Sélection presse avril 16

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SÉLECTION PRESSE AVRIL 2016


7/5/2016

Le charme discret de l’Orchestre de Chambre de Paris | par Bachtrack, pour des critiques de musique classique, opéra, ballet, danse

Le charme discret de l’Orchestre de Chambre de Paris ****1 Par Julien Hanck, 21 avril 2016

Programme réjouissant que celui tourné par l’Orchestre de Chambre de Paris avec Douglas Boyd, son chef pour la nouvelle année et leur invité, Viktoria Mullova. Ce soir, les 43 musiciens permanents de l’ensemble nous offrent deux symphonies de Schubert, la quatrième et l’Inachevée, couplées pour l’occasion au Concerto pour violon de Sibelius. Approche intimiste, sans alibi, sublimée par l’enthousiasme des musiciens.

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“L'Inachevée de Douglas Boyd sera pour beaucoup une découverte.” Critique faite à Théâtre des ChampsÉlysées, Paris, le 19 avril 2016 PROGRAMME Schubert, Symphonie no. 8 en si mineur « Inachevée », D. 759 Sibelius, Concerto pour violon en ré mineur, Op. 47 Schubert, Symphonie no. 4 en ut mineur, « Tragique », D 417 ARTISTES Orchestre de Chambre de Paris Douglas Boyd, Direction Viktoria Mullova, Violon EN CE MOMENT

Viktoria Mullova © Alessandro Marcofulli

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L'Inachevée de Douglas Boyd sera pour beaucoup une découverte. Autant dire que cette lecture, tendre et aérée, presque Mozartienne, allège des textures séculairement chargées. La maniabilité de l’orchestre de chambre lui permet de

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tisser des rapports plus naturellement équilibrés entre les vents, si importants dans le discours schubertien. Autre caractère de cette performance : elle n’est jamais allusive et dit tout sans adjectif.

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Dans l’Allegro Moderato, le flux persistant des violons, comme mû par la force du destin, avance lentement et sans raideur, dans un respect absolu du tempo. Boyd ne s’embarrasse pas de respirations superflues, phrasant sur deux voire

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quatre mesures, soulignant efficacement certaines tensions du texte. Le thème (hautbois et clarinette) est d’abord exposé sur un ton intimiste, prenant peu à peu possession de l’espace. Boyd va chercher la matière sonore à mains nues, hors de son estrade, pour l’envoyer en ricochant dans les airs. Magnifique deuxième thème : l’accompagnement de notes répétées s’accommode fantastiquement des phrasés évanescents que lui insuffle le pupitre de bois. Art du concret, Boyd traverse l'Andante con moto avec l'éloquence de la simplicité, dans une absence d'effets décoratifs et de crispations. Lecture certainement plus prosaïque que des Van Beinum ou Karl Böhm, sans sècheresse ni austérité pour autant : l'absence de lyrisme au premier degré, donne à cette interprétation une hauteur de vue certaine. Mais à trop considérer ces symphonies dans leur immanence

Soirée Matinée

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CONCERT

Entre songe et réalité : La Somnambule de Bellini ou le triomphe du beau chant Anne-Laure Faubert, 14th April Après dix ans d’absence, La Somnanbula de Bellini, opéra

https://bachtrack.com/fr_FR/critique-viktoria-mullova-douglas-boyd-orchestre-chambre-paris-theatre-champs-elysees-avril-2016

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Le charme discret de l’Orchestre de Chambre de Paris | par Bachtrack, pour des critiques de musique classique, opéra, ballet, danse

technique, on finit par aboutir à une déperdition dramaturgique et

composé en 1830 et surfant sur la

psychologique.

vague du romantisme et des sciences occultes, est enfin reprise au Théâtre des ChampsÉlysées avec un distribution dominée par Sabine Devieilhe, touchante et sublime Amina.

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Un Messie inspiré à la Philharmonie de Paris

Viktoria Mullova attaque l'Allegro moderato du concerto de Sibelius avec une tendresse presque amoureuse. Côté

Clémence Faber, 23rd December Douglas Boyd dirigeait l’Orchestre

orchestre, le maintien

de Chambre de Paris dans un Messie de belle tenue à la Philharmonie de Paris. On y était.

scrupuleux du pianissimo et du tempo ne rendent que plus

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convaincants les premiers

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Maria Agresta, Norma superlative au Théâtre des Champs-Élysées

soulèvements. Capable de tenir l’auditeur en apnée, comme de l’attaquer directement au

Jean-Marc Piriou, 19th December Sans oser de comparaison avec

plexus en des démanchés spectaculaires, la violoniste joue toutes les ressources d'une virtuosité innée. Il y a

Maria Callas et Montserrat Caballé, force est de reconnaître en Maria Agresta la grande Norma de notre

quelque chose de terriblement

époque, une immense Norma.

séducteur dans cet expressionnisme débridé.

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Maria Stuarda de Donizetti

Présence parfois terrifiante (elle

Anne-Laure Faubert, 21st June Une guerre politique à laquelle se

démarre sans crier gare), Mullova module son jeu jusqu’au cri. Le soutien orchestral, quant à lui, joue de contrastes extrêmaux. Si la

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Douglas Boyd © Alan Stratton

performance n'évite pas certaines imprécisions (le Finale, en particulier, peine à décoller), la formation « de chambre » est un atout certain dans l’équilibre entre pupitres et soliste ; le dosage s’établit naturellement sans que l’un ou l’autre ne subisse de malvenue saignée. Après l’entracte, on pouvait craindre que la Symphonie n°4, repoussant toute tentation emphatique, ne nous entraîne vers l’exactitude glacée. Tout au contraire, le solennel portail de do mineur sonne comme un grand lever de rideau, derrière lequel surgissent une à une de craintives bêtes. Dichotomie efficace entre ces zones d’ombre (Adagio molto à 3/4) et certains puits de lumière, dans lesquels le chant reprend souverainement la main. Dans l’Allegro Vivace (à 4/4), qui compose la seconde partie de ce mouvement, l’Orchestre de Chambre de Paris frappe par son énergie, une sonorité directe, encore un peu

superpose une rivalité amoureuse, Robert Dudley, comte de Leicester étant aimé des deux femmes.

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Le Stabat Mater de Dvořák à la Philharmonie Denis Peyrat, 7th June Dans le cadre de la Biennale d'Art Vocal, le chef d'oeuvre sacré de Dvořák était surtout porté par un choeur Accentus et un quatuor de solistes superbes, l'orchestre de chambre de Paris sous la direction de Laurence Equilbey s'étant montré décevant.

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verte et crue, mais immédiatement irrésistible. Plus dynamiques que jamais, les musiciens sont rassemblés dans quelques tuttis d’une étreignante beauté. Les cuivres, comme dotés d’une seconde vie, s’épanouissent un temps après

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Viktoria Mullova

l’impact avant la chute du son. La musique de Schubert est embrassée toute entière dans une saine et captivante objectivité, proche de celle qu’endossait

Douglas Boyd

Yannick Nézet-Seguin dans sa 1ère de Mendelssohn avec l’Orchestre de Chambre d’Europe. L’OCP n’a certes pas la patine ou le souffle de formations

Orchestre de Chambre de Paris

plus larges ; mais si les textures perdent en profondeur, elles gagnent cependant

Symphonie no. 8 en si mineur « Inachevée », D. 759

en clarté polyphonique. Il est vrai que quelques services supplémentaires https://bachtrack.com/fr_FR/critique-viktoria-mullova-douglas-boyd-orchestre-chambre-paris-theatre-champs-elysees-avril-2016

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Le charme discret de l’Orchestre de Chambre de Paris | par Bachtrack, pour des critiques de musique classique, opéra, ballet, danse

auraient été nécessaires pour hisser le détail et le fini instrumental au niveau des

Symphonie no. 4 en ut mineur, «

grandes gravures ; pour autant, par son entrain, sa compacité lumineuse et

Tragique », D 417

l’incomparable élan de vie qu’elle procure, cette dernière performance force le respect.

Concerto pour violon en ré mineur, Op. 47 Franz Schubert

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7/5/2016

Concert franco-russe à la Philharmonie, Natalie Dessay n’est pas perdue pour l’opéra | Forum Opéra

Concert franco-russe à la Philharmonie, Natalie Dessay n’est pas perdue pour l’opéra Brèves

Par Laurent Bury | ven 15 Avril 2016 |

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Alors qu’elle vient de faire ses débuts dans le théâtre parlé, avec Und d’Howard Barker, alors qu’elle se consacre surtout à la comédie musicale, et que la musique classique ne l’occupe plus qu’en récital, on pouvait croire que Natalie Dessay n’aborderait plus jamais les terres de l’opéra. Le concert qu’elle a donné jeudi 14 avril à la Philharmonie de Paris vient apporter un éclatant démenti à ces craintes. Avec la mezzo géorgienne Stella Grigorian, vue notamment en Brangäne à Lyon, la soprano proposait un programme de mélodies et duos mi-russe, mifrançais, qui marquait sauf erreur ses premiers pas dans la langue de Tolstoï. Après une première partie essentiellement consacrée à Rachmaninov et Tchaïkovski, la seconde proposait une série de duos en français. Dirigé par Claire Levacher, l’Orchestre de chambre de Paris eut aussi l’occasion de briller dans le prélude de Pelléas et Mélisande de Fauré et l’ouverture de la Khovanchtchina dans la version Rimski-Korsakov. A propos d’orchestration, celles de ce concert, pastiches assez convaincants, avaient été réalisées par Thibault Perrine, plus connu pour ses réductions pour Les Brigands. Mais la musique de salon n’était pas la seule représentée, puisque plusieurs extraits d’opéra étaient aussi au rendez-vous. Natalie Dessay renouait avec ses débuts en étant Minka dans un duo du Roi malgré lui de Chabrier, puis abordait des personnages qu’elle n’a jamais incarnés sur scène : Héro dans l’ine able duo de Béatrice et Bénédict et, plus inattendu, Lisa de La Dame de Pique en duo avec Pauline. Après un tel parcours, on pouvait rêver que les deux chanteuses nous o riraient en bis le duo des Fleurs de Lakmé. Hélas, il n’en fut rien, et le public en joie dut se satisfaire de la barcarolle des Contes d’Ho mann et de la reprise du dernier couplet des Filles de Cadix arrangé pour deux voix, et avec en prime quelques aigus dignes d’Olympia. Malgré tout, la preuve est faite qu’il ne faut jamais dire jamais : Natalie Dessay a rechanté de l’opéra, et elle en rechantera peut-être encore. Tweeter

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Natalie Dessay et Stella Grigorian © DR

Artistes Dessay, Natalie Grigorian, Stella Orchestre Orchestre de chambre de Paris Ville Paris (Philharmonie)

http://www.forumopera.com/breve/concert-franco-russe-a-la-philharmonie-natalie-dessay-nest-pas-perdue-pour-lopera

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10/5/2016

Sabine Devieilhe, une Somnambule qui fait rêver « Concert « La Scène « ResMusica

Sabine Devieilhe, une Somnambule qui fait rêver « Concert « La Scène « ResMusica La Sonnambula n’est pas l’œuvre la plus facile à distribuer tant le succès de l’opéra repose sur les épaules du soprano qui doit être capable de maîtriser la virtuosité la plus débridée avec les mélismes belliniens. Sabine Devieilhe est une des grandes chanteuses dont il faudra tenir compte dans ce répertoire. Manifestement, sa maîtrise technique est telle qu’elle fait fi des difficultés de la colorature, en gardant un timbre très bien placé, avec une sonorité véritablement enveloppante, alors que son extraction vocale légère aurait laisser supposer un petit volume. On ne peut que constater qu’avec une grande pureté d’émission, elle porte le rôle d’Amina d’une façon extrêmement poétique; en ce sens, la cavatine d’entrée donne l’image d’une féminité virginale. Tout le long des trois heures où elle tient la scène et jusque dans les moments de somnambulisme, elle donne de son personnage l’image d’une jeune femme innocente et très amoureuse ce qui caractérise ce rôle magistral. De la même façon, Sabine Devieilhe sait contraster ses effets car elle emporte l’adhésion avec l’enthousiasme et l’excitation des moments de joie ; tant dans la cabalette de l’air d’entrée que dans la coda finale, elle sait et fait ce qui suscite le plaisir de l’auditeur : rythme mené un peu follement, notes tenues, et surtout un art bien propre à elle qui est de savoir nuancer le haut médium sans en perdre la couleur. Enfin, ce qui est frappant est cette capacité à ne pas laisser entendre une émission du son qui serait trop française et à donner une rondeur propre à une vocalità très italienne. Tout donc semble en adéquation et elle confirme que ce rôle, qu’elle avait déjà abordé il y a cinq ans, lui ouvre les portes d’un certain répertoire romantique taillé pour elle. John Osborn hérite du rôle un peu benêt d’Elvino, aux remarques parfois stupides et qui ne manque pas de faire sourire jusqu’aux moments censés être touchants. Le ténor américain, aguerri au bel canto romantique, fait état d’un beau métier, avec une certaine virilité, plus propre à Pollione qu’à Elvino. On entend plus souvent des chanteurs qui laissent place à une certaine mièvrerie, tout du moins tendant à alléger le timbre. John Osborn prend le contrepied et exécute tout en pleine voix mais sans ostentation ni vulgarité. Tout au plus, il semble rester un peu étranger à l’action, mais c’est ce qui fait aussi le caractère lointain d’Amina par rapport aux villageois et l’on verrait Elvino s’acoquiner plus avec la terrienne Lise (Jennifer Michel, au timbre ramassé et compact) qu’avec la légère Amina. Enfin, le rôle du Comte Rodolphe est assuré par la basse Nicola Ulivieri; avec une certaine noblesse attribuée au rôle du Comte, il convainc dans une certaine mesure et donne le caractère intimiste à la pièce de Bellini. L’orchestre est admirablement conduit, notamment dans les morceaux les plus lyriques où une délicatesse du tissu orchestral séduit plus que dans l’exaltation des tempi rapides (la coda de l’acte I ou la cabalette finale) où l’esprit reste un peu sage. Un concert qui confirme donc la suprématie de Sabine Devieilhe et l’importance de ces œuvres peu jouées du compositeur italien. http://www.resmusica.com/2016/04/17/sabine-devieilhe-une-somnambule-qui-fait-rever/

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7/5/2016

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La Somnambule très française de Sabine Devieilhe Newsletter Your email :

Paris Théâtre des Champs­Elysées 04/11/2016 ­ Vincenzo Bellini : La sonnambula Sabine Devieilhe (Amina), John Osborn (Elvino), Nicola Ulivieri (Le comte Rodolphe), Jennifer Michel (Lise), Rachel Kelly (Thérèse), Ugo Rabec (Alexis) Les Cris de Paris, Geoffroy Jourdain (direction), Orchestre de chambre de Paris, Christopher Franklin (direction)

S. Devieilhe ( © J e n s u p a p h )

Elle est sidérante, Sabine Devieilhe – et on lui fait un triomphe. La maîtrise du souffle et de l’émission, avec des diminuendos ou des pianissimos superbes, la précision des vocalises, elle a tout. Et elle crée des personnages de chair et d’os alors que sa voix de soprano léger la destine souvent à des emplois où d’autres s’attachent aux seules notes. De là à être une Amina de Bellini... Avouons en effet que sa Somnambule suscite à la fois l’admiration, l’émotion, notamment dans la scène finale... et un certain malaise. Il faudrait en effet un timbre plus rond, plus velouté, et une tessiture plus centrale, même si le médium se projette – n’oublions jamais que le rôle a été conçu pour la Pasta. On se passerait fort bien du contre­fa à la fin de « Ah, non giunge » – où ressort, comme dans tout le suraigu, la pointe d’acidité de la voix. Mais le chant, surtout, reste très français, peu belcantiste, sans coloration dans le cantabile par exemple, condition essentielle de l’élégiaque bellinien, qui permet de préserver le mystère lunaire de l’héroïne romantique. Récitatifs ou airs, il y a beaucoup plus d’orthodoxie stylistique chez John Osborn, rompu à ce genre de répertoire, malgré quelques duretés ici ou là, un peu de peine également dans la cabalette de son air – cette fois, le http://www.concertonet.com/scripts/review.php?ID_review=11455

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rôle a été écrit pour une voix plus aiguë, celle de Rubini. Le phrasé, avec le sertissage du mot dans la ligne, est celui de la bonne école. Mais le plus exemplaire reste le Comte Rodolphe très patricien de Nicola Ulivieri, magnifique basse chantante au legato de rêve. Cela dit, on a soigné le reste de la distribution: belle Lisa de Jennifer Michel, très sûre vocalement dans un rôle moins facile qu’il y paraît, Teresa prometteuse de Rachel Kelly, Alessio bien campé d’Ugo Rabec. Quelles que soient les réserves qu’inspire Sabine Devieilhe, les Champs­Elysées ont, pour le plateau, réalisé un sans­faute, ce qui n’est pas toujours le cas. Pas facile de diriger La Somnambule, où la musique oscille entre la profondeur et la légèreté. Christopher Franklin y met de la vie, de la couleur et de la finesse, aussi soucieux des voix que d’un Orchestre de chambre de Paris jouant le jeu avec enthousiasme. Les chœurs ont leur place dans ce semiseria bellinien: Les Cris de Paris s’y distinguent par leur souplesse et leur homogénéité.

Didier van Moere Tweet Copyright ©ConcertoNet.com

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