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Rôles et retombées de l’activité du pharmacien dans la prise en charge de patients suivis en hémato-oncologie
Objectifs d’apprentissage
1. Connaître les données de la documentation pharmaceutique recensant les rôles du pharmacien et les retombées de ses activités en hémato-oncologie, en établissement de santé.
2. Encourager les pharmaciens à se mettre en action afin d’explorer de nouveaux modèles de pratique et de types d’intervention.
Introduction
La Société canadienne du cancer précise que « le cancer est causé par un changement ou un dommage à un ou plusieurs gènes. Ces mutations peuvent nous être transmises par nos parents; elles peuvent aussi résulter de l’exposition à des substances carcinogènes ou du processus de vieillissement naturel »1
RÉDACTION
Duc Tâm Bui, candidat au Pharm. D., Clémence Delafoy, candidate au Pharm. D., et Amélie Monnier, candidate au Pharm. D., assistants de recherche, Unité de recherche en pratique pharmaceutique, CHU Sainte-Justine, Montréal, Québec, Canada
R Vision
Jean-François Bussières, B. Pharm., M. Sc., MBA, FOPQ, FCSHP
Texte original : 17 juin 2021
Texte final : 9 janvier 2023
Les auteurs et le réviseur scientifique ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article.
DESCRIPTION DE L’ÉTUDE
Titre de l’article
Impact of clinical pharmacy in oncology and hematology centers: A systematic review.
Auteurs
Oliveira CS, Silva MP, Miranda ÍKSPB, Calumby RT, de Araújo-Calumby RF
Référence
J Oncol Pharm Practice 2021; 27(3) : 679–692. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33302824/
Objectifs
Identifier et commenter les preuves entourant les rôles et les retombées de l’activité des pharmaciens dans le traitement de patients atteints de cancers hématologiques.
Description de l’étude n La recherche bibliographique a permis de recenser 745 articles; de ces articles, 17 ont été retenus selon les critères d’inclusion et d’exclusion, puis analysés. n Ces articles portaient sur un total de 4771 patients âgés de 0,6 à 63,9 ans, de pays différents : États-Unis (n = 5), Canada (n = 3), Espagne (n = 2), France (n = 2), Singapour (n = 1), Taiwan (n = 1), Maroc (n = 1), Finlande (n = 1) et Brésil (n = 1). n Tous les patients étaient atteints de cancers hématologiques, principalement des leucémies myéloïdes chroniques et des lymphomes, avec une durée moyenne de suivi de 15,3 mois. Tous les patients ont bénéficié d’interventions pharmacothérapeutiques de l’équipe pharmaceutique. n La majorité des études étaient prospectives (9/17). n Les études retenues comportaient différentes méthodologies : analyses qualitatives et descriptives (n = 8), études d’évaluation de l’impact (n = 6), études de cohorte (n = 2) et études transversales (n = 1). n Toutes les interventions pharmaceutiques ont été effectuées dans des centres de soins en hémato-oncologie. n Toutes les études retenues ont considéré l’identification des erreurs liées à l’utilisation des médicaments et l’impact des interventions sur la santé des patients comme résultat clinique principal. Trois études ont évalué des retombées humaines (c’est-à-dire adhésion et connaissance) découlant des interventions pharmaceutiques et deux études ont évalué l’impact économique de celles-ci.
Méthode n La recherche a été réalisée selon la méthodologie de PICO (Population, Intervention, Comparison, Outcome). n Les chercheurs ont effectué leur recherche dans les bases de données PROSPERO (il s’agit d’un registre international de revues systématiques du National Institute for Health Research) et Cochrane. Par la suite, une recherche plus poussée a été réalisée dans Pubmed/Medline, Latin American and Caribbean Literature in Health Sciences (LILACS) et Google Scholar. n Dans la stratégie de recherche, on a utilisé la combinaison de termes relatifs à l’hémato-oncologie et de termes relatifs aux soins pharmaceutiques. n Tous les articles ont été revus par trois chercheurs indépendants afin de s’assurer de la cohérence de la recherche. n Principaux critères d’inclusion : n Études publiées entre juillet 1999 et mai 2020 n Études écrites en anglais, en espagnol ou en portugais n Articles de recherche originaux (documentation primaire) n Études évaluant un service de pharmacien dans un centre d’hémato-oncologie n Études ayant comme population à l’étude des patients atteints de cancers hématologiques n Principaux critères d’exclusion : n Études comportant des méthodes non appropriées ou évaluation de l’impact et/ou analyse statistique n Études portant sur d’autres cancers que les cancers hématologiques n Études de cas et revues de littérature scientifique
Depuis quelques décennies, le traitement du cancer est basé sur le type de cancer et son emplacement. Toutefois, avec tous les progrès obtenus en génétique, les nouvelles approches thérapeutiques se fondent davantage sur une approche individualisée qui tient compte du profil génétique de chaque patient. Ainsi, on passe progressivement d’une pharmacothérapie traditionnelle à une pharmacothérapie dite de précision. Dans un rapport publié conjointement par la Société canadienne du cancer, l’Agence de santé publique du Canada et Statistique Canada, on a noté qu’au 1er janvier 2018, « près de 1 574 000 personnes au Canada avaient reçu un diagnostic de cancer au cours des 25 années précédentes et étaient encore en vie à cette date. (…) Le cancer de la prostate et le cancer colorectal représentaient près de la moitié (48,5 % ou 823 440 cas) de tous les cancers prévalents depuis 25 ans. (…) Les autres diagnostics courants incluaient le mélanome de la peau (5,5 % soit 93 890 cas), le cancer de la thyroïde (5,0 % ou 84 760 cas), le cancer de la vessie (4,6 % ou 77 735 cas), le lymphome non hodgkinien (4,5 % ou 77 245 cas), le cancer de l’utérus (4,4 % soit 74 955 cas) et le cancer du poumon (4,1 % ou 68 785 cas) »2 . Au Québec, la Fondation québécoise du Québec estimait l’incidence du cancer à 158 nouveaux cas par jour en 20213
Jacolin et coll. ont noté que plus de 50 % des dépenses de médicaments en établissement de santé étaient associées au traitement de patients en oncologie alors que ceux-ci représentent une proportion très limitée des activités hospitalières4 Clavet et coll. ont observé que « 1 % des plus grands utilisateurs de soins publics de santé représentait un peu plus du quart (26,5 %) des dépenses publiques de soins de santé en 2016 »5.
En pratique pharmaceutique, le soin des patients atteints de cancer implique autant les pharmaciens hospitaliers que communautaires. Compte tenu du vieillissement de la population, de la survie accrue des patients atteints de cancer et du nombre croissant d’options thérapeutiques utilisées dans le traitement des cancers, le pharmacien doit s’intéresser aux preuves entourant ses rôles et leurs retombées en oncologie.
Dans cet article, nous abordons la revue systématique d’Oliveira et coll., qui recense les meilleures données relatives aux rôles et retombées de l’activité du pharmacien dans la prise en charge de patients suivis en hémato-oncologie.
Que retenir de cette étude ? (Y compris les limites et la validité externe)
Cette revue systématique met en évidence l’impact du pharmacien hospitalier dans la prise en charge de patients atteints de cancers hématologiques. De façon générale, elle respecte les bonnes pratiques de réalisation d’un tel type de revue.
En dépit de la présence soutenue du pharmacien en oncologie depuis quelques décennies, incluant dans la prise en charge de cancers hématologiques, cette revue systématique met en évidence un nombre relativement limité d’articles publiés sur le sujet (n = 17) et des preuves variées et hétérogènes de son impact.
Il faut noter quelques autres revues systématiques portant aussi sur l’impact du pharmacien en oncologie qui ont été également publiées, notamment celle de Herledan et coll. sur la réconciliation médicamenteuse en oncologie en 20206, celle de Maleki et coll. sur les soins pharmaceutiques en oncologie ambulatoire en 20197, et celle de Segal et coll. en 20198
Liens avec la pratique
En 2016, le ministère de la Santé et des Services sociaux, en collaboration avec l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES) et le Comité d’évaluation de la pratique des soins pharmaceutiques (CEPSP), a publié des recommandations sur le rôle du pharmacien en oncologie dans les établissements de santé (85 pages)9. Ce guide comporte 29 recommandations spécifiques réparties dans les 5 axes de la pratique pharmaceutique (soins, services, enseignement, recherche, gestion et affaires professionnelles).
Par exemple, 10 des 29 recommandations portent sur les soins pharmaceutiques. Ainsi, le CEPSP recommande que le pharmacien en oncologie :
1. « procède à une collecte de renseignements auprès de tous les patients recevant un médicament anticancéreux;
2. réalise une histoire pharmacothérapeutique de tous les patients recevant un médicament anticancéreux dans son établissement. Celle-ci doit être minimalement réalisée au commencement ainsi qu’à tout changement de protocole de traitement;
Principaux Constats
Interventions
On a évalué plusieurs interventions pharmaceutiques dans les études incluses : n Identification de problèmes liés aux médicaments : n Prescription de médicaments n Ajustement de doses de médicaments n Prophylaxie contre les infections n Supplémentation en électrolytes n Substitution de médicaments n Surveillance de la thérapie. n Adhésion au traitement et enseignement aux patients n Suivi de résultats thérapeutiques
Le plus souvent, ces interventions ciblaient des agents antiinfectieux et, plus rarement, les agents antinéoplasiques.
Principaux résultats
Interventions des pharmaciens sur les problèmes liés aux médicaments n Soins pharmaceutiques incluant les éléments suivants : n Surveillance de la sécurité dans l’utilisation des médicaments n Évaluation et gestion des interactions médicamenteuses n Utilisation de facteurs de stimulation des granulocytes pour la prévention de la neutropénie fébrile n Utilisation d’antiémétiques prophylactiques n Prévention de la lyse tumorale n Suivi thérapeutique de médicaments à forte dose (ex. : méthotrexate) n Suivi de perfusion contrôlée de certains médicaments (ex. : rituximab) n Utilisation de thérapies alternatives et complémentaires n Les problèmes liés aux médicaments des patients ont été relevés et évalués dans les 17 études. n Au total, les évaluations menées par les pharmaciens ont permis de réaliser plus de 3000 interventions thérapeutiques et de relever environ 1500 problèmes liés aux médicaments. n Cinq articles avaient pour intervention principale l’optimisation et l’administration des médicaments (ex. : ajustement de doses, prescription de médicaments, prophylaxie contre les infections, supplémentation en électrolytes, substitution de médicaments et surveillance thérapeutique). n L’étude de Farias et coll. a démontré que la détection et la prévention des problèmes liés aux médicaments a augmenté de 106,5 % depuis l’implantation de soins pharmaceutiques. n L’étude de Delpeuch et coll. a mentionné que la présence d’un pharmacien dans l’équipe d’hémato-oncologie avait permis de réaliser des interventions pour 12,6 % des ordonnances de patients adultes hospitalisés pour un cancer. n L’étude de Defoe et coll. a démontré une augmentation significative du nombre de bilans comparatifs des médicaments (400 %), d’enseignement aux patients et à leurs familles pour favoriser l’adhésion au traitement (132 %) et d’évaluations de l’adhésion (122 %).
3. rencontre tout patient recevant une thérapie anticancéreuse, idéalement avant le début du traitement ainsi que lors de tout changement de protocole de traitement, pour un enseignement et des conseils individualisés quant à sa thérapie anticancéreuse;
4. conçoive un plan de surveillance globale de la thérapie médicamenteuse, le mette en application et en établisse les indicateurs de suivi pour tous les patients recevant un médicament anticancéreux dans son établissement;
5. assure le suivi requis de la médication anticancéreuse, notamment en ce qui a trait à l’apparition des effets indésirables, ou s’assure qu’un collègue ou un autre professionnel l’a pris en charge;
6. recoure aux analyses de laboratoire et aux paramètres cliniques appropriés pour effectuer la surveillance globale de la thérapie anticancéreuse;
7. entreprenne des traitements médicamenteux qui concernent, entre autres, la thérapie de soutien, ou ajuste des ordonnances de thérapies anticancéreuses, de façon à individualiser le traitement;
Impact du pharmacien sur l’adhésion au traitement n La mise en place de soins pharmaceutiques dans les cliniques d’hémato-oncologie a contribué à la promotion de l’adhésion thérapeutique. Les conseils pharmaceutiques portaient notamment sur les modes d’utilisation des agents thérapeutiques, la prévention et la prise en charge d’effets indésirables attendus (ex. : signes, symptômes et dangers associés à la survenue de thrombose). n L’étude de Valgus et coll. a montré que les pharmaciens ont réalisé 63 interventions d’enseignement chez 89 patients, dont plus de la moitié étaient directement liées à l’usage d’antiémétiques, à la résolution d’erreurs de calcul de dosage et à l’ajustement de traitements pour le contrôle de la douleur. n L’étude de Lam et coll. a montré que les pharmaciens favorisaient l’adhésion à l’imatinib chez 88,6 % des patients atteints de leucémie myéloïde chronique, en créant une relation de confiance avec le patient et son entourage à travers l’élaboration d’un plan de traitement. n L’étude de Ribes et coll. a montré une augmentation significative de l’adhésion des patients à leurs traitements anticancéreux par voie orale à la suite des interventions pharmaceutiques. De plus, le degré de satisfaction des patients par rapport à l’implantation du programme de soins pharmaceutiques était de 81,1 %.
Impact économique des interventions pharmaceutiques n L’étude de Gregori et coll. a montré que l’intervention des pharmaciens apportait un bénéfice net de 223 021 euros par année, notamment par des interventions de type déprescription ou par remplacement par un médicament moins coûteux, par l’ajout ou le remplacement de médicaments ou par la révision du schéma d’immunothérapie ou de chimiothérapie. n L’étude de Chen et coll. a montré que l’intervention des pharmaciens réduisait le temps moyen d’hospitalisation des patients (de 19,27 jours à 16,69 jours), ce qui a contribué à réduire les coûts d’hospitalisation.
Conclusion des auteurs
La présence d’un pharmacien clinicien contribue de manière significative à la prise en charge des patients traités pour des cancers hématologiques. Cette prise en charge est améliorée notamment par l’optimisation de l’efficacité des traitements pharmacothérapeutiques, la réduction du coût des traitements, la réduction du temps d’hospitalisation, l’augmentation de la sécurité de l’utilisation des médicaments et la qualité de vie du patient.
8. consigne au dossier du patient les soins pharmaceutiques prodigués, à toutes les étapes de leur prestation;
9. rencontre tout patient avant la première dispensation d’une thérapie anticancéreuse administrée par voie orale; n Définir une offre de soins complète et conforme au sein de son département de pharmacie ou en milieu communautaire afin d’offrir à tous les patients une offre cohérente à partir d’une équipe de pharmaciens/assistants techniques en pharmacie. n Prioriser les activités et les interventions pharmaceutiques les plus utiles. n S’assurer d’obtenir les ressources humaines et financières requises pour une pratique pharmaceutique sécuritaire. n Documenter ses interventions pharmaceutiques.
10. s’assure que le patient hospitalisé recevant une thérapie anticancéreuse ait accès aux mêmes soins et services pharmaceutiques, et avec autant d’intensité, que les patients traités en clinique ambulatoire d’hémato-oncologie ».
Notons que ces recommandations reposent notamment sur un ratio de temps pharmacien/patient traité.
Ce guide est le premier d’une série de guides à être publiée par l’APES et autres parties prenantes en 2016. Il établit les bases de la pratique pharmaceutique dans un programme de soins. Il a été rédigé en tenant compte des besoins des clientèles, des données probantes publiées (incluant des articles, des revues de littérature scientifique ou des revues systématiques comme celles discutées dans cette chronique), et du recul en matière de soins pharmaceutiques au Québec.
Avec l’entrée en vigueur des projets de loi 41 (en 2015) et 31 (en 2021), le pharmacien en oncologie peut contribuer, plus que jamais, à des soins de santé optimaux et sécuritaires. Toutefois, cela n’est possible que dans la mesure où des ressources suffisantes sont octroyées, tant en milieu hospitalier que communautaire.
Dans la plus récente enquête canadienne sur la pratique pharmaceutique en 20202021, on note que 78 % des chefs de départements de pharmacie ont un programme de soins en oncologie. Parmi ces répondants, on note la présence de pharmaciens québécois exerçant au chevet des patients et prodiguant des soins pharmaceutiques à raison de 97 % des cas en ambulatoire et 41 % en hospitalisation10.
En 2023, les pharmaciens exerçant en oncologie font face à différents enjeux (ex. : émergence de pharmacies spécialisées ayant le monopole de la distribution de certains médicaments et exigeant la complétion de différents formulaires pour que le produit soit accessible; nécessité de mise à jour de la circulaire 2000-028 (Responsabilités des établissements en regard de la chimiothérapie contre le cancer); continuité du parcours de soins entre l’hôpital et le milieu communautaire; évolution rapide des connaissances et nouveaux produits; prix des nouvelles thérapies; accès aux données de pharmacogénétiques pour assurer le bon choix et la prévention des effets indésirables, etc.).
Que faire ?
Cet article est le dernier de la chronique Intervenir. En 1993, Jean-François Bussières a créé la chronique «D’une page à l’autre » au sein de Québec Pharmacie afin d’exposer le lectorat à l’analyse critique de la littérature scientifique. Après quelques années, la chronique s’est orientée sur l’analyse d’articles portant sur les rôles et retombées du pharmacien. En 2017, « D’une page à l’autre » a cédé sa place à la chronique « Intervenir », dans la foulée des travaux de l’Unité de recherche en pratique pharmaceutique (URPP) du CHU Sainte-Justine et de sa plateforme Impactpharmacie.org, mise en place depuis 2013.
Après toutes ces années, il est temps de renouveler la formule. Nous vous convions à notre blogue hebdomadaire mettant en valeur les plus récentes publications indexées portant sur les rôles et retombées du pharmacien (Impactpharmacie.net). Et nous nous retrouverons peut-être également à discuter du rôle du pharmacien dans Profession Santé. Merci à nos lecteurs et surtout à tous ces pharmaciens qui soignent des patients au quotidien. n
Références
1. Société canadienne du cancer. Médecine de précision. [En ligne] https://cancer.ca/fr/research/understanding-cancerresearch/precision-medicine#:~:text=La%20m%C3%A9decine%20de%20pr%C3%A9cision%2C%20 qu,g%C3%A9n%C3%A9tique%20et%20mol%C3%A9culaire%20du%20cancer (site visité le 9 janvier 2023).
2. Government of Canada. Canadian cancer statistics. A 2022 special report on cancer prevalence. [En ligne] (site visité le 9 janvier 2023).
3. Fondation québécoise du cancer. Faits et statistiques sur le cancer. Novembre 2021. [En ligne] https://fqc.qc.ca/fr/information/le-cancer/statistiques (site visité le 9 janvier 2023).
4. Jacolin C, Lebel D, Bussières JF. Êtes-vous prêts à intégrer le financement à l’activité en pharmacie hospitalière ? Pharmactuel 2022; 55 (2) : 80-83.
5. Clavet NJ, Fonseca R, Michaud PC, Navaux J. Portrait des grands utilisateurs de soins publics au Québec. Chaire de recherche sur les enjeux économiques intergénérationnels. N. 2022-03. [En ligne] https://creei.ca/wp-content/uploads/2022/05/note-analyse-2022-3.pdf (site visité le 9 janvier 2023).
6. Herledan C, Baudouin A, Larbre V, Gahbiche A, Dufay E, Alquier I, Ranchon F, Rioufol C. Clinical and economic impact of medication reconciliation in cancer patients: a systematic review. Support Care Cancer 2020;28(8): 3557-3569.
7. Maleki S, Alexander M, Fua T, Liu C, Rischin D, Lingaratnam S. A systematic review of the impact of outpatient clinical pharmacy services on medication-related outcomes in patients receiving anticancer therapies. J Oncol Pharm Pract 2019;25(1):130-139.
8. Segal EM, Bates J, Fleszar SL, Holle LM, Kennerly-Shah J, Rockey M, Jeffers KD. Demonstrating the value of the oncology pharmacist within the healthcare team. J Oncol Pharm Pract. 2019 Dec;25(8):1945-1967.
9. Ministère de la Santé et des Services sociaux. Recommandations sur le rôle du pharmacien en oncologie dans les établissements de santé. 2016. [en ligne] www.apesquebec.org/sites/default/files/publications/ouvrages_ specialises/20160000-role-pharm_onco.pdf (site visité le 9 janvier 2023).
10. Bussières JF, Bonnici A, Tanguay C. Perspective québécoise et canadienne de la pratique pharmaceutique en établissement de santé pour 2020-2021. Pharmactuel 2022; 55(3) : 183-230.
Les références en gras indiquent au lecteur les références principales de l’article, telles que choisies par les auteurs.
Répondez aux questions en
Période d’accréditation valide
1er février 2023 au 29 février 2024
Donne : 2 h 30
N° d’accréditation : 10989