JA 3031 DU 10 AU 16 FEVRIER 2019 DOSSIER ASSURANCES

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MAROC-ESPAGNE M6-F6 : LES LIAISONS PRAGMATIQUES

ALGÉRIE Ali Ghediri : un général à l’assaut d’El Mouradia

CAMEROUN Crise anglophone : la facture

HEBDOMADAIRE INTERNATIONAL NO 3031 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2019

DOSSIER ASSURANCES

Portugal cont. 4,30 € Réunion 4,60 € RD Congo 6,10 $ US Royaume-Uni 3,60 £ Suisse 7 FS Tunisie 4 DT USA 6,90 $ US Zone CFA 2 000 F CFA ISSN 1950-1285

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ÉDITION INTERNATIONALE ET AFRIQUE DE L’OUEST

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Guadeloupe 4,60 € Guyane 5,80 € Italie 4,30 € Luxembourg 4,80 € Maroc 25 DH Martinique 4,60 € Mayotte 4,60 € Norvège 48 NK Pays-Bas 5 €

France 3,80 € Algérie 290 DA Allemagne 4,80 € Autriche 4,80 € Belgique 3,80 € Canada 6,50 $ CAN Espagne 4,30 € Éthiopie 67 birrs Grèce 4,80 €

Spécial 6 pages

SÉNÉGAL Présidentielle 2019

L’opposition à pile ou face Idrissa Seck a pour lui son expérience d’ancien Premier ministre et le soutien des partis traditionnels. Ousmane Sonko mise sur la société civile et sur son image de candidat antisystème. Lequel des deux peut menacer Macky Sall à la présidentielle du 24 février ?


Dossier Assurances LEGNAN KOULA/EPA/MAXPPP

En 2015, le portefeuille d‘actions et d’obligations géré par NSIA Finance, filiale du groupe fondé par Jean Kacou Diagou, a enregistré un rendement net de 13 %.

PLACEMENTS

Des actifs bien trop passifs Malgré le développement des places boursières depuis une dizaine d’années, les compagnies boudent le financement des entreprises et continuent de préférer les dépôts bancaires et les emprunts d’État. 60

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À

Abidjan comme à Libreville ou Douala, la complainte est la même : « Comment convaincre les assureurs d’Afrique subsaharienne francophone de financer davantage le secteur privé ? » En dépit des exhortations et des incitations des spécialistes des marchés financiers, ces compagnies maintiennent, d’une part, une nette « préférence pour la liquidité » (des dépôts bancaires à vue et à terme, pouvant être retirés relativement vite) et, d’autre part, consacrent une part disproportionnée de leurs investissements aux emprunts du secteur public. L a Fédération de s s o ciété s d’assurances de droit national africaines (Fanaf) évaluait à 2051 milliards de F CFA (3,13 milliards d’euros), à la fin de 2016, les engagements des assureurs de quinze pays de la sous-région, soit une progression de 50 % en cinq ans. Mais cette hausse n’a rien changé à la répartition de leurs investissements : les actions ne représentent qu’environ 18 % du portefeuille depuis le début de la décennie, contre 23 % pour les obligations (le plus souvent émises par le secteur public) et plus de 35 % en liquidités. À titre de comparaison, à la fin de 2016, environ 63,4 % des placements des compagnies sud-africaines d’assurance-vie étaient investis dans des actions, contre 20 % en obligations et… 0 % en liquidités, rappelle Edoh Kossi Amenounve, DG de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), à Abidjan. Selon une étude d’Andrew Gwodog, patron de la Société commerciale

gabonaise de réassurance (SCG-Ré) : « Environ 7 à 30 % des capacités d’investissement des sociétés d’assurances de la zone Cima (Conférence interafricaine des marchés d’assurances) sont ainsi inutilisées, alors qu’elles pourraient être investies sur les marchés financiers. » Cette allocation « sous-optimale » des ressources est d’autant plus décevante que, en dépit des difficultés rencontrées ces trois dernières années, les places boursières de la zone ont globalement connu une percée remarquable depuis le début de la décennie. Entre 2011 et 2016, l’indice BRVM Composite et la capitalisation du marché des actions à Abidjan ont doublé, tandis que celle du marché obligataire a plus que triplé.

OÙ SE DIRIGENT LES INVESTISSEMENTS ?

(15 pays passés à la loupe, en 2016)

Une réglementation pas assez ouverte pour les actions

Plusieurs facteurs sont invoqués pour expliquer ce décalage. Selon les spécialistes du secteur, il traduit en partie le plus faible développement, dans la sous-région, de l’assurance-vie, secteur qui permet le déploiement de placements à long terme. La branche vie représente 30 % environ des primes émises dans la zone Fanaf, contre 70 % pour l’assurance non-vie (Iard – incendie, accidents et risques divers). Les proportions sont quasiment inversées dans l’ensemble du continent, grâce notamment au marché sud-africain (80 % des primes émises en Afrique), pour une répartition de 55 % (vie) et 45 % (non-vie) à travers le monde. En raison de la prépondérance de l’assurance dommages, « les assureurs ne peuvent pas investir seulement dans des titres illiquides, au risque de ne pas disposer d’actifs ayant la même durée de vie moyenne que les

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Liquidités 16 %

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SOURCE : FANAF

JOËL TÉ-LÉSSIA ASSOKO

Obligations Actions

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Immobilier Prêts Autres

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Dossier Assurances PLACEMENTS

décaissements anticipés », explique le cadre d’un assureur européen, très présent sur le continent. Autrement dit, la « préférence pour la liquidité » traduit un besoin réel d’avoir des ressources disponibles pour régler les sinistres. Mais ce besoin de liquidités n’explique pas la part disproportionnée des obligations du secteur public dans leur portefeuille d’investissements. « La réglementation en zone Cima, qui détermine le catalogue de placements des assureurs, privilégie dans une large mesure les emprunts d’État. Elle n’est pas assez ouverte pour les obligations privées et les actions », décrypte Edoh Kossi Amenounve. Les assureurs de la zone doivent statutairement consacrer au moins 15 % de leurs engagements aux obligations du secteur public, dans une limite de 50 % du total. Ce seuil n’existe ni pour les actions d’entreprises ou firmes d’investissement ni pour les prêts aux sociétés commerciales.

« Pour une gestion dynamique de l’épargne »

Il est à noter que la situation des assureurs de la zone Fanaf n’est pas fondamentalement différente de celle de plusieurs pays d’Afrique anglophone. Selon la National Insurance Commission, environ 42 % des actifs des assureurs ghanéens sont constitués de dépôts à terme détenus auprès d’une banque agréée, contre 16 % en titres du gouvernement et de la Banque centrale. Selon l’agence de notation Agusto & Co, en 2016, plus de 60 % des investissements des assureurs nigérians étaient concentrés en placements et dépôts bancaires et en instruments de trésorerie du secteur public. En dépit des contraintes structurelles, les professionnels admettent que l’on pourrait orienter davantage de placements des assureurs vers le secteur privé. Au début de 2016, Janine Kacou Diagou, directrice générale du groupe panafricain de bancassurance NSIA, exhortait ses confrères réunis à Abidjan pour la 40e assemblée générale de la Fanaf à ne plus

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« déléguer leur mission d’investisseur aux banquiers ». La dirigeante ivoirienne a vanté les mérites d’une « gestion dynamique de l’épargne ». « Nos filiales confient la gestion de leurs actifs à NSIA Finance, qui a mis en place les outils idoines pour saisir toutes les opportunités de la Bourse », a-t-elle expliqué. En 2015, le portefeuille d’actions et d’obligations géré par NSIA Finance a enregistré un rendement net de 13 %, contre un taux médian de 3,7 % (vie) et 4,7 % (nonvie) dans la zone. Selon le groupe ivoirien, NSIA Finance reste la seule société de gestion et d’intermédiation spécifiquement liée à un groupe d’assurances, en Côte d’Ivoire, premier marché de la zone Fanaf (26,2 % de parts de marché en 2016). Les fonds communs de placement créés récemment par ses concurrents Saham et Sunu sont gérés par des filiales de Bank of Africa ou d’Ecobank. De son côté, Andrew Gwodog prône un allégement des contraintes imposées aux assureurs. « Le code Cima limite l’investissement des sociétés d’assurances vers les autres zones, alors que

LA CNPS EN PIONNIÈRE Si les assureurs d’Afrique subsaharienne francophone sont encore peu présents au capital d’entreprises, certains pionniers ont fait des émules. C’est le cas notamment de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) de Côte d’Ivoire, gestionnaire de l’assurance retraite des salariés du secteur public. La CNPS est l’un des premiers gestionnaires d’épargne ouest-africains à tenter d’investir dans des fonds de capital-investissement. Depuis les années 2000, elle soutient à la fois Phoenix Capital Management, de l’Ivoirien Michel Abrogoua, et NSIA Banque Côte d’Ivoire. Au début de 2018, elle a investi dans le nouveau véhicule d’investissement ouest-africain Yeelen Financial Fund, cette fois aux côtés de son jeune confrère l’assureur Sonavie Mali. J.T.-L.A.

LE RÉÉQUILIBRAGE DES INVESTISSEMENTS DES ASSUREURS EN DIRECTION DES BESOINS DU SECTEUR PRIVÉ PASSE PAR LE DÉVELOPPEMENT DE L’ASSURANCE-VIE. celles-ci ont des marchés financiers plus dynamiques », regrette le manager gabonais. Comme le rappelle Adrien Diouf, patron de l’Agence Umoa-Titres, « 50 % des placements des assureurs doivent [encore] se faire sur le marché domestique ».

Côte d’Ivoire-Cameroun : fiscalité intéressante

Sur le plus long terme, reconnaissent les professionnels, le rééquilibrage des investissements des assureurs en direction des besoins du secteur privé passe par le développement de l’assurance-vie. Or cela nécessite « des incitations fiscales qui aident les assureurs à mieux vendre leurs produits et contribuent à l’allongement de la durée des émissions obligataires », note Edoh Kossi Amenounve. Selon le patron de la BRVM, « la Côte d’Ivoire et le Cameroun sont les deux pays de la zone où la fiscalité de l’assurance-vie est la plus intéressante, par conséquent les assureurs y sont plus actifs sur les marchés financiers ». Ces deux pays concentrent selon nos estimations environ 51 % des investissements en actions dans la zone Fanaf, soit plus que leurs parts de marché cumulées (40,6 % des primes émises en 2016). Pour encourager le développement de ce métier, un panel de spécialistes présidé par Jean Kacou Diagou, fondateur du groupe NSIA, avait plébiscité, l’an dernier, l’« exonération totale » des primes d’assurance-vie des revenus imposables pour les entreprises et les particuliers. Il reste désormais à voir si les États africains entendront leur appel.


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Dossier Assurances

OPÉRATIONS

Le sénégalais Sonam s’allie avec le camerounais Zenithe La coentreprise créée par les deux groupes vient de démarrer ses activités au Cameroun. Un prélude à une plus large expansion en Afrique centrale. OMER MBADI, à Yaoundé

onam concrétise son implantation au Cameroun. Courant janvier, Zenithe Afrik-Vie, la coentreprise que le groupe d’assurances sénégalais a créée avec le camerounais Zenithe Insurance et dont il détient 51 % de parts, a démarré ses activités à Douala. Le fruit de deux années de négociations, entamées en 2016 par son directeur général, Souleymane Niane, avec le fondateur de Zenithe, Maxwell Ndecham. Après avoir pris le contrôle de l’ivoirien Alliance africaine d’assurances (3A), en septembre 2015, via son holding Afrik Assurance, le groupe ouest-africain entame sa percée en Afrique centrale, à l’instar de ses concurrents dans la même zone Sunu et NSIA. « Compte tenu de notre solidité financière, Sonam nous a choisis pour s’établir dans notre zone, en débutant

JESSICA VIEUX

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Objectif de Sonam : gagner du terrain face à ses concurrents Sunu et NSIA.

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par le Cameroun », relève Maxwell Ndecham. Ce mariage, qui lui évite aussi de démarrer à partir de rien, se veut avant tout stratégique. « Nous sommes en train de créer un géant africain dans les assurances, avec un partenariat financier puissant pour conquérir la région », s’enthousiasme-t-il.

Nouvelles implantations, du Tchad aux deux Congos

En perspective, des implantations au Gabon et au Congo, où des négociations sont avancées pour le rachat de compagnies, mais aussi au Tchad, en Centrafrique et en RD Congo. Une expansion géographique conjointement financée par les deux parties. « Nous allons évoluer par le rachat, la fusion-absorption ou l’acquisition des compagnies dans ces pays. Nous sommes ouverts à toutes les propositions », souligne le patron camerounais. Pour conforter l’assise financière de cette démarche, les

nouveaux partenaires sont en discussion avec un fonds de capital-risque dont l’identité reste pour le moment secrète. Zenithe Afrik débute par les assurances-vie et la microassurance, mais la branche non-vie sera bientôt couverte, la priorité étant la constitution dans les mois à venir d’une compagnie de réassurance. Cette poussée en Afrique centrale de Sonam, dont le chiffre d’affaires consolidé en 2017 s’élevait à plus de 22 milliards de F CFA (33,5 millions d'euros) sur son marché domestique, ne préfigure pas pour autant une absorption de son partenaire local – plus de 10 milliards de F CFA de revenus sur la même année. D’autant que le groupe sénégalais semble vouloir évoluer en solo dans son extension en Afrique de l’Ouest. Outre le fait que cette alliance permet à son entreprise, jusque-là cantonnée à la branche non-vie sur le marché local, de prendre pied dans le compartiment vie, Maxwell Ndecham insiste sur l’accompagnement technique et financier dont bénéficiera sa compagnie, vieille de douze ans, auprès d’un allié sexagénaire. « Cette relation sera plutôt bénéfique pour nos clients, notre personnel et nos actionnaires », assure-t-il. L’assureur camerounais tient également à préciser que l’opération n’a rien à voir avec l’obligation faite aux compagnies d’augmenter leur capital pour satisfaire aux exigences réglementaires, sa compagnie étant bien capitalisée. Avec tant de projets conjoints, les prochains mois se chargeront de confirmer si l’on vient d’assister à l’émergence d’un nouvel acteur panafricain de l’assurance.



Dossier Assurances

HASSAN OUAZZANI POUR JA

MARCHÉ

La filiale d’Attijariwafa Bank, Wafa Assurance, se lance dans l’activité.

Takaful, le nouveau filon marocain Bientôt opérationnel, ce produit « charia-compatible » attendu de longue date va permettre aux compagnies d’accroître leur taux de pénétration dans le royaume. EL MEHDI BERRADA, à Casablanca

emarchédelafinanceparticipative au Maroc, celle respectant les préceptes de l’islam, est en passe d’être complété. D’après les professionnels, le Takaful, l’équivalent de l’assurance conventionnelle dans cette nouvelle industrie financière, sera opérationnel à partir du second semestre. Après plusieurs mois d’attente, le projet d’amendement du code des assurances qui inclut le cadre légal du Takaful a été, en effet, adopté au mois d’octobre par le gouvernement et a entamé son parcours législatif. De Saham à Wafa Assurance, l’ensemble des assureurs marocains vont se lancer dans cette activité à travers la création de nouvelles filiales à part entière.

L

« Concrètement, il s’agit d’un système économique d’assurance mutuelle qui s’appuie sur une logique d’entraide et a été conçu autour du concept de donation à un fonds commun, le Fonds Takaful », nous explique Said Amaghdir, président de l’Association marocaine pour les professionnels de la finance participative (AMFP) et bon connaisseur de cette nouvelle industrie. Toutes les banques participatives ayant commencé leur activité dans le courant de 2018 ne pouvaient pas assurer un fonctionnement fluide en l’absence d’un produit capable de les couvrir ainsi que leurs clients. Dans cette finance alternative, d’ailleurs, et à l’image de la finance conventionnelle, tout contrat de financement doit être

adossé à une assurance. Dorénavant, les contrats Mourabaha, commercialisés par les établissements participatifs et qui permettent l’acquisition d’un bien comme un appartement ou une voiture, seront accompagnés d’un Takaful. « L’entrée en vigueur de l’assurance Takaful permettra aussi aux personnes actuellement en dehors du système assurantiel en raison de leurs convictions religieuses d’intégrer ce système. Ce qui est certain, d’après les études de marché réalisées à ce jour, c’est que le Takaful a un impact positif sur les taux de bancarisation et de pénétration de l’assurance dans l’économie », se félicite le bureau exécutif de l’AMFP.

Un marché estimé à 2 milliards de dirhams d’ici à dix ans

Il est donc attendu que le marché monte en puissance au fur et à mesure, et il pourrait peser, selon les estimations, jusqu’à 2 milliards de dirhams (182 millions d’euros) d’ici à une dizaine d’années. « D’un point de vue économique, on est conscients du potentiel important de développement de l’assurance Takaful, à l’échelle nationale et régionale, ainsi que de son évolution rapide à double chiffre dans le monde », précise le bureau exécutif de l’AMFP. L’enjeu, c’est d’être prêt le jour où les autorités donneront le feu vert et d’être capable de séduire un grand nombre de clients. « Il sera bien plus facile d’accéder au marché pour les établissements Takaful qui seront adossés à des banques participatives comme Wafa, qui appartient à un groupe bancaire, ou Attamine Chaabi, car ils vont partager la clientèle. Pour les autres, il faudra effectuer un gros travail de vulgarisation, et ça risque d’être délicat », redoute un analyste financier.

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