LES P’TITS PUPITRES D’ORCHESTRE
LA COLLECTION
Écoles parisiennes Ensemble orchestral de Paris
2010-2011
“D
epuis un an, le rêve est devenu réalité : à Paris, nos enfants s’approprient l’art et avec lui découvrent un volet essentiel de leur personnalité.
”
Bertrand Delanoë Maire de Paris
“L
’Art pour Grandir comme une étape sur le chemin de la découverte de soi, des autres et du monde, telle est notre ambition.
”
Colombe Brossel Adjointe au maire de Paris, chargée de la vie scolaire et de la réussite éducative
“L
LES P’TITS PUPITRES D’ORCHESTRE 2010 - 2011
’amour de l’art et des artistes n’attend pas le nombre des années !
”
Christophe Girard Adjoint au maire de Paris, chargé de la culture
Écoles parisiennes Ensemble orchestral de Paris
“A
pprendre et découvrir, aimer, partager, exprimer, réaliser... l’art donne accès à tous les possibles. Un grand merci à tous ceux qui y contribuent et donnent à voir aux enfants.
”
Danièle Pourtaud Adjointe au maire de Paris, chargée du patrimoine
LES P’TITS PUPITRES D’ORCHESTRE 2010 - 2011
© Estelle-Jeanne Poulalion
Écoles parisiennes Ensemble orchestral de Paris
L’Art pour Grandir
L’Art pour Grandir
LES NOUVEAUTÉS dont les résidences Les Talens Lyriques Répétition et découverte de l’orchestre avec des œuvres de Purcell, Lully et Bach / 4 collèges.
La Coopérative De Rue et De Cirque
Le programme l’Art pour Grandir pour l’année scolaire 2010/2011 implique : 35 établissements culturels ou associations 11 résidences dans 11 collèges 239 écoles 37% des écoles parisiennes 39 collèges 35% des collèges parisiens 187 centres de loisirs 30% des centres de loisirs parisiens 9
L’ART POUR GRANDIR
La mairie de Paris développe un programme éducatif pour favoriser l’accès de tous les jeunes Parisiens à la culture et à ses institutions : l’Art pour Grandir. Pour sa deuxième édition, l’Art pour Grandir implique davantage d’établissements scolaires, de centres de loisirs et de lieux culturels, et diversifie ses programmes. ////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Destinés à développer les liens entre écoles, centres de loisirs, institutions culturelles et artistes par la mise en place de projets éducatifs pour les enfants et les adolescents, ces programmes sont construits par les équipes pédagogiques des écoles, collèges, centres de loisirs, et une institution culturelle qu’il s’agisse d’un musée, d’un théâtre, d’un orchestre, d’un cirque, etc. Conçu comme un parcours sur une ou plusieurs années scolaires, chaque projet permet de créer un lien entre les enfants et les adolescents et les lieux culturels. Ces projets ont pour objectif de familiariser les enfants avec les musées, les orchestres, l’art contemporain, la photographie, le théâtre, les arts numériques, la danse, le cinéma, le cirque, en leur proposant, grâce à la fréquentation des institutions, des rencontres avecdes œuvres, des artistes et des pratiques artistiques. Les réalisations des enfants sont présentées au public en fin d’année scolaire.
Plus d’infos et de photos sur paris.fr et curiosphere.tv
Découverte du cirque au travers de l’acrobatie, le jonglage, le clown et la danse / 1 collège.
La Gaîté lyrique Résidence avec l’artiste Cécile Babiole / 1 collège.
L’Atelier de Paris Carolyn Carlson – atelier danse avec la Cie Juha Marsalo / 1 collège.
Zebrock avec Tom Poisson
LES RECONDUCTIONS
Chorale, travail rythmé et chanson autour du 4ème album de Tom Poisson / 1 collège.
Le Fonds municipal d’art contemporain (Fmac) à l’école
L’Association pour le Renouveau de l’Espace Artistique - AREA
Création à partir des œuvres du Fmac installées dans les établissements / 23 écoles et 7 collèges.
Au pays des musées / Au Fil de l’eau Pour une nouvelle « exposition universelle », chaque musée reconstituera un pavillon avec pour thème l’eau et la Seine / 90 centres de loisirs et 11 musées.
Écoles amies des musées, collèges amis des musées
Initiation à l’opéra de chambre / 1 collège.
l’Orchestre Pasdeloup Découverte du travail d’orchestre de la répétition à la représentation / 1 collège.
Le théâtre de la marionnette Initiation à la manipulation et au théâtre d’objets / 1 collège.
Jumelage entre un musée et une école sur 5 années / 8 écoles, 2 collèges et 8 musées.
Mon premier cinéma
LES AUTRES PROJETS
Programmation de films d’animations et présentation d’une salle de cinéma / 166 écoles maternelles.
L’Orchestre de Paris (OP)
Le Théâtre de la Ville Actions conçues autour de la programmation- école du spectateur / 7 collèges et 13 centres de loisirs.
Ensemble orchestral de Paris (EOP) (mini-résidences) Fables musicales / 4 écoles élémentaires.
Le Bal – La fabrique du regard
Séance musicale interactive avec chant, jeux de rythmes, etc / 19 écoles maternelles.
La Bibliothèque historique de la ville de Paris (BHVP) Découverte de l’histoire de la capitale et création de carnets de voyage / 1 école et 1 centre de loisirs .
Le Monfort Danse autour de la programmation / 1 école.
Actions autour de l’image documentaire / 13 collèges.
Conservatoire du 10e arrondissement
Objectif photo : le Pari(s) des enfants – MGI et MEP
Conservatoire du 13e arrondissement
Orchestre à l’école / 1 école.
Création de photos originales à partir du thème « l’urbain et ses mutations » / 60 centres de loisirs.
Orchestre de cuivres à l’école / 1 collège.
Festival parisien du film scolaire et périscolaire (3e édition)
Ateliers d’écriture et découverte de la danse contemporaine / 2 collèges et 4 écoles.
Réalisations vidéos confrontées au regard du public / 7 collèges, 16 écoles et 11 centres de loisirs.
L’Etoile du Nord
Le Théâtre Dunois
Conte, travail d’écriture et improvisation / 2 écoles.
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Comment rapprocher un orchestre comme l’Ensemble orchestral de Paris (EOP), présent dans de grandes salles de concert, et des jeunes qui n’ont pas toujours accès à ces lieux emblématiques ?
Le DVD, inséré à la fin de cet album, illustre en images et en musique cette aventure riche de découvertes et d’enseignements, tant pour les enfants que les musiciens et la compositrice.
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Par des actions éducatives variées et adaptées afin d’éveiller la curiosité, susciter l’enthousiasme et, finalement, effacer certaines barrières invisibles. Cette démarche s’inscrit depuis toujours dans une tradition de l’orchestre, notamment grâce à plusieurs musiciens passionnés et impliqués. Cette année a vu éclore un grand nombre de rencontres : Orchestres en fête ! , le concert du nouvel an à l’Hôtel de Ville, le spectacle Musique et sentiments ou encore le travail sur le conte L’Empereur et l’oiseau de Paradis et la reconduction des Fables musicales, déjà mises en place l’an dernier.
© Sophie
LES P’TITS PUPITRES D’ORCHESTRE !
Payet
L’Art pour Grandir
et l’expression et enfin, en plaçant en exergue l’exigence de qualité, ces fables musicales combinaient à merveille les attentes des uns et des autres. Ce n’est pas tout, car toute la richesse de cette aventure repose sur la diversité de ces acteurs : il y a les élèves et les professeurs des écoles des classes de CE2, CM1 et CM2 des écoles Lépine, Philippe Girard, Maurice Genevoix et Cugnot. Mais aussi, la compositrice Isabelle Aboulker dont le rôle fut majeur, tant sur le plan artistique que par sa conduite généreuse et avisée. Et enfin, les contributions essentielles et le dévouement des professeurs de musique de la ville (PVP) et d’un quatuor de musiciens de l’orchestre : Marina Chamot-Leguay (flûte), Fany Maselli (basson), Florent Pujuila (clarinette) et Étienne Cardoze (violoncelle). Avec ces fables en trait d’union, chaque classe s’est investie dans un travail qui a rythmé l’année scolaire. Inspirés par une fable de La Fontaine, les élèves ont d’abord travaillé sur la rédaction en prose d’une fable originale. Ensuite, ils ont réfléchi à la scénographie, pensé la mise en espace, les décors, imaginé leurs costumes... Dans le même temps, Isabelle Aboulker composait six partitions musicales à partir des fables écrites par chacune des classes.
Dans cette nouvelle édition, pour découvrir « l’orchestre autrement », le travail sur ces fables est devenu plus ambitieux, puisque quatre écoles du 18e arrondissement y ont participé.
Au retour des vacances de Noël, tout s’est accéléré... D’abord, séances au piano pour enregistrer un support musical aux enfants. Ensuite, en classe pour travailler la partie vocale avec la compositrice, puis avec les musiciens. Enfin, poursuite du travail en classe des élèves accompagnés de leurs PVP* de musique et professeurs des écoles à partir des enregistrements réalisés avec les musiciens.
L’objectif étant que les expériences des uns et des autres se croisent au service d’une production dont chacun puisse être fier. En favorisant cet engagement collectif, en faisant appel à l’imaginaire et à la créativité des élèves par l’écriture
Cette belle aventure musicale a trouvé son aboutissement le 12 mai 2011 au CENTQUATRE où chacune des classes a présenté sa fable musicale, avec les musiciens de l’EOP sur la musique d’Isabelle Aboulker, lors de deux représentations exceptionnelles accueillant écoliers des alentours et même les parents en soirée ! * Professeurs de la Ville de Paris
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Interview
Interview
INTERVIEW
Les p’tits pupitres d’orchestre / Direction des Affaires culturelles Gilles Pillet, directeur de la communication et du développement de l’Ensemble Orchestral de Paris
Les p’tits pupitres d’orchestre / Direction des Affaires scolaires Laure Volpato, Professeur de la ville de Paris ayant participé aux Fables musicales
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L’Ensemble orchestral de Paris existe depuis 1978. À quand remontent les opérations de diffusion auprès du jeune public ? G.P. : L’EOP défend une démarche éducative depuis une dizaine d’années. Au départ, avec la DASCO (Direction des Affaires Scolaires), nous avons commencé par ouvrir les répétitions à des groupes scolaires. Si ce mode d’intervention permettait d’accueillir un grand nombre de classes, il s’agissait d’opérations ponctuelles et sans véritable interaction puisque les enfants étaient placés uniquement en observateur. Depuis deux ans, nous avons sensiblement intensifié nos activités éducatives en privilégiant l’échange et le partage. Lors de séances éducatives par exemple, chaque enfant est placé au cœur de l’orchestre à côté d’un musicien. Bien entendu, avec ce genre de dispositif, nous accueillons une cinquantaine d’enfants, alors qu’auparavant nous pouvions inviter une dizaine de classes à la fois. Mais du point de vue de la découverte et de l’impact, cela n’a rien à voir ! Nous touchons peut-être moins d’enfants, mais nous avons choisi de privilégier la qualité de la rencontre et la proximité avec les musiciens, ainsi que le travail en profondeur. C’est aussi le cas pour nos interventions dans les écoles sur des projets développés tout au long d’une année scolaire, comme celui des Fables ou du Conte musical. Quel a été l’apport de l’opération l’Art pour Grandir?
G.P. : De faire en sorte que les enfants, les équipes pédagogiques et même les parents, expérimentent un rapport direct aux œuvres et à l’art contemporain et aussi tenter de décomplexer ce rapport à l’art contemporain. Les adultes ont souvent tendance à se sentir mal à l’aise face à une œuvre qu’ils ne comprennent pas. Avec un enfant, il est possible d’agir et d’interagir. Il y a moins de filtres. Comment les musiciens de l’orchestre se sont-ils investis dans ces projets éducatifs ? G.P. : Un tiers d’entre eux se sont montrés d’emblée très motivés et impliqués, considérant ce type d’actions comme complémentaires à leur travail de musicien d’orchestre et indispensables à la reproduction de leur activité. Un autre tiers de l’orchestre accompagne cette démarche bien volontiers et le dernier tiers se sent peut-être moins concerné, préférant se concentrer sur d’autres activités. Quoiqu’il en soit, les opérations éducatives sont souvent menées sur la base du volontariat et, aujourd’hui, notre souci est plus de satisfaire tous les musiciens volontaires que d’en recruter ! En quoi ce type d’expérience enrichit-elle la vie de l’orchestre ? G.P. : Ces projets fondent des échanges et nourrissent des expériences renforçant, à leur tour, les liens entre les musiciens. L’aventure commune soude les relations humaines et participe certainement de la cohésion de l’orchestre.
Vous enseignez la musique dans les écoles élémentaires de la ville de Paris. En quoi consistent habituellement vos interventions ? L.V. : Nous sommes tenus de suivre un programme en liaison avec l’équipe pédagogique de l’établissement et son projet d’école. Les grands axes de notre enseignement s’articulent autour de l’écoute, du travail vocal, de la pratique instrumentale et enfin de la pratique corporelle. Dans l’école Lépine classée ZEP (Zone d’Education Prioritaire), le directeur a mis l’accent sur les projets collectifs auxquels les enfants répondent de manière tout à fait extraordinaire. Qu’apporte au niveau pédagogique la présence et le travail avec des musiciens professionnels ? L.V. : L’apport est énorme en terme d’ouverture, d’échange, d’exigence qualitative et de valorisation pour ces enfants qui souffrent souvent d’une mauvaise estime de soi. Grâce à ce projet, ils ont fréquenté un lieu de concert. Ils sont allés écouter les musiciens au CENTQUATRE en début d’année et, en mai, ils sont montés sur cette même scène à leurs côtés. Les enfants ont développé une relation avec les musiciens qui sont venus à l’école travailler avec nous. Ils ont découvert leurs instruments, leur métier et celui de la compositrice. C’est une dimension très importante, surtout pour ces enfants dont le cadre familial n’est, souvent, pas en mesure d’offrir un accès à la culture.
Quelles surprises, bonnes ou mauvaises, avez-vous rencontrées en cours de route ? L.V. : L’appropriation du projet par les enfants a été immédiate. La difficulté consiste peut-être à maintenir cette motivation dans le temps, mais le calendrier de travail avec ses différentes étapes a aidé à tenir le cap. Sinon, dans un projet, en réalité, tout est surprise ! Il faut s’adapter en permanence et, à mon sens, c’est ainsi que l’on grandit. Les enfants ont été touchés par la démarche des musiciens et les ont accueillis avec beaucoup de respect. Les musiciens de leur côté se sont montrés très disponibles et ont eu la générosité de s’adapter sans cesse. En quoi cette aventure a-t-elle nourri votre expérience professionnelle ? L.V. : En terme pédagogique, ce projet est dans la continuité du travail que nous menons à l’école Lépine avec, dans ce cas précis, un bond dans l’exigence de qualité liée à l’opportunité de côtoyer le monde des musiciens professionnels. À titre personnel, en tant que musicienne et violoncelliste, cette expérience m’a permis de me rôder à la co-direction d’un ensemble instrumental et d’un groupe vocal, celui formé par les enfants.
© Jean-Marc Moser
© Antoine Dumont
UNE ANNÉE DE RENCONTRES MUSICALES ////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
p12 / Orchestres en fête ! © Florence Delahaye
p17 / Concert du nouvel an à l’Hôtel de Ville p25 / Les fables musicales p35 / L’Empereur et l’oiseau de Paradis p39 / Musique et Sentiments
© Pascal Saussereau
16 © Estelle-Jeanne Poulalion
Orchestres en fête !
ORCHESTRES EN FÊTE ! ///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Organisée par l’Association Française des Orchestres, l’opération « Orchestres en fête ! » consiste à aller au devant de tous les publics, notamment les plus éloignés de la musique classique. L’Ensemble orchestral de Paris prend chaque année une part active à l’événement en se produisant devant des publics non-avertis. Cette année, l’orchestre propose aux écoles élémentaires Curial et Henri Noguères (19e arrondissement) d’assister à une séance musicale et pédagogique autour de La Ballade pour piano de Gabriel Fauré (1845-1924).
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© Jean-Marc Moser
Dans l’atelier de l’EOP au CENTQUATRE, les enfants sont accueillis, chacun d’entre eux prenant place au cœur de l’orchestre, à côté d’un musicien. Menée par la bassoniste Fany Maselli, la séance permet de présenter l’œuvre mais aussi les différents instruments et métiers de l’orchestre, la proximité des enfants avec les musiciens favorisant la découverte. L’intervention au préalable de médiateurs dans les classes prépare ce moment unique, où le contact direct et l’interaction ont été préférés au dispositif classique et plus formel du concert.
Orchestres en fête !
Au cœur de l’orchestre
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© Jean-Marc Moser
Le 26 novembre 2010, les élèves de deux écoles du 19e arrondissement ont vécu de l’intérieur des séances de travail de l’orchestre autour de l’œuvre de Gabriel Fauré, La Ballade pour piano.
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Concert du nouvel an à l’Hôtel de Ville
Concert du nouvel an à l’Hôtel de Ville
Les Quatre Saisons de Vivaldi //////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Le 6 janvier, dix classes de sept écoles élémentaires parisiennes (2e, 4e, 8e, 12e, 13e, 15e et 20e arrondissement) ont été accueillies à l’Hôtel de Ville pour assister à un concert éducatif donné par l’Ensemble orchestral de Paris, en prélude au concert de voeux du maire. À 9h15, les 312 enfants et leurs accompagnateurs ont savouré un petit déjeuner dans le salon de l’Hôtel de Ville avant de prendre place dans la salle des fêtes. Là, un musicien de l’orchestre, le violoncelliste Étienne Cardoze, a présenté avec beaucoup d’humour et de pédagogie l’œuvre choisie : Les Quatre Saisons de Vivaldi. Sous sa direction, les enfants ont chanté certains thèmes en canon afin de se familiariser avec la musique.
© Antoine Dumont
Le concert s’est ensuite déroulé dans une atmosphère très attentive avant que les classes ne reprennent le chemin de leur établissement. Au cours du mois de janvier, chacune des classes participantes a bénéficié, également, d’une visite de l’Hôtel de Ville.
Les Quatre Saisons de Vivaldi Violoniste, compositeur, chef d’orchestre et passionné d’opéra, le vénitien Antonio Vivaldi (1678- 1741) ouvre la voie à la musique classique. Il réinvente notamment la forme du concerto, constitué d’un mouvement lent encadré par deux mouvements rapides, à laquelle il va donner tout son allant et son dynamisme. Dans les quatre concertos des Saisons, édités en 1725, Vivaldi met en avant un soliste et cherche à exprimer avec lyrisme toute une gamme de sensations. La précision et la justesse avec laquelle il parvient à exprimer les différents sentiments (joie, langueur, tristesse, nostalgie…), correspondant à chaque saison, sont saisissantes. L’insouciance et la gaieté irrésistible du printemps en ont fait son œuvre la plus connue, mondialement célèbre, et que chacun, à son insu, sait fredonner.
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Concert du nouvel an à l’Hôtel de Ville
Concert du nouvel an à l’Hôtel de Ville
LES ÉCOLES
LES MUSICIENS
312 élèves
Deborah Nemtanu / direction et violon
30 accompagnateurs
ÉCOLE DU CHATEAU DES RENTIERS Directeur : M. MAUVIEUX Professeur : Cécile ROBERT Adresse : 173 rue du Château des Rentiers 75013 Paris Effectif : 28 élèves 3 accompagnateurs
ÉCOLE DE FLORENCE Directeur : M. LEROUX Professeur : Sylvie CAZAL-BALESTRO Adresse : 4 rue de Florence 75008 Paris Effectif : 27 élèves 3 accompagnateurs
ÉCOLE SAINTE ELIZABETH Professeur : M me DE FÉRIET Adresse : 112, rue de Lourmel - 75015 Paris Effectif : 24 élèves 3 accompagnateurs
ÉCOLE DAUMESNIL Directeur : M me GERMAIN Professeur : Véronique BEAU Adresse : 253 ter Av Daumesnil - 75012 Paris Effectif : 60 élèves 5 accompagnateurs
ÉCOLE DE LA JUSSIENNE Directeur : M me BRUNEAU Professeur : Sylvie DUVIVIER Adresse : 3 rue de la Jussienne - 75002 Paris Effectif : 57 élèves 5 accompagnateurs
ÉCOLE neuve saint-pierre Directeur : M. DUCHENOIS Professeur : Yannick CADIOU Adresse : 15 rue Neuve St Pierre - 75004 Paris Effectif : 26 élèves 3 accompagnateurs
École de la Plaine Directeur : Mme CORDIOLIANI Professeur : Caroline CALVO Adresse : 11 rue de la Plaine 75020 Paris Effectif : 90 élèves 8 accompagnateurs
Violon I Philip Bride / Premier violon solo Franck Della Valle / Premier violon solo Jean-Claude Bouveresse Philippe Coutelen
Contrebasse Fabian Dahlkvist
Violon II Michel Guyot / Chef d’attaque Marc Duprez Hélène Lequeux-Duchesne Gérard Maitre
Luth Miguel Henri
Violoncelle Guillaume Paoletti / Solo Étienne Cardoze Benoit Grenet Alto Serge Soufflard / Solo Sabine Bouthinon Philippe Dussol Joel Soultanian
Clavecin Jonathan Cohen
Étienne Cardoze a présenté l’œuvre aux enfants avant le concert.
Š Antoine Dumont
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Fables musicales
Écrivons une fable musicale en classe…
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© Florence Delahaye
FABLES MUSICALES
Fables musicales
Les élèves de six classes de quatre écoles élémentaires (du CE2 au CM2) du quartier La Chapelle dans le 18e arrondissement ont travaillé toute l’année à l’écriture et à la mise en scène de fables musicales à partir des textes originaux de Jean de La Fontaine. Les choix des classes se sont portés respectivement sur La guerre des farces, Le zèbre et le singe, Le renard et le loup, Le loup et le chien, Le loup et l’agneau et enfin Le lièvre et la tortue. Ce projet ambitieux s’est structuré selon un calendrier découpant le travail en différentes étapes de juillet à mai. Portée par 4 musiciens de l’Ensemble orchestral de Paris, les PVP* de musique et professeurs des écoles ainsi que par Isabelle Aboulker, compositrice sensible et généreuse, cette aventure artistique et pédagogique a été riche en enseignements pour les petits et les grands. Les enfants y ont découvert la satisfaction du travail d’écriture, le plaisir de l’apprentissage musical et l’excitation d’une représentation. Les musiciens, professeurs et compositrice ont pu observer et apprécier l’investissement des enfants et leur détermination à porter le projet jusqu’à l’aboutissement. Gageons que cette approche des Fables laissera à chacun d’eux un souvenir si fort que plus jamais l’évocation d’un lièvre, d’une tortue ou d’un renard ne les laissera indifférents.
* Professeurs de la Ville de Paris
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© Sophie Payet
Fables musicales
Isabelle Aboulker naît à Paris, en 1938, dans une famille d’artistes. Elle compose d’abord pour le cinéma, le théâtre et la télévision avant de concentrer son talent créatif sur des œuvres lyriques à partir de 1981. Entre 1981 et 2004, elle signe l’écriture de six opéras. Elle compose aussi pour le jeune public des œuvres telles que Atchafalaya, Martin squelette, Douce et Barbe-Bleue, La Fontaine et le Corbeau, Les Fables Enchantées ou Les Enfants du Levant, toutes souvent étudiées et montées dans les conservatoires et écoles de musique. Elle reçoit en 1999 un prix de l’Académie des Beaux-Arts, le prix de la Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques en 2000, ainsi que, très récemment en 2011, le prix Maurice Yvain par ce même organisme. Pour la deuxième année consécutive, elle accompagne des enfants dans cette expérience des Fables musicales.
Les Fables de Jean de La Fontaine Jean de la Fontaine (1621-1695) a 47 ans quand il publie en 1668 ses six premiers livres de Fables. C’est aussitôt le succès, tant et si bien que l’écrivain se trouvera contraint à continuer à écrire des fables (il en publiera 12 livres au total). Il aurait sans doute préféré passer à autre chose ! Forme littéraire courte, la fable est un récit se terminant par une morale. Pour mieux dénoncer les travers et les mauvais penchants de l’homme, Jean de Lta Fontaine met en scène des animaux. Cette substitution lui permet de prendre sa plume la plus acérée et aussi d’accentuer le côté divertissant voire cocasse des situations. Gaies et pleines d’humour, les Fables nous poussent également à réfléchir à la violence des comportements humains. Dès leur publication, elles séduisent petits et grands et depuis lors, on ne cesse de les citer et les réciter, dans les écoles comme à la maison...
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Du 13 septembre au CENTQUATRE au 19 octobre : travail des élèves, encadrés par leurs professeurs, sur l’écriture de leur fable originale.
Du 21 octobre au 3 janvier : composition musicale d’Isabelle Aboulker à partir des six fables originales des élèves.
Juillet 2010 : présentation du projet aux professeurs des six classes participantes et aux musiciens (Marina ChamotLeguay, flûte – Florent Pujuila, clarinette – Étienne Cardoze, violoncelle – Fany Maselli, basson).
Les 6 et 7 janvier : la compositrice rencontre les professeurs dans les écoles pour leur remettre la partition piano-chant.
12 mai 2011 : Le 9 mai : répétition générale avec les élèves, Isabelle Aboulker et les musiciens au CENTQUATRE.
Deux représentations salle 200 du CENTQUATRE
Du 31 janvier au 7 avril : première répétition à l’école avec les musiciens. Les professeurs enregistrent la partition jouée par les musiciens afin de faire travailler leurs élèves par la suite. Deuxième répétition à l’école avec les musiciens.
Le 27 janvier : répétition avec les musiciens et la compositrice pendant une demi-journée au CENTQUATRE.
Du 7 au 14 janvier : travail des élèves encadrés par leurs professeurs sur leur fable mise en musique avec la partition d’Isabelle Aboulker et son enregistrement au piano.
Le 18, 20 et 25 janvier : répétition d’une heure par classe avec la compositrice dans les écoles.
De octobre 2010 à mai 2011, les classes travaillent sur une petite mise en scène des Fables, ainsi que sur les décors et les costumes...
Courant janvier, les répétitions dans les écoles avec musiciens, compositrice, professeurs de musique et élèves se mettent en place.
Le 6 janvier, Isabelle Aboulker présente ses partitions aux professeurs de musique de la ville de Paris.
LA REPRÉSENTATION
LES RÉPÉTITIONS
De gauche à droite : Marina Chamot-Leguay, flûtiste, Laure Volpato, professeur de musique de la ville de Paris, Etienne Cardoze, violoncelliste, Florent Pujuila, clarinettiste, Fany Maselli, bassoniste,
© Jean-Marc Moser
Ariane Dugast, professeur de musique de la ville de Paris et Isabelle Aboulker, compositrice.
Témoignages
« Le s enfants éta ient as sez inquie ts au débu t de l’ann ée, cet univers mu sic al ne leur éta it pa s du tou t familier… Aujourd’ hui, à voir leurs mine s rav ies , on me sure le chemin parcouru . » « J’étais tellemen t heureus e que ma fille partic ipe à ce projet qu’il m’a semblé natur el en tant que maman de m’impli quer. Leur coudre ces petits gilets rouge s pour le spect acle a été ma contr ibu tion. » « Dans le spect acl e, cer tains enfan ts vont réc iter une fable dans leur langue mater nelle , le mandarin. Ça va êtr e un mome nt for t en émotion , pour eu x et leurs famille s. »
u la musique « Moi, quand j’ai entend dos ! » a fait trembler dans le la première fois, ça m’ me Isa be lle t particulier à M «Un remerc iemen et ses trè s sse lle nti ge sa Aboulker pour belle s partitions. iens pour au x quatr e mu sic Merci ég alement .» jet dans le pro leur engagement
« C’est comme un oiseau dans un nid qui grandit jusqu’à son grand vol. Ou un magnifique cheval grand et fort ! »
e, « La fable musical elle fait fondre mon cœur. »
« Tout ce qu’on a fa it cette année avec les musiciens, je trouve ça magnifiq ue !! » e, c’est qu’on a vraiment déposé une graine « Ce qui a été assez extraordinaire avec cette démarch bien au-delà de la fin du concert remuer les va nce expérie Cette . enfants ces de chez chacun eurs des écoles et directeurs… » profess nous, pour tion satisfac de ce soir. Et ça, c’est une grande vu la salle, je trouvais qu’en plus on se « Moi, j’ai eu vraiment peur aujourd’hui quand on a ça s’est bien passé. » fait, en le, spectac le t pendan Mais mélangeait tout… j’aurai encore plus le trac… On a décidé de faire « Dans la Cigale et la Fourmi en créole, je crois que pour faire un hommage à tous ceux qui sont ça parce qu’on a des correspondants haïtiens et aussi » terre… de ment tremble morts dans le
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des Fables qui nous a demandé beaucoup de « Notre classe a aussi créé un grand livre Voyage autour écaire, nous a vraiment bien aidé. » travail à la bibliothèque, mais Murielle, notre biblioth
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L’Empereur et l’oiseau de Paradis
L’EMPEREUR ET L’OISEAU DE PARADIS ////////////////////////////////////////////////////////////////////////
© Pascal Saussereau
Porté par le flûtiste Bernard Chapron de l’Ensemble orchestral de Paris, ce spectacle musical s’appuie sur un conte chinois, L’Empereur et l’oiseau de Paradis. Le projet implique les élèves et le professeur d’une classe de CM2 de l’école élémentaire Parmentier, dans le 11e arrondissement, ainsi que les enfants du centre de loisirs Parmentier conviés, eux, à fabriquer décors et costumes. À partir de décembre, les élèves apprennent le texte du conte et déterminent les différents personnages qui devront être incarnés. Le 18 janvier, le flûtiste Bernard Chapron vient en classe pour une première répétition. La partie musicale est jouée devant les élèves tandis que le professeur de musique récite le texte. Sur la base de cet enregistrement, les élèves continuent le travail théâtral et de mise en scène pendant que les enfants du centre de loisirs commencent à réaliser décors et costumes. La première répétition avec décor se déroule le 4 février, suivie d’une répétition générale le 3 mars, veille du spectacle. La représentation publique se tient le 4 mars dans le préau de l’école, pendant le week-end de mini-résidence de l’Ensemble orchestral de Paris dans le quartier Belleville (série de rencontres et concerts dans les écoles, associations et structures sociales du quartier).
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L’Empereur et l’oiseau de Paradis
L’Empereur et l’oiseau de Paradis
Bernard Chapron
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© Pascal Saussereau
Ce flûtiste est né à Bordeaux en 1952, et y effectue une partie de son cursus musical, couronné par un 1er prix à l’unanimité. Il obtient, plus tard, au conservatoire de Versailles, une médaille d’or en flûte, analyse et histoire de la musique. Bernard Chapron est membre de l’Ensemble orchestral de Paris depuis sa création en 1978. Il aime marier d’autres formes artistiques comme la sculpture ou la poésie à la musique. Sa collaboration avec l’école Parmentier sur L’Empereur et l’oiseau de Paradis est une formidable preuve de son appétit pour la culture littéraire et musicale ainsi que l’éveil artistique des jeunes publics. La représentation a eu lieu le vendredi 4 mars devant tous les élèves de l’école.
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Musique et Sentiments
MUSIQUE ET SENTIMENTS ////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Programme des œuvres jouées : Rodeo Hoe-Down de Aaron Copland (1900-1990), Adagio pour cordes de Samuel Barber (1901-1981),
Au Théâtre 13, théâtre municipal de 250 places situé dans le 13e arrondissement, l’Ensemble orchestral de Paris a proposé les 7, 8 et 9 mars 2011 une série de représentations (séances scolaires et familiales) s’adressant aux enfants et élèves d’écoles élémentaires. Lors de ce spectacle musical, des extraits d’œuvres célèbres sont interprétés, chacun venant symboliser un sentiment.
Pizzicato-Polka de Johann Strauss II (1825-1899), Sérénade pour cordes, « Tempo di Valse » d’Antonin Dvorak (1841-1904), Symphonie pour cordes de Dmitri Chostakovitch (1906-1975), Cinq pièces pour
Présent sur le devant de la scène, un clown-mime, René Palacios, incite à chaque instant les enfants à deviner le sentiment exprimé par la musique. Au-delà de la dimension ludique, il s’agit d’inviter les enfants à partager le contenu émotionnel de l’œuvre afin de s’approprier la musique. En outre, les enfants découvrent ce qu’est un orchestre, chaque musicien se livrant à une petite présentation de son instrument.
cordes de Paul Hindemith (1895-1963) et Danse à la paysanne d’Edvard Grieg (1843-1907). Un dossier pédagogique a été mis en ligne sur le site internet de l’Ensemble orchestral de Paris à destination des professeurs et parents afin de préparer les enfants au spectacle. Coréalisation : Théâtre 13 /
© Estelle-Jeanne Poulalion
Ensemble orchestral de Paris.
44
Musique et sentiments
Musique et sentiments
« J’ai été agréablement surpris par la qualité du spectacle et notamment par la grande finesse d’interprétation du clown-mime. La symbiose entre ses expressions et les sentiments exprimés par la musique était totale ! Néanmoins, il reste difficile, comme j’ai pu le constater, de maintenir durablement l’attention d’enfants de cet âge… »
Un clown en fa dièse Le clown-mime René Palacios est un artiste à multiples facettes. En plus d’animer des stages de mime et clown pour adultes ainsi que des ateliers pour enfants, il promène son nez rouge et sa poésie dans des univers aussi différents que des théâtres, des bibliothèques, des hôpitaux ou des structures pour personnes handicapées… Parce que le rire, l’humour et la poésie restent des passerelles idéales pour faire découvrir aux enfants des mondes nouveaux et étrangers, cette représentation offre une nouvelle lecture des partitions classiques. www.clown-palacios.fr
Parent accompagnateur d’un élève de CE2 de l’école du Cardinal Amette
LES ÉCOLES QUI ONT PARTICIPÉ lundi 7 mars 2011 à 14h30 École École École École École École École
élémentaire élémentaire élémentaire élémentaire élémentaire élémentaire élémentaire
Amandiers Budin Cave Oran Richomme Sainte Louise Cardinal Amette
mardi 8 mars 2011 à 10h00 École élémentaire Amandiers École maternelle Duployé École élémentaire Cardinal Amette
mardi 8 mars 2011 à 14h30
45
© Estelle-Jeanne Poulalion
École élémentaire Boulard École élémentaire Sainte Louise École Sainte Elizabeth
46
Index
écoles ayant participé aux « P’tits pupitres d’orchestre ».
© Florence Delahaye
ARDT
École
Adresse
Opérations
Page
2
Ecole élémentaire
3 rue de la Jussienne
Concert à l’Hôtel de Ville
p. 17
4
Ecole élémentaire
15 rue Neuve-Saint-Pierre
Concert à l’Hôtel de Ville
p. 17
8
Ecole élémentaire
4 rue de Florence
Concert à l’Hôtel de Ville
p. 17
11
Ecole élémentaire
109/111 Avenue Parmentier
L’Empereur et l’oiseau de Paradis
p. 35
12
Ecole élémentaire
253 ter Avenue Daumesnil
Concert à l’Hôtel de Ville
p. 17
13
Ecole élémentaire
173 rue du Château des Rentiers
Concert à l’Hôtel de Ville
p. 17
14
Ecole élémentaire
46 rue Boulard
Musique et sentiments
p. 39
15
Ecole élémentaire
3 Place du Cardinal Amette
Musique et sentiments
p. 39
18
Ecole élémentaire
6 rue Jean-François Lépine
Les Fables musicales
p. 25
18
Ecole élémentaire
58 rue Philippe de Girard
Les Fables musicales
p. 25
18
Ecole polyvalente
3 rue Maurice Genevoix
Les Fables musicales
p. 25
18
Ecole polyvalente
30 rue Cugnot
Les Fables musicales
p. 25
18
Ecole élémentaire
5 rue Pierre Budin
Musique et sentiments
p. 39
18
Ecole élémentaire
11 rue Cavé
Musique et sentiments
p. 39
18
Ecole élémentaire
9 rue Richomme
Musique et sentiments
p. 39
18
Ecole maternelle
27 rue Emile Duployé
Musique et sentiments
p. 39
19
Ecole élémentaire
84 rue Curial
Orchestres en fête !
p. 12
19
Ecole élémentaire
10 rue Henri Noguères
Orchestres en fête !
p. 12
20
Ecole élémentaire
11 rue de la Plaine
Concert à l’Hôtel de Ville
p. 17
20
Ecole élémentaire
103 rue des Amandiers
Musique et sentiments
p. 39
48
Remerciements
REMERCIEMENTS ////////////////////////////////////////////////////////////////////////
© Pascal Saussereau
Crescendo Club d’entreprises de l’Ensemble orchestral de Paris Magasins Paul Beuscher Fondation d’entreprise France télévisions
50
Contenu du DVD
Vous trouverez sur le DVD : Les Fables musicales Un reportage sur les répétitions et le travail en classe.
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© Pascal Saussereau
Le spectacle du 12 mai au CENTQUATRE.
Contenu du DVD
LES P’TITS PUPITRES D’ORCHESTRE 2010 - 2011 Les fables musicales
Vous trouverez sur le DVD : Les Fables musicales Un reportage sur les répétitions et le travail en classe.
54
© Pascal Saussereau
Le spectacle du 12 mai au CENTQUATRE.
LES P’TITS PUPITRES D’ORCHESTRE Pour faire découvrir « l’orchestre autrement », des musiciens passionnés et impliqués sont allés à la rencontre d’enfants qui ne fréquentent pas forcément les grandes salles de concerts dans lesquelles se produit l’Ensemble orchestral de Paris (EOP). C’est une tradition dans l’histoire de l’EOP de participer ou d’initier des actions éducatives à l’attention de publics non-avertis. En 2010 déjà, dans le cadre de « L’Art pour Grandir », des enfants d’écoles parisiennes avaient pu bénéficier d’ateliers avec les musiciens. Cette année a vu éclore un plus grand nombre de rencontres : Orchestres en fête ! , concert du nouvel an à l’Hôtel de Ville, le spectacle Musique et Sentiments ou encore le travail sur le conte L’Empereur et l’oiseau de Paradis, et la reconduction des Fables musicales... Compte-rendu en images et sons.
a reçu le prix Territoria de bronze en 2010. Le Prix Territoria récompense les projets des collectivités locales pour leur qualité novatrice, , leur capacité à être transposés à d’autres collectivités et la bonne utilisation des deniers publics.
©Mairie de Paris/Direction des Affaires culturelles/Impression FABREGUE. Conception graphique : The letter O., Juin 2010
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