Horeca, tourisme et commerces bruxellois, main dans la main
Le développement de chaque entreprise horeca dépend aussi de la politique communale
Le 13 septembre, l'Union professionnelle bruxelloise Hospitality, Tourism & Commerce a été présentée à l'hôtel Plaza. Cette organisation regroupe l'horeca, le secteur touristique et les commerçants bruxellois afin de mieux faire entendre leurs voix.
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Mon jardin s'invite dans votre assiette
Un village horeca sur la plage de Blankenberge Situé dans un lieu unique sur la plage de Blankenberge, à proximité du Casino, le King Beach Village est un village horeca doté d’une terrasse sur la digue, d’une terrasse sur la plage avec terrain de jeu, d’un club, d’un bar à cocktails, d’une friterie et d’un restaurant grec. ➜ P. 8
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Pendant 13 années, Arabelle Meirlaen a cultivé et parfait ses talents culinaires dans le tout petit restaurant « Li Cwerneu », situé à côté de l'hôtel de ville de Huy. Grâce à sa cuisine audacieuse, le « Li Cwerneu » est devenu un incontournable pour les amateurs de fleurs, d'aromates, de plantes sauvages et de slow food raffinée. Arabelle Meirlaen est aujourd'hui en quête d'espace et de lumière, que lui offrira une construction neuve, en plein milieu de la nature. ➜ P. 13
Ho.Re.Ca Vlaanderen Horeca Vlaanderen Ho.Re.Ca
JOURNAL KRANT
Nr 2012 Nr 40 03 -- oktober februari 2009
Nr Verschijnt 40 - Octobre10 2012 Verschijnt 10 keer per per jaar jaar keer 10 numéros par Oplage: an 31.300 Oplage: 28.100 TIRAGE: 31.300 V.U. Jan Jan De De haes haes V.U. E.R. andre descheemaecker Horeca Marketing Marketing Horeca Horeca Marketing Anspachlaan 111 bus 4, 4, 1000 1000 brussel brussel Anspachlaan bus BLVD. Anspach 111, 1000111 bruXELLES www.fedhorecavlaanderen.be www.fedhorecavlaanderen.be www.horecabruxelles.be Afgiftekantoor: Mechelen Mechelen www.horecawallonie.be Afgiftekantoor: bureau d’émission: Malines
De officiële krant vanfédérations de federaties Ho.Re.Ca Vlaanderen, Brussel enWallonië Wallonië HoReCa Vlaanderen, Brussel en le journal officiel des ho.re.ca Bruxelles, wallonie et flandre
« Veillez à ce que vos exigences figurent dans les accords administratifs » Le politologue Johan Ackaert se penche sur les élections communales Johan Ackaert : « Pour mener une bonne politique, il est important d'avoir un bon capital social. Les gens doivent se rencontrer, se parler… Et où mieux le faire que dans les établissements horeca ? » © RV
Le Professeur Johan Ackaert, politologue à l’université de Hasselt, fait avec nous ses pronostics sur les élections communales et explique ce qui se trouvera à l'agenda politique, par après. Une chose est sûre, les dés ne sont pas encore jetés. Les négociations les plus importantes auront lieu juste après les élections. Quelle est l’importance des élections communales pour une organisation professionnelle ? Johan Ackaert : « Elles sont très importantes. Mais toutes les élections ne sont pas importantes, c’est ce qui se passe après qui compte. » Que se passe-t-il après les élections communales ? « Les coalitions sont rendues publiques, grosso modo, dans la semaine qui suit les élections. Les mandats sont répartis et ce n’est qu’alors que le contenu de la politique est abordé. Celui-ci diffère fortement d’une commune à l’autre. » Il est donc crucial, pour le secteur horeca, de fixer ses exigences dans les accords administratifs. « C’est certainement vrai pour le secteur horeca, mais surtout, par extension, pour tous les secteurs et organisations. 2013 sera en effet une année cruciale, c’est donc le moment d'exercer une pression. » Quelle est la meilleure méthode ? « Je ne suis pas un lobbyiste. Il existe différents canaux : vous pouvez exercer une pression en plaçant des personnes au sein de l’administration ou dans
les différents conseils, ce sont eux qui connaissent le mieux les besoins du secteur. Mais en tant que secteur, vous devez également vous asseoir à table avec l’administration. Nos élus locaux sont, en général, très accessibles. » Si des exigences très importantes ne figurent pas dans les accords administratifs, tout est mis au frigo pour 6 ans. « En ce qui concerne les grandes exigences, oui. » Les administrations locales doivent donc aborder leurs besoins de manière très concrète. « En effet. Si vous voulez, par exemple, faire réaliser des travaux sur une place ou que vous souhaitez davantage de places de stationnement dans la ville, on parle d’un plan pluriannuel impliquant des frais considérables. On plaisante souvent en disant que les travaux publics commencent toujours juste avant les élections. Mais en fait, c’est tout à fait normal. Il faut établir tout un calendrier, organiser une adjudication, faire le planning, exécuter les travaux… Au moment où le chantier débute effectivement, les élections suivantes sont déjà en vue. » Les communes voient-elles l’importance du secteur horeca pour leur tissu social ? « Cela dépend un peu de la commune ou de la ville. Pour mener une bonne politique, il est important d'avoir un bon capital social. Les gens doivent se rencontrer, se parler… Et où mieux le faire que dans les établissements horeca ? »
Les élections communales vont-elles suivre la tendance des élections législatives ? « Les élections communales sont toujours un reflet des élections législatives mais jamais de manière aussi tranchée. Si on fait un gain de voix au niveau régional et fédéral, on progressera également au niveau local mais de manière moins exponentielle. Mais il faut attendre le 14 octobre pour avoir une réponse. »
« Les élections communales sont toujours un reflet des élections législatives mais jamais de manière aussi tranchée. » Pourquoi y a-t-il ce fossé ? « Les gens ont davantage confiance dans leur administration locale, qui est proche et très accessible. Les scandales sont aussi moins nombreux. De mauvais exemples comme Charleroi et Anvers, il n'y en a pas des milliers. Et même ces villes ont réglé la situation elles-mêmes ou sont en train de le faire. En outre, les votes au niveau régional sont bien plus orientés vers des candidats que vers des idéologies. Le bonus qu’est le bourgmestre joue aussi un rôle. Selon une enquête, la moitié des individus préfèrerait ne pas en changer. » Votre thèse de doctorat étudiait le rôle et la typologie des bourgmestres. Quels en sont les différents types ? « Il y a les bourgmestres traditionnels, les patriarches. Ceux-là ont un contact social direct avec les électeurs et écoutent les problèmes de chacun. Le deuxième type est le responsable politique, un bourgmestre qui travaille de manière méthodique. Ensuite, on a les lobbyistes. Des bourgmestres qui sont très présents dans les cabinets et essayent au niveau fédéral ou régional de tout mettre en œuvre pour leur commune. Le quatrième type est le coordinateur. Comme le responsable politique, il travaille de manière plus méthodique mais il accorde aussi en même temps beaucoup d’attention à la participation des habitants. Les patriarches sont
généralement plus vieux et dirigent de plus petites communes. Les lobbyistes se rencontrent surtout en Wallonie. Les coordinateurs et les responsables politiques ont généralement plus de diplômes et siègent dans de plus grandes villes. » Bruxelles se compose de 19 communes. Trouvez-vous que c’est une bonne base d’administration ? « C’est une question difficile. Par le passé, j’ai rédigé une étude sur la fusion des communes en 1977. Qu’en ressortait-il ? Que la gestion financière et la force administrative se sont en effet améliorées après la fusion mais que l’engagement des citoyens s’était encore amoindri. Plus la commune est grande, plus les électeurs restent chez eux ou votent blanc le jour des élections. C’est pourquoi, j’ai des doutes à propos de Bruxelles. Les communes feraient mieux de travailler ensemble mais en pratique, cela n'arrive que rarement. Le problème de Bruxelles est surtout un problème d’inégalité sociale. Une commune comme Uccle ne voudra jamais fusionner avec Anderlecht. Quand on parle de la francisation de la périphérie, il faut savoir que les francophones quittent Bruxelles car
il est difficile de s’accommoder de la société multiculturelle. Il faut travailler à cela. » Les responsables politiques voient-ils ces élections locales comme un test pour le niveau fédéral dans quelques années ? « Certainement et à juste titre car les deux niveaux s’influencent. Pour la Flandre, ces élections communales auront le plus grand écho national depuis la fusion des communes. Les bourgmestres sont repris sur les listes lors des élections législatives car cela permet évidemment de ramener des voix. La commune est un véritable vivier. » Avez-vous déjà envisagé de vous engager en politique ? « Je pense que je n’ai pas les compétences sociales pour cela. Il faut pouvoir être amical et socialiser avec tout le monde. En outre, je préfère gérer mon agenda moi-même. En tant que bourgmestre, il faut être en permanence disponible pour les citoyens. » Katia Belloy
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