SÉLECTION PRESSE NOVEMBRE 2015
19/11/2015
Atentados: París: Contra la barbarie, la cultura | Internacional | EL PAÍS
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París: Contra la barbarie, la cultura El pianista onubense Javier Perianes protagoniza en la capital francesa la reapertura de los teatros RUBÉN AMÓN
París
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Atentado París 13-N
Terrorismo islamista
18 NOV 2015 - 12:29 CET
Francia
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Parisinos entran a una sala de conciertos / CJ MARTÍNEZ
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Suspiró la sala en un "ay", se encogieron los espectadores en sus butacas cuando Javier Perianes invocó, convocó, en el piano el Nocturno más emocionante de Chopin. Una música terapéutica, melancólica, a medida de un estado de ánimo postraumático y vinculada a la idiosincrasia de París. Aquí está enterrado el compositor polaco. Aquí lo resucitó Javier Perianes en una reivindicación de la cultura frente a la barbarie, suscitando entre los espectadores una emoción telúrica, una ingenuidad frente al miedo que se escapaba por los surcos de las mejillas.
Abarrotaron el teatro de Champs Elysées en la gran noche de la restauración cultural. Se habían observado tres días de duelo. Y el cuarto era al mismo tiempo un homenaje a los difuntos. Lo explicaba Javier Perianes en su camerino: "Lo mejor que podemos hacer es reaccionar con nuestra normalidad. Demostrarles a los terroristas que no han alterado nuestra vida ni nuestra celebración de la cultura". Se entiende así la comunión del concierto en la sala de los milagros, un teatro art déco en cuya historia centenaria se amontonan los escándalos de la vanguardia --fue un desastre "La consagración de la primavera"--, las contorsiones de Josephine Baker, los telones de Picasso, la dramaturgia de Cocteau y el culto a la estética francesa. El yihadismo lo hubiera arrasado todo, pero la música es inmaterial, indestructible. Lo demostró Javier Perianes con su apabullante interpretación del Quinto concierto para piano de Beethoven, tan vinculado a París que el compositor germano se lo dedicó a Napoleón cuando Bonaparte no había degenerado en un autócrata visionario. Tenía sentido en la noche del martes el Adagio del concierto, una plegaria, una oración que Perianes interpretó desde la sensibilidad propia y desde la clarividencia de un médium. "Porque es una música metafísica", añadía el pianista onubense, un pasaje que nos eleva. Sentía en el escenario una emoción muy especial. Todos, los músicos, los espectadores, éramos conscientes de que nos unía el fervor hacia la cultura". No se dejaron intimidar los parisinos en el regreso a los teatros. Tuvieron paciencia con los controles de seguridad, más severos que nunca en el Teatro de Champs Elysées porque la joya de la arquitectura déco se encuentra en el perímetro dorado de París. Lo prueban las boutiques de lujo y las joyerías, aunque no había distancias sociales en el concierto de Perianes. Ancianos como Pierre, que nunca se planteó dejar libre su asiento ("eso es lo que pretenden los http://internacional.elpais.com/internacional/2015/11/18/actualidad/1447837005_208548.html
"Todos, los músicos, los espectadores, éramos conscientes de que nos unía el fervor hacia la 1/2
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terroristas"). Y jóvenes, muy jóvenes, como Sabine, orgullosa de convertir la reapertura del teatro en un acto militante.
cultura" Javier Perianes, pianista onubense
"Militante de la cultura", explicaba. "Porque los terroristas han querido comprometer nuestra manera de vivir, nuestra civilización. Han ido a por nosotros, los jóvenes, para escarmentar el placer de vivir o la costumbre vida nocturna. No he tenido miedo de volver al teatro. Pero sí he venido sugestionada, impresionada". Se percibía una conmoción en el patio de butacas. Ni siquiera tosían los espectadores, menos aún cuando Perianes citó en el escenario a Chopin. Un Nocturno no es la noche oscura, es la oscuridad que ya aloja la luz en su regazo y que define la sensibilidad de los parisinos después de haberlos zarandeado la masacre. Tenían una sorpresa al abandonar el teatro. Les sorprendía, a la derecha de la Avenida Montaigne, el espectáculo de la torre Eiffel iluminada con la bandera de Francia. Un fogonazo en la noche y una reivindicación que ya había expuesto la anfitriona del concierto -tocaba la Orquesta de Cámara de París- en un delicado parlamento a los espectadores: la respuesta a la barbarie es la cultura. Y la mejor manera de vivirla es precisamente compartirla.
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2/12/2015
L’Œil du Loup, de Daniel Pennac et Karol Beffa « Concert « La Scène « ResMusica
L’ŒIL DU LOUP, DE DANIEL PENNAC ET KAROL BEFFA Le 1 décembre 2015 par Thomas Vergracht Concert, La Scène, Musique symphonique, ResBambini, Spectacles pour enfants Paris, Philharmonie 2 – Salle des Concerts, 29XI2015. Karol Beffa (né en 1973) : L’Oeil du Loup, sur un texte de Daniel Pennac (paru en 1984, Éditions Gallimard Jeunesse). Daniel Pennac, récitant ; Orchestre de Chambre de Paris, direction : Jean Deroyer. FRANCE ÎLEDEFRANCE PARIS PHILHARMONIE 2 « Un œil jaune, tout rond, avec, bien au centre, une pupille noire. Un œil qui ne cligne jamais. C’est tout à fait comme si le garçon regardait une bougie allumée dans la nuit ; il ne voit plus que cet œil : les arbres, le zoo, l’enclos, tout a disparu. Il ne reste qu’une seule chose : l’œil du loup. » Créé au Théâtre du Châtelet en 2012 par l’Orchestre de Chambre de Paris dirigé par Jean Deroyer, l’adaptation musicale signée Karol Beffa (né en 1973), de L’Œil du Loup, conte pour enfant de Daniel Pennac (paru en 1984) était redonné par les mêmes interprètes ce dimanche 29 novembre à la Salle des Concerts de la Philharmonie 2, exCité de la Musique. Narrant la rencontre entre un loup borgne d’Alaska et un jeune garçon venu d’Afrique, dont les récits de leurs passés mutuels vont s’entrecroiser autour de thématiques fortes (la liberté, la tolérance, la défense de l’environnement), L’Œil du Loup ne se pose pas simplement un pensum à destination des jeunes enfants, il est également un bel instant de poésie, à la profondeur plus importante qu’on ne pourrait le croire au premier abord. Assis à la gauche du chef tel le soliste d’un concerto, Daniel Pennac donna une lecture vivante de son propre texte. Malgré quelques hésitations, l’auteur nous livra ici un beau moment, à la fois d’enthousiasme communicatif et de tendresse candide. Une force évocatrice redoublée par la projection en direct des belles illustrations conçues pour les éditions Gallimard Jeunesse par la dessinatrice Catherine Reisser (Clé d’Or Resmusica 2012). Quand à la musique « sensorielle » de Karol Beffa, elle réussit le pari de ne jamais être redondante ni par rapport au texte, ni par rapport aux illustrations. Elle créé en effet une sorte de seconde peau (à l’instar de la fourrure dorée de la louve Paillette), permettant de saisir au mieux l’atmosphère dramatique de chaque paysage traversé par l’intrigue (le zoo, la montagne, la prairie, le désert). Une musique d’une constante élégance, finement orchestrée, dont on aura d’ailleurs pu saisir quelques clin d’œil stylistiques savoureux, telles les évocations du soleil ou de l’Afrique baignant dans des couleurs évoquant la musique de JeanLouis Florentz. Si l’on connaît bien la musique de Karol Beffa, on aura également pu être attentionné au fait que L’Œil du Loup se trouve être une œuvre « laboratoire », croisant à la fois des éléments entendus au sein d’autres pièces symphoniques, comme Paradis Artificiels (2007) ou d’autres développés au sein du concerto pour piano La Vie Antérieure (créé en 2012, quelques mois après notre conte musical). Rompu au répertoire contemporain, le chef Jean Deroyer emmena l’Orchestre de Chambre de Paris d’un bras à la fois précis et à la belle finesse d’intention, mettant en valeur tantôt le soyeux des pupitres de violons, tantôt la brillance des cuivres (mention spéciale à la trompette soliste de Pierre Désolé, personnifiant avec attrait le personnage du jeune garçon). En somme : une fine et belle équipe d’artistes, réunis nonseulement afin de rendre justice à la touchante œuvre signée Pennac et Beffa, mais surtout afin de donner vie à un délicat objet poétique aussi tendre que profond. Crédits photographiques : Karol Beffa © BR Aparté Music
http://www.resmusica.com/2015/12/01/loeilduloupdedanielpennacetkarolbeffa/
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