Edito magazine N°15 by édito magazine

NOS AUTEURS Emeric Martinez – Amélie Delande Joss Lion – Thierry Bérodier Emilien Giraud – Julien Margot Grégory Cajet – Léo Carpfishing Sylvain Poipy – Jérémy Guérin

Sommaire * Edito: En avant toute pour la réussite............................................................. 3 * L'inconnu du Mag: Une session de 48h inoubliable! …............................... 4 - 7 * Rédac'Arp: Les maladies les plus répandues chez la carpe …...................... 8 - 12 * Hot spot: Une pêche à l'arrache pour sortir une vache …............................ 13 - 15 * Interview: Jelly fishing …............................................................................... 17 - 20 * Carp'Assion: Le plastique, c'est vraiment fantastique ….............................. 21 - 24 * Le coin des privés: L'étang de la grande île ….............................................. 25 - 31 * L'approche du Mag: L'introduction du silure et sa survie dans nos eaux.... 33 - 43 * Les actus du web: Le coin du monde halieutique et des enduros à venir...... 44 - 46 * Interview: Katran fishing line ….................................................................... 47 - 52 * Les astuces du Mag: Fabriquer son propre bassin …................................... 53 - 61 * L'alterno de l'édito: Le chènevis c'est la folieee …....................................... 63 – 65 * Récit de session: Allo le 212! …..................................................................... 66 – 71 * Récit de saison: Une approche hivernale …................................................. 73 – 75 * Le dossier de l'édito: Bilan du salon de Montluçon...................................... 76 – 79

Edito... En avant toute …. Pour la réussite! Après un hiver rude et long qui a su satisfaire les pêcheurs du moment à braver le froid, nous voilà parvenus au chaud du printemps qui selon les réseaux sociaux se dirige vers un bon cru! Pour cette nouvelle année et ce premier numéro 2018, l'édito magazine relate les derniers instants de l'hiver avec un récit de saison et fait un bilan du salon de Montluçon qui attise bon nombre de pêcheurs, mais cette nouvelle saison réussie à bon nombre de pêcheurs comme vous pourrez le lire dans les futures pages . L'actualité du jour est aussi cette grosse commune du Der qui a retrouvé ses racines et dont nous félicitons son retour dans des conditions remarquables en condamnant d'un geste que le combat continu afin que le no-kill et le trafic de carpes sensibilisent les hautes sphères de notre passion. Pour conclure cet édito, les prochaines semaines apporteront certainement leurs promesses de belles sessions autour d'un bon barbecue accompagné d'une bonne bouteille avec tous les plaisirs que la pêche et la simplicité (si la lune est favorable) d'une réussite bien affutée... Une bonne lecture et saison à tous , Le rédacteur en chef/ Frédéric Baudin

L'inconnu du Mag Par Emilien Giraud

Une session de 48h

Inoubliable!

Un 48h de folie sur un plan d'eau que je ne connaissais pas jusqu'à ce jour avec un nombre de touches impressionnantes. Juste arrivé sur le plan d'eau, le propriétaire me parle d'un poisson connu mais très peu capturé et nommé « églantine »... Mon approche qui aura était plus que payante aura t-il fait succomber ce poisson ? 4

EN APPROCHE

LES MONTAGES

« La pêche à la graine peut vous surprendre »

Je me suis jamais compliqué dans mes bas de lignes. Je fais le plus basique qui existe. Un hameçon de taille 8 monté en tresse gainé de 15lbs, et je n'ai jamais été déçu.

Me voilà arrivé sur mon poste.... J'ai devant moi un magnifique poste avec des nénuphars et une île sur ma droite. Un poste qui sent la carpe...

Mon bas de ligne fait généralement entre 13 et 17 cm, et est assez court ce qui permet de piquer le poisson très rapidement grâce au poids du plomb qui tourne généralement entre 60g et 80g, il est donc inutile de ferrer le poisson comme un fou mais juste de prendre contact avec lui.

Le propriétaire vient me voir et l'on discute de tout et de rien... Il me parle d'un poisson connu mais très peu capturé nommé « Eglantine » c'est l'une des plus grosse carpe du plan d'eau qui approche les 20kg. Quand il me dit ça, l'envie de prendre ce poisson m'est forte mais avant tout l'objectif est de faire rentrer le poisson sur mon coup.

Maintenant que je vous ai présenté mon amorçage et mon bas de ligne, parlons un peu de ma pêche et de mes appâts. Ma pêche est basée principalement sur de la graine. J'ai donc esché ma première canne d'une tiger-nut accompagnée de 2 grains de maïs en plastique flottant. L'un est jaune et l'autre orange.

L'AMORCAGE J'ai décidé de réaliser un amorçage à la graine avec beaucoup de petites particules comme le colza, le chènevis, le millet ainsi que quelques grosses graines comme le maïs et la tiger-nut mais en petite quantité. Le fait de mettre de la petite particule me permet d'attirer les poissons blancs et les carpes sur la zone de pêche car il y a toujours des micros graines qui se glissent sous des feuilles, des racines ou des pierres et c'est ce qui les font chercher... C'est donc bien d'avoir une complémentarité de grosses graines car ils y trouvent toujours un peu de nourriture tout en cherchant les micros particules qui se sont logées sous les obstacles.

Ma deuxième canne sera eschée d'une bille au foie de 14mm accompagné d'un maïs en plastique jaune flottant ou rose, c'est selon...

Ensuite j'ai placé mes cannes que j'ai clippé au même niveau que ma canne à spomber pour bien pêcher sur ma zone d'amorçage. Le faite de clipper permet d'une, de pêcher sur mon amorçage, et de toujours lancer au même endroit même quand on pêche au ras des obstacles comme je le fais. Cela évite de lancer trop fort et de perdre des montages dans les obstacles! C'est une pêche qui demande beaucoup de précision. J'ai donc décidé de pêcher qu'avec 2 cannes. Cela évite d'avoir beaucoup moins de pression de pêche sur un petit périmètre, et pour mettre encore plus en confiance les poissons, je plaque ma bannière dans le fond à l'aide d'un back-lead.

Une fois que tout le campement fut en place, le moment d’amorcer est venu. J'ai donc utilisé un spomb que j'ai clippé pour être le plus précis dans mes lancés. Pour le premier amorçage, j'ai envoyé une cinquantaine de spomb au ras des nénuphars ou du moins ce qu'il en reste, ce qui a fait un bon tapis de graine sur le fond. C'est après seulement 10 minutes de pêche que le premier poisson viendra mouiller mon tapis de réception.

J'ai attendu une trentaine de minutes avant de lancer mes cannes, histoire de faire reposer le coup car je venais de bousculer fortement la zone de bruit avec le spomb, même si c’était sûrement pas la première fois que les poissons entendaient ce son à la surface de l'eau!....

Je replace la canne qui venait de dérouler et peu de temps après elle se remet à démarrer. Je prend tout de suite contact avec le poisson et je me rend compte que c'est un beau spécimen...

Après un bon quart d'heure de combat le deuxième poisson de la session qui part plutôt bien rentre dans le filet et c'est cette fameuse «Eglantine» que le propriétaire m'avait parlé, une commune d'un peu plus de 18kg magnifique.

Après chaque touche, je remettais 2-3 spombs pour toujours avoir de la graine sur mon coup... C'est donc avec toute ces petites astuces que j'ai enregistré 47 touches pour un total de 40 carpes, sans pêcher la nuit pour permettre aux poissons de s'alimenter tout en confiance et comme ça des que je retendais les cannes le matin, elles étaient déjà sur le spot ce qui ma permis d’enchaîner les touches. Chaque soir avant d'aller me coucher, je mettais entre 8 et 12 spombs pour les maintenir sur le coup toute la nuit. Le fait d'avoir mon amorçage au ras des nénuphars, m'a permis de tenir les poissons en confiance sur la zone.

CONCLUSION

J'ai rédigé cette article afin de vous parler d'une approche que je réalise sur la plupart de mes pêches, et qui aura été plus que payante sur cette session. C'est une approche plutôt économique pour moi car j'ai la chance que mon père soit agriculteur donc j'ai les graines gratuitement sauf la tiger nut bien entendu que je trouve exclusivement dans des magasins de pêche. J’espère que la lecture de mon article vous aura plu, car je n'ai que 16 ans et je remercie l'édito magazine de m'avoir laissé m'exprimer et de partager ces moments de pêche avec vous....

Rédac'Arp Par Thierry Bérodier

Les maladies les plus répandues chez la carpe et leurs traitements éventuels....

Nous sommes à la saison du printemps et les maladies de la carpe et des poissons habitent toutes les eaux... Les parasites et organismes en tout genre se développent avec une rapidité foudroyante. Les poissons abîmés par des manipulations trop brutales ou des blessures dût aux conditions de vie d'une eau souillée (substance gazeuse, température, oxygène ) se développe et peuvent craindre à des épidémies ( des œufs, jeunes spécimens). Dans ce sujet d'actualité, nous allons répertorier les principales maladies que nos amies les carpes peuvent être confrontés et comment nous pouvons si nous pouvons les aider.... 8

LA VIREMIE PRINTANIERE

TRAITEMENT Aucun traitement efficace n'existe aujourd'hui. Les poissons atteints sont condamnés.

Il s'agit d'une affection virale commune à de nombreux cyprinidés : carpes communes, amour blancs mais aussi d'autres espèces comme les tanches, brochets,silures, perche, soleil..... L'apparition de la maladie est saisonnière, et au printemps lorsque la température de l'eau approche les 11 degrés. Après 17° C, les cas se font plus rares pour disparaître au-delà de 22° C. Les animaux les plus sensibles sont les jeunes (alevins très sensibles) et les individus affaiblis par un hiver trop rigoureux. Sa contagiosité est grande. Lac transmission se fait au contact des poissons malades et leurs sécrétions (fèces, urines, sécrétions sexuelles) ou par l'agent pathogène présent dans l'eau. Les symptômes sont dominés par un gonflement généralisé de l'animal: hydrophisie (gonflement du ventre), exophtalmie (yeux exorbités), protrusion cloacale. En outre, on note souvent une apathie, des pertes d'équilibres, une pâleur des branchies, et des micro-hémorragies cutanées ou muqueuses.

L'ERYTHRODERMATITE

TRAITEMENT Aucun traitement efficace n'existe aujourd'hui. Les poissons atteints sont condamnés. Provoqué par une bactérie de type «aeromonas», dès les réchauffements des eaux au printemps. Des plaques rouges se forment sur les flancs du poisson (ne pas confondre avec la virose du printemps), qui finit par se nécroser et entraînent des plaies aux bords blanchâtres essentiellement sur les côtés du corps et à la naissance de la queue. Un épanchement se solde presque toujours par la mort du sujet.

MOUSSE-FUNGUS-MYCOSE

TRAITEMENT 10

Application de bleu de méthylène, permanganate de potassium, éosine. Touffes blanches à aspect cotonneux ou poilu pouvant être localisées à différents endroits du corps: nageoires, bouche, peau.... Cette maladie opportuniste se développe le plus souvent en surinfection sur une blessure ou lorsqu'une autre maladie est déjà déclarée. Très contagieuse dès qu'un poisson est atteint de sorte à ce que la maladie soit identifiable, le bouquet de fungus libère dans l'eau des quantités importantes de spores qui contaminent rapidement les poissons sains.

LA VARIOLE DE LA CARPE

TRAITEMENT Aucun traitement efficace n'existe aujourd'hui, mais cette maladie n'est pas mortelle hormis pour des très jeunes poissons. (souvent lors de l'alevinage) Taches lisses, opaques, grisâtres-blanches de 1-2mm de diamètre sur la surface de la peau; plus tard , le corps en est couvert, perte de calcium; corps mou; queue peut être tournée vers la tête; apparition au-dessus de 14°. Des pustules atteignent les nageoires du poisson qui est condamné. La maladie peut passer inaperçue en dehors du printemps et de l'été. Régression des tâches dès que l'eau est à 20°. La variole ne peut entraîner des cas de mortalité que sur des carpes de moins de 8 semaines.

LE POUX DE LA CARPE

TRAITEMENT Retirer les poux délicatement avec une pince à épiler, puis badigeonner les lésions avec de la bétadine ou de l'éosine. Parasite: argulus foliaceus (crustacé) ; ils ont un corps en forme de bouclier et peuvent atteindre 6mm de diamètre. Ils se déplacent dans l'eau d'une façon caractéristique en se balançant comme « des soucoupes volantes ». Symptômes : Des points noirs en relief sont collés sur le corps du poisson. Des lésions rougeâtres apparaissent à l'endroit de la piqûre. Comportement du poisson : Le poisson atteint resserre les nageoires et est très agité. Il devient anémique. Effet de la maladie: Ce parasite peut favoriser d'autres infections sur le poisson atteint telle que l'érythrodermie.

Hot Spot Par Julien Margot

Une pĂŞche Ă l'arrache ............... pour ................ Sortir une vache!!!

Lors d'un repas au restaurant avec un pote, une discussion sur la pêche en grand lac est vite survenue. Lui qui était en vacances, et qui n'avait jamais eu la chance jusqu'à maintenant de tendre ses lignes sur ces immensités me sort pour rire : "Et si on partait en lac demain?". C'est pas le genre de chose à me demander. Ni une ni deux, j'appelle mon frère pour savoir si il peut gérer le magasin en mon absence. Sa réponse fut positive, et la décision d'aller en lac est lancée...

Nous partons donc le lendemain matin pour un 24h à l'arrache sur un grand lac public à plusieurs heures de route. La pêche s'effectuera du bord, avec seulement deux cannes chacun et sans bateau!

Tant bien que mal nous réussissons à lancer 3 cannes à environ 80m du bord, mais en avançant sur plus de 40m dans l'eau et en waders en luttant contre les vagues. Une poignée de bouillette auront été envoyées au cobra du mieux possible malgré le vent.

La difficulté s'annonce grande, car nous sommes en vigilance orange due au fort vent qui vient du sud-ouest, mais à cette période, un tel vent sur un si grand volume d'eau peut être bénéfique.

Ma deuxième canne fut lancée un peu plus en amont du poste, dans un secteur plus calme, avec plusieurs souches légèrement apparentes à la surface de l'eau. En fin de journée, vers 18h, toutes les cannes pêchaient enfin.....

A notre arrivée sur les lieux, forcé de constater la violence du vent, nous choisissons de nous installer dans une baie face au vent, qui peut être poussera les poissons vers le bord.

Durant la nuit, une seule touche nous à fait bondir, mais QUELLE TOUCHE!!!

Mon détecteur n'a cessé de hurler jusqu'à ce que je prenne la canne en main, et que la puissance de ce fish me fit prendre conscience que le combat aller être compliqué. Le poisson cherchait délibérément à rejoindre les souches immergées, mais les fortes vagues ont sûrement joué en ma faveur, et ont certainement permis d'épuiser le poisson et à le remettre dans le bon sens. Après au moins trente minutes d'efforts, le poisson arrive enfin dans le triangle, et là... JACKPOT!!!

Une commune de fou!!!

Mon record commune explosé, mérité pour avoir osé venir nous frotter à un géant, dans des conditions extrêmes pour seulement une nuit, avec le strict minimum en matériel. Malheureusement pour mon binôme, ce fut le seul poisson pris, mais pour ces premières heures passées sur les berges d'un grand lac, les émotions furent au rendez vous, et c'est tout ce qui compte! État du matos après le combat

Interview Par Grégory Cajet

Jellyfishing...

Après un passage sur notre magazine, Grégory Cajet ancien responsable de Loisirpêche60 nous revient avec une toute nouvelle entreprise depuis ce début d'année 2018. L'édito magazine lui fait le plaisir de le redécouvrir parmi Jellyfishing!

01/ Bonjour Grégory et merci d'avoir répondu présent à ce témoignage. Je t'avais précédemment interviewer au temps jadis de loisirs pêche 60...

Oui et non car niveau référencement sur le net je ne perd pas beaucoup de clientèle vue que le nom de domaine Loisirpêche60 est associé à Jellyfishing et e il est redirigé sur le nouveau site.

Tu reviens aujourd'hui avec la création d'une nouvelle société qui se prénomme Jellyfishing! Pourquoi ce renouveau et cette appellation: JELLYFISHING ?

Au niveau clientèle, j'ai bien sur les fidèles qui me suivent et continus de commander sur Jellyfishing. Ensuite il est certain que j'ai perdu une clientèle mais je ne baisse pas les bras et cette nouvelle formule est un bien pour un mal... Bonjour et merci pour cette nouvelle interview. J'ai donc décidé de changer de nom Loisirpêche60 qui était trop associé au département de l'Oise (le 60) et je voulais un nom qui n'associe pas une région et le nom de Jellyfishing tout simplement pour faire un petit clin d’œil à ma région d'origine Boulogne sur mer car Jellyfishing veux dire «méduse» et le mot méduse est associé à la mer me fait penser à Boulogne sur mer (lol). C'est tout bête mais ça me plaît bien. 02/ Une page se tourne! Je suppose que tu redémarres au bas de l'échelle et que les marches afin de retrouver une clientèle risque de prendre du temps afin de re-fidèliser les pêcheurs?

Je ne regrette pas le risque que j'ai pris après un an de l'ouverture de Jellyfishing qui se porte de mieux en mieux chaque jour. 03/ Ton activité est centrée sur les matériels et accessoires (de ventes en ligne). Concentres-tu ces matériels sur la pêche de la carpe ou bien sur d'autres spécificités du genre feeder, pêche ou coup ou carnassier? Ma principale activité est centrée sur la pêche de la carpe mais un rayon silure, carnassier, feeder et au coup est en cours de construction et ils seront sur le site en cours d'année...

04/ Quels sont pour toi les erreurs à ne pas refaire pour améliorer l'avenir de Jellyfishing?

06/ Tu envisages de créer ton premier enduro! Une volonté, une envie de bien faire..

L'erreur principale à ne pas reproduire est je pense de ne pas concentrer tous mes efforts sur le petit matériels de la marque Jellyfishing et de proposer justement plus de marques et de produits différents car maintenant avec l'arrivé des sites comme Ali express, Wish, etc, cela a mis un coup dur sur le marché du petit matériel et celui qui ne veut faire que cela est je pense voué à l'échec. Le client n'est pas dupe et il va toujours au moins chère, même si cela est aux détriments des petites structures comme nous et ils ont entièrement raison car nous en faisons tous autant dans la vie de tous les jours...

Cela fait un moment que j'envisageais d'en faire un sous la Société Loisirs pêche 60 et je n'ai jamais eu l'occasion de franchir le pas. Cette année c'est décidé et j'organiserai donc mon premier enduro qui se déroulera du 7 au 9 septembre sur le domaine des 3 étangs à Ciry Salsogne avec 16 équipes. Un bon moment je l'espère dont j'ai hâte d'organiser....

C'est la dure loi du commerce!!!

07/ Je t'avais posé une question au temps de Loisirs pêche.... Le rapport qualité/prix est-il toujours une volonté de l'entreprise? Je dirai même plus et que c'est la volonté première de l'entreprise. Tous les produits de la marque sont les mêmes que du temps de loisirpêche60 et on était testé et approuvé par les membres de la team et des nouveaux produits seront testés de la même manière.

05/ Tu avais crée une team au temps de Loisirs pêche60... Qu'en est-il de ce projet avec Jellyfishing? La team est toujours ouverte et nous sommes douze membres. J'ai gardé les plus fidèles qui sont devenus au fil des années plus des vrais amis que des membres de l'équipe.

08/ Des projets à venir pour compléter ta gamme? Pour ce qui est de la gamme Jellyfishing, je pense qu'elle est complète pour le moment même si il y a toujours des produits à rajouter. Après trop de choix n'est pas bon non plus pour le client mais il y aura de nouvelles marques qui feront leurs entrées sur le site et je pense me pencher sur des sociétés pas très connus mais qui proposent des bons produits. A suivre dans les mois à venir.....

09/ Une adresse, un site, une page Facebook ou l'on peut découvrir les produits Jellyfishing? Le site bien sur: www.Jellyfishing.fr et la page facebook. Je suis aussi à votre écoute ou l'un des membres du team reste disponible pour toutes informations complémentaires sur les produits de la société.

À très bientôt sur nos pages et merci à l'édito pour ce passage sur le mag... 20

Carp'Assion Amélie Delande

Le plastique c'est vraiment fantastique!

«La pêche est difficile», «la pression de pêche est importante», «les poissons sont méfiants»… De nos jours, nous sommes confrontés à divers facteurs rendant la pratique de notre passion moins évidente. Il nous faut de plus en plus nous creuser les méninges pour trouver LA bonne stratégie. 21

Nous remettons souvent en question notre amorçage, notre montage, la profondeur ciblée mais évidemment la présentation et l’esche elle-même. Nous trouvons des appâts de plus en plus petits, boostés, attractifs, flashis. Alors pour nous aider à trouver notre combinaison gagnante, de nombreuses marques se sont lancées dans la production d’appâts artificiels. Il en existe une multitude que ce soit par la forme, la couleur, la texture, le pouvoir ou non de flottaison… Je propose aujourd’hui de s’arrêter un instant sur les possibilités des techniques que nous permettent de mettre en place ces appâts révolutionnaires, qui sont devenus l’ustensile incontournable présent dans notre boite à pêche.

Sous toutes les formes…

Différents paramètres Selon moi, il semble intéressant, dans le but de bien choisir l’appât artificiel à utiliser, d’en connaître les aspects. Je propose donc d’exposer mes petites connaissances sur le sujet en trois parties:

Devenus de plus en plus utilisés, les appâts artificiels sont aujourd’hui une véritable alternative pour la présentation de nos esches. Il existe une multitude de forme, vendus par différentes marques. Le plus connu reste bien sur le maïs, puis il y a la tiger et l’asticot.

-Les formes. -Les couleurs (perception par les poissons, profondeur et clareté de l’eau. - Les présentations/techniques.

Certaines marques se sont lancées un véritable challenge en offrant une gamme complète de variété. De la bille de liège au «plug», en passant par le «cube» et la mousse, il nous est offert un choix immense. Des produits originaux et des textures innovantes pour des présentations toujours plus uniques. Ensuite, ceux qui ont déjà fait de la plongée sous-marine pourrons confirmer que plus la profondeur s’amplifie, plus les couleurs s’assombrissent et deviennent noir. Le rouge vire à 5 mètres, l’orange à 15, le jaune à 30… Néanmoins, cette théorie est à tempérer car tout dépends de la clareté de l’eau et/ou de l’obscurité.

De toutes les couleurs… Bien évidemment chaque appât se révèle sous une grande diversité de couleur,mais pour ce passage de l’article, plutôt que de citer toutes les couleurs de l’arc en ciel, je préfère accorder quelques lignes sur ce que je connais de la vision des couleurs par les poissons. Mon intérêt pour cette question a commencé lors d’une rencontre au bord de l’eau, d’un vieux monsieur qui pêchait le carnassier.

En effet, les poissons n’y voient pas de la même manière selon le jour ou la nuit. Pour agrémenter mes faits, je propose de prendre trois exemples de couleur (jaune, rouge et bleu) et trois exemples de clareté/fond (blanc, gris, noir). Sur un fond clair, de jour il semble que ce soit le jaune qui ressorte le mieux alors que la nuit ce serait le bleu. Sur un fond modérément obscur, de jour ce serait le rouge alors que de nuit se serait de nouveau le bleu. Enfin, sur un fond très sombre, de jour comme de nuit, les trois couleurs ressortent identiquement.

Nous avons discuté un moment sur le choix de ses leurres. Il m’a fait part de son expérience et m’a confié quelques-unes de ses déductions. Il est temps de contrer les idées reçu ! La fameuse « pop-up orange » n’a qu’à bien se tenir. Alors voilà, tout d’abord il est important de savoir que la vision des couleurs pas les poissons est similaire à la nôtre. Nous sommes ce que l’on appelle des dichromates. En revanches les poissons seraient myopes. Cela signifie qu’ils distinguent les couleurs mais qu’ils ne perçoivent pas bien les formes de loin. Les autres sens ayant donc un enjeu important.

La diversité de montage qu’il nous est possible de réaliser dans les présentations flottantes est infinie. De l’hameçon juste décollé à la pêche au zig, nous avons la possibilité de mettre en pratique toute notre imagination.

Sous toutes les présentations… L’avantage premier que l’on peut souligner dans l’utilisation des appâts artificiels c’est qu’ils peuvent permettre une multitude de combinaison et de présentation. Le fameux montage «bonhomme de neige» peut désormais être réalisé avec une bouillette de plus petit diamètre et être équilibrée par un «dumble» ou un grain de maïs…

Pour conclure ces quelques lignes, je dirais donc que le choix du leurre à utiliser doit se faire en tenant compte de différents paramètres: la clareté de l’eau, la profondeur, la présentation du montage souhaité. Néanmoins, il est important de garder à l’esprit que la combinaison qui fonctionne la mieux, reste toujours celle dans laquelle nous avons le plus confiance!

Le chapelet de maïs peut lui aussi être allégé en alternant un vrai grain et un maïs flottant. Il y a plusieurs avantages à l’utilisation de ces appâts: ils ne sont pas grignotés par les «nuisibles», ils sont réutilisable et non périssable…

Bonne pêche et à bientôt!

Amélie 24

Le coin des privés Par Frédéric Baudin

L'étang de la Grande Ile...

C'est à la pointe de Courpain à St Pryvé-St Mesmin (45) qu'il existe un petit coin d'eau enclavé entre le Fleuve «Loire» et la rivière «le Loiret» que Jérémy le maître des lieux nous fait le plaisir de découvrir l'étang de la grande Île qui porte ce nom du «lieu dît» ou il se trouve...

Après un petit clin d’œil à la cathédrale d’Orléans, je traverse la Loire et m'enfonce aux travers les cultures des poiriers qui servent à la fabrication de l'eau de vie que je découvre l'étang de la Grande Île. D'une surface de 1 hectare, je suis étonné de me retrouver devant un lieu à la fois naturel et sauvage et d'un confort simple et bien intégré dans le décor.

Un emplacement pour les personnes à mobilité réduite y a été conçu afin de satisfaire qui sait... Kevin Maur notre carpiste internaute (facebook) passionné de venir y tendre ses lignes!

Afin de respecter la flore naturel du lieu, Jérémie met à la disposition des pêcheurs des toilettes sèches et une installation susceptible de recevoir une douche solaire. Deux tables pique-nique sont présentes afin de profiter des bons moments de la vie autour d'un barbecue sur pied (autorisé).

Jérémie y a conçu 2 postes large, au vert dans un décor ombragé par des peupliers noirs qui sont typique de la région. La pêche s'y pratique sur réservation et vous aurez la liberté de pratiquer votre passion en exclusivité sur les 2 postes à votre disposition. L'un est accessible à proximité alors que le second ne le sera qu'en chariot.

J'ai donc choisi de m'installer sur le poste principal qui pour moi domine à lui seul l'ensemble du plan d'eau afin d'y recevoir mes 4 lignes autorisées (tresse interdite en corps de ligne et tête de ligne).

Les bas de ligne en tresse sont autorisés mais les hameçons de taille correcte et seuls sans ardillon ou écrasé sont acceptés afin de préserver la santé des poissons (blessures, déchirures de la bouche, inflammations, maladies ...etc).

et de partir sur une base de farine de poisson accompagné de chènevis, de maïs doux et de bouillette carné et concassé. Mon objectif était donc d'attirer l'éveil des poissons blancs afin d'attiser la curiosité des carpes.

Nous sommes fin Mars et le printemps se laisse attendre puisque les températures de l'eau avoisinent les 8° en bordure. Seul le pollen des peupliers se dévoile au travers les vents porteurs.. Je décide donc de me limiter en quantité d'amorçage sur chaque ligne

Le plan d'eau est assez particulier d'une part par son implantation pris en sandwich entre deux sols distincts puisque la Loire apporte son apport en sable et le Loiret en gravas de toutes sortes qui en font une gravière sablonneuse alimentée par infiltration selon le niveau du fleuve prédominant. Le relief du fond est assez linéaire et accuse des fonds variants entre 1 et 3 m en fonction des quelques cassures dût aux substrats alliant avec quelques zones de vases. Cet écrin naturel ressemblant étrangement à ses voisines proche (la Loire et le Loiret) dévoilent des berges très encombrées de souches et de branches semiimmergées. Il est évident qu'une attirance particulière d'un petit bout de rivière est présente et que la pêche risque d'être un terrain de jeu intéressant pour les amoureux du genre....

Bien évidement la richesse du lieu en écrevisses américaine compliquent la pêche selon les périodes d'activités et des zones localisés de ces bêtes à pince. Il est conseillé de bâcher vos billes pour éviter de pêcher à la goutte d'eau. L'apport en anodontes, d'escargots d'eau, de vers de vases, de daphnies et de porte-bois rajoutent un équilibre fondamental pour maintenir la croissance des poissons.

L'étang de la grande île recèle un cheptel de carpes miroir et commune sauvageonne. Jérémy estime sa population d'environ 50 têtes avec un poids moyen de 5-6kg et un record miroir et commune d'environ 12kg.

Il est évident que l'étang de la grande Île n'est pas une bassine à gros poissons et que l'intérêt est tout autre. Vous seriez certainement étonné de vous retrouver dans un privé ou la qualité des poissons existent encore. La beauté des petits spécimens en font le mystère du lieu mais aussi son charme exceptionnel.

Pour agrémenter le cheptel trois amour-blancs de 1kg ont été introduit afin de préserver l'équilibre du plan d'eau. À cela trois carpes Koï de 23kg et un esturgeon de 3kg ont rejoint l'ensemble des poissons afin de dynamiser la pêche. Ne croyez pas que la «petite» surface du plan d'eau en fait une aire de jeu facile...

Le challenge est présent!

Après avoir monté le campement, et scruté «par habitude» la moindre activité sur l'eau, je prépare mes montages. J'ai donc opté pour une pêche équilibré d'une pop-up blanche et carné afin de leurrer les carpes dans une eau ou la clarté certes trouble est visible en cette saison froide.

Le choix des spots sont nombreux tant les obstacles présents et déterminants peuvent prétendre à déclencher les touches mais attention de ne pas être trop gourmand à vouloir placer un montage trop près des branches car qui s'y frotte s'y pique et le nylon est votre allié! Préférez un gros nylon en corps de ligne avec un bas de ligne en tresse! Je vais donc déposer mes lignes en zod, mais le bateau amorceur est lui tout aussi autorisé. Reste plus qu'à patienter d'une touche décisive....!

La journée se termine et le crépuscule attise la surface de l'eau avec quelques bips qui m'encouragent dans le choix de mon amorçage.

Le poisson est sur la zone.... Une touche franche me fait lever de mon bed. Je distingue légèrement le scion et cela se plie légèrement. Je ferre et un carassin d'une centaine de grammes rejoint le tapis. Le plus étonnant est que celui-ci s'est piqué sur la joue ce qui démontre qu'il se frottait à l'appât et que sa bouche était bien trop petite pour l'engamer. Pour les prises plus importante, je tiens à préciser que le sac de conservation est banni en ces lieux.

Je prends contact et cette fois-ci c'est une carpe. Le montage est à environ d'une centaine de mètres à proximité des branches semi-immergées et le combat se déroule bien. Le poisson se laisse accompagner mais tend à descendre vers l'anse qui se trouve à droite du poste principal. La profondeur y est moindre et la décroche survient! Après une analyse, je comprend que j'aurai du me déplacer afin de refermer l'angle donné à l'hameçon (sans ardillon) qui a tourné et causé la décroche.... Je persévère et replace la ligne. C'est encourageant d'avoir déclenché une touche! Je décide donc de modifier un spot et de placer la ligne sur une zone moins encombrée. Le balai des blancs refait son apparition et les carassins refont surface sur le tapis. Jérémie m'avouera plus tard que quelques brèmes nagent en ces eaux mais qu'il n'y a pas de poissons chats ou autres nuisibles...

Un poisson est un poisson!

Le point positif est que le poisson est actif et que l'intérêt des carassins et autres blanchailles vont certainement dissuader les carpes de se manifester. La nuit sera calme malgré quelques tirettes. Je me lève et les rayons du soleil traversent la toile. Après un bon café je me prépare à replacer les cannes. Le soleil réchauffe l’atmosphère et l'activité en surface se manifeste de plus en plus. Les tirettes sont toujours présentes sur l'ensemble des cannes et cela présage certainement à un second départ. Aussitôt dit que cette fois le départ est flagrant.

La journée ensoleillé s'assombrit et les nuages refont leurs apparitions. Plus aucun signe d'activité ne viendra perturber ma soirée et la seconde nuit n'en sera que paisible avant de plier le campement.

Quand à «cette grande île» ma fois d'une petite surface, j'y ai retrouvé un sentiment d'apaisement et un retour vers le passé ou la privatisation d'une pêche sportive à gros poissons n'existe pas. Un haut lieu à préserver et je vous invite à venir la découvrir car vous seriez étonné de ce petit coin de paradis ou les carpes y vivent sauvageonne............

A bientôt, Jérémy...

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L'approche du Mag Par Emeric Martinez

L'introduction du silure et sa survie dans nos eaux...

L’arrivée de nouvelles espèces dans nos écosystèmes perturbent forcément celui-ci et perturber ne veut pas dire détruire, mais plutôt de modifier les conditions de vie et ce jusqu’à ce que chaque être prenne sa place.... 33

L’arrivée du silure même si elle n’est pas récente, a fait couler beaucoup d’encre. Les détracteurs de ce poisson aux mœurs et gabarits hors normes, continuent leurs «chasses aux sorcières», avec en premier argument l’appauvrissement de nos cheptels en poissons fourrage, carpes, perches et d’ailleurs toutes les espèces y passent. Pourtant à l’heure actuelle un premier état des lieux est fait. J’ai, par ces lignes essayé de faire un état des lieux au vue de mes constatations personnelles, que j’ai extrapolées d'un point de vue général.

Je m’appuierais ici sur le «Rapport final de l’installation du silure dans le bassin du Rhône: bilan de trois décennie de suivi de l’espèce», de 2016, effectué par la Fédération National de la pêche, en collaboration avec Monsieur Tanzilli, pour étayer mon argumentaire. Nous voilà donc avec un nouveau prédateur dans nos eaux, et quel prédateur, si on le considère par sa taille et son poids. Je pense que la plupart des pêcheurs ont dénigré le silure car nous avons connu son explosion démographique. Et que d’un coup ( enfin c’est vite dit ), nous en avons attrapé de plus en plus à parfois même ne plus attrapé nos chers cyprins sur certains secteurs. Oui l’explosion démographique du silure fut prompte et exponentielle des années 95 à 2005 sur pratiquement l’ensemble de notre territoire. Du coup, beaucoup d’entre nous et je pense par manque d’informations avons dénigré le grand requin d’eau douce, mangeur de chien et d’enfant!

Petit rappel Le silure est installé dans nos eaux depuis approximativement le milieu des années 80. C'est un poisson carnassier et opportuniste. Son régime alimentaire dans sa période de jeune poisson est tourné vers les mollusques en très grande partie et les petits poissons. Une fois le silure pré-adulte, il consomme dans 90% des cas des poissons fourrage(barbeaux, gardons, et carpeaux). On parle de silure pré-adulte, des silures mesurant de 80 cm à 110 cm. Un fois le silure adulte il consommera effectivement plutôt des poissons plus gros comme les brèmes et les carpes. Mais il est particulièrement friand d' écrevisses. Après beaucoup de lecture et de recherche, j’ai pris moi-même conscience que le silure est peut-être un grand prédateur de nos eaux mais que certains points ne sont pas si noir à son sujet.

Petit silure

Il faut savoir que le silure est bel et bien implanté dans nos eaux et que la «chasse aux sorcières» comme cela a été fait par le passé pour le carassin argenté, la tortue de Floride et l’écrevisse américaine ne sert à rien. Et oui, ces espèces sont toujours là!!!

Preuve à l’appui car grâce à l’étude précédemment évoquée, il fut constaté qu’après un marquage de certains individus et le déplacement de ceux-ci à plusieurs kilomètres, ils ont été attrapés sur le premier secteur quelques mois ou des années plus tard. Un retour aux sources pour des vacances, j’en doute! De plus ce poisson est doté d’un attirail de cellules sensorielles énorme. Ce qui lui permet de reconnaître les individus avec lesquels il partage son temps. Le silure est-il donc fidèle au lieu où il a grandi, ou aux individus avec lesquels il a grandi, ceci est encore un peu flou.

Cette explosion démographique du silure dans nos eaux, a perturbé nos écosystèmes dans les années 2000 jusqu’en 2010 ou une prolifération des silures fut constaté avec la prise de nombreux sujets allant jusqu’au mètre. Cependant, il semblerait au vue des études menées, que cette prolifération se régule par elle-même. Les silures de petites tailles n’avaient pas de prédateur et donc pouvaient au fil des ans se reproduire apportant toujours plus de silures. On ne peut pas le nier... Cette prolifération a mis un coup au cheptel de poissons fourrage et de petites carpes. Il est aujourd’hui prouvé que le silure est cannibale, et que ce constat est fort intéressant. Jusqu’en 2010 les jeunes silures ont grossit et ils ont pu arrivé à des tailles passant les 2 mètres. Ces sujets maintenant plus vieux et de grandes tailles consomment les jeunes silures. Une régulation se fait donc par ellemême au sein de la même espèce. Comme quoi la nature est bien faite!!!

Du coup, et à la vue des points évoqués précédemment, on peut se dire qu’une population de petits silures sur un même secteur d’auto régulation sont en présence des gros sujets.

Le silure né sur un secteur, et grandi sur celui-ci. Il a été prouvé que les silures sont fidèles à leur secteur.

Je vous invite donc à ne pas tuer ces gros sujets, qui permettent cet équilibre.

Si un gros sujet disparaît les générations inférieures pourront de nouveau grandir et du coup elles prélèveront plus sur le cheptel des poissons de la strate inférieure dans la chaîne alimentaire et il faudra attendre l’apparition de nouveau gros sujets pour retomber à un équilibre.

Il est clair qu’un nouveau constat sur les populations et la taille des sujets devra être effectué dans les années à venir pour confirmer cette mise à l’équilibre de nos écosystèmes. Cependant une chose est sure les gros sujets nous aident dans la régulation de la population des silures. Je suis encore trop souvent confronté à des photos de ces poissons dépassant les 1.50m déposés sur la berge, laissés sur le sol pour mourir et cela est vraiment barbare, surtout que ce sont nos meilleurs alliés.

Les gros silures, prélèvent aussi sur des individus d’espèces, qui elles aussi, ont une faculté de reproduction énorme avec très peu de prédateur. On peut parler des ragondins, qui déstabilisent nos berges, des tortues de Floride sans prédateur avant le silure, qui aime se nourrir des poissons fourrage mais aussi de rat, et même de cormorans ( et entre nous les cormorans dans certains coins font de réels carnages sur les poissons et les berges ).

Impact sur la pêche de la Carpe Quand on lit «impact sur la pêche de la carpe», beaucoup d’entre vous me voit arriver avec mes grands sabots. Le silure mange toutes les carpes, les reproductions sont anéanties par cet ogre d’eau douce, les poissons qui s’en sortent sont abîmé avec un risque de mourir …

Pour conclure ce petit chapitre instructif sur le silure en lui-même, je pense qu’il serait bon de rappeler que le silure ne semble plus en voie d’expansion dans nos eaux. Bien entendu sauf là où le silure n’est pas encore présents, s’il y arrive!!! Le même processus de mise l’équilibre devrait se produire.

Non, ce n’est pas de ce genre d’impact que je voudrais aborder, mais maintenant que le sujet est lancé, je vais en dire quelques mots et ce n’est que mon propre avis.

Évidemment les silures mangent des carpes et pas que des petites, cela va de soi quand on voit la bouche de certains golgoths. Concernant les reproductions, je ne pense pas que les silures soient les plus dévastateurs sur les œufs, mais oui le prélèvement sur les carpeaux dans leur jeune âge se voit augmenté par la population de silure.

Au cours des années j’ai pu constater plusieurs changements au niveau de mes prises dans l’heure de celles-ci, dans les lieux (spots ), mais aussi sur la taille de mes prises par rapport au lieux de dépose. Et je pense que ces phénomènes sont directement liés à la présence des silures de belle taille dans les endroits que je fréquente.

Cependant personnellement j’arrive toujours à prendre des «saucisses» ( carpe de 1 à 3 kg ). , j’habite dans le sud de la France, et tout le monde connaît le Rhône. Je pêche donc le grand Rhône et le petit Rhône. Ces deux parties du fleuve sont connue et reconnue en France pour la population de silures et de leurs tailles qui peuvent dépasser les 2m.

Je m’explique, le silure arrivant dans nos eaux s’est développé durant des années comme on l’a lu précédemment. Nous sommes, depuis quelques années déjà, en présence de gros silures. Les carpes de toutes tailles confondues ne sont pas au bas de la chaîne alimentaire de l’écosystème de par leurs tailles, de leurs capacités physiques et sensorielles.

Figurez-vous que la prise de carpe d’un poids inférieur à 5 kg n’est pas rare, et c’est même parfois le gabarit de carpe que l’on attrape tout au long d’une session, avec des sessions proches d’une quinzaine de poisson sur le week-end ( quand le Rhône est clément!! ).

Donc si l’on considère que jusqu’à l’arrivé des gros silures, elles étaient en position de «force» dans nos eaux, le phénomène c’est aujourd’hui inversé. Et si ce phénomène c’est inversé, leur comportement aussi. Et c’est là que l’impact sur notre pêche est considérable.

Pour ma part, la reproduction est plus mise à mal par l’homme, et les modifications que l’on apporte directement au milieu, que la présence d’un nouveau prédateur. De plus d’un tempérament objectif, j’ai confiance en la nature, elle se régule toute seule et s’adapte.

Le silure (plus gros poisson) s’est installé là où il se sent le mieux et a donc par la même occasion chassé les anciens occupants de la zone.

Un écosystème est directement lié à la chaîne alimentaire, donc s’il n’y a pas assez de nourriture les grands prédateurs en subissent les conséquences directement…

Sauf cas particulier, de gros sandres et grosses carpes, qui par leur taille ou aptitude y ont trouvé leur compte. Nous voilà déjà en présence d’un premier point non négligeable: la localisation même des zones de tenue. On peut l’appliquer à plusieurs cas de figure. Les zones les plus profondes, ou squattaient nos bancs de carpes, sont maintenant l’espace des silures. Dans les rivières moins profondes, ou les plans d’eau au fond presque uniformes, les zones encombrées sont aussi une bonne cache pour les silures, donc nos carpes on élut domicile ailleurs ou on adoptées un comportement différents. Bien évidemment la cohabitation entre les deux espèces existe en toute zone, mais le comportement des carpes a changé. Comme on dit: elles ne dorment plus sur leurs deux nageoires.

Si l’on considère la zone 1 comme la zone à petit poisson, la zone 2 est pour les poissons moyen et la zone 3 pour les gros ( c’est très schématique j’en conviens ). Avant l’arrivée du silure on pouvait dire que les carpes se situaient dans les zones 2 et 3, mais avec l’apparition des gros silures les carpes de petites et moyennes taille, semblent avoir délaissé la zone 3 (en ce qui concerne les zones de tenue). Revenons-en aux zones d’alimentation.

Autre point à aborder

La zone 3 est sûrement la zone la moins riche des trois. Je passerais donc cette zone car nous l’exploitons que dans certaines conditions, hivernales par exemple ou l’ensemble des poissons cherchent une zone ou l’amplitude thermique de l’eau ne fait pas du yoyo.

Les zones d’alimentation La carpe comme tout le monde le sait se nourrie sur les zones où l’on trouve une nourriture naturelle telle que des corbicules, écrevisses, anodontes et autres…. enfin là où la vie aquatique est la plus développée, mais les silures chassent aussi sur ces zones, ou ils viennent consommer pareillement comme la carpe des corbicules, écrevisses, sur les mêmes zones. Les zones de tenue et d’alimentation des poissons ressemblent à une sorte d’échelle par rapport au fond de l’espace aquatique.

La zone 1, est le repère des petits poissons, amphibiens, et de pratiquement toute la faune aquatique de petite taille. La protection des herbiers, de l'eutrophisation précoce et rapide, et du réchauffement de l’eau. Enfin tous les éléments nécessaires pour le développement du bas de la chaîne alimentaire de nos eaux.

Phénomène classique de protection. Je ne pense pas que quand l’homme apparut et qu’il côtoyait de superprédateur il s’amusait à gambader dans les prés, mais il restait plutôt en lisière de forêt ou prêt des aplombs rocheux comme une zone d'échappatoire ou de protection. Ce chapitre est très schématique mais reflète je pense les conséquences et l’impact de l’arrivée du silure dans nos eaux. Un autre point fait état dans mes notes et observations. C’est l’heure de mes prises. En effet, j’ai remarqué que depuis la connaissance de gros sujets ( silure ), sur certains de mes postes, les horaires de mes touches avaient changées. Du moins elles s’étaient décalées. Je rappelle que le silure, quand il ne s’intéresse pas à nos amorçages chasse la nuit. Je me souviens comme j’étais aux aguets après la chute des derniers rayons du soleil, prêt pour la première carpe de la nuit. Maintenant il semblerait que les départs soient plus timides sur ce début de nuit. Dans mes notes j’ai vu les départs changer de plage horaire. Je vais prendre l’exemple d’un poste ou j’ai bien vu la tendance se modifier. Constat sur des pêches d’été Les départs étaient fréquents au moment de la tombé de la nuit et deux heures après. Puis il se ressentait un grand calme jusqu'à une heure ou deux avant les premières lueurs du jour. Si je prends ce poste depuis l’arrivée du gros silure qui fréquente les lieux ( depuis 4 ans maintenant, je suis persuadé de sa présence car je l’ai combattu une paire de fois et surtout vu en bateau, je l’estime aux alentours d’ 1m80 ), les départs pour la même période d’été se situent plutôt 2h ou 1h avant le coucher du soleil et ne recommence que vers 2h ou 3h du matin.

Le coup du matin avant le lever du jour lui s’est décalé au levé du jour et 1 à 2h après celui-ci.On constate donc bien que pendant les piques de phase d’alimentation du silure, les carpes se font plus timides. Changement d’approche pour plus de carpes Dans le chapitre précédent j’ai donc posé les bases de ma réflexion, sur ce qu’induisait la présence de gros silures sur nos secteurs de pêche. Suite à cela voici les adaptations que j’ai mises en place sur ma pêche. Concernant les horaires des départs, je fais avec quand je fais des nuits complètes ou des sessions longues. Mais maintenant quand je compte ne pêcher que quelques heures, j’évite les périodes de phase d’alimentation des matous. Je préférerais par exemple une pêche avant la nuit et partir dès le coucher du soleil alors qu’avant je restais une paire d’heures de plus. Le matin je dors un peu plus et je pars de chez moi pour être en place 1h avant le lever du soleil. Simple mais cela me permet de ne pas attirer sur mes spots des silures qui cherchent encore à manger, par la présence d’un attroupement de poisson autours de mon amorçage. Surtout qu’une fois que les silures sont présents ils ne partent qu’après nettoyage du spot!! Concernant l’emplacement des montages, il faut dissocier deux pratiques La pêche unique de la carpe et la pêche mixte ( carpes et silures ). En premier lieux, la pêche unique de la carpe. Pour se faire j’évite maintenant les spots ayant une forte probabilité de silures à proximité. La fin d’un tombant vers une fosse profonde par exemple. J’exploitais ces spots à outrance, maintenant je préfère déposer ma canne en haut du tombant. Ce qui revient au système de l’échelle précédent, je passe de la zone 3 à la fin de la zone 2 . Lorsque je pêche des herbiers, j’exploitais la zone entre le lit et les herbiers, au plus proche de ceux-ci. J’ai remarqué depuis un bon moment que pêcher après les herbiers contre la berge, ou en plein dans les herbiers me rapportait plus de départ.

Evidemment c’est là que j’attrape le plus de petites carpes, mais j’ai aussi de très belles surprises… Et surtout je suis beaucoup moins embêté par les silures sur ces zones. Sur le Tarn, j’ai vu les carpes longer les berges à moins de 50 cm de celle-ci. Je n’en ai piqué que sur des montages déposés à 30 cm de la berge…

Ils chassaient sur la zone comme des fous. On voyait dans la nuit leurs queues tapées en surface ( Spot de bordure. On était aux premières loges ). Jusqu’à ce que le gros amorçage est disparu aucune carpe ne fut prise… (Pour la petite histoire, mes amis sont partis le lendemain se poster une centaine de mètres en aval!!) Les zones ou le courant est plus soutenu, sont aussi des endroits que je prospecte plus maintenant. Le silure étant légèrement faignant il n’est pas très adepte de ces zones, ou alors il chassera en sortie du courant, alors que la carpe, elle se nourrie des sédiments en suspension dans ces zones. Parfois sur poste ou l’on connait la présence de gros silures, poser une canne dans le courant plus soutenu sera une bonne alternative pour attraper des carpes et que des carpes.

Il est vrai que mes exemples s’appliquent surtout sur des rivières, fleuves et/ou lac de barrage, car ce sont l’essentiel de mes secteurs de jeu. Les lacs de plaine vastes et uniforme ou presque en termes de profondeur, je n’en suis pas un spécialiste. Sur les exemples précédents, de changement de zone de dépose, j’effectue des amorçages léger car on le sait tous, les amorçages massifs sont très souvent visités et pris d’assaut par les silures. J’ai vu sur le Lot des amis, réaliser un bon amorçage, voire de l’activité des carpes sur la zone. Mais en un instant cette zone est devenue le territoire des silures ( et de belles tailles ).

A l’heure actuelle, lorsque je ne pêche pas au-delà de 72h sur un poste, je ne réalise pratiquement jamais de gros amorçage. J’ai aussi changé de composants pour celui-ci.

Avant j’employais du pellets ( pour ses qualités solubles ) associé à un mélange de graine et de bouillette, ou alors que des graines ou que des bouillettes et à tous les coup j’avais la visite de silure à un moment donné. Maintenant je préfère l’association d’un mélange de farine fait par mes soins ( pour leurs qualités de dispersion ) associé à seulement quelques graines ou quelques billes. Amorçage moins lourd et plus dispersant et donc plus attractif sur de large zone et moins visité par les silures.

La pêche dite mixte Carpe et silure, comme la pratique Antoine Gonzalez que vous pouvez suivre souvent sur les réseaux sociaux avec ses récits, est une alternative à la présence du silure dans nos eaux. Mais elle apporte aussi un autre avantage: celui de compartimenter les poissons. Le fait de faire un gros amorçage, ou l’on pêchera le silure, attirera aussi évidemment les carpes et placer un montage dédié à celles-ci , en périphérie de l’amorçage rapporte son lot de carpe. Il amorce une zone pour les silures, et cela a l’avantage de les cantonner sur celui-ci, et il amorce plus éparpiller et moins lourdement son spot à carpe. Chaque poisson dans son coin et chaque canne offre le poisson recherché dans 70% des cas. Une bonne alternative pour les zones à grosse densité de silure. La réflexion poussé un peu plus loin, on pourrait se dire qu’en pratiquant deux amorçages distincts il serait possible d’écarter les silures de nos spots. Bien entendu cela représente un investissement financier lourd de conséquence,

Une autre solution que l’on pensait pouvoir écarter sur les silures de nos coups, étaient de choisir les appâts en conséquence ( cacahuètes, lupin, bille fruité… ). Personnellement je n’y crois pas du tout, je pense que c’est l’endroit et la quantité qui font que l’on attrape plus de silure que de carpe. J’ai pour exemple, une session sur le lac de Cabanac, il y a 4 ou 5 ans. Pour faire bref, deux coups sont amorcés, l’un avec un mélange de billes carnés et de graine avec parcimonie. L’autre avec des cacahuètes cuites et des bouillettes cacahuètes/miel, là un bel amorçage sur une zone de 40m2. Sur le spot légèrement amorcé avec du carné sera fait deux carpes de 16 kg environ. Et sur le spot à la cacahuète : un silure d’environ 1m70 !!!!!! Je ne rajouterais rien à cet exemple qui pour moi parle de lui-même, sur l’opportunisme du silure et la méthode pour s’en défaire.

surtout si vous ne comptez pas pêcher le silure. Mais je trouve la méthode d’Antoine super et je pratique de la même façon sur le Rhône depuis une paire d’années. Avec ce genre de stratégie, j’ai pu faire de superbes pêches sur ce fleuve. Ce sera donc mon dernier exemple regroupant tous ce que j’ai pu dire dans les lignes précédentes. Depuis un moment, j’étais «embêté» par les silures sur ce secteur, et mes prises de carpe étaient en totale régression. On sait tous qu’avec la population de poisson sur le Rhône, mettre un stick et une poignée de bille revient à jeter une aiguille dans une botte de foin. Il faut que les poissons en tous genres mangent puis laissent la place aux carpes etc…, à moins de tomber sur le banc, mais pour les tenir, même combat.

Mais cela montre bien les endroits, les horaires et les modes d’amorçage pratiqués par chaque espèces.

Les silures, ont bel et bien modifié l’écosystème en eau douce de notre territoire. Un équilibre de la population semble se faire, mais il parait judicieux de continuer le suivi des études pour ne pas être dépassé en cas d’erreur sur ce sujet. L’arrivée des gros sujet, et leur comportement cannibale, est un bon point pour cette autorégulation de l’espèce et le respect de ces poissons me semble devoir être une priorité. Si le cheptel d’autres espèces se voit en déclin, les premières mesures à mon avis, devraient être l’amélioration de leur environnement avec la création des frayères adéquates, et des mesures contre l’éradication des gros reproducteurs, avant de déclarer le silure comme nuisible. Je le répète ce n’est que mon propre avis et non une leçon que je souhaite donner. Les carpes en tout cas sont toujours présentes dans nos eaux et il semblerait que par endroits pour de nouveaux entendre les détecteurs sonner comme avant, c’est à nous de modifier nos approches. Je vous souhaite à tous de très bonnes pêches de la carpe et du silure !!!

Donc j’ai amorcé ma zone «habituelle», celle où je faisais les carpes, en plus abondante quantité ( spot 1 ). Et j’ai amorcé la marche d’au-dessus en plus faible quantité (spot 2 ). Une canne par zone plus une canne entre les deux zones en aval ( tout ce qui est déplacé de mon amorçage doit se re-déposer aux alentours de cette canne en aval. spot 3 ). Résultats: je fais 3 carpes sur le spot 2 avant la nuit noire. Je fais deux silures entre 22h et 1h du matin sur le spot 1. Puis deux carpes sur le spot 2, entre 2h et 4h, avant de refaire un silure sur le spot 1 avant le levé du soleil. Et je terminerais par faire une dernière carpe sur le spot 3 vers 8h du matin. Bien entendu les conditions étaient bonnes, fin d’été, pas de grand vent et un débit normal du Rhône.

LES ACTUS DU WEB La team FRANCE FEMININE aux prochaines compétitions interrnationales

clin d'Oeil A notre partenaire CARPE

VADROUILLE qui nous suit depuis notre premier numéro et je vous invite à découvrir un site sérieux et intéressant.....

Https://www.carpevadrouille.com/

LES ENDUROS A VENIR.......

En hommage..... A petit carpiste............................... C'est avec tristesse que l'édito magazine tient à rendre un hommage et ses prompts condoléances pour la disparition de KILLIAN VANTIGHEM qui nous a quitté ce jour du 22 mai 2018 à l'age de 3 mois. Nous souhaitons un grand courage à toute sa famille pour ce drame et Jean marie continuera JMV BAITS et la présidence du syndicat des fabricants avec son fils à ses côtés.

Vole petit carpiste aux pays des anges et de la carpe.......

Interview Par Sylvain Poipy

KATRAN FISHING LINE

À l'heure on nous publions cette interview, Sylvain Poipy a décidé de quitter la responsabilité France de la société Katran. Cela n'implique en rien ce témoignage et l'édito magazine lui souhaite un bon vent pour la suite. Nous tenons aussi à souhaiterbonne chance à son successeur Christopher Decerf pour la suite des événements.....

slt sylvain, et merci d'avoir accepté notre proposition d'interview. 01/ Alors Katran ! Un mot assez inhabituel dans le monde de la carpe en France. Peux-tu nous parler un peu de cette marque et de son origine? Tout d'abord, bonjour à toi et à tous les lecteurs de l'éditorial et encore merci pour cette interview.

02/Tu as une certaine expérience de la pêche de la carpe dite moderne avec quelques compétitions à ton actif. Que penses-tu du monde carpiste d'aujourd'hui...

Effectivement, jusqu'à il y a 2 ans maintenant, KATRAN n'était pas connu en France. Cette marque d'origine Anglaise a été créée en 1989 et c'est très développé dans les Pays de l'Est. C'est une marque qui a pour spécialité la ligne de pêche. En effet, le développement est principalement axé sur le fils, Fluoro, arrachés, tresses à bas de ligne gainée ou non, leadcore, etc...

Vaste question, je reste convaincu que ce monde "Carpiste" reste un monde de passionnés. Les réseaux sociaux ont pris une grande place dans notre passion ces dernières années. En effet, la communication est décuplée et instantanée pour le meilleur comme pour le "pire". La recherche de reconnaissance ou la course au sponsoring est un sport national. Certains y perdent le principe même de notre passion.

Tout ce qui nous relie au poisson.

Nous ne faisons pour ainsi dire aucun accessoire hormis les aiguilles, ciseaux à tresse, doigt de lancé et multitool (outil 5 en 1)

Pour résumer, je dirais: passez plus de temps au bord de l'eau et moins sur les réseaux sociaux, votre plaisir n'en sera que décuplé car vous êtes avant tout des passionnés.

Quoi de plus important dans notre passion que de se retrouver au bord de l'eau?

03/ Ce monde carpiste t'a entraîné dans différentes firmes selon tes choix « du juste » pour toi. Tu as accepté de rejoindre la société Katran. Pourquoi ce choix et as-tu une réflexion à donner pour tous ceux qui adoreraient rentrer dans une team? Je pense qu'il est important pour chacun d'entre nous de communiquer auprès des plus jeunes sur le fait de prendre avant tout du plaisir au bord de l'eau, avant même de chercher à rentrer dans une "team". Même si le talent n'attend pas le poids des années, l'expérience, elle, se forge avec ces années.

Ce choix était un challenge, j'ai été contacté par la société KATRAN il y a de cela 2 ans maintenant. Leur souhait était que je développe la marque en France car elle était peu voire même pas connue. Une sacrée responsabilité que l'on me confiait là et surtout un travail énorme car tout était à faire et tu es bien placé avec ton magazine pour savoir que la tâche n'est pas facile. J'aime malgré tout les défis et mes contacts et connaissances du milieu carpiste me permettaient d'envisager ce défi comme réalisable. J'ai donc accepté.

C'est comme aussi la rivalité qui enflamme systématiquement la toile entre public et privé (privé propre j'entends par là, je bannis les privés qui dépouillent nos eaux publiques qui restent une minorité). Cette rivalité ne devrait pas être je pense. En effet, lorsque l'on est jeune ou sans enfant, on a tendance à faire les éloges du public. Lorsqu'en revanche on a des enfants, une famille et que l'on souhaite pêcher en sécurité avec eux, le privé devient une évidence car avant les poissons, la sécurité de la famille reste la priorité. Pour faire court, chacun est libre de pêcher où il l'entend.

Il a fallu dans un premier temps recruter pour la création d'une team, nous avons donc lancé une campagne de candidature et après une sélection nous avons retenu une équipe de 5 consultants et 10 testeurs.

KATRAN a pour vocation de fabriquer "des produits de qualité à prix raisonné". En effet, la qualité du matériel Katran est irréprochable. Les nylons ont une glisse incroyable, une élasticité faible et une très bonne résistance, tout ce que l'on recherche dans un nylon. Katran a aussi une large gamme de tresses, tresses gainées avec différentes couleurs et rigidités du revêtement.

Ce qui permet aujourd'hui de beaucoup communiquer sur les différents produits et les différentes approches des membres de la team. Ce qui a permis aussi d'en arriver là où nous en sommes aujourd'hui car sans équipe on avance vite mais on va moins loin. Ce que je pourrai dire à tout ceux qui souhaiteraient rentrer dans une team un jour c'est qu'avant tout il faut prendre du plaisir à la pêche. Rentrer dans une team n'est pas un aboutissement mais la continuité et certainement un passage de cette passion si prenante. Si çela doit se faire ça se fera, si non ça ne change en rien cette envie et cette passion qui nous habite que d'être au bord de l'eau à écouter le chant des oiseaux et des détecteurs ou de profiter des paysages que nous avons la chance d'avoir en France.

Parlons un peu de Katran ! Tous les produits Katran sont issus d'une longue recherche avec des tests poussés pour obtenir un produit de qualité avant la commercialisation.

C'est donc une firme européenne spécialisé sur les fils, tresses et autres « line ». Pourquoi cet engouement particulier afin de se démarquer pour cette pêche à la ligne ?

Nombreux sont ceux qui ne connaissaient pas la marque et qui aujourd'hui ne sont pas prêts d'en changer.

04/ Cette spécialité concerne t-elle toutes les pêches selon leurs diamètres ou bien uniquement la pêche de la carpe?

des longueurs de nylon conique avec une élasticité réduite. Les longueurs font 12 ou 15m et commencent en 0.26mm, 0.28mm, 0.30mm ou 0.33mm pour finir en 0.47mm ou 0.57mm. A l'heure où la tresse est de plus en plus interdite, c'est un excellent compromis.

Katran a deux nylons qui ne sont pas dédiés à la pêche de la carpe en batterie, un fils spinning et un fils feeder. Ce sont les seuls produits à vocation autre dans la gamme.

06/ Bien sûr pour une longue distance quels sont les accessoires que Katran propose pour une efficacité maximum?

05/ Quels sont pour toi les produits phares que nous pourrions envisager pour une pêche à longues distances et des compétitions? Même si le revêtement des nylons vous feront gagner des mètres, il y a malgré tout des produits qui sortent du lot pour la longue distance. Le synapse éclipse par exemple car il a l'avantage d'avoir un diamètre plus faible que les autres de la gamme à 0,234mm. Personnellement je ne pêche jamais en fils fluo en compétition, j'utilise le synapse camo.

Pour une efficacité optimum , je vous conseillerais le doigt de lancé. Il s'agit d'un doigt de lancé en cuir qui parait un peu "raide" au départ mais qui s'assouplit rapidement et surtout prend la forme parfaite de votre doigt. Ce qui en terme de sensation au lancé et de sécurité, car il s'agit d'un cuir très résistant, et juste parfait.

07/ Des projets pour l'avenir de Katran....2018/2019 Je combine le nylon aux têtes de lignes GALAXY qui ne sont autre que

Les projets futurs seront axés en priorité sur la sortie d'une tresse pour garnir les bobines des moulinets car la demande est grande et il est vrai que cette référence est manquante dans notre catalogue. Katran y travaille déjà...

08/ Le mot de la fin Pour le mot de la fin je souhaiterai faire une annonce. Il y a quelques temps je me suis engagé auprès de toi Fred à répondre à cette interview pour la parution en Avril. Je tenais à respecter cet engagement. Aujourd'hui je peux annoncer aux lecteurs de l'édito que j'ai décidé de quitter mon poste de manager France chez KATRAN. Comme je l'ai expliqué plus haut, j'ai été missionné pour faire connaître et développer Katran en France. Grâce à un travail énorme de toute l'équipe je pense que cet objectif est atteint . La marque est maintenant sur de bons rails et en croissance constante. Comme on a pu le constater avec la fréquentation du stand au salon de Montluçon, ma mission est remplie et il est maintenant temps pour moi de passer la main. A l'heure où j'écris ces lignes je n'ai pas de "plan B", juste le sentiment du devoir accompli et ça c'est très important pour moi.... :-) Vous connaîtrez très rapidement le nom de mon successeur, une personne que j'ai choisi pour ses qualités humaines avant tout car il était hors de question pour moi d'abandonner au premier venu les gars de mon équipe qui sont devenus des amis au fil du temps. Voilà vous savez tout. Merci à toi Fred pour cette interview, bonne lecture à tous les lecteurs de l'édito et très belle saison 2018 à tous. A bientôt. Sylvain

Les astuces du Mag Par Frédéric Baudin

Fabriquer son propre bassin

Qui n'a pas rêvé d'avoir un bassin d'ornement; de superbe koï , de carpes, d'esturgeons, en tous genres avec quelques grenouilles, d'un écosystème équilibré avec quelques écrevisses, d'escargots d'eau douce et autres mollusques ou crevettes permettant d'agrémenter la qualité d'un bassin....

Quand on a la chance d'avoir un jardin, il me paraissait évident de me rapprocher de ma passion afin de contempler cette pièce d'eau, le murmure d'une fontaine et d'observer le comportement des poissons dans un environnement naturelle visible en toute saison.

UN BASSIN A VOTRE GOUT J'ai donc dessiné sur le terrain la forme désiré avec des piquets et du fil de couleur. Quand à la profondeur je l'ai voulu différentes et distinctement séparé par un îlot.

Dans cette rubrique, je vais développer les différentes étapes qui m'ont permis la création, l'installation de ce bassin qui fait croire certainement pour certains que son arsenal de matériaux, des pompes et autres raccordements en fait un puzzle déroutant qui décourage certains de créer ce lieu magique pour sa fraîcheur des jours d'été mais aussi de la lumière des jours d'hiver....

LE CHOIX DU BASSIN Rond, carré, ou rectangulaire, le choix d'un bassin se dessine le plus souvent en fonction de la configuration et de l'espace de votre jardin. Pour ma part, l'espace du mien est assez grand pour envisager un espace contenant environ 30000 mètres cube d'eau et d'une surface de 8m sur 5m.

Dans la première partie du bassin, j'ai creusé (à la force des bras) une profondeur de 40cm. À l'opposé j'ai donc creusé (toujours à la force des bras) une profondeur de 1 mètre. Ce trou d'eau disproportionné et volontaire me permettra d'observer le comportement des poissons selon les saisons et les climats. Il ne va pas sans dire qu'une grosse profondeur est appréciée des poissons et que la vie aquatique sera différente selon les variations de profondeur que j'ai choisi et qu'elle sera mieux adapté dans la faible profondeur (40cm) pour déterminer une végétation aquatique (nénuphars...).

Mon choix s'est dessiné à la fois en forme de haricot ou d'étoile selon l'esprit de chacun avec un îlot central afin de renforcer l'illusion d'une mare naturelle et sauvage. Il faut aussi tenir compte de son emplacement à la fois ensoleillé et à l'ombre pour les besoins de la faune et de la flore.

LE PROFIL ADAPTE J'ai aussi choisi de le placer à quelques mètres de ma maison sur une surface plane de telle façon à pouvoir à la fois limiter mes déplacements, de pouvoir le contempler de mes fenêtres, mais aussi de faciliter une installation électrique et à la fois d'une dérivation d'écoulement des eaux de gouttière de ma maison qui facilite son remplissage lors des périodes de pluie.

Puis vient le moment de déposer le liner afin de parfaire un fond plastifié. J'ai récupéré de la bâche de rétention utilisée par les professionnels de la voirie, pour une surface totale d'environ 50m² et pour 100e (cela fut une affaire). D'ailleurs si cela intéresse certains je peux dans la mesure du possible vous en procurer...

Le plan d'eau creusé soigneusement il faut y prévoir un sablage d'environ 10 cm et aplani régulièrement afin que le liner ne soit pas en contact avec le sol pierreux (de silex dans la région beauceronne).

Toutefois vous vous doutez que des coupes et des collages sont à prévoir. Dans cette situation il est préférable de réaliser un collage à chaud «de jonction» de 100mm pour garantir une imperméabilité totale de la bâche, mais encore faut-il pouvoir se procurer le matériel nécessaire pour réaliser cette jonction.

Ensuite une bande d'épaisseur de feutre (coton de 2cm) appelé aussi géotextile est posé sur l'ensemble de la surface intérieur ce qui limitera les accidents futures d'une coupure de la bâche lors d'un nettoyage ou autres éléments de bordure susceptible de tomber et d'abîmer le plastique.

En ce qui me concerne je me suis procuré une colle imperméable à l'eau et non nocive pour le milieu aquatique ( à encoller sur les 2 surfaces et rayer à l'aide de papier de verre avant son encollage). Il est évident que l'encollage doit se faire à plat et qu'il ne doit pas y avoir de bulles d'air afin de garantir son étanchéité. Ensuite vient le moment de la pose. La difficulté est omniprésente puisque le volume intérieur est irrégulier donc vous pensez bien que des plis se forment et il est préférable de les limiter au maximum. C'est un moment fatidique ou après quelques mois de travail à creuser ce trou, le plaisir de pouvoir y placer son berceau de plastique de quelques millimètres me satisfait fortement. Reste plus qu'à ouvrir le robinet et vérifier l'étanchéité du fond du bassin !!!!!

LA GESTION DE L'EAU 3 solutions sont possible afin de faire venir l'eau et de réalimenter un bassin. Pour remplir un bassin, la solution la plus simple reste le tuyau d'arrosage, d'une source ou d'un puits utilisé par une pompe afin de faire remonté l'eau mais attention au pollution dut aux traitements utilisés par les agriculteurs (surtout en Beauce) ou bien de la récupération des eaux de pluie par les gouttières des toitures qui est un procédé économique et dont j'ai choisi l'option.

À cela pour un bassin de 30000m cubes, il faut utilisé une pompe adéquate avec une filtration iodé (bleuté) afin d'éliminer les impuretés. Dès lors qu'une cascade en hauteur comme la mienne réclame une grande puissance, capable de propulser l'eau filtré, j'y ai rajouté une seconde pompe afin de réaliser une cascade sur l'îlot et de pouvoir l'utiliser afin de ré oxygéner la mare pendant les périodes de chaleur, mais aussi de profiter du murmure de l'eau et des plaisirs d'une pause déjeuner.....

Pour conserver une eau claire et équilibré, il faut définir un circuit d'eau alimenté au moyen d'une pompe. Les pompes utilisées aujourd'hui, sont toutes submersibles et restent dans l'eau toutes une année.

EMBELLIR ET AMELIORER Étant donné la pente douce de mon bassin j'ai donc réalisé une fontaine en hauteur sur la partie la plus haute et qui se trouve sur le secteur le moins profond. Je fabrique donc un mur e parpaing en U habillé de parement de pierre apparente avec une lumière dégagée afin de réaliser une fontaine longitudinale. C'est aussi un moment de fabrication dont j'ai apprécié afin de donner du naturel avec une toiture en tuile plate du pays...

Cela permet d'embellir agréablement la mare.

Il faut pouvoir contenir une plantation qui fleurira ou ornera aussi bien en pleine saison de l'été comme en hiver... J'ai donc volontairement réalisé un dénivelé sur les bordures afin de fabriquer un contour de pierre de la région et de donner une ambiance rustique.

DECOR VEGETAL Lorsque l'on se trouve dans un cadre loin des villes, il est évident que la nature nous rattrape et que de se retrouver à la campagne chez soi est une évidence. Afin d'offrir un cadre esthétique et agréable, un décor végétale est à inventer.

Ce dénivelé accuse aussi de recevoir une plantation diverses d'arbustes, iris, papyrus de bambous nains, ( qui sera planté au printemps) et bien d'autres plantations proches des milieux aquatiques qui n'ont pas forcément les pieds dans l'eau mais qui contribuent à l'atmosphère naturelle.

Attention toutefois de ne pas surcharger les plantations car n'oublions pas que la végétation va grandir et certaines espèces s'épanouissent fortement.

Ils peuvent aussi apporter un ombrage non négligeable pour les poissons lors des fortes saisons chaudes. Il ne faut pas négliger des plantes immergées ou bien semiimmergées mais attention car ils ont une croissance très rapide. Certaines espèces vivent en surface alors que d'autres n'ont pas une valeur décorative mais sont indispensables pour la vie aquatique.

Pour conserver une qualité biologique, il est important d'intégrer une végétation flottantes tels que les nénuphars qui se plantent dans des paniers spécialement conçus pour les bassins et qui réclament une bonne terre lourde, collante et compacte.

Celle-ci offriront un refuge idéal pour les poissons et toutes sortes d'animaux comme les grenouilles et les batraciens. Personnellement j'y ai intégré quelques souches pour agrémenter les zones de refuges et de repos pour les poissons.

LES POISSONS Après beaucoup d'effort, le moment décisif après un mois d'équilibre de l'eau est arrivé! Il me faut faire un choix sur l'introduction des espèces et des poissons à intégrer dans le bassin sachant que certains poissons comme le poisson rouge s'acclimate parfaitement dans les eaux françaises. J'ai donc opté pour «des comètes» à grandes nageoires, quelques poissons rouges et shubunkin (poisson bariolé) qui se maintiennent très bien en eau non filtré. Une espèce solide, résistante et agréable à observer. J'y ai aussi intégré 2 koï seulement afin de m'apercevoir si elles s'acclimateraient bien dans ce milieu. Tout ce que je peux affirmer c'est que les koï sont des poissons discrets et restent à l'écart des autres espèces.. Ils réclament une eau de qualité alors soyez sur de votre bassin et de votre revendeur avant de mettre ces poissons en eau...

LA FAUNE

GARE AUX PREDATEURS

La petite faune telle que les grenouilles sont d'excellents chasseurs d'insectes et cultivent l'équilibre du bassin. Les batraciens comme les salamandres ont aussi un rôle important dans le fond du bassin. Il ne faut pas négliger ces petits animaux qui offrent un équilibre naturel du bassin et qui encouragent les poissons à découvrir les cachettes d'une simple larve pour ces petits batraciens.

Dans les campagnes isolées les prédateurs existent et peuvent dévaster totalement le cheptel d'un bassin. Cela peut être un véritable fléau dès lors que la tentation est forte pour certaines espèces comme le héron cendré peuvent ruiner le cheptel de la mare. Certains essaient différents artifices afin de dissuader ce chasseur de ne pas revenir proche du bassin en plaçant un héron en plastique qui permet de justifier de son territoire. D'autres personnes établissent un quadrillage en ligne croisé de fil afin d'éviter que ce prédateur ne puisse venir s'installer sur les berges. Cela dénature le bassin mais il protège efficacement contre les volatiles.

Un autre prédateur comme le chat de votre voisin est aussi friand de poissons malgré sa peur de l'eau, il trouvera toujours la patience de pouvoir griffer un poisson en maraude sur une bordure.

À la sortie de l'hiver dès lors que l'eau reste claire, vous pouvez aussi éliminer à vue les feuilles de l'automne avec une épuisette. Éviter aussi les désherbants et engrais à proximité du bassin qui peut mettre en péril la vie aquatique. Prévoyez aussi des appâts anti limace afin de pouvoir conserver les plus beaux feuillages qui entourent les rives.

L'ENTRETIEN Un bassin bien conçu ne demande pas forcément un entretien important mais suivant les saisons certains points essentiels sont à réaliser afin de garantir une eau saine et un milieu aquatique en bonne santé.

En été, la chaleur accéléré le développement des algues qui demande donc une pêche afin d'éliminer ce phénomène qui pollue la qualité de l'eau et n'hésitez pas d'oxygéner l'eau à l'aide des jets et des fontaines.

Au printemps, tailler les plantes qui n'ont pas été couper avant l'hiver et réaliser des bouturages afin de permettre un élan de division des futurs plants. Vous pouvez aussi diviser les souches (tels que nénuphars) afin d'ôter les parties mortes et de replanter dans les paniers avec une terre nouvelle. Dès lors que les plantes de bassin redémarrent (courant mai) remettre les pompes et les jets d'eau en marche.

Noyez les feuilles de nénuphars de temps en temps afin d'éliminer les pucerons et autres insectes. Les poissons en seront friands ! Il vous faudra aussi tailler les arbustes ou bien supprimer la floraison dense du milieu aquatique afin de retrouver un équilibre et un visuel agréable. Rajouter de l'eau dès lors que le niveau descend lors des périodes de sécheresse.

En automne, placez un filet de protection avant la chute des feuilles et d'éviter de retourner à la pêche... Tailler les arbustes selon leurs natures et éliminer toutes les tiges fanées. Nourrissez les poissons pour les préparer à la saison froide afin qu'ils puissent prendre des graisses car sous -8 degrés ils ne se nourriront plus.

Avant l'hiver, sortez les pompes et nettoyez -les. Les replacer dans au moins 60 cm de profondeur ou bien dans un local hors gel. Placez un morceau de bois à la surface afin de limiter la pression de la glace sur les parois. Lors des fortes gelés, casser la glace afin que les poissons puissent respirer car même au repos ils ont besoin de monter en surface.

CONCLUSION Si le murmure d'une fontaine vous fait rêver , alors pourquoi en rester là quand on a la chance d'avoir un jardin ? Les carpes en seront vos fidèles amies et vous aurez un petit coin de beauté à contempler selon les saisons.....

L'alterno de l'éditO Par Joss Lion

Le chènevis, c'est la foliee.......

Aujourd'hui, je vais vous présenter comment utiliser assez facilement le chènevis pour vos pêches de journée ou de plusieurs jours.

Pour ma part le chènevis est la graine principale pour chacune de mes sessions. Sans cette graine je suis perdu! Le chènevis est une graine qui peut être un inconvénient et si le poisson se focalise dessus vous pouvez vous y casser les dents.....

Pour le déroulement du chènevis, vous devez déjà le faire tremper pendant 48h dans de l’eau pour qu’il commence à germer; après moi je le fais cuire 1h à 1h30 vraiment pour qu’il soit gras et que pratiquement tous les germes soient sortis ce qui fait le maximum d’attraction au fond de l’eau.

Techniques de pêche Déjà tous dépend comment réagit les poissons. Perso, j'utilise le spomb et si les poissons sont craintifs, je décide donc de faire des sticks de chènevis (oubliez pas de mettre du sel dans le chenevis sinon le filet fond). Après pour votre esche c'est à vous de l’adapter par rapport à la quantité de chènevis lancé! N'hésitez pas à le mélanger avec des tigers ou autre pour ne pas que les poissons se focalisent dessus car cela peut ruiner la pêche si les poissons sont craintifs. Ensuite je vais vous parler de la pêche que je réalise pratiquement tout le temps par chez moi. C’est une pêche de rendement. Quand j’arrive sur mon poste je mets très vite beaucoup de chènevis à peu près 4 kilos d’entrée sur mon spot que je veux pêcher. Je le mélange avec de la bouillette et du baby-corn ce qui permet aux poissons de goûter à tout.

L’inconvénient c’est que cela attire tous les poissons blancs ou autres et c’est pour cela que je mélange l'or noir avec de la bille pour que ça reste toujours pechants. A chaque touche je remets 5/6 spombs de chènevis pour faire de l’activité ce qui attirent les carpe. Après si vous voyez que les carpes se focalisent sur le chènevis c'est que j’ai pratiqué une pêche un peu bizarre à mon goût! Je prend de l’arme à mèche et je pêche avec des boules de chènevis. Cette technique m'a valu plusieurs jolies poissons.

Merci à tout le monde de lire cet article et à la prochaine.... à bientôt Joss

Récit de session Frédéric Baudin

ALLO ici le 212.....

Nous sommes début avril. Alors que je suis propriétaire d'un lot de ponton et cabanon au 212, je m'apprète à faire une petite 48h avec tout le confort d'un futur retraité lol, mais voilà, parfois tout ne se passe pas comme convenu! 66

Comme à l'habitude je téléphone au 204(un habitué du plan d'eau) afin de l'avertir de ma venue et lui demander la température de l'eau et son activité du jour. Il m'informe que mon ponton est sous l'eau de 5cm et de ne pas oublier mes bottes. Effectivement il pleut depuis des semaines et le niveau d'eau a considérablement monté. Je décide donc de me refuser à pêcher le 212.

Nous sommes le samedi. Il est 11h du mat et tout est calé pour cette pêche. J'arrive sur l'étang et je suis surpris de la monté des eaux. J'ai du mal à reconnaître le lieu. La passerelle communiquante avec l'étang du 112 est limite sous l'eau...

C'est alors que je prends le téléphone et appel le 112 afin de connaître ses intentions du week-end. Il m'informe qu'il ne sera pas présent ces jours. La pêche est compromise, mais il me reste encore une alternative. A en voir la configuration du lieu il me paraît évident que les bordures sont un choix évident à exploiter. Avec Tof le proprio du 204 nous décidons de ne jouer que 2 cannes chacun afin de ne pas surcharger la zone d'une toile évidente et des amoçages trop intensifs tant la zone est limité tant dans la surface du poste que de l'espace de pêche. Tof m'invite à choisir mon emplacement. Tu es mon invité qu'il me dit!

Le 112 ALLO ici le 212, j'appelle le 204 et lui informe de ma déconvenu de ne pas pouvoir pêcher mon ponton. Il me dit qu'il a l'intention de venir y passer 24h afin d'améliorer et de remplacer quelques lames de son ponton qui a souffert de la crue mais qui est hors de danger en ce moment. C'est chose faite et le rendez-vous pêche est pris pour 24h...

Je décide donc de me placer sur la gauche afin d'exploiter les bordures à proximité de l'entrée de la passerelle. Je suis monté en nylon de 30 centièmes et sans ligne d'arrachée en tresse. Il ne va pas falloir être trop loin des cannes car le moindre départ risque de finir derrière la passerelle ou dans les branches et les racines que les carpes affectionnent lors des piqûres d'hameçon.

Je décide donc de placer ma première ligne à 2 mètres de la passerelle et de la bordure afin de me garantir une alternative de sortir un poisson. La seconde sera elle mise plus en dessous à 8m environ de la première et proche de la bordure et d'un ponton voisin. Nous sommes à l'aube du printemps et les poissons ont besoin de s'alimenter après cette hiver long et rude.

Je choisi de combiner de la micro graine type chènevis avec du maïs doux et quelques pellets de 9mm le tout enrobé de farine de thon et de quelques bouillettes carné et concassées. J'opte pour des montages en D-rig avec une combinaison d'appâts équilibré de billes et de graines selon l'humeur envisageable des poissons.

La pêche commence alors que l'apéro et un plat cuisiné nous attends. Les chaleurs ne sont pas au rendez-vous et il va falloir patienter pour une bonne grillade. 13h15

Quel plaisir.....

Alors que nous terminons le dessert, une première touche m'alerte. Je lâche la cuillère et prends contact avec le poisson. Je bride pour éviter un non retour sous la passerelle. C'est tout bon et le poisson se résigne après quelques minutes à rentrer dans le triangle. Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour décapoter mon premier poisson de l'année.

Carpe de 12,2kg

14h00 La pause s'impose et la même couleur surgit sur la centrale! Je fonce alors que la canne se lève progressivement et sort du détecteur. Il était moins une! Je m'aperçois que ma canne est placé au bon endroit car les touches sont serrées et que j'ai trouvé « le Une boule de 11,2kg passage » ! Un second poisson termine dans l'épuisette et je pense que le niveau de l'eau fait bouger le poisson. Il faut en profiter tant que l'huile est chaude !

15h00 Je profite de cette activité et replace ma canne Ma sieste est de courte durée très chirurgicale afin de pouvoir espérer un qu'un autre bip survient. Je autre départ. commence à trouver les automatismes pour améliorer ma rapidité à attraper la canne... C'est un rodéo de départ à la limite de cette barrière ? À en croire que les poissons se contentent de la passer pour une nourriture quelconque et de retourner de l'autre côté afin de se reposer et d'y trouver son équilibre. Une longiligne de 10kg 17h00 Je relance des rappels d'amorçage à chaque coup de ligne et cette fois-ci les départs prennent du recul. C'est vrai que l'on prends une facheuse habitude de toucher du fish toutes les heures ! Et surprise c'est la seconde canne silencieuse depuis qui décolle. Le poisson revient dans l'axe et c'est pas plus mal. Curieusement cerla Je m'efforce de contenir ces alllées et retours monte progressivement et c'est un en prenant soin qu'il ne termine pas sous le amour-blanc d'une bonne ponton car le malin de ce poisson a plus d'un longueur. tour dans son sac. Un combat violent mais de courte durée auquel je prends toujours un plaisirs de retrouver à chaque amour blanc. 19h00 Je m'apprête à repréparer un amorçage mais je m'aperçois que je n'ai plus de boite de maïs doux. Je retourne au 212 (avec mes bottes..lol) afin de voir si j'ai pas une vieille boite de conserve. Je pénètre danxs la pénombre humide de mon chalet et oui je trouve une boite de secours. Un reste de haricot blanc. Tant pis cela va accompagner l'ammorçage.

Je prépare mes boules et gràce à la passerelle je les relance très précisément.je ne fais que des rappels à chaque départs d'une boule à la fois.

Je commence à comprendre le fonctionement des poissons et je bride encore une fois afin de lui faire entendre de changer de direction. Le combat est plus long qu'a l'habitude et la canne plie fortement. Je crois que cette fois-ci cela est plus lourd et plus large. Encore quelques coup de tête afin de pouvoir espérer une échappatoire mais que n'est ni, elle termine dans l'épuisette et c'est un bloc. On ne pouvait pas espérer mieux comme début de saison avec une 20+ à soulever....

20H00 C'est alors qu'un secon poisson fait hurler mon détecteur. Encore un combat de dingue avec un poisson nerveux ! Mais quel combat.

21h00

20h30

Nous avons même pas le temps de terminer le premier verre en discutant de ce poisson qu'un autre départ nous fait ressortir sur le ponton. Cette fois c'est une commune qui rejoint les mailles du filet. Nous prenons une photo et la relachons rapidement. Ce n'est pas la peine de la mettre au sac. Quel plaisir....

C'est l'heure de l'apéro alors qu'un autre départ se fait entendre. La panoplie des espèces est venue à La pénombre me permet cette fois de moi. Carpe commune, miroir et bien voir la lumière de mon delkim. amour blanc! Je prends contact et c'est toujours le même programme que les carpes emploient. Direction sous la passerelle. 70

3h00 Il aura fallu attendre très tardivement dans la nuit pour qu'un son aigu nous fasse sortir du bed mais cette fois-ci c'est Tof qui déroule du fil. À l'inverse je prends l'épuisette afin de l'aider dans son combat. C'est tout bon après 10 minutes acharné à croiser les fils et c'est une superbe miroir qui va accompagner notre belle au sac de conservation. Le reste de la nuit fut calme et les poissons ont certainement trouver une autre nourriture auquel il préfère se rassasier.

7h00 Un filet de lumière apparaît au travers la fenêtre et nous réveille pour un bon café matinale. Il me reste quelques boules avant de plier le matériel . Je retourne à la passerelle et je recharge en amorçage afin d'espérer que le poisson poursuive de me rendre visite zet c'est un dernier poisson qui rejoindra l'épuisette.

Pour 24h de pêche je totaliserais 14 départs pour 11 poissons avec 2 décroches et une casse alors que tof totalisera 3 départs pour 1 poisson. Il est évident et cela me confirme qu'une canne bien placée détermine à elle seule la réussite d'une partie de pêche en espérant bien sur que ce début de saison promet un avenir au bout de l'hameçon. 71

RECIT DE SAISON Léo Carpfishing

Approche hivernale

Après un mois de janvier plutôt doux et généreux en poissons, le mois de février s’installe et les vacances scolaire aussi. Je vais donc profiter de ces 15 jours de vacances pour pouvoir tendre les lignes un maximum malgré le froid et la glace à certains endroits …

Parti dans un premier temps pour un 72h avec un collègue dans un des publics de ma région, les conditions climatiques nous aurons fait remballer dès le lendemain de la première nuit. En effet, le plan d’eau aura entièrement gelé dans la nuit avec -7°C et le seul départ enregistré de mon côté sera malheureusement obligatoirement dépiqué car le poisson qui est resté bloqué au milieu du plan d’eau sous une couche de glace est impossible à aller chercher afin de le libérer… A cette période ou l’eau est souvent très claire, j’aime utiliser un montage assez discret qui me permet de lancer du bord tout en ayant une bonne présentation de mon esche. Je mets donc une bonne longueur de lead core qui va se plaquer sur le fond en détendant légèrement mon fil, et comme bas de ligne j’utilise comme souvent le « combi-rig ».

Ce n’est donc que partie remise pour moi, puisque quelques jours après, les plans d’eau dégèlent et je repars donc pour une nuit rapide sur un des autres publics de ma région. Arrivé sur les lieux en fin d’après midi, je place mes 2 cannes. Une sera eschée d'un faux maïs équilibré avec un faux asticot en guise de stop appât sur un amorçage à base de chènevis/ blé/ maïs doux. L’autre canne sera eschée d’un bonhomme de neige 14/10mm sur un amorçage de bouillettes broyées et coupées en 2 mélangés avec du maïs doux. Un amorçage assez léger et précis est mis en place.

Celui-ci est constitué d’une partie principale en fluoro carbone qui va me permettre d’éloigner mon bas de ligne de mon plomb et d’une partie terminale en tresse qui elle va apporter ce coté souple pour une très

bonne présentation de mon bonhomme de neige qui est parfaitement équilibré. Un petit bout de pâte plombée sur le nœud de raccord, un bout de gaine thermo-rétractable sur l’hameçon et le tour est joué!

Placé sur un spot stratégique, cette approche aura encore fait le travail en me rapportant 3 jolis poissons malgré les -4°C d'une nuit en ce début février2018.

Une nuit rapide, 3 poissons, je peux donc rentrer tranquillement histoire de préparer une prochaine pêche dans les jours suivants...

LE DOSSIER DE L'EDITO Par Frédéric Baudin

LE SALON DE MONTLUCON 2018...

Enfin... Après deux longues années de patience, le GN carpe réorganise cette manifestation tant attendue des anciens et des jeunes pêcheurs afin de ne pas perdre le fil à l'hameçon sur la vie carpiste et siluriste du monde halieutique de demain....

Le sourire aux lèvres, la vie carpiste se mélange et les rencontres improvisées ou organisées d'un café en font l'un des salons privilégiés des quatre coins de France.

BILAN 2018..... C'est avec une patience sans limite derrière les portes vitrées du parc des expositions et des conversations sur les pêches que de nouvelles rencontres se lient pour la première fois afin de partager la même passion au travers les futures allées du salon qui ont certainement controversés des sommeils perturbés avant de trouver le parking du 15ème forum de la carpe et du silure..

La renommée de ce rendez-vous affiche plusieurs animations bien organisé avec des conférences programmées, des interviews préparées et des démonstrations sur certains stands ... En parlant de stand, l'édito magazine a reçu l'invitation du syndicat des fabricants d'appât français de partager son stand avec le magazine et son forum de l'éditorial carpiste dont nous sommes partenaire officiel et dont je les remercies pour un avenir commun.

Nous y sommes, et 3-2-1, les portes s'ouvrent....!

C'est avec un sentiment agréable et posé que les premières colonnes s'entrecroisent au travers l'entrée principale afin de trouver son stand favori parmi les 4 halls du salon avant de s'éparpiller dans les contres allées des chambres du salon.

La direction syndicale Thierry Bérodier, Christophe Babec et Jean-Marie Vantighem

Le syndicat des fabricants français d'appâts à carpe a été crée très récemment et c'est avec l'encouragement du GN carpe que sa venue au salon fut réalisé. Pour éclaircir tous les pêcheurs et fabricants, ce syndicat a pour rôle d'aider toutes les entreprises françaises à se mettre aux normes ce qui englobent un statut déclaré avec

LE SALON EST OUVERT! Tout le beau monde halieutique se prépare avant l'ouverture des portes. Tous les stands en profitent pour mémoriser l'instant T avec des clichés des teams qui sont des moments privilégiés et de partage intime... (ceci sont bien sur partagé tardivement avec les pêcheurs sur le web...)

toutes les conditions d'hygiène, de conditionnement, de traçabilité et d'étiquetage.

Présent à Montluçon afin de prendre la température sur l'avenir à lui donner, l'édito magazine vous fera découvrir dans un prochain numéro la spécificité de cette entreprise qui promet très certainement une avancée technologique.

En contre partie un label de qualité est donc établi et reconnu. Un logo sera donc apposé sur les emballages afin d'identifier le sérieux et la qualité des produits. Aujourd'hui, il est difficile de répondre si cela va changer les mentalités des fabricants afin d'établir une normalité avec une transparence irréprochable qui permettra de mettre en avant les fabricants artisans vers une ligne de conduite sérieuse mais je pense que ce syndicat a de beaux jours devant lui afin d'aider toutes les sociétés désireuses de jouir d'un avenir de qualité. Cette 15ème édition a connu quelques nouveautés dont j'ai recherché au travers les allées du salon.

En continuant à flâner au travers les stands de billes, d'accessoires, d'abris, bref de toute la panoplie que les pêcheurs affectionnent, je me suis arrêté sur un stand particulier. Il se nomme le comptoir des pêcheur.com

C'est un site qui imite «Blablacar» et qui est destiné à tous les pêcheurs confondus. Il permet de partager au travers l'internet sa spécialité halieutique comme la carpe avec d'autres internautes et pourquoi pas de partager des vacances ou un weekend avec un pêcheur connaissant parfaitement les spots à l'autre bout de la France ou de l'Europe? Un véritable support que vous pouvez trouver sur : le comptoir des pêcheurs.com

Je me suis arrêté sur le stand Rok. Une société particulière puisqu'elle est spécialisé dans le plastique injecté notamment et a le désir d'innover de futurs produits dans l'univers carpiste et siluriste. Ils sont français et reconnus depuis des décennies puisqu'ils sont à l'origine de la petite boite verte à asticot que tous les pêcheurs au coup ont dans leur bourriche....

En ce qui concerne les innovations 2018 du salon, je retiendrai bien sur les nouveaux appâts de chacun des fabricants qui ont paradé afin de dissuader les pêcheurs de la qualité de leurs produits et puis bien sur le spomb qui reste l'un des produits phare et qui trouve des combinaisons différentes selon les fabricants... J'ai pu constater une innovation sur les repères à fil lumineux qui peuvent faciliter l'approche en bateau mais c'est une affaire d'impression selon ou l'on pêche même si la discrétion n'est pas au rendez-vous et une combinaison de détecteurs et centrale de qualité surnommé ROC...

BILAN DU SALON L'édito magazine tient à rendre un grand coup de chapeau à tous les membres du GN carpe pour l'organisation de cette manifestation qui s'améliore d'année en année avec la direction de Fernand de Castro. UN GRAND BRAVO pour TOUS qui encourage fortement au grand rendez-vous de 2020 ......