Marie Claire Belgique - Juillet/août 2023 by Edition Ventures

SOMMAIRE 10 ÉDITO 12 CONTRIBUTEUR·RICES 14 L’IMAGE DU MOIS

TENDANCES

16 SUR LA LISTE DE JUILLET & AOÛT

SUBSTANCE ÉPOQUE

40 REPORTAGE À Lisbonne,

la danse extatique fait des disciples

48 NEWS La pionnière oubliée

20 LES TENDANCES DÉCRYPTÉES PAR MARIE CLAIRE

CULTURE

52 AGENDA Expos Penélope Cruz, photographiée par Xavi Gordo. Réalisation Tania Rat-Patron.

Maillot de bain Eres, pantalon Ganni. Bagues personnelles. Assistant stylisme Lucien Petit. Mise en beauté Lancôme avec le Sérum Advanced Génifique, le Fond de teint Teint Idôle Ultra Wear teinte 325C, le Correcteur Teint Idôle Ultra Wear All Over Concealer 01 Beige Albâtre, le Blush Subtil Lancôme 03 Sorbet de Corail, le Crayon Khôl Lancôme 01 Noir, la Base Cils Booster XL, le Mascara Hypnôse 01 Noir, la Palette Hypnôse Harmonie French Nude et le Rouge à Lèvres L’Absolu Rouge Cream 06 Rose Nu. Coiffure et maquillage Pablo Iglesias. Manucure Lucero Hurtado. Production Raquel Sueiro et Montse Curiel.

54 LIVRES 6 romans d’été

56 MUSIQUE Top 10 des festivals belges 62 CINÉMA Et si Barbie entrait dans

notre monde ?

TÊTES À TÊTE(S)

64 ENTRETIEN Penélope Cruz : « Je me

sens comme une éternelle étudiante »

MAGAZINE

70 VACANCES C’est l’été !

76 SEXE L’amour en vacances…

80 ENQUÊTE Elles ont eu un enfant

après 45 ans

84 INTERVIEW Delphine de Saxe-

p. 70 C’est l’été !

Suivez-nous sur marieclaire.be/fr

XAVI GORDO. PRESSE.

Cobourg : « Je sais maintenant ce qui me rend heureuse » 88 SOCIÉTÉ Ces femmes accros aux médicaments 92 MODE Sur le pont à Séoul 96 DÉCRYPTAGE Sur les réseaux sociaux… mais pas trop 100 MOI LECTRICE « J’ai eu un coup de foudre au milieu de l’océan »

STYLE MODE

104 Vague de couleurs 112 Noces de paille

122 MODE D’EMPLOI 4 films / 4 valises 126 ANNIVERSAIRE Chronique d’une

dynastie danoise

128 ART ET MÉTIERS Le futur est africain

BEAUTÉ

130 SOIN Du neuf sous les solaires

137 FONDAMENTAUX Élise Crombez 138 TESTÉ Soleil belge

139 CONFIDENCES La sélection de

la rédactrice

LIFESTYLE

142 DESTINATION Le Goût de Marrakech 146 ÉVASION Pure Malte

156 MASTERCLASS Le Gastronome, une

étoile ardennaise

161 HOROSCOPE

DELPHINE CHANET.

162 LE QUESTIONNAIRE Henri PFR

p. 112 Noces de paille

MARIE CLAIRE EST UNE PUBLICATION DE BASTILLE VENTURE CAPITAL S.A. (TVA BE 0875.062.635) CHAUSSÉE DE LOUVAIN 431 D, B-1380 LASNE.

RÉDACTEUR EN CHEF Timon Van Mechelen tvm@marieclaire. be DIRECTRICE ARTISTIQUE Sophie Brevers sbr@marieclaire.be COORDINATRICE DE LA RÉDACTION Joëlle Lehrer jle@marieclaire.be DIRECTRICE DE LA MODE & STYLE Elspeth Jenkins eje@marieclaire.be JOURNALISTE BEAUTÉ & LIFESTYLE Kim De Craene kdc@marieclaire.be COLLABORATEURS Aurélia Dejond, Virginie Dupont feat. talkie-walkie srl, Etienne Heylen, Marie Honnay, Joëlle Lehrer, Malvine Sevrin, Eva Thurman, Margo Verhasselt. CHIEF DIGITAL MARIECLAIRE.BE/FR Malvine Sevrin mse@marieclaire.be malvinesev DIGITAL ART DIRECTOR MARIECLAIRE.BE Rosalie Bartolotti rba@editionventures.be rosaalieeb BACK-END DEVELOPER MARIECLAIRE.BE Paul Ansay paul@editionventures.be COORDINATRICE DES PROJETS ÉDITORIAUX & COMMERCIAUX Jessica Fine jfi@editionventures.be jessicafi ne1

SALES DIRECTOR Philippe De Jonghe pdj@editionventures.be CREATIVE SALES MANAGERS Johanna Webb jwe@editionventures.be Kelly Gielis kgi@editionventures.be Alexia Neefs alexia.neefs@editionventures.be Valérie Decallonne vdc@editionventures.be Nathalie Fisse nfi@editionventures.be CREATIVE SOLUTIONS LAB Carla Circiello (Campaign Coordinator) cci@editionventures.be Laura Collu (Campaign Coordinator) lco@editionventures.be Marine Petrisot (Junior Campaign Coordinator) mpe@editionventures.be EVENTS Charlotte Villers (Event Coordinator) cvi@editionventures.be PRODUCTION Business Team Corporation / Michel Vanderstocken Matériel pub/Valérie De Jonghe vdj@editionventures.be Print Production Coordinator / Amélie Eeckman aee@editionventures.be IT MANAGEMENT Dominique Remy - Alpha-Chrome sprl

POUR VOUS ABONNER

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VENTURES MEDIA CEO Bernard de Wasseige VENTURES MEDIA COO Florian de Wasseige fdw@editionventures.be VENTURES MEDIA CMO Lore Mosselmans lmo@editionventures.be DIRECTEUR GÉNÉRAL Didier Henet BASTILLE VENTURE CAPITAL CEO Bernard de Wasseige IMPRIMERIE Quad/Graphics

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Elegance is an attitude Jennifer Lawrence

LONGINES DOLCEVITA

ÉDITO

DATE DE PÉREMPTION (page 80) confirment qu’on est loin du compte. Force est de constater que dans les milieux hospitaliers, tout comme sur les réseaux sociaux, l’image idéale des jeunes mères reste la norme. Il suffit de lire les innombrables réactions suite à l’annonce de la grossesse de Virginie Efira. Bien sûr, il existe bel et bien une inégalité biologique entre les hommes et les femmes, et aucune féministe ne peut rien y faire. Après un certain âge, le nombre d’ovules est plus faible et ceux disponibles deviennent rapidement obsolètes. Les gens en parlent. C’est normal. Mais qu’en est-il des éventuels problèmes que peut rencontrer un homme qui devient père à 60 ou 80 ans? Leur horloge biologique tourne également, et pourtant personne n’en a parlé lorsqu’il a été annoncé qu’Al Pacino avait mis enceinte sa petite amie bien après l’âge de la retraite. Diverses études ont montré qu’un père plus âgé fait courir certains risques à la mère comme le diabète gestationnel ou la pré-éclampsie. Un accouchement prématuré n’est pas non plus à exclure. L’enfant pourrait également naître en sous- poids, souffrir de malformations cardiaques et plus tard de cancer, d’anomalies psychiatriques et co-

gnitives et d’autisme. Si les risques sont en effet plus faibles chez les pères plus âgés que chez les mères de plus de 40 ans, ils existent bel et bien. Or, la majorité des gens ne semblent pas au courant. J’espère donc qu’à l’avenir, ceux qui jugent nécessaire de pointer du doigt les conséquences possibles d’une parentalité tardive chez les femmes sauront donc également quoi dire aux papas plus âgés qui veulent en faire autant. Après tout, tomber enceinte reste un choix que chaque femme a le droit de faire en évaluant les risques et les conséquences de son désir profond de devenir maman. Que votre été soit fertile. Dans tous les sens du terme.

Timon Van Mechelen Rédacteur en chef timonvm

EMMA GEERTS.

Heureuse nouvelle du côté d’Al Pacino : l’acteur américain a confirmé qu’il serait à nouveau père à 83 ans. » Cette info plutôt réconfortante, la majorité des journaux et magazines l’ont relayée début juin. Le ton optimiste des articles en question contrastait étrangement avec l’annonce, à la même période, de la grossesse de l’actrice belge Virginie Efira (46). Au lieu des félicitations de circonstance, la Belge a plutôt eu droit à une longue liste de risques associés à une grossesse tardive. « Deux fois plus de chances d’avoir un enfant mort-né ou de faire une fausse couche. La probabilité que Virginie Efira ne survive pas à la grossesse serait même trois fois plus élevée que chez une femme plus jeune », ai-je lu. La part de féminisme qui sommeille en moi a évidemment été interpellée par le traitement inégal de cette double info par les médias. Des années après que le mouvement féministe a scandé: « Un enfant si je le veux, quand je le veux », sommes-nous encore à ce point à la traîne en matière d’égalité? Les témoins qui se sont entretenues avec notre journaliste pour le reportage sur la grossesse après 40 ans

CONTRIBUTRICES

REPORTER

Elle a rencontré les adeptes de la danse extatique à Lisbonne. D’OÙ VENEZ-VOUS ?

J’ai grandi dans le sud-ouest de la France, dans les HautesPyrénées. C’est mon grand-père maternel, qui travaillait la terre, qui m’a transmis le goût de la lecture et plus tard de l’écriture. POURQUOI FAITES-VOUS CE MÉTIER ?

Par curiosité des autres et avec l’envie de raconter des histoires. VOTRE MOMENT PRÉFÉRÉ PENDANT LE REPORTAGE AU PORTUGAL ?

À la fin de la séance de deux heures de danse, lorsque la salle a chanté en chœur un « om ». L’énergie qui se dégageait alors était magnifique, sereine et bienveillante. Une sorte de baume à l’âme. QU’EST-CE QUI VOUS INSPIRE ?

Mes deux filles, ados, qui me font grandir tous les jours avec elles !

Kelly Gielis

SENIOR SALES MANAGER D’OÙ VENEZ-VOUS ?

Delphine Chanet PHOTOGRAPHE

Elle a shooté la série mode tout en raphia Noces de paille. D’OÙ VENEZ-VOUS ?

Je suis née à Bruxelles et j’y ai vécu jusqu’à l’âge de huit ans. Après cela, mes parents ont divorcé et j’ai fait la navette entre Rillaar dans le Brabant flamand et Waterloo dans le Brabant wallon. J’ai donc reçu une éducation bilingue.

J’ai grandi dans le 14e arrondissement de Paris, en passant par Menlo Park, en Californie. Avec une mère fantasque, un père sérieux et deux frères. Je suis l’aînée.

POURQUOI FAITES-VOUS CE MÉTIER ?

Pour être « à l’écoute » du monde, des autres et partager.

Je trouve le contact avec les annonceurs extrêmement enrichissants. Je découvre chaque jour de nouveaux concepts. Les secteurs que nous couvrons sont ultra variés. J’occupe ce poste depuis treize ans et je dois dire que le métier a beaucoup changé; nous devons être plus créatifs et sortir des sentiers battus, mais c’est ce qui rend mon job intéressant. Vivement les treize prochaines années ! VOTRE MOMENT PRÉFÉRÉ LORS DE LA RÉALISATION DE CE MAGAZINE ?

Les rencontres avec la rédaction. Nous discutons beaucoup. Si on veut obtenir de bons résultats, c’est capital. QU’EST-CE QUI VOUS INSPIRE ?

J’ai lu beaucoup de livres sur des gens qui ont su capitaliser sur des moments plus difficiles de leur vie pour rebondir et trouver leur voie. C’est passionnant.

POURQUOI FAITES-VOUS CE MÉTIER ?

VOTRE MOMENT PRÉFÉRÉ DURANT LE SHOOTING DE LA SÉRIE MODE ?

J’ai tout aimé de cette journée. Le studio ressemblait à un atelier de recherche, c’était joyeux. QU’EST-CE QUI VOUS INSPIRE ?

Thaïs, ma fille.

Malvine Sevrin JOURNALISTE

Elle s’est rendue à Marrakech pour un carnet de voyage. D’OÙ VENEZ-VOUS ?

Je suis née et j’ai grandi à Mons. J’ai vécu à plusieurs reprises à Paris et j’ai adoré chacune de mes expériences là-bas. C’est une ville dans laquelle j’aime retourner très souvent, que ce soit pour visiter une expo ou découvrir la nouvelle adresse du moment. POURQUOI FAITES-VOUS CE MÉTIER ?

J’ai toujours été passionnée par cet univers. Déjà très jeune, je collectionnais les magazines de mode. Je compilais les articles sur mes créateurs favoris dans un classeur. Aujourd’hui, j’adore ce que je fais au quotidien et je suis très heureuse des opportunités et rencontres incroyables qu’offre ce métier. VOTRE MOMENT PRÉFÉRÉ PENDANT LA RÉALISATION DE CE MAGAZINE ?

J’ai adoré me perdre au hasard dans les ruelles de la médina de Marrakech à la recherche de nouvelles adresses inspirantes. La ville regorge de pépites cachées derrière une porte sans prétention ou au sommet d’un rooftop. Comme une chasse aux trésors ! QUI VOUS INSPIRE ?

Toutes les femmes qui osent se lancer et font ce qui les fait vibrer.

COLLECTION PERSONNELLE. ÉDITIONS JEAN-CLAUDE LATTÈS.

Emmanuelle Dasque

L’IMAGE DU MOIS

A(R)MOUR by Mous Lamrabat, jusqu’au 2 septembre au MAD Brussels, Place du Nouveau Marché aux Grains 10, Bruxelles. Info : mad.brussels.be

MOUS LAMRABAT.

ALL WE NEED IS LOVE

Tout le monde, y compris nous-mêmes, et probablement les dirigeants politiques, éprouve un besoin urgent d’amour aujourd’hui. Les exemples abondent de toutes parts, contextes obligent. La nouvelle exposition du photographe belgo-marocain Mous Lamrabat se présente comme un chant d’amour. Inconditionnel et opposé à tous les préjugés. Pour cette belle série, Mous a troqué le désert pour un contexte plus urbain. Il n’avait pas besoin de s’aventurer loin. Une joyeuse touche d’Afrique du Nord, à proximité à Bruxelles. Par Etienne Heylen et Aurélia Dejond

TENDANCES

JUILLET & AOÛT

1 BIJOU

ESTIVAL

Cet été, on accessoirise sa tenue de plage de breloques vitaminées imaginées par le joaillier Goossens. Jaune passion, vert jungle, bleu maracas, rose grenadine… Des couleurs joyeuses tirées de la collection de maillot de bain Été 23 d’Eres. Collection capsule Goossens x Eres. Bijou 4 portés, chaine en métal trempé dans un bain d’or 24 carats, agrémentée de breloques, 760 €. Créole perroquet ou ananas 175 €, anneau créole 90 €.

MAKE-UP IRIDESCENT

Une palette d’ombres à paupières aux nuances inspirées par les reflets enflammés d’un coucher de soleil sur la mer scintillante.

SUR LA LISTE DE JUILLET & AOÛT Réalisation Malvine Sevrin et Joëlle Lehrer

PRESSE.

Collection Tom Ford Soleil Été 2023, 80 €, chez Inno et sur parfuma.com

3 PARFUM D’AILLEURS

Et s’il suffisait d’allumer une bougie pour replonger dans ses souvenirs de voyage ? Après avoir capturé en image l’essence des plus belles destinations dans sa collection de livres Travel, l’éditeur Assouline imagine une collection de bougies parfumées inspirées de villes emblématiques comme Marrakech, Tulum, Ibiza ou encore Mykonos. Bougie en céramique, 75 €, 28 € le couvercle, assouline.com

THOMAS ELLIOT WOOD. PRESSE.

ROOFTOP URBAIN

Installé au sommet de l’hôtel The Hoxton, Tope est la nouvelle adresse où dévorer de savoureux tacos faits maison et trinquer tout l’été, un daïquiri glacé à la main. La taqueria mexicaine propose également des spécialités traditionnelles comme l’aguachile fraîchement préparé, les carnitas, l’al pastor, le pollo à la plancha, la calabaza frita et la carne asada. De quoi faire voyager nos papilles tout en admirant la vue imprenable sur Bruxelles. Square Victoria Régina 1, 1210 Bruxelles, le rooftop est ouvert jusqu’à septembre. Réservation au +32 2 883 81 23.

5 CALIFORNIA GIRL

Dévoilé à Los Angeles, le défilé Croisière de Chanel annonce un été haut en couleur. Un vestiaire aux influences californiennes qui nous met en joie. Défilé Chanel Croisière 2024.

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TENDANCES

JUILLET & AOÛT

MAILLOT DE BAIN ÉCORESPONSABLE

Fraîchement lancée, Rhodée est une marque de swimwear belge pensée par trois amies dont Valentine Witmeur, la créatrice du label de maille éponyme. Le trio imagine des pièces colorées aux imprimés organiques et colorés. Les maillots sont créés en Belgique et produits au Portugal à partir de bouteilles en plastique recyclées. Chaque pièce est découpée au laser dans un grand tissu imprimé afin de limiter les déchets. Disponible sur rhodee.com et dans le pop-up à Knokke (Albertplein 21)

PANIER CHIC

Aussi chic qu’éthique, ce panier en raphia a été confectionné par des tisseuses au Kenya en collaboration avec l’Ethical Fashion Initiative, un programme qui emploie aujourd’hui plus de 1 000 artisans à travers le monde. Panier en raphia Stella McCartney, 795 € le médium, 895 € le grand, stellamccartney.com

Un body summer de rêve ou presque ? Le Spa de l’Aspria Louise propose en juillet et août une offre que l’on a testée en soixante minutes. Intitulé « Package Clarins Summer Body », il s’emploie à améliorer nettement l’hydratation et la fermeté du corps. Une esthéticienne experte et à l’écoute a capté en un clin d’œil les attentes de mon corps, encore en phase « sorti de l’hiver ». Si les besoins de votre corps nécessitent, à vos yeux, un traitement minceur, le soin peut également les intégrer. 110 €. www.aspria.com

PRESSE.

8 SOIN D’ÉTÉ

Grande nouvelle

La nouvelle Volvo EX30. Notre SUV 100% électrique le plus compact. Découvrez-la sur volvocars.be

Contactez votre distributeur pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. Modèle présenté à titre illustratif. À la date de publication de cette annonce, les valeurs WLTP ne sont pas encore disponibles pour la consommation d’électricité de la Volvo EX30. Ces informations seront disponibles dès que possible sur volvocars.be.

TENDANCES

VIBRATIONS

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PRENDRE LE PLI

LA PANOPLIE Tie and dye soleil couchant, lanières et fronces surpiquées : Altuzarra réinvente magistralement la robe d’été. Qu’on accessoirisera de simples baskets.

LOOK PODIUM Défilé Altuzarra printemps-été 2023. 1. T-SHIRT COURT en coton Paco Rabanne x Zalando, 230 €. 2. SAC À BANDOULIÈRE DÉLAVÉ en nylon KAAI x Igor Dieryck, 95 €. 3. HAUT DE BIKINI PRÉFORMÉ Avec bruide/collier amovible Marie Jo Swim, 99,90 €. 4. LUNETTES DE SOLEIL OLIVE Davri en acétate Oliver Peoples, 375 € 5. ROBE MAXI ELEGANT en soie Chloé, 1590 €, via Mytheresa. 6. PLAID COSY En mohair Jil Sander, 1390 €. 7. SANDALES À FRANGES en jute et cuir Marni, 795 €. 8. SHORT TAILLE HAUTE en coton C&A, 24,99 €.

GIANLUCA CARRARO/LAUNCHMETRICS.COM/SPOTLIGHT. PRESSE.

Réalisation Timon Van Mechelen

TENDANCES

VIBRATIONS

FOCUS

PIQUE-NIQUE CHIC Il ne s’agit pas officiellement d’un panier de pique-nique, mais force est de constater que tous les essentiels d’une dinette d’été tiennent dans le tout nouveau sac imprimé raphia C’est Dior : une couverture, un bikini, le dernier Marie Claire et un apéro... Par Elspeth Jenkins

IT IT (BAG) HOURRA !

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Dior a lancé son premier vrai it-bag en 1995. Le sac en question - qui, à l’origine s’appelait Chouchou - a été offert à Lady Di lors de l’une de ses visites officielles en France. Juste après, la Maison l’a tout naturellement rebaptisé Lady Dior. Depuis, Dior est connue pour sa large collection de sacs, tous plus désirables les uns que les autres : l’iconique Saddle ou encore le fabuleux Diorissimo pour n’en citer que deux. MÉLANGE PARFAIT

Chaque fois qu’un nouveau membre de la famille apparaît dans la collection, le monde de la mode est en ébullition. Le sac seau C’est Dior ne fait pas exception. Créé par Maria Grazia Chiuri, cet accessoire au design enchanteur séduit par son élégance intemporelle et son allure résolument contemporaine. Pièce phare de la gamme, la version en imprimé raphia rayé bleu marine attire le regard. Les rayures estivales rappellent l’amour de Monsieur Dior pour la Côte d’Azur. Une véritable invitation à jouer sur le sable… LE SAVOIR-FAIRE

Chaque étape du processus de fabrication de ce sac d’exception est confiée à des artisans de talent. Sélectionner la meilleure qualité de peau et travailler le raphia s’apparentent en effet à un travail de haute précision. Vient ensuite la fabrication du fond rehaussé de pièces en métal doré. Puis, l’artisan assemble les différentes composantes à la main. Les accessoires métalliques sont attachés au sac, ainsi que le tampon Christian Dior couleur or. La touche finale consiste à créer la fente qui accueille le fermoir siglé CD, un logo aussi stylé qu’irrésistiblement intemporel. 1. Le look de l’amour (denim). 2. Le sac C’est Dior

Marinière en raphia naturel et denim.

FEDERICA LIVIA. VIVIANE SASSEN.

HYDRO-FUSION HYDRATE, LISSE ET APPORTE DE LA BRILLANCE Notre collection Hydro-Fusion est dotée de la technologie Advanced Plasma et d’un système ionique qui équilibre l’humidité naturelle du cheveu afin de les hydrater, pour un résultat doux et sans frisottis. Comprenant une Brosse Soufflante rotative pour sécher et coiffer en même temps et un Sèche-Cheveux de 2100W pour un séchage rapide et un fini impeccable, la collection Hydro-Fusion s’agrandit. Désormais, deux produits viennent compléter cette collection, à savoir une nouvelle Brosse Soufflante 4 en 1 avec quatre accessoires interchangeables pour sécher, lisser, mettre en forme et ajouter du volume, ainsi qu’un lisseur haute performance pour un résultat lisse, sans frisottis et une brillance incomparable.

SET DESIGN CAMILLE ROUSSEAU.

Montre Oyster Perpetual 36, en acier Oystersteel, cadran Celebration, mouvement Perpetual mécanique Rolex, prix sur demande. Montre Conquest automatique 34 mm, boîtier et bracelet en acier, cadran argent Longines, 2 100 €. Montre en acier Festina, 99 €.

TENDANCES

De haut en bas et de gauche à droite

24 VIBRATIONS

COULEUR DU TEMPS IDÉE FIXE

Sur ces trois montres au bracelet articulé, le cadran s’anime de tons joyeux. L’esprit sport, ludique et chic.

Photo Benjamin Vigliotta Réalisation Agathe Gire

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SUR LA PAILLE

LA PANOPLIE Décliné par Alberta Ferretti de la casquette à la minijupe, le total look raphia s’impose pour les journées de forte chaleur, à la plage comme à la ville. Réalisation Timon Van Mechelen

LAUNCHMETRICS.COM/SPOTLIGHT. PRESSE.

LE LOOK PODIUM Défilé printemps-été 2023 Alberta Ferretti. 1. MAILLOT DE BAIN SCULPTURAL en nylon Alaïa, 490 €. 2. POCHETTE MULTIFONCTIONS en raphia Weekend Max Mara, 319 €. 3. JUPE MIDI À VOLANTS en coton à motif zigzag Dodo Bar Or, 594 €. 4. BOHO Minirobe en polyester Molly Bracken, 90,65 €. 5. LUNETTES DE SOLEIL CARRÉES en acétate Jimmy Fairly x Miista, 149 €. 6. BOLERO CROCHETÉ en acrylique et polyamide Caroline Biss, 145 €. 7. SHORT TAILLE HAUTE en nylon et viscose Dion Lee, 355 €. 8. SAC TEXTURÉ en raphia Jacquemus , 440 €, via Mytheresa. 9. MULES À TALONS en jute et cuir Cult Gaia, 410 €, via Zalando. 10. CHAPEAU DE PÊCHEUR MOTIF CŒUR en raphia Stella McCartney, 395 €.

TENDANCES

VIBRATIONS

PHÉNOMÈNE

TIKTOK SE MET AU PARFUM Moins de rêve, plus de vrai : sur le réseau social préféré de la génération Z, les fragrances s’offrent une nouvelle jeunesse. Par Sarah Bouasse

Certaines filment l’émotion sur leur visage lorsqu’elles sentent un parfum nouveau, ou au contraire plein de souvenirs. D’autres partagent des astuces d’application ou dévoilent leur collection de flacons. Et il y a toutes celles – et ceux – qui passent en revue leurs préférés. Sur TikTok, les innombrables vidéos défilant sous les hashtags liés au parfum – 14 milliards de vues pour #perfume – dessinent un drôle d’univers parallèle. Ici, pas d’égéries, pas de visuels léchés : rien que la « vraie vie » des usager·ères. Leurs émotions brutes. Leurs avis sans filtre. Grande favorite des 13-24 ans, la plateforme chinoise fait table rase des codes d’une industrie habituée à fabriquer du rêve, littéralement, pour montrer ses produits, invisibles par essence. Et c’est peutêtre précisément ce qui coinçait avec les consommateur·rices les plus jeunes, suggère Sophie Grenier de Warrens, directrice du pôle stratégie et innovation pour l’agence de communication Extreme : « Cette “génération influence” est une cible qui achète sur conseil. Or, le parfum, avec son imaginaire inaccessible, allégorique, ne leur parlait pas. D’où le succès de ces tiktokers qui sont un peu des traducteurs entre le langage abstrait des marques et celui, très concret et quotidien, que ces jeunes veulent entendre. » Par la diversité de leurs profils et de leurs approches, ces influenceur·ses parviennent à s’adresser à tou·tes, y compris les oublié·es des représentations traditionnelles du secteur : « La fille en tchador, tu la vois ici, mais jamais dans les pubs », note-t-elle. DES EMBALLEMENTS SPONTANÉS IMPRÉVISIBLES

Ci-dessus et ci-contre

Missing Person de Phlur, Love, Don’t Be Shy de By Kilian et Electric Cherry de Tom Ford, ultra-validés.

Si les vrai·es expert·es restent rares, leur force de frappe n’en est pas moins immense : avec un taux d’engagement record, TikTok est par excellence le réseau social où les vues se transforment en achats. « Quand on a une bonne “review”, je le vois direct sur mon e-shop : les tiktokers ont de vraies communautés qui leur font confiance, capables de créer des engouements importants », témoigne David Benedek, fondateur de la marque BDK Parfums, dont les best-sellers sont souvent cités par des comptes très suivis – sans qu’il n’ait jamais rien fait pour. Spontanés, imprévisibles, ces emballements allèchent les marques mais échouent pour l’instant à leur inspirer des stratégies claires. « TikTok est à la fois incontournable et très difficile à apprivoiser, témoigne Luc Gabriel, fondateur de Cherigan, à l’origine de la redécouverte de cette marque oubliée née en 1929. Tout y est viral, pour le meilleur comme pour le pire : il y a beaucoup à gagner, mais aussi gros à perdre en termes d’image et d’identité. » En se tenant prudemment à l’écart, les marques facilitent certainement la confiance entre influenceur·ses et influencé·es… permettant à la magie d’opérer.

@MOODANDVIEWS. @AMBRINEBEAUTY. @ALTHEAFRAGRANCE.

x Rituals

L’ÉTÉ À LA MAISON Nous associons généralement les parfums d’intérieur à l’automne et à l’hiver, mais la Private Collection de Rituals comprend également de nombreuses senteurs qui évoquent l’été, synonyme de détente et de brise rafraîchissante. Marie Claire nous aide à profiter pleinement des fragrances estivales à la maison.

STYLE MÉDITERRANÉEN

Les produits de la Private Collection de Rituals ne se contentent pas de sentir bon, ils offrent également de nombreuses possibilités pour faire souffler un vent estival chez nous. Le luxueux emballage or rose de la ligne Comfort, par exemple, respire le charme méditerranéen.

Il suffit de placer les bougies parfumées, bâtonnets et parfums d’ambiance à des endroits stratégiques, par exemple sur un appui de fenêtre donnant sur le jardin. Plus qu’à profiter ensuite d’une agréable sensation de vacances entre nos propres murs.

tiroir, nos vêtements et notre literie seront subtilement parfumés de voluptueux arômes d’oud, épices intenses et patchouli poudré libérés par la gamme Rich. On peut également allumer une bougie parfumée pendant qu’on lave notre linge de lit et de bain, afin qu’il dégage une agréable odeur après le séchage.

STIMULER LES SENS

En été, nos sens ont besoin d’être stimulés et vivifiés. Les notes vertes de vétiver et de citron de la collection Fresh remplissent cette mission à merveille. Elles donnent vie à notre environnement et y font circuler une énergie positive. Que demander de plus en été ? Les flacons et les bougies de la ligne, d’un blanc immaculé, confèrent également à notre intérieur un aspect frais et printanier. LINGE DE LIT

Les parfums d’ambiance peuvent ajouter une touche estivale non seulement à notre intérieur, mais aussi à notre literie. En plaçant des bâtonnets de parfum dans une armoire ou un

PLUSIEURS COUCHES DE PARFUM

En combinant des parfums, tels que le citron rafraîchissant et la violette relaxante ou le jasmin floral et la vanille réconfortante, on crée un équilibre parfait de senteurs qui agrémentent notre intérieur pendant l’été. Dans le salon, par exemple, on peut allumer une bougie tout en utilisant un diffuseur. Des visiteurs débarquent à l’improviste ? Le parfum d’intérieur se chargera de créer rapidement une atmosphère accueillante.

Cet article a été réalisé en étroite collaboration avec Rituals.

JUSTIN PAQUAY.

LES ESSENTIELS

Journées ensoleillées et fleurs au sommet de leur forme, voilà l’été. La ligne Floral capture particulièrement bien l’essence de cette saison vibrante à travers une gamme de parfums sélectionnés avec soin. Les fleurs élégantes, telles que la pivoine et le muguet, se laissent deviner dans le parfum d’intérieur, les bâtonnets parfumés et les bougies Sweet Jasmine. Quant aux notes pures de violette et d’iris, elles colorent les parfums d’ambiance Orris Mimosa. Toutes ces fragrances créent une atmosphère sophistiquée et fraîche qui reflète la joie et l’énergie qui inonde la maison quand l’été s’y engouffre.

Recouverts de toile, de tissu bouclette ou parés de cuir et de corde, sacs et sandales plient leurs matières à une irrésistible envie de naturalité, l’élégance en plus. Photo Benjamin Vigliotta Réalisation Agathe Gire

SET DESIGN CAMILLE ROUSSEAU.

NATURELLEMENT CHIC

Sac Box-Trot, en toile et cuir Longchamp, 550 €. Sac Penelope, en tissu bouclette et peau Chloé, 1 990 €.

De haut en bas et de gauche à droite Sandale en cuir et corde Max Mara, 595 €.

IDÉE FIXE

VIBRATIONS

TENDANCES

HORLOGERIE NEWS

En mars dernier, le salon Watches and Wonders organisé à Genève dévoilait ses trésors horlogers. Notre sélection. Par Louise Prothery

1 UNE ICÔNE REVISITÉE

O n n e p r é s e n t e p l u s l a Ba i g n o i r e de Cartier. Son cadran à l’ovale délicat, qui a vu le jour en 1912, inspire le nouveau bracelet, un jonc d’or jaune épousant au plus près la forme du poignet. Un bijou.

JVA STUDIOS. COURTESY OF PIAGET. ANTOINE PIVIDORI. COURTESY OF VAN CLEEF & ARPELS. JOEL VON ALLMEN. COURTESY OF CHANEL.

Montre Baignoire mini-modèle, en or jaune Cartier.

LE TEMPS DE LA FANTAISIE

SECRETS D’ÉLÉGANCE

Héritées d’une époque où les femmes de la bonne société devaient se cacher pour lire l’heure, les montres à secret demeurent une source inépuisable de créativité pour les maisons de luxe. Chanel dissimule le cadran derrière une tête de lion, animal cher à la marque, tandis qu’Hermès opte pour une pyramide éclairée de diamants sur sa montre Médor, et Van Cleef & Arpels pour une boucle de ceinture style années 30. 1. Montre Mademoiselle Privé Bouton Lion, en or jaune, diamants et titane Chanel. 2. Montre Ludo Secret, en or jaune, émeraudes, nacre et diamants Van Cleef & Arpels. 3. Montre Médor mini-joaillerie, en or rose et diamants Hermès.

(*) Tous les prix sont sur demande.

Sortant de sa sobriété légendaire, Rolex livre une version « puzzle » de son modèle Day-Date, soit vingt-quatre pièces en émail multicolore qui animent le cadran mais aussi un guichet où les jours de la semaine ont été remplacés par des mots inspirants comme « Love » avec émoji cœur correspondant dans le guichet de la date. Dans un autre style, Piaget a mis à l’honneur son décor palace en or, créé par un de ses artisans dans les années 60 et inspiré du guilloché utilisé dans l’horlogerie. En version classique mais aussi givrée ou façon écorce, il vient dévorer une partie du cadran rappelant toute l’audace et la dimension artistique qui ont fait la réputation de la maison suisse. 1. Montre-bracelet Limelight haute joaillerie, en or blanc, opale et émeraude Piaget . 2. Montre Oyster Perpetual Day-Date 36 Puzzle, en or Rolex .

TENDANCES

VIBRATIONS

ÉMILIE CRICKX,

fondatrice de Rhodée

Par Aurélia Dejond

Émilie

TU TE SOUVIENS DE TON PREMIER BIKINI ?

Oula, haha ! Je devais avoir six ans, une petite culotte Ralph Lauren avec des lignes ! Je dis culotte, car sur la photo, je ne porte pas le haut du bikini

DEPUIS UNE SAISON, ON ASSISTE AU GRAND RETOUR DES MAILLOTS UNE PIÈCE. AUSSI GLAM’ QUE LE BIKINI ?

Rhooo oui, j’adore l’été, partir en vacances et découvrir de nouvelles destinations

J’adoooooooooore les maillots une pièce ! Je ne porte que ça, de base ! Je trouve ça super élégant et trop facile de le porter comme un top, avec un beau pantalon large. Depuis l’existence de Rhodée, je porte aussi des deux pièces grâce à la culotte taille haute, pour un effet vintage

LE BEACHWEAR, ÇA SYMBOLISE QUOI, POUR TOI ?

TA DÉFINITION DU BIKINI OU MAILLOT PARFAIT ?

L’ÉTÉ, UNE SAISON QUI T’INSPIRE DEPUIS TOUJOURS ?

La garde-robe du plein été, la chaleur.

C’EST UN ÉLÉMENT IMPORTANT DE TA VALISE ?

Le plus important ! Maillots, robes de plage et lunettes ! AU POINT D’AVOIR LANCÉ RHODÉE. QUEL A ÉTÉ LE DÉCLIC ?

Oui !!! Ça faisait longtemps que j’avais envie de créer ma marque, je trouvais qu’il y avait déjà assez de cool labels de vêtements, mais s’agissant des maillots, pour moi qui adore les couleurs et les imprimés, cela manquait, j’ai donc décidé de me lancer dans l’aventure ! Je voulais des maillots qui se remarquent et qui soient l’élément principal d’une tenue. TA LIGNE EST INTEMPORELLE. DÉPASSER LES TENDANCES ÉPHÉMÈRES, C’ÉTAIT UNE VOLONTÉ DÈS LE DÉPART ?

Yes, avec mon associée Valentine Witmeur , le point de départ était la qualité, on voulait la meilleure matière. Ensuite, on voulait créer nos propres imprimés, mais non inspirés par les tendances actuelles, afin qu’ils perdurent . TON ADN EST GREEN. SENSIBILISER ET CONSCIENTISER LE PUBLIC, UNE ÉVIDENCE ?

Je n’aurais pas pu créer une marque qui ne respecte pas l’environnement, c’est trop important, à notre époque. Ceci justifie aussi le prix de nos maillots. Lorsque notre usine, basée au Portugal, nous a demandé quelle matière on souhaitait, on a uniquement répondu la meilleure et la plus responsable ! La qualité d’un vêtement permet de les garder plus longtemps

Bien coupé, gainant, dans une matière qui reste intacte, coloré, confortable et surtout pas déjà vu partout. TON ASTUCE NUMÉRO 1 POUR CHOISIR LA BONNE PIÈCE ?

Être audacieux ! On la porte souvent seule, donc, il ne faut pas hésiter s’agissant des couleurs.

TON CONSEIL À TOUTES CELLES QUI N’OSENT PAS SE METTRE EN MAILLOT OU BIKINI PAR PEUR DU REGARD DES AUTRES ?

1. Commencez par le maillot une pièce. 2. Portez-le avec un pantalon flou d’été ou un beau paréo, il fera office de top

ON ANNONCE LE RETOUR DU SLIP DE BAIN POUR HOMME CET ÉTÉ, L’ŒIL DE LA STYLISTE ?

Plus compliqué de le porter avec un pantalon large ou un paréo

ON TE LAISSE PRÉPARER TA VALISE ! TU PARS OÙ CET ÉTÉ ?

À Minorque et au Portugal. L’été sera Rhodée rhodee.com Pop-up store : Albertplein, Knokke

PRESSE.

Avide de dépoussiérer un beachwear souvent très prévisible, cette styliste a créé sa ligne écoresponsable, colorée et intemporelle, à partir de bouteilles en plastique recyclées. Des looks résolument vintage qui bousculent le dressing des vacances et que l’on shoppe tout l’été dans son pop-up de Knokke.

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MOODBOARD

BELLE COMME ARIEL

Bleu lagon et turquoise, paillettes à gogo et un soupçon de bling. Oui, vous avez deviné : la princesse des mers est de retour. Avec le succès de La Petite Sirène, pourquoi ne pas s’inspirer de ses looks ? On appelle ça le « mermaidcore ».

Réalisation Elspeth Jenkins

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1. Défilé Avellano printempsété 2023. 2. La Petite Sirène de Rob Marshall, 2023. 3. Défilé Botter printemps-été 2023. 4. Parfum Pacific Chill Louis Vuitton, 260 € les 100 ml. 5. Sac poisson Fratelli Rossetti, 730 €. 6. Jupe à sequins Vince, 760 € via Farfetch. 7. Top court Emporio Sirenuse, 496 €. 8. Bottines Sirène Morobé, 540 €. 9. Vase ONDA Muller Van Severen x Bitossi Ceramiche, 700 €. 10. Bague Bergman Jewels, prix sur demande. 11. Sweat Harleen Blue Âme Antwerp, 140 €. 12. Short en denim 7 For All Mankind x Anna Dello Russo, 300 €. 13. Eau Délicieuse Parfumante Nuxe Sun, 36,90 €.

TENDANCES

VIBRATIONS

Sac Galleria, en cuir Saffiano, édition limitée Prada, prix sur demande.

GALLERIA D’ART

Décliné depuis 2007, le sac Galleria, condensé du patrimoine Prada avec ses références au cuir Saffiano utilisé dès la fondation de la marque et à sa boutique mère de la Galleria Vittorio Emanuele II, s’anime de deux carrés arty peints aux couleurs premières. Iconique. Photo Benjamin Vigliotta Réalisation Agathe Gire

SET DESIGN CAMILLE ROUSSEAU.

IDÉE FIXE

x Tourisme Knokke-Heist

KNOKKE-HEIST

Une marée de pop-ups Ce n’est pas un hasard si Knokke-Heist est à la fois la destination qu’on préfère pour une staycation et celle où se pressent nos marques favorites. Comme chaque été, les labels belges y affluent et les pop-ups y poussent comme des champignons. Une bonne raison d’y passer plusieurs week-ends.

Knokke-Heist se prépare pour la saison estivale 2023 et, comme chaque année, une ribambelle de marques de mode posent leurs valises dans des pop-ups incontournables. Voici déjà quelques bonnes adresses : LES JUMELLES

Été rime avec garde-robe et accessoires colorés chez Les Jumelles. La marque à succès qui a ouvert l’année dernière un pop-up store dans la Huidevettersstraat à Anvers débarque à Knokke. (1) Zeedijk 654 PAULETTE IN ‘T STAD

La boutique de décoration d’intérieur branchée Paulette in ‘t Stad prend aussi ses quartiers d’été à la côte. Elle propose entre autres de la céramique, ainsi que des meubles et des accessoires design. (2) Zeedijk 735 LIVTHELABEL X KOMONO X HIPANEMA

Trois pop-ups pour le prix d’un : lunettes de soleil Komono, vêtements Live the Label et bijoux colorés Hipanema. Tous vos must-have d’été sous un seul toit. (3)

Kustlaan 94 CESAR CASIER & FRIENDS

Le mannequin belge Cesar Casier ouvre un pop-up store à Knokke-Heist pour le quatrième été consécutif. On peut y shopper des mailles de sa marque éponyme, Cesar Casier Collection, mais aussi une sélection de pièces d’amis créateurs. (4) Albertplein 22

PRESSE.

Et ce n’est pas tout ! Surfez sur myknokke-heist.be pour l’aperçu complet de tous les pop-up stores présents dans la cité balnéaire cet été. Un rendez-vous à ne pas manquer!

Cet article a été réalisé en étroite collaboration avec l’Office du Tourisme de Knokke-Heist. www.myknokke-heist.be

x Martini

Martini incarne littéralement et symboliquement le style italien, synonyme de jouissance, et nous fait goûter, depuis 160 ans, à ce mode de vie. Pour célébrer leur anniversaire, la marque organise de nombreuses festivités à l’italienne, avec des cocktails, naturellement. Découvrez en avantpremière les trois boissons Martini préférées de la rédaction de Marie Claire.

VIVA MARTINI F

ondée en 1863 par Alessandro Martini et Luigi Rossi, Martini a ancré la culture italienne de l’apéritif dans le monde entier. L’emblématique Martini ne se résume pas seulement à un délicieux cocktail, mais à un moment de partage à l’italienne : vivre heureux, ensemble et avec style, la gioia di vivere. « Cette année est l’année de Martini ; nous célébrons dans le monde entier ses 160 ans. Nous voulons rappeler à tous l’héritage italien emblématique de Martini et susciter l’enthousiasme pour ce qui est à venir », déclare Victoria Morris, vice-présidente de Martini. En Belgique, la marque débute les festivités d’anniversaire avec le concours spécial « Aperitivo in the Sky », où vous pouvez tenter de gagner un apéritif à bord d’une montgolfière. À Milan, la célèbre terrazza étoilée sera rouverte. Et il y a encore beaucoup d’autres événements prévus.

INSPIRATION COCKTAIL DES CLASSIQUES BIANCO ET MARTINI BELLINI AUX VIBRANTE ET FLOREALE SANS ALCOOL : DEPUIS 160 ANS, MARTINI FOURNIT À CHACUN L’INSPIRATION COCKTAIL DONT IL A BESOIN. POUR VOUS GUIDER DANS LA LARGE GAMME DE CHOIX, LA RÉDACTION DE MARIE CLAIRE A SÉLECTIONNÉ SES RECETTES PRÉFÉRÉES, AL MOMENTO.

SPRITZ VIBRANTE SANS ALCOOL DRY MARTINI Le rédacteur en chef Timon Van Mechelen opte pour le classique ultime : un Dry martini. « Ce cocktail dégage une certaine grandeur, une classe à la Roger Sterling de la série télévisée Mad Men. J’aime le style des années 60 et le Dry martini me rappelle cette époque. Je le préfère chez moi avec des amis, toujours remué, pas secoué. Contrairement aux préférences de James Bond. » Ingrédients

15 ml de Martini Extra Dry, 50 ml de gin Bombay Sapphire, des glaçons et des olives.

EVA DONCKERS.

Préparation

Versez tous les ingrédients dans un verre à mélange avec des glaçons. Remuez six fois dans le sens des aiguilles d’une montre, retirez les glaçons et versez le cocktail dans un verre à cocktail. Garnissez avec trois olives sur un cure-dent.

MARTINI NEGRONI Notre responsable de la mode et du style, Elspeth Jenkins, aime le cocktail Negroni car il lui rappelle l’été et l’Italie. « Quand je suis assise sur une terrasse avec un Negroni, je me sens immédiatement en vacances. Je trouve que c’est l’apéro parfait à déguster avec des amis avant un dîner. Croyez-moi, après deux Negroni au soleil, votre soirée sera réussie. » Ingrédients

1 part de Martini Riserva Speciale Rubino, 1 part de gin Bombay Sapphire, 1 part de Martini Riserva Speciale Bitter, des glaçons, une rondelle d’orange.

« Le Spritz Vibrante est délicieux, rafraîchissant et n’a rien à envier aux cocktails alcoolisés », déclare notre coordinatrice de campagnes, Marine Petrisot. « Je le déguste volontiers avec mon compagnon, dans un bar ou je le prépare moi-même à la maison. Mon meilleur souvenir ? C’est lorsque nous sommes assis en terrasse le week-end, profitant du soleil, et nous abandonnant sans culpabilité à cet apéritif délicieux. » Ingrédients

75 ml de Martini Vibrante sans alcool, 25 ml de jus de pamplemousse, eau gazeuse, des glaçons, un zeste de pamplemousse. Préparation

Remplissez un verre long drink de glaçons, ajoutez les ingrédients et remuez délicatement. Garnissez avec un zeste de pamplemousse.

Préparation

Remplissez un tumbler de glaçons, ajoutez les ingrédients et remuez délicatement. Garnissez d’une rondelle d’orange.

Cet article a été rédigé en étroite collaboration avec MARTINI. www.martini.com

SUBS 40 ÉPOQUE

52 CULTURE

L’AIR DU TEMPS DÉCRYPTÉ

NOTRE SÉLECTION CINÉMA, MUSIQUE, LIVRES...

GRAND REPORTAGE A Lisbonne, on pratique la danse extatique LA PIONNIÈRE OUBLIÉE MadameEinstein

LIVRES Les bons romans de l’été

MUSIQUE Gros plan sur les festivals belges CINÉMA Barbie est une personne

TANCE 64 TÊTES-À-TÊTE(S)

70 MAGAZINE

LES RENCONTRES DU MOIS

ENQUÊTES, PORTRAITS, TÉMOIGNAGES

EXCLUSIF Penelope Cruz, chez elle, en Espagne

ROYALE Delphine de Saxe-Cobourg, chez elle, à Bruxelles

DOSSIER Plaisirs de saison

ENQUÊTE Let’s talk about sex

VÉCU J’ai trouvé l’amour en mer

SUBSTANCE

ÉPOQUE

À Lisbonne, la danse extatique

Fin de deux heures de danse extatique pour plus d’une centaine de participant·es, un samedi soir.

fait des disciples Au Portugal, comme un peu partout dans le monde, ils sont aujourd’hui des milliers à se retrouver autour de cette pratique née dans les années 70 : la “danse extatique”. Ou comment, sans l’aide d’aucune substance, vibrer au son de la musique jusqu’à l’oubli de soi et atteindre une forme de lâcher-prise aux bienfaits insoupçonnés. Nos reporters sont allées tester. Par Emmanuelle Dasque Photos Ana Paganini

SUBSTANCE

ÉPOQUE

ls sont environ une centaine sur la piste de danse. En pantalon de yoga, short, petite robe, torse nu, et tous pieds nus. Leurs corps bougent dans des mouvements cadencés, leurs bras dessinant parfois des formes abstraites dans les airs. Sur les platines, des voix a cappella, des bruits de la jungle et les rythmes de percussions africaines se succèdent. Puis, la musique monte en puissance et le DJ diffuse alors des sons technos et tribaux. Le public se met à taper des pieds et à frapper des mains en chœur, en se calant sur la pulsation. L’odeur de sticks de palo santo brûlés se mêle peu à peu à celle des corps en sueur. Il est environ 20 heures au centre culturel d’Art Kaizen, niché à l’étage d’un immense entrepôt dans le quartier industriel de Marvila, à Lisbonne. Comme tous les troisièmes samedis du mois, le collectif Ecstatic Dance Lisboa (1) organise une immense séance de danse… extatique ! « Lorsque nous avons commencé, il y a dix ans, nous étions à peine une vingtaine de participants et nous devions expliquer le concept avec des petits dessins sur nos flyers », sourit Rute Novais, l’une des cofondatrices. « Aujourd’hui, chaque session affiche complet et de nombreux groupes se sont créés un peu partout dans le pays, à Porto, Coimbra, Sintra, Ericeira, Faro, etc. » Au mois de juin, un festival de trois jours aura même lieu sur les hauteurs de la Serra da Estrela et, cet été, le festival de musique et d’arts vivants Boom, qui se tient au Portugal, propose un espace entièrement dédié à la pratique en pleine nature. Certain·es DJ, tel Mushina, sont devenu·es des mini-célébrités dont les soirées privées – via Telegram ou WhatsApp – sont les plus courues du pays. Le phénomène n’est pas limité à la côte ouest de la péninsule ibérique. Ces temps-ci, au RoyaumeUni, aux Pays-Bas, à Bali, Berlin, New York ou sur les plages de Californie, on danse désormais de

façon assidue au son de ces vibrations organiques. « La danse extatique est en train de devenir le nouveau yoga, nous assure Renée Lacroix, la fondatrice d’Ecstatic Dance UK, installée au Portugal depuis trois ans et aujourd’hui créatrice de retraites qu’elle anime dans les deux pays. C’est une méditation en mouvement dont le but est d’être dans l’instant présent. L’idée est de laisser son corps bouger selon ses besoins pour laisser s’exprimer ses émotions. J’encourage les participants à crier, pleurer, rire. Tout est permis dans le respect. Résultat : chacun y trouve ce qui lui fait du bien ce jour-là, un moment spirituel, une thérapie, une fête, une séance cardio… Mais il y a toujours une énergie collective qui se crée et qui peut permettre un certain sentiment d’extase collectif. »

“Il y a la sensation d’être vrai, de pouvoir montrer ses vulnérabilités sans être jugé, tout en « pour se reconnecter à la terre et à son corps », avec interdiction de se pargardant un réel plaisir ler sur la piste et surtout sans prendre la moindre substance – les drogues et l’alcool sont interdits. à danser.” « C’est un espace sécurisant où l’on peut être soiICI, ON DANSE DONC PIEDS NUS,

Daniela, 34 ans

même, reconnaît Daniela, 34 ans, qui a découvert la

1. Séance de danse extatique au centre culturel Art Kaizen, dans le quartier de Marvila, tous les troisièmes samedis du mois. 2. Lecture d’un jeu de cartes divinatoires avant la danse, devant un petit autel dédié à diverses spiritualités.

3. À la tombée

de la nuit, l’entrée du bar-restaurant Go A Lisboa qui organisait, il y a quelques semaines, sa première cérémonie intime de danse extatique.

discipline à Berlin et pratique une fois par mois. La démarche n’a rien à voir avec le fait d’aller en club, où on va se maquiller, se préparer, boire de l’alcool pour se désinhiber. Mettre un masque, en somme, pour finalement jouer un rôle dans la société. Ici, au contraire, il y a la sensation d’être vrai, de pouvoir montrer ses vulnérabilités sans être jugé, tout en gardant un réel plaisir à danser. C’est devenu un besoin physique dont je ne peux plus me passer ! Depuis que je pratique, j’ai d’ailleurs arrêté de sortir la nuit pour aller danser. » Inspirée de la « danse des 5 rythmes » créée dans les années 70 par l’artiste Gabrielle Roth, dont la philosophie est « de bouger le corps pour calmer l’esprit » en suivant cinq tempos bien précis évoquant chacun une émotion, la danse extatique se veut, elle, plus fluide et plus libre. Elle n’est ni guidée ni chorégraphiée, le corps est simplement invité à traverser une vague musicale d’environ deux heures, et à épouser le rythme jusqu’à l’oubli de soi, littéralement « l’extase ». La légende veut que la première séance du genre ait eu lieu sur les rivages d’Hawaï, en 2000, • • •

SUBSTANCE

ÉPOQUE

sous l’impulsion d’un certain Max Fathom au retour de ce dernier du festival de Burning Man. Le DJ décida alors de superposer le beat de la musique électronique à cette philosophie libératrice. Plus tard, en 2008, les créatifs Tyler Blank et Donna Carroll créent, à Oakland, la première communauté d’adeptes, officialisant ainsi ce mouvement qui prendra ensuite racine dans plusieurs pays et connaît aujourd’hui un nouveau souffle. La musique est bien évidemment la pièce maîtresse de cette pratique, d’une certaine manière la seule substance qui va permettre au public de lâcher prise. « Nous planifions nos sets comme un voyage sensoriel centré autour de la nature : l’eau, le feu, la terre, l’air », racontent Octavio et Bernardo, deux frères mexicains officiant comme DJs sous le nom de Wattusi lors de nombreuses soirées. « L’idée est que le public expérimente ces divers éléments en dansant. Nous allons donc passer des rythmes africains avec des percussions, des morceaux de flûte plus mélodiques puis des titres de house plus intenses, expliquent-ils. C’est très gratifiant pour nous de voir les gens se laisser ainsi simplement guider par les vibrations. De les voir s’ouvrir et s’épanouir : ils n’ont souvent pas le même regard avant et après ! À la fin de chaque séance, nous nous sentons aussi rechargés de notre côté. » Selon une récente étude réalisée par l’Institut des neurosciences de l’Université UCLA en Californie, la danse extatique procure des bénéfices indéniables sur le bien-être des pratiquants. Plus de 98 % des sondé·es témoignent « d’une amélioration de leur humeur, d’une plus grande confiance en eux et de davantage de compassion ». La musique et le mouvement répétitif permettant ainsi « d’entrer dans une zone, une sorte de “flow” qui permet de lâcher l’activité préfrontale et au cerveau émotionnel de prendre le dessus ». •••

LA DANSE EXTATIQUE COMME THÉRAPIE ? La question peut paraître simpliste et pourtant, le terme revient fréquemment chez les adeptes lorsqu’ils décrivent la raison de leur engouement. « J’adore la danse et je me suis intéressée au genre extatique dans une démarche de travail sur moi, confie Vanessa, 36 ans. Cela me permet de me reconnecter à moi-même, j’apprends à me connaître… Je relâche beaucoup et j’en ressors à chaque fois complètement énergisée en ayant le sentiment d’être mieux alignée. » Sentiment relayé par Melyssa, Californienne de 33 ans installée à Lisbonne depuis quelques mois, qui avoue s’autoriser à « être triste, joyeuse ou en colère » sur la piste. André va même plus loin. Ce Brésilien de 27 ans, dont la meilleure amie est décédée il y a peu, dit utiliser cette pratique comme un espace où il peut « exprimer son deuil ». Au-delà de cette recherche de bien-être personnel, de reconnexion à soi, avec parfois le sentiment • • •

André, Brésilien de 27 ans dont une proche est décédée il y a peu, dit utiliser la danse extatique comme un espace où « exprimer son deuil ».

“Ces pratiques sont une façon de se reconnecter à la terre, à notre humanité commune et de lui donner un sens que nous avons perdu.” France Schott-Billmann, psychanalyste et autrice (2)

SUBSTANCE

ÉPOQUE

de plénitude commune, chaque danseur entre dans sa bulle, guidé par le rythme de la musique. 2. Fin de session, le tempo ralentit et le groupe se rassemble à nouveau. 3. Vanessa, 36 ans, lors de la séance à Go A Lisboa : « Sans le groupe, la danse perd tout son sens, je me déleste d’énergies dont je ne veux plus, mais j’absorbe aussi celles des autres. Il y a une vraie communion. » 4. Danseur à l’unisson avec ses émotions, plongé dans un état de pleine méditation.

de panser certains traumatismes, c’est aussi le lien avec le collectif qui prime et apporte une dimension spirituelle. « Cette introspection personnelle prend toute sa dimension au contact de l’énergie des autres », précise Vanessa. « Sans le groupe, la danse perd tout son sens, je me déleste d’énergies dont je ne veux plus, mais j’absorbe aussi celle des autres. Il y a une vraie communion », conclut-elle. Daniela le confirme : « Pratiquer seul chez soi n’a pas du tout les mêmes vertus… C’est la dynamique du groupe, le temps de préparation avant qui crée du lien entre chacun et qui est essentiel ensuite à l’énergie qui va émaner de la séance. » Chaque cérémonie débute par un « cercle d’ouverture » pour inviter le groupe à se retrouver ensemble et à se déconnecter en douceur du quotidien. Suit une séance de mise en condition, orchestrée par les organisateurs appelés aussi des « facilitateurs ». Il peut s’agir alors d’un simple échauffement physique (lors des séances d’Ecstatic Dance Lisboa), de marches main dans la main ou d’une vingtaine de minutes de « breathwork », respiration holotro•••

1. Après un moment

pique qui permet d’hyper oxygéner le cerveau et d’accéder directement au système nerveux. C’est le genre de sessions que propose, ce dimanche-là, Go A Lisboa, un bar-restaurant de la ville, pour sa première séance de danse extatique. Luis Brito, un jeune homme à l’allure de savant un peu fou avec sa chevelure ébouriffée, disciple de Wim Hof – « l’homme de glace » –, guide un petit groupe d’une vingtaine de personnes assises en tailleur, dans un rythme soutenu d’inspirations-expirations. À ses côtés, Sofia Zamboni, maîtresse de cérémonie, leur propose ensuite d’imaginer leur prochaine danse comme une « prière ». L’ambiance est confidentielle, on se retrouve en tout petit comité. On a dressé des rideaux pour rendre l’espace plus douillet, déroulé un tapis autour duquel sont déposées quelques bougies. La danse – une petite heure – sera joyeuse, assez introspective. Elle prendra fin dans un bain sonore apaisant, Luis jouant un morceau de « hang » (percussion aux vibrations réconfortantes et métalliques) alors que les danseur·ses reprennent leur souffle, de nouveau en cercle. Chaque cérémonie a son propre ADN, lié à l’énergie du lieu et du groupe. Derrière cet engouement pour la danse extatique, il y a une indéniable quête d’un retour aux sources. « On assiste ici à une communion autour d’une source vitale, le rythme, qui est aussi le battement du cœur, le souffle, que l’on retrouve dans de nombreuses sociétés ancestrales. Chez les Grecs, bien sûr, avec le culte de Dionysos, le Dieu du rythme que l’on célébrait au son du tambour, chez les chamanes et les soufis avec la danse des derviches tourneurs. Tous y placent des divinités, des dieux, des esprits des ancêtres, explique la psychanalyste France Schott-Billmann, autrice de nombreux ouvrages sur la danse-thérapie (2). Ici, le dieu, c’est le rythme, la pulsation, la vie en réalité. Ce n’est pas étonnant que dans l’époque que nous traversons – une pandémie, un climat écologique désastreux, une crise économique –, toute une génération se tourne vers ces pratiques. C’est une façon de se reconnecter à la terre, à notre humanité commune et de lui donner un sens que nous avons perdu. » Il est presque 22 heures au centre culturel d’Art Kaizen à Marvila. La salle entière, après avoir vibré pendant plus de deux heures, respire, allongée, pendant une dizaine de minutes. Elle s’assied ensuite en tailleur pour conclure cette séance, en chantant un « om » à l’unisson. Difficile alors de ne pas se laisser saisir par les ondes sereines et apaisées qui irradient, à la fin de ce cycle de danse extatique. Comme s’il y avait ici, pour reprendre les mots de France Schott-Billmann, « l’expression d’une utopie, celle d’une société planétaire, organiquement fraternelle et festive ». 1. ecstaticdance.org 2. Le Besoin de danser et La Thérapie par la danse rythmée. Les bienfaits de la transe, tous deux aux éd. Odile Jacob.

SUBSTANCE

ÉPOQUE

MILEVA MARIĆ-EINSTEIN LA PIONNIÈRE OUBLIÉE

Brillante physicienne, elle a aidé son époux Albert Einstein dans ses recherches. Jusqu’à quel point ? Aujourd’hui, beaucoup pensent que Mileva est l’une des plus grandes victimes de “l’effet Matilda”. Par Françoise-Marie Santucci

LA JEUNE PHYSICIENNE QUI ARRIVE À L’ÉCOLE POLYTECH-

NIQUE FÉDÉRALE DE ZURICH pour y poursuivre son cursus, à la fin du XIXe siècle, est une sacrée tête. À une époque où l’accès aux études (notamment scientifiques) est semé d’embûches pour les femmes, Mileva, née en 1875 dans une famille aisée de l’actuelle Serbie, s’impose par son talent. Seule fille dans sa classe, elle se découvre une complicité intellectuelle avec l’un de ses condisciples, Albert Einstein, qui se mue en histoire d’amour. Le couple travaille fiévreusement ; « nos travaux », « notre théorie », s’exclame Albert dans ses lettres à Mileva. De facto, les publications d’Einstein, dont celles de 1905, son « année merveilleuse » où il jette sur le papier les bases de la physique moderne, bénéficient de l’apport conséquent de la jeune femme ; le premier de ces articles n’est-il pas, à l’origine, cosigné de leurs deux noms ? Que s’est-il passé pour que seul celui d’Einstein demeure ? Selon de nombreux·ses historien·nes, Mileva se serait effacée, craignant que sa présence amoindrisse la portée de leurs recherches. Mais Einstein n’est pas non plus un tendre. Pendant des années, sous l’influence de ses parents qui accablent Mileva de tous les défauts (pas allemande, trop intello, trop vieille – elle a trois ans de plus que lui), Einstein refuse de l’épouser. Puis, une fois le mariage célébré, il se consacre à ses théories, laissant à son épouse le soin du ménage et des enfants (deux gar-

Avec son mari, Albert Einstein, en 1912.

çons). En 1912, déjà célèbre, il tombe amoureux… de sa cousine germaine, et quitte Mileva pour elle, tout en se répandant en mots insultants sur son amour de jeunesse : il écrit regretter avoir eu des enfants avec une « femme moralement et physiquement inférieure »… Ainsi Mileva est devenue, bien malgré elle, une victime de « l’effet Matilda ». Cette expression (en référence à Matilda Joslyn Gage, une militante du XIXe siècle qui, la première, s’est insurgée contre la spoliation des idées féminines par les hommes) a été forgée par une historienne pour désigner le processus d’invisibilisation des femmes scientifiques. Mileva Marić-Einstein meurt en 1948 dans un certain dénuement, seule à s’occuper de ses enfants, dont un schizophrène. Elle n’a jamais eu le temps, ni les moyens, de reprendre ses recherches scientifiques.

Et si les arbres nous offraient la solution à presque tous les problèmes auxquels l’humanité est confrontée, de la résistance aux antibiotiques à l’élévation des températures moyennes ? C’est le vibrant plaidoyer de la botaniste de renommée internationale Diana Beresford-Kroeger qui publie La Voix des arbres*. Son essai, qui mêle son enfance celte, ses recherches scientifiques et la culture autochtone du Canada où elle cultive avec émerveillement son arboretum, nous rappelle une vérité oubliée : « Nous sommes tous issus de la forêt. » Catherine Durand

(*) Éd. Tana, 19,90 €.

ALAMY. PRESSE.

L’ESSAI DU MOIS

Geboren in Maine USA, in 1946, Sebago Moc Company is opgericht met één doel v oor ogen: het v ervullen v an de behoefte v an heren en dames aan eigentijdse en kw alitatiev e kledij en schoenen.

Ontdek de hele collectie en alle zomerkleuren op www.sebago.be

x Le Parlement européen

Pour la première fois, les jeunes âgés de 16 et 17 ans pourront faire entendre leur voix lors des élections européennes du 9 juin 2024, à condition de s’être inscrits au préalable sur le registre des électeurs. Comment convaincre sa fille ou son fils d’aller voter?

GETTYIMAGES. PRESSE.

“ C’EST VOTRE EUROPE ”

es élections européennes ont lieu tous les cinq ans. Les citoyens des 27 États membres élisent 705 députés qui siègent au Parlement européen. Notre pays en compte 21. Les jeunes belges et européens résidents en Begique agés de 16 et 17 ans pourront donc, pour la première fois, participer au scrutin l’année prochaine. Après l’Autriche, Malte et la Grèce, la Belgique est le quatrième pays européen à abaisser l’âge du droit de vote. C’est une étape importante, selon les eurodéputées belges Kathleen Van Brempt (Vooruit) et Saskia Bricmont (Ecolo). « Aujourd’hui, en Europe, nous ne définissons pas seulement la politique pour les cinq prochaines années », explique la députée européenne Kathleen Van Brempt. « Nous travaillons également à une législation qui façonne l’Union européenne pour 2030, 2040 et même 2050. C’est l’Europe des jeunes, l’Europe dans laquelle ils vivront, travailleront et fonderont une famille. Il est donc tout à fait normal que nous leur donnions aussi la possibilité de voter et leur permettions de déterminer la direction à prendre. » Sa collègue francophone Saskia Bricmont partage cet avis : « Le stéréotype selon lequel les jeunes sont désintéressés de la politique persiste depuis longtemps et l’idée selon laquelleils ne participent pas aux décisions concernant leur avenir m’a toujours révoltée. Les initiatives prises par des jeunes foisonnent. On peut citer les expériences des conseils communaux des enfants et les marches pour le climat . Ces initiativestémoignent de la volonté des jeunes d’être entendus. Rien de tel que dialoguer, échanger, confronter nos idées, apprendre… »

Kathleen Van Brempt

POURQUOI VOTER AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES? LES EXEMPLES CONCRETS SUIVANTS MONTRENT QUE L’EUROPE A BEL ET BIEN UNE INFLUENCE SUR LA VIE QUOTIDIENNE DES JEUNES.

1. 2. 3. 4. 5.

L’UTILISATION DU SMARTPHONE.

Dans toute l’Europe, on peut surfer sur Internet sans frais d’itinérance. Ceux-ci ont été supprimés par la législation européenne, qui permet aussi de remplacer la batterie de son smartphone et, à partir de l’année prochaine, de recharger tous ses appareils avec un seul et même type de chargeur. LES RÉSEAUX SOCIAUX.

L’Europe veille également à ce que les réseaux sociaux ne diffusent pas d’informations dangereuses ou illégales et protègent les données des utilisateurs. LES FESTIVALS.

L’Europe souhaite se débarrasser des emballages à usage unique en interdisant les gobelets jetables et les pailles en plastique. LE SHOPPING EN LIGNE.

Si nous commandons un article en ligne, nous pouvons le renvoyer. C’est aussi une avancée obtenue par l’Union européenne. L’ÉTAT DE DROIT.

L’Europe impose aux États membres d’avoir une législation contre la discrimination afin de protéger, par exemple, les droits des personnes LGBT. Si un pays enfreint ces règles, comme le font la Pologne et la Hongrie, l’Europe prend des mesures de rétorsion.

Contrairement aux citoyens majeurs, qui sont automatiquement inscrits sur les listes d’électeurs, les jeunes désireux de voter doivent s’inscrire au préalable. Cette inscription peut se faire soit par le biais d’un formulaire à remettre à la commune, soit sur une plateforme en ligne à l’adresse https://elections.fgov.be/electeurs-comment-sinscrire/le-droit-de-vote-des-belgesde-16-a-18-ans

« Il est important de faire entendre sa voix », estime Saskia Bricmont. « Voter, c’est traduire nos idées, nos envies, nos espoirs en actions concrètes en soutenant un parti et des candidats qui sont proches de nos aspirations. » Et Kathleen Van Brempt de conclure en s’adressant aux jeunes : « C’est votre heure de gloire. Participez au débat. Utilisez votre pouvoir en tant qu’électeur. Allez voter aux européennes afin de façonner l’Europe de demain. » Saskia Bricmont

Cet article a été rédigé en étroite collaboration avec le Parlement européen. www.europarl.europa.eu

52 SUBSTANCE CULTURE

ANORMALEMENT ORDINAIRE Spéciale, originale et fraîche, l’œuvre de la Suédoise Heidi Ukkonen détonne. Dans ses créations, les femmes tiennent le rôle principal et leurs aventures quotidiennes sont représentées de manière colorée, théâtrale et parfois humoristique. Une vraie découverte. Par Etienne Heylen

Heidi Ukkonen, Anthurium, 2023.

inquiétantes, mais montrent à quel point elle n’a pas peur du laid, de l’étrange et de l’inhabituel. Ukkonen recherche d’ailleurs cette dualité dans son travail : laide, belle, quotidienne, excentrique, rêve, réalité. Avec des sources d’inspiration telles

que Matisse et Jérôme Bosch, la Suédoise transporte son public dans un monde où l’insolite devient normal. Forever... and ever... and ever’, Heidi Ukkonen, jusqu’au 27 août, Gallery Sofie Van de Velde, Léon Stynenstraat 21, 2000 Anvers. Info : sofievandevelde.be

AGENDA BRUXELLES

Brussels Queer Graphics

Cette exposition décrit le langage visuel, synonyme d’engagement, de célébration et d’activisme dans les communautés LGBTQI+ à Bruxelles, de 1950 à nos jours. Elle est organisée par thème : fabriquer, perturber, reconnaître (soi-même), révéler et informer. Jusqu’au 5 novembre au Design Museum Brussels, Place de Belgique 1. designmuseum.brussels ANVERS

Jurassic Adventure

Une aventure, un voyage fascinant à travers des

millions d’années où vous rencontrerez plus d’une cinquantaine de dinosaures. Les mouvements, le comportement et les sons sont imités avec précision… c’est véritablement bluffant ! L’expo estivale idéale à voir avec les enfants. Du 1er juillet au 3 septembre à la Waagnatie, Rijnkaai 150. jurassicadventure.be NAMUR

En regard

Des créations de trente-huit artistes belges et étrangers qui évoquent les préoccupations des plasticiens contemporains et dressent les enjeux de deux collections publiques. Un dialogue entre les collections du Musée

d’Ixelles et de la Province de Namur.

Jusqu’au 13 août au delta à Namur. ledelta.be LEIDEN

Kemet. Égypte dans le hiphop, le jazz, la soul et le funk À deux heures de Bruxelles, on plonge dans le monde de la musique et de l’histoire : autonomisation, résistance, spiritualité, identité…Des pochettes d’albums et des clips emblématiques, aux côtés de statues de dieux millénaires, de bijoux et de portraits de rois d’Égypte. Walk like an Egyptian… Jusqu’au 3 septembre au Rijksmuseum d’Oudheden. rmo.nl

COURTESY HEIDI UKKONEN & GALLERY SOFIE VAN DE VELDE.

Diplômée de l’Académie Royale des Beaux-Arts d’Anvers depuis 2015, Heidi Ukkonen s’inspire énormément de la ville dans ses œuvres. Elle représente souvent les femmes vêtues de tenues superbes et glamour de Gucci, Victoria Beckham ou Céline. L’habit exprime le désir d’évasion, forme un antidote à la banalité de la vie. « Les vêtements glamour sont un bon remède pour l’âme », confie la jeune femme. Les compositions de l’artiste sont dictées par des schémas de couleurs. Elle peint à partir de son propre monde onirique et capture ces scènes mentales sur toile. Ses visions fugaces et fantomatiques sont parfois

EXPOS

Des chefs-d’œuvre pour l’esprit.

Par Etienne Heylen, Aurélia Dejond et Joëlle Lehrer

RÉFLEXION L’objectif des artistes berlinois Niklas Roy et Kati Hyyppä, accompagnés d’une dizaine d’amis « makers », est d’offrir au public l’occasion de réveiller sa créativité avec cette expo interactive en perpétuel chantier. Une façon de découvrir les installations venues de Berlin. Cette grande exposition se veut un véritable laboratoire d’expériences où tout est appelé à changer. S’amuser : c’est le maître-mot de ce rendez-vous qui aura aussi pour particularité de faire la part belle au recyclage d’objets. Les artistes ont eu carte blanche et ont reçu les clés un mois à l’avance pour une résidence intense et débridée. Under Construction. Du 1er juillet au 6 août au Pavillon de Namur, Esplanade de la Citadelle. Info : kikk.be

NIKLAS ROY. YVES SAINT LAURENT - ESTATE JEANLOUP SIEFF.

TRANSPARENCE Une expo qui vaut le détour pour tous celles et ceux qui veulent en apprendre davantage sur la personnalité et la philosophie d’ Yves Saint Laurent. En collaboration avec la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent, la fabuleuse exposition Transparences présente des créations, accessoires, dessins, photos et films de l’époque de la révolution sexuelle. Dès le lancement de sa maison de couture, Yves Saint Laurent crée des tenues qui jouent notamment avec la transparence et les découpes. Il réalise des ouvertures, véritables fenêtres sur le corps, et habille la femme de tissus légers et transparents : dentelle, tulle, mousseline, organza... Il utilise des paillettes, des rubans et des plumes pour leur conférer une sensualité d’autant plus mystérieuse. Tout au long de sa carrière, il s’efforce de sublimer la figure de la femme. Elle est reconnaissable à sa silhouette élancée, son maquillage soigné et ses vêtements souvent empruntés à la garde-robe masculine. Robe du soir portée par Marina Schiano, collection haute couture A/H 1970.

Yves Saint Laurent, Transparences, jusqu’au 12 novembre à Cité de la Dentelle et de la Mode à Calais. cite-dentelle.fr

SUBSTANCE

CULTURE

ROMANS D’ÉTÉ Parce que lire, c’est déjà s’évader, on sort de nos murs avec ces récits qui nous propulsent dans des univers a priori très loin des nôtres… et pourtant ! À dévorer sur la plage ou au jardin, on se délecte de ces histoires qui ont le don de nous faire oublier le quotidien. Par Aurélia Dejond

« Il ouvrit le nouveau message. Il provenait d’« Helen », probablement un nom d’emprunt, avec qui il avait déjà eu plusieurs échanges » LES ENFANTS DU GUET, MARY HIGGINS CLARK & ALAFAIR BURKE

C’est l’aboutissement posthume de la reine incontestée du suspense depuis trente ans, Mary Higging Clark, qui avant sa mort, s’est associée à Alafair Burke, sa co-auteure et nouvelle voix du polar, pour faire aboutir la suite de La Maison du guet, titre phare qui avait propulsé la romancière au rang de star à l’âge de 48 ans. Papesse de l’intrigue qui a révolutionné le thriller, elle voit la suite de son best-seller tenir ses promesses dans un récit obsédant parfaitement ficelé, où le suspense est mené de main de maître et rend la lecture entêtante, irrépressible. Des secrets enfouis, une fillette en péril, la menace d’un prédateur qui plane…les ingrédients, volontairement non anodins dès le départ, sont l’une des forces de ce roman qui tient en haleine du début à la fin et font de ce titre un thriller psychologique extrêmement abouti. Albin Michel, 21,90 €

L’ENVOL DE TOSCA, SOPHIE VAN DER STEGEN

Trois destins de femmes bouleversés par La Tosca, opéra en trois actes de Giacomo Puccini. Un récit choral construit autour d’une bague, véritable quatrième personnage du roman, et décliné à la manière d’un opéra, au gré des actes et des interludes. Une façon aussi d’entrer dans l’envers du décor, de pénétrer les coulisses d’un univers a priori merveilleux qui n’échappe pourtant pas au réel et qu’il dépeint sans détours, à la manière d’un miroir grossissant. Un premier roman prenant que signe la dramaturge bruxelloise Sophie Van der Stegen, qui a reçu le Prix du Roman noir de la Foire du Livre de Bruxelles. Une fresque réaliste sur les grandes étapes que chaque femme connaît dans sa vie. On en sort avec une furieuse envie de rester actrice de sa vie et de ne jamais en devenir la spectatrice sacrifiée. Ker Éditions, 18 €

« En un éclair, elle comprend ce qui ne va pas. La bague. Elle a complétement oublié de la remettre »

« Elle avait laissé son collier de perles dans sa boîte à bijoux, pas de chichis chez les curés » LES FOLLES ENQUÊTES DE MAGRITTE ET GEORGETTE, LEFFE-TOI ET MARCHE, NADINE MONFILS

« Alors que j’écris ces lignes, vous ignorez la mort de M. Je vous envie pour ça » RESTE, ADELINE DIEUDONNÉ

On ne sait ce qui tient le plus en haleine dans ce troisième roman très attendu. La banalité du tragique ou le tragiquement banal, poussé de façon jubilatoire, ou la fascination de l’amour au-delà de la mort qui s’apparente au voyeurisme sans pour autant intruser. U n e h i s t o i r e d ’a d u l t è r e q u i dépasse l’entendement, rendue captivante sous la forme épistolaire haletante qu’elle revêt, la maîtresse en perdition écrivant à l’épouse dans un récit surréaliste et puissant, alors qu’elle ne compte pas rendre le cadavre de son bien-aimé à sa femme officielle. La romancière signe ici un suspense captivant, avec une maîtrise jouissive de l’atmosphère et d’un climax psychologique porté à son paroxysme, du début à la fin. Jubilatoire, intense…immensément bouleversant !

En ouvrant le journal, Georgette découvre la disparition de son amie Justine, passionnée d’histoire qui effectuait des recherches à l’abbaye de Lef fe. Elle convainc Magritte, anticlérical mais qui adore la Leffe, d’élucider le mystère. On savoure les aventures de ce duo improbable né de la plume de Nadine Monfils - qui a réellement connu la veuve du peintre - et dont les enquêtes inédites regorgent d’une belgitude revendiquée et d’un humour indescriptible, dont on se délecte à chaque page. Pour ce nouveau tome, la romancière et dramaturge a choisi le milieu ecclésiastique, en clin d’œil à l’anticléricalisme de Magritte, pari d’autant plus réussi qu’elle s’est inspirée d’un vrai chanoine pour créer l’un d e s e s p e r s o n n a g e s . C ’e s t rocambolesque, drôle et mâtiné d’un surréalisme propre au plat pays. Ceci n’est pas un roman. Robert Laffont, 14,90 €

L’Iconoclaste, 20 €

LA MARIÉE PORTAIT DES BOTTES JAUNES, KATHERINE PANCOL

« Aucun vacancier n’a prêté attention au fait que personne ne descend de la Mégane Farway dans les minutes qui suivent son arrêt »

GETTY IMAGES. PRESSE.

DERNIER PARKING AVANT LA PLAGE, SOPHIE LOUBIERE

On entre dans ce roman comme dans un film, tant le récit donne à voir, à entendre, à se projeter. On a d’ailleurs l’impression de lire un scénario, il ne reste qu’à imaginer les acteurs de notre choix pour incarner les différents personnages qui habitent ce récit captivant. Le cadre est trompeur : un village (faussement tranquille), un été caniculaire, des ados qui s’ennuient, des mamans dont on a l’impression qu’elles comptent beaucoup sur l’été pour jouer lui aussi un rôle de parent… Au fil des pages, on s’enfonce dans un thriller psychologique, planté dans un décor a priori idyllique et où la tension de plus en plus palpable au fil des pages rend la lecture terriblement addictive. La plume de cette journaliste française est une fois de plus redoutablement efficace. IFS - Collection Phénix Noir, 15 €

C’est d’abord une immersion totale au cœur des vignes, dans le Bordelais, décor estival par excellence. Un cadre remarquablement décrit par la romancière qui e n fa i t r e s s e ntir jus qu’à l’odeur de la terre. L’histoire, elle, prend aux tripes. India et Louis, deux jeunes enfants, échappent à un terrible accident de voiture : leur beau-père meur t et leur mère, Muriel, les laisse quelques temps aux bons soins de sa famille, propriétaire d’un domaine vinicole réputé. Sauf que le temps passe… On s’attache malgré soi à ces deux personnages émouvants, dont la candeur bouleverse les codes d’un milieu aristocratique a priori fermé. Une saga familiale à la fois cruelle et tendre et qui fait réfléchir à la façon dont on s’enferme, parfois à son insu, dans des stéréotypes qui empêchent la légèreté et une certaine insouciance. Albin Michel, 24,90 €

« Le jour de son mariage avec lui, elle portait un tailleur vert pomme, une voilette violette, des bottes en caoutchouc jaunes, un sac à main rouge cerise »

SUBSTANCE

CULTURE

TOP 10 DES FESTIVALS BELGES Les festivals défricheurs de talents comme les Nuits Bota, le Horst ou le Fifty Lab se déroulent au printemps ou à l’automne. La saison chaude, elle, est marquée par des rendez-vous immanquables avec des stars. Les voici. Par Joëlle Lehrer

1. ROCK WERCHTER

Des générations de fans de musique s’y sont déjà succédé. On se file les tuyaux et se partage les émotions de mère en fille et de père en fils. Cette année, on voudra voir Tamino qui nous ensorcelle (le 1/7) et Oscar and the Wolf qui a sa façon rien qu’à lui de danser sur scène (le 2/7). Et surtout, on devra se concentrer sur la journée et la soirée du 3/7 pour ne pas rater Rosalía au show parfait, Christine and the Queens qui présentera Paranoïa, Angels, True Love, son nouveau projet en anglais, Lil Nas X, véritable mutant pop et les Arctic Monkeys.

rockwerchter.be

lesardentes.be

WIDE USE. PRESSE.

Ce très vaillant festival liégeois s’intéresse de près aux musiques urbaines et visiblement peu de stars ne lui résistent. Pour voir en vrai Aya Nakamura, c’est ici qu’il faudra être le 6/7. Ce même jour, pour le prix du déplacement et du ticket, on aura droit aussi à Hamza, le rappeur belge qui cartonne et le brillant Kendrick Lamar. On note que Lous and the Yakuza, Rema et Benjamin Epps seront sur scène le 8/7. Quant à Booba, il sera tête d’affiche le 9/7.

UNSPLASH. JUL.

2. LES ARDENTES

3. LaSemo

Ce festival, à Enghien, mise sur un p u b l i c fa m i l i a l et s’o u v re à d e s musiques très diverses. On y applaudira la merveilleuse Selah Sue le 7/7, Suzane le 8/7, Typh Barrow le 9/7. Et on ne devrait pas oublier Lo Bailly, un Bruxellois au talent fou le 9/7.

lasemo.be

4. DOUR

Depuis 1989, Dour s’est taillé une légende au-delà des frontières belges. Aujourd’hui, sa programmation se fait notamment avec l’aide d’un outil informatique et d’un algorithme qui évalue l’audience possible des artistes. Mais à côté de la profusion d’artistes dont on n’a jamais entendu le nom et qui valent la découverte, semble-t-il, on comptera, cette édition-ci, sur Lomepal le 14/7, Phoenix et Orelsan le 15/7, Damso le 16/7. Quant à Coely, la queen du rap belge, elle a pris rendez-vous le 15/7. dourfestival.eu

5. LES FRANCOS DE SPA 5

Pratiquement l’ancêtre des festivals wallons, les Francofolies de Spa présentent des valeurs sûres aussi bien belges que françaises. Cette année, Juliette Armanet, véritable disco queen flamboyante, sera présente le 20/7 ainsi que Konoba, Loïc Nottet fera le show d’Addictocrate le 22/7, Pierre de Maere et Pomme seront au rendez-vous le 22/7. Et on s’attend à beaucoup d’émotion pour le concert de Florent Pagny le 23/7. francofolies.be

6. LOKERSE FEESTEN

MARCIN KEMPSKI. PRESSE.

LIAN BENOIT. MATÍAS BATALLE.

1. Lous and the Yakuza. 2. Tamino. 3. Rosalía. 4. Les

Arctic Monkeys. 5. Pomme. 6. Coely. 7. Pierre de Maere.

Dix jours de festival, pas moins, et une exclusivité qui fait bien des jaloux ! En effet, les Lokerse Feesten peuvent être fiers d’avoir décroché la timbale avec Blur qui opèrera son grand retour historique sur cette scène belge le 8/8. On ne manquera pas non plus d’applaudir Kungs le 5/8, The Haunted Youth, ce phénomène indie pop belge le 7/8, Tsar B et Balthazar le 10/8. lokersefeesten.be

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SUBSTANCE

CULTURE

7. TOMORROWLAND

Fantastique entreprise belge que Tomorrowland qui a réussi à exporter son savoir-faire et sa formule magique jusqu’au Brésil. Articulé sur deux weekends (un peu comme Coachella), du 21 au 23/7 et du 28 au 30/7, le festival se vit comme une expérience et attire des milliers de participants venant d’autres pays. Les meilleurs d.j. belges et étrangers s’y donnent rendez-vous. Et cette année, Amelie Lens, Henri PFR et Lost F re q u e n c i e s e n s e ro n t . Po u r s e remettre de la fête, Tomorrowland organise même des séjours détox…

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1. Tomorrowland 2022. 2. Zaho de Sagazan. 3. Aloïse Sauvage. 4. Billie Eilish. 5. Angèle

tomorrowland.com

8. RONQUIÈRES

En une p etite diz aine d’années, Ronquières n’est plus connu uniquement pour son célèbre Plan incliné… Le festival fait la part belle aux artistes belges et français, c’est certain, mais il accueille également des internationaux et non des moindres ainsi Placebo le 5/8 et Franz Ferdinand le 6/8. On ne manquera pas Indochine, Louise Attaque, Adé et Bon Public (notre ami Sébastien Deprez a choisi ce pseudo adorable pour ses performances de d.j.) le 4/8, la phénoménale Zaho de Sagazan, Jain et Elia Rose le 5/8, Benjamin Biolay le 6/8.

ronquieresfestival.be

LES 5 HIGHTLIGHTS DE...

9. PUKKELPOP

pukkelpop.be

10. LES SOLIDARITÉS

Cette édition du festival namurois se fera sur un nouveau site, Avenue d’Ecolys. Mais avec toujours l’intérêt pour le meilleur de la pop française. On ne pourra pas manquer Zazie et Aloïse Sauvage le 25/8 et le plus charmant des Suisses, Stephan Eicher, le 27/8. lessolidarites.be

Zaho de Sagazan @ronquières, Men I Trust @Dour, Girl in Red @pukkelpop, Holly Humberstone @werchter, Charles @francosdespa SACHA ESTELLES, FIVE OH

Lous and the Yakuza @lesardentes @dour, Tokischa @dour, PLK @dour, Zouzibabe @dour, ENNY

@dour

LAURENT HOEBRECHTS, FOCUS VIF

Aphex Twin @dour, Kendrick Lamar @lesardentes, Jessie Ware @pukkelpop, Odezenne @lasemo, Rosalía @werchter

TOMORROWLAND. FLO PERNET. PRESSE.

Une institution qui n’a cessé, depuis 1985, de prospérer et de faire connaître le chemin de Kiewit, près d’Hasselt. Pour la nouvelle édition, le Pukkelpop s’est carrément payé la présence de l’iconique Billie Eilish le 18/8. Rien que ça, ça vous pose un festival. Ce jour-là, sur une autre scène, on sera avisé d’aller voir ascendant vierge qui mêle dance, pop, techno, trance. Angèle sera présente le 19/8 et une autre divine artiste, Florence and the Machine fera partie des têtes d’affiche du 20/8 avec aussi Foals et Kids With Buns.

DONALINE HERMANT, UNIVERSAL MUSIC

60 SUBSTANCE CULTURE

MUSIQUE

De la douceur et du caramel, de la britpop et de l’indie pop, des chansons pour tous les instants de la saison. Par Joëlle Lehrer

On adore NOVEMBER ULTRA

On pourrait l’appeler Nova ou Extra, la November. Sa voix se glisse sans accident dans des chansons en anglais ou en espagnol. Victoire de la Révélation féminine, cette énergique trentenaire pense que c’est un défi de sortir un premier album à trente-quatre ans dans un milieu (le showbiz) qui consomme de la jeunesse frénétiquement. Aussi, elle le réédite, ce premier opus, en l’enrichissant de nouveaux titres qui nous font fondre. Comme ce Corazon Caramelo où l’on sent chez elle l’héritage des grandes voix hispaniques. Il y a aussi, chez November Ultra, le goût des comédies musicales et un sens du songwriting typiquement américain. Elle adore Jeff Buckley. On la comprend.

ON SAVOURE

ON RETROUVE

ON DÉCOUVRE

Comment dire que Blur a marqué nos nineties? On a baigné en pleine britpop et à cette époque, on ne divisait pas notre cœur entre Blur, Pulp et Oasis. Que le groupe de Damon Albarn - qui a drôlement réussi à se réinventer avec Gorillaz - revienne à ce qui l’a nourri et nous a rassasiés est une excellentissime nouvelle. Cependant, Blur avait sorti un album en 2015 et ce ne devait pas être le bon tempo. Aujourd’hui, on croit vraiment au retour de ce son. Ce neuvième album de Blur, produit par James Ford, est une réflexion et un commentaire sur la situation dans laquelle nous nous trouvons, dixit Damon.

On ne sait pas si on n’est pas plus surpris de retrouver le célèbre Canon de Pachelbel, en sample, sur le nouveau très long album de Chris que des duos avec Madonna… En tout cas, il (c’est ainsi qu’il faut dire dorénavant) n’a pas hésité à s’en servir essentiellement dans un titre comme Full Of Life. L’artiste s’offre aussi le luxe de créer un morceau de onze minutes composé avec Ash Workman et qui se présente comme un lamento psyché rock. L’opus, lui-même, se déroule tel un triptyque dont les étapes Paranoia, Angels, True Love sont celles de la quête d’Héloïse Letissier, le nom avec lequel l’artiste signe ses propres crédits. To Be Honest apparaît comme un hit qui trotte bien en tête.

Voici un trio anglo-belge dont on devrait parler dans les prochains jours, mois, années… Pour l’avoir vu en première partie de Mustii, on peut affirmer que BRVT prononcez « Brut » - a un potentiel incroyable. Une chanteuse anglaise, Ariana D’Amata dont la voix est aussi nuancée que puissante et des comparses talentueux. C’est de l’indie pop mélodique comme on en fait, finalement, assez peu chez nous. Les références de ce groupe vont de London Grammar à Chvrches. Il lui manque juste une grosse machine marketing pour décoller vraiment.

BLUR

Blur, The Ballad of Darren, Parlophone/ Warner, sortie le 21 juillet, en concert le 8 août aux Lokerse Feesten.

CHRISTINE AND THE QUEENS

Christine and The Queens, Paranoia, Angels, True Love, Because/Virgin, en concert le 2 juillet à Werchter et le 12 septembre au Cirque Royal.

BRVT

BRVT, Promise, Autoprod.

TENDER X PAULINE DARLEY. REUBEN BASTIENNE-LEWIS. JASA MULLER. PRESSE.

November Ultra, Bedroom Walls, le Salon, Universal Music, en concert le 9 novembre à La Madeleine, à Bruxelles.

Vous aimez Barbie ou vous n’aimez pas Barbie ? Vous raffolez du rose ou vous l’abhorrez ? Vous êtes de la team talons aiguilles ou de la squad Birkenstock ? Quelles que soient vos réponses, Greta Gerwig et Noah Baumbach ont conçu Barbie, un film fait pour vous. Focus. Par Joëlle Lehrer

Comme Margot Robbie, je n’ai jamais eu de « vraies » Barbie quand j’étais petite. Comme la star australienne de Barbie, je jouais avec celles de ma cousine. Cela nous fait au moins un point commun. J’ai détesté, plus tard, l’image de la femme que nous renvoyait cette poupée parfaite. Et Greta Gerwig, une réalisatrice qui n’a pas besoin de présenter sa carte de membre du parti féministe pour qu’on la croit, aussi. En fait, j’aime la filmographie de Greta Grewig. Comme cinéaste et actrice, je la suis depuis 2012. Elle était « Frances Ha » dans le film de son compagnon, Noah Baumbach, une NewYorkaise très moderne (forcément) et Maggie dans Maggie Has A Plan, de Rebecca Miller, encore une pépite du cinéma américain indépendant. Pour ce qui est de raconter une vie d’adolescente normalement compliquée, Greta n’a pas

son pareil. J’ai adoré son Lady Bird, en 2017, film dans lequel elle révélait les talents de Saoirse Ronan et Timothée Chalamet. On ne pourra jamais lui reprocher d’avoir repris ces deux-là dans son adaptation, en 2019, des Filles du Docteur March. Elle y a mis tout le féminisme dont elle était capable. Aussi, lorsqu’elle s’est emparée, avec son compagnon qui est aussi le père de son enfant, de l’histoire de Barbie, je me suis dit : « Cela ne sera pas du vulgaire plastique non biodégradable, plein de clichés faciles. » LE MONDE DE BARBIE VS LE MONDE RÉEL

Avec ce premier long métrage, qui ne soit pas un dessin animé, sur l’héroïne de Mattel, Greta et Noah posent cette question : « Et si Barbie entrait dans notre monde ? ». Ce qui est un angle si pas audacieux, au moins, il est malin. Est-ce

Barbie, de Greta Gerwig et Noah Baumbach, avec Margot Robbie et Ryan Gosling, sortie le 19 juillet.

COURTESY WARNER BROS.

ET SI BARBIE ENTRAIT DANS NOTRE MONDE ?

qu’une créature parfaite est adaptée à notre monde ? Barbie, avec sa naïveté de créature ayant grandi dans une maison de poupées, ne pourrait-elle pas finir en taule ? Et si le compagnon de Barbie, le légendaire Ken, prouvait qu’il n’est pas qu’une caricature de blond peroxydé aux abdos en béton et se confrontait à des humains plus que perplexes ? Dans le monde de Barbie, personne ne tire jamais la gueule. Et personne ne porte du seconde main. Non pas que je trouve qu’il soit formidable de sourire tout le temps ou de se vêtir avec les fringues achetées au kilo dans une échoppe. Je ne suis formelle sur aucun de ces points. Ce que ce film sur « Barbie » nous promet, c’est la rencontre de deux mondes dont aucun n’est idéal. Mais je veux bien faire entrer Ryan Gosling dans mon univers, malgré que je n’aime pas sa coloration de cheveux adoptée « pour les besoins du film ». Ce qui, pour une star telle que lui, est une fameuse prise de risques. Personne ne pense jamais à ça. Dans la bande originale du film, on a ingénieusement mis Lizzo et Dua Lipa, Charli XCX et Tame Impala. Rien que la b.o. va cartonner. Force est de reconnaître que, depuis 1997 et le hit planétaire d’Aqua, vraiment pas grand monde ne s’était intéressé de près à la vie de Barbie en tant que symbole. Mais pourquoi ?

CULTURE

CINÉMA

SUBSTANCE

Des blockbusters et des films d’auteur au programme de ces mois où l’on cherchera parfois un peu de fraîcheur… Par Joëlle Lehrer

ON CROIT SAUVER LE MONDE Christopher Nolan aime les films d’envergure. On lui doit notamment Dark Knight, Batman Begins, et dans le registre historique, Dunkerk (Dunkerque). Jusqu’ici, il n’avait jamais tâté du genre biographique. Mais la figure d’Oppenheimer, le physicien qui inventa la bombe atomique, l’a inspiré. Dans Oppenheimer, ce qui est mis en avant c’est que cet engin de mort massive fut mis au point par les Américains pour lutter contre les Nazis. Le film décrit comment, en 1943, Oppenheimer fut chargé de diriger le Projet Manhattan (nom de code pour la bombe) et comment, plus tard, sous le maccarthysme, il sera mis sur la sellette pour son présumé « communisme ». Le rôle-titre est tenu par Cillian Murphy qui se coule parfaitement dans ce

DCM - BERND SPAUKE. PRESSE.

ON VOYAGE AVEC SISSI

Après Corsage, sorti l’hiver dernier, voici le tour de Sisi und Ich (Sissi et moi), de Frauke Finsterwalder, basé sur l’autobiographie de la dernière dame d’honneur de l’Impératrice Elisabeth d’Autriche. Un périple qui va de Corfou à Genève, car Sissi ne tenait pas en place, et met le focus sur ses rapports intimes avec sa garde rapprochée. C’est la grande Sandra Huller qui incarne Irma, la dame d’honneur. Une jeune aristocrate hongroise qui se dédiera à 200 % à sa maîtresse peu facile à suivre. En version originale, le film est en allemand. Sisi und Ich, de Frauke Finsterwalder, avec Sandra Huller et Susanne Wolff, sortie le 2 août.

personnage complexe. Autour de lui, Emily Blunt, Matt Damon ou encore Florence Pugh apportent leur talent à une réalisation ambitieuse. L’un des blockbusters de l’été.

ON RETROUVE UN HÉROS

Voici le cinquième volet de la saga d’Indiana Jones et son titre est pour le moins bien choisi, Indiana Jones et le cadran de la destinée. À quatre-vingts ans, Harrison Ford a, semble-t-il, toujours bon pied, bon œil pour endosser le costume du héros, archéologue et aventurier, qui, en pleine guerre froide, s’oppose à la course vers l’espace. Motif : d’anciens Nazis ont été recrutés pour battre les Soviétiques. D’après la rumeur, le prochain Indiana Jones, s’il y en a un, sera incarné par une femme… Indiana Jones et le cadran de la destinée, de James Mangold, avec Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge et Mads Mikkelsen, en salles.

Oppenheimer, de Christopher Nolan, avec Cillian Murphy, Emily Blunt, Matt Damon et Florence Pugh, sortie le 19 juillet.

ON TOURNE UN FILM

Nanni Moretti réussit avec Il Sol Dell’Avvenire à concilier ses thèmes fétiches : le cinéma, le couple, le communisme. Et justement ce sont des sujets touchy car le 7è art ne se porte pas très bien, le couple peut battre de l’aile et le communisme, on ne va pas dire qu’il soit très glorieux en Italie. Avec son humour au second degré et son talent, Moretti nous parle donc d’un avenir qui pourrait être radieux. Il Sol Dell’Avvenire, de Nanni Moretti, avec Nanni Moretti, Mathieu Amalric et Margherita Buy, en salles.

Maillot de bain Eres.

TÊTE-À-TÊTE(S)

SUBSTANCE

PENÉLOPE CRUZ

“Je me sens comme une éternelle étudiante” Elle sera cet été à l’affiche d’À contretemps* de l’Argentin Juan Diego Botto. Un premier film et un rôle de mère qui se bat pour ne pas être exclue de son logement dans lequel l’actrice superstar, également productrice, s’est beaucoup investie. On la retrouvera aussi prochainement aux côtés d’Adam Driver dans le très attendu Ferrari, le biopic de Michael Mann consacré au pilote automobile et industriel Enzo Ferrari. Deux projets aux antipodes qui disent la belle liberté que l’Espagnole, à bientôt 50 ans, a su imposer à Hollywood. Nous la rencontrons sur ses terres, à quelques heures de son anniversaire. L’occasion d’évoquer, à travers une série de mots-clés, des souvenirs personnels, les combats des femmes, sa famille ou encore le rapport à l’âge qu’entretient celle qui est l’égérie Lancôme depuis dix ans. Par Aurélie Lambillon Photos Xavi Gordo Réalisation Tania Rat-Patron

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SUBSTANCE

TÊTE-À-TÊTE(S)

es infos françaises l’avaient annoncé : en cette fin avril, la péninsule ibérique connaît une vague de chaleur exceptionnelle. Constat d’une douceur crépusculaire surprenante à la descente d’avion. Confirmation d’une tiédeur déjà presque moite à 7 h 15 le lendemain matin, quand nous prenons la route pour rejoindre Penélope Cruz dans la campagne madrilène, pour une journée de photos et notre interview. Notre cerveau ne trouve pas meilleur prétexte pour nous bombarder des clichés lourdauds d’une Espagne éternellement « caliente » mâtinée de bombes latines. Telle la Sylvia de Jamón, Jamón (de Bigas Luna, 1992) déambulant dans sa robe rouge à bretelles, le rôle qui a propulsé une inconnue de 18 ans dans l’orbite des stars. Les stéréotypes ? C’est pourtant tout ce que l’actrice oscarisée, visage si familier de La Nuit Trésor de Lancôme, semble furieusement refuser depuis cette première interprétation incandescente. En multipliant les films d’auteur, notamment avec Pedro Almodóvar, mais aussi Olivier Assayas, Asghar Farhadi, Fernando Trueba, en préférant les scénarios coup-de-poing aux gentilles comédies. Des choix payants. Sa performance dans le drame familial et social L’Immensità de l’Italien Emanuele Crialese où elle joue Clara, une mère de famille étouffée et touchante, a été unanimement saluée l’automne dernier. Le 5 juillet, elle sera Azucena dans À contretemps, la première réalisation de l’acteur et scénariste argentin Juan Diego Botto. Elle y interprète une mère proche de perdre son logement, qui se bat pour mettre fin aux expulsions immobilières dans une Espagne ébranlée par la crise financière de 2008. En pantalon de jogging, les traits tirés, elle démontre, une fois encore, comment avancer hors des sentiers battus lui réussit.

ANNIVERSAIRE

« C’est un jour très spécial. Je m’estime heureuse d’être ici et en bonne santé. Depuis que j’ai mes enfants (Leonardo, 12 ans, et Luna, 9 ans), je vis le moment à travers leurs yeux. J’apprécie leurs petits cadeaux, leurs dessins. Je retombe en enfance avec eux, un peu comme à Noël. Donc oui, j’approche de la cinquantaine mais je ne le perçois pas comme quelque chose de brutal. Plutôt une expérience progressive. Chaque année est un processus d’apprentissage. Et heureusement, le rapport à l’âge a beaucoup changé. Prenez les égéries des marques : chez Lancôme, elles ont de 18 à 70 ans. Cela aurait été impensable par le passé. »

“Je suis quelqu’un de globalement positif mais aussi une angoissée chronique, ce qui met un gros bémol à mon potentiel d’optimisme. Pourtant, je ne perds pas espoir.”

BEAUTÉ

« J’ai tellement de souvenirs d’enfance. Notamment quand j’essayais de piquer des produits à ma mère et à ma grand-mère. J’ai grandi dans le salon de beauté de ma mère, où j’ai beaucoup appris. C’était une expérience multidimensionnelle. Je voyais les femmes se transformer physiquement, mais il ne s’agissait pas uniquement de leur look. Ce temps pour elles était aussi un moment de confession, dans une sorte de bulle où elles se sentaient en confiance pour raconter leurs secrets. Ma sœur et moi étions les petites espionnes qui n’en perdaient pas une miette. Nous faisions semblant de faire nos devoirs. En réalité, nous mémorisions chaque détail de leur conversation sur leur mari ou leur vie de famille. Ce fut ma première école d’“acting”, un film d’Almodóvar avant l’heure. »

DEMAIN

« Je suis quelqu’un de globalement positif mais aussi une angoissée chronique, ce qui met un gros bémol à mon potentiel d’optimisme. Pourtant, je ne perds pas espoir. Le monde ne va pas bien, mais il y a aussi un mouvement très fort de réveil, une prise de conscience individuelle et collective de la nécessité de changement. Pourrait-on se servir du passé pour construire un futur meilleur ? Il nous aiderait à comprendre que la guerre n’est jamais une réponse à une planète plus sûre ou au progrès d’une civilisation. »

ESPAGNE

« J’aime mon pays, j’aime Madrid. L’histoire et la vie de ma famille sont ici. Un jour, je vivrai peutêtre ailleurs, mais pour l’instant, c’est une évidence. D’autant plus que je travaille beaucoup ••• en Espagne et en Europe. »

Top en éponge, maillot de bain et boucles d’oreilles Chanel.

TÊTE-À-TÊTE(S)

SUBSTANCE

FÉMINICIDES

« Trop de femmes meurent encore de violences domestiques. Certes, les choses bougent, mais lentement au regard des chiffres encore très élevés partout dans le monde. Tellement plus devrait être fait. Notamment pour celles qui cherchent de l’aide auprès de la police mais n’obtiennent pas, ou trop tard, l’écoute et la protection qu’elles méritent. »

HOLLYWOOD

Carré en soie Hermès. Créoles Coco Crush, en or Chanel Joaillerie. Bagues personnelles. Débardeur American Vintage, jean Paco Rabanne. Créoles, bagues et bracelets à la main gauche Coco Crush, en or Chanel Joaillerie. Bagues personnelles à la main droite.

Mise en beauté Lancôme avec le Sérum Advanced Génifique, le Fond de teint Teint Idôle Ultra Wear teinte 325C, le Correcteur Teint Idôle Ultra Wear All Over Concealer 01 Beige Albâtre, le Blush Subtil Lancôme 03 Sorbet de Corail, le Crayon Khôl Lancôme 01 Noir, la Base Cils Booster XL, le Mascara Hypnôse 01 Noir, la Palette Hypnôse Harmonie French Nude et le Rouge à Lèvres L’Absolu Rouge Cream 06 Rose Nu. Assistant stylisme Lucien Petit. Coiffure et maquillage Pablo Iglesias. Manucure Lucero Hurtado. Production Raquel Sueiro et Montse Curiel.

« J’ai la chance d’y faire des allers-retours et de me sentir bien accueillie à chaque fois. C’est un privilège de pouvoir tourner dans plusieurs langues. Quand je regarde d’où je viens, mon accent, je suis surprise d’être toujours actrice aujourd’hui. Et d’en vivre. Si on m’avait dit, petite, que je travaillerais dans autant de pays, j’aurais répondu que c’était du domaine de la science-fiction ! »

INTIMITÉ

« En a-t-on besoin ? Je pense que oui. Et les enfants encore plus. Protéger sa famille demande un certain effort, mais celui-ci me semble indispensable quand on est deux parents célèbres. Nous compartimentons, en séparant distinctement travail et vie privée. Cela fonctionne très bien car nous avons toujours été clairs sur ce sujet, sans zone grise. »

JOUER

« Le métier d’actrice vous apprend à mieux vous connaître et à avoir une meilleure compréhension de l’humain. Mais ce n’est pas pour autant une thérapie, il se rapproche d’une sorte d’apprentissage infini, puisqu’on n’interprète jamais deux fois le même personnage. La nature humaine étant complexe, je me sens comme une éternelle étudiante. Je ne me lasse jamais d’observer les gens et les relations qu’ils nouent entre eux. C’est pourquoi j’aime toujours autant jouer. Mon émotion reste intacte, identique à celle de mes 4 ans, quand j’écoutais les clientes de ma mère. »

LIBERTÉ

« Les femmes ne la connaissent toujours pas dans certaines parties du monde. Combien n’auront jamais accès à un micro pour pouvoir raconter ce qu’elles vivent, leur souffrance au quotidien ou la négation de leur droit d’étudier ? De ce point de vue, la liberté est encore refusée à bien trop de femmes. »

OSER

« Est-ce qu’incarner une femme heureuse à qui il n’arrive jamais rien décrirait une réalité crédible ? Je suis reconnaissante aux producteurs et réalisateurs de me faire confiance en me proposant des rôles forts et variés. J’ai aussi créé une société de production afin d’aider des films comme À contretemps à exister. Nous avons travaillé pendant six ans sur ce projet, qui a été difficile à monter. Vous ne pouvez pas imaginer ma joie quand il a enfin vu le jour ! C’est une histoire de combats et d’espoirs. De personnes brisées qui consacrent leur vie aux autres. La fin est intéressante, très ouverte, chacun·e peut décider si elle est heureuse ou pas. »

RÉSEAUX SOCIAUX

« Exposer les enfants aux écrans est une erreur. Les conséquences sont prouvées scientifiquement, notamment sur le cerveau encore en plein développement. La passivité collective sur le sujet me surprend. Qui va en payer le prix ? Une génération de jeunes non protégée, victime d’un phénomène inédit. Cette expérience sociale folle tourne mal, tout le monde le sait, mais pour des raisons purement financières, on laisse faire. Les adultes sont également impactés, mais ceux qui n’ont pas grandi avec Internet se souviennent de moments de “rien”. Ces espaces de vide étaient une chance. D’aucuns suscitaient l’ennui, d’autres généraient de la création. À présent, à 11 ans, les réseaux sont déjà une normalité. Et une addiction. »

SCÉNARIOS

« Mes enfants étant ma priorité, je ne tourne plus qu’un film par an, si possible l’été pour que l’on puisse être ensemble. Je fais donc très attention aux projets sur lesquels je m’engage. Je choisis, avec le cœur, des scénarios qui me défient. J’ai toujours fonctionné ainsi. » (*) Avec aussi Luis Tosar, Christian Checa, Adelfa Calvo… En salle le 5 juillet.

SUBSTANCE

MAGAZINE

C’est l’été ! Nos recommandations mode, romans, musique, food, destinations et beauté pour qu’il soit plus vibrant que jamais.

Le Bec de l’Aigle au bout de la pointe de La Ciotat.

OFFICE DE TOURISME DE LA CIOTAT.

Par Nathalie Dolivo et Kim De Craene

On booke des destinations “last minute”

LA CIOTAT POUR SA DOUCEUR DE VIVRE

Une ville charmantissime et des calanques à couper le souffle, moins fréquentées que celles de Marseille. LES ÎLES ÉGADES POUR LEUR CALME ABSOLU

À l’ouest de la Sicile, au large de Trapani, les trois petites îles Levanzo, Favignana et Marettimo ont le charme des villégiatures hors des modes et, surtout, sans voiture. LES CÉVENNES POUR LEUR NATURE SAUVAGE

Des paysages à couper le souffle, le sentiment d’être seul·e au monde, des maisons en pierres sèches propices à la rêverie

JOANA KRUSE/ALAMY STOCK PHOTO. MICHEL MULDER. PRESSE (X3).

L’île de Levanzo, la plus petite des îles Égades.

Le Mas Les Vignes de l’Heure Vide (Cévennes). lheurevide.com

On commande ses pavés de plage CHIMERA DE GERT NYGÅRDSHAUG

En pleine forêt primaire camerounaise, une équipe scientifique découvre un virus potentiellement ravageur. En résulte un huis clos haletant doublé d’une ode au vivant.

Éd. Gaïa, traduit du norvégien par Françoise Heide, 23,90 €.

CRASSE ROSE DE FERNANDA TRÍAS

Un vent mauvais rougit l’air et répand sur la ville une étrange épidémie. Entre esthétique de la désolation et envolées chromatiques, l’autrice tisse une fable écolo-poétique épique.

Éd. Actes Sud, traduit de l’espagnol (Uruguay) par Nathalie Serny, 23 €.

APRÈS NOUS LES OISEAUX DE RAKEL HASLUND

Seule au monde, l’héroïne est la dernière survivante d’une planète en ruine. La voilà qui avance malgré tout et nous emmène, magnifiquement, sur ses chemins intérieurs.

Éd. Robert Laffont, traduit du danois par Catherine Renaud, 18 €. • • •

1. Lait pêche-fraise

La créatrice culinaire Joumana Jacob* a le chic pour inventer des recettes fraîches, simples et pleines de goûts.

Mixer 2 verres de lait d’avoine, 1 pêche, 4 fraises, 5 feuilles de basilic et 1 cuillérée à soupe d’eau de fleur d’oranger. Servir dans 2 verres avec une fraise pour décorer. Ou réserver au frais.

(*) Maison Joumana : instagram.com/maisonjoumana 3

2. Salade de riz grillé Hanoï-Beyrouth Cuire 60 g de riz et le laisser refroidir avant de l’étaler bien tassé dans une poêle huilée chaude. Cuire des deux côtés quelques minutes pour que ça dore. Hacher un mélange d’herbes (aneth, coriandre, persil plat, menthe et basilic thaï). Assaisonner 1 pêche avec 1 cuillérée à soupe d’huile olive, 1 cuillérée à café de citron, du sumac et du sel. Émietter la galette de riz dans un plat. Disposer des crevettes roses décortiquées dessus. Ajoutez les herbes et des tomates cerises coupées en 2. Assaissonner avec 1 cuillérée à soupe de nuoc-mam et 1 cuillérée à soupe d’un mélange huile d’olive, citron, sel, poivre. Ajouter les morceaux de pêche.

3. Salade de haricots verts, pêche et tahini

Cuire 2 poignées de haricots verts à la vapeur jusqu’à ce qu’ils soient al dente. Peler et dénoyauter 1/2 pêche et 3-4 cerises. Assaisonner les haricots avec un mélange de tahini, miso blanc et jus de citron, à parts égales. Assaisonner la pêche coupée en quartiers avec un filet d’huile d’olive, un trait de citron, du sel et du sumac. Assembler et disposer les cerises coupées en deux.

GUILLAUME BELVÈZE.

On teste des recettes express

MAGAZINE

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Ferragamo

Molly Goddard

Jason Wu

Emporio Armani

L’été, tout (ou presque) est permis ! Ça tombe bien, cette saison, les créateurs en vue nous proposent de ne rien cacher de notre anatomie et de jouer la transparence à tout prix. Robes longues et tops délicats composent ainsi une silhouette évanescente et sensuelle. Parfait aussi sur un joli maillot ou un body léger. Ci-contre, défilés printemps-été 2023.

COURTESY OF BIODIVERSITY HERITAGE LIBRARY. PRESSE (X3).

COURTESY OF ALAÏA. LAUNCHMETRICS.COM/SPOTLIGHT (X3). GIANLUCA CARRARO/LAUNCHMETRICS.COM/SPOTLIGHT.

Alaïa

On mise sur une robe voile

On sort son parfum d’été

1. RAYONNANT Estival en diable avec son air de plage tout

en ylang, monoï, fleur d’oranger, gardénia, noix de coco et vanille.

Lust For Sun de Juliette Has a Gun, 125 € les 100 ml. 2. SENSUEL Inspiré par un coucher de soleil em bronze, ce parfum capture une sensualité avec un accord de tubéreuse, des ambres chauds et dus bois santal exotique.

Soleil de Feu de Tom Ford, 145 € les 30 ml. 3. IDYLLIQUE Une fragrance délicate qui vous transporte

instantanément sur la Riviera méditerranéene, au pied d’un majestueux citronnier.

Citron Soleil de Eau de Rochas, 70 € les 100 ml.

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SUBSTANCE

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MAGAZINE

POUR RÊVASSER 1. DREAMER DE NABIHAH IQBAL

On plane avec cette Londonienne qui a retrouvé sa famille au Pakistan pour composer son deuxième album, où figure ce titre de dream pop qui s’accueille tel une caresse. (Ninja Tune).

On télécharge sa playlist

POUR SE DÉRACINER

2. VOYAGE DE FOLAMOUR X AMADOU & MARIAM

« Voyager partout / La diversité, les amitiés rapprochent les gens, ça peut changer la vie », chante le couple malien sur la house music lyonnaise de Folamour, joyeuse et syncopée. (Because). POUR SE RÉUNIR EN FAMILLE 3. HERO DE SO LUNE

Un groove optimiste qui passe autant dans la voix que par les brillants arrangements de ce duo composé d’une sœur et d’un frère originaires de

Périgueux, elle, violoncelliste, lui, beatmaker. (autoproduction). POUR ROULER 4. NOT STRONG ENOUGH DE BOYGENIUS

Trois des voix les plus porteuses de la nouvelle folk américaine (Julien Baker, Lucy Dacus et Phoebe Bridgers) se font des virées pop en toute sororité avec ce projet commun, dont ce titre libérateur à écouter fenêtres ouvertes. (Polydor). POUR GROOVER

5. NO MORE LIES DE THUNDERCAT ET TAME IMPALA

L’Australien Kevin Parker et le bassiste américain Thundercat (Stephen Bruner) se réunissent sur ce titre psyché évoquant une relation sans avenir qui n’empêche en rien de venir s’y lover. (Brainfeeder).

On les vaporise aussi bien sur le corps que sur les pointes des cheveux et on les détourne en touche finale sur les zones bombées du visage.

BIPHASÉE Une texture légère et des effluves thym-romarin tonifiants et rafraîchissants. 1. Skin Food Oil de Weleda, 15,99 € les 100 ml. DYNAMISANTE Cette routine apporte de vitalité au quotidient avec son parfum agrumes ensoleillé aux notes florales, douces et enjouées. 2. Huile Brillance Corps & Cheveux de The Body Shop, 19 € les 100 ml. STIMULANTE Gorgée d’ingrédients de la jungle amazonienne pressés à froid, riche en oméga 3, 6 et 9 et en vitamine A et E, elle est portée par un parfum planant. 3. Huile pour le Corps Kaya de Costa Brazil, 105 € les 100 ml, sur lebonmarche.com

PRESSE (X8) . COURTESY OF BIODIVERSITY HERITAGE LIBRARY.

On succombe aux huiles “ frisson ”

Nappe Bonsoirs.

Sets de table Smallable.

On prépare une jolie table

1. et 2. EN SORTANT LES SETS Des touches

PRESSE (X2). HENRI SZWARC.

d’imprimés sur une nappe unie, ou des sets unis sur une nappe imprimée. Et on assortit les sets avec les serviettes. 3. EN DÉPAREILLANT À L’ENVI Surtout avec des assiettes figuratives et colorées.

Assiettes Paradiso de Fragonard.

XXX

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L’amour en vacances… Parce l’été serait la saison idéale pour relancer une sexualité en berne, beaucoup y voient l’occasion de rebooster leur libido, qu’ils soient célibataires ou en couple. Libérés d’un quotidien souvent peu propice à assouvir leurs désirs, 37 % des Européens font d’ailleurs davantage l’amour pendant les vacances. Décryptage. Par Aurélia Dejond Photos Drew Escriva

eudi, 20h30. Jezabel termine de boucler sa valise, heureuse de s’envoler à l’aube avec son amoureux, pour lâcher prise et « doper » son couple. Décodeur : pour relancer un désir souvent malmené par un quotidien trop peu favorable à un érotisme au beau fixe. Amoureuse de Tristan depuis un an et demi, cette décoratrice d’intérieur constate qu e leur récente vie en commun ne rime pas avec une sexualité plus aboutie. « Une vie pro hyper prenante, des horaires énergivores, peu de loisirs : s’accorder de vraies pauses à deux est rare, on mise beaucoup sur les vacances pour se retrouver et s’occuper vraiment de nous », se réjouit la jeune femme. Comme 63 % des Belges*, Jézabel considère que sa vie sexuelle pourrait être plus pimentée, même si, comme beaucoup de ses copains trentenaires, elle n’en fait pas sa priorité absolue. Hugo, Salomé, Gary, Tim, Marceau, Ophélia…tous nous confirment ce que disent les récents sondages et enquêtes ••• menées auprès des Millenials.

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“Sur le plan de l’érotisme, les vacances d’été sont un formidable terrain de jeux, que l’on soit single ou non, elles sont un bain multisensoriel hors-normes et permettent de s’amuser, de mieux se comprendre ou dire qui on est” Anne-Françoise Meulemans, médecin psychothérapeute

AU POINT QUE LES 25-35 ANS AURAIENT LA VIE SEXUELLE

LA MOINS ACTIVE DEPUIS…LES ANNÉES 20**. Un siècle plus tard, la génération Y semble hyper sage. « Cette étude contredit vraiment la notion selon laquelle les Millenials seraient une génération particulièrement libérée, une idée répandue par les applications de rencontre comme Tinder par exemple, qui suggère qu’ils sont juste à la recherche de relations sexuelles sans lendemain », note Ryne Sherman, professeur associé de psychologie à l’université de Floride. « Notre génération est moins emprisonnée que les précédentes dans un diktat caricatural qui fait croire qu’on couche tous azimuts sous prétexte qu’on est jeunes et qu’on veut en profiter avant de se caser. Aujourd’hui, les trentenaires sont surtout en quête de sens, cela guide et explique nos comportements : on a envie de s’amuser sans rendre de comptes, mais sans nécessairement enchaîner les dates d’un soir », constate Salomé, 35 ans, qui comme la majorité des gens de son âge qui l’entourent, préfère ne pas s’engager tout de suite, sans pour autant papillonner, mais en prenant le temps de trouver le bon partenaire, sexuel ou amoureux. « L’été est le terrain de chasse idéal pour ça, on peut tester et faire des rencontres sans se prendre la tête. Les amourettes de vacances permettent de s’amuser sans rien se promettre, on se détend avec qui on veut, garçons…ou filles ! Et la notion de consentement a beaucoup fait évoluer les choses : on couche, oui, mais uniquement si on en a vraiment envie. Pourquoi se priver ? », sourit Ophélia, 33 ans.

PLUS DE 2 EUROPÉENS CÉLIBATAIRES SUR 10 AURAIENT D’AILLEURS EN MOYENNE UN PARTENAIRE SEXUEL PENDANT LEURS VACANCES, TOUTES GÉNÉRATIONS CONFON-

DUES***. Les vacances sont également une période où l’attirance envers une personne autre que son conjoint est la plus forte. Et les Européens semblent très motivés à l’idée de s’amuser… leurs bagages en disent long : lingerie fine (32 %), préservatifs (30 %), huile de massage (28 %), parfum (22 %), sex toys (17 %) et lubrifiant (15 %). Alors, l’été, terrain propice pour emmener Éros dans ses valises ? « Plus que jamais ! », s’exclame Anne-Françoise Meulemans, médecin psychothérapeute et coordinatrice de CentrEmergences, qui rappelle que dans l’imaginaire collectif, l’été est associé à la saison de l’amour, des rencontres et/ou d’une sexualité plus épanouie, voire débridée. « C’est comme ça qu’on nous le vend depuis des décennies : amour, libido, liberté…le kit séduction/sexualité correspond à une promesse fantasmée que l’on se fait, consciemment ou non, de la trêve estivale, qui reste très stéréotypée : la représentation du masculin et du féminin est sublimée, l’été imaginé renvoie une image lisse, radieuse, comme si tout était mis en place pour approfondir ou réparer une relation, ou multiplier les rencontres idéales. En bref, on n’a aucune excuse pour rater son été ! ». D’autant que le soleil et les corps dénudés voleraient au secours d’une sexualité sous cloche le restant de l’année. C’est scientifiquement prouvé : l’été booste la libido. « On lâche prise et on se lâche ! Le soleil énergise et permet la production d’hormones, notamment à l’origine du désir sexuel. Cela se couple à un contexte privilégié : on est hors du carcan quotidien, la fantaisie retrouve toute sa place, les repères changent, on investit son propre corps autrement, on le chouchoute, on le dénude…le monde des possibles redevient accessible ! », poursuit la psychologue. REVERS DE LA MÉDAILLE ? À FORCE D’ÊTRE ATTENDUES

PENDANT DES MOIS, les vacances d’été pourraient s’apparenter à un véritable crash test sentimental, sensuel et/ou sexuel, que l’on soit célibataire ou en couple. « S’approprier les vacances est primordial, mais les scénariser à outrance des semaines à l’avance risque de les idéaliser, la marge entre ce que l’on imagine et la réalité est souvent grande…Bien sûr, la sexualité est davantage libérée, le climax est propice à s’écouter davantage, certains font la distinction entre vie sexuelle et vie affective. Les générations émergentes montrent d’ailleurs à quel point on interroge la conjugalité et la sexualité autrement : moins embrigadées et stéréotypées, elles explorent et redéfinissent la notion d’amour, de couple, de fidélité. Je le vois en consultation, l’été peut avoir un rôle déterminant aussi bien pour la libido que pour les sentiments, et les deux ne sont pas nécessairement liés, quelle que soit la génération ! », explique Anne-Françoise Meulemans. C’est

le cas de Quitrie, 42 ans, en couple depuis dix ans et maman de Zoé et Olga, 5 ans. « L’été dernier, j’ai eu une relation intense avec le coach sportif de l’hôtel. Ce n’est pas pour ça que j’aime moins mon mari. Pour moi, sexualité et amour ne sont pas d’office liés. Je me suis fait du bien et ça a rejailli positivement sur notre couple ». Sophie, elle, a passé l’été loin de son amant marié. « Le manque a pimenté nos retrouvailles affectives et sexuelles ! », se félicite cette community manager de 47 ans. QUE L’ON SOIT EN SOLO, EN COUPLE OU EN « TROUPLE »

(ndlr le fameux triangle du couple et de l’amant.e), l’été est une période atypique, sur le plan sexuel. « Nous en demandons beaucoup aux vacances estivales : elles ne sont ni réparatrices, ni magiques, mais elles peuvent contribuer à mettre en lumière nos désirs réels. Sur le plan de l’érotisme, elles sont un formidable terrain de jeux, que l’on soit single ou non, elles sont un bain multi-sensoriel hors norme et permettent de s’amuser, de mieux se comprendre ou dire qui ont est, aussi », explique Anne-Françoise Meulemans. « Les vacances sont une grande récréation où on peut jouer sans limites. J’en profitais déjà en couple et aujourd’hui, je m’amuse tout l’été comme célibataire. Les amours de vacances sont voués à être sans lendemain, dit-on, et ça m’arrange très bien. L’été est un baromètre pour tester son potentiel de séduction et bien choisir ses futurs dates de la rentrée ! », se réjouit Martha, 37 ans. Gaylord, pansexuel de 32 ans, mise sur les vacances pour s’offrir ce qui lui manque toute l’année : l’insouciance et la légèreté. « Être soi à 100 %, le temps de l’été, c’est le vrai luxe ! Et si on n’a pas envie de faire l’amour, il ne faut surtout pas se forcer, sous prétexte que les vacances sont synonymes de libido. Au contraire, si on a un crush, pourquoi se priver ? Nos vies sont tellement caricaturales, dictées par les réseaux sociaux et les injonctions à la perfection …les vacances permettent de sortir des carcans ! » LA BONNE ALTERNATIVE SERAIT DE RÉUSSIR À NE PAS TOUT MISER SUR L’ÉTÉ POUR RÉVEILLER UNE LIBIDO EN

BERNE. La psychologue en est convaincue : « Réussir à saupoudrer le quotidien d’un peu de fantaisie, de créativité et d’imprévisible suffirait déjà à le rendre beaucoup plus attractif ! Les vacances restent une échappatoire précieuse, mais elles ne peuvent pas tout résoudre et venir à bout de onze mois de stress ou d’une sexualité en sommeil, elles ne sont en aucun cas un antidote miracle. La véritable qualité de vie, c’est de créer de vrais petits moments de bien-être et de bonheur pendant toute l’année. C’est la meilleure façon d’affronter l’été et d’en gérer la charge mentale. Votre libido n’en sera que plus au beau fixe ». À bons entendeurs…

* Source RTBf, 2020. ** étude 2016, Archives of Sexual Behavior. *** Dernière Enquête Lastminute

“Plus de 2 Européens célibataires sur 10 auraient en moyenne un partenaire sexuel pendant leurs vacances, toutes générations confondues ”

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Elles ont eu un enfant après 45 ans Elles ont choisi de mener une grossesse à l’âge où tout le leur déconseillait, la biologie comme la société. Une décision que ces pionnières ont assumé souvent seules et qui, au-delà des évolutions de la loi sur la bioéthique, bouscule nos représentations de la maternité. Témoignages et avis d’expertes. Par Catherine Durand Illustration Irène Tardif

elphine a 43 ans quand elle rencontre le nouvel homme de sa vie. À eux deux, ils ont quatre enfants, une vie professionnelle bien remplie, la parentalité n’est plus d’actualité. À 46 ans, sa gynécologue ne lui renouvelle pas son stérilet : « À cet âge, vous ne risquez rien. » Six mois plus tard, elle est enceinte. « Une grossesse tardive de compète, s’amuse Delphine. J’étais comme une gosse dans un manège qui chope la queue de Mickey, j’ai tiré un tour de vie gratos ! Ma grossesse a été cool, j’ai pris six kilos en neuf mois. Mes copains étaient scotchés mais je n’ai pas eu beaucoup de réflexions désagréables. On vit à Paris, je suis entrepreneure, mon mari est réalisateur, ils en ont vu d’autres dans nos milieux. À 47 ans, au lieu de la préménopause, j’ai vécu une nouvelle étape. C’est à la fois une chance et une sacrée responsabilité qui m’obligent à rester en forme. Le plus cocasse a été de retourner, vingt ans plus tard, à l’école maternelle de nos aînés. Le gardien s’est exclamé : “Ah, la petite est venue avec son papi !” Son père s’est pris la claque. J’aurais été vexée aussi à sa place, on ne m’a pas encore confondue avec sa grand-mère… Je suis au Botox et à la teinture comme toutes les écervelées de mon âge, mais je le faisais avant l’arrivée de Suzanne. Et puis, pendant longtemps, les vieux pères, ça n’a choqué personne… » Selon Statbel, en Belgique, l’âge moyen est de 31 ans pour la mère. Cet âge a augmenté de deux ans depuis 2000. D’après Le Soir, le nombre de naissances après 40 ans a doublé en vingt ans. A Bruxelles, 7% des accouchements sont le fait de femmes de 40 ans et plus. Dans les années 90, la fécondité tardive augmente pour les femmes de 43 à 45 ans, puis celles

de 46 ans ou plus dans les années 2000. La révolution du XXIe siècle est bien celle de la procréation. La psychiatre et psychanalyste Muriel Flis-Trèves (1) en est convaincue : « On a connu la révolution de la pilule et de la contraception, puis celle de l’IVG. Les militantes du MLF clamaient : “Un enfant, si je veux, quand je veux.” Aujourd’hui, le “quand” est devenu le nœud du problème. » Retardée par des études plus longues, une carrière professionnelle à mener, la maternité à un âge avancé est devenue possible grâce aux nouvelles offres de la médecine, dont la procréation médicalement assistée (PMA). « On connaît toutes les raisons pour lesquelles ces femmes ont attendu, mais la nouvelle donne est le pouvoir économique, poursuit la psychiatre. Pour la plupart, elles conduisent leur vie seules et paient elles-mêmes ce qu’elles désirent. » Ce sont effectivement les femmes cadres ou exerçant une profession intellectuelle supérieure qui ont la plus forte fécondité tardive. UN NOUVEAU MODÈLE DE FÉMINITÉ incarné dans les médias par de nombreuses stars comme Hilary Swank, qui a accouché de jumeaux à 48 ans, Naomi Campbell, mère à 50 ans, et récemment, Virginie Efira, enceinte de son deuxième enfant à 45 ans. « Il faut citer ce terme hyper violent de “grossesse gériatrique” longtemps utilisé par les médecins, explique la thérapeute Déborah Schouhmann-Antonio (2). Beaucoup de mes patientes arrivent en me disant : “Mais regardez Carla Bruni, Monica Bellucci, c’est donc possible… ” C’est vrai mais on ne dit pas si leur parcours a été long et compliqué, avec un don d’ovocyte ou pas. Or, après 45 ans, la chance de tomber enceinte naturellement n’est que de 2 %, avec 70 % de risque de fausse • • •

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couche. Ces stars ont aidé à changer notre regard mais les grossesses très tardives font toujours débat. Je le vois dans les “staffs” à l’hôpital, on a poussé la limite après 45 ans mais la question éthique se pose face à une mère ou à des parents vieillissant avec de possibles soucis de santé. Mais plus que les risques médicaux, ce qui angoisse mes patientes est le regard des autres : “Je serai la plus âgée à l’école, j’ai peur d’être une vieille maman ringarde…” » Consultante dans l’hôtellerie de luxe, Stéphanie, 41 ans, est enceinte de sept mois. « Je ne vais pas accoucher dans un Ehpad ! Je me sens jeune, l’âge n’est qu’un chiffre. À part un léger diabète gestationnel, je n’ai aucun problème, même pas de nausées. Mon mari, lui, plus angoissé, calcule : “J’aurai 82 ans quand notre fille en aura 40.” Moi, je m’en fiche. Je n’ai pas encore eu des réflexions sur mon âge, mais quand on me demande : “C’est le premier ?” et que j’acquiesce, derrière le “ah”, je sens le malaise, le sous-entendu “tu as trop attendu et tu galères.” » Directrice de la communication dans le monde de la culture, Pauline se définit comme une « warrior ». Après avoir mis au monde, il y a trois ans, sa fille Rose, elle est, à 47 ans, enceinte de six mois d’un petit garçon. Pauline est une mère solo qui s’assume. « J’ai toujours connu la lose avec les mecs. Après un bipolaire et un homme plus jeune sans désir de paternité, j’ai fait le deuil d’un amoureux mais pas celui de la maternité. » Après l’échec de trois inséminations et quatre transferts d’embryons, elle est allée dans une clinique de la fertilité en Espagne.

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“MA VIE DE MAMAN SOLO a commencé en plein Covid et télétravail, c’était bien. Je viens d’un milieu catho, mes copines ne m’ont pas vraiment soutenue, elles me disaient : “Faire un enfant à 43 ans, sans père, c’est égoïste.” Ma mère a été très présente et ma famille plutôt compréhensive, mais ma deuxième grossesse suscite beaucoup moins d’approbation. À la crèche de mon quartier bobo parisien, les parents sont bienveillants, ils me rassurent : “Tu ne fais pas ton âge.” Je ne prendrai pas ma retraite avant 67 ans, je vais devoir rester une femme active pour maintenir le rythme et j’ai abandonné l’idée d’être grandmère. » Pour Muriel Flis-Trèves, l’histoire de Pauline n’est pas exceptionnelle : « Les femmes se déculpabilisent et se permettent de faire un enfant tard, toute seule. » Ces « late bloomers » (femmes qui éclosent tard) auront réussi à faire bouger le monde médical et les législateurs. Marie, journaliste, 43 ans, mère de Simone, 6 mois, pensait avoir tout prévu : en 2018, elle fait une ponction ovocytaire en Espagne, alors impossible en France. « Je ne voulais pas louper le coche et prendre le temps de rencontrer le père de mon enfant. » Sauf que pour la première fois, elle tombe amoureuse d’une femme. « J’avais 39 ans, Anna, 36, et j’ai eu envie de créer une famille avec elle. » Deux mois après le vote de loi sur la bioéthique, elle consulte une spécialiste de la PMA. C’est la douche froide : « Elle m’annonce un an d’attente pour un don de sperme et je n’ai pas le droit de rapatrier mes ovocytes. Contrairement aux couples hétéros qui vont au Cecos (3), nous n’avons pas de problème de fertilité. » Retour obligé en Espagne. « Simone est née en novembre 2022, j’avais 42 ans. On m’a bien répété à tous mes rendez-vous médicaux que ma grossesse était tardive. J’ai flippé le jour où j’ai vu ma thérapeute, qui a accouché

à 48 ans, porter des bas de contention. Je me suis imaginé aller chercher ma fille à l’école comme ça ! Dans mon milieu médiatique, être mère à 42 ans, c’est assez courant. Ce n’est pas l’âge mais plutôt d’avoir eu Simone avec une femme qui surprend. Le plus dur, finalement, c’est la fatigue. Je suis épuisée. » E NVI SAG E R U N E G ROSS E SS E TAR D IVE, c’est renoncer à une grossesse naturelle et accepter un don, voire un double don de gamètes. Marie aura eu le bon réflexe de faire congeler ses ovocytes en Espagne, Pauline aussi, mais les siens n’étant pas viables, elle aura un don d’ovocyte tout comme Stéphanie. « J’ai dû faire le deuil d’un enfant doté de mon patrimoine génétique mais le désir d’être mère a été plus fort que tout », dit Pauline, alors que Stéphanie reconnaît avoir eu beaucoup de chance de bénéficier des progrès scientifiques. « Je vois ce don comme un don d’organe, une pièce qui ne fonctionnait pas dans mon corps et qu’une femme m’a donnée pour réaliser mon rêve. » Toutes ou presque parlent d’un enfant miracle. Virginie n’a pas été visitée par l’Archange Gabriel mais elle a donné son nom au fils qu’elle n’attendait plus. À 44 ans, après cinq ans de PMA, elle arrête tout. « J’avais pris 18 kilos, j’étais au bout de ma vie et au bord du divorce. L’été, nous sommes partis en vacances en Sicile dans la famille de mon conjoint et je suis tombée enceinte naturellement. Mon gynéco est tombé des nues : “1 % de chance que ça arrive !” Une part de mystère existe dans la procréation. La grossesse n’a pas été sereine. J’angoissais. Je me visualisais vieille, mais le jour où mon ventre s’est arrondi, ma culpabilité s’est envolée. La société a évolué. Au début des années 2000, une femme en PMA était perçue comme une carriériste égoïste qu’il fallait prendre en charge. À la crèche, je vois d’autres mères comme moi. Il faut se moquer du regard des autres. J’ai un bon patrimoine génétique, je me maintiendrai en forme. » Depuis la naissance de Gabriel, un « don de Dieu » pour ses grands-parents siciliens, le saint patron du village est toujours fleuri. Dans la famille d’Anne, psychiatre à Biarritz, tout le monde a fait médecine et croit plutôt à la chance. Tombée enceinte à 46 ans grâce à la PMA, aujourd’hui âgée de 70 ans, elle mesure, avec le recul, la sienne : « On s’adore avec mon fils qui me maintient jeune. Il n’a jamais été traité de “gosse de vieux”. Les lois sont trop rigides, il faut aider les femmes à pouvoir procréer plus tard. » Qui mieux que l’historienne Michelle Perrot (4) pour rendre justice à ces femmes qui ont bousculé les représentations de la maternité : « Les mères tardives, pionnières d’un nouveau rapport à la vie, porteuses d’une forme partagée de confiance dans l’avenir, ont franchi une nouvelle frontière existentielle et élargi, par leur ténacité, l’horizon des possibles. » 1. Coautrice, avec Maryvonne Ollivry,

de Pourquoi viens-tu si tard ? Dans l’intimité des grossesses tardives, éd. Calmann-Levy. 2. Autrice d’Infertilité : mon guide de l’espoir, éd. Jouvence. 3. Centre d’étude et de conservation des œufs et du sperme humain. 4. Autrice de la préface de Pourquoi viens-tu si tard ?

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DELPHINE DE SAXE-COBOURG

“ Je sais maintenant ce qui me rend heureuse ”

Son Altesse Royale Delphine de Saxe-Cobourg est une princesse totalement ancrée dans la réalité. Elle passe à la télé et ne recule devant aucun défi. Cette année, Maasmechelen Village a même réussi à la convaincre de partager sa passion pour l’imperfection. Ce rendez-vous est placé sous le signe de l’amour de soi, de l’optimisme et de l’art. Interview. Par Elspeth Jenkins Photo Wim Van de Genachte

Comment vous êtes-vous approprié le thème que vous a proposé Maasmechelen Village ?

Ma série d’estampes raconte une histoire et véhicule un message d’amour à l’égard de nous-même. Un certain nombre de sites propres à Maasmechelen Village sont regroupés dans des imprimés exclusifs, tels que le MannekenPis de six mètres de haut, ainsi qu’un arbre à souhaits. Quant aux miroirs enveloppés, ils nous invitent à célébrer la notion d’imperfection. Aviez-vous déjà fait du shopping à Maasmechelen Village avant cette collaboration ?

Je ne connaissais pas Maasmechelen Village, mais après une seule visite, je suis tombée amoureuse du village. J’aime les endroits où il n’y a pas de voiture. Il y a quelque chose d’humain dans ce lieu. On y croise une foule de gens. L’atmosphère est très agréable. On s’y sent bien. Encourager et soutenir de jeunes créateurs semble vous tenir à cœur. Pourquoi ?

ous arrivons chez la Princesse Delphine de Saxe-Cobourg. Sa maison est située dans un cadre très nature, aux portes de Bruxelles. Avec Delphine, pas de stress par rapport au protocole. C’est elle qui nous accueille en nous faisant signe de loin. Nous voici rassurés, nous n’aurons pas besoin d’improviser une pseudo-révérence. La princesse est directe et pleine d’humour. Alors que nous marchons vers son studio, elle nous parle librement de sa vie et de son entourage. L’œuvre La vérité peut vous libérer posée sur sa table basse nous rappelle que cette femme a une opinion et qu’elle s’est toujours battue pour ses droits. Elle a installé son atelier dans un jardin d’hiver, juste à côté de son salon. Là où nous aurions installé un bureau triste et ennuyeux, Delphine a créé un univers joyeux rempli de couleurs et d’éclaboussures de peinture acrylique. Avec, en cadeau, une vue imprenable sur le jardin. Ce lieu dégage un charme très british, entre campagne chic et cool attitude londonienne. Delphine a passé toute son enfance dans le quartier branché de Notting Hill et ça se sent. Tout ce qu’elle crée a un côté punk, la touche royale en bonus.

Cela fait maintenant trente-sept ans que je travaille dans le domaine des arts et j’aime l’idée d’accompagner et de soutenir de jeunes créateurs. C’est l’occasion d’allier l’art à la mode. C’est une chose complètement différente que de travailler dans mon propre studio ou d’organiser des expositions, mais j’ai hâte d’y être. Vous souhaitez également rendre votre art encore plus accessible en vous rapprochant des gens ?

Je suis une artiste qui aime que son travail véhicule un message. Vous l’avez vu dans mon studio : tout est décoratif, mais il y a toujours un message caché dans mes œuvres. Le shopping est une nécessité pour tout le monde. Si on veut de jolis vêtements, il faut bien les acheter. J’aime l’idée qu’en faisant ses courses, on rappelle aux gens certains sujets qui me paraissent importants : comme l’amour de soi et l’importance de s’accepter tel que l’on est. Était-ce facile pour vous ?

C’est ce qu’il y a de bien dans le fait de vieillir, c’est qu’on se connaît • • •

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de la dureté du monde, je ne veux plus m’entourer de messages négatifs. Je veux au contraire transmettre du positif. Je veux offrir de l’espoir aux gens, mais aussi profiter de la vie. Il y a déjà assez de négativité partout. J’imagine qu’avant, comme nous passions moins de temps sur nos téléphones, j’étais moins consciente de ce qui se passait dans le monde. Désormais, je veux m’entourer de messages positifs et les partager. Quand j’étais plus jeune, je voulais étudier la psychologie, mais je suis devenue artiste. Qu’est-ce qui vous influence ?

Never Give Up. 2020.

“ Je veux offrir de l’espoir aux gens, mais aussi profiter de la vie. ”

mieux. Je m’aime en tous cas plus qu’à l’adolescence. À l’époque, c’était une vraie catastrophe. Mais j’ai travaillé dur pour améliorer cela. Je sais maintenant ce qui me rend heureuse, j’aime sortir de ma zone de confort. Cette prise de risques m’aide à me sentir fière de moi. Prendre des risques me donne confiance. Plus je vieillis, plus je crois en moi.

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Vos messages changent-ils au fil du temps ?

Dans le passé, mon art était souvent agressif. En ce moment, compte tenu

Les podcasts influencent mon art : en particulier ceux sur la psychologie et le comportement humain. Enfant, je passais beaucoup de temps à observer les adultes qui m’entouraient. J’étais fascinée par leur réaction. Tout ça inspire mon travail. J’aime vivre à l’époque actuelle. On nous dit que nous vivons une époque affreuse, mais nous devons nous rappeler que beaucoup de choses évoluent positivement, sur le plan médical notamment. De plus en plus de personnes guérissent de maladies terribles. En tant que femmes, nous avons de nombreuses opportunités, surtout si je compare cette époque avec celle de la génération de ma mère. Désormais, si vous n’avez pas la chance d’avoir une bonne éducation, vous pouvez vous instruire en ligne. Internet permet aussi de mettre en lumière certaines vérités. Les gens ne peuvent plus mentir comme ils le faisaient avant. Quand on est corrompus, il est plus difficile de s’en tirer. Nous sommes confrontés à de nombreux défis et les choses changent rapidement, mais pas toujours dans le mauvais sens. Le changement met beaucoup de gens mal à l’aise. Qui vous inspire ?

J’admire Tracey Emin, une artiste dont le franc-parler est souvent critiqué. Je la suis depuis mon enfance. Elle transforme les sujets tabous en quelque chose de beau. Elle est authentique. Nos chemins se sont parfois croisés, mais je ne la connaissais pas personnellement. Lorsqu’elle a exposé à la galerie Xavier Hufkens il y a quelques temps, je suis passée faire dédicacer mon livre, ce que je ne fais jamais. Étrangement, j’étais

très nerveuse. Elle m’a regardé et m’a demandé : « Est-ce qu’on ne se connait pas de quelque part ? ». C’était comme si deux petites âmes se réunissaient. C’était fantastique ! Êtes-vous à l’ère du numérique ?

J’adore mon téléphone, mais je ne suis pas très à l’aise avec, je l’avou e. J’apprends à m’en servir de mieux en mieux, mais mes enfants se moquent de moi. Je n’ai même pas d’ordinateur, juste un téléphone et un iPad. D’où mon choix de ne vendre mes créations qu’en boutique. Je suis peut-être démodée, mais depuis la pandémie j’ai réalisé que j’aimais me rendre dans les magasins. Contrairement à ce qui se passe quand on fait son shopping en ligne, on rencontre des gens. On peut aussi interagir avec les vendeuses et toucher les vêtements. Il y a quelque chose de rassurant dans cette manière d’acheter. Pourquoi y renoncer ? Quel regard portez-vous sur la Belgique ?

Je pense que la Belgique est un grand espace idiosyncratique. Tellement de choses amusantes y sont organisées. Prenez Tomorrowland par exemple. Ce rendez-vous pourrait être trash, mais tout le monde se comporte de manière exemplaire. Les gens osent se dévêtir sans aucun scrupule, mais le peu qu’il portent n’en reste pas moins très étudié. Le monde entier se réunit pour vivre ce spectacle en live. C’est tout simplement magique. Je trouve aussi très drôle que Manneken-Pis soit notre h é ro s n at i o n a l , et qu e des ge n s viennent de Chine pour regarder ce p etit gars faire pipi . Hmm , qu oi d’autre ?... Je suis fière de la Belgique en tant que pays de mode. Les créations des Belges sont décalées et très différentes de ce qui se fait ailleurs. La Belgique est une terre de talent, sur le plan musical, notamment. À mon sens, Stromae est un artiste fantastique.

Les œuvres de Delphine de Saxe-Cobourg seront visibles dans tout le village de Maasmechelen. Il proposera, en outre, un Creative Spot sous la forme d’une boutique éphémère où les œuvres de la princesse côtoieront les créations de jeunes designers belges.

JIM O.

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Ces femmes accros aux médicaments

Antalgiques, anxiolytiques, décontractants : pour faire face à une douleur, elles ont, un jour, dû prendre certains de ces médicaments. Dont elles n’ont bientôt plus pu se passer, augmentant les doses en cachette, faisant des réserves, falsifiant leurs ordonnances. Une dépendance qui touche de plus en plus de femmes. Nos témoins nous racontent comment ces petits cachets ont bouleversé leur vie, et leur combat pour décrocher.

GETTYIMAGES.

Par Émilie Poyard

n mal de dos coriace : c’est ainsi qu’a débuté la descente aux enfers de Gaëlle. Au départ, elle a trouvé les antidouleurs prescrits par son médecin « particulièrement forts ». Puis elle s’est « sentie planer ». En plein di vorce, cette Parisienne de 44 ans a apprécié cette « sensation de lâcher prise » et a pris l’habitude d’avaler un cachet, puis un autre, à chaque contrariété. « Ce n’est pas le produit qui fait la dépendance, mais la rencontre entre un produit et une personne à un moment donné, comme l’a théorisé le psychiatre Claude Olievenstein », rappelle Marie-Josée Ferro-Collados, médecin addictologue à l’hôpital Joseph-Ducuing, à Toulouse. « Si une femme confrontée à la douleur éprouve un apaisement général en consommant ce produit, elle veut reproduire cette expérience. Elle renouvelle son ordonnance et comme elle ressent alors un effet de tolérance, elle augmente les doses : elle est prise au piège. » Une béquille chimique qui lui permet de tenir – du moins le pense-t-elle – « comme dans les films d’Almodóvar où les femmes avalent chaque matin deux Lexomil et deux codéinés avec leur café, une espèce de dopage pour supporter le quotidien ». Et la spécialiste de prévenir : « Il y a des âges où l’on est plus vulnérable ; on note ainsi une certaine fragilité aux abords de la quarantaine : parfois

du surmenage professionnel ou familial. Il ne faut pas se surestimer, on peut craquer à tout moment. » C’est quand Gaëlle a surpris sa fille de 5 ans à jouer avec ses médicaments qu’elle est allée consulter. « Cela m’a probablement sauvée », dit-elle aujourd’hui. En moins de six mois, elle avait triplé les doses, sans vraiment s’en inquiéter. Comme elle, des dizaines de milliers de Françaises auraient développé une addiction aux antidouleurs ou aux anxiolytiques, détournés de leur usage. « C’est parfois plus facile pour elles d’obtenir une ordonnance car elles passent sous les radars en consultation : ce sont des femmes actives, posées, bien habillées », souligne MarieJosée Ferro-Collados. QUI LES SOUPÇONNERAIT DE GOBER DES

PILULES LOIN DES REGARDS ? En France, les utilisateur·rices d’antalgiques sont pourtant principalement des femmes (1) qui développent une grande ingéniosité à dénicher ce dont elles ont besoin, quitte à pratiquer le nomadisme médical, des prescriptions qui se chevauchent et proviennent de différents médecins. En Belgique, entre 2010 et 2017, la consommation d’antidouleurs opioïdes a fait un bond de 32% d’après les chiffres de l’INAMI. Aujourd’hui, un Belge sur 10 en consomme régulièrement. Pour éviter la crise des opioïdes qui s ecou e les États-Unis ( 5) , des mesures ont d’ailleurs été mises en place ces dernières années en Belgique : depuis 2013, les médicaments codéinés ne sont plus accessibles sans ordonnance.

“JE SUIS TOMBÉE DANS UNE SPIRALE INFER-

NALE, inconsciente et dangereuse. » Diana G., 45 ans, revient de loin. À l’âge de 37 ans, on lui diagnostique une maladie rare. Un soir de Noël, elle est évacuée par les pompiers suite à une crise de paralysie : on lui injecte de la morphine pour la première fois. Nous sommes en 2014. De retour chez elle, les douleurs deviennent chroniques, Diana commence à partager son quotidien avec ce puissant médicament. « Au départ, je pense que la morphine va me sauver. Je ne peux ensuite plus m’en passer : toute ma journée est organisée autour d’elle. Et comme j’ai de plus en plus mal, je fais ma propre posologie. Je n’ai plus de discernement, je ne respecte plus les horaires de prise et j’anticipe pour toujours avoir des boîtes d’avance. » Elle dissimule même de la morphine un peu partout chez elle. « Ces femmes ont économisé et ont constitué une réserve de gélules qui leur permet d’en prendre en dehors de la prescription. On retrouve un côté doudou : cela les rassure d’en cacher », explique Elsa Taschini, docteure en psychologie, cofondatrice et présidente de l’association Addict’elles (6). « L’addiction reste taboue dès qu’il s’agit de femmes, quel que soit le produit. Mes patientes ont intériorisé le stéréotype de la femme comme pilier de la famille qui doit tout gérer. Elles taisent leur mal-être, ont honte et craignent d’être jugées. » Alors elles se murent dans le silence, retardant ainsi la prise en charge. « En couple, vous vous disputez beaucoup plus car vous êtes complètement shootée. Au travail, j’ai eu un conflit avec une collègue qui a été noté dans mon dossier. Je pense alors que tout le monde est contre moi, pas que j’ai un problème d’agressivité. » Diana décrit « l’irritabilité, la paranoïa et les changements de comportement, au-delà des effets secondaires catastrophiques de la morphine sur le corps. Je vois ma vie dégringoler, mes amis se font moins présents, je me sépare et m’isole ». Et elle augmente encore les doses. Selon Elsa Taschini, qui exerce aussi au service d’addictologie de l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, « cette addiction apaise la douleur à l’intérieur d’elles, dans le corps mais aussi dans la psyché, et répond souvent à une menace • • •

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“ Cette addiction apaise la douleur à l’intérieur d’elles, dans le corps mais aussi dans la psyché (…). On retrouve chez ces femmes des facteurs de vulnérabilité, et en premier le vécu de violences. ” Elsa Taschini, docteure en psychologie, cofondatrice et présidente de l’association Addict’elles

réelle ou symbolique. On retrouve chez ces femmes des facteurs de vulnérabilité, et en premier le vécu de violences ». S’assommer. Anesthésier la souffrance. Ne plus penser. « Mon entrée dans l’addiction s’est faite de manière très brutale. C’était pour me mettre un coup de massue et oublier cette terrible nuit. » Le 17 septembre 2005, Flora Nicol a 27 ans quand Patrick Trémeau, « le violeur des parkings », se jette sur elle. Plus un jour ne passe alors sans qu’elle prenne des anxiolytiques et des benzodiazépines, puis, quatre ans plus tard, de la codéine et des décontractants musculaires. « Continuer de consommer est un pansement que je replace toujours sur la même blessure », écrit-elle dans Mes lettres de cachets (7). Cette journaliste et documentariste y raconte sa première cure de désintoxication. Elle en fera treize. « La chose la plus régulière de mon histoire ? La consommation. Il me fallait des ordonnances pour les anxiolytiques et les somnifères, donc je multipliais les visites chez le médecin pour en récupérer et ensuite les falsifier », se souvient-elle. Les proches sentent bien que quelque chose sort de la norme mais ils ne vous voient pas en train de balbutier, somnoler ou tomber dans les pommes. » Et « psychologiquement, ce n’est pas la même démarche d’aller à la pharmacie que de se fournir dans le triangle de la toxicomanie à Paris ». Un argument qui renforce le déni, très présent dans la maladie. « Quand une psychiatre m’a dit : “Vous êtes dépendante, il faut vous faire soigner”, ça a été un choc. J’ai fondu en larmes alors que cela faisait des années

que j’étais anesthésiée. » Elle dénonce désormais « la toxicophobie, à savoir le rejet de la personne dépendante qu’on appelle “le drogué” de manière péjorative : on a l’impression qu’il recherche du plaisir de manière dévoyée sauf qu’il a souvent subi des traumatismes ». « Si on hospitalise la personne pour la sevrer mais qu’on ne regarde pas ce qui se passe derrière cette consommation, la détresse ne disparaît pas, appuie MarieJosée Ferro-Collados, qui travaille aussi en Centre de soin, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), main dans la main avec des spécialistes de la santé mentale. Il faut de l’énergie pour demander de l’aide. Les femmes viennent souvent consulter après plusieurs années d’errance et de galères. » DIANA A PRIS DE LA MORPHINE PENDANT

TROIS ANS. Jusqu’à ce jour où elle s’est retrouvée au quatrième étage du centre commercial de La Part-Dieu, à Lyon. « J’ai regardé pendant des heures la foule en me demandant comment j’allais sauter dans le vide. Je n’ai heureusement pas eu le courage de le faire. » Dès le lendemain, elle diminue les doses de morphine. Avant de tout stopper : un enfer. « Les dents serrées, vous restez dans le noir à crier de douleur parce que le corps est en manque. » C’était il y a six ans. Depuis, Diana se reconstruit. La rencontre avec un médecin généraliste et des kinés compréhensifs lui a permis de se créer une boîte à outils pour basculer dans un protocole non médicamenteux. « Mon shoot, aujourd’hui, c’est la danse. »

Malgré la douleur, elle met son corps en mouvement et flirte avec une liberté qu’elle n’aurait jamais imaginée. “C’EST UN MIRACLE QUE JE SOIS EN VIE”,

reconnaît de son côté Flora. Ce qui l’a aidée ? Les groupes de parole. « J’ai ressenti un immense soulagement d’être écoutée, enfin comprise et surtout jamais jugée. J’ai connu le pire désespoir, les hôpitaux psychiatriques, des dépressions, des overdoses de médicaments et des tentatives de suicide. Mais il ne faut jamais perdre espoir : on peut arrêter de consommer et être heureux dans l’abstinence. » Un chemin escarpé qu’elle parcourt un pas après l’autre depuis plus d’un an déjà. « Si on anesthésie ses blessures avec des médicaments, on anesthésie aussi ses belles émotions. Lorsqu’on arrête de consommer, on découvre des bonheurs qu’on n’aurait pas soupçonnés avant », se réjouit-elle désormais. De précieux moments, loin des paradis artificiels.

1. En France, les utilisateur·rices d’antalgiques

sont majoritairement des femmes, que ce soit pour les opioïdes faibles (tramadol, codéine, opium) ou forts (morphine, oxycodone, fentanyl), respectivement 57,7 % et 60,5 % en 2015, selon l’ANSM. 2. « Antalgiques opioïdes : l’ANSM publie un état des lieux de la consommation en France », février 2019, à lire sur ansms.sante.fr 3. Passant de quinze à quarante hospitalisations pour un million d’habitant·es. 4. Le nombre de décès liés à la consommation d’opioïdes a augmenté de 146 % entre 2010 et 2015. 5. À voir : la minisérie Dopesick de Danny Strong sur Disney+, qui raconte le lancement sur le marché de l’OxyContin, un antidouleur faussement présenté comme non addictif. À voir aussi : Toute la beauté et le sang versé, le documentaire de Laura Poitras sur Nan Goldin et son engagement dans la lutte contre les opiacés. 6. Sur Facebook : Addict’elles. 7. Éd. StudioFact.

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Sur le pont

À SÉOUL Fans hystériques, coupes aérodynamiques et fontaine géante. Louis Vuitton a posé ses malles à Séoul pour son premier défilé Pre-Fall. Nous y étions. Par Timon Van Mechelen

C’

est probablement l’accueil le plus bruyant que nous ayons jamais reçu. Des hordes de Sud-Coréens étaient tenus à distance par des dizaines de gardes et de barrières de sécurité. Chaque porte de taxi qui s’ouvrait faisait augmenter à la fois leurs cris et leur déception. En effet, ce n’est pas la presse de mode internationale, dont Marie Claire fait partie, qu’attendaient les adolescents présents. Ils espéraient apercevoir des stars de la K-pop comme Taeyeon, Felix et Le Sserafim, les actrices Alicia Vikander, Chloë Grace Moretz et Marina Foïs, ou encore le chanteur Jaden Smith et sa mère Jada Pinkett Smith. La raison de cette hystérie collective ? Le défilé de la collection Pre-Fall 2023 de Louis Vuitton pour une poignée de 1 600 invités à Séoul. Cette ligne, une sorte de préambule à la collection automne-hiver, lève un coin du voile sur les futures tendances, tout en offrant aux clients lassés de la collection estivale un instant de répit avant l’arrivée en boutique de l’hiver. Selon les analystes, les collections intermédiaires (la Pre-Fall a son homologue en novembre avec celle qu’on appelle la Croisière) représentent 70 % du chiffre d’affaires de certaines maisons de luxe. Pas étonnant que Vuitton, sur l’exemple de Dior qui s’est rendu à Mumbai, organise également un premier défilé Pre-Fall de grande ••• envergure pour mettre cette collection en lumière.

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GIOVANNI GIANNONI.

Défilé Pre-Fall 2023 Louis Vuitton.

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Le spectacle a eu lieu au rez-de-chaussée du pont Jamsugyo sur la rivière Hangang à Séoul.

35 boutiques, dont 18 à Séoul, Vuitton est bien représenté en Corée du Sud », explique Nicolas Ghesquière, directeur artistique des collections féminines. « Ce show nous permet d’honorer la créativité et le patrimoine culturel de la République de Corée, mais aussi de mettre en valeur le secteur dynamique de la mode, de la culture et de l’art à Séoul. » MONUMENT VIVANT

Depuis son arrivée en 2013 Nicolas, Ghesquière présente ses collections dans des lieux emblématiques de l’architecture. Ont déjà été à l’honneur : l’Institut Salk pour les études biologiques de San Diego, conçu par Louis Kahn, le TWA Flight Center ou Terminal 5 de l’aéroport JFK de New York, le musée MAC dessiné par Oscar Niemeyer au Brésil et le Louvre à Paris. Cette fois, le Français aux racines belges a choisi le prestigieux pont Jamsugyo sur la Hangang River, qui relie les districts de Yongsan-gu et de Seocho-gu. Le niveau inférieur, achevé en 1976 et submersible lors de fortes pluies, a été dégagé pour le défilé. Les accords pris par Louis Vuitton à travers divers projets culturels et environnementaux pour promouvoir la ville et la rivière dans les années à venir ne sont sans doute pas anodins. « Le pont est

GIOVANNI GIANNONI. HYUN JUN LEE.

LUXE SUD-CORÉEN

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Le choix de faire escale à Séoul en dit long sur l’importance du marché sud-coréen pour le malletier. CNBC a récemment rapporté que les dépenses totales des Sud-Coréens en biens de luxe personnels ont grimpé de 24 % pour atteindre 14,9 milliards d’euros, ce qui les distingue comme les plus gros consommateurs de luxe au monde. Il n’est donc pas surprenant que les marques veuillent les conquérir, d’autant que l’Europe s’intéresse de plus en plus à la culture musicale et cinématographique coréenne, de la K-pop aux K-dramas. Avec la collection Chanel Resort 2016, le regretté Karl Lagerfeld a été l’un des premiers à rendre hommage à l’importance stratégique du pays. Dior y a présenté sa collection automne-hiver 2022 l’année dernière et deux semaines après le défilé de Louis Vuitton fin mai, Gucci a fait défiler sa collection Croisière à Séoul. D’autres maisons comme Bottega Veneta, Celine et Valentino ont accueilli, comme égéries mondiales, des membres des plus grands groupes de K-pop tels que BTS et Blackpink. Une formule à succès garantie, car lorsque l’un.e de ces garçons ou filles planétairement célèbres est repéré.e avec un sac à main par exemple, l’accessoire en question est invariablement sold out. « Avec

une prouesse d’ingénierie civile qui crée l’illusion de disparaître et d’apparaître », souligne Nicolas Ghesquière. « Pour les habitants, c’est un monument vivant qui symbolise la croissance remarquable de la ville. Séoul possède une histoire riche, mais est aussi à l’avant-garde de la culture contemporaine mondiale. » Un aspect intégré dans la scénographie du show assurée par le réalisateur de Squid Game, Hwang Dong-Hyuk, qui a projeté de la lumière bleue en guise d’eau clapotant sur les piliers de béton du pont.

COLLECTION AÉRODYNAMIQUE

Outre un décor monumental, le lieu a inspiré à Nicolas Ghesquière des coupes aérodynamiques, coupe-vent scintillants et bodys près du corps. Sans oublier des lunettes de soleil à la Blade Runner, de grosses chaussures à lacets et des sandales aux semelles façon sneakers, ainsi que des vestes bouffantes. Les minijupes en cuir colorblock et les tops boxy faisaient référence aux débuts de Nicolas Ghesquière chez LV. Lous and the Yakuza, chanteuse-compositrice belge, était vêtue, hasard ou non, de noir-jaune-rouge sur le podium. Suivie par des mannequins en tailleurs ornés de rayures, chemises en twill aux cols ajourés et robes qui s’allongent jusqu’au sol, combinées à des ceintures de fleurs au monogramme en métal. L’ensemble du défilé était un mix hautement portable de styles, matières et formes. Et c’est peut-être ainsi que le créateur a le mieux résumé Séoul, où tout semble permis dans la rue en matière de mode. Pour le final, les jets d’eau du niveau supérieur du pont ont plongé dans la rivière, éclairée par des locaux surfant sur l’eau noire à bord de jet-skis à néon. Un effet comparé par le créateur à un « arc-en-ciel liquide » pour souligner une dernière fois le caractère énergique et coloré de Séoul.

1. Le décor a inspiré à Nicolas Ghesquière des créations aérodynamiques comme ce body à carreaux faisant référence au drapeau de Formule 1. 2. 3. 4. & 5. La collection Pre-Fall 2023 est un mix hautement portable de styles, matières et formes. 6. La chanteusecompositrice belge Lous and the Yakuza vêtue de noir, jaune rouge sur le podium.

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Tout le monde ne court pas après les abonné·es sur Instagram ou Twitter : en marge de notre société hyperconnectée, certain·es préfèrent en effet rester dans l’ombre. Consciente des bénéfices des réseaux sociaux, cette minorité ne s’en coupe pas toujours complètement mais veille à y demeurer discrète et s’en protège avec soin. Et si on s’inspirait de cette “hygiène numérique” ? Par Géraldine Dormoy-Tungate Illustrations Jules Magistry

Dans la rue, je ne m’habille pas pour séduire. En ligne, c’est pareil : je suis d’une nature discrè te, je ne veux pas me faire remarquer. » Juliette, 41 ans, a des comptes sur YouTube et Twitter, « mais uniquement pour suivre des experts dans le domaine des cryptomonnaies ». Clémence, 24 ans, se limite à un compte instagram privé et s’en éloigne dès qu’elle en ressent le besoin. Elle aimerait quitter la plateforme, « mais j’y suis depuis que je suis ado et aujourd’hui, beaucoup d’évènements et de nouvelles s’apprennent là-bas. Sans compter que des proches ne communiquent plus que par ce moyen. C’est devenu la normalité. Si je ne suis plus sur Instagram, je loupe quelque chose ». Paloma, 20 ans, a fermé son compte après deux ans d’utilisation : « Je voulais y retrouver mes copines et y montrer mes dessins,

mais j’ai compris que je pouvais rester en contact avec mes amies sur WhatsApp et que Pinterest était plus adapté à ma quête artistique. » Juliette, Clémence et Paloma ont un usage raisonné des réseaux sociaux. Quinze ans après l’arrivée de Facebook en France, la prudence est de mise face à ces plateformes devenues incontournables. Les utiliser signifie s’exposer à des risques multiples de mieux en mieux identifiés, à commencer par celui de l’addiction. CHRONOPHAGES, ÉNERGIVORES, facteurs d’anxiété, les réseaux sociaux déclenchent un tel rapport de dépendance que nous avons appris à nous en méfier. Paloma a grandi dans un cadre familial où ils étaient interdits. Quand elle s’est connectée à Instagram pour la première fois, en 2020 à la faveur du confinement, elle s’est mise à suivre des comptes de fitness à la maison. « J’ai rapidement compris que cela m’influençait négativement • • • dans la manière dont je me regardais dans le miroir – je voulais être plus musclée. La positivité excessive des contenus m’a aussi vite dérangée. Moi, dans ma vie, je

SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX... MAIS PAS TROP

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ne suis pas si joyeuse. La comparaison troublait ma perception, je ne parvenais plus à apprécier les choses simples de mon quotidien. » Autant de signaux d’alerte qu’elle a su écouter. Les applis de partage peuvent générer une pression sociale, mais également un trop-plein émotionnel. « On est passés d’une société pleine de tabous à une ode à la vulnérabilité, constate Chloé de Ruffray, consultante en prospective (1). Se connecter à Instagram et voir quelqu’un pleurer peut être déroutant. » Sauf si, comme Juliette, notre nature profonde nous maintient à distance : « En ligne, quand les gens réagissent à l’actualité, par pudeur je préfère garder mon ressenti pour moi. Avant, les Français étaient comme ça : ils ne montraient pas leurs émotions. J’ai conservé ce côté “old school”. »

“Mon pseudo ne veut rien dire. Et mon image de profil est la photo d’une femme au xixe siècle prise au hasard sur Google.” Juliette, 41 ans, sur YouTube et Twitter

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LES INFLUENCEUR·SES CRISTALLISENT certains de ces

tiraillements. Si la fascination pour des vedettes de la téléréalité installées à Dubaï règne encore chez les fans, le grand public se montre plus critique. Surtout depuis que leur éthique a été mise à mal par les affaires – une puissante patronne d’agence d’influenceur·ses a été accusée de promouvoir des arnaques et Meta, maison mère de Facebook et d’Instagram, a supprimé des comptes de personnalités soupçonnées d’escroqueries. Même les créatrices de contenus les plus en vue vacillent sur leur piédestal. Pour Clémence, Lena Mahfouf (Lena Situations) n’est pas un modèle : « C’est une personne importante pour moi car on a le même âge et son côté businesswoman m’inspire, mais je n’en fais pas une déesse. Quand on atteint ce degré de célébrité, on devient un produit au service d’une communauté qui nous dicte quoi faire. On perd son libre arbitre face à des gens qu’on ne connaît pas », analyse-t-elle. S’en détourner limite les frustrations. « Ne plus suivre la vie des milliardaires, revenir à son cercle de vrais amis permet de s’extraire de la hiérarchie induite par le nombre de likes, abonde Chloé de Ruffray. On retrouve une forme d’horizontalité dans les rapports sociaux. » En toile de fond, le risque de cyberharcèlement reste bien ancré. Ugo, 55 ans, est absent des réseaux. « C’est un fléau », résume-t-il, lapidaire. Il n’y voit aucun bénéfice, surtout pour les plus jeunes. « Il faut être suffisamment mature pour savoir quoi montrer, remarque-t-il. Les photos qui deviennent virales, les moqueries, le harcèlement, quelle prise de tête ! » Jean-Marc Manach, journaliste d’investigation spécialisé dans la surveillance en ligne (2), relativise : « Le cyberharcèlement n’est pas la faute d’Internet mais des gens. Quand j’étais enfant, il n’y avait pas Internet et j’étais harcelé dans la cour de récré. La Toile agit comme un miroir grossissant : les dynamiques sociales que l’on y observe ne correspondent pas toujours à la réalité, on l’a vu avec les équipes de Zemmour à la présidentielle : elles ont

fait plus de bruit en ligne que dans les urnes. » Juliette se méfie surtout de l’évolution du politiquement correct : « Des choses que l’on pouvait dire il y a dix ans ne passent plus aujourd’hui. Qui me dit que ce que je pense en 2023 sera encore admis dans le futur ? Pour cette raison, je laisse le moins de traces possibles. » ÉQUIPÉE D’UN BLOQUEUR DE PUBLICITÉS, Juliette est moins préoccupée par l’exploitation commerciale de ses données personnelles. « Internet s’est construit sur le modèle de la gratuité, rappelle JeanMarc Manach. Google est avant tout une régie publicitaire qui, grâce à l’analyse des données, peut identifier des goûts ou une orientation politique. Pas de quoi devenir paranoïaque pour autant : la publicité ciblée est souvent bête, et il n’a jamais été démontré que nos téléphones écoutaient nos conversations. » Il se veut également rassurant quant à la crainte d’une surveillance politique : « Depuis les révélations Snowden, les gens ont peur (en 2013, cet ancien employé de la CIA avait laissé entendre que les services de renseignement américains faisaient de la surveillance de masse avec l’aide des réseaux sociaux, ndlr). Mais la National Security Agency (NSA) ne s’intéresse pas aux particuliers, et les plateformes ne font que collaborer avec la justice. En revanche, Google et Facebook ont tellement été assimilés à Big Brother que le niveau de protection de nos données personnelles n’a jamais été aussi élevé. » La prudence est néanmoins de mise. « Mon pseudo ne veut rien dire, s’amuse Juliette. Et mon image de

profil est la photo d’une femme au XIXe siècle prise au hasard sur Google. » Chacun de ses comptes est relié à une adresse électronique spécifique, sur laquelle son identité n’apparaît pas. Vanessa Lalo, psychologue clinicienne spécialiste des pratiques numériques ( 3) , rappelle toutefois que « sur Internet, on n’est pas anonyme ». ELLE PRÉFÈRE PARLER DE “ PSEUDONYMAT”, ce qui a ses avantages : « On est retrouvable et justiciable. Le pseudo est aussi une manière de jouer sur ses identités multiples. Il permet de se sentir plus libre de s’exprimer, sans être attaché à un genre, un âge ou une fonction. » La thérapeute recommande de n’inclure dans son pseudo ni date de naissance, ni nom de

famille, ni lieu de résidence. Plus généralement, Jean-Marc Manach conseille, en ligne, de « cloisonner comme les espions ». Ne partager que ce que l’on assume, pas ce qui relève de sa vie privée ou qui pourrait être utilisé contre soi ou contre ses proches, comme les photos de ses enfants. Enfin, ne pas oublier qu’il est possible de profiter des avantages d’un réseau social sans y être actif : « Je viens de trouver mon premier job grâce à une annonce repérée sur LinkedIn, se félicite Clémence. J’y avais déposé mon CV, mais je n’ai pas l’appli et je ne compte plus y revenir. » 1. chloederuffray.com 2. Auteur de La Vie privée, un problème de vieux cons ?, éd. FYP. 3. vanessalalo.com

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MOI LECTRICE

“J’ai eu un coup de foudre au milieu de l’océan ” Mariée et mère deux enfants, Sandra, 38 ans, plaque son job à Londres pour se lancer un défi : traverser l’Atlantique en voilier. Contre toute attente, c’est à bord qu’elle fait la rencontre de Romain, le loup de mer qui va bouleverser sa vie… Par Hugo Sartet

LA MÉTÉO MARINE AVAIT ANNONCÉ DES ALI-

ZÉ S I N STAB LE S, sur le moment, je n’y ai pas prêté attention. Cela signifiait juste que la transatlantique, celle dont j’avais rêvé depuis si longtemps, serait plus longue que prévu. Nous étions cinq équipiers prêts à partir à bord de ce beau voilier des années 70 en aluminium. Romain, le capitaine, Magali, sa seconde, mon père, mon oncle et moi. Des Canaries, cent cinquante navires s’apprêtaient à rallier avec nous les Antilles. Pour notre équipage, pas question de “faire un temps” ni de chercher à se classer avec ce 13,50 m, nous étions là pour profiter et apprendre, c’était avant tout un projet familial. Pour trouver un bateau, je suis passée par le site bourse-aux-equipiers.com, qui met en relation des propriétaires de navire avec des amateurs voulant naviguer. Et

puis, Romain m’a répondu. J’ai toujours aimé la mer mais je suis plutôt une fille terrienne, une petite Versaillaise issue d’un milieu bourgeois. D’ailleurs, au moment de l’inscription, je vivais en Angleterre, à Londres. Les vagues sont loin, on ne les sent pas. Vers 9, 10 ans, je me souviens avoir pris des cours de voile en Bretagne puis d’avoir navigué aux Antilles. J’ai adoré les étés passés à faire du voilier en Corse ou aux îles Grenadine. Mon grand-père, un industriel fortuné, avait la chance d’être propriétaire d’un voilier. Mon père avait navigué avec lui mais il n’avait jamais traversé l’Atlantique. Ce voyage, c’était aussi un cadeau pour lui. C’est tout ça que j’ai voulu retrouver avec cette traversée, j’ignorais qu’elle allait aussi me faire faire un bond immense dans l’inconnu. À cette période-là de ma vie, je croyais que j’étais simplement en train d’ajouter un nouveau défi à ma longue liste. Le dernier en date : courir le marathon d’Amsterdam le long des canaux. Les courses, je les enchaînais ces derniers mois. À 38 ans, j’étais en pleine forme physique mais mon esprit en voulait plus. D’ailleurs, je commençais à m’ennuyer sévère dans mon travail. À l’époque, j’étais directrice de communication d’un cabinet d’architecture. Cela faisait cinq ans que nous vivions à Londres avec mon mari. À l’origine, nous devions y rester seulement trois ans. Lui travaillait dans la production audiovisuelle, nous habitions le quartier huppé de Hackney. On gagnait bien notre vie, de vrais expats comme cette ville en compte tant. Avec deux beaux enfants en prime, une fille de 5 ans et un garçon de 8 ans. Mais j’avais besoin d’évasion. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de démissionner pour faire une transat. Mon mari comprenait, il m’a laissé faire. C’était un pari, un de plus. Autour de moi, tout le monde semblait impressionné, pas moi, je ne faisais pas gaffe.

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L E S P R E M I E R S J O U R S D E L A T R AV E R -

SÉE, je m’appliquais à bien suivre les consignes du capitaine et de Magali, la seconde. Je suis du genre bonne élève et, sur un bateau, on ne badine pas avec les règles. Fin novembre, la traversée est calme, pas de tempête sauf une nuit où la mer s’est levée avec le grain. Je me suis laissée porter, j’aspirais la mer, les embruns. Au large, on ressent plus les choses, c’était comme un long trip de MDMA, mes sens étaient ouverts. ROMAIN ÉTAIT TRÈS PRO, TRÈS AMICAL avec nous, il venait souvent nous demander de nos nouvelles. C’était un très bel homme, avec une vraie gueule, cultivé, toujours entre Paris et son voilier autour du monde. Il avait dix-huit ans de plus que moi mais ne les faisait absolument pas. Il m’impressionnait, je n’avais jamais rencontré un être comme lui. Un jour, alors que je me reposais dans la couchette, il est venu me demander comment ça allait en me prenant dans ses bras. “Ça va aller”, m’a-t-il dit, mais il y avait autre chose dans cette étreinte, je le sentais. On s’entendait très bien, on riait beaucoup, on a commencé à faire nos quarts de nuit ensemble, on parlait des heures sous le ciel étoilé. Les autres l’ont remarqué, Magali nous appelait “Tic et Tac”. La traversée a duré vingt-quatre jours et notre complicité n’a cessé de s’amplifier. Il me disait que j’étais son “âme sœur”. À mesure que nous approchions de l’arrivée, je comprenais que la situation allait se compliquer. Il n’y a pas eu d’amour physique entre nous, ce n’était pas le sujet, mais ce coup de foudre, cette intensité entre nous risquaient de disparaître. À l’arrivée en Martinique, j’étais tétanisée, je ne pouvais pas “redescendre sur terre”. Habituellement, toute transat s’achève par un gueuleton mais j’ai séché. J’étais dévastée de devoir quitter Romain et je me sentais coupable de ressentir quelque chose d’aussi fort. Chacun est reparti de son côté. Je me disais : ne t’inquiète pas, c’est juste la mer que tu aimes en lui. Du coup, je me suis consacrée à elle, je me suis mise à travailler en free-lance tout en apprenant à faire de la voile, j’ai commencé à passer le brevet Yachtmaster près de l’île de Wight, j’ai fait des régates. Nous

nous sommes écrits pour tenter de “redescendre” puis nous nous sommes revus brièvement. À l’évidence, notre histoire était sans issue. Six mois plus tard, alors que j’étais en mer pendant une course, je reçois un appel : il vient de se séparer ! Nous avons fini par nous voir à Paris et là, nous avons passé une soirée et une nuit merveilleuses. C’était le signal, je m’étais donnée à lui, plus rien ne serait comme avant. En quinze ans, je n’avais jamais trompé mon mari et pour moi, il était hors de question de vivre avec un amant dans le placard. Pourtant, il nous a fallu, pendant quelques mois, entretenir une relation cachée, moi à Londres, lui par monts et par vaux. J’AVAIS CRU À UNE PASSADE, À UNE CRISE

DE LA QUARANTAINE, à un simple amour en mer mais c’était autre chose. Au mois de septembre, soit neuf mois après la traversée, j’ai tout raconté à mon mari. Il avait vu que j’avais changé, que j’étais loin et malheureuse. Il a fallu s’organiser entre Paris et Londres une semaine sur deux. À l’époque, mon psy m’a beaucoup aidée, il me comprenait d’autant mieux que lui aussi vivait entre les deux villes. J’étais encore assaillie

par le doute car je mettais l’équilibre familial en péril. En voyant mon état, ma mère s’est aperçue que quelque chose clochait et elle m’a dit de “cracher ma Valda”, ce que j’ai fait. En septembre 2021, j’ai imposé que toute la famille rentre en France, les enfants avaient 8 et 11 ans, ils n’avaient jamais vécu en France, la transition allait être difficile. Nous sommes tous partis pour Marseille, je me suis installée avec Romain dans les Calanques, on se connaissait maintenant depuis deux ans. Entre-temps, mon mari s’était mis en ménage avec une de ses amies de longue date. Il ne faut pas se leurrer : ce qui aujourd’hui semble romantique sur le papier nous a fait souffrir pendant des années. Il y a eu beaucoup de sacrifices, chacun a déployé une énergie considérable pour ne pas tout faire imploser. Cette histoire a aussi laissé des traces dans notre communauté d’expats et chez nos amis d’enfance. Certains n’ont pas compris, ils se sont sentis menacés par ma liberté. Avec le temps, mon ex-mari est devenu comme mon frère. Aujourd’hui, on s’aime d’une autre façon. Au cours des prochains mois, Romain et moi, on partira en voilier avec les enfants autour du monde. Nous avons aussi un petit bateau à moteur, je vais en mer dès que je peux. Tous les jours, je la vois à ma fenêtre et je sais que je suis à ma place. »

“ Un jour, alors que je me reposais dans la couchette, Romain, le capitaine, est venu me demander comment ça allait en me prenant dans ses bras. (…) Mais il y avait autre chose dans cette étreinte, je le sentais. ”

104 MODE HISTOIRE(S) DE MODE SHOOTING Les maillots et bikinis qu’il nous faut SHOOTING Gros crush pour le raphia

SUGGESTIONS Quoi mettre dans la valise ?

STYLE

130 BEAUTÉ

142 LIFESTYLE

NOUVEAUTÉS, CONSEILS, CONFIDENCES

DÉCOUVERTES ET SENSATIONS

DOSSIER Les meilleurs produits solaires

SECRETS La routine beauté d’Elise Crombez BANC D’ESSAI Les solaires made in Belgium

DESTINATION Nos bonnes adresses à Marrakech ÉVASION Malte et Gozo, des trésors d’îles INTERVIEW Le plaisir simple d’Henri PFR

Des maillots aux tons et aux motifs plein de peps invitent à défier la torpeur estivale. Photos Andoni+Arantxa Réalisation Anna Quérouil

VAGUE DE

Maillot de bain Hermès.

À gauche

Maillot de bain Fendi.

COULEURS

Maillot de bain Louis Vuitton. À gauche

Haut et bas de maillot de bain DnuD.

Haut et bas de maillot de bain Eres. À gauche

Haut et bas de maillot de bain Chanel.

Bikinitop Emporio

Armani. Links

Badpak

Pain de Sucre.

Stylingassistente Manon Baltazard. Model Sean Levy/Viva Paris. Casting Arthur Méjean. Haar Véronica Liccardi. Make-up Isis Moënne-Loccoz. Productie Susana Vilallonga/BCN Skies, assistenten Kun Maestre en Viviana Gaviria.

NOCES DE PAILLE Frangé, crocheté ou brodé, le raphia se décline en version robe, jupe, soutien-gorge ou accessoires. Et rafraîchit de ses tons naturels nos tenues plein soleil. Photos Delphine Chanet Réalisation Darcy Backlar

Top et jupe en soie Gabriela Hearst.

Chapeau en paille de seigle Emma Bruschi.

Soutien-gorge et jupe en raphia brodé, et short en lin côtelé Dior. Sandales en cuir Ferragamo. Chapeau en végétaux et raphia réalisé par Pauline Monnier. À gauche

Soutien-gorge et jupe en coton et lin Max Mara. Boucles d’oreilles en or rose Vhernier. Chapeau en végétaux et raphia réalisé par Pauline Monnier.

Brassière en coton Patou, jupe en polyester à volants frangés en raphia,

Elisabetta Franchi.

Bob en raphia

Comptoir des Cotonniers, bracelet en cuir Hermès, deux

bracelets en bois et plaqué or Alexis Bittar.

À gauche

Robe en maille technique de soie crochetée à la main, à ceinture et détails en corde et sandales en cuir Hermès. Bracelet en bois et bracelets en or Alexis Bittar, bracelet en bois clair Feeka, sacs en herbe d’éléphant et cuir Inès Bressand.

Veste en laine et short en coton Jacquemus. Chapeau en végétaux et raphia réalisé par Pauline Monnier. À droite

Pull en maille technique de soie crochetée à la main et laçage en corde Hermès, jupe en viscose Five. Bracelet en bois, Saint Laurent

par Anthony Vaccarello, bague en or rose Vhernier

et mules compensées en cuir Souliers Martinez.

Gilet en polyester

Pleats Please Issey Miyake, chemise en coton et soie Caroll,

pantalon en cuir

By Malene Birger.

Chapeau de paille Major Wear, bracelet en bois Alexis Bittar, bague en or jaune Hermès, sandales en cuir Ferragamo. À droite

Chemise en paille de seigle tressée à la main Emma Bruschi, débardeur en maille de coton Pomandère. Capeline en paille de raphia et soie Maison Michel, boucles d’oreilles en raphia Jacquemus.

Assistante stylisme Alexia Giteau. Mannequin Mika Santos/Oui Management. Casting Arthur Méjean. Coiffure Joris Barthélémy. Maquillage Tiina Roivainen/Airport Agency. Set design Mélodie Balan, assistée de Marie Thibouméry. Stylisme floral Pauline Monnier, assistée de Camille Pogu. Production Nour Mady/Rose Agency.

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STYLE

MODE D’EMPLOI

4 films / 4 valises Pour préparer les vacances, voici quatre valises inspirées de quatre films iconiques. Des tips pour adapter votre tenue à l’ambiance que vous recherchez, à la ville, à la plage ou à la campagne. Réalisation Timon Van Mechelen

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LA PISCINE

1. ASYMÉTRIQUE Maillot de bain en polyester et élasthane Arket, 59 €. 2. NOUÉ Chemise en soie Filippa K, 520 €. 3. OR JAUNE Montre Tank Française avec diamants Cartier, 32100 €. 4. CAMEL Blazer oversize en polyester Lewis & Melly, 149 €. 5. ARCHITECTURAL Sac à main en cuir Prada, 3600 €. 6. PERLÉ Collier en or jaune avec perles Chanel, prix sur demande. 7. RÉTRO Lunettes de soleil en acétate Lanvin, 230 €. 8. MACRAMÉ Mumbai Haut de Bikini Calzedonia, 40 €. 9. MI-LONGUE Jupe en jersey et taffetas Max Mara, 269 €. 10. COMPENSÉES Tongs en cuir Acne Studios, 390 €.

GETTYIMAGES. PRESSE.

GRAPHIQUE, NOIR ET BLANC AVEC DES ACCESSOIRES PRÉCIEUX COMME CEUX QUE PORTAIT ROMY SCHNEIDER DANS LE FILM CULTE DE JACQUES DERAY.

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CALL ME BY YOUR NAME COULEURS TERRE, BEAUCOUP DE LIN ET DE RAYURES CLASSIQUES : LE SHOPPING ULTIME POUR DES VACANCES DANS LA CAMPAGNE LOMBARDE. 1.UNISEXE Sandale Bernie 06 en cuir Morobé, 440 €. 2. PROTECTRICE Casquette en coton Levi’s x JJJJound, 69,95 €. 3. MAILLONS Collier en polyester Marina Rinaldi, 125 €. 4. NOUÉ Drap rayé et jupe en lin et coton Totême, 290 €. 5. MÉTALLISÉ Maillot de bain en jersey Guess, 110 €. 6. ÉCAILLE Lunettes Mega Wayfarer en plastique Ray-Ban, 155 €. 7. AÉRIEN Chemise en lin Uniqlo, 49,90 €. 8. BANDEAU Maillot de bain en élasthane et polyamide Eres, 420 €. 9. SAFARI Short en lin C&A, 29,99 €. 10. XXL Sac à main Zanzibar en lin, chanvre et cuir Marie ••• Martens, 560 €.

CALL ME BY YOUR NAME. PRESSE.

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IN THE MOOD FOR LOVE COULEURS VIBRANTES ET IMPRIMÉS LUDIQUES À LA MAGGIE CHEUNG POUR UN CITY TRIP ROMANTIQUE. 1. FLORAL Shopper en cuir Moschino, 595 €, via Zalando. 2. BRODERIE ANGLAISE Short en coton Essentiel Antwerp, 145 €. 3. ARDENT Montre Evidenza en acier inoxydable et cuir Longines, 2250 €. 4. KIMONO Robe Drew en viscose Rosie Antwerp, 285 €. 5. TOPAZE Boucles d’oreilles en or rose Pomellato, 3449 €. 6. TECHNO Sandale Chypre Hermès, 635 €. 7. CROCHET Gilet sans manches en coton Bellerose, 139 €. 8. AZUR Lunettes de soleil en acétate Calvin Klein Jeans, 92 €. 9. PORTEFEUILLE Jupe en soie Giorgio Armani, 1200 €. 10. LACÉ Maillot de bain en

polyamide et élasthane

PrimaDonna Swim, 110 €.

STUDIO DES FLEURS. GETTYIMAGES. PRESSE.

MODE D’EMPLOI

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THE TALENTED MR. RIPLEY

THE TALENTED MR. RIPLEY. PRESSE.

DES TEINTES PASTEL, DES FORMES ABSTRAITES ET SURTOUT BEAUCOUP DE TISSUS AÉRÉS EVOCATEURS DE LA BELLA ITALIA DES ANNÉES 1950.

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1. CLOCHE Chapeau en viscose Weekend Max Mara, 155 €. 2. FRONCÉ Bikini Jessica en nylon et élasthane Hunza G, 190 €, via Mytheresa. 3. FILET Sac en coton et cuir Longchamp, 90 €. 4. FLEURI Short en viscose American Vintage, 90 €. 5. BANANE Mules en cuir Dries Van Noten, 585 €. 6 . TURQUOISE Mini robe LAGON avec cape en viscose Stella McCartney, 1490 €. 7. PREPPY Docksides Spinnaker en cuir Sebago, 169 €. 8. TOILE DE JOUY Sac Book-Tote de Dior, 2700 €. 9. RECTANGULAIRES Lunettes de soleil en acétate Chanel, prix sur demande. 10. OVERSIZE Polo Geneviève en polyester et élasthane Fusalp, 170 €.

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MODE D’EMPLOI

CHRONIQUE D’UNE DYNASTIE DANOISE

60 ans d’Ole Lynggaard, c’est plus d’un demi-siècle de bijoux exceptionnels créés par le pater familias Ole et sa fille Charlotte qui lui succède. Des bijoux intemporels pour les familles royales ou tout simplement pour celles et ceux qui aiment l’esthétique de luxe. Par Elspeth Jenkins

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1. Karin Lynggaard, muse pour la vie. 2. 3 générations de Lynggaard regardent vers l’avenir. 3. Ole et Karin rencontrent Ingrid de Suède et le roi Frederik en 1971. 4. Charlotte Lynggaard, modèle pour la collection Bees & Flowers en 1994.

HANDSHAKE PHOTO. PRESSE.

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L’

histoire de la maison de joaillerie Ole Lynggaard commence en 1963, lorsque le jeune orfèvre Ole revient d’un tour du monde avec une valise pleine d’idées et de croquis. Sa muse ? Karin Lynggaard, sa femme, qui l’accompagne depuis le premier jour dans le monde merveilleux de la griffe. Leur histoire d’amour est le thème central de leurs collections de bijoux, et la famille aujourd’hui élargie a conservé, après toutes ces années, Copenhague comme fief.

jour est toujours situé dans la rue où Ole a débuté il y a 60 ans. Par ailleurs, plusieurs flagship stores ont ouvert leurs portes en dehors de la capitale danoise, notamment à Sydney et à Paris. Aujourd’hui, trois générations de la famille Lynggaard sont à la tête de l’entreprise, avec la fille Charlotte comme directrice artistique : « Nous avons toujours été animés par l’artisanat, qui est la force de notre société. Nous avons vécu de très beaux moments de design et de business au cours de toutes ces années. C’est extraordinaire de voir la marque se muer en entreprise familiale. Depuis sa création par notre père en 1963, mon frère et moi-même – désormais épaulés par la troisième génération – participons à son développement. Nous voulons poursuivre dans cette voie que nous avons empruntée et faire évoluer Ole Lynggaard à notre propre rythme. »

Le cœur de l’entreprise familiale et les ateliers se situent au nord de la ville. En fait, le studio où les artisans assemblent méticuleusement les bijoux chaque

SUR LA CARTE DU MONDE

C’est en Égypte, il y a 60 ans, qu’Ole Lynggaard a l’idée de son premier modèle. Après un voyage au Caire, et inspiré par l’Égypte ancienne, il imagine un bijou en forme de serpent pour Karin. Mais ce n’est qu’en 2012 qu’il lance une collection complète baptisée Snake, laquelle donne un véritable coup d’envoi à la maison de joaillerie. Une autre année charnière est 1991, lorsque la famille Lynggaard part en safari en Tanzanie pour célébrer le 25e anniversaire de mariage d’Ole et Karin. À cette occasion, Ole offre à sa femme son tout premier design éléphant avec un fermoir fait à la main et interchangeable. L’Élephant incrusté de diamants est un véritable charm d’amour et un classique de la collection permanente. Quatre ans plus tôt, Charlotte rejoignait officiellement les rangs de l’entreprise familiale. Son style et son élégance se sont avérés être les valeurs ajoutées parfaites pour placer la maison sur la carte du monde en tant que fournisseur de haute joaillerie pour tous les âges. FAUNE ET FLORE

5. Un croquis réalisé à New York en 1962. 6. Bague de la collection Snakes. 7. La

collection Leaves se compose de fines feuilles d’or 18 carats. 8. L’ ‘ Élephant ’ est un véritable charm d’amour.

Les formes, couleurs et matériaux de la nature inspirent l’ensemble des collections de la maison, à l’instar de Leaves, Boho et Lotus, toutes imaginées par Charlotte. L es bagu es, boucles d’oreilles et pendentifs de la collection Leaves sont constitués de fines feuilles d’or 18 carats. Aussi reconnaissable qu’iconique, la collection a été lancée en 2009, d’après le diadème Midnight Tiara porté par la princesse Mary du Danemark. Depuis 2008, la marque est fourniss eur o fficiel de la cour danois e. Charlotte Lynggaard : « Je puise mon inspiration dans une foultitude de choses de mon quotidien : la nature, l’art et les gens autour de moi. La nature est essentielle à mes yeux, c’est là où je me sens le mieux. Les balades en forêt, à deux pas de la maison, m’apaisent. Les femmes, toutes les femmes, m’inspirent aussi énormément. Aujourd’hui, les choses évoluent si vite. C’est pourquoi il est primordial de trouver un équilibre, et de donner la priorité au temps pour soi et à ses idées. » Des idées, comme celles du père de famille Ole, qui valent de l’or.

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MODE D’EMPLOI

LE FUTUR EST AFRICAIN Chanel a été la première maison de couture européenne à organiser un défilé à Dakar, la capitale sénégalaise. Pour Virginie Viard, sa directrice artistique, ce show de la collection Métiers d’Art était l’occasion rêvée de travailler avec des artistes locaux. Les voici. Texte Timon Van Mechelen

GERMAINE ACOGNY,

FONDATRICE DE L’ÉCOLE DES SABLES

Nicolas Omar Diop, plus connu sous son nom de scène Nix, a rencontré Virginie Viard lors d’un concert intimiste. D’emblée, ils se sont trouvés une foule de points communs, dont une passion pour la musique rock, qui a d’ailleurs inspiré l’artiste pour sa performance. «J’adore le rock et j’aime inviter ce style dans ma musique.» Pour ce mix, l’artiste a mixé des morceaux plus jazzy, la kora traditionnelle jouée par le musicien Noumoucounda Cissoko et des chansons choisies dans un registre résolument émouvant.

La fondatrice de la seule école de danse professionnelle en Afrique a participé à l’élaboration de la chorégraphie d’ouverture du défilé qui mettait en scène pas moins de cinquante-cinq danseurs. « Le show qui rassemblait des artistes et des danseurs africains se voulait avant tout une collaboration et un échange avec le peuple sénégalais », précise-t-elle. Une occasion unique de mettre en valeur ce que cette culture a de plus beau à offrir et d’initier de futurs échanges. Au travers de cette école, l’artiste de septante-huit ans souhaite donner à ses élèves la possibilité, par le biais de la danse, d’amorcer une réflexion et de confronter leurs idées. « L’éducation est le terreau de la créativité. Si nous ne sommes pas éduqués, nous ne pouvons pas créer et croître économiquement. Je n’ai pas honte de dire que les jeunes que je forme m’éduquent aussi. Cette notion d’échange est essentielle. Nous l’expliquons d’ailleurs tous les jours à nos élèves. »

MALICK BODIAN,

PHOTOGRAPHE

Après avoir passé son enfance au Sénégal, Malick Bodian a déménagé en Sardaigne, puis en Corse. C’est là qu’il a été repéré par un agent et qu’il est devenu mannequin. Il a ensuite vécu un temps à Paris, mais depuis qu’il travaille en tant que photographe, il revient de plus en plus dans son pays d’origine. « Mes nombreux voyages m’ont permis de réaliser que le Sénégal me manquait vraiment. J’ai de grands espoirs pour ce pays. Comme la présence de Chanel à Dakar le confirme, le Sénégal jouit d’un potentiel énorme. Cela me rend fier et je pense que cette dynamique va encourager de nombreux artistes. Pas seulement au Sénégal, mais dans toute l’Afrique de l’Ouest. Je suis convaincu qu’un grand nombre d’artistes avaient besoin de ce coup de projecteur pour reprendre confiance en eux ». Au cours de sa jeune carrière, Malik Bodian a photographié plusieurs séries pour le magazine Chanel 31 rue Cambon.

ROKHAYA NIANG,

COMÉDIENNE

Dans le cadre du Rendez-vous littéraire de Chanel qui s’est tenu à Dakar la veille du défilé, l’actrice Rokhaya Niang – née et élevée à Dakar – a lu un extrait du livre de Marie Ndiaye, La Cheffe, roman d’une cuisinière. « Pour moi qui suis férue de littérature, c’était un honneur. Je pense que les jeunes devraient recommencer à lire. À l’ère des écrans et du digital, on lit trop peu. Pourtant, les livres sont une source d’enrichissement infinie. »

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OBREE DAMAN,

MUSICIEN

«Pour ma prestation qui avait lieu juste avant le défilé des Métiers d’Art, j’ai chanté Africa Salam. Cette chanson raconte l’histoire de l’humanité en expliquant pourquoi l’Afrique en est le berceau », raconte le jeune chanteur. « Chanel a réuni une grande communauté artistique active au Sénégal. Il s’agissait en quelque sorte d’un retour aux sources qui cadrait parfaitement avec cette chanson. La plupart de mes chansons sont en wolof. Je les ai écrites ici, à Dakar. Malgré cela, j’estime que mon travail a une portée universelle. Nous sommes tous des enfants du monde. Avec ma musique, je n’entends ni m’enfermer dans une case, ni m’arrêter aux limites que les frontières m’imposent.»

CHANEL. MALICK BODIAN. LAUNCHMETRICS SPOTLIGHT.

NIX,

RAPPEUR

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3 1. 3. 4. & 7. La collection Métiers d’Art

23 fait revivre les années 1970 avec une abondance de couleurs profondes et chaudes, de tweeds somptueux et travaillés, de broderies géométriques. 2. Le show a eu lieu au Palais de Justice de Dakar. 5. & 6. Les vestes longues et ajustées, les pantalons évasés, la dentelle délicate, les chaussures à plateforme, les sweatshirts oversize colorés, brodés de fleurs, et les robes plus courtes devant que derrière prédominent.

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BEAUTÉ

Du neuf sous les solaires Formules ciblées aussi sophistiquées que des soins, ultra-sensorielles et respectueuses de l’environnement : notre sélection de nouveautés anti-UV visage et corps pour profiter du soleil en toute sécurité. Par Nolwenn du Laz et Kim De Craene. Photos Irina Shestakova Stylisme Agathe Gire

MAILLOT DE BAIN ERES. BOUCLES D’OREILLES & OTHER STORIES.

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Assistante stylisme Victoire Marion-Monéger. Mannequins Dasha Dogusheva/Elite Model et Gwen Pique/Platform Agency. Casting Arthur Méjean. Coiffure Tomoko Ohama/Wise & Talented. Maquillage Amélie Moutia. Manucure Sylvie Vacca/ Call My Agent. Production Hélène Mazières.

BEAUTÉ

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Pour le visage, des protections à la carte

Puisque les filtres solaires se dégradent au contact de l’extérieur, il est impensable de réutiliser son soin solaire entamé d’une année sur l’autre. L’occasion d’investir dans l’une de ces nouvelles formules sur mesure, ultra-adaptées à vos besoins et votre type de peau. À appliquer toutes les deux heures, à raison de l’équivalent d’une ligne généreuse de produit allant de la pointe du majeur à la paume de la main.

LES SANS HUILE, ANTI-BRILLANCE ET ANTI-IMPERFECTIONS AUX BEAUX JOURS, c’est toujours le même dilemme pour les peaux grasses, particulièrement tenues de se protéger du soleil qui provoque une flambée de la sécrétion de sébum. D’autant plus qu’au retour des vacances, l’acné s’aggrave car le soleil a épaissi la peau, obstruant les pores. Mais les filtres habituels sont comédogènes, donc délicats à intégrer à la routine habituelle. Cette fois-ci les laboratoires se sont surpassés pour faire bouclier tout en limitant l’apparition des imperfections engendrées par les UV et en limitant l’effet rebond. 1. Matifiante Cette formule, dotée du fameux filtre Meroxyl

PRESSE.

400 – protégeant notamment contre les UVA ultra-longs entraînant des dommages cellulaires profonds –, est enrichie d’un actif dérivé du silicium pour atténuer la brillance et les marques résiduelles. Aucune trace blanche, haute résistance à l’eau et au sable, et matité impeccable à la clé. Oil Control Gel-crème Anthelios UVMune 400 SPF50+ de La Roche-Posay, 20,95 € les 50 ml. 2. Purifiant En plus d’assurer quatre niveaux de protection – UVB, UVA courts et longs et antioxydation –, ce fluide léger et sensoriel mise sur l’acide salicylique pour éliminer les cellules mortes, désobstruer les pores et purifier, mais aussi sur la niacinamide pour réduire les taches brunes, prévenir les rides et resserrer les pores. Vraiment adapté pour réduire brillance et boutons. Fluide Anti-Imperfections UV-Clear SPF50+ Capital Soleil de Vichy, 21,95 € les 40 ml. 3. Régulatrice Recommandée par nombre de dermatologues, cette texture aérienne au toucher sec est équipée d’un filtre breveté – le TriAsorB – protégeant même de la lumière bleue issue du rayonnement solaire, d’eau thermale apaisante et de monolaurine pour matifier la peau et réguler le sébum. Reflexe Solaire SPF50+ d’Avène, 14,90 € les 30 ml. 4. Universel Le stick bénéficie d’un indice très élevé de protection et d’une forte concentration en actifs soin protecteurs, antioxydants et nutritifs. Il est dote est doté d’une teinte beige universel. Super Stick Solaire Teinté SPF 50 de Sisley, € 97 les 15 g.

LES HYDRATANTES, RÉCONFORTANTES ET RÉPARATRICES ELLES SONT SI CONFORTABLES, facilement estompables et capables de donner de l’éclat qu’on se réjouit de les porter quotidiennement. 1. Pratique Un stick transparent qui assure une protection à large spectre. Un gel solide, pratique et rapide à appliquer qui pénètre en quelques instants sans laisser de trace. Stick Solaire de Collistar, 25 € les 9 ml. 2. Glowy Le complexe Hydra-Boost soutient le taux d’hydratation de la peau et contient des ingrédients hydratants tels que l’aloe vera, le squalane et des algues. Cette formulation unique aide à apaiser la peau déshydratée et la rend à nouveau souple et élastique. The Ritual of Karma Crème Solaire Invisible pour le Visage SPF 50 de Rituals, 15,90 € les 50 ml. 3. Restructurante Dans ce fluide aérien hyper frais, des filtres à large spectre, de l’acide hyaluronique et de la glycérine pour maintenir l’hydratation et de l’acide glycyrrhétinique (extrait de la racine de réglisse) pour épauler le mécanisme de réparation de l’ADN. Fluide Ultra-Léger Hydro Protect 50+ d’ Eucerin, 21 € les 50 ml. 4. Comblante Huile de karanja et algue brésilienne pour nourrir et assouplir, acide hyaluronique pour hydrater et vitamine E pour lutter contre les radicaux libres dans une formule waterproof qui protège autant qu’elle repulpe. Crème Solaire Protection Visage SPF50 Soleil Plaisir de Darphin, 37 € les 50 ml. 5. Sensorielle Dans cette crème qui pénètre vite et fait la peau rebondie, un extrait de monoï de Tahiti assure confort, sensorialité et senteur à tomber. En prime, un dérivé de vitamine E antioxydante, de l’inositol (vitamine B7) pour rehausser et prolonger le hâle, et des oméga 6 et 9. La Crème Protectrice Visage SPF50 Dior Solar de Dior, 42 € les 50 ml.

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BEAUTÉ

LES SLOW-ÂGE SURACTIVÉS

AU-DELÀ DE LIMITER LE PHOTOVIEILLISSEMENT, ils sont

LE SÉRUM IMPERCEPTIBLE

ENFIN UNE PROTECTION SOLIDE seconde

dotés d’actifs pour atténuer rides, taches brunes ou manque de fermeté afin de prendre le relais de votre crème de jouvence préférée.

peau, sans effet de matière, qui ne laisse ni tache blanche ni sensation d’inconfort.

1. Antipollution Imperceptible et antioxydant – vitamine E –,

Hypoallergénique Sans parfum, il assure

il est parfait en ville aussi puisqu’il fait bouclier autant contre les UV et la lumière bleue que la pollution grâce à un complexe végétal dédié. Écran Hydratant Antioxydant SP50 de My Blend, 45 € les 30 ml.

2. et 3. Antitache

Reformulé, il est doté d’un complexe filtrant – y compris lumière bleue –, mais aussi d’actifs pour éviter de nouvelles taches, favoriser leur disparition et atténuer les défauts de pigmentation. Le tout en respectant coraux et océans. Fluide Anti-taches SPF50+ Bariésun d’Uriage, 14,95 € les 40 ml. Une protection à spectre large, équipée d’acide azélaïque pour prévenir l’apparition des taches brunes et même les réduire. En version crème ou fluide selon son type de peau. Fluide Antitaches Protecteur SPF50+ Melascreen de Ducray, 26,50 € les 50 ml. 4. Antioxydant Ce film invisible, résistant à l’eau et aux frottements, mise sur de la vitamine C antioxydante, de la vitamine E, de la glycérine et de l’acide hyaluronique afin d’hydrater et de prévenir tous les signes de l’âge photo-induits : rides, taches et irrégularités du teint. Fluide Nati-UV SPF50+ Revitalift Clinical de L’Oréal Paris, 16,99 € les 50 ml. 5. Antirides En plus de quatre filtres clean, cette crème fondante et invisible labellisée « ocean protect » est enrichie en polyphénols de pépins de raisin et extraits d’épicéa norvégien pour la protection anti-âge, mais aussi en vitamine E. Son parfum lait de coco-fleur d’oranger est à se damner. Crème Haute Protection SPF50 Vinosun Protect de Caudalie, 25,90 € les 50 ml. 6. Parfumé Une protection cellulaire anti-âge, hydrate, prévient les tâches. Son parfum d’évasion aux notes d’orange douce, de fleur de tiaré et de vanille est une irrésistible invitation à profiter de l’été. Spray Solaire Délicieux de Nuxe, 32,50 € les 150 ml. 7. Globale Une action sur rides, taches et perte de fermeté, un peptide activateur de bronzage, de l’acide hyaluronique hydratant et une senteur coco-jasmin. Fluide Protecteur Anti-âge Global Visage & Décolleté SPF50+ Sunissime de Lierac, 29,90 € les 40 ml.

une véritable protection contre les UVB, les UVA et les UVA longs, protège la barrière cutanée des dépôts de pollution et s’oublie totalement. Invisible Sérum Super UV SPF 50+ Ambre Solaire de Garnier, 17,99 € les 30 ml.

LES FLOUTEUSES EMBELLISSANTES L’ALTERNATIVE IDÉALE quand on arrive exsangue aux beaux jours et qu’on s’affole à l’idée de s’afficher peau nue, sans fond de teint ni poudre. Ces solaires à part entière agissent tels des filtres de smartphone. 1. Hâlée Cette formule clean à la texture

mousse démente, qui protège autant de la lumière visible que des infrarouges et photoshope le grain de peau avec talent, existe enfin en version subtilement teintée pour unifier et donner meilleure mine. Blur Teinté SPF50+ Sun Secure de SVR, 23,20 € les 50 ml. 2. Illuminant Adaptée aux peaux grasses, poids plume et non collant, ce soin est équipé de silice silicate – poudre minérale matifiante –, de vitamine E antioxydante et réfléchit joliment la lumière. Oil Shield UV Defense Sunscreen SPF50 de SkinCeuticals, 41 € les 30 ml, 18,99 € les 50 ml.

TROIS IDÉES REÇUES SUR LES UV Pour ne garder que le meilleur des rayons solaires, de la synthèse de vitamine D à leur effet antidépresseur naturel, il faut éviter de s’exposer excessivement et se protéger efficacement. Pour le reste, l’association Sécurité solaire* fait le point.

qu’il faut redoubler de vigilance. Quand les ombres sont courtes, le danger augmente.

L’intensité des UV n’est pas liée à la température extérieure. Ce

Une crème IP50 ne protège pas deux fois plus qu’une crème

n’est pas la chaleur mais les UV solaires qui sont responsables des effets nocifs sur la santé : coups de soleil, vieillissement prématuré, taches pigmentaires ou cancers cutanés. Ainsi, leur intensité augmente en altitude alors que le thermomètre chute. C’est plutôt quand le soleil est haut et que ses rayons traversent une fine couche d’atmosphère et sont peu filtrés

Un ciel voilé n’ôte pas les risques Si des nuages

compacts et sombres absorbent trois quarts des rayons, une luminosité à peine atténuée filtre peu les UV.

IP25. En condition réelle d’application, les pourcentages d’UV bloqués sont d’environ 90/95 % pour l’IP50 et de 80/85 % pour l’IP25, et pour deux heures seulement, surtout lorsqu’on se baigne et qu’on transpire. L’essentiel est donc d’être assidu·e. (*) ppp.soleil.info

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PRESSE.. MAILLOTS DE BAIN ERES. CRÉOLES ZAG BIJOUX.

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BEAUTÉ

Pour le corps, des textures légères et des formules responsables

Que l’on mise sur le plaisir d’une eau aérienne ou sur la satisfaction de respecter les fonds marins, la haute protection solaire est indispensable. À réappliquer généreusement, au minimum toutes les deux heures et encore plus souvent si le thermomètre à la hausse fait transpirer et qu’on se baigne fréquemment.

ser généreusement en brume, rafraîchissent et fondent instantanément dans la peau. Idéales pour renouveler fréquemment les applications et s’adonner à des activités sportives puisqu’elles n’ont aucun effet collant. Bonne nouvelle, elles abritent désormais de très hautes protections. 1. Polyfonctionnelle Dédiée au corps, au visage et aux cheveux, cette eau biphasée opte pour quatre filtres et pour un complexe lipidique d’origine végétale qui aident la peau, même sensible, à mieux se défendre contre les UV. En prime, de l’huile de roucou, gorgée de bêtacarotène, renforce le hâle. Eau Solaire Bronz SPF30 Photoderm de Bioderma, 34,95 € les 200 ml. 2. Accélératrice Cette eau de soin solaire écobiologique mise sur une technologie pour optimiser le hâle, mais aussi sur des huiles – colza et roucou – et sur l’Eau Cellulaire pour hydrater et renforcer la barrière cutanée. Eau Solaire Hydra-protectrice Adaptasun d’ Esthederm, 49 € les 150 ml. 3. Voluptueuse Tout pour faire succomber : texture biphasée fraîche et fine, senteur fleur d’oranger et tiaré, et composition enrichie en bêtacarotène d’origine naturelle pour magnifier et prolonger le bronzage. Eau de Protection Solaire SPF50 Capital Soleil de Vichy, 23,95 € les 200 ml. 4. Réparatrice Non grasse et délicieusement parfumée, elle cible l’intégralité du spectre solaire, stimule le processus d’autoréparation naturel de la peau, rafraîchit et permet de réduire le temps d’exposition de moitié grâce à un complexe accélérateur de bronzage. Efficace même sur peau mouillée ! Eau de Protection Solaire SPF50 Sun Beauty Nude Skin Sensation de Lancaster, 43 € les 150 ml.

1. Éco-labellisé Certifié par le très sérieux éco-label

indépendant Nordic Swan, ce lait enrichi en Plancton de Vie régénérant possède une base de formule biodégradable à 97 % et une bouteille en plastique 100 % recyclé et recyclable. Waterlover Sun Milk SPF50 de Biotherm, 40 € les 200 ml. 2. Clean La pépite d’une ligne naturelle, composée d’ingrédients biodégradables, dont aucun des quatre filtres organiques n’est nocif pour les coraux et dont les tubes sont recyclables. Une algue marine assure l’hydratation. Spray Visage & Corps Ultra Léger Hydra Fondant SPF50 Bee Sun Safe d’Apivita, 23,90 € les 200 ml. 3. Familial Un lait pour petits et grands, hautement résistant à l’eau salée, au chlore et au sable, et doté de filtres conformes à la réglementation d’Hawaï sur la préservation des coraux. Spray Solaire Haute Protection SPF50+ de Mustela, 21,50 € les 200 ml. 4. Sublimatrice Difficile de choisir un soin parmi la nouvelle et première gamme solaire de la marque tant ils ont tout pour plaire. Des filtres organiques clean avec bouclier anti-lumière bleue, des textures sensorielles sans effet gras, une formulation jusqu’à 98 % d’origine naturelle, des packagings en plastique recyclé et un respect de l’océan validé par les tests. Nos préférés sont sans doute le Fluide Incroyable Douceur Invisible Sun Protect SPF50+, anti-âge et antitache, et cette eau aux actions antioxydante et anti-rougeurs, qui satine en prime et stimule le hâle. L’Eau Solaire Rouge Métamorphosante Sun Protect SPF30+ de Garancia, 24 € les 150 ml.

PRESSE.

DES EAUX SECONDE PEAU

CES TEXTURES AQUEUSES, fluides et légères, à diffu-

DES FORMULES RESPECTUEUSES DES OCÉANS CHAQU E AN NÉ E, PLU S D E 25 000 TON N E S d’actifs chimiques issus des crèmes solaires sont déversées dans les océans. Grâce à une exigence élevée en termes de biodégradabilité, ces formules limitent leur impact sur l’environnement et préservent les récifs coralliens.

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LES FONDAMENTAUX DE

ELISE CROMBEZ Surfer au lever du soleil, dormir sur une taie d’oreiller en soie et parfois même croquer dans un Cornetto : la top Elise Crombez nous parle des produits qui trônent dans sa salle de bain, ainsi que des routines beauté et des rituels qu’elle adore. Par Kim De Craene À QUELLE HEURE VOUS LEVEZ-VOUS ?

Travail ou pas, je me lève vers 7 heures du matin. Quand j’ai prévu de surfer, je me réveille aux aurores pour être dans l’eau au lever du soleil. La magie. La première chose que je fais ? Sourire, quitte, parfois, à me forcer un peu. Ensuite, je pense aux belles choses de ma vie et je planifie ma journée. VOUS ARRIVE-T-IL DE SORTIR SANS MAQUILLAGE ?

Je ne porte que du mascara. Il est temps que j’apprenne à me maquiller moi-même pour des occasions spéciales. COMMENT PRENEZ-VOUS SOIN DE VOTRE PEAU ?

Je fais confiance à l’esthéticienne Kristina Decourt à Bruxelles. J’y vais une fois par mois. J’achète les produits Biologique Recherche. J’utilise un lait démaquillant, une lotion et un sérum. Je nettoie ma peau avec une éponge avant de m’endormir. Ma routine de massage inclut une crème hydratante de La Roche-Posay pour le visage et Bio-Oil pour le corps. Je dors sur une taie d’oreiller en soie de chez Zara Home : douce et bonne pour ma peau et mes cheveux. ET VOS CHEVEUX, ILS VOUS PRÉOCCUPENT BEAUCOUP ?

ERCAN DEDEOGLU. PRESSE.

Pour ma couleur et ma coupe, je vais chez Alex & Ed Studio à

FAITES-VOUS QUELQUE CHOSE POUR LA PLANÈTE ?

J’utilise de l’huile de noix de coco bio dans mes cheveux comme masque revitalisant et une huile corporelle à base de tamanu. VOUS FAITES DU SPORT ?

Je surfe le plus possible, ce qui me maintient en forme et me rend heureuse. J’aime aussi marcher mais je pratique cette activité modérément. J’aime les promenades en montagne et sur la plage, la natation, le yoga, le pilates et le beach-volley : cela dépend d’où je suis et de ce que j’ai envie de faire. Tant que ce n’est pas dans une salle de sport. FAIRE UN RÉGIME : OUI OU NON ?

Si je me focalise trop sur l’idée de régime, j’obtiens l’effet inverse. J’aime manger sainement - beaucoup de poisson et de légumes - mais aussi m’accorder un petit péché de temps en temps. J’aime les bonbons et les Cornettos. Mais après toutes ces années, je sais rapidement retrouver l’équilibre. J’espère que ça va durer. QUELLES ODEURS VOUS RAPPELLENT VOTRE ENFANCE ?

La crème Nivea. On me tartinait tout le corps avec cette crème après une longue journée d’été à la plage. J’aime l’odeur de la mer, l’été quand ça sent les algues et l’hiver quand il y a des tempêtes.

Ses 3 essentiels

VOTRE ASTUCE BEAUTÉ ULTIME ?

1. Crème nourrissante tout-en-un pour le visage et le corps de Weleda, 10,49

€ les 75 ml.

2. L’Eau Micellaire Démaquillante Sensibio H2O de Bioderma, 14,95 €

les 250 ml.

3. Brosse à cheveux Brosse Brillance & Douceur de Sisley, 75 €.

Anvers, un duo bien connu dans le monde de la mode. Dans l’institut de la marque française Sisley, ils prennent soin de mes cheveux par le biais d’un rituel personnalisé. Reposant, satisfaisant et luxueux.

Je vais chaque semaine chez Seher Mavser à Ledeberg pour un massage buccal, une technique qui consiste à masser l’intérieur des joues et de la mâchoire. L’objectif : détendre cette zone, améliorer la circulation et garder la peau jeune.

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BEAUTÉ

SOLEIL BELGE TESTÉ ET (AP)PROUVÉ

De plus en plus de marques belges lancent leur gamme de solaires : une tendance que nous saluons, bien évidemment. Souvent naturels, nourrissants et respectueux de l’environnement, ces nouveaux produits ont (presque) « tout bon ». Reste à savoir quelle est la crème de la crème. Nous avons enquêté. Par Kim De Craene

★★★★☆

KIM DE CRAENE, JOURNALISTE, BEAUTÉ & LIFESTYLE POURQUOI ? « J’ai envie de tester cette crème rien que pour son nom : trop mignon.. Mais ce qui fait la différence, c’est qu’elle peut être utilisée sur le visage et le corps : pratique. De plus, elle contient beaucoup de propriétés bénéfiques pour la peau. Je la glisse dans mon sac à dos pour me protéger dès le premier festival de l’été. » INCONVÉNIENTS ? « Impossible de lui trouver un défaut. Elle n’est pas bon marché, mais elle est fabriquée en Belgique : un vrai plus. » APPROUVÉ ? « La crème fait

exactement ce qu’elle promet. Elle s’étale facilement et pénètre rapidement, sans coller et sans laisser de trace blanche. Ses composants sont sûrs et le parfum est frais et discret. »

NATURAL DAYLIGHT DEFENCE SPF50 DE RAINPHARMA, 19,95 € les 50 ml.

CRÈME SOLAIRE HAUTE PROTECTION SPF50, DE ODYSKIN, 22,90 € les 75 ml.

ANTIOXIDANT DEFENCE SUNSCREEN SPF20 DE LÍKAMI, 55 € les 100 ml.

MALVINE SEVRIN, CHEF DIGITAL FR

JOËLLE LEHRER, COORDINATRICE DE LA RÉDACTION FR

SOPHIE BREVERS, ART DIRECTOR

★★★☆☆

POURQUOI ? « La marque promet une crème solaire 100 % naturelle aussi respectueuse pour la planète que pour la peau. Elle protège contre les UVA et les UVB grâce à un filtre UV entièrement minéral à base d’oxyde de zinc, et donc sans danger pour le milieu marin. » INCONVÉNIENTS? « La crème a

laissé des taches sur mon maillot noir. C’est malheureusement souvent le revers de la médaille des filtres minéraux. » APPROUVÉ ? « Contrairement à d’autres crèmes plus épaisses, elle s’applique facilement par-dessus le maquillage sans pelucher. Je la privilégierais donc pour protéger mon visage, car sa texture est agréable et sans parfum. Parfait pour une application quotidienne pour ceux qui n’aiment pas l’odeur des crèmes solaires. Sa formule vegan et naturelle est un bon point et une bonne nouvelle pour la planète. »

★☆☆☆☆

POURQUOI ? « Marque 100 %

belge de produits solaires respectant l’écologie et la santé, bien évidemment que c’est tentant. Elle promet une texture similaire aux crèmes solaires traditionnelles. » INCONVÉNIENTS ? « Abolissant l’usage du plastique, le produit se présente dans un tube en aluminium qui, on l’imagine, pourra être recyclé une fois la crème consommée. Pour pouvoir retirer une noisette de ce produit, j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois. Même en agitant le tube, la crème ne sortait pas facilement. Le produit lui-même est hyper concentré, presque solide, et ne s’applique pas aisément sur le visage. De plus, j’ai noté qu’il laissait un filtre blanc sur ma peau qui me donne l’air de sortir du film « Barry Lyndon ». APPROUVÉ ? « Je ne peux que louer les ambitions éthiques d’Odyskin, cependant, je ne recommande pas l’usage de cette crème que, finalement, vus les inconvénients cités plus haut, j’ai peu testée. »

★★★☆☆

POURQUOI ? « Un écran solaire léger, à la composition 100 % clean. La protection UVA et UVB est assurée par de l’huile de camélia et de pépins de raisin. Avec des ingrédients comme l’hamamélis, le ginkgo biloba, la grenade rouge, de l’extrait de goji et du bisabolol, il a aussi des propriétés hydratantes et antioxydantes. » INCONVÉNIENTS ?

« Malheureusement, je trouve que son indice de protection n’est pas assez élevé. J’aurais préféré 50 plutôt que 20. Il est aussi très cher. » APPROUVÉ ? « Avec sa texture très épaisse et parce que j’en mets beaucoup - le gramme recommandé - j’ai eu peur du temps d’application et de briller. Alors oui l’application s’est révélée fastidieuse, mais le résultat est bluffant. Pas de brillance et au final, c’est même une bonne base de maquillage avec une peau bien hydratée. J’ai aussi apprécié l’absence totale de parfum. »

PRESSE.

SUNNY SIDE OF THINGS SPF50+ DE SKINS BY DINGS, 44 € les 200 ml.

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LA SÉLECTION DE LA RÉDACTRICE CONFIDENCES

Des produits tendances aux classiques updatés, notre rédactrice beauté propose un tour d’horizon des nouveautés qui l’ont impressionnée. Par Kim De Craene

3 EN 1

Une lotion qui hydrate, exfolie et améliore la texture de la peau devient vite un incontournable de l’été.

2 % BHA Exfoliant Corps de Paula’s Choice, 35 € les 210 ml.

DU LILAS POUR LES ONGLES AUSSI.

Parce que quand on fait quelque chose, on le fait à fond. Vernis Lisa Lilas de Manucurist, 14 €. RÉTINOL POUR TOUS

Kim De Craene, journaliste beauté.

La crème de jour Verso est un classique depuis son lancement en 2013. La formule hydratante avec niacinamide, rétinol 8 et acide hyaluronique a été adaptée pour convenir à tous les types de peau. Crème de Jour au Rétinol 8 de Verso, 95 € les 50 ml.

UNE TOUCHE DE LILAS

EVA THURMAN. ANDREW VOWLES. PRESSE.

BOUM BOUM POUR LES FESSES

Un cadeau du Brésil au reste du monde : le guaraná, une plante amazonienne qui stimule la circulation sanguine et garde vos fesses ou plutôt vos « bum bum » (prononcez boum boum), lisses et douces.

Brazilian Bum Bum Crème de Sol de Janeiro, 20,50 € les 240 ml, via April.

POUR UN ÉCLAT DORÉ

Formulée à partir d’huiles de jojoba, de noix de coco et de carotte, cette huile corporelle ilumine, protège et habille la peau d’un bouquet ensoleillé de monoï, bergamote et neroli. À utiliser avant les journées d’été pour un effet glow naturel ou comme huile de soin pour soulager la peau après un bain de soleil.

Summer Body Oil de Rowse, 50 € les 100 ml, sur bellerose.be

Quand Dries Van Noten lance une nouvelle idée, je l’écoute. Alors cet été, j’applique une pointe de lilas sur mes lèvres. Rouge à lèvres Lovely Lilac, 35 €.

x Maxx Royal

Envie de vacances princières au soleil ? Le Maxx Royal Kemer Resort offre le nec plus ultra du luxe et du plaisir cinq étoiles sur la Riviera turque. Pas besoin de chercher plus loin.

PRESSE.

Le sommet du luxe sur la Riviera turque

Direction Kemer, une ville au charme envoûtant nichée au pied des majestueux monts Taurus et baignée par les eaux cristallines de la Méditerranée. Cet ancien village de pêcheurs s’est mué en un lieu de villégiature plébiscité par les amateurs de soleil, luxe et détente. Au cœur de ce paradis, le complexe exclusif Maxx Royal Kemer Resort séduit par son concept de vacances sur mesure. UN HAVRE DE PAIX

En plus de se fondre harmonieusement dans le paysage montagneux à couper le souffle, le complexe offre une ambiance foisonnante et raffinée. Aménagées avec un goût sûr, les suites spacieuses sont dotées de tous les équipements de luxe dont on peut rêver, de la literie super confortable au jacuzzi privatif. Des VILLAS ROYALES Mention spéciale pour les villas exclusives avec piscine privée du Maxx Royal Kemer Resort. Décorées dans un style méditerranéen moderne, elles abritent entre une et quatre chambres pour le plus grand confort des familles et des groupes d’amis. Le mot détente prend tout son sens sur la terrasse privée équipée d’un jacuzzi. En apothéose, la

somptueuse villa duplex présidentielle compte cinq chambres, un sauna, un hamam, des piscines intérieure et extérieure, une salle de sport et un rooftop avec jacuzzi.

sans interruption, sans oublier une pâtisserie, un chocolatier, un restaurant de plage, un restaurant pour enfants au Maxxi Land, un glacier réputé pour sa glace artisanale Mövenpick, onze bars et une rue truffée de bonnes tables où déguster du poisson, mais aussi des spécialités turques ou italiennes. Mais le hotspot de la gastronomie reste le Gastro créé par le chef étoilé au Michelin Alfredo Russo. Côté vie nocturne, la fête bat son plein jusqu’à l’aube au Black Diamond, la discothèque exclusive du complexe perchée sur une falaise pittoresque.

PLAISIR SANS FIN

Au Maxx Royal Kemer Resort, le faste des hébergements trouve un écho dans un service et des installations haut de gamme. Les restaurants rénovés excellent à faire voyager les papilles dans le monde entier. Les trois établissements gastronomiques se complètent d’un restaurant à la carte ouvert tous les jours

Cet article a été rédigé en étroite collaboration avec Maxx Royal Kemer Resort. maxxroyal.com

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STYLE

LIFESTYLE

L’MIDA

À la carte de ce restaurant situé à deux pas de la place des épices ? Des spécialités marocaines revisitées, comme les gnocchis berbères, par la Chef Nargisse Benkabbou et de délicieux cocktails. Très belle terrasse avec vue sur la ville ocre. 78 bis Derb Nkhel Rahba Kdima, Marrakech 40030. lmidamarrakech.com

LE GOÛT DE MARRAKECH

Déambuler dans les lieux immortalisés par Yves Saint Laurent, pousser la porte d’une oasis secrète, se ressourcer avec un hammam traditionnel, faire frétiller ses papilles… Nos adresses de prédilection où se laisser happer par le charme de la ville rouge. Par Malvine Sevrin

BACHA COFFEE

Ce luxueux temple du café est niché au cœur du palais Dar el Bacha (le Musée des Confluences). On y savoure plus de 200 variétés de café issues des meilleures récoltes Arabica au monde. Route Sidi Abdelaziz, Marrakech 40000. bachacoffee.com

CHABI CHIC

Passage obligé dans cette antre de la déco pour ramener un bout de Marrakech chez soi. Assiettes, tasses, vases, bougeoirs et autres objets revisitent avec modernité les motifs traditionnels marocains. Chaque pièce est unique car fabriquée à la main. 1 Rue Yves St Laurent, Majorelle, 40000 Marrakech. chabi-chic.com

FONDATION JARDIN MAJORELLE - NICOLAS MATHÉUS. JOSEPH OUECHEN. PRESSE.

LE MUSÉE YVES SAINT LAURENT MARRAKECH

Juste à côté du Jardin Majorelle, le musée Yves Saint Laurent Marrakech expose une partie des créations du couturier inspirées par l’art berbère et ses voyages au Maroc. Les créations issues des archives de la Fondation Saint Laurent changent au fil des mois. L’occasion d’admirer quelques-unes des pièces les plus iconiques : la cape Bougainvilliers, la Saharienne, la robe Mondrian ou encore le Smoking. Un joli écho au musée parisien pour comprendre l’importance de l’influence marocaine sur le travail du couturier. Rue Yves Saint Laurent, Guéliz, 40090 Marrakech. museeyslmarrakech.com. Entrée 130 dh, possibilité d’acheter un billet combiné avec le Jardin Majorelle.

LE JARDIN SECRET

Cet écrin de verdure est l’endroit idéal où se couper de l’agitation des souks ou trouver un coin d’ombre. Il abrite l’un des plus grands et antiques riads de la médina. Ses espaces verts sont scindés en deux parties : un jardin exotique et un jardin islamique. Bercé par le clapotis d’une vasque en marbre, on se balade dans les allées décorées de zellig turquoise et de bejmat (tesselles carrées de terre cuite émaillée) provenant de Fès. Admirez les portes en bois de cèdres marquetées et décorées de peintures géométriques typiques de l’artisanat marocain. Un véritable havre de paix au cœur de la vibrante médina. 121 Rue Mouassine, 40030 Marrakech. lejardinsecretmarrakech.com. Entrée 80 dh.

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LE JARDIN MAJORELLE

Au cours de ses voyages, Yves Saint Laurent est littéralement tombé amoureux de Marrakech. Au point qu’en 1980, il achète avec Pierre Bergé le Jardin Majorelle pour le sauver d’un projet immobilier. Telle une peinture, des nuances de jaune, orange, et du fameux bleu Majorelle viennent trancher avec les camaïeux de verts des nombreuses variétés de cactus, palmiers et autres plantes exotiques. Au milieu de l’immense collection végétale du jardin, une colonne honore tout en sobriété la mémoire du duo YSL-Bergé. À la fin du parcours, la galerie Love présente les célèbres cartes de vœux dessinées par le couturier au fil des années. Rue Yves Saint Laurent, Guéliz, 40090 Marrakech. jardinmajorelle.com. Entrée 150 dh.

AZAR

Ce restaurant à Guéliz est the « place to be » pour un dîner le soir. Spécialités marocaines à tomber et ambiance festive assurée par le show des danseuses orientales et la musique live. Rue de Yougoslavie, Guéliz Marrakech. azarmarrakech.com

Pour une expérience ultra luxe, rendezvous au Royal Mansour. Avec sa structure immaculée en dentelle forgée, le spa de ce palace 5 étoiles est l’un des plus beaux au monde. On profite d’un hammam dans la plus pure tradition. Comme les anciens hammams, il se compose de trois salles en enfilade : chaude, tiède et froide. Le soin débute dans une pièce chauffée à 50 degrés. Couché sur le marbre, le corps est d’abord enduit d’un savon noir pour préparer la peau, avant d’être gommé énergétiquement à l’aide du gant traditionnel. Une fois la peau débarrassée de ses impuretés, on profite d’un gel douche, shampoing et masque capillaire de la gamme MarocMaroc aux odeurs divines d’amande. On termine en se plongeant quelques secondes dans un bassin d’eau froide pour relancer la circulation sanguine. Rue Abou Abbas El Sebti, 40000 Marrakech. Hammam Signature du Royal Mansour (75 min) 1440 dh la semaine, 1600 le week-end.

FONDATION JARDIN MAJORELLE - NICOLAS MATHÉUS. PRESSE.

LE SPA DU ROYAL MANSOUR

LIFESTYLE

LALLA

Soutenant des arcs orientaux, cet ancien riad rénové a conservé ses colonnes d’origine en pierre d’Essaouira qui offrent au lieu des airs de petit palais. Le lieu intimiste présente 5 chambres dont 3 suites. Au sous-sol, le spa s’articule autour d’une piscine centrale et comprend un jacuzzi, un hammam traditionnel, un sauna et propose des traitements à la carte.

35 Boulevard El Mansour Eddahbi, 40000 Marrakech. shoplalla.com.

Infos et réservations sur riadnyla.com

SHTATTO

On grimpe sur ce très chouette rooftop pour une pause goûter, un lunch ou un apéro au coucher du soleil. Un lieu branché mais pas guindé, et une très belle vue sur la médina en prime. 81 Derb Nkhal, Rahba Lakdima, Marrakech 40030.

LENNY PELLICO. ACHRAF CHAGOUFI. PRESSE.

Dans cet havre de paix, on trouve sept chambres nommées d’après les noms d’anciens villages berbères marocains : Kaouki, Tata, Ouzoud, Isli, Tislit, Tafraout, et la suite Merzouga. Toutes sont décorées dans un style bohème qui reflète à merveille l’artisanat berbère. Coussins brodés, paniers et chapeaux de paille tressés, tapis traditionnels… Un délicieux petit-déjeuner maison est servi chaque matin sur le rooftop. Infos et réservations sur riadlepelerin.com

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DÉTENTE ET RAFFINEMENT AU RIAD NYLA & SPA

Les sacs en éponge sont la signature de cette jolie boutique située à Guéliz. Les teintes vibrantes des créations nous donnent envie de craquer sur tout, de la trousse de maquillage au cabas XXL.

AMBIANCE BERBÈRE AU RIAD LE PÈLERIN

STYLE

Malte et Gozo, ces deux îles sœurs, proches de la Sicile et de la côte africaine, offrent un dépaysement total. Leurs cités comme leurs paysages inspirent les cinéastes et leur gastronomie vaut le détour. On y a même appris quelques recettes. Reportage. Par Joëlle Lehrer

1. Les Salines de Gozo. 2. Les maisons au charme fou. 3. Le ftira, du pain et des pizzas. 4. Le Maldonado, une adresse gastronomique.

Pure Malte

LIFESTYLE

L 2

COLOURSPEAK KERRY G. GLENAKI TRAVEL. VISIT MALTA. JOËLLE LEHRER. PRESSE.

e ferry pour Gozo est plein. La traversée a l’air de durer le temps d’un battement de cils. À l’arrivée, je pars en bus pour mon rendez-vous à Victoria (aussi appelée Rabat) avec George Larry Zammit, sur la Place de l’Indépendance. George, un quinquagénaire bon vivant, a grandi à New York mais chaque été de son enfance s’est déroulé à Gozo, l’île de ses ancêtres. L’homme y a pris ses quartiers, à l’âge adulte, ouvert un café où l’on sert du café torréfié, ici-même, et un restaurant, le Maldonado. La particularité du Victoria Central, le café, n’est pas seulement que l’on y sert un breuvage délicieux mais aussi que dans sa salle arrière, se trouve un cinéma ! « On y diffuse des blockbusters », assure le boss. George connaît tout et tout le monde sur cette île de trente et un mille habitants. Du manager d’Elton John, qui possède une propriété non loin, jusqu’à l’épicier où il s’approvisionne en légumes et en fromage de brebis. Ce fromage avec lequel il va m’apprendre à cuisiner des pastizzi. Dans un dédale de rues où les maisons témoignent des styles de prédilection des différents envahisseurs successifs (arabes et anglais notamment) et de la ferveur catholique des habitants (le portrait de leur saint patron est affiché aux fenêtres),

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George m’entraîne au Maldonado. Un restaurant à la façade rose orange où l’accent est mis sur les produits du terroir. L’enseignement de la cuisine gozitaine commence par la pâte. Pour les pastizzi, sorte de chaussons à la pâte feuilletée, la pâte diffère, par exemple, de celle du croissant. Après avoir malaxé la pâte, je la plie en demi-lune et y glisse une bonne cuiller de fromage de brebis. Ensuite, je referme sur les côtés. Le pastizzi cuira au four durant vingt minutes. Il faut qu’il soit doré aussi bien au-dessus qu’à la base pour qu’il soit croquant. Le plat suivant est celui des raviolis, farcis eux aussi de fromage, et saucé à la tomate. J’apprends à refermer délicatement la pâte du bout des doigts. Et lorsque je goûterai « mes » raviolis, je penserai n’en avoir jamais mangés d’aussi délicieux… PIZZA À GOZO

Les Maltais ont inventé leur propre pizza. Elle s’appelle la ftira. Chez Tal-Furnar, à Xaghra, ce qui était autrefois une boulangerie s’est transformé en auberge. Mais le four à pain, vieux de cent trente ans, est toujours le même. Annamaria Farrugia, la patronne, m’enseigne son secret de la pâte à ftira et m’incite à lui donner la forme que je désire. « Pourquoi pas un cœur ? », me dis-je. Les gens d’ici aiment souvent la ftira aux pommes de terre. Mais je préfère l’accompagner de thon et de tomates. Annamaria explique que le four est régulièrement sablé avec le sable de Rambla Bay, ce qui donne un léger goût de sel au pain et au ftira d’ici. Puisqu’on parle de sel, je prends le cap sur les salines de Xweijni où se fait la récolte du sel de mer depuis près de quatre siècles. On dirait des mini-piscines. L’endroit est célèbre pour fournir en sel de mer tout Gozo et Malte. Il a même figuré dans une série Netflix. Et comme l’on parle de séries télé et de cinéma, j’apprends que Gozo a servi de lieu de tournage à Beyond The Sea, le film de et avec Angelina Jolie où son mari d’alors, Brad Pitt, n’en menait pas large. À cette époque, le couple célèbre a pu siroter un délicieux cocktail à base de framboises au Kempinsky San Lawrenz Hotel en admirant les palmiers qui ••• bordent la piscine extérieure…

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LIFESTYLE 1

NOS ADRESSES Victoria Central Cafe,

1 Independence Square, Victoria, Gozo, info@victoriacentral.com Maldonado Bistro,

8/9 Assumption Str/18 Mons. Luigi Vella Str, Victoria, Gozo, info@maldonado.com.mt Tal-Furnar,

2 1. Détente au Kempinski Hotel San Lawrenz. 2. Mdina, la magnifique cité, lieu de tournage de Game of Thones. 3. Tyrone Mizzi, chef du Bahia.

136 Triq Gnien Xibla, Ix-Xaghra, Gozo Xweijni Salt Pans,

Zebbug, Gozo

Kempinski Hotel San Lawrenz,

San Lawrenz, Gozo, kempinski.com Corinthia Palace,

De Paule Avenue, San Anton, Malte, corinthia.com Bahia Restaurant,

Corinthia Palace, De Paule Avenue, San Anton, Malte, bahia.com.mt Golden Island Ltd,

Malte, goldenislandhoney.com San Niklaw Estate,

Triq Xrobb L-Ghagin Sqaq Nru 7, Zejtun, Malte, info@sanniklaw.com

AFTERNOON TEA PARTY

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À Malte, La tradition du thé à l’anglaise reste un must, comme je peux m’en apercevoir à l’Hôtel Corinthia, à San Anton. Au jardin, une certaine étiquette est à respecter. Ainsi, la demande est faite d’être habillé.e avec tenue (et donc, pas débraillé.e) et de ne pas faire de bruit avec ses couverts. Une note explicative m’apprend que l’afternoon tea party ou thé de l’aprèsmidi se tient, ici, selon les préceptes de Jane Austen, elle-même. J’imagine que feue Elizabeth II, qui séjourna durant ses premières années de mariage sur l’île, respectait l’étiquette de l’afternoon tea party. Après une petite coupe de champagne, je choisis le thé robuste qui porte le nom de l’hôtel et comporte quelques notes de miel et d’épices. Les petits gâteaux, toasts et scones que l’on me sert pour l’accompagner sont raffinés. Et ils mêlent les influences maltaises, anglaises et françaises. Quelques longueurs de piscine s’imposeront après ce goûter copieux. Bien moins traditionnel qu’il n’y paraît, tel est le motto du restaurant Bahia, fier

de compter une étoile au Michelin. Situé à l’Hôtel Corinthia, décoré avec goût et un faible pour le gris clair, le blanc et des pointes d’orange, le Bahia compte sur la créativité d’un jeune chef, Tyrone Mizzi. Articulée autour de trois thèmes, le passé, le présent et le futur, la cuisine proposée est gastronomique et souvent audacieuse. Et où, ailleurs, imaginerait-on d’assortir du poisson avec du houmous ? LE MIEL ET LE VIN

Ray Sciberras travaillait comme chimiste avant de se découvrir une passion pour l’apiculture. Avec son épouse Denise, une charmante blonde, il a monté sa boîte, Golden Island Ltd, et gère une quinzaine de collines où vivent ses ruches. Il me rappelle que Malte tient son nom de « miel ». C’est donc assez naturellement que l’apiculture se développe ici. Avec leur aide, et équipée comme une cosmonaute ou presque, je m’en vais observer les abeilles. Les conseils des apiculteurs sont 1° ne pas faire de geste brusque, 2° ne

pas partir en courant. Je suis pétrifiée mais je résiste car, voir Ray et Denise nourrir les abeilles, c’est un spectacle que l’on ne peut manquer. Le miel cultivé par ces dames et leur reine a déjà été récompensé en Angleterre comme en France. Il n’a rien d’un sirop sucré. En traversant en gondole, appelée aussi le luzzu, le bras de mer qui sépare La Valette des Trois Cités et parcourant quelques kilomètres de campagne, je fais halte à San Niklaw. Là où John Cauchi, chirurgien-pédiatre de métier, fait prospérer les vignobles hérités de son aïeul. Un Italien à qui l’armée napoléonienne a laissé une chance. Et quelle chance ! John propose des dégustations de vins - les meilleurs sont servis dans les restaurants huppés de l’île - comme le Mourvèdre rouge ou le Despatch. John sait exactement quel accompagnement convient à chacun de ses vins et le moins que l’on puisse dire est qu’il est généreux. Une générosité que l’on retrouve partout à Malte comme à Gozo. Pour plus d’infos, visitmalta.com

TYRONE MIZZI. GLENAKI TRAVEL. VISIT MALTA. JOËLLE LEHRER. PRESSE.

x Voyage Hotels

Les plages tranquilles et les bateaux de pêche traditionnels ne sont pas les seuls atouts du village pittoresque de Torba, en Turquie. Sa baie abrite aussi un complexe all-in cinq étoiles : le Voyage Hotel Torba, véritable emblème du luxe moderne.

PRESSE.

Un havre de luxe en bord de mer

Envie de vacances relaxantes au soleil ? Direction la Riviera turque où les hôtels Voyage Torba & Torba Private déroulent leur tapis rouge dans leurs 345 chambres et suites élégantes décorées dans le style méditerranéen. L’architecture extérieure et la décoration intérieure s’inspirent de la beauté et de la sérénité de la nature environnante. La toile de fond idéale pour se détendre sous la caresse du soleil. ARCHITECTURE ÉCOLOGIQUE

L’hôtel au design contemporain joue la carte du confort et de la zénitude à travers une palette de tons de terre comme le brun, le blanc et le vert rehaussés de touches subtiles d’or et de bronze. Les jardins luxuriants, les piscines intérieures et la plage s’intègrent harmonieusement dans son style d’architecture et de décoration pour créer un havre de paix et de luxe. DES HÉBERGEMENTS AU CONCEPT INNOVANT

Les chambres du Voyage Hotel Torba offrent une vue imprenable sur la grande bleue ou les jardins environnants, tandis que les suites disposent en outre d’un jardinet ou d’une terrasse. Les vacanciers en quête d’une plus grande intimité peuvent opter pour les suites Deluxe Lagoon réparties autour d’une grande piscine commune. Ils bénéficient également d’un accès exclusif au bar privé et au restaurant.

AMUSEMENT GARANTI

Fort de ses différents concepts d’hébergement, le Voyage Hotel Torba a tout du choix idéal pour les couples, les familles avec enfants et les groupes d’amis. Tout le monde s’amuse, du plus jeune au moins jeune. Les parents peuvent savourer un soin bienfaisant au centre de remise en forme Sense, pendant que les enfants profitent d’un vaste programme d’animations au miniclub et au kids’club. Pour les amateurs de plaisirs aquatiques, le Voyage Hotel Torba déploie des piscines fraîchement aménagées, des plages battant pavillon bleu et un parc aquatique. Une salle de sport super équipée et des terrains de tennis complètent l’offre.

DÉCOUVERTE GASTRONOMIQUE

Last but not least, le Voyage Hotel Torba séduit aussi par sa large palette culinaire. Le complexe dispose d’excellents restaurants à la carte dans la foulée du Degusto où spécialités turques et internationales se côtoient. Sans oublier le coin snacks, le buffet de glaces, les bars conceptuels, la pâtisserie et le bar à fruits pour se régaler tout au long de la journée. Bref, toutes les gourmandises sont permises.

Cet article a été rédigé en étroite collaboration avec Voyage Hotels. voyagehotel.com

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TONI & GUY BELGIQUE LA STAR C’EST VOUS!

Happy Birthday Toni & Guy ! l’enseigne emblématique fête cette année ses 60 ans d’existence! Fondé par les frères Toni et Guy Mascolo en 1963 avec un premier salon ouvert dans le sud de Londres, aujourd’hui TONI & GUY est le plus grand groupe de salons indépendants au monde. Partenaire officielle depuis plus de 20 ans de la London Fashion week, la

marque mondialement connue est représentée à Bruxelles par Badra Saidi. Pour Badra Saidi, la coiffure est plus qu’un métier, c’est une passion. Elle débute sa collaboration comme shampouineuse, formée à l’académie Toni & Guy de Londres, elle forge ses armes et part travailler un an à Sydney en Australie. Directrice artistique à l’Académie Toni & Guy en Belgique, nommée au rang des meilleurs coiffeurs à l’international par les jurés confirmés de TONI&GUY, Badra Saidi gère aujourd’hui 2 salons à Bruxelles dans les quartiers Sablon, et Fort Jaco à Uccle. Badra et ses équipes répondent aux demandes de tous les clients, coupes, couleurs où prestations plus techniques, les salons sont ouverts à tous. Chacun des deux salons a son identité, où se mêlent technologie et modernité dans une ambiance à la fois chic et branchée pour une autre vision de la coiffure, une approche innovante et avant-gardiste.

Des équipes d’artistes

À Bruxelles comme partout dans le monde, chaque année les équipes Toni & Guy sont formées à Londres sur les nouvelles techniques et sont à la pointe des coupes et couleurs les plus tendances. À votre écoute, c’est une véritable relation de confiance qui s’instaure en vous et votre styliste. Une consultation gratuite vous est proposée et vous ne repartirez pas uniquement avec une nouvelle coupe, mais avec un véritable diagnostic capillaire. N’hésitez pas à entrer pour demander le prix d’une prestation, suivant l’expérience du styliste qui s’occupera de vous plusieurs tarifs différents vous seront proposés.

Osez !

Chaque année, une nouvelle collection permet de proposer les toutes dernières tendances. Pour 2023 la nouvelle collection Toni & Guy Re-Vibe s’inspire de vous. Pendant la crise sanitaire et les confinements, audacieuses et courageuses, vous avez vous-même coupé ou coloré vos cheveux. Avec la collection Re-Vibe, Toni & Guy créer un nouveau mouvement celui de l’authenticité, de la confiance en soi, vivre pleinement votre vie dans le look qui vous correspond vraiment, sans limites, pour montrer à tous qui vous êtes. Les produits coiffants utilisés ne proviennent que de marques professionnelles afin de vous assurer la meilleure qualité possible. Le meilleur coiffeur de Bruxelles pour exécuter la coupe de vos rêves saura comprendre vos demandes, vous conseiller au mieux et mettre expertise et savoir-faire à votre service pour vous garantir le plus beau des résultats !

TONI & GUY FORT JACO Chaussée de Waterloo 1350, 1180 Uccle Tél. : +32 2 374 29 40 www.toniandguy.be

TONI & GUY Sablon Rue Joseph Stevens 31, 1000 Bruxelles Tél. : +32 2 880 66 99 www.toniandguy.be

RECOMMANDATIONS OSEZ LE CENTRE-VILLE

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BEAUTY BEE

VOTRE INSTITUT D’ESTHÉTIQUE ET CENTRE DE FORMATION À ESTAIMPUIS ! Nawel Besseghier est une femme passionnée et déterminée. Ainsi en 2021, après 7 années à se former et acquérir de l’expérience, elle décide enfin d’ouvrir son propre institut, pour exercer son métier passion. Un parcours

qu’elle a enrichi tout en étant même diplômée de la célèbre Phibrow Academy en tant que Phibrow Artist !

Beauty Bee propose donc des prestations variées comme le microblading, le microneedling, BBgGlow, Le Candy Lips ou l’Hydra Facial par exemple. Vous êtes invitée à vous détendre et à profiter du moment pour vous ressourcer. C’est une expérience beauté inoubliable qui vous est offerte dans un cadre élégant et apaisant à l’esprit girly chic pour un moment hors du temps. Nawel Besseghier aime aussi partager et transmettre. C’est pourquoi Beauty Bee est aussi un centre de formation pour toutes celles qui souhaitent développer leurs compétences et leurs techniques en matière de beauté. Le centre propose quatre formations techniques : l’onglerie, le blanchiment dentaire, la pose d’extensions de cils et enfin l’hydrafacial. Une équipe de professionnelles diplômées et certifiées vous encadre et vous accompagne tout au long de votre parcours afin de vous permettre de développer votre expertise et votre savoir-faire.

Installé à la frontière à 15 min de Lille, Beauty Bee est l’adresse beauté par excellence pour se sublimer et donner vie à ses rêves professionnel…

L&NS LETICIA

COACH NUTRITIONNEL & PERSONAL TRAINER

Pour perdre du poids, dites adieu aux privations ! Afin d’adopter un meilleur équilibre alimentaire, Leticia, avec L&NS, propose une approche holistique qui allie coaching, psychologie, nutrition et sport. Ni régime ni médicament, mais un accompagnement à distance ou au local, sur mesure et en toute confidentialité afin de rééquilibrer votre alimentation et retrouver poids de forme et confiance en soi. Partenaire de Decathlon Health & Well-being Leticia vous propose ses formules détox personnalisées et ses livres de recettes pour vous aider au quotidien. Rue des Tris 11, 5640 Biesme Belgium Tél. : +32 4 78 51 76 09 – www.lns-nutrition-sport.be

WELLNESS HELENA

DÉCOUVREZ LE PARADIS DE LA DÉTENTE, UN SPA PRIVÉ NICHÉ AU CŒUR DE BRUXELLES

Situé dans un cadre tranquille, Wellness Helena offre une oasis de calme et de sérénité. Dès que vous franchissez les portes, une ambiance apaisante vous enveloppe, tandis qu’une équipe chaleureuse se dédie pleinement à votre bien-être.

Détendez- vous dans un bain à remou revigorant, ressourcez-vous dans un sauna et un hammam revitalisant ou offrez-vous un massage relaxant prodigué par des thérapeutes qualifiés. Vous y trouverez également, une grande piscine relaxante, des séances d’aquagym, d’aquazumba et des évènements occasionnels d’aqua sophrologie revigorants. Que vous souhaitiez partager ce moment avec un partenaire ou en profiter avec un cercle restreint d’amis allant jusqu’à 20 personnes, vous avez la possibilité de réserver le spa et savourer ensemble une expérience relaxante. Il est possible de venir sur rendez-vous pour profiter de la piscine pour nager tout simplement. Préparez-vous à plonger dans un océan de tranquillité et à ressentir une profonde relaxation qui perdurera bien après votre départ. 225 Rue de Gibraltar, 7730 Estampuis – Belgique Prise de RV en ligne sur : www.beautybee-7730.com Instagram / Facebok : @beautybee59

Av. Hélène 10, 1082 Berchem-Sainte-Agathe Brussels – Belgium Plus d’information sur : www.wellnesshelena.be

RECOMMANDATIONS OSEZ LE CENTRE-VILLE

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RAPHAELI’S

LE SALON DE COIFFURE D’EXCELLENCE

Tina est une femme déterminée et passionnée par son métier. Après un parcours de formation classique et 25 ans d’activités en Allemagne et en Belgique, elle ouvre en 2015, au cœur de la très belle ville de Bruxelles, son propre salon : Raphaeli’s. Le salon mixte est convivial, une fois le seuil franchi vous entrez dans un nouvel univers, l’atmosphère est chaleureuse, l’ambiance cosy et par leur sens de l’écoute et leurs conseils, Tina et sa fille Raphaela ont su créer une relation unique avec leurs clientes.

Plus qu’un métier une passion

Pour Tina le plus important est la confiance et l’honnêteté, son seul but : apprendre à vous connaître pour que vous soyez enfin vous-même ! Pour cela Tina aime développer une complicité avec sa clientèle, comprendre ce que vous voulez pour un résultat qui vous correspond tel est son crédo !

Des techniques d’excellence

Au sein de son salon, toute l’équipe réalise toutes sortes de prestations capillaires, et vous profitez des meilleurs produits de gammes professionnelles comme Kerastase, L’Oréal et le botox lissage Myriam K. Soins, coupes, brushings, extensions, balayages, lissages… Spécialiste des coupes sur cheveux fins, et des extensions quel que soit votre âge, votre type de cheveux, toute l’équipe met à profit les dernières techniques de coupe et de coloration. La mise en valeur de votre visage est leur priorité ! Des extensions en cheveux 100 % naturels et différentes technique vous sont proposées Kératine, à bande, à clip… ici on embellit votre chevelure pour qu’elle soit au meilleur de sa forme. Ne cherchez pas plus loin Raphaeli’s est fait pour vous !

Star Colorist certifiée par l’Academy L’Oréal

Styliste, visagiste et coloriste confirmée, Tina travaille la couleur comme personne ! c’est chez notre experte qu’il faut se rendre pour un blond parfait. Après un diagnostic pointu de votre cheveu, pour réparer une couleur ratée, ou choisir un blond polaire, un ombré balayage ou un highlights le résultat sera bluffant. Chaque coloration est faite « sur mesure », car chaque cliente est différente et chaque chevelure à son histoire. Tina ne réinvente pas votre cheveu, mais l’embellit, le soigne, pour qu’il soit au meilleur de sa forme, ni ammoniaque et pas d’oxydation, vos cheveux sont préservés. Messieurs, vous n’êtes pas oubliés ! chez Raphaeli’s prend aussi soin de vous, pour une coupe, un rasage ou redonner du lustre à votre barbe. Bien-être, relaxation, professionnalisme et émotion, pour femmes, hommes et enfants Raphaeli’s un rendez-vous à ne pas manquer !

RAPHAELI’S Rue Saint-Michel 25, 1000 Bruxelles Tél. : 02 217 54 21 www.raphaeliscoiffure.be RECOMMANDATIONS OSEZ LE CENTRE-VILLE

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ANNINA

KAINDLY

Issue d’une longue lignée de stylistes et passionnée de mode, Annina a l’expérience des plus grandes marques de haute couture et un merveilleux savoir-faire. Elle reçoit chaque future mariée sur rendez-vous afin de pouvoir se consacrer entièrement à vous et à la robe unique dont vous rêvez depuis toujours. Style, matières, transformations... Magique... Sans oublier de très belles robes de cocktail et une jolie collection de prêt-àporter... Comme chaque cliente qui franchit la porte de la jolie boutique d’Annina, vous en ressortirez avec des étoiles plein les yeux !

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SLOWTOUCH, JULIEN FOCKEDEY MASSAGES BIEN-ÊTRE ET THÉRAPIE PSYCHOCORPORELLE Depuis plus de 5 ans, Julien Fockedey a choisi la voie du bien-être. Pour un mal-être, un problème émotionnel, des questions physiques ou simplement pour se régénérer, Julien par son approche holistique prend en compte le corps, le mental et les émotions de chacun. Des mots pour guérir vos maux… Notre corps nous parle… et bien plus qu’un massage Julien vous propose un moment privilégié avec vous-même. Il prend en compte votre globalité, pour vous apprendre à reconnecter vos énergies et trouver une forme d’harmonie entre votre corps et votre esprit. Il vous apprend à écouter vos sensations, à relâcher les tensions. Les douleurs expriment ce qui ne va pas et Julien sait les lire. Profondément humaniste ni gourou ni magicien il prend en compte votre histoire, le langage de votre corps et de vos émotions. Julien, certifié en massages ayurvédiques (Tapovan Open University), vous offre un moment de détente et de lâcher-prise, hors du temps. Pas de protocole, car vous êtes unique ! Ainsi chaque massage est personnalisé en fonction de vos tensions du moment, de votre vitalité du jour, il combine différentes techniques sur une base de massage ayurvédique comme l’abhyanga, mais aussi des massages basés sur le shiatsu, le massage californien, la réflexologie plantaire et la relaxation coréenne. Julien développe ses compétences, apprend et évolue en permanence; il approfondit notamment la « Relation d’Aide par le Toucher © », une approche psycho-corporelle qui implique que le corps et l’esprit sont liés dans un dialogue permanent. Julien vous reçoit entre autres au Centr’Emoi. Centr’Emoi, rue Émile Francqui, 6 B-1435 Mont-Saint-Guibert Tél. : +32 (0) 477 36 09 74 — www.slowtouch.be RECOMMANDATIONS OSEZ LE CENTRE-VILLE

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STYLE

LIFESTYLE

MASTERCLASS

LE GASTRONOME, UNE ÉTOILE ARDENNAISE

C’est le duo étoilé qui monte. L’un est plébiscité pour sa technique, l’autre, pour sa créativité. À moins de 30 ans, Sébastien Hankard et Jean Vrijdaghs ont offert une étoile au Michelin à leur adresse wallonne, adorée des Flamands. À Paliseul, en province de Luxembourg, ils déclinent leur passion au gré de produits du marché. Par Aurélia Dejond

eur secret ? Se nourrir mutuellement, régis par le même amour du vrai bon produit et de ce que le terroir a à offrir. Un seul mot d’ordre : rendre leurs lettres de noblesses aux producteurs et artisans locaux. « Nous nous mettons véritablement au service du produit, autant pour le découvrir sous toutes les coutures que pour le sublimer e t en faire la s tar de nos assiettes. Ce qui nous anime lors de la création de chaque nouvelle carte ou menu, c’est de raconter une histoire à travers un produit avec lequel on a réellement pris le temps de faire connaissance : partir à la rencontre du producteur et comprendre sa philosophie, cette démarche en amont est fondamentale à nos yeux. Les fourneaux sont notre laboratoire de prédilection pour le mettre au mieux en valeur à travers des déclinaisons qui nous ressemblent : pousser un produit dans ses derniers retranchements et à son maximum, le sortir de sa zone de confort, c’est un défi quotidien qui nous booste à 100 % ! »

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LA RECETTE ESTIVALE ULTIME Pour 4 personnes 1 filet de turbot (ou autre poisson blanc), 200 g de petits pois frais, 2 aubergines, 50 g de vinaigre de Xérès, 50 g de miel, 200 g d’huile de pépin de raisin, 50 g de basilic frais, 200 g de lait coco, 100 g de crème double, 40 g de jus de citron, 4 fleurs de pensée, 100 g de beurre

En cuisine : Nettoyer et portionner le poisson en 4. Blanchir la moitié des petits pois dans l’eau bouillante salée (15 min), égoutter, mixer. Passer au chinois fin pour obtenir une purée bien lisse, ajouter 35 g de beurre, saler. Blanchir l’autre partie des petits pois à l’eau salée (3 min). Rafraîchir directement. Tailler les aubergines en cubes de +/- 0,5 cm. Faire suer les aubergines dans 50 g de beurre, ajouter le miel et faire confire. Déglacer le confit avec le vinaigre de Xérès, saler et mixer. Passer au chinois fin pour obtenir une purée bien lisse. Mixer l’huile de pépin de raisin et le basilic frais effeuillé. Filtrer et maintenir au frais. AU POI NT D’AVOI R DÉCROCHÉ U N E PR E-

Dans une casserole, mettre la crème double, le lait de coco et le jus de citron. Mélanger et saler. Garder de côté, tiède.

EQUINOX LIGHT PHOTO.

MIÈRE ÉTOILE AU MICHELIN AVANT L’ÂGE DE

TRENTE ANS, onze mois seulement après l’ouverture, en 2019. Ou la récompense d’une cuisine sincère, vitrine d’un locavorisme revendiqué, prônant une assiette éco-responsable, durable et en phase avec la nécessaire conscientisation à un mieux-manger au service de la santé de tous et de celle de la planète. « Être pédagogue et sensibiliser aux circuits-courts et à l’importance d’une nourriture locale fait partie intégrante de notre mission. Notre credo est d’aiguiller et d’orienter vers une consommation raisonnée. Cette étoile, c’est une vraie cerise sur le gâteau dans notre défi de relancer un établissement réputé, une institution qu’on n’a pas hésité à reprendre, désireux de mettre une région en valeur et d’en faire connaître les acteurs ». UNE ADRESSE EN OR POUR L’ÉTÉ, puisque l’établissement propose également 8 chambres d’hôtels et un gîte, où le

duo prend plaisir à proposer un petit déjeuner en hommage au terroir. « Notre bonheur quotidien est de faire plaisir aux gens. Nous ne sommes que la pointe de l’iceberg, poussés par une équipe motivée, motivante et soudée sans laquelle nous ne serions rien. Proposer une expérience totale en plein cœur des Ardennes, en faire une destination de choix qui allie nature et gastronomie, être fiers de cette région pépite qui offre 31 promenades différentes au départ du restaurant, à pied ou à vélo, avec de superbes points de vue jusqu’aux abords de la Semois…si ce n’est pas le bonheur, ça y ressemble. Nous faisons un métier magnifique ! » le-gastronome.be

Assaisonner le turbot coté chair. Mettre le beurre et un trait d’huile de basilic dans une poêle et faire fondre jusqu’à ce que le beurre soit mousseux. Disposer les morceaux de poisson coté peau sur la poêle, laisser cuire doucement. Arroser avec le beurre mousseux le coté chair. Retourner le morceau de turbot et terminer la cuisson délicatement. La chair doit résister très légèrement au passage d’une pique. Disposer deux c à s de crème coco dans une assiette creuse. Déposer le morceau de turbot au milieu. Ajouter 3 points de purée de petits pois (chaude) et 3 points de purée d’aubergines (tiède). Parsemer de petit pois juste tiédis dans l’huile de basilic et saler. Décorer avec les fleurs, terminer avec un trait d’huile de basilic dans la crème coco et citron.

SOIN SOLAIRE

Envie d'un beau teint doré ? Alors Lancaster Sun Beauty Face Cream SPF 30 est la crème idéale pour vous. Le Tan Activator Complex assure un teint sain et doré en un rien de temps. La formule avancée comprend également la technologie exclusive Full Light de Lancaster, qui cible 100 % du spectre solaire* (UVB, UVA, lumière visible et lumière infrarouge). Un soin qui protège la peau des méfaits du soleil et contribue à maintenir la fermeté et l'élasticité de la peau, ainsi qu’une hydratation longue durée. Propre et respectueux de l'océan. *Aucun produit solaire n'offre une protection complète contre les rayons du soleil.

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LE TANNEUR

LE RAPHIA STAR

C’est la matière estivale par excellence : le raphia, qui s’est fait une place de choix dans la maroquinerie, a inspiré une capsule de cabas pratiques et élégants à la marque Le Tanneur, férue de belles matières et dont le sens de la créativité se réinvente depuis 125 ans. Cinq variantes aux teintes douces et lumineuses, en phase avec l’été. 399 €, en boutique ou sur letanneur.com

Actu des marques Page réalisée par le service commercial

PETIT FILIPPE

SOUS LE SOLEIL EXACTEMENT

On craque pour cette marque néerlandaise mode et lifestyle dédiée aux bébés ! Pour l’été, on mise sur sa collection de maillots de bain UPF50+, disponible dans une palette de couleurs et d’imprimés intemporels. On les assortit au choix aux chaussures d’eau, aux ponchos ou aux vestes de bain pour protéger bébé dans un style inimitable !

KENZO

ODE À LA MASCULINITÉ

Parce que l’été évoque notamment l’eau salée qui ruisselle sur la peau, Kenzo a imaginé une nouvelle eau marine pour homme, solaire, boisée et délicate. Un voyage olfactif composé de 95 % d’ingrédients naturels dans une nouvelle déclinaison du flacon iconique, un bambou légèrement incliné, cette fois inspiré d’un vert d’eau translucide. Superbe ! En parfumeries et chez ICI PARIS XL. iciparisxl.be

petitfilippe.com

ORTA STORE x FLORENCE GEENS GREEN ATTITUDE

Elles ont à cœur de promouvoir et développer une mode durable. Leur mot d’ordre : produire européen. Quand Marion Schoutteten, fondatrice de la marque ORTA, s’associe à l’artiste pluridisciplinaire Florence Geens, experte du collage, de la peinture et du dessin, cela donne une collab’ 100 % belge et inédite, inspirée par la Californie. Pepsy !

ŠKODA ENYAQ LAURIN & KLEMENT ON THE ROAD AGAIN

Une troisième ouverture pour le groupe britannique David Lloyd Leisure. Dès l’automne prochain, au cœur du magnifique site The National Golf Brussels, le club conjuguera fitness, sports de raquettes, bien-être et santé premium, grâce à des équipements à la pointe et à des coachs personnels. Plus de 4.800 m2 dédiés au sport et au bien-être !

Un modèle haut de gamme rejoint la série de SUV tout électriques de Škoda Auto, portant le nom des fondateurs de l’entreprise tchèque, Václav Laurin et Václav Klement. Il se distingue par des caractéristiques de design extérieur et intérieur spécifiques et un grand nombre d’améliorations techniques, dont une autonomie élargie. Visionnaire !

davidlloyd.be

fr.skoda.be

DAVID LLOYD

MENS SANA IN CORPORE SANO

@OURGREATLOVEBUBBLE. PRESSE. AURÉLIA DEJOND.

Collection California Abstract sur orta-store.com ou en boutique, La Baraque : 16A Rue Jean Stas, Bruxelles

HOROSCOPE

Lion 23.7 – 23.8

ÉMOTIONS Vénus et Mars

insufflent un élan tout neuf à vos amours. À deux ou en solo, c’est l’occasion de prendre un nouveau départ. En bonus, une séduction magnétique (dès le 6). AMBITION C’est top ! Ce mois-ci, le ciel s’aligne sur vos désirs. À vous, initiatives inspirées, créativité florissante et reconnaissance méritée. C’est la saison idéale pour démarrer un projet personnel.

Vierge 24.8 – 23.9

ÉMOTIONS Vous pourriez être secrètement troublée par quelqu’un ou passer beaucoup de temps en introspection. Comptez sur la fin du mois pour vous apporter des réponses. AMBITION Il y a du changement dans l’air. Profitez-en pour faire le point, explorer de nouvelles options et poser des jalons, car Mars vous donnera le feu pour agir le mois prochain.

Balance 24.9 – 23.10

Par Carole Vaillant

CANCER

22.6 – 22.7

Assez rêvassé ! Une rencontre ou des espoirs vont prendre une tournure plus concrète (à partir du 6). À deux, comptez sur un vrai sentiment d’appartenance avec l’autre. ÉMOTIONS

La tendance est à la croissance. C’est une super période pour vous impliquer dans un projet collectif et trouver des soutiens.

GETTYIMAGES.

AMBITION

ÉMOTIONS Plus de glamour, d’affinités et de projets excitants. Grâce à Vénus, vos désirs et ceux de l’autre vibrent en harmonie. Une rencontre ? Banco sur le 7 ou le 11 ! AMBITION Mars met son énergie au service de vos objectifs. Comptez sur une dynamique de groupe et des soutiens actifs pour porter vos projets. En prime, une popularité en hausse.

Scorpion 24.10 – 22.11

ÉMOTIONS Exit routine et sentiments tièdes : dans ce ciel ouvert à la rencontre, l’amour redevient une aventure exaltante et imprévisible. À deux ou en solo, vous allez vibrer. AMBITION Mars dynamise le secteur pro, mais gare aux tensions, surtout avec l’autorité ou vos collègues masculins. Attendez-vous à batailler ferme pour imposer votre vision.

Sagittaire 23.11 – 21.12

ÉMOTIONS Vénus insuffle un élan

joyeux à votre vie amoureuse. De nouvelles options vont s’offrir à vous ; projets, rencontres, voyages, tout est ouvert et ça fait du bien (dès le 6). AMBITION Mars dynamise votre action et valorise votre esprit pionnier et créatif. C’est un début d’été parfait pour défendre vos idées ou élargir votre champ de compétences.

Capricorne 22.12 – 20.1

ÉMOTIONS Ce mois-ci, le plaisir est la priorité. À deux, le courant passe à tous les niveaux. Une relation naissante pourrait

LIFESTYLE

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aussi prendre de l’importance. AMBITION Un contexte optimiste et porteur valorise la créativité, avec des opportunités concrètes à la clé. Idéal pour affirmer votre singularité.

Verseau 21.1 – 18.2

ÉMOTIONS Vous ressentirez tout avec plus d’intensité. Vous pourriez faire une rencontre qui remet en question vos certitudes sur l’amour (dès le 6). AMBITION Le contexte est très stimulant mais encourage les jeux de pouvoir et les tensions. Misez sur la deuxième quinzaine pour rétablir le dialogue.

Poissons 19.2 – 20.3

ÉMOTIONS À deux, vous serez dans le même élan créatif et ludique. Seule ? Une complicité amorcée en ligne va prendre une tournure plus concrète. AMBITION C’est le moment idéal pour activer votre vie sociale, valoriser vos idées et trouver des soutiens. Des opportunités vont se profiler vers la fin du mois.

Bélier 21.3 – 21.4

ÉMOTIONS Vénus et Mars créent les conditions idéales au désir. À vous, émois frissonnants, élans partagés et possibles excitants ; l’amour se réinvente et vous avec. AMBITION Vous bénéficiez d’un contexte ultra-moteur qui valorise l’esprit d’entreprise et la créativité. C’est le moment de démarrer un nouveau projet.

Taureau 22.4 – 21.5

ÉMOTIONS C’est orageux, surtout en famille ou dans la sphère intime. En solo, une rencontre pourrait vous cueillir vers la fin du mois. AMBITION Le contexte est très dynamique et propice aux projets d’envergure, mais tenez compte d’un risque de stress et de tensions relationnelles.

Gémeaux 22.5 – 21.6

ÉMOTIONS Le Soleil vous gratifie d’un bonus de charisme et, dès le 6, Vénus sera à pied d’œuvre pour harmoniser vos relations et multiplier les occasions de rencontrer de nouvelles personnes. AMBITION Mercure valorise votre aisance relationnelle et votre sens du verbe. Si vous avez un projet à vendre, un message à faire passer ou juste envie de briller, c’est le moment (dès le 12).

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STYLE

LIFESTYLE

AIMEZ-VOUS VOTRE VISAGE ?

POUVEZ-VOUS PRENDRE UNE PHOTO DE VOUS ?

Oui, sauf mon nez qui a été cassé neuf fois lors de divers événements, sportifs ou même en festival lors d’un pogo. ÊTES-VOUS GARÇON OU HOMME ?

DORMEZ-VOUS LA NUIT ?

Non ou plutôt pour m’endormir, je mets des écouteurs pour suivre des débats. J’ai besoin d’entendre une voix. LE PLUS BEAU REGARD QUE L’ON AIT PORTÉ SUR VOUS ?

Celui de mon grand-père, la dernière fois que je l’ai vu avant son décès. Je me souviens de son regard bienveillant et de l’odeur de son pull. CITEZ UN.E AMANT.E RÊVÉ.E AU COURS DE VOTRE VIE ?

Je suis tellement amoureux actuellement que j’aurais du mal à penser à quelqu’un d’autre.

VOTRE PLUS GRAND PLAISIR SIMPLE ?

Les troisièmes mi-temps de hockey, le sport d’équipe que je pratique avec des amis. QUELLE EST VOTRE DERNIÈRE RECHERCHE GOOGLE ?

QUELLE EST VOTRE DEVISE ?

Fred again…, un d.j. et producteur anglais que j’adore. LE MEILLEUR CONSEIL QUE L’ON VOUS AIT DONNÉ AU COURS DE VOTRE VIE ?

Un conseil de Worakls, un artiste français, qui m’a dit : « Avant de faire de la musique pour les autres, fais de la musique pour toi, de la musique qui te plaît et de la bonne musique. » LE MENU DE VOTRE DERNIER REPAS ?

Avant les festivals, je suis dans un mood healthy. Donc, c’est du poulet avec du riz. VOTRE PLAISIR COUPABLE ?

Un petit verre de limoncello de temps en temps.

AIMEZ-VOUS VOTRE PRÉNOM ?

Pas du tout.

DANS LA VIE, FUIR, S’ADAPTER OU COMBATTRE ?

J’ai l’impression que je fais les trois. Au début, j’ai tendance à fuir, puis, je m’adapte et enfin, il m’arrive de combattre. LA PREMIÈRE FOIS OÙ VOUS VOUS ÊTES SENTI LIBRE ?

Le premier soir dans mon premier appartement. C’était la première fois où je vivais seul. J’éprouvais un sentiment de liberté, justement.

Ma mère m’a dit : « La vie, c’est comme un battement de cœur, il y a des hauts et des bas. Et si on ne connaît pas les bas, on ne peut pas vivre pleinement les hauts ». C’est devenu ma devise. QUELLE EST VOTRE CHANSON PRÉFÉRÉE ?

Touch de Daft Punk.

QUEL EST VOTRE ENDROIT PRÉFÉRÉ AU MONDE ?

Ma chambre.

QUELLES SONT LES COULEURS DE VOTRE PAYS IMAGINAIRE ?

Bleu, rouge et or.

LA PLUS GENTILLE CHOSE QUE L’ON AIT DITE À VOTRE SUJET ?

C’est un couple qui m’a dit avoir choisi l’un de mes morceaux pour la première danse à leur mariage.

HENRI PFR LE QUESTIONNAIRE

D.J. belge de réputation internationale, Henri PFR sera évidemment aux platines les deux week-ends de Tomorrowland. Mais son été est propice aux voyages, ainsi, il sera à l’Ushuaïa d’Ibiza, mixera au Vietnam comme en Tunisie et en France. Son nouveau single s’intitule Tiger Style et paraît sur Spinnin’ Records. Par Joëlle Lehrer

HENRI PFR

Je suis garçon quand je fais de la musique et homme lorsque je m’attèle à des choses plus administratives.