Marie Claire Belgique - Avril 2024 by Edition Ventures

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L E N O U V E A U PA R F U M

Sommaire 12

ÉDITO

CONTRIBUTRICES

EN IMAGE

TENDANCES 18

SUR LA LISTE D’AVRIL

LES TENDANCES DÉCRYPTÉES PAR MARIE CLAIRE

Substance ÉPOQUE 34

GRAND REPORTAGE À Sarcelles,

« on vit ensemble, c’est tout ! »

CULTURE

40 42 44 46 47 48

AGENDA Sorties

LIVRE Tatiana de Rosnay à la

rencontre de Marilyn Monroe CINÉMA News MUSIQUE L’élégance selon Alain Chamfort MUSIQUE News ENTRETIEN Beth Ditto : « Le monde de la mode est plus fun que celui de la musique »

MAGAZINE 52 Photo Oriane Verstraeten. Production et stylisme Christine Van Laer. Maquillage et coiffure Sanne Schoofs pour Dior. Mannequin Céline @Ikon Model Management. Set design Justine Verplancke. Trench en toile brillante et sac ÆăĮĮðĪķÐ ǤǡǟɁÐĊ Æķðī ŒÐīĊð Pinko.

ENQUÊTE La force des aidant·es

SOCIÉTÉ Fertility gap : vers un

MODE Maestro Armani

baby crash ?

ENQUÊTE TikTok thérapie

Style MODE

72 86 90 92 96

Suppléments dame SHOPPING Registre accessoires NEWS JOAILLERIE & HORLOGERIE Brillants pionniers GARDE-ROBE Birgit de Jaeger SAVOIR-FAIRE À la main

BEAUTÉ

PALMARÈS Les Prix d’Excellence

de la Beauté Marie Claire 2024 106 FONDAMENTAUX Kendall Jenner 108 CONFIDENCES La sélection de la rédactrice 109 EXPERT Thom Walker : « Les erreurs n’existent pas » 110 TESTÉ Les lèvres rouges

LIFESTYLE

ORIANE VERSTRAETEN.

112 EN BONNE VOIE Vague durable 120 DESTINATION Vivre Madrid

124 MASTERCLASS Leonardo Iacometti,

aller simple pour l’Italie

129 HOROSCOPE

130 LE QUESTIONNAIRE Arieh Worthalter

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MARIE CLAIRE EST UNE PUBLICATION DE BASTILLE VENTURE CAPITAL S.A. ȧ} ' ǟǧǦǤȘǟǥǡȘǥǢǤȨ > ww(' #' OZ AU ǣǢǠɁ #ș ȭǠǢǧǟɁ O wU'Ș EDITOR-IN-CHIEF

Timon Van Mechelen tvm@marieclaire.be ART DIRECTOR

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CHIEF DIGITAL MARIECLAIRE.BE/FR

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DIGITAL ART DIRECTOR MARIECLAIRE.BE

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n n’a jamais autant écrit et parlé du choix d’avoir ou de ne pas avoir d’enfants qu’aujourd’hui. En Europe, le taux de fécondité est en baisse depuis des années et les journalistes, mais aussi les hommes politiques, se penchent de plus en plus sur le sujet. Pensez à Emmanuel Macron qui, dans un discours, a suggéré un « réarmement démographique » en réformant, entre autres, le congé parental. Ou encore Viktor Orbán, qui investit des millions dans des mesures en faveur de la famille et des cliniques de fertilité afin de « préserver la civilisation ». En soi, le principe n’est pas mauvais. Alors pourquoi les déclarations des hommes politiques sur la natalité suscitent-elles invariablement de vives réactions ? Parce qu’ils ne semblent pas comprendre le fond du problème. Bien sûr, il n’y a rien de mal à soutenir davantage les personnes désireuses d’avoir des enfants, à allouer plus d’argent aux crèches et à instaurer un congé parental sur le modèle scandinave pour permettre aux parents de se répartir équitablement la garde des enfants. Mais cela ne résout pas le fond du problème. Presque tous les experts s’accordent à dire que les gens laissent l’expansion de leur famille dépendre principalement de leur situation économique. Plus le revenu ou le contrat de travail est précaire, moins on fait d’enfants. De plus,

les crises se succédant rapidement, nous constatons qu’il y a aujourd’hui beaucoup d’incertitude dans de nombreux domaines. Si le gouvernement veut que les gens aient plus d’enfants, il doit donc d’abord leur offrir de meilleurs emplois, des salaires plus élevés et une image globalement plus stable et plus positive de l’avenir. Et c’est précisément ce qu’aucun politicien ne parvient à faire. Les guerres font rage, les choix drastiques pour limiter le réchauffement climatique ressemblent à des actions de propagande, et dans le monde, 1 enfant sur 3 vit dans la pauvreté. Est-il si difficile de comprendre que dans un tel contexte, de plus en plus de personnes ne veulent pas élever d’enfants, ou en tous cas en faire moins ? Nos témoignages en page 56 sont éloquents à ce sujet. Bref, si nos décideurs politiques étaient plus attentifs aux besoins réels des citoyens et moins enclins à s’auto-promouvoir par le biais de déclarations grotesques, le problème de démographie pourrait se résoudre de lui-même.

Timon Van Mechelen Rédacteur en chef timonvm

EVA DONCKERS.

ÉDITO Pénurie d’enfants

ANNIVERSARY MORE

Contributrices

Justine Verplancke SETDESIGNER A créé les natures mortes pour notre shooting accessoires. D’OÙ VENEZ-VOUS ? J’ai grandi au Coq, mais je vis actuellement à Bruxelles. POURQUOI FAITES-VOUS CE MÉTIER ? Après mes études, j’ai rapidement été en contact avec des personnes du monde de la mode. J’étais à la recherche d’une activité dans laquelle je pouvais apporter une valeur ajoutée. Ce qui est génial dans ce métier, c’est la variété et la folie qui s’en dégage. QUEL A ÉTÉ VOTRE MOMENT PRÉFÉRÉ PENDANT LE SHOOTING ? Voir le look complet de Meryll Rogge porté et me retrouver – en pensées – à cette même soirée. QUI VOUS INSPIRE ? Le mouvement brutaliste, la beauté des objets et des textures aléatoires, me déconnecter du moment présent.

MODÈLE Apparaît en couverture de ce numéro. #ȸZ 'U'¢ȭ Z w ȟɁȺ Je passe beaucoup de temps à Paris. C’est là que je me sens le plus chez moi. J’y ai vécu, mais je suis retournée dans la ville où je suis née et où j’ai grandi : Berlin. Je passe d’une ville à l’autre, mais mon cœur appartient à Paris. POURQUOI FAITES-VOUS CE MÉTIER ? Dès mon plus jeune âge, j’étais fascinée par le mannequinat, je n’aimais rien de plus que de me déguiser et d’endosser différents rôles. Et j’adore voyager. Pour moi, il n’y a rien qui me fasse me sentir aussi belle que lorsque je bouge. QUEL A ÉTÉ VOTRE MOMENT PRÉFÉRÉ PENDANT LE SHOOTING ? J’ai beaucoup aimé l’énergie qui se dégage de ce grand moment de partage : tout le monde était tellement concentré sur la recherche de la bonne pose, la perfection de l’éclairage, de la coiffure et du maquillage. Une fois que vous avez le magazine entre les mains et que vous vous souvenez de tout le travail qu’il y a derrière cette couverture, vous avez la chair de poule. QUI VOUS INSPIRE ? Les voyages, car j’aime observer et décrypter les différents styles et langues de chaque ville. Chaque lieu a un son et une odeur différents et j’aime observer et voir ce qui se passe autour de moi.

Laure Marchand Julie Vanderhaeghe PHOTOGRAPHE Elle a signé les photos qui accompagnent le reportage sur Knokke-Heist. D’OÙ VENEZ-VOUS ? Je suis originaire de Schilde, mais j’ai déjà vécu dans plusieurs quartiers d’Anvers. POURQUOI FAITES-VOUS CE MÉTIER ? J’ai un amour infini pour l’esthétique et la lumière, mais aussi pour la découverte de nouvelles personnes, de nouveaux lieux et de nouvelles marques. J’aime aussi beaucoup la liberté que m’offre ce travail et le fait de pouvoir déterminer mon propre emploi du temps. VOTRE MOMENT PRÉFÉRÉ PENDANT CE SHOOTING ? J’ai rencontré deux vieilles dames sympathiques dans un magasin de meubles. L’une avait de beaux cheveux blancs et l’autre retravaillait des sacs à main de créateurs sur base de fourrure vintage. Très chic. QUI VOUS INSPIRE ? Beaucoup d’autres artistes. En �� mom�n�� ma�nifi�u� de Charlotte Lapalus et la photographie très pure de Lisa Sorgini.

JOURNALISTE Elle a écrit l’article sur la thérapie TikTok. D’OÙ VENEZ-VOUS ? J’ai grandi à la campagne. En automne, je récoltais des noisettes et j’allais ramasser des champignons. On se déplaçait dans la 2CV de ma mère, toujours avec des chansons de Pif Gadget en fond sonore. Nous n’avions pas de télévision, j’étais donc très libre. POURQUOI FAITES-VOUS CE MÉTIER ? Pour moi, le journalisme est une attitude, ma façon d’être dans le monde, de le comprendre et surtout de le faire comprendre. VOTRE MOMENT PRÉFÉRÉ LORS DE LA RÉDACTION DU REPORTAGE ? Cela peut paraître anodin, mais compte tenu du nombre de personnes qui ont des problèmes mentaux, j’ai réalisé l’importance de ce sujet et des questions qu’il soulève. QUI VOUS INSPIRE ? J’ai une grande admiration pour Simone Veil.

KAREN NACHTERGAELE. COLLECTION PERSONNELLE.

Céline Göbel

EN IMAGE

ET SI TOUT ÉTAIT FAUX ?

Par Etienne Heylen et Aurélia Dejond

Alison Jackson, Truth is Dead, þķĮĪķȸķ ǠǤɁĮÐĨĴÐĉÅīÐ ķ 9ďĴďĉķĮÐķĉ ķ īðþĴìďå ¾ TĮĴīðÆìĴȘ åďĴďĉķĮÐķĉĊìÐĴŒīðþĴìďåȘĊă

PRESSE.

Alison Jackson, Camilla wearing the Crown.

Problèmes relationnels entre les enfants du couple royal, détérioration inattendue de la santé du roi Charles III, emploi du temps chargé de la Reine… La photographe britannique Alison Jackson a fait appel à des acteurs et des sosies pour les bluffantes mises en scène de ces faux vrais clichés. À travers son exposition, l’artiste interroge, non sans humour, sur la vérité de l’image et prouve que l’on ne peut pas toujours se fier à sa propre observation, plus encore à l’ère des fake news. La vérité est morte, tout peut être faux et rien n’est authentique, assure-telle. Un parti pris esthétique dans lequel, outre les membres de la famille royale britannique, d’autres personnalités publiques apparaissent aussi dont David et Victoria Beckham, Bill Clinton, Kim Kardashian, Barack Obama et Donald Trump.

www.caroline-biss.com

TENDANCES

Médaille d’or

À l’approche des JO, les gourdes Dopper débarquent avec une édition spéciale ! Fabriquées à ĨīĴðī ÌÐ ǨǟɁɦ ÌȸÆðÐī īÐÆřÆăÑș ÐăăÐĮ brillent désormais aux couleurs des médailles : or, bronze et argent. :ďķīÌÐ #ďĨĨÐī wĴÐÐăș ǣǨǟɁĉăș ǡǣșǨǤɁɅ Įķī ÌďĨĨÐīȘÆďĉ ÐĴ ÌĊĮ ăÐĮ ĉæĮðĊĮ w ÌŒÐĊĴķīÐȘ

Célébrer l’été équivaut à devenir un oiseau de paradis avec la toute nouvelle Cool Box de Delvaux au bras, inspirée de la forme d’une glacière et déclinée dans des nuances acidulées. ĨīĴðī ÌÐ ǡǤǟǟɁɅȘ ÌÐăŒķŘȘÆďĉ

SUR LA LISTE D’AVRIL Réalisation Malvine Sevrin et Timon Van Mechelen

PRESSE.

Explosion de couleurs

3. 4.

Sortie printanière

Le printemps nous �re�donne envie d�en�ler nos bas�ets � �pécialement con�ue pour les coureurs, cette version améliorée de la Condor de �e�a est idéale pour accompagner nos foulées en plein air. �ec�ni�ues, confortables, ultra lég�res �seulement ��gr�, et écologi�ues, elles coc�ent toutes les cases� sans lésiner sur le st�le. ĮāÐĴĮ ďĊÌďī Ǣș Ðþș ǠǧǟɁɅȘ

Bien noué

La technique de nœud emblématique de Fratelli Rossetti domine la nouvelle collection printemps-été et se retrouve notamment sur ces escarpins très élégants. ǥǧǟɁɅ åīĴÐăăðīďĮĮÐĴĴðȘÆďĉ

Tout inclus

Ce fourre-tout de Lola Casademunt a vraiment tout pour plaire � un motif contemporain en noir et blanc, de la place pour toutes vos affaires et un prix abordable. ••• ǠǟǨɁɅ ăďăÆĮÌÐĉķĊĴȘÆďĉ

TENDANCES

Édition limitée

L’ambiance méditerranéenne et la joie de vivre se rencontrent dans la première collection de Penélope et Mónica Cruz pour �eo�, com�renan� notamment des �as�e�s, des mocassins, des escarpins et des manteaux. æÐďŘȘÆďĉ

Miroir upcyclé

Le label de maroquinerie Polène s’est associé à la designer française Wendy Andreu pour imaginer ce miroir ondulé qui mêle chutes de cuir et fines cordes en coton. Il n’en existe ��e ��e�em��aires, à bon entendeur… Miroir Oco Polène x ÐĊÌř ĊÌīÐķș ǣǣǟɁɅș ĨďăÐĊÐȭĨīðĮȘÆďĉ

beauté

Effet bonne mine garanti grâce à ce blush 2 en 1 qui s’applique aussi bien sur les pommettes que sur les lèvres. Stick joues et lèvres Color Touch’, #ÐĮĮĊæÐș ǢǡɁɅȘ PRESSE.

8. Geste

UNE DOUBLE PUISSANCE UNIQUE

En 7 jours seulement, efficacité perçue sur les signes de l’âge.2

Double Serum 1. Données et ventes internes Clarins – Monde. Gamme Double Serum, année 2022 | 2. Tests consommateurs, panel multi-ethnique, Double Serum 362 femmes, Double Serum Yeux 377 femmes, Double Serum Texture Légère 352 femmes, 28 jours.

CLARINS.COM

Traitement Complet Anti-Âge Intensif. L’iconique Double Serum, maintenant décliné en texture légère, idéale aussi pour les peaux mixtes à grasses et pour les hommes. Pour un traitement anti-âge global, appliquez en duo avec Double Serum Eye.

TENDANCES

�� défilé Blumarine printempsété 2024. ��d�� défilé Prada printemps-été 2024.

1. Lip Blush Creamy Lip & Cheek Stain Peachy Kiss de Huda Beauty, 27 €

DÉCRYPTAGE

L’ORANGE,

2. Eye2Cheek Poudre Multi-Usages Orange Delight 07 de Valentino Beauty, 49 €, sur valentino-beauty.be

UN GOÛT DE MODERNITÉ

3. Lip Maestro Satin n° 5 Night Out d’Armani Beauty, 43 € 4. Vernis 02 Grès Corail de Karolin van Loon, 28 € sur shopbeautybykroonen.com

Ci-contre, en coulisses du défilé Ulla Johnson printemps-été 2024.

couleur de l’année. Les maquilleur·ses avaient anticipé la tendance sur les podiums de l’été. Chez Ulla Johnson, la teinte, appliquée sur toute la bouche ou la lèvre inférieure, illuminait les visages des mannequins. Chez Blumarine, un smoky orange brûlé animait leur regard. Prada lui a donné une dimension arty : en touche sur la paupière mobile, façon coup de pinceau. « Pour créer une émotion plutôt qu’un maquillage », explique Lynsey Alexander, Global Creative Makeup Artist de la marque. « L’orange apporte modernité et étrangeté. Chaque mannequin portait une nuance correspondant à sa carnation, pastel pour les plus claires, vive pour les plus foncées », préciset-elle. Au quotidien, l’experte conseille d’appliquer en base un fard marron qui donne de la profondeur. « L’effet est magique sur les yeux bleus », s’enthousiasme-t-elle. Elle propose aussi d’oser l’orange en « total look » : yeux + pommettes + bouche. Pour franchir le pas, pourquoi ne pas s’inspirer de la pop star Taylor Swift et de sa bouche abricot ?

ALESSANDRO ZENO/LAUNCHMETRICS.COM/SPOTLIGHT. LAUNCHMETRICS.COM/SPOTLIGHT.

L’INFLUENTE SOCIÉTÉ PANTONE A DESIGNÉ LE « PEACH FUZZ » (un ton entre le rose et l’orange)

PETER CRUZ/SPLASH NEWS/ABACAPRESS.COM. FILIPPO FORTIS/LAUNCHMETRICS.COM/SPOTLIGHT. PRESSE (X5).

En touches ou en « total look », c’est la teinte make-up en vue cette saison. Par Vitoria Moura Guimaraes

TENDANCES

PHÉNOMÈNE

LE SAC À GRIGRIS

#ÐĮ ĉķăÐĴĴÐĮ ÆďăďīÑÐĮ Ū ÐķīðĮĮÐĊĴ ÆÐĴĴÐ ĮðĮďĊ Įķī ăÐĮ ĮÆĮ ÌÐĮ æīĊÌÐĮ ĉðĮďĊĮȢ UďĮ ÆìďðŘ Ĩďķī ĨÐīĮďĊĊăðĮÐī ăÐĮ ĊĒĴīÐĮȢ Par Charlotte Brunel Sélection Agathe Gire

À L’HEURE OÙ UN VENT DE MINIMALISME

souffle sur la mode, où les sacs « héritage » sont partout, l’envie de miser sur la sobriété et les classiques est bien là. Mais est-ce vraiment suffisant ? Sûrement pas : cette saison, les « it bags » sont apparus sur les podiums habillés de chaînes, de porteclés scoubidou, de cœurs et autres porte-bonheur. Une version plus radicale du bijou de sac apparu, dans les années 2000, qui accroche le désir : celui d’égayer un design parfois un peu sage en le personnalisant, de multiplier les outils (un contenant en plus, par exemple) façon couteau suisse et, bien sûr, d’attirer la bonne fortune.

LĊÐ ðīāðĊȣ ÐĊ ǫǩǪǪ ¾ qīðĮȣ ÐĊ īďķĴÐ Ĩďķī ăÐ ÌÑũ ăÑ >ÐīĉÝĮȢ

#Ñũ ăÑ Tðķ Tðķ ĨīðĊĴÐĉĨĮȷÑĴÑ ǫǩǫǭȢ 5

Notre sélection de sacs

Rodeo Large en cuir de veau Balenciaga, 4200 €.

Arcon en cuir de veau Hermès, prix sur demande.

Buckle Large en cuir Prada, 4800 €.

Nina Small en cuir de veau The Row, 5300 €, via Mytheresa.

UANZȯO' 9OZ >ȯwAq Ȣ O U >T'}tA wȢ ZTȯwqZ}OA:>}Ȣw} #AZ #'w 9O' twȢ qt'ww'Ȣ

1. En laiton, cuir et pierre Loewe, 280 €. 2. En cuir Gucci, 250 €.3. En cuir et métal Bottega Veneta, 290 €.4. En coton de bandana Call It By Your Name, 18 €. 5. En cuir Fendi, 390 €.

TENDANCES

#Ðũ ăÑ ¢ 9ÆĴďīř ĨīðĊĴÐĉĨĮȷÑĴÑɋǫǩǫǭȢ

TENDANCE

SANG BLEU Ajouter une touche de bleu à votre garde-robe est le moyen le plus rapide et facile de faire passer votre tenue quotidienne dans une autre dimension. RéalisationTimon Van Mechelen

#Ðũ ăÑ 9Ðīīæĉď ĨīðĊĴÐĉĨĮȷÑĴÑɋǫǩǫǭȢ

Bottes en cuir Chanel, prix sur demande.

TďĊĴīÐ >ǟǧɁÐĊ ť ÅīÐ ÌÐ ŒÐīīÐ ÐĴ ÆďķĴÆìďķÆ Hermès, prix sur demande.

Pendentif en aigue-marine Ole Lynggaard, ǡ Ǥǟǟ ɅȘ

Fourre-tout week-end en cuir Louis Vuitton, ǡǣǤǟɁɅȘ

Gants en polyamide et élasthanne Ioannes, ǡǣǤɁɅș Œð ¢ăĊÌďȘ

wĊÌăÐĮ ÐĊ Æķðī ÌÐ ŒÐķ Burberry, ǨǨǟɁɅȘ

Boucles d’oreilles en or blanc, diamants et saphir Recarlo, prix sur demande.

Lunettes de soleil en acétate Victoria Beckham, ǢǤǤɁɅȘ

Sac à main Horsebit Chain en cuir Gucci, ǢǡǟǟɁɅȘ

LAUNCHMETRICS.COM/SPOTLIGHT. JOEL VAN ALLMEN. PRESSE.

#Ðũ ăÑ AĮĮÐř TðřāÐ ĨīðĊĴÐĉĨĮȷÑĴÑɋǫǩǫǭȢ

x Knokke-Heist

MARIE CLAIRE S’INSTALLE À KNOKKE-HEIST Avis à tous les adeptes de mode : notez le 30 avril dans votre agenda, c’est la date à laquelle auront lieu le Marie Claire Designer Day et le Fashion Talk à Knokke-Heist. La station balnéaire se révèle être, une fois de plus, la destination mode de Belgique à ne pas rater.

Du 26 avril au 5 mai, se déroule à Knokke-Heist l’évènement Elle Fashion Week et Marie Claire ne pouvait pas manquer ça ! Le mardi 29 avril, nous organiserons le Marie Claire Designer Day. L’objectif est de mettre en contact les jeunes créateurs belges avec des commerçants locaux. De 10h à 18h, les designers auront l’occasion de rencontrer différents commerçants de Knokke-Heist et des environs afin de leur présenter leurs collections. MARIE CLAIRE FASHION TALK La journée se terminera par une réception et un Fashion Talk avec Jasna Rokegem, la fondatrice de Jasna Rok, le premier laboratoire de design FashionTech en Belgique. Avec son entreprise, elle associe les technologies de pointe et la mode interactive. Elle a déjà eu l’occasion de travailler avec des entreprises de renom telles que Volkswagen, SAP, Nasa et bien d’autres encore. Lors du Fashion Talk, elle parlera en détail de sa pensée visionnaire et répondra aux différentes questions qui lui seront posées. UN DÉFILÉ SPECTACULAIRE Mais ce n’est pas tout : pendant la Fashion Week, les rues commerçantes de Knokke-Heist se parent de boîtes en verre dans lesquelles vous pouvez découvrir les silhouettes les plus en vogue sélectionnées spécialement pour l’occasion par l’équipe de Marie Claire. Idéal pour les amateurs de lèche-vitrine. La semaine de la mode se terminera par un défilé exclusif Marie Claire le samedi 4 mai, à l’hôtel La Réserve, sur invitation uniquement. Un chanceux repartira du défilé avec un vrai diamant offert par Baunat Group.

PRESSE.

Découvrez le programme complet de la ELLE Fashion Week à Knokke-Heist sur mykh.be/ellefashionweek ou procurez-vous le guide complet et détaillé ¾ ăȸZŨÆÐ Ìķ ĴďķīðĮĉÐ ÌÐ NĊďāāÐ ȧ¢ÐÐÌūā ǯǯǩȨȘ

Cet article a été rédigé en collaboration étroite avec l’office du tourisme de Knokke-Heist. myknokke-heist.be

TENDANCES

CONVERSATION AVEC

ROK HWANG Cette saison, H&M collabore avec Rokh, une marque relativement peu connue, qui excelle dans les pièces ÌÑÆďĊĮĴīķðĴÐĮ ĨīďÌķðĴÐĮ ÌĊĮ ÌÐĮ ĉĴðÝīÐĮ ĉæĊðũĪķÐĮȢ Nous nous sommes entretenus avec le créateur Rok Hwang pour savoir comment fonctionne une collaboration avec le géant suédois. Par Elspeth Jenkins

Quel est le lien entre votre style déconstruit et H&M? « Cette collaboration avec H&M est spéciale parce qu’elle m’a permis d’être fidèle à ce que je suis. L’équipe de H&M dispose de connaissances et de ressources incroyables en matière de collaborations et d’éditions, mais elle m’a laissé une grande liberté. Mon souhait était de montrer Rokh au monde entier. Je pense que beaucoup de mes clients apprécieront ce projet et je suis également très enthousiaste à l’idée de le partager avec les amateurs de mode qui ne connaissent peut-être pas encore Rokh. » sķÐăĮ ĮďĊĴ ăÐĮ ÌÑťĮ ÐĴ ăÐĮ ŒĊĴæÐĮ ăðÑĮ ¾ ă ÆīÑĴðďĊ ÌȸķĊÐ ÆďăăÐÆĴðďĊ Ĩďķī ķĊÐ æīĊÌÐ ÆìôĊÐ ÌÐ ĉďÌÐ? « Lorsque la proposition est venue de H&M, j’ai tout d’abord été surpris - j’ai eu l’impression de franchir une étape importante. Je pense que cette collaboration renforcera Rokh en termes d’esthétique et de valeurs. Il s’agit essentiellement de partage et je voulais transmettre nos codes et nos idées avec différents publics à travers le monde. La collaboration avec H&M me permet de le faire. Dans le cadre d’une collaboration, le défi consiste principalement à trouver un terrain d’entente avec l’autre partenaire, mais avec H&M, j’ai surtout dû me concentrer sur mon travail. En ce qui concerne les difficultés, je ne peux honnêtement pas en citer, tout était si naturel. Nous avons passé beaucoup de temps sur chaque pièce,

Rokh x H&M.

mais de manière très positive. Chaque vêtement est passé par de vraies mains d’artisans, qui l’ont touché, coupé, fabriqué... Le voyage à Stockholm était également intéressant, car je n’y étais jamais allé auparavant. C’est une ville inspirante ! » wÐăďĊ ŒďķĮș ÌĊĮ ĪķÐăăÐ ÌðīÐÆĴðďĊ ă ĉďÌÐ ÌÐŒīðĴȭÐăăÐ évoluer à l’avenir? « Mon ancienne professeure à Central Saint Martins, la regrettée Louise Wilson, m’a donné d’excellents conseils. Elle avait l’habitude de me dire : wake up and smell the roses ! À l’époque, je ne connaissais pas l’expression, je ne savais pas ce qu’elle voulait dire. Mais plus je m’intéresse à la vie et aux gens qui m’entourent, plus je me rends compte que je dessine pour quelqu’un de conscient et d’engagé. Je ne veux pas parler au nom de l’industrie de la mode en général, mais personnellement, je reviens toujours à ce conseil. » O ÆďăăÐÆĴðďĊ ĮÐī ÌðĮĨďĊðÅăÐ ÌĊĮ ÆÐīĴðĊĮ ĉæĮðĊĮ >ɪT ÐĴ ÐĊ ăðæĊÐ ÌÝĮ ăÐ ǠǧɁŒīðăȘ

PRESSE.

Rok Hwang.

Quelles sont les références qui continuent à vous inspirer depuis le début de votre carrière ? « Ce qui m’inspire avant tout, ce sont les femmes qui m’entourent et celles avec lesquelles j’ai travaillé tout au long de ma carrière, qu’il s’agisse de ma mère ou de Phoebe Philo, lorsque je travaillais avec elle chez Céline. J’admire cette femme, cette attitude, cette façon de se battre. »

Rendre le savoir-faire belge accessible à chaque femme, voilà la mission de Mayerline Brussels. Nous habillons les femmes qui croquent la vie et dont le corps a acquis de l’expérience, pour vous aider à rayonner jour après jour. Fière initiatrice de National Wise Women’s Day 2024

TENDANCES

LE CHOIX DE

ELSPETH JENKINS EXIT LE STYLE MOB WIFE AESTHETIC : CETTE SAISON, TOUTE VOTRE GARDE-ROBE (MAIS AUSSI VOTRE COUPE) S’INSPIRERA DES LOOKS MONDAINS DES ANNÉES 60 DE LA SÉRIE FEUD: CAPOTE VS. THE SWANS.

Elspeth Jenkins, Fashion & Style Director.

Bye bye les applications de rencontre : le crush, c’est le nouveau clutch Helga. qďÆìÐĴĴÐ >Ðăæ ÌÐ Weekend Max Mara, ǢǥǟɁɅȘ

Le must pour vos dîners ou vos disputes conjugales... Assiette plate Blue Lotus de Dior Maison, ǠǦǟɁɅȘ

Ça sent les vacances... et Victoria Beckham.

Pour passer incognito, même auprès de votre propre mère…

qīåķĉ qďīĴďť Ċď ȸǨǦ ÌÐ Victoria Beckham Beauty, ǡǨǟɁɅȘ

Du volume ! Ça, c’est totalement 2024. Le Spray Fixant Invisible de Hair Ritual by Sisley, ǧǡșǤǟɁɅȘ

Les Mary Janes, c’est pour la vie. Mary Jane en cuir Kina de Carel, ǣǣǤɁɅȘ

Une rencontre avec Johanna Ortiz... du moins si votre portefeuille est du même avis. Robe en soie brodée de Johanna Ortiz, ǡɁǥǤǠɁɅș Œð UÐĴȭȭqďīĴÐīȘ

PRESSE.

OķĊÐĴĴÐĮ ÌÐ ĮďăÐðă qĊĴďĮ de Chanel, ǤǠǤɁɅȘ

�e �a� ��.��en �uir de Chanel, prix sur demande.

IDÉE FIXE

LA REINE L’ultra classique de Chanel : le sac 11.12. Ce modèle à double rabat, au cuir matelassé souple, à la fermeture en double C et à la bandoulière qui marie une chaîne dorée et un cuir tressé, est indémodable. Un sac qui mérite à lui seul une place sur le trône du chic. Longue vie à la reine Coco ! Par Timon Van Mechelen Photo Lina Zangers Stylisme Anna Quérouil

34 VIVRE-ENSEMBLE

À Sarcelles, juifs, musulmans et chrétiens cohabitent

42 ÉTERNELLE ICÔNE

Poussière blonde, la biographie romancée de Marilyn Monroe

48 INTERVIEW

Beth Ditto, la diva punk-rock

56 BABY CRASH

Les vraies raisons derrière un taux de natalité en déclin

MAESTRO Giorgio Armani, l’immuable pilier de la mode

SANTÉ MENTALE La jeune génération transforme TikTok en thérapie

Substance

ÉPOQUE

GRAND REPORTAGE

À Sarcelles, “on vit ensemble, c’est tout !” L’attentat du 7 octobre dernier et la guerre au Proche-Orient ont-ils bousculé l’équilibre de la ville-monde du Val-d’Oise, où cohabitent des communautés de toutes les confessions ? Pour tenter de répondre à cette question, nos reporters sont allées rencontrer ses habitant·es.

Anissa Zermani (assise), coach sportive de joueuses de foot à l’AAS Sarcelles, avec, de gauche à droite, ses stagiaires Noah, Lina et Henrique.

CRÉDITS

Par Catherine Castro Photos Sandra Mehl

CRÉDITS

ÉPOQUE

es effluves de viande grillée et un beat à faire danser les morts. En fermant les yeux, on pourrait se croire en Afrique du Sud. Bienvenue à Sarcelles. Sur la façade noir design de la gargote, des lettres de néon jaune annoncent le point de départ – et d’arrivée – de ce voyage. « Grillades africaines. » On est vendredi, jour de marché, jour de prière à la mosquée, jour de tiercé. Derrière le comptoir du tabac-PMU, deux jeunes femmes servent des cafés à la chaîne. Point de rencontre des médiateurs, des parieurs et de quelques femmes lestées de courses, ce café est un bon indicateur du climat local. Tempéré. Une rue et un immeuble séparent l’église et la mosquée. Il faut marcher quinze minutes de la gare du RER D pour rallier les galeries commerciales des Flanades, centre de la ville. Dans cet environnement piteux, des commerces vendent absolument tout : des oranges, des bongos, des perruques, du curry, des balais, des bougies, des robes à paillettes. Sarcelles, ville-monde où cohabitent, plutôt pacifiquement, soixante mille personnes originaires du monde entier, toutes religions confondues. Les émeutes de 2023, suite à la mort de Nahel tué par un policier à Nanterre, ont causé des dégâts plus limités qu’ailleurs : à part une tentative d’incendie du commissariat, aucun bâtiment public n’a été attaqué. Les heures très sombres de la ville remontent à 2014. Des émeutes antisémites, qui ont provoqué le départ vers Israël d’un tiers des dixhuit mille Sarcellois·es de confession juive.

«C’EST PAS UN SUJET»

L’attentat du Hamas, le 7 octobre 2023, et la recrudescence d’actes antisémites en France ont cependant tout changé dans la communuté juive. Pourtant, la ville ne déplore qu’« un tag antisémite dans une cage d’escalier », assure le maire PS Patrick Haddad, enfant de Sarcelles élu en 2018. « Et des injures », complète Thierry Clovis, chef de la police municipale. Ne pas importer le conflit est une volonté politique martelée par l’édile et ses adjoints. Dans Nos racines fraternelles*, son livre publié en septembre, Patrick Haddad livre sa vision d’un champ des possibles fraternels. « Notre rôle est de prouver que des gens de confessions différentes peuvent vivre les uns avec les autres, dans le respect des lois de la République. » Proclamer le « vivre ensemble » dans une société en voie d’extrême polarisation semble un rien utopique. « Parfois, je me dis que ce type est dingue, confie une personne souhaitant garder l’anonymat. Il croit

vraiment à ce qu’il dit, à la fraternité, au dialogue. Depuis qu’il est là, les tensions ont diminué. » Pour prendre la mesure de « l’exception sarcelloise », on a rencontré beaucoup de monde. Des agents municipaux, des responsables d’associations, mais surtout des habitant·es. Des juif·ves et des musulman·es, des chrétien·nes et des évangélistes, des Blanc·hes, des Beiges, des Noir·es. Une mosaïque de personnalités qui nous ont répété comme un refrain : « Le « vivre ensemble » ? Ce n’est pas un sujet. On vit ensemble, c’est tout. » L’attentat du 7 octobre et le conflit au Proche-Orient ont-ils fragilisé l’équilibre précaire de cette ville où plus d’un tiers des habitant·es vit avec moins de 1 128 euros par mois ?

1. Devant la gare du RER D, à quinze minutes à pied du centre-ville. 2. Déborah Israël, conseillère municipale, invite ses voisin·es, non juif·ves, à partager un goûter casher. 3. Naïma Mahyaoui positionne son voile avant la prière du vendredi à la mosquée.

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Au stade Nelson Mandela, le soleil est de sortie. Le conflit s’invite dans la discussion avec Henrique, Lina, Noah et Anissa, mais seulement parce que l’on pose la question. « Y a plus de tensions qu’avant », estime Henrique, 18 ans, en première année de fac. « Pas du tout ! » rétorque Lina, lycéenne de 17 ans. Henrique : « Au lycée, on s’autocensurait, c’était mal vu de dire ce qu’on pense réellement. » « C’est pas un sujet », lâche Lina, vaguement blasée, en rajustant son foulard. « On peut être juif sans être concerné par Israël, tient à dire Noah, aussi à l’université. Ce qui me choque, c’est les victimes israéliennes dont on dit les noms alors que les Palestiniens sont des chiffres. » Tous les trois sont les stagiaires d’Anissa Zermani, coach sportive de 24 ans à l’AAS Sarcelles, club de foot de niveau national. Ongles vernis et rire facile, elle entraîne des joueuses. Ces quatre-là passent leur temps à se vanner. « On se balance des blagues sexistes, racistes, antisémites, tout y passe, les Blancs, les Noirs, les femmes, les Juifs, les Arabes », rit Anissa. Anissa est chrétienne d’Orient, Noah est juif, Lina, musulmane, Henrique, catholique. Quatre versions de Sarcelles, Babel sur Polaroïd. Transpirer ensemble crée des liens.

Dans une allée de la cité des Lochères, un garçon à vélo fait du « wheeling » (roue arrière) devant nous.

«OUAH! SARCELLES, LE GHETTO»

Vêtements noirs, capuche, gants, masque ne dévoilant que les yeux, des yeux noirs, pétillants d’intelligence. Un graffiti comme une stèle nous arrête. « Justice pour Ibo. » Le garçon s’approche. « Ibo, tout le monde l’aimait, c’était un mec trop cool, droit, droit dans la religion, il allait même se marier. » Et de continuer d’une voix plate : « Ibo, 6 octobre 2019 ; Monzomba, 04-06-2023. » Ibrahima Bah, 22 ans et Monzomba Diarra, 28 ans, deux jeunes de Sarcelles tués lors d’interactions avec la police nationale. Des faits qui résonnent comme des questions. À 18 ans, en terminale carrosserie, il anticipe les réactions quand il va chercher un stage : « Ouah ! Sarcelles, le ghetto. » Le conflit au Proche-Orient, il le traduit en injustice, une de plus : « Dans le quartier juif, si une grand-mère se fait arracher son sac, la police la protège. Ici, ma grand-mère, y’a personne pour la protéger. Au fait, comment vous allez m’appe••• ler ? » « Le garçon au vélo. » Ça lui va.

ÉPOQUE

Quinze minutes à pied plus loin, l’avenue PaulValéry traverse la « Petite Jérusalem », le quartier juif de Sarcelles. Une importante communauté séfarade originaire de Tunisie et du Maroc y est installée depuis le début des années 60, près de la synagogue. La ville accueille le siège départemental des institutions loubavitch, mais aussi une crèche et une école confessionnelles, deux synagogues, un centre d’études et un bain rituel.

•••

L’IMMEUBLE DES MIXITÉS

Devant le restaurant Inoun, une voiture de police estampillée Vigipirate veille. En face, le minuscule restaurant de Sergioh est bondé. À la caisse, une dame nous dit : « J’ai mal à ma France. La haine, elle est importée par les réseaux sociaux. » Deux numéros plus loin, chez Natanya, où tout est casher et fait maison, ça tchatche à fond. « Je prends mon café tous les matins avec mes copains arabes », sourit Avener. Line Kleinebreil, ex-prof et médecin, vit dans le quartier depuis des décennies. Elle précise : « Je ne suis pas juive. Avant, tout le monde prenait l’ascenseur le jour du shabbat, les enfants allaient dans les mêmes écoles. L’intégrisme religieux a progressé, la création d’établissements confessionnels, à la fin des années 90, empêche la mixité. » Sophie, l’une de ses voisines, « Française, pas Israélienne, croyante, pas religieuse », prend l’ascenseur le samedi. La conversation coule sans heurts. Soudain, la texture de l’air se fige. Une jeune femme voilée est entrée

“Je suis juive tunisienne pratiquante. J’ai été élevée avec des Arabes. Tous les samedis, on met le couscous sur la table.” Séverine, photographe

pour acheter un sandwich. Même le comptoir est sur le qui-vive. En face, près du Franprix, dans l’immeuble de Déborah Israël, religions et cultures se croisent sans conflit. Avant le 7 octobre, les filles de cette pratiquante orthodoxe, élue au conseil municipal, rentraient seules de l’école. Elles sont scolarisées à deux cents mètres, dans l’école confessionnelle Ozar Hatorah, protégée par deux militaires. Désormais, leur mère va les chercher tous les jours. La peur est là. Stricte observante religieuse – perruque, bras et genoux couverts –, Déborah nous a conviées chez elle, avec des voisin·es. Un père et son fils guadeloupéens qui viennent allumer ou éteindre les appareils électriques le samedi, et une Indienne chrétienne de 84 ans en sari, dont les yeux bleus connaissent l’exil. Elle est accompagnée de son petit-fils, Gérald, 26 ans. Né à Sarcelles, il s’est converti à l’islam récemment. Ça doit être ça, l’exception sarcelloise. « Mon père était rab-

1. Dans la boulangerie casher Natanya, où travaille Simon. Il pose ce jour-là avec des employées qui ne pratiquent pas la même religion que lui. 2. Devant l’entrée de l’école Ozar Hatorah, sous surveillance depuis ăÐ ǦɁďÆĴďÅīÐ ÌÐīĊðÐīȘ

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bin, c’était un érudit, justifie Déborah Israël. Il recevait tout le monde, peu importe la religion, le niveau socio-économique, la couleur politique. Il avait engagé une femme musulmane pour travailler à la synagogue. » C’est Fatima Alali, cheffe de cabinet du maire, qui nous a présenté Déborah. « Je suis née à Alep. Un jour, Déborah m’a invitée à un dîner de shabbat. Son mari, aussi religieux qu’elle, a chanté pour moi l’appel à la prière et une chanson du chanteur syrien George Wassouf. Celle que me chantait mon père. » Elle a questionné Déborah sur les limites de leur amitié : « Que nos enfants ne se marient pas. » Lors de la campagne pour les élections municipales en 2018, quelqu’un a dessiné une croix gammée sur le visage de la candidate Déborah Israël, affiché sur les panneaux électoraux.

«SALAM SHALOM SALUT»

L’antisémitisme et le racisme infusent à Sarcelles comme partout en France et en Europe. La ville a mis en place un plan de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations, en partenariat avec la Licra, SOS Racisme et son plan « Salam Shalom Salut », l’Union des Étudiants Juifs de France. Un combat nécessaire. Car pourquoi Sarcelles échapperait-elle à un cancer qui ronge le pays ? Au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2022, Marine Le Pen a fait ici un score de 32,13 % des voix. Et au premier tour, Éric Zemmour en comptabilisait 11,55 % dans les

bureaux de vote de la ville où la communauté juive est majoritaire. « L’altérité, ça s’apprend », nous disait quelqu’un. Chez Naïma Mahyaoui, Française née au Maroc, le baromètre remonte. Elle vit « au village », le Sarcelles d’avant, demeures bourgeoises, église à l’ancienne et boucherie franco-musulmane. Naïma était gouvernante au camping de BoulogneBillancourt. Elle a tellement porté de sacs de linge qu’elle souffre du syndrome du canal carpien. Mal aux mains. Après avoir vécu à Paris, puis dans le grand ensemble, cette femme solaire a acheté un appartement avec son mari dans une résidence de bon standing. Le lieu est à son image, une respiration. Naïma est une voyageuse. Un jour, sur un coup de tête, elle est partie en Israël. « Je voulais prier au mur des Lamentations. Je n’ai pas caché au garde que j’étais musulmane. On a parlé, il m’a laissée entrer, j’ai prié. » Sa voisine Séverine nous rejoint. Photographe à la maternité, elle passe ses journées à immortaliser des familles de toutes confessions. Les deux femmes se disent des mots en arabe, discutent, se marrent, c’est beau à regarder. « Je suis juive tunisienne pratiquante, j’ai été élevée avec des Arabes, dit cette mère de trois enfants. Tous les samedis, on met le couscous sur la table. » Naïma et Séverine se serrent dans les bras. Elles se disent « je t’aime » en guise d’au revoir. (*) Éd. Philippe Rey.

3. « Wheeling » au quartier de Lochères. 4. Naïma Mahyaoui (de face) et son amie Séverine, juive pratiquante.

CULTURE

La culture en pleine conscience. Par Etienne Heylen et Aurélia Dejond

Pierrot et squelettes, ǠǨǟǤȘ ďăăÐÆĴðďĊ N Bank nv Brussel.

L’année Ensor EXPO James Ensor à l’honneur dans tout le pays. D’Ostende, où il naquit et termina ses jours, à Anvers, en passant par Bruxelles où il façonna son langage imagé et distinct. James Ensor est inextricablement lié à Ostende, mais Bruxelles a également joué un rôle crucial dans son développement en tant qu’artiste. Dans un cadre historique unique - le palais de Charles de Lorraine - l’exposition montre comment la capitale, ses habitants et les artistes l’ont inspiré. Bozar a décidé de rendre hommage au maître à sa manière, en mettant en lumière toutes les facettes de l’artiste. Ensor était, en effet, bien plus qu’un peintre de masques et de squelettes. C’était également un écrivain doué, un mélomane et un compositeur. L’exposition permet de découvrir un florilège de son œuvre, de sa jeunesse à ses dernières créations. Une attention particulière est portée à certaines d’entre elles, moins connues, mais aussi à ses gravures et à ses compositions musicales. Au total, Bozar présente plus de 150 pièces, dont 30 peintures à l’huile, 80 œuvres sur papier (principalement des dessins), 40 documents (estampes, photographies, manuscrits et partitions manuscrites, fragments de films, extraits sonores et une tapisserie). James Ensor, Maestro, þķĮĪķȸķ ǡǢɁþķðĊ ¾ ďšīș ÅďšīȘÅÐȘ James Ensor, Inspired by Brussels, þķĮĪķȸķ ǡɁþķðĊ ¾ ă ðÅðďĴìÝĪķÐ tďřăÐ ÌÐ ÐăæðĪķÐș āÅīȘÅÐȘ

FOCUS BASTOGNE

War Rooms. Where we said Nuts

Un vrai voyage dans le temps dans ce tout nouveau musée qui īÐĊŒďðÐ ¾ ÌÑÆÐĉÅīÐ ǣǣɁÐĴ ă bataille des Ardennes. Un écho d’autant plus puissant que le monde est plus divisé que jamais et la démocratie attaquée dans de multiples endroits. Se souvenir de la résilience des soldats américains et des civils belges est crucial. Rue de La Roche 40. bastognewarmuseum.be SCHAERBEEK

Encore et encore

Une exposition articulée autour des rituels. Douze artistes se sont imposé des protocoles créatifs, répétant systématiquement le même geste ou le même motif. C’est le cas de l’installation Just My Luck de Katherine Longly et Cécile Hupin, avec des centaines de billets de loto grattés. Interpellant. LķĮĪķȸķ ǤɁĉð ¾ ă TðĮďĊ ÌÐĮ Arts, chaussée de Haecht 147. ăĉðĮďĊÌÐĮīĴĮȘÅÐ ANVERS

Festival du printemps d’Anvers

Dix concerts audacieux avec, au programme, une série de créations mondiales, une œuvre classique majeure et un concert intimiste aux chandelles. Mais aussi une vraie surprise culinaire en apothéose : le chef Peppe Giacomazza réalisera une recette magistrale en musique. #ķ ǠǤɁķ ǡǠɁŒīðă ¾ ă ďķīĮÐ Ìȸ ĊŒÐīĮ ȧ>ĊÌÐăĮÅÐķīĮȨș ďīšÐĮĴīĴ ǢǠȘ ĊĴœÐīĨĮĨīðĊæåÐĮĴðŒăȘÅÐ AMSTERDAM

Express Yourself

Le regard de deux photographes Įķī ÌÐĮ ÌďĮ ÌÐ ǠǨǧǠɁ¾ ǡǟǠǡȘ Gerard Wessel leur rendait visite dans le circuit de la vie nocturne, André Bogaerts les voyait à l’école. Un groupe est exubérant, l’autre se compose de portraits tranquilles. Une juxtaposition frappante de différentes expressivités. LķĮĪķȸķ ǨɁþķðĊ ķ tūāĮĉķĮÐķĉȘ īūāĮĉķĮÐķĉȘĊă

PRESSE.

SORTIES

Cabine troisième classe.

EXPO

ALLER SIMPLE SUR LE TITANIC

FESTIVAL

KALUSH ORCHESTRA. TITANIC EXHIBITION. EUROPA EXPO.

BALKAN TRAFIK! On ne manque pas la 18e édition du festival devenu l’incontournable rencontre entre les créatifs des pays de l’Europe du sud-est et de Bruxelles, capitale européenne multiculturelle. Très belle mise en avant de la diversité culturelle des Balkans à travers une variété de genres musicaux, du rock au hip-hop, du punk à l’électro, de la fusion au jazz, des brass bands à la musique traditionnelle. Manu Chao, No Smoking Orchestra, Koza Mostra ou encore Kalush Orchestra, le groupe ukrainien vainqueur de l’Eurovision en 2022. Une programmation pointue assortie d’une immersion dans la culture balkanique, grâce au Balkan Village. Les festivaliers pourront profiter des food trucks aux saveurs balkaniques, d’un bar à vins régional, des ateliers de danse, des expositions photos et BD, ainsi que des rencontres avec les communautés locales. �al�an �ra�� d� ��a� ��a�ril� �la�e de �ro��re� �al�antra��o�

Le 10 avril 1912, le RMS Titanic, le navire le plus luxueux et le plus avancé technologiquement de l’époque, entreprit son premier et dernier voyage au départ de Southampton. Quatre jours plus tard, à 23h40, l’impossible se produisit. Le paquebot entra en collision avec un iceberg et sombra dans l’océan glacé après 2 heures et 40 minutes, faisant près de 1500 victimes. Plus d’un siècle plus tard, l’exposition rappelle cette tragédie et l’histoire du navire à travers des objets réels et des répliques. Elle se concentre également sur les destinées poignantes des passagers, à travers plus de 260 artefacts du Titanic ainsi que plusieurs reconstitutions des cabines du navire. Dès l’arrivée, le visiteur reçoit une réplique d’une carte d’embarquement , comme les passagers du Titanic à l’époque. Puis le voyage commence, de la construction à la vie à bord, en passant par le naufrage et la mission de récupération d’objets au fond de l’océan. Titanic, the Artifact Exhibition, à Tour & Taxis, Bruxelles. ��s��’a� ��in� titani�e�po��e�

Zoom

LIÈGE ��o�rd’��i en�ore�

L’atelier Mona Lisa.

��onard de �in�i est �onsid�r� �o��e l’�n des pl�s �rands ��nies de l’�istoire� �’e�po propose d’entrer dans son atelier � tra�ers trois an�les�� l’art� la te��nolo�ie et la �astrono�ie� �n �o��en�e a�e� ses ��res ��t�i��es� �o��e la �o�onde o� le �al�ator ��ndi� �ns�ite� �’est a� to�r de l’in�ente�r�in��nie�r d’entrer en s��ne� tandis ��e la derni�re partie est r�ser��e � la �astrono�ie� ��onard �tant �onsid�r� �o��e le pre�ier a�rono�e et �nolo��e de l’�istoire� �n par�o�rs �as�inant�

Da Vinci, l’artiste, l’ingénieur, le gastronome. ��s��’a� ��in� �are de �i��e��ille�ins� e�ropae�po��e

CULTURE

toute sa fragilité, à un moment charnière de son existence. On est à l’été 1960, elle est sous l’emprise du champa g n e et des ba rbitu riqu es , s o n mariage avec Arthur Miller touche à sa fin, elle est l’amante éplorée d’Yves Montand. Elle tourne le film Les Désaxés en plein désert du Nevada, les conditions sont dantesques.

LIVRE

On est loin du glamour et des paillettes car, vous montrez une Marilyn à l’état brut. C’est ça qui m’a toujours interpellée. Cet écart gigantesque entre l’icône ultime et l’être si peu apaisé qu’elle était. Derrière l’archétype de la blonde sexy et pulpeuse, se cache une femme angoissée, fatiguée, pétrie de doutes. Ça la rend d’autant plus touchante et humaine. C’est cette facette extrêmement vulnérable que j’avais envie de creuser. Quand Pauline, femme de chambre au célèbre Mapes Hotel, est appelée un matin pour nettoyer la suite 614, elle ne la reconnaît d’ailleurs pas, tant Marilyn était abîmée par les excès. Et c’est précisément ce qui est beau et puissant dans ce face-à-face : chacune est authentique, vraie, aucune ne triche.

ENTRETIEN Fan de Marilyn depuis ses treize ans, la romancière raconte l’icône à travers les yeux d’une femme de chambre. Loin du biopic, cette fiction fait passer l’actrice au second plan et souligne le pouvoir d’une rencontre sur une vie. Par Aurélia Dejond

Vous portez toujours du Chanel n°5 ? Absolument (rires) ! C’est mon parfum fétiche depuis que j’ai découvert Marilyn dans Certains l’aiment chaud : ma fascination a été totale et n’a jamais décliné. D’ailleurs, je remercie Pauline, mon personnage principal, de m’avoir fait mieux connaître mon idole, grâce à l’écriture de ce roman. J’ai vraiment l’impression de l’avoir rencontrée et pas n’importe comment, car c’est la femme derrière la star que j’ai découverte, sans fards ni artifices, mais dans

La confiance en soi, c’est la clé, pour avancer dans la vie ? Oui, et c’est le cadeau que Marilyn fait à Pauline, grâce à la puissance de leur rencontre : apprendre à croire en elle. Vingtenaire, fille-mère mal fagotée, Pauline a peu d’atouts pour démarrer dans la vie. Or, elle va s’affirmer, s’affranchir, faire des études, devenir vétérinaire. Elle prend son envol, grâce à une autre femme. Cette solidarité féminine est magnifique et me touche beaucoup, elle est éminemment précieuse, cultivons-la ! Poussière blonde, Tatiana de Rosnay, 21,90 €, Albin Michel.

PRESSE.

Tatiana de Rosnay à la rencontre de Marilyn Monroe

Au point qu’une forme de sororité va les lier ? Complètement ! Chacune va soutenir l’autre, à sa façon, lui ouvrir les yeux sur sa propre vie. D’habitude, Marilyn prend toute la lumière, mais dans mon roman, j’ai voulu que Pauline soit sous les projecteurs. Marilyn va la révéler à elle-même, petit à petit, au point que sa destinée en soit complètement bouleversée.

Théâtre Royal des Galeries

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Directeur : David Michels

i a D P r e N Te T

Avec

Christel Pedrinelli, Nicolas Buysse, Laurence Warin, Stéphane Pirard

T T r G i B i e r N To ADe

Mise en scène : Damien De Dobbeleer Scénographie : Léa Gardin Costumes : Sophie Malacord Lumières : Laurent Comiant

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Du 1er au 26 mai 2024 En coproduction avec La Coop asbl et Shelter Prod avec le soutien de taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge

Illustration Léa Gardin

Camille Kohler

CULTURE

CINÉMA

NEWS Par Joëlle Lehrer

ON PREND LA VOITURE AVEC

Drive-Away Dolls de Ethan Coen et Tricia Cooke

ON PREND L’AVION AVEC

Northern Comfort de Hafsteinn Gunnar Sigurðsson Le réalisateur islandais s’est inspiré d’une histoire réelle pour bâtir cette comédie absurde autour de la peur de prendre l’avion. Réunissant une bande de personnages qui, n’ont rien de commun, comme un couple d’influenceurs, un romancier, une cadre d’entreprise et un instructeur néophyte dans un vol rempli de turbulences, il démontre avec humour que la peur n’écarte pas le danger. Lorsqu’ils atterrissent en Islande, dans un désert de glace, on ne peut s’empêcher de rire malgré tout. Les acteurs sont épatants. Avec Lydia Leonard, Timothy Spall et Ella Rumpf, en salles.

Joel, mais avec son épouse Tricia Cooke. C’est une première. Pour incarner ces aventurières malgré elles, ils ont choisi la superbe Margaret Qualley et l’excellente Geraldine Viswanathan. Autour d’elles, on reconnaîtra Matt Damon et Pedro Pascal. Un casting de stars. Avec Margaret Qualley, Geraldine Viswanathan, Matt Damon et Pedro Pascal, sortie le 3 avril.

ON RIT ET ON PLEURE AVEC

ON PART EN FORÊT AVEC

Le Dernier des Juifs de Noé Debré

Evil Does Not Exist de Ryusuke Hamaguchi

Cette comédie douce-amère prend un écho inattendu en cette période de résurgence de l’antisémitisme en Occident. Tournée avant la guerre entre Israël et le Hamas et avant l’augmentation des agressions dont sont victimes les Juifs en France et ailleurs, elle met en scène un couple mère-fils savoureux. Dans une banlieue parisienne, la mère, splendidement incarnée par Agnès Jaoui, s’aperçoit qu’elle et son loser de fiston, Michael Zindel, sont les derniers Juifs de leur cité. Leurs voisins musulmans et chrétiens se montrent, pour la plupart, très gentils à leur égard. Pourtant, la mère pense qu’il est temps de partir. Le fils va lui faire croire qu’il met tout en place pour leur départ… Avec Agnès Jaoui, Michael Zindel, Solal Bouloudnine et Eva Huault, sortie le 10 avril.

Dans une longue promenade vers la fin de l’hiver, le réalisateur japonais, récompensé pour ce film au London Film Festival, parvient à réunir plusieurs points de vue. Celui d’une petite communauté humaine vivant en autarcie et en respect de la nature qui la nourrit, celui d’une entreprise convaincue que le glamping (camping glamour) est l’avenir et celui d’un duo père-fille particulièrement touchant. Une histoire où les petites filles sont les seules à pouvoir comprendre les biches… Avec Hitoshi Omika et Ryo Nishikawa, sortie le 10 avril.

SIMON BIRMAN. 2023 NEOPA, FICTIVE. PRESSE.

Vous vous rappelez de Thelma et Louise, eh bien, vous allez découvrir le tandem Jamie-Marian. Dans cette comédie américaine bien barrée, l’une se remet d’une rupture avec sa petite amie, l’autre a besoin d’évasion. Elles embarquent en voiture en direction de Tallahassee mais leur route va croiser des malfrats maladroits et une flic très expressive. Ce road-trip au féminin est signé par Ethan Coen, sans son frère

publi-reportage

DR FANNY BALLIEUX MET EN VALEUR NOTRE BEAUTÉ NATURELLE Dans l’univers des soins cosmétique et esthétique, il est essentiel de trouver un praticien alliant compétence médicale et compréhension des besoins individuels. Le Dr Fanny Ballieux combine avec talent la rigueur professionnelle et l'attention personnelle.

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à ce que ses patients se sentent en sécurité et à l'aise. Elle prend le temps nécessaire pour expliquer en détail les options disponibles, de la moins invasive à la plus invasive, les risques, les complications possibles ainsi que les résultats attendus. Comme par exemple le nouveau soin de la peau BBL Young Forever qu’elle pratique dans son cabinet en Belgique. Ce traitement révolutionnaire non invasif combine la technologie BBL (BroadBand Light) avec des agents rajeunissants pour une peau éclatante et raﬀermie. Une à 3 séances permettent d’atténuer les tâches pigmentaires, les rougeurs et de rajeunir la peau qui paraît 10 ans de moins ! Que ce soit des injections en prévention, des traitements esthétiques ou de la chirurgie plastique, elle reçoit également pour des soins ou consultations à Lille et dans la Clinique des Champs-Elysées, à Paris. Le docteur Fanny Bailleux saura dissiper tous les doutes ou interrogations que l’on peut avoir, par ses conseils et sa disponibilité à chaque étape et sera une aide précieuse pour décider de façon éclairée, en fonction de nos désirs et de nos morphologies. La véritable garantie de recevoir des soins de qualité !

Dr Fanny Ballieux - Site : https://www.drBallieux .com/en/home

CULTURE

L’élégance selon Alain Chamfort

INTERVIEW Il appartient à cette caste d’artistes pour qui ăÐ ĉďĴ Ƀ ÌĊÌř Ʉ ÑĴÑ ðĊŒÐĊĴÑȢ ìÐš ăķðȣ ŪďĴĴÐ ķĊ Ĩīåķĉ ÌÐ nostalgie amusée, de grâce légère, de sensualité musicale. Son nouvel album, L’Impermanence, s’annonce comme le dernier d’un long chapitre entamé dans les seventies. Pour ķĴĊĴȣ ìĉåďīĴ ĊɂīīÔĴÐī ĨĮ ă ĉķĮðĪķÐȢ tÐĊÆďĊĴīÐȢ Par Joëlle Lehrer

On s’est trouvé un petit espace peu bruyant, au bar de l’Hôtel The Hoxton, pour converser. Déjà le titre du nouvel opus, L’Impermanence, il fallait l’expliciter. « C’est un concept bouddhiste qui prend en compte le mouvement. Rien n’est figé à aucun niveau. L’univers, la matière, l’esprit, tout est constamment en transformation. Il faut l’accompagner plutôt que de chercher à retenir les choses. Tout, dans nos vies, relève de l’impermanence. Cela m’a servi le jour où j’ai vécu une séparation. » Il avait approché le bouddhisme dans les années 60 pour savoir que cela peut fonctionner. Sur ce disque, des questions profondes surgissent comme dans La Grâce. Pour un artiste à l’immense discographie, est-ce important de laisser une empreinte ? « Est-ce une empreinte ou un moment éphémère ? Quand on est à l’origine d’une chanson, c’est assez légitime de vouloir savoir si elle aura un impact. » SE DISTANCIER DE LA FOIRE AUX VANITÉS Les musiques qu’il compose sont fortement influencées par la musique classique. « Ma formation classique imprègne ce que je fais. Le piano génère une logique harmonique différente de celle des gens qui arrivent à la musique par le blues et la guitare. Mais il y a aussi d’autres influences comme celles du jazz ou de Burt Bacharach. » Dans la superbe Vanité, vanité, Alain Chamfort pointe encore une question essentielle. « C’est une manière de reconnaître nos comportements, nos postures, nos faiblesses. On est constitué de beaucoup de choses artificielles qui nous permettent de nous positionner, de prendre les tics de la société, d’être influencé par les modes. C’est notre inconsistance. Je n’ai pas toujours échappé à la foire aux vanités. Mais s’en distancier est un pas à faire dans l’apprentissage de la vie. » Associé depuis toujours à l’idée que l’on se fait de l’élégance française, Alain Chamfort avoue n’avoir pas fait grand-chose contre… « Je suis le reflet de ce que l’on m’a appris enfant. Ma mère voulait que ses enfants aient bonne allure et qu’ils représentent une bonne éducation. Alors qu’on était modestes mais on le faisait modestement aussi. Le dimanche, on s’habillait bien. Après, j’ai fréquenté des écoles privées où je fréquentais des enfants de bourgeois et je repérais les belles paires de mocassins. J’ai maintenu cet œil. Je préfère un bel objet qu’un truc pourri. Moi, je regardais Cary Grant ou Fred Astaire, on basculait dans un monde idéal. » Si L’Impermanence s’annonce comme son dernier album, c’est parce qu’il a noté que plus grand monde n’écoute encore la musique comme autrefois. « On est sur des playlists. Le rapport à la musique est différent. J’avais intégré ça. On va dire que c’est le dernier et l’inclure dans ses thématiques. Avec un regard sur le passé et sur ce que l’on devient. Mais je ferai encore des chansons sur des formats d’E.P. qui correspondent plus à notre époque. » Alain Chamfort, L’Impermanence, BMG.

AC-SUNNYSIDE.

MUSIQUE

NEWS Par Joëlle Lehrer

ON SUIT

Grace Cummings Cette jeune Australienne à la voix puissante et grave s’est déjà vu attribuer le titre de « Storm Queen », inspiré par son deuxième opus. Le troisième, qui sort ce printemps, ne fait que confirmer le talent de l’autrice-compositrice-interprète de Melbourne. Ramona, directement influencé par le To Ramona de Bob Dylan, reflète sa vision de la perte, de l’autodestruction et de la violence émotionnelle. Grace ne cherche ni à adoucir, ni à modérer son humanité. Son registre musical va de la folk à la soul et les orchestrations de cordes y sont somptueux. Parmi ses musiciens, on retrouve la harpiste Mary Lattimore. On ne peut s’empêcher de penser aux grands albums de la fin des sixties et du début des seventies en l’écoutant. Grace pense que, même dans les moments pénibles de nos existences, il est possible de trouver de la beauté. On valide.

TAJETTE O_HALLORAN. SAM SMOKER. PRESSE.

Grace Cummings, Ramona, }ZȥqA wș ĮďīĴðÐ ăÐ ǤɁŒīðăș ÐĊ ÆďĊÆÐīĴ ăÐ ǠǤɁĉð ¾ 9ďīÐĮĴ UĴðďĊăȘ

ON RETROUVE

ON DÉCOUVRE

ON EXPLORE

Dan Auerbach et Patrick Carney se sont connus à l’école, dans les années 90, avant de former l’un des plus intéressants bands américains des ĊĊÑÐĮ ǡǟǟǟɁÐĴ ĨăķĮȘ ZĊ ĮÐĊĴ ĪķȸðăĮ ĮÐ åďĊĴ ĴīÝĮ plaisir avec ce douzième album célébrant l’amitié, le blues, le hip-hop et le post-punk et ăȸZìðď Ìȸďľ ðăĮ ŒðÐĊĊÐĊĴȘ ÐÆāș UďÐă :ăăæìÐīș Dan The Automator mais aussi Juicy J et Leon Michels ont contribué à cet opus qui contient sa touche de fun et de sensualité. Et surtout beaucoup de rythmes et d’énergie. }ìÐ ăÆā NÐřĮș Ohio Players, Warner Music, ĮďīĴðÐ ăÐ ǤɁŒīðăȘ

Échappé de 77, un groupe de rap bruxellois, mais jurant ne pas être un rappeur, Morgan présente son premier album d’une douceur extrême. Tant qu’à faire, il l’a baptisé Sérénades et l’a nappé de synthés. Abdo, l’un des morceaux plus dansants, pourrait nous entraîner vers la salle de gym ou de danse et nous faire sortir du cadre d’Instagram… Mais on pourrait lui préférer son duo, Avec moi, entonné avec Ryan De La Cruz. Morgan, Sérénades, ĊðŒÐīĮă TķĮðÆș ÐĊ ÆďĊÆÐīĴ ăÐ ǡǧɁŒīðă ķŘ UķðĴĮ ďĴĊðĪķÐȘ

Cette jeune Londonienne a choisi de s’appeler gglum (sans majuscule) alors qu’elle s’appelle, en réalité, Ella Smoker, ce qui est déjà un cadeau du ciel. Son premier album, The Garden Dream, survient après un E.P. et quelques singles distillés soigneusement. Son univers de teenager rappelle, en moins bizarre, celui de Billie Eilish à ses débuts mais s’étend à l’électronica et au garage-punk. gglum avoue que l’écriture de chansons la perturbe au point qu’elle en fait des nuits blanches. Mais le résultat en vaut quand même la peine… C’est sûr. gglum, The Garden Dream, wÐÆīÐĴăř ĊÌðĊȘ

The Black Keys

Morgan

gglum

CULTURE

Beth Ditto

“ Le monde de la mode est plus fun que celui de la musique ” ENTRETIEN Véritable icône queer, Beth Ditto revient en force avec Gossip, son groupe,et un album qui place les liens humains au centre du jeu. Car pour la star américaine, le véritable pouvoir est la compassion. Interview d’une légende du punk-rock. Par Joëlle Lehrer

C’

est assez rare de démarrer une interview par ces questions : « Qu’allez-vous manger ce soir ? Aimezvous cuisiner ? ». C’est ce que m’a demandé Beth Ditto avant d’entamer un échange, via Zoom, avec neuf heures de décalage horaire. Pour la star américaine, résidant à Portland dans l’Oregon, il est l’heure du café matinal et elle se réjouit d’apprendre que oui, j’aime faire la cuisine et que mon dîner se composera de saumon et de pommes de terre grenaille. En 2017, j’avais eu la chance de la rencontrer à

Londres pour la sortie de Fake Sugar, son album solo qui coïncidait avec l’annonce de la fin de Gossip, son groupe de new punk-rock. Or, voici que Gossip revient. Avec un album rempli d’hymnes rockpop et une pointe de disco. Que vous est-il arrivé, à vous et au groupe, ces dernières années? Lorsque vous êtes dans un groupe, tout est très interdépendant. C’est une dynamique extrêmement étrange. Cela peut se comparer à une famille. En tournée, on fait tout ensemble, manger, dormir. J’ai vécu avec le groupe depuis mes dix-huit ans. Et nous avons

CODY CRITCHELOE.

enregistré des albums depuis cette époque. C’était une agitation permanente dans laquelle il est difficile de grandir, car vous manquez d’un espace personnel. Or, vous avez besoin de cet espace pour réfléchir aux étapes que vous avez traversées et envisager votre avenir. Je compare souvent cela à une relation sentimentale. Quand on s’est m a r i é e j e u n e e t q u’o n a é vo l u é ensemble. Mon background est punk et les standards qui régissent ce milieu diffèrent de ceux des autres personnes du milieu de la musique. Ainsi, pour nous, le succès n’était pas un but. Le nombre de disques vendus n’a jamais

prévalu pour nous. Mais l’industrie du disque considère les choses autrement. Alors, on change mais pas trop quand même. Entre Nathan, le guitariste, Hannah, la batteuse, et moi, il y a beaucoup d’amour. Aujourd’hui, êtes-vous devenue une autre personne? En fait, j’ai l’impression d’être la même. Mais je suis devenue une adulte. Et heureusement. Mais je remarque que beaucoup de personnes autour de moi, notamment dans le milieu queer, ne parviennent pas à grandir et à vivre en adultes parce qu’elles manquent de

conseils et de repères. Je refuse d’être une femme de quarante-deux ans qui ferait un album qu’elle n’aime pas. Je veux faire des choses dont je suis fière. Real Power est un album très puissant et assez politique. S’il l’est, ce n’est pas intentionnel. Ce qui s’est produit récemment aux ÉtatsUnis, durant la période du Covid, c’est que tout le monde a perdu un être cher. Ma tante est décédée, certains de mes amis aussi. Il m’est encore pénible d’en parler. J’ai trouvé qu’il y avait un grand manque de compassion pour les autres. Pourtant, nous avons subi un trauma • • •

CULTURE

“ Dans un monde qui n’est plus le même, il faut essayer de garder du respect pour les autres ” global tous ensemble et cet album a été conçu durant cette période. Et depuis, le monde est en ébullition dans nombre d’endroits, en Europe comme au Moyen-Orient ou en Afrique. C’est comme si chaque jour était dur. Et l’autre jour, alors que je roulais dans ma voiture, j’écoutais nos nouveaux morceaux et je réfléchissais. Et je me demandais si ce disque est politique, oui, dans le sens où nous essayons de changer le monde, mais on oublie que cela exige des efforts considérables de notre part. J’ai l’impression qu’il n’y a pas d’espace pour la douceur et pour la compassion. Or, pour moi, il est important de manifester de la gentillesse à l’égard des autres. Je ne dis pas qu’il faut aimer ceux qui ne méritent pas votre amour. Mais dans un monde qui n’est plus le même, il faut essayer de garder du respect pour les autres. Parce que nous sommes tous anxieux et effrayés.

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Donc, le vrai pouvoir est celui de démontrer notre humanité? Oui, nos émotions et notre compassion. Nous avons accès à des milliers de personnes. Et nous n’en faisons rien qui vaille la peine. Ce n’est pas durable. Vous préférez aller à la rencontre des gens en vrai plutôt que sur les réseaux sociaux? Durant le Covid, j’ai tellement redouté d’affronter le monde que cela m’a gravement déprimée. Je me suis demandé si j’étais la seule dans ce cas. Et en fait, non. Beaucoup de gens ressentaient la même chose. En novembre prochain, auront lieu les élections présidentielles américaines. L’une de vos nouvelles chansons pourrait-elle leur servir d’hymne? Peut-être Turn The Card Slowly, mais c’est une chanson triste. Cela parle

d’une relation dans laquelle on n’est plus heureuse, et pourtant, on a peur d’envisager le moindre changement. Mais il faut tourner les cartes lentement pour que le changement se produise. Pour ce disque, vous avez retravaillé avec le célèbre producteur Rick Rubin. Pour quelle raison était-ce important? J’aime travailler avec lui parce qu’il n’y a pas de limites. Il nous encourage et il est excellent avec les groupes. Quand j’étais gamine, je rêvais d’être Kim Gordon, la chanteuse de Sonic Youth ou Kathleen Hanna, du groupe Bikini Kill. Ma voix sonnait comme celle d’une choriste, pas celle d’une chanteuse de punk-rock, et pourtant, c’est ce que je désirais être. Rick m’a encouragée à utiliser ce que j’avais. Avec lui, rien n’est jamais forcé. Et nous aimons beaucoup parler ensemble. Et il apprécie Nathan comme guitariste bien que ce ne soit pas un musicien très technique. Donc, avec lui, faire des chansons est facile. Et pour moi, cela doit être facile. Vous avez démarré votre carrière avec Gossip, en 1999. Aujourd’hui, la Génération Z est fascinée par les années 2000. Comment expliquezvous ce phénomène? Cela a du sens pour moi. J’ai une nièce de vingt-quatre ans, des neveux de vingt et dix-neuf ans. Donc, il y a beaucoup de Gen Z autour de moi. L’autre jour, l’une de mes nièces de dix-sept ans m’a demandé de me faire une playlist punk-rock. Et elle est, aujourd’hui, obsédée par les Yeah Yeah Yeahs. C’est bizarre d’observer cet engouement pour une période à laquelle j’ai pleinement participé et connu d’énormes succès. Alors, pourquoi c’était cool, les années 2000, parce que internet existait déjà mais il ne dirigeait pas le

monde. On pouvait déjà avoir un téléphone portable mais tout le monde n’en possédait pas. On pouvait déjà être sur des réseaux sociaux mais on avait encore accès aux autres sans cela. Ce côté magique de pouvoir parler avec u n e a m i e v i va n t à L o n d res , p a r exemple, était nouveau et excitant. Et lorsqu’on montait un show, on faisait encore des flyers parce que l’on ne pouvait pas atteindre tout le public via internet. Et chaque scène semblait différente. On ne pouvait pas comparer immédiatement les visuels et les sons des uns et des autres. Vous êtes une icône aux yeux de nombreuses personnes. Et votre engagement pour les droits de la communauté LGBTA+ comme votre discours contre la grossophobie et pour l’acceptation des grandes tailles ont amené des changements positifs. J’ai toujours désiré faire comprendre aux gens qu’ils ne sont pas seuls. Et que nous reconnaissons leurs combats. La musique a beaucoup de sens pour moi. Elle a sauvé ma vie. Et c’est bon de savoir que cette musique a pu aider d’autres personnes. Vous aimez beaucoup la mode. Mais qu’est-ce que vous lui trouvez? Je la trouve amusante. Je trouve le monde de la mode plus fun que celui de la musique. Je préfère discuter avec un groupe de femmes queer à propos de lignes de vêtements qu’avec le CEO d’un label discographique. Pour quel créateur de mode seriezŒďķĮ ĨīÔĴÐ ¾ ÌÑťăÐī? C’est une grande question ! Je crois que je préfère juste regarder les défilés. Pour être honnête, j’ai défilé deux fois déjà et je ne parvenais pas à marcher comme les mannequins qui sont tellement plus grandes que moi. Et elles marchent vraiment vite. C’est difficile d’aller à leur rythme. J’avais l’impression de devoir jogger. (Rires).

Gossip, Real Power, Sony Music. 'Ċ ÆďĊÆÐīĴ ăÐ ǢǟɁþķðĊ ķ 9ÐĮĴðŒă OðŒÐȥĮ OðŒÐ à Anvers.

La vie avec

DU TEMPS POUR M A FA MILLE E T DU TEMPS POUR MOI R E J OIGNE Z UN CLUB UNIQUE ASPRIA.COM

SOCI ÉT É

MAGAZINE

La force des aidant·es PHOTO EXTRAITE DE LA SÉRIE « SO CLOSE WHEN YOU LOOK AWAY » DE RUIZHE HONG, 2021.

ENQUÊTE Ce sont les grandes

oubliées du système : ces familles qui déploient une énergie dévorante à s’occuper de leurs proches atteints de troubles psychiques. Comment faire face au tabou, s’alléger le quotidien ? Témoignages et avis d’expert·es. Par Émilie Poyard Photos Ruizhe Hong

À l’automne 2021, mon fils de 13 ans s’est renfermé sur lui et a voulu changer de couleur de cheveux de manière radicale. » Un contrecoup de l’adolescence ? Émilie se questionne. « Le 1er janvier 2022, j’ai trouvé Alex dans son lit avec des couteaux. Il m’a confié qu’il en avait marre de vivre, de ressentir ces émotions tourbillonnant en lui, que c’était trop lourd. » Émilie décide qu’il ne retournera pas au collège, le temps de trouver de l’aide. « Je me sentais impuissante. Je savais qu’il fallait réagir très vite et très bien. Le 9 janvier, nous étions devant le JT de TF1 quand Stromae a chanté L’Enfer. Ce morceau a résonné si fort que mon fils m’a dit : “Putain, je vais crever, là.” On avait rendez-vous chez une psychologue quelques jours plus tard mais je lui ai proposé d’aller aux urgences sans attendre. » Le diagnostic tombe : dépression et risque suicidaire accru. Son état nécessite une hospitalisation. Alex passe alors trois semaines en service de pédiatrie grands enfants, en attendant une place dans une clinique pour ados. « J’avais besoin d’un petit répit et de redevenir maman. Quand on est proche aidant, on a plusieurs casquettes : on est infirmier, psy, taxi… Avoir un proche dans cet état, ça bouffe l’énergie et la vie. Arriver à maintenir un semblant de vie sociale ou avoir un amoureux à rejoindre le soir, c’est déjà miraculeux. » « Les aidants de proches atteints de troubles psychiques sont de grands oubliés », souligne Hélène Rossinot, médecin spécialiste des aidant·es (1). « Tous les aspects de leur vie sont impactés par la maladie et cela peut être très dur à vivre pour les familles qui ne sont ni des baby-sitters ni des gardiens de pri- • • •

MAGAZINE

“ Depuis que j’ai rejoint

son. Elles ne peuvent empêcher leurs proches de sortir, de bouger, d’être libres… et parfois, de se mettre en danger. » Ils se démènent souvent dans une grande indifférence. « Si, au travail, vous dites que votre conjoint a un cancer, on ne sait pas forcément ce que vous allez vivre mais on a une idée de ce que ça signifie. S’il est bipolaire, au mieux on s’en fiche, au pire le regard #ÐăĨìðĊÐș ĉÝīÐ ÌÐ TīÆș ǡǨɁĊĮș ĮďķååīĊĴ ÌȸķĊ ĴīďķÅăÐ ĮÆìðšďȭååÐÆĴðå sera négatif : la maladie mentale fait peur, à tort, et reste encore très taboue. » « La stigmatisation ne concerne pas que la personne malade mais aussi son entourage. Oser parler de ce que l’on vit ou ressent comme aidant.e ne va pas de soi », confirme Nathalie*, qui écoute ceux dont le besoin aider son fils tout en veillant sur lui et sa petite sœur de 2 ans. d’aide est crucial et qui appellent Télé-Accueil ou Tele- « Je n’avais aucune soupape. Un soir, je me suis retrouvée avec Onthaal (2) en désespoir de cause. « Essentiellement des ma détresse. J’ai pensé que ce serait reposant de ne pas me réveilfemmes, qui veillent sur leurs proches atteints de bipolarité, ler le lendemain. C’est la première fois que j’avais une telle pendépression, psychoses ou autres troubles de santé mentale ». sée. J’ai appelé le numéro de prévention au suicide (3). » Émilie En Belgique, un jeune sur trois souffre d’anxiété et de est à son tour hospitalisée pour dépression sévère réactiondépression ** et la détérioration de la santé mentale touche nelle. « Quand on est aidant, on dépasse ses limites. C’est à nous toutes les tranches d’âge : selon le SPF Santé publique, un de sauver notre môme, on ne doit jamais abandonner, sinon on Belge sur quatre a consommé des psychotropes en 2022, est un mauvais parent. Sauf qu’à un moment, on ne peut pas soit 3 millions de patients. « Beaucoup de conjoints aidant.e.s faire plus que ce qu’on fait déjà : ça dépasse notre champ de comdoivent gérer des situations de crise et se sentent totalement pétences. Je me suis effondrée. » démunis quand ils nous contactent », ajoute Nathalie. « Je n’ai jamais eu honte de mon fils mais c’était tellement lourd que je me suis beaucoup isolée », confie Delphine, 57 ans. Marc, « DANS DES PÉRIODES COMME L’ANNONCE D’UN DIAGNOSTIC, 29 ans, souffre d’un trouble schizo-affectif, diagnostiqué un moment de crise ou de rupture de soins, toute la dynamique en janvier 2021. « Trois décompensations, une tentative de suifamiliale est centrée sur la personne malade. Vient alors un fort cide, quatre hospitalisations, deux interventions des forces sentiment d’isolement et parfois un effet de sidération car ils sont de l’ordre, quinze psychiatres rencontrés… » La liste souvent brutalement lancés dans ce monde méconnu de la santé de Delphine donne le tournis. « Je ne m’en rendais pas compte mentale, aux termes spécifiques qui intriguent ou font peur. » mais j’allais super mal. J’ai longtemps été réticente à rencontrer C’est ce qui a poussé le psychiatre Philippe Nuss à s’engager ceux qui vivaient la même chose que moi, avant de rejoindre pour les familles dont les proches souffrent de pathologies un groupe de parole et de me former. » Des dispositifs tels que mentales sévères comme la bipolarité ou la schizophrénie. Similes (4), asbl pionnière en Belgique ou Le Funambule (5), Tous les deux mois, ce neuroscientifique organise à l’hôpital permettent aux familles d’avoir accès à des outils pour Saint-Antoine, à Paris, un groupe de parole à destination des mieux comprendre la maladie et savoir comment réagir. patient·es et de leur famille. Deux cents personnes sont « La tristesse me tombe encore dessus régulièrement, la petite à chaque fois au rendez-vous. « J’ai eu l’idée de ces réunions musique de la culpabilité se fait toujours entendre mais cela ne il y a une quinzaine d’années, quand je me suis aperçu que je pas- me submerge plus. » Il y a eu un avant et un après pour sais plus de temps lors de mes consultations avec les familles que Delphine, et même son fils s’en réjouit : « Il me trouve moins les patients. Entre le moment où l’enfant tombe malade et où les jugeante sur son addiction au cannabis et ses rechutes. » parents commencent à comprendre ce qui se passe, il s’écoule Autre difficulté souvent passée sous silence : « La fratrie environ dix ans. Les mamans sont souvent dans des positions souffre énormément et minimise ou tait ce qu’elle vit. J’ai d’extrême résilience : elles sacrifient tout dans l’espoir de restau- délaissé ma fille cadette », déplore Delphine. « La schizophrérer un ordre apparemment perdu. Et si elles poursuivent leur vie nie est une maladie qui, pour s’exprimer, sollicite l’intelligence, professionnelle, c’est en mode dégradé. J’ai compris que dans le langage, la métaphore et le symbolique. Le gouffre symboce contexte de souffrance tous azimuts, l’enfant malade devait lique et imaginaire dans lequel plonge la maladie ainsi que les ressentir une double affliction : il allait mal à cause de sa mala- blocages moteurs et de la volonté du patient envahissent l’esdie mais aussi parce qu’il rendait tristes les personnes qui lui pace mental de la famille, qui ressent un sentiment d’urgence étaient les plus chères. C’est un long chemin d’expliquer aux inconnu, conduisant parfois à la négligence des besoins des mamans, et plus généralement aux parents, que d’aller bien, autres enfants », confirme Philippe Nuss. Un travail d’inforretrouver la joie de vivre, c’est mieux aider leur enfant. mation des proches se révèle nécessaire pour que chacun·e Comment prendre soin de l’autre quand on est à bout ? trouve sa place. « Au début de la réunion, les familles se préÀ l’époque, Émilie ne s’arrête jamais : elle cherche comment sentent et évoquent en quelques mots leur problème : “ Mon fils

un groupe de parole, la tristesse, qui me tombe encore dessus, ne me submerge plus. ”

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reste dans sa chambre ”, “ Il parle avec des inconnus dans sa tête ”, etc. Puis je reprends ce qui est dit et en fait une sorte d’exégèse en mots médicaux et psychologiques. » Expliquer pour permettre aux familles de reprendre la main, et former une équipe avec leurs proches et les soignant·es.

PHOTO EXTRAITE DE LA SÉRIE « SO CLOSE WHEN YOU LOOK AWAY » DE RUIZHE HONG, 2021.

« JE NE ME RENDS PAS COMPTE DE CE QUI SE PASSE DANS LA TÊTE DE MON FRÈRE. »

Marina a 2 3 ans. Cette étudiante en master à Sciences Po Paris épaule sa mère pour s’occuper de son frère de 25 ans. « Ado, il a commencé à consommer beaucoup de cannabis. Après une école de commerce et trop de pression, il a tout lâché. Il ne faisait plus rien de ses journées : on était tous démunis. » Tout bascule en décembre 2018, lors de vacances au ski avec leur père. « Il a disparu dans les montagnes. On l’a cherché très longtemps, on a contacté la police, ça a été terrible. » Cet épisode conduit à une hospitalisation : il souffre de schizophrénie. « Cela a été un bouleversement mais avoir un diagnostic m’a soulagée. La première fois que j’ai entendu quelqu’un parler de son frère schizophrène, c’était le rappeur Gringe (6). J’ai pleuré car il mettait des mots sur ce que je ressentais. » Marina a beaucoup écouté sa chanson Scanner (7). Le plus dur ? « L’angoisse permanente : quand il est hospitalisé, je stresse. Et quand il est à la maison, j’ai peur qu’il lui arrive quelque chose. On ne sait pas comment communiquer avec lui. » Pour décompresser, elle voit ses amis. « Je dis que mon frère est malade et je nomme la schizophrénie, car on ne peut pas déstigmatiser les maladies psychiques si on en fait nous-mêmes un tabou. » En 2020, elle est allée voir une psychologue qui lui a parlé des Funambules (8), un dispositif de prévention et d’accompagnement pour les jeunes proches de moins de 30 ans. « Entendre, lors des groupes de parole, que certains malades ont réussi à avoir une copine ou un boulot, ça me donne de l’espoir pour mon frère. » Aujourd’hui, son traitement fonctionne. Il vit chez Marina, en attendant une place dans un appartement théra-

peutique. « Sa maladie nous a beaucoup rapprochés. Quand il a été hospitalisé, je lui ai dit que je l’aimais. C’était la première fois. » Alex, lui, a passé vingt et un mois à la clinique. « Il est en rémission et a de beaux projets pour l’avenir », confie Émilie, qui a rejoint TikTok (9) pour « vulgariser la santé mentale et libérer la parole ». Mère et fils ont fait une vidéo sur les phrases à ne pas dire à un dépressif… et c’est d’utilité publique ! Quant à Delphine, elle se sent désormais « suffisamment solide pour accompagner son fils sur le chemin de la réhabilitation ». À nous désormais de prendre soin d’eux.

1. Autrice de Ma famille, mon job et moi. Les clés pratiques d’un médecin à ceux qui aident un proche, éd. Robert Laffont, et de Aidants, ces invisibles, éd. de l’Observatoire. 2. ��l��eil� ��ro grat�it ��po�r to�te la �elgi��e �ra��op�o�e et ��po�r la partie ��erla��op�o�e. 3. 0800 32 123. 4. similes.brussels. 5. bipolarite.org. 6. Avec son frère, Gringe a écrit un livre, Ensemble, on aboie en silence, ��. �arper �olli��. 7. Sur l’album Enfant lune. 8. falret.org 9. Emi_DanseAvecLaPluie. �pr��o� ��e�pr��t ** enquête Sciensano 2020

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Fertility gap : vers un

baby crash ? SOCIÉTÉ Parce qu’enfanter ne va pas nécessairement de soi, la natalité

chute drastiquement, en Belgique comme ailleurs en Europe et dans le monde. Malgré un contexte de crise sanitaire, écologique et économique qui peine à rassurer les futurs parents, il semble que beaucoup aimeraient pourtant davantage d’enfants qu’ils n’en ont. Par Aurélia Dejond

GETTYIMAGES.

ujourd’hui, c’est le grand jour. Stéphanie, 33 ans, va annoncer à Léopold qu’elle est enceinte. Elle appréhende sa réaction : le bébé n’était pas prévu. « C’est un peu tôt. J’aurais aimé me réaliser davantage sur le plan personnel et avoir la perspective d’une certaine stabilité financière, mais le destin en a décidé autrement ! » D’ailleurs, cette entrepreneure bruxelloise ne se rêvait pas maman. Comme ses amies d’enfance, Léna, 30 ans et Julie, 31 ans, elle ne s’est jamais réellement projetée. « Déjà ados, on avait peur pour l’avenir de nos parents, aujourd’hui, le contexte nous paraît encore plus sombre. Le réchauffement climatique, les diplômes qui ne garantissent plus un emploi, l’immobilier impayable…s’imaginer avec une ribambelle d’enfants dans ces conditions est compliqué. On est une génération lucide, on ne connaît pas l’insouciance », regrette la jeune femme. La baisse du taux de natalité est d’ailleurs significative en Belgique (1,55 enfant en moyenne par femme), même si le pays reste moins touché que certains de ses voisins. Selon Eurostat, la population de l’Union européenne diminuerait de près de 4 %, soit 20 millions de personnes, entre 2018 et 2100. L’indice de fécondité en Europe n’était que de 1,53 en 2021, dont une baisse massive en Espagne et en Italie, notamment,

où le taux de natalité est tombé à seulement 1,19 et 1,25 en 2021. Chez nous, l’âge moyen d’une mère, à la naissance de son premier enfant, est de 29 ans. ON SE SOUVIENT DE LA POLÉMIQUE PROVOQUÉE PAR LES PROPOS D’EMMANUEL MACRON EN JANVIER DERNIER : le Président tirait la

sonnette d’alarme sur la dénatalité et n’a pas hésité à brandir des mesures visant à un « réarmement démographique », le taux de naissances étant historiquement bas dans l’Hexagone, même si le pays reste le plus fécond d’Europe. Tollé immédiat dans les milieux féministes, notamment, qui estiment que le corps des femmes n’est pas un enjeu national ni une arme de guerre, un débat qui s’est également invité en Belgique. « L’émancipation des femmes passe par le droit de disposer librement de leur corps. L’exemple français, avec le projet de créer un nouveau congé de naissance, mieux rémunéré et qui peut durer jusqu’à six mois pour les deux parents, ainsi qu’un plan de lutte contre l’infertilité, qui toucherait beaucoup de couples, revient à politiser le corps des femmes et à les mettre au service du repeuplement d’un pays », résume Eleonora Voltolina, journaliste, rédactrice en chef de Journalism for Social Change et entrepreneure sociale, fondatrice de The Why Wait Agenda*, initiative qui • • •

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“Avoir un enfant ou non devrait être un choix, chacun devrait pouvoir disposer pleinement de son droit reproductif.”

pective qui s’apparente au chantage, vise à réduire l’écart entre le selon beaucoup de féministes, nombre d’enfants désirés et le comme Carine, 36 ans, qui consinombre d’enfants effectivement mis dère que les politiques natalistes au monde. « Nous souhaitons nous sont contraires à l’autonomie des attaquer au fait que les gens ont moins femmes, partout dans le monde. d’enfants qu’ils n’en désirent. En Aujourd’hui, la dénatalité touche les moyenne, ils en voudraient deux, mais pays pauvres et émergents, au finissent par en avoir moins. Cela dit, même titre que les pays riches, tous n’en veulent pas », constate la comme le rappelait Marie féministe. En Belgique, la dernière Vandresse, démographe et éconoétude de la VUB montrait que de miste au Bureau fédéral du Plan, au 2010 à 2019, le pays a enregistré une micro de BEL RTL le 23 janvier derbaisse de 11 % de la fécondité. 13 % nier. « On a progressivement moins de des sondés n’étaient pas du tout ten�leonora �oltolina� �ournaliste et personnes d’âge actif pour soutenir la tés par la parentalité : 16 % des entrepreneure sociale population de 65-67 ans et plus (…). hommes belges entre 25 et 35 ans ne C’est l’effet papyboom, les générations veulent pas avoir d’enfants, c’est nées après la Seconde guerre mondiale plus du double de la moyenne européenne (7 %) et 7 % des femmes de la même tranche d’âge ne sont toutes aujourd’hui dans les 67 ans et plus. Dans les 20 prosouhaitent pas procréer (contre 3 % en Europe), le Royaume chaines années, on aura une population avec moins d’enfants et étant donc au-dessus des statistiques, par rapport aux autres plus de personnes âgées, il y aura moins de personnes en âge de trapays européens. « Plusieurs facteurs peuvent favoriser ou entraver vailler et donc moins de gens pour financer les pensions ». le choix de fonder une famille, comme la situation économique et professionnelle, l’égalité au sein du couple, l’infertilité, l’équilibre UNE RÉALITÉ QUI EST LOIN D’ÊTRE GENRÉE. « Pour parvenir à l’égaentre vie professionnelle et vie privée, renforçant ou réduisant ainsi lité des sexes, nous devons considérer les enfants comme une resl’écart de fécondité », constate Eleonora Voltolina. L’étude de la ponsabilité partagée, à l’intérieur et à l’extérieur de la famille. Je VUB pointe l’inquiétude de ne pas avoir une situation idéale sur prône une société plus inclusive et égalitaire, à commencer par la les plans professionnel et financier, notamment. Et même avec parentalité. La baisse de la fécondité n’est pas uniquement un prodes conditions optimales, le taux de ceux qui ne souhaitent pas blème de femmes », insiste Eleonora Voltolina. Et la hausse de de bébé reste à 6 %. « Victor et moi ne souhaitons pas d’enfant. La la natalité passera certainement aussi par une égalité plus covid-19 nous a encore plus fait réfléchir et même si nous menons grande au sein de la parentalité même. Constat notamment une existence confortable, ce serait un choix égoïste, les inconnues corroboré par de nombreux démographes et sociologues : la quant à la qualité de vie d’un futur être humain sont bien trop fameuse « double journée » qui incombe encore majoritairegrandes », confie Émilie, 35 ans. Johan, son meilleur ami, en a ment aux femmes, qui gèrent leur carrière ainsi que le travail décidé autrement. « J’ai toujours rêvé d’une famille nombreuse. Je domestique, reste un frein majeur pour beaucoup de celles qui suis papa de Cloé et Hugo depuis trois ans et ma compagne est à désirent fonder une famille. Selon les chiffres du Parlement nouveau enceinte, Jules est prévu pour cet été. On a peur, évidem- européen, d’ici 2050, l’âge moyen de l’Européen passera de ment. Mais je ne veux pas que nos chemins de vies soient dictés par 39 à 49 ans, avec pour conséquence une désorganisation une société en crise ». À 38 ans, cet informaticien indépendant socio-économique lourde, s’agissant des retraites, entre revendique le droit de prendre la décision sans entrave. autres. Or, pour maintenir le système social, il faudrait que les femmes procréent en moyenne… 2,1 fois. « Si la femme reste ET C’EST CETTE LIBERTÉ DE CHOIX QU’ÉLEONORA VOLTOLINA SOU- biologiquement aux commandes de la reproduction, elle n’est ni HAITE SOUTENIR EN PLAIDANT UN « PLEDGE », un engagement à responsable de la baisse démographique, et encore moins couagir pour réduire l’écart de fécondité, lancé en janvier au pable. Enfanter n’est pas sa seule responsabilité, sauf si elle est céliParlement européen à Bruxelles par The Why Wait Agenda. bataire. Dès qu’il y a couple, hétéro ou non, le nombre de facteurs « Il ne s’agit pas de convaincre qui que ce soit d’avoir des enfants, qui empêchent ou ralentissent un projet de grossesse sont multiou davantage d’enfants. Nous voulons simplement créer les condi- ples. Cela va des problèmes de fertilité (selon l’OMS, une personne tions pour que chacun soit libre d’avoir le nombre de bébés qu’il sur six en âge de procréer dans le monde est concernée) à la discrisouhaite, s’il en souhaite, car trop de gens sont obligés de reporter mination à l’égard des femmes sur le lieu de travail parce qu’elles la parentalité. D’où le nom de l’initiative The Why Wait Agenda, sont potentiellement « à risque de maternité », en passant par les ‘Why Wait ?’, « pourquoi attendre », en raison de facteurs externes. inégalités dans les activités de soins au sein de la famille, l’accès Les institutions européennes doivent faire preuve de leadership en non inclusif à la procréation médicalement assistée, et bien faisant du fertility gap une priorité dans les domaines de la santé, d’autres. C’est contre ces obstacles capitaux que je souhaite me du marché du travail et de l’égalité des sexes ». D’autant que der- battre. Avoir un enfant ou non devrait être un choix, chacun rière cette dénatalité généralisée dans le monde, pointe le devrait pouvoir disposer pleinement de son droit reproductif », spectre d’une population vieillissante, avec un défi majeur conclut Eleonora Voltolina. sous-jacent pour chaque nation : atteindre le bon équilibre ��t�e��aitagenda�org �� rtbf�be�article�comme-en-france-la-natalitepour continuer à financer le système des pensions. Une pers- diminue-en-belgique-est-ce-si-grave-de-faire-moins-denfants

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MAGAZINE

Maestro Armani MODE Dans ce carrousel de la mode dont

la course est plus effrénée que jamais, Giorgio Armani incarne un repère de calme et de constance. Depuis plus de quarante ans, il est à la barre de sa marque éponyme. Le créateur a ainsi transposé sa vision de l’élégance subtile de la mode aux secteurs de la décoration d’intérieur et de l’hôtellerie, a bâti un empire d’un milliard de dollars et a créé, avec Armani/Silos, l’une des institutions culturelles les plus importantes de Milan. Entretien à cœur ouvert à l’occasion du 90e anniversaire d’il Maestro.

Par Timon Van Mechelen

« Je suis la personne qui décide de tout et cette liberté, je la veux et je ne peux pas y renoncer. », confiera-t-il un peu plus tard lors de cette rencontre. Giorgio Armani est un homme déterminé qui sait ce qu’il veut. Il assure non seulement la fonction de directeur de la création du groupe Armani, mais s’occupe aussi lui-même des finances. En tant que cadre supérieur, il s’offre la possibilité de changer de cap rapidement et, lors des discussions, c’est lui qui a le dernier mot. Cet entêtement est d’ailleurs peut-être l’un des secrets de la grande réussite de son empire monumental, comptant plus de 8 000 collaborateurs. Aujourd’hui, la marque Armani couvre pratiquement tous les domaines, des articles de fitness aux canapés en passant par le chocolat et les parfums. Pourtant, c’est bien par la mode que tout a commencé pour cet homme né le 11 juillet 1934 dans la ville de Piacenza. Il a débuté sa carrière comme étalagiste à La Rinascente, un grand magasin milanais, puis fut créateur de vêtements pour hommes chez Nino Cerruti. Mais depuis 1975, c’est de manière indépendante et sous son propre nom qu’il • • •

REPORTAGE

poursuit cette activité. Il vient de présenter sa nouvelle collection pour l’hiver prochain et nous accueille pour un entretien lors duquel nous passerons sans complexe du coq à l’âne.

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Votre collection printemps-été 2024 baigne dans une atmosphère marine, composée d’une multitude de tonalités vibrantes et de textures irisées. Qu’aviez-vous en tête lors de son élaboration ? « Ce sont les vibrations, que ce soit de la lumière ou de l’émotion, qui ont inspiré cette saison. Cela s’est traduit par de nombreuses textures ondoyantes, se reflétant dans les vêtements, les accessoires et les coiffures. La collection est fluide et sophistiquée, optimiste et vibrante. Sans effusion toutefois et avec la discrétion qui m’a toujours caractérisé. » Avez-vous également voulu évoquer le monde sous-marin et sa vulnérabilité ?

« Pas tant sa vulnérabilité que son atmosphère. Plusieurs pièces sont rehaussées de gaufrages et d’incrustations qui créent une impression de mouvement. Pour symboliser les vagues, les défis techniques étaient considérables. Je suis toujours curieux de découvrir de nouvelles techniques et de petits détails susceptibles de rendre exceptionnel même le vêtement le plus simple qui soit. » Vous préoccupez-vous des grands thèmes sociaux dans le cadre de votre travail ? « Bien sûr, cela relève de notre responsabilité en tant qu’humains. Nous devons tous faire preuve d’une plus grande conscience sociale et environnementale et j’espère sincèrement que l’industrie de la mode contribuera à cet effort collectif. Mais je suis aussi réaliste et frappé de constater qu’après une période post-pandémie pétrie de bonnes intentions, notamment en matière de réduction des déchets inutiles, une grande partie du

monde de la mode est retombée dans ses travers. » Donc, comment abordez-vous les ÌÑťĮ ÑÆďăďæðĪķÐĮ ȟ « La mode 100 % durable est une utopie : la vie elle-même n’est pas écologique, étant donné cette tendance que nous avons à appauvrir tout ce qui nous entoure. Cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas faire mieux. C’est même une obligation, que ce soit pour nous-mêmes, la planète et les générations futures. J’ai donc lancé le site web armanivalues.com, afin de communiquer de manière claire et transparente, tant vers le grand public que vers mes parties prenantes, sur nos actions en matière de développement durable et de montrer comment chaque étape peut être efficace lorsqu’elle est intégrée à la stratégie et aux valeurs de l’entreprise. » Comment se déroule votre processus créatif ? « Tout commence par le choix des maté-

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Collection printemps-été 2024, Giorgio Armani.

riaux et des couleurs. Nous établissons ensuite un moodboard avant de concevoir et de fabriquer des prototypes. Ce processus me passionne et me procure toujours autant de plaisir. Après toutes ces années, il est évident que c’est la simplification qui distingue mon travail, mais qui me caractérise aussi en tant que personne. Je supprime pour ajouter ensuite de la valeur et du sens. Cette méthode, je l’ai d’ailleurs appliquée à d’autres secteurs, créant ainsi un style de vie Armani complet. C’est de loin l’évolution la plus importante de ma méthode de travail. » Armani compte de nombreuses gammes différentes. N’est-ce pas ÌðŨÆðăÐ ÌÐ æīÌÐī ăÐ ÆĨ ÐĊ permanence ? « Non, pas du tout. C’est précisément le fait d’adopter une philosophie claire en matière de design qui me permet de mener tous ces projets de front. En ayant sa propre vision, sa propre passion et sa propre rigueur, il est impos-

sible de se perdre en chemin. Il en va de même pour les clients. » Admirez-vous certains génies créateurs ? « Coco Chanel avait un talent immense et son amour de la simplicité, du confort et de l’androgynie constitue encore une importante source d’inspiration. Nino Cerruti m’a appris les ficelles du métier et encouragé à développer mon propre style. Puis il y a Jean Paul Gaultier, l’enfant terrible de la mode, qui parvient à conserver son enthousiasme et son innocence mieux que quiconque, qui casse les codes et fait tomber les barrières grâce à son imagination. J’aime aussi beaucoup le travail de Dries Van Noten et de Giambattista Valli, sans oublier Paul Smith, dont j’admire l’obstination et l’indépendance d’esprit. De manière générale, on peut dire que j’admire toute personne qui fait ce qu’elle veut et ne se plie pas aux règles, toute personne dont je salue l’attitude. »

ďĉĉÐĊĴ ÌÑÆīðīðÐšȭŒďķĮ ÆÐ ĮĴřăÐ cohérent qui vous est propre ? On dit souvent que votre mode est ĴřĨðĪķÐĉÐĊĴ ðĴăðÐĊĊÐș ĴÐðĊĴÑÐ ÌȸÑăÑæĊÆÐ ÌÑăðÆĴÐȘȘ « Mon style reflète clairement la culture italienne. Mais il découle avant tout du design et de la technique, de la recherche active d’un assouplissement des codes vestimentaires. Créer des vêtements à la fois chics, élégants et confortables, ce n’est certes pas facile, mais tel est l’objectif que j’ai toujours poursuivi. Je cherche à mettre en valeur l’apparence et le caractère de la personne qui le porte, sans jamais l’envahir ou la déguiser. La mode doit être complémentaire. C’est vous qui portez les vêtements et non l’inverse. » Vous faites souvent référence aux artistes et aux œuvres d’art comme sources d’inspiration. « Gauguin, Kapoor ou des mouvements artistiques et de design comme le surréalisme, le Bauhaus et l’Art • • •

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“ Je reconnais avoir été tenté de vendre à plusieurs reprises, mais je préfère rester indépendant : je suis responsable de mes choix, je décide de tout. ” déco n’ont de cesse de m’influencer. Il m’est déjà arrivé de créer des collections en hommage à des artistes, comme Matisse pour l’automne-hiver 1993-1994 ou Kandinsky pour le printemps-été 2000, mais le sens de la couleur ou de la lumière d’un artiste particulier peut également inspirer mon travail de manière plus subtile. J’aime aussi la danse et ai d’ailleurs collaboré à plusieurs reprises avec Joaquín Cortés, j’ai créé les costumes pour Bernstein Dances et, en 1989, j’ai dessiné une collection spécifiquement inspirée des Ballets Russes. Je m’intéresse aussi souvent à l’architecture et à la décoration d’intérieur, en particulier à l’Art déco oriental. »

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C’est notamment Richard Gere, en portant un costume Armani dans le ťăĉ American Gigolo, qui vous a fait connaître. Considérez-vous le cinéma comme un moyen important de toucher un public plus large au travers de votre travail ? « Je n’aurais jamais imaginé qu’American Gigolo puisse avoir un effet aussi important sur ma carrière ! Je pense avoir travaillé sur plus de 250 films et je continue à éprouver une satisfaction créative en contribuant à construire les personnages. Cela m’a également permis de me rendre compte du pouvoir des films pour aller à la rencontre d’un public mondial de clients potentiels. Que des stars de cinéma arborent mes créations sur les tapis rouges a également contribué au rayonnement d’Armani. » Dans le secteur de la mode, vous êtes l’un des rares à ne pas avoir été racheté par un grand conglomérat. Quels sont les avantages et les inconvénients d’être son propre patron? « Je reconnais avoir été tenté de vendre à plusieurs reprises, mais je préfère rester indépendant : je suis responsable de mes choix, je décide de tout. Je ne peux pas renoncer à cette liberté

absolument essentielle pour moi. En conservant mon indépendance, je peux prendre des décisions sans la moindre entrave. Je suis libre de créer et de m’exprimer en étant totalement en phase avec moi-même. Je n’ai de comptes à rendre à personne, sauf à mes clients, qui sont les véritables partenaires de mon entreprise. Hormis les personnes qui achètent et portent mes créations, je ne dois plaire à personne d’autre qu’à moi-même, c’est un grand privilège pour un créateur. » Une fusion ne vous offrirait-elle pas davantage de temps libre ainsi qu’une ÅÐăăÐ īÑĮÐīŒÐ ťĊĊÆðÝīÐ ȟ « Nous avons connu la réussite au fil des ans et n’avons jamais eu besoin d’investissements extérieurs pour réaliser nos projets. Si nous n’avions pas été une entreprise aussi solide et en pleine croissance, peut-être aurions-nous envisagé de laisser entrer quelqu’un d’autre. Je comprends que d’autres marques consentent à un rachat, nous vivons une période difficile. Mais je m’inquiète aussi de la prolifération de conglomérats de plus en plus grands et de la transformation de la mode en une forme de divertissement visuel, au sein duquel être vu et remarqué constitue l’objectif suprême, quel qu’en soit le prix à payer. » L’émancipation est une valeur essentielle de Marie Claire. Avec la ÆÑăÝÅīÐ ŒÐĮĴÐ īĉĊðș ŒďķĮ ŒÐš ďååÐīĴ ķŘ åÐĉĉÐĮ ÌÐĮ ĊĊÑÐĮ ǠǨǧǟɁăÐ vêtement qui leur permettait de se tenir au coude à coude avec les hommes. Vous les avez ainsi aidées à briser le plafond de verre. Était-ce intentionnel ? « J’ai commencé à vendre des vestes et des costumes pour femmes en 1975, soit un an après ma première collection pour hommes, car ma sœur Rosanna et quelques amies souhaitaient porter

ce que j’avais conçu pour les hommes. Elles voulaient également des vestes simples et souples dans lesquelles elles pouvaient se déplacer librement et naturellement. À cette époque, une génération de femmes s’est levée et a cherché un nouveau mode d’expression au travers des vêtements. Elles voulaient afficher leur modernité, leur égalité et leur confiance en elles et ne pas être cataloguées par des codes de féminité dépassés. J’ai mis au point un nouveau style, tout en souplesse, que les femmes pouvaient porter avec aisance et qui leur conférait une allure incarnant force et puissance. Sur le tapis rouge, les jeunes actrices de l’époque, désireuses de trouver un look moderne qui leur permettrait de se démarquer du Hollywood démodé, privilégiaient mes vêtements aux styles courants jusqu’alors. » Vous avez également été le premier créateur à bannir des podiums les mannequins dont l’IMC était inférieur ¾ Ǡǧș ĨīÝĮ ĪķÐ ăȸĊďīÐŘðÐ ÐĉĨďīĴÑ ăÐ ĴďĨȭĉďÌÝăÐ Ċ īďăðĊ tÐĮĴďĊȘ Comment percevez-vous le débat actuel sur la body positivity ? «Il était temps ! J’ai toujours veillé à ce que mon travail soit ancré dans la réalité. Je m’efforce d’habiller de vraies personnes, avec de vrais corps, pour leur vraie vie. » Vous fêtez cette année votre 90e anniversaire. Comment avez-vous perçu l’évolution du secteur ? « Cet anniversaire marque une étape importante qui m’incite à réfléchir tout en me tournant vers l’avenir. Lorsque j’ai créé mon entreprise il y a 50 ans, la mode était un symbole de modernité et de progrès. Aujourd’hui, ce sont davantage les réseaux sociaux et la technologie qui ont repris ce rôle, la mode s’est transformée en une forme de divertissement, changement que je ne trouve pas positif. Personnellement, je continue de croire que la mode a un impact profond sur le quotidien des gens, qu’elle modifie les perceptions et favorise le progrès. Je ne crois pas que le style soit un exercice à part entière. Le style fait partie de la vie. J’aimerais, de préférence, simplement pouvoir continuer à fabriquer des vêtements que les gens peuvent acheter et porter. J’espère que cela ne changera jamais. »

QUAND VOUS VENEZ DE ROMPRE Aussi libre que moi Calogero

TIKTOK

THÉRAPIE

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ENQUÊTE Sur le réseau social, massivement

investi par la jeune génération, ils sont de plus en plus nombreux à chroniquer au quotidien leur anxiété, dépression, autisme ou bipolarité… Une façon de rompre avec la solitude, mais aussi une quête de « likes » qui, parfois, peut ajouter au mal-être. Par Laure Marchand Photo Henriette Sabroe Ebbesen

HENRIETTE SABROE EBBESEN/THURSDAYS CHILD LICENSING, PHOTO EXTRAITE DE LA SÉRIE « ANOTHER FACE », 2017.

ur son compte TikTok, @manontypique répond à la question de l’un de ses trois mille abonnés : « Être bipolaire, c’est quoi ? » « Prendre énormément de médicaments au quotidien et changer de traitement toutes les deux semaines », « énormément travailler, donner toute son âme et arrêter du jour au lendemain », « avoir des marques sur le visage et le corps car je veux me détruire », être « tout le temps défoncée !! ou prendre beaucoup d’anxiolytiques pour tenter de vivre normalement », « emmener doudou prendre le métro, il me rassure quand je fais des crises à cause du monde et du bruit », « avoir été obligée d’aller en hôpital psychiatrique pour éviter le pire, être sortie avant ma stabilisation »… Et encore, elle n’a pas « tout mis, si vous saviez comme c’est compliqué au quotidien ». Vidéo après vidéo, souvent assise sur son lit quand le sommeil ne vient pas, son chat dans les bras, Manon Lessieux, 21 ans, fait le récit du tsunami de la maladie dans sa vie. Son compte est un peu « comme un journal intime que des milliers de personnes pourraient lire », explique-t-elle d’une voix très douce. « C’est mon petit univers à moi qui m’aide à accepter la bipolarité ». Les comptes personnels dédiés à la santé mentale fleurissent sur les réseaux sociaux. Les maux de l’âme y trouvent un terrain d’expression privilégié. La jeune génération, catégorie de la population particulièrement touchée par l’augmentation de la souffrance psychique, est friande de ces contenus sur ces problématiques. Encouragés par des célébrités qui ont fait leur coming out en matière de santé mentale, les jeunes mettent leurs âmes blessées en « stories ». Sur TikTok, sept adolescentes hospitalisées ont ainsi lancé une « trend » : « On est en clinique psychiatrique, alors, bien sûr que… » pour casser avec humour les préjugés sur l’anorexie.

En dix jours, leur vidéo a cumulé près de cinq cent mille vues. En exposant publiquement leurs troubles, ces jeunes revendiquent une démarche de vulgarisation et de déstigmatisation, qui apporte du réconfort aussi. Il y a trois ans, lorsqu’Abigaïl Barrand a été diagnostiquée « borderline », elle était « perdue ». Depuis, sous le pseudo @voyageuse_au_ naturel, elle a ouvert deux comptes instagram et TikTok sur cette instabilité émotionnelle invalidante. Hospitalisation, vie quotidienne, ressources, traitement… ��S décline son vécu à ses presque trente-cinq mille abonnés : « M’investir sur les réseaux sociaux a été une façon de me rassurer. En sensibilisant un maximum de personnes par ce biais, j’ai retrouvé du pouvoir d’agir. » La démarche lui a tellement plu qu’elle s’est transformée en projet professionnel : Abigaïl vient d’obtenir un diplôme universitaire en rétablissement en santé mentale. Autiste, @wildylou fait également œuvre didactique sur son compte avec une conscience aiguë de sa « responsabilité ». « La rigidité mentale autistique » a ses bons côtés, s’amuse-t-elle : « Je donne des conseils mais je reçois énormément en échange. Voir que j’aide quelqu’un me procure un sentiment d’accomplissement, une légitimité à exister sur cette terre : j’y ai une place qui m’appartient. » Cette tendance à s’épancher sur les réseaux sociaux est vue d’un bon œil par le Dr Jordan Sibéoni, pédopsychiatre à l’hôpital d’Argenteuil. Toute porte d’entrée pour permettre de dédramatiser la souffrance psychique est bonne. « Des gens connus en parlent, c’est très pratique pour libérer la parole, concède-t-il. Par exemple, lorsque j’explique à un jeune que ce qu’il fait est une attaque de panique et qu’il me répond : “Ah oui, comme Lena Situations !” C’est positif. La com- • • •

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paraison aide à la normalisation et donc à l’acceptation de soins. » Dans ses consultations, le médecin se sert des « stories » regardées par ses patient·es comme support, quitte à les nuancer, les rectifier… Une des difficultés dans le soin en santé mentale est de les faire adhérer au diagnostic et aux remèdes inhérents. « Que d’autres du même âge disent ouvertement consulter pour soins psychiques permet de sortir de l’isolement », abonde le Dr Sevan Minassian, pédopsychiatre à la Maison des adolescents de l’hôpital Cochin, à Paris. Mélisse, 19 ans, alias @lenfantquipleurelemonde, met en texte et en musique son mal de vivre sur son compte TikTok. L’année dernière, le service des urgences de l’hôpital l’avait renvoyée chez ses parents : ses scarifications n’avaient « pas été jugées assez importantes, ça pouvait attendre ». L’étudiante a été « à deux doigts » de se jeter de la falaise à côté de sa maison. Ses vidéos qui lui donnaient la force de se lever le matin, l’écriture, les messages « gratifiants » reçus en retour l’ont fait tenir dans cette « immense solitude ». « Des jeunes m’écrivent en privé pour me raconter des histoires plus horribles les unes que les autres. Nous sommes vraiment beaucoup à avoir besoin d’aide mais où est-elle ? »

“Voir que j’aide quelqu’un me procure un sentiment d’accomplissement, une légitimité à exister sur cette terre : j’y ai une place qui m’appartient.”

LES CENTAINES DE MILLIERS D’ÉCHANGES ET DE « LIKES » agissent comme un baume et forment une sorte de communauté d’entraide. Le domaine de la psychiatrie souffre d’un immense manque de moyens, les centres médico-psychologiques affichent des listes d’attente de plusieurs mois, des territoires sont des déserts médicaux… Les personnes peuvent errer longtemps avant de recevoir les soins dont elles ont besoin et les messages sur les réseaux ressemblent souvent à des bouteilles jetées à la mer. « Les ressources sont tellement insuffisantes qu’on se retrouve en première ligne, regrette Abigaïl Barrand. Beaucoup de proches me contactent totalement désemparés car ils ne savent pas quoi faire. Je redirige vers des associations, je fais passer l’information la plus importante : “Il faut consulter.”» Car les personnes qui tiennent ces comptes ne sont ni médecin, ni psychologue, ni même, sauf exception, formées au recueil de la parole. Le risque existe de se substituer à une prise en charge sans être habilité·e à le faire et sans en avoir la compétence. Manon Lessieux en a bien conscience : « Je répète que je ne suis pas médecin, je peux juste faire part de mon expérience et écouter. » Cette ligne de conduite lui sert à la fois à se protéger de toute la détresse qu’on lui confie et à se prémunir d’un faux pas. De façon générale, il convient de fuir tout influenceur·se qui se prend pour un médecin alors qu’il ou elle ne l’est pas. « J’ai un TDAH (trouble déficit de l’attention/hyperactivité, ndlr) », « j’ai un TDI (trouble dissociatif de l’identité, ndlr) », « je suis autiste »... Après avoir glané des informations en ligne, des jeunes arrivent en consultation persuadés de savoir à quoi sont dues leurs difficultés. Quoi de plus tentant, par exemple, que de conclure à un trouble de l’attention parce que l’on n’arrive pas à tenir en place et à se concentrer ? Mais pour pouvoir être posés, les diagnostics suivent des protocoles précis et répondent à des critères stricts. Selon le Dr Sevan Minassian, l’autodiagnostic ne porte pas

trop à conséquence dès lors qu’il déclenche une consultation : « Finalement, l’intérêt n’est pas tant de savoir si le jeune ou ses parents ont raison ou tort mais pourquoi ils se posent cette question. Une impulsivité peut être la manifestation d’une dépression, une hypervigilance anxieuse celle d’un stress post-traumatique : à nous professionnels de voir ce qu’il y a derrière. » Mais les réseaux sociaux sont également accusés d’entretenir et d’aggraver le mal-être. En quête désespérée de « likes » pour être validées et obtenir des commentaires compatissants, des jeunes filles se filment avec leurs scarifications, exhibent leur anorexie ou mettent en scène leur tentative de suicide. Or, les algorithmes des plateformes, et en particulier celui de TikTok, fournissent du contenu similaire aux thématiques déjà suivies. Les adolescentes se verront alors proposer en continu des vidéos de corps meurtris par les mutilations, d’une maigreur maladive… Le mécanisme fonctionne comme un cercle vicieux qui risque d’alimenter sans fin leurs fragilités psychiques. En septembre dernier, des parents ont porté plainte contre TikTok pour « provocation au suicide » de leur fille. Marie, 15 ans, s’est donné la mort en 2021. Les semaines précédant son passage à l’acte, elle avait fait part de ses intentions sur son compte et avait reçu en retour de nombreuses vidéos sur le même thème. Sans être aussi dramatiques, des troubles fantasmés permettent aussi de revendiquer une identité « tendance » qui n’a rien à voir avec les souffrances de ceux qui vivent avec une maladie psychique. Psychotique et bipolaire, Judith suit un traitement médicamenteux lourd et a été hospitalisée à plusieurs reprises. Les innombrables commentaires « Je change tout le temps d’humeur, je crois que je suis bipolaire », « je pars en vrille tout le temps, je dois être bipolaire » l’agacent. « Quand je lis ça, je pense aux autocollants pour les places de stationnement sur les parkings : “Si tu prends ma place, prends mon handicap.” »

Wildylou (@wildylou), autiste

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On est là pour s’entendre.

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dame Les plus beaux sacs à main aux lignes, couleurs et matières délicatement pop pour signer d’un balancement nos looks de printemps. Photos Oriane Verstraeten Production et stylisme Christine Van Laer

Petit cardigan, mini-jupe en lurex, sac en cuir crème Pinko. Pantalon en coton Meryll Rogge. Sac en cuir vert Wandler.

Xxx Xxx

Sac en cuir Wandler. EN DESSOUS Chemise en voile avec manchettes en plumes Pinko. Ceinture en cuir à boucle dorée Dior. Ceinture aux accents argentés et ceinture aux boucles cuivrées Pinko. Large ceinture à boucle dorée Max Mara. Ceinture en cuir avec boucle dorée Chloé via Houben.

Combinaison en coton Intimissimi. Sac à main en cuir avec chaîne à maillons Dior. À GAUCHE Veste avec bandes de cuir et fermeture éclair, short en soie, sac en cuir Hermès. Chaussettes en coton Arket. Mules en cuir à talon compensé Le Monde Beryl.

Trench-coat trois pièces, collants en coton blanc, mini sac en cuir Louis Vuitton.

Chemise en denim effet délavé, jean taille extra-haute, ballerines avec cristaux Loewe. Bagues en argent Wouters & Hendrix. Sac en cuir gris-vert avec boucle en T Tod’s. Sac en cuir souple Celine.

Sac Le Teckel en cuir Alaïa. CI-CONTRE Sac en cuir Pinko.

Escarpins en satin Prada. À DROITE Cardigan en coton avec col en cuir, top à franges, jupe en voile sur short gris et ceinture en cuir, sac à dos Bucket en cuir de veau Prada.

SKINCARE ET MAQUILLAGE Capture Totale Super Potent Rich Creme, Capture Totale Le Sérum, Dior Backstage Face & Body Foundation, Diorskin Nude Air Powder, Blush Dior Backstage Rosy Glow Dior.

Veste en laine et lurex avec col marin et bermuda assorti, mini sac appareil photo en trompe-l’oeil Chanel. Bottes en cuir Liviana Conti. EN DESSOUS Escarpins avec pétales et talon en cuivre Vanda Novak.

Chemise rayée, blazer en twill et jupe en voile à paillettes, sac à main en cuir Dries Van Noten. Sac en cuir de veau Plan C.

Veste bomber en coton et micro-short en laine mélangée Meryll Rogge. Sac en cuir tressé Max Mara. Mini-sac en cuir de veau Plan C. Boucle d’oreille argentée en forme de cœur avec cuir Hermès. Boucle d’oreille argentée Wouters & Hendrix. Assistant stylisme Francis Boesmans. Assistants photo Maxime Taillez & Olivier Hendrikx. Maquillage et coiffure Sanne Schoofs pour Dior. Mannequin Céline @Ikon Model Management. Set design Justine Verplancke.

MODE

Robe en organza et gazar, sac Prada ��n ��i� �t ��n, �t ��s �n satin, Prada.

Registre

accessoires SHOPPING Des souliers et des

sacs aux teintes franches chahutent joyeusement des tenues immaculées. Photos Lina Zangers Réalisation Anna Quérouil

1. Sac Baguette La Prima Soft en cuir nappa Giorgio Armani, ��. 2. Sac Fiamma à bandoulière asymétrique en cuir Ferragamo, ��. 3. Ballerines Fendi Filo en cuir, �� e� sa� �ri�ami en �uir�� us deux Fendi. 4. Mule en satin Prada, ��. 5. Cuissardes Canalazzo en cuir Bottega Veneta, ��. 6. Sac Hermès Della Cavalleria ••• Mini en veau Epsom Hermès, prix sur demande.

1. Veste et pantalon en ramie et nylon, et col roulé en polyester Issey Miyake. Sac Circle en cuir Patou, ǥǤǟɁɅȘ wÆ qăĴĴ ÐĊ Æķðī ÆīĪķÐăÑ Acne Studios, ǨǤǟɁɅȘ 2. Sac Lady Dior Medium en cuir tressé avec charms Dior, ǦǟǟǟɁɅȘ 3. Robe longue en coton et sac Marine ÐĊ Æķðī ĴīÐĮĮÑș ǠǨǥǨɁɅș ĴďķĮ ÌÐķŘ Max Mara. 4. Sac Jackie en cuir verni Gucci, ǡǤǟǟɁɅȘ 5. qÐĴðĴ ĮÆ wìďķăÌÐī qďăď A# ÐĊ Æķðī ĮķÑÌÑ Polo Ralph Lauren, ǤǨǨɁɅȘ 6. Sac à dos Alma en cuir Louis Vuitton, ǡǡǟǟ ɅȘɁ

MODE

Robe en cady de coton Marni. Sac Le Foulonné en cuir de vachette Longchamp. Bottines Soap en caoutchouc Acne Studios. Assistantes stylisme Gabriela Cambero et Alexia Giteau. Mannequin Londone Myers/Next Management. Casting Arthur Méjean. Coiffure Olivier Lebrun/Airport Agency. Maquillage wĉķÐă tķŨĊ Hendrix/ASG. Manucure Huberte Cesarion/Airport Agency. Set design System F/Kaptive. Production AnneSophie Krissi/Mezo, avec Thibaut Pons.

MODE

NEWS JOAILLERIE ET HORLOGERIE

Brillants pionniers

Un monde sans pionniers qui osent repousser les limites de ce qui est connu... Ce serait un monde sans couleur, sans éclat, sans innovation et sans progrès. Par Anja Van Der Borght

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EN FORME ��ICE boliday : la première montre abordable avec boîtier tonneau d’��t��, � partir de �� pour la petite taille ��mm�� entura � la première montre éle�tri�ue au monde �alimentée par une pile� et �avorite d’�lvis �resle� est désormais disponible en six nouveaux modèles inspirés du tube d’��i�to� Blue Suede Shoes, �� i�ital � �usion auda�ieuse entre le desi�n intemporel de la �� et la montre �i�ital �uart� lan�ée en ��par Tissot, �� pour la taille ��mm�

Breitling x Victoria Beckham

Conçue en collaboration avec Victoria Beckham, la nouvelle ligne de montres Breitling s’articule autour de la Chronomat Automatic 36 et associe les caractéristiques classiques de cette montre mythique, telles que le bracelet rouleaux en métal et les cavaliers surélevés aux repères des 15 minutes, à de nouvelles variations de couleurs sophistiquées - notamment menthe poivrée, bleu nuit, gris tourterelle et sable. Toutes ces couleurs s’inspirent de la collection printemps-été 2024 de la créatrice de mode Victoria Beckham. Le boîtier est en acier inoxydable ou en or jaune, un matériau réintroduit par Breitling spécialement pour cette ligne. La collection est équipée du calibre Breitling 10 et dispose d’une autonomie d’environ 42 heures. On retrouve aussi le logo Breitling sur le cadran et les initiales de Victoria Beckham sur l’aiguille des secondes. Les cadrans font également référence à l’édition limitée : « One of 400 » pour les montres en acier inoxydable et « One of 100 » pour les variantes en or. ��o�o��t��to��ti��t�i��i�to�i��,��

PRESSE.

RÉVOLUTIONNAIRE Après la fondation d’Angelus par les frères Albert, Gustav et Charles Stolz en 1891, la maison s’est rapidement spécialisée dans les mouvements à complications et a introduit plusieurs premières, dont le Chronodato (1942), le premier chronographe de série avec calendrier, le ChronoDatoluxe (1948), le tout premier grand affichage de la date dans un chronographe ou le Tinkler (1958), la première répétition automatique et entièrement étanche, devenue une icône. Depuis 2011, la maison horlogère connaît une renaissance et se spécialise aujourd’hui dans les mouvements tourbillon squelettés, les matériaux high-tech et les chronographes produits en séries très limitées. Désormais également disponible en Belgique chez De Greef à Bruxelles.

publi-reportage

THE CLINIC, L’EXCELLENCE EN MATIÈRE DE CHIRURGIE ESTHÉTIQUE Le cabinet de chirurgie esthétique et de dentisterie implanté dans le quartier branché d'Ixelles propose une large palette d’interventions, de la rhinoplastie à la liposuccion, en passant par la chirurgie ophtalmique. Avec du matériel de pointe et une équipe réputée, The Clinic accompagne ses clients avec la plus grande attention. Focus sur cette clinique qui élève l'esthétique au rang d’art.

The Clinic propose toutes les prestations esthétiques et même de la dentisterie générale - avec notamment une salle d’opération pour endormir les plus phobiques, et peut se targuer d’être la seule en Belgique à réunir deux techniques innovantes de liposuccion : le lipomodelage avec la technologie VASER et la lipoaspiration avec Renuvion. La technologie VASER utilise les ondes sonores pour liquéfier les graisses pour en faciliter l’extraction et Renuvion, basée sur l’utilisation de l’énergie

de la radiofréquence, va stimuler la production de collagène et éviter ainsi le relâchement de la peau. Cette pratique non intrusive à l’avantage de garantir un bon vieillissement de l’intervention. UNE CLINIQUE EN PARTENARIAT AVEC L’HÔPITAL UNIVERSITAIRE DE BRUXELLES

et brille par son professionnalisme. Une recherche d’excellence en matière de chirurgie esthétique et de soins dentaires esthétiques qui se cristallise dans O´RɆ FLDOLVDWLRQ GH OD FROODERUDWLRQ GH 7KH &OLQLF avec l’Hôpital Universitaire de Bruxelles, dont l’Hôpital Erasme !

La force de The Clinic est qu’elle met un point d’honneur à s’associer avec des experts de grande qualité. Chirurgiens plasticiens, dentistes ou encore anesthésistes, chacun détient des années d’expérience

Pour en savoir plus : +32 28 99 77 09 et info@the-clinic.be

The Clinic -

@the.clinic.be - Site : www.the-clinic.be/

RETROUVEZ UN BEAU SOURIRE AVEC LA CLINIQUE DH DENTAL Du simple blanchissement aux implants dentaires, en passant par les prothèses et les couronnes, la clinique DH Dental située à Budapest, propose des soins dentaires rapides et abordables sans compromettre la qualité et l’excellence des traitements. Fondée par les docteurs Decker et Huszár en 2003, et installée sur la rive Buda de la capitale hongroise, la clinique DH Dental, centre de soins dentaires et de chirurgie, a déjà redonné le sourire à des milliers de patients francophones. Laissez votre phobie du dentiste de côté. Dans cette clinique, l’ambiance est calme, zen, et l’on s’endort presque pendant les soins. Vous serez accueilli en français et accompagné pendant toute la durée de votre séjour (transfert, aide pour trouver un logement…) « LA QUALITÉ AVANT LA QUANTITÉ »

Que ce soit pour des soins esthétiques (blanchissement WhiteSpa, prothèses fixes…) ou

des traitements dentaires importants comme une reconstruction complète de la dentition sur implants, l’équipe médicale de la clinique utilise les dernières technologies dentaires WHOOHV TXH OD JUHɅ H RVVHXVH RX OD chirurgie X-Guide, un système de navigation en 3D qui rend la pose d’implants dentaires plus précise. La clinique DH Dental possède même son propre laboratoire de prothésistes. Le prix d’un sourire parfait ? Jusqu’à 50 % moins cher qu’en France et remboursé par la Sécurité sociale. L’autre atout de cette clinique ? La rapidité des prestations ainsi que son accompagnement personnalisé qui dure dans le temps.

Pour en savoir plus : https://dhdentaleurope.fr/

DHDentalBudapest -

dh_dental

MODE

Colliers AVDW et vintage Céline.

Pochette et sac vintage Saint Laurent. Ceinture vintage Céline.

Pantalon et chemisier Victoria Beckham. Chaussures Maryam Nassir Zadeh.

DANS LE DRESSING DE

Birgit de Jager Chaque mois, nous ouvrons les portes de la garde-robe d’une femme dont nous admirons l’élégance. Ce mois-ci : Birgit De Jager. Il y a douze ans, elle a lancé Labellov, une plateforme de vente de sacs vintage de luxe signés Hermès, Delvaux et Dior. Nous avions donc hâte de découvrir les trésors que recèle le dressing de cette passionnée de mode qui rend l’accessoire... totalement essentiel. Par Elspeth Jenkins Photos Robin Joris Dullers

Chaussures Maryam Nassir Zadeh. Lunettes Dior.

Je suis une vraie collectionneuse. Ce qui m’anime, c’est de parcourir les boutiques et les marchés locaux. J’ai un faible pour les imprimés et les soies. Mon vêtement préféré reste d’ailleurs le kaftan. À un certain moment de ma vie, j’ai constitué une impressionnante collection de pièces Missoni, Pucci et Leonard des années 80, entre autres, que j’ai ensuite revendue sur eBay. J’ai pris tellement de plaisir à le faire que cela m’a incitée à fonder Labellov. Lorsque j’ai commencé ce business, j’emportais souvent des pièces chez moi. Jusqu’à ce que mon mari me dise que je devais revoir mon plan d’affaires. J’étais devenue ma plus grosse cliente. Aujourd’hui encore, j’ai du mal à résister à tous les beaux accessoires qui nous parviennent. J’essaie de prendre du recul, mais cela ne veut pas dire que je ne suis pas tentée de temps en temps. »

Sac Delvaux.

LES OBJETS D’OCCASION ONT LE VENT EN POUPE « Le vintage est très demandé. On dit même que la seconde-main dépasserait le marché de la vente au détail d’ici à la fin de l’année 2026. Cela signifie que ce marché bis va contribuer davantage à l’économie que la filière classique. On nous demande parfois si nous ne sommes pas en concurrence avec les grandes maisons de mode. Ce n’est pas le cas. Comme les prix sont plus bas, les gens découvrent les marques de luxe grâce à nous. Ils se rendent compte qu’une pièce conserve sa valeur à la revente et qu’elle vaut donc son investissement. Ils n’hésitent • • •

Sac Loewe.

Robes AVDW.

Bijoux Hermès et Celine.

donc plus à investir dans du neuf. Les consommateurs sont également devenus plus conscients de ce qui traîne dans leurs placards et leur grenier. Lorsque j’ai commencé à travailler avec Labellov, beaucoup de gens avaient honte de se débarrasser des pièces dont ils ne voulaient plus. Il y avait toujours une raison invoquée : je ne le fais pas pour l’argent, ou je n’ai pas pu trouver le même objet neuf. Ce sentiment négatif a complètement disparu. Tout le monde est maintenant familiarisé avec ce concept et le fait d’acheter du vintage est perçu comme quelque chose de positif. »

•••

Bijoux AVDW. Lunettes Dior.

Sac Gucci.

Kaftan AVDW. Chaussures Marni. Sacs Loewe et Dior.

MODE

Pochette Judith Leiber.

parfait état ou encore de pièces Louis Vuitton remontant aux années 1960. C’était une véritable passionnée de mode. Cette histoire m’a beaucoup marquée. »

À LA FERME « De nombreux clients apportent leurs accessoires dans nos showrooms/boutiques, mais certains nous invitent chez eux pour que nous examinions ensemble leur garderobe. Un jour, je me suis retrouvée dans la maison d’une famille d’agriculteurs. J’ai d’abord pénétré dans une cour remplie de nains en porcelaine. Je me suis garée entre les étables. Et puis là, surprise : l’épouse du fermier, âgée de 80 ans, m’attendait avec un grenier rempli de trésors. Je n’avais jamais rien vu de tel. Elle possédait une collection incroyable de sacs en croco Delvaux, de trésors Gucci en

GUCCI À LA FOLIE « L’une des pièces les plus fortes de ma propre garde-robe est un sac Gucci vert avec une poignée en bambou. Je l’ai acheté, alors que je venais de lancer Labellov, à une dame de 75 ans qui m’avait invitée chez elle parce qu’elle ne pouvait plus conduire. C’est la première pièce que j’ai reçue en dépôt et j’en suis tombée amoureuse immédiatement. J’ai décidé de garder et de chérir ce sac pour toujours. Quand j’arriverai en fin de carrière, j’aimerais acheter un sac Hermès, comme celui des sœurs Olsen. De préférence un Kelly vintage vert émeraude. Je suis également une adepte des bijoux en argent d’Hermès, principalement des gros bracelets. J’en ai déjà plusieurs, mais je peux toujours en ajouter à ma collections ». (rires) *Découvrez une vidéo de la garde-robe de Birgit et des pièces à vendre via Labellov sur marieclaire.be Ceinture Hermes.

Sac Dior. Chaussures The Attico.

MODE

SAVOIR-FAIRE

À la main C’est en 1913 que Fratelli Prada, une maison de couture de luxe, voit le jour, traduisant ainsi en articles de maroquinerie intemporels l’amour des voyages et des belles matières de son créateur : Mario Prada. Pour le printempsÑĴÑɋǫǩǫǭȣ TðķÆÆðȣ ă ĨÐĴðĴÐȷũ ăăÐ ÌÐ ÆÐ ÌÐīĊðÐīȣ lance un nouveau concept rendant hommage à l’artisanat et aux professionnels qui ont élevé Prada au rang de leader du marché, saison après saison. Incursion dans l’univers de Made in Prada.

Par Elspeth Jenkins

ela fait maintenant plus d’un siècle que l’artisanat est profondément ancré dans l’ADN de Prada. Après avoir parcouru le monde, Mario Prada s’est en effet associé à des artisans qualifiés aux quatre coins de l’Europe. Ses créations, luimême les qualifiait d’« oggetti di lusso » (« objets de luxe », en italien). Ainsi, les premières collections proposaient notamment une sélection variée de trousses de toilette séduisantes, d’horloges de maison sophistiquées, de calendriers élégants, de porcelaines délicates et de petits sacs très chics. Les vitrines de la maison faisaient donc l’étalage d’une riche variété d’éléments issus de divers endroits du globe, notamment de l’argent anglais, des sacs à main autrichiens, du cristal de Bohème ou encore de somptueux cuirs et soies d’Extrême-Orient. Les accessoires étaient confectionnés en cuir précieux et ornés de bijoux. Chaque pièce illustrait ainsi l’engagement de Prada en faveur de l’excellence et constituait un avant-goût des créations à venir. Aujourd’hui, avec Made in Prada, Miuccia Prada entend attirer à nouveau l’attention sur les artisans et le souci du détail qui, plus de 100 ans plus tard, continuent à faire de Prada l’une des maisons de mode de luxe les plus importantes de la planète. Les silhouettes les plus impressionnantes de la collection printemps-été 24 sont d’ailleurs intégralement composées de franges et de broderies recourant à des techniques complexes. Pour les franges, tant des matières premières simples que plus prestigieuses ont été utilisées et asso-

PRESSE. LAUNCHMETRICS.COM/SPOTLIGHT.

ciées avec des fils spéciaux, tandis que pour les broderies, ce sont des strass de cristal qui ont été employés. Ces procédés manuels propres à la haute couture nécessitent trois à cinq jours de travail pour aboutir à la finalisation d’une jupe et huit à dix jours pour une robe complète. Prenons l’exemple de la robe à franges du look 40. Le motif floral brodé constitue un chef-d’œuvre d’artisanat et de savoir-faire technique. Quelque 36 mètres de chaîne de strass de cristal, 12 mètres de chaîne en métal, 160 strass et 120 microcoupelles ont été fixés point par point. C’est en suivant les nuances subtiles des points et en organisant méticuleusement les franges sur la gaze que la chaîne de strass et les microchaînes en cristaux du motif floral sont brodées séparément à l’ai-

guille. Par des mouvements lents et précis, la main de la brodeuse dessine des courbes douces et sinueuses, applique des points ni trop serrés ni trop lâches, de sorte que les franges restent bien à plat et que leur mouvement soit naturel et ondoyant. Une fois la broderie terminée, le cadre est démonté et la gaze est soigneusement ôtée, fil par fil, dans le sens de la longueur et de la largeur. Ce processus méticuleux permet d’éviter que les points de broderie ne se détachent. La robe terminée est ensuite mise de côté pendant 24 heures. Fiche technique : chaque robe comporte 16 fleurs brodées et chaque fleur nécessite neuf à dix heures de travail. La phase de préparation s’étend sur cinq à six heures, tandis que la broderie à proprement parler demande trois à quatre heures supplémentaires.

1. Look 40, à la main. 2. Chaque fleur ÅīďÌÑÐ ĊÑÆÐĮĮðĴÐ ǨɁ¾ ǠǟɁìÐķīÐĮ ÌÐ ĴīŒðăȘ

La fleur de Prada en 5 chiffres

1,6 mètre

de chaîne en microstrass de cristal

2 mètres

de chaîne de strass de cristal avec des pierres légèrement plus grosses

1,9 mètre

de gaze métallique plate

12 8 ensembles coupelles de strass de cristal Rose Monte

en métal, chacune subtilement attachée au tissu comme des pierres Cabochon

BEAUTÉ

Les Prix d’Excellence de la Beauté Marie Claire 2024 PALMARÈS Une actualité cosmétique foisonnante, des lancements

importants et des choix parfois complexes. Cette année encore, pour cette 38e édition, le jury des Prix d’Excellence de la Beauté Marie Claire a testé des dizaines de nouveautés, puis débattu pour ne retenir que les plus innovantes. Vingt-deux journalistes belges et étranger·ères ont ainsi élu six prix internationaux et trois prix Belgique. Soins visage régénérants, gamme dédiée à la santé de la fibre capillaire, sérum teinté imperceptible, outils high-tech, nettoyant sensoriel, marques patrimoniales revisitées : voici le meilleur de 2024 ! Par Aurélie Lambillon et Kim De Craene Photos Romin Favre et Vrints-Kolsteren

Prix belges

Super Sérum [10] de Nuxe Ce sérum est la combinaison de l’expertise Nuxe en matière de ralentissement du vieillissement cutané et d’huiles de première qualité. Les huiles végétales fractionnées sont naturellement encapsulées sous forme de milliers de microsphères, délicatement infusées une à une dans la base du sérum avec de l’acide hyaluronique naturel. Le sérum stimule les mécanismes naturels qui maintiennent la peau jeune. LE VERDICT DU JURY

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« La fraîcheur de la texture contraste avec la douceur des microbilles aux huiles végétales qui fondent délicieusement sur la peau », Kim De Craene, Marie Claire Belgique. « Merveilleuses, ces billes dorées qui dansent à chaque utilisation. Un coup d’éclat immédiat et un visage plus ferme au fil des semaines », Marie-Noëlle Vekemans, Elle Belgique. « Une perle rare : un produit propre et naturel, efficace et agréable à appliquer », Belen Ucros, So Soir et Enjoy Beauty. « Ce Super Sérum porte bien son nom. Il contient trois super stars - niacinamide, acide hyaluronique et glycérine - qui donnent à la peau une apparence plus rebondie, plus lisse et plus uniforme. Bonjour l’éclat ! », Sophie Vereycken, ••• Nina Magazine.

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BEAUTÉ

Gel contour des yeux de Louis Widmer La formule concentrée de cette crème pour les yeux regorge de vitamines, d’acides, d’acide hyaluronique et, étonnamment, d’algues. Ce soin doux aux actifs puissants atténue les cernes et les poches, hydrate le contour de l’œil et atténue les rides prononcées. Un soin polyvalent multifonctionnel doté d’un applicateur rafraîchissant. LE VERDICT DU JURY

« La crème est suffisamment riche pour hydrater toute la journée, mais elle peut être portée sous le maquillage car elle pénètre rapidement. J’utilise l’applicateur rafraîchissant comme outil de massage pour faire disparaître mes poches », Charlotte De Loose, Flair. « J’aime son parfum subtil, sa texture ultra-fluide et légère qui pénètre immédiatement et le fini velouté qu’elle laisse sur la peau », Marie-Noëlle Vekemans, Elle Belgique. « Pas besoin de choisir entre un traitement pour les cernes, les poches ou les rides : ce Gel Contour des Yeux est un couteau suisse ! », Belen Ucros, So Soir and Enjoy Beauty. « Ce gel frais qui décongestionne et hydrate permet aux rides de s’estomper. L’embout rafraîchissant est un atout supplémentaire. J’apprécie également le fait qu’il existe en version non parfumée, adaptée aux yeux sensibles » Sofie Albrecht, GAEL.

Le rituel de la crème de jour Namaste Glow de Rituals Une crème de jour qui revitalise la peau et booste l’éclat grâce à une formule qui contient des ingrédients efficaces tels que le bakuchiol, l’alternative végétale au rétinol. Associé à l’indigolupine, ce complexe atténue visiblement les ridules, améliore l’élasticité de la peau et la protège contre les effets néfastes des radicaux libres.

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« Un soin qui offre des résultats visibles. J’aime la formule qui allie haute naturalité et actifs ultra-concentrés, gage d’efficacité. Ma peau est plus lumineuse, le teint plus uniforme, les impuretés estompées, le grain de peau lissé et les ridules du front visiblement réduites. Un grand coup de cœur pour ce produit », Marie-Noëlle

Vekemans, Elle Belgique. « Bravo pour l’initiative durable : on peut réutiliser le produit grâce à la recharge : écolo et chic », Kim De Craene, Marie Claire ••• Belgique.

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Prix internationaux

Gamme Abeille Royale Scalp & Hair de Guerlain Un rituel complet de soins (lavant, démêlant et masque) du cheveu, qui fait la part belle aux textures sensorielles et aux actifs jeunesse. La technologie reine ? La Blackbee Honey Repair, qui associe le miel de l’abeille noire de l’île d’Ouessant à trois autres miels triés sur le volet (de Corse, Finlande et Grèce) pour assurer une transformation exceptionnelle de la fibre capillaire. LES MOTS DU JURY

« Mes cheveux sont plus brillants et en meilleure santé », Magdalena Fraj, Marie Claire Espagne. « Toute l’expertise de la maison Guerlain dans une gamme capillaire révolutionnaire », Fernando Gomez Dossena, Marie Claire Argentine. « Des textures douces et gorgées de bons nutriments », Kim Sang-eun, Marie Claire Corée du Sud. « La routine la plus chic du moment pour préserver sa santé capillaire », Aurélie Sogny, marieclaire.fr.

Supremÿa La Nuit Le Grand Soin Anti-Âge de Sisley Une composition qui agit la nuit, quand la peau est dans les meilleures dispositions pour se régénérer. Cocktail musclé d’actifs naturels anti-âge, il la soulage des agressions du quotidien et l’aide à retrouver fraîcheur et fermeté au petit matin. LES MOTS DU JURY

« Un soin qui pénètre vite, des résultats visibles sur la qualité de l’épiderme », Kim Sang-eun, Marie Claire Corée du Sud. « Une texture inouïe, un parfum divin, une peau comme repulpée : un must have ! » Béatrice Thivend-Grignola, Gala. « Le bonheur d’un sérum qui travaille dur la nuit », Deena Campbell, Marie Claire États-Unis. « Une réparation nocturne incomparable, une peau radieuse au réveil », Lisa Oxenham, Marie Claire Royaume-Uni.

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Le Concentré Omnipotent d’Orveda Un sérum puissant, aux actifs issus des biotechnologies, qui prévient et retarde l’arrivée des cellules sénescentes, responsables en partie du vieillissement cutané. Le bénéfice visible dès les premières applications ? Une peau apaisée, plus forte et éclatante. LES MOTS DU JURY

« Du vert, du luxe, de la science : les paramètres du désir 2024 », Emmanuelle Lannes, Cosmopolitan. « Des ingrédients ultra-actifs pour une peau lumineuse et ferme », Sarah Rasheed, Marie Claire Arabie. « Infaillible pour traiter les problèmes passés, présents et futurs », Simone Chen, Marie Claire Chine. « Le sauveur des peaux stressées en quête de lumière, régénération et réparation », Sally ••• Hunwick, Marie Claire Australie.

Tinted Oleo-Serum de Clarins Formulé avec 98 % d’ingrédients d’origine naturelle, ce sérum soin teinté s’adresse à toutes celles qui cherchent une solution anti-grisaille et imperfections, sans effet de matière. Ici, deux gouttes suffisent pour nourrir, illuminer et unifier la peau, en toute légèreté. LES MOTS DU JURY

« Quand le soin rencontre le maquillage, c’est le début d’une belle histoire d’amour », Cristina Torlaschi, Marie Claire Italie. « La fusion parfaite d’huiles et de pigments pour booster le glow naturel de la peau », Lisa Oxenham, Marie Claire Royaume-Uni. « Sa formule pourrait convertir les plus récalcitrantes au fond de teint », Sophie Michard, Version Femina. « Un épiderme comme éclairé de l’intérieur », Simone Chen, Marie Claire Chine.

Fluide Anti-UV + Vitamine C Revitalift Clinical FPS 50+ de L’Oréal Paris La bonne idée ? Combiner une très haute protection contre les UVA et les UVB (responsables, toute l’année, de l’apparition de nouvelles taches et rides) à un dérivé de vitamine C antioxydante. Bon point aussi pour sa technologie « netlock » qui le rend invisible. LES MOTS DU JURY

« Un bouclier protecteur pour le plus grand nombre de carnations », Simone Chen, Marie Claire Chine. « Utiliser la vitamine C pour lutter contre les méfaits des UV ? Une super stratégie ! » Paola Santos Deodoro, Marie Claire Brésil. « Hydratant, excellente base de maquillage : un indispensable été comme hiver », Gertrude Guesdon, Avantages. « Une texture légère et vite absorbée », Esta Plakokefalou, Marie Claire Grèce.

Reformulation des gammes Lift Integral, Hydragenist, Premium de Lierac Quand le docteur Cariel lance Lierac en 1975, c’est avec la volonté d’apporter aux femmes des solutions ciblées à tous leurs problèmes physiologiques. La marque s’offre aujourd’hui une nouvelle identité, avec des formules revisitées et des packagings redesignés. Une belle renaissance. LES MOTS DU JURY

« Moderne, intemporel et frais », Kim De Craene, Marie Claire Belgique. « Des produits innovants, des formules efficaces et plus clean, des packagings élégants », Justine Vos, Voici. « Mention spéciale pour la galénique de la Crème Jour Lift Intégral : soyeuse, fondante, confortable », Simone Chen, Marie Claire Chine. « Je suis fan du Sérum Absolu de la gamme Premium. Un anti-âge puissant à la double texture, rafraîchissante comme une eau, douce comme une huile », Esta Plakokefalou, Marie Claire Grèce.

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Les finalistes

1. Huile de Soin Figue Lissage & Glow de Caudalie. 2. 31 Le Rouge de Chanel 3. Gamme Solar body de Dior. 4. Concentré Apaisant Advanced Night Repair Rescue Solution d’Estée

Lauder. 5. Teint Idole Ultra Wear Care & Glow Serum Concealer de Lancôme. 6. Preen Screen SPF50 Brume de Réapplication SPF d’Ultraviolette. 7. Fond de teint All

Hours d’Yves Saint Laurent 8. Abeille Royale Honey Treatment de Guerlain. 9. Hydra Beauty Micro Crème Yeux de Chanel 10. Gamme Elsève Pro Bond Repair de L’Oréal Paris

11. Airbrush Flawless Lip Blur de Charlotte Tilbury. 12. Huile Concentrée Professionnelle Metal Detox de L’Oréal Professionnel. 13. Le Sérum Capture Totale de Dior 14. Crème Rénergie

H.P.N. 300-Peptide de Lancôme. 15. Hyper Real Serumizer de M·A·C Cosmetics. 16. Glow Screen SPF30 de Supergoop ! 17. Rouge à lèvres Lip Infaillible Matte Resistance de L’Oréal

Paris. 18. HD Skin de Make Up For Ever 19. Rouge à lèvres Technosatin Gel de Shiseido. 20. Pure Color Rouge à Lèvres Mat d’Estée Lauder.

CHARLOTTE CHIARA STEEMANS. PRESSE.

Le jury international

Sarah Rasheed Marie Claire Arabie

Fernando Gomez Dossena Marie Claire Argentine

Sally Hunwick Marie Claire Australie

Aurélie Lambillon Marie Claire France

Paola Santos Deodoro Marie Claire Brésil

Simone Chen Marie Claire Chine

Kim Sang-eun Marie Claire Corée du Sud

Magdalena Fraj Marie Claire Espagne

Deena Campbell Marie Claire États-Unis

Esta Plakokefalou Marie Claire Grèce

Cristina Torlaschi Marie Claire Italie

Lisa Oxenham Marie Claire Royaume-Uni

Sofie Albrecht Feeling & Gael

Sophie Vereycken Nina Magazine

Le jury Belgique

Belen Ucros So Soir & Enjoy Beauty

Charlotte De Loose Flair

Marie-Noëlle Vekemans Elle Belgique & België

Kim De Craene Marie Claire Belgique & België

LES FONDAMENTAUX DE

Kendall Jenner Suivie par près de 294 millions d’abonné·es sur Instagram, la cadette du clan Kardashian, mannequin et ambassadrice L’Oréal Paris, est aussi une femme d’affaires accomplie. Nous l’avons rencontrée à Paris pour parler de l’entretien de ses cheveux, hydratation cutanée et mantras « feel good ». Par Aurélie LAMBILLON

BEAUTÉ

SORTEZ-VOUS SANS MAQUILLAGE ? Quand je suis chez moi en Californie, tout le temps.

je pense, ne conviennent pas à mon type de peau, obstruant mes pores plus qu’autre chose. Aussi, je me lave les cheveux tous les jours, parfois même matin et soir si j’ai fait du sport ou travaillé. Ce n’est pas bon pour eux et à cause de ça, ils graissent très vite. J’essaie de ne plus le faire. J’aimerais limiter à trois lavages par semaine puis, j’espère, un seul.

COMMENT SOIGNEZ-VOUS VOTRE PEAU ? J’ai une routine minimaliste, c’est ce qui lui convient le mieux. Bien sûr, je fais en sorte qu’elle soit toujours propre. Surtout après une journée dehors, si j’ai dû porter du make-up, si je suis montée à cheval ou si j’ai passé du temps avec mes animaux. Le soir, je commence par un bon nettoyage, puis j’utilise des sérums et je l’hydrate bien pour la nuit. Je ne fais donc rien de fou.

ÊTES-VOUS SPORTIVE ? J’adore pratiquer le Hot Pilates dans une salle très chaude pour bien transpirer. J’alterne aussi la boxe, le Pilates normal et des sessions avec mon coach qui me fait m’entraîner avec des poids, entre autres.

QUE DISENT VOS CHEVEUX DE VOUS ? J’ai la chance qu’ils soient très faciles, raides et sans problématique particulière. Je les lave sous la douche, puis je vaque à mes occupations sans y penser. Mais du coup, je n’ai jamais vraiment appris à les coiffer moi-même.

QUELLES SONT LES SENTEURS DE VOTRE ENFANCE ? J’ai grandi entourée de chevaux. Enfant, je montais tous les jours, donc leurs odeurs. Et celles de la maison de mes parents.

UN GESTE DE BEAUTÉ QUI VOUS CARACTÉRISE ? Je me douche deux fois par jour.

PORTEZ-VOUS UN PARFUM TOUS LES JOURS ? Oui. J’ai fait une collab’ avec ma sœur Kim pour sa ligne KKW Fragrance. Nous avons créé trois parfums unisexes que je choisis selon mon humeur. Mon favori, Olive, sent tellement bon, je le porte partout.

UNE OBSESSION ? Actuellement, le gua sha et les masques hydratants en tissu, que j’applique autant que possible pour me sentir bien fraîche quand je voyage et travaille beaucoup.

LA FEMME QUI VOUS INSPIRAIT QUAND VOUS ÉTIEZ PETITE ? Les héroïnes des classiques de Disney que je regardais en boucle : Cendrillon,

UNE HABITUDE QUE VOUS SOUHAITERIEZ PERDRE ? L’utilisation de lotions huileuses, qui,

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Blanche-Neige, La Petite Sirène… VOTRE MANTRA PRÉFÉRÉ ? J’en ai beaucoup. Je préfère les garder secrets mais je me les répète souvent. Je trouve important de se parler, de soi à soi, positivement. Je me rappelle ma valeur, que je mérite de belles choses. QUE SIGNIFIE POUR VOUS D’ÊTRE AMBASSADRICE L’ORÉAL PARIS ? C’est un énorme honneur de faire partie d’une communauté de femmes aussi fortes et incroyables. Viola Davis, Eva Longoria, Camilla Cabello, Elle Fanning, ce groupe est dingue ! LES CAUSES QUI VOUS TIENNENT À CŒUR ? J ’a i u n e m a rqu e de te qu i la (8 1 8 Tequila, ndlr) et, à travers cette entreprise, nous travaillons avec beaucoup d’associations pour aider la planète, notamment 1 % for the Planet. Nous sommes certifiés B Corp, un label compliqué à obtenir pour une boisson alcoolisée. Nous avons aussi des projets communautaires au Mexique, nous venons de par ticiper à la construction d’une bibliothèque pour enfants à Mexico et nous sommes engagés sur des programmes d’éducation en agriculture durable. Si j’accepte de mettre mon nom sur un produit, je veux que celui-ci soit le plus vertueux possible.

Ses 3 essentiels 1. « Je pourrais porter la teinte Major Crush tous les jours. » Encre à Lèvres Infaillible Matte Resistance n° 120 Major Crush de L’Oréal Paris, 14,90 €. 2. « Un sérum réparateur très puissant à la vitamine C. » ' 9ÐīķăðÆ ŒÐÆ ǠǤɁɦ ÌÐ ðĴĉðĊÐ qķīÐ ÌÐ wāðĊ ÐķĴðÆăĮș ǠǥǤ Ʌ ăÐĮ Ǣǟ ĉăș Įķī ĮāðĊÆÐķĴðÆăĮȘÅÐ

PRESSE.

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3. « Un excellent hydratant pour mes cheveux que je lave tous les jours. » wìĉĨďðĊæ 9ďīĴðťĊĴ Ašķĉð }ďĊðÆ ÌÐ wìķ Ðĉķī īĴ ďå >ðīș ǣǥ Ʌ ăÐĮ Ǣǟǟ ĉăȘ

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BEAUTÉ

CONFIDENCES

La sélection de la rédactrice

Des produits tendances aux classiques updatés, chaque mois, notre rédactrice beauté propose un tour d’horizon des nouveautés qui l’ont impressionnée. Par Kim De Craene

Kim De Craene, Beauty Editor.

À ce jour, Bora Barrier est la crème pour le visage la plus riche de la marque Drunk Elephant. Elle est infusée de céramides, de lipides, de minéraux et d’antioxydants puissants. Votre peau vous dira « merci ». Bora Barrier de Drunk 'ăÐĨìĊĴș ǦǟɁɅ Ĩďķī ǤǟɁĉăȘ

Un seul geste suffit

Un coup de pouce pour les lèvres sans injections ? Oui, c’est possible ! Le gloss de La Mer, disponible en quatre teintes, donne aux lèvres un aspect plus pulpeux, plus sain et mieux défini. Ce produit hydratant agit également comme un sérum nourrissant. Lip Volumizer de La TÐīș ǨǟɁɅȘ

Dans la forêt...

L’Artisan Parfumeur nous emmène en forêt avec son nouveau parfum « Il était un bois ». Cap sur une aventure magique, mystique et luxuriante, avec le vétiver, complété par le bois de cèdre et le sarrasin. ǠǧǤɁɅ Ĩďķī ǠǟǟɁĉăȘ

Feel food

L’une de nos marques de mode françaises préférées lance une ligne de produits de beauté. A.P.C capitalise en effet sur le boom croissant des rituels de soins pour lancer six produits, �a��umés � �a �eu� d’oranger : « Ils sont conçus pour que vous vous sentiez bien, tout simplement », explique le fondateur Jean Touitou. Lait pour les mains ȘqȘ Șș ǢǟɁɅȘ

Collaboration parfumée Une collaboration que l’on espère durable : le jus créé par le parfumeur Frédéric Malle pour Acne Studios. Un mélange d’aldéhydes, d’encens, de roses, de violettes, de vanille et de musc. Minimaliste et éclectique, à l’image d’Acne Studios. Acne Studios par 9īÑÌÑīðÆ TăăÐș ǡǤǟɁɅ Ĩďķī ǠǟǟɁĉăȘ

Rosé Un blush rose pour mettre votre visage en couleur. Non seulement il vous donnera un glow à la Hailey Bieber, mais il peut aussi être utilisé pour sculpter et illuminer le visage. OÐ ăďķÌ qðĊĴ ăðĪķðÌÐ ÌÐ :ăďĮĮðÐī ȧǡǧɁɅȨ ÐĮĴ ¾ þķĮĴÐ ĴðĴīÐ ķĊ ÅÐĮĴȭĮÐăăÐīȘ

LAUNCHMETRICS SPOTLIGHT. PRESSE.

Partner in crème

EXPERT

Thom Walker

“ Les erreurs n’existent pas ” Un maquilleur qui cite Anjelica Huston, Amy Winehouse et… sa marraine comme principales sources d’inspiration atteste d’une vision éclectique et authentique de la beauté. Nous l’avons rencontré à l’occasion d’une conversation inspirante. Par Kim De Craene

Le maquilleur britannique Thom Walker a commencé sa carrière dans le monde de la beauté en tant que vendeur. Une expérience qui lui a permis de comprendre ce que les femmes attendent en matière de maquillage. Dès ses premières collaborations avec des magazines légendaires comme i-D et Dazed & Confused, il découvre la manière dont fonctionne l’univers des shootings mode. Cette expertise lui a ouvert les portes de la maison française Givenchy, où il a pris le rôle de directeur créatif du département maquillage il y a deux ans. Sa dernière création : un nouveau mascara.

THEO SION.PRESSE.

Première question cruciale: comment obtenir des cils parfaits? « Commencez par une base propre, sans résidus de produits ni impuretés, et recourbez les cils à l’aide d’un recourbecils. Enduise-les ensuite d’une couche de mascara : commencez à la racine, zigzaguez vers le haut avec la brosse et balayez jusqu’à la pointe. Le fait de poser le coude sur la table apporte un soutien supplémentaire. Additionnez progressivement les couches de mascara. C’est à vous de décider si vous en mettez une ou trois. Personnellement, je ne suis pas satisfait avec une seule. Mais bon, je suis maquilleur ». Avez-vous des conseils de maquillage pour les débutantes? « Si vous ne prenez pas soin de votre peau, votre maquillage ne donnera rien. Nettoyez, exfoliez, préparez et nourrissez votre peau. Apprenez à connaître votre visage et votre make-up suivra.

Commencez par un rouge à lèvres doux, que vous pourrez ensuite utiliser comme fard à joues. Ajoutez ensuite progressivement d’autres produits. Essayez une ombre à paupières, puis un mascara et, pourquoi pas, un eye-liner. Il y a tellement de conseils et de tutoriels pour les nuls sur les médias sociaux, utilisez-les. Prenez des risques, car c’est en osant que l’on apprend. Et n’oubliez pas que les erreurs n’existent pas. Se tromper est en fait une bonne chose. » Selon vous, qui est la femme Givenchy? « Une dure à cuire. Mais avant tout, elle est élégante et intemporelle. Elle n’a rien à prouver. La femme Givenchy ressemble à ma femme. Son style est simple mais audacieux. » Comment décririez-vous votre signature à quelqu’un qui ne connaît pas votre travail? « Mon travail est simple, mais j’ajoute ici et là un élément audacieux et surprenant, ou j’essaie de m’obliger à repousser mes limites. La plus grande question que je me pose toujours est la suivante : est-ce vraiment intemporel ? 1

Mon objectif en matière de beauté et de maquillage est que ce que je crée résiste à l’épreuve du temps. » Qui est votre muse beauté? « L’actrice Anjelica Huston : j’adore la façon dont elle joue avec les contrastes entre féminité et masculinité. J’aurais adoré maquiller Amy Winehouse. Son trait d’eyeliner est emblématique. Et ma marraine : une femme rousse chic qui aimait le glamour. Enfant, je la regardais se maquiller avec fascination. C’est grâce à elle que mon amour pour le maquillage est né. » Vous avez déjà créé des rouges à lèvres pour Givenchy, vous vous lancez maintenant dans le mascara. Que recherchez-vous dans un produit de beauté? « Un produit ne doit pas seulement être fonctionnel, il doit aussi rester beau dans la durée. Le mascara gardera-t-il sa couleur noire intense lorsqu’il séchera, ou s’estompera-t-il ? Et un rouge à lèvres rouge ne doit pas coller au verre lorsque vous buvez une gorgée de vin, il doit ne faire qu’un avec vos lèvres. »

3 coups de cœur 1. Mascara l’Interdit de Givenchy, ǣǡɁɅȘ 2. Brume Glow Prep & Set de Givenchy, ǣǨșǨǟɁɅȘ 3. Prisme Libre Poudre ǣɁ ďķăÐķīĮ ĉðĊð ÌÐ Givenchy, ǢǢșǤǟɁɅȘ

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BEAUTÉ

TESTÉS ET (AP)PROUVÉS

Les lèvres rouges « Si vous êtes triste, mettez du rouge à lèvres et attaquez », disait Mademoiselle Chanel. On est d’accord avec elle. Mais d’abord, testons ces quatre icônes. Réalisation Kim De Craene

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★★★★☆ ELSPETH JENKINS, FASHION DIRECTOR POURQUOI LE TESTER ? « Parce que je ne jure que par un maquillage centré sur un trait d’e�eliner noir. �t qu’est��e qui �a par�aite�ent a�e� le �at�e�e� � part une coupe de champagne ? Un rouge à lèvres vif dans une belle teinte - de préférence pas trop claire - qui tient bien. Parce qu’après l’apéro, d’autres verres sui�ent iné�itable�ent. � LES INCONVÉNIENTS ? « Bien sûr, comme tout rouge à lèvres intense, il n’est pas totalement résistant aux bavures. Il m’est déjà arrivé de regarder mes selfies après une soirée et de voir soudain une tache rouge appara�tre sur �on �enton. � APPROUVÉ ? « Complètement ! C’est un rouge au fini satiné dans une teinte parfaite. La formule est �o�posée � �� d’une base revitalisante, avec des extraits de tubéreuse et de figue de barbarie provenant du jardin d’Yves Saint Laurent à Ourika. Les lèvres sont donc soignées et douces au toucher. J’aime aussi qu’il reste en pla�e longte�ps� sans ba�er. �

Rouge Dior 999 de Dior,

Rouge Allure Pirate de Chanel,

★★★★☆

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SOPHIE BREVERS, DIRECTRICE ARTISTIQUE POURQUOI LE TESTER ? « Pour moi, appliquer un rouge à lèvres est le geste beauté le plus sophistiqué qui soit. J’ai voulu tester le Rouge Dior car ce produit est tout simplement iconique. J’ai choisi la teinte la plus emblématique de la gamme : 999, nombre porte-bonheur de Christian Dior, disponible en satiné et effet velours, les deux finitions que propose la ga��e. � LES INCONVÉNIENTS ? « Je n’ai pas de chance : la couleur ne convient malheureusement pas à mon teint pâle. La prochaine fois, j’opterai pour une teinte plus �roide et plus rose. � APPROUVÉ ? « Rouge Dior est connu pour son côté très sensoriel. Sa couleur est intense et vibrante et son parfum sophistiqué. Les deux finitions agissent comme un baume nourrissant sur les lèvres. Elles sont infusées d’un traitement �oral h�dratant qui garde les lèvres lisses et sans rides. L’étui réutilisable est un petit b�ou couture qui fait de Rouge Dior un produit �ulte �.

ǣǧɁɅȘ

JOËLLE LEHRER, CHEF CULTURE POURQUOI LE TESTER ? « Ce classique avec une nuance bleue est l’une des six teintes conçues pour imiter le rouge emblématique de Coco. En tant que fan des lèvres rouges signées Chanel� �e �e de�ais de l’essa�er. � LES INCONVÉNIENTS ? « Sur ma peau claire, cette teinte n’est pas trop �o�ante. Contraire�ent � certains rouges, elle se marie bien avec des vêtements roses, par exemple. La formule est durable et confortable ; même après avoir bu une tasse de café, elle reste en place sans perdre en chic. J’aurais toutefois aimé que la formule soit plus h�dratante �. APPROUVÉ ? « Le rouge à lèvres est facile à appliquer, �e n’ai pas besoin d’un �ra�on supplémentaire pour créer une bouche rouge parfaite. Il est un peu cher, mais il va avec tellement de tenues différentes qu’il pourrait devenir le seul rouge de �a trousse. �

Rouge à lèvres Luxe Shine Intense (Red Stiletto) de Bobbi Brown, ǣǥɁɅȘ

★★★★☆ KIM DE CRAENE, BEAUTY DIRECTOR POURQUOI LE TESTER ? « Cette teinte est un classique des stars holl��oodiennes. C’est aussi l’un des best-sellers de Bobbi �ro�n. �lle est appré�iée pour sa texture brillante et très luxe et sa couleur intense. La formule �ontient de l’a�ide h�aluronique et de la vitamine E, ce qui nourrit également les lèvres. Comme je ne �ais pas � �oll��ood� �’a�ène don� �oll��ood dans �a salle de bains �. LES INCONVÉNIENTS ? « Le rouge glisse sur les lèvres en douceur et les rendent pulpeuses et délicieusement teintées. Après avoir bu un verre de vin, je dois le retou�her. �our un loo� défini� durable et parfait, il est donc utile d’a�oir un �ra�on � lè�res � portée de �ain. � APPROUVÉ ? « La teinte riche et profonde oscille entre audace et classicisme. Un rouge qui attire l’attention sans être trop tape��l’�il. �

PRESSE.

Rouge Pur Couture (Rouge Muse) d’Yves Saint Laurent,

Presqu’île de Giens ‘‘Riviera Beach Club’’

On en oublie de faire des stories. Pour ceux pour qui les vacances c’est avant tout changer de décor, Belambra met un point d’honneur à offrir les panoramas les plus époustouflants de la Côte d’Azur, du Pays Basque et de la Corse… Belambra, c’est plus de 45 destinations dans les plus beaux endroits de France.

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LIFESTYLE

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Vague durable EN BONNE VOIE Knokke-Heist, ce n’est pas seulement des restaurants étoilés, des hôtels et des voitures de luxe. La station la plus chic de Belgique se concentre de plus en plus sur la notion de durabilité. La preuve avec ces quelques initiatives remarquables. Par Kim De Craene Photos Julie Vanderhaeghe

LA NATURE À L’ÉTAT PUR Prendre une bouffée d’air frais, marcher pieds nus dans le sable, la boue et les marais salants, admirer les cigognes dans une cabane d’observation, se reposer sur un banc au soleil du soir : le Zwin est une destination unique où la mer, la plage et les dunes ne font plus qu’un. La lavande de mer (ou Zwinneblomme), une plante qui a failli disparaître il y a une dizaine d’années, est aujourd’hui protégée et en plein essor. Ses ŦÐķīĮ ŒðďăÐĴĴÐĮ ĨÐķŒÐĊĴ ÔĴīÐ ŒķÐĮ ÐĊ ĨăÐðĊÐ ŦďīðĮďĊ ÌÐ þķðăăÐĴ ¾ septembre. ••• Parc naturel du Zwin, Graaf Léon Lippensdreef 8. zwin.be

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LIFESTYLE

DENIM DURABLE �ous �tes � la rec�erc�e d’un �ean parfaitement coupé et durable ? Chez Brooklyn, vous trouverez une sélection multimarques centrée sur le denim. �ien que tous les labels de la gamme ne fassent pas encore de la durabilité une priorité, Brooklyn est consciente de l’impact environnemental des vêtements et fait des efforts notoires pour proposer une offre plus durable. La plateforme en ligne écologique Cosh a passé au crible des marques telles que Armed Angels, Nudie Jeans, Mud Jeans et Thinking Mu et leur a attribué de bonnes notes en termes de production éthique, de circularité, de bien-être des animaux et de respect de l’environnement. Brooklyn, Lippenslaan 186. brooklyn.be

VIEUX MAIS PAS RINGARD Natif de Knokke et agent immobilier dans une première vie, Bruno Woestyn est au�ourd’�ui l’�eureu� propriétaire du magasin de meubles vintage Collector’s �orner. �on magasin est un véritable concentré de trouvailles rares, de meubles classiques du milieu du siècle et d’un mélange de pièces scandinaves, italiennes et belges. �oest�n acquiert un grand nombre de ces pièces uniques au niveau local. ��e� �ollector’s �orner, vous trouvere� des ob�ets au passé riche, ainsi que des meubles authentiques et de grande qualité ; de petits b�ou� d’intemporalité qui pourraient prendre de la valeur au fil du temps. Collector’s Corner, Dumortierlaan 54.

B CORP Cette année, Rituals célèbre sa deuxième année de labellisation B Corp, l’un des labels de développement durable les plus respectés � et les plus di�ciles � obtenir. En tant qu’organisation mondiale, B Corp encourage les entreprises � respecter des normes élevées en matière de performances sociales et environnementales, de transparence et de responsabilité. L’évaluation est divisée en cinq piliers : la gouvernance, les employés, les clients, la communauté et l’environnement. Tout est évalué, des émissions de carbone aux dons de charité en passant par les congés de maternité. Une entreprise doit obtenir au moins ��points sur��pour obtenir le label. �ituals en a décroc�é��,�. �elon la marque néerlandaise, ce certificat n’est qu’un début. Elle s’efforce en effet d’apporter des changements positifs et de plus en plus marquants en matière de développement durable. Rituals, Lippenslaan 325. rituals.com

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PARADIS DE SURFERS En quelques années, ce magasin est devenu un incontournable de la scène surf belge à laquelle il a donné un coup de fouet. Haven est évidemment spécialisé dans les combinaisons et les accessoires de surf. Unique en Belgique, il propose des Yulex, des combinaisons fabriquées à partir de caoutchouc naturel, de nylon et de polyester recyclés. Nous sommes fans �es ��n�s ��een e� ��es �e ��en��e��se �e��e �� n��s� �es ��s��s en coton bio du photographe anversois Gutterdust et des pièces de Patagonia, spécialiste de l’outdoor. Des produits de beauté, des accessoires et des livres complètent le tableau. Haven Surf, De Wielingen 18. havensurf.com

DU VIN ET DES VALEURS Dans ce magasin spécialisé dans les vins naturels et biodynamiques ouvert il y a ��ans� �o� �anso�� n pionnier dans ce segment, entend initier ses clients au monde des vins biologiques et biodynamiques. Sa sélection comprend principalement des vins de petits producteurs. Pour les gourmands, il propose des plats savoureux qui s�acco��en� �a��a��e�en� a�ec �e ca�ac��e �a�n� �e ses flacons. Pinot, Lippenslaan 139. pinot-knokke.be

ACCESSOIRES DE LUXE La fondatrice Birgit de Jager, que vous avez pu découvrir dans ce numéro, a lancé le pop-up temporaire Labellov en ��ans �e �� e �a�o��se� sa passion pour tout ce qui est vintage. Les boutiques - entre-temps, elle a ouvert des espaces permanents à Anvers, Bruxelles et Knokke-Heist - sont devenues des hauts lieux du vintage. Vous y trouverez des pièces rares et a��en��es �sacs� ��o�� e� accessoires) signées Delvaux, Louis Vuitton et Chanel. ••• Labellov, Golvenstraat 17. labellov.com

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LI��L�

DORMIR AU VERT À deux pas de la plage et des principales rues commerçantes, vous trouverez l’hôtel St-Pol. Les ��c�ambres et suites, c�acune dot�e d’un st�le et d’une ambiance uniques, offrent aux clients une vue imprenable sur le pa�sa�e voisin. Le point fort du s��our � Le petit déjeuner, un buffet savoureux de plats locaux préparés avec des ingrédients frais et locaux. L’hôtel a entrepris plusieurs initiatives pour réduire son empreinte écologique et avoir un impact positif sur l’environnement. Mention spéciale pour la terrasse, recouverte d’un revêtement de sol écologique. Hôtel St.Pol, Bronlaan 23. hotelstpol.be

DES GLACES SURPRENANTES ET FRAÎCHES Depuis ��, Lieve �unst�Lanno�e pr�pare avec passion et compétence des crèmes et des sorbets artisanaux à base de lait de ferme. Pour les glaces et les fruits - vous avez le choix entre 15 variétés ! - elle utilise des ingrédients frais et naturels. Pendant la saison estivale, elle propose une saveur florale suppl�mentaire � la �lace � la fleur de sureau. Lieve cueille elle�m�me les fleurs et les transforme en une glace étonnamment savoureuse. Hoeve Hazegras, Hazegrasstraat 122. hazegras.be

VIVA VINTAGE X 3 L’achat de produits d’occasion est la façon la plus écologique de faire du shopping. En effet, vous donnez une nouvelle vie à des objets qui, autrement, auraient �ni � la poubelle. De plus, les pièces proposées dans les magasins de seconde main sont uniques et souvent � pri� dou�. Dans des boutiques comme Due I Mani, Lotte Louise et Secondo, vous trouverez peut-être la pièce que vous recherchez depuis des années. Pensez aux espadrilles d’�erm�s, au� pantoufles de Dior et aux sacs de plage de Fendi. Due I Mani, Dumortierlaan 135. dueimani.be Lotte Louise, Lippenslaan 210. lottelouise.be Secondo, Kustlaan 2. secondo-fas.be

Due I Mani

Lotte Louise

Secondo

ABEILLES ET FLEURS La municipalité a tracé des itinéraires pédestres et cyclistes le long de divers sites apicoles et de fermes locales. L’occasion de traverser de belles étendues de nature et des villages de polders, mais aussi de vous arrêter dans des restaurants et magasins fermiers spécialisés en produits régionaux. Il existe un sentier de randonnée de six kilomètres et ÌÐĮ ðĴðĊÑīðīÐĮ ÆřÆăÅăÐĮ ÌÐ ǠǨɁāĉș ǢǨɁāĉ ÐĴ ǣǢɁāĉȘ O ĉķĊðÆðĨăðĴÑ ĮÐĉÑ ǡǢɁĨīðīðÐĮ ŦÐķīðÐĮ Ĩďķī nourrir les abeilles et les insectes. Vous pouvez également contribuer à la biodiversité en utilisant les mélanges de graines offerts par la municipalité. myknokke-heist.be

x Maxx Royal Resorts

BODRUM, LA PERLE DU LUXE

Avec l’ouverture mi-mai du Maxx Royal Bodrum, la côte égéenne abritera le plus beau joyau des célèbres complexes hôteliers cinq étoiles Maxx Royal. La promesse d’une nouvelle expérience de voyage sur mesure qui laissera à coup sûr un souvenir impérissable.

La Turquie est connue pour son sens aigu de l’hospitalité et son attachement profond à la satisfaction de la clientèle (« Misafirperverlik »). Des valeurs dans lesquelles le groupe hôtelier a ancré sa mission. C’est dire à quel point les attentes relatives à ce complexe flambant neuf sont élevées. TOUJOURS AU MAXX Niché dans le quartier pittoresque de Göltürkbükü, le tout nouveau Maxx Royal Bodrum propose un concept unique de chambres d’hôtes dans un cadre grandiose. Quel plaisir de se réveiller dans une suite ou une villa exclusive avec une vue à couper le souffle sur des forêts de pin parfumées bordant des eaux d’un bleu limpide. Le complexe propose différentes catégories de chambres, des Royal Suites aux Duplex Suites et aux Laguna Rooms exclusives dotées d’un accès accès direct à une piscine d’eau de mer. Chaque hébergement a été conçu avec le souci du détail et s’intègre à la perfection dans l’environnement naturel. La Presidential Villa dépasse les rêves les plus fous en intégrant, dans un espace privatif, un bain de vapeur, un sauna et des équipements de remise en forme. Et ce n’est là qu’un avant-goût de l’offre du Maxx Royal Bodrum. DE SURPRISE EN SURPRISE Côté gastronomie, le complexe atteindra aussi des sommets en déployant pas moins de sept restaurants à la carte et huit bars. Mention spéciale pour le restaurant Oro où Alfredo Russo, le chef étoilé au Michelin, régalera les convives de ses prouesses culinaires ou encore le fabuleux Caviar Kaspia. Au menu également : un partenariat avec le célèbre Scorpios de Mykonos placé sous le signe de la musique, de l’art et du bien-être au sein d’un « Ritual Space » spécialement équipé pour l’occasion. Le Maxx Royal Bodrum abrite aussi un vaste spa dédié aux soins et massages pour rajeunir le corps et l’esprit. Il accueille aussi des installations et équipements de remise en forme ultramodernes proposant, en option, des séances de yoga, musculation fonctionnelle et core-training.

PRESSE.

TOUT LE CONTRAIRE D’UNE DESTINATION DE VACANCES COMME LES AUTRES Last but not least, les enfants seront accueillis à bras ouverts au Maxxi Land, où une multitude d’activités et d’aventures pour tous les âges les attendent. Bref, le Maxx Royal Bodrum n’a rien d’une destination de vacances comme les autres. C’est un écrin de luxe où la nature et la culture se fondent dans une expérience de voyage qui reste gravée dans la mémoire. Informations et réservations : book@maxxroyal.com, www.maxxroyal.com

Cet article a été réalisé en étroite collaboration avec Maxx Royal Resorts. www.maxxroyal.com

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LIFESTYLE

DESTINATION

Vivre Madrid Cosmopolite et vibrante, la capitale espagnole vit au rythme d’une scène culturelle effervescente, où se mêlent art, mode et gastronomie. Tour d’horizon de nos adresses de prédilection. ¡Vamos ! Par Malvine Sevrin

Golda

WOW

Arrêt shopping immanquable sur la Gran Vía, Wow est un immense concept store réparti sur six étages. On y trouve une sélection pointue de labels espagnols et internationaux, parfois difficiles à dénicher ailleurs, comme Laagam, Amlul, Coperni, Ganni, Rotate, Nodaleto… Un étage entier est dédié à la beauté et un autre à la décoration d’intérieur. Toutes les marques du moment y sont, des bougies funky scandinaves aux célèbres table books des Éditions Assouline, en passant par les dernières marques de skincare en vogue. Avec son esthétique très branchée Gen Z, le magasin vaut à lui seul le coup d’œil. Une deuxième boutique a ouvert sur Serrano, le quartier des boutiques chics, avec une approche plus luxe. WOW

Calle Gran Vía, 18, et Serrano, 52. wowconcept.com

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Nunuka

Golda

Avec ses murs recouverts de carrelages jaunes, ses affiches rétro des films cultes de Pedro Almodóvar, et ses recoins cosy, Golda n’est pas seulement un simple coffee shop. C’est l’adresse incontournable où savourer une tasse de café de spécialité accompagné d’une pâtisserie, dévorer une délicieuse pita falafel sur le pouce ou se régaler d’un brunch aux saveurs ensoleillées (baba ganoush d’aubergine, empanadas, houmous, açai bowl...) disponible toute la journée. ăăÐ ÌÐ ZīÐăăĊș ǠǨș ǡǧǟǟǣɁTÌīðÌȘ æďăÌÆåÐȘÆďĉ

PRESSE.

Nunuka

Direction le quartier de Chueca pour découvrir cette pépite dédiée à la gastronomie géorgienne. À goûter absolument : le khachapuri, une spécialité préparée

Amlul

minute sous nos yeux, un pain plat moelleux cuit à la poêle et fourré d’oeufs et de fromage. Les khinkali, sorte de raviolis vapeur farcis à la viande de bœuf assaisonnée, aux champignons ou à la ricotta crémeuse, ou les badrijani, des aubergines farcies à la pâte de noix valent eux aussi le détour. Une cuisine familiale ultra généreuse et réconfortante qui éveille nos papilles. Très jolie déco et d’excellents crus géorgiens. ăăÐ ÌÐ ă OðÅÐīĴÌș ǠǢș ÐĊĴīďș ǡǧǟǟǣɁTÌīðÌȘ ĊķĊķāĉÌīðÌȘÆďĉ

Amlul

Ce label de mode fondé en 2019 par Gala González mise sur une production éthique et limitée. Exclusivement conçues en Espagne, les pièces envoient valser le concept de saisonnalité et misent sur des designs intempo-

rels pour embellir notre garde-robe de façon plus responsable. ăăÐ ÌÐ qÐăřďș ǣǧș ÐĊĴīďș ǡǧǟǟǣɁTÌīðÌȘ ĮìďĨȘĉăķăȘÆďĉ

Rowse

La marque de beauté espagnole “ plantbased ” qui cartonne en ligne vient tout juste d’ouvrir sa première boutique. Rowse prône une « beauté consciente » et puise ses ingrédients dans la nature méditerranéenne. Parmi ses best-sellers, le baume nettoyant à la mandarine ou le sérum régénérant au bakuchiol, une alternative naturelle au rétinol. ăăÐ ÌÐ ăăÐìÐīĉďĮďș ǠǠǣș ìĉÅÐīòș ǡǧǟǟǢ TÌīðÌȘ īďœĮÐȘÆď

Jack’s Library

Un nom que les Madrilènes se murmurent à l’oreille. La plaque dorée • • •

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LIFESTYLE

Jack’s Library

“ Don’t judge a book by its cover ” sur la façade éveille la curiosité. Derrière sa vitrine de fleuriste se cache un speakeasy figé dans une atmosphère du 17e siècle. Après avoir prononcé le mot de passe à l’entrée, c’est en poussant le miroir de l’arrière fausse boutique que l’on pénètre dans ce bar feutré. Fauteuils cosy, lumières tamisées et objets intrigants dignes d’un cabinet de curiosités. Que ce soit au bar ou dans un coin intimiste, on y savoure des cocktails audacieux inspirés par les grands noms de la littérature tels que George Orwell, Hemingway, Jane Austen... Mieux vaut réserver, car l’endroit est petit et pris d’assaut par les habitués.

•••

ăăÐ ÌÐ wĊĴď }ďĉÑș ǥș ÐĊĴīďș ǡǧǟǟǣɁTÌīðÌȘ þÆāĮăðÅīīřȘÆďĉ

Hôtel Urso & Spa

Nous faire sentir comme à la maison dans un cadre de haut standing, c’est le défi que relève haut la main cet hôtel

Hôtel Urso

Studio Erhart

5 étoiles du quartier de Chamberí. Niché dans un palace rénové du 20e siècle, il allie à merveille l’architecture d’antan avec le confort moderne, comme en témoigne le superbe ascenseur rétro en fer forgé, toujours en fonction. Pour une parenthèse de détente entre deux sorties en ville, rien de tel que de s’offrir une séance de sauna au spa intimiste du sous-sol, ou de se laisser envoûter par l’atmosphère feutrée du lobby, animé chaque soir par les délicates mélodies du piano à queue.

créations, proposée en série limitée, est réalisée à la main par des artisans espagnols et d’Amérique latine. Un vrai sens de l’esthétique allié à une belle mise en avant de l’artisanat.

ăăÐ ÌÐ TÐþò OÐĪķÐīðÆș ǧș ÐĊĴīďș ǡǧǟǟǣ TÌīðÌȘ ĨīĴðī ÌÐ ǢǠǨɁɅ ă ĊķðĴÑÐȘ ìďĴÐăķīĮďȘÆďĉ

Studio Erhart

Cette marque d’intérieur familiale basée à Madrid propose de quoi élever notre intérieur : serviettes en lin brodées, bougies parfumées, paniers tressés et autres coussins et plaids fabriqués dans des matières nobles… Chacune des

ăăÐ ÌÐ ăÆă®ș ǠǠǨș wăĉĊÆș ǡǧǟǟǨɁTÌīðÌȘ ĮĴķÌðďÐīìīĴȘÆďĉ

Picalagartos Sky bar & restaurant

Perché au huitième étage, en plein cœur de la trépidante Gran Vía, Picalagartos nous régale d’une cuisine espagnole contemporaine, servie sous forme de tapas à partager, le tout dans une atmosphère chic. On profite de la vue pendant le dîner avant de grimper sur le rooftop pour siroter un verre. Avec son panorama à 360°, la terrasse est le spot idéal où admirer le coucher de soleil et observer les toits emblématiques de la capitale. Cocktails signatures et ambiance animée le soir. ăăÐ :īĊ òș ǡǠș ÐĊĴīďș ǡǧǟǠǢɁTÌīðÌȘ ĨðÆăæīĴďĮȘÆďĉ

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Rowse

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Picalagartos Sky Bar

Fayer

PRESSE.

« Fayer » signifie « feu » en yiddish, comme les flammes qui dansent sous nos yeux depuis la cuisine ouverte de ce restaurant au concept unique qui fusionne deux destinations, l’Argentine et Israël. L’idée ? Marier l’excellence de la cuisine israélienne au savoir-faire traditionnel du barbecue argentin. Ici, les arômes envoûtants de l’Orient se mêlent à la perfection aux viandes et poissons braisés dans le pur style de l’Amérique du Sud. Pour les accompagner, une vaste sélection de vins argentins issus de domaines renommés et un menu de cocktails innovants. Des kibbeh (croquettes de boulgour et viande hachée épicée) aux grillades, chaque plat est une explosion de saveurs. Mention spéciale pour la décoration contemporaine au style brut et épuré. ăăÐ ÌÐ Zīťăș Ǧș ìĉÅÐīðș ǡǧǟǠǟɁTÌīðÌȘ åřÐīȘÆďĉ

Palacio de Atocha

CoolRooms Palacio de Atocha

Idéal pour se couper de l’effervescence de la ville, cet établissement 4 étoiles redéfinit l’expérience du luxe au cœur du quartier littéraire de Las Lettras. Installé dans un ancien palais datant de 1852, il conserve une ambiance à taille humaine avec ses 34 chambres. Les chambres, sublimes et immenses, présentent de hauts plafonds moulés, tandis que les salles de bains en marbre noir et blanc sont équipées de produits de beauté Molton Brown. Son patio préservé, où l’on savoure le petit-déjeuner près de la piscine, offre une oasis de calme loin de l’agitation urbaine. Son emplacement privilégié permet un accès facile aux trésors culturels de Madrid, avec le musée du Prado, la Plaza Mayor et la Gran Vía à quelques pas seulement. ăăÐ ÌÐ ĴďÆìș ǢǣșɁTÌīðÌȘ ĨīĴðī ÌÐ ǠǨǤɁɅ ă ĊķðĴÑÐȘ ÆďďăīďďĉĮȘÆďĉȥĨăÆðďÌÐĴďÆì

Beldon Beauty

Parce que naviguer entre les chefsd’œuvre du Prado et les tournées des bars à tapas peut être intense, voici l’adresse où s’offrir une pause bien méritée. Au cœur du quartier prestigieux de Salamanque, Beldon Beauty est le repère ultime du bien-être, prisé par les Madrilènes. Que ce soit pour un massage relaxant ou tonifiant, ou un soin sculptant du visage, cet institut offre un éventail de plaisirs sensoriels dans un cadre résolument chic. De quoi repartir de plus belle à la conquête de la ville espagnole qui ne dort jamais ! ăăÐ ÌÐ OæĮÆș Ǩș ǡǧǟǟǠɁTÌīðÌȘ ÅÐăÌďĊÅÐķĴřȘÆďĉ

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LIFESTYLE

MASTERCLASS

Leonardo Iacometti, aller simple pour l’Italie Son credo ? Proposer de la vraie cuisine italienne et casser les clichés des recettes adaptées à la clientèle belge, comme la fameuse « bolognaise », qui n’existe pas dans La Botte. Récompensé avec 13,5/20 par le Gault & Millau, il décline sa passion chez Ciao avec sa compagne sommelière, Sonia Capriolo. Leur devise : l’authenticité. Par Aurélia Dejond

UNE PASSION POUR LES TERROIRS que Leonardo décline avec toute son équipe. « Je suis toscan, mon sous-chef est

ANTOINE MELIS.

On l’écouterait des heures rien que pour le charme de ses « R » roulés ! Accent toscan et soleil dans la voix, Leonardo Iacometti est intarissable sur la gastronomie transalpine, à laquelle il donne ses lettres de noblesse chez C i a o, le res t au ra n t du club T h e Merode, désormais ouvert aux nonmembres. Celui qui devait au départ rester trois mois en Belgique y est finalement depuis trois ans. « J’ai fini par apprivoiser les chicons, auxquels je ne trouvais au départ aucun intérêt (rires) et je n’avais jamais vu autant de moules de ma vie ! ». Son but ultime : prôner une certaine pédagogie en rééduquant les palais drillés à une cuisine italienne bien souvent stéréotypée. « Les Italiens arrivés en Belgique voici quarante ou cinquante ans ont adapté leurs recettes dans le but de plaire au public belge, au point d’avoir commis quelques hérésies, dont la fameuse « bolo » (rires). Moi, ce qui me passionne, c’est de faire connaître la vraie gastronomie italienne, un mélange de tradition et d’innovation, un voyage au cœur de nos racines à travers la cuisine ».

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originaire des Pouilles. Ce sont d’autres univers culinaires, d’autres produits : ces différences sont très stimulantes et constituent une vraie valeur ajoutée dans notre démarche de faire découvrir l’Italie par le biais de plats inspirés par chaque région ». Un goût du terroir que le chef érige au rang de véritable expérience, sorte d’immersion gastronomique, des zakouskis aux mignardises. « Nous ne sommes ni une trattoria typique, ni un bistrot ordinaire, mais plutôt un lieu où l’on embarque pour un voyage en Italie en se débarrassant de ses habitudes, c’est un apprentissage gustatif en totale immersion. On se laisse guider par l’héritage culinaire revisité selon la saison et les inspirations autour du produit, star de l’assiette et base de notre réflexion », se réjouit Leonardo, heureux de voir à quel point la clientèle belge, notamment, est curieuse de découvrir la gastronomie italienne autrement. AU POINT D’AVOIR OSÉ UNE CARTE DES VINS Ǫǩǩɋɰ A} OA'UU'ȣ une initiative plutôt iné-

dite dans un restaurant bruxellois. « On a poussé la patte italienne jusqu’au bout. Ma compagne Sonia, sommelière, propose un livre de cave de cent-dix références, elle accorde notamment les nectars et les plats ». Le printemps ? Sa saison préférée ! « C’est celle de la délicatesse ! L’occasion de vous proposer ma recette de pâtes farcies aux gambas, toute en légèreté et en douceur pour le palais ! » ciao-brussels.com

La recette ultime

Tortelli de pommes de terre aux gambas rouges et bisque POUR 6 PERSONNES

JUSTIN PAQUAY.

INGRÉDIENTS ��g de farine, ��ufs, ��gambas rouges, ��ml cognac, ��carotte, ��branche céleri, ��oignon, vin blanc, ��g concentré de tomates, �,�� d’eau, ��pdt, ��g parmesan, noix de muscade, sel, poivre, p�te d’agrumes, émulsion � l’ail noir, ��g beurre. EN CUISINE �a p�te � former un puits de farine, a�outer les �ufs au milieu. �étrir la p�te en �

a�outant de l’eau si nécessaire. �aisser reposer ��’. �a bisque � dans une casserole, faire revenir les t�tes de gambas dans l’huile d’olive, flamber au cognac, réserver. Dans la m�me casserole, faire cuire, � l’huile d’olive, l’oignon, la carotte, et le céleri. ��outer les t�tes de gambas, le concentré de tomates, laisser cuire le tout. �près ��’, incorporer la quantité souhaitée de vin blanc et l’eau. �orter � ébullition, laisser m�oter ��heures. �iltrer la bisque, en réservant la ma�orité pour la

farce, ainsi qu’une partie pour cuire les tortelli et une autre pour la sauce de dressage. LA FARCE Cuire les pommes de terre, les écraser, assaisonner avec le parmesan et la noix de muscade. ��outer du sel, du poivre et la bisque. �taler la p�te et découper des cercles d’environ �,��cm de diamètre. Déposer une cuillerée de farce au centre de chaque cercle de p�te, refermer en demi-cercle et sceller les bords en les pressant fermement.

Cuire les tortelli pendant �’ dans de l’eau salée bouillante, puis faire revenir dans la bisque réservée � cet effet. DRESSAGE Disposer les tortelli sur une assiette plate, a�outer les gambas crues assaisonnées. � l’aide d’une poche � douille, décorer les gambas de points d’émulsion � l’ail noir et de p�te d’agrumes. ��outer le reste de la bisque montée au beurre.

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PRESSE.

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PRADA

AVANT-GARDISTE Pour la nouvelle collection, Raf Simons et Miuccia Prada ont exploré les styles classiques et contemporains. Un design moderne associé à des éléments emblématiques et aux valeurs de la Maison Prada : esprit innovant, curiosité et tradition artisanale ancrée. Lignes nettes, designs minimalistes et détails géométriques, pour hommes et femmes. wðăŒÐī ĮķĊæăĮĮÐĮ qīÌș ǣǠǟɁɅ ȭ ĨīÌȘÆďĉȥÅÐ

SAINT JAMES ÉTÉ PASTEL

Du premier chandail marin à la célèbre marinière célébrée par les plus grands couturiers, la marque traverse les époques depuis 1850. Son savoir-faire ancestral se décline aujourd’hui dans sa collection pastel qui sublimera l’été. Ambiance chic et bohème de beach club, ode à la candeur et au charme intemporel. L’insouciance et la légèreté des vacances - !

RENATA FRANCA

wðĊĴ LĉÐĮ 9ďķăīÌ īīÑ qĮĴÐă ăķÅș ǧǤɁɅ fr.saint-james.com

MENS SANA IN CORPORE SANO ! C’est le massage par excellence pour réduire la rétention d’eau, atténuer la cellulite, détoxifier le corps et affiner la silhouette. Ou l’art du drainage lymphatique réalisé par Adèle, praticienne dévouée au bien-être de chacun. Sensation de légèreté et relaxation totale, résultats dès la première séance, idéal pour préparer l’été ! JFG Clinic 1384, chaussée de Waterloo 1180 Uccle - 0476/300.411 - adelebyrenata.com

BREGUET

HOMMAGE À LA FÉMINITÉ Nouvelle déclinaison de la collection iconique de la marque, la Reine de Naples se pare d’une couleur vert menthe à la fraîcheur délicate, après des pièces roses, grises, blanches, bleues et noires. Hommage à Caroline Murat, sœur cadette de Napoléon et à travers elle, à toutes les femmes qui font l’Histoire. Une pièce forte et qui fait sens.

Boîte en or blanc 18 K sertie de 117 diamants taille brillant, fond ĮĨìðīș ÆďķīďĊĊÐ ĉķĊðÐ ÌȸķĊ ÌðĉĊĴ ĴðăăÐ ÅīðďăÐĴĴÐ ȭ ÅīÐæķÐĴȘÆďĉ

ACTU DES MARQUES Page réalisée par le service commercial

PASSION DESIGN

La designer belge Bieke Casteleyn s’impose au Fuorisalone del Mobile ce printemps ! Avec sa première ÆďăăÐÆĴðďĊɁZķĴ ďå OðĊÐș ÐăăÐ ďÆÆķĨÐī ķĊ magasin de fleurs emblématique dans le quartier Brera qu’elle transformera en un appartement confortable. Des matériaux audacieux et des formes uniques. La classe décontractée à l’état pur. Du 15 au 21 avril, Piazza San Marco 8 à Milan biekecasteleyn.com

ÉLÉGANCE GOURMANDE

Tout en délicatesse, le coffret Plissé de Chocolat de Benoît Nihant épouse le plissé reconnaissable des œuvres d’Isabelle de Borchgrave. Pour une immersion totale dans le monde de chacun, rendez-vous à Ixelles, rue de Tenbosch 149, où le chocolatier a confié à I’artiste la décoration des vitrines de sa boutique. Deux univers fascinants ! ďååīÐĴ qăðĮĮÑ ÌÐ ÆìďÆďăĴș ǣǨɁɅ benoitnihant.be

PRESSE. AURÉLIA DEJOND.

BIEKE CASTELEYN

BENOIT NIHANT X ISABELLE DE BORCHGRAVE

LIFESTYLE

Taureau 22.4 – 21.5

AMOUR Vénus crée un climat d’effervescence, vous pourriez être très stimulée par une rencontre ou un nouveau projet. ��deux, c’est un bon moment pour vous réinventer (dès le 12). CRÉATIVITÉ Vous surfez sur une vague de d�namisme, favorable � l’a�rmation personnelle et aux initiatives, mais tenez compte d’un contexte un peu agressif et�propice au stress ��usqu’au ��.

Gémeaux 22.5 – 21.6

AMOUR �otre ciel amoureux est plein de questions. �ous pourrie� avoir du mal à faire le tri dans vos émotions ou à cerner les intentions de quelqu’un. Ce qui fonctionne � le dialogue (à partir du 12). CRÉATIVITÉ Misez sur une communication adaptée et une valorisation du travail d’équipe. C’est en coopérant avec les autres que vous atteindre� vos ob�ectifs avec�le plus d’e�cacité.

Cancer 22.6 – 22.7

Par Carole Vaillant

AMOUR Vénus fera le jeu du désir et des rencontres à partir du 12. Ce pourrait �tre le point de départ d’un vrai rapprochement amoureux et sensuel. � deux, vous sere� en�phase. CRÉATIVITÉ Mercure encourage les échanges et l’émulation des�idées. Confronte� votre point de�vue � m�me si certains débats�sont un peu musclés, vous�en tirere� des bénéfices.

Lion 23.7 – 23.8

BÉLIER 21.3 – 21.4 AMOUR

Le verbe est votre allié. Vous voilà armée pour refaire le monde, échanger et exprimer vos sentiments avec une passion irrésistible. En bonus : une libido très inspirée (dès le 11). ARTHUR MAZI / UNSPLASH.

CRÉATIVITÉ

Là aussi, Mercure stimule vos aptitudes intellectuelles et votre éloquence ; l’esprit plus clair, vous aurez plus de facilités à anticiper et à verbaliser vos idées.

AMOUR �are aux tensions dans les�rapports avec les autres. Ce�mois-ci, un rien peut mettre le feu aux poudres, surtout aux�moments les plus inattendus ��usqu’au ��. �u top � �e sexe. CRÉATIVITÉ C’est un mois idéal pour communiquer, défendre vos idées et vous exprimer. �eul bémol � une premi�re quin�aine qui�peut générer des con�its et�des rivalités.

Vierge 24.8 – 23.9

AMOUR Vénus ouvre le champ des possibles. C’est le moment pour s’engager dans une relation ou�concrétiser un pro�et � deux. �n solo, rencontre dans l’air (dès le 12). CRÉATIVITÉ Mars vous aide � �tre e�cace. �arfait pour bien�cibler vos ob�ectifs et mettre en avant vos compétences. � surveiller � une petite baisse d’énergie (à partir du 21).

Balance 24.9 – 23.10

AMOUR �énus exalte vos émotions et Mars titille votre libido, il devrait en sortir quelque chose d’intéressant. En solo,

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une relation�pro pourrait évoluer de�fa�on inattendue �� partir du ��. CRÉATIVITÉ Compte� sur un climat vivifiant, des opportunités d’action et des pro�ets excitants. �n revanche, attende�-vous � batailler pour faire valoir vos idées.

Scorpion 24.10 – 22.11

AMOUR Vous amorcez une période riche et inspirante sur le plan sentimental. En couple, vous serez connectés � un niveau tr�s subtil. Célibataire, vous n’�tes pas � l’abri d’un coup de cœur (dès le 12). CRÉATIVITÉ Gare au stress ! �e�contexte est proactif et�inventif, mais tendu et propice aux imprévus et aux tensions. �atience, les choses vont se�décanter � partir du ��.

Sagittaire 23.11 – 21.12

AMOUR Mercure encourage la communication. �eut-�tre est-ce le moment de se rapprocher de quelqu’un ou de partager votre ressenti �� partir du �� CRÉATIVITÉ �es pro�ets excitants vont susciter de nouvelles idées�et�vous permettre de vous exprimer. � anticiper � un risque de stress ou de fatigue en�hausse�vers la fin du mois.

Capricorne 22.12 – 20.1

AMOUR Votre vie sentimentale devient plaisante, avec un climat propice aux rencontres et aux élans durables. �é�� en couple, vous serez en phase (dès le 12). CRÉATIVITÉ Vos efforts commencent � pa�er. �ro�ets, idées, argent, tout ce qui était en�gestation ces derniers temps va prendre une tournure concrète ��usqu’au ��.

Verseau 21.1 – 18.2

AMOUR Escortée de Vénus et Mars, vous rayonnez d’une énergie irrésistible. C’est un moment privilégié pour aborder quelqu’un ou amorcer des changements dans une relation ��usqu’au ��. CRÉATIVITÉ La période est d�namique et inventive. �ous pourriez avoir l’occasion de jouer un rôle plus actif et valorisant au sein d’une équipe. �u top � la com.

Poissons 19.2 – 20.3

AMOUR Vénus rejoint le Soleil dans votre signe pour renforcer votre estime de vous, révéler votre séduction et faire passer les sentiments amoureux en priorité. �ue du bon �d�s le �� CRÉATIVITÉ Grâce à Mercure, votre voix et vos idées porteront en début de mois, et avec Mars, vous aurez le feu vert pour agir et vous démarquer � partir du ��.

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LIFESTYLE

LE QUESTIONNAIRE

ARIEH WORTHALTER Et le César du meilleur acteur est attribué à… Arieh Worthalter. Il a brillé dans Le Procès Goldman ÐĴ īÐŒðÐĊĴ ¾ ăɂŬÆìÐ ŒÐÆ Chiennes de vie, du Belge Xavier Seron. Cet acteur discret, qui n’est pas sur les réseaux sociaux, a grandi à Anvers. Son parcours atypique l’a mené sur les scènes de théâtre, les plateaux de cinéma mais aussi dans la « pampa » du Canada. Le star-system, ce n’est pas son truc. Par contre, il peut vous décrire la sensation que procure la traversée d’une rivière agitée. Par Joëlle Lehrer

ÊTES-VOUS GARÇON OU HOMME ? Les deux se battent souvent ensemble. Malheureusement, c’est souvent l’homme qui dit au garçon : « Arrête d’être un garçon ! ». Ce devrait être l’inverse. DORMEZ-VOUS LA NUIT ? Pas très bien. J’ai du mal à arrêter la machine. Ça tourne, ça gamberge. LE PLUS BEAU REGARD QUE L’ON AIT PORTÉ SUR VOUS ? Dans l’amitié, je l’ai trouvé. CITEZ UN OU UN.E AMANT.E RÊVÉ.E AU COURS DE VOTRE VIE. Halle Berry, quand j’étais ado. VOTRE PLUS GRAND PLAISIR SIMPLE ? Ne rien faire. M’asseoir et regarder. QUELLE EST VOTRE DERNIÈRE RECHERCHE GOOGLE ? Louis Malle. Je regardais, hier soir, Le Feu follet, l’un de ses films.

POUVEZ-VOUS PRENDRE UNE PHOTO DE VOUS ?

LE MEILLEUR CONSEIL QUE L’ON VOUS AIT DONNÉ AU COURS DE VOTRE VIE ? Lors d’un voyage, alors que je faisais des choses dangereuses, un monsieur m’a dit : « Si tu doutes, n’y va pas ». En gros, il me disait de suivre mon instinct. Ça m’a beaucoup servi.

QUELLE EST VOTRE DEVISE ? “You are where your thoughts are, make sure your thoughts are where you want to be” (« Tu te trouves là où sont tes pensées, assure-toi que tes pensées se trouvent là où tu veux être »). C’est une phrase du rabbin Nahman de Bratslav, un célèbre rabbinphilosophe ukrainien du 18è�s��le.

QUEL EST LE MENU DE VOTRE DERNIER REPAS ? Ce midi, du riz avec de la sauce soja et deux œufs.

QUELLE EST VOTRE CHANSON PRÉFÉRÉE ? Loco Girl de Chris Whitley.

VOTRE PLAISIR COUPABLE ? Les cookies au chocolat.

AIMEZ-VOUS VOTRE PRÉNOM ? Oui, Arieh, cela veut dire « lion ».

LA PLUS GENTILLE CHOSE QUE L’ON AIT DITE À VOTRE SUJET ? Que je n’étais pas si con que ça.

DANS LA VIE, FUIR, S’ADAPTER OU COMBATTRE ? S’adapter mais s’adapter, c’est fuir ou combattre. Cela change selon les situations. Parfois, on ne choisit pas. L’adaptation, ce n’est pas la même chose que le compromis. LA PREMIÈRE FOIS QUE VOUS VOUS ÊTES SENTI LIBRE ? L’une des premières fois, c’est lorsque je me suis endormi au sommet d’une montagne. C’est une liberté sans bornes. C’était au Pic des Posets dans les Pyrénées. Ou traverser des rivières dangereuses comme en Islande. J’ai crié de joie en traversant l’une d’elles, tellement je me sentais libre.

QUEL EST VOTRE FILM PRÉFÉRÉ ? Au loin s’en vont les nuages d’Aki Kaurismäki. QUELLES SONT LES COULEURS DE VOTRE PAYS IMAGINAIRE ? J’aimerais bien un pays où les couleurs changent sans arrêt. Cela nous amènerait à voir, chaque jour, les choses différemment.

ARIEH WORTHALTER.

AIMEZ-VOUS VOTRE VISAGE ? Pas tous les jours. En tout cas, j’essaie d’être indulgent avec lui. Quand je ne l’aime pas, je me dis que ce n’est pas sa faute.