CURRICULUM VITAE
I 2021 – 22 TERRAINS ET CHANTIERS - FRANCE
II 2018 – 21 POLITIQUE NATURE EN VILLE - CHARLEROI
III 2016 – 18 PÉDAGOGIE ET ARCHITECTURE - PARIS
IV 2016 RECHERCHE - JARDIN DES TUILERIES - PARIS
V 2015
ARCHITECTURE - AGENCE LBA - PARIS
VI 2014 – 16 PARCOURS D’ÉTUDES : MASTER PAYSAGE - VERSAILLES
ARCHITECTURE - BORDEAUX
ELSA DURAND ARCHITECTURE, JARDIN, PAYSAGE
Architecte diplomée d’État et formée aux démarches du projet de paysage à l’École de Versailles, j’ai intégré différentes structures professionnelles qui m’ont amenée à collaborer dans des environnements diversifiés : des agences d’architecture et de paysage, la sous-direction des jardins du Louvre, une école d’architecture et un cabinet politique. J’ai eu la chance de travailler sur des missions de transformation de territoires, de paysages et de jardins suivant des approches de recherche, d’impulsion, de coordination et de conception de projets.
EXPÉRIENCES
depuis 08-2022
Consultante paysage avec Julie Charles (BE)
Projet « l’Eau en commun» financé par la Fondation Roi Baudouin visant à favoriser l’émergence de (sous-)bassins versants solidaires.
depuis 01-2022
Jardinière-Paysagiste (FR)
Collaborations avec PALUDES, agence de paysagistes-jardiniers. Bourges, Andresy, Versailles, Baux de Provence, Paris.
12-2018 > 09-2021
Conseillère Nature en ville Cabinet de Paul Magnette Charleroi (BE)
Construction d’une stratégie et d’un plan d’actions pour la nature en ville. Impulsion et coordination de projets d’espaces publics et de végétalisation. Lien avec élus, citoyens, associations.
depuis 2020
Co-administratrice
d’Apis Bruoc Sella
Région Bruxelles Capitale (BE) Association d’éducation à l’environnement et de sensibilisation à la nature urbaine (5 ETP),
09-2016 > 05-2018
Chargée de mission auprès de la directrice École d’architecture Paris-Est
En appui aux questions relatives à la stratégie de l’établissement. Responsable du volet « vie étudiante, vie de campus » du projet FUTURE labellisé I-SITE.
04-2016 > 07-2016
Chargée de recherche Musée du Louvre, Paris Programme d’études muséales du Louvre « créativité et innovation dans l’art des jardins ». Missions de médiation, direction du patrimoine architectural et des jardins.
09-2014 > 07-2015
Architecte
Laurent Becker Associés - Paris Relevés, conception, permis de construire, suivi de chantiers.
Rénovation patrimoniale.
FORMATION
depuis 2021
Wwoofings, MOOCs, stages de formation continue (plantes sauvages, champignons, construction de murs en pierres sèches).
2016
Théorie et démarche du projet de paysage.
Master 2 - Mention TB. Paris Saclay (Agro Paris-Tech + École de paysage de Versailles).
2014
Diplôme d’État d’architecte Mention TB.
École nationale sup. d’architecture et de paysage de Bordeaux. Rion-des-Landes : Résilience d’un village-rue, avec Alexia Menec, sous la direction de Patrick Henry.
2011
Échange universitaire au Chili. Faculté d’architecture et d’urbanisme de Santiago.
RECHERCHES
2021
« Le projet de renouveau du jardin des Tuileries (1990-2000) : héritages, resources et perspectives pour penser le jardin historique aurjourd’hui »
Avec Isabelle Glais, in S. Caccia Gherardini, M. Adriana Giusti, C. Santini, (eds.), Giardini Storici. Esperienza, ricerca, prospettive a 40 anni dalle Carte di Firenze, Firenze University Press, vol. 1, p. 216-221.
2018
« Le jardin des Tuileries de Pascal Cribier ». Conférence donnée à l’auditorium du Louvre dans le cadre du colloque Pascal Cribier : dans les pas d’un jardinier, 23 mai.
2016
« La rénovation du jardin des Tuileries, un laboratoire de créativité ? (1990-2000) »
Mémoire de recherche- Mention TB. Louvre, ENSP-Versailles.
2013
« Les politiques publiques d’aménagement touristique de la côte landaise (1960-2013) »
Mémoire de master - Mention TB.
ENSAP Bordeaux
2012
« Gustave Eiffel en Amérique du Sud - Mythes et Réalités »
Lauréate de la bourse Fondation
Eiffel 2011 avec Caroline Chauvel.
COMPÉTENCES
Analyse et programmation
Construction d’une stratégie Nature en ville en 5 axes et impulsion des projets liés (lancement d’un quartier pilote Nature en ville, etc.).
Pilotage et suivi de projets
• Coordination du pôle Nature et Alimentation du Martinet, suivi du plan places et du plan jeux, impulsion d’un plan de gestion différenciée pour Charleroi, etc.
• Rédaction de marchés publics.
Concertation, animation
• États généraux de la Nature en ville (100 pers.).
• Intensifs inter-années à l’École d’architecture Paris-Est(300 pers.).
• « Inscape Descartes », jeu de piste dans le campus Descartes (150 pers.).
Communication
• Orale, graphique, rédactionnelle : représentation de la ville de Charleroi, books, communiqués de presse, articles, etc.
• Rapports d’activité pour l’École d’architecture Paris-Est, livrets des études, projet site internet.
• Visites guidées (Tuileries, ville de Charleroi)
• Interventions : représentation de la ville, 17e Rencontres de la Biomasse (2020).
• Conférences sur le jardin des Tuileries (au Louvre 05-2018, à l’Université de Florence 11-2021).
Jurys
• 2021, « Eléments de paysage et d’espaces publics », master de spécialisation en management territorial et dév. urbain, ULB.
• 2020, « Projet urbain », workshop du mastère spécialisé « International Environmental Management » de l’École des Mines (coord. Daniel Florentin).
• 2018, Atelier paysage (coord. Pauline Cabrit), Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles.
• 2017, Faire, Pavillon de l’Arsenal.
Informatique
Dessin 2D (Autocad), 3D (Skecthup), cartographie (Qgis), suites Office et Adobe.
Langues
• Français : langue maternelle.
• Espagnol, Anglais : basique.
INTÉRÊTS ET ATOUTS
• Approche motivée par le terrain,
• Expérience en pilotage de projets à différentes échelles,
• Connaissance des collectivités,
• Communication avec des publics variés,
• Goût pour la médiation.
Jardinière - paysagiste indépendante
L’année 2022 est marquée par le goût des jardins, une pratique de terrain et l’envie de mieux découvrir les paysages de France.
Cette année, j’ai travaillé sur les chantiers mensuels de l’agence de paysagistes-jardiniers PALUDES. J’ai ainsi participé à la réalisation de différents projets localisés sur différents territoires français :
• Marais de Bourges, Berry ;
• Andresy, Yvelines ;
• Versailles, Yvelines ;
• Les Baux-de-Provence, Bouches-du-Rhône.
Jardinière - Volontaire (WWOOFING)
Participation aux travaux de différentes structures agroécologiques grâce au réseau Wwoofing (World-Wide Opportunities On Organic Farms) :
• jardins du Nouveau Monastère de Sainte-Croix, Drôme ;
• jardins de la Bitaque de Sainte Etienne d’Albignan, Hérault ;
• pépinières Barnhaven, Plestin-les-Grèves, Côtes d’Armor.
MARAIS DE BOURGES
Palude est un jardin laboratoire fondé par Damien Roger et Laura Roubinet il y a près de 15 ans. Pensé comme une pépinière expérimentale, il accueille une collection de saules et marque la double pratique de l’entreprise de ces paysagistes jardiniers : l’agence et le terrain.
> Participation à différents chantiers : préparation de massifs et plantations, gestion de la roselière, installation de structures en bambou, etc.
©Stéphane Ruchaud
CHANTIERS
MARAIS DE BOURGES, ANDRESY, VERSAILLES, BAUX-DE-PROVENCE, LA ROCHE-EN-ARDENNE, ENGHIEN.
SCIC DU NOUVEAU MONASTÈRE
SAINTE-CROIX EN DIOIS, Drôme
Jardinage et soins apportés au jardin des simples. Traitements de la pyrale du buis, tailles, cueillettes, tisanes, ateliers.
JARDINS DE LA BITAQUE SAINT-ÉTIENNE-D’ALBAGNAN, Hérault
Jardinage et soins apportés au potager et plantations dans le cadre de la création d’un jardin forêt.
PÉPINIÈRE BARNHAVEN PLESTIN-LES-GRÈVES, Côtes d’Armor
Pépinière spécialisée dans les primevères, primulas et héllébores. Pollinisation manuelle, semis, boutures, entretien des serres.
Consultante avec Julie Charles
« L’ Eau en commun ! Aménager son jardin pour une gestion partagée du ruissellement de l’eau » est un projet financé par la Fondation Roi Baudouin et initié par l’association Vivre Au Val Verdoyant localisée à Dion-le-Val en Wallonie, village touché par les inondations de juillet 2021 et par de récurrentes coulées de boues.
Le projet part du postulat que les citoyens qui ont un jardin ont un rôle à jouer face aux inondations en participant à la gestion de l’eau de pluie là où elle tombe, dans une logique de solidarité de bassin versant.
Le rôle de chaque citoyen dans la gestion des eaux de ruissellement, parfois même à des kilomètres des zones inondables, est loin d’être négligeable et contribue largement au panel de solutions à mettre en oeuvre. Stocker cette eau sur son terrain, la ralentir pour l’infiltrer, désimperméabiliser ses sols ou encore favoriser l’évapotranspiration sont des solutions que des aménagements paysagers peu couteux, esthétiques et engagés pour la biodiversité et le vivant peuvent participer à mettre en musique.
C’est en binôme avec Julie Charles que j’ai été mandatée pour développer et proposer des actions concrètes aux habitants de Dion-le-Val :
- Une soirée de présentation et d’échanges autour des enjeux et des solutions individuelles liées à la gestion des eaux pluviales
- 11 visites de jardins dans le but de proposer des solutions individualisées de gestion alternative des eaux de pluies.A la suite de ces visites, les participants ont reçu un rapport intégrant un diagnostic, des fiches outils et un plan d’actions.
Conseillère Nature en ville pour le Bourgmestre
Pendant près de trois ans, j’ai travaillé pour Paul Magnette, bourgmestre de Charleroi en Belgique. Je l’ai conseillé dans la structuration et la mise en oeuvre de sa politique Nature en ville afin de penser le paysage urbain de Charleroi comme un territoire d’accueil et de déploiement du vivant.
Charleroi s’étend sur environ 100 km² (surface équivalente à Paris intramuros) et compte près de 200 000 habitants, soit dix fois moins d’âmes que la capitale française. D’une grande richesse culturelle et sociale, Charleroi a subi de nombreuses crises qui ont marqué son territoire. Aujourd’hui, les traces de son passé industriel sont palpables jusque dans sa géographie. Des terrils y culminent et illustrent la recolonisation naturelle de ce territoire anthropisé. Charleroi regorge de richesses, grâce à la présence et à la diversité de nombreux espaces non construits. Rivière de la Sambre, carrières, terrils, forêts et prairies forment une charpente paysagère à même de préparer ce territoire aux grands défis écologiques et sociaux à venir, à condition d’en reconnaitre la valeur. Préserver et renforcer ce patrimoine est devenu l’un des piliers de la stratégie urbaine que j’ai accompagnée : ménager des réservoirs écologiques et des couloirs de biodiversité, structurer un réseau d’espaces de nature de proximité accessibles aux citoyens et leur offrir une alimentation de qualité. Dans ce cadre j’ai piloté la construction d’une stratégie pour la Nature en ville à Charleroi et impulsé de nombreux projets depuis le cabinet du bourgmestre, d’abord seule, puis en binôme avec Julie Charles, géographe.
> Pilotage des états généraux de la Nature en ville et animation avec Charleroi Nature et le collectif Ville Fertile.
Dès son installation, le collège communal a décidé d’affiner son Projet de ville en le confrontant aux attentes directes des citoyens. Les états généraux ont rassemblé des milliers de remarques afin de dégager les actions à engager en priorité. J’ai pu inaugurer cette dynamique en mars 2019 avec les états généraux de la Nature en ville. Deux intenses journées de rencontres ont permis de rassembler les forces vives du territoire et de partager le dynamisme du réseau associatif existant. Une centaine de participants y ont assisté. Le programme a articulé des conférences et des présentations de projets. Trois ateliers thématiques - Gestion naturelle et biodiversité, Patrimoine naturel et terrils, Agriculture urbaine et jardins partagés - ont abouti à une relecture critique du projet de ville, en le priorisant et en l’enrichissant. Suite aux conclusions de l’ensemble des états généraux, le Programme stratégique transversal de la Ville de Charleroi a été adopté en 2020, assorti d’un plan pluriannuel d’investissement de la ville (2019-2024). Ce dernier consacre 18M€ aux projets de déploiement de la Nature en ville (acquisition de foncier, création de parcs, etc.) en sus des lignes d’investissements intégrant cette question (plan places, routes, cimetières, etc.) et du budget fonctionnel relatif à la gestion de ces espaces.
Super Sambre
Nature urbaine
Cité de l’alimentation
Réservoirs écologiques
Itinéraires de découverte
POLITIQUE NATURE EN VILLE - CHARLEROI STRATÉGIE NATURE EN VILLE
> Structuration et concrétisation d’une stratégie d’accueil du vivant pour Charleroi.
La stratégie Nature en ville s’appuie sur la nécessité de déployer un réseau d’espaces de nature en ville allant au-delà de la seule typologie classique des parcs et jardins. Malgré sa diversité d’espaces non construits, la charpente paysagère de Charleroi reste déséquilibrée. Tout projet doit donc désormais répondre à un double enjeu : renforcer les continuités écologiques du territoire et offrir à toutes et à tous l’accès à la nature par un maillage de proximité. Pour cela, une matrice d’opportunités a été cartographiée (SIG et visites). Elle recense l’ensemble du foncier à mobiliser pour développer à court à et long terme des projets.
La stratégie se décline en cinq axes de projets : Super Sambre, Nature urbaine, Cité de l’alimentation, Réservoirs écologiques, et Itinéraires de découverte. Elle prend la forme d’un document guide qui ancre spatialement les potentiels de Charleroi et qui vise à fournir une ligne claire à la ville pour les projets qu’elle construit ou supervise. Le guide est résumé dans la 5e édition du livre vert de Charleroi Bouwmeester destiné à partager avec un large public la vision territoriale et les projets de la ville. La stratégie Nature en ville pose également des lignes directrices pour le futur schéma de développement communal de Charleroiéquivalent du PLU - actuellement à l’étude (Alphaville).
Méthode :
• Ancrage spatial du Programme stratégique transversal ;
• Cartographie du foncier disponible ou à acquérir (matrice d’opportunités de projets) ;
• Actions à trois niveaux :
- projets : constitution d’un portefeuille de projets qui consolident l’infrastructure socio-écologique ;
- gestion : transformation radicale des modes de gestion ;
- accompagnement et sensibilisation : impulsion et soutien de projets associatifs ou privés participant au projet global.
1.
SUPER SAMBRE !
Aujourd’hui, la rivière, le canal, axes structurants de la ville, sont une opportunité pour relever les nouveaux défis auxquels est confronté Charleroi. Milieu d’accueil de la biodiversité, élément paysager majeur, outil de résilience face aux aléas climatiques, support aux nouvelles mobilités, et attrait touristique, c’est une nouvelle vocation pour le paysage hydrographique qui se dessine en complément des fonctions industrielles. Noues, ruisseaux et mares complètent ce réseau éco-systémique d’intérêt naturel et pédagogique.
SUPER SAMBRE !
Today, the city’s river, canal, and main routes are seen as an opportunity to meet the new challenges facing Charleroi. The city’s diverse waterways are becoming a habitat for biodiversity, a major landscape feature, a tool for resilience in the face of climate change, an option for new forms of mobility, and a tourist attraction in addition to their industrial functions. Pools, streams and ponds complete this watery eco-system, which is of great natural and educational interest.
Graphiques extraits de la stratégie Nature en ville. © Charleroi Bouwmesteer
1. Supersambre ! Masterplans Porte Ouest, Technopôle Villette, Sambre-Ouest, rives de Charleroi, etc.
NATURE URBAINE
URBAN NATURE
URBAN NATURE
CITÉ DE L'ALIMENTATION
CITÉ DE L'ALIMENTATION
CITY OF FOOD
4.
espaces verts de proximité chacun de rentrer en contact petit au plus grand, ces chaque citoyen l’opportunité de vie agréable, de se ressourfil des rencontres, mais avec la nature qui nous écologique rend également collectivité en luttant contre les améliorant la qualité de l’air
Le maillage des espaces verts de proximité permet à tout un chacun de rentrer en contact avec la nature. Du plus petit au plus grand, ces espaces offrent à chaque citoyen l’opportunité de profiter d’un cadre de vie agréable, de se ressourcer, de créer du lien au fil des rencontres, mais aussi de se familiariser avec la nature qui nous entoure. Ce réseau écologique rend également des services à la collectivité en luttant contre les ilots de chaleur ou en améliorant la qualité de l’air par exemple.
This network of local green spaces will ensure that everyone has access to nature. From tots to seniors, these spaces will offer every citizen the opportunity to enjoy a pleasant living environment where they can recharge their batteries, meet friends, but also become familiar with nature. This ecological network will also benefit our residents by combating heat spots in the city and improving air quality for example.
This network of local green spaces will ensure that everyone has access to nature. From tots to seniors, these spaces will offer every citizen the opportunity to enjoy a pleasant living environment where they can recharge their batteries, meet friends, but also become familiar with nature. This ecological network will also benefit our residents by combating heat spots in the city and improving air quality for example.
À l’échelle de Charleroi Métropole, les structures encourageant la distribution de produits locaux de qualité se multiplient et doivent s’intensifier pour faire évoluer le système agro-industriel actuel vers une production locale plus respectueuse de la nature. Cette transition vers une alimentation saine est non seulement indispensable, mais est aussi créatrice d’activité plus harmonieuse avec l’environnement. La ville de Charleroi est en mesure d’exercer un vrai effet levier de cette conversion qui est au cœur de la stratégie Food.C portée par Charleroi Métropole.
2. Nature urbaine Plan places, parcs, végétalisation de cimetières, cours d’écoles, aires de jeux, voiries, etc.
3. Cité de l’alimentation
Pôle Nature et Alimentation, Parc Mandela, Cantine publique, etc.
CITY OF FOOD
À l’échelle de Charleroi Métropole, les structures encourageant la distribution de produits locaux de qualité se multiplient et doivent s’intensifier pour faire évoluer le système agro-industriel actuel vers une production locale plus respectueuse de la nature. Cette transition vers une alimentation saine est non seulement indispensable, mais est aussi créatrice d’activité plus harmonieuse avec l’environnement. La ville de Charleroi est en mesure d’exercer un vrai effet levier de cette conversion qui est au cœur de la stratégie Food.C portée par Charleroi Métropole.
Throughout Charleroi Métropole initiatives encouraging the distribution of high-quality local products are multiplying and must be scaled up in order to ensure that the current agro-industrial system develops towards a more nature-friendly local production model. This transition towards healthier food is not only essential, but creates a more harmonious balance with the environment The City of Charleroi is able to leverage this transition, which is at the heart of its Food.C. strategy.
4. Réservoirs écologiques Parc des terrils, réserves naturelles, plantations, etc.
Throughout Charleroi Métropole initiatives encouraging the distribution of high-quality local products are multiplying and must be scaled up in order to ensure that the current agro-industrial system develops towards a more nature-friendly local production model. This transition towards healthier food is not only essential, but creates a more harmonious balance with the environment The City of Charleroi is able to leverage this transition, which is at the heart of its Food.C. strategy.
5. Itinéraires de découverte Projets culturels, itinéraires de boucles, sentier de l’eau d’heure, etc.
ÉCOLOGIQUES
RÉSERVOIR ÉCOLOGIQUES
ECO RESERVES
ECO RESERVES
ITINÉRAIRES DE DÉCOUVERTE
ITINÉRAIRES DE DÉCOUVERTE
DISCOVERY TRAILS
DISCOVERY TRAILS
5.
Charleroi fait apparaitre une mulaux saisons. Des massifs enherbées, des parcs aux éléments de taille, de forme et extrêmement diversifiés, mis constituent un réseau écologique de environnemental.
Vu du ciel, Charleroi fait apparaitre une multitude de teintes liées aux saisons. Des massifs boisés aux surfaces enherbées, des parcs aux jardins privés, ces éléments de taille, de forme et d’intérêt biologique extrêmement diversifiés, mis bout à bout, constituent un réseau écologique de haut intérêt environnemental.
Ces espaces assurent des continuités vertes
Seen from the air, Charleroi presents a patchwork of hues and colours that change with the seasons. From woods to grassy areas, and parks to private gardens, all these different areas of diverse sizes, shapes and biological interest, when placed end to end constitute a gigantic ecological patchwork that is beneficial to the entire territory. To be valued as an ecological
Seen from the air, Charleroi presents a patchwork of hues and colours that change with the seasons. From woods to grassy areas, and parks to private gardens, all these different areas of diverse sizes, shapes and biological interest, when placed end to end constitute a gigantic ecological patchwork that is beneficial to the entire territory. To be valued as an ecological
La valorisation des supports de mobilité active, cyclable et piétonne, s’insère dans une dynamique générale de découverte des richesses locales : patrimoine industriel, naturel et historique sont ainsi conviés au fil des parcours. Les itinéraires de découverte font la part belle à la nature et assument les singularités du paysage de la Ville, des vestiges de l’architecture indus-
La valorisation des supports de mobilité active, cyclable et piétonne, s’insère dans une dynamique générale de découverte des richesses locales : patrimoine industriel, naturel et historique sont ainsi conviés au fil des parcours. Les itinéraires de découverte font la part belle à la nature et assument les singularités du paysage de la Ville, des vestiges de l’architecture indus-
The development of exercise, cycling and walking trails is part of our general approach to help people (re-)discover some of the city’s industrial, natural and historical heritage. The discovery trails give pride of place to nature, as well as showcasing the unique features of the city’s landscape, e.g. the vestiges of its industrial architecture including the most (un)structuring
The development of exercise, cycling and walking trails is part of our general approach to help people (re-)discover some of the city’s industrial, natural and historical heritage. The discovery trails give pride of place to nature, as well as showcasing the unique features of the city’s landscape, e.g. the vestiges of its industrial architecture including the most (un)structuring
assurent des continuités vertes
La stratégie se décline en 5 axes qui regroupent des projets portés par la ville ou ses partenaires.
1. Super Sambre :
• révéler la rivière et le canal ;
• mettre en synergie paysage et industrie ;
• envisager la rivière comme support de mobilité ;
• engager à long terme une stratégie de dépollution des sols.
2. Nature urbaine :
• déployer un maillage d’espaces de nature de proximité ;
• diversifier les typologies d’espaces verts ;
• améliorer l’accès aux espaces de nature ;
• inciter la végétalisation citoyenne ;
• faire évoluer les modes de conception et de gestion.
3. Cité de l’alimentation :
• soutenir l’offre via la création de structures de production, de transformation et de distribution ;
• booster la demande via la commande publique ;
• agir sur la formation ;
• développer les jardins partagés.
4. Réservoirs écologiques
• reconnaître les grands réservoirs de biodiversité et assurer les continuités écologiques ;
• instaurer des statuts de protection et de gestion adaptées ;
• orienter les privés vers de bonnes pratiques ;
• promouvoir une production végétale locale.
5. Itinéraires de découverte
• soutenir la découverte d’un paysage singulier ;
• développer un réseau touristique et artistique.
Extraits du document
Stratégie Nature en ville réalisé en équipe.
©Charleroi BouwmesteerPOLITIQUE NATURE EN VILLE - CHARLEROI STRATÉGIE NATURE EN VILLE
Flyer distribué aux habitants assorti d’un premier questionnaire et d’une vidéo : https://urlz.fr/j7rX.
> Lancement et coordination politique du projet.
> Mise en place d’une méthodologie : repérage du foncier, comité de pilotage.
Le quartier de Dampremy a été sélectionné parmi les 55 quartiers Carolos pour concrétiser, au sein d’une opération pilote, les cinq axes de la stratégie Nature en ville. Dampremy est un quartier au paysage fort, caractéristique de la chaine des terrils, qui cultive son folklore au point de réinventer des légendes contemporaines. Dampremy est aussi l’un des quartiers les plus défavorisés de Charleroi où l’intervention publique est très attendue.
Les mutations de son tissu urbain, héritées de son passé industriel, structurent un chapelet d’espaces ouverts propices au projet de paysage. Une dizaine de sites réunis sous forme de corridors offrent une constellation de typologies de lieux où expérimenter la Nature en ville : verger, voirie, cimetière, aire de jeux, écoles, terril, etc.
Objectifs :
• développer la Nature en ville et son appropriation citoyenne à l’échelle d’un quartier ;
• engager une participation citoyenne à différents niveaux selon les projets (informer, consulter, co-décider) ;
• coordonner des actions et projets déjà lancés ;
• impulser de nouveaux projets de végétalisation par une action cohérente, cadrée et limitée dans le temps ;
• développer une gestion écologique des espaces.
La maîtrise d’œuvre a été confiée au bureau Michel Desvignes Paysage en groupement avec E-BIOM (biodiversité), Citytools (participation) et ROTOR (réemploi).
Le projet est en cours.
Localisation du quartier pilote.
© Elsa DurandMaster plan Porte Ouest de Charleroi. © Studio Paola Viganò
Le masterplan de la Porte Ouest de Charleroi piloté par Paola Viganò et SWECO pour la Région Wallonne propose une feuille de route pour le redéploiement économique, patrimonial et paysager du site de Duferco-Carsid. Il s’inscrit dans les continuités écologiques de la chaîne des terrils et intègre le projet de quartier pilote Nature en Ville.
Futur parc du Carabin intégré au quartier pilote.
POLITIQUE NATURE EN VILLE - CHARLEROI GESTION ÉCOLOGIQUE ET DIFFÉRENCIÉE
> Coordination des pratiques de gestion écologique pour la ville de Charleroi
L’évolution des modes de conception et de gestion des espaces publics est l’un des enjeux phares du mandat.
À Charleroi, le passage au « 0 phyto » n’avait pas été préparé. Il s’agit pourtant d’une opportunité pour changer de regard et adopter des principes de gestion écologique.
Faire reconnaître que la flore spontanée offre un réservoir génétique adapté aux conditions rencontrées localement fait aussi parti du défi. Au cours du mandat, j’ai pu impulser et coordonner avec ma collègue Julie Charles plusieurs démarches pour changer de cap : transition des fleurissements, labellisation éco-jardin, plantations de cimetières et pilotage d’un plan de gestion différenciée à l’échelle de la ville pour coordonner et intensifier des pratiques émergentes.
Le marché public de services pour la création et l’activation d’un plan de gestion différenciée des espaces verts a été attribué au bureau d’étude belge APITREES. Le rôle de l’équipe est de définir, d’articuler, d’animer et de suivre à grande échelle cette démarche. Il s’agit d’offrir des outils aux jardiniers de la ville pour affiner leur regard et prioriser les interventions au quotidien. Pour ce faire, le marché prévoit différents postes : diagnostic et cartographie collaborative, plans de gestions assortis de prescriptions, accompagnement et formation des jardiniers sur 10 sites pilotes et communication du plan.
Écopaturage sur les terrils.
© BirdyLabélisation EcoJardin
attribuée au Parc Nelson Mandela en 2021.
Participation à l’adaptation Wallonne du label français de gestion écologique.
© Charleroi
Prairie de fauche
Square sainte-Barbe
Gestion différenciée de l’étang du Parc Nelson Mandela réalisée avec le contrat de rivière Sambre et affluents.
Mise en valeur d’une mégaphorbiaie.
© Charleroi
Gestion différenciée du Parc Astrid.
© Charleroi
Gestion de la balsamine de l’himalaya
© CRSA
POLITIQUE NATURE EN VILLE - CHARLEROI FLEURISSEMENTS
© Charleroi> Impulsion de la transition des pratiques de production horticole à Charleroi.
Les serres de Charleroi bénéficient d’un savoir-faire et de nombreuses connaissances dans la conduite de productions végétales. Jusqu’en 2019, le service Nature en ville réduisait sa palette à des espèces annuelles horticoles au bilan écologique médiocre et nécessitant des moyens matériels et humains considérables. Orienter les compétences de production des serres vers la culture d’espèces favorables à la biodiversité a été l’un des premiers chantiers mis en oeuvre grâce à l’entousiasme du service et de la responsable des serres. La palette historique a été totalement révisée sans pour autant la limiter à la délicate injonction de l’indigénat, souvent promue dans les programmes politiques.
Depuis 2019, près de 70 plantes vivaces sont testées. Des plantations de massifs et de pieds d’arbres ont été réalisées petit à petit par l’équipe des serres rebaptisée les Carolos Planteurs. La prochaine étape sera de profiter des pépinières à ciel ouvert que constituent les terrils et friches pour introduire progessivement des plantes sauvages dans les massifs de la ville pour accompagner le changement de regard sur la flore spontannée.
Genres testés :
Achillea, Agastache, Ajjuga, Alchemilla Anemone, Aruncus, Astilbe, Aster, Astrantia, Bergenia, Calamintha, Chrysanthemum, Coreopsis, Echinacea, Epimedium, Eryngium, Fuchsia, Gaura, Geranium, Gypsophila, Hedera helix, Helichrysum italicum, Heuchera, Hieracium, Lamium, Liatris, Liriope muscari, Lupinus, Lysimachia, Monarda, Melissa, Mentha, Muehlenbeckia, Origanum, Penstemon, Perovskia, Persicaria, Polystichum, Prunella, Rosmarinus, Rudbeckia, Salvia, Sanguisorba, Sedum, Sisyrinchium, Stipa, Tiarella, Thymus, Veronica, Verbena, Bouteloua, Calamagrostis, Carex, Descampsia, Festuca, Leymus, Panicum, Pennisetum, Miscanthus, Molinia, Hydrangea, Philosachys, Fargesia, etc.
Équipe des Carolos planteurs.
©Charleroi
Pieds d’arbres plantés.
©Thierry Lesoil
50 arbres ont été plantés dont un verger : Tilia cordata, Gleditsia triacanthos inermis, Ulmus x hollandica, Amelanchier canadensis. Zone verger : Amelanchier alnifolia, cornus Kousa, Cornouillers du japon, Cydonia oblonga, cerasus ‘Griottes de Schaerbeek’, malus domestica ‘cabaret of president van dievoet’.
Place Mattéoti de Jumet arch : ville de Charleroi. © DR
plus de 50 arbres plantés
5000 m2 rénovés
Panneaux de chantier pour le plan places. © studio Pam&Jenny
> Membre du comité de pilotage du plan places : définition des attentes, rédaction de cahiers des charges, suivi et validation des projets. Participation aux comités techniques
Le plan places est un vaste programme de rénovation de 17 places réparties sur l’ensemble des 5 districts de la ville. Il fait appel à de nombreux auteurs de projets internes ou externes à Charleroi (Bureau Bas Smets, MSA, CENTRAL office for architecture and urbanism, Pigeon Ochej Paysage, etc.).
Le financement de ces aménagements est réparti entre des fonds propres de la ville et des subsides régionaux et européens. Les objectifs sont notamment de créer des espaces polyvalents favorisant l’accueil du vivant, de transformer la mobilité, d’aménager les places avec les habitants (maitrise d’usage), d’augmenter les surfaces perméables, de compléter le maillage des aires de jeux.
Plan places :
place du Manège
square du Monument
place Charles II
square Bertrand
place Buisset
place du Crawez
place du Nord/Levie
place Edmond Gilles
place Destrée
place de Montignies
place Basile Parent
place Roger Desaise
place du Perron
place Albert 1er
place Matteoti
place Martyrs
place Saint-Roch
Future place Destrée
arch : CENTRAL + plant en houtgoed.
©CENTRAL
Future place de Crawhez arch : IGRETEC. © Asymetrie
Palette pour le futur square de France : Ginkgo biloba, Pennisetum Alopecuroides, Celtis orientalis, Pyrus communis, Perovskia atriplicifolia, Achillea millefolium, Verbena Bonariensis, Phlomis Tuberosa, Stipa Tenuifolia.
Futur square de France
arch : ville de Charleroi. © Charleroi Bouwmesteer
Le projet de la future place de Montignies :
• prévoit une déminéralisation ambitieuse de la place et développe de vastes surfaces perméables ;
• réorganise la mobilité et intègre le futur ring vélo ;
• met en valeur les éléments de patrimoine ;
• accueille une aire de jeux ;
• facilite l’organisation du marché hebdomadaire.
Future place de Montignies arch : IGRETEC. © Asymetrie
Extrait de palette proposée (platanes et cèdres existants) : Carex oshimensis e., Luzula sylvatica, Polypodium vulgare, Asplenium trichomanes, Dryopteris erythrosora Erica carnea, Stachys officinalis, Molinia caerulea. Arbres : Pinus sylvestris, Amelanchier lamarckii ‘Ballerina’, Populus tremula, Quercus phellos.
Aires de jeux installées dans les différents parcs de la ville grâce à la construction d’un marché stock spécifique.
© Charleroi
Carte de travail partagée pour définir les lieux des futures aires de jeux.
> Pilotage et programmation du plan Aires de jeux
La construction d’une ville ludique nécessite une approche à grande échelle visant à ouvrir des espaces récréatifs à l’ensemble des habitants. Entre 2019 et 2021, j’ai piloté la programmation pluriannuelle des futures aires de jeux. L’objectif fixé est de doubler le nombre d’espaces ludiques d’ici 2024 pour rééquilibrer l’accès aux aires de jeux sur le territoire. Il s’agit d’équiper les quartiers denses et pauvres en infrastructures ludiques et d’offrir des espaces adaptés à différentes tranches d’âges (de l’enfant à l’ainé).
Les aires de jeux sont envisagées comme des projets paysagers encourageant l’exploration et l’imagination. Le jeu ne se limite pas aux aires standardisées et l’espace public peut devenir le support des histoires que chacun se raconte : un banc peut devenir un radeau, un arbuste une cabane.
Plusieurs outils ont été mobilisés :
• programmation pluriannuelle des aires de jeux sur base de l’analyse des opportunités spatiales ;
• charte visant à appuyer le choix des jeux (non genrés) ;
• marché stock de fourniture et de travaux : installations et rénovations d’aires de jeux ;
• programmation et prescription de zones ludiques dans tous les nouveaux projets si cela est pertinent (plan places, quartier pilote, rénovation de parcs).
POLITIQUE NATURE EN VILLE - CHARLEROI MARAÎCHAGE AU PARC NELSON MANDELA
> Impulsion et coordination de projets visant à dynamiser le parc Nelson Mandela (installation d’une formation en maraîchage, accueil d’une maison de jeunes) et à le repenser (mobilité, rénovation des allées, rénovation des serres).
La ville de Charleroi a pour ambition de devenir une cité de l’alimentation. Elle contribue activement à la transition vers une alimentation saine, durable et accessible via le projet Food-c coordonné par Charleroi Métropole. Ce dernier vise la mise en place d’outils logistiques et de transformation, d’une cuisine centrale de collectivités (25.000 repas/jour), de lieux dédiés à l’entrepreneuriat et à la sensibilisation, le développement et le renforcement des fonctions transversales de support et le renforcement de l’accompagnement des producteurs.
Cette perspective active tous les leviers possibles à l’échelle communale. C’est dans ce cadre que l’espace historique des serres du parc Nelson Mandela a été réactivé. Dans un premier temps, en 2020 et 2021, la ville a accueilli le centre de compétences secteurs verts du FOREM pour deux années de sa formation itinérante en « maraîchage bio petite surface ». En très peu de temps, le site a été transformé grâce à l’aménagement de zones de cultures et à la tenue de formations sur le site. Dans un esprit d’enrichissement mutuel, il s’est ouvert à la maison de jeunes du quartier, l’Atelier M, qui souhaitait y créer un jardin pédagogique. Désormais, 20 ares de zones productives ont été mises à disposition de deux maraichères ayant suivi la formation.
Récolte de la formation.
© CharleroiUtilisation des structures pour plantation de grimpantes
Valorisation des murs d’enceinte par la plantation de grimpantes et de fruitiers palissés Projet citoyen de réhabilitation des serres
Création d’un espace de rencontre et de convivialité
Création d’un espace de rencontre et de convivialité
Rénovation des serres existantes
Construction d’un bâtiment technique
Rénovation de la Maison des Jardiniers
© Charleroi BouwmesteerAxonométrie synthétisant les futures interventions souhaitées par la ville pour le site des serres.
Plantations issues d’un partenariat entre le FOREM et la ville de Charleroi.
© Charleroi
installation de deux maraichères formées sur place.
© Facebook-lesverdurières
> Impulsion et suivi du plan guide, suivi des acteurs, rédaction des clauses du cahier des charges d’un marché visant à structurer une gouvernance locale du site.
Marqué par ses deux terrils, le site du Martinet est un symbole de Charleroi. Témoin majeur de l’histoire charbonnière locale, objet de luttes sociales pour sa protection, écrin de biodiversité et repère paysager, il est devenu propriété de la ville en 1997. Le Martinet est l’un des plus beaux écosystèmes vivants du territoire où interagissent de nombreux acteurs et où se sont progressivement installées des activités variées : tourisme, apiculture, viticulture, bière. Le projet de développement d’un pôle « Nature et Alimentation » vise à réaffirmer la position du Martinet comme un haut lieu de patrimoine et à l’inscrire comme un maillon essentiel de la chaine de relocalisation de l’alimentation opérée au sein de Charleroi Métropole. Il s’agit de cadrer le développement de ce site de 55 hectares et de ses bâtiments inocupés pour préserver ses richesses naturelles tout en développant un écosystème d’acteurs et d’activités en synergie.
Charleroi Bouwmeester a d’abord été missionné pour élaborer un plan guide des opportunités spatiales et paysagères du site. Ce plan a ensuite été confié à un groupement d’experts en programmation (ALPHAVILLE et XMU). Ces derniers sont chargés de le faire évoluer en concertation avec les acteurs en place et de rédiger une charte des valeurs pour le Martinet.
Le plan guide du Martinet propose trois zones :
• sur la frange sud, le plateau bocager présente des conditions idéales pour le développement de cultures. Un vignoble pédagogique, la ferme du Martinet et une plantation de saules et de miscanthus (Université de Liège + Les Marneurs + Valbiom) ont déjà investi le lieu ;
• sur la plaine centrale, les bâtiments témoins de l’époque industrielle du charbonnage sont mis à profit d’activités de transformation comme c’est déjà le cas avec LaManu (brasserie) ou avec épis sauvages (boulangerie) ;
• au nord, les terrils ont vocation à être une zone de biodiversité préservée et traversée par la randonnée de la boucle noire et connectée à son quartier résidentiel voisin.
©
Charleroi bouwmesteerPaul Magnette.
©Axel Delepinne
Zones fertiles
Du charbon à la slow food
Dans la périphérie de Charleroi, les terrils et le charbonnage du Martinet constituent l’un des maillons de la politique locale de développement d’une alimentation durable et du lien avec la nature. Reportage dans un lieu chargé d’histoire et de luttes citoyennes.
«Ah, voilà des visiteurs, je vais voir s’ils ont besoin de quelque chose. » Depuis son salon, Pierre Vandevorden a une vue imprenable sur l’un des deux terrils du Martinet, entre Roux et Monceau-sur-Sambre. A quelques pas du seuil de sa maison débute l’un des chemins qui mènent à ce superbe espace naturel. Et celui qui s’est battu pendant près de quarante ans pour la préservation du site en est en quelque sorte devenu le concierge. « Quand les gens semblent un peu perdus, je sors, je leur propose une carte. » La crise du Covid a provoqué une forte hausse du nombre de promeneurs qui viennent chercher ici un contact avec une nature sauvage en presque pleine ville. « Ces terrils, ce sont nos forêts primaires de demain », commente Bernard Blareau en grimpant (raide) jusqu’au sommet, d’où l’on peut voir la ville de Charleroi et son très remarquable hôtel de police. Chargé de la surveillance et de la gestion du site, cet agent forestier intervient le moins possible, laisse les arbres tombés au sol pour que s’y développe plus de vie, et entretient les sentiers. La biodiversité est particulièrement importante : sur une cinquantaine d’hectares se
développe un riche biotope. Les expositions à la lumière sont variées, il y a des pentes, des plaines, des milieux ouverts et fermés, des zones humides. « L’alternance entre un chemin, puis un massif, puis un espace ouvert, etc., permet d’avoir beaucoup de lisières, explique Bernard Blareau, ce qui enrichit encore la végétation. »
A certains endroits, les bouleaux pionniers font place peu à peu aux chênes, aux charmes et aux châtaigniers. Sur le versant nord du grand terril, le plus récent, certains arbres « nobles » ont même été plantés après la Seconde Guerre par le paysagiste Guy Capart. Il cherchait à prouver qu’il était possible de les faire croître en milieu hostile. Telle une dune noire, une zone de déversements illicites et plus récents - ils datent de 1976 - est encore visible. Le rare criquet à ailes bleues et la petite pyrole y vivent discrètement. Pour Emilien Burlet, chargé de projets à Charleroi Nature, l’association qui gère le plan communal de développement de la nature pour la Ville et organise régulièrement des chantiers de gestion sur le Martinet, l’immense plaine TLC où se triait le charbon, au pied du terril, est « géniale » en termes de biodiversité. « Il y a une source, donc une mare permanente, des mares temporaires qui accueillent le crapaud calamite. Celui-ci est assez rare car il
a besoin d’une eau qui se réchauffe très vite – la terre noire du terril est idéale. Globalement, on trouve ici une flore qui ne pousse généralement qu’en réserve naturelle, alors que c’est un ancien site industriel. Nous intervenons ponctuellement pour dégager des milieux ouverts, au sol plus pauvre, et conserver de petits espaces diversifiés, mais c’est limité à un seul hectare. » « Ces terrils, c’était un peu notre Amazonie à nous » se souvient Jacques Coupez, figure de proue du comité de quartier du Martinet avec Pierre Vandevorden. A la fin des années 1980, quand le chef Raoni faisait sa tournée médiatique dans le monde entier, le comité était en effet encore en pleine bataille pour la conservation de son poumon vert carolo. Plus d’une décennie après la fermeture et l’abandon de la mine en 1962 – où l’on a extrait jusqu’à 10 000 tonnes de charbon par jour (la fabrique à boulets cessera ses activités en 1978) – la société Ryan Europe s’intéresse alors aux terrils wallons. A l’époque, il est encore possible d’extraire du charbon. Elle dépose alors une première demande auprès de l’administration en 1976. Quelques habitants du quartier réagissent immédiatement. « Nous ne voulions pas de retour en arrière, raconte Jacques Coupez, nous nous sommes organisés pour nous battre contre Ryan. » Car les laisser récupérer le charbon signifiait vingt ans d’occupation du terrain « alors qu’on savait qu’ailleurs ils travaillaient comme des cochons » Et la disparition quasi totale des deux terrils. « On avait dénombré mille arbres par hectare sur le Martinet ! C’était absurde de couper tout ça et de nous retrouver avec un tas de cailloux ! » Des « barrakis » fiers « A l’époque, rappelle Martine Piret, de la Division de l’Aménagement urbain de Charleroi, on voulait effacer ces symboles de la souffrance de la désindustrialisation, le Pays noir devait devenir le Pays de Charleroi... » La mobilisation du quartier parvient toutefois – semble-t-il – à convaincre, et les terrils sont reconnus comme « intouchables » par la Ville puis la province et protégés pour dix ans. Mais en 1986, Ryan revient à la charge, rachète le Martinet et lance l’enquête commodo-incommodo. Chacun à leur tour, Pierre et Jacques égrènent les souvenirs de la longue, très longue lutte pour la préservation de cet environnement exceptionnel. Pendant toutes ces années le comité de quartier a rivalisé de créativité. Une pièce de théâtre jouée par les habitants sur l’histoire des lieux, une exposition sur la mine à Bastogne – dont le bourgmestre Lutgen était alors ministre de l’Environnement –, une visite au conseil communal avec la fanfare, la « vente » de mètres carrés du terril (un pour cent francs) pour payer l’avocat, des photos aériennes des sites de Ryan obtenues grâce à l’organisation de baptêmes de l’air… « Les opposants ont toujours été très
On a dénombré mille arbres par hectare sur le Martinet ! C’était absurde de couper tout ça et de nous retrouver avec un tas de cailloux ! »
Jacques Coupez, comité de quartier du Martinet
vigilants analyse leur amie Martine Piret, ils ont su s’auto-organiser et mêler les aspects festifs et combatifs. » Le comité a acquis un chapiteau, mis sur pied une ducasse, un dîner campagnard, une chasse aux œufs sur le terril et différents rendez-vous conviviaux qui ont construit et construisent encore l’esprit du quartier.
Tout en bâtissant en parallèle des dossiers argumentés, portés à tous les élus (« pour éviter qu’ils prétendent ne pas être au courant »), des tracts, des contacts avec les médias. « Nous avons utilisé les dissensions entre les partis, créé des brèches au sein du PS [à la tête de la Ville], détaille Jacques Coupez. Nous avons cru quelquefois que c’était foutu, mais nous avons poursuivi, il y avait pas mal de choses pourries là-dessous, de conflits d’intérêts… Nous étions très soutenus par la population. » La bataille sera finalement remportée, les terrils protégés par la Région en 1995, le site acheté par la Ville en 1999. Et le comité s’attaque alors à la rénovation des bâtiments restants, Martine Piret introduisant victorieusement un dossier dans le cadre du Plan Marshall 2.vert de l’époque. Quatre millions d’euros plus tard, en 2013, le chantier se termine. Il faudra encore une mobilisation du comité pour que bougent les choses et voir un plan d’occupation se dessiner, autour de l’alimentation durable et de la nature, dont de nouveaux détails et la coordination seront dévoilés en ce mois de mars. « Aujourd’hui, les habitants sont à nouveau fiers de leur territoire, analyse Martine Piret, les jeunes affichent ‘‘baraki’’ sur leurs tee-shirts, et la silhouette du charbonnage sur les étiquettes de bière ça marche du tonnerre. C’est essentiel de garder des lieux témoins comme ici. » Et, pour Pierre Vandervoren, « le Martinet est l’un des sites les plus complets, la plaine TLC est la seule qui subsiste en Belgique et rappelle vraiment le quotidien des mineurs. » Le Bois du Cazier, non loin de là, « est une vitrine, un souvenir de la catastrophe, ajoute Martine Piret. Le Martinet, c’est le symbole de la lutte de ce quartier. »
De voir ce lieu, pour lequel ils se sont tant battus, pionniers de l’attention portée à l’environnement, devenir aujourd’hui un pôle de développement durable de la Ville est une petite victoire. « Pour nous c’est en harmonie avec ce lieu privilégié », se réjouit Jacques Coupez. « Le terril, conclut Martine Piret, relie les deux cents ans d’histoire industrielle de Charleroi avec les nouvelles pages du développement durable qui s’écrivent aujourd’hui. ». Laure de Hesselle
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Aménagements réalisés à court terme dans la cité Parc de Marcinelle : chantier école pour une aire de jeux, gestion différenciée, semis de prairie fleurie, plantation de fruitiers (ici variété ancienne de poiriers de Charleroi).
> Mise en place des partenariats et suivi des acteurs, définition et suivi de l’étude préalable, rédaction des clauses du cahier des charges pour la désignation d’un auteur de projet.
« Habiter » n’est pas juste se loger. La cité Parc est une cité sociale emblématique du district Sud de Charleroi. Ses 951 logements sont peu à peu rénovés par la Sambrienne, société gestionnaire. Son action est cadrée par le gouvernement wallon et se limite néanmoins à l’amélioration de la salubrité et à la rénovation énergétique du parc locatif. Les espaces extérieurs de la Cité-Parc (près de 11 hectares) sont caractérisés par de vastes pelouses inhospitalières qui méritaient d’être repensées. En partenariat avec la Sambrienne et grâce à l’association de nombreux acteurs, un plan de valorisation paysagère, écologique et sociale de ces espaces ouverts a été initié. Il articule des actions de court et moyen terme et a permis d’engager une dynamique de transformation.
À court terme :
• une étude d’orientation a été confiée à Charleroi Bouwmeester afin d’exprimer les potentiels paysagers du site. ;
• une aire ludique nature a été conçue et a été réalisée (partenariat ville, Sambrienne, Adalia et Régie des quartiers)
• une cinquantaine d’arbres ont été plantés et des fruitiers installés près du jardin communautaire (asbl Charleroi Nature) ;
• des tontes différenciées et le semis de prés fleuris ont été réalisés (Atelier 85 missionné par la Sambrienne) ;
• le site a été investi par la culture avec le centre culturel de l’Eden (Quartiers Libres ! L’architecture monte dans les tours).
À moyen terme :
• un réaménagement complet des espaces extérieurs de la cité Parc est prévu. Le cahier des charges prévoit un volet études et travaux et un volet participation.
Plan de valorisation paysagère de la cité Parc réalisé par Charleroi Bouwmesteer. Trois paysages ont été identifiés afin de renforcer la structure et la lisibilité du site : le coeur paysager, les vergers participatifs et les espaces habités.
© Charleroi BouwmesteerDistributions citoyennes de racines nues lors des journées de l’arbre. © Charleroi
Voyage
> Organisation d’évènements divers : séminaires internes du service Nature en ville, journées de l’arbre (animations et distributions d’arbres), rencontres citoyennes, ateliers, mises en cultures, etc.
> Accueil de groupes : présentation promenades et médiation autour des politiques publiques de la ville de Charleroi (séminaire de l’Association belge des Architectes de Jardins et des Architectes Paysagistes, École d’architecture Paris-est, École des Mines, Université libre de Bruxelles, École d’architecture de Mons, soirées élus Adalia, etc.)
> Membre de jurys, en représentation de la ville de Charleroi.
POLITIQUE NATURE EN VILLE - CHARLEROI ÉVÈNEMENTS : MISES EN CULTURE
> Impulsion et co-organisation des « mises en culture » .
Organisées en partenariat avec le centre culturel EDEN et avec l’association Charleroi Nature, les « mises en culture » articulent sur un format court une conférence grand public et un atelier pratique. L’objectif est double. Tout d’abord, inviter les Carolos à prendre part au projet de ville au travers d’une série d’actions de végétalisation menées sur le territoire. Ensuite, permettre de changer de regard sur son environnement et proposer des idées, des réflexions et des pratiques liées à la présence de la nature en ville.
19 Charleroi www.dh.be 17-18/10/2020 dh - les sports Retrouvez-nous sur Facebook dh Charleroi - dh thudinie Gerpinnes
Première en Wallonie : un quartier pilote vert
la première ville wallonne à intégrer la nature dans l’espace de vie des citoyens, avec vergers et plantes.
C’ est une première en Wallonie, la ville de Charleroi se lance dans un projet pilote de végétalisation des espaces urbains. Pour ce faire, c’est un quartier de Dampremy qui a été choisi. “Le principe du quartier pilote est d’agir avec un plan d’actions limité dans le temps et l’espace sur des projets de végétalisation de l’espace public et sur une gestion écologique des espaces verts” explique le bourgmestre Paul Magnette en charge de la Nature en ville.
Avec l’assistance des “conseillères
les autorités communales ont cherché à mettre en avant les avantages d’une végétalisation accrue et naturelle au cœur des quartiers. Ceci poursuit les chantiers réalisés aux quatre coins de la ville comme l’aménagement des espaces de jeux du parc de la Serna à Ransart, du parc Nelson Mandela à Monceau ou encore le remplacement des plantes annuelles par des plantes vivaces. La création d’un quartier pilote résulte de la volonté de la Ville d’intégrer tous les éléments constituant une végétalisation efficace et durable. “Dampremy-centre sera donc le charleroi
Sans-abri : un abri de nuit tout neuf prévu pour 2021
charleroi plus spacieux, il sera amené à remplacer le dourlet.
premier quartier pilote ‘nature en ville’. Notre objectif est d’offrir un accès à des espaces de nature de proximité aux citoyens tout en consolidant le réseau écologique communal. Des projets d’aménagement et de végétalisation mais aussi l’engagement d’une gestion plus écologique des espaces verts du quartier y seront déployés. Il s’agit, par exemple, d’installer des plantes vivaces ou d’effectuer des tontes différenciées” souligne le bourgmestre. “Les aménagements envisagés porteront sur la création de verger, sur des opérations de plantations dans les parcs ou sur la déminéralisation d’espaces bitumés.” La place de Crawhez sera également aménagée.
1,5 million d’euros ont déjà été consacrés à l’aménagement de sites “nature en ville”.
Afin de s’inspirer, les autorités communales n’ont pas hésité à aller voir ce qui se fait autre part que ce soit en Suisse ou en France. Au terme de la mandature, c’est donc un quartier oublié qui trouvera une nouvelle identité pour un mieux-vivre des citoyens. Un tel projet n’aurait pu sortir des bureaux du bourgmestre sans une réflexion profonde suivant 5 axes majeurs. L’axe de la Super Sambre, destiné à mettre en valeur et inclure la Sambre, le paysage. Un axe Nature nrbaine visant à déployer un maillage d’espaces de nature de proximité. Un axe Itinéraires de découverte et plus pour Charleroi Métropole, une reconnaissance des réserves naturelles et une autonomie alimentaire grâce aux producteurs locaux. F.Ng.
Les visites sont interdites dès ce samedi dans les hôpitaux du CHU CHaRLeRoi l iSPPC,via sa page Facebook, vient d’annoncer une mesureradicale que l’on n’avait pas vue depuis le confinement : les visites dans les hôpitaux du ChU de Charleroi seront interdites,dès ce samedi 17octobre. Des exceptions existent : les parents peuvent visiter un enfant s’il est en pédiatrie le pèreou le/la conjoint(e) si la Lesnack MyKebab complètement détruit par les flammes eRqUeL NNes Jeudi soirvers23h 15les pompiersont dûintervenir chez My Kebab,lafriteriede larue albert i , à côtédelagare. les il avait regardé le sexe d’une petite de 7 ans : en prison ! PoNt-à-CeLLes Fred, 59 ans,n’en est pas à sa premièrecondamnation pour ce genrede faits : cette fois,c’est la prison ferme qui l’attend. alors qu’elle venait lui demander un rouleau de papier toilette,il avait attrapé la jeune enfant d’un de ses voisins de caravane – la petite emilie,7 ans – et a tirésur l’élastique de sa culotte pour obLa Der n i èr e Heu r e 17 10 202 0*
Charleroi, 1 000 personnes passentpar les abris denuitduCPAS deCharleroi. Cequi a pousséce dernier à améliorer ses infrastructures pouraccueillirles SDF. “Nous avons rentréunpermispouraménagerlebâtiment duSpinois. À l’étage serontaménagées 48places. Cet abridenuitseraenbon étatetplus moderne que celui deDourlet” affirme PhilipeVan Cauwenberghe, président duCPAS. Cenouvelabriaccueillera huitplacesdédiées spécialementaux femmes. Cet espace seveutrelativementautonomeetelles disposerontdesanitairesspécifiques. Elles serontisolées del’autre partiedubâtiment.
Quelques extraits de divers journaux (Le soir, France info, la dernière heure, carnet des espaces naturels, la DH, Charleroi magazine, etc. )
POLITIQUE NATURE EN VILLE - CHARLEROI COMMUNICATION, PRESSE 2018 – 21 de l’alimentation avec, outre la création d’une cantine collective pour de nombreuses collectivités, des potagers et vergers partagés,etc. Le 4 point tourne autour «des réservoirs écologiques. Nous avons déjà des grands endroits avec une forte biodiversité. Nous devons les protéger, en promulguant de nouvelles réserves naturelles.» Le tout sans oublier des itinéraires de découvertes plus nombreux pour permettre à chacun
> Représentation de la ville, préparation de conférences de presse et de réponses aux journalistes sous la supervision de l’attachée de presse.
ment, il y a un wagon de mine et c’est plus ou moins tout. Nous allons la repenser avec les habitants. Il s’agit d’un en«Il se situe àla limite de la Docherie, entre deux quartiers densément peuplés. Il est laissé à l’abandon, à l’état de steppe. Notre ambition est d’en faire un parc ludique, davantage destiné aux jeunes, où on verra aussi des parcours pour VTT ou BMX. Pour cela, nous prenons exemple sur le parc de l’Héronnière à WatermaelLe tout devrait débuter par des échanges avec les citoyens dans les prochaines semaines. Un agenda précis des différentes En coopération rains. © Google
phases a déjà conception et la verger devraient cette année. En droit à la transformation parc du dragon… nous adapterons rythme de la nature», Paul Magnette.SALONS - SALLES À MANGER - CHAMBRES À COUCHER - LITERIE
Carte du projet citoyen de la boucle Noire.
© Harisson
Boucle Noire exposée au pavillon de l’Arsenal.
© Francis PourcelPOLITIQUE NATURE EN VILLE - CHARLEROI POINT DE CONTACT
> Point de contact politique auprès de différents acteurs et partenaires, qu’ils soient publics ou privés (services administratifs et politiques de la Wallonie, de la Province, de la ville, Charleroi Métropole, CPAS, IGRETEC, RCA, Infrabel, La Sambrienne, entreprises, Aéroport, etc.).
> Suivi de projets associatifs autour du paysage et de la nature à Charleroi : Centre du paysage (plantations, parc citoyen, etc.), d’Adalia (formation et aire de jeu nature), Ardenne et Gaume, Natagora, Espace environnement (Terrils et réserves naturelles), Valbiom (projets biomasse), Réseau ville fertile, terre en vue (agriculture, jardins partagés), etc.
> Suivi rapproché des projets de Charleroi Nature, association para-communale et partenaire privilégié pour toute mission qui s’articule autour des actions autour du renforcement de la biodiversité, de l’ERE, de la sensibilisation à l’environnement. Définition et suivi du contrat de gestion triennal entre la ville et l’asssociation.
> Implication dans différentes instances :
• invitée permanente des CA de Charleroi Nature,
• membre de l’AG du Contrat de rivières Sambre et affluents,
• membre du comité de gestion de la réserve naturelle du Brun chêne (carrières de calcaire jouxtant le cours de l’Eau d’Heure),
• co-administratrice de l’association Apis Bruoc Sella.
SUIVI DES PROJETS DE L’ASBL
PARA-COMMUNALE CHANA
Chantiers, sensibilisation, formation, animations : un verger par quartier, gestion de milieux
sensibles, centre de ressources Terrils, podcasts terrils, formation en arboriculture fruitière, projets hirondelles, sentier gustatif, rucher école, anniversaire nature, etc.
@ Charleroi Nature
DSA d’architecte-urbaniste Candidatures à envoyer jusqu’au 22 mai 2017 École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée
Formez-vous à l’urbanisme de projet en suivant la formation du DSA d’architecte-urbaniste de l’École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée !
Diplôme de spécialisation et d’approfondissement en architecture, formation post-master dirigée par : Éric Alonzo, architecte, docteur, lauréat du prix européen Manuel de Solà-Morales 2017 et Frédéric Bonnet, architecte, Grand Prix de l’urbanisme 2014.
Candidatures à envoyer jusqu’au 22 mai 2017.
Affiches > Réalisation d’affiches-flyers et de vidéos pour le recrutement du DSA d’architecte-urbaniste de l’Éav&t.
Déclinaison de l’identité graphique conçue par Building Paris.
Photographie : ©Myr Muratet
Site internet
> Coordination et suivi du renouvellement du site internet de l’Éav&t conçu par l’agence WA75.
Parmi les enseignants et intervenants : Atelier Georges, Éric Charmes, Oriol Clos, Jean-Louis Cohen, Philippe Gasser, Paul Landauer, Yves Lion, Fanny Lopez, David Mangin, Sébastien Marot, Ariella Masboungi, Raphaël Ménard, Frits Plamboom, Bas Smets, etc.
Approche transversale L’approche transversale de la formation offre une double aptitude au projet et à la réflexion stratégique.
Les questions défrichées par d’autres disciplines alimentent la réflexion par le biais de séminaires thématiques mais aussi, en atelier, par l’intervention d’experts, à l’instar de ce qui se pratique dans le contexte professionnel.
Interaction entre recherche et opérationnalité
mais aussi d’acquérir de nouveaux savoirs afin d’appréhender des données socio-économiques, des mécanismes de décision, des jeux d’acteurs et des cadres réglementaires.
Fondements et approche
Responsabilité de l’architecture pour le territoire
Le dispositif pédagogique du DSA d’architecteurbaniste privilégie une approche transcalaire et itérative où l’échelle architecturale peut être mobilisée pour tester les capacités de transformation d’un site et répondre à des enjeux politiques, économiques ou environnementaux plus élargis.
Diversité des situations métropolitaines Au-delà des limites de la ville constituée, le DSA prend acte de la diversité des situations de projet et permet d’engager des réponses singulières pour l’espace public et le paysage afin de penser le territoire en termes d’équilibre et de solidarités.
La majeure partie de la formation est consacrée à des projets élaborés dans des conditions de commandes réelles émanant d’institutions publiques ou d’organismes privés. Ce dispositif permet de se confronter aux préoccupations et aux exigences des commanditaires tout en soutenant une approche théorique.
Les études, à visée exploratoires et prospectives sont diffusées sous la forme de cahiers destinés à être partagés dans le monde universitaire et professionnel.
Débouchés Métiers de l’urbanisme engagés du côté du projet et de la maîtrise d’œuvre agences et bureaux d’études privés ou publics, collectivités, SEM.
Préparation au concours d’architecte-urbaniste de l’État, mention urbanisme et aménagement.
Organisation
Formation organisée sur trois semestres (18 mois) dont l’un est consacré à une mise en situation professionnelle. S’adresse aux architectes (DPLG DE architectes étrangers) ainsi qu’aux paysagistes diplômés.
• Possibilité de réaliser un double cursus DSA / HMONP sur quatre semestres.
Chargée de mission auprès de la directrice de l’Éav&t
En 2016, j’ai rejoint l’École d’architecture Paris-Est (Éav&t) en tant que chargée de mission auprès de la directrice Amina Sellali. Intéressée par la transmission des savoirs, j’ai souhaité mettre à contribution mon regard ouvert sur l’architecture dans le contexte de l’enseignement supérieur et de la recherche. J’ai mené à bien des projets de pilotage pédagogique, de valorisation des productions de l’école. L’écriture et la réalisation de rapports d’activité et de livrets des études, la coordination du renouvellement du site internet de l’école ou encore la création de campagnes de communication ont fait partie de mes missions au sein de l’École.
PÉDAGOGIE ET ARCHITECTURE - PARIS III 2016 – 18
Livrets des études
École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée
Livret des études
2017-2018
1er cycle / Licence
École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée
Livret des études
2017 – 2018
2e cycle / Master
> Réalisation de livrets des études de l’Éav&t :
• harmonisation des textes pédagogiques ;
• adaptation de la charte graphique, mise en page et corrections ;
• gestion de l’impression.
http://urlz.fr/7FcP
http://urlz.fr/7FcQ
PÉDAGOGIE ET ARCHITECTURE - PARIS III 2016 – 18
Rapport d’activité
École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée
Rapport d’activité
2015-2016
> Création d’un modèle de rapport d’activité pour l’Éav&t :
• adaptation de la nouvelle charte graphique de l’école pour la création d’un document type ;
• sollicitation des communautés enseignantes et administratives ;
• écriture des textes et créations de graphiques ;
• gestion de l’impression et de la diffusion des documents
https://urlz.fr/7Gy3
PÉDAGOGIE ET ARCHITECTURE - PARIS III 2016 – 18
Intensif inter-années
École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée
Intensif inter-années du 13 au 21 février 2017
> Coordination d’un workshop donnant l’occasion à des élèves architectes de 2e, 3e et 4e année d’expérimenter et de travailler autour de réflexions transversales à la ville, au territoire et à l’architecture (300 participants) :
• appels à candidatures et jury de sélection des propositions pédagogiques ;
• diffusion des propositions d’ateliers aux étudiants, gestion des voeux et des inscriptions ;
• partenariats et commandes de matériel ;
• organisation d’une exposition et d’un tour général de présentation des projets ;
• organisation d’un buffet et d’un apéritif de clôture ;
• réalisation d’un fascicule présentant les travaux.
http://urlz.fr/7FcJ
Workshop construction
> Coordination d’un workshop avec l’artiste japonais Tadashi Kawamata, dans le cadre du 1% artistique du Pôle Scientifique et Technique « Bienvenüe » de l’IFSTTAR (campus Descartes), en partenariat avec l’agence ARTER (30 participants).
Le grand tour
> Organisation avec les enseignants d’un grand tour des ateliers de projet de l’Éav&t pour donner à voir les productions du semestre en 2017 et 2018. Les travaux des étudiants y sont exposés et font l’objet d’une visite générale de la part des enseignants, des étudiants et du personnel administratif et d’invités étrangers.
Projet FUTURE labellisé I-Site
> Représentante de l’Éav&t et pilote du volet « vie étudiante, vie de campus » au sein du comité de coordination de l’I-SITE et du comité opérationnel préfigurant l’université Gustave Eiffel (Éav&t, UPEM, IFSTTAR, EIVP, ESIEE Paris).
Appuyée par deux chargées de mission de l’équipe projet I-SITE, j’ai été mandatée pour piloter la mise en œuvre des actions jalonnées auprès de l’agence nationale de la recherche (ANR) et de les articuler aux autres volets du projet : « Recherche », « Formation », « Valorisation et transfert », et « Relations internationales. Missions :
• présentations du projet aux acteurs du campus et du territoire (élus, communauté d’agglomération, universitaires, étudiants), mais aussi au sein de l’Éav&t ;
• création, accompagnement et animation de 5 groupes de travail inter-établissements sur le campus Descartes préfigurant le futur établissement ;
• coordination d’une après-midi dédiée à la vie de campus dans le cadre de Future days, un événement de lancement de l’I-SITE. Organisation d’ateliers participatifs sur la vie du campus, en collaboration avec l’agence Palabréo (80 participants) ;
• en collaboration avec les associations d’étudiants et de personnels du site, organisation d’un jeu de piste sur le campus - Inscape Descartes 2017- dédié à l’intégration des primo-arrivants. (150 participants) ;
• animation d’atelier au sein du séminaire de direction I-SITE. Atelier questionnant le modèle de gouvernance et de vie étudiante de la future Université dédié aux membres de la direction des différents établissements de l’I-SITE (25 participants).
Mémoire de master « Théories et démarches du projet de paysage »
Mémoire de master « Théories et démarches du projet de paysage »
TITRE Sous-titre
1990-2000
Nom de l’auteur Soutenu le xxx à Versailles, sous la direction de …. Année universitaire 20xx-20xx
Un laboratoire de créativité ?
Elsa
Soutenu le 13 septembre 2016 à Versailles, sous la direction de Chiara Santini. Année universitaire 2015-2016
2016
Mémoire de recherche rédigé pour le Louvre et l’ENSP-Versailles.
2017
Article d’I. Glais sur ma recherche, HorsSérie Grande Galerie du Louvre, p. 18-27.
https://urlz.fr/j36s
L’étude d’elsa durand montre que le projet de Pascal cribier, Louis benech et François roubaud propose des solutions nouvelles, au service de la mise en scène d’un horizon urbain. Les Tuileries apparaissent comme le trait d’union entre le Louvre et la ville. e 1664, andré Le nôtre avait imaginé un jardin pour le roi, conçu notamment pour être perçu depuis le premier étage du palais – l’étage noble depuis ce point de vue, il était à l’époque possible de profiter d’une grande perspective sur la colline de chaillot et, plus près, sur trois bassins qui semblaient de taille égale – il s’agissait en réalité d’un effet d’optique car, sur le terrain, le bassin le plus éloigné était plus grand que les deux autres. cette perception unique a disparu à la fin du x x siècle en 1871, le « balcon sur le jardin » a été détruit par l’incendie qui a ravagé l’ensemble du palais des Tuileries ; l’année suivante, la terrasse créée par a ndré Le nôtre a été remplacée par une rue séparant le Louvre des Tuileries. avec les travaux du Grand Louvre, entre 1986 et 1989, cette rue est à nouveau effacée, reléguée en souterrain, ce qui permet de retrouver la continuité de la promenade entre le musée et le jardin. Mais l’enfouissement de l’ouvrage a également entraîné une élévation du niveau du sol circulé. cette contrainte a stimulé la créativité des concepteurs lauréats, qui ont proposé de recréer une terrasse sur
la voie enterrée et d’accentuer son dénivelé avec le jardin en abaissant son altitude ainsi, du haut des marches du « grand degré l’escalier qu’ils ont conçu pour relier la nouvelle terrasse au jardin –, il redevenait possible de percevoir l’illusion d’optique donnée par les trois bassins et d’apprécier d’une manière nouvelle la grande perspective sur l’a rc de triomphe. Par cette innovation spatiale, les paysagistes donnaient à lire un paysage historique et restituaient au public des sensations qui avaient été perdues.
Des préoccupations écologiques pionnières et une interprétation inventive du fleurissement traditionnel Les recherches d’elsa durand révèlent en outre que les lauréats du projet de réhabilitation ont cherché à rendre le jardin plus frais et plus planté. ils ont été très avant-gardistes dans leur choix de plantes et d’arbres privilégiant ceux qui étaient peu gourmands en eau, en prévision du réchauffement climatique. dans leur volonté d’augmenter la part du végétal, ils se sont employés à esquisser des « bandes forestières » dans les allées des surfaces plantées qui devaient permettre de capturer les eaux superficielles, de réduire 4. Avant le concours de 1990, le jardin des Tuileries s’étalait en pente douce depuis l’ancien palais jusqu’à la place de la Concorde. 5. Chêne vert Quercus ilex mûrier Morus sp. palmier de Chine Trachycarpus fortunei
2018
Conférence donnée au Louvre dans le cadre du colloque Pascal Cribier : dans les pas d’un jardinier.
https://urlz.fr/j9QD
2021
Article rédigé avec I. Glais, in S. Caccia Gherardini, M. Adriana Giusti, C. Santini, (eds.), Giardini Storici. Esperienza, ricerca, prospettive a 40 anni dalle Carte di Firenze, Firenze University Press, vol. 1, p. 216-221.
https://urlz.fr/j36n
> Rédaction d’un mémoire de recheche sur le projet de rénovation du jardin des Tuileries (1990-2000).
En 2016, j’ai réalisé une recherche pour la Direction du patrimoine architectural et des jardins du musée du Louvre. Cette étude menée auprès d’Isabelle Glais et sous la direction de Chiara Santini retrace l’histoire de la rénovation du jardin des Tuileries menée par Pascal Cribier, Louis Benech et François Roubaud dans le cadre du Grand Louvre. J’y analyse le renouveau que ce projet a accompagné et stimulé.
Cette recherche a été valorisée dans le cadre d’articles et de deux conférences, l’une au Louvre en 2018 et l’autre dans le cadre d’un colloque sur les jardins historiques à Florence en Italie en 2021.
Hotel Particulier Lebrun.
Photographie et extrait du dossier de permis.
©LBA
Chargée de projets pour l’agence d’architecture LBA.
En 2015, j’ai travaillé en tant qu’architecte au sein de l’agence LBA fondée par Laurent Becker (ingénieur-architecte) et Marie Mallard (historienne et décoratrice). Réalisation de relevés, conception, permis de construire, suivi de chantiers.
Hôtel particulier Lebrun, 75005 Paris.
• rénovation et reconversion d’un hôtel particulier de 1200 m2 datant du début du 18e siècle (de bureaux à espace événementiel ) ;
• décloisonnement, restitution et prolongement de l’escalier monumental d’origine, mise aux normes ERP.
• relevé, faisabilité, APS, APD et dossier de PC ;
Appartement rue des Martyrs, 75009 Paris :
• rénovation complète d’un appartement de 89m2 : décloisonnement, pose de parquet de récupération, cuisine, bibliothèque en chêne, dressings, plan éléctrique ;
• relevé, conception, rédaction du cahier des charges de travaux et suivi du chantier.
Appartement rue de l’Assomption, 75016 Paris :
• rénovation d’un appartement de style art décoratif de 300 m2
• Relevé, restitution 2D et 3D de l’existant, rédaction du cahier des charges de travaux.
Entrepôts, Courbevoie :
• faisabilité pour la reconversion d’un entrepôt industriel de 1200 m2 en 12 logements à Courbevoie.
La Croix-Valmer, 83420 :
• faisabilité pour une villa d’habitation.
Appartement rue le Bua, 75020 Paris :
• faisabilité pour la conversion d’un commerce en logement.
La pièce d’eau dans la ville nouvelle de Marne-la-Vallée.
Analyse de démarches urbaines et paysagères plurielles à partir de l’étude de trois bassins de rétention d’eau de pluie.
Dossier réalisé avec Tiphaine Deheul.
Amel Louail, Maria F. Serna.
Entre 2015 et 2016, j’ai suivi le masterThéorie et démarche du projet de paysage à l’ENSP de Versailles. J’y ai suivi les unités d’enseignement suivantes : histoire et critique du projet de paysage ; approches géographiques, historiques et écologiques des paysages d’interface ; agriurbanisme ; démarches paysagistes et politiques publiques de paysage en Europe et démarches patrimoniales de gestion des paysages.
Plusieurs travaux, rendus sous la forme de notes écrites ou de mémoire, ont été réalisés dans ce cadre :
• Le jardin des Tuileries, 1990-2000, un laboratoire de créativité ? mémoire de recherche sous la direction de Chiara Santini, en partenariat avec Le Louvre.
• Xynthia à Boyardville et à la Perrotine. Des zones de solidarité aux possibles prises en mains locales des espaces qui en résultent. Note critique sur la gestion du risque post -Xynthia.
• Chronique de la gestion foncière des terres agricoles du plateau de Saclay - dossier réalisé avec Alexia Lagorce.
• Prospective et fiction : en avant pour Cravent ! - dossier réalisé avec Maria Fernanda Serna.
• La pièce d’eau dans la ville nouvelle de Marne-la-Vallée- dossier d’enquête réalisé avec Maria Fernanda Serna, Amel Louail, Tiphaine Deheul.
Ma formation initale est l’architecture. J’ai été diplômée de l’École d’architecture et de paysage de Bordeaux en 2014.
• Diplôme d’État d’architecte : Rion-des-Landes : Résilience d’un village-rue, avec Alexia Menec, sous la direction de Patrick Henry. Dans un village industriel des Landes, ce projet, réalisé en binôme, propose de mettre en place des scénarios dont les activités initient une réaction aux situations économiques et écologiques actuelles.
• Mémoire de master : Les politiques publiques d’aménagement touristique de la Côte Landaise, 1960-2013. Sous la direction de Fanny Gerbeau. Étude portant sur les politiques publiques d’aménagement touristique de la côte landaise et sur les débats qu’elles ont fait naître.
• Portfolio 2015 : https://issuu.com/elsadurand