Fidelio – Jeudi 24 novembre 2016
P H I L H A R M O N I E D E PA R I S
le château de Barbe-Bleue. Ensemble intercontemporain Orchestre du Conservatoire de Paris Matthias Pintscher - Michelle DeYoung - John Relyea György Ligeti, San Francisco Polyphony György Kurtág, Stèle Béla Bartók, Le Château de Barbe-Bleue
Photo : © Kristin Hoebermann - Licences E.S. 1083294 - 1041550 - 1041546 - 1041547.
Samedi 28 janvier 2017, 20h30
JEUDI 24 NOVEMBRE 2016 – 19H30 GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE
Ludwig van Beethoven Fidelio – version de concert Ouverture Acte I ENTRACTE Acte II
Orchestre de chambre de Paris Douglas Boyd, direction Accentus Marc Korovitch, chef de chœur Peter Mumford, mise en espace et conception vidéo Will Reynolds, montage et programmation vidéo Peter Wedd, ténor (Florestan, un prisonnier) Rebecca von Lipinski, soprano (Leonore, épouse de Florestan, sous le nom de Fidelio) Stephen Richardson, basse (Rocco, geôlier) Jennifer France, soprano (Marzelline, fille du geôlier) Sam Furness, ténor (Jaquino, portier de la prison) Andrew Foster-Williams, baryton-basse (Don Pizarro, gouverneur d’une prison d’État) Bradley Travis, baryton (Don Fernando, ministre) Pierre-Antoine Chaumien, ténor (Un prisonnier) Virgile Ancely, basse (Un prisonnier)
Coproduction Orchestre de chambre de Paris, Philharmonie de Paris. Ce concert est surtitré. FIN DU CONCERT VERS 22H10. 3
« Faire tout le bien qu’on peut, Aimer la Liberté par-dessus tout, Et, quand ce serait pour un trône, Ne jamais trahir la vérité. » (Beethoven, feuillet d’album, 1792)
Fidelio est un opéra fascinant, notamment par les thèmes dramatiques qu’il aborde. C’est également une œuvre difficile à mettre en scène, sa structure narrative étant quelque peu irrégulière. Je trouve qu’elle comporte quelques lacunes, mais la musique de Beethoven est incroyablement belle. En particulier dans le contexte actuel, le sujet de l’emprisonnement politique arbitraire et l’idée d’une héroïne qui s’en sort à la fin sont plaisants mais, dans l’opéra, la progression de l’histoire est souvent interrompue. Toutefois, beaucoup de ces « interruptions » sont musicalement magnifiques. En d’autres termes, la narration est plus souvent exprimée par la musique que par l’action. Beethoven choisit d’introduire du texte parlé dans certaines parties pour faire évoluer l’histoire. Elles peuvent être difficiles à intégrer sans ralentir la progression de la pièce. Dès lors, il me semble que présenter l’œuvre dans une forme plus didactique est une excellente façon d’interpréter Fidelio. L’ajout d’un film en continu créera, je l’espère, un apport visuel qui donnera le sentiment d’un ressenti à la fois physique et psychologique. Il aidera à combler certains de ces fossés narratifs et à expliquer aussi bien le flash-back que les sentiments propres à chaque personnage. Nous tenterons d’interpréter l’œuvre en mettant l’accent sur les récits des personnages dans l’esprit du story-telling et en donnant à la musique la possibilité de porter les concepts émotionnels et politiques. J’espère que ce travail apportera également à l’opéra un contexte et une pertinence contemporains. Peter Mumford
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Ludwig van Beethoven (1770-1827) Fidelio op. 72 Livret : Josef Sonnleithner (première version), Stephan von Breuning, Georg Friedrich Treitschke. Composition : 1804-1805 pour la première version de l’œuvre ; remaniement en 1806 ; version définitive en 1814. Création : le 20 novembre 1805, au Theater an der Wien, à Vienne, pour la première version ; le 29 mars 1806, au même endroit, pour la deuxième version ; le 23 mai 1814, au Kärtnertortheater, à Vienne, pour la version finale. Publication : Artaria, Vienne, 1814. Effectif original : piccolo, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, contrebasson – 4 cors, 2 trompettes (trompette en coulisses), 2 trombones – timbales – cordes. Durée : environ 2h10.
Plus de dix ans ont été nécessaires à Beethoven pour mener à bien ce qui restera son unique opéra. Au début de l’année 1804, il envisage un opéra sur un livret d’Emmanuel Schikaneder (qui fut notamment le librettiste de La Flûte enchantée), Vestas Feuer, puis s’oriente rapidement vers une adaptation de Léonore ou l’Amour conjugal. Inspirée d’une histoire réelle ayant eu lieu près de Tours durant la Terreur, mais transposée en Espagne à la fin du xviiie siècle, la pièce de Jean-Nicolas Bouilly avait déjà été mise en musique par Pierre Gaveaux en 1798, et elle est également à l’origine de l’opéra de Ferdinando Paër créé à Dresde en 1804 et de celui de Simon Mayr donné à Padoue l’année suivante. Sur une traduction en allemand de Sonnleithner, Beethoven élabore un Singspiel1 qui est donné pour la première fois à l’automne 1805, mais à grand-peine. Dès les répétitions, musiciens et acteurs déçoivent le compositeur. Quant à la création, elle a lieu dans une Vienne désertée et occupée par l’armée française, douze jours avant la bataille d’Austerlitz. Poussé par quelques amis, le compositeur finit par retravailler la partition, qui obtient en mars 1806 un succès de courte durée. Mais à la suite d’une brouille avec le directeur du Theater an der Wien, Beethoven repart avec sa partition sous le bras, et il faut attendre 1814 pour qu’il se décide, avec l’aide d’un autre librettiste, à se pencher de nouveau sur l’œuvre, qu’il destine cette fois au Théâtre de la Porte de Opéra en allemand alternant dialogues parlés et numéros musicaux, de style plutôt populaire. La Flûte enchantée de Mozart ou Der Freischütz de Weber appartiennent à ce genre. 1
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Carinthie. En parallèle, il a composé pas moins de quatre ouvertures. « Cet opéra me vaudra la couronne de martyr », soupire le compositeur usé de tous ces rebondissements. Mais enfin, en mai 1814, c’est le succès. Pour autant, l’opéra reste déroutant par certains aspects. « Beethoven est-il un bon ou un mauvais compositeur d’opéras ? Fidelio est-il une réussite ou un ratage ? Est-il plus tributaire du passé ou regarde-t-il plus vers l’avenir ? La partie symphonique y est-elle plus intéressante que la partie vocale ? » s’interroge ainsi André Lischke dans L’Avant-Scène Opéra. Il est certain que l’œuvre opère la réunion de caractéristiques diverses. Stylistiquement, effectivement, Beethoven navigue entre le Singspiel inspiré de Mozart (notamment dans la première partie de l’opéra, moins retravaillée que la seconde) et des techniques d’écriture plus modernes où l’on pressent Weber et même, parfois, le premier Wagner. C’est notamment le cas dans l’écriture vocale, à l’occasion exigeante tout en exprimant « le mépris souverain de l’auteur pour l’effet sonore quand il n’est pas motivé, pour les terminaisons banales, pour les périodes prévues » (Berlioz). Théâtralement, également, Fidelio oscille entre comédie et tragédie, domestique et politique. On y trouve des situations typiques d’opéra-comique (autour du personnage de Marzelline), d’autres qui renvoient à la « tragédie bourgeoise », avec l’exaltation de l’amour conjugal comme moteur et accomplissement tout à la fois, le tout voisinant avec une ferme dénonciation de la tyrannie, incarnée par Don Pizarro, en accord avec les idées libérales de Beethoven. Sous des dehors assez traditionnels, Fidelio est ainsi une œuvre à la fois personnelle et novatrice. La veine de l’opéra « à sauvetage », à la mode au tournant des xviiie et xixe siècles, y est renouvelée par le rôle primordial dévolu à une femme (Florestan y devenant un héros « agi » et non plus agissant, contrairement à Leonore), une orientation dramatique qui trouvera un écho dans la musique de scène composée quelques années plus tard par Beethoven pour l’Egmont de Goethe. Le thème de la liberté et de la nécessaire rébellion face à un pouvoir tyrannique (une question d’actualité pour le compositeur et son époque), traité ici dans la lignée de l’humanisme d’un Schiller – l’auteur, rappelons-le, de la célébrissime Ode à la joie qui couronne la Symphonie n° 9, et dont deux vers se glissent incognito ici –, inspire à Beethoven une mise en musique qui dépasse le cadre proposé par son livret. Elle suggère en effet des choses que l’on n’y lit pas, aussi bien à propos de la psychologie des personnages que de la signification profonde
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de l’opéra. La trajectoire de l’œuvre, en « une vaste courbe qui part de la lumière et qui descend vers l’ombre (premier acte), puis qui remonte de l’obscurité vers la clarté (second acte) » (Pierre Michot), accompagne la libération des codes du Singspiel d’abord, puis de l’opéra même, puisqu’en une sorte de transfiguration, Fidelio s’achève entre la symphonie et l’oratorio, dix ans avant la Neuvième. Plus qu’un finale d’opéra, c’est, comme le note André Lischke, un « hymne à l’amour, au courage, à la justice et à la liberté, [des] vertus supérieures dans l’échelle des valeurs humaines, prônées par le plus humaniste des compositeurs ». « Durch Leiden Freude », comme l’écrira Beethoven un an plus tard à la comtesse Marie Erdödy : « à travers la souffrance, la joie ». Angèle Leroy
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« Divinité, tu vois d’en haut le fond de mon cœur, tu le connais ; tu sais bien que l’amour de l’humanité, le désir de faire le bien l’habitent. » (Beethoven, Testament d’Heiligenstadt, 1802)
Synopsis En Espagne, à la fin du xviiie siècle. Florestan est au cachot depuis deux ans sur ordre du gouverneur Don Pizarro, dont il avait dénoncé les agissements. Sa femme Leonore s’est déguisée en homme, sous le nom de Fidelio, afin de le délivrer.
Acte I
Alors que le portier de la prison, Jaquino, aimerait épouser Marzelline, la fille du geôlier Rocco, celle-ci n’a d’yeux que pour Fidelio, dont elle ignore l’identité réelle. Les projets matrimoniaux des uns et des autres sont mis en attente par la visite de Don Pizarro, qui, craignant la visite du ministre Don Fernando, ordonne à Rocco d’assassiner Florestan. Le gardien ayant refusé, le gouverneur assure qu’il va s’en charger et lui demande de creuser une tombe. Les intrigues amoureuses reprennent : Marzelline avoue à Jaquino qu’elle aime Fidelio. Puis Leonore obtient de Rocco qu’il laisse sortir les prisonniers dans le jardin pour profiter du soleil – ce qui déclenche la colère de Don Pizarro. Entre-temps, Rocco a annoncé à Leonore que Florestan serait assassiné dans la journée.
Acte II
Florestan, dans son cachot, évoque sa vie actuelle et revient sur son passé. Descendus dans le souterrain, Rocco et Leonore commencent à creuser la tombe de Florestan. En même temps, ils s’entretiennent avec lui et lui offrent du pain et du vin. Don Pizarro arrive avec le projet d’assassiner aussi bien Florestan que Rocco et Leonore, mais cette dernière révèle alors son identité et le menace d’un pistolet. L’arrivée du ministre sonne la salvation des amants, qui célèbrent la joie des retrouvailles. Tous les prisonniers sont libérés sur ordre de Don Pizarro, et tandis que Florestan abandonne ses chaînes, le gouverneur déloyal est emmené par la garde. L’opéra s’achève sur un chœur de liesse générale.
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La distribution de cette nouvelle production est le fruit d’une collaboration avec le Garsington Opera. Peter Wedd Peter Wedd étudie la musique à Londres, à la Guildhall School of Music and Drama avec William McAlpine puis au National Opera Studio. Il fait partie de la compagnie du Royal Opera House Covent Garden de 1999 à 2001, où il incarne de nombreux rôles dont Ywain (Gawain, Harrison Birtwistle) et Kudrjaš (Kátia Kabanová, Janáček). Au Welsh National Opera, il chante les rôles d’Alfredo (La Traviata, Verdi), Don José (Carmen, Bizet), Steuermann (Le Vaisseau fantôme, Wagner), Don Ottavio (Don Giovanni, Mozart) et, au Garsington Opera, Levko (La Nuit de mai, Rimski-Korsakov) et Florestan (Fidelio, Beethoven). À l’étranger, il se produit au Nederlandse Reisopera, à l’Opéra d’Australie, à l’Opéra de Berne et au Grand Théâtre de Varsovie. Ses engagements en concert comprennent la Symphonie n° 9 de Beethoven avec la Manchester Camerata (CD Avie Recording) et Das Lied von der Erde de Mahler au Festival d’Édimbourg. Il collabore avec de grands orchestres, notamment le London Philharmonic Orchestra, le BBC Symphony Orchestra, le Royal Scottish National Orchestra, le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, le City of Birmingham Symphony Orchestra et l’Orchestre Philharmonique de la Radio Néerlandaise. Il enregistre Jenůfa, Fidelio, Le Vaisseau fantôme et
les Dialogues des Carmélites (Chandos). Depuis quelques années, Peter Wedd s’intéresse au répertoire wagnérien et, en mai 2013, rencontre un grand succès dans le rôle-titre de Lohengrin au Welsh National Opera. Plus récemment, il interprète les rôles d’Herman (La Dame de pique, Tchaïkovski), du Prince (Rusalka, Dvořák), de Florestan au Garsington Opera, de Pedro (Inès de Castro, James MacMillan) ainsi que la Symphonie n° 8 de Mahler avec le Norwich Philharmonic Society et le Leeds International Concert Season. Rebecca von Lipinski Rebecca von Lipinski étudie au Royal Northern College of Music de Manchester avec le soutien de la Peter Moores Foundation et au National Opera Studio de Londres. Elle reçoit, entre autres, le Clonter’s Opera Prize, l’Audience Prize et l’Elizabeth Harwood Memorial Award. Depuis 2011, elle est engagée à l’Opéra de Stuttgart, où elle chante les rôles de Leonore (Fidelio, Beethoven), Tatiana (Eugène Onéguine, Tchaïkovski), Lisa (La Dame de pique, Tchaïkovski), Mila (Le Destin, Janáček), Thalie (Platée, Rameau), Eurydice (Orphée et Eurydice, Gluck) et Elvira (Don Giovanni, Mozart). Après le succès de son premier rôle dans Fidelio au Garsington Opera, elle apparaît dans La Flûte enchantée de Mozart et dans le rôle d’Elettra (Idoménée, Mozart). Elle reprend le rôle de Leonore en 2015 avec le BBC Philharmonic Orchestra au Bridgewater Hall de Manchester. 9
On l’entend également dans le rôletitre de Snow White de Micha Hamel, dans les rôles d’Oscar (Un ballo in maschera, Verdi) au Nederlandse Reisopera, de Musetta (La Bohème, Puccini) au Scottish Opera, de La Comtesse (Les Noces de Figaro, Mozart) et de La Première Dame (La Flûte enchantée, Mozart) au Grange Park Opera, de Mimi (La Bohème, Puccini) au Mid Wales Opera et de Sophie (dans le cadre d’un flashmob autour de Faust organisé par la BBC). En concert, Rebecca von Lipinski se produit dans la Symphonie n° 9 de Beethoven aux côtés de la Manchester Camerata, dans Luonnotar de Sibelius avec Thomas Adès et The Second Mrs Kong avec Martyn Brabbins, tous deux avec le BBC Symphony Orchestra, dans Carmina Burana avec le Bournemouth Symphony Orchestra, Le Messie de Haendel ou encore la Petite Messe solennelle de Rossini. Parmi ses enregistrements pour le label Opera Rara, citons les rôles de Fanny (La prigione di Edimburgo, Ricci) et d’Odetta (Emma d’Antiocha, Mercadante). Stephen Richardson Stephen Richardson étudie au Royal Northern College of Music et à l’université de Manchester. Il chante dans de nombreuses œuvres contemporaines comme The Tempest de Thomas Adès au Royal Opera House, The Triumph of Beauty and Deceit de Gerald Barry, Eis Thanaton, The Apocalypse et Fall and Resurrection de John Tavener avec le City of London Sinfonia. Parmi ses 10
engagements récents, citons Le Roi de cœur (Alice in Wonderland, Unsuk Chin) avec le Los Angeles Philharmonic Orchestra, Le Baron Ochs (Le Chevalier à la rose, Strauss) au Théâtre Bolchoï, Rocco (Fidelio, Beethoven) au Bridgewater Hall avec le BBC Philharmonic Orchestra et Le Messie de Haendel avec le Danish National Vocal Ensemble. Plus récemment, il interprète les rôles de Géronte de Ravoir (Manon Lescaut, Puccini) au Festival d’opéra de Savonlinna, Sarastro (La Flûte enchantée, Mozart), Daland (Le Vaisseau fantôme, Wagner) au Northern Ireland Opera, Frank (La Chauve-Souris, Strauss) à l’Opéra National Coréen, Ferrando (Il Trovatore, Verdi) au Den Jyske Opera. Ses engagements futurs incluent les rôles de Stromminger (La Wally, Catalani) à l’Opera Holland Park, Samuel (Un ballo in maschera, Verdi) au Nederlandse Reisopera, Flint (Billy Budd, Britten) au Netherlands Opera, Beethoven (Schott and Sons, Gerald Barry) avec le National Chamber Choir of Ireland. En concert, il se produit dans Hänsel und Gretel d’Humperdinck avec le BBC Concert Orchestra, Le Messie de Haendel au Carnegie Hall, Œdipus Rex de Stravinski au BBC Stravinsky Festival ou encore Nixon in China de John Adams avec le London Symphony Orchestra. Stephen Richardson enregistre notamment Where the Wild Things Are [Max et les Maximonstres] d’Oliver Knussen, le rôle-titre de Death of Moses d’Alexander Goehr (Unicorn Kanchana), l’Ode for the Birthday of Queen Mary de Purcell (DG Archiv), The Flood de Stravinski et
A Midsummer Night’s Dream de Britten avec le London Symphony Orchestra (Philips). Jennifer France D’origine britannique, Jennifer France étudie au Royal Northern College of Music de Manchester et à la Royal Academy of Music de Londres. Elle reçoit le Patron’s Award, un prix à la Royal Academy of Music ainsi qu’un prix aux Kathleen Ferrier Awards ; elle est nominée pour les The Times Sky Arts South Bank Breakthrough Awards. Elle chante notamment Marzelline (Fidelio, Beethoven) au Garsington Opera, La Première Nièce (Peter Grimes, Britten), Lauretta (Gianni Schicchi, Puccini), Esmeralda (La Fiancée vendue, Smetana) à l’Opera North, Le Contrôleur (Flight, Jonathan Dove), Adèle (La ChauveSouris, Johann Strauss) à l’Opera Holland Park, Dalinda (Ariodante, Haendel), Despina (Così fan tutte, Mozart) au Scottish Opera et Zerbinetta (Ariane à Naxos, Strauss) au Nederlandse Reisopera. Elle se produit régulièrement en concert, notamment avec Classical Opera, l’Israel Camerata, le London Handel Orchestra, le London Philharmonic Orchestra et l’Opera North Orchestra. Parmi ses enregistrements, citons des mélodies de Debussy avec Malcolm Martineau (Hyperion) et A Voice in the Desert d’Elgar avec le Hallé Orchestra. Prochainement, Jennifer France interprètera les rôles d’Ophelia (Hamlet, Brett Dean) pour Glyndebourne on Tour, Esilena (Rodrigo, Haendel)
avec La Nuova Musica, le rôle-titre de Semele de Haendel au Théâtre National de Karlsruhe, Susanna (Les Noces de Figaro, Mozart) au Garsington Opera à Wormsley, Giulia (L’Échelle de soie, Rossini) au Scottish Opera. Elle participera également aux Concerts viennois avec le Hallé Orchestra et le Royal Scottish National Orchestra, et fera ses débuts à l’Opéra National Néerlandais, à l’Opéra d’État de Hambourg et au Royal Opera House de Londres. Sam Furness En 2012, Sam Furness remporte le prestigieux prix du Royal Academy of Music Club. Ses engagements pour cette saison incluent les rôles du Novice (Billy Budd, Britten) au Teatro Real, de Vítek (L’Affaire Makropoulos, Janáček) à l’Opéra Flamand, Pane (La Calisto, Cavalli) au Wigmore Hall et le Requiem de Mozar t au Royal Festival Hall. Au cours de la saison 2015-2016, il s’est produit dans Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach dans le cadre de l’English Touring Opera, Aristea (Orontea, Cesti) au Wigmore Hall, Tamino (La Flûte enchantée, Mozart) au Turku Music Festival ainsi que dans le rôle-titre d’Albert Herring de Britten à Florence. Plus récemment, il chante en récital au Wigmore Hall ainsi que le rôle-titre d’Albert Herring dans une production du Théâtre du Capitole de Toulouse et du Opera Holland Park, Le Novice au Teatro Municipal de Santiago, Jaquino (Fidelio, Beethoven) et Lummer (Intermezzo, Richard Strauss) au Garsington Opera, 11
Števa (Jenůfa, Janáček) et Frederic (The Pirates of Penzance, Sullivan) au Scottish Opera, Joe (La fanciulla del West, Puccini) à l’English National Opera, Vašek (La Fiancée vendue, Smetana) au British Youth Opera, le rôle-titre de l’Orfeo de Monteverdi, Rinnucio (Gianni Schicchi, Puccini), Don Ottavio (Don Giovanni, Mozart), Lensky (Eugène Onéguine, Tchaïkovski) sous la direction de son frère Jack Furness au Ryedale Festival avec le Royal Academy Opera, Lysander (Le Songe d’une nuit d’été, Britten) et Tamino (La Flûte enchantée, Mozart) au Edinburgh Fringe Festival, Bénédict (Béatrice et Bénédict, Berlioz) avec le Royal Academy Opera et Sir Colin Davis. Sam Furness chante aussi de nombreux oratorios, dont le Requiem de Mozart, la Passion selon saint Matthieu et la Passion selon saint Jean de Bach, Elias de Mendelssohn, Le Messie de Haendel, Saint Nicholas de Britten, le Requiem de Verdi et The Canterbury Pilgrims de George Dyson. Andrew Foster-Williams Andrew Foster-Williams étudie à la Royal Academy of Music de Londres, dont il est membre. À l’opéra, il chante les rôles de Balstrode (Peter Grimes, Britten) au Theater an der Wien, Telramund (Lohengrin, Wagner) à La Monnaie de Bruxelles, le rôle-titre d’Henry VIII de Saint-Saëns pour une tournée en Europe et un enregistrement, Donner et Gunther (L’Anneau du Nibelung, Wagner) à l’Opera North en 2016. En concert, il se produit dans des œuvres de Bach et 12
de Mendelssohn, dont Elias avec l’Adelaïde Symphony Orchestra et Nicholas McGegan, La Création de Haydn avec l’Orquesta Sinfónica de Galicia et Richard Egarr, dans la Messe glagolitique de Janáček avec l’Orchestre Métropolitain de Montréal et Yannick Nézet-Séguin. Récemment, il interprète les rôles d’Alidoro (La Cenerentola, Rossini) au Welsh National Opera, Pizarro (Fidelio, Beethoven) avec Le Cercle de l’Harmonie et Jérémie Rohrer, Fenice (Deidamia, Haendel) et Hidraot (Armide, Gluck) au Dutch National Opera, Leporello (Don Giovanni, Mozart), Leone (Tamerlano, Haendel) et Albert (Werther, Massenet) au Washington National Opera, Nick Shadow (The Rake’s Progress, Stravinski) à l’Opéra National de Lorraine ou encore Le Comte (Les Noces de Figaro, Mozart) au Festival de Beaune. En concert, il se produit dans le rôle de Méphistophélès (La Damnation de Faust, Berlioz) avec le Russian National Orchestra, la Passion selon saint Jean de Bach avec le Royal Concertgebouw Amsterdam Orchestra, Les Saisons de Haydn et le Requiem de Mozart avec le London Symphony Orchestra, Elias de Mendelssohn avec le Sydney Symphony Orchestra, La Création de Haydn avec les Gabrieli Consort & Players. Aux États-Unis, Andrew Foster-Williams chante le Requiem de Mozart avec le New York Philharmonic Orchestra, la Cantate sur la mort de l’Empereur Joseph II de Beethoven avec le San Francisco Symphony Orchestra et Michael Tilson Thomas.
Bradley Travis Bradley Travis étudie au Royal College of Music International Opera School de Londres, où il chante les rôles de Figaro (Les Noces de Figaro, Mozart), Don Iñigo Gomez (L’Heure espagnole, Ravel), Lord Ellington (La Vie parisienne, Offenbach) et Ottone (Le Couronnement de Poppée, Monteverdi). Pour le British Youth Opera, il apparaît en tant que Comte Robinson (Le Mariage secret, Cimarosa) et remporte un Basil Turner Award. Il interprète également Minos (Arianna in Creta, Haendel), Argenio (Imeneo, Haendel) pour le London Handel Festival, sous la direction de Laurence Cummings, et Alidoro (La Cenerentola, Rossini) pour le Mananan Festival Opera. Parmi ses récents engagements, citons les rôles de Masetto (Don Giovanni, Mozart) et du Ministre du Sanctuaire (Iphigénie en Tauride, Gluck) avec l’English Tour Opera. Il fait ses débuts avec l’Opera North dans les rôles de Figaro, Masetto (Don Giovanni, Mozart) pour la Classical Opera Company et Opera Project, Fireman (Biedermann and the Arsonists, Šimon Voseček) pour l’Independent Opera et Lesbus (Agrippina, Haendel) pour le Iford Festival. Bradley Travis reçoit le Garsington Helen Clarke Award pour sa contribution et ses talents musicaux durant la saison 2014, au cours de laquelle il interprète Harašta (La Petite Renarde rusée, Janáček). En 2015, il est lauréat du Leonard Ingrams Foundation Award. Il retourne au Garsington Opera cette même année pour interpréter les rôles de baryton dans La Mort à
Venise de Britten. En 2017, il interprète Siegfried Sassoon (Silver Birch, Roxanna Panufnik). Bradley Travis s’est produit au Royal Albert Hall pour la Last Night of the Proms, au Sage Gateshead, à l’église Saint James Piccadilly et au Cadogan Hall. Peter Mumford Peter Mumford se forme à la scénographie à la Central School of Art and Design de Londres. Depuis, son travail est reconnu partout dans le monde. Il conçoit notamment la scénographie, les lumières et les vidéos pour Le Vaisseau fantôme et pour le cycle de L’Anneau du Nibelung de Wagner avec l’Opera North au Southbank Centre. Sa création vidéo pour L’Anneau du Nibelung est diffusée sur BCC Arts Online à l’occasion du nouvel an, et celle pour L’Or du Rhin est retransmise sur BBC4. Il réalise la scénographie et les jeux de lumières pour L’Enfant et les Sortilèges et L’Heure espagnole de Ravel pour l’Opéra Zuid, celles de Earth and the Great Weather de John Luther Adams et de The Man with the Wind in his Heels de Jonathan Dove pour l’Almeida Theatre de Londres. Le film qu’il crée pour Heaven Ablaze in his Breast, composé par Judith Weir, remporte le prix de la meilleure création vidéo aux IMZ Opera Screen Awards. Par ailleurs, il réalise une vidéo pour la production de Così fan tutte sous la direction de Sir John Eliot Gardiner au Théâtre du Châtelet, de même que pour Five Dances by Martha Graham à l’Opéra de Paris. Peter Mumford réalise 13
une multitude de créations lumières pour l’opéra, dont celles de Madame Butterfly, Carmen (Metropolitan Opera de New York), Faust, Lucrezia Borgia (English National Opera), Pelléas et Mélisande (Théâtre Mariinsky), Histoire du soldat et Pierrot lunaire (Chicago Symphony Center), Werther (Metropolitan Opera de New York), Eugène Onéguine (Los Angeles Opera et Royal Opera House), Le Retour d’Ulysse (Opera North), Le Mariage du solstice d’été (Lyric Opera of Chicago). Par ailleurs, il crée les lumières pour les ballets The King Dances, E=mc2 (Birmingham Royal Ballet), Carmen (chorégraphie de Richard Alston, Miami City Ballet) – pour lequel il prend également en charge la scénographie –, Ein Reigen (Ballet national de l’Opéra de Vienne). Récemment, au théâtre, Peter Mumford crée les lumières de plusieurs pièces : Long Voyage vers la nuit (Bristol Old Vic), Le Marchand de Venise (Royal Shakespeare Company), King Kong (Global Creatures), Escaped Alone (Royal Court Theatre) et Scenes from an Execution (Royal National Theatre de Londres). Parmi les récompenses qu’il reçoit, citons notamment un Laurence Olivier Award for Outstanding Achievement in Dance pour The Glass Blew In et Fearful Symmetries (The Royal Ballet), et un Knight of Illumination Award pour Sucker Punch (Royal Court Theatre). Douglas Boyd D’abord hautboïste puis chef d’orchestre renommé sur la scène internationale, Douglas Boyd est directeur musical de 14
l’Orchestre de chambre de Paris depuis septembre 2015. Il est également directeur artistique du Garsington Opera. Au cours de ces dernières années, il occupe les postes prestigieux de directeur musical de la Manchester Camerata, de chef principal invité du Colorado Symphony Orchestra et du City of London Sinfonia, de partenaire artistique du Saint Paul Chamber Orchestra et de chef principal de l’Orchestre du Musikkollegium Winterthur. Membre fondateur de l’Orchestre de Chambre d’Europe, il s’implique comme musicien puis à la direction de cet ensemble pendant plus de vingt ans. Récemment, son parcours l’amène à diriger les plus grands orchestres de GrandeBretagne, dont le Royal Scot tish National Orchestra, les orchestres de la BBC, les orchestres symphoniques de Birmingham et de Bournemouth, le Scottish Chamber Orchestra, les London Mozart Players et le Northern Sinfonia. En Europe, il collabore notamment avec l’Orchestre du Gürzenich de Cologne, l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, l’Orchestre de Chambre de Suède, l’Orchestre du Festival de Budapest et le Mozarteum Orchestra de Salzbourg. Chef d’orchestre reconnu à l’international, Douglas Boyd dirige l’Orchestre Symphonique de Nagoya au Japon et connaît un franc succès en Australie avec les orchestres symphoniques de Sydney et de Melbourne. Il est par ailleurs régulièrement invité à diriger aux États-Unis et au Canada. Récemment, il entame
des collaborations avec l’Orchestre Philharmonique de Bergen, l’Orchestre Symphonique de la Radio Finlandaise et l’Australian Youth Orchestra, et retrouve les orchestres symphoniques de Detroit et du Colorado. Ses futurs engagements comprennent des concerts avec l’Orchestre Symphonique de Melbourne, le Sinfonieorchester Basel, l’Orchestre Philharmonique National de Hongrie et la Philharmonie Zuidnederland. À l’opéra, il se produit dans La Flûte enchantée au Glyndebourne Opera, Les Noces de Figaro, Don Giovanni et La Clémence de Titus à l’Opera North, Fidelio et Così fan tutte au Garsington Opera et, enfin, La grotta di Trofonio de Salieri à l’Opéra de Zurich. Douglas Boyd enregistre les concertos de Bach (Deutsche Grammophon), son premier enregistrement en tant que chef d’orchestre et soliste, et peut se prévaloir aujourd’hui d’une vaste discographie. Ses enregistrements des symphonies de Beethoven avec la Manchester Camerata, de la Symphonie n° 4 de Mahler et de Das Lied von der Erde lui valent des éloges unanimes. Il grave également les Symphonies nos 4 et 8 de Schubert avec le Saint Paul Chamber Orchestra ainsi que plusieurs enregistrements avec le Musikkollegium Winterthur. Accentus Accentus est aujourd’hui une référence dans l’univers de la musique vocale. Ce chœur de chambre fondé par Laurence Equilbey il y a plus de vingt ans est très investi dans le répertoire a cappella, la
création contemporaine, l’oratorio et l’opéra. Accentus se produit dans les plus grandes salles de concert et festivals français et internationaux comme la Mozartwoche de Salzbourg, le Barbican de Londres, la Philharmonie d’Essen, le Grand Théâtre de Provence, l’Opéra Royal et la Chapelle Royale de Versailles, le Theater an der Wien… Il est un partenaire privilégié de la Philharmonie de Paris et poursuit une résidence importante à l’Opéra de Rouen Normandie, construite autour de concerts et d’opéras. Christophe Grapperon est chef associé de l’ensemble depuis 2013. Accentus collabore régulièrement ou a collaboré avec des chefs et orchestres prestigieux : Pierre Boulez, Andris Nelsons, Eric Ericson, Christoph Eschenbach, l’Orchestre de Paris, l’Ensemble intercontemporain, Concerto Köln, l’Akademie für Alte Musik Berlin. Il participe également à de nombreuses productions lyriques : Perelà, l’homme de fumée de Pascal Dusapin et L’Espace dernier de Matthias Pintscher à l’Opéra de Paris, Le Barbier de Séville de Rossini au Festival d’Aix-en-Provence, Le Timbre d’argent de Saint-Saëns, Ciboulette de Reynaldo Hahn à l’Opéra Comique. Les disques d’Accentus sont largement récompensés par la presse musicale. Transcriptions, vendu à plus de 130 000 exemplaires, est nominé aux Grammy Awards 2004 et obtient un disque d’or en 2008. Accentus publie deux disques aux côtés d’Insula orchestra, formation sur instruments d’époque fondée en 2012 par Laurence Equilbey : le Requiem de 15
Mozart (Naïve, 2014) et Orfeo ed Euridice de Gluck (Deutsche Grammophon, 2015). Sa discographie est complétée en 2015 par Le Désert de Félicien David avec l’Orchestre de chambre de Paris et Mantovani Voices, disque a cappella (Naïve). En septembre 2016, les chanteurs d’Accentus enregistrent avec Sandrine Piau et Insula orchestra les Vêpres solennelles d’un confesseur et la Messe du couronnement de Mozart (Warner Classics/Erato). Accentus a été consacré à plusieurs reprises ensemble de l’année par les Victoires de la musique classique (2002, 2005 et 2008). Début 2017, Accentus inaugure le Cen, centre de ressources matérielles – basé à Paris – et numériques conçu dans le but de promouvoir l’art choral et de partager les documents de travail et l’expertise rassemblés depuis la création du chœur. accentus.fr cen-erda.fr facebook.com/accentus twitter.com/accentus Erda | Accentus bénéficie du soutien de la direction régionale des Affaires culturelles d’Île-de-France, ministère de la Culture et de la Communication ; est subventionné par la Ville de Paris, la Région Île-de-France ; et reçoit également le soutien de la Sacem. Accentus est en résidence à l’Opéra de Rouen Normandie. Les activités de diffusion et d’actions culturelles d’Accentus dans le département bénéficient du soutien du conseil départemental des Hauts-de-Seine. La Fondation Bettencourt Schueller est 16
mécène d’Erda | Accentus. Le lancement d’ACCIO, le cercle des amis d’Accentus et d’Insula orchestra, entend poursuivre et amplifier l’engagement d’individuels et d’entreprises auprès des actions artistiques initiées par Laurence Equilbey. Sopranos Laurence Favier Durand Béatrice Gobin Marie-Pierre Wattiez Kristina Vahrenkamp Ulrike Barth Sylvaine Davené Karine Godefroy Patricia Rondet Caroline Chassany Clarisse Dalles** Altos Violaine Lucas Françoise Rebaud Thi-Lien Truong Florence Recanzone Hélène Moulin Catherine Hureau Marie-George Monet Alexandra Hatala Marion Vergez Pascal** Ténors Matthieu Montagne Bruno Renhold Pierre Perny Matthieu Chapuis Pierre-Antoine Chaumien* Tristan Bennet** Maurizio Rossano Jean-Yves Ravoux
Basses Pierre Corbel Paul-Alexandre Dubois Laurent Slaars Thomas Roullon David Costa Garcia** Jean-Baptiste Henriat Guillaume Pérault Virgile Ancely* Julien Neyer Olivier Déjean Bertrand Bontoux Chef de chœur Marc Korovitch Chef de chant Nicolaï Maslenko * prisonniers solo. ** académiciens du département supérieur pour jeunes chanteurs du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris.
Orchestre de chambre de Paris Créé en 1978, l’Orchestre de chambre de Paris, avec ses quarante-trois musiciens permanents, s’affirme depuis comme l’orchestre de chambre de référence en France. Ses programmes ambitieux et son approche « chambriste », sa volonté de décloisonner les répertoires et les lieux et la composante citoyenne de son projet sont les marqueurs d’une identité
forte et originale. Son directeur musical depuis 2015, Douglas Boyd, succède à des chefs renommés tels que Jean-Pierre Wallez, Armin Jordan ou encore John Nelson. Au fil des concerts, l’orchestre s’associe à des artistes qui partagent sa démarche. En 2016-2017, il retrouve notamment Sir Roger Norrington, François Leleux, Jonathan Cohen, et entame de nouvelles collaborations avec le compositeur Pierre-Yves Macé, le pianiste François-Frédéric Guy et le chœur Les Cris de Paris. Des solistes renommés comme Anne Gastinel, Kolja Blacher, Bernarda Fink, Michael Schade, Henri Demarquette ou Sarah Connolly rencontrent les talents de demain. Acteur engagé de la vie culturelle à Paris, l’orchestre y assure une présence de proximité. Associé à la Philharmonie de Paris, il se produit également au Théâtre des Champs-Élysées, à la cathédrale Notre-Dame, au Théâtre du Châtelet, au Centquatre, au Théâtre 13, au Monfort Théâtre, à la Salle Cortot… Il cultive une forte identité en France et en Europe en prenant part à des tournées et à de grands festivals. Investi dans le renouvellement de la relation aux publics, il développe des passerelles entre les différents genres musicaux, les expressions artistiques, et propose de nouvelles formes de concerts participatifs ou d’expériences immersives. Sa démarche citoyenne constitue l’autre face de ce même projet artistique et rayonne dans l’est de la métropole. Elle s’articule autour de l’éducation, des territoires, de l’insertion professionnelle et de la
E.S. - 1083294 - 1041550 - 1041546 - 1041547 - Imprimeur : impro
Thomas Barnier Jean Klug Maciej Kotlarski Jean-François Chiama
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solidarité. L’orchestre se distingue par une cinquantaine d’enregistrements mettant en valeur les répertoires vocal, d’oratorio, d’orchestre de chambre et de musique d’aujourd’hui.
Sabine Bouthinon Aurélie Deschamps Philippe Dussol Claire Parruitte Julia Robert
L’Orchestre de chambre de Paris reçoit les soutiens de la Ville de Paris, de la DRAC Île-de-France – ministère de la Culture et de la Communication, l’aide de Crescendo, cercle des entreprises partenaires, ainsi que du Cercle des Amis. La Sacem soutient les résidences de compositeurs de l’Orchestre de chambre de Paris. L’orchestre rend hommage à Pierre Duvauchelle, créateur de la marque Orchestre de chambre de Paris.
Violoncelles Benoît Grenet (violoncelle solo) Étienne Cardoze Livia Stanese Sarah Veilhan Marie Ythier
Violons Deborah Nemtanu (violon solo super soliste) Philip Bride (premier violon solo) Franck Della Valle (violon solo) Olivia Hughes (violon solo) Nicolas Alvarez Jean-Claude Bouveresse Hubert Chachereau Marc Duprez Sylvie Dusseau Nicole León Hélène Lequeux-Duchesne Nathalie Crambes Florian Maviel Mirana Tutuianu Christina Dimbodius Altos Serge Soufflard (alto solo) 18
Contrebasses Eckhard Rudolph (contrebasse solo) Ricardo Delgado Marie Van Wynsberge-Clément Flûtes Marina Chamot-Leguay (flûte solo) Bernard Chapron Yoann Couix Hautbois Jérôme Guichard Guillaume Pierlot Clarinettes Florent Pujuila (clarinette solo) Benjamin Duthoit Bassons Fany Maselli (basson solo) Henri Roman Mami Nakahira
Cors Nicolas Ramez (cor solo) Gilles Bertocchi Alban Beunache Pierre Badol Trompettes Pierre DĂŠsolĂŠ (trompette solo) SĂŠbastien Lepicq
Trombones Philippe Cauchy Patrick Sabaton Timbales Nathalie Gantiez (timbales solo) Chef de chant solistes Susanna Stranders
Trompette en coulisse Jean-Michel Ricquebourg (trompette solo honoraire)
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