enseignement supérieur privé (Cresup) et fondateur, en 1999, de l’université Kofi-Annan de Guinée, la première faculté privée du pays. Jugeant la rupture « brutale », Mamadou Aliou
inscrits guinéens et étrangers » se félicite Ousmane Kaba. Se prévalant de la reconnaissance, depuis 2017, de sa faculté de médecine par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames), l’université KofiAnnan mise aussi sur ses équipements pour continuer à attirer des étudiants. En plus d’une bibliothèque bien équipée, elle construit actuellement un laboratoire. Pour tirer son épingle du jeu dans ce nouveau contexte, l’université met également en avant des tarifs plus compétitifs. À l’exception du cursus de médecine, qui coûte 1500 dollars par an, les frais d’études oscillent entre 300 et 500 dollars par étudiant. « Ce qui est bien moins cher que certains lycées de Dakar ou de Bamako » souligne Ousmane Kaba. C’est à ces conditions que les principaux établissements survivront. « Dans trois ans, il ne restera que très peu d’universités privées en Guinée, d’autant plus que, depuis 2011, leur situation financière n’a cessé de se détériorer, insiste le président de la Cresup. L’État a cumulé énormément d’arriérés. »
Étudiants de l’université Kofi-Annan, à Conakry.
L’État guinéen a procédé au recensement biométrique des étudiants et enseignants pour assainir son fichier. Sur un total de 110000 étudiants, environ 30000 seraient fictifs, selon une source proche du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Depuis 2015, l’orientation des étudiants dans le supérieur se fait en ligne via la plateforme Gupol. D.B.
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30 ANS
1988 - 2018
AVIS DE PRÉ-QUALIFICATION EMPLOI - FORMATION - RECRUTEMENT
30 ans au service du développement Cette année SETYM International célèbre son 30ème anniversaire. Depuis sa création, SETYM s’est consacrée au renforcement des capacités des membres des unités de gestion de projet ainsi que des agents et cadres de la fonction publique, contribuant au succès des projets de développement. Nous sommes un partenaire des gouvernements et des bailleurs de fonds qui investissent dans le perfectionnement des gestionnaires de projets. Ces gestionnaires sont les acteurs clés des réformes et des changements dans leur pays. Nous partageons avec eux notre expertise et notre savoirfaire afin d’accroître leur performance et d’atteindre les objectifs de réduction de la pauvreté, de croissance et de bonne gouvernance. Notre équipe est fière des résultats obtenus et de notre empreinte autant sur le plan institutionnel que sur les parcours professionnels. Durant 3 décennies, plus de 20 000 cadres de 115 pays ont suivi une formation chez SETYM. C’est un honneur de constater que parmi eux, plusieurs ont évolué dans leur carrière jusqu’à atteindre les plus hautes sphères de l’État. Nos participants nous attestent de leur satisfaction et de leur appréciation, comme en témoigne le taux annuel de réinscription. En effet, nos groupes sont constitués de 30% d’anciens participants qui souhaitent revivre l’expérience SETYM.
Dans un contexte de rationalisation des ressources, le budget « formation » est souvent sacrifié. Il n’en demeure pas moins que le meilleur investissement d’une institution réside dans le renforcement des capacités de son personnel, son principal actif. Ces hommes et ces femmes sont l’élément central du développement, de la pérennité et de l’essor de toute organisation. Il est absolument nécessaire de continuer à appuyer les pays en renforcement des capacités, d’autant plus que les projets de développement exigent des compétences de haut niveau, notamment en gestion de projet, en passation de marchés, en gouvernance et en développement durable. Au nom de notre équipe, je tiens à remercier tous nos participants de leur fidélité ainsi que les gouvernements et les bailleurs de fonds de leur confiance. Afin de souligner ce 30ème anniversaire, SETYM International organisera différents concours et événements dans ses centres de formation. De plus, nous effectuerons un don au profit de l’UNICEF Canada pour soutenir l’éducation des enfants. Vous pouvez y contribuer avec nous en participant à l’un de nos séminaires cette année. Plus vous êtes nombreux à prendre part à nos célébrations, plus le don sera substantiel. Au plaisir de vous accueillir dans l’un de nos centres !
Larbi Bennouna
Président Directeur Général M. Sc., MBA, PMP www.setym.com
MISSION
VALEURS
VISION
Contribuer à une performance accrue des projets de développement et des institutions publiques par une meilleure gestion des ressources et le renforcement des capacités.
SETYM conforte sa mission en souscrivant aux valeurs suivantes :
Demeurer le leader reconnu dans le renforcement des capacités en offrant des formations pratiques et innovantes.
S’associer au succès professionnel de nos participants par le partage de notre savoir-faire et de notre expertise.
• Excellence et professionnalisme unanimement reconnus • Relations humaines et tradition d’hospitalité • Ouverture sur le monde et respect des cultures • Valorisation du partage d’expériences et esprit de collaboration • Engagement à la satisfaction de notre clientèle dans le respect de l’éthique et la transparence
Être un partenaire émérite dans la gestion du changement ainsi qu’un appui dans la mise en œuvre des projets de développement.
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COMMENT S’INTRODUIRE SUR LES MARCHÉS AFRICAINS ? MBA INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE & MARCHÉS AFRICAINS
L’Afrique est devenue pour les entreprises mondiales le nouvel Eldorado économique. Mais comment appréhender ce marché complexe et multiple ? L’image de l’Afrique s’est sensiblement améliorée dans les médias et auprès de l’opinion publique internationale. Peu à peu, les breaking news annonçant un coup d’État ou les ravages de la famine font place à une Afrique entreprenante et connectée au reste du monde. Dopée par une quinzaine d’années de croissance moyenne en territoire positif, une nette amélioration du climat des affaires, de réelles avancées en matière de gouvernance, la robustesse de sa croissance démographique et l’apparition d’une middle class qui se développe, l’attractivité de l’Afrique s’impose désormais dans les agendas des entreprises mondiales. Se réinventer en permanence Pour autant, les marchés africains ne sont pas devenus plus aisés à appréhender. La percée de nouvelles puissances, la diversification des partenaires internationaux, la faillite des réseaux anciens, la relative faiblesse de l’Etat de droit, l’insécurité judiciaire et foncière, la difficulté d’accès à des statistiques fiables et à jour, la résilience de la corruption, les inégalités sociales, l’hyper présence du téléphone mobile ou la montée en puissance d’une nouvelle élite jeune, instruite et décomplexée, sont quelques éléments, parmi d’autres, qui rebattent les cartes, presque jour après jour. Ils pressent autant les entreprises, les organismes de développement, que les pouvoirs publics locaux, à se réinventer en permanence. Un MBA pour se former à l’intelligence économique sur les marchés africains. Las d’assister à des conférences internationales et de s’appuyer sur des analyses théoriques, ces trois catégories d’acteurs sont en quête de formations véritablement opérationnelles pour surveiller, veiller, décrypter et comprendre les nouvelles dynamiques des marchés africains tout en restant concentrés sur leur cœur de métier. C’est précisément en réponse à cette demande que le MBA « Intelligence économique et marchés africains » a été créé par les MBA ESG (Paris) en partenariat avec le Centre Africain de Veille et d’Intelligence Economique (CAVIE).
AVIS DE PRÉ-QUALIFICATION EMPLOI - FORMATION - RECRUTEMENT
Ouvert aux diplômés BAC+4/5 d’école de commerce et d’ingénieur, des cursus de sciences politiques, juridiques, économiques et de gestion, ainsi qu’aux cadres, diplomates ou officiers en reconversion, ce programme vise à former des professionnels de la collecte d’informations de sources électroniques et humaines, de la veille concurrentielle, de l’investigation économique et financière, de l’analyse stratégique, de l’influence, de la contre-influence, et de la diffusion sécurisée du renseignement utile à la prise de décision. Cette formation, qui ouvrira en octobre 2018, à Paris, est dirigée par Guy Gweth, spécialiste des marchés africains, en charge de « Doing Business in Africa » à Centrale Supelec depuis 6 ans. Plus d’informations sur le programme : www.mba-esg.com/ja
Notre cœur bat en Afrique depuis plus de 160 ans. Concessionnaire Caterpillar depuis 85 ans, JA Delmas est présent dans 11 pays d’Afrique de l’Ouest : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo et compte à ce jour plus de 2 200 collaborateurs à travers son Réseau. Nous intervenons dans des domaines variés : • Construction & Infrastructures (TP, terrassement, agriculture) ; • Exploitation minière ; • Energie (groupes électrogènes, centrales électriques, moteurs marins et industriels, énergie solaire) ; • Equipements Industriels (compresseurs Sullair, chariots élévateurs et matériel de manutention Hyster). Nos équipes proposent des matériels fiables et performants, neufs ou d’occasion, dotés des dernières technologies. Elles apportent un support technique d’excellence, fournissent des pièces détachées d’origine, des solutions globales de location et de financement. Grâce au développement de nos infrastructures locales sur plus de 50.000m2, nos clients bénéficient d’une qualité de service optimale et d’un véritable accompagnement Après-Vente : comptoirs et ateliers de réparation et maintenance sur chacun de nos sites, 2 Centres de Reconditionnement de Composants, un centre de formation technique régional. Notre ancrage africain, la force de notre Réseau, notre matériel de renommée internationale et l’expertise de nos équipes nous permettent d’apporter les solutions adaptées à toutes les demandes. Notre ambition : contribuer au succès de tous les projets de nos Clients et demeurer le Partenaire de Référence. Rejoignez-nous !
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Diplôme d’université
Droit international économique en Afrique • Un diplôme d’université sur les conventions internationales en Afrique ayant vocation à régir les relations économiques sur ce continent.
AVIS DE PRÉ-QUALIFICATION EMPLOI - FORMATION - RECRUTEMENT
• Une équipe enseignante composée d’universitaires et de praticiens sous la responsabilité de Yves Nouvel, Professeur à l’université Panthéon-Assas, et de Thierry Lauriol, Avocat au barreau de Paris.
L’Organisation internationale de la Francophonie regroupe 58 Etats et gouvernements membres et 26 observateurs répartis sur les cinq continents, rassemblés autour du partage d’une langue commune : le français. Elle œuvre au service de la paix, de la coopération, de la solidarité et du développement durable. L’ORGANISATION RECRUTE UN (1) DIRECTEUR DE LA FRANCOPHONIE ÉCONOMIQUE ET NUMÉRIQUE (H/F)
• 160 heures de cours réparties en 8 modules de 20 heures sur Paris + 40 heures de tutorat. • Une promotion constituée de professionnels et d’étudiants sélectionnés sur dossier. Informations et inscriptions sur notre site cfp.u-paris2.fr
DROIT INTERNATIONAL ECONOMIQUE EN AFRIQUE
Ce poste est basé à Paris. Les personnes intéressées peuvent consulter le descriptif détaillé à l’adresse : https://www.francophonie.org/Recrutements-37-.html Date limite de réception des dossiers de candidature : 6 mai 2018 (minuit, heure de Paris).
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