CAN 2019 LE GRAND FIASCO
ÉCONOMIE Quel bilan pour Kabila ?
RD CONGO Fayulu, les urnes et la rue
HEBDOMADAIRE INTERNATIONAL NO 3022 DU 9 AU 15 DÉCEMBRE 2018
Sur la Syrie, Israël, Trump, la Libye, l’affaire Khashoggi ou la présidentielle dans son pays, l’ancien chef de la diplomatie algérienne porte un regard toujours aussi avisé. Interview exclusive.
Lakhdar Brahimi
« En Algérie, personne ne conteste vraiment Bouteflika » ÉDITION INTERNATIONALE ET MAGHREB & MOYEN-ORIENT
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France 3,80 € Algérie 290 DA Allemagne 4,80 € Autriche 4,80 € Belgique 3,80 € Canada 6,50 $ CAN Espagne 4,30 € Éthiopie 67 birrs Grèce 4,80 €
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Guadeloupe 4,60 € Guyane 5,80 € Italie 4,30 € Luxembourg 4,80 € Maroc 25 DH Martinique 4,60 € Mayotte 4,60 € Norvège 48 NK Pays-Bas 4,80 €
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Portugal cont. 4,30 € Réunion 4,60 € RD Congo 6,10 $ US Royaume-Uni 3,60 £ Suisse 7 FS Tunisie 3,50 DT USA 6,90 $ US Zone CFA 2 000 F CFA ISSN 1950-1285
COMMUNIQUÉ
AVIS D’EXPERT
Michael JACKISCH
Responsable Pôle Soft Commodities BIC-BRED (Suisse) SA Email : michael.jackisch@bic-bred.com
Le financement du négoce international de café et de cacao Filiale du Groupe BRED, la BIC-BRED (Suisse) SA finance les négociants internationaux de matières premières, notamment agricoles. Pour leurs activités en Afrique, elle offre une palette de financements structurés adaptés aux étapes de la chaîne logistique : financement de stocks au port d’embarquement, financement de stocks flottants puis entreposés à destination, financement contre factures de vente, financement des couvertures de risque de prix et devises. Quels critères pour financer un négociant dans le domaine particulier du café et du cacao ? Nous vérifions la réputation, l’expérience et le professionnalisme de nos interlocuteurs ainsi que la solvabilité de leur société. Sont-ils actifs dans le café-cacao depuis longtemps ? Sont-ils actifs dans plusieurs pays producteurs ? Vendent-ils directement aux torréfacteurs Négociants et ou chocolatiers, ou aux banques doivent négociants internatiogérer leurs risques naux ? Maîtrisent-ils les de façon rigoureuse risques de change et de et se démarquer prix et leur couverture sur commercialement le marché à terme ? Ontpar la qualité de leurs ils des équipes dédiées à produits et services. la logistique ? Etc. Nos exigences quant aux fonds propres du négociant dépendent des types de financement envisagés.
pagnement bancaire adapté, appliquer une gestion des risques rigoureuse et se démarquer commercialement par la qualité des produits et services fournis : la traçabilité du café et cacao et les critères RSE sont clefs. Ils imposent au négociant une étroite collaboration avec les producteurs - exportateurs notamment africains. Quelles sont les principales évolutions du marché ? Les marchés occidentaux vivent deux tendances contradictoires : d’une part la concentration de l’industrie de transformation de masse, alors que d’autre part la micro-torréfaction et le très-haut de gamme se développent rapidement. Dans le premier cas, les grands groupes industriels, pour préserver leurs marques, exigent la traçabilité du café-cacao et le contrôle des modes de production, qui sont souvent associés à des labels de commerce équitable etc. : les grands négociants se sont équipés pour gérer les filières en amont selon des cahiers des charges complexes. Dans le second cas, ce sont plutôt des petits négociants qui vont chercher quelques centaines de sacs du meilleur café auprès de petits producteurs avec lesquelles des relations personnelles sont liées et la valeur ajouté partagée. Ces lots de café « uniques » sont ensuite distribués quasiment au sac à des épiceries fines ou à des micro-torréfacteurs avec un accompagnement commercial personnalisé.
La synthèse de ces éléments doit nous permettre d’appréhender le rôle et la valeur ajoutée du négociant dans son marché. Quels conseils donner à un nouvel entrant sur ces marchés ? Le négoce international de fèves et de produits de cacao est dominé par quelques acteurs significatifs. Celui du café suit une tendance similaire, mais reste plus diversifié. Dans cet environnement très concurrentiel et où les fluctuations de prix peuvent être significatives, il faut trouver l’accom-
Banque Internationale de Commerce BRED (Suisse) SA 1, place Longemalle 1204 Genève - SUISSE Tél. : +41 22 312 30 70
www.bic-bred.com
Focus Café-cacao CARGILL WEST AFRICA
« Broyer sur place implique des surcoûts » Lionel Soulard, directeur général
ISSAM ZEJLY/TRUTHBIRD MEDIAS POUR JA
Le géant du cacao a choisi Jeune Afrique pour évoquer l’avenir de la filière, dont l’image est ternie par différents scandales.
Propos recueillis à Abidjan par JULIEN WAGNER
«
C
argill a décidé de communiquer, d’ouvrir un peu les portes », confie Lionel Soulard, qui peut compter sur une toute fraîche directrice de la communication débauchée au début de novembre de United Bank of Africa. Personnage clé du secteur cacaoyer depuis vingt ans, l’ancien directeur général de Cargill Côte d’Ivoire, chargé depuis 2013 de l’Afrique de l’Ouest, cultive habituellement la discrétion. Seulement voilà, la filière multiplie les mauvaises publicités : faillite du négociant SAF
Cacao, scandale au Conseil café-cacao, travail des enfants, déforestation, pauvreté endémique des planteurs… Elle a besoin de restaurer son image. Boulevard de Vridi, dans le port d’Abidjan, le DG nous reçoit au siège de Cargill, une multinationale qui brasse en moyenne plus de 100 milliards d’euros par an. Jeune Afrique: Vous êtes le troisième plus gros négociant de fèves du monde avec notamment près de 15 % du cacao ivoirien et ghanéen acheté chaque année. Comment parvient-on à une telle position de marché? Lionel Soulard : Je pourrais l’attri-
buer à notre taille, à notre facilité à
accéder à des financements ou à la chance… Mais je crois vraiment que cela tient au choix que nous avons fait, dès 2004, de nous tenir au plus près des coopératives agricoles. Cette proximité nous a permis d’être au contact des paysans et d’avoir une influence sur la qualité des fèves, sur le niveau de professionnalisme des fermiers et, finalement, sur leur niveau de vie. Aujourd’hui, 130 coopératives travaillent avec nous, chez lesquelles nous effectuons presque 100 % de nos achats. Plus aucune d’entre elles ne nous fait défaut, et certaines commencent même à avoir accès à des crédits bancaires.
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Focus Café-cacao INTERVIEW
système de stabilisation est un très bon système dès lors que les acteurs sont fiables. Quand le gouvernement octroie des droits d’exportation à un opérateur, ce dernier doit être capable de se couvrir immédiatement, de faire le hedge, comme on dit. Seuls les acteurs crédibles sur le marché en ont la possibilité. Ceux qui n’ont pas accès à ces facilités sont plus ou moins contraints de spéculer. Et quand il y a spéculation, il y a des gains mais aussi des risques inhérents.
En 2012, la Côte d’Ivoire a choisi de passer d’un système libéralisé à un système stabilisé, avec des prix fixes et la mise en place de droits d’exportation. Cette réforme a-t-elle profondément modifié le business?
Oui et non. De toute façon, nous nous adaptons quel que soit le système. Un système stabilisé est beaucoup plus confortable et plus facile à gérer au jour le jour. Et il me semble meilleur pour les fermiers, car il assure leurs revenus et retire de la volatilité. D’un autre côté, il fait apparaître le risque de contrepartie.
La Côte d’Ivoire, comme d’autres pays producteurs, pousse les acteurs du secteur à investir pour broyer sur place, mais ceux-ci n’y ont pas forcément intérêt. Comment gérez-vous cette divergence ?
Comme d’autres, nous avons signé une convention en avril 2017 avec l’État ivoirien pour augmenter nos capacités de broyage grâce à une extension de notre usine de Yopougon, qui devrait être livrée en 2021 ou en 2022. Il est logique que les pays producteurs aient cette volonté. C’est comme ça qu’on crée des emplois et de la valeur ajoutée sur place. Concrètement, un groupe comme le nôtre a deux options : broyer à destination ou broyer à l’origine. Cargill possède de nombreuses usines en Europe, aux États-Unis, au Brésil, et nous décidons de nos investissements en fonction de ces capacités. Le
Pourquoi ne vous êtes-vous pas positionné pour le rachat des actifs de SAF Cacao ?
C’est ce risque qui a causé la récente chute du négociant ivoirien SAF Cacao. Avez-vous été surpris par cette faillite et aura-t-elle selon vous des conséquences sur le marché?
Cargill cherche toujours des investissements potentiels et évalue un certain nombre d’occasions d’affaires. Conformément à notre politique d’entreprise, nous préférons ne pas faire de commentaires sur ce point.
Je ne pense pas qu’elle aura un impact particulier. Globalement, le
LE CONTINENT AU CŒUR DU COMMERCE MONDIAL Les champions mondiaux du négoce en 2016-2017 36 % 26 % 42 %
1 020 950 750
38 %
593 500
Volume de fèves en milliers de tonnes Proportion de fèves certifiées
400
Encore peu de consommation dans les pays producteurs
351
1 852 Europe
Reste de l’Asie
732 États-Unis Afrique
333 Production de cacao 2017-2018
(en milliers de tonnes)
Consommation domestique de cacao 2015-2016 (en milliers de tonnes)
64
Reste des Amériques
189
2 000 Côte d’Ivoire
Brésil 317
46 Inde
154
165
270
Reste Brésil Équateur des Amériques
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900 Ghana
618
82 Chine
280 Indonésie
Reste de l’Afrique
176 Japon
88 Reste de l’Asie 76 Australie
SOURCES : ICCO, COCOA BAROMETER 2018
Barry Callebaut Olam Cargill Ecom Sucden 19 % Touton 22 % Cemoi 31 % 102 Cocoanect 25 % 100
marché est en croissance constante. Si on investit dans une extension, c’est qu’on pense qu’elle répondra concrètement à une demande dans deux ou trois ans. Mais nous devons aussi penser à diversifier nos risques. Nous ne pouvons pas investir systématiquement au même endroit. Enfin, le broyage sur place en Afrique implique des surcoûts. Par exemple, si une machine casse dans une usine aux Pays-Bas, elle peut être réparée le lendemain. En Côte d’Ivoire, il faut en commander une nouvelle, et elle peut mettre six jours à arriver. C’est pourquoi la politique des gouvernements peut influencer nos choix. S’ils mettent en place des systèmes d’incitation, on a tendance à y répondre. La certification constitue la grande tendance du business depuis un moment déjà. Où en êtes-vous?
UNE PROGRESSION CONSTANTE EN CÔTE D’IVOIRE En 2010, Cargill achetait « environ 200 000 tonnes » de fèves de cacao sur 1 million de tonnes produites en Côte d’Ivoire, selon Lionel Soulard. En 2017,
la multinationale en achetait « un peu plus de 300 000 t » sur les 2 millions produites. Une progression qui maintient à peu près sa part de marché. Dans le
monde, le constat est relativement le même : en 2017, Cargill a acheté environ 750 000 t de fèves, soit 16 % des 4,6 millions de tonnes produites.
En 2010, nous sommes partis de zéro. L’année dernière, nous avons acheté pour près de 330 000 tonnes de cacao certifié, dont 220000 en Côte d’Ivoire. Notre objectif est d’atteindre 70 % de cacao durable dans notre supply chain.
avons par exemple travaillé afin que les paysans puissent être payés par le biais de mobile money. Au Ghana, aujourd’hui, 100 % de nos achats de fèves se font par téléphone. Ce qui signifie que 100 % des paysans sont équipés de téléphones mobiles.
Combien d’investissements cela représente-t-il?
Comment se répartit ce surcoût? C’est le consommateur final qui paie?
La traçabilité représente un effort d’investissement très important. Nous
Chacun paie le prix de la valeur qu’il y attache. Le consommateur
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Focus Café-cacao
RESTAURATION RAPIDE
Pourtant, Cargill, au même titre que d’autres grands négociants en Côte d’Ivoire, a encore été pointé du doigt cette année par des ONG comme Oxfam pour ne pas suffisamment lutter contre la pauvreté des planteurs, le travail des enfants ou la déforestation…
Les ONG font leur travail. Elles font pression sur des grands groupes comme le nôtre afin de faire bouger les lignes. Chacun joue son rôle. En pleine conscience, à notre niveau, nous faisons en sorte d’améliorer notre impact sur le terrain, mais il est évident qu’il nous reste encore beaucoup de travail à effectuer.
SI UNE MACHINE CASSE AUX PAYS-BAS, ELLE EST RÉPARÉE LE LENDEMAIN. EN CÔTE D’IVOIRE, IL FAUT EN COMMANDER UNE NOUVELLE, QUI PEUT METTRE SIX JOURS À ARRIVER. 66
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Le groupe compte 52 cafés au Kenya et 7 autres en Ouganda et au Rwanda.
NOOR KHAMIS/REUTERS
est prêt à payer plus cher pour un chocolat dont on peut prouver qu’il lutte contre la déforestation. Il y a donc création d’une valeur ajoutée. L’année dernière, le cacao certifié a rapporté un certain nombre de primes. Nous en avons distribué pour 16 milliards de F CFA [24,4 millions d’euros] rien qu’en Côte d’Ivoire: une partie aux planteurs, l’autre vers les coopératives. Notre intérêt est que l’on puisse toujours faire le commerce du cacao dans vingt, trente ou quarante ans. Or nous serons bientôt confrontés à des rendements très bas et à un manque de terres. Nous devons donc participer en formant les agriculteurs, en renouvelant les vergers.
Les rêves de grandeur du kényan Java House Bientôt reprise par le fonds d’investissement britannique Actis après la faillite d’Abraaj, la chaîne s’apprête à conquérir de nouveaux marchés. LAURE BROULARD, à Nairobi
igne des ambitions internationales de la célèbre chaîne au soleil rouge, le café Java faisait cette année partie des quelques produits « made in Kenya » distribués lors du vol inaugural New York-Nairobi de Kenya Airways. Vingt ans après l’ouverture de son premier restaurant dans un centre commercial de la capitale kényane, le groupe compte 52 cafés dans le pays et 7 autres en Ouganda et au Rwanda. Et s’apprête à partir à l’assaut de nouveaux marchés. « Nous entrerons dans trois ou quatre pays africains supplémentaires dans les dix-huit prochains mois », assure Paul Smith, le PDG de Java House.
S
Ancien directeur Asie de la multinationale britannique Costa Coffee, Paul Smith a d’abord travaillé comme consultant lors du processus de due diligence effectué par Abraaj avant que le groupe acquière l’entreprise kényane, en 2017. Aujourd’hui, il est déterminé à mener à bien le plan développement de Java House malgré la faillite de son investisseur dubaïote. Le britannique Actis devrait en effet racheter un des fonds d’Abraaj comprenant la totalité du groupe Java House d’ici au début de 2019. « Pour nous, rien ne change, car nous avons le soutien d’Actis. Nous sommes là pour développer l’entreprise, et c’est ce que nous ferons », assure-t-il, confiant. Sur le continent africain, Java lorgne d’abord le voisin éthiopien, où la direction envisage une opération
COMMUNIQUÉ
600000
Le nombre de clients que Java House accueille chaque mois en Afrique de l’Est de joint-venture avec un partenaire local. Viennent ensuite le Ghana et le Nigeria, où l’option d’une entreprise à capitaux 100 % étrangers est privilégiée. Tandis qu’en Afrique du Sud Java House ouvrira des franchises. La chaîne espère également se tailler une part du marché chinois, où la demande en café explose. L’arabica AA de Java y est d’ailleurs déjà disponible sur internet grâce à un accord signé en août avec le conglomérat CJ Smart Cargo International. Le groupe avait alors annoncé viser une exportation de 10 à 15 tonnes de thé et de café par mois. Mais les prochaines étapes de la stratégie chinoise demeurent floues : Java cherche des partenaires et envisage de se diversifier en proposant de simples kiosques à café plutôt que des restaurants ou en développant des coffrets-cadeaux. « Aujourd’hui, nous y sommes encore tout petits », souffle le PDG.
Faire face à un géant comme Starbucks
Reste à savoir si le groupe aura les moyens de ses ambitions. « En dehors de l’Afrique de l’Est, Java House n’a pas d’avantage concurrentiel et n’est pas équipé comme la concurrence », analyse Karim Moledina, consultant en management. L’entrée sur de nouveaux marchés risque donc d’être difficile, surtout face à un géant comme Starbucks, en forte croissance en Chine. Java a donc commencé par mettre sa chaîne de production aux normes internationales. Le groupe veut également pousser sa croissance en Afrique de l’Est, notamment avec le développement de son autre chaîne, 360 Degrees Pizza, la relance de Planet Yogurt, et surtout l’ouverture prochaine d’une chaîne de fast-food au Kenya.
AVIS D’EXPERT
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