Départ - Volume 8

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VOYAGES D’UNE VIE

À la découverte d’une ville artisane du Japon, des sommets de la Nouvelle-Zélande et plus

TRIPS OF A LIFETIME

Step into Japan’s city of crafts, hike among New Zealand’s majestic peaks and more

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Toscane, Italie

« Les voyages et la gastronomie sont d’excellentes façons de rassembler les gens, que ce soit en dégustant des saveurs uniques, en explorant des lieux hors du commun ou en partageant des moments inoubliables. »

GIADA DE LAURENTIIS

Ambassadrice culinaire et de marque, Oceania Cruises

CUISINE LA PLUS RAFFINÉE EN MER EXPÉRIENCES TOURISTIQUES RIGOUREUSEMENT SÉLECTIONNÉES

PETITS NAVIRES DE LUXE

PLONGEZ DANS LES MERVEILLES DE L’ASIE

Découvrez l’Asie à bord du Norwegian Spirit, récemment revampé, et imprégnez-vous de chaque ville où vous faites escale en y passant des journées entières — jusqu’à 16 heures! Visitez une rizière au Vietnam et détendezvous sur les belles plages de Bali. Explorez des destinations auxquelles vous osez à peine rêver, comme Puerto Princesa et Boracay aux Philippines et Hualien à Taïwan. Puis, admirez les panoramas magnifiques, un verre à la main, au Spice H2O, réservé aux adultes. Savourez chaque instant en mer avec une cuisine délicieuse, que ce soient les délices italiens du Onda by Scarpetta, les steaks du Cagney’s ou les plats français du Bistro.

Onda by Scarpetta, Norwegian Spirit
Cabine avec balcon, Norwegian Spirit
Suite thermale du Mandara Spa

Sommaire | Contents

it’s

to see geisha — called geiko in Kanazawa — walking to the rehearsal hall for dance

or to the ochaya (teahouse) where they will entertain guests.

par / by Mitsuru

Ambitions de voyage Travel Goals

Je n’aime pas trop parler de « liste de lieux à visiter avant de mourir ». D’abord, il y a la connotation assez morbide de l’expression. On l’emploie aussi peut-être trop : des études montrent que plus de 90 % des Américains ont dressé ce type de liste, et que les expériences de voyage figurent en tête. Au lieu de tenir à jour une liste des destinations que j’aimerais visiter, je m’inspire des voyages que j’ai faits. Un voyage en Suisse l’année dernière m’a donné envie d’aller en Europe centrale, pour me rafraîchir dans des lacs de montagne et voir ces villages alpins sortis des contes. Et de récents séjours à New York et Phoenix, essentiellement consacrés à manger et à boire, m’ont convaincue d’organiser un voyage à Mexico pour déguster des tacos al pastor et siroter des carajillos (voir page 10).

Bien sûr, j’ai envie de découvrir des destinations sans rapport avec tel ou tel voyage que j’ai fait, et j’aimerais bien vivre certaines expériences. Par exemple, mordre dans un pastel de nata encore tiède à Porto (page 42). Et en tant que skieuse vivant à Calgary, au pied des Rocheuses, atterrir sur un glacier pour conquérir une poudreuse vierge, comme l’a fait Dave Lank à Bella Coola, en Colombie-Britannique (page 32), est sans aucun doute l’une de mes ambitions de voyage.

Que vous aimiez dresser des listes ou non, vous lisez ceci parce que vous aimez voyager, tout comme l’équipe de Départ Nous espérons que ce numéro vous aidera à trouver votre prochaine grande aventure, et celle qui viendra après. 

I’m not a big fan of the term “bucket list.” Perhaps it’s the slightly morbid connotation — outlining all the things we want to see or do before we “kick the bucket.” Or maybe it’s because it’s used a lot: not a surprise since research shows more than 90 percent of Americans have bucket lists, with travel experiences at the top. Instead of keeping a running list of destinations I’d like to visit, I get inspired by reflecting on the trips I’ve already taken. A tour through Switzerland last year has me dreaming about more visits to Central Europe, to plunge into fresh mountain lakes and see storybook Alpine villages. And recent city breaks in New York and Phoenix, consumed mostly by eating and drinking, have me plotting one to Mexico City, where I’ll savour tacos al pastor and sip carajillos (see page 10).

Of course, there are destinations unrelated to past travels that I long to see and experiences I’d love to “check off.” Biting into a still-warm pastel de nata in Porto (page 42) is one of them. And as a skier living in Calgary, in the foothills of the Rocky Mountains, landing atop a glacier to conquer untouched powder, like writer Dave Lank did in Bella Coola, British Columbia (page 32), is undoubtedly a travel goal. Whether you’re a fan of bucket lists or not, you’re here because you love to travel — so does our team at Départ. We hope this issue helps you find your next great adventure, and the next one after that. 

Contactez-moi via | Contact me at editor@ensembletravel.ca.

RÉDACTION | EDITORIAL

Directrice de la rédaction

Editorial Director

Dominique Lamberton

Collaborateur à la rédaction

Contributing Editor

Andrew Elkin

Rédacteur principal | Senior Editor

Robert Liwanag

CONCEPTION VISUELLE | ART

Directrice de création

Creative Design Director

Stefanie Sosiak

Directrice photo

Photography Director

Lori Morgan

COLLABORATEURS | CONTRIBUTORS

Karen Gardiner, Christian Heurtelou, Jessica Huras, Lisa Kadane, Patrycja Kuklinska, Dave Lank, Aimi Mayne, Melissa Renwick, Allison Seto, Lara Shea, Claire Sibonney, Nik van der Giesen, Mitsuru Wakabayashi

RECHERCHISTES | RESEARCHERS

Amanda Ghazale Aziz, Corinna Reeves

RÉVISEURS | COPY

EDITORS

Chris Korchin, Robert Ronald

CORRECTRICES | PROOFREADERS

Diane Carlson, Isabelle Labrosse

TRADUCTRICES | TRANSLATORS

Juliette Giannesini, Isabelle Labrosse

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Senior Director, Brand & Marketing

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Imprimeur | Printer Mi5

VENTES | SALES

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Directrice principale, Relations avec les partenaires (croisières)

Senior Director, Partner Relations (Cruise)

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Directrice, Partenariats marketing (terre)

Director, Partnership Marketing (Land)

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Éditeur

Publisher Jeff Willner

VPP, Opérations SVP, Operations Kristina Boyce

Président

President Michael Johnson VPP, Marketing SVP, Marketing Shahla Lalani

VPP, Relations avec les partenaires SVP, Partner Relations Beth Butzlaff

VP, Destinations et partenaires spécialisés | VP, Destination & Specialty Ian Elliott

VP, Relations avec les membres VP, Member Relations Mark Stubbert

Ensemble : qui sommes-nous? | What is Ensemble?

Ensemble est un regroupement de premier plan de l’industrie du voyage. L’entreprise est constituée d’agences de voyages hautement qualifiées qui sont situées aux États-Unis et au Canada. En tant que client de l’une de nos agences membres, vous pouvez accéder à des offres exclusives, des valeurs ajoutées, des expériences de voyage, ainsi qu’à des conseils d’experts et à un service à la clientèle exceptionnel de la part des plus grands experts de l’industrie. | Ensemble is a leading travel organization comprised of top-tier travel agencies throughout the U.S. and Canada. As a valued client of one of our member agencies, you gain access to exclusive perks, amenities and experiences as well as expert advice and exceptional customer service from the foremost authorities in the travel industry.

Départ (Volume 8). Tous droits réservés, Ensemble Travel Ltd.

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Aucune partie de cette publication ne peut être réimprimée ou reproduite sans l’autorisation de l’éditeur. Départ est publié au nom des agences membres d’Ensemble Travel Ltd. | No part of this publication may be reprinted or otherwise duplicated without the permission of the publisher. Départ is published on behalf of Ensemble Travel Ltd member agencies.

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Pratiques durables | Sustainable Practices

Le magazine Départ est imprimé et distribué par Mi5 Print and Digital, un partenaire commercial durable et une imprimerie respectueuse de l’environnement. Départ est imprimé sur Proprint Silk (texte et couverture) et est un produit 100 % durable. Toutes les fibres sont fournies sur la base d’un engagement de « déforestation zéro ». Elles sont produites à partir de matériaux provenant de plantations d’arbres rapidement renouvelables. Proprint Silk a reçu la certification de la chaîne de contrôle PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières), l’un des plus grands systèmes de certification forestière au monde. Départ is printed and distributed with Mi5 Print and Digital, a sustainable business partner and Earth-friendly printing company. Départ is printed on

Proprint Silk text and cover and is a 100% sustainable sourced product. All fibre is sourced under a zero-deforestation commitment, produced using materials from rapidly renewable tree plantations. Proprint Silk is fully PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification, one of the world’s largest forest certification systems) chain of custody-certified.

Dominique Lamberton
2 QUEEN STREET EAST, 20 TH FLOOR, TORONTO, ON M5C 2G7

Vous méritez une expérience Ensemble

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Profitez de chaque instant... laissez-nous nous occuper du reste

Michès Playa Esmeralda, notre premier Village Collection Exclusive en Amérique du Nord, est la promesse d’une nature vierge et immaculée. Une jungle de palmiers longée par des kilomètres de plages sauvages, une flore luxuriante… un petit coin de paradis.

Unique en son genre, ce Village est composé de 4 boutiques-hôtels distincts, offrant une escapade unique avec des services exclusifs. Profitez de plus de 40 activités comme la planche volante, le tennis léger et le yoga. Vous y retrouverez une cuisine raffinée, une multitude de breuvages et des chambres familiales spacieuses.

Pendant que les petits explorateurs s'épanouissent dans nos Mini Club Med et Club Ados de 4 mois à 17 ans, les adultes eux, se détendent au Spa Cinq Mondes.

Entre luxe d'un Village éco-certifié en pleine nature et partage en famille, rendez-vous dans un paradis sans égal.

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TOUR D’HORIZON GOING PLACES

TENDANCE | ON TREND

Destinations

rafraîchissantes | Try a Coolcation

Le changement climatique bouscule les envies de voyage. Alors que le mercure grimpe, les vacanciers cherchent à lutter contre la canicule en optant pour des destinations au climat tempéré. Les expériences dans des coins plus frais en Europe, en Amérique du Nord et en Antarctique sont à l’honneur, que ce soit pour explorer les fjords et villages de pêcheurs des îles Lofoten (photo) en Norvège, faire de la randonnée ou de la raquette dans le parc national Banff au Canada ou observer les baleines à bord d’une croisière d’expédition en Antarctique.

With our changing climate comes a change in travel trends. Case in point: As temperatures rise, vacationers are increasingly looking to beat the heat by opting for cooler destinations instead of balmy ones. Experiences in chillier locales across Europe, North America and Antarctica are on the travel hotlist, from exploring the fjords and fishing villages of Lofoten (pictured), an archipelago in Norway, to hiking or snowshoeing in Canada’s Banff National Park to whale watching on board an expedition cruise in Antarctica.

INFO-CROISIÈRES | CRUISE NEWS

Des étoiles plein les yeux | Celestial Voyages at Sea

Les marins ont toujours eu les yeux rivés sur les étoiles, et les croisiéristes ont désormais aussi cette chance astronomique. L’année prochaine, les passagers du World Voyager d’Atlas Ocean Voyages pourront se joindre à l’astronome Charles Barclay pour découvrir l’histoire de l’univers. La compagnie Cunard, elle, positionnera trois de ses navires sur la trajectoire de l’éclipse solaire totale d’août 2026, de l’Islande à l’Espagne. Virgin Voyages mettra aussi deux de ses navires sur le chemin de l’éclipse de 2026 en proposant des conférences d’astronautes et une cuisine cosmique (croissant ou gâteau de lune, peut-être?). | Seafarers have long looked to the stars — now the custom continues for cruisers. Next year, guests aboard Atlas Ocean Voyages’ World Voyager can join astronomer Charles Barclay for discussions about the history of the universe. For the total solar eclipse in August 2026, three of Cunard’s ships will be situated in the path of totality, from Iceland to Spain. And Virgin Voyages will also sail two of its ships under the 2026 eclipse, along with talks from astronauts and cosmic cuisine (bring on the moon pies).

TECHNO | TECH

Gérez mieux le décalage horaire

A Jet Lag-free Stay

InterContinental Hotels & Resorts a lancé l’application Timeshifter, utilisée par les astronautes de la NASA, les pilotes de F1 et les athlètes de haut niveau, pour les clients de ses 220 établissements. Développée par des scientifiques, l’appli crée un programme personnalisé pour réinitialiser votre rythme circadien en fonction de vos habitudes de sommeil, de votre emploi du temps et plus. Chaque programme indique quand éviter ou rechercher la lumière, quand boire du café et quand faire la sieste ou dormir. InterContinental Hotels & Resorts has introduced jet-lag app Timeshifter, used by NASA astronauts, F1 drivers and elite athletes, for guests across all 220 of its properties. Developed by scientists, the app creates a custom plan to reset the body’s circadian clock based on your sleep patterns and preferences, personal schedule and more. Each plan advises on when to avoid or seek out light, when to drink coffee and when to nap or sleep.

LES AIRS | IN THE AIR

Le retour de l’âge d’or du transport aérien

The Golden Age of Air Travel Returns

La Pan American World Airways ne règne plus sur le ciel depuis des décennies, mais la marque emblématique reprendra son envol en 2025 avec une série de voyages à thème qui sont autant de clins d’œil à l’âge d’or et au luxe des années 1950 et 1960. Un itinéraire inaugural de 12 jours décollera de New York en juin 2025 et se posera aux Bermudes, à Lisbonne, à Marseille, à Londres et à Foynes, en Irlande. Les 50 passagers de l’avion privé bénéficieront de sièges inclinables à l’horizontale, d’un bar ouvert et de séjours dans des établissements de luxe, comme le Savoy à Londres, à chaque escale. It’s been decades since Pan American World Airways ruled the skies, but next year the iconic brand will take flight once more with a series of themed journeys that nod to luxury air travel’s heyday in the 1950s and ‘60s. The first, a 12-day itinerary, takes off in June 2025, departing from New York and touching down in Bermuda, Lisbon, Marseille, London and Foynes, Ireland. The private aircraft’s 50 passengers will enjoy lie-flat seats and an open bar, and, in each destination, stays at luxury properties, like the Savoy in London.

DANS LES ASSIETTES

Deux restaurants à ne pas manquer Two Bucket-list

Restaurants

Iris, Norvège | Norway

Cette expérience gastronomique commence par un voyage en bateau, avec une première escale au hangar de la chef Anika Madsen pour une collation, avant de poursuivre jusqu’à Salmon Eye, l’installation artistique flottante qui abrite le restaurant Iris, pour un menu dégustation. | This dining experience begins with a boat trip, calling first at chef Anika Madsen’s boathouse for a snack, before continuing to Salmon Eye — the floating art installation home to Iris restaurant — for a tasting menu.

Naar, Inde | India

Avec aux fourneaux le chef Prateek Sadhu, Naar redéfinit la cuisine himalayenne dans les contreforts de la chaîne de montagnes. Les six saisons de la région offrent un menu évolutif concocté avec des ingrédients locaux, notamment l’ortie et les figues sauvages. | Helmed by chef Prateek Sadhu, Naar is redefining Himalayan cuisine in the mountain range’s foothills. The area’s six seasons ensure an ever-changing menu of local ingredients, including stinging nettle and wild figs.

DANS

Cocktails au café Coffee Cocktails

ÎLES CANARIES | CANARY ISLANDS

Barraquito

Aussi esthétique que caféiné, le cocktail de l’île de Tenerife est une double ode aux sens. Du lait concentré, un peu de Licor 43 aux notes d’agrumes et de vanille, une dose d’espresso chaud et de la mousse de lait entier sont superposés dans un verre transparent, le tout saupoudré de cannelle et de zeste de citron pour une boisson à étages complexe et aromatique. La faible teneur en alcool du barraquito en fait un digestif populaire. Laissez le zeste de citron couler dans votre verre avant de mélanger les différentes couches, puis savourez. Où le siroter : Commandez ce cocktail là où il est né, à l’Imperial Bar de Santa Cruz de Tenerife, où un habitué surnommé El Barraco a inspiré sa création.

The island of Tenerife’s hot-coffee cocktail packs a dual punch, awakening the senses with its caffeine kick and eye-catching presentation. Condensed milk, citrusy, vanilla-scented Licor 43, a shot of espresso and frothed whole milk are layered in a clear glass for a striking stratified effect, then topped with cinnamon and lemon peel. The aromatic barraquito’s low alcohol content makes it a popular post-meal order. Allow the lemon peel to sink into your glass before stirring the drink’s tiers into one satisfying sip. Where to try it: Visit the birthplace of the barraquito at the Imperial Bar in Santa Cruz de Tenerife, where a regular nicknamed El Barraco inspired its creation.

Des concurrents pour l’Espresso Martini : un petit tour international des cocktails à base de café avec de tentantes alternatives au classique digestif. Step aside, espresso martini: These coffee-infused beverages from around the world offer enticing alternatives to the popular after-dinner tipple.

IRLANDE | IRELAND

Le café irlandais | Irish Coffee

Cette boisson chaude reine de l’hiver aurait été inventée dans les années 1940 par le chef irlandais Joe Sheridan, qui travaillait au restaurant d’une base aérienne transatlantique. Le chef a créé ce mélange réconfortant de whisky irlandais, de café noir, de sucre et de crème fouettée pour un groupe de voyageurs américains bloqués sur place. Où le siroter : Perfectionnez-vous dans l’art de la préparation du café irlandais avec un mixologue expert du café lors de l’expérience Crafting an Irish Coffee de l’hôtel Anantara The Marker Dublin. | This ubiquitous winter warmer was invented in the 1940s by Irish chef Joe Sheridan, who ran the restaurant at a transatlantic air base. He devised the comforting mix of Irish whiskey, black coffee, sugar and whipped cream for a group of stranded American travellers. Where to try it: Perfect your Irish coffee with a coffee master and mixologist in the Crafting an Irish Coffee experience at Anantara The Marker Dublin Hotel.

MEXIQUE | MEXICO

Carajillo

Concocté avec une dose de Licor 43 et du café, le carajillo est depuis dix ans un incontournable des cafés et des bars à cocktails de Mexico. Ce cocktail peu sucré et simple avec ses deux ingrédients est servi bien frais, soit puesto (avec des glaçons), soit shakeado (secoué) pour un peu de mousseux. Où le siroter : Café le jour et bar la nuit, Cicatriz, dans le quartier de Juárez à Mexico, sert un carajillo classique à base de café de qualité infusé à froid, ainsi qu’une version avec de la tequila reposado. | Made with Licor 43 and coffee, the carajillo has become a staple in Mexico City’s coffee shops and cocktail bars over the last decade. The simple, not-too-sweet drink is served chilled, either puesto (on the rocks) or shakeado (shaken) for a frothy finish. Where to try it: Café-bar Cicatriz, in Mexico City’s Juárez neighbourhood, serves a classic carajillo made with high-quality cold brew, and one spiked with reposado tequila.

Jeremy Hansen

L’astronaute canadien Jeremy Hansen, membre de la mission Artemis II de la NASA, a toujours visé les étoiles. Bientôt, c’est la Lune qu’il visera. | Canadian astronaut Jeremy Hansen, a member of NASA’s Artemis II mission, has always looked to the stars. Soon, he’ll be over the moon.

De cadet de l’Aviation royale du Canada (à 16 ans) à pilote de chasse de CF-18 puis formateur de candidats astronautes, le colonel Jeremy Hansen a vu sa trajectoire marquée par sa fascination pour le vol et l’exploration. Maintenant, il s’apprête à prendre part à la mission Artemis II de la NASA et à devenir le premier Canadien à faire partie d’une mission lunaire. Cette expédition de 10 jours, prévue au plus tôt en septembre 2025, repoussera les limites de l’exploration humaine de l’espace et ouvrira la voie à de futures missions sur la Lune, dont le premier alunissage d’une femme dans le cadre d’Artemis III. | From earning his wings at age 16 with the Royal Canadian Air Cadets to becoming a CF-18 fighter pilot and later training astronaut candidates, Colonel Jeremy Hansen’s trajectory has been marked by a deep fascination with flight and exploration. Now, as part of NASA’s Artemis II mission, Hansen is set to become the first Canadian to travel around the moon. The 10-day expedition, slated for sometime after September 2025, will test the boundaries of human space exploration and pave the way for future lunar missions, including landing the first woman on the moon on Artemis III.

Q&R

Départ : En quoi consiste l’entraînement pour cette mission?

Jeremy Hansen : Comme la fusée SLS (Space Launch System) et le vaisseau Orion n’ont jamais transporté d’humains, il n’y a pas de voie toute tracée; on part de zéro. Il faut déterminer ce que l’équipage doit savoir et bâtir les outils de formation. La semaine dernière, par exemple, j’étais dans un simulateur en phase de développement. On y simulait des défaillances et les communications avec le centre de contrôle, comme si j’étais dans l’espace.

D : Apporterez-vous quelque chose de la maison avec vous?

JH : On a créé un écusson de mission en collaboration avec un aîné anichinabé et un artiste de la Première Nation Sagkeeng, au Manitoba. Il reflète les Sept Lois sacrées et la richesse des cultures autochtones. J’aurai aussi des pendentifs de lune que ma femme et mes trois enfants portent en ce moment.

D : Bien des gens rêvent d’aller dans l’espace. Que pensez-vous du tourisme spatial?

JH : Il y aura des défis à relever, mais je vois ça positivement. Plus de gens voyageront dans l’espace et verront notre planète de cette perspective, mieux ce sera pour l’humanité.

D : Revenons sur Terre. Quelles sont vos destinations de voyage préférées?

JH : J’ai vécu certains de mes plus beaux voyages dans les régions éloignées du Canada. L’été dernier, je suis allé au Labrador avec quelques membres de l’équipage pour explorer un cratère appelé Kamestastin, un territoire sacré pour les Innus. Le cratère est fait de la même roche qu’une bonne partie de la Lune. C’était un avant-goût de ce qu’on pourrait voir là-haut. 

Q&A

Départ What’s involved in training for this mission?

Jeremy Hansen It’s the first time we’re putting humans on the Space Launch System rocket and Orion spacecraft, so there’s no obvious path from starting at zero — we’re figuring out what a crew really needs to know, and we’re building the training tools. Last week, for example, I was in a simulator that’s still under development. We worked with mission control to simulate failures, communicating back and forth as if I were in space.

D Is there anything from home that you’ll take with you?

JH We’ve created a mission patch in collaboration with an Anishinaabe elder and an artist from the Sagkeeng First Nation in Manitoba. It represents the Seven Sacred Laws, reflecting the richness of Indigenous cultures. I’ll also take the tiny moon pendants that my wife and three children are currently wearing.

D Many people dream of travelling to outer space. What are your thoughts on space tourism?

JH There will be challenges, but I see it as a net positive. The more people who travel to space and see our planet from that perspective, the better for humanity.

D Back on Earth, what are some of your favourite travel destinations?

JH Some of my most memorable trips have been to remote parts of Canada. Last summer, a few of the crew were in Labrador exploring a crater called Kamestastin, which is sacred Innu territory. The crater is made of the same rock as a large portion of the moon, so it was like getting a preview of what we might encounter up there. 

L’AUDACE D’ALLER VERS DE NOUVEAUX SOMMETS

C’est bien plus que des vacances. C’est une conquête maritime remplie d’innovations et d’exploits révolutionnaires. Des aventures jalonnées de records qui vous feront vivre des sensations fortes à profusion. Du divertissement qui transcende la scène. Une cuisine exceptionnelle qui vous transportera du pays des merveilles au pont offrant une expérience gastronomique des plus immersives. Une destination où passer une journée à la plage incomparable. Préparez-vous pour des aventures extraordinaires et des expériences uniques, seulement avec Royal Caribbean MD .

DES SENSATIONS FORTES

Faites grimper l’adrénaline grâce au très populaire simulateur de surf FlowRider MD , à la plus haute glissade en mer, Ultimate Abyss MS, à une course à obstacles au-dessus de l’océan, Crown’s Edge, et bien plus encore!

DES DÉLICES ET DU WOW

L’offre gourmande, allant du Royal Railway MS d’inspiration ferroviaire à l’Empire Super Club aux notes jazz, promet une expérience épique et épicurienne. L’émerveillement continue sur scène, dans les airs, sur la glace et dans l’eau.

PIONNIER DE L’ÎLE PRIVÉE

L’aventure se poursuit sur la terre ferme, avec Perfect Day at CocoCay, une île primée où l’on peut se détendre dans les toutes premières cabanes sur pilotis des Bahamas et faire un vol de montgolfière à plus de 130 mètres d’altitude.

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Crown’s Edge
Icon of the Seas MD — Perfect Day at CocoCay, Bahamas
AquaTheater
Cabanes sur pilotis

Un savoir-faire artisan

The Way of Craft

À Kanazawa, haut lieu japonais des métiers d’art, les artisans perpétuent le savoir-faire traditionnel en lui infusant une touche moderne — et les visiteurs ont leur rôle à jouer. | Artisans in Kanazawa, Japan’s epicentre of crafts, are preserving traditional ways by reinventing them for modern life — and visitors have a role to play.

Photos par | by Mitsuru Wakabayashi et | and Nik van der Giesen

Dans un grand atelier baigné de lumière, Koichiro Toshioka est assis en tailleur devant son tour de poterie. Il façonne sa motte d’argile, l’étirant pour amincir des parois afin de former un bol. Chaque geste témoigne d’un legs familial — dont celui de son grand-père, qu’on peut voir sur une photo noir et blanc accrochée au mur, en train de faire une démonstration de son art à un jeune prince Naruhito.

Koichiro est maître céramiste de cinquième génération à la tête de Kutani Kosen, le dernier four à Kanazawa à créer des porcelaines colorées de style Kutani. Je ne m’étonne pas d’apprendre que, plus jeune, il observait les céramistes à l’œuvre en jouant dans l’atelier, métier qu’il a ensuite appris lui-même. Je ne m’attendais toutefois pas à ce qu’il me fasse découvrir un concept qui m’ouvrirait aux façons de perpétuer l’artisanat.

Bien ancré dans la culture japonaise, le concept de shu-ha-ri évoque les trois étapes de la maîtrise d’une discipline : apprendre les bases, rompre avec la tradition et transcender. Celui-ci sous-tend un processus

In a large, light-filled workshop, Koichiro Toshioka sits cross-legged in front of his spinning potter’s wheel. He pulls a lump of clay upward, thinning and raising its walls until it forms a bowl. Each movement builds on a legacy that runs through his family, including his grandfather, who’s pictured demonstrating his craft for a young Prince Naruhito in a black-and-white photo hanging on the wall above him.

Toshioka is the fifth-generation master potter of Kutani Kosen, the last kiln making Kutani ware, a colourful style of porcelain, in Kanazawa. I’m not surprised by his stories about watching potters while he played in the workshop as a boy and eventually learning the craft himself. But I hadn’t expected Toshioka to introduce me to a concept that changes the way I think about the preservation of craft.

The concept of shu-ha-ri is embedded in Japanese culture. It describes the three stages required for mastery of skills: Learn the fundamentals, break with tradition, and transcend. The concept informs

CI-DESSUS | ABOVE

Toshio Ōhi Chōzaemon XI dans le salon de thé Shotonoma du musée Ōhi. Toshio Ōhi Chōzaemon XI in the Ōhi Museum’s Shotonoma tearoom.

CI-CONTRE

OPPOSITE PAGE

Au Hyatt Centric Kanazawa, une œuvre d’art arbore des kinpaku (feuilles d’or) locales. | A piece of art in the Hyatt Centric Kanazawa hotel shows off local kinpaku (gold leaf).

d’apprentissage qui permet aux gens de maîtriser les fondements de leur art tout en y insufflant de nouvelles idées. Après cinq jours à Kanazawa, ville de 460 000 âmes sur la côte ouest du Japon, sa sensibilité m’apparaît comme l’expression la plus pure de ce concept. Si les modes de vie et les goûts évoluent, la culture artisane, elle, perdure. Et ce n’est pas que les artisans s’en tiennent aux traditions; ils cherchent plutôt à les enrichir pour leur permettre d’évoluer. Et, comme je le découvre, l’histoire de la ville y est pour beaucoup. Dès que j’arrive à la gare de Kanazawa, je vois l’omniprésence de l’artisanat. Des feuilles d’or ornent les colonnes des quais, des œuvres patrimoniales tapissent le hall, et un portail en bois massif évoquant les sanctuaires shintoïstes et le théâtre nô sert de sortie. Au Hyatt Centric Kanazawa où je séjourne, les chambres et espaces communs font aussi la part belle aux métiers d’art, comme les porcelaines Kutani qui affichent les numéros de chambre.

M ais cette fascination va au-delà de l’esthétisme. Ici, l’artisanat fait partie de la culture, contribuant même à la prospérité de la ville pendant 430 ans. Au 17e siècle, le clan de samouraïs Maeda formait l’une des plus grandes puissances économiques de la région, tout juste derrière le shogunat des Tokugawa. Mais par peur que leur arsenal paraisse trop hostile, les Maeda ont choisi de briser la spirale belliqueuse qui a marqué le Japon pendant des siècles. Dans leur atelier du château de Kanazawa, ils ont ainsi troqué la fabrication d’armes pour quelque 200 types d’artisanat, dont 36 sont encore pratiqués aujourd’hui, comme la feuille d’or, la poterie, la laque, le travail du métal, la broderie et la teinture sur soie.

Leurs sabres posés, les Maeda se sont alors consacrés à des activités plus distinguées, comme les cérémonies de thé, lesquelles nécessitent de la vaisselle qui, selon le rituel, doit porter un sens. « Les hôtes racontent une histoire sur chaque aspect de la cérémonie », m’explique Toshio Ōhi Chōzaemon XI, chef de 11e génération d’une dynastie de céramistes, lorsque je visite son musée familial Ōhi, dans le centre historique de Kanazawa. J’apprends que chaque élément est choisi en fonction de son symbolisme, de comment il reflète la relation hôte-invité, et de son harmonie avec la saison et le lieu.

Soucieux de la qualité, les Maeda ont invité la crème des artisans japonais à Kanazawa. Parmi eux, le premier Ōhi Chōzaemon, qui s’y est rendu en 1666, a créé la vaisselle Ōhi, des céramiques rustiques fabriquées sans tour au moyen de méthodes raffinées apprises à Kyoto.

a learning process that results in masters who are steeped in the foundations of their craft, but capable of infusing it with new ideas. Over five days in this city of 460,000 on Japan’s west coast, I come to see that Kanazawa’s sensibility represents the concept’s purest expression. While lifestyles and tastes are ever-changing, Kanazawa’s craft culture endures not because its artisans dutifully preserve traditions, but because they nurture them in ways that allow them to evolve. And, as I discover, that has a lot to do with the city’s distinct history.

Kanazawa is obsessed with crafts. I see it as soon as I arrive at Kanazawa Station. Platform pillars are adorned in gold leaf, a concourse is lined with heritage craftworks, and the exit takes me through a massive wood portal that references Shinto shrines and Noh theatre. In my hotel, the Hyatt Centric Kanazawa, artisanal works are woven throughout guest rooms and public spaces, such as the Kutani-ware dishes that show each room number.

But the city’s reverence goes beyond esthetics. Crafts are ingrained in Kanazawa’s culture and are the reason for its 430 years of peaceful prosperity. In the 17th century, the Maeda samurai clan, which ruled the region, was second in economic power only to the governing Tokugawa shogunate. Concerned that their arsenal would appear threatening, the Maeda left behind the cycle of war that had defined Japan for centuries. In a workshop in Kanazawa Castle, they redirected their weapon-making resources to the development of some 200 crafts, 36 of which are still practiced today, including gold leaf, pottery, lacquerware, metal inlay, embroidery and silk dyeing.

Having put down their swords, Maeda samurai focused on the perfection of refined pursuits such as the tea ceremony. But tea ceremonies need tableware — and, in keeping with the ritual, it needs to be meaningful. “Hosts have to tell a story about each of the ceremony’s components,” says Toshio Ōhi Chōzaemon XI, the 11th-generation head of a pottery-making dynasty, when I visit him at his family’s Ōhi Museum in Kanazawa’s historic centre. Each item, I learn, is chosen for its symbolism, how it reflects the relationship between host and guest, and harmony with the season and setting.

Because the Maeda wanted the highest quality, they invited Japan’s best craftspeople to Kanazawa, including, in 1666, the first Ōhi Chōzaemon who refined pottery techniques learned in Kyoto to develop

SENS HORAIRE, D’EN HAUT À GAUCHE | CLOCKWISE FROM TOP LEFT Tournage de l’argile pour créer des porcelaines Kutani; le maître céramiste Koichiro Toshioka au travail; le musée Ōhi célèbre la tradition de la cérémonie du thé et les céramiques Ōhi faites à la main. | Spinning clay for Kutani ware; master potter Koichiro Toshioka at work; the Ōhi Museum celebrates the tradition of the tea ceremony as well as hand-shaped Ōhi pottery.

Depuis plus de 350 ans, ce savoir-faire se transmet de génération en génération, chacune forgeant sa propre voie.

Ici, les artisans savent s’adapter, l’esprit samouraï de Kanazawa offrant plus de liberté que la société aristocratique de Kyoto, admet Toshio Ōhi en ouvrant la porte d’un salon de thé intime conçu par l’architecte Kengo Kuma. Il m’invite à m’asseoir sur le tatami (tapis) et à choisir un bol grossièrement sculpté à l’émail épais. Le musée perpétue la tradition de laisser les visiteurs choisir un bol de sa collection pour prendre le thé.

L’artisanat à Kanazawa a d’abord prospéré grâce à l’accueil de visiteurs, ce que je constate à Higashi Chaya, l’un des trois quartiers de divertissement, connu pour ses geiko (geishas). Encore aujourd’hui, le tourisme contribue à l’existence de l’artisanat. Vu la diminution et le vieillissement de la population japonaise et les difficultés économiques du pays, le nombre d’artisans est à la baisse, ce qui menace la survie du savoir-faire traditionnel. Le programme Ichigo Ichie vise à corriger cette situation en réunissant agences touristiques et artisans afin d’organiser des visites d’atelier qui procureront des expériences culturelles aux visiteurs et des revenus aux artisans.

Je traverse la ville pour visiter l’un des studios les plus populaires du programme, admirant au passage les murs de pierre et le toit en tuile du château de Kanazawa ainsi que les pruniers en fleurs du Kenroku-en, l’un des trois grands jardins du Japon. Au studio, je rencontre Hitoshi Maida, artisan de troisième génération spécialisé en Kaga yuzen, une technique de teinture sur soie. Dans sa petite salle d’exposition, je m’extasie devant un kimono noir qui arbore dans le bas une cascade de fleurs colorées. Les détails, dont une feuille qui semble avoir été grignotée par un insecte, y sont soigneusement peints à la main. Comme le Kaga yuzen se fait à main levée, ces rendus modulables et réalistes de la nature sont possibles, m’explique-t-il.

Peu de gens portent des kimonos de nos jours, et seuls 130 artisans utilisent encore la technique Kaga yuzen, contre 240 il y a vingt ans. « Nous faisons tout notre possible pour qu’elle ne disparaisse pas », explique Hitoshi, qui incorpore des motifs très modernes dans ses kimonos et autres produits. Il crée entre autres des tentures murales d’hôtels, des porte-cartes, des mouchoirs et d’autres ornements et accessoires. Avant de partir, j’achète des boucles d’oreilles en soie peintes à la main, avec formes géométriques et fil métallique pour donner un effet 3D.

Ōhi ware, a rustic style of ceramics made without a wheel. For more than 350 years these techniques have been passed down through the family, with each descendant forging their own path.

Craftspeople here can adapt because Kanazawa’s samurai spirit offers more freedom than Kyoto’s aristocratic culture, Toshio Ōhi explains as he slides open the door to an intimate, low-ceilinged tearoom designed by architect Kengo Kuma. He nods for me to sit down on the tatami (mat) and pick up a roughly hewn, thickly glazed bowl: The museum continues the tea ceremony tradition by inviting visitors to select a bowl from its collection to drink from.

Kanazawa crafts originally flourished through hospitality, which I see as I wander through Higashi Chaya, one of the city’s three well-preserved geiko (geisha) entertainment districts. Today, tourism continues to support the crafts’ existence. Due to Japan’s shrinking, aging population and economic struggles, the number of artisans working in Kanazawa is declining, threatening the survival of traditional techniques. The city’s Ichigo Ichie program is a response to this, connecting local tour agencies with craftspeople offering studio visits to generate cultural experiences for visitors and income for artisans.

I cross town, passing the stone walls and tiled roof of Kanazawa Castle and the blooming plum trees of Kenroku-en (one of Japan’s Three Great Gardens), to visit one of the program’s most popular studios. Hitoshi Maida is a third-generation practitioner of the Kaga yuzen silk-dyeing technique. Inside the small showroom at the entrance to his studio, I admire a kimono that is jet black but for a bottom section edged with a cascade of colourful flowers. Maida points out a leaf, painstakingly hand-painted to appear as if an insect has nibbled away at it. Because it’s a freehand technique, Kaga yuzen allows for adaptability and realistic depictions of nature, Maida says.

Few people wear kimonos these days, and only 130 artisans still use the Kaga yuzen method, compared with 240 two decades ago. “We are making every effort to ensure that it doesn’t disappear,” says Maida, who incorporates strikingly modern designs in his kimonos and applies them to other products, too. He creates interior features, such as wall hangings for hotels, and accessories like card holders and handkerchiefs. Before I leave, I buy a pair of silk earrings, hand-painted with geometric shapes and wire-framed for a 3D effect.

SENS HORAIRE, D’EN HAUT À GAUCHE | CLOCKWISE FROM TOP LEFT

Hitoshi Maida utilise la technique Kaga yuzen de teinture sur soie; Toshio Ōhi devant les portes ornées d’or menant au salon de thé du musée Ōhi; la technique Kaga yuzen nécessite des pinceaux en poils de cerf; Hitoshi Maida applique une couleur de fond sur un morceau de soie de kimono. | Hitoshi Maida paints directly onto a silk Kaga yuzen work; Toshio Ōhi in front of gold leaf-layered doors leading to a tearoom in the Ōhi Museum; the brushes used for Kaga yuzen dyeing are made with deer hair; Hitoshi Maida applies background colour to a long bolt of kimono silk.

P lus tard, je vais jouer à l’artiste chez Gold Leaf Sakuda. En visitant cette fabrique centenaire, j’apprends que Kanazawa produit plus de 99 % des kinpaku (feuilles d’or très fines) au Japon. Je me mets à l’œuvre pour tracer un motif sur du papier autocollant, que je transfère sur un plat et recouvre d’une feuille d’or. Quand je retire la feuille, le motif doré se révèle. Je demande alors à mon guide ce qu’il advient des retailles, mais il me rassure : elles ont une multitude d’usages, de la crème glacée à la feuille d’or (un populaire délice local) aux masques faciaux.

Comme ils innovent dans leurs façons de séduire de nouveaux marchés, les artisans de Kanazawa n’ont pas à choisir entre les traditions et la survie de leur art. On enseigne ces méthodes innovantes à l’école d’artisanat Kanazawa Utatsuyama Kogei Kobo, où les boursiers étudient la céramique, la laque, la teinture sur soie, le travail du métal — et celui du verre, un ajout moderne. Les étudiants ne se contentent pas de perfectionner leurs techniques; ils « remettent en question leurs façons d’être et de penser ainsi que leurs œuvres », explique Jun Murakami, directeur adjoint. « Ils doivent s’adapter aux besoins contemporains », ajoute-t-il, en précisant que l’école espère que les diplômés demeurent à Kanazawa pour continuer à créer, à apprendre et à enseigner.

C’est ce qu’a fait l’artiste verrier Atsushi Ichikawa. Venu de Tokyo il y a 20 ans pour enseigner l’art du verre, alors relativement nouveau, il est aujourd’hui propriétaire d’une entreprise de sculptures et d’accessoires en verre. « Kanazawa est un milieu propice à la création », déclare-t-il. Son atelier, un ancien entrepôt de sauce soja centenaire, est situé à Ono, la zone portuaire de la ville, où les locaux désaffectés et les loyers bon marché attirent un nombre croissant d’artistes.

L a rudesse du port semble convenir à la personnalité terre-à-terre d’Atsushi. Admettant les aspects difficiles de la vie d’artiste, il a trouvé ici la liberté de créer à sa façon. Il me montre l’une de ses sculptures aux influences classiques et modernes, tant japonaises qu’étrangères : une banane reluisante perchée sur des mochi (gâteaux de riz) ornés de Kaga mizuhiki (ficelles de papier nouées), un autre savoir-faire traditionnel. Après plusieurs jours d’immersion au cœur de cette culture artisane, je pense qu’Atsushi et son œuvre ludique incarnent non seulement l’attitude dynamique de la ville à l’égard de l’artisanat, mais aussi le concept japonais de shu-ha-ri : apprendre les bases, rompre avec la tradition et transcender 

Later, I indulge my artistic side again at the century-old Gold Leaf Sakuda factory. Kanazawa produces more than 99 percent of Japan’s kinpaku, or gold pounded into whisper-thin sheets. I carve a design into sticker paper, transfer it to a dish, cover it with a sheet of gold leaf, then peel away the paper to reveal my now gilded design. When I ask about the bits of gold I’ve discarded in the process, my guide tells me not to worry: The scraps are used for everything from food decoration — gold-leaf ice cream is a popular local treat — to facial masks.

The inventive ways that Kanazawa’s artisans evolve to appeal to new markets mean they don’t have to choose between long-practiced traditions and survival. These ways are taught at Kanazawa Utatsuyama Kogei Kobo craft school, where artists on competitive scholarships study ceramics, lacquerware, silk dyeing, metalwork — and glasswork, the school’s modern addition to Kanazawa craft. Students here not only perfect their techniques, but also “challenge themselves, their artworks and mentalities,” says assistant director Jun Murakami. “They have to adapt to the needs of modern times,” he says, adding that the school hopes students stay in Kanazawa after graduation to keep producing, learning and teaching.

Glass artist Atsushi Ichikawa did just that: First coming from Tokyo 20 years ago to teach the then relatively new discipline at the craft school, he now has his own business making glass sculptures and accessories. “Kanazawa is a good environment for making art,” Ichikawa says, in his century-old former soy-sauce storehouse in Ono, the city’s port area, where a growing number of artists are drawn by the disused warehouses and cheap rent.

Ichikawa’s down-to-earth persona seem suited to the grittier surroundings of the port. He doesn’t sugarcoat the life of an artist, but he’s found freedom here to create his art his own way. He shows me a sculpture which, drawing from influences both traditional and modern, Japanese and foreign, depicts a glossy banana perched atop mochi (rice cakes) adorned with Kaga mizuhiki (knotted paper string), another of Kanazawa’s traditional crafts. After days of being immersed in Kanazawa’s craft culture, Ichikawa and his playful piece seem like the embodiment of the city’s dynamic attitude toward craftmanship and Japan’s concept of shu-ha-ri: Learn the fundamentals, break with tradition, then transcend. 

SENS HORAIRE, D’EN HAUT À GAUCHE | CLOCKWISE FROM TOP LEFT

Un artisan décore une surface à l’aide d’une kinpaku (feuille d’or); deux geiko (geishas) se dirigent vers un salon de thé du quartier de Higashi Chaya; l’artisan verrier Atsushi Ichikawa dans son studio. | An artisan applies kinpaku (gold leaf) to a surface for decoration; two geiko (the local word for “geisha”) make their way to a teahouse in Higashi Chaya district; glass artisan Atsushi Ichikawa at his studio.

Peaks and Valleys Sommets et vallées

Avec à peine plus que ses bottes et son appareil photo, la photographe Melissa Renwick expose la beauté des paysages le long d’un sentier alpin en Nouvelle-Zélande. | With little more than sturdy boots and her camera, photographer Melissa Renwick set out to capture breathtaking vistas on an alpine trail in New Zealand.

Photos par | by Melissa Renwick Texte par | Words by Andrew Elkin

PREMIÈRES PAGES

Une percée de soleil illumine les plaines de Routeburn et les montagnes Humboldt. « La lumière est arrivée au bon angle et au bon moment », explique Melissa Renwick.

PAGE DE GAUCHE Les marches descendent du lac Harris, près du point culminant du sentier.

CI-CONTRE Melissa a rencontré le randonneur allemand Simon Vogel au lac Mackenzie.

OPENING SPREAD

The sun breaks through the clouds over the Routeburn Flats, with the Humboldt Mountains behind. “The light came in at the right angle at the right time,” Melissa Renwick says.

OPPOSITE PAGE Steps descending from Lake Harris, near the highest point on the Routeburn Track. LEFT Melissa met German hiker Simon Vogel at Lake Mackenzie.

Entouré de hauts sommets et de vastes vallées fluviales, le sentier Routeburn Track sillonne les alpages de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande. Entre lacs de montagne et arbustes alpins, ses 32 km empruntent en partie la route historique des Māori vers la côte ouest, qui visitaient la région pour s’approvisionner en pounamu, des pierres vertes d’importance culturelle qu’on ne trouve que sur l’île. Le sentier, l’une des « grandes marches » néo-zélandaises, relie aussi deux parcs nationaux dans un secteur reculé des Alpes du Sud. C’est ce mariage entre isolement et histoire qui a séduit, le temps d’une randonnée en solo, la photographe Melissa Renwick lors de son voyage en Nouvelle-Zélande plus tôt cette année. The Routeburn Track, on New Zealand’s South Island, weaves through meadows, around mountain tarns and over alpine scrubland with views of soaring peaks and vast river valleys, partly following a historic Māori route to the west coast. Māori also came to the area to source pounamu, or greenstone, a culturally significant mineral found only in the South Island. The 32-kilometre track — one of New Zealand’s Great Walks — winds through all this and links two national parks in a rugged and remote section of the Southern Alps. This mix of seclusion and history drew photographer Melissa Renwick to this solo trek while in New Zealand earlier this year.

PAGE DE GAUCHE

Clive Rule, qui pose devant sa cabane au bord du lac Mackenzie, est le plus ancien garde de refuge au pays et une véritable vedette sur le sentier. CI-CONTRE Près de son point culminant, le sentier longe le lac Harris. En arrière-plan, on aperçoit la « vallée des Trolls » et le torrent qui s’écoule du lac Wilson.

OPPOSITE PAGE

Clive Rule outside his cabin by Lake Mackenzie. He’s New Zealand’s longest-serving hut warden and a legendary figure on the trail. LEFT Near its highest point, the Routeburn Track winds past Lake Harris. In the background is the Valley of the Trolls and the torrent descending from Lake Wilson.

Au total, la randonnée prend de deux à quatre jours, et le ministère néo-zélandais de la conservation gère deux campings et trois refuges le long du sentier où il est possible de passer la nuit. « Ces refuges offrent une occasion unique de rencontrer des gens du monde entier, affirme Melissa. C’est une expérience intimiste où l’on prépare à manger ensemble, fait sécher ses vêtements et discute des autres lieux visités en Nouvelle-Zélande. » Chaque soirée se termine par un exposé sur la conservation présenté par les gardes du refuge, comme Clive Rule, en poste au refuge du lac Mackenzie depuis plus de 30 ans. « Les gardes ont tellement de connaissances, on peut leur demander n’importe quoi », lance Melissa. | The walk takes from two to four days to complete, and the New Zealand Department of Conservation maintains two campsites and three huts along the route where hikers can overnight. “What’s special about the huts is that you’re meeting people from all over the world,” Melissa says. “It’s an intimate experience with everyone cooking food and drying their clothes and sharing where else they’ve been in New Zealand.” Every evening in the huts is capped by a conservation talk from a hut warden like Clive Rule, who’s been stationed at the Lake Mackenzie Hut for more than 30 years. “The wardens are so knowledgeable, you can ask them anything,” Melissa says.

CI-CONTRE Les trampers, comme on surnomme les randonneurs de longue distance, convergent souvent vers cette section abrupte du sentier, au nord du lac Mackenzie. « C’est une halte naturelle où s’arrêter pour grignoter quelque chose et admirer le paysage », explique Melissa. Ici, trois randonneurs marchent vers une corniche qui donne sur les monts Darran et la vallée de Hollyford.

LEFT “Trampers” often congregate on this section of the trail north of Lake Mackenzie that rises sharply and then descends again. “It’s one of those natural rest stops to have a snack and just take it all in,” Melissa says. Here, three hikers climb toward a ledge for views of the Darran Range and the Hollyford Valley.

Le temps pluvieux n’a pas rebuté Melissa, qui vit à Tofino dans la forêt pluviale de la ColombieBritannique. En fait, le ciel nuageux laissait filtrer une lumière douce créant des ombres peu prononcées, idéale pour la photo. Selon Melissa, la Routeburn Track est une façon accessible d’explorer la nature sauvage néo-zélandaise, même pour ceux que le plein air intimide. « Durant ces trois jours, j’ai suivi mes envies. Et à la fin, je suis allée manger des fish and chips au Glenorchy Hotel avec des randonneurs croisés sur le sentier. C’était tellement satisfaisant », affirme-t-elle. « Pour moi, c’est le chemin parcouru qui compte, et les sommets et vallées découverts en cours de route. » | The wet weather was no issue for Melissa, who lives in the rainforest in Tofino, British Columbia. In fact, the cloudy skies provided soft light with fewer harsh shadows — perfect for making photographs. And Melissa found hiking the Routeburn Track to be an approachable way to see the New Zealand wilderness, one that would appeal even to someone who is intimidated by the outdoors. “For those three days I was doing exactly what I wanted to be doing. And once I finished, I ate fish and chips at the Glenorchy Hotel with some people I met on the hike, and I felt so satisfied,” she says. “For me, it was all about the journey, and the peaks and valleys experienced along the way.” 

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Rester Coola

Nature vierge, culture autochtone et conditions d’exception convergent lors de cette aventure épique d’héliski dans la vallée de Bella Coola, en Colombie-Britannique. | Pristine wilderness, Indigenous culture and out-of-this-world heli-skiing conditions collide on this epic adventure into British Columbia’s Bella Coola Valley.

Stay Coola

LES DEUX PAGES, DE GAUCHE À DROITE

Les invités et les guides Ken Bibby et Tobin Bellay-Berntsen de Great Bear Heli Skiing en pause dans la cuvette Suboptimal; le gîte, en cèdre local, est doté d’un grand foyer en pierre et d’une cuisine accueillante.

THIS SPREAD, LEFT TO RIGHT

Great Bear Heli Skiing guides Ken Bibby and Tobin Bellay-Berntsen break with guests in the Suboptimal Bowl; the main lodge, made from local cedar, is home to a grand stone fireplace and welcoming kitchen.

De l’avion à hélices qui descend vers la vallée de Bella Coola, la piste de l’aéroport régional a l’air d’un trait dans le paysage accidenté. J’y prends place parmi un groupe de huit skieurs de nationalités diverses partis de Vancouver pour une semaine d’héliski dans un lieu mondialement prisé pour sa poudreuse. En survolant la chaîne Côtière, je me demande depuis combien de temps je rêve d’une telle aventure.

D ans ma vingtaine, le ski était ma raison de vivre. Le reste n’était qu’une simple distraction dans ma quête incessante de pistes vierges. Avec le temps, la chasse à la poudreuse a cédé sa place à la poursuite d’un salaire stable et aux enfants, mais ma passion ne s’est jamais éteinte. Un voyage d’héliski à Bella Coola — la mecque de ce sport pour bien des adeptes — s’avérait donc une chance inespérée de réaliser ce rêve.

Bella Coola, sur la côte centrale de la ColombieBritannique, se situe dans la forêt pluviale de Great Bear. Ici, l’air humide du Pacifique souffle du sud-ouest et, lorsqu’il percute la chaîne Côtière, gagne en altitude avant de se refroidir, provoquant des tempêtes hivernales qui couvrent les sommets d’une forte quantité de neige (jusqu’à 30 m par année).

Notre base pour la semaine, Great Bear Heli Skiing, se trouve à environ 50 km de l’aéroport en hélicoptère. Billy Blewett, copropriétaire et hôte, nous y accueille sur les rives de la rivière Dean, sous un couvert d’immenses cèdres, sapins et pruches. Les Blewett ont participé à la construction des chalets privés et du gîte principal, érigés entre 2011 et 2015. La famille propose des excursions guidées sur la rivière, populaire pour la pêche à la truite arc-en-ciel, depuis près de 60 ans, mais c’est en 2022 que l’offre d’héliski a été lancée.

Great Bear Heli Skiing s’étend sur 6 250 km ² de territoire alpin à usage exclusif, soit environ 190 fois la superficie de la station de ski Whistler Blackcomb. Seuls huit à douze invités y séjournent à la fois. Et à ce jour, on n’en a exploré — et donc skié — qu’une infime partie.

M ais l’héliski n’est pas que pour les experts. On pense souvent à tort que c’est le domaine des skieurs chevronnés, ceux qu’on voit dans les films de ski. Or, notre groupe représente une belle fourchette d’habiletés, d’âges (de l’ado au septuagénaire) et de goût pour l’aventure. Selon notre guide Ken Bibby, les invités ont de 50 à 70 ans en moyenne. « L’héliski, c’est un peu comme aller dans n’importe quel domaine skiable et dévaler les pistes vertes, bleues et noires, mais sans les gens, affirme-t-il. Pas de bosses, pas de traces, juste de la poudreuse. »

Au gîte, l’ambiance est conviviale. Un verre de margarita Sitka (à la vodka aux pointes d’épinette) et du pain

As we descend into the Bella Coola Valley, I spot the regional airport’s tiny runway, carved into the rugged landscape. Inside this twin-prop plane that took off in Vancouver are eight skiers from around the world, all bound for a week of heli-skiing in one of the world’s top powder destinations. Soaring above the Coast Mountains, I reflect on just how long I’ve waited for an adventure like this.

For a spell in my twenties, I lived to ski. Most other things were just distractions from my dogged pursuit of fresh tracks. Inevitably, chasing powder gave way to chasing after steady paychecks and kids. But my passion for skiing never left. So, when the opportunity to go heli-skiing came up — in Bella Coola, considered a holy grail for heli-skiers — it was a chance to check off one bucket-list item I thought I’d never get to.

Bella Coola is located in British Columbia’s Central Coast region, in the heart of the Great Bear Rainforest. Here, winter storms roll in from the southwest, carrying moisture from the Pacific Ocean. When this soggy air slams into the Coast Mountains, it rises, cools and dumps snow over the peaks — lots of it (the annual snowfall here can reach 30 metres).

From the airport, we fly nearly 50 kilometres by helicopter to our base for the trip, Great Bear Heli Skiing. Co-owner and host Billy Blewett greets us on the banks of the Dean River under a canopy of giant cedar, fir and hemlock trees. The Blewett family helped to construct the camp’s private cabins and the main lodge, all built between 2011 and 2015. For nearly 60 years, generations of Blewetts have been guiding on the Dean River, which is renowned for steelhead trout fishing. In 2022, they launched their heli-skiing operation.

Great Bear Heli Skiing’s exclusive alpine territory is 6,250 square kilometres — roughly 190 times the size of Whistler Blackcomb ski resort — and it’s reserved for just eight to 12 guests at any one time. And to this day, only a fraction of its terrain has been explored, let alone skied.

But this terrain isn’t strictly for experts: A misconception about heli-skiing is that it’s the domain of hotshot skiers, like the ones in ski films. Our group varies wildly in skill level, age (from teen to septuagenarian) and thrill-seeking tendencies. Ken Bibby, our lead guide, tells me his average client is between 50 and 70 years old. “The best way to think of heli-skiing, is go to any ski area and get rid of all the people,” he says, “and imagine skiing green, blue and black runs with no moguls, no tracks, just untouched powder.”

Inside the lodge at Great Bear, the vibe is familial. With a Sitka margarita (featuring spruce-tip vodka) in

OPENING SPREAD, LEFT TO RIGHT Tobin sinks into fresh powder on the run Thirsty Swede; Ken prepares to lead a group as their helicopter takes off.
PREMIÈRES PAGES, DE GAUCHE À DROITE Tobin s’enfonce dans la poudreuse sur la piste Thirsty Swede; Ken s’apprête à guider un groupe après le décollage de leur hélicoptère.

CI-DESSUS | ABOVE

Les héliskieurs font leurs traces derrière leur guide sur la piste Pinball Wizard. Heli-skiing guests get their turns in behind their guide on the run Pinball Wizard.

levain aux noix de Grenoble nappé de bruschetta en main, je rejoins les invités, employés et guides autour de l’îlot pour une fête de cuisine avant le souper. Je demande à Ken ce qui l’a attiré à Bella Coola. « J’adore le sentiment de partir de la forêt verdoyante pour atterrir sur un glacier dans un environnement totalement différent. Cette dichotomie a quelque chose de très cool », déclare-t-il.

Le matin arrive tôt, entre les tasses de café fort, les couches de laine polaire et le son du matériel qui résonne. À l’extérieur, une lumière douce illumine les montagnes, et on monte dans deux hélicoptères A-Star pour s’aventurer en hauteur.

Vu de haut, le paysage montagneux est parsemé de couloirs abrupts, de séracs bleu jade, de crevasses béantes et de gigantesques champs de glace. L’hélicoptère se pose sur un pan de glacier aux allures de meringue et on descend. À distance des rotors, on le regarde s’envoler, le visage couvert pour se protéger des cristaux glacés qu’il soulève. Aussi vite, l’engin s’éloigne et disparaît derrière une crête. Le silence s’installe.

Comme le terrain est avalancheux, Ken nous apprend à utiliser notre détecteur de victimes d’avalanche (DVA) et notre pelle pour simuler un sauvetage. Puis, il nous présente une technologie qui change la donne : le ballon d’avalanche, un sac gonflable géant qu’on déploie en tirant sur un cordon et qui, en théorie, devrait nous permettre de flotter comme un bouchon de liège. Ken nous explique le protocole en cas d’avalanche : « Essayez de rester en surface. Lorsque le mouvement ralentit, tentez de remonter à la surface ou de sortir la main. Si vous n’y arrivez pas, utilisez vos mains pour créer un trou d’air devant votre visage. Et restez calmes. »

J’ai l’esprit tranquille avec nos trois guides certifiés, tous dotés d’années de formation professionnelle et d’un sixième sens pour les caprices du manteau neigeux et les risques d’avalanche. Nos DVA émettent un « bip » quand on les active, puis on enfile nos skis. Ken nous demande de patienter jusqu’à ce qu’il soit en bas de la section, puis il s’élance, filant aisément dans l’épaisse couche de neige avant de disparaître derrière un rouleau, plus bas. Un instant plus tard, l’écho d’un « hoot-hoot » retentit et il réapparaît, son Gore-Tex dessinant un point jaune dans l’océan de blanc. D’un geste du bâton, il signale au suivant d’y aller. C’est mon tour.

C arburant à l’adrénaline, je me lance. La neige épouse mes chevilles, aussi légère qu’un souffle. Mes muscles se remémorent les mouvements avec aisance. Je fais de grands virages, comme si je surfais, et je laisse les skis faire le gros du travail. Mon cœur bat

one hand and bruschetta on homemade walnut sourdough in the other, I join a pre-dinner kitchen party in the lodge, where guests, staff and guides mingle around the large island. I ask Ken what drew him to Bella Coola. “One of my favourite things is taking off in the lushness of a rainforest and then dropping on the top of the glacier in a totally different environment. It’s that dichotomy that’s so cool,” he says.

The morning comes early: It’s a flurry of strong coffee, layers of fleece and the sounds of clinking gear. Outside, the mountains are bathed in fresh light. Our group climbs into two glinting A-Star helicopters for the ride into the alpine.

As we hover above the peaks, the view around us is all steep chutes, jade-blue seracs, yawning crevasses and ice fields that stretch like frozen oceans. We touch down on a flat section of meringue-like glacier. Gathering a safe distance from the chopper’s whirring rotors, we cover our faces as we’re blasted with spindrifts of icy crystals. The mechanical bird rises, then quickly banks away, disappearing behind a ridge. Silence. We’re in avalanche country, so Ken trains us on using our avalanche beacon and lightweight shovel to simulate a rescue. Then we’re introduced to a game-changing piece of tech: the avalanche airbag, essentially a giant flotation device that you deploy with a yank of a cord. In theory, this should keep you bobbing atop an avalanche like a cork. Ken briefs us on the protocol if we do get caught: “Try to stay on top. As the debris slows, make a last effort to reach the surface or stick a hand out,” he says. “If you can’t, create an air pocket with your hands in front of your face. Stay calm.”

I feel safe in the company of our three certified heli-ski guides, each equipped with years of professional training and a sixth sense for the vagaries of snowpacks and avalanche conditions. We switch our beacons to “locate” with a beep, and click into our fat skis. Ken instructs us to wait until he’s at the bottom of this section, and suddenly he’s off, carving effortlessly through the deep snow. Way, way below, he disappears over a roller. A beat later, a “hoot-hoot” echoes off the mountains, and he reappears, a mere speck of yellow Gore-Tex in a sea of white. With a wave of his pole overhead, he signals the next skier — me.

Adrenaline kicks in. I push off on my skis. The snow swallows my ankles and feels as light as a whisper. Whatever skiing muscle memory was stored away rushes back. I opt for wide, surf-like turns, letting the skis do most of the work. My heart is pounding.

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Beachcombers est l’une des plus

pistes

pour

|

belles
de Great Bear Heli Skiing, et on s’arrête
admirer la rivière Dean.
A break on Beachcombers, one of Great Bear Heli Skiing’s most scenic runs, to take in the Dean River.

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Une héliskieuse est emmitouflée pour skier la piste Beachcombers. | A heli-skiing guest is bundled up on Beachcombers.

la chamade, et un flux de dopamine se libère en moi.

C’est la première fois de ma vie que je skie sur une aussi longue et aussi belle section de poudreuse. Je m’arrête tout juste devant Ken. Mon « hoot-hoot » fait écho au sien. Le ton de la journée est donné.

Plus tard, on descend en tandem dans une immense cuvette en évitant de croiser les traces des autres — une grosse bévue en héliski. Derrière nous, les sillons parallèles semblent avoir été tracés par deux serpents géants. À la fin de la journée, on aura skié 6 000 m de dénivelé.

À Bella Coola, la météo dicte sa loi. Au jour trois, l’épais brouillard qui enveloppe les sommets limite la visibilité. Impossible de voler assez haut. On troque donc nos bottes de ski pour nos bottes de randonnée et on vole à basse altitude jusqu’aux rives rocailleuses de la rivière

Bella Coola, porte d’entrée vers la forêt pluviale.

Great Bear est l’une des plus grandes forêts pluviales tempérées côtières intactes au monde. Au fil des siècles, elle a attiré des gens aux intérêts variés, comme des marchands de fourrures, des exploitants forestiers, des militants écologistes, et plus récemment, des touristes.

M ais depuis des temps immémoriaux, c’est aussi le territoire du peuple nuxalk. Pendant des millénaires, les Nuxalks ont parcouru ce vaste terrain en pirogue, si bien que leur présence est aujourd’hui ancrée dans le paysage, comme en témoignent les totems méticuleusement sculptés et les pétroglyphes anciens.

O n randonne à travers la forêt jusqu’à atteindre une corniche, laquelle surplombe Thorsen Creek, un affluent de la rivière Bella Coola. Ken balaie une légère couche de neige d’un rocher lisse pour révéler un pétroglyphe nuxalk : un visage, à la fois homme, animal et esprit. La vue de cette gravure, qu’on croit vieille de 5 000 à 10 000 ans, confère à la vallée un caractère permanent, sacré.

D ans les jours suivants, la météo vire en notre faveur et on repart à la découverte de nouveaux terrains de jeu en montagne. On y trace des lignes fraîches à chaque descente, parfois pour la toute première fois. Petit à petit, mes jambes prennent de la force et je gagne en confiance. Je revis l’euphorie des journées de ski de mon jeune temps.

À la fin du dernier jour, je fais une ultime descente, la plus à pic que j’ai skiée jusqu’à présent. Je me penche dans l’arc du virage et mes mains effleurent la surface de la neige. Même si c’est loin d’être digne d’un film de ski, je ressens une certaine fierté. Quand la descente s’achève, je suis épuisé, et c’est parfait ainsi. 

A neural storm of dopamine is unleashed.

This is the longest, most uninterrupted powder run of my life, slicing through the best snow I’ve ever skied. I come to a sharp stop right before Ken. The “hoot-hoot” I bellow out matches his. The tone of the day is set.

In one giant bowl, our group skis down in tandem. We’re careful not to cross each other’s tracks — a big no-no in heli-skiing. We leave behind lines that look like they were created by giant snakes slithering in parallel. By day’s end, we’ll have skied 6,000 metres of vertical.

In Bella Coola, you don’t argue with the weather. On day three, the alpine is covered in a thick layer of cottony fog. With visibility too poor to fly high, we swap ski boots for hiking shoes. We fly low, and land on a patch of rocky shore on the Bella Coola River next to a clearing into the rainforest.

The Great Bear Rainforest is one of the largest remaining intact tracts of coastal temperate rainforest in the world. Over centuries, the area has attracted those with varying interests, from fur traders and logging companies to environmental activists and, more recently, tourists.

Before all this, since time immemorial, it’s been the land of the Nuxalk people. For thousands of years, the Nuxalk (pronounced “new-hulk”) navigated their vast territory by dugout canoe. Their presence is etched into the land, visible today in intricately carved totem poles and ancient petroglyphs.

We hike through the forest to a canyon ledge overlooking Thorsen Creek, a tributary of the Bella Coola River. Ken wipes a light dusting of snow from a flat, smooth rock to reveal a Nuxalk petroglyph. It’s an image of a face — equal parts man, animal and spirit. Seeing this carving, thought to be between 5,000 and 10,000 years old, adds a sense of permanence and sacredness to the valley.

Over the next few days, with the weather back on our side, we fly to new mountain playgrounds daily, bagging fresh lines on every run, some never skied before. Progressively my legs and my confidence get stronger, bringing back that high from the ski days of my younger years.

On one of my last runs on the last day, I ski a steep line. It’s my steepest yet. I get low on the arc of the turn, my hands skimming the snow’s surface. My run, while far from ski-film material, is one I’d be happy to be remembered by. At the end of it, I’m exhausted — perfectly. 

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Un groupe se prépare pour une première descente sur une piste sans nom. | A group prepares for a first descent on an unnamed run.

Un goût du paradis avec Princess

Existe-t-il un plus beau mariage que celui des arts de la table et du voyage? Princess propose un menu varié de cuisines pour satisfaire tous les palais, ainsi que des programmes culinaires et vinicoles à bord qui racontent une histoire à chaque bouchée et gorgée.

Repas de sept plats qui titillent tous les sens, mets de saison concoctés avec des ingrédients régionaux ou pointe d’une pizza exceptionnelle en mer, gâtez le gastronome qui sommeille en vous lors de chaque croisière. Et mangez à votre rythme avec une salle à manger principale flexible qui offre un service traditionnel (même table, même serveur chaque soir) ainsi que des tables avec ou sans réservation.

RESTAURANTS DÉCONTRACTÉS

Savourez du poisson-frites au pub irlandais O’Malley’s. Partagez une pizza à la pâte pétrie main chez Alfredo’s Pizzeria. Laissez-vous tenter par les fruits de mer du Crab Shack. Quelle que soit votre envie, Princess a tout prévu, des sushis au barbecue en passant par les glaces.

REPAS EXPÉRIENTIELS

Perdez-vous dans la richesse d’un récit culinaire avec 360: An Extraordinary Experience ou savourez le cadre intime des tables Chef’s Table et Chef’s Table Lumiere. Disparaissez dans un monde de création de cocktails et de magie sur le thème de l’époque victorienne au Spellbound by Magic Castle. Vivez un voyage gastronomique imaginatif inspiré par un artiste à Love by Britto.

RESTAURATION SPÉCIALISÉE

Savourez des steaks de première qualité au Crown GrillMS. Dégustez des pâtes faites à la main chez Sabatini’sMS Italian Trattoria. Découvrez des bisques, des plats au four et des grillades au Catch by Rudi. Coupez un steak parfait chez Butcher’s Block by Dario. Et goûtez les œuvres d’un maître de la cuisine japonaise moderne au Makoto Ocean.

ŒNOLOGIE À TABLE

Exclusivité Princess : développez votre palais grâce aux partenariats de Princess avec deux vignobles emblématiques de la vallée de Napa, Silverado Vineyards et Caymus Vineyards. Savourez des repas transcendants parfaitement associés à des vins pour l’expérience gastronomique suprême. Les mets et le vin vont de pair comme… Princess et vin : ils ont même reçu un prix d’excellence de Wine Spectator1.

1Wine Spectator, Prix d’excellence, 2023, 2019. ©️2024, Princess Cruise Lines, Ltd. PrincessMD, MedallionClassMD, et le logo Princess sont des marques déposées de Princess Cruise Lines, Ltd. ou de ses filiales. Tous droits réservés. Navires immatriculés aux Bermudes et en Grande-Bretagne. Les options de restauration, les prix, les sélections de menus, les lieux, les heures de service et les lieux peuvent varier selon les navires et sont sujets à modification.
AVEC VOTRE CONSEILLER EN VOYAGES ENSEMBLE POUR PLUS DE DÉTAILS.

PROCHAINE DESTINATION WHERE NEXT

Ocean Drive, Miami

Commencez votre voyage à Miami par une balade sur Ocean Drive, la célèbre artère parallèle à la plage de Miami Beach. Découvrez-y l’essence de la ville parmi les hôtels Art déco aux tons pastel, les terrasses parfaites pour siroter un cocktail et les patineurs à roulettes qui arpentent Lummus Park, au bord de l’océan. Pour les meilleures adresses à visiter avant ou après une croisière, tournez à la page 46. Kick off your trip to Miami with a stroll down Ocean Drive, the iconic promenade that runs parallel to Miami Beach. Lined with pastel-hued art deco hotels, streetside patios for sipping cocktails and dotted with rollerbladers zipping through oceanfront Lummus Park, this stretch offers a perfect slice of Miami life. For more on what to see, do and eat in the port city pre- or post-cruise, turn to page 46.

Porto

PORTUGAL

Perchée sur les rives pitto resque du Douro, la deuxième plus grande ville du Portugal séduit par son architecture, ses azulejos (carreaux de faïence) et sa cuisine terre et mer. | Perched above the scenic Douro River, Portugal’s second-largest city wows with architecture, azulejos (ceramic tiles) and cuisine that speaks to the land and the sea.

De l’étage supérieur du pont Dom Luís I, j’admire la vue sur la cascade de bâtiments aux toits rouges qui bordent les deux rives du fleuve Douro. D’ici, je peux aller au nord jusqu’au centre historique de Porto, site du patrimoine mondial de l’UNESCO, ou au sud jusqu’à Vila Nova de Gaia, dont le bord de l’eau est ponctué de caves où vieillit le porto, célèbre vin fortifié du pays. Impossible de faire fausse route. At the top deck of the Dom Luís I Bridge, I look out over the red-roofed buildings that cascade down both banks of the Douro River. From here, I can walk north into Porto’s historic centre, a designated UNESCO World Heritage Site, or stroll south into Vila Nova de Gaia, where port cellars line the river, aging the country’s famous fortified wine. I can’t go wrong.

Avant-midi

Morning

Je commence la journée avec un cappuccino et deux pastéis de nata chez Manteigaria, tout près de mon hôtel situé sur l’Avenida dos Aliados. Ces tartelettes portugaises typiques sont faites de pâte feuilletée et de crème pâtissière, et garnies de cannelle ou de sucre.

Revigorée, je me dirige vers la Livraria Lello, possiblement la plus belle librairie au monde. La file d’attente à l’extérieur témoigne de sa popularité, mais son décor néogothique et son escalier spectaculaire en valent l’attente.

Je consacre les trois prochaines heures à découvrir la scène gourmande locale avec Secret Food Tours. Je rejoins notre guide José Manuel Marques da Costa au Mercado do Bolhão, un marché du 19e siècle plein de restaurants et de marchands. On commence la visite avec des tranches de pão de ló (gâteau éponge), suivies de poisson en conserve accompagné de vinho verde (vin jeune). Ensuite, on déguste des échantillons de morue salée et de sardines en sauce tomate tout en apprenant sur l’histoire des sardines portuguaises.

La visite se termine à Capa na Baixa, connu pour son imposant sandwich appelé Francesinha, garni de saucisses, de jambon et de fromage fondu, le tout nappé d’une sauce épicée à la tomate et à la bière. Son goût est riche et savoureux, mais après notre visite gourmande, quelques bouchées me suffisent. | I start the day with a cappuccino and two pastéis de nata from Manteigaria, a short walk from my hotel on Avenida dos Aliados. These quintessential Portuguese tarts feature a creamy custard nestled inside a flaky pastry, topped with cinnamon or sugar.

Fortified, I walk to Livraria Lello, which might just be the world’s most beautiful bookstore. The line outside speaks to its popularity, but its spectacular neo-Gothic interior and showpiece staircase are worth the wait.

The morning’s main event is a threehour introduction to Porto’s food scene

with Secret Food Tours. I meet up with our guide José Manuel Marques da Costa at the 19th-century Mercado do Bolhão, filled with restaurants and merchants. We start the tour with slices of pão de ló (sponge cake), followed by tinned fish washed down with glasses of vinho verde (young wine). Then, we enjoy samples of salted codfish and baby sardines bathed in tomato sauce as we learn about the history of Portuguese sardines.

The tour ends at Capa na Baixa, known for a local sandwich called Francesinha, an over-the-top creation stuffed with sausage and ham slices, encased in gooey cheese and topped with a spicy gravy-like tomato and beer sauce. It’s rich, savoury, and after our delicious tour, a few bites are all I need.

01 La lucarne en vitrail et l’escalier de la Livraria Lello. | Livraria Lello’s stainedglass skylight and staircase.

02 Les pastéis de nata se dégustent à toute heure du jour. | Pastéis de nata are eaten morning, noon and night.

03 Faites un arrêt culinaire aux kiosques du Mercado do Bolhão. | Make a foodie stop at Mercado do Bolhão.

Après-midi

Afternoon

Après ce dîner généreux, je pars en quête des azulejos de la ville. Ces carreaux de faïence peints à la main sont d’abord apparus à l’époque des Maures, avant de connaître leur apogée au 16e siècle. La gare de São Bento m’offre une véritable mine d’or : plus de 20 000 de ces carreaux relatent l’histoire du transport, de la vie agricole et des batailles historiques. Un peu plus au nord-est, les murs de la chapelle Das Almas sont eux aussi couverts d’azulejos illustrant la vie des saints catholiques.

Mes yeux comblés, je traverse le pont en direction de Vila Nova de Gaia et de son quartier culturel WOW, qui abrite musées, restaurants, boutiques et même une école du vin. Au musée du liège Planet Cork, j’apprends que le chêne-liège pousse exclusivement au Portugal, en Espagne et dans le nord-ouest de l’Afrique. Puisque son écorce repousse, on peut la récolter tous les neuf ans (notamment pour faire des bouchons), ce qui fait du liège un matériau durable.

I decide to walk off the multi-stop lunch with a self-guided tour of the city’s azulejos. These hand-painted tiles were introduced by the Moors and came into their own in the 16th century. I find the motherlode inside the São Bento railway station, where more than 20,000 ceramic tiles tell stories of transportation, farm life and historic battles. Not to be outdone, the entire exterior of the Chapel of Souls, a short walk northeast, is covered in azulejos that depict the lives of Catholic saints.

Visually satiated, I make my way across Dom Luís I Bridge to Vila Nova de Gaia’s WOW, a cultural district home to museums, restaurants, shops and a wine school. Inside Planet Cork, a museum dedicated to the inimitable material, I learn that cork trees only grow in Portugal, Spain and northwest Africa. Their bark is harvested every nine years (most notably for bottle stoppers), then it regrows, making cork a sustainable product.

PHOTOS: SZALAI/ADOBE STOCK (04); FOURNIE PAR / COURTESY OF WOW (05).
04 Le hall de la gare de São Bento compte quelque 20 000 carreaux de faïence. | São Bento railway station’s hall features some 20,000 ceramic tiles.
05 Le quartier culturel WOW, à Vila Nova de Gaia. | Vila Nova de Gaia’s WOW cultural district.

Soirée Evening

Le soir venu, c’est l’heure de déguster du porto. Je me rends donc chez Cálem, une institution de 165 ans. À l’intérieur de cette cave aux murs de granit et à l’allure de caverne, José Bastos, directeur des opérations, m’explique que des bateaux en bois appelés rabelos transportaient jadis les tonneaux de vin des vignobles de la vallée du Douro jusqu’à Porto pour y vieillir avant d’être envoyés en Angleterre. Pour que le vin se conserve pendant le long voyage, les viticulteurs le fortifiaient avec du brandy, et c’est ainsi qu’est né le porto.

Dans la salle de dégustation, je goûte quelques variétés, dont un porto blanc et un porto rubis millésimé, mis en bouteille jeune et mûri dans les caves de ses acheteurs. Mon coup de cœur : un délicieux porto tawny Colheita 2002, vieilli au moins sept ans en fût de chêne français avant d’être mis en bouteille.

De retour à Porto, je marche tranquillement vers ce qui m’attend pour le souper, admirant au passage une autre église décorée d’azulejos. Chez Alto Porto, dans le quartier de Cedofeita, la cuisine du chef Igor Plakhin marie des classiques portugais et européens avec des saveurs internationales. Dans mon assiette, la pieuvre grillée est servie sur une sauce romesco bien colorée — la présentation est tout aussi sublime que les saveurs riches et acidulées.

Même si je suis bien rassasiée, je m’offre un Porto Tonico, la version locale du gin-tonic : deux parts de porto blanc, quatre de tonic et un zeste de citron. Je le bois à la santé de cette journée bien remplie dans cette ville chargée d’histoire. | As dusk nears, it’s finally time for a sampling of port, so I head down the street to the 165-year-old Cálem, where operations manager José Bastos leads me inside the cavernous, granite-walled cellar. Traditionally, he tells me, wooden boats called rabelos carried barrels of wine from the vineyards of the Douro Valley down the river to Porto, where the

wine was aged before being shipped to England. To prevent spoilage on the long journey, winemakers began fortifying it with brandy, and port was born.

In the tasting room, I try a few styles including white port and a vintage ruby port, which is bottled young and matures in the cellars of its buyers. My favourite, though, is a delicious 2002 Colheita tawny, aged in French oak for at least seven years before bottling.

Back on the Porto side of the Douro, I take my time walking to dinner, wandering past another azulejo-wrapped church. At Alto Porto, in the Cedofeita neighbourhood, chef Igor Plakhin’s fusion menu combines familiar Portuguese and European dishes with international flavours. My grilled octopus arrives atop a bright romesco sauce — both the presentation, and the rich and tangy flavours are sublime.

Even though I’m stuffed, I order a Porto Tonico, Porto’s answer to the G&T — two parts white port, four parts tonic and a twist of lemon. I take a sip, toasting my packed day in this storied city. 

DÉPART PAR | BY ENSEMBLE

OÙ SÉJOURNER

WHERE TO STAY

MAISON ALBARLE MONUMENTAL PALACE

À deux pas des grands attraits de Porto, cet hôtel cinq étoiles possède un spa où relaxer et un restaurant étoilé au Michelin où déguster des plats d’influence portugaise. | Set steps from Porto’s most famous attractions, this five-star hotel features a spa for relaxing and a Michelin-starred restaurant for dining on Portuguese-influenced dishes.

06 Cálem est l’une des marques de porto les plus réputées au monde. Cálem is one of the world’s most recognizable port brands.
07 Pieuvre avec poivrons grillés et sauce romesco chez Alto Porto. Octopus with roasted peppers and romesco sauce at Alto Porto.

Miami

Avant de monter à bord de votre croisière au port de Miami, profitez-en pour explorer les quartiers animés, jardins luxuriants et galeries avant-gardistes de la ville. | Before boarding your cruise at PortMiami, spend some time touring the city’s lively neighbourhoods, verdant gardens and state-of-the-art galleries.

FLORIDEFLORIDA

Si on connaît Miami pour ses kilomètres de plage et ses fêtes à la piscine, cette ville du sud de la Floride offre bien plus que du plaisir au soleil. On y trouve un étonnant mélange de cultures et de quartiers : Miami Beach avec son style Art déco, Coconut Grove avec ses airs bohèmes et sa verdure, Little Havana et Little Haiti avec leurs influences caribéennes, sans oublier Wynwood avec ses rues colorées d’art, le Design District avec ses boutiques chics, Overtown avec son riche patrimoine noir et Allapattah avec sa vie artistique et nocturne branchée. Pour une journée (ou trois!), imprégnez-vous des rythmes et saveurs irrésistibles de cette ville aux portes de l’Amérique latine et des Caraïbes. Préparez-vous à dépoussiérer votre espagnol!

Miami may be known for miles-long beaches and splashy pool parties, but it offers much more than fun in the sun. The South Florida city is home to a dizzying array of cultures and distinct neighbourhoods, from the Art Deco Historic District in Miami Beach and tree-lined, bohemian Coconut Grove to lively hubs of Caribbean influences, Little Havana and Little Haiti. Explore the colourful street art of Wynwood, the upscale boutiques of the Design District, the rich Black heritage of Historic Overtown and the trendy nightlife and art scenes in Allapattah. Whether you have a day or three, you’ll feel the Gateway to Latin America and the Caribbean’s irresistible rhythm and flavours — start practicing your Spanish!

MIAMI

INFOS CLÉS

FAST FACTS

Monnaie | Currency

Dollar américain | U.S. dollar

Langues | Languages

Principalement l’anglais et l’espagnol

Mostly English and Spanish

Pourboire | Tipping

La norme est de 20 % | 20% is the norm

Température | Temperature

Moyenne maximale journalière de 29 °C | Average daily high of 29°C

HISTOIRE | HISTORY

500 AEC | BCE

La tribu Tequesta s’installe à l’embouchure du fleuve Miami et de la baie de Biscayne et développe une société prospère jusqu’à l’arrivée des Espagnols au 16e siècle. | The Tequesta tribe settle near the mouth of the Miami River and Biscayne Bay, building a society that prospers until the Spanish arrive in the 16th century.

1896

Le magnat Henry M. Flagler prolonge sa ligne de chemin de fer, après quoi Miami est officiellement constituée. | Miami is incorporated after railroad tycoon Henry M. Flagler expands his line.

1959

Après la révolution cubaine, la première vague d’exilés cubains transforme Miami en pôle multiculturel. | After the Cuban Revolution, the first wave of Cuban exiles begins to transform Miami into a multicultural hub.

À DÉGUSTER EAT THIS Cubano

Situé sur Calle Ocho dans Little Havana, Sanguich sert des sandwichs cubains avec jambon, rôti de porc, fromage suisse, cornichons et moutarde, le tout dans un pain cubain au saindoux. | On Calle Ocho in Little Havana, Sanguich specializes in Cuban sandwiches: ham, roast pork, Swiss cheese, pickles and mustard, all pressed between famously lardlaced Cuban bread.

Abuela Maria

Tout près, Azucar Ice Cream Company rend hommage à la grand-mère de son fondateur avec sa spécialité : de la glace à la vanille maison avec goyave, fromage à la crème et biscuits Maria. Down the street, Azucar Ice Cream Company’s trademark is an homage to the founder’s grandmother: handmade vanilla ice cream with guava, cream cheese and Maria cookies.

EXCURSION D’UN JOUR DAY TRIP

Aller voir les alligators dans les Everglades Spot Gators at Everglades National Park

De Miami, vous n’êtes qu’à une heure du parc national des Everglades, où vous pourrez voir des alligators, lamantins et grands hérons en hydroglisseur et en apprendre davantage sur ce milieu humide subtropical de 6 000 km². From Miami, it’s only an hour’s drive to Everglades National Park. Once you arrive in the subtropical wilderness, hop on an airboat tour to see alligators, manatees and great blue herons and learn more about the park’s 6,000 square kilometres of wetlands.

COUCHER DE SOLEIL SUNSET SPOT

Une croisière au coucher du soleil sur la baie de Biscayne vous permet aussi d’admirer l’alignement de résidences opulentes de gens riches et célèbres au bord de l’eau. | Set sail on a sunset cruise along Biscayne Bay, where you can also soak up the opulence of Millionaire’s Row — a stretch of waterfront mansions owned by the rich and famous.

INCONTOURNABLE | CAN’T MISS

Pérez Art Museum Miami (PAMM)

La collection permanente de ce musée compte près de 3 000 œuvres d’artistes latinoaméricains et internationaux, mais le bâtiment à lui seul en vaut le détour. Conçu par Herzog & de Meuron, l’agence d’architecture suisse derrière Tate Modern à Londres et le Stade national de Beijing, le PAMM propose des terrasses ouvertes, des jardins suspendus et une vue imprenable sur la baie de Biscayne. | There are nearly 3,000 pieces of international and Latin American art in the museum’s permanent collection, but the setting alone is worth taking in. Designed by Herzog & de Meuron, the Swiss architecture firm behind London’s Tate Modern and Beijing’s National Stadium, PAMM features open terraces, hanging gardens and magnificent views of Biscayne Bay.

BOISSON LOCALE

DRINK LIKE A LOCAL

Qui est né en premier : la série Deux flics à Miami ou le cocktail Miami Vice? C’est le cocktail! Cette concoction glacée au rhum, à michemin entre le daiquiri à la fraise et la piña colada, se sirote bien à la plage ou à la piscine. | Which came first, Miami Vice the TV series or Miami Vice the cocktail? The cocktail! The frozen rum-based concoction that’s part strawberry daiquiri, part piña colada is what you’ll be ordering pool- and beachside.

TOUS LES DIMANCHES EVERY SUNDAY

Le dimanche matin, les cours de bien-être en plein air sont offerts à 5 $ au Vizcaya Museum & Gardens. Le village centenaire de Vizcaya, classé monument historique national, et ses imposants banians créent le décor parfait pour une séance d’étirement matinale. | On Sunday mornings, outdoor wellness classes are just five dollars at Vizcaya Museum & Gardens. The National Historic Landmark’s 100-year-old Vizcaya Village and towering banyan trees provide a picturesque backdrop for a morning stretch.

OÙ SÉJOURNER WHERE TO STAY

Acqualina Resort & Residences

Ce complexe aux airs de villa italienne à Sunny Isles Beach jouit d’un emplacement spectaculaire au bord de l’eau, avec accès direct à la plage, trois piscines qui donnent sur la mer et des chambres au décor moderne et minimaliste. Pendant que vous vous prélassez sous les parasols rouges, vos jeunes se familiariseront avec la biologie marine grâce au programme thématique pour enfants. | An Italian-villa vibe pervades this Sunny Isles Beach resort perched dramatically at the water’s edge, with direct beach access, three oceanfront pools and modern, minimalist rooms. While you’re relaxing under one of the resort’s red beach umbrellas, your little ones will be busy learning courtesy of the marine-biologythemed children’s program.

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Manuvie, le M stylisé, Manuvie & M stylisé, et le nom Assurance Protection sans égal de Manuvie sont des marques de commerce de La Compagnie d’Assurance-Vie Manufacturers et sont utilisées par elle, ainsi que par ses sociétés affiliées sous licence. © La Compagnie d’Assurance-Vie Manufacturers, 2024. Tous droits réservés. Manuvie, P.O. Box 670, Stn Waterloo, Waterloo (Ontario) N2J 4B8. Pour en savoir plus sur Manuvie, visitez le site www.manuvie.ca ou composez le 1 800 268-3763. Des formats accessibles et des aides à la communication sont offerts sur demande. Rendez-vous à l’adresse manuvie.ca/accessibilite pour obtenir de plus amples renseignements.

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