Baptiser notre enfant (2e édition)

Baptiser notre enfant Une liturgie réussie est toujours un savant mélange de tradition et de créativité…

Voici quelques pages pour vous aider à construire la célébration du baptême de votre enfant.

Qu’elle soit, pour vous, votre famille et vos amis, un moment fort !

Baptiser notre enfant

Ce´l e´brer

ISBN : 2-87356-304-4 Prix TTC : 2,45 €

Editions Fidélité Namur – Paris

9 782873 563042

fidélité

Baptiser notre enfant 2e édition

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Namur – Paris

© Éditions Fidélité 61, rue de Bruxelles 14, rue d’Assas BE-5000 Namur FR-75006 Paris BELGIQUE FRANCE fidelite@catho.be

ISBN 1re édition : 2-87356-257-9 ISBN 2e édition : 2-87356-304-4 Dépôt légal : D/2003/4323/06 Dépôt légal : D/2005/4323/01 Imprimé en Belgique

Au service de votre creativité…

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que de tailler une célébration sur mesure ? De plus en plus, en effet, le baptême d’un enfant est personnalisé, qu’il soit baptisé seul ou avec d’autres. Les parents prennent du temps pour choisir les textes qui seront lus, pour rédiger leur demande de baptême et présenter de manière originale leur enfant, pour composer des intentions de prière bien adaptées ou rédiger une bénédiction adressée au baptisé… Parfois, des symboles originaux sont utilisés, les enfants viennent avec des dessins, ils réalisent un bricolage au cours de la célébration…. Ou bien encore, l’assemblée peut exprimer des vœux sur des petits papiers préparés à cet effet. Chaque célébration devient ainsi une petite œuvre d’art. Un carnet photocopié permettra à tous de suivre la célébration, d’y participer en chantant et d’emporter un souvenir.

Cette brochure voudrait fournir à tous ceux qui veulent créer leur propre célébration des UOI DE PLUS BEAU

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textes à lire, des sources d’inspiration pour composer leurs propres textes (chacun des textes cités en exemple est authentique, écrit par des parents « en chair et en os »). Quelques petites notes permettront de mieux comprendre les symboles utilisés par la liturgie du baptême.

Une célébration réussie est toujours un savant mélange de tradition et de créativité…

Puissent ces quelques pages vous aider à préparer une fête qui restera, pour toute votre famille et pour vos amis, un moment fort !

Charles Delhez, s.j.

Ceux qui accueillirent la parole de Pierre se firent baptiser. La communauté s’augmenta ce jour-là d’environ trois mille personnes.

Actes des Apôtres 2, 41

Nous tous, nous avons été baptisés en Jésus Christ. Nous avons été plongés dans sa mort. Par le baptême, nous avons été mis au tombeau avec lui pour mener une vie nouvelle avec lui, qui est ressuscité d’entre les morts.

Cf. Romains 6, 1-11

Le baptême des enfants

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ORSQU’ON BAPTISE

un petit bébé, ce n’est évidemment pas lui qui pose un acte de foi, mais les parents. Faire baptiser son enfant, c’est proclamer sa foi en la dignité de ce nourrisson.

Il est bien plus qu’un prolongement du corps de la maman, qu’un jouet aux mains d’une société de consommation ou qu’un chiffre dans les tableaux statistiques. Il est enfant de Dieu.

Dans le cœur de ceux qui célèbrent le baptême, en effet, retentit cette phrase adressée par Dieu à l’enfant : « Tu es mon fils bien-aimé. En toi, j’ai mis tout mon amour » (Lc 3, 22). L’être humain n’est pas une amibe compliquée par le hasard et

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les lois de l’évolution, il est un fils des cieux. Et les parents s’engagent à le respecter comme tel.

Et la liberté ?

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Ne brime-t-on pas la liberté de l’enfant en le baptisant si jeune ? Au contraire. On la lui donne. Les parents s’engagent dès ce jour à le traiter en personne libre et à l’éduquer dans la liberté. Il n’a pas été mis au monde pour eux, mais pour lui-même.

La liberté est toujours un horizon. Il s’agit de devenir libre. Pour l’enfant, tout se jouera dans l’éducation. Dès son baptême, donc, les parents lui disent : « Nous voulons te conduire vers toujours plus de liberté parce que tu n’es pas une marionnette entre nos mains, mais tu as la dignité d’enfant de Dieu. » Et lorsque viendra l’adolescence, si les parents sont fidèles à leur promesse, le jeune ne devra pas lutter pour obtenir sa liberté, mais il la recevra comme un cadeau qui depuis longtemps lui a été fait. Un dialogue vrai, d’égal à égal, deviendra petit à petit possible.

Reconnaître en son enfant un « fils des cieux », c’est reconnaître aussi une dignité égale pour tous les êtres humains et s’engager à les traiter comme on voudrait voir traité son propre enfant. Il ne s’agit évidemment pas d’en faire un petit dieu, mais de travailler à l’avènement d’une

société plus juste, plus fraternelle, plus respectueuse de chaque homme. La dignité d’enfant de Dieu est le fondement même des droits de l’homme.

Plongé dans la mort et la résurrection du Christ « Vous tous qui avez été baptisés, c’est dans la mort du Christ que vous avez été plongés » (Rm 6, 3). Jean Baptiste avait prévenu : lui, il donnait un baptême de conversion, mais celui qui venait après lui était plus grand que lui. Il ne s’agirait plus seulement d’un baptême de conversion, mais de résurrection : être plongé dans la mort du Christ pour ressusciter avec lui.

Le rite baptismal ressemble un peu à un mime 1. On plonge l’enfant dans l’eau, comme Jésus a été immergé dans la mort. Et puis, on l’en retire. Le troisième jour, le tombeau n’était-il pas vide ? En sortant de l’eau, c’est une résurrection que l’enfant vit. Désormais, pour lui, dans la foi, la mort est vaincue. Elle n’est plus devant, mais derrière. Au baptême, il l’a traversée avec le Christ.

L’assemblée proclame sa foi : « Cet enfant est promis au Royaumle de Dieu. » Grâce au Christ 1. Le baptême peut être fait par immersion. Le signe est alors plus parlant.

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ressuscité, nous pouvons prendre au sérieux cette espérance d’éternité qui est au cœur de l’homme.

Si la mort est déjà vaincue, on ne doit plus vivre dans la hantise de perdre sa vie. On peut se décider à aimer sans crainte et choisir de vivre à fond puisque la mort ne fait plus peur. Il n’y a de vie belle que risquée.

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Entrée dans la communauté Lorsque l’enfant est retiré de l’eau, il découvre autour de lui la communauté dont il est désormais membre. Il renaît à une vie fraternelle. La solitude est en effet l’image même de la mort, la communion, celle de la vie. Le rite du baptême est l’accueil fait par la communauté de ce nouveau-né : « Tu es des nôtres, nous voulons tisser avec toi des liens de solidarité et d’amour. » Quand un enfant naît, il choisit bien peu de choses : ni la vie, ni son sexe, ni sa langue, ni sa culture, ni son milieu… Tous ces choix ont été faits à sa place, et on estime lui offrir un beau cadeau. Si les parents sont croyants, ils font partie d’une communauté chrétienne. Cette solidarité déjà vécue par eux n’est pas non plus choisie par l’enfant. Il entre dans une famille déjà en lien avec l’Église, communauté des croyants. Cela aussi, c’est un beau cadeau.

Le danger que court la famille aujourd’hui, c’est de devenir un petit cocon à l’abri d’une société difficile et froide. L’homme n’est cependant pas fait pour rester dans sa famille, mais pour la quitter et aller à la rencontre du monde.

La famille est une « rampe de lancement ». Déjà au baptême, ce mouvement est amorcé. L’enfant est introduit dans une communauté plus large que la famille. Parrain et marraine, au côté des parents, resteront ce rappel de cette grande communauté au sein de laquelle il est re-né : la communauté des hommes et des femmes qui ont l’Évangile de Jésus Christ comme trésor. « En vérité, en vérité, je te le dis : nul, s’il ne naît d’eau et d’Esprit ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. » Jésus à Nicodème (Jn 3, 5)

Ce « au nom », dont nous faisons mémoire dans le signe de la croix, n’exprime pas tant l’origine, la source du baptême que son orientation, sa destination, sa polarisation.

Par le baptême, notre vie est désormais polarisée, aimantée, vers le Père, le Fils et l’Esprit. Elle leur est consacrée.

Jean-Noël Bezançon

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Propositions pour une célébration Ce plan donne des pistes pour la préparation du baptême avec le prêtre, le diacre ou un laïc de l’équipe baptême. Il y aura des choix à faire.

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Accueil dans le fond de l’église 1. Présentation de l’enfant et de son prénom (évocation du saint Patron).

2. « Que demandez-vous ? » Explication par les parents du sens de leur démarche.

3. Engagement du parrain et de la marraine.

4. Petite croix sur le front de l’enfant.

5. Entrée solennelle. z Célébration de la Parole 6. Choix d’un texte d’Écriture (et éventuellement d’un autre). Homélie. z 7. Prière universelle : pour l’enfant, les parents, parrain marraine, le monde et l’Église. z z indique les moments où l’on peut placer un chant ou un refrain.

8. Litanie des Saints (à composer en fonction de l’assemblée). z 9. Prière de conclusion et imposition des mains par le prêtre.

10. « Effetah ! » Ouvre-toi ! Le prêtre, d’un signe de croix, marque les yeux, les oreilles, et la bouche de l’enfant.

Célébration du sacrement 11. Bénédiction de l’eau.

12. Renonciation au mal et profession de foi.

13. Baptême. z 15. Onction avec le saint chrême.

16. Vêtement blanc.

17. Cierge allumé au cierge pascal.

18. Cantique baptismal (ou texte exprimant la joie du baptême). z Conclusion 19. Notre Père autour de l’autel (en se donnant la main).

20. Bénédiction par les parents.

21. Bénédiction par le prêtre.

22. Présentation à Notre Dame. z 23. Signature du registre de baptêmes. z

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Accueil dans le fond de l’église

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ou dans le fond de l’église, le prêtre (ou le diacre) interroge les parents : « Que demandez-vous à l’Église ? » Après la réponse des parents et l’engagement du parrain et de la marraine, le prêtre, en guise d’accueil, tracera le signe de la croix sur le front de l’enfant.

Parents, parrain, marraine seront invités à faire de même. Tous ensuite s’avancent en chantant vers le lieu de la célébration.

Les témoignages qui suivent ont été composés par les parents à l’occasion du baptême de leur enfant. Ils pourront inspirer la préparation du baptême et la rédaction de la demande.

S

UR LE PORCHE

Stéphanie Nous souhaitons que Stéphanie soit accueillie par cette communauté et que celle-ci se sente responsable de notre fille devant Dieu.

Parrain et marraine, vous êtes là pour nous aider, nous seconder auprès de notre enfant, pour l’aider dans l’épanouissement de sa vie chrétienne.

Nous désirons vivre avec nos enfants notre foi en Dieu, être pour eux des témoins du Christ.

Nous ne prenons pas d’engagement à ta place, Stéphanie, mais nous nous engageons à poursuivre notre chemin de foi en Jésus Christ.

Ton baptême n’a rien de magique, c’est un sacrement, donc un signe qu’une relation existe entre toi et Dieu.

Pour nous la vie de Stéphanie est une manifestation de l’amour de Dieu.

On dit que l’éveil de la foi des enfants est souvent le point de départ d’un réveil de la foi des adultes… c’est vrai pour nous. La rencontre de Dieu est une chance (que nous ont donnée nos parents) à nulle autre pareille que nous essayerons d’offrir à nos enfants.

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Alexis

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Petit Alexis, en te baptisant aujourd’hui, notre désir est de t’ouvrir un chemin d’amour et de générosité… Non pas pour t’imposer nos choix et croyances, mais plutôt pour t’offrir la chance de partir à la rencontre d’autres hommes, qui partagent les valeurs auxquelles nous adhérons.

En réfléchissant au sens de notre engagement, nous nous sommes aperçus que la préparation de ton baptême ravivait en nous comme une douce musique, un indicible sentiment de joie, l’envie de renouer avec notre Foi. Ça paraît presque magique : nous croyions t’ouvrir une voie et finalement, c’est toi, du haut de tes trois pommes et sur tes petites jambes, parfois encore un peu incertaines, qui nous invites à te suivre !

Quelle belle leçon d’humilité et que souhaiter d’autre sinon de poursuivre ensemble ce chemin ? Sache-le, Alexis, nous serons toujours présents à tes côtés et nous t’avons choisi comme compagnons de route privilégiés, Alex et Isabelle, tes Parrain et Marraine. Qu’ils deviennent pour toi à la fois confidents, guides et amis.

Marie-Astrid Par le baptême, nous te proposons d’entrer et de faire pleinement partie de la famille de Dieu qu’est l’Église.

La vie que nous voulons te faire découvrir est une vie du Bien, du Don, du Sourire, une vie qui vient du Père et que le Fils a rendue éternelle.

Nous voulons t’apprendre à parler à ce Père qu’on ne voit qu’avec le cœur, qui a tout créé, qui a inventé l’Amour et à qui l’on doit de parler avec des mots simples et sincères appelés « prières ».

Tout vient de Dieu, tout va à Dieu, quoi de plus naturel, quoi de plus évident que de vouloir t’apprendre à découvrir Celui qui t’a créée, vers qui tu marches et qu’un jour tu rencontreras.

Nous voulons te donner Jésus pour compagnon de route, l’Esprit comme souffle de vie, Marie pour Maman et toute l’Église pour frères et sœurs.

Au sein de cette Église, nous vous avons choisis, Martine et Grégoire, avec vos différences par rapport à nous, les parents, comme marraine et parrain, pour que vous soyez pour elle des amis, des confidents, des témoins de la grande famille des enfants de Dieu.

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Les parrain et marraine sont aussi invités à exprimer leur engagement.

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Michel et Myriam, c’est d’abord un sentiment de joie et de fierté que j’ai éprouvé lorsque vous m’avez demandé d’être le parrain de Donatienne.

J’y ai vu un signe d’amitié et de confiance. Je tiens à vous en dire merci.

Dans un deuxième temps, cependant, j’ai pris conscience de la responsabilité que j’avais acceptée en disant oui. C’et un long chemin qui commence aujourd’hui avec toi, Donatienne. Je m’engage à être pour toi cette oreille attentive et amicale dont tu auras parfois besoin. Je voudrais aussi être, pour tes parents, celui avec qui ils pourront parler de leur fille, pour partager les joies que tu leur feras vivre, mais aussi les questions que peut-être tu leur poseras. Ils pourront compter sur moi lorsqu’il y aura une étape difficile à franchir.

Enfin, je n’oublie pas que je suis ton parrain de baptême. Mon rôle est d’être pour toi, déjà si chère Donatienne, un témoin de la communauté chrétienne qui t’accueille en ce jour. Tu pourras toujours trouver en moi quelqu’un qui t’aidera à vivre cette amitié avec Jésus. Puisse ma manière de vivre te dire quelque chose de l’Évangile. Et sache que, au secret de mon cœur, je prierai fidèlement pour toi.

Ton parrain

➊ Comme un enfant qui marche sur la route, le nez en l’air et les cheveux au vent.

Comme un enfant que n’effleure aucun doute et qui sourit en rêvant.

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Me voici, Seigneur, me voici comme un enfant. (bis)

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P. et M. : Odette Vercruysse Studios SM

➋ Comme un enfant qui s’est rendu coupable, mais qui sait bien qu’on lui pardonnera, pour s’excuser d’être si misérable vient se jeter dans tes bras.

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➌ Comme un enfant tient la main de son père sans bien savoir où la route conduit.

Comme un enfant chantant dans la lumière, chante aussi bien dans la nuit.

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Célébration de la Parole

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’EST À LA LUMIÈRE de la Parole de Dieu que le baptême est célébré. Parmi les textes présentés brièvement ici, les parents en choisiront un que le prêtre ou le diacre proclamera et expliquera par une homélie.

Outre les textes bibliques, les parents pourront choisir des textes profanes. On en trouvera quelques exemples pages 23 à 28.

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Sauvé des eaux (Genèse 8, 15-22) Après le déluge qui a dévasté l’humanité corrompue, Noé sort de l’Arche. Par le signe de l’arc-en-ciel, Dieu fait à nouveau alliance avec les humains. En Jésus Christ, nous sommes sauvés des eaux du péché et de la mort. Dieu nous offre une alliance éternelle.

Le cœur nouveau (Ézéchiel 36, 24-28) Nos cœurs sont souvent durs comme pierre, incapables d’aimer Dieu et nos frères. Par le baptême, Dieu nous donne un cœur nouveau, un esprit nouveau, son esprit d’amour, le Saint-Esprit.

Aux sources de la vie (Ézéchiel 47, 19-12) L’eau que le prophète voyait jaillir du côté droit du Temple annonçait mystérieusement cette source de pureté, de vie et de richesse spirituelles dans laquelle nous sommes « plongés » par le baptême.

Pour une vie nouvelle (Romains 6, 3-5) Le Christ, par sa mort, a détruit la mort.

Ressuscité, il ouvre aux hommes une vie nouvelle, la vie même de Dieu. Par le baptême, délivrés du péché, nous sommes associés à la résur-

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rection de Jésus : nous entrons dans la vie de Dieu, vie éternelle et toujours renouvelée.

Heureux êtes-vous ! (Matthieu 5, 3-11) Les « Béatitudes », véritable charte du Royaume dans lequel l’enfant est introduit par le baptême, sont peut-être le texte le plus fort de l’Évangile.

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La plus petite de toutes les semences (Mt 13, 31-32) Le Royaume des cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences, mais quand elle a poussé, elle devient un arbre où les oiseaux du ciel peuvent faire leurs nids.

Jésus sauve Pierre de la noyade (Mt 14, 22-33) Jésus invite Pierre à marcher sur l’eau, symbole de toutes nos difficultés. Et ça marche ! Mais le disciple se met à douter, et il sombre. Jésus lui tend alors la main et le sauve de la noyade. Nous pouvons faire confiance au Christ, il sera toujours là pour nous tendre la main. « Baptisez toutes les nations » (Matthieu 28, 18-20) Jésus, en quittant ce monde, a envoyé ses apôtres annoncer l’Évangile, baptiser ceux qui croiront et leur enseigner à garder ses comman-

dements. C’est en pensant à nous qu’il leur a donné cette mission et qu’il leur a promis d’être toujours avec eux.

Jésus est le premier baptisé (Marc 1, 9-11) Lors de son baptême dans le Jourdain, Jésus vit le ciel s’ouvrir et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Du ciel, une voix se fit entendre : « C’est toi mon Fils bien aimé ; en toi j’ai mis tout mon amour. » Dans la foi, nous accueillons la même parole pour l’enfant qui est baptisé. « Laissez les enfants venir a moi » (Mc 10, 13-16) Jésus aimait les enfants et nous invite à leur ressembler. Par le baptême, il accueille tous les humains pour en faire des fils et des filles de Dieu.

La nouvelle naissance (Jean 3, 1-6) Pour entrer dans le Royaume de Dieu, nous dit Jésus, il faut renaître, naître une seconde fois, librement, à la vie divine grâce à l’Esprit Saint symbolisé par l’eau du baptême. « Si tu savais le don de Dieu » (Jean 4, 5-14) La Samaritaine était venue puiser de cette eau qui ne la désaltérait pas puisque, chaque jour, elle devait revenir. Jésus lui promet une

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eau vive qui étanchera sa soif la plus profonde.

Cette eau est le symbole de l’Esprit que Dieu nous donne dans le sacrement de baptême. « En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 1-11)

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Le baptême nous unit à Jésus comme les branches sont unies à la vigne. Si nous nous séparions de lui, nous serions des branches stériles et mortes. Si nous restons unis à lui par la foi et l’amour, nous donnerons « beaucoup de fruits ». « Je suis la Lumière du monde » (Jean 9, 1-7) C’est en allant se laver à la piscine de Siloé que l’aveugle de naissance a recouvré la vue et pu voir Jésus, la lumière du monde. Cette piscine préfigurait le baptême que les premiers chrétiens appelaient aussi illumination.

La mort de Jésus nous donne la vie (Jn 19, 31-35) Parce que Jésus est mort par amour pour nous, sa mort nous donne la vie. Si nous croyons en lui — et le baptême est le signe de cette foi — nous sommes lavés, sauvés, vivifiés par cette eau et ce sang qui ont coulé de son côté ouvert par la lance.

Au texte d’Écriture, les parents peuvent ajouter une autre lecture. En voici quelques-unes.

Éduquer Prendre la main d’un enfant et la guider pour que, jour après jour, il apprenne à écrire une histoire d’amour faite de tous les instants d’une vie quotidienne.

Et petit à petit s’effacer, prendre distance pour que, seul, avec au cœur la mémoire d’une présence, il puisse continuer à tracer sur la page encore blanche les traits de son avenir, et du nôtre.

Charles Delhez

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Né d’une poussière, Dieu vient l’habiter

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L’enfant que tu as mis au monde pèse dix livres.

Tu as accouché de huit livres d’eau et de deux livres de cendres.

Ainsi, chaque goutte de ton enfant, c’était de la vapeur de nuage, du cristal de neige, de la brume, de la rosée, de l’eau de source.

Tu as accouché d’un homme de plus.

Qui est-il ?

Une brindille, une poussière – un rien.

Mais ce rien est frère des vagues de la mer, du vent, de l’éclair, du soleil, de la Voie lactée.

Cette poussière est sœur de l’épi de blé, de l’herbe, du chêne, du palmier, sœur d’un oisillon, d’un lionceau, d’un poulain, d’un chiot.

Dans ce rien, il y a quelque chose qui sent, désire et observe ; qui souffre et qui pleure ; qui se réjouit et qui aime ;

qui fait confiance et qui doute ; qui accueille et qui se donne.

C’est bien l’étonnant mystère de l’être humain : né d’une poussière, Dieu vient l’habiter.

D’après Janus Korczak 25

Le sacrement qui commence

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Tout ce qu’il y a de petit est tout ce qu’il y a de plus beau et de plus grand.

Tout ce qu’il y a de neuf est tout ce qu’il y a de plus beau et de plus grand.

Et le baptême est le sacrement des petits.

Et le baptême est le sacrement le plus neuf.

Et le baptême est le sacrement qui commence.

Tout ce qui commence a une vertu qui ne se retrouve jamais plus.

Une force, une nouveauté, une fraîcheur comme l’aube.

Une jeunesse, une ardeur. Un élan. Une naïveté.

Une naissance qui ne se trouve jamais plus.

Le premier jour est le plus beau jour.

Le premier jour est peut-être le seul beau jour.

Et le baptême est le sacrement du premier jour.

Et le baptême est tout ce qu’il y a de beau et de grand.

Charles Péguy

Parlez-nous des enfants Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit : « Parlez-nous des enfants. » Et il dit : « Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même.

Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. » Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, car ils ont leurs propres pensées. » Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves. » Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous. » Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier. » Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés. » L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin. » Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ; car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable. » Khalil Gibran, Le Prophète

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Pour un nouveau-né

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Ensemble nous l’avons porté, Espoir et fruit de notre amour, Faiblesse dont la force est tendresse.

Nous avons épié ses moindres signes, Chanté des Alléluia à chaque remous.

En veilleurs, nous avons attendu sa venue Aussi sûre que l’aurore.

Le fruit a mûri, l'espoir a pris visage.

Arc-boutés comme des athlètes Tendus vers le dernier effort, Nous avons fait jaillir son cri, Tournesol aux promesses du soleil.

Seigneur, pour notre enfant Dont les yeux s’éclairent De toute la beauté de ta Vie, Nous te disons merci.

Pour son sourire, Arc-en-ciel d’avenir sur la face du temps, Nous te disons merci.

Pour ses mains qui demain s’ouvriront En corolles de paix, Nous te disons merci.

Plus que tout, Parce que son nom est gravé Dans le creux de ton Cœur, Parce qu’il est ton enfant très aimé Dès aujourd’hui et pour l’éternité, Seigneur, nous te disons merci.

Danielle Palmyre-Florigny

Prions… avec les saints Le temps de la Parole se termine par la « prière universelle » : des intentions de prière composées par l’assemblée. Il est bon de prier pour l’enfant qui va être baptisé, ses parents, parrain et marraine, le monde dans lequel il vivra et pour l’Église dans laquelle il entre par le baptême.

Entrer dans l’Église, communauté des croyants, c’est donner la main à une cohorte de témoins qui, au fil des siècles, ont tenté de vivre l’Évangile de Jésus Christ avec la grâce de Dieu et qui nous sont proposés comme modèles et compagnons de route.

La litanie des saints (que l’on adaptera à l’assemblée) nous fait prendre conscience de cette communion qui existe entre eux et nous. Ils prient pour nous et avec nous. Elle se termine par l’imposition des mains en signe de la protection divine.

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Saints et saintes de Dieu dont la vie et la mort ont crié Jésus Christ sur les routes du monde, saints et saintes de Dieu, priez pour nous !

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Sainte Marie, Mère de Dieu et notre mère Saint Joseph, époux de la Vierge Marie, Saint Jean Baptiste, précurseur du Messie, Saints Pierre et Paul, colonnes de l’Église, Saints Matthieu, Marc et Luc, évangélistes, Saint Jean, le disciple bien-aimé, Sainte Marie Madeleine, témoin de la résurrection, Saints Étienne, Laurent et Sébastien, martyrs des premiers siècles, Saint Martin, l’évêque qui partagea son manteau, Sainte Agnès et sainte Cécile, jeunes et martyres, Saint Augustin, évêque, prédicateur et écrivain, Saint Benoît, père des moines d’Occident, Saint Amand, évêque missionnaire de Gaule, Saint Dominique, prédicateur infatigable,

Saint François et sainte Claire d’Assise, épris de pauvreté, Sainte Catherine de Sienne, mystique et gardienne de l’Église, Saint François Xavier, apôtre des Indes et du Japon, Sainte Thérèse d’Avila et saint Jean de la Croix, mystiques du Carmel, Saint Vincent de Paul et sainte Louise de Marillac, amis des pauvres, Saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars, Sainte Bernadette Soubirous, amie de la Vierge Marie, Saint Jean Bosco, éducateur des jeunes, Sainte Thérèse de Lisieux, au cœur d’enfant.

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Célébration du sacrement

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PRÈS LA BÉNÉDICTION de l’eau baptismale par le

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prêtre ou le diacre, les parents, parrain et marraine ainsi que toute l’assemblée seront invités à renoncer au mal pour passer dans le Royaume de la foi en Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Bénédiction de l’eau Père infiniment bon, béni sois-tu pour cette eau qui fais jaillir en nous la vie d’enfants de Dieu.

R/ Béni sois-tu, Seigneur !

Tu rassembles en Jésus ceux qui sont nés de l’eau et de l’Esprit pour qu’ils deviennent un seul peuple.

R/ Béni sois-tu, Seigneur !

Tu répands ton Esprit dans nos cœurs et nous rends libres pour aimer.

R/ Béni sois-tu, Seigneur !

Tu envoies les baptisés annoncer au monde la Bonne Nouvelle de Jésus.

R/ Béni sois-tu, Seigneur !

(Le prêtre touche l’eau.)

Daigne bénir cette eau où N. et N. vont renaître à la vie éternelle, Par Jésus Christ, notre Seigneur. Amen.

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Une source coule en toi, une source chante en toi.

En toi le Père murmure son amour. (bis) ➊ Caché en toi, le souffle est prière.

Cachée en toi, la source est silence.

Elle enchante la terre de sa musique. ➋ Caché en toi, le fleuve est promesse.

Cachée en toi, la source est puissante.

Elle irrigue la terre de son eau vive. ➌ Cachée en toi, la flamme est vivante.

Cachée en toi, la source est lumière.

Elle habille la terre de ses merveilles.

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P. et M. : Raoul Mutin Studios SM

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Renonciation au mal et profession de foi Oui, la vie est belle, mais une dynamique de déconstruction et de mort est aussi à l’œuvre autour de nous et en nous. Lors du baptême, les parents font pour eux-mêmes et pour leur enfant un choix de vie au nom de Dieu qui est Père et en qui ils croient, avec Jésus le vivant qu’ils veulent suivre, au souffle de l’Esprit Saint qui anime l’Église. Recevoir le baptême, en effet, c’est mourir au péché et ressusciter à la vie de foi.

Soit les parents, parrain et marraine répondront aux questions posées par le prêtre, soit ils composeront eux-mêmes leur choix de vie et leur profession de foi. En voici quelques exemples.

Je ne crois pas… Je crois…

Je ne crois pas, je refuse de croire, je voudrais que personne ne croie à l’agent, à la fatalité, à la loi du plus fort, au « chacun pour soi et Dieu pour tous ».

Je crois, je souhaiterais que tous croient que la vie vaut la peine d’être vécue, qu’il n’y a de vrai que ce qu’on fait pour les autres, que chaque homme a sa dignité, que la terre doit

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profiter à tous, que les hommes sont frères parce que tous fils d’un Père qui les aime.

Je ne crois pas, je refuse de croire en un Jésus Christ étranger aux problèmes de tous les jours, en une religion qui sert trop souvent à opprimer les pauvres et à les garder soumis aux privilégiés, ou à endormir les gens.

Je voudrais que nous marchions sur les traces de ce Jésus toujours vivant qui s’est mis du côté des humbles, qui nous a libérés pour nous ouvrir à l’espoir, à l’amour, à l’engagement, à la vie capable de vaincre la mort. Il est toujours vivant.

Je ne crois pas, je refuse de croire en l’esprit de ce monde, du chacun pour soi, de la concurrence à mort, du profit à tout prix.

Je crois en l’Esprit de Jésus et j’attends qu’il nous fasse connaître le Père et qu’il nous engage au service des hommes, nos frères.

Je ne crois pas en l’Église des bien-pensants et des nantis, des gens en règle qui n’ont pas besoin de pardon.

Je crois que tous ceux qui veulent marcher derrière Jésus et vivre dans l’amour et la justice doivent se rassembler pour se soutenir et se nourrir de Jésus.

J’ose croire au rêve de Dieu lui-même : des cieux nouveaux et une terre nouvelle à construire de nos mains.

Nous nous engageons Désireux de renoncer au mal et à tout ce qui y conduit, nous nous engageons à essayer de poursuivre le chemin de la générosité et de l’ouverture aux autres. Nous voulons essayer de redécouvrir sans cesse avec nos enfants les joies de la vie, la beauté, la vérité, l’amitié. Nous désirons être pour eux des signes de fidélité et d’amour à la suite de Jésus Christ.

Malgré son silence et son secret, malgré le mal et la souffrance, malgré les limites de notre raison et de notre cœur, nous croyons en Dieu, le Père de tous les hommes. Il a fait le monde pour le bonheur et pour la vie.

Nous croyons en Jésus Christ, le Fils de Dieu. Il a vécu parmi nous, est mort et est ressuscité. Il a ouvert pour nous une perspective sans limite d’engagement humain et de construction de l’avenir. Il nous appelle à la joie et nous demande de ne pas laisser mourir la fête. Il est à jamais vivant, toujours présent parmi nous.

Nous croyons en l’Esprit Saint. Il renouvelle et illumine nos vies, il nous fait espérer et attendre le matin qui vient. Il nous engage dans l’amour et le service du prochain.

Nous croyons que Dieu confie à son Église la mission d’annoncer à tous les hommes l’amour dont il les aime.

Nous croyons que le Royaume de Dieu est offert à tous.

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Pour vivre dans la liberté

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Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, nous rejetons le péché et tout ce qui conduit au mal.

R/ Nous rejetons le péché et tout ce qui conduit au mal.

Nous croyons en Dieu le Père, qui a créé le monde et appelle les hommes à vivre heureux.

R/ Nous croyons en Dieu le Père qui nous appelle à vivre heureux.

Nous croyons en Jésus Christ son Fils unique, qui a vécu parmi nous, est mort et est ressuscité.

R/ Nous croyons en Jésus Christ ressuscité.

Nous croyons en l’Esprit Saint qui nous rassemble dans la foi, et qui nous apporte l’espérance et la liberté.

R/ Nous croyons en l’Esprit Saint qui nous rassemble.

Nous croyons que Dieu confie à son Église et à nous tous, membres de la communauté chrétienne, la mission d’annoncer à tous les hommes l’amour dont Il les aime.

R/ Nous croyons que Dieu nous confie la mission d’annoncer son amour.

Le prêtre ou le diacre baptise alors l’enfant soit en versant trois fois de l’eau sur sa tête, soit en le plongeant dans l'eau et en l’en retirant en signe de résurrection : N., je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.

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z

➋ Comme le torrent et la mer, comme l’eau claire des fontaines, Comme le puits dans le désert à toute vie sont nécessaires, Seigneur, tu nous combles toujours de la vraie vie, de ton amour. ➌ Beaucoup de grains font un épi, beaucoup d’épis font une fête Une moisson qui rassasie la faim des hommes sur la terre.

Unis comme les grains de blé, nous formons la communauté.

P. : Marie-antoinette Bassieux - M. : Jean Humenry

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➊ Comme la plante pour grandir a besoin d’air et de lumière Tes enfants pour s’épanouir ont ta Parole qui éclaire.

Ceux qui ont soif de vérité en ton Esprit se voient comblés.

© Studios SM

Ô Père, je suis ton enfant.

J’ai mille preuves que tu m’aimes.

Je veux te louer par mon chant, le chant de joie de mon baptême.

L’enfant reçoit alors une onction du saint chrême qui signifie le don de l’Esprit Saint. Le baptême est en effet une nouvelle naissance « dans l’eau et l’Esprit » (Jean 3, 5). En grec, christ veut dire « qui a reçu l’onction », tout comme messie en hébreu. L’enfant est désormais membre de Jésus Christ, prêtre, prophète et roi.

Le parrain ou la marraine revêtent la baptisé du vêtement blanc comme celui de Jésus à la Transfiguration. « Vous tous qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ », disait saint Paul (Galates 3, 27).

Un cierge est remis aux parents, parrain et marraine qui l’allument au cierge pascal portant le millésime de l’année : « Je suis la lumière du monde, disait Jésus. Celui qui vient à ma suite ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8, 12).

41

4

Conclusion

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NOTRE PÈRE, récité par tous autour de l’autel, et avant la bénédiction par le prêtre ou le diacre, les parents peuvent formuler une prière pour leur enfant. En voici un exemple.

A

PRÈS LE

Bénédiction de l’enfant par les parents Seigneur, toi qui es source de vie, nous te remercions de tout cœur pour Noémie, fruit de notre amour sincère. Merci pour notre petite boule de douceur, qui nous invite d’une façon si tendre et à la fois si puissante à nous renouveler, nous réveiller, devenir enfants encore une fois et prendre conscience du sens de la vie.

Que sa petite présence, que son innocence, sa curiosité naïve nous remplissent d’énergie pour surmonter nos doutes et nos moments gris, et ainsi devenir une source de joie et de sécurité pour elle et pour tous ceux qui nous entourent.

Guide-nous dans son éducation, aide-nous à lui enseigner toujours par le bon exemple, à lui donner le goût d’apprendre et à lui transmettre le sens des principes chrétiens et du droit chemin.

Aide-nous à lui donner des ailes, à découvrir, chérir et développer ses talents et sa personnalité, sans l’étouffer de nos attentes et de nos aspirations. Que notre nid soit le point de départ de son voyage ; que rien ni personne ne l’éloigne d’elle-même, qu’elle puisse apporter sa propre rime au poème de l’humanité.

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Présentation à la Mère de Jésus Les parents, parrain et marraine peuvent conduire leur enfant devant une icône ou une statue de la Vierge Marie et s’adresser à celle qui est la Mère des croyants.

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Réjouis-toi, Marie, comblée de grâces, le Seigneur est avec toi. Tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus, ton enfant, est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu, prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

Ma Maman là-haut, c’est toi Ô Marie, j’ai déjà une maman sur cette terre et je l’aime beaucoup.

Mais par mon baptême, je suis devenue citoyenne du ciel et ma Maman là-haut, c’est toi.

Par mon baptême, je suis devenue la petite sœur de Jésus et sa Maman, c’est toi.

Aujourd’hui, je te choisis comme Mère pour que tu me reçoives un jour dans ma patrie céleste et que chaque jour d’ici-bas, je le passe en compagnie de ton fils.

Petite Maman du ciel, toi qui as aimé Jésus, enveloppe-moi de tendresse et ouvre mon cœur à l’Esprit Saint que tu as accueilli dans le secret de Nazareth.

Petite Maman si douce, garde-moi toujours un cœur d’enfant et apprends-moi à dire « Père » à Celui qui est la source de toute vie, à Celui qui est la source de ma vie. Amen !

Donatienne

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Je me confie à toi, Marie

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Si je me confie à toi aujourd’hui, Marie, c’est parce que j’aime Jésus, ton enfant. Déjà mes parents ont murmuré son nom sur mon berceau et je sais qu’Il compte beaucoup pour eux.

Si je me confie à toi aujourd’hui, Marie, c’est parce que je voudrais que tu m’apprennes à connaître Jésus et à l’aimer.

Je voudrais tant qu’il soit pour moi plus qu’un ami, qu’il soit mon frère.

Et puisque tu es sa maman, tu deviendras ainsi la mienne. Le jour où je serai triste, lorsque je ne saurai plus où aller, je pourrai venir me blottir près de toi comme on se jette dans les bras d’une maman.

Et, j’en suis sûr, ce jour-là, tu m’aideras à retrouver Jésus. Il me prendra par la main, me parlera au cœur et me remettra en route vers le Royaume de notre Père. Ô Marie, accueille mon cadeau d’aujourd’hui, ce petit cœur d’enfant. Oui, c’est un cadeau intéressé. En te le donnant, je sais que je recevrai en échange ton cœur de mère rempli de tendresse.

Baudouin

Écoute en toi la source qui te parle d’aimer. Écoute en toi la source de l’éternité. Écoute en toi la source qui te fait prier.

z

➊ Ton cœur est comme une terre où le grain pourra lever, si tu l’ouvres à la lumière, si tu laisses l’eau couler.

➍ Avec Marie comme exemple d’une terre qui attend deviens, toi aussi, le temple d’un Dieu qui se fait présent.

©

➌ La source devient rivière qui t’emmène à l’océan, écoute bien les prières qu’elle murmure en cheminant.

P. et M. : Louis-Marie Grimaud Philippe Viard

➋ On n’arrête pas l’eau vive, n’essaie pas de la freiner en ton cœur, elle ravive la tendresse et la beauté.

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Table des matières Au service de votre créativité…

3

Le baptême des enfants

5

Et la liberté ?

Plongé dans la mort et la résurrection du Christ Entrée dans la communauté

6 7 8

48 Propositions pour une célébration 1. Accueil dans le fond de l’église Explication par les parents du sens de leur démarche Engagement du parrain et de la marraine

2. Célébration de la Parole Textes d’Écriture Textes profanes Prions… … avec les saints

3. Célébration du sacrement Bénédiction de l’eau Renonciation au mal et profession de foi

4. Conclusion Bénédiction de l’enfant par les parents Présentation à la Mère de Jésus

10 12 13 16

18 19 23 29 29

32 33 35

42 43 44

Cette brochure est destinée aux parents et non au prêtre. Celui-ci y ajoutera son savoir-faire.

Baptiser notre enfant Une liturgie réussie est toujours un savant mélange de tradition et de créativité…

Voici quelques pages pour vous aider à construire la célébration du baptême de votre enfant.

Qu’elle soit, pour vous, votre famille et vos amis, un moment fort !

Baptiser notre enfant

Ce´l e´brer

ISBN : 2-87356-304-4 Prix TTC : 2,45 €

Editions Fidélité Namur – Paris

9 782873 563042

fidélité