Plantes médicinales mode d'emploi

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Olivier Escuder

Table des matières

Les plantes médicinales sont un trésor de santé qui permet de soulager naturellement bien des troubles quotidiens. Elles constituent une manne à portée de main pour qui sait les reconnaître dans la nature ou les faire pousser dans son jardin.

Olivier Escuder est botaniste et a suivi une formation poussée en herboristerie. Il enseigne à l’École des Plantes (botanique et plantes médicinales) et travaille au Muséum national d’Histoire naturelle au sein du Département Écologie et gestion de la biodiversité, où il étudie la végétation du Bassin parisien.

Ce livre présente les 114 plantes médicinales les plus importantes pour l’utilisateur amateur, leurs caractéristiques, leurs usages, où les trouver à l’état sauvage et, le cas échéant, comment les cultiver au jardin. Les photos, de grande qualité, ont été choisies pour permettre une identification sûre. Les différentes méthodes d’utilisation (infusion, décoction, macération, etc.) sont expliquées et illustrées, pas à pas, dans la première partie de l’ouvrage.

PRIX TTC FRANCE : 24,90 € ISBN : 978-2-84138-256-9

Photo 1e de couverture : Hysope officinale et, en haut, fruits d’Anis étoilé Photo 4e de couverture : Marrube

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Plantes médicinales

Olivier Escuder

Avant-propos .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5

Introduction

Plantes

médicinales mode d’emploi Les reconnaître dans la nature, les utiliser, les cultiver au jardin

6

Petit aperçu sur l’histoire de l’utilisation des plantes médicinales. . 6 Qu’est-ce qu’une plante médicinale? 7 Du bon usage des plantes médicinales 7

Les limites de l’utilisation des plantes médicinales . . . . . . . . . . . . 7 Quelques définitions utiles . . . . . . . . . . 9

Bien utiliser les plantes médicinales Les différentes parties utilisables. . 10 Approvisionnement, récolte et conservation des plantes médicinales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Les différentes façons d’utiliser les plantes médicinales. . . . . . . . . . 12

Et la question des doses?. . . . . . . . 17 Commentaires sur les différentes rubriques des fiches de plantes . . 18 Lexique des propriétés médicinales employées . . . . . . . . . 20

Les plantes médicinales de A à Z Achillée millefeuille24 Agripaume cardiaque26 Aigremoine . . . . . . . 28 Ail . . . . . . . . . . . . . . . 30 Alchémille . . . . . . . . 32 Angélique officinale34 Anis vert . . . . . . . . . 36 Anthyllide vulnéraire38 Armoise . . . . . . . . . . 40 Arnica. . . . . . . . . . . . 42 Artichaut . . . . . . . . . 44 Aspérule odorante 46 Aubépine. . . . . . . . . 48 Grande Aunée . . . . 50 Badiane . . . . . . . . . . 52 Ballote . . . . . . . . . . . 54 Bardane. . . . . . . . . . 56 Basilic . . . . . . . . . . . 58 Benoîte . . . . . . . . . . 60 Bétoine . . . . . . . . . . 62 Bleuet. . . . . . . . . . . . 64 Bouillon blanc . . . . 66 Bouleau blanc . . . . 68 Bourdaine . . . . . . . . 70 Bourrache . . . . . . . . 72 Bruyère officinale . 74 Busserole . . . . . . . . 76 Camomille romaine78 Cannelle de Ceylan80 Carotte sauvage . . 82 Carvi . . . . . . . . . . . . . 84 Cassis . . . . . . . . . . . 86 Céleri . . . . . . . . . . . . 88 Petite Centaurée . . 90 Cerfeuil . . . . . . . . . . 92 Cerises (queues) . 94 Chardon-Marie . . . . 96 Chicorée . . . . . . . . . 98

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Chiendent officinal 100 Citronnier . . . . . . . 102 Coquelicot. . . . . . . 104 Coriandre . . . . . . . 106 Cresson. . . . . . . . . 108 Cumin. . . . . . . . . . . 110 Églantier . . . . . . . . 112 Égopode . . . . . . . . . . . . 114 Eucalyptus . . . . . . 116 Fenouil. . . . . . . . . . 118 Fenugrec . . . . . . . . 120 Frêne élevé . . . . . 122 Fumeterre. . . . . . . 124 Genévrier (baies) 126 Grande Gentiane . 128 Gingembre . . . . . . 130 Girofle (clous de) . 132 Guimauve . . . . . . . 134 Houblon. . . . . . . . . 136 Hysope officinale 138 Karkadé. . . . . . . . . 140 Lamier blanc . . . . 142 Lavande officinale144 Lierre terrestre . . 146 Lin. . . . . . . . . . . . . . 148 Maïs . . . . . . . . . . . . 150 Marrube. . . . . . . . . 152 Matricaire . . . . . . . 154 Mauve officinale . 156 Mélisse . . . . . . . . . 158 Menthe poivrée . . 160 Ményanthe . . . . . . 162 Millepertuis . . . . . 164 Myrtille . . . . . . . . . 166 Népéta. . . . . . . . . . 168 Oignon . . . . . . . . . . 170 Olivier . . . . . . . . . . . 172 Oranger amer . . . . 174

Tableau récapitulatif des usages Index des noms latins . . . . . . . .

Origan. . . . . . . . . . . 176 Ortie . . . . . . . . . . . . 178 Pariétaire officinale. 180 Passiflore officinale182 Pensée sauvage . 184 Persil . . . . . . . . . . . 186 Pied de chat . . . . . 188 Piloselle. . . . . . . . . 190 Pin sylvestre . . . . 192 Pissenlit . . . . . . . . 194 Grand Plantain . . 196 Plantain Psyllium 198 Prêle. . . . . . . . . . . . 200 Primevère . . . . . . 202 Raifort . . . . . . . . . . 204 Réglisse . . . . . . . . 206 Reine des prés . . 208 Romarin . . . . . . . . . 210 Ronce . . . . . . . . . . . 212 Rose pâle. . . . . . . . 214 Rose rouge . . . . . . 216 Salicaire. . . . . . . . . 218 Sarriette . . . . . . . . 220 Sauge officinale . 222 Sauge Sclarée . . . 224 Saule blanc . . . . . 226 Sisymbre officinal 228 Souci officinal . . . 230 Sureau noir . . . . . . 232 Thym commun . . 234 Tilleul . . . . . . . . . . . 236 Tussilage. . . . . . . . 238 Valériane officinale 240 Véronique officinale 242 Verveine odorante244 Verveine officinale246 Vigne rouge . . . . . 248 Violette odorante 250

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La plante médicinale

La décoction

Les macérations traditionnelles

La décoction se prépare comme l’infusion, à la différence que la drogue végétale est directement placée dans de l’eau froide mise à chauffer jusqu’à ébullition. Les décoctions sont indiquées pour les drogues de consistance dure ou coriace : racines, fruits secs, zestes, graines de grande dimension, tiges épaisses, écorces et aubiers. Une fois le stade d’ébullition obtenu, suivant la drogue soit le feu est coupé, soit maintenu une dizaine de minutes de façon que les principes actifs se diffusent lentement mais sûrement dans l’eau. La filtration de la décoction est indispensable. Les mêmes remarques que celles mentionnées pour la préparation des infusions s’appliquent aux décoctions. Il faut préférer une casserole en cuivre à une casserole en fer pour la préparation ; le cuivre interagit moins avec les principes actifs.

On appelle macération toute préparation où une drogue est plongée dans un liquide pour qu’elle y diffuse ses principes actifs. Les infusions et les décoctions en sont deux cas particuliers, mais il existe d’autres macérations, moins prisées, bien que tout aussi efficaces. La macération à froid est une préparation où la drogue est mise dans de l’eau à température ambiante et laissée à macérer pendant un temps donné, sans chauffage aucun. La macération alcoolique (ou alcoolat) est la macération d’une drogue dans de l’alcool. Pour ce type de préparation il est conseillé d’utiliser un alcool pur, dit alcool de distillation, dont le titrage (c’est-à-dire la concentration en alcool) peut varier de 30° à 60°. La macération huileuse est la macération d’une drogue dans de l’huile. L’huile d’olive est préférable à toute autre, en raison de ses propriétés intrinsèques et de sa capacité à se conserver longtemps sans rancir. La macération vineuse est une macération dans un vin. Suivant la drogue utilisée, on utilisera un vin rouge ou un vin blanc. Il n’est pas nécessaire de choisir un cru de grande qualité: un simple vin de table suffit amplement pour cet usage.

DÉCOCTION D ’ AUBIER DE TILLEUL

MACÉRATION ALCOOLIQUE D ’ ARNICA

쩪 1 Assiette d’aubier de Tilleul

쩪 3 Laisser chauffer jusqu’à ébullition 14

et la maintenir dix minutes

2 쩪 Verser l’aubier dans l’eau froide

쩪 1 Éléments nécessaires

4 쩪 Filtrer la décoction à l’aide d’une passoire

쩪 4 Filtrer la solution à l’aide d’un filtre à café

ou frémissante

2 쩪 Verser l’alcool sur l’Arnica

et mélanger avec une cuillère

3 쩪 Fermer hermétiquement et

laisser reposer la solution dix jours

5 쩪 Conserver la macération

dans un flacon hermétique

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La plante médicinale

La décoction

Les macérations traditionnelles

La décoction se prépare comme l’infusion, à la différence que la drogue végétale est directement placée dans de l’eau froide mise à chauffer jusqu’à ébullition. Les décoctions sont indiquées pour les drogues de consistance dure ou coriace : racines, fruits secs, zestes, graines de grande dimension, tiges épaisses, écorces et aubiers. Une fois le stade d’ébullition obtenu, suivant la drogue soit le feu est coupé, soit maintenu une dizaine de minutes de façon que les principes actifs se diffusent lentement mais sûrement dans l’eau. La filtration de la décoction est indispensable. Les mêmes remarques que celles mentionnées pour la préparation des infusions s’appliquent aux décoctions. Il faut préférer une casserole en cuivre à une casserole en fer pour la préparation ; le cuivre interagit moins avec les principes actifs.

On appelle macération toute préparation où une drogue est plongée dans un liquide pour qu’elle y diffuse ses principes actifs. Les infusions et les décoctions en sont deux cas particuliers, mais il existe d’autres macérations, moins prisées, bien que tout aussi efficaces. La macération à froid est une préparation où la drogue est mise dans de l’eau à température ambiante et laissée à macérer pendant un temps donné, sans chauffage aucun. La macération alcoolique (ou alcoolat) est la macération d’une drogue dans de l’alcool. Pour ce type de préparation il est conseillé d’utiliser un alcool pur, dit alcool de distillation, dont le titrage (c’est-à-dire la concentration en alcool) peut varier de 30° à 60°. La macération huileuse est la macération d’une drogue dans de l’huile. L’huile d’olive est préférable à toute autre, en raison de ses propriétés intrinsèques et de sa capacité à se conserver longtemps sans rancir. La macération vineuse est une macération dans un vin. Suivant la drogue utilisée, on utilisera un vin rouge ou un vin blanc. Il n’est pas nécessaire de choisir un cru de grande qualité: un simple vin de table suffit amplement pour cet usage.

DÉCOCTION D ’ AUBIER DE TILLEUL

MACÉRATION ALCOOLIQUE D ’ ARNICA

쩪 1 Assiette d’aubier de Tilleul

쩪 3 Laisser chauffer jusqu’à ébullition 14

et la maintenir dix minutes

2 쩪 Verser l’aubier dans l’eau froide

쩪 1 Éléments nécessaires

4 쩪 Filtrer la décoction à l’aide d’une passoire

쩪 4 Filtrer la solution à l’aide d’un filtre à café

ou frémissante

2 쩪 Verser l’alcool sur l’Arnica

et mélanger avec une cuillère

3 쩪 Fermer hermétiquement et

laisser reposer la solution dix jours

5 쩪 Conserver la macération

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/ Achillée millefeuille

Achillée millefeuille

Astéracées (anc. Composées)

Achillea millefolium L.

Le nom de genre Achillea vient du nom du héros de la mythologie grecque Achille. Cette plante lui était dédiée car la légende raconte qu’il en aurait découvert les propriétés médicinales. Ses noms ver naculaires régionaux, tels que Herbe au charpentier, Herbe aux coupures, Herbe aux militaires, Herbe au soldat, Saigne-nez, Herbe au cocher signent bien ses propriétés vulnéraires, en particulier hémostatiques, utilisées depuis des temps immémoriaux par les gens des campagnes. Synonymes scientifiques Achillea borealis Bong., Achillea collina Becker., Achillea cuspidata Wall., Achillea decipiens Vest, Achillea nabalekii Heimerl, Achillea ossica K. Koch, Achillea seidlii J. & C. Presl, Achillea serpentini H.J. Coste & Soulié, Achillea subhirsuta Gilib., Achillea sylvatica Becker, Achillea tenuifolia Salisb., Achillios millefoliatus St.-Lag., Alitubus millefolium (L.) Dulac, Anthemis millefolium (L.) Schrank, Santolina millefolium (L.) Baill. Autres noms vernaculaires Millefeuille, Camomille de montagne, Herbe de saint Jean, Sourcils de Vénus, etc. Répartition et fréquence Très commune sur l’ensemble du territoire français. Habitats Prairies, pelouses, talus herbeux. Floraison Principalement de mai à septembre, bien que la plante puisse fleurir plus tôt ou plus tard en saison. Parties utilisées Plante entière, en particulier les sommités fleuries.

Période de récolte On récolte l’Achillée lorsqu’elle est en pleine fleur. Réglementation des récoltes Aucune. Usages médicinaux Antipyrétique et sudorifique : augmente la sudation et participe ainsi à faire chuter les fièvres provoquées par des maladies infectieuses. Antispasmodique: effet général sur l’organisme. Apéritif: stimule l’appétit et prépare la digestion. Antidiarrhéique et astringent : calme les diarrhées par son effet resserrant sur les muqueuses intestinales. Cicatrisant: la plante contient des principes hémostatiques très efficaces sur les coupures et petites plaies, en lotion obtenue à partir de l’infusion ou bien en écrasant la plante pour en obtenir le suc. Tonique: effet général sur l’organisme, à utiliser en cas de convalescence ou de fatigue de fin d’hiver. Toxicité et contre-indications Aucune. Risque de confusion Aucun, cette espèce possède une silhouette qui lui est propre. Espèces d’utilisation proche L’Achillée sternutatoire (Achillea ptarmica L.), assez commune en bordure des eaux et dans les zones de marais, peut remplacer l’Achillée millefeuille. Attention, l’Achillée sternutatoire est protégée en région Nord-Pas-de-Calais ; sa récolte y est strictement interdite. Culture au jardin L’Achillée millefeuille se cultive sans aucune difficulté. Les meilleurs résultats se produisent sur terre légère, sans humidité stagnante. La coupe de la plante en milieu d’été stimule sa repousse, favorise une seconde floraison et permet une autre récolte.

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/ Achillée millefeuille

Achillée millefeuille

Astéracées (anc. Composées)

Achillea millefolium L.

Le nom de genre Achillea vient du nom du héros de la mythologie grecque Achille. Cette plante lui était dédiée car la légende raconte qu’il en aurait découvert les propriétés médicinales. Ses noms ver naculaires régionaux, tels que Herbe au charpentier, Herbe aux coupures, Herbe aux militaires, Herbe au soldat, Saigne-nez, Herbe au cocher signent bien ses propriétés vulnéraires, en particulier hémostatiques, utilisées depuis des temps immémoriaux par les gens des campagnes. Synonymes scientifiques Achillea borealis Bong., Achillea collina Becker., Achillea cuspidata Wall., Achillea decipiens Vest, Achillea nabalekii Heimerl, Achillea ossica K. Koch, Achillea seidlii J. & C. Presl, Achillea serpentini H.J. Coste & Soulié, Achillea subhirsuta Gilib., Achillea sylvatica Becker, Achillea tenuifolia Salisb., Achillios millefoliatus St.-Lag., Alitubus millefolium (L.) Dulac, Anthemis millefolium (L.) Schrank, Santolina millefolium (L.) Baill. Autres noms vernaculaires Millefeuille, Camomille de montagne, Herbe de saint Jean, Sourcils de Vénus, etc. Répartition et fréquence Très commune sur l’ensemble du territoire français. Habitats Prairies, pelouses, talus herbeux. Floraison Principalement de mai à septembre, bien que la plante puisse fleurir plus tôt ou plus tard en saison. Parties utilisées Plante entière, en particulier les sommités fleuries.

Période de récolte On récolte l’Achillée lorsqu’elle est en pleine fleur. Réglementation des récoltes Aucune. Usages médicinaux Antipyrétique et sudorifique : augmente la sudation et participe ainsi à faire chuter les fièvres provoquées par des maladies infectieuses. Antispasmodique: effet général sur l’organisme. Apéritif: stimule l’appétit et prépare la digestion. Antidiarrhéique et astringent : calme les diarrhées par son effet resserrant sur les muqueuses intestinales. Cicatrisant: la plante contient des principes hémostatiques très efficaces sur les coupures et petites plaies, en lotion obtenue à partir de l’infusion ou bien en écrasant la plante pour en obtenir le suc. Tonique: effet général sur l’organisme, à utiliser en cas de convalescence ou de fatigue de fin d’hiver. Toxicité et contre-indications Aucune. Risque de confusion Aucun, cette espèce possède une silhouette qui lui est propre. Espèces d’utilisation proche L’Achillée sternutatoire (Achillea ptarmica L.), assez commune en bordure des eaux et dans les zones de marais, peut remplacer l’Achillée millefeuille. Attention, l’Achillée sternutatoire est protégée en région Nord-Pas-de-Calais ; sa récolte y est strictement interdite. Culture au jardin L’Achillée millefeuille se cultive sans aucune difficulté. Les meilleurs résultats se produisent sur terre légère, sans humidité stagnante. La coupe de la plante en milieu d’été stimule sa repousse, favorise une seconde floraison et permet une autre récolte.

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/ Agripaume cardiaque

Agripaume cardiaque

Lamiacées (anc. Labiées)

Leonurus cardiaca L.

L’Agripaume doit son nom de genre Leonurus au grec léon (lion), oura (queue); la forme de la tige et des feuilles évoque une queue de lion. L’épithète cardiaque qui est ajoutée au nom vernaculaire français souligne ses bienfaits singuliers sur le système cardiaque. Synonymes scientifiques Aucun. Autres noms vernaculaires Queue-de-Lion, Cardiaque, Cardière ou Cardiaire. Répartition et fréquence Assez peu commune, très disséminée sur l’ensemble du territoire. Habitats Terrains vagues, haies, décombres, bords de route et de chemins de fer. L’Agripaume est une vagabonde : elle ne reste pas plusieurs années sur le même site. Floraison De juin à septembre. Parties utilisées Plante entière.

Période de récolte La récolte se fait au moment de la floraison. La plante est mise à sécher rapidement à l’ombre. Réglementation des récoltes L’Agripaume cardiaque est protégée en régions Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Rhône-Alpes. Usages médicinaux Antinévralgique : l’Agripaume soulage les douleurs rebelles (névralgies, migraines, douleurs dentaires...). Antispasmodique : action sur le système digestif, cardiaque et céphalique. Carminatif : elle prévient la formation de gaz intestinaux et facilite leur évacuation. Sédatif : combat efficacement les anxiétés. Tonique : action généraliste sur l’organisme. Cette plante est spécifique des dysfonctionnements cardiaques d’origine nerveuse. Elle conviendra donc aux personnes nerveuses, angoissées, inquiètes qui somatisent leur nervosité par des troubles cardiaques tels que dysrythmies, palpitations et extrasystoles. Toxicité et contre-indications Aucune. Attention : l’apparition de troubles cardiaques doit impérativement être traitée par un médecin. Mal diagnostiqués, ces troubles peuvent avoir de graves conséquences. Il convient de n’utiliser l’Agripaume qu’après s’être assuré auprès d’un professionnel de la santé, que ces symptômes ne cachent pas une maladie grave telle que l’angine de poitrine ou un début d’infarctus du myocarde. Risque de confusion Aucun. Espèces d’utilisation proche Aucune. Culture au jardin Sur sol fumé de préférence pour avoir des plants de belle taille, cette espèce n’est pas très exigeante et se ressème facilement. 27


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Agripaume cardiaque

Lamiacées (anc. Labiées)

Leonurus cardiaca L.

L’Agripaume doit son nom de genre Leonurus au grec léon (lion), oura (queue); la forme de la tige et des feuilles évoque une queue de lion. L’épithète cardiaque qui est ajoutée au nom vernaculaire français souligne ses bienfaits singuliers sur le système cardiaque. Synonymes scientifiques Aucun. Autres noms vernaculaires Queue-de-Lion, Cardiaque, Cardière ou Cardiaire. Répartition et fréquence Assez peu commune, très disséminée sur l’ensemble du territoire. Habitats Terrains vagues, haies, décombres, bords de route et de chemins de fer. L’Agripaume est une vagabonde : elle ne reste pas plusieurs années sur le même site. Floraison De juin à septembre. Parties utilisées Plante entière.

Période de récolte La récolte se fait au moment de la floraison. La plante est mise à sécher rapidement à l’ombre. Réglementation des récoltes L’Agripaume cardiaque est protégée en régions Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Rhône-Alpes. Usages médicinaux Antinévralgique : l’Agripaume soulage les douleurs rebelles (névralgies, migraines, douleurs dentaires...). Antispasmodique : action sur le système digestif, cardiaque et céphalique. Carminatif : elle prévient la formation de gaz intestinaux et facilite leur évacuation. Sédatif : combat efficacement les anxiétés. Tonique : action généraliste sur l’organisme. Cette plante est spécifique des dysfonctionnements cardiaques d’origine nerveuse. Elle conviendra donc aux personnes nerveuses, angoissées, inquiètes qui somatisent leur nervosité par des troubles cardiaques tels que dysrythmies, palpitations et extrasystoles. Toxicité et contre-indications Aucune. Attention : l’apparition de troubles cardiaques doit impérativement être traitée par un médecin. Mal diagnostiqués, ces troubles peuvent avoir de graves conséquences. Il convient de n’utiliser l’Agripaume qu’après s’être assuré auprès d’un professionnel de la santé, que ces symptômes ne cachent pas une maladie grave telle que l’angine de poitrine ou un début d’infarctus du myocarde. Risque de confusion Aucun. Espèces d’utilisation proche Aucune. Culture au jardin Sur sol fumé de préférence pour avoir des plants de belle taille, cette espèce n’est pas très exigeante et se ressème facilement. 27


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/ Aigremoine

Aigremoine

Rosacées

Agrimonia eupatoria L.

Le genre Agrimonia viendrait du grec Argémonê qui était le nom d’une plante que les Hellènes utilisaient pour guérir les taies de l’œil. S’agit-il de l’Aigremoine que nous connaissons aujourd’hui, d’un Pavot ou bien d’une autre plante non encore déterminée ? Il n’y a aucune certitude sur ce sujet. Autre possibilité pour expliquer son nom de genre : du grec agriôs, sauvage, mônias ou mônôs, solitaire, seul ; littéralement « la solitaire sauvage », peut être parce que la plante pousse fréquemment sur les lieux non entretenus. Synonymes scientifiques Agrimonia elata Salisb., Agrimonia canescens Dumort., Agrimonia minor Mill., Agrimonia officinalis Gaterau, Agrimonia officinarum Lam., Agrimonia sulcata Dulac, Agrimonia vulgaris Gray, Eupatorium dioscoridis Bubani. Autres noms vernaculaires Eupatoire (à ne pas confondre avec l’Eupatoire chanvrine, Eupatorium cannabinum L.), Aigremoine Eupatoire, Thé des bois. Répartition et fréquence Commune sur l’ensemble du territoire français. Habitats Talus, lisières, prés et prairies, bordures de chemin et de route. Floraison De juin à fin août. Parties utilisées Plante entière. Les racines ne possèdent aucun intérêt. Période de récolte L’Aigremoine se récolte juste avant sa floraison. Réglementation des récoltes Aucune.

Usages médicinaux Antidiarrhéique: l’Aigremoine est fortement astringente, elle arrête les diarrhées et autres dysenteries. Anti-inflammatoire: très efficace en particulier en gargarismes contre les angines. Antispasmodique : action légère mais non négligeable. Cholagogue et cholérétique : l’infusion permet d’évacuer les calculs biliaires par une stimulation de la vésicule biliaire et favorise la sécrétion de la bile. C’est également un remède contre les problèmes de foie, de rate et de reins. Cicatrisant: les feuilles fraîches sont un excellent remède pour les contusions et les petites plaies, par leur action hémostatique. Diurétique: stimule efficacement les reins dans leur rôle de filtration. Le volume des urines est augmenté et permet l’évacuation des sables et calculs rénaux. Hypoglycémiant: l’infusion permet de faire diminuer durablement le taux de sucre dans le sang (glycémie) chez les personnes souffrant du diabète. Stomachique : l’infusion est utilisée en bains de bouche dans le traitement des aphtes. Toxicité et contre-indications Aucune. Risque de confusion Lorsqu’elle est en fleurs (ou en boutons), le port de la plante et ses caractéristiques morphologiques ne permettent pas de la confondre avec une autre. Espèces d’utilisation proche L’Aigremoine odorante (Agrimonia procera Wallr. = Agrimonia odorata auct., Agrimonia repens auct.), très proche mais moins commune, possède les mêmes propriétés. Attention, l’Aigremoine odorante est protégée en région Aquitaine. Culture au jardin La culture de l’Aigremoine ne pose aucune difficulté ; ce n’est pas une espèce exigeante.

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Rosacées

Agrimonia eupatoria L.

Le genre Agrimonia viendrait du grec Argémonê qui était le nom d’une plante que les Hellènes utilisaient pour guérir les taies de l’œil. S’agit-il de l’Aigremoine que nous connaissons aujourd’hui, d’un Pavot ou bien d’une autre plante non encore déterminée ? Il n’y a aucune certitude sur ce sujet. Autre possibilité pour expliquer son nom de genre : du grec agriôs, sauvage, mônias ou mônôs, solitaire, seul ; littéralement « la solitaire sauvage », peut être parce que la plante pousse fréquemment sur les lieux non entretenus. Synonymes scientifiques Agrimonia elata Salisb., Agrimonia canescens Dumort., Agrimonia minor Mill., Agrimonia officinalis Gaterau, Agrimonia officinarum Lam., Agrimonia sulcata Dulac, Agrimonia vulgaris Gray, Eupatorium dioscoridis Bubani. Autres noms vernaculaires Eupatoire (à ne pas confondre avec l’Eupatoire chanvrine, Eupatorium cannabinum L.), Aigremoine Eupatoire, Thé des bois. Répartition et fréquence Commune sur l’ensemble du territoire français. Habitats Talus, lisières, prés et prairies, bordures de chemin et de route. Floraison De juin à fin août. Parties utilisées Plante entière. Les racines ne possèdent aucun intérêt. Période de récolte L’Aigremoine se récolte juste avant sa floraison. Réglementation des récoltes Aucune.

Usages médicinaux Antidiarrhéique: l’Aigremoine est fortement astringente, elle arrête les diarrhées et autres dysenteries. Anti-inflammatoire: très efficace en particulier en gargarismes contre les angines. Antispasmodique : action légère mais non négligeable. Cholagogue et cholérétique : l’infusion permet d’évacuer les calculs biliaires par une stimulation de la vésicule biliaire et favorise la sécrétion de la bile. C’est également un remède contre les problèmes de foie, de rate et de reins. Cicatrisant: les feuilles fraîches sont un excellent remède pour les contusions et les petites plaies, par leur action hémostatique. Diurétique: stimule efficacement les reins dans leur rôle de filtration. Le volume des urines est augmenté et permet l’évacuation des sables et calculs rénaux. Hypoglycémiant: l’infusion permet de faire diminuer durablement le taux de sucre dans le sang (glycémie) chez les personnes souffrant du diabète. Stomachique : l’infusion est utilisée en bains de bouche dans le traitement des aphtes. Toxicité et contre-indications Aucune. Risque de confusion Lorsqu’elle est en fleurs (ou en boutons), le port de la plante et ses caractéristiques morphologiques ne permettent pas de la confondre avec une autre. Espèces d’utilisation proche L’Aigremoine odorante (Agrimonia procera Wallr. = Agrimonia odorata auct., Agrimonia repens auct.), très proche mais moins commune, possède les mêmes propriétés. Attention, l’Aigremoine odorante est protégée en région Aquitaine. Culture au jardin La culture de l’Aigremoine ne pose aucune difficulté ; ce n’est pas une espèce exigeante.

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/ Millepertuis

Millepertuis

Hypéricacées

Hypericum perforatum L.

Son efficacité reconnue sur les syndromes dépressifs a récemment mis le Millepertuis au cœur d’une polémique entre partisans de la médecine traditionnelle et ceux de la Phytothérapie. Synonymes scientifiques Hypericum commutatum Nolte, Hypericum lineolatum Jord., Hypericum noeanum Boiss., Hypericum officinale Gaterau, Hypericum officinarum Crantz, Hypericum plasonii Formánek, Hypericum vulgare Lam., Hypericum vulgare Neck. Autres noms vernaculaires Herbe percée, Herbe aux mille trous (car les feuilles contiennent d’innombrables glandes translucides, visibles dès qu’on les regarde à travers un rai de lumière), Herbe de la SaintJean (car elle fleurit abondamment vers la Saint-Jean), Herbe aux piqûres, Chasse diable (pour ses propriétés antidéprime), etc. Répartition et fréquence Commun sur l’ensemble du territoire français. Habitats : Talus ensoleillés, chemins, prairies sèches, zones enfrichées. Floraison : De mi-juin à mi-août. Parties utilisées Parties aériennes. Période de récolte Le Millepertuis se récolte lorsque ses fleurs commencent à s’épanouir. C’est à ce moment qu’il contient le plus de principes actifs. (Aucune réglementation des récoltes). Usages médicinaux Antispasmodique : l’infusion calme les douleurs, en particulier intestinales, lors de coliques. Astringent : elle resserre la muqueuse intestinale lors des diarrhées. Cicatrisant et vulnéraire : l’application d’huile de Millepertuis permet d’arrêter les petits saignements et facilite la cicatrisation des plaies. Cette huile est très efficace sur les brûlures et coups de soleil. Digestif : l’infusion améliore la tonicité de l’estomac lors des digestions difficiles. Expectorant : facilite l’évacuation des glaires. Sédatif : en particulier pour soulager les insomnies nocturnes. Le Millepertuis est très utilisé en adjuvant des traitements antidépresseurs. 164

Toxicité et contre-indications Le Millepertuis ne possède pas en lui-même de toxicité, même utilisé sur de longues périodes. Cependant, des recherches cliniques ont prouvé que son utilisation pouvait causer, chez certaines personnes prédisposées, une intolérance au rayonnement du soleil, causant des affections cutanées plus ou moins graves. De plus, la plante modifie la capacité d’absorption de la muqueuse intestinale, ce qui peut être fâcheux si le patient est traité par substances médicamenteuses ingérées oralement, rendant son traitement totalement inefficace. Il convient donc de ne pas utiliser le Millepertuis lorsque l’on possède un traitement oral lourd (polythérapies contre le Sida en particulier, hypertension, maladies cardiovasculaires, hormonothérapies, chimiothérapies, etc.) et ne pas s’exposer au soleil. Attention : l’usage du Millepertuis pour traiter les syndromes dépressifs ne doit se faire qu’après l’accord de son médecin et toujours en complément du traitement antidépresseur qu’il prescrira. La dépression est une maladie grave qu’il ne faut pas soigner sans l’aide d’un professionnel de la santé qui sera seul juge de la gravité de la pathologie. Risque de confusion Possible avec les autres espèces du genre Hypericum, mais cela ne porte pas à conséquence, puisqu’aucune d’entre elles n’est toxique. Espèces d’utilisation proche Aucune. Culture au jardin Le Millepertuis est une espèce peu exigeante, qui se ressème facilement et fleurit abondamment tout l’été. Un sol plutôt sec lui conviendra mieux qu’un sol à forte humidité, de même une situation ensoleillée lui procurera plus de fleurs qu’une exposition ombragée.

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Fiches

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/ Millepertuis

Millepertuis

Hypéricacées

Hypericum perforatum L.

Son efficacité reconnue sur les syndromes dépressifs a récemment mis le Millepertuis au cœur d’une polémique entre partisans de la médecine traditionnelle et ceux de la Phytothérapie. Synonymes scientifiques Hypericum commutatum Nolte, Hypericum lineolatum Jord., Hypericum noeanum Boiss., Hypericum officinale Gaterau, Hypericum officinarum Crantz, Hypericum plasonii Formánek, Hypericum vulgare Lam., Hypericum vulgare Neck. Autres noms vernaculaires Herbe percée, Herbe aux mille trous (car les feuilles contiennent d’innombrables glandes translucides, visibles dès qu’on les regarde à travers un rai de lumière), Herbe de la SaintJean (car elle fleurit abondamment vers la Saint-Jean), Herbe aux piqûres, Chasse diable (pour ses propriétés antidéprime), etc. Répartition et fréquence Commun sur l’ensemble du territoire français. Habitats : Talus ensoleillés, chemins, prairies sèches, zones enfrichées. Floraison : De mi-juin à mi-août. Parties utilisées Parties aériennes. Période de récolte Le Millepertuis se récolte lorsque ses fleurs commencent à s’épanouir. C’est à ce moment qu’il contient le plus de principes actifs. (Aucune réglementation des récoltes). Usages médicinaux Antispasmodique : l’infusion calme les douleurs, en particulier intestinales, lors de coliques. Astringent : elle resserre la muqueuse intestinale lors des diarrhées. Cicatrisant et vulnéraire : l’application d’huile de Millepertuis permet d’arrêter les petits saignements et facilite la cicatrisation des plaies. Cette huile est très efficace sur les brûlures et coups de soleil. Digestif : l’infusion améliore la tonicité de l’estomac lors des digestions difficiles. Expectorant : facilite l’évacuation des glaires. Sédatif : en particulier pour soulager les insomnies nocturnes. Le Millepertuis est très utilisé en adjuvant des traitements antidépresseurs. 164

Toxicité et contre-indications Le Millepertuis ne possède pas en lui-même de toxicité, même utilisé sur de longues périodes. Cependant, des recherches cliniques ont prouvé que son utilisation pouvait causer, chez certaines personnes prédisposées, une intolérance au rayonnement du soleil, causant des affections cutanées plus ou moins graves. De plus, la plante modifie la capacité d’absorption de la muqueuse intestinale, ce qui peut être fâcheux si le patient est traité par substances médicamenteuses ingérées oralement, rendant son traitement totalement inefficace. Il convient donc de ne pas utiliser le Millepertuis lorsque l’on possède un traitement oral lourd (polythérapies contre le Sida en particulier, hypertension, maladies cardiovasculaires, hormonothérapies, chimiothérapies, etc.) et ne pas s’exposer au soleil. Attention : l’usage du Millepertuis pour traiter les syndromes dépressifs ne doit se faire qu’après l’accord de son médecin et toujours en complément du traitement antidépresseur qu’il prescrira. La dépression est une maladie grave qu’il ne faut pas soigner sans l’aide d’un professionnel de la santé qui sera seul juge de la gravité de la pathologie. Risque de confusion Possible avec les autres espèces du genre Hypericum, mais cela ne porte pas à conséquence, puisqu’aucune d’entre elles n’est toxique. Espèces d’utilisation proche Aucune. Culture au jardin Le Millepertuis est une espèce peu exigeante, qui se ressème facilement et fleurit abondamment tout l’été. Un sol plutôt sec lui conviendra mieux qu’un sol à forte humidité, de même une situation ensoleillée lui procurera plus de fleurs qu’une exposition ombragée.

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Olivier Escuder

Table des matières

Les plantes médicinales sont un trésor de santé qui permet de soulager naturellement bien des troubles quotidiens. Elles constituent une manne à portée de main pour qui sait les reconnaître dans la nature ou les faire pousser dans son jardin.

Olivier Escuder est botaniste et a suivi une formation poussée en herboristerie. Il enseigne à l’École des Plantes (botanique et plantes médicinales) et travaille au Muséum national d’Histoire naturelle au sein du Département Écologie et gestion de la biodiversité, où il étudie la végétation du Bassin parisien.

Ce livre présente les 114 plantes médicinales les plus importantes pour l’utilisateur amateur, leurs caractéristiques, leurs usages, où les trouver à l’état sauvage et, le cas échéant, comment les cultiver au jardin. Les photos, de grande qualité, ont été choisies pour permettre une identification sûre. Les différentes méthodes d’utilisation (infusion, décoction, macération, etc.) sont expliquées et illustrées, pas à pas, dans la première partie de l’ouvrage.

PRIX TTC FRANCE : 24,90 € ISBN : 978-2-84138-256-9

Photo 1e de couverture : Hysope officinale et, en haut, fruits d’Anis étoilé Photo 4e de couverture : Marrube

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Plantes médicinales

Olivier Escuder

Avant-propos .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5

Introduction

Plantes

médicinales mode d’emploi Les reconnaître dans la nature, les utiliser, les cultiver au jardin

6

Petit aperçu sur l’histoire de l’utilisation des plantes médicinales. . 6 Qu’est-ce qu’une plante médicinale? 7 Du bon usage des plantes médicinales 7

Les limites de l’utilisation des plantes médicinales . . . . . . . . . . . . 7 Quelques définitions utiles . . . . . . . . . . 9

Bien utiliser les plantes médicinales Les différentes parties utilisables. . 10 Approvisionnement, récolte et conservation des plantes médicinales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Les différentes façons d’utiliser les plantes médicinales. . . . . . . . . . 12

Et la question des doses?. . . . . . . . 17 Commentaires sur les différentes rubriques des fiches de plantes . . 18 Lexique des propriétés médicinales employées . . . . . . . . . 20

Les plantes médicinales de A à Z Achillée millefeuille24 Agripaume cardiaque26 Aigremoine . . . . . . . 28 Ail . . . . . . . . . . . . . . . 30 Alchémille . . . . . . . . 32 Angélique officinale34 Anis vert . . . . . . . . . 36 Anthyllide vulnéraire38 Armoise . . . . . . . . . . 40 Arnica. . . . . . . . . . . . 42 Artichaut . . . . . . . . . 44 Aspérule odorante 46 Aubépine. . . . . . . . . 48 Grande Aunée . . . . 50 Badiane . . . . . . . . . . 52 Ballote . . . . . . . . . . . 54 Bardane. . . . . . . . . . 56 Basilic . . . . . . . . . . . 58 Benoîte . . . . . . . . . . 60 Bétoine . . . . . . . . . . 62 Bleuet. . . . . . . . . . . . 64 Bouillon blanc . . . . 66 Bouleau blanc . . . . 68 Bourdaine . . . . . . . . 70 Bourrache . . . . . . . . 72 Bruyère officinale . 74 Busserole . . . . . . . . 76 Camomille romaine78 Cannelle de Ceylan80 Carotte sauvage . . 82 Carvi . . . . . . . . . . . . . 84 Cassis . . . . . . . . . . . 86 Céleri . . . . . . . . . . . . 88 Petite Centaurée . . 90 Cerfeuil . . . . . . . . . . 92 Cerises (queues) . 94 Chardon-Marie . . . . 96 Chicorée . . . . . . . . . 98

10

22

Chiendent officinal 100 Citronnier . . . . . . . 102 Coquelicot. . . . . . . 104 Coriandre . . . . . . . 106 Cresson. . . . . . . . . 108 Cumin. . . . . . . . . . . 110 Églantier . . . . . . . . 112 Égopode . . . . . . . . . . . . 114 Eucalyptus . . . . . . 116 Fenouil. . . . . . . . . . 118 Fenugrec . . . . . . . . 120 Frêne élevé . . . . . 122 Fumeterre. . . . . . . 124 Genévrier (baies) 126 Grande Gentiane . 128 Gingembre . . . . . . 130 Girofle (clous de) . 132 Guimauve . . . . . . . 134 Houblon. . . . . . . . . 136 Hysope officinale 138 Karkadé. . . . . . . . . 140 Lamier blanc . . . . 142 Lavande officinale144 Lierre terrestre . . 146 Lin. . . . . . . . . . . . . . 148 Maïs . . . . . . . . . . . . 150 Marrube. . . . . . . . . 152 Matricaire . . . . . . . 154 Mauve officinale . 156 Mélisse . . . . . . . . . 158 Menthe poivrée . . 160 Ményanthe . . . . . . 162 Millepertuis . . . . . 164 Myrtille . . . . . . . . . 166 Népéta. . . . . . . . . . 168 Oignon . . . . . . . . . . 170 Olivier . . . . . . . . . . . 172 Oranger amer . . . . 174

Tableau récapitulatif des usages Index des noms latins . . . . . . . .

Origan. . . . . . . . . . . 176 Ortie . . . . . . . . . . . . 178 Pariétaire officinale. 180 Passiflore officinale182 Pensée sauvage . 184 Persil . . . . . . . . . . . 186 Pied de chat . . . . . 188 Piloselle. . . . . . . . . 190 Pin sylvestre . . . . 192 Pissenlit . . . . . . . . 194 Grand Plantain . . 196 Plantain Psyllium 198 Prêle. . . . . . . . . . . . 200 Primevère . . . . . . 202 Raifort . . . . . . . . . . 204 Réglisse . . . . . . . . 206 Reine des prés . . 208 Romarin . . . . . . . . . 210 Ronce . . . . . . . . . . . 212 Rose pâle. . . . . . . . 214 Rose rouge . . . . . . 216 Salicaire. . . . . . . . . 218 Sarriette . . . . . . . . 220 Sauge officinale . 222 Sauge Sclarée . . . 224 Saule blanc . . . . . 226 Sisymbre officinal 228 Souci officinal . . . 230 Sureau noir . . . . . . 232 Thym commun . . 234 Tilleul . . . . . . . . . . . 236 Tussilage. . . . . . . . 238 Valériane officinale 240 Véronique officinale 242 Verveine odorante244 Verveine officinale246 Vigne rouge . . . . . 248 Violette odorante 250

. . . . . . . . . . . . . . . 252 . . . . . . . . . . . . . . . 256


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