Elan Magazine N.1 - FRA

el an

No. 1

Hiver 2014/15

, histoires d hiver

magazine Amphibio : Ski omniscient

Des femmes aux femmes :

approche féminin

U-Flex : Sur les jeunes le monde s’appuie Glen Plake :

POURQUOI CHAMONIX sélecteur de ski : Quel est le bon ski pour vous?

Elan 2014 CONTEST

EXIGEZ L’EXCELLENCE EXIGEZ ELAN

GSX Les skis de compétition Elan sont les seuls à vous offrir à la fois la vitesse, la stabilité et une prise de carre efficace, sans compromis.

Exigez l’excellence. Exigez Elan.

Max Blardone (ITA), skieur alpin à la coupe du monde

pag. 15 Artiste de slalom géant Portrait Massimiliano

Blardone

pag. 24-29 sur des skis conçus spécialement pour les femmes

pag. 44-45

pag. 08-11 Conteur

pag. 36-39 Everest

pag. 12-13 Fabriqué à la main

pag. 40-43 L’art de la neige

pag. 14

Service de competition

pag. 44-45 Jeunes canons

pag. 15

Besoin de vitesse

pag. 46-47 Grand bleu

Convivial

pag. 16-19 Les technologies sur la piste

pag. 48-51 Les enfants de l’avenir

pag. 20-23 Vous chose sexy

pag. 52-53 I Feel Slovenia

pag. 24-29 Des femmes aux femmes

pag. 54

Elan Workshop

pag. 30-33 Big mountain

pag. 56

Winter Tour européen de Elan

ÉDITEUR Elan, d.o.o.

Begunje 1 SI-4275 Begunje na Gorenjskem Slovénie www.elanskis.com

COMITÉ DE RÉDACTION Luka Grilc Rebeka Lah Notar Gašper Gaberšček AUTEURS DES ARTICLES Andrej Dekleva Luka Grilc Davo Karničar Leon Korošec Rebeka Lah Notar Blaž Lazar Glen Plake Blaise Rosenthal Gregor Šket

Nos enfants, c’est notre avenir

Personnellement

pag. 35

RÉDACTEUR EN CHEF Gregor Šket

pag. 48-51

PETER PREVC et SARA TAKANASHI

pag. 06-07 Nouvelles

Elan Magazine Année 1, No. 1, Hiver 2014/15

Avec Glen Plake sur les pistes à Chamonix

URŠKA HROVAT

pag. 36-39 Un nouveau défi et ski de randonnée avec Davo Karničar

pag. 30-33

MARKETING PUBLICITAIRE Elan, d.o.o., Slovenia Begunje 1 4275 Begunje na Gorenjskem Slovenia info@elan.si

PHOTOGRAPHES Klemen Razinger Samo Vidic Julbo – Marc Daviet Mario Curti Nikola Miljković Katja Pokorn AV Studio GEPA pictures Archive Elan

IMPRESSION Gorenjski tisk, d.d., Slovenia Mirka Vadnova 6 4000 Kranj Slovenija info@go-tisk.si www.go-tisk.si

RELECTURE ET TRADUCTION Alkemist, d. o. o., Slovenia CONCEPTION GRAPHIQUE Pubblimarket2 via Marco Volpe, 43 33100 Udine _ Italy +39 0432 886611

Nous étions les premiers à skier à la mer

pag. 57

Snowtour, vert et ISO

pag. 58

Vogel

pag. 60-61 Quel ski êtes-vous pag. 62-63 Collection de Skis pag. 64-65 Collection de Snowboards pag. 66

Everest

pag. 67

Play & Win

Le détenteur des droits matériels de tous les articles et photos est la société Elan d. o. o.

La reproduction, la distribution, la modification et la mise à disposition sont interdites ou autorisées uniquement avec la permission de la société Elan d. o. o.

PHOTO SUR LA COUVERTURE: Klemen Razinger

Le ski est une chose magnifique. Pour nous, adorateurs de l’hiver et de la neige, c’est comme un meilleur ami.

Il peut parfois jouer le rôle d’un confident, ou d’un soutien solide, lorsque l’on sait qu’il nous emmène en sécurité jusqu’à l’objectif que l’on s’est fixé. C’est une source de plaisir intarissable. C’est un rêve, lorsque les premières neiges font leur apparition en automne. C’est une douce attente, lorsque le ciel éparpille doucement sur la terre ses milliers de flocons, dans le silence de la nuit. C’est l’assurance que le lendemain matin, les pentes seront couvertes d’une couche de poudreuse vierge. Et c’est comme cela depuis toujours. Vu sous cet angle, le ski est toujours le même qu’autrefois, lorsqu’il n’était qu’un joli morceau de bois tordu.

Cette impression ne nous quitte pas depuis près de soixante-dix ans. Elle subsiste encore et toujours. Tout au long de ces années, nous avons activement participé à l’évolution du ski. C’est aussi grâce à nous que les skis d’aujourd’hui sont devenus des produits de haute technologie, et que le ski est plus agréable, plus simple, plus sûr et surtout donne beaucoup plus de plaisir. Nous sommes fiers d’avoir été souvent en avance sur notre temps, d’avoir attiré les regards étonnés de nombreuses personnes. Mais au final, il s’est avéré que nous avons su voir dans l’avenir, que nous avons su concevoir des solutions qui ont changé le ski. En mieux, bien évidemment !

Le sens de l’innovation, de l’invention, la recherche permanente de la perfection et de la performance sont véritablement inscrits dans nos gènes. Le ski est notre amour, notre passion, notre idée première. Jour et nuit, toutes ces évolutions nous font constamment réfléchir, calculer, rêver. Et le résultat de tout ce processus, ce sont nos produits. Nos produits, ceux qui incarnent le mieux notre histoire.

Plus de cinq cents personnes, dans près de cinquante pays du monde, forment la superbe mosaïque qui est responsable de la création et du développement de notre marque. Bien entendu, vous participez aussi à cette création, vous, mordus de ski, qui comprenez notre philosophie et notre mission, qui savez apprécier notre savoir-faire et prenez du plaisir sur nos skis. À vrai dire, nous faisons tous partie de l’équipe verte autrefois dirigée par le meilleur skieur de tous les temps, Ingemar Stenmark, et aujourd’hui menée par son porte-drapeau Massimilliano Blardone, qui tracera à partir de cette année ses courbes idéales sur des bolides verts d’Elan.

La revue sous vos yeux illustre parfaitement comment nous attendons chaque année l’hiver et la neige. Tous les étés, alors que les gens de nos contrées préfèrent penser à la mer et aux maillots de bain, nous avons toujours un plaisir immense à écrire des histoires sur le ski. C’est notre façon à nous de prolonger l’hiver. Même si tout cela reste virtuel, le fait de penser à toutes ces histoires nous a donné énormément de joie. Nous sommes retournés à toutes les compétitions auxquelles nous sommes montés sur la plus haute marche du podium. Nous avons descendu à ski le plus haut sommet du monde. Nous nous sommes souvenus de toutes ces anecdotes qui ont accompagné la création du premier ski carving par Elan. Nous nous sommes remémorés ces moments où une myriade de récompenses est venue consacrer le fruit de notre travail. Et surtout, nous observons encore et toujours le formidable élan qui anime Elan. Avec cet élan, tout est possible, réalisable, clair, positif, satisfaisant, passionnant...

Nous sommes convaincus que vous aussi, vous ressentirez tout cela en feuilletant les prochaines pages, et que vous ne penserez plus qu’à une chose lorsque vous arriverez à la dernière page : quand est-ce que nous allons skier ?

Leon Korošec

Vice President & COO, Elan, d. o. o.

info@pubblimarket2.com

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La marque de sport la plus

Nouveau bateau:

Impression 35

innovante

Actuellement, Elan se trouve sur une bonne voie, comme l’attestent de nombreux prix reçus au cours des huit dernières années. Bien que flattée par toute l’attention du jury décernant les prix, pour l’équipe d’Elan, c’est l’opinion du jury sur les pistes qui importe le plus. Au cours de chaque collection, ils s’engagent alors à développer des produits encore plus innovants, fonctionnels et au design sophistiqué.

Le titre de «Marque de sport la plus innovante» représente la plus haute distinction. Il leur a été attribué par l’organisation allemande Plus X Award pour la deuxième année consécutive (2012, 2013). La sélection des marques est

basée sur leurs réalisations exceptionnelles dans les catégories qualité, design, expérience utilisateur, convivialité, ergonomie et respect de l’environnement. Ces prix représentent une confirmation de la vision de la marque Elan et de son engagement à devenir No 1 en innovation dans les équipements sportifs. Mais comme cela a déjà été dit, ce sont finalement les sourires sur les visages des skieurs qui donnent à l’équipe d’Elan la satisfaction maximale.

Trois nouveaux modèles de la gamme Performance ont été présentés par la Division Nautique d’Elan l’année dernière. Son portedrapeau, c’est le candidat au titre de Bateau européen de l’année, l’Elan 400. Cette année, c’est à l’Impression, la gamme des bateaux de croisière Elan, de continuer à développer un esprit innovant.

L’Impression 35 continue l’itinéraire déjà défini par le Deck Saloon, une gamme au succès exceptionnel, marquée par ses aspects espace et sécurité ; même le plus petit bateau de cette série répond aux attentes élevées des clients.

Elan, c’est un véritable collectionneur de prix.

Le nombre actuel s’élève à 34 et est toujours en augmentation.

Le modèle Impression 35 est conçu pour les familles en train d’en apprendre davantage sur la magie de la voile. Il est conçu pour les familles qui attendent de leur bateau non seulement un niveau élevé de sécurité et de fiabilité, mais en même temps une facilité de pilotage.

En plus de son espace exceptionnel, l’abondance véritable de lumière naturelle dans la salle est l’une des caractéristiques typiques de l’arrangement du Deck Saloon.

Dans sa catégorie, l’Impression 35 est le seul bateau de type Deck Saloon, ce qui représente l’avantage concurrentiel le plus important. Son cockpit ouvert permet un passage rapide de la terrasse vers les cales et permet à l’équipage d’être en contact permanent avec la mer. La terrasse est disponible en deux tailles. Dans sa grande version, la terrasse se ferme complètement pendant la navigation, ce qui assure une plus grande sécurité en navigation et le confort au mouillage. Les escaliers des cales sont d’une forme plus plate, ce qui permet un passage plus sûr et plus facile vers les cales.

European

Yacht of the Year 2011

Énergie éolienne Elan Elan Vetrna Energija (Énergie Éolienne Elan) est la division la plus jeune du Groupe Elan, créée en 2009. Cette division est en charge de la production de matériaux composites complexes et de haute qualité pour l’industrie de l’énergie éolienne. Avec grand succès, les membres de cette équipe ont transféré, adapté et mis en œuvre pour l’industrie de l’énergie éolienne leur riches savoir-faire et expériences, accumulées au cours du dernier demi-siècle dans l’industrie maritime.

Ils développent leur forte position et leur avantage sur le marché tout en se basant sur un niveau de qualité supérieur, une participation active à des projets de développement dans un secteur industriel en pleine croissance, un haut niveau de flexibilité, des services proactifs, une amélioration constante en valeur des produits et, enfin, des prix globalement compétitifs.

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ELAN

Inventa Réussir une croissance durable, c’est l’une des valeurs les plus importantes de la Division. Les axes majeurs, tels que le respect de l’environnement, l’efficacité énergétique, l’écologie ou l’énergie propre et verte sont présents tout au long de la chaîne des valeurs.

La prochaine fois que vous vous retrouverez devant un parc d’éoliennes, pensez à Elan.

Ce sont peut-être les ingénieurs de cette société qui ont créé cet ensemble que vous voyez découpé sur l’horizon et qui ont ainsi contribué d’une manière significative à l’application des sources d’énergie renouvelables.

Aujourd’hui Elan Inventa est fournisseur d’équipement pour tous types d’installations de sport extérieures ou intérieures. Un niveau de sécurité élevé et la présence de tous les certificats correspondants, sont les prérequis de base quand l’équipement des installations sportives scolaires, des grandes salles, des aires de jeux pour enfants et des terrains polyvalents est en question.

Tous les nombreux produits sont fabriqués conformément à la réglementation et aux normes européennes. Tribunes télescopiques, constructions de basket, rideaux de séparation et accessoires pour les jeux de sport sont les produits principaux. Au cours des dernières années, les projets de ce type associés à de grands événements sportifs deviennent très demandés. En 2011, pour la première fois dans l’histoire, des salles d’événements ont été équipées au plus haut niveau sur un autre continent. 16 cages de but de handball de la meilleure qualité, certifiées par l’IHF, ont été présentées au public lors du Championnat du

Monde de handball féminin au Brésil. Un an plus tard, des cages de but de handball d’une conception spéciale ont été livrées pour le Championnat du Monde masculin en Espagne.

L’année dernière, ce même type de produits a été testé par des femmes au Championnat du Monde de handball en Serbie. Même au Championnat du Monde de handball masculin en 2015 au Qatar, Elan Inventa jouera un rôle de partenaire important. Par la même équipe, la salle Lekhwiya a également été équipée. Les tribunes télescopiques y jouent un rôle important. En même temps, pour les deux autres sites de Lusail in Al Sadd, Elan Inventa a livré les équipements pour les salles principales et pour le chauffage.

Pour la quatrième fois en cinq ans, ce sera aux meilleurs joueurs de handball d’essayer de marquer autant de buts de handball Elan que possible. À ne pas oublier que toutes les salles pour l’Eurobasket 2013 ont aussi été équipées par Elan Inventa. Ce fut un grand succès et une garantie pour l’avenir.

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Dans les cales elles-mêmes, l’Impression 354 ne manque pas de se faire remarquer par sa grande cuisine en forme de “L” avec option réfrigérateur à ouverture frontale.

Le plan de cales à trois cabines permet en plus un hébergement pour neuf personnes, ce qui représente une caractéristique exceptionnelle pour un bateau de cette longueur. Cette performance remarquable est rendue possible par l’installation de la table de navigation pliante innovante sur le côté droit du salon. Cette table se range en une seule manipulation. Dans le salon, il suffit de déposer la table pour créer un double lit sur le côté gauche, assez grand pour que même pendant la nuit les deux ou même les trois invités surprise se sentent bienvenus.

Conteur Elan, c’est une fierté slovène. Pour les Slovènes, Elan a la même signification que Volvo pour les Suédois, Ferrari pour les Italiens, Mercedes-Benz pour les Allemands... Dans son histoire de presque soixante-dix ans, Elan a envoyé dans l’univers du ski une longue liste d’innovations, d’inventions et de solutions technologiques ingénieuses avec un impact décisif sur l’évolution du ski...

Renommée internationale

Dans un pays alors libéré depuis quelques mois, ce jour de la création en septembre 1945 de la Coopérative de production des engins de sport Elan est historique : « Qui aurait pensé à dormir, à l’argent? Un jour d’après-guerre de Sseptembre. C’est moi que le monde attend. Moi et Elan. » Telles sont les pensées de Rudi Finžgar et de ses huit amis.

C’est pourquoi ils peuvent aujourd’hui être qualifiés de pionniers, de clairvoyants... À l’âge de dix-huit déjà, alors qu’il apprend la menuiserie dans l’atelier de son père au village de Kropa, Rudi Finžgar rêve de produire des skis. Il emprunte trois cents dinars pour acheter du bois de frêne et commence immédiatement à créer ses premiers chefsd’œuvre. Et ce n’est pas pour rien. Étant un grand sauteur à ski, Rudi sait exactement ce qui est un bon ski. En 1941 déjà, il arrive à sauter quatre-vingt-quinze mètres à Planica, une réalisation incroyable et suffisante pour un record national. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il produit des skis pour les partisans. Après la guerre, Rudi lance un grand nombre de nouvelles idées et de projets.

Apparemment, il se promène un jour dans les champs autour des modestes ateliers Elan, plongé dans ses pensées. »En 2000, une grande usine Elan sera installée ici, vous verrez bien, dit-il aux agriculteurs. Cependant, l’usine y a été installée beaucoup plus tôt!

Un jour dans les années soixante. Lars Bengtsson frappe à la porte de l’atelier de Begunje. Typiquement pour la Haute-Carniole, il est d’abord regardé un peu de travers, avec suspicion. Cette visite s’avère, cependant, être une aubaine. Pour commencer, le Suédois achète quelques centaines de bateaux Elan. Grâce à ses services de représentation et à ses analyses du marché du ski nordique, Elan met en place une “Banque de ski” en Suède, où les jeunes skieurs talentueux peuvent emprunter des skis. C’est ainsi que les skis Elan se retrouvent aux pieds de Stenmark. À cette époque encore un enfant, il ne les a plus jamais détaché depuis. Quatre-vingtsix victoires en Coupe du Monde, deux médailles d’or olympiques, trois titres de Champion du Monde. Des dollars, des deutschmarks, des livres, des francs suisses lui ont été offerts...

Il reste pourtant fidèle aux RCs. C’est pourquoi Ingemar Stenmark est vu comme une sorte d’hybride suédois et slovène. À Kranjska Gora, où à l’époque jusqu’à cinquante mille fanatiques de ski se rassemblent pour suivre la Coupe de Vitranc, les fans acclament autant leur favori national Bojan Križaj qu’Ingemar. Eh bien, les Slovènes ont été particulièrement fiers de voir enfin Bojan battre Ingemar à Wengen en 1980. » Aux skis, à tous, à Bojan et à nous!« Quelle joie ces “zéro-cinq” et leurs successeurs apportent dans les maisons slovènes! Le ski devient religion, le slalom la messe du dimanche, les skis Elan des reliques. Et personne ne pense à un péché. Enfin, le nom Elan apparaît toujours sur les écrans : lors des Jeux Olympiques de Sarajevo, quand Jure Franko reçoit la première médaille yougoslave (slovène) ; à Vail en 1989, quand Mateja Svet devient Championne du Monde ; et d’autres encore.

L’HISTOIRE D’ELAN

1941

1945

1946

1963

1964

1968

1972

Rudi Finžgar, sauteur à ski slovène fondateur d’Elan, effectue à Planica un saut de 95 mètres de longueur

12 passionnés produisent 15 à 20 paires de skis par jour à Cerkno

Le premier magasin Elan ouvert

L’Institut Elan créé, son premier brevet introduit deux ans plus tard

Apparition des premiers skis de compétition Elan lors des Jeux Olympiques d’Innsbruck

La première médaille donnée à Elan par Baldur Preiml sur skis de saute aux Jeux Olympiques de Grenoble

Le Service Compétition commence son travail en servant d’intermédiaire entre les compétiteurs et le Service Développement

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1974 Ingemar Stenmark gagne sa première course de Coupe du Monde de slalom à Madonna di Campiglio

1975 La surface des skis Elan est désormais revêtue de polyéthylène

1976 La production de la série RC démarre Elan reçoit le prix international de qualité

1978

1980

1983

1984

1988

Ingemar Stenmark devient double Champion du Monde à Garmisch Partenkirchen

Ingemar Stenmark devient double Champion Olympique à Lake Placid

Bruno Kernen gagne la Coupe du Monde de descente à Kitzbühl

Pendant la saison 1984/85, les skis Elan sont utilisés par 168 compétiteurs de diverses disciplines

Avec Mateja Svet, les skis Elan se retrouvent sur le podium pour la centième fois dans les disciplines alpines

Bojan Križaj gagne sa première course de Coupe du Monde de slalom à Wengen en Suisse

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Géants alpins du petit pays Tous les Autrichiens, Français, Italiens, Allemands et Suisses, qui réclament les Alpes pour eux-mêmes et n’ont jamais entendu parler de Triglav, sont non seulement jaloux de Stenmark, Križaj, Svet... Ils sont aussi jaloux du cœur de Begunje. Déjà Rudi Finžgar est à son époque baptisé “Der Rote Teufel aus Titoland!”, ou “Diable rouge du pays de Tito” pour avoir inventé la salopette en cuir de couleur rouge pour le saut à ski, qui, par rapport aux pulls tricotés utilisés à l’époque, s’avère beaucoup plus aérodynamique. Cet esprit innovateur trouve rapidement sa place chez Elan et y restera pour toujours. L’Institut de Développement de Begunje s’est très rapidement taillé une réputation de pionnier (trendsetter) en matière de ski. Une myriade d’inventions qui ont marqué et changé le ski y sont nées. Le premier vrai succès d’Elan, c’est le modèle d’un design minimaliste et ascétique appelé Impuls. Année de naissance : 1969.

Cette année-là, le premier ski tout plastique, c’est à dire en fibre de verre combinée à un noyau en polyuréthane et lames phénoliques, est également créé. À Val Gardena, l’équipe de service d’Elan pose devant les journalistes avec des skis équipés d’inserts magnétiques montés au milieu de

la surface de glissement, grâce auxquels il n’est plus nécessaire d’utiliser des bandeaux spéciaux pour les attacher ensemble pour le transport. En 1974, une vraie révolution est provoquée par le lancement des skis du modèle Uniline et leur géométrie unique, marquée par un arceau latéral extrêmement prononcé permettant en fonction de la ligne de pliage d’utiliser la même paire de skis pour le slalom et le slalom géant. Croyez-le ou pas, pendant un de ses hivers mémorables, Ingemar Stenmark a réussi à skier sur une seule paire de skis pendant toute la durée de la saison.

Plus tard, cette technologie a été également avantageusement éprouvée dans la fabrication des skis de loisirs.

Gora. Ses skis sont équipés d’un noyau dit Comprex. Parmi les avantages principaux de ces skis, leur légèreté et leur centre de gravité situé au-dessous du pied de la chaussure de ski. Le système de masse multipoint permet une facilité de pivotement inédite, un meilleur amortissement des vibrations ainsi qu’une meilleure accélération dans les virages. Un nouveau processus de accroche des carres en fonction de la largeur des skis a de plus été développé.

Cette année-là, une nouveauté à première vue insignifiante est introduite, qui pourtant marque une étape importante concernant le design des skis : une surface de glissement transparente avec sérigraphie, cette dernière étant bien sûr signée Elan. L’ère RC commence en 1976. Avec les RC, Elan a regagné en toute fierté une position forte par rapport aux autres rivaux européens. Les RC sont présents dans les points de vente de chaque petit village alpin à la mode. Malgré leurs prix relativement élevés, les ventes explosent. Évidemment, ce sont les skis de Stenmark. Sur les pistes olympiques de Jahorina et Bjelašnica, pas moins de cinquante-trois concurrents zigzaguent sur les skis Elan. En 1988, Mateja Svet gagne la centième victoire jubilaire pour Elan à Kranjska

Pionniers du Carving Déjà dans les années quatre-vingt, les ingénieurs d’Elan flirtent avec l’avenir. Pour commencer, ils conçoivent un nouveau modèle de skis nommé VSS permettant de changer l’arceau latéral. Située au centre devant et derrière la fixation, une fente de cinq millimètres est intégrée, dont la largeur peut être réglée à l’aide d’une pince spéciale entre zéro et dix millimètres au maximum. De là, il ne faut plus qu’un petit pas pour créer le modèle SCX. Ce type de ski marqué d’une toute nouvelle géométrie avec des arceaux latéraux fortement prononcés et excentrés change complètement la façon de skier. Sur la liste des nouveautés révolutionnaires se trouve aussi le modèle MBX représentant le début de l’ère de la technologie monobloc.

En 2006, la technologie révolutionnaire WaveFlex™ est présentée, avec laquelle le désir éternel des producteurs de skis est enfin réalisé. L’incompatible devient combiné avec ce ski souple au fléchissement, mais tout de même rigide aux charges de torsion. Ce ski représente en plus une réussite irréprochable au niveau du design. Lors de la foire commerciale d’équipements sportifs la plus importante d’Europe, Elan a reçu le prix ISPO - European Ski Award. Le Red Dot Design Award suit en 2007 puis le Design-Preis décerné par le Ministère

Allemand de l’Industrie et du Commerce. La liste des distinctions similaires qui ont suivi dans les années ultérieures nous parait trop volumineuse pour ces lignes. Un nombre important de prix a tout de même été gagné par la série Amphibio®, avec laquelle Elan est le premier au monde à réussir à combiner en un seul ski les profils de type Camber et de type Rocker.

Comme d’habitude, la réflexion a démarré côté utilisateur avec une vérification des avantages des profils individuels spécifiques. Puisqu’une meilleure adhésion est assurée par le profil Camber, il est logique d’intégrer ce dernier sur le ski inférieur le plus chargé des deux. D’un autre côté, le profil Rocker offre une meilleure facilité de pivotement particulièrement utile sur le ski supérieur moins chargé. Ainsi c’est la technologie Amphibio® qui a défini quel ski est le droit et lequel est le gauche. Le ski inférieur avec le profil Camber assure une excellente tenue de surface, tandis que le ski supérieur avec le profil rocker permet un contrôle efficace et une conduite facile. La technologie Amphibio® permet au skieur d’exploiter pleinement les caractéristiques optimisées du ski inférieur ainsi que du ski supérieur. Comme avec un bolide de Formule 1, mais sans la crainte de jamais perdre le contrôle.

Il est intéressant de noter la coopération avec le Studio Porsche Design qui a ajouté son empreinte visuelle aux skis révolutionnaires Elan en misant sur leurs avantages technologiques, esthétiques et fonctionnels.

Elan, ce n’est pas seulement le ski, mais aussi la marine, la gymnastique, l’écologie.

De nombreux bateaux, un volume exceptionnel de pièces de matériel pour gymnastes toutes construites à Begunje sont aujourd’hui rejoints par les éoliennes. Et toujours ils continuent à dessiner, à calculer, à réfléchir, à concevoir...

1989

1991

1992

1994

1996

1997

2000

2002

2005

2006

2011

2013

2014

Mateja Svet devient Championne du Monde à Vail

Franci Petek devient Champion du Monde en saute à ski sur le grand tremplin à Val di Fiemme

Lancement des skis monobloc

Lancement des skis Carving

Primož Peterka gagne la Tournée des Sauts du Nouvel Ant

Primož Peterka devient le sauteur de ski slovène ayant le plus de succès

Davo Karničar est le premier à descendre en skis du sommet du monde, le Mont Everest

Lancement des premiers skis avec système de fixations intégrées Fusion

Davo Karničar est le premier à achever la descente en ski du sommet le plus élevé de chacun des sept continents (projet dit “7 Summits”)

Lancement de la technologie WaveFlexTM

Lancement de la technologie révolutionnaire Amphibio® Profile

Lancement du ski féminin le plus léger au monde: le modèle Delight

Lors des Jeux Olympiques de Sochi, Peter Prevc gagne la médaille d’argent sur le petit tremplin (K90), la médaille de bronze sur le grand tremplin (K120), la médaille de bronze au Championnat du Monde de Kharakow, et la 2ème position en total de Coupe du Monde saison 2013/14

Ingemar Stenmark gagne sa 86ème victoire en Coupe du Monde

Lancement de la nouvelle technologie de skis pour enfants U-Flex

Elan obtient le certificat ISO 14001 (standard international en matière de systèmes de gestion environnementale)

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Pour la deuxième année consécutive, Elan obtient le titre de “Marque Sportive la Plus Innovante”, conférée par Plus X Award

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Fabriqué à la main

Vinko Avguštin, R & D Manager

C’est dans le Service Développement d’Elan que l’avenir du ski est en train d’être créé.

Vinko Avguštin est ingénieur mécanique diplômé. Du moins, par son éducation. Dans son cœur, il est skieur. En réunissant les deux dans un ensemble bien coordonné, le résultat est... cet homme responsable du Service Développement d’Elan. Il est chez Elan depuis 1989, ce qui signifie, compagnon et cocréateur de l’évolution du ski. Eh oui, pendant le dernier quart de siècle, le ski est devenu un autre sport. Grâce à lui et à ses collègues, Elan a contribué à un grand nombre d’innovations exceptionnelles dans l’histoire du ski.

Pendant toutes ces années, un tas d’histoires et d’anecdotes se sont accumulées, suffisamment pour en faire un livre. “Vous le savez certainement...on dit que les solutions les plus efficaces sont les plus simples.

Cependant, le chemin pour y parvenir peut être un peu long. C’était exactement le cas avec notre bestseller le plus récent, le modèle Amphibio. Personne ne croyait à ce projet au début. À un moment, les Américains nous ont demandé pourquoi Elan n’était pas pour une fois capable de faire les choses comme tout le monde. Toujours à la recherche de quelque chose de particulier. Défenseurs de cette idée, nous étions courageux au départ, mais, ensuite, il n’y avait plus que deux personnes pour nous soutenir. Avec une nervosité maximale, nous avons fait un dernier essai sur le glacier Hintertux en Autriche. Quelques virages après le départ, mon intuition m’a dit que je me trouvais sur la bonne voie, malgré toutes les remarques négatives ! Ma voix intérieure s’est avérée avoir raison. Ce jour-là, le sang est rentré dans nos veines”; il ne peut pas cacher son sourire, en nous racontant une des anecdotes de sa liste infinie.

d’aujourd’hui restent quasiment identiques à celles de l’ancien temps. Il y en a qui, à l’époque, montraient une meilleure qualité,” constate Avguštin.

La production des skis reste liée à l’odeur du bois : « Dans le passé, le bois était la seule matière de construction des skis. Le ski était fabriqué d’une seule pièce de bois.

Aujourd’hui, les processus suivent un autre chemin. C’est seulement pour les skis à technologie dite Sandwich que le rôle du bois comme matière première reste important.

Le bois est d’ailleurs la matière utilisée pour produire le noyau, sur lequel les éléments porteurs supérieurs et inférieurs se laissent positionner. C’est par le noyau que les positions de tous les éléments à l’intérieur du ski sont définies. De celles-ci, bien entendu, dépendent largement les caractéristiques de conduite du ski ».

Pour la fabrication des skis, différents types de bois sont appropriés. Chacun d’eux possède une certaine particularité, qui s’exprime dans l’un ou l’autre sens. Par exemple, le hêtre et le frêne sont d’une dureté élevée et sont donc plus appropriés pour les skis de course. Le peuplier est un peu plus souple et se distingue en particulier par sa légèreté. Par leur poids faible, certaines variétés exotiques s’avèrent elles aussi très utiles pour la production des skis de randonnée et des skis féminins. “Le poids des skis est devenu un facteur très important ces jours-ci. Il y a quelques années, nous avons fabriqué le ski de randonnée le plus léger au monde. Cette année, nous avons lancé sur le marché le ski féminin de modèle Delight, celui-ci étant le modèle de ski le plus léger au monde en général,” nous explique le Chef R&D d’Elan.

Contrairement aux skis, dont l’extérieur a complètement changé pendant les vingt dernières années, la même chose ne peut pas être constatée pour le processus de leur conception: “Certaines technologies 12

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Même le travail manuel est encore présent: “Assembler les skis de construction sandwich, c’est une opération entièrement manuelle, elle ne sera jamais automatisée. Chaque composant, il faut le prendre en main, le vérifier, et le poser à sa place. En ce sens, chaque ski est assemblé à la main. Un automate capable d’assembler un ski n’existe nulle part au monde. D’où la conviction que chaque ski a son propre caractère.”

Elan, c’est un innovateur, un pionnier et celui qui lance les tendances depuis toujours.

C’est pourquoi le Service de Développement du site de Begunje sert comme une sorte d’incubateur pour l’avenir du ski. C’est une équipe bien coordonnée. Des idées communes sont le résultat de plusieurs manières individuelles de voir les choses. C’est pourquoi ce sont tous les participants au processus de conception du ski qui sont considérés comme les auteurs d’une certaine idée. “En mettant en avant une seule personne, nous ferions du tort à au moins cinq personnes. Les idées naissent dans des circonstances différentes.

On nous dit de skier en été, en hiver, le jour et la nuit. Des nuits blanches, oui, ça arrive fréquemment. Je ne peux pas l’expliquer, mais pendant la nuit, le cerveau est capable de produire des miracles. Un vrai concepteur ne connait pas du tout d’heures de travail. Par ses pensées du moins, il est au travail tout le temps.”

besoin de vitesse

Service de Compétition

Elan est surtout synonyme de richesse en tradition de compétition. Avec les skis Elan, des noms tels qu’Ingemar Stenmark, Bojan Križaj, Mateja Svet, Boris Strel, Thomas Fogdö, Armin Bittner, ou autres Anita Wachter ont gagné dans le passé… Désormais, cette histoire à succès sera poursuivie par le champion italien Massimiliano Blardone.

LA SÉRIE RACE Les skis de course Elan sont les premiers apportant une vraie différence entre les skis droit et gauche au niveau de construction.

En partant de l’analyse des répartitions de force, nous en sommes venus a combiner la technologie Power Spine avec celle de l’Amphibio® Profile, on a ajoute une spatule et un talon asymétriques, permettant une meilleure transmission des forces partants des jambes, assurant une performance jamais atteinte en course et sur piste damée.

Plus d’informations sur

www.elanskis.com

GSX FUSION

Gagner les compétitions de ski les plus importantes, ça fait depuis toujours partie intégrante de l’histoire de la marque Elan. Ce sont les gars du Service de Compétition, les meilleurs de leur métier, qui s’occupent des skis “de course”.

Puisque faire du ski de compétition diffère sensiblement du ski de loisir, les skis de compétition sont donc complètement différents des skis dits de série, achetés dans un magasin. Les skis de compétition sont d’abord conformes aux règles définies par la Fédération Internationale de Ski (FIS), par lesquelles la longueur des skis, de l’arceau latéral, la hauteur du ski et de la plaque de base sous la chaussure de ski sont toutes prescrites pour chaque discipline.

C’est à chaque concurrent d’adapter et de personnaliser ses skis en suggérant des concepts différents, selon lesquels les skis peuvent différer par leur rigidité longitudinale ou transversale ainsi que par la répartition de cette rigidité (dites dureté et torsion du ski en jargon professionnel), mais aussi par la géométrie des skis: tout cela dans les limites bien définies par la FIS. En fonction des paramètres choisis, le constructeur cherche et sélectionne des matières adaptées pour atteindre l’effet désiré. Le fonctionnement optimisé du ski ne peut être assuré que par un accord parfait entre le pied et la chaussure de ski.

Une fois que, après de nombreux essais, le compétiteur a sélectionné “son” type de skis, de pied et de chaussures, l’adaptation du montage des fixations dans les limites de quelques millimètres à l’avant ou à l’arrière peut commencer, comme le réglage de l’inclinaison des fixations sur le pied.

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Dans la suite des essais, les skis sont fabriqués et préparés pour l’entraînement et les compétitions.

Chaque compétiteur dispose de différents skis pour l’entraînement et les courses, bien qu’il s’agisse du même modèle et des mêmes paramètres. Tout au long de la saison, environ 8 à 12 paires de skis par discipline sont utilisés par le compétiteur.

Pendant la saison, des analyses de comportement des skis sont faites et les modèles sont améliorés, préparés, essayés d’abord par l’équipe d’essais interne. C’est alors au compétiteur de choisir, de modifier ou de changer son modèle même au cours de la saison. Lors du développement des skis, la communication entre le compétiteur, le technicien et le service de développement joue un rôle essentiel. Les meilleurs compétiteurs ont leur propre technicien à disposition, qui luimême passe tous les entraînements et courses avec le compétiteur à préparer ses skis. Pour le technicien, la saison compte 11 mois, ce qui peut être très exigeant pour lui. Avec ses 80.000 kilomètres par an, préparant les skis tard dans la nuit tandis qu’il doit se présenter le premier sur la piste le matin suivant (au moins 2 heures et demie avant le commencement de la course), le technicien est un maillon indispensable de la chaîne du succès.

C’est bien le technicien qui s’occupe des skis en continu et obtient ainsi les informations indispensables pour une prochaine évolution du produit. Pendant la saison, les informations sont fournies par le compétiteur et son technicien au service de développement qui, sur cette base, prépare de nouveaux prototypes de skis. Avant les essais, on mesure les caractéristiques mécaniques de chaque modèle de ski. Cette étape est suivie par les essais sur neige. Il s’agit de tests des différentes constructions, matières, garnitures de glissement, géométries, réglages et finitions. Le développement des skis de course, c’est un processus continu, constamment orienté vers les améliorations.

‘Gigante’: slalom géant à l’italienne. Une expression forte, telle que “slalom suédois”, ou, plus connu: “foot brésilien”. L’école nationale, produisant des athlètes d’une forte notoriété dans une discipline ou un domaine de sport.

Chez les Italiens, cette discipline de base du ski alpin, définie ainsi par les entraîneurs de slalom géant, est dominée depuis une dizaine d’années par Massimiliano Blardone, ou Blardo, ou Max tout court. Cette année, il atteint l’âge de 35 ans.

Bien qu’il n’ait raté que deux fois la liste des finalistes du slalom géant, ses deux dernières saisons ne sont pas de rêve. Mais il croit être de retour vers le sommet: grâce aussi à l’assistance donnée du côté constructeur pour satisfaire ses désirs, et son technicien d’une grande expérience. C’est Dušan Kapš, dans le passé déjà derrière les succès de Jure Košir et de Martina Ertl, qui désormais s’occupera de Max chez les verts.

Du pied des montagnes de son Piémont natal, ses débuts en ski sur le Monte Rosso, Max entre dans la Coupe du Monde directement en finale en automne 2000. Son premier podium suit en 2004, la première victoire un an plus tard.

Six autres encore ont suivi, plus vingt-quatre fois sur le podium. Et encore trois fois pour le classement total, tout en slalom géant.

Il a représenté l’Italie trois fois aux Jeux Olympiques et six fois aux Championnats du Monde.

En ce qui concerne le constructeur de skis du moins, sa course à domicile est désormais le slalom géant de la Coupe du Monde de Kranjska Gora. Par ceci, il ne se sent pas du tout dérangé, puisque la pente sous le Mont Vitranc est une vieille amie. Là-bas, il a déjà atteint le podium quatre fois.

Personnalité ouverte et franche, Max parle ouvertement aux microphones et aux caméras, comme aussi sur l’Internet au moyen de ses chaînes dans les médias sociaux. Il est accessible et ouvert à toutes les méthodes de communication, ce qui contribue sensiblement à sa popularité.

En dehors de la saison de ski, vous allez fréquemment remarquer son badge #VR46 dans ses publications dans les médias sociaux. C’est un vrai amateur de moto sport et un fan passionné de Valentino Rossi. Les deux compatriotes sont du même âge, ils partagent aussi une collaboration avec la chaîne TV italienne Sky. L’année dernière, ils ont ainsi produit une série de reportages sur Max Blardone. De plus, ils soutiennent la Sky Racing Team by VR46, l’équipe de Rossi de classe Moto 3. Même cette année, Rossi prouve que sa forme reste excellente. Sa renaissance a commencé au moment où il a changé de constructeur moto et d’équipe pour la saison 2013. Similarité avec Max? Attendons un hiver de plus.

Pour Max, l’un des moments les plus excitants de ce printemps a été sa visite au Grand Prix d’Italie au Mugello, où il lui a été permis de jeter un coup d’œil dans les fosses de l’équipe Yamaha. Quelques jours plus tôt, avec la visite d’une des étapes de montagne du Giro d’Italie, Max a satisfait sa passion pour les acclamations.

Le vélo représente une partie importante de sa préparation physique avant chaque saison de ski. Il ne se prive pas d’essayer un tas d’autres activités: au moins, cela lui fait plaisir et contribue à l’amélioration de ses compétences pratiques pour le ski. Ski nautique ou marche sur bandeau (slackline) parmi d’autres...

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Max Blardone a gagné

sept courses de Coupe du Monde. Pas moins de trois fois il a dominé la piste légendaire de Gran Riso, Alta Badia. En outre, il a gagné la Classique d’Adelboden. Sur sa liste de victoires, nous trouvons en plus Beaver Creek, Bad Kleinkirchheim et Crans Montana.

Massimiliano Blardone: carte d’identité Né : Le 26 novembre 1979 Lieu de naissance : Domodossola, Italie Son club à domicile : G.S. Fiamme Gialle Équipe nationale : Italie Taille : 172 cm Skis : Elan Nombre de victoires en Coupe du Monde : 7 Nombre de classifications sur le podium : 24 Nombre de participations aux jeux olympiques : 3 Nombre de participations aux championnats du monde : 7

Les technologies sur la piste

Amphibio

Elan Amphibio, c’est l’incarnation de l’esprit innovateur présent depuis des décennies dans l’équipe des ingénieurs de Begunje, bref, un ski qui sait tout faire. Amphibio, c’est la technologie spatiale en version neige.

Amphibio est le mot latin qui signifie amphibiens. Même dans le monde pittoresque des animaux, peu de héros capables de vivre aussi bien dans l’eau que sur terre existent. La sensation de posséder un corps capable de nager comme un poisson et de se tordre comme un serpent doit en soi être fantastique. Le monde entier vous appartient, on n’a peur de rien, on se débrouille partout et à chaque moment.

Depuis toujours, les ingénieurs de ski font de grands efforts pour transférer cette approche d’amphibie à la neige. Pour produire un ski qui ne connait guère d’expression telle que “compromis”. Pour produire un ski non seulement pour le slalom, le slalom géant ou la descente, mais pour tout cela, combiné en un corps. Depuis longtemps, ils rêvent d’un ski qui sait tout faire, qui ne révèle aucune différence en ski rapide ou lent, qui prend

Le meilleur pour les meilleurs En outre, le développement de la série Amphibio a été marqué par une forte collaboration avec l’ex-champion autrichien Christian Mayer, vainqueur de deux médailles olympiques, une médaille en championnat du monde, et vainqueur de sept courses de Coupe du monde:

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avantage des virages courts et dynamiques autant que des arceaux longs, typiques du slalom géant. Leur objectif était un ski autonome sur la surface dure, et souple sur la neige molle.

L’équipe de la marque Elan s’occupe de cette polyvalence depuis longtemps. Déjà à l’époque où le Carving était inconnu, ils produisaient un ski universel, le RC, avec lequel même le grand Ingemar Stenmark a pendant une saison effectué toutes ses courses de slalom et de slalom géant de Coupe du Monde.

Ce défi est devenu d’autant plus difficile avec l’apparition des skis à arceau latéral prononcé. Les ingénieurs de Begunje l’ont traité comme une mosaïque. Deux jalons importants vers une entité bien coordonnée : la technologie Fusion, premier système

“J’ai fait des essais avec ces skis tout au long du processus, du prototype jusqu’au produit final.

Je suis convaincu que la marque Elan a à nouveau réussi un grand pas en avant et a développé un produit excellent : des skis pour tout le monde. Avec eux, on se sent un meilleur skieur tout de suite: dans les virages, les skis ont l’air extrêmement léger tout en assurant une tenue parfaite. Leur vitesse est impressionnante, ils sont polyvalents, bref, ils offrent tout ce que vous attendez d’une nouvelle génération de skis.”

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de fixations intégrées, et la technologie WaveFlex, celle-ci permettant une flexion du ski plus active. La caractéristique la plus prononcée des ingénieurs Elan, c’est leur orientation vers l’avenir. Pour eux, une innovation réussie, ce n’est jamais une satisfaction à 100%, plutôt une motivation pour améliorer encore des choses.

D’une certaine manière, l’Amphibio représente la fermeture de ce cercle. Si dans l’univers animal, Amphibio signifie amphibien, sur la neige, ce terme signifie création universelle. Il s’agit d’un ski polyvalent pour lequel les secrets ou les limites n’existent pas.

Les skis Amphibio se distinguent non seulement par leur fonctionnalité, mais aussi par leur forme, cette dernière étant signée Porsche Design. Dès le premier coup d’œil, les skis donnent une forte impression de sophistication technologique, de modernité et d’avant-gardisme. Pour tous ces attributs, les skis ont déjà gagné de nombreuses distinctions et des prix parvenant de tous les coins du monde.

skier: Christian Mayer

«Skis haute performance, mais faciles ŕ skier. Il existe beaucoup de bons skis quand on skie lentement, mais il en reste très peu qui sont toujours superbes quand on va vite. Les skis Amphibio, onpeut encore bien les pousser.»

GLEN PLAKE

Main dans la main: les technologies Rocker et Camber Depuis l’apparition du Carving, aucune autre technologie n’a attiré autant d’attention parmi les professionnels du ski que celle des profils Rocker.

Pour donner du sens à tout cela, notre objectif est de vous informer sur toutes les caractéristiques typiques et avantageuses des profils Rocker et Camber.

Vous pouvez vous imaginer le profil Camber comme la voûte d’un pied, passant de l’avant vers l’arrière du ski: comparez ceci avec votre pied. Contrairement au Rocker, le profil Camber existe déjà depuis longtemps sur les skis conçus pour les pistes de ski organisées. Ses avantages principaux se montrent plutôt sur les surfaces dures et les pentes glacées. À la pression, la carre du ski réagit par une forte incision tout au long du virage. Le contrôle est parfait sur toute la longueur de la carre. Pourquoi ça fonctionne : sous pression, le ski de type Camber sait maintenir le contact de la carre avec la neige sur toute sa longueur. Par conséquent, la tenue de surface reste excellente tout au long du virage, la carre ne relâche donc jamais.

Le profil Rocker a son origine dans les sports aquatiques. Cette technologie est d’abord reprise dans la production de snowboard, plus tard pour les skis acrobatiques, avec l’objectif d’obtenir un glissement amélioré sur la poudreuse fraîche. Le fonctionnement du Rocker est aussi irréprochable sur les pistes de ski organisées. Là, son avantage principal se montre par une facilité en conduite dans les virages assurée par l’avant et l’arrière du ski décollés du sol. Par conséquent, un moindre effort de contrôle est demandé pendant la phase clé du virage. Pourquoi ça fonctionne bien : l’avant et l’arrière du ski étant décollés du sol, la carre du ski n’est pas en contact avec la neige tout au long, mais plutôt à une longueur réduite de 15% à 20%.

Les profils Camber et Rocker ont chacun leurs avantages particuliers. Tout de même, ce qui paraît nécessaire au vu des exigences du style de ski moderne, c’est une combinaison des avantages des deux. Réunies, les deux technologies deviennent le Yin et le Yang du ski. C’est pourquoi Elan a développé Amphibio, la seule technologie sur le marché n’autorisant aucun compromis sur le plan de la conduite au long du virage et la tenue de surface par la carre.

Skieur et moniteur de ski certifié

Gauche et droite

«J’ai vraiment les skis Amphibio dans la peau.

Ils me donnent tout ce que j’attends de skis modernes.»

Avec le profil Rocker ordinaire, le contrôle dans les virages est facilité. Néanmoins, à cause du contact réduit, la tenue de surface de la carre peut se montrer moins efficace sur les pentes glacées. La technologie Amphibio se sert des profils différents pour les carres intérieures et extérieures. Par conséquent, aucun compromis n’a été autorisé au plan de la tenue de surface et de la facilité de pivotement. Au long du virage, la carre inférieure maintient parfaitement le contact avec la neige, ce qui assure une tenue de surface parfaite. En même temps, le ski supérieur ne maintient qu’un contact partiel dans le virage, ce qui facilite le pivotement.

L’aspect le plus évident de tout compromis, c’est le fait que tout s’arrête à michemin quelque part au milieu. Les deux technologies Rocker et Camber en sont le meilleur exemple. L’industrie du ski offre de nombreuses solutions technologiques tout en tentant d’éviter le risque de sacrifier la souplesse en flexion ou la bonne tenue de la carre. Au contraire, Elan va un pas plus loin en apportant cette fois-ci des avantages réels pour l’utilisateur, mais en même temps en évitant tout compromis entre la tenue de surface et la facilité de pivotement. La morphologie, la taille et la forme des structures de la paire sont différenciées pour les côtés gauche et droit du corps. Comme pour le corps humain, le pied gauche et le pied droit sont différents, asymétriques. La charge sur nos pieds affecte notre stabilité. D’où la prédisposition à l’existence d’une différence entre les côtés droit et gauche du ski. Comme révélé par l’analyse de transmission des forces, une répartition des forces inégale existe entre les parties extérieure et intérieure du ski.

La répartition des forces le long du ski est longitudinale, partant de la partie intérieure et avançant vers l’extérieur. Ce phénomène exige des constructions différenciées pour les parties extérieure et intérieure du ski Une amélioration sensible et réelle sur le plan de la construction est donc obtenue par cette solution Elan. Les deux skis, droit et gauche, en lesquels la paire de skis Amphibio consiste, ne sont donc pas identiques.

BOJAN KRIŽAJ Légende du ski

«Vous vous sentez immédiatement meilleur skieur - les skis sont faciles dans les virages avec beaucoup d’adhérence des carres.

Comme nous avons combiné Á la fois le rocker et le cambre, c’était exactement notre objectif.

Et nous avons fait du bon travail.»

CHRISTIAN MAYER

Par cette technologie, les avantages des profils Rocker et Camber sont réunis: où et quand vous en avez besoin. Pour le ski extérieur, vous voulez qu’il tienne bien la surface, tandis que pour le ski intérieur, c’est la facilité de pivotement qui importe.

Les deux avantages combinés, la conduite des skis Amphibio est facile, rapide et autonome.

Médaillé olympique

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Amphibio 88 XTI FUSION

SÉRIE ALL MOUNTAIN L’Amphibio est le point de référence de la construction droite/gauche d’Elan. Partant de l’analyse des bénéfices des constructions cambre et rocker, on en est venu a combiner la technologie Waveflex™ avec l’Amphibio® Profile qui associe une carre intérieure en cambre pour l’accroche et la stabilité et une carre extérieure rocker qui facilite le pivotement. Des skis gauche et droit pour une polyvalence inégalée sur piste et hors piste et des sensations incroyables a ski.

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Vous chose sexy

Depuis une dizaine d’années, l’agence Gigodesign de Ljubljana s’occupe du design des skis Elan. Depuis toutes ces années, les skis Elan suscitent l’enthousiasme et les louanges dans toutes les parties du monde.

Blaž Medja

Luka Stepan

Le village de Begunje, en Haute-Carniole, est le domicile de la marque Elan. Depuis soixante-dix ans, ce panorama merveilleux des montagnes sert de source d’inspiration pour toutes ces inventions, innovations et victoires. Depuis la dernière décennie, l’ancien bâtiment industriel situé à Ljubljana, le long du chemin de fer, sert de second domicile à Elan. Ce lieu a été transformé en un beau studio de design.

C’est un endroit où l’air crépite d’énergie créatrice, où la tradition se mélange avec les tendances modernes, où de nouveaux aspects et points de vue différents se forment. Ce studio respire la distinction. Il est immense, avec de hauts plafonds. Pour arriver à leur poste de travail, les garçons et les filles peuvent se servir des vélos. En 2000 déjà, l’agence Gigodesign a été créée par un groupe de graphistes et de designers industriels slovènes renommés. En une décennie et demie, ils sont devenus l’une des principales entreprises de ce secteur dans la région. L’équipe s’est spécialisée dans des projets de design industriel, de communication visuelle, de conception de services et de stratégies de communication.

Parmi leurs clients, nous retrouvons un grand nombre de noms célèbres.

Depuis plus de dix ans, la conception et le design graphique des skis Elan sont également dirigés dans ce studio. Elan, c’est un client très particulier. Cette marque est synonyme de fierté nationale slovène et, pour cette raison, elle est toujours soumise à l’examen critique du public.

Par conséquent, créer des skis Elan n’est guère une tâche facile. “Du point de vue du design, le ski paraît un objet très spécifique.

Des objets si longs et étroits ne font pas souvent l’objet de notre travail. C’est pourquoi les skis sont un objet tellement unique”; Luka Stepan et Blaž Medja, les designers de Gigo ayant le plus de mérite 20

dans l’image visuelle des skis Elan, sont d’accord. Le premier est en charge de la conception, l’autre signe les graphismes. Le processus de création des skis commence toujours dans le Service de Développement Elan. De nombreuses réunions, discussions, séances de remue-méninges suivent, où les développeurs et les concepteurs tentent de trouver des solutions optimales pour réunir les aspects techniques et la vision conceptuelle. “Notre objectif commun, c’est un ski d’une bonne fonctionnalité et apparence,” explique Blaž Medja.

Innovation et technologie ont toujours été les attributs clés de la marque Elan. La tâche des concepteurs est ainsi de trouver des moyens efficaces pour intégrer tout cela dans un produit final: “Les skis Elan appartiennent à cette rare catégorie de skis avec un ‘shape’, comme les designers le qualifient. Mais, ce ‘shape’ est en première ligne soumis à l’aspect fonctionnel qui, en effet, fonctionne bien. Depuis peu, plusieurs types de skis sont présents sur le marché, équipés d’un type de design 3D sur la surface supérieure, mais sans valeur fonctionnelle réelle. Au contraire, avec les vagues WaveFlex et Power Spine, le niveau d’utilité des skis s’est réellement amélioré, tout en représentant un défi intéressant au niveau du design pendant la phase de conception. Nous entendons souvent dire que la meilleure esthétique est celle des skis d’apparence classique avec la surface supérieure complètement plate.

Personnellement, je préfère le design des skis dont la fonction et la forme s’unissent en un ensemble bien coordonné. De ce point de vue, les accessoires 3D n’apparaissent pas contestables, à condition, bien sûr, qu’ils fonctionnent bien et qu’ils contribuent aussi à une meilleure expérience en ski. En concevant les skis du model Speedwave, il y a quelques années, nous avons travaillé sur

plusieurs versions. En tant que designers, nous avons opté pour des vagues, que nous avons ensuite effectuées sur toute la surface du ski. En tant que designers, nous préférons les objets conçus par un coup de crayon plutôt que des éléments fragmentés en différentes parties,” explique Luka Stepan à propos de son approche de la conception du design.

Un ski obtient son aspect final au moment où la forme et les graphismes se combinent en un tout. En se servant de certains éléments graphiques, il est possible d’accentuer l’aspect caractéristique des skis, soit compétitif, polyvalent, ou convivial.

Déjà leur corps peut diffuser tout cela. “À cet égard, ce qui peut faciliter notre travail, c’est le fait qu’autant la forme que les graphismes sont générés sous le même toit. Ainsi, il est tout le temps possible de jeter un coup d’œil de «l’autre» côté. Mais surtout, chacun peut s’adapter efficacement à l’autre. L’essence des graphismes est dans l’accentuation des caractéristiques techniques spécifiques, qui, bien sûr, font partie intégrante de la conception. En fin

de compte, il est néanmoins nécessaire d’ajouter un peu de rouge à lèvres pour ajouter un léger reflet de certaines tendances actuelles, alors que le monde a besoin de trouver une ligne propre pour obtenir la visibilité indispensable,” explique Medja.

Au cours des dernières années, les skis de la marque Elan ont reçu plusieurs prix internationaux, tels que le Red Dot Award ou le Plus X Award pour la marque la plus innovatrice. Dans cette longue liste, les deux designers ont souligné deux prix dont ils sont particulièrement fiers. “Pour moi, le prix le plus précieux est le Design Preis, décerné par le Ministère allemand de l’économie. Pour ce prix, on ne peut même pas inscrire sa candidature soimême, mais seulement se faire proposer par quelqu’un d’autre. Et même à condition d’intégrer plusieurs critères relativement complexes. Entre outre, vous devez déjà avoir obtenu l’un des prix reconnus, comme par exemple le Red Dot,” explique M. Stepan. Dans ce sens, Blaž Medja expose le Good Design américain: “Surtout parce que

la vision américaine des produits de sport est complètement différente de la vision européenne. De ce point de vue, c’est une distinction claire pour nous, confirmant que nos produits répondent aux besoins des goûts européen et américain.”

Le prix, ce sont également tous les visages heureux des utilisateurs d’Elan. Ils sont le témoignage de la beauté des produits de neige Elan, des skis qui n’ont aucune peur des pentes glacées et qui, en plus, se distinguent par leur beauté...

La couleur verte, c’est la couleur légendaire des courses. Rappelez-vous toutes ces voitures britanniques. Leur peinture verte s’appelle British Racing Green. Dans le monde des courses, Elan lui aussi est surtout connu par sa peinture verte. Mais la couleur verte de la marque Elan n’a rien de commun avec les pelouses britanniques. Il ne s’agit même pas de la même nuance de vert. La couleur verte britannique rappelle le paysage de l’île. Eh bien, il est pourtant vrai que d’une certaine façon la couleur verte Elan elle-même vient d’un îlot, mais un autre, beaucoup plus distant, beaucoup plus

chaleureux, beaucoup plus exotique.

C’est grâce à une coïncidence que la couleur verte est devenue la couleur déposée de la marque Elan. Pendant ses vacances à Bali, l’ex-directeur de marketing avait acheté une serviette vert vif. Il a tellement aimé cette couleur qu’il l’a proposée au Conseil d’administration pour la prochaine ligne de skis de course. Adopté. Depuis lors, la peinture déposée des skis Elan griffés Race est de couleur verte. La serviette légendaire a toujours sa place dans un endroit sécurisé à Begunje. Et sur la neige, le vert se débrouille bien.

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EXIGEZ L’EXCELLENCE EXIGEZ ELAN

Le modèle Amphibio a été conçu par le Studio légendaire Porsche Design.

Porsche, c’est une légende dans le monde automobile. Elle symbolise la perfection technologique, la sportivité, et la supériorité à tous les égards. Porsche, c’est aussi le nom du fondateur d’une esthétique différente, respirant la pureté technicisée, l’élégance et la perfection. Derrière tout cela se trouve Ferdinand III de la célèbre dynastie Porsche.

Il était connu aussi par son second prénom Alexander. Il était aussi appelé F.A. ou Butzi.

Au début des années soixante, il a été chargé d’élaborer un successeur au modèle 356. Il a pris un crayon dans sa main. Les premières esquisses ont été créées dès 1959, et le nouveau modèle a été lancé au Salon de l’automobile de Francfort en 1963.

F. A. a effectué sa tâche avec excellence. Il s’est plus considéré comme designer que comme ingénieur. D’ailleurs, c’est un diplômé en design industriel: “Le design doit être fonctionnel, mais, en même temps, cette fonctionnalité doit se traduire en esthétique visuelle sans explications inutiles” ; il a en une phrase expliqué sa philosophie, qui est ensuite devenue synonyme d’une combinaison de conception supérieure, de course et d’esprit sportif.

C’est ainsi que la 911 a été créée, plus qu’une voiture pour beaucoup d’entre nous. Dans les décennies suivantes, elle est devenue synonyme de voiture de sport signée Made in Germany. Le modèle a gagné d’innombrables courses et a remporté des centaines de titres.

La 911 est devenue l’amie des pistes les plus célèbres, telles que Le Mans ou Daytona.

Il est souvent arrivé que la 911 occupe les cinq premières places dans des courses célèbres.

Les plus grands maîtres de l’automobile ont souvent ajouté à cette athlète musclée encore plus d’énergie, de puissance en chevaux, mais tout en conservant son essence. Chaque modèle successif est resté fidèle à l’approche de F.A. Ce qui est également vrai pour les versions Cabrio et Targa.

Mais, comme on l’a dit, F.A. est toujours resté designer par essence. C’est pourquoi il a recherché de nouveaux défis au début des années soixante-dix. En 1972, il a créé la société Porsche Design, dont il a déplacé le siège à Zell am See en Autriche. Il a transféré son approche du design, en accord avec laquelle la célèbre voiture de sport a évolué, à d’autres domaines. Le tout premier produit de sa marque de luxe a évolutionné l’industrie horlogère. La Chronograph I fut en effet la première montre-bracelet entièrement noire.

F. A. Porsche étendit ensuite ses activités dans les domaines des instruments d’écriture exclusifs, des lunettes de soleil et d’autres produits, marqués par les couleurs noires et titane, des matières et des finitions de haute qualité, des produits en petites séries et, par conséquent, commercialisés à des prix élevés. Au cours des dernières années, leur domaine s’est même étendu aux secteurs des chaussures et des téléphones mobiles.

Et parallèlement à sa propre marque de luxe, Porsche Design Studio collabore également avec de célèbres entreprises sur le plan du design industriel ou du design produit. Parmi elles, la marque Elan. Et quand deux légendes se donnent la main, des choses formidables voient le jour. Comme les skis Amphibio.

AMPHIBIO Le ski Amphibio est le seul à vous apporter à la fois une grande facilité de pivotement et une excellente prise de carre. Sans compromis.

Exigez l’excellence. Exigez Elan.

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ROCKER

CAMBER

ROCKER

Des femmes aux femmes

L’histoire du W Studio, produisant le ski féminin le plus léger au monde.

Nous sommes en 2004 lorsqu’une rencontre inhabituelle a lieu dans la salle de réunion chez Elan. Dans le passé, tout ce qui était en relation avec la fabrication des skis était un domaine d’hommes. Techniciens, ingénieurs, technologues, innovateurs, réparateurs, tout ces gens, à de rares exceptions près, ont toujours été des hommes. Difficile à éviter, ce principe masculin se reflète également dans les produits finaux. Les skis Elan sont depuis toujours renommés pour leur design distingué, mais, visiblement, aucun effort n’a jamais été fait même pour cacher qu’ils ont été créés par des hommes. C’est pourquoi ce rassemblement, dont cette année marque déjà le dixième anniversaire, a été si révolutionnaire. Que des représentantes féminines se soient présentées à cette table.

En effet, elles sont venues d’un peu partout.

Parmi elles, des athlètes de haut niveau, ainsi que des championnes de compétitions de Coupe du Monde, des graphistes, créatrices de mode, designers industriels, ingénieurs, chercheuses, spécialistes de marketing...

Pourtant, cette compagnie pittoresque a pour dénominateur commun l’amour du ski. Mais il y a aussi une tâche commune: introduire une nouvelle perspective, un angle différent dans le monde du ski. Leur intention est de créer une collection de skis projetant l’approche féminine. Elles commencent alors par l’idée de concevoir des skis, autant au niveau du design que du point de vue technologique, destinés aux femmes. W Studio est leur nom. W pour “woman”, W pour “World”, W pour “win” ...

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Urška Hrovat,

championne de cinq courses en Coupe du Monde et détentrice d’une médaille de bronze du Championnat du Monde:

“Les skis pour femmes Elan sont le résultat d’une longue recherche des solutions optimales permettant aux femmes d’avoir plus de joie sur la neige. Dans notre collection, toute skieuse peut trouver un produit approprié.”

Les skis féminins

LightSkiing

Pour commencer, on cherche la réponse à la question : “Qu’est-ce qui caractérise un ski féminin?” ou bien “Quel est l’élément qui dérange une femme sur les skis “masculins”?” Une séance de remueméninges suit. Les premières constatations: les skis habituels sont trop lourds, il leur manque de l’agilité et de la légèreté. Là, il s’agit des défauts fonctionnels. Mais, bien sûr, elles préféreraient aussi un ski plus féminin dans l’esprit, décoré d’un détail de mode ou d’un autre, le ski comme une sorte d’accessoire de mode de neige. Les athlètes féminines perçoivent leur équipement de sport différemment de leurs homologues masculins. C’est la fonction qui domine le monde masculin, tandis que la planète féminine met en avant le design, la forme, les couleurs, l’apparence... D’une certaine manière, même l’équipement sportif est perçu par les femmes comme une mode dont la durée de vie est tout à fait limitée à la durée de l’enthousiasme et de l’émotion. Alors c’est la qualité d’unicité qui leur est primordiale.

C’est exactement sur ceci que les femmes du W Studio s’accordent en 2004. Le monde de la mode, de l’art, de la culture et les différentes tendances pop servent de source d’inspiration. Même par leurs caractéristiques fonctionnelles et techniques, les skis féminins doivent se distinguer par une adaptation à une utilisation dite plus douce, féminine. Les femmes admettent qu’elles sont, en plus de l’esthétique pure, principalement intéressées par la facilité avec laquelle elles peuvent flotter sur les pentes blanches. En même temps, c’est la réponse des skis à toutes les conditions de neige qui les intéresse.

La géométrie est adaptée à l’anatomie féminine. En règle générale, la tendance des femmes est de skier inclinées légèrement en arrière, de sorte que le centre de gravité des modèles conçus pour elles sera légèrement décalé au rayon. Très important aussi, le poids des skis. Pour certains modèles de skis féminins, le poids est réduit à un niveau presqu’inimaginable, tout en maintenant les caractéristiques de conduite à un niveau supérieur.

C’est ainsi que le concept LightSkiing est né, marqué par une vision du ski tout neuve. De sa base jusqu’à la mise en œuvre finale, ce concept est adapté aux besoins des femmes.

Même en concevant une collection féminine, l’équipe Elan reste fidèle à la philosophie traditionnelle de cette marque, exprimée par le slogan: innovatrice sans compromis. Ainsi il a été constaté que la caractéristique la plus prononcée pour un ski féminin est la légèreté.

La conduite doit se dérouler sans efforts, tout en donnant de la joie et du plaisir. Avec des produits marqués par leur réactivité, leur légèreté, leur dynamisme, et, avant tout, leur poids réduit.

Une formule toute simple est née:

Easy Skiing + Light WEIGHT

= LightSkiing Au grand plaisir des femmes, des filles, des skieuses.

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DELIGHT QT Pour la LÉGÈRETÉ et la perfection en skiant.

Plus d’informations sur

www.elanskis.com

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Melanja Šober, Chef de Produit Elan :

“En développant le concept LightSkiing, nous avons vécu une renaissance du ski féminin. Sans compromis du côté de la performance de conduite, nous avons conçu ces skis qui se distinguent par leur légèreté, mais aussi par leurs performances de conduite, et qui sont basés sur une technologie spécialement développée en accord avec la constitution féminine. Le composant d’une importance exceptionnelle, c’est le design, qui, tout en suivant la technologie, suit les tendances contemporaines.

Je suis parfaitement contente de voir combiné tout ce qui a été vu comme impossible dans le passé : des skis au poids réduit, mais en même temps des performances de conduite exceptionnelles.”

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De la théorie à la pratique

Delight

Sur le papier, toutes ces idées semblaient simples et faciles à réaliser. Mais il a fallu d’innombrables calculs, prototypes et, en particulier, des tests sans fin pour que cette idée devienne réalité. Pour la conception du design graphique de cette collection de skis pour femmes, Elan s’est lié avec le Studio Sonda. Les designers de ce studio préparent pour chaque saison de nombreuses propositions, qui, par la suite, sont vérifiées, acceptées et adaptées aux idées des membres du W Studio. La partie technique est surtout basée sur des transferts de sensations peaufinés et transférés sur le produit final. Les deux processus se déroulent en partenariat avec Urška Hrovat, l’ancienne championne et meilleure skieuse slovène, qui, dans sa carrière, a enregistré cinq victoires en Coupe du Monde des dames et, en plus, une médaille de bronze au Championnat du Monde en Sierra Nevada en 1996. D’une certaine manière, Urška est née les skis aux pieds.

Pour elle, le ski est depuis toujours aussi naturel que la marche ou le jogging. Dans sa longue carrière, elle a testé des milliers de paires de skis et, par conséquent, elle sait aujourd’hui exactement où il manque quelque chose et où il est nécessaire d’ajouter quelque chose. C’est pourquoi ses commentaires sont un véritable trésor pour les ingénieurs de développement. “Dès le début, notre objectif était de créer un ski aussi simple que possible, mais en même temps, sensible, stable et dynamique”, explique l’ancienne championne, qui en tant qu’ancienne meilleure slalomeuse est fan du modèle Magic Speed.

Il y a déjà quelques années que l’équipe des dames de chez Elan s’est fixé une tâche assez complexe. Lors d’une de leurs réunions appelées Lady Focus Meeting, elles posèrent sur la table un sac à main avec tous les accessoires obligatoires requis par une femme moderne. Dans ce sac, il ne manquait ni un rouge à lèvres, plusieurs crèmes, un téléphone mobile, un peigne, un petit miroir... Et, ensuite, le défi : une paire de skis pas plus lourde que ce sac à main. Cela parait impossible, inimaginable et, surtout, irréalisable. L’impossible s’est néanmoins avéré possible. Les skis Delight ont été lancés l’année dernière. Comme leur nom l’indique, il s’agit d’une sorte de joie légère. Une paire de skis Delight ne pèse que 3,5 kilos. Ce sont les skis féminins les plus légers au monde, qui, en plus, offrent tous les plaisirs ultimes du ski.

La collection des skis pour femmes Elan est composée de quatorze modèles de skis différents. Dans cette gamme, toute skieuse peut trouver un modèle correspondant à ses besoins, sa maîtrise, et, bien sûr, son style.

L’histoire du sac à main est plutôt liée au fait que, pour les femmes, la tâche de porter les skis à la station de ski parait plus difficile que la tâche quotidienne de porter un sac à main, y compris le tas d’objets dedans. C’est pourquoi l’objectif fixé a été de créer un ski à la légèreté exceptionnelle, mais aussi aux caractéristiques de conduite enviables. En réduisant le poids des skis, la conclusion choquante a suivi : le poids des skis développés est même inférieur au poids d’un sac à main moyen.

Ainsi, faire du ski, et non seulement porter des skis, est devenu plus facile. Grâce à cette réduction en poids des skis, la consommation réduite d’énergie nous permet de profiter de la joie de la neige encore plus longtemps.

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Conçu par des femmes pour les femmes: la marque Elan est fière de présenter la gamme la plus sophistiquée de skis pour femmes.

BIG MOUNTAIN

Glen Plake

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Chamonix Mont Blanc

20 mois plus tard

C’est un endroit qui nécessite très peu de présentation. Depuis des centaines d’années, c’est une “destination” de renommée mondiale. Ça me fait toujours rire de voir un poster de Chamonix accroché sur un mur dans un restaurant ou un hôtel d’autres stations (car je ne vois jamais de photos de ces mêmes stations exposées à Chamonix).

Chaque fois que vous parlez de l’histoire de la culture des alpinistes, de l’extravagante géographie ou bien de son accès, “Vous arrivez à Chamonix”. Mon chemin vers Chamonix est quelque peu hétérodoxe. En fin d’adolescence, je faisais de la compétition en tant que spécialiste des bosses avec mes propres regards sur l’équipe américaine de ski. Aussi j’ai commencé à me concentrer sur le ski sur pentes naturelles, plus c’était raide, mieux c’était, je suivais une formation d’alpiniste de ski. En même temps, ma véritable vocation était de skier dans un film de ski sur les traces des hot-doggers. J’ai grandi en regardant les skieurs dans les films de ski, dans les magasins de ski, ou dans les restaurants de pizza de ma ville natale.

C’était mon souhait et mon destin d’avoir cette chance. J’ai apprécié la concurrence, mais les restrictions mises afin de me conformer aux «règles» étaient quelque chose dont je voulais me libérer. La pensée de combiner le ski et l’art du cinéma était attrayante, la liberté d’exprimer, de créer et de partager l’expérience avec d’autres étaient ce que le domaine du film de ski permettrait. Ma chance est arrivée grâce à mes amis et à d’anciens concurrents. Ma première expérience de film était exactement comme ça: amusante, créative et de partage.

Nos premiers spectateurs se sont vraiment identifiés à notre “style” par rapport au format typique du journal de voyage ou du film de ski traditionnel.

Immédiatement après le tournage du “Flamingo maltais«, en faisant du ski avec des amis, j’ai souffert d’une fracture sévère de mon fémur droit. Les mois suivants ont été parmi les plus difficiles de ma vie. Après l’accident, le ski serait quelque chose que je ne ferais plus pour un certain temps ...... ou peut-être plus jamais. Au fil du temps, les médecins m’ont assuré que ma jambe allait guérir: mais avec quel résultat final? Je n’ai jamais vraiment eu de véritable métier de carrière, l’école n’était pas importante pour moi et je l’avais quittée de nombreuses années auparavant.

Je gagnais ma vie en travaillant dans le bâtiment, comme livreur de pizzas, y compris en vendant un peu d’herbe ou de champignons en complément. Ce sont ces derniers qui, ironiquement, après toutes ces années, je peux le dire honnêtement, m’ont amené à Chamonix. Sur le chemin de la guérison de la fracturedu fémur, toujours sur des béquilles et en train de changer un pneu crevé sur la vieille Cadillac que je conduisais, une patrouille de route suspicieuse a trouvé ce qu’elle cherchait: de l’herbe et des champignons en quantités supérieures à un usage personnel. Voilà un voyage de 9 ans qui commence.

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Je vous raconte la 1ère partie d’abord Emprisonné, mis en examen, libéré un mois plus tard, cour, évaluations, conseils et procédures juridiques continuent pendant l’année suivante avec la guérison de mon fémur et mon retour graduel au ski. Je vivais dans deux mondes. L’un, mon monde du ski a été pas mal, on a même parlé de ski pour les prochaines années, d’un film de ski si je pouvais retrouver ma forme d’avant et gagner en confiance. L’autre monde dans lequel je vivais n’avait rien à voir avec mon amour et ma passion pour le ski: il s’agissait d’environ 6 ans dans une prison d’État. Forcé de faire confiance à la défense d’office et n’ayant aucun emploi formel, ma situation aux yeux du système juridique était sombre. Présenter mon rêve de changer une génération de ski à travers les yeux d’une lentille de caméra et de représenter des sponsors en approuvant et en concevant leurs produits, tout ça était un type de plan trop lointain pour que quiconque me donne son pardon.

Non, j’étais plutôt un trafiquant de drogue perdu à leurs yeux: pas un skieur avec des rêves.”

L’hiver commence

2ème partie

Ma jambe va bien ! Rapidement, les choses s’accélèrent et je suis dehors pour filmer un segment de “Blizzard of the Aahhh” de Greg Stump, qui serait en partie filmé en France. “La France, ouah, ça sonne cool.

Killy, Vallençant, ils skient en France. Je les ai vus dans les films de ski, la France aime les skieurs!” C’est où, la France? Je n’aurais pas pu me rappeler une station de ski en France même si j’en avais eu besoin. Je suis Californien, bien sûr que j’ai grandi en skiant dans une culture où le ski dans certains endroits FAIT BIEN partie de la vie, mais pas dans tout le pays. Je n’étais pas capable de dire où Chamonix se situait exactement sur la carte, ni même le prononcer. Il ne fallut pas longtemps après la première séance pour qu’on me demande de rejoindre le tournage du film en Franc: as-tu un passeport?

Un peu moins de 2 ans plus tard, j’ai pu organiser mon retour aux Etats-Unis.

«L’amour de l’Europe pour ses skieurs” et le succès de “Blizzard of the Aahhh’s” (primé et reconnu comme l’un des films de ski les plus influents de tous les temps) m’ont permis de rentrer dans le système légal avec la perspective d’une carrière en ski et l’histoire fascinante de mes mauvaises années, quand une chance m’a été donné, et dont les détails nécessitent d’en dire beaucoup plus. Je n’ai jamais bu ou pris de drogues depuis ce temps-là. Donc, neuf ans après mon arrestation, j’ai été libéré de toutes les obligations de probation....mes efforts en ski ont influencé toute une génération, peut-être même deux. Avec ma femme Kimberly, j’ai fait de nombreux allers-retours à Chamonix avant de décider que (en raison des premières années où je ne pouvais jamais sortir de chez moi, avouons-le) «Chamonix» était le TRUC. Et franchement, je sais maintenant où ma place se trouve, et c’est pour cela que j’en ai fait ma base européenne de ski.

Non, mais je l’aurai! Quand dois-je partir? La semaine prochaine! OK!! Je me dirige tout de suite vers Los Angeles et, je ne sais pas comment, j’obtiens le passeport, Dieu merci, c’était l’ère pré-informatique, pas de registres de tribunaux actualisés dans le dossier, je vends ma voiture sur place et fais du stop vers l’aéroport de L.A. pour prendre l’avion vers “quelque part en Europe”. Le tournage du film devait prendre six semaines (mon voyage serait plus long). La prochaine date d’audience au tribunal était prévue précisément le jour de mon arrivée à Chamonix, puisque demander une prolongation aurait été inutile.

Monté dans l’avion je me suis lancé dans l’inconnu sans projet de jamais rentrer aux Etats-Unis. Officiellement, pour les États-Unis, je suis classé comme fugitif, mais j’ai eu un nouveau passeport valide pour 10 ans et un rendez-vous de ski. Je vais voir ce qui se passe. Je devrais peut-être m’engager dans la Légion étrangère française pour quelques années, ou bien?????

Je n’en ai aucune idée et je ne m’en préoccupe pas:Laissons les skis réfléchir à ma place pour l’instant.....

SPECTRUM 115 ALU

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Ski à Chamonix Jamais changeant, naturel, sauvage et brut, en raison de l’accès à la haute altitude permis par l’Aiguille du Midi qui est presqu’à 4.000 m, une seule course peut avoir de la poudre parfaite en haut ou la boue la plus lourde ou même une saleté jamais vue en bas. Ou bien, si le vent souffle, vice versa....... car l’Aiguille a des pentes au sud où tu peux skier sur la neige de printemps pendant tout l’hiver, chaque tour, c’est une aventure, une miniexpédition. Je préfère utiliser le Spectrum 105 pour sa diversité. Je veux un ski technique mais je veux aussi un ski pour skier dans une diversité de conditions de neige. Beaucoup de pistes commencent au-dessus des arbres et se terminent dans l’épaisse forêt, un autre grand endroit pour les 105. “L’Accessible Inaccessible”, c’est le slogan de Chamonix. Quand il est temps d’aller au-delà des “yoyos”, c’est quand on arrive à voir/skier à Chamonix du côté skialpiniste. Maintenant, mes Himalaya sont sans aucun doute mes skis de choix. Qu’il s’agisse d’un tour de ski sur la face nord du Mont-Blanc, après une longue recherche de la poudre cachée sur le côté nord de l’Aiguille Rouge après une tempête, ou d’une randonnée en Suisse en partant du Grand Montet, les Himalaya sont suffisamment larges pour “skier” et assez léger pour “voyager”, j’oserais les appeler «faciles» pour faire ce type de choses. Je souhaite à tout le monde d’avoir une expérience de Chamonix (peut-être pas aussi colorée que la mienne). Je souhaite que vous passiez du temps sur les bancs de granit dans le centreville et que vous regardiez les célébrités et le monde des skieurs, des alpinistes, des aspirants, mélangé aux touristes. Les vitrines de magasins de la rue de Paccard (la Cinquième Avenue de l’alpinisme). Prenez un “ski autour de l’étang” en bas de la “Vallée blanche”, ou même traînez du “côté italien”.

C’est toujours une aventure! C’est vrai que nos activités d’après-ski sont médiocres et si vous cherchez des dameuses, le niveau des chauffeurs s’amélioreencore et toujours....Il y a de nombreux endroits à choisir pour profiter d’une expérience de ski formidable, mais il n’y a qu’un Chamonix et il y a toujours un aspect, une altitude ou une activité pour lesquelles vous devez combiner les trois, prenez vos Elans et laissez vos skis réfléchir pour l’instant, c’est comme cela que je fais.

SÉRIE BIG MOUNTAIN L’Amphibio® Profile, la technologie ALUblade et la spatule et le talon Diamant sont les elements cles de la gamme Spectrum, avec un ski gauche et un ski droit. La technologie ALUblade avec sa plaque d’aluminium asymétrique assure l’accroche lorsque vous en avez besoin. L’intégration de la construction Amphibio améliorée pour convenir aux skieurs BC offre les bénéfices du profil cambre et du rocker.

Quand la carre intérieure en cambre vous assure l’accroche et la stabilité sur piste, la carre extérieure en rocker facilite l’entrée en courbe et la flottaison en poudreuse. La spatule et le talon Diamant améliorent eux aussi la flottaison des skis.

Plus d’informations sur

www.elanskis.com SPECTRUM 85

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Convivial

E1 | E3 | E4 | E5 | E6 | S3 | S4 | S5 |

Navigation rapide

Croisière tranquille Président du Comité Exécutif, Ricola Ltd.

Elan a de nombreux fans partout dans le monde. Parmi eux, Felix Richterich, l’homme derrière les célèbres bonbons aux herbes suisses Ricola.

Mon ski de prédilection

ELAN S5

Croiseur haute performance Créé sur les planches à dessin du studio Humphreys Yacht Design et de l’équipe de développement d’Elan. L’Elan S5 apporte une expérience de voile unique. Construit à l’aide de la toute dernière technologie sous vide, elle garantit une

Hull infusion

Twin rudders

Chined hull

solidité et un poids optimaux. La forme spécifique de la coque, le double safran, et la conception judicieuse du plan de voilure garantissent d’excellentes qualités de navigation dans toutes

AMPHIBIO 14 Fusion

A good reputation tends to reach far and wide, and this has certainly been the case for Elan skis. They are popular across all continents of the Earth. Europeans, Americans and even the Japanese love to take on snowy slopes on a pair of Elans. Elan enjoys an excellent reputation among ski connoisseurs. They love everything about the brand from Begunje – from the fact that the greatest skier of all time, Ingemar Stenmark, won countless races on skis made by the company to Elan’s role as an innovator and trendsetter that has transformed skiing completely on many occasions in the past.

Elan even has a strong following among the Swiss, who are perhaps the most passionate skiers of all. One of Elan’s Swiss fans is Felix Richterich, the man at the head of the Swiss herbal sweet manufacturer Ricola. Surely you know those famous commercials in which the Finns and even the Chinese claim to have invented the universally popular sweets. But the sweets were in fact invented by the Swiss.

They were first created by Felix’s grandfather, Emil Richterich, who started the famous story in the 1930s. The name Ricola is actually an abbreviation of the company’s original name, Richterich & Co., Laufen.

les conditions. www.elan-yachts.com

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Felix represents the third generation of Richterichs. When he is not busy helping to maintain the global reputation of his brand, which is one of the most recognisable Swiss brands, he is also an avid skier. Of course, he says. “I fell in love with skiing already as a child. I have skied since I was four years old, and not a single winter has passed since that I have not spent at least a couple of weeks on the snow. I simply love nature, the sun, the snow, the fresh mountain air and, of course, the many pleasures of skiing. As I speed down the slope, I get that genuine feeling of childlike joy,” Felix explains. Naturally, the Swiss have excellent conditions for living out their passion towards skiing. Zermatt, St Moritz, Davos, Verbier, Wengen, CransMontana ... Those are just some of the names from the list of Switzerland’s Alpine beauties.

“I really enjoy the many charms of winter.

I love the silence when the snow is falling.

And the winter wonderland you see outside the next morning. I find it hard to imagine anything more enjoyable in life than skiing on fresh, untouched powder.”

Felix Richterich likes to ski on a pair of Elans, the Amphibio being his ski of choice.

“I got the skis as a gift from a Slovenian business partner with whom we have been doing business successfully for twenty years. Slovenia is a small Alpine country, not unlike Switzerland. I completely understand why Elan is a source of national pride for Slovenians. I love my skis, as they combine state-of-the-art technology with an outstanding design. I find this very important.

Not only are my Elans excellent skis, but they also look great!”

L’Everest

Davo Karničar Davo Karničar, un des meilleurs skieurs extrêmes au monde. Le premier homme à parcourir l’Everest en ski, le premier à parcourir en ski les plus hauts sommets des sept continents. Et tout cela sur les skis Elan…

Projet 2016 De l’Everest, Davo est descendu en ski à l’âge de 38 ans. Il a fini la série des sept sommets à quarante-quatre ans. Il aura 52 ans cette année sans être en manque de nouveaux objectifs. Au moins d’un grand.

“Après une longue période de succès, d’échecs, d’accidents, d’incidents, et d’autres projets de vie, tels que la construction du Centre montagnard de Jezersko, il y a eu un certain sentiment et une décision familiale a été prise de me concentrer encore plus sur les montagnes pendant les quelques années à venir. Le K2, c’est vraiment l’objectif final de l’évolution des événements des trois ou quatre dernières années,” confie Davo au public après avoir d’abord modestement annoncé dans une de ses interviews qu’il avait commencé à réfléchir à quelque chose de grand à nouveau. “Une discussion sur ce point, c’est comme regarder une femme de l’autre côté de la rue, planifier comment nous tombons amoureux, nous marions, avons des enfants et vivons heureux jusqu’à la mort, sans même lui proposer”; c’est ce à quoi Davo compare la complexité d’un tel défi.

J’ai pour la première fois skié avec les Elan il y a quatre décennies, j’ai vécu avec eux mes années de compétition.

Ensuite, presqu’à la force du poignet et en poussant le leadership et les gens du service de développement, j’ai commencé l’histoire des skis de randonnée avec l’inscription Elan.

Ceci s’est passé il y a vingt ans et, depuis, toute l’histoire s’est déroulée. Dans le monde du sport extrême tel que le skialpinisme, un champion n’existe pas. Il n y a même pas une dénomination commune pour signifier faire du ski à l’endroit où tu es monté à pied il y a une heure. Il n y pas de frontières claires entre le ski-alpinisme, la randonnée, ou les styles dits “freeride”, “backcountry” ..., tandis que l’adjectif “extrême” parait quelque peu contesté dans le sport.

Sur tout ce que Davo Karničar a fait sur ses skis pendant les deux dernières décennies, les résultats parlent. Déjà en tant qu’alpiniste éprouvé, il est descendu en ski de son premier huit-mille mètres, l’Annapurna au Népal. L’année suivante, le Chichapangma au Tibet a suivi. C’est en 2000 que Davo a suscité le plus d’attention en tant que premier homme à skier du sommet de l’Everest. C’était aussi le début d’une autre entreprise majeure : descendre en ski des sommets les plus élevés des sept continents, le Saint Graal ou le Grand Chelem des montagnes. Après le Kilimandjaro, le Mont Elbrus, l’Aconcagua, le Mont Kosciuszko et le Mont McKinley, il a conclu sa série en descendant en ski du Massif Vinson en Antarctique fin 2006. Entre outre, il a skié sur la pente nord de l’Eiger, des Matterhorn et du Mont Blanc et est redescendu sur le côté est.

Cette montagne, de 8611 m d’altitude, située sur la frontière pakistano-chinoise, mieux connue sous le nom de K2, c’est celle à l’idée de laquelle un vrai alpiniste soulève un peu les sourcils et dont la peau devient légèrement irritée. C’est le deuxième sommet le plus élevé de la planète et, juste derrière l’Annapurna, celui avec la pire statistique: sur quatre alpinistes qui ont atteint avec succès le sommet, l’un est mort. C’est également l’un des sommets de huit mille mètres

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jamais skiés jusqu’à la fin: deux fois partiellement et, probablement, le défi ultime du ski-alpinisme contemporain.

Pour cet objectif, aussi grand qu’éloigné, Davo se prépare graduellement. “L’hiver passé,

je suis monté sur un grand nombre de nos montagnes, mais aussi sur l’Elbrus et la Cordillère Blanche au Pérou. Je suis en train de restaurer, réparer, mettre à niveau ou retenir à nouveau tous les petits secrets pour trouver la réserve et voir ce que je dois encore apprendre ».

Pour l’automne, il planifie un autre tour sur l’un des sommets de sept mille mètres du Népal, puis, en 2015, le Karakorum, où il a l’intention de descendre en ski d’un des Gacherbrums déjà skiés auparavant. “Parce-que le K2 se trouve dans le voisinage immédiat, mais aussi pour voir si je reste toujours assez franchement ferme pour me permettre la descente en ski du K2 en 2016. Sans contraintes et avec un grand désir”, dit Davo, voyant déjà dans les grandes lignes ce que son expédition relativement modeste pourrait devenir. Six personnes monteraient.

En automne 2016, au moment d’attacher ses skis au sommet du K2, Davo aura 54 ans.

“Je pense, franchement, qu’il est possible de skier du K2.”

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La sensibilisation, c’est également un devoir des fabricants En ce qui concerne les exigences physiques et le besoin de maîtrise des dangers des montagnes enneigées, faire du ski en station de ski, c’est un sport pour tout le monde. Mais le ski de randonnée?

Davo: “Des compétences classiques en ski alpin, en pistes de ski et des skis normaux sont les conditions préalables. Avant d’entrer dans le ski de randonnée, une maîtrise en ski d’un bon niveau est requise. Je ne vois par ailleurs aucune contrainte pour populariser le ski de randonnée.”

Développement des skis pour Davo et pour le marché: c’est un seul et même ski!?

“C’est justement grâce au succès du projet Everest qu’une étincelle s’est produite chez Elan dans le développement du ski de randonnée. Trois ans plus tard, nous avons lancé la première collection sur le marché “, dit Davo. Auparavant, le ski de randonnée était identifié comme une activité pour ceux qui n’ont pas assez d’argent pour utiliser les remontées mécaniques. Mais le marché a prouvé le contraire. C’est un des segments en forte croissance aujourd’hui.

Davo, ce n’est pas seulement quelqu’un qui pousse pour la production de ce genre de skis, il est un acteur important dans le développement du produit. “Mon rôle est d’utiliser le ski dans des circonstances plus difficiles que celles du client final,” expliquet-il. Pour l’Everest, par exemple, le poids des skis a été adapté pour pouvoir les transporter au sommet le plus élevé du monde. Il a fallu chercher des matières assez légères, mais en même temps les skis devaient fonctionner aussi bien à des températures extrêmement basses que dans les conditions au-dessus de zéro.

Pour lui-même, il est important que les skis soient légers et d’un bon niveau de sécurité, tout en offrant du plaisir. Le résultat est un produit final de série de haute qualité et bien abouti. Croyez-le ou pas : pour ses projets, Davo utilise toujours des skis de série. Toute la protection VIP dont il a besoin: “J’ai le privilège de choisir la paire la plus rigide après avoir testé plusieurs skis de performance.”

Les exigences et les préférences des clients finaux n’étant pas nécessairement les mêmes que celles de Davo, l’offre en skis de randonnée et assimilés est devenue d’autant plus riche.

“Nous jouons un peu avec la largeur et l’arceau latéral des skis. Malgré l’arceau latéral prononcé et les formes correspondant aux styles «free ride» et «libre-touring» à la mode, le bon ski de randonnée doit rester comme il est, suffisamment rigide en torsion, donc”, explique Davo en tant que co-développeur.

Les skis ‘free’ sont conçus pour un usage sur une surface plutôt douce, tandis que le skieur de randonnée peut toujours, même sur un circuit pas trop exigeant, rencontrer un terrain glacé et dur. Là, il doit garder un contrôle parfait. Le ski ne doit pas plier, comme il arrive souvent aux skis freeride.

“Personnellement, je désire une largeur de ski au pied entre 8 et 10 centimètres, avec un arceau latéral presqu’inexistant, mais d’une immense stabilité en torsion. Si nous sommes capables de produire cela en version légère, c’est un ski pour moi”: sa définition est parfaitement claire. Grâce à la largeur du ski, il ne touche pas la neige avec sa chaussure, même si la fixation est attachée directement sur le ski, le tout suivant les tendances contemporaines. Même pour un skieur de randonnée normale qui veut se promener sur la neige vierge, un tel ski est beaucoup plus approprié qu’un ski classique de randonnée de compétition dont la largeur de la patte ne mesure que 6 centimètres. Ce dernier laisse la neige vous envahir jusqu’aux genoux, tandis que les Himalaya, par exemple, maintiennent le skieur sur la surface.

“Si j’allais en ce moment dans l’Himalaya, je prendrais l’Alaska, longueur 160 ou 165 centimètres,” déclare Davo en ayant la gamme Elan actuelle de skis de randonnée devant les yeux. “Il s’agit d’un ski de randonnée, utilisable en Slovénie, où nous avons de la neige dure la plupart du temps. Ce modèle est également plus ferme que l’Himalaya, le poids de ce dernier étant aussi quelque peu supérieur.

En développant les Himalaya, nous nous imaginions un utilisateur plutôt proche du style freeride. C’est pourquoi ce ski est plus flexible à l’avant et à l’arrière. Il est plus à la mode, plus approprié pour la poudreuse. Nous avons pourtant réussi à développer un ski situé entre l’Himalaya et l’Alaska, 38nommé Lhotse.”

Et la courbure du ski, le “rocker” à la mode?

“Lorsqu’on fait du ski sur un terrain escarpé et difficile, la courbure est redondante, car il serait difficile d’alléger la charge pour entrer dans le virage. Le décalage latéral serait également difficile “, dit Davo, à qui certainement personne ne peut donner de leçons au niveau de la technique de ski.

Les Alaska, donc, pour les terrains les plus exigeants et les Himalaya pour des circuits un peu plus ludiques et la neige molle? “Ça dépend aussi de la durée du circuit. Pour un circuit de plusieurs jours ou bien pour une longue traversée alpine... les Alaska, c’est sûr.

Pour des circuits plus courts, je prendrais les Himalaya,” explique Davo.

Qu’est-ce qui est encore intéressant dans le développement des équipements de ski de randonnée?

“Les fixations ont progressé énormément,” dit Davo. “Leur poids s’est réduit sensiblement. En plus, grâce à la largeur des skis, elles peuvent être fixées directement sur le ski. Il faut faire confiance à cette fixation ultra légère. Il y en a qui préfèrent les fixations avec une forte sensation de solidité pour bien entendre qu’elles se ferment. Une telle fixation de randonnée est l’AAAmbition Elan, caractérisée par sa robustesse. Je les ai torturées à fond, elles se sont avérées indestructibles. Pour les altitudes élevées en Amérique du Sud, je prends la fixation la plus légère, le poids est important. Il est important de trouver un bon compromis entre la qualité et le poids. Pour ce qui est des chaussures également, beaucoup de progrès ont été notés. Le confort de marche y est recherché, mais aussi la sensation d’une vraie chaussure de ski.”

Un certain niveau de crainte existe sûrement.

Même les constructeurs de ski peuvent faire plus. Il est essentiel qu’en plus de ses propres skis, le producteur offre aussi des accessoires indispensables, au moins encore l’équipement triple d’avalanche (pic, pelle et sonde). Ainsi le client a l’opportunité de se poser la question, pourquoi cet équipement est-il utile, il participe aux courses, et, en général, se prépare mieux pour les conditions dans les montagnes. Nous sommes obligés de leur communiquer plus d’informations.”

Ce dernier point est aussi une mission de base du Centre montagnard de Jezersko, dans la création duquel Davo a investi ses dernières années et qui sera bientôt inauguré.

Le ski de randonnée est donc la valeur ajoutée du mouvement en ski?

L’avis de Davo est le suivant: “Nous ne disposons pas d’assez de temps libre. En prenant un jour de congé, on se pose la question: Quel est le moment où l’influence positive sur ma santé, sur mon corps se prononce le plus? Quand est-ce que je fais le plus pour moi-même? En faisant du ski alpin, les charges sont plutôt de court terme. On devient conscient que ce n’est pas cela pour quoi on a travaillé toute la semaine.

On veut faire plus pour soi-même. *Faire du ski de randonnée ou non dépend aussi de l’efficacité de la diffusion d’informations sur les dangers d’hiver dans les montagnes.

LA SÉRIE DE RANDONNÉE Pour les montagnards chevronnes et les amoureux de la nature, la gamme Randonnee a été encore une fois reconnue par la presse internationale spécialisée comme étant la meilleure. Grâce a sa très innovante technologie Bridge, son noyau bois ultra léger et ses renforts en fibre de glace, la ligne Randonnee de Elanest l’équipement idéal tant pour des randonnées plaisir que pour des expéditions exigeantes. La gamme a même été complétée avec l’arrivée du Lhotse, un ski qui ravira les randonneurs amateurs de freeride.

Plus d’informations sur www.elanskis.com

LHOTSE

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Blaise Rosenthal

INVERSE Plus d’informations sur

www.elansnowboards.com

Évolution de la carrière de Blaise Rosenthal, du snowboardeur professionnel au créateur Directeur des gammes snowboard et freeski d’Elan Vivre à Santa Cruz, Californie, et travailler dans une entreprise Slovène, cela suggère un grand nombre de milles aériens de fidélité enregistrés. En voyageant seul, il est normal de passer une partie des voyages transatlantiques en conversation avec quiconque occupe le siège voisin. Les gens voyagent pour toutes sortes de raisons, et je me suis retrouvé à côté d’un large éventail de personnages. Je me suis retrouvé assis à côté de banquiers, de professeurs, de spécialistes en technologie, et de touristes. Même à côté de certains types dont je suis sûr qu’ils auraient pu être des truands arméniens. Et une fois, à côté d’une dame qui résidait dans ma rue et que je n’avais jamais rencontrée auparavant. J’ai vu Joe Montana à San Francisco (non, son siège n’était pas à côté du mien: le sien, c’était en première classe, bien sûr), et Johnny Knoxville à Narita (j’ai bavardé avec lui, mais pas assis à côté de lui non plus, pour lui c’était au moins la classe affaires, sans doute). Inévitablement, dans ces conversations, la question «quel travail faites-vous?” revient souvent. Quand j’explique pourquoi je suis en voyage et ce que je fais, que je travaille comme directeur de la création du programme Snowboard et Freeski d’Elan,

qu’en plus je fais des contributions créatives dans d’autres domaines de l’entreprise, le visage du passager à qui je parle s’allume, quasi systématiquement, avec intérêt, suivi par la réaction : «Ouah, cela semble incroyable!

Comment avez-vous trouvé ce boulot fabuleux?” Et je pense souvent en moi-même, “Ouais, ça a l’air bien incroyable. Comment ai-je eu ce travail? “ Eh bien, pour répondre à cette question, permettez-moi de revenir un peu sur ce point. Vous rappelez-vous des années 90? Aux Etats-Unis, nous avions Nirvana et Bill Clinton. Nous étions en pleine prospérité économique, et une nouvelle invention appelée l’Internet (je sais qu’il n’a pas été inventé dans les années 90, mais c’était la première fois que la plupart d’entre nous l’utilisions). La vie semblait assez belle à l’époque.

Mais pour moi, la vie était mieux que belle. Elle était fxxxxement géniale! Vous voyez, j’avais réalisé le rêve de ma vie. J’étais en quelque sorte devenu un snowboardeur professionnel à succès. Je voyageais partout pour monter les meilleurs endroits du monde. J’étais sur la route plus de 250 jours par an, avec un train de pièces d’équipement de haute performance disponible chez mes sponsors (il y en avait beaucoup. Disons que les membres ma famille ont eu beaucoup de gants et de lunettes dans leur bas de Noël à l’époque). Et pour être honnête, j’ai eu une vie sacrément belle en faisant quelque chose que j’adorais absolument. Donc me voilà, un «athlète professionnel» dans la fleur de sa carrière.

Seulement, je ne l’ai jamais vraiment vu comme ça. Personnellement, je ne considérais pas la planche à neige comme un «sport», un mode de vie plutôt, un moyen 40

d’expression de soi. Je ne me préoccupais jamais de qui était le plus rapide, qui avait fait le plus de tours, ou avait sauté le plus haut.

Je m’intéressais à autre chose ... LE STYLE. Pour moi, le potentiel esthétique de la planche à neige, et de ma position en tant que coureur pro, m’a fait me sentir comme un artiste plutôt qu’un athlète. Et, comme une sorte d’artiste de performance, j’étais très conscient de tous les aspects de ma personnalité et de ce que je communiquais aux fans à travers la façon dont j’ai vécu, les choses que j’ai faites et dites, et les marques et les engins que j’ai monté.

Cela m’a rendu ultrasensible à la minutie de la culture du snowboard. Ma créativité et ma nature expressive exigeaient que je m’exprime avec mes sponsors sur la façon dont je pensais que ces choses devaient être, sur ce qui concernait en particulier le développement des produits et du marketing que mes sponsors produisaient.

Au début, ma participation a été limitée à des contributions créatives mineures. Mais comme ma carrière a décollé, mon importance en tant que coureur reconnu a augmenté, et ainsi mon profil dans l’industrie.

Mes sponsors ont réalisé qu’il y avait une base de fans internationale en attente de produits qui représenteraient les valeurs esthétiques de snowboarding qui m’intéressaient. Et après quelques bonnes années d’exposition dans les vidéos et les magazines, et quelques cycles de produits, presque chaque pièce d’équipement que j’ai utilisée avait mon nom quelque part, et les rares qui ne l’ont pas eu ont généralement été l’objet d’une sorte de modification de toute façon. Avec mes sponsors, j’ai développé des produits pros, comme les planches, les fixations, toute une ligne de vêtements faites

selon mon cahier des charges, puis il y avait des produits tels que des bottes et des lunettes que je personnalisais à la main. J’ai même créé une marque, appelée Millennium Three, qui pendant un certain a produit quelques types de planches les plus recherchés sur le marché.

Bref, les années 90, et même une partie des années 2000 ont été une période incroyable pour moi, et que je serai toujours reconnaissant d’avoir vécu.

Mais maintenant, nous allons rapidement avancer un peu et poser une autre question...

Y-a-t-il une vie après le boarding professionnel?

Que faites-vous lorsque votre corps vous dit “plus de coups”, et que les jeunes loups poussent le sport et dépassent vos propres capacités? En fin de compte, tous les athlètes, même ceux qui se considèrent comme des artistes, arrivent à un point où il est temps de passer à autre chose. Lorsque cela se produit, ce n’est pas facile, mais nous espérons que les intérêts de l’individu lui permettent d’évoluer et que de nouvelles opportunités se révèlent. Je mentirais si je disais que la transition de coureur pro à “civil” était facile ou sans à-coups. Perdre ce que vous aimez, c’est douloureux, même si vous en avez assez.

J’avais travaillé et espéré pendant des années pour gagner ma position, et être prêt pour la prochaine étape n’était pas quelque chose qui viendrait d’un coup, c’était plutôt un processus d’évolution personnelle.

Mais c’est la façon dont les saisons de nos vies se déroulent, et heureusement je peux constater que la vie continue. En fait, la mienne semble aller de mieux en mieux. Je ne peux plus signer autant d’autographes (la célébrité est surestimée de toute façon), mais mon mode de vie actuel est assez agréable. J’ai une famille, ce qui est bien, et je vis à Santa Cruz, en Californie, qui est une ville située sur une portion riche en vagues de la magnifique côte californienne nord de l’océan Pacifique. Je suis situé près de San Francisco si j’ai besoin d’un peu de paysage urbains, et à proximité des montagnes, quand j’ai besoin de quelques jours de laminage. Je fais de la planche quand les vagues sont bonnes. Je joue beaucoup au tennis.

Je fais de l’art, et j’ai une pratique de la peinture qui est très importante pour moi. Bien qu’il semble évident pour quiconque connais ma participation créative au cours de ma carrière de coureur professionnel, que je voudrais passer à un rôle créatif dans l’industrie, quelque part, professionnellement, j’ai eu un début légèrement chaotique. Au début, il y a eu des relations à court terme avec quelques marques différentes.

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Mais heureusement, après quelques essais et erreurs professionnels, j’ai trouvé Elan, une société pleine de gens comme obsédés par les détails esthétiques et aussi passionnés par la performance des produits qu’ils produisent que je le suis. Et mieux encore, ils m’ont donné un travail que j’aime de directeur créatif. En tant que directeur créatif d’Elan en charge des programmes de snowboard et de freeski, il est de ma responsabilité d’élaborer une vision pour la direction esthétique de ces collections, et de diriger le processus d’application de cette vision pour les produits et les matériaux de communication de la marque (marketing, promotion, etc.).

Pour créer mes stratégies esthétiques, je puise dans la variété de mes influences, des éléments que je tisse d’une manière conceptuelle dans une approche esthétique singulière qui, d’après ce que je ressens, sera juste pour la marque. Les nombreuses sources où je puise l’inspiration comprennent les beaux-arts, la musique, la mode et la haute couture, des éléments de la culture d’ici à la maison et

ceux que je rencontre pendant mes voyages, mes préférences esthétiques intrinsèques, les valeurs de la marque Elan, et le monde naturel. J’essaie de regarder à l’extérieur de l’industrie au lieu de me contenter de l’imitation, et j’espère que je réussis à mettre un peu de quelque chose d’original dans le snowboard et la culture visuelle du freeski.

La prochaine étape dans ce processus, c’est l’application de ces valeurs visuelles à la collection et au matériel de marketing et de promotion connexes.

Pour ce faire, je travaille en étroite collaboration avec notre graphiste super talentueux qui déchire: Jaro Jelovac. Nous appliquons, tordons, et perfectionnons les aspects visuels de chaque projet, tout en intégrant la rétroaction du personnel interne d’Elan et de la force de vente internationale. Le processus peut être fastidieux avec beaucoup d’essais et d’erreurs.

Mais l’essentiel semble être de continuer à travailler avec des échecs jusqu’à ce qu’on les transforme en succès, et nos triomphes créatifs nous donnent une grande satisfaction.

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par VBG Design

Puzzle TBT

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Gus Engle

Pour les fans de snowboarding de style urban street, Gus Engle est un peu un héros culte.

En ne prenant jamais un chemin facile ou évident, Gus a tiré sa carrière du plus profond de son imagination. Il considère les obstacles et le terrain à travers une lentille alternative qui lui permet de prendre de nouveaux axes et d’inventer des manœuvres inhabituelles jamais vues auparavant. Mais ce que la plupart des gens ne savent pas, c’est que, en plus d’être l’un des snowboardeurs les plus créatifs de la planète, Gus a également trouvé la source créative pour utiliser d’autres moyens d’expression. Le plus important de ces efforts para-professionnels est de faire de la musique, et depuis un certain temps maintenant, Gus bricole avec des instruments à la création et à l’enregistrement de ses propres morceaux. Pour en savoir plus, nous avons mis sur pied un petit questionnaire et l’avons envoyé à son adresse. Voici ce que le maestro peut nous dire sur sa pratique ...

FREESKI Ayez confiance en vos skis, ils feront ce que vous leur demanderez.

Osez des tricks plus difficiles.

Les TBT d’Elan sont concus pour vous, freestyleurs et freeskieurs.

Quand je me rappelle mes années en tant que coureur pro, et que je pense à tout ce que cette carrière m’a donné, je me rends compte que la chose la plus importante que j’ai reçue n’était pas l’argent ou la gloire.

Ce n’était pas non plus les voyages ou les amis que je me suis faits. La chose la plus importante était que le potentiel créatif de la planche à neige, et un moyen d’expression de soi m’avaient été donnés.

Il me parait intéressant de penser parfois à la façon dont, aujourd’hui encore, longtemps après ma carrière pro, l’industrie des sports d’hiver continue de me permettre de m’exprimer à travers mon travail avec Elan. Ça continue d’être un exutoire pour mes élans créatifs.

Quand avez-vous commencé à vouloir être musicien, et quel fut le premier instrument que vous avez eu?

C’est ma mère qui m’a orienté sur la musique, elle avait une acoustique Yamaha dont elle jouait, et elle me chantait des chansons quand j’étais jeune. Mon premier instrument était cet harmonica chromatique qui appartenait à mon grand-père. Mon frère et moi aimions jouer avec.

Êtes-vous membre d’un groupe ou jouezvous en solo? Quel genre de musique jouez-vous?

Je suis un musicien de chambre en solo la plupart du temps. J’essaie d’imiter les Beatles, mais je finis généralement avec quelque chose de plus atmosphérique et de texture plutôt que mélodique.

Avec quels instruments/méthodes travaillez-vous actuellement ?

Je travaille principalement avec un petit synthétiseur nommé OP-1, et une guitare Telecaster reliée à un grand nombre de pédales de guitare. Je veux en obtenir plus en faisant l’enregistrement sur le terrain.

Quelles sont vos influences musicales et d’où votre inspiration vient-elle?

Les Beatles sont les grands, Leonard Cohen, Bob Dylan, John Fahey, The National, Arcade Fire, Daniel Johnston, Dirty Beaches, Nick Cave, Timber Timbre. Il y a vraiment un million d’inspirations dans la musique. Nous vivons une véritable renaissance musicale, je pense!

Tellement de belle musique est produite et tout le monde est ouvert à de très nombreux styles de musique ces jours-ci.

La musique, c’est juste un passe-temps pour vous, ou quelque chose de plus ...?

C’est devenu mon obsession totale et absolument malsaine.

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Lequel des deux est le plus difficile, mettre sur pied des prises de vue sur le snowboarding ou mettre sur pied un album?

Un album me parait plus difficile et cela peut dire beaucoup.

Est-ce que le succès peut vous donner une satisfaction artistique similaire que ce soit avec la planche à neige ou avec la musique, ou y a-t-il une différence entre les deux?

C’est similaire. Les deux peuvent frapper directement dans le centre du plaisir du cerveau. Tous les deux peuvent aussi devenir plutôt exaspérants.

Quelles sont vos intentions musicales à long terme?

J’ai l’intention d’être universellement aimé et célèbre si je peux l’être.

Où pouvons-nous entendre votre musique?

Vous ne le pouvez pas encore. Mais bientôt!

Je travaille sur un EP.

Peter Prevc

Jeunes canons Sara Takanashi

Peter Prevc est quelqu’un de très calme et tranquille. Il est l’exemple typique d’un homme s’exprimant par des actions plutôt que par des paroles. Quand, à la vitesse de plus de cent kilomètres à l’heure, il pousse en profondeur, une explosion musculaire se produit dans son corps, qui l’emporte dans le lointain. À vingt ans, il possède une riche collection de médailles.

Il a gagné deux médailles de bronze et d’argent aux championnats du monde et, bien sûr, les médailles d’argent et de bronze aux Jeux olympiques de Sotchi. La saison 2014 a été un énorme succès pour lui. Il a gagné l’ensemble des sauts à ski et a terminé le deuxième de la Coupe du Monde générale. Peter est le successeur d’un certain nombre de sauteurs à ski slovènes légendaires.

Dans le futur, ce sera peut-être lui le plus grand d’entre eux.

Quelle est votre définition du saut à ski?

C’est un sport où le sauteur descend d’une colline, pousse au milieu et saute aussi loin que possible.

Pouvez-vous décrire vos sentiments quand vous volez comme un oiseau?

Je ne peux comparer ça qu’à la façon dont je me sens ou dont vous vous sentez vousmême quand vous faites votre truc ou votre activité favorite ...

Et si vous n’étiez pas sauteur à ski? Étudiant, très probablement.

Quel sport faites-vous en dehors du saut à ski?

Je fais du ski, du jogging. Je joue au volley, fais du roller…

Pendant votre adolescence, qui était votre idole?

Je n’avais aucune idole.

Record personnel en saut à ski?

230 m.

Record personnel en longueur (sans élan)?

287 cm Votre musicien préféré et sa chanson?

Actuellement le groupe Queen avec leur Bohemian Rhapsody.

Acteur favori et film?

Leonardo di Caprio, The Great Gatsby.

Livre préféré et le dernier que vous avez lu?

Mon livre préféré et aussi le dernier est celui de Nejc Zaplotnik intitulé Chemin.

Endroit préféré du monde?

Ratitovec, la montagne près de chez moi.

Quels sont vos hobbies?

Mes passe-temps sont également très sportifs, volley-ball, basket, ski de fond, ski de randonnée, randonnée...

Noriaki Kasai a 42 ans et saute toujours, toujours gagnant. Que feriez-vous si vous aviez 40 ans?

Si je peux, et j’espère que je le pourrai, je sauterai.

Quelle est la chose qui vous impressionne le plus dans votre pays?

Qu’il soit petit, mais varié.

Quelle est la particularité des skis Elan?

Peu de gens les utilisent et je sui vraiment fier quand je gagne avec eux.

Votre devise de vie?

Rien n’est jamais tellement bien que rien ne puisse être encore meilleur.

On dit que le saut à ski est seulement pour les garçons. Si vous déclarez cela à Sara Takanashi, elle agite seulement la main. Cette femme, mince au premier coup d’œil, est le meilleur sauteur à ski du monde. Elle est championne de série. Elle a déjà remporté vingt-quatre victoires en Coupe du Monde. Lors de la saison 2014, elle a gagné quinze des dix-huit compétitions. Le plus long de ses vols faisait 141 mètres. Malgré le fait qu’elle n’a que dix-huit ans, elle a un statut de célébrité au Japon.

Dans sa collection, elle a aussi une médaille d’or des championnats du monde, mais elle attend certainement le titre de vainqueur olympique à l’avenir.

Quelle est votre définition du saut à ski?

Le saut à ski, c’est la chose qui a changé ma vie. Ainsi j’ai rencontré beaucoup de personnes.

Pouvez-vous décrire vos sentiments quand vous volez comme un oiseau?

Voler dans l’air, c’est la partie que j’aime le plus. Je l’apprécie vraiment.

Et si vous n’étiez pas sauteur à ski?

Enseignante de maternelle.

Quel sport faites-vous en dehors du saut à ski?

Fondamentalement, l’activité physique (le sport) ne me plait pas trop, je préfère prendre ma place parmi les spectateurs.

Pendant votre adolescence, qui était votre idole?

Je me suis laissée influencer par beaucoup de gens. J’admire la patineuse artistique Mao Asada. Mais si nous parlons de saut à ski, ce sont plutôt les collègues de l’équipe japonaise qui me servent de source d’inspiration constante.

Record personnel en saut à ski?

141 m.

Record personnel en longueur (sans élan)?

Cela nous ne l’avons jamais mesuré.

Votre musicien préféré et sa chanson?

La musicienne japonaise Miwa. J’aime beaucoup de ses chansons, je ne serais pas en mesure d’opter pour une d’elles.

Acteur favori et film?

La production du Studio Ghibli me plait.

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Livre préféré et le dernier que vous avez lu?

J’aime les romans. Le dernier est l’Eien no Zero par Naoki Hyakuta.

Endroit préféré dans le monde?

Ratitovec, la montagne près de chez moi.

Sara: Sa maison.

Quels sont vos hobbies?

Dormir, lire des livres.

Noriaki Kasai a 42 ans et saute toujours, toujours gagnant. Que feriez-vous si vous aviez 40 ans? Je n’ai jamais pensé à ça. Que ferai-je alors? Quelle est la chose qui vous impressionne le plus dans votre pays?

Dans la société japonaise, ce que j’aime le plus, c’est l’attention, la sensibilité et la compréhension que nous montrons à l’autre.

Quelle est la particularité des skis Elan?

Le fait que j’apprécie le plus, c’est que les gens associés à la fabrication des skis sont toujours prêts à écouter et à produire des skis selon mes préférences. Je suis particulièrement heureuse d’être en mesure d’utiliser ces skis et de faire de la compétition avec eux, donc je suis sincèrement reconnaissante envers tous les gens associés à leur fabrication.

Votre devise de vie?

Faire preuve de gratitude envers les gens qui me soutiennent et m’entourent. Que je ne l’oublie jamais.

Grand bleu

Cene Prevc Matic Benedik Ernest Prišlič Anže Semenič Rok Justin Jaka Hvala Anže Lanišek

Les jeunes sauteurs à ski slovènes, qui lors de l’hiver 2013 ont remporté le titre de champions du monde juniors, ont fait une croisière sur l’Adriatique avec la merveille d’Elan nommée Impression 434, pendant la semaine qui a suivi la fin de la saison.

Les sauteurs à ski et les navigateurs n’ont pas grand-chose en commun à première vue. En fait, ils représentent deux mondes différents. Les uns ne jurent que par l’hiver, les autres par l’été. Les uns préfèrent les montagnes, les autres la mer. Les premiers portent casques et combinaisons étanches, les autres ne jurent que par les shorts et les lunettes de soleil. Mais en se penchant sur ces deux mondes un peu plus en profondeur, un dénominateur commun est évident.

Le vent! Sans lui, il n’y a pas de saut, de distance, de vitesse, d’inclinaison. Sans lui, il n’y a rien. C’est pourquoi le vent représente, autant pour les uns que pour les autres, le carburant, le sang, l’essence de tout... Le vent célébré par les aigles du ski et celui célébré pas les mouettes de la voile n’est pourtant pas le même. Les sauteurs ont besoin de celui venant de l’avant, du bas. De telle sorte qu’il les maintienne au-dessus du sol comme un coussin gonflable et les aide à voler sur la distance. Appelé le courant ascendant. Pour eux, c’est le vent parmi tous les vents. La plupart d’eux ont peur des bourrasques dans le dos. Ces -dernières les poussent vers le sol, les forcent à atterrir sur “la bosse” et à descendre la tête baissée le long du dos du tremplin. Les navigateurs préfèrent le vent soufflant de côté, comblant ainsi la voile pour incliner la coque et augmenter la vitesse afin que le bateau puisse couper les vagues avec aise.

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Après une saison éprouvante durant du mois d’octobre à la fin mars, pendant laquelle ils ont chassé le courant ascendant, les jeunes sauteurs slovènes ont rencontré les vents de la voile. En 2013, au Championnat du monde des juniors à Liberec, ils ont remporté la médaille d’or, tandis que Jaka Hvala est devenu champion du monde junior individuel. En plus de l’honneur et de la gloire, ils ont aussi obtenu un prix très spécial. Pour compenser une telle promotion de leurs produits, Elan leur a promis un bateau pour une semaine pour en profiter après la fin de saison. À cause du manque de temps après la fin de la saison dernière, toute l’opération a été décalée à la fin de l’hiver de cette année. Une fois les skis de saut longs mis de côté, ils sont montés, ce printemps, à bord de la merveille d’Elan à Biograd na Moru.

Un très beau bateau, cet Elan Impression 434, créé par l’architecte marin Rob Humphreys qui, au cours de sa carrière, a aussi conçu des bateaux qui ont participé à de nombreuses compétitions de voile prestigieuses telles que la Coupe d’Amérique ou la Volvo Ocean Race. Ses bateaux réalisent une combinaison optimale de la vitesse, du confort et de la sécurité. C’est exactement ce qui caractérise l’Impression 434 d’une longueur de 13,41 m.

Les sauteurs étaient excités par cette rencontre. “La plupart d’entre nous montaient pour la première fois à bord d’un bateau de dimensions pareilles. Ce fut une grande expérience. Nous, les sauteurs, formons déjà

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un groupe exceptionnel. Aussi pendant les sessions d’entraînement et les compétitions, nous sommes une équipe bien coordonnée.

Sur le bateau, tout cela importe encore plus.

Je suis convaincu que nos liens se sont encore renforcés pendant cette semaine passée à la mer. Nos relations avec le skipper Matej Jakša, qui lui-même est de notre âge, a été excellente. Sans objection, nous obéissions à ses commandements et ses instructions”; Jaka Hvala ne peut réprimer un sourire. “Il serait peut-être préférable d’attendre un mois de plus et de faire de la voile à des températures un peu plus élevées. Mais cela n’a pas été un obstacle pour nous jeter dans l’eau au moins une fois par jour. L’eau était froide et fraîche, mais rafraîchissante. D’autre part, nous apprécions les coins sauvages qui, apparemment, ne peuvent pas échapper à la foule en haute saison “, a déclaré Rok Justin. En plus de ces deux sauteurs, l’équipe comprenait Ernest Prislič, Anže Lanišek, Anže Semenič, Cene Prevc et Matic Benedik.

Lors de leur croisière d’une semaine, ils sont allés à Primosten, d’où ils se sont retournés vers le nord. Ils ont maintenant déjà repris les sessions d’entraînement de remise en forme au stade de Kranj, et de peaufinage des sensations de sautes au tremplin de Kranj.

Leur familiarisation avec les vents de la voile pourrait les aider et contribuer à de nouveaux succès l’hiver prochain.

Sur les jeunes le monde s’appuie

Elan a développé la solution globale U-Flex, qui, à souplesse élevée, va changer radicalement la façon de prendre les virages de nos petits skieurs.

En collaboration avec l’Association de ski de Slovénie, une station de ski a été créée tout près de la mer sur 400 mètres carrés de neige.

Les enfants qui ont rejoint les champions de ski étaient fous de joie. C’était une journée inoubliable sur la neige.

Mais l’introduction de nouveaux skis et de nouvelles bottes n’était pas le seul but de cet événement de ski en mer. Une table ronde sur le thème «Ramenons les enfants à la neige”, avec des invités, a en plus été organisée avec l’objectif de sensibiliser et d’encourager les enfants à passer plus activement leur temps libre dans la nature et sur la neige. D’ailleurs, par le style de vie moderne, leurs parents sont trop souvent amenés à les laisser enfermés entre quatre murs, leur activité restant ainsi limitée à des appareils électroniques.

À Portoroz, il n’y a presque jamais de neige.

Eh bien, il y en a, mais très rarement. Si déjà quelques flocons de neige y tombent, ils ne tiennent jamais au sol. Là, en mer, entre les palmiers, les gens s’occupent avec d’autres sports. Le ski, ils le regardent plutôt à la télé. À de telles conditions, les Littoraux se sont depuis longtemps adaptés. Mais, l’année dernière, ils ont tout de même eu de la neige.

Les escaliers de Bernardin ont été transformés en une véritable petite station de ski. En plus, les champions ayant gagné aux compétitions de Coupe du Monde tels que Urška Hrovat, Bojan Križaj, Christian Mayer, y zigzaguaient, eux aussi... Pendant quelques tours, ils ont été rejoint par Davo Karničar, l’homme qui est descendu de l’Everest en ski, et Glen Plake, l’artiste de ski originaire de l’autre côté de l’Atlantique.

La technologie U-Flex, seule, ne peut bien sûr pas suffire à les encourager aux jeux dans la nature, elle peut pourtant contribuer en tant qu’une des pièces du puzzle.

Cette chute de neige à Portoroz a été créée grâce à Elan. Nous avons mis en place une solution révolutionnaire pour les jeunes skieurs, qui méritaient un tel lancement révolutionnaire.

Avant le début de la saison de ski 2013/14, nous avons introduit la technologie U-Flex lors de l’événement appelé le “Cirque blanc en mer».

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Nous plions au-dessous : les skis Nous plions au-dessus: les chaussures Bien que la souplesse des skis soit tout aussi importante, la vraie révolution s’est passée dans les chaussures développées en collaboration avec Alpina. Avec la technologie U-Flex, les chaussures des modèles Ezyy et Bloom suivent non seulement la flexion naturelle des pieds des enfants avec une partie de la semelle avant mobile, mais aussi la flexion des skis. En même temps, les chaussures sont confortables et maintiennent une température agréable à l’intérieur, ce qui permet le mouvement facile des orteils.

Lors de l’achat de bottes de ski, les parents en général se font du souci du fait que les enfants grandissent vite. Avec ces deux modèles, nous avons résolu ce problème en insérant un contrôle du volume de la semelle intérieure. La façon dont la cartouche est insérée dans la chaussure permet l’utilisation de trois tailles différentes !

Les concepteurs de la marque Elan ont relevé ce défi à leur façon. Ils ont développé un ski beaucoup plus souple que tous les autres skis d’enfants sur le marché. Pour compléter l’ensemble, ils ont en plus inventé les premières chaussures de ski se pliant avec les skis. Cette solution complète qui changera radicalement les débuts en ski des enfants, s’appelle la technologie U-Flex.

Les plus jeunes skieurs, bien sûr, ne se préoccupent pas trop de la façon par laquelle la technologie sur laquelle ils glissent est révolutionnaire. Cependant, l’effet est similaire à celui du passé, quand nous, les adultes, avons arrêté de nous torturer avec des skis sans arceau ou avec un arceau latéral faiblement prononcé. Skier plus facilement, cela génère plus de plaisir et plus d’envie de retourner à la neige, le progrès étant plus facile et plus rapide à obtenir. Plus simple que les premiers pas, comme nous aimons à le dire.

EZYY & BLOOM La première chaussure souple de ski d’pour enfants souple sur le marché pour faciliter l’apprentissage du ski. La même technologie U-Flex a été développée par le Service Recherche et Développement Elan pour les chaussures de ski.

Une solution complète permettant ldes premiers tours simples et faciles pourde nos enfants simples et faciles est ainsi lancée. La nouvelle chaussure de ski avec la technologie U-Flex suit la flexion naturelle du pied et, enau même temps, la flexion du ski, ce qui contribue à l’un apprentissage due ski plus facile.

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La technologie U-Flex est “intégrée” dans une gamme de modèles pour les plus jeunes, le choix étant ainsi adapté à chacun(e). Tous les skis sont 25% plus souples que les petits skis les plus flexibles sur le marché actuel. Les skis sont équipés d’un noyau léger Synflex, une construction Full Power Cap et un profil Early Rise, la spatule et le talon sont légèrement décollés, ce qui tout contribue à un pivotement facile.

Flexing boot

Voici la gamme des modèles. Le RC Race est un mini ski de compétition avec noyau en bois Dual, technologie WaveFlex et graphisme de course. Le Jett est un ski dans l’esprit de compétition. Le Starr, de même technologie, présente un graphisme plus ludique, le Sky a des caractéristiques de conduite identiques, mais est adapté au goût des petites skieuses, tandis que le design du modèle Maxx est plutôt orienté vers le freestyle.

Flexing SKI

Tous ces modèles sont équipés du système Quick Trick, une solution permettant un réglage plus facile de la position des fixations.

Best flex

SÉRIE JUNIOR

Primé La technologie U-Flex a rapidement convaincu les experts. La sélection de l’ISPO Award se déroule dans le cadre de la plus grande foire commerciale de l’industrie du sport. Elan, en tant que seule marque de ski présente, a remporté le Lauréat ISPO d’Or 2014 pour son U-Flex, tandis que le jury du Plus X Award a décerné le prix du «Meilleur produit de l’année 2014» à cette technologie.

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MAXX

Les skieurs plus petits ne sont pas égaux aux grands skieurs. La différence la plus notable concernant l’équipement des jeunes skieurs est probablement la proportion de la longueur de ski couverte par leurs chaussures, y compris les fixations, plus importante que sur les skis adultes. Par conséquent, en suivant le terrain, les skis sont moins flexibles. Même si la technique de l’accroche ne joue pas encore un rôle très important chez les jeunes, vous pouvez imaginer que cela puisse corrompre leur première expérience du ski.

La ligne junior de Elan rapprochera les enfants des pistes de ski. Grace a notre technologie exclusive U-Flex, les skis sont 25% plus souples que n’importe quel autre ski, facilitant ainsi l’apprentissage des plus jeunes.

L’ultra leger noyau Synflex et la construction Full Power Cap avec son rocker Early Rise Rocker permet aux enfants de tourner sans difficulté et d’apprendre en s’amusant.

Skier devient vraiment aussi facile que marcher.

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Le record du tremplin de Planica a été établi en 2005 par le Norvégien Bjørn Einar Romøren, qui a réalisé un vol de 239 mètres de long.

Nous repoussons les limites C’est par un désir de découverte, d’innovation (y compris dans le domaine du sport), l’audace et l’intrépidité que les Slovènes sont guidés pour déplacer les frontières. Lors de longues séances nocturnes aux bougies, les scientifiques et les chercheurs slovènes sont arrivés à des découvertes exceptionnelles.

Le mathématicien Jurij Vega est l’auteur des logarithmes. L’un des cratères de la Lune a été nommé en son honneur. Herman Potočnik Noordung a été excité par l’idée de voyage à travers l’univers. Dans leur empressement à comprendre, ils ne connaissaient pas de frontières. Les athlètes slovènes, les chercheursenthousiaste et autres, eux aussi, ne reconnaissent jamais de limites, seulement les désirs et la motivation. Ressentir, c’est quelque chose de fort, de presque essentiel et très particulier en Slovénie. Dans ce pays, vous pouvez partager le ciel avec les oiseaux, et cela non seulement sur les vols panoramique en planeur, mais directement sur le véritable tremplin de Planica, où les champions de sport sont en compétition chaque année. Peut-être est-ce juste le désir de partager le ciel avec les oiseaux qui a amené en 1933 les ingénieurs Stanko Bloudek et Ivan Rozman à donner forme à l’idée d’un tremplin permettant des sauts de

bien plus de 100 mètres. À cette époque, ce chiffre sortait des limites imaginables.

L’endroit approprié a été trouvé à Planica, dans la vallée du Haut-Save à proximité du centre de Kranjska Gora. Sinon, en Slovénie, les discussions et les articles sur les sauts à ski sont apparus pour la première fois dès 1922 à Bohinj, quand Jože Pogačar a gagné le premier concours avec un record de compétition mesurant neuf mètres. Les deux ingénieurs ont rapidement identifié les pentes escarpées sous les sommets des Poncas comme étant l’endroit optimal pour placer un tremplin et bientôt ils en ont démarré la construction. Depuis lors, Planica est l’endroit des vols à ski les plus longs.

En 1936, le sauteur autrichien Sepp Bradl a survolé la ligne magique de cent mètres avec un résultat final à 101 m. La réputation de Planica se répandit bientôt dans le monde entier, mais il a tout de même fallu attendre l’année 1954 pour organiser la première compétition en Coupe du Monde. Dans l’intervalle, divers matches de qualification ont été organisés, tandis que l’ingénieur Bloudek a fait plusieurs ajustements structurels par rapport à la colline. Surtout après la deuxième guerre mondiale, par laquelle la colline a été dévastée, la géante de Bloudek a nécessité des réparations importantes. Plus tard, des dispositifs du même genre ont été construits ailleurs en Europe et, en Slovénie, le développement en construction des équipements a également 52

progressé. Au milieu des années soixante, les frères Gorišek ont construit un nouveau tremplin à Planica, permettant des vols audelà de 160 mètres. À l’ouverture du tremplin en 1969, accompagnée d’une inauguration spectaculaire, le record du monde a été révisé cinq fois. Actuellement, un centre de sport nordique est en train d’être créé à Planica, dans le cadre duquel un stade de ski de fond ainsi qu’un équipement supplémentaire pour les pistes de ski de fond seront construits à côté des tremplins rénovés. Dans ce contexte, un système de génération de neige artificielle, des remontées mécaniques, un stade d’athlétisme et de football, des pistes cyclables, des sentiers pédestres, un parc du patrimoine culturel, un espace d’information avec un café, ainsi que des services de loisirs et de sport seront fournis.

Oui, nous pouvons le faire!

De nombreuses découvertes scientifiques, des réalisations sportives, une forte volonté de vivre, un engagement important envers le développement durable et la responsabilité envers les générations futures, un respect prononcé pour le vert... démontrent tous que les Slovènes ont des capacités et savent faire. Le zèle, c’est notre vertu. Ainsi, nous dégageons des excédents en sport. Non seulement dans le domaine des résultats sportifs, mais aussi dans le développement du sport, de l’équipement et de l’organisation de grands événements sportifs. Le sport fait partie de l’identité slovène, c’est une partie importante de la marque slovène et de sa couleur nationale, le vert. Le désir de faire du sport en plein air est en chaque Slovène. Le sport nous remplit d’enthousiasme. Nous en sommes des amateurs passionnés. En faisant du sport, nous nous fixons des objectifs tangibles et nous en profitons. Nous passons beaucoup de temps libre en plein air: sur les pistes de ski, les collines, les prés et les forêts, les rivières et leurs rives. La nature fait partie de nous et de nos vies quotidiennes. Elle nous donne de l’élan, nous calme et nous motive. Les activités de plein air constituent la norme de notre qualité de vie. Sans elles,

nous ne pouvons pas nous imaginer une existence équilibrée. Au plan de l’activité sportive, la Slovénie se trouve au sixième rang des pays les plus actifs de l’Union européenne en pourcentage de population engagée dans le sport au moins une fois par semaine. Tandis que la moyenne dans l’Union européenne est de 40 pour cent, en Slovénie ce pourcentage s’élève à 52 pour cent. Une diversité géographique riche et de nombreux événements de loisirs ou de grands événements internationaux de sport, qui ont lieu tout au long de l’année, permettent tous l’engagement sportif des amateurs et autres fans de sport. Bien que nous soyons considérés comme une nation d’individus et d’individualistes, nous savons aussi fonctionner dans le cadre d’une équipe.

Nous sommes probablement l’une des plus petites nations à réussir à se qualifier aux plus grandes compétitions du monde dans tous les grands sports d’équipe: football, hockey, basket-ball, handball, volley-ball... tout en repoussant les limites. Nous sommes capables de descendre en ski d’où personne n’a encore réussi; à grimper sur des sommets où personne auparavant n’a grimpé; à traverser en nageant ce que personne n’a jamais traversé; à dépasser des distances à vélo que les autres ne font pas. Nous ne surmontons pas les lois naturelles et les frontières naturelles, mais les découvrons.

C’est cela l’énergie qu’on sent en Slovénie.

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I feel Slovenia est la marque nationale slovène, avec laquelle le pays se présente aux niveaux international et national. Il n’est pas inhabituel de voir un pays essayer de cette manière d’améliorer sa visibilité à l’étranger et de renforcer ainsi sa position symbolique et son influence sur la scène internationale.

La Slovénie se présente depuis 2007 avec la griffe I feel Slovenia. Elle a été créée avec l’intention d’améliorer la compétitivité du pays dans des domaines variés. Le slogan I feel Slovenia n’est pas aléatoire: la Slovénie ne peut tout simplement pas être présentée à l’aide d’une image, il faut plutôt la sentir et la vivre: le mot, le son, la couleur, le toucher, l’action, l’expérience. La griffe I feel Slovenia est une marque émotionnelle et c’est cela qui la rend différente des autres pays.

L’identité de la marque slovène La marque I FEEL SLOVENIA exprime • Le zèle pour tout ce que nous aimons.

• La Slovénie, c’est différent et on le sent.

• La Slovénie vous encourage à commencer à vous occuper de ce que vous aimez faire.

L’atelier de création d’Elan (Elan Workshop) est la première application en ligne qui permet à tout le monde de créer ses propres skis.

L’atelier de création d’Elan (Elan Workshop) est la première application en ligne qui permet à tout le monde de créer ses propres skis.

Elan travaille de concert avec les jeunes skieurs et a donc élaboré une gamme de skis qu’ils peuvent créer eux-mêmes et qui leur permet de donner vie à leur imagination.

Dans ce cadre, et notamment en collaboration avec les écoles slovènes, les enfants ont déjà créé plusieurs dizaines de milliers de motifs de skis. L’atelier s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adolescents et à leurs parents.

L’entreprise Elan est parfaitement consciente de l’importance de la communication avec ses utilisateurs fidèles, et comme cette action a connu un succès exceptionnel en Slovénie, elle a décidé de l’étendre hors des frontières de notre pays.

La gamme s’appuie entièrement sur l’application en ligne du site internet www. elan-workshop.com, sur lequel les jeunes et leurs parents peuvent créer des modèles de skis uniques qu’Elan fabrique ensuite exclusivement pour eux. Les longueurs disponibles vont de 70 à 150 cm, et les skis de moins de 100 cm de long sont fabriqués selon la technologie primée U-Flex qui donne des skis plus souples et permet ainsi aux enfants de pivoter plus facilement, ce qui accélère l’apprentissage du ski tout en le rendant plus amusant. Il est très facile de créer ses skis, à l’aide des différents thèmes d’illustrations, du grand choix de fonds et d’éléments graphiques, puis ensuite de les visualiser en 3D. Sur demande, Elan peut également fabriquer les skis et les livrer en quelques semaines à domicile, même à l’étranger.

plus d’informations sur

www.elan-workshop.si

54

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Snowtour

finlandais avec camion

gigantesque

Tour d’Hiver européen Elan Sous le slogan “White Elements’ Tour”, une tournée d’hiver aura lieu dans 12 pays européens entre décembre 2014 et mars 2015. Dans deux salles et 25 stations de ski, vous pourrez gratuitement essayer les skis Elan. Vous risquez même une rencontre avez l’un des ambassadeurs d’Elan présents aux tests, parmi d’autres, Christian Mayer, Bojan Križaj et Urška Hrovat. Le plaisir de la neige ne va certainement pas manquer. Sentez l’hiver et rejoignez la tournée d’hiver Elan dans votre station de ski la plus proche.

STATION DE SKI

PAYS

DATE

REMARK

SOELDEN Zoetermeer Grüsch/Danusa MARIBOR Chruwalden AVORIAZ KRANJSKA GORA MERIBEL SCHEFFAU MASELLA Engelberg Gstaad BAQUEIRA BERET SLJEME PASSO TONALE NASSFELD Crans Montana SIERRA NEVADA JASNA FLACHAU Kouty

AUTRICHE PAYS BAS Suisse SLOVÉNIE Suisse FRANCE SLOVÉNIE FRANCE AUTRICHE Espagne Suisse Suisse Espagne CROATIE ITALIE AUTRICHE SWISS Espagne SLOVAQUIE AUTRICHE RÉPUBLIQUE TCHÈQUE SERBIE Espagne ANDORRE

15-16 NOV 22 NOV 13-14 DEC 14 DEC 20 DEC 20-21 DEC 27 DEC 27-28 DEC 28-29 DEC 3 JAN 17-18 JAN 24-25 JAN 24-25 JAN 17 JAN 16-18 JAN 31 JAN 1 FEV 14-15 FEV 15 FEV 15 FEV 13 FEV

glacier en intérieur ouverture de la saison ouverture de la saison ouverture de la saison

KOPAONIK FORMIGAL GRAN VALIRA

test de nuit avec un village igloo avec un village igloo

7-8 MARS 7-8 MARS 14-15 MARS

Rendez-vous sur www.white-elements-tour.com, pour chercher vos lieu et date pour cette expérience hivernale unique.

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La Finlande est un marché scandinave à grand succès. En outre, les Finlandais sont connus pour leurs approches innovatrices aptes à séduire les consommateurs finaux.

Kari Hujakka, directeur de l’entreprise, en est arrivé à l’idée de faire une tournée des stations de ski finlandaises avec un camion. Cependant, ce n’était pas un camion ordinaire, mais une machine gigantesque.

PROTÉGEONS NOTRE TERRAIN DE JEU NATUREL La nature est une dame sage et majestueuse. Elle accueille dans ses bras ceux qui la comprennent et la respectent, et surtout ceux qui acceptent ses règles du jeu.

Sur son terrain, il n’y a pas de place pour la négligence et l’imprudence.

Naturellement, tous les mordus de ski en sont parfaitement conscients. L’aspect de la nature tel que nous le voyons ne va pas de soi. Nous devons donc veiller sur la nature et la préserver pour les générations futures En tant qu’entreprise responsable, nous sommes fiers des efforts que nous avons consentis dans ce sens, et qui se reflètent dans la protection de l’environnement social et naturel. Elan s’applique constamment à conserver une attitude responsable visà-vis de l’environnement, qui se traduit concrètement dans toutes les activités de l’entreprise qui ont un impact sur l’environnement.

L’objectif principal de cette tournée était de présenter aux consommateurs finaux toutes les marques commercialisées, et en même temps de leur permettre d’essayer les nouveaux produits et ainsi de faciliter leur choix.

Depuis 2005, ce Snowtour se déroule chaque année. La tournée a un effet positif sur la visibilité de son entreprise. En distrayant le public avec de la musique, un DJ, une véritable troupe de danse Zumbo, une roue de la Fortune, qui elle-même est devenue une constante et une attraction essentielle surtout pour les enfants qui ainsi peuvent jouer et gagner des prix intéressants.

Nous sommes fiers d’être originaires de Slovénie, l’un des pays les plus « verts » d’Europe.

L’entreprise Elan est certifiée ISO 14001, ce qui atteste sa responsabilité sur le plan de management environnemental. Ce certificat environnemental souligne nos efforts en matière d’efficacité énergétique et de réduction de la consommation de matières premières dans le processus de production.

Cela représente l’une des activités clés qui garantissent la poursuite du développement et la renommée de la marque Elan.

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Si vous vous retrouvez en Finlande en hiver, n’oubliez pas l’équipement de ski nécessaire.

Pour tout le reste, c’est le Snowtour qui s’en occupe!

Où emmener la famille pour un tour de ski afin de terminer la journée satisfait?

Comment me nourrir moi-même et l’enfant en moi, celui qui désire infiniment faire un virage ou deux sur la poudreuse hors-pistes?

Pour mon épouse, c’est la terrasse au soleil qui importe, plus l’éventualité de rencontrer une amie. Ma fille de 5 ans recherche de la compagnie et des pistes plutôt plates et, bien sûr, faire du ski pendant toute la journée, tandis que mon fils aîné, en pleine adolescence, préfère sauter dans le parc et participer à un événement plus ou moins fou avec un peu de “hanging” et “chilling” (Qu’est-ce que cela veut dire, déjà?). Eh bien, qui veut avoir l’air intelligent?

Suite à la recommandation d’un ami, j’ai opté pour le Vogel. “Vous êtes une famille? Oui, super, alors vous avez droit à 15% de réduction sur le forfait journée,” nous informe-t-on tout de suite. Je ne peux pas y croire. Je n’ai rien demandé… Ça pourrait finir bien, me dis-je, la tête déjà pleine de pensées optimistes. Il n’a fallu que 5 minutes pour monter de plus de 100m à 1534m. Là, audessus du brouillard de la vallée, nous prenons d’abord une profonde inspiration. C’est incroyable! Le Triglav, magnifique, toutes les autres montagnes si proches qu’on pourrait les toucher, le petit qui crie, ouah, quelle merveille de parc, ma fille remarque tout de suite le carrousel de neige et me tire dans cette direction, les yeux de ma femme s’allument, quelle belle terrasse ensoleillée…

Devant le tableau d’information, le plan suivant est élaboré. Tout d’abord, nous allons faire un tour ou deux sur la piste familiale nommée Tête de l’aigle pour nous échauffer. Sur le télésiège moderne à quatre places, nous pouvons nous mettre tous ensemble pour aboutir aux prochaines étapes. Jusqu’à maintenant, tout se passe bien, pense-je pendant la montée en télésiège. Quelques instants tranquilles, mais pas plus de 10 secondes, ensuite mon fils remarque la grande tente Red Bull située au-dessous du parc de neige. Un peu plus de coordination sera nécessaire ... Voilà comment nous avons fait. D’abord deux tours tous ensemble, ensuite mon fils s’est inscrit à l’événement Red Bull “Descente en commun”, et on l’a laissé au Parc. Nous visitons ensemble la piste idyllique de Zadnji Vogel et ensuite, bien sûr, nous partons pour acclamer notre filou.

Il s’est bien débrouillé. Il a gagné quelques euros supplémentaires pour rejoindre ses nouveaux amis, avec qui il a fait connaissance lors de la compétition. Ma femme en a assez et jette un coup d’œil vers la terrasse. Ma fille ne montre aucun signe de fatigue, et moi, je suis excité à l’idée de faire un peu de freeride sur et près de la piste Šija. Un nouveau compromis. Ma femme reste sur la terrasse, ma fille va à l’école de ski pour une heure, moi, je vais regarder la Šija, voir si les skis sont vraiment all mountain et, en passant, je prends mon fils au parc pour nous retrouver tous ensemble sur la terrasse du chalet Merjasec pour un déjeuner tardif.

Ragoût de sanglier, gâteau de Bohinj, crêpes ...

Pour finir, mon fils et moi, nous descendons par la piste Žagarjev Graben de 7,5 km vers la vallée. Jusqu’à la voiture, où ma femme et ma fille, toutes les deux super contentes, nous attendent déjà.

En fait, une montagne vraiment parfaite. Une montagne pour tout le monde.

Le Mont Vogel. Comme dans un conte de fées.

Un chef de famille heureux

Vert. Actif. Sain. www.slovenia.si www.slovenia.info

58

Choisissez de bons skis en fonction de vos compétences en ski, votre terrain préféré et votre style. Indépendamment de savoir si votre choix sera un terrain de ski organisé, une poudreuse vierge ou un parc, nous pensons avoir les skis pour vous.

TOURING

terrain destiné aux amateurs à la fois de randonnée et de ski de randonnée; pour des expéditions exigeantes et les circuits de loisir d’un jour.

GROOMED

(PISTES DE SKI ORGANISÉES): les stations de ski pour tout niveau de compétence en ski. Des débutants conquérant leurs premiers virages et skiant à des vitesses inférieures, aux skieurs de classe, skiant en grande dynamique à toute vitesse, plutôt sur terrain escarpé.

ALL MOUNTAIN

(PISTES POLYVALENTES): terrain destiné aux skieurs de tous niveaux de compétence en ski, utilisant des stations organisées ou hors-pistes.

60

PARK AND PIPE

POWDER

pour amateurs de freeski, qui font des trucs dans les parcs à neige et les gouttières.

pour les amateurs de ski hors-pistes sur la poudreuse vierge.

61

RACE

ALL MOUNTAIN GSX Fusion

Ripstick Fusion

SLX Fusion

SL Fusion

AMPHIBIO 82 XTi Fusion

AMPHIBIO 14 Fusion

AMPHIBIO 88 XTi Fusion

AMPHIBIO 12 Fusion

AMPHIBIO 78ti Fusion

AMPHIBIO 78 Fusion

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

Amphibio

Powerspine, RST Sidewall, Laminated Woodcore, Dual Ti 114/70/99 170(16.8), 176(17.8), 182(19.8), 186(21)

Amphibio

Powerspine, RST Sidewall, Laminated Woodcore, Dual Ti, 114/70/99 170(16.8), 176(17.8), 182(19.8), 186(21)

Amphibio

Powerspine, RST Sidewall, Laminated Woodcore, Dual Ti, 120/69/103; 122/69/104; 123/69/107; 124/69/107

LONGUEURS/RAYONS

155(11.7), 160(12), 165(12.4), 170(13)

Amphibio

Powerspine, RST Sidewall, Laminated Woodcore, Mono Ti 120/69/103; 122/69/104; 123/69/107; 124/69/107

LONGUEURS/RAYONS

155(11.7), 160(12), 165(12.4), 170(13)

Amphibio

Amphibio

WaveFlex™, SST sidewall, Force Woodcore, XTi

Amphibio

WaveFlex™, RST sidewall, Force Woodcore, Dual Ti

28/82/109

WaveFlex™, SST sidewall, Force Woodcore, XTi

125/74/104

160(14.0), 168(15.7), 176(17.4), 182(18.4)

Amphibio

136/88/116

152 (11.3), 160 (12.7), 168 (14.1), 176 (15.7)

WaveFlex™, RST sidewall, Force Woodcore, Mono Ti

WaveFlex™, RST sidewall, Power Woodcore, Mono Ti

125/74/104

170 (15.5), 178 (17.2), 186 (19.0)

Amphibio

127/78/107

152 (11.3), 160 (12.7), 168 (14.1), 176 (15.7)

160 (13.3), 168 (14.9), 176 (16.5), 182 (17.7)

Amphibio

WaveFlex™, RST sidewall, Power Woodcore, Lithium 127/78/107 152(11.9), 160(13.3), 168(14.9), 176(16.5)

2014 / 2015

BIG MOUNTAIN SPECTRUM 115 ALU

SPECTRUM 105 ALU

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

SPECTRUM 95 ALU CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

Amphibio

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

ALUblade, SST sidewall, Laminated Woodcore

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

ALUblade, SST sidewall, Laminated Woodcore LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

145/115/130

142/105/120

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

173(16.5), 180(18.1), 187(20.3)

Amphibio

SPECTRUM 105

Amphibio

185(20.4), 193(23.4)

FREEski

ALL MOUNTAIN

ALUblade, SST sidewall, Laminated Woodcore 136/95/111

LONGUEURS/RAYONS

173(15.8), 180(17.5), 187(19.1)

Amphibio

SST sidewall, Laminated Woodcore, Fibreglass 136/95/111

LONGUEURS/RAYONS

173(16.5), 180(18.1), 187(20.3)

SPECTRUM 95

SPECTRUM 85

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

Amphibio

SST sidewall, Laminated Woodcore, Fibreglass LIGNES DE COTE

136/95/111

LONGUEURS/RAYONS

173(15.8), 180(17.5), 187(19.1)

Amphibio

PST sidewall, Power Woodcore, Fibreglass LIGNES DE COTE

127/85/110

LONGUEURS/RAYONS

170(15.0), 176(16.3), 182(17.6)

Morpheo 10 Ti Orange Fusion

Morpheo 8 Green QT

Morpheo 6 Green QT

Morpheo 6 RED QT

Morpheo 4 Green PLATE

Morpheo 4 RED PLATE

Boomerang TBT

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

Parabolic Rocker

Parabolic Rocker

Parabolic Rocker

Parabolic Rocker

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

WaveFlex™, PST sidewall, Dual Woodcore, Mono Ti 125/76/104

LONGUEURS/RAYONS

152(12.0), 160(13.5), 168(15.1), 176(16.7)

WaveFlex™, PST sidewall, Dual Woodcore, Fibreglass 125/76/104

LONGUEURS/RAYONS

152(12.0), 160(13.5), 168(15.1), 176(16.7)

WaveFlex™, Full Power Cap, Dual Woodcore, Fibreglass

WaveFlex™, Full Power Cap, Dual Woodcore, Fibreglass

125/76/103

125/76/103

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

152(12.3), 160(13.9), 168(15.8), 176(17.2)

152(12.3), 160(13.9), 168(15.8), 176(17.2)

Sling Shot TBT CONSTRUCTION

TBT

TECHNOLOGIE

Monoblock, Laminated Woodcore, Fibreglass LIGNES DE COTE

115/85/112

LONGUEURS/RAYONS

171(17)

LONGUEURS/RAYONS

145(12.3), 155(13.8), 165(16,1), 175(18,4)

106/80/102, 108/80.5/103, 110/81/105, 112/81.5/107, 114/82/109 LONGUEURS/RAYONS

105(6.8), 115(8.2), 125(9.6), 135(10.9), 145(12.3)

LIGNES DE COTE

106/80/102, 108/80.5/103, 110/81/105, 112/81.5/107, 114/82/109 LONGUEURS/RAYONS

105(6.8), 115(8.2), 125(9.6), 135(10.9), 145(12.3)

LIGNES DE COTE

125/95/112; 126/96/113; 127/97/114; 128/98/115

LONGUEURS/RAYONS

163(20/18), 170(22/20), 177(23.5/21.5), 184(24.5/22.5)

Mountain Rocker

TECHNOLOGIE

Bridge technology, PST Sidewall, Laminated Woodcore, Fibreglass LIGNES DE COTE

126/86/112; 126/87/112; 126/88/112

LONGUEURS/RAYONS

170(16.0), 177(18.0), 184(21) POIDS

1450g ± 20g

POIDS

Delight QT

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

Early Rise Rocker

TECHNOLOGIE

WaveLight, HSS Sidewall, Dualite Woodcore, Fibreglass LIGNES DE COTE

124/75/104

LONGUEURS/RAYONS

140(9.6), 146(10.6), 152(11.6), 158(12.7)

Mountain Rocker

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

Bridge technology, Dual Radius, Monoblock, Laminated Woodcore, Fibreglass LIGNES DE COTE

109/77/98; 109/78/98*; 109/79/99**; 110/80/100***

118/78/106; 120/80/108*

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LONGUEURS/RAYONS

134/86/114; 136/88/116

LIGNES DE COTE

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

156(22/19), 163(23.6/19.5), 170(24.5/20.1), 177(26.2/21.8)

Mountain Rocker

TECHNOLOGIE

Monoblock, Laminated Woodcore, Fibreglass LIGNES DE COTE

154(13.2), 162(14.9), 170(16.7)*, 178(18.5)*

Early Rise Rocker

TECHNOLOGIE

WaveLight, Trulite Woodcore,

LIGNES DE COTE

126/76/103

LONGUEURS/RAYONS

140(9.5), 146(10.5), 152(11.5), 158(12.6), 166(14.2)

Black Magic QT CONSTRUCTION

Early Rise Rocker

TECHNOLOGIE

WaveFlex™, Monoblock, Dualite Woodcore, Fibreglass LIGNES DE COTE

119/72/100

LONGUEURS/RAYONS

140(10.0), 146(11.0), 152(12.1), 158(13.2)

Zest QT

Snow QT

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

Parabolic Rocker

TECHNOLOGIE

WaveFlex™, Full Power Cap, Dualite Woodcore, Fibreglass LIGNES DE COTE

125/76/103

LONGUEURS/RAYONS

140(10.2), 146(11.3), 152(12.3), 158(13.9)

62

Early Rise Rocker

TECHNOLOGIE

Amphibio

Amphibio

Powerspine, RST Sidewall, Laminated Woodcore, Mono Ti

WaveFlex , SST sidewall, Trulite Woodcore, Mono Ti ™

LIGNES DE COTE

161(27.6)

119/69/102; 120/69/103; 122/69/104; 123/69/107

POIDS

LONGUEURS/RAYONS

730g ± 20g

150(11), 155(11.7), 160(12), 165(12.4)

152(11.9), 158(13.5), 168(15.5)

Amphibio

WaveFlex™, RST sidewall, Trulite Woodcore, Mono Ti 125/74/104 152(11.3), 158(12.7), 166(14.1)

Amphibio

WaveFlex™, RST sidewall, Dualite Woodcore, Lithium 127/78/107 152(11.9), 158(13.3), 166(14.9)

1140g ± 40g

Twilight 76 QT/flat CONSTRUCTION

Early Rise Rocker

JUNIOR SERIES Twilight 84 QT/flat CONSTRUCTION

Early Rise Rocker

Twilight 90 QT/flat CONSTRUCTION

Early Rise Rocker

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

140(9.7), 146(10.7), 152(12.2), 158(13.7)

89/66/80

1340g ± 40g

Express, Full Power Cap, Monolite, Fibreglass 115/70/100

Conventional

TECHNOLOGIE

POIDS

W STUDIO TWILIGHT

Ilumina QT

166(14.9), 171(16.1), 176(17.3), 181(18.5)

POIDS

1450g ± 40g

W STUDIO ALL MOUNTAIN

180(21/19), 190(23/21)

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

LIGNES DE COTE

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

114/82/109, 115/83/110, 116/84/111, 117/85/112

138/119/138; 140/120/140

Bridge Technology, Monoblock, Laminated Woodcore, Carbon

TECHNOLOGIE

LIGNES DE COTE

144(10.7), 152(12.2), 160(13.7), 168(15.3)

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

Bridge technology, Dual Radius, Monoblock, Laminated Woodcore, Fibreglass

LONGUEURS/RAYONS

119/85/111; 120/86/112; 121/87/113; 122/88/114

CONSTRUCTION

TRIGLAV

CONSTRUCTION

TECHNOLOGIE

144(10.7), 152(12.2), 160(13.7), 168(15.3)

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

CONSTRUCTION

KARAKORUM

CONSTRUCTION

Full Power Cap, Synflex, Fibreglass

LONGUEURS/RAYONS

114/70/100

SST sidewall, Laminated Woodcore, Fibreglass

CONSTRUCTION

ALASKA PRO

CONSTRUCTION

Full Power Cap, Synflex, Fibreglass

114/70/100

Symmetrical Twin Tip, SST Sidewall, Laminated Woodcore, Fibreglass

INSPIRE Fusion

LHOTSE

CONSTRUCTION

Full Power Cap, Dual Woodcore, Fibreglass

LIGNES DE COTE

TECHNOLOGIE

Insomnia Fusion

HIMALAYA

CONSTRUCTION

Mountain Rocker

LIGNES DE COTE

Express, Full Power Cap, Comprex Woodcore, Fibreglass

Interra Fusion

Petite

CONSTRUCTION

Early Rise Rocker

TECHNOLOGIE

Express, Full Power Cap, Comprex Woodcore, Fibreglass

TBT

TECHNOLOGIE

Speed Magic Fusion

Pinball Pro

CONSTRUCTION

Early Rise Rocker

TECHNOLOGIE

TBT

W STUDIO ALL MOUNTAIN

Pinball Jib Rocker

Early Rise Rocker

TOURING

FREEski

Early Rise Rocker

Puzzle TBT CONSTRUCTION

WaveLight, Trulite Woodcore,

126/76/103 140(9.5), 146(10.5), 152(11.5), 158(12.6), 166(14.2)

WaveLight, Trulite Woodcore,

128/84/108 150(11.3), 159(13.0), 168(15.3)

WaveLight, Trulite Woodcore,

129/90/114 155(12.5), 164(14.3), 173(16.7)

RC Race QT

JETT QT

STARR QT

SKY QT

MAXX QT

PROFILE

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

TECHNOLOGIE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LIGNES DE COTE

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

LONGUEURS/RAYONS

Conventional WaveFlex , Full Power Cap, Dual Woodcore, Fibreglass ™

114/70/98, 114/70,5/99, 115/71/100, 116/71,5/101, 117/72/102, LONGUEURS/RAYONS

110(6.2), 120(7.5), 130(8.9), 140(10.3), 150(11.9)

Early Rise Rocker

U-Flex technology, Full Power Cap, Synflex, Fibreglass 101/69/90, 105/67/93*; 109/67/95**

Early Rise Rocker U-Flex technology, Full Power Cap, Synflex, Fibreglass 101/69/90, 105/67/93*; 109/67/95**

70(2.5), 80(3.5), 90(64.8), 100(6.2), 110(7.0)*, 120(8.6)*, 130(9.4)**, 140(11.2)**, 150(13.1)**

63

70(2.5), 80(3.5), 90(64.8), 100(6.2), 110(7.0)*, 120(8.6)*, 130(9.4)**, 140(11.2)**, 150(13.1)**

Early Rise Rocker

U-Flex technology, Full Power Cap, Synflex, Fibreglass 101/69/90, 105/67/93*; 109/67/95**

70(2.5), 80(3.5), 90(64.8), 100(6.2), 110(7.0)*, 120(8.6)*, 130(9.4)**, 140(11.2)**, 150(13.1)**

Early Rise Rocker U-Flex technology, Full Power Cap, Synflex, Fibreglass 101/69/90, 105/67/93*; 109/67/95**

70(2.5), 80(3.5), 90(64.8), 100(6.2), 110(7.0)*, 120(8.6)*, 130(9.4)**, 140(11.2)**, 150(13.1)**

FREESTYLE

ALL MOUNTAIN INVERSE

EL GRANDE

longueurs:

Longueurs:

TECHNOLOGIE:

TECHNOLOGIE:

ELEMENT

AERO

Longueurs:

Longueurs:

159,163,167, 171

151,155,159

Omega Sidecut

DG Top Omega Sidecut

147,151,155

155,159,163, 167,171

TECHNOLOGIE:

Chromo tech

TECHNOLOGIE:

CIPHER

RAM

Longueurs:

Longueurs:

TECHNOLOGIE:

TECHNOLOGIE:

PRODIGY

ERAGON

Longueurs:

Longueurs:

HyperCamber

149,153,157,161

152,155,157,159

All Terrain Rocker

TruTwin HyperCamber

144,148,152, 156,160

148,152,156 TECHNOLOGIE:

Jib Rocker

TECHNOLOGIE:

POPROCKER

AURORA

Longueurs:

Longueurs:

TECHNOLOGIE:

TECHNOLOGIE:

HyperCamber

138,143,148,153

152,156,159

All Terrain Rocker

TruTwin

ALTROCKER

Junior

Longueurs:

146,152,156,160

PRODIGY MINI

TECHNOLOGIE:

TruTwin All Terrain Rocker

Longueurs:

95,105,115, 125,135,145 TECHNOLOGIE:

HotRocker

LIRA Longueurs:

140,146,152 TECHNOLOGIE:

Chromo tech

LEELOO Longueurs:

138,142,146, 150,154 TECHNOLOGIE:

Jib Rocker

64

65

Première main

Davo Karničar

Agréablement fatigué, sur un des petits marchés d’Huaraz au Pérou, je suis en train de recréer le ski qui, un jour avant, m’a tout simplement donné raison. Il me parait difficile de le dire autrement: Je skie, donc je suis!

Tocllaraju, un sommet de la Cordilera Blanca de 6032m m’a offert 1100 mètres d’altitude avec des conditions de neige superbes sur sa crête nord-ouest. C’était dur, mais pas trop.

Il y avait des fissures glaciaires, mais elles ont tenu. Une pente de 60 degrés, mais les skis me supportaient. Les craintes génèrent plus de soulagement et de joie après une descente en ski réussie, une bonne tolérance à l’altitude et une faible dose de solitude!

Même il y a trois décennies, je pensais la même chose: faire du ski dans les montagnes, c’est une activité pour solitaires. En skiant, nous ne sommes protégés par personne de l’autre côté de la corde, il faut faire entièrement confiance à ses propres capacités et, plus encore, dans le bien-fondé d’une décision d’aller quelque part faire du ski.

Je suis sûr que ce sont précisément notre décision et notre choix de destination qui sont la pierre angulaire de la sécurité du ski de randonnée extrême. L’autocritique, bien sûr, ne fait pas de mal, tandis qu’un objectif trop facile n’apporte aucune satisfaction.

Ainsi, cette combinaison de circonstances et d’aspirations me fait apprendre à nouveau la solitude, le bon rythme et la nature des décisions appropriées.

J’aime vraiment le ski et les montagnes. Dans ma vie, c’est l’environnement et l’activité les plus proches de moi ! Tout le reste n’est qu’une approximation de l’honnêteté, la loyauté, l’intégrité, la rigueur, la bonté, le pardon, l’amour.

En montant sur les montagnes, en descendant en ski, il n’y a tout simplement pas de place pour les préoccupations d’avoir une présentation agréable, parler dans les cercles, les tactiques, l’intrigue, le lobbying, le look, pas de virtualité: il n’y a qu’une réalité décisive et moi!

Puisque mon père était instructeur de ski et ma mère amatrice de ski, j’ai eu le bonheur de faire mes premiers mètres en ski à l’âge de trois ans. C’est pourquoi ma trace de ski est longue de cinquante ans. La base et le fondement des compétences en ski a été et demeure une position détendue sur les skis. Tandis que la période de ski alpin de compétition servait d’épices, la les examens d’instructeur et d’entraîneur, la fusion de l’alpinisme et du ski ont été en quelque sorte la cerise sur le gâteau. Et le ski est mon activité préférée, quand je ne me retrouve pas sur les pistes avec des enfants !

La technique de ski: il y en a déjà tellemen eu... Le virage le plus sûr, que ce soit pour un débutant en ski ou un extrémiste sur un sommet de huit mille mètres glacé, c’est un virage façon lame de chasse-neige ! Cela je le maîtrise bien, même quand, à condition d’une structure de neige favorable, je mesure

une pente de 65 degrés. Croyez-le, ce type de tour nous maintient en vie! Il ne s’agit pas du jeu des coïncidences mais bien d’un contrôle constant et discipliné sur le décalage latéral des skis!

Quelques blessures et devoirs ont provoqué ce sentiment de réjouissance particulière de faire du ski sur le Tocllaraju, de caresser les pentes du milieu et inférieures avec mon épouse Petra.

Avec elle, qui seule connaît les dimensions de la peur, des attentes, de l’incertitude ainsi que de la volonté, de la motivation et des objectifs pour l’avenir ... L’un d’eux est d’améliorer au jour le jour mon état de préparation et de faire face à la deuxième plus haute montagne du monde, le K2.

GRAND

Inch allah: et oui, puisque si les dieux en décident autrement ... Néanmoins, nous continuons à skier, et surtout, à nous amuser.

Bonne chance!

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Davo Karničar Huaraz (Pérou): le 06/06/2014

1x

Logement pour un week-end dans la station de Vogel, Slovénie: Logement et forfaits inclus (2 adultes et 2 enfants)

3x

Le concours se déroule du 15 66

1x

ski Elan, 1x

planche à neige Elan,

3x

sac à dos Elan,

octobre 2014 jusqu’au 15 janvier 2015.

67

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