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Horecajournal n° 108 - juillet-août 2019

N° 108 - juillet-août 2019 10 numéros par an TIRAGE: 9.000 E.R. Thierry Neyens Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 Bruxelles www.horecawallonie.be P902003

HORECAACTUALITES

Inspection sociale : comment s’y préparer au mieux ? Le 6 juillet dernier, des « contrôles sociaux éclairs » étaient annoncés, dans le secteur Horeca, par les services d’inspection du Service d’Information et de Recherche Sociale (SIRS). Dans une démarche proactive d’information et de prévention, la Fédération HoReCa Wallonie avait, dès lors, organisé deux séances d’information, les 13 mai et 24 juin 2019, dans les régions namuroise et carolorégienne. La première bénéficia de l’intervention efficace et pointilleuse de Lise-Ange Traufler, coordinatrice du SIRS, tandis que la seconde fut dirigée, de mains de maître, par Geneviève Bossu, Responsable juridique de la Fédération HoReCa Wallonie. Lors de leurs présentations, les orateurs du jour ont dévoilé, en toute transparence, les coulisses d’une inspection sociale en mettant en avant les éléments essentiels pour être en parfaite conformité avec la législation sociale.

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ôt ou tard, la plupart des entreprises sont confrontées à une visite de l’inspection sociale. S’y préparer ne peut donc pas faire de tort. Lors d’un contrôle, les services d'inspection sociale vérifient si les établissements appliquent la législation sociale à la lettre. Ils sont en charge de détecter des infractions éventuelles, sanctionnées administrativement et pénalement. En pratique, les entrepreneurs Horeca sont principalement confrontés aux services d’inspection suivants : le Contrôle des Lois sociales, l’Inspection sociale de l’Office National de Sécurité sociale et l’inspection de l’Office National de l’Emploi.

Se préparer à une inspection Lors d'une visite de l’inspection sociale, vous devez pouvoir présenter toute une série de documents à la fois corrects, à jour et conformes à la législation. Certains documents doivent toujours se situer dans un endroit accessible. Le contrôleur doit, en effet, pouvoir les consulter aisément à tout moment, même si vous êtes vous-même absent. En cas de visite planifiée, vous avez également reçu un courrier vous spécifiant tous les documents à tenir à disposition de l’inspecteur. Veillez donc à bien les préparer. Néanmoins, comme le mentionne

Lise-Ange Traufler, une des meilleures façons d’être prêt en cas d’inspection sociale est d’avoir parcouru, avec attention, la checklist de contrôle, disponible sur le site du SIRS : https://www.sirs. belgique.be/fr/check-lists-controle. Effectivement, certains documents sont repris, de manière standard, sur la liste de contrôle des inspecteurs. Vous y retrouverez, notamment, les points d’attention suivants : - Tous les travailleurs doivent être inscrits au niveau de la Dimona. Qu’il s’agisse d’apprenti, d’étudiant, de flexi-job, d’occasionnel, etc., toutes les personnes occupées au travail doivent y figurer ! Pour votre facilité, vous pouvez consulter toutes les Dimona effectuées sur le site www.socialsecurity.be. - Le règlement de travail doit être disponible ou en cours de validation (dans le cas où il n’est pas encore finalisé) dès l’entrée d’un travailleur. - Les contrats de vos collaborateurs constituent également un point d’attention. L’inspecteur vérifie les horaires et les conditions de travail à la loupe et examine ensuite si les documents correspondent bien à la réalité. Un contrat écrit est indispensable pour tout travailleur à Contrat à Durée Déterminée (CDD), temps partiel, étudiant, occasionnel,

flexi-job, intérim. Dans la réalité, surtout en ce qui concerne le secteur Horeca, les horaires et les conditions de travail différents sont fréquents pour les travailleurs à temps partiel. - Vous devez souscrire à une police d’assurance « accident du travail » afin de couvrir tous risques éventuels pouvant survenir à vos travailleurs. - Si un de vos travailleurs a droit à un complément de chômage, vous devez délivrer les documents de chômage opportuns. « Effectivement, si vous ne les donnez pas, votre travailleur ne peut être en ordre. Par contre, si celui-ci n’a pas fait le nécessaire mais qu’il a les documents en main, il s’agit de sa seule responsabilité », nous révèle Lise-Ange Traufler. Enfin, n’oubliez pas d’avertir vos collaborateurs sur ce qu’ils doivent faire en cas de contrôle. En effet, l'inspection sociale a le droit de poser, à vous et à vos employés, un certain nombre de questions.

Au cours de l’inspection Lise-Ange Traufler nous signale qu’il est préférable de coopérer autant que possible avec l’inspecteur. « En cas de contrôle, on a toujours une réaction de stress même si on est en ordre. Toutefois, le calme de l’un va implémenter le calme de l’autre », nous confie-t-elle.

Il faut répondre à chaque question de façon claire et concise, sans pour autant fournir des informations non demandées. Vous ne pouvez pas entraver une visite intentionnellement car cela peut être considéré comme une infraction et peut être sanctionné. De plus, lorsque des informations concrètes et précises vous sont demandées, vous pouvez solliciter un délai supplémentaire pour réunir ces renseignements ou les faire vérifier par votre secrétariat social.

Après l’inspection : quelles conséquences ? L’inspecteur possède une grande autonomie, nommée pouvoir d’appréciation, s’il constate des irrégularités lors de son passage. En fonction des infractions soulevées, celui-ci tiendra compte de la gravité de l’infraction, de l’intention frauduleuse ou non, d’un cas de récidive ou encore de votre bonne foi. Le contrôleur peut donc décider lui-même, tout en se conformant au cadre légal, soit de donner un avertissement et de fixer un délai pour régulariser l’infraction, soit de dresser un procès-verbal. Par exemple, l’impact de l’absence d’affichage ou d’affichage incomplet (publicité des horaires à temps partiel), dont le délai de prescription est de 3 ans, peut être porté à 7 ans s’il y a manœuvres frauduleuses ou déclarations fausses ou sciemment incomplètes. Une erreur peut, dès lors, vous coûter cher !

Le secteur Horeca, une cible ? A l’heure actuelle, les inspecteurs sociaux constatent encore beaucoup d’infractions dans l’Horeca. « Il s’agit d’un des secteurs où les statistiques indiquent un pourcentage élevé d’infractions commises, raison pour laquelle ce secteur mérite toute notre attention », nous confie Lise-Ange Traufler. « Différents problèmes surviennent, de manière récurrente, chez ces employeurs. Par exemple,

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des irrégularités au niveau des temps partiels, des affichages absents ou placés au mauvais endroit, un registre de dérogations non effectué, etc. Il faut savoir que le fait de ne pas tenir à jour ce type de document (de dérogation) a les mêmes conséquences que de ne pas faire d’affichage du tout. Cela signifie donc que le travailleur sera considéré comme ayant été à temps plein durant sa période d’occupation ». A méditer donc…

Etes-vous prêts ? En résumé, voici quelques conseils à tenir à l’œil en cas de visite, planifiée ou non, des services d’inspection sociale : - Constituez un dossier reprenant les documents les plus importants pouvant être demandés. - Evoquez avec vos collaborateurs comment se déroule une inspection. - Au besoin, informez votre secrétariat social dès réception d’un courrier annonçant la visite de l’inspection. - Collaborez le plus possible, sans donner d’informations inutiles. - Demandez toujours une liste de points à améliorer après le contrôle. - Un problème a été constaté ? Trouvez une solution le plus rapidement possible. - Conservez les données de contact de l’inspecteur pour d’éventuelles futures questions. Vous l’aurez compris, les services d’Inspection des lois sociales ont pour mission de veiller au respect de la réglementation du travail au sein de toutes les entreprises. Ils se présenteront donc chez vous, tôt ou tard. Dans cette optique, la Fédération HoReCa Wallonie vous informe au mieux afin d’anticiper tout contrôle social. Plus d’informations : info@ horecawallonie.be. R.H.


Dans cet

Horecajournal

Find your place, un an après. 

Bienvenue aux chiens d'assistance.

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Thierry Neyens Président Fédération HoReCa Wallonie

HORECAACTUALITES

Editorial

Sous le signe des festivals d’été… Ces dernières années, l’arrivée de l’été coïncide avec le lancement de la « période des festivals » en tous genres, dont l’ampleur ne cesse de croître. En Wallonie aussi, une multitude de petits festivals côtoient les plus grands comme le Festival de Dour, les Ardentes à Liège, les Francofolies de Spa, le festival Esperanzah à l'abbaye de Floreffe, le Festival International des Arts de la Rue de Chassepierre, le festival Sambre en fête à l’abbaye d’Aulne, etc. Ce phénomène festivalier estival connaît un succès de plus en plus grandissant auprès du public. Ces manifestations, autrefois qualifiées d’occasionnelles, rythment aujourd’hui notre quotidien tout au long de l’année : des festivals durant la période estivale, des marches gourmandes pendant la saison automnale et l’émergence des marchés de Noël lors de la période hivernale. Mais ces manifestations devenues récurrentes ne représentent-elles pas une réelle concurrence déloyale par rapport à notre secteur ? Poser la question, c’est déjà y répondre car force est de constater qu’un sentiment d’injustice grandissant se développe parmi les entrepreneurs Horeca. Alors sentiment légitime ? La Fédération HoReCa Wallonie souligne le fait qu’au moment des périodes les plus lucratives de l’année, notre secteur souffre d’une concurrence accrue… La multiplicité de ces évènements ne profite pas directement ni suffisamment au secteur. Toutes ces manifestations temporaires font, de facto, de l’ombre à notre secteur, qui pourtant devrait comptabiliser de meilleures recettes lors de ces périodes. La Fédération HoReCa Wallonie est consciente que de multiples mouvements associatifs « sans but lucratif » profitent de ces événements saisonniers pour réaliser quelques bénéfices, leur permettant de mettre en œuvre leurs objectifs sociaux statutaires. Néanmoins, notre secteur aimerait se battre à armes égales… En effet, avec la nouvelle réforme du Code des Sociétés et des Associations, le caractère occasionnel et « sans but lucratif » de ces événements organisés par le monde associatif disparaîtra. Autrement dit, ces événements pourront, demain, se répéter indéfiniment dans le temps, tout en poursuivant un but clairement lucratif. Face à cette évolution importante, notre secteur aspire donc à une application d’exigences sociales, fiscales et environnementales identiques pour tous. Au niveau environnemental, certaines mesures ont été prises pour que ces manifestations remplissent un cahier des charges plus soucieux d’une réduction des nuisances environnementales. Mais cela n’est généralement valable que pour les grands festivals… D’un point de vue social, les festivals emploient majoritairement de la main d’œuvre dite « bénévole ». Mais en raison de leur nature occasionnelle, il est difficile d’effectuer des contrôles sociaux sur place. Rares sont donc les organisateurs qui se font contrôler. Enfin, au niveau fiscal, les associations sans but lucratif bénéficient d’un régime taxatoire particulier plus favorable pour leurs manifestations occasionnelles. Demain, la possibilité d’organiser des événements récurrents et lucratifs, quand elles le désirent, leur permettra d’augmenter leurs chiffres d’affaires de manière considérable... Par souci d’équité et de régulation du marché, nul doute que tout cela nécessitera une révision objective des différents régimes taxatoires applicables respectivement aux sociétés et aux associations. En conséquence, les services publics seront amenés à prendre également leurs responsabilités. Rappelons, par ailleurs, que la plupart de ces manifestations et festivals saisonniers bénéficient généralement de soutiens financiers et organisationnels publics importants, surtout au niveau communal. La Fédération HoReCa Wallonie plaide donc pour que les Communes collaborent étroitement avec notre secteur, en menant des réflexions conjointes afin de préserver le dynamisme économique de chacun des secteurs. Mais à l’heure actuelle, trop rares sont les Communes qui, avant de délivrer des permis d’autorisation pour ces événements, consultent au préalable notre secteur professionnel. Il est temps que cela change.

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La Fédération HoReCa Wallonie et la Fédération des Campings de Wallonie

unissent leur force La Fédération des Campings de Wallonie qui est l’association professionnelle du secteur de l’hôtellerie de plein air en Wallonie, travaillera désormais en collaboration avec la Fédération HoReCa Wallonie. Cette collaboration a été officiellement signée ce jeudi 13 juin, en présence de Daniella Berkes, Présidente de la Fédération des Campings de Wallonie et de Thierry Neyens, Président de la Fédération HoReCa Wallonie. Ce partenariat entre la Fédération HoReCa Wallonie et la Fédération des Campings de Wallonie prévoit une coopération structurelle, tout en respectant l’individualité, l’indépendance et les spécificités de chacune. Elles collaboreront donc, toutes deux, à toutes initiatives en vue de développer la professionnalisation dans le secteur de l’hôtellerie de plein air, qui est une composante spécifique du champ de compétences de la Commission paritaire de l’Industrie hôtelière (CP 302).

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ondée en 2003, la Fédération des Campings de Wallonie a toujours eu pour objectif de défendre et de représenter les intérêts spécifiques des exploitants de camping. La Fédération HoReCa Wallonie, quant à elle, sollicite, protège et défend les préoccupations des professionnels du secteur HoReCa, (CP302), dont l’hôtellerie de plein air fait partie intégrante. Pour mener à bien ses tâches et donner plus de soutien au secteur, la Fédération des Campings de

Wallonie a donc décidé de s’allier à la Fédération HoReCa Wallonie, forte de sa large expérience et de ses activités de lobbying plus importantes. Pour Daniella Berkes, Présidente de la Fédération des Campings de Wallonie, « le soutien de la Fédération HoReCa Wallonie constitue un support non négligeable pour la pérennité du secteur, tant d’un point de vue juridique, que pour l’accompagnement de dossiers. En concertation avec la Fédération HoReCa Wallonie, nous pourrons ainsi professionnaliser le secteur, notamment en mettant en place des formations adaptées aux besoins réels de nos gestionnaires. Les axes prioritairement abordés concerneront la mise en conformité des infrastructures en accord avec la législation, l’évaluation de leurs besoins en accord avec de nouveaux concepts d’accueil et d’hébergement ainsi que la sensibilisation et la formation de nos acteurs de terrain à la formation de leur personnel. Ceci, afin de pouvoir bénéficier du soutien des autorités dans l’accompagnement de projets ».

Pour sa part, la Fédération HoReCa Wallonie prévoit, entre autres, la création d’une section professionnelle afin de suivre les intérêts et les préoccupations du secteur de l’hôtellerie de plein air. « Notre Fédération devra maintenant intégrer la représentation et la défense des intérêts des exploitants de camping à tous les niveaux de pouvoir. Notre but est de représenter et de maintenir la spécificité de ce secteur d’activités dans la grande diversité du secteur HoReCa » a déclaré Thierry Neyens, Président de la Fédération HoReCa Wallonie. R.H.


Quand et comment puis-je résilier mon contrat d'assistance. 

La 20ème saison estivale du café Ruelle.

Chez la Grande. 

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HORECAACTUALITES ACTUALITES

Les régimes « sans »

(sans alcool, sans gluten, sans viande, sans additif, sans gaspillage, …) :

comment réagir en tant que restaurateur ? variétés d’arbres, d’arbustes et de fleurs représente un atout pour une telle culture. La permaculture permet de produire en quantité importante une large diversité de produits, sans aucun engrais ni pesticides. Cette méthode s’avère novatrice et va au-delà d’une production bio. Ce restaurateur, qui souhaite également jouer sur la transparence, n’hésite pas à communiquer sur les réseaux sociaux et à dévoiler ainsi les coulisses de son établissement. Les clients participent donc à la vie du restaurant. Le chef, toujours créatif et dynamique, nous confie d’ailleurs avoir un nouveau projet, sans nous en dire plus !

Ces dernières années, nous constatons un intérêt grandissant pour les produits sains et végétaux. Les consommateurs en quête de vérité, d’authenticité et de transparence sont de plus en plus attentifs à ce qu’ils mangent, attendent un bienfait des aliments qu’ils consomment et sont de plus en plus sensibilisés aux problématiques environnementales. L’attente d’une transparence en matière d’origine des produits, de labels de qualité, de la transformation d’un produit est omniprésente. Ces mouvements, qui naissent généralement dans les zones urbaines et qui y sont d’ailleurs toujours mieux suivis, commencent à prendre une part importante dans les choix de consommation des habitants des communes rurales. Nous sommes face à une réelle mutation du rapport entre le consommateur et le restaurateur. Désormais, les plats servis ne doivent plus seulement être bons sur le plan gustatif mais ils doivent également être bons pour la planète. A cela s’ajoutent les nouvelles réglementations qui entrent en vigueur (les biocides, le tri des déchets, etc.).

franchir le pas, faire un état des lieux et analyser ce qui peut être adapté : la conception des menus, la préparation des plats, la révision des quantités, la cuisine « zero déchet » deviennent des atouts. La décoration et le mobilier reflètent également cet engagement de l’exploitant, notamment par l’utilisation de lampes LED. C’est donc ces nombreuses petites choses qui peuvent faire une réelle différence.

Suivre les tendances ?

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e restaurateur doit-il surfer sur ces tendances en explorant diverses pistes ? Citons quelques exemples : incorporer un menu végétarien, un menu vegan, intégrer des alternatives de produits sans gluten, etc. Doit-il revisiter ses plats traditionnels en choisissant de nouvelles filières d’approvisionnement ? De l’arrêt des pailles en plastique au recyclage des déchets, les acteurs de la restauration devront plus que jamais s’investir dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, qui est un enjeu majeur dans le secteur et peut être, faire de leur restaurant, un restaurant écoresponsable. Des mesures sont déjà mises en place, telles que l’action Resto-O-Pack qui permet aux clients d’emporter leurs restes alimentaires. En agissant de la sorte, les restaurateurs pourront ainsi se positionner en acteurs de changement, être proactifs et innovateurs. Autre argument non négligeable, cette réactivité engendrera des économies et augmentera leur rentabilité. Oser

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« La Saisonnière » Ashok Alexander, restaurateur de la région Montoise et originaire d'Inde, nous fait part de son expérience. Fort de l’exploitation de divers établissements Horeca (café, sandwicherie, restaurant de cuisine indienne), il inaugure son restaurant français « La Saisonnière » en 2015. Dès son ouverture, cette enseigne, située à Jurbise, a voulu mettre en exergue les produits locaux. Le leitmotiv de cet entrepreneur est « de la ferme à l’assiette ». Côté cuisine, dans un premier temps, il décide de travailler avec des producteurs régionaux pour les volailles et les légumes. Côté salle, Ashok décide de proposer différents thés sur la carte, ayant constaté que la diminution de consommation d’apéritifs et d’alcools augmentait d’année en année. Selon lui, l’annonce régulière de contrôles routiers a une part de responsabilité importante dans cette diminution de consommation.

La culture du thé Comment combler la perte de chiffre d’affaires engendrée par ces actions ? Une réflexion sur l’offre des boissons s’imposait tant au niveau de la notoriété, de la marge que du chiffre d’affaires. Sa rencontre avec Carine Amery, passionnée par le thé depuis son plus jeune âge, lui ouvre un nouvel horizon. Lorsque le terme sommellerie est employé, nous pensons tous immédiatement au monde du vin mais Carine est effectivement reconnue comme sommelière du thé en Wallonie. Elle propose des alternatives à la consommation de vins pendant les repas, tout en y apportant du plaisir. Une complicité naît alors entre ces deux entrepreneurs de métiers de bouche. La sommelière suggère une gamme de différents thés en fonction des plats et des desserts proposés dans l’établissement. Tous les thés peuvent se servir chauds ou glacés. Chaque restaurateur peut donc ainsi avoir sa gamme de thés sur mesure. De cette réflexion, la sommelière en a tiré le nom de sa société qui se nomme « Thé sur mesure ». L’approche du thé est ensuite revue avec le restaurateur, notamment par l’amélioration de la qualité de son service. A ce jour, dans les établissements Horeca, la préparation du thé est rarement maîtrisée. Afin de faciliter la tâche du restaurateur, Carine indique, sur chaque emballage, la température, le grammage et le temps d’infusion. Toutefois, il est encore difficile de

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proposer une carte de thés pour l’entièreté des repas mais en glisser une dans celle des boissons permet aux personnes qui souhaitent accompagner leur repas par ce breuvage de s’y sentir autorisés. Ashok constate que la culture du thé dans notre pays n’atteint pas le niveau de l’Angleterre ou d’autres grandes villes avant-gardistes, telles que Paris ou Lisbonne mais elle se développe de plus en plus et est appréciée par les consommateurs qui commencent à mieux en connaître les bienfaits, notamment par la prolifération des émissions de télévisions culinaires.

Une solution : la permaculture Ashok, sans cesse à la recherche d’innovation, décide également de créer son propre potager et de répondre de cette façon à la demande de produits de saison issus de circuits courts. Son potager qui jouxte une magnifique terrasse et un jardin, tous deux accessibles aux clients, migre, cette année, dans un esprit d’écologie naturelle, vers la permaculture qui est une manière de travailler très différente de celle de la culture classique. Le cœur de cette méthode est de pouvoir s’adapter à tout type de contexte, par exemple, un climat difficile ou un lieu particulier. Créer son potager en prenant en considération de nombreux paramètres tels que la présence d’un poulailler, d’un compost ou encore de différentes

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Des actions réfléchies sont donc à tester et à explorer. Il faut être attentif à tous ces mouvements qui impactent de près ou de loin la fréquentation de votre établissement et donc, de votre chiffre d’affaires. En tant qu'exploitant d'établissement Horeca, vous devez désormais penser en nouveau manager. L. D.N. R.H. Restaurant « La Saisonnière » Route d'Ath 149 7050 Jurbise Tél : 065/56.55.09 ou 0483/09.79.92 Mail : info@lasaisonnière.be Site : http://www.lasaisonniere.be Thé sur mesure Carine Améry Tél. : 0475/86.17.33 Mail : info@thesurmesure.be Site : http://www.thesurmesure.be


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Find Your Place, un an après… FindYourPlace.be est le site spécialisé pour trouver la salle de son mariage, son anniversaire ou organiser un séminaire en Belgique. Lancée avec enthousiasme en avril 2018, qu’est-il advenu de cette start-up liégeoise ? Succès, raté, croissance… ? Avec 3 employés, 7 freelances et 505 salles, Find Your Place a relevé haut la main le défi des 365 premiers jours ! © Find Your Place

Au travers de l’interview d’Ingrid Hick, fondatrice du site, nous allons découvrir pourquoi, en tant que restaurateur, cafetier ou encore hôtelier, il est utile d’y référencer son établissement.

Find Your Place

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ind Your Place est la bonne adresse pour la location de salles pour tous types d’événements (mariage, anniversaire, communion, réunion de famille, séminaire, conférence, formation, atelier, workshop, fête d’entreprise, etc.) Ce site aide à filtrer aisément tous les lieux pour organiser un événement de prestige ou à petit prix, intimiste comme les bars et restaurants privatisés ou grand format pour les colloques, foires et expositions. En fonction du nombre d’invités, du besoin de traiteur, de facilités pour les enfants ou de la présence de personnes à mobilité réduite... la location de salle devient facile ! Toutes les salles sont répertoriées par type d’événement et reprises avec leur équipement (vaisselle, tables et chaises, projecteur, wifi, flipchart, parking privé, jardin, vestiaire, etc.) dans le moindre détail. Rapide, le client contacte directement le propriétaire de la salle, du restaurant ou du bar désiré.

La vie intense d’une entrepreneuse ! Il y a 1 an, le 16 avril 2018 très exactement, www.FindYourPlace.be voit le jour. Ingrid Hick, fondatrice de Find Your

Place, a passé des mois à peaufiner son projet. Après le lancement de celui-ci, la vraie aventure a commencé. « J’ai saisi chaque occasion possible pour faire parler de mon projet. Quand il s’agit de sa propre entreprise, on se découvre une impressionnante résistance à la fatigue, au stress. Je n’ai pas, non plus, arrêté de me former. Il faut savoir jongler avec le développement de son business, son organisation tout en travaillant les compétences qui nous manquent. »

l’information au même endroit, structurée et complète. » « Nous avons tout de suite travaillé avec des photos de haute qualité. Ce n’est un secret pour personne : c’est vraiment un atout pour bien comprendre les lieux. Les propriétaires s’y retrouvent également : ils ne reçoivent que des appels de clients intéressés et l’ensemble des questions basiques a été évacué au bénéfice de l’efficacité. » explique Ingrid.

les autres fonctions, Ingrid préfère travailler avec des freelances. « Nous ne sommes pas encore assez grands pour nous permettre d’engager tous les profils dont nous avons besoin. Par contre, je suis ravie de l’équipe qui m’entoure. Je me sens soutenue et accompagnée par des experts qui s’investissent beaucoup dans le projet. »

Presque 50 % de salles de réunions La majorité des utilisateurs de Find Your place cherche une salle pour un mariage ou pour un anniversaire. Une tendance nouvelle est la location de salles pour organiser une réunion. Bien entendu, le séminaire au vert n’a rien de nouveau. Ce qui est différent, c’est la prise de conscience, par les entreprises, de l’importance de la qualité du lieu pour réfléchir, faire émerger de nouvelles idées. Les propriétaires d’espace business ont compris les différents besoins. Ils proposent des espaces qui favorisent tantôt la créativité, la détente, la convivialité, à côté des salles de réunions classiques.

Un succès au rendez-vous Les débuts de Find Your Place se sont centrés sur Liège pour progressivement s’étendre sur toute la province, puis sur Namur, Charleroi et Bruxelles. 505 salles font partie du catalogue Find Your place. « Mon objectif est de faire gagner du temps à tout le monde. Quand vous devez organiser un événement, c’est plus facile de trouver toute

La croissance pour 2019 et 2020 « Mon ambition est de couvrir la Flandre également. Le site est disponible en néerlandais et bientôt en anglais et en allemand. Ceci dit, je ne veux pas me brûler les ailes non plus. » précise la fondatrice. Deux employés ont participé au lancement de l’entreprise. Pour

Une autre tendance du moment est l’optimisation immobilière des bureaux. Exit les salles de réunions. L’objectif est de réduire les frais de location annuels. Les organisations optent alors pour la location ponctuelle de salles de réunion en dehors des murs de l’entreprise. L’avantage est économique et géographique. La réunion se tient là où elle est le plus près des participants et loin des centres villes et des bouchons.

Les défis de 2019 « Nous devons encore gagner en notoriété, bien entendu. Notre site génère autour des 10 000 visites par mois actuellement. C’est un beau résultat. Ce qui est plus important, c’est de permettre à un maximum de personnes de trouver la salle qu’ils cherchent. C’est un des indicateurs que nous suivons de très près. » Find Your Place est gratuit pour les utilisateurs mais payant pour les propriétaires de salles. Le business model est celui de l’abonnement annuel. « Les résultats sont encourageants. Les premiers propriétaires qui nous ont fait confiance sont enthousiastes. Ils sont étonnés du travail accompli. Ils sont surtout contents du nombre de contacts que nous leur apportons. Pari tenu ! » conclut Ingrid.

Inscrire son établissement Vous avez envie de booster vos réservations et voulez toucher un public plus large ? Vous voulez gagner en visibilité et gagner du temps en étant plus efficace ? Alors référencez votre établissement sur Find your Place. Votre établissement sera présenté sous son meilleur jour grâce à des photos professionnelles et un descriptif complet. De plus, vous toucherez la clientèle souhaitée aux dates qui vous conviennent. Rendez-vous donc sur u www.findyourplace.be pour finaliser votre inscription. Source : u www.findyourplace.be


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ASTRANOVA

Rest-O-Pack : le bon plan ! N’hésitez pas à proposer le service « Rest-O-Pack » à vos clients ! Il s’agit de tout contenant (boîte, barquette, etc.) dans lequel les restes du repas des clients sont déposés. La Fédération HoReCa Wallonie recommande dès lors aux restaurateurs d’apposer une étiquette autocollante sur le « Rest-O-Pack ». Cette étiquette rappelle au consommateur

qu’il est responsable de la bonne conservation des restes emportés et des conditions nécessaires à respecter. La Fédération HoReCa Wallonie met gratuitement à votre disposition un rouleau d’étiquettes ainsi qu’un kit de communication (affiche, autocollant et milieux de table), sur simple demande, à l’adresse mail suivante : info@horecawallonie.be.

Demain, c’est moi qui régale

Bien manger, moins jeter!

REDUCTION DES GASPILLAGES ALIMENTAIRES

AFSCA :

Déclarez vos activités ! Comme chaque année, le service financement de l’AFSCA vous invite à déclarer vos activités afin d’établir au plus juste votre contribution légale annuelle. Dès le 11 juin, la possibilité vous est offerte, si vous aviez des activités connues en 2018, d’effectuer votre déclaration 2019 en vous connectant sur le portail FOODWEB - volet «Contribution», section «Déclaration Contributions». Dans le volet « Mon dossier », vous pouvez contrôler le bon enregistrement de vos activités et consulter les informations liées aux contrôles et analyses diligentés par l’AFSCA au sein de votre établissement. Si vous avez mis un terme à vos activités, c’est dans cette partie que vous devrez également l’enregistrer. Important : si l’interruption d’activités a eu lieu en 2019, vous restez redevable de la contribution et vous devez encore compléter votre déclaration pour cette année. Si vous avez des questions, le contact center de l’AFSCA vous vient en aide au 02/211.99.00 (tarif ordinaire), tous les jours ouvrables, de 8h30 à 12h et de 13h à 16h30. Source : Service Financement de l’AFSCA

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« Bienvenue aux chiens d’assistance » En mai dernier, l’Agence pour une Vie de Qualité (AVIQ) a souhaité agir pour une meilleure accessibilité des lieux publics aux personnes accompagnées d’un chien d’assistance. Dans cette optique, elle a lancé une campagne de grande envergure, diffusée en radio, télévision, sur les réseaux sociaux et dans les cinémas wallons, pour sensibiliser, de façon large, sur cette thématique. En effet, malgré le cadre légal autour de l’accès des chiens d’assistance aux lieux publics, des attitudes négatives subsistent. Ainsi, en Région wallonne, plus de 31 cas de refus d’accès à un chien d’assistance ont été dénoncés entre le 1er janvier 2017 et le 25 juin 2018. L’AVIQ, acteur de sensibilisation au handicap, est l’Agence wallonne de la Santé, de la Protection sociale, du Handicap et des Familles. Cette campagne de sensibilisation a poursuivi un double objectif.

Garantir l’accès aux lieux et installations publics aux personnes en situation de handicap

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’accessibilité des lieux et installations publics aux personnes en situation de handicap est un enjeu crucial à leur bien-être. Le refus d’accéder à certains endroits peut être une véritable source de stress et d’angoisse pour les personnes concernées.

proposé aux établissements Horeca ou tout autre lieu ouvert au public. Il permet ainsi aux personnes accompagnées par un chien d’assistance d’être certaines qu’elles seront bien accueillies dans un lieu affichant « Bienvenue aux chiens d’assistance ». Cet autocollant est disponible gratuitement via le site internet de l’AVIQ : u www.aviq.be/bienvenue.

y retrouve notamment les chiens guides et les chiens d’aide. Le chien d’assistance est un chien dressé et reconnaissable à son dossard. Il a été formé pour aider une personne en situation de handicap. Il accompagne son maître dans tous ses déplacements et est indispensable à son bien-être ainsi qu’à son autonomie au quotidien.

Un compagnon essentiel à l’autonomie des personnes qu’il accompagne

N’hésitez donc pas à demander votre autocollant gratuit, via le formulaire en ligne, sur u www.aviq.be/bienvenue. Celuici vous permettra de signaler aux personnes en situation de handicap, votre participation favorable dans le cadre de l’accès aux chiens d’assistance dans votre établissement.

Contrairement à certaines idées reçues, les chiens d’assistance ne viennent pas uniquement en aide aux personnes aveugles ou malvoyantes. C’est un terme générique qui regroupe les chiens formés pour répondre à des besoins précis. On

Source : u www.aviq.be

Via sa campagne de sensibilisation, l’AVIQ a souhaité assurer un meilleur accès pour ces chiens afin que la personne handicapée puisse circuler l’esprit plus libre dans les espaces et installations ouverts au public. Pour cela, un autocollant « Bienvenue aux chiens d’assistance » a été créé et est

Publicité pour les boissons alcoolisées :

des règles plus strictes et des contrôles renforcés Des règles plus strictes et davantage de prévention devront être introduites dans le cadre de la publicité pour les boissons contenant de l’alcool. L’objectif est d’encore mieux informer les consommateurs sur la consommation responsable d’alcool. Dès lors, le Conseil de la Publicité, la Fédération Vinum Et Spiritus et la Fédération des Brasseurs belges ont conclu un accord avec la Ministre de la Santé Maggie De Block. Les nouvelles règles entreront en vigueur le 2 septembre 2019. Au total, trois mesures concrètes ont été prises dans le cadre de la Convention en matière de publicité et de commercialisation des boissons contenant de l’alcool. Ainsi, les membres de la Fédération des Brasseurs Belges et de la Fédération Vinum Et Spiritus devront désormais solliciter un avis auprès du Jury d’Ethique Publicitaire ( JEP), préalablement à la diffusion de chaque campagne audiovisuelle nationale.

En cas d’infractions répétées, le JEP pourra infliger des amendes pouvant aller jusqu’à 10.000 euros. Par ailleurs, un représentant du SPF Santé Publique sera désormais invité, en qualité d’expert, aux réunions du JEP, concernant les dossiers de plaintes relatifs à des publicités pour des boissons contenant de l’alcool. Le représentant du SPF Santé Publique sera donc chargé de communiquer son expertise aux

membres du Jury avant de laisser ces derniers délibérer et prendre la décision finale.

publicitaire en Belgique, au travers du JEP, son organe d’autodiscipline.

Ces nouvelles règles, qui entreront en vigueur le 2 septembre 2019, sont reprises dans un addendum à la Convention de 2005 en matière de publicité pour les boissons contenant de l’alcool, mise à jour une première fois en 2013.

Le JEP, organe composé de façon paritaire (secteur publicitaire et société civile) a pour mission d’assurer une publicité loyale, véridique et socialement responsable. Sur la base de plaintes ou encore de demandes d’avis du secteur, il examine à cette fin la conformité du contenu des messages publicitaires avec les règles de l’éthique publicitaire, en se fondant sur les lois et les codes d’autodiscipline.

Le but de cette Convention est d’assurer une communication responsable en matière d’alcool et témoigne de la volonté du secteur de prendre ses responsabilités. Le JEP, l’organe d’autodiscipline créé par le Conseil de la Publicité, s’est vu confier le contrôle du respect des dispositions de cette Convention.

Vous pouvez télécharger la Convention en matière de publicité et de commercialisation des boissons contenant de l’alcool sur le site : u https://www.jep.be/fr/codes-regles.

Source : u https://www.jep.be Pour information, le Conseil de la Publicité est l’organisation professionnelle qui rassemble les acteurs du secteur de la communication et organise l’autodiscipline


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HORECA HOTEL A LA CLE ®

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en deuil

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’hôtelier et restaurateur de renom, longtemps actif dans la plus petite ville du monde s’en est allé… Maurice Caerdinael, figure bien connue à Durbuy où il a géré notamment le Sanglier des Ardennes et l’hôtel Jean de Bohème, est décédé ce 1er juin, à l’âge de 81 ans. Fervent défenseur du secteur Horeca, il avait, entre autres, présidé la Section professionnelle « Ligue hôtelière » de la Fédération HoReCa Wallonie.

« Maurice avait fait connaître le Sanglier des Ardennes bien au-delà de nos frontières, de par son talent, son aura et sa renommée gastronomique. Avec lui, c’est une page entière de l’histoire du secteur Horeca qui se referme », nous confie Thierry Neyens, président de la Fédération HoReCa Wallonie et ancien président de la Ligue hôtelière. Et il continue en nous témoignant ceci : « J’ai participé, il y a 20 ans, à la Ligue hôtelière où j’y ai côtoyé un Président : « Maurice », qui avait le verbe fort et doux à la fois. Il était impressionnant et tous le respectaient. C’était un Chef avec une majuscule, mais aussi un époux, un père, un grand-père et pour la majorité d’entre nous, un « pair ». Il y a juste 10 ans, il me confiait la présidence de la Ligue hôtelière, témoignage de sa

S T O R E D E T E R R A S S E en alu ou en bois © Maurice Caerdinael

confiance pour prendre le relais. Cela m’a énormément rapproché de ses enfants, de mes confrères et de ma génération. Nous sommes restés proches en toutes occasions. Nous garderons les meilleurs souvenirs de ce grand professionnel, qui était un véritable ambassadeur Horeca. Au nom de la profession, nous te remercions et te disons : Au revoir, Maurice… » R.H.

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7 principes pour faire la différence ! Voici sept principes vitaux, toujours vrais, pour sauvegarder votre établissement Horeca :

1. Placer la bonne personne au bon poste « Hé… un dessert ? » « Vous ne voulez pas de dessert, hein… ? » Voici comment on pourrait vous suggérer un dessert dans certains établissements en France, Belgique ou dans un autre pays. La question, tout comme le sujet, peuvent paraître basique, pourtant la manière de demander est aussi importante que le dessert lui-même.

La présentation, la manière de parler, de se mettre en avant… Bref, le savoir – être peut faire toute la différence dans le choix d’un dessert, d’une deuxième tournée, d’un apéro ou d’un digestif. Des petits détails qui font une grosse différence en matière de rentabilité. Dans cette optique, le serveur n’est pas un « porte-plateau », mais un véritable commercial qui doit donner envie de consommer et ainsi augmenter le chiffre d’affaires. Tout gérant d’établissement devra donc veiller à être attentif à placer une personne dotée de véritables

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capacités de savoir-être et de savoir commercial. La bonne humeur du serveur tirera le chiffre d’affaires vers le haut. De plus, lors d’un changement de poste, il sera primordial de suivre un collaborateur et de l’aider à s’adapter à son poste.

2. Ne pas avoir peur des décisions difficiles La gestion d’un établissement Horeca reste une chose difficile. Dans ce contexte, le courage de prendre les décisions difficiles reste indispensable afin de maintenir

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Horecajournal

HORECA CONSEILS encore que votre cuisinier envoie des plats entiers de frites comme accompagnement, n’hésitez pas à changer les choses. Un gérant doit avoir l’œil sur tout afin d’assurer la survie de son établissement.

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la rentabilité, la convivialité et sauvegarder l’établissement. Un serveur tout le temps distrait, une dispute entre cuisiniers, des vols, le licenciement économique d’un travailleur de longue date…sont autant de moments où il faut savoir dire STOP et autant de passages obligés d’un bon gestionnaire. À ce propos, le début d’un restaurant est crucial. Il est préférable de recruter avec prudence et d’embaucher progressivement si les finances s’améliorent et que la phase cruciale des trois premières années est dépassée.

3 Apprendre à déléguer Ne pas impliquer ses employés dans le bon fonctionnement de l’établissement peut avoir à moyen ou long terme des conséquences désastreuses. Associer ses cuisiniers ou ses serveurs à l’élaboration des menus, établir où rétablir la communication avec ses salariés, valoriser leur point de vue, apprendre à déléguer, intéresser ses travailleurs aux résultats est autant de facteurs qui peuvent augmenter l’engagement et la qualité du travail. Par exemple, un cuisinier récompensé pour sa bonne gestion des stocks sera plus attentif aux détails et évitera davantage le gâchis.

4. Savoir remettre ses choix en question Ne pas accepter la critique et ne pas

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vouloir s’adapter sont deux choses néfastes pour un établissement Horeca, qui doit pouvoir rectifier le tir pour survivre. Un conseil simple pour cela : faire le tour de son établissement et noter toutes les imperfections observées. Le tout pour, ensuite, demander à ses collaborateurs de faire la même chose afin de croiser les appréciations. Dès lors, il ne restera plus qu'à réfléchir aux points négatifs récurrents. Pour cela, il faut avant tout s’obliger à quitter sa routine et sa zone de confort. Il faudra s’évertuer sans cesse à rester en mouvement pour marquer des points. Dans la pratique, le restaurateur peut, par exemple, changer de menu régulièrement afin de surprendre ses clients.

5. Ne pas négliger son budget Principe de base, qui reste pourtant fréquemment négligé, il faut tenir ses comptes en temps réel et non les observer de loin, une fois par mois. Dans ce domaine non plus, il n’y a pas de petites économies. Nombreuses sont les possibilités : limiter la livraison à la seule saison hivernale en cas de perte, la récupération de son huile, la fermeture aux périodes creuses ou encore l’utilisation de matériel moins énergivore. Si vous constatez, par exemple, que vos plats ne se vident pas ou

Certains restaurants comptent plus de 50 plats différents. Le tout nécessite un personnel de cuisine énorme (et les coûts de personnel qui vont avec), et la tentation de privilégier la quantité plutôt que la qualité des produits. De plus, la clientèle pourrait douter de la fraîcheur des plats. Une carte simple et limitée est préférable afin de mettre en avant des plats de qualités qui seront confectionnés avec un minimum de main-d'œuvre. Trop diversifier ses activités est donc ici dangereux. Il vaut mieux se concentrer sur son cœur de métier. Et si un client reproche de ne pas avoir assez de plats à la carte, rappeler justement les valeurs de qualité et de saisonnalité de l’établissement.

7. S’affilier à une Fédération Horeca pour défendre et sauvegarder le secteur Horeca ! Défendant l’excellence de la formation et du service, un allégement de la charge administrative dans la gestion et une rentabilité assurée par une baisse des charges sociales, la Fédération HoReCa Wallonie, en partenariat avec les autres Fédérations Horeca, se bat pour un secteur Horeca viable. Grâce à ses activités de lobbying et de concertation sociale, à son service juridique, à ses parutions, à son site internet, à ses séances d’informations, etc., la Fédération HoReCa Wallonie apporte conseil, analyse, défense et suivi juridique à ses affiliés.

Intéressé ? Pour toute information complémentaire ou inscription, contactez le secrétariat de la Fédération HoReCa Wallonie, par téléphone 081/72.18.88 ou par mail info@horecawallonie.be.


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HORECA CONSEILS : ASSURANCES

Quand et comment puisje résilier mon contrat d’assurance ? Quels sont mes droits et obligations ? La Fédération HoReCa Wallonie, en partenariat avec Elitis Insurance SA, vous propose régulièrement une série d’articles consacrés à votre portefeuille d’assurances : pourquoi et comment s’assurer en tenant compte des législations et réglementations relatives à votre métier ? Mon courtier m’assistera dans les démarches administratives et dans certains cas, il me conseillera d’ailleurs de changer de compagnie d’assurances pour adapter le contrat à ma situation personnelle ou professionnelle qui évolue dans le temps.

Que prévoit la loi (du 4 avril 2014) en matière de résiliation d’un contrat d’assurance ?

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a plupart des contrats ont une durée d’un an. Quelques exceptions sont prévues dans la loi, telles que la R.C. Exploitation, R.C. Professionnelle, Accident du travail. Si je ne dis rien à ma compagnie d’assurances, le contrat est reconduit pour un an, à chaque échéance principale. Par exemple, mon contrat « incendie » qui couvre mon restaurant et son contenu est à échéance le 1er janvier. Chaque 1er janvier, il est reconduit pour l’année. Si je veux résilier ce contrat, je dois le notifier à la compagnie d’assurances. Juridiquement, je vais alors « m’opposer » à la reconduction tacite de mon contrat. La loi m’impose de le notifier au moins 3 mois avant l’échéance principale. Dans le cas du contrat de mon restaurant, je dois donc le notifier au plus tard le 30 septembre 2019, pour une résiliation de mon contrat le 1er janvier 2020. Je peux le notifier avant naturellement (par exemple, le 1er juillet 2019).

Comment dois-je faire ? : La loi prévoit trois formes : - Lettre recommandée à la poste ; - Exploit d’huissier (cela coûte cher !) ; - Remise d’une lettre contre récépissé : la compagnie doit également signer.

Dans le cas contraire, ce n’est pas valable juridiquement. Je ne peux donc pas simplement envoyer un mail à la compagnie. En effet, il faut alors qu’elle accuse réception de mon mail et qu’elle donne son accord. Par contre, il existe une convention entre compagnies d’assurances. De quoi s’agit-il ? La compagnie, qui va reprendre le contrat, le notifie à ma place à la compagnie où je résilie le contrat (mais toutes les compagnies n’adhèrent pas à cette convention). Attention que le délai (et tous les délais de résiliation) se calcule(nt) à partir du lendemain : - du dépôt de la lettre recommandée ; - de la signification de l’exploit ; - de la remise de la lettre. Puis-je résilier mon contrat à un autre moment (dans l’exemple cité plus haut, en juin) ? En principe, NON. Néanmoins, quelques cas sont également prévus par la loi : - Disparition du risque : la résiliation est immédiate à effet de la disparition du risque. Je reprends l’exemple de mon restaurant : je suis actuellement locataire de mon rez-dechaussée commercial. Je décide d’acheter mon propre restaurant. Le jour de l’achat de mon nouveau restaurant, je vais l’assurer. Le risque n’est plus le même. Je ne suis plus locataire, je deviens propriétaire. L’adresse n’est plus la même non plus. Ma responsabilité locative disparaît ainsi que mon contrat qui couvrait ce risque. Je peux donc couvrir mon nouveau bâtiment auprès la compagnie choisie judicieusement par mon courtier.

Par contre, pour mon ancien contenu professionnel, que je conserve pour mon nouveau restaurant, je devrais renoncer à l’ancienne compagnie, suivant les règles citées ci-dessus : minimum 3 mois avant l’échéance principale. Le risque n’a pas disparu, il est transféré à la nouvelle adresse. - Après sinistre : si la compagnie prévoit une résiliation après sinistre, le même droit est appliqué à l’assuré. Dans notre exemple, un feu s’est déclaré dans la cuisine. Il y en a pour 10.000 € de réparations. Je suis actuellement assuré auprès de la compagnie A. Elle ne m’indemnise que pour 8.000 €, ou pire, elle refuse d’intervenir. J’ai le droit alors de résilier mon contrat. J’ai maximum 1 mois à partir du paiement des 8.000 € ou du refus de la compagnie pour lui notifier ma résiliation. La résiliation prend effet au minimum 3 mois après cette notification. - Aggravation ou diminution du risque. Toujours dans notre exemple, je décide de passer de la cuisine aux bains d’huile à la cuisine sous vide aux thermoplongeurs. Le risque est considérablement diminué pour la compagnie, qui doit réagir au moment de la connaissance de cette diminution de risque et me proposer une diminution de prime. J’ai un mois maximum pour refuser cette nouvelle prime, le notifier à la compagnie et résilier le contrat dans un délai d’un mois minimum. Il en va de même pour une aggravation de risque. - Faillite de la société (pas la mienne naturellement !) Le curateur doit notifier la résiliation dans les 3 mois après la déclaration faillite. La résiliation prend effet minimum 1 mois après la notification.

- Décès du preneur (assurances indemnitaires) Les ayants droits ont 3 mois et 40 jours à partir du décès pour notifier la résiliation. Celle-ci prend effet minimum 1 mois après la notification. Il faut faire remarquer que ces droits ne sont pas unilatéraux et que les compagnies d’assurances ont également des droits en la matière, comme par exemple, en cas de non-paiement de primes, en cas de fausse déclaration de l’assuré, etc. Bref, mon courtier reste la personne la plus professionnelle pour m’aider et m’assister dans toutes mes décisions et également dans les cas de résiliation.

Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à nous contacter :

Elitis Insurance, Boulevard Baudouin 1er, 25 1348 Louvain-la-Neuve Tél. : 010/23.25.04 u www.elitisinsurance.be, rubrique « Contact » Fédération HoReCa Wallonie Asbl, Avenue G. Bovesse 35 bte 1 – 5100Jambes Tél. : 081/72.18.88 – info@horecawallonie. be :u www.horecawallonie.be


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HORECABISTROT DE TERROIR®

Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir ! ®

Chaque mois, Horeca Journal vous présente un établissement labellisé Bistrot de Terroir® et un de ses producteurs, en Wallonie. L’occasion pour la Fédération HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques ainsi que les savoir-faire wallons.

« Force 7 »,

là où souffle un vent de fraîcheur, de créativité et de partage!

© Fédération HoReCa Wallonie

Nous mettons le cap sur la province de Liège, à la rencontre de deux associés, Nathalie Blanque et Luc Grofils, qui gèrent de main de maître le Bistrot de Terroir® « Force 7 », à Wanze. Chacun y apporte ses compétences, sa bonne humeur, ses idées, sa curiosité et sa créativité. Ils font de cette adresse un bel exemple de complicité et de complémentarité. Bref, de belles découvertes nous sont promises.

L

uc nous explique son parcours : « Tout est né du plaisir de s’attabler et de boire un verre avec des amis, dans mon habitation privée. Travailler dans l’horeca a toujours été une idée sous-jacente pour moi, même si ma vie professionnelle passée était bien différente. En effet, durant 13 ans, j’ai travaillé comme militaire de carrière, pour ensuite effectuer des livraisons de produits pétroliers. » Quant à Nathalie, elle est, à l’inverse, une professionnelle du secteur. « J’ai fait des études de boulangerie-pâtisserie, pour ensuite suivre des cours de traiteur, ce qui m’a permis de tenir un établissement. C’est d’ailleurs à cette période que Luc, son épouse et moi-même nous sommes liés d’amitié à la suite de leur mariage dans mon établissement. De fil en aiguille, nous nous sommes vus très régulièrement et un beau jour, Luc a émis l’idée de changer de carrière. Son idée a fait mouche et nous avons cherché le lieu idéal. Ici, c'était déjà un établissement horeca et le patron m’a fait part de son désir d’arrêter et de vendre. Nathalie et moi étions d’accord sur l’endroit. Nous avons donc acheté en octobre 2013, pour ouvrir en juillet 2014. Neuf mois de travaux ont été nécessaires afin de mettre en place l’établissement dont nous avions rêvé. Une terrasse entièrement fermée a été ajoutée par la suite. »

Luc officie en salle tandis que Nathalie met ses talents en oeuvre en cuisine. « On fait tout ici, on tient à garder la maîtrise absolue du travail à accomplir. On a pu ouvrir grâce à Nathalie. J’avais beau avoir l’idée, sans elle, tout ceci n’aurait pas pu se réaliser. »

Une dénomination dans le vent « Il était important pour Nathalie et moi de mettre en place un concept cohérent, stable et de nous inscrire dans la durée, dès le départ. J’aime le monde du nautisme. C’est ainsi, que j’ai un petit voilier, dénommé Force 7, à la Grande Motte. On a choisi ce nom pour l’établissement et mis en place une décoration inspirée de cet esprit. Au moment de réhabiliter le bâtiment, j’ai récupéré le parquet présent sur le sol

se sustenter et revenir dans la partie bistrot pour prendre le pousse-café Cette mobilité nous paraissait tout à fait intéressante. Nous avons appliqué ce principe ici et n’avons donc pas cloisonné l’espace! »

Le label Bistrot de Terroir® Luc a découvert le label Bistrot de Terroir® à la lecture de l’Horeca journal. « Nathalie et moi avons regardé les critères et avons de suite fait le lien avec notre façon de travailler. Nous rentrions véritablement dans le concept et avons obtenu la labellisation. Pour nous, il s’agit d’une reconnaissance, d’une réelle plus-value. Le logo est connu d’une certaine frange de notre clientèle et certains d’entre eux nous disent rechercher spécifiquement les établissements labellisés. Nous proposons des produits issus du circuit-court et sommes attentifs à la qualité ainsi qu’à la fraîcheur des produits utilisés. Nous connaissons les produits proposés et les artisans qui les produisent. Il y a, dans la population, un désir d’en revenir à l’essentiel. Chez nous, le fait maison est de rigueur, de l’entrée jusqu’au dessert. Nos glaces, tiramisu, mousse

« Chez nous, le fait maison est de rigueur, de l’entrée jusqu’au dessert. » pour en faire des portes agrémentées de hublots. Pour le petit jeu de mots, voilà qui crée le vrai ancrage de notre établissement (sourire). Je me rends très régulièrement à la Grande Motte, où la plupart de mes amis sont restaurateurs. Il existait làbas un concept de bistro-resto dans lequel il était possible de prendre un verre au bar, pour ensuite prendre place dans la partie restauration pour

au chocolat, crème brûlée sont estampillés faits maison. Notre pain est également fait maison, à la bière Korus d’ailleurs. Nous ne gaspillons pas, à tel point que nous fonctionnons avec les poubelles ménagères classiques, sans container particulier. Etant donné que nous faisons tout nous-mêmes, cela engendre moins de déchets. » Les bières locales telles que La Korus et la Mur de Huy trônent fièrement

dans le frigo bien achalandé, pour ne citer qu’elles. « Lors de mes nombreuses descentes dans le sud de la France, je traverse la Bourgogne, les Côtes du Rhône Gardoises et septentrionales pour arriver dans le Languedoc Roussillon. Mon plaisir consiste à faire des rencontres, où que je sois tout au long du trajet (sourire). Je travaille en direct avec des petits producteurs et l’un d’eux m’a proposé d’apposer l’étiquette sur une bouteille de vin. Nous avons donc un vin étiqueté Force 7. Les boudins blancs et toutes les viandes proviennent du boucher de Wanze. L’américain étant un produit délicat à travailler et afin de prendre toutes les précautions, il me le prépare à la demande, selon mes besoins… Les œufs et les légumes de saison, quant à eux, viennent de la Ferme Schiepers, à Antheit. Le miel provient de chez Robert Leroy et le fromage de chèvre de chez Capriflore, une chèvrerie locale. Nous savons comment ces artisans travaillent et à notre tour, nous faisons au mieux pour sublimer les matières premières dont nous disposons. »

nous avons préparé 60 kilos de moules. Les personnes présentes ont véritablement trouvé cela succulent. » Une attention particulière a également été réservée aux personnes à mobilité réduite par le biais d’une entrée munie d’une rampe. « Luc et moi aimons notre métier, chacun a sa place, ses prérogatives. Notre binôme fonctionne très bien et nous sommes convaincus de ce que nous avons mis en place. Ceci dit, il s’agit d’un travail très prenant, très accaparent. Notre curiosité nous pousse sans cesse à découvrir de nouvelles tendances. Nous explorons beaucoup durant nos temps libres, ce qui nous permet d’apporter une touche créative et originale. Cela nous pousse à nous dépasser. Nous ramenons souvent de nouvelles idées de nos escapades, telles une vinaigrette à la pâte de sésame ou un hamburger aux deux saumons ! Il est possible de découvrir beaucoup de choses sur internet mais rien ne vaut de s’asseoir dans un lieu et d’en ressentir l’ambiance. La restauration,

© Fédération HoReCa Wallonie

Ce duo de passionnés a véritablement le sens du partage, du bien recevoir, de la convivialité. Par exemple, nous organisons des barbecues camarguais. « Pour l’anecdote, j’ai un ami boucher en Camargue et grâce à lui, je parviens à obtenir du taureau camarguais. Quelques fois par an, je peux faire déguster cette viande aux clients. Nous avons même organisé une Saint-Patrick à l’irlandaise. Pour aller au bout du concept, je tiens à souligner que nous étions en kilt (rire). La gastronomie irlandaise y a été mise à l’honneur comme il se doit ! Nous aimons aussi prendre part à la vie de notre commune. Lors des Fêtes de Wallonie de Wanze, nous préparons une succulente brasucade de moules à la camarguaise, également importée du sud de la France. L’année passée,

ce n’est pas que l’aspect culinaire, l’expérience va bien au-delà.» Que vous ayez le pied marin ou pas, montez à bord de ce Bistrot de Terroir® décidément bien créatif. L’ambiance maritime, la sérénité qui se dégage du lieu, la magnifique terrasse en bois ne pourront que vous ravir, sans oublier l’offre et la qualité culinaire proposées … N’hésitez pas à consulter la page Facebook de l’établissement qui reprend tous les évènements organisés. Ils pourraient être nombreux à vous plaire ! Force 7 Rue Lucien Delloye 10 4520 Wanze Tél : 085/31.31.07 C.Tx


Horecajournal

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« Brasserie les Fleurs du Malt »,

une histoire d’amitié, de passion mais également de travail acharné ! Je me rends en Province de Liège pour cette édition qui promet d’être riche en belles rencontres. Rendez-vous est donné avec Dominique Palu, co-fondateur de la Brasserie les Fleurs du Malt, à Amay. Celui-ci va nous conter l’aventure entreprise il y a quelques années par un groupe d’amis, passionnés et grands amateurs de bières.

© Fédération HoReCa Wallonie

Il s’agit ici, avant tout, d’une histoire d’amitié entre cinq personnes qui, durant le week-end, se rassemblent afin de produire une bière artisanale, qu’ils aiment déguster ensemble. Ils ne disposent d’aucun matériel professionnel, ils brassent au moyen d’une marmite de 15 litres, dans un garage. « La bière est le produit convivial par excellence, il était important pour nous de pouvoir le produire pour pouvoir le déguster ensemble. Ensuite, l’idée d’en produire à une autre échelle s’est imposée d’elle-même. On se dit que cela pourrait être amusant et on se laisse prendre au jeu. En outre, il y avait un réel engouement pour les produits artisanaux et la bière en particulier. Nous sommes tous les cinq issus de cette région et il était important pour nous d’y maintenir cet ancrage local. » Dominique Palu, Marc Hougardy, Jean-Luc Martin, Michael Disteque, Baudouin Stalport (aujourd’hui malheureusement décédé) sont les cinq membres fondateurs de cette brasserie, restée artisanale bien qu’étant passée à la vitesse supérieure. « Il y a tout juste quatre ans, le 10 juin 2015, nous avons créé la SPRL, pour commencer à brasser ici même six mois plus tard. Cela représente pour nous une aventure fantastique. En revanche, cela nécessite beaucoup de ténacité, de travail en amont. Il faut disposer d’un certain espace, d’une infrastructure, de matériel adapté. Il faut trouver une dénomination, un logo, développer la sphère commerciale,… En bref, cela ne s’improvise pas, bien que nous peaufinons encore nos breuvages au fil du temps et de l’expérience acquise. L’endroit où nous nous trouvons aujourd’hui est notre site de production, d’embouteillage, de stockage. L’outil de production dont nous disposons est, à l’heure actuelle, tout à fait surdimensionné. Il permet de produire quelque 600 hectolitres alors que notre production actuelle tourne aux alentours de 300 hectolitres. Nous jouissons donc d’une véritable marge d’évolution possible. »

Nous sommes ici sur deux bières régionales, la Korus et la Mur de Huy, toutes deux produites de manière artisanale et bien connues dans le grand Huy-Waremme, avec même quelques incursions sur les villes de Namur et Liège. Une partie de la production part également sur la France et l’Italie. « Ces exportations restent pour l’instant tout à fait anecdotiques. Cela ne fait que quatre ans que nous sommes en activité.

« Nous sommes brasseurs, nous produisons des bières artisanales, en région hutoise, il s’agit de notre ADN. Nous tendons, autant que faire se peut, vers le circuit-court. » Nous sommes conscients que l’arrivée d’une personne qui pourrait s’investir et rentabiliser le matériel en place permettrait de prendre de l’expansion mais surtout de produire des bières supplémentaires. « La première bière que nous avons produite fut la Korus, bière blonde qui possède une légère amertume en fin de bouche et qui titre 6 %. Nous en avions élaboré la recette et avions organisé une dégustation avec des zythologues ainsi que certaines personnes dont nous savions qu’elles avaient une affinité certaine avec la bière. Le but était de produire une bière qui allait plaire à un large panel car celle-ci serait notre produit phare. Elle est par ailleurs notre best-seller actuel et représente 70 à 75 % de notre production. La décliner en brune est un de nos projets futurs. Cette bière a d’ailleurs obtenu une médaille d’argent au Brussels Beer Challenge » Elle n’est autre qu’une version améliorée et adaptée à notre outil de production de ce que nous brassions, en marmite de 15 litres, dans notre garage. Quant à son nom,

signifiant casque en grec, il symbolise parfaitement non seulement une personnalité mais également une détermination bien affirmée. « Force et caractère étant notre devise, je vous assure qu’il faut de la force, du caractère mais également de la force de caractère pour démarrer de rien une entreprise, sans oublier une véritable énergie à déployer au quotidien. Il s’agit d’un travail très organisé, très physique, manuel mais il y a également tout l’aspect de l’administration qui n’est pas négligeable. » « La Mur de Huy est, quant à elle, une bière blonde très houblonnée, marquée en amertume, plus légère et qui titre à 5 %. Celle-ci possède un goût agrume prononcé de par l’utilisation d’un houblon citra qui lui confère ces notes particulières. Il est conseillé de la boire bien fraîche pour en apprécier toutes les subtilités (sourire). Son nom fait référence à l’arrivée de la célèbre course cycliste, la flèche wallonne qui jouit d’un fort retentissement international. Ce nom apporte une réelle valeur ajoutée au produit. De plus, il s’agit d’une façon supplémentaire de marquer notre ancrage local, cela fait sens dans toute notre démarche. Nous sommes brasseurs, nous produisons des bières artisanales, en région hutoise, il s’agit de notre ADN. Nous tendons, autant que faire se peut, vers le circuitcourt. La dénomination de notre brasserie découle du fait que, parmi les cinq fondateurs, il y a deux grands amoureux de Baudelaire. En référence à sa célèbre œuvre, les Fleurs du mal, nous nous sommes permis d’apporter un petit clin d’œil tout brassicole (sourire).

Cycle de vie Entre le jour de brassage et le jour où la bière peut être dégustée, il s’écoule de cinq à six semaines. Au niveau de la qualité qui doit être latente, un plan de brassage doit être bien établi. Il s’agit de travailler sur des matières vivantes et naturelles, il peut donc y avoir certaines variations. Le but étant bien entendu de contrôler le produit à chaque étape afin d’obtenir le résultat stable escompté. Les cinq fondateurs de cette brasserie viennent tous d’horizons

professionnels très différents mais néanmoins complémentaires. « Nous nous apprécions et nous complétons à merveille. Notre bande d’amis compte un graphiste, qui a créé notre logo, un vétérinaire qui apporte ses connaissances en biochimie, un commercial, un financier et un entrepreneur. Toutes les compétences et profils nécessaires au bon développement d’une entreprise étaient donc réunis. « Cependant, je tiens à souligner l’implication et la disponibilité de notre ami Baudouin, malheureusement décédé. Il s’est beaucoup investi notamment physiquement dans cette aventure. Il a fait office de véritable cheville ouvrière. »

Le label Bistrot de Terroir® « Nos amis du Bistrot de Terroir® Force 7 nous ont fait confiance dès le début. Nos bières y sont commercialisées depuis toujours. Afin d’inaugurer et de faire la fête autour de la Korus, nous nous sommes rassemblés dans cet établissement. Ce fut festif à l’image de l’établissement que Nathalie et Luc ont su créé. Ils ont une façon de recevoir qui leur est très personnelle. Je me souviens de ce moment comme d’un moment tout à fait grisant, le moment où votre création ne vous appartient plus car elle est rendue publique. Le beer pairing, le fait d’associer des bières à des mets est très en vogue. La Korus est d’ailleurs utilisée dans la fabrication de pain mais aussi de pâtés. Elle accompagne notamment la choucroute à merveille ainsi que des plats relevés avec du gingembre. Nathalie et Luc sont, tout comme nous, friands de découvertes locales et artisanales. A ce niveau,

nous allons dans le même sens. Pouvoir faire découvrir des produits régionaux à sa clientèle est un véritable atout. Actuellement, c’est dans l’air du temps et je pense que ça va devenir la normalité. Il n’est pas normal de disposer, en décembre, de fraises provenant de l’autre bout du monde alors que la nature nous procure ces mêmes fraises en juin. Le circuit-court et de saison devraient rester la logique absolue. » Une histoire d’amitié, d’entraide et de persévérance est ici mise à l’honneur. Quand tout cela débouche sur deux bières succulentes, naturelles et artisanales, que demander de plus ? Une version brune de chacune peut-être… La capacité des cuves de production étant importante, gageons sur l’avenir !

© Fédération HoReCa Wallonie

Brasserie Les Fleurs du Malt Rue du Parc industriel 6 4540 Amay 0476/51.57.59 C.TX

Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, complétez et renvoyez vos coordonnées par fax au 081/72.18.89, par courriel à info@bistrotdeterroir.be ou par courrier à la Fédération HoReCa Wallonie Asbl - Av. Gouverneur Bovesse 35 bte 1 - 5100 JAMBES. Nom : ................................................................................

Prénom : ..................................................................

Enseigne : ........................................................................

□ Café

□ Brasserie

N° d’entreprise : ...............................................................

□ Petite restauration

□ Restauration

Adresse : ....................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ Tél. : .................................................................................

Fax : ........................................................................

E-mail : .......................................................................................................................................................................... Site web : ...................................................................................................................................................................... Jour(s) de fermeture : ...................................................................................................................................................

www.bistrotdeterroir.be


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HORECAFRITERIE

Chez la Grande,

une valeur sûre dont la réputation n’est plus à faire ! Jennifer Collignon occupe, depuis quelques années déjà, une partie de l’ancienne gare ferroviaire d’Haversin. C’est là qu’elle a choisi de mettre ses talents de frituriste en œuvre. Dotée d’une personnalité naturelle et souriante, Jennifer est parvenue à y créer et à y développer un établissement qui lui ressemble, où la convivialité et l’accueil (avec le sourire, cela va de soi !) sont de mises.

L

«

’horeca, c’est mon univers. J’y ai toujours évolué car mes parents tenaient un restaurant. J’étais très consciente de l’implication et du travail nécessaires en restauration. Je les ai toujours vu travailler jusque tard dans la nuit et ce, tous les jours. Quant à moi, depuis toute petite, j’ai toujours su que je voulais faire des frites. J’ai accumulé les jobs d’étudiant en friterie, ma voie était donc tracée de longue date. Un beau jour, j’ai vu une annonce indiquant qu’une friterie était à remettre entre Rochefort et Ciney. Au départ, Yoann, mon compagnon, était réticent sur le principe de me voir travailler en soirée et durant les week-ends car nous voulions préserver notre vie de famille. Au final, à la découverte de l’endroit, il a de suite vu une belle opportunité malgré un chantier conséquent pour remettre l’établissement aux normes et au goût du jour. Nous avons repris en janvier 2016, pour ouvrir en mars 2016. Au début, nous avons commencé ensemble, Yoann et moi mais il s’est avéré que travailler en couple ne nous convenait pas. J’ai donc continuer l’aventure seule et il a repris une activité dans la construction. Cependant, il a toujours été très présent à mes côtés, m’a toujours soutenue et est d’excellent conseil. Je suis quelqu’un de très prudente, je réfléchis beaucoup et me remets constamment en question. En revanche, j’ai un contact très facile voir même familial. Je ne triche pas, je suis moi-même en toute circonstance. Ce que j’aime vraiment dans ce métier, ce sont les rencontres, les contacts. Mon

attitude souriante et conviviale semble avoir porté ses fruits car les retours de ma clientèle sont très positifs. Je travaille majoritairement avec des habitués. Je connais beaucoup de clients par leurs prénoms et je prends des nouvelles de leur famille. Nos rapports sont amicaux. Le Domaine de Chevetogne m’amène aussi de la clientèle. En outre, Haversin est un village dynamique où beaucoup d’évènements sont organisés, tels que la fameuse brocante du 1er mai ou la fête du Beaujolais, pour ne citer que celles-ci. Je suis bien épaulée par Marie-Céline, ma meilleure amie et depuis tout récemment, ma maman fait également partie de l’équipe. Des étudiants nous prêtent mains fortes, chacun a son rôle et le joue comme il le faut. »

Nouvelle implantation en construction « Le bâtiment dans lequel je suis actuellement appartient à la SNCB qui, à l’époque, n’a pas souhaité vendre. J’ai pris mes renseignements et il s’avérait qu’un terrain était à vendre juste en face. Il me plaisait vraiment et son emplacement était idéal. J’ai appelé le vendeur qui, au départ, avait refusé mon offre, pour ensuite l’accepter. La construction a commencé et mon compagnon est très investi dans ce chantier. Une fois de plus, son aide et ses conseils judicieux sont prépondérants. Je souhaite d’ailleurs le remercier pour l’investissement dont il fait preuve. En termes d’agencement intérieur et extérieur, ce sera très différent. Le fait de construire ce bâtiment me permet de l’organiser en fonction de ma façon de travailler et selon des critères bien précis de confort

pour ma clientèle. C’est ainsi qu’une terrasse fermée et très ensoleillée sera disponible, l’intérieur sera beaucoup plus spacieux et plus lumineux. Cette terrasse fermée procurera en outre un espace sécurisé pour les enfants. Dans le futur, il y aura probablement un ajout de quelques plats à la carte mais je ne souhaite absolument pas en faire un espace de restauration. Mon objectif n’est pas de changer un modèle qui fonctionne. De plus, je tiens à faire perdurer l’ambiance amicale et familiale qui règne dans mon établissement actuel. Les habitués sont ravis de ce nouveau projet.

Points forts de l’établissement « Il y a d’autres friteries que la mienne mais je pense que le soleil doit briller pour chacun. Chaque endroit possède ses points forts et ses points faibles. Chez moi, les frites fraîches, cuites dans de la graisse de bœuf, représentent un point fort. Mais par-dessus-tout, c’est la qualité de mes burgers. J’ai travaillé durant 10 ans dans le secteur de la viande. Par conséquent, je travaille une viande de bœuf fraîche que je me procure à la Boucherie du Centre, à Ciney. Le poids de la viande fait entre 130 et 140 grammes. Ces burgers sont relativement copieux et certains n’arrivent pas au bout (sourire). Les boulettes et cervelas proviennent de

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la boucherie Bourgeau, à Haversin. Je ne souhaitais pas commercialiser des viandes industrielles et j’ai donc donné la priorité aux viandes artisanales. La fraîcheur et la qualité des produits sont très importantes et j’y suis particulièrement attentive. Je serais incapable de vendre un produit que je ne mangerais pas. Il ne suffit pas d’avoir de la bonne marchandise, le suivi et la façon de la travailler sont aussi primordiaux. Je ne suis pas quelqu’un qui s’affiche, je ne fais pas de publicité, le bouche à oreille est selon moi la meilleure publicité. J’entends beaucoup les clients dire que mon établissement est bien tenu, qu’il y fait très propre. J’estime que dans un commerce alimentaire, la propreté est de rigueur. Il en va du respect de ma clientèle ainsi que de ma fierté personnelle. » Jennifer avoue aimer par-dessustout son métier, à tel point qu’elle n’a pas l’impression de travailler mais plutôt d’exercer une activité qu’elle aime. Tenir rigoureusement son commerce, le faire tourner à sa façon sans pour autant se départir de son naturel, tel est le pari tenu par Jennifer. « C’était un rêve d’enfant pour moi, je n’ai jamais lâché. Récemment, mon papa m’a confirmé que lors de la reprise de cet établissement villageois, il avait

émis certaines réserves. Il pensait que je ne tiendrais pas six mois. Il m’a avoué être fier de moi et confiant dans mon nouveau projet. Le chiffre d’affaires est en augmentation constante, cela tourne bien. Tous les indicateurs vont dans le bon sens. Ceci dit, il est évident que je ne ménage pas mes efforts. J’avoue avoir un peu de mal à déléguer, je suis rigoureuse et exigeante envers moi-même. Cependant, à côté de l’activité professionnelle, il y a aussi ma vie familiale mais aussi ma vie de femme. Pour la première fois, j’ai quitté mon commerce cet hiver avec mon compagnon. J’ai eu beaucoup de mal à partir mais une fois en montagne, cela m’a fait un bien fou de pouvoir souffler un peu, de changer d’air. Lors de ces vacances, les gens du coin étaient sidérés d’apprendre que je gagnais ma vie en faisant des frites. Ce métier n’est possible que chez nous car il y a un réel engouement pour le produit. D’un paquet de frites nous en faisons un repas. Celles-ci sont notre patrimoine, notre totem… Ce que j’ai développé me ressemble, le projet est cohérent et réfléchi. Je veux que l’esprit reste le même dans le nouveau bâtiment, même s’il sera neuf, plus grand, plus ergonomique et plus lumineux. Je resterai moimême en tout cas. Pour ma part, je souhaite perdurer sur ma lancée. » A l’image de sa tenancière, cette enseigne a décidément tout d’une grande… Pour quelques temps encore, vous pourrez déguster les mets préparés dans l’ancienne gare d’Haversin. La nouvelle implantation se trouvera juste de l’autre côté de la rue et ouvrira ses portes fin 2019. N’hésitez pas un seul instant et venez savourer une succulente frite fraîche, accompagnée d’un burger dont seule Jennifer a le secret ! C.TX

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Friterie « Chez la Grande » Place d’Odenas 135 5590 Haversin 0488/32.50.58


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HORECAPROXIMITE Le Café de la Place à Marchin, plus connu sous le nom de « Café Ruelle », fête sa 20e saison estivale. En effet, cet été, le Café Ruelle devient le théâtre de nombreux événements familiaux en tous genres. Petit ou grand, chacun peut y trouver son compte ! La saison débute en force, ce vendredi 19 juillet 2019, pour se clôturer en beauté avec la fête du village, du 27 au 30 septembre 2019. Jean-Pol Ruelle, aux rennes de cet établissement, vous accueille chaleureusement dans son antre ancestral, pour y passer un bon moment de détente entre amis, en toute simplicité. Un programme estival riche en perspective !

D

ans le centre de Marchin, jouxtant la place Belle-Maison, se trouve le « Café de la Place » qui anime le quartier. Jean-Pol, 3e génération de la famille Ruelle, en est le patron depuis 20 ans. Effectivement, ce bistrot familial s’est transmis de père en fils dans le respect des traditions. Il n’a jamais fermé ses portes, même en temps de guerre et ce, depuis son ouverture en 1923. Une telle longévité, ce n’est pas courant pour ce type d’établissement. « Nous devons être le seul dans la région », explique Jean-Pol. « Avant, sur la place, cohabitaient d’autres cafés mais ils ont dû fermer. Mon ambition est de fêter le 100e anniversaire du café en 2023, une année qui sera grandiose. »

La 20 saison estivale du Café Ruelle e

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dans le quartier et j’aimerais que cette tradition se perpétue après moi », raconte Jean-Pol. Dès lors, une question nous vient en tête : Quel est le secret de cette longévité hors norme ? Jean-Pol nous a livré, en toute franchise, diverses pistes qui lui ont permis d’assurer la pérennité de son bistrot jusqu’à nos jours.

La recette du bon bistrot : l’accueil « Un accueil de bon aloi, bon enfant », s’exprime Jean-Pol, « c’est ça le secret ! J’ai toujours un petit mot gentil pour tout le monde, qu’on soit habitué ou de passage. J’aime faire plaisir à mes clients par des petites marques d’attention et ils me le rendent bien. De plus, je sors aussi régulièrement de mon café pour dire « bonjour » aux passants. » En effet, la qualité de l'accueil et du service est primordial pour fidéliser vos clients. Sourire, avoir une attitude amicale et servir vos clients de manière irréprochable peut faire toute la différence !

demandé que je ne modifie rien », nous raconte Jean-Pol. En bois travaillé, le fond de bar est une merveille. Les pompes à bière, les globes en verre, le porte-manteau, etc., tout est d’époque. Même le patron fonctionne à l’ancienne ! « Tout comme ma maman en son temps, je ne sers plus à boire si un client a trop bu. Il m’en voudra sur le moment même mais c’est un service que je lui rends. Le lendemain, il me remerciera », nous confie Jean-Pol, sûr de lui. Comme on peut le constater, il faut effectivement adapter votre bistrot aux habitudes et aux comportements des gens du coin car c’est grâce à eux que vous pourrez faire vivre votre café.

« J’organise régulièrement des animations, des spectacles, des concours de cartes, des fêtes d’anniversaire, etc. Ici, on aime la musique, on aime faire la fête et pousser la chansonnette » Ce bistrot familial, faisant partie des premiers établissements labellisés Bistrot de Terroir®, contribue grandement à préserver le dynamisme économique et la vie du village de Marchin. Il joue pleinement un rôle social et les villageois en sont bien conscients. « Le café est devenu une véritable institution

« A l’ancienne » Depuis sa création, l’établissement n’a presque pas changé. Quand on rentre dans le café, c’est comme un petit bout d’histoire qui ouvre ses portes. Les photos, le mobilier, les souvenirs nous transportent inéluctablement vers le passé. « Ce sont les clients eux-mêmes qui ont

Jean-Pol et son bistrot vous ont conquis ? Voyons donc le programme estival concocté spécialement par le patron :

Une relation d'affinité « Mon métier est avant tout un métier de rencontre, d’accueil, de compréhension, d’éducateur (je remonte les bretelles des gens à la dérive quand cela s’avère nécessaire). Il s’agit d’un lieu d’échange et d’entraide (j’organise, par exemple, des commandes groupées de mazout…). Mes clients sont devenus des amis. Si j’ai besoin d’eux, ils sont là ! », nous révèle Jean-Pol. En résumé, développer certaines affinités avec vos meilleurs clients et prendre de leurs nouvelles ou les appeler quand leur présence se fait trop rare devient essentiel dans ce métier. Les gens sont sensibles aux attentions et si vous montez dans l'estime de vos clients, alors votre bistrot aussi !

Un bistrot animé

© Fédération HoReCa Wallonie

De plus, comme dans bien d’autres cafés, le foot occupe également une place particulière et alimente les conversations de comptoir. « On diffuse beaucoup de matchs sur grand écran, notamment ceux du Standard de Liège.» Dès lors, pour éviter que vos clients ne se lassent, il faut impérativement leur proposer des activités. Rendre votre bistrot plus intéressant afin de leur donner une bonne raison de venir boire chez vous et pas ailleurs !

Jean-Pol anime son café de manière extraordinaire. D’une part, il participe, plus qu’à son tour, aux événements du village et de l’autre, il n’hésite pas à créer lui-même diverses activités en fonction des attentes de ses clients. De plus, au-delà des recettes engendrées, ce qui est essentiel pour lui, c’est que les gens passent un bon moment en sa compagnie, dans une atmosphère chaleureuse et bon enfant, où les rires résonnent quotidiennement. « Effectivement, c’est un café fort festif : j’organise régulièrement des animations, des spectacles, des concours de cartes, des fêtes d’anniversaire, etc. Ici, on aime la musique, on aime faire la fête et pousser la chansonnette », raconte Jean-Pol. D’ailleurs, ayant la plume facile, ce chanteur amateur s’adonne volontiers à l’exercice difficile d’adaptation de chansons connues à la vie du quartier. Et cela donne ceci, par exemple, sur un air de Cadet Rousselle : « Café Ruelle a Belle Maison (x2) N’en a que foutre des faux jetons (x2) C’est pour éviter les querelles Que direz-vous d’Café Ruelle Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment Café Ruelle est bon enfant »

Programme de la 20e saison estivale du Café Ruelle - Vendredi 19/07 - 18h00 : dégustation commentée de bières belges + amusebouche PAF : 18 € – max 30 places (sur réservation) - Dimanche 21/07 - 09h30 : concours de Couyon (table tournante) - Lundi 05/08 - 09h30 : concours de Belote bridgée (table tournante) - Samedi 10/08 : concours de Mölkky (jeu de quilles numérotées) - Du 19/07 au 15/08 : exposition de photos rétro retraçant l’histoire du café et de la Place Belle-Maison depuis 20 saisons. - Dimanche 01/09 : concours de Couyon - Du 27/09 au 30/09 : Fête du village (Belle-Maison) : - Vendredi 27/09 - 20h30 : spectacle d’ouverture des arts du cirque et de la rue, en collaboration avec Latitude 50 - Samedi 28/09 : course cycliste organisée par le café Ruelle (130-140 coureurs amateurs) - Dimanche 29/09 : concours de Mölkky - Lundi 30/09 : Spectacle de clôture dans la salle du Café Ruelle.

Pour un été festif et plein de rebondissements, venez donc participer aux nombreuses activités proposées par le Café Ruelle. Musique, concours en tous genres et bien d’autres découvertes sont aux rendez-vous. Et pour couronner le tout, vous vous sentirez comme chez vous grâce à l’accueil convivial et bienveillant de Jean-Pol, le patron ! R.H. Café de la Place – Chez Ruelle Place de Belle-maison, 17 4570 Marchin Tél. : 085/21.31.04


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HORECAPROXIMITE

Les rendez-vous Ho Cuisine Vegan Formation au CTA de Libramont :

« Formation très intéressante, ambiance très conviviale. » « Le formateur expliquait bien. »

du 2 semestre 2019 e

« J’ai appris, par exemple, à monter des pois chiches en neige, comme on le fait pour les œufs. » « J’ai découvert plein d’astuces et j’en ai déjà parlé avec mes collègues. » C’était donc une journée sympathique et bien remplie pour les membres de la Fédération HoReCa Luxembourg présents à la formation « Cuisine Vegan » au Centre de Technologie Avancée (CTA) de L’Institut Centre Ardenne (ICA) de Libramont.

C

ette première formation fut un véritable succès. Elle était proposée dans le but de répondre aux attentes actuelles de la clientèle et d’actualiser les connaissances de nos restaurateurs. Elle a également permis de faire découvrir aux participants l’équipement hors du commun (qui a vu le jour grâce aux investissements consentis par le FEDER et par la Fédération Wallonie-Bruxelles) du CTA de Libramont.

Il existe 30 CTA, 7 à Bruxelles, 23 en région Wallonne et seulement 4 dédiés aux métiers de l’alimentation (Anderlecht, Tournai, Liège et Libramont). Ceux-ci sont implantés dans des établissements d’enseignement secondaire qualifiant. Ils sont dotés d’équipements de pointe, mis à la disposition des enseignants et des élèves, quel que soit le réseau, ainsi qu’aux travailleurs et aux demandeurs d’emploi. Par sa spécificité, le CTA de Libramont offre la possibilité d’acquérir des « techniques » sur du matériel dernier cri, mais aussi et surtout de comprendre les processus de transformation des aliments. Mieux comprendre pour mieux faire. Découvrir de nouvelles présentations, de nouveaux accords de goûts. En bref, cet espace de formations permet à chaque participant d’exprimer son art. De nombreuses formations à destination d’enseignants, d’étudiants et de professionnels du secteur y sont organisées.

1. Formation Starter : Soyez armé pour vos premiers pas dans le secteur Cette formation est accessible à tous les starters du secteur Horeca et a pour objectif d’aborder les connaissances ainsi que la règlementation essentielles à tous professionnels du secteur. Cinq modules peuvent être suivis : • Préparer/Financer son projet, • Conditions pour exercer l’activité, • Pratiques commerciales, • Sécurité alimentaire et viabilité financière • Pratique et environnement sectoriel Namur, les 26,27 et 28/08/2019 ou les 14,15 et 16/10/2019, de 8h30 à 17h00.

Voici un petit aperçu du menu de la formation « vegan » de ce 27 mai dernier, entièrement composé avec des produits issus de l’agriculture biologique et pour la plupart provenant de producteurs luxembourgeois : Croquettes de tofu aux algues Tartelette sablée au tarama végétal et légumes croquants, pesto à l’ail des ours Riz de Camargue, crème de fenouil et champignons bruns Seitan laqué au jus de cerises, mousseline de fèves des marais et mini-légumes Muffins au citron et mousse façon « œuf en neige »

© Fédération HoReCa Wallonie

2. Séance d'informations : Le Service externe pour la prévention et la protection au Travail : un service obligatoire pour un coût justifié ? Chaque année, vous recevez la facture de votre Service externe pour la prévention et la protection au Travail (CESI, MENSURA, ATTENTIA, LIANTIS, etc.) . Vous êtes nombreux à nous solliciter pour demander des explications sur les montants qui vous sont facturés et les services auxquels vous pouvez avoir accès. La séance d’informations vise donc à vous informer sur ces services externes mais également à vous fournir des « clés » pour optimaliser leurs services : • Qu’est-ce qu’un service externe pour la prévention et la protection au Travail ? • A quoi servent-ils ? Pourquoi sont-ils obligatoires ? • Que puis-je leur demander ? • A quel tarif ? Puis-je le négocier ? Namur, le 01/10/2019, de 9h30 à 12h00.

3. Séance d'informations : Contester une facture ou au contraire imposer le paiement d’une prestation : comment faire ? Vous souhaitez contestez une facture mais ne savez pas comment faire ? Vous avez pris une réservation et le client annule à la dernière minute ? Comment lui imposer le paiement de la prestation ou d’une partie de celle-ci ? Dans ces cas, le droit de la preuve intervient. Or, il a subi des modifications importantes dernièrement. Cette matinée d’informations fera le point sur les modifications récentes et les outils à votre disposition pour contester ou réclamer valablement. Namur, le 22/10/2019, de 9h30 à 12h00.

Intéressé ? Pour toute information complémentaire ou inscription, contactez le secrétariat de la Fédération HoReCa Wallonie, par téléphone 081/72.18.88 ou par mail info@horecawallonie.be

Les RAVeL des BBQ

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orts d’un succès jamais démenti depuis 2016, les RAVeL des BBQ reviennent du 28 juillet au 8 septembre. Ce concept mêle à merveille sport et gastronomie pour en faire des évènements conviviaux et immanquables. Pédalez dans une ambiance festive et découvrez les produits locaux préparés avec soin par nos restaurateurs lors d'un repas en plusieurs étapes gourmandes. Organisés dans la thématique "Wallonie Terre d'eau", 4 RAVeL des BBQ sont au programme cette année et répartis dans toute la province de Namur. A chaque rendez-vous, les circuits balisés d'environ 25km vous conduisent à travers champs, RAVeL, campagnes et villages. Le Jour J, n'hésitez pas à faire réviser votre vélo au stand de Provélo, c'est gratuit. Nouveauté 2019: une version WE est proposée à Vresse-sur-Semois les 7 et 8 septembre. Plus d'infos et réservations sur :

u www.onbouge.be


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Horeca

HORECAPETITES ANNONCES Recherche cuisinier spécialités italiennes et françaises. Personne motivée, soigneuse et soignée (cuisine ouverte) pour travail en équipe Etablissement situé à Velaine-sur-Sambre Contact 0475.24.93.13 A Nouméa / Nouvelle Caledonie a vendre Traiteur et vendeur dans la grande distribution, société créée depuis 15 ans très réputée - Env. 900.000€ emprunt banque possible, apport personnel env 15% Contact : jonathanclauwaert@gmail.com Jonathan Clauwaert - Tel +687 735552 (+9h)

Recherche exploitant cafeteria site du Val Benoit –Liege La SPI recherche un concessionnaire pour l’exploitation de sa nouvelle cafétéria. Concept de petite restauration, vente à emporter, … www.spi.be Contact : frederique.hoppeler@spi.be – 04/230.12.50

4. Séance d’informations : Reprendre une entreprise Horeca en faillite ? Dans le cadre de la Semaine de la Transmission d’Entreprise en Wallonie, la Fédération HoReCa Wallonie abordera la reprise d’une entreprise ou de son fonds de commerce dans le cadre d’une faillite. Voici quelques éléments qui seront abordés lors de cette matinée : • Faut-il reprendre tout ou partie de l’entreprise ? • Quels sont les points d’attention ? • Qu’en est-il des travailleurs et de leurs droits ? Namur, les 21-25/10/2019, de 9h30 à 12h00.

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L'Horeca Echo du mois de juillet aborde les sujets suivants :

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Horeca Echo est une publication réservée aux membres d’Horeca Bruxelles, d’Horeca Vlaanderen et de la Fédération HoReCa Wallonie.

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n° 108 - juillet-août 2019

Horecajournal

HORECA HÔTEL À LA CLÉ ®

L’HOTREC

défend le secteur HoReCa au niveau européen L’HOTREC est une association qui exerce son lobby au niveau européen dans l’intérêt des hôtels, des restaurants, des cafés et des établissements assimilés, situés en Europe. Elle agit donc légitimement en tant que représentante du secteur auprès des institutions européennes. L’HOTREC est composée de 43 associations nationales réparties dans 31 pays. La Belgique en fait donc partie par l’adhésion de la Fédération HoReCa Wallonie et de ses deux autres fédérations consœurs régionales, Horeca Vlaanderen et Horeca Bruxelles. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet : u www.hotrec.eu. La 78ème Assemblée Générale de l’HOTREC à Helsinki Les fédérations professionnelles ne peuvent ignorer l’importance grandissante des « Directives européennes », que les Etats membres doivent traduire dans leurs législations respectives. C’est pourquoi, une présence sectorielle HoReCa belge est indispensable au niveau européen. Pour la Belgique, cette présence est exercée, de concert, par les trois fédérations professionnelles régionales, qui adhèrent à l’association HOTREC. La Fédération HoReCa Wallonie a donc participé à la 78éme Assemblée Générale semestrielle de l’HOTREC qui s’est tenue le 16 mai 2019 à Helsinki (Finlande).

Hotelstars Union : une nouvelle grille de critères pour la classification des hôtels a été adoptée pour la période 2021 – 2026 « Hotelstars Union » (HSU) qui a été créée en 2009 sous l'égide de l’HOTREC, regroupe comme membres l'Autriche, la Belgique, la République tchèque, le Danemark, l'Estonie, l'Allemagne, la Grèce, la Hongrie, la Lettonie, le Lichtenstein, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Slovénie, la Suède et la Suisse. Leur partenariat a mené à l’élaboration d’une classification hôtelière européenne uniformisée, établie sur la base de directives et procédures communes aux pays membres. Cette grille de classement officielle quinquennale, créée par des hôteliers pour les hôteliers, a notamment pour objectif de communiquer à la clientèle des informations rigoureuses et fiables, en toute transparence. Elle assure également une plus grande sécurité vis-à-vis des clients et contribue au développement de la renommée et de la qualité hôtelière des pays membres, dont la Belgique. De plus, elle encourage l’utilisation d’outils de gestion de qualité. Le 15 mai 2019, lors de la réunion du Comité de gestion HSU à Helsinki, les 17 membres se sont réunis pour débattre des futurs enjeux stratégiques de l’hôtellerie européenne. Un accueil chaleureux a été tout particulièrement

réservé à l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la Slovaquie, qui bénéficient désormais du statut d'observateur aux côtés de la France, de l'Italie, de l'Irlande et de la Pologne. Le Président d’HSU, Jens Zimmer Christensen, s’est dit ravi de l’intérêt que portent ces nouveaux partenaires potentiels à la classification hôtelière commune. Le Comité de gestion a également finalisé le catalogue des critères pour la période 2021 – 2026. Ceux-ci feront l’objet de tests approfondis sur le terrain afin de vérifier si toutes les nouvelles exigences répondent bien aux attentes des touristes. Ensuite, les pays membres disposeront d’un délai d’un an (du 1er janvier 2020 au 1er janvier 2021) pour mettre en place l’application de cette nouvelle grille. Cette révision, qui a lieu tous les cinq ans, a permis de réduire, de 270 à 250, le nombre de critères (30 suppressions et 10 ajouts). De plus, les objectifs visant à simplifier la grille et à créer davantage de flexibilité et de transparence ont été atteints. À travers l’actualisation de ses critères, HSU incite les hôteliers à prendre des initiatives en termes de technologie et d’écologie. L’aspect environnemental est, en effet, pris très au sérieux notamment en matière de réduction des déchets, mais aussi conformément à la nouvelle législation européenne qui consiste à bannir les plastiques à usage unique.

L’Assemblée Générale débute avec les discours de bienvenue du Président de l’HOTREC, Jens Zimmer Christensen, et du Président de MARA (Association de l’hôtellerie finlandaise), Tomi Lantto. La parole est ensuite cédée à Matti Anttonen, Secrétaire d’État permanent auprès du Ministre des Affaires Étrangères de Finlande qui présente les priorités relatives au Tourisme de la présidence finlandaise à l’Union Européenne. La matinée se poursuit avec la présentation et l’entrée de l’Association hôtelière d’Azerbaïdjan au sein de l’HOTREC qui compte, dès lors, 43 membres et est représentée par 31 pays. À la veille des élections européennes, l’HOTREC revient sur ses actions menées lors du mandat 2014 – 2019. Pas moins de 471 propositions de lois ont été publiées sur plusieurs thématiques, telles que : - Règlement Général de la Protection des Données (RGPD) ; - Plastiques à usage unique ; - Eau potable ; - Réglementation P2B (people to business). L’HOTREC a, ensuite, exposé ses objectifs pour la prochaine législature (2019 – 2024). Ceux-ci sont repris dans le cahier de revendications (« white paper ») de l’HOTREC, dévoilé le 20 février dernier et dont ses principaux aspects ont été développés dans l’HoReCa Journal de mars 2019. Pour rappel, les cinq priorités essentielles de l’HOTREC sont de : - garantir les marchés européens équilibrés et équitables (économie collaborative) ; - responsabiliser et de contrôler les plateformes de réservation en ligne (économie numérique) ;

- mieux prendre en compte l’impact sectoriel de la législation (réglementation) ; - se lancer dans plusieurs projets en matière de santé (politique alimentaire) ; - attirer, former et préserver la main-d’œuvre (affaires sociales). L’Assemblée Générale a permis aux membres du secrétariat de l’HOTREC de faire le point sur leurs différents dossiers en cours : - Politique de Visa ; - Tourisme ; - Fiscalité ; - Développement durable ; - Location d’hébergement à court terme (économie collaborative) ; - Divertissements nocturnes ; - Enjeux des restaurants et des cafés : gaspillage alimentaire, livraisons de repas (Uber Eats, Deliveroo…). Les possibles conséquences du Brexit ont évidemment été évoquées lors de ces présentations. Selon les perspectives étudiées, dans la plupart des cas, une période de transition semble inévitable et le secteur touristique sera très certainement touché (perturbations aux frontières, perte des droits aériens, restrictions de voyage pour les britanniques…). Enfin, l’exposé de la Cheffe adjointe du Bureau des innovations numériques et des « blockchains » auprès de la Commission Européenne, Helen Köpman, portait sur l’intelligence artificielle et la technologie des « blockchains » (bases de données qui permettent le stockage et la transmission d’informations ou de transactions sans organe central de contrôle). Cette technologie innovante prend, actuellement, beaucoup d’ampleur. En effet, elle est de plus en plus utilisée dans les organismes financiers et apparaît, d’ores et déjà, dans le secteur touristique (tours opérateurs, compagnies aériennes). Au terme de cette 78ème Assemblée Générale, le Président de l’HOTREC a remis le prix de l’EHF (European Hospitality Foundation) à un célèbre chef finlandais, Pekka Terävä. Cette récompense est décernée deux fois par an à une personnalité qui a contribué de manière remarquable et pendant de nombreuses années aux activités de l’HoReCa. Pour plus d’informations, contactez sans plus attendre notre service d’assistance Hôtel à la Clé®, via l’adresse mail : info@hotelalacle.be.


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