ESPACESCONTEMPORAINS.CH SEPTEMBRE-OCTOBRE 2016
Des idées et du mobilier pour faire de sa chambre un espace personnalisé
Design suisse, des fabricants historiques aux meilleures créations de l’année
Salles de bains, adoptez une ambiance zen et épurée pour un bien être complet
Les collectionneurs d’art, des passionnés qui partagent leur passion
ial c é p S n g i s e D Days
ESPACESCONTEMPORAINS.CH septembre-octobre 2016
8
édito
INTERVIEW
18 Luc Bergeron, co-responsable du Master Innokick
20 22 24
Inspiration
Les lampes de bureau Spécial kids L’architecture pour décor
REPÉRAGE
26
Univers fantasmagorique
94
62
Actualités
ACTUEL
28 Brèves et actualités du design, de l’architecture et de l’art
40 Roger Tallon, un précurseur à rédécouvrir 42 A Genève, des artistes investissent le cimetière des Rois
44 Montana, la modularité à la scandinave 46 La nouvelle biennale du design de Londres 48 Mobilis, 25 ans au service du design 50 Le marché de la déco sous la loupe 52 Les designers hollandais s’exposent à Genève 54 A Vevey, immersion dans le Festival Images 56 Livres, une sélection très design ARCHITECTURE
60 62
Une nouvelle fondation pour l’architecture L’univers de David Chipperfield à Berlin
ART
68
Qui sont les collectionneurs ?
DESIGN
76 Des lieux innovants dédiés au design 79 En avant-première, la nouvelle sélection des « espaces
76
du design » 90 Cap sur les Design Days 2016 104 La prochaine édition des Designers’ Saturday se prépare SEPTEMBRE-OCTOBRE 3
Sommaire SOMMAIRE
136
Univers
PROJECTEUR
58 Grange, un concept global Déco
108 Des idées raffinées pour la chambre à coucher 128 Chez Christian et Meret à Zurich REPORTAGE
136 Une ancienne bâtisse remise au goût du jour à Beyrouth 146 A Genève, une villa ouverte sur le lac
146
156 Une rénovation astucieuse en Bretagne 164 La demeure de l’architecte Chad Oppenheim à Miami Beach
174 A Milan, la réhabilitation d’un appartement en plein centre
190
PAYSAGE
184 Un jardin où l’eau est reine
Pratique
EQUIPEMENT
190 Des salles de bain vouées au bien-être 210 L’inimitable charme de la pierre naturelle 216 Audio et vidéo, les nouvelles options AGENDA
220 Salons et expos en Suisse et en Europe 224 Adresses En couverture : Chez Christian et Meret, photo Catherine Gailloud.
4 ESPACES CONTEMPORAINS
Inspiration
Archi tendance Les motifs architecturaux se déclinent en panoramique et ouvrent des perspectives à la déco. Evelyne Malod-Dognin
1. 2. 3. 4. 5. 6. 6.
Papier peint Paris, Glamora, glamora.it Assiettes en faïence, série « Industriels » et « Fenêtre », boutique-faiencerie-georges.com Papier peint Metallic City, Wallpepper, wallpepper.it Papier peint Roof, Glamora, glamora.it Papier peint Antiqua, Wall & Deco, wallanddeco.com Canapé Notturno a New York, dessiné par Gatano Pesce pour Cassina, cassina.com Bibliothèque modulaire, design Claudio Bellini, Urban, Casamania, casamania.it
24 ESPACES CONTEMPORAINS
Repérage
ON aime ! Fantasmagorie C’est un conte poétique finlandais qui a inspiré ce tapis qui met en scène l’univers arctique et ses hôtes dans un décor réinventé par le designer et artiste Klaus Haapaniemi. Son travail combine le folklore à une esthétique très contemporaine par ses formes et ses coloris, le tout influencé par la nature et les arts décoratifs. Le tapis Polar Byzantine Chapitre 4 appartient à une série qui fait elle-même partie de la collection Signatures éditée par Moooi Carpets. Une collection très ornementale faisant la part belle à la couleur, au motif et à l’imaginaire, soit 80 modèles excentriques et ludiques conçus par des créateurs réputés du monde du design, de la mode, des arts visuels ou de la photographie. EMD moooicarpets.com
26 ESPACES CONTEMPORAINS
Photographie : © Ute Zscharnt pour David Chipperfield Architects
architecture
architecture
Une rigueur moderne D’un aspect relativement austère et rigoureux, l’architecture de David Chipperfield tente de réconcilier le public avec la modernité. Philip Jodidio
et résidence de David Chipperfield est située à Berlin. Elle offre un aperçu de son style mais aussi de sa façon originale d’aborder l’architecture. Né à Londres en 1953, il est diplômé de l’Architectural Association en 1977. Il travaille dans les agences de Norman Foster et de Richard Rogers avant de créer sa propre agence à Londres en 1984. Il serait sans doute inexact de qualifier le travail de David Chipperfield de minimaliste, malgré son apparente simplicité formelle. « Je pense que nous recherchons une certaine qualité anonyme », dit-il. « J’ai un rejet des bâtiments qui semblent vous dire à chaque instant que l’architecte est habile… Je recherche à la fois ce qui est ordinaire et ce qui sort de l’ordinaire. J’aime beaucoup être sur le fil du rasoir entre l’ordinaire et l’extraordinaire, ce qui est très difficile à réaliser. » Encore plus à propos, David Chipperfield affirme : « Je cherche à faire des bâtiments qui ont une intégrité propre. »
L’agence
Bien que conservant son agence à Londres, David Chipperfield est également très souvent présent à Berlin où il a édifié une maison pour lui-même et son épouse et surtout une agence spacieuse à la Joachimstrasse, sur le site d’une ancienne usine de pianos, non loin de la Hackesche Höfe, dans une rue relativement quelconque qui a subi en partie les dégâts de la guerre avant d’être reconstruite à la va-vite. Quatre volumes en béton ont été ajoutés à un bâtiment en brique qui datait d’avant la guerre. Deux blocs cubiques
Photographie : © Ute Zscharnt pour David Chipperfield Architects
Rendu célèbre par la rénovation du Neues Museum à Berlin (19972009), il est par ailleurs l’auteur du River and Rowing Museum à Henley-on-Thames et du Turner Contemporary à Margate, les deux en Angleterre, mais aussi du Musée de la littérature moderne à Marbach am Neckar et du Museum Folkwang à Essen, ceux-ci en Allemagne, du bâtiment pour la Coupe de l’America « Veles e Vents » à Valence en Espagne, et du Musée de Liangzhu en Chine.
Les deux immeubles dans la cour se jouxtent presque. A gauche, des tables dans la cour près du restaurant des employés.
septembre-octobre 63
Ormond Editions, vue du showroom. 68 ESPACES CONTEMPORAINS
Photos: Luxproductions/Jean-François Jaussaud
ART Art
Art
Passions de collectionneurs Les collectionneurs d’art contemporain quittent progressivement l’anonymat et partagent leur passion. Josiane Guilloud-Cavat
L’Appartement du Mamco Dans le vestibule, dix plaques d’acier au sol que le visiteur peut fouler. Un faux monochrome blanc sur blanc sur lequel on lit « Je ferme les yeux et je suis invisible ». Plus loin, un fin quadrillage de lignes grises, rouges, bleues et jaunes sur le mur de la salle à manger. Deux cubes incomplets à terre, dans le salon. Un rectangle vert fluo oscillant entre peinture et sculpture. Une minuscule peinture suicide triomphant discrètement de la mort. Les mots « in » et « out » en lettres adhésives sur les vitres… Inutile de poursuivre la visite virtuelle. On aura reconnu les œuvres de Carl André, Rémy Zaugg, Sol Lewit, John Mc Cracken, Claude Rutault et Lawrence Weiner qui modèlent l’Appartement du Mamco, matrice du musée depuis 1995. Une partie de la prestigieuse collection vient d’ailleurs d’être acquise par l’institution, le reste est en cours d’acquisition
sachant qu’il s’agit d’un achat à sept chiffres. Cette reconstitution quasi fidèle de l’appartement parisien de Ghislain Mollet-Viéville témoigne de la manière dont ce collectionneur visionnaire avait adapté, entre 1960 et 1990, son lieu de vie à sa collection. Sa démarche attestant de son adhésion absolue aux œuvres minimales et conceptuelles réunies, ceci même si elles n’étaient pas à l’époque les références culturelles qu’elles sont devenues aujourd’hui. En effet, jusqu’au mobilier, tout avait été dessiné dans une formulation proche des œuvres exposées. Son espace domestique ouvert au public fonctionnait comme une sorte de scène sociale, une œuvre en soi globale, dont il était l’auteur. L’Appartement Collection de Ghislain Mollet-Viéville MAMCO, Genève
Contrairement
Même si les motivations du collectionneur sont forcément complexes et s’équilibrent plus ou moins harmonieusement entre les pôles de l’engagement altruiste, des enjeux esthétiques et culturels, mais aussi des enjeux de distinction sociale et économique.
Photos: Ilmari Kalkkinen – MAMCO, Genève
à l’idée reçue, le collectionneur n’est pas nécessairement un être privilégié dont on pourrait s’indigner de la fortune. Même à la tête d’une prestigieuse collection, il n’est pas systématiquement le prince d’un palais édifié par un grand nom de l’architecture pour ses trésors inestimés. Il ne rivalise pas méthodiquement avec ses pairs, pareillement favorisés, en quête de renommée, spéculant sur la cote des œuvres jusqu’à les rendre inaccessibles pour les collections publiques des musées. Bien sûr, il existe des collectionneurs très influents dont la fortune permet, lorsqu’ils le souhaitent, de construire des cotes et des valeurs. François Pinault, en possession d’une prestigieuse fondation et de la maison de vente aux enchères Christie’s, constitue un système à lui seul. Il existe près de 200 autres collectionneurs presque tout aussi puissants qui ont un rôle dominant sur le marché. Mais en parallèle à ces personnalités emblématiques, il existe un tissu de collectionneurs contemporains plus discrets, qui tend à être éclipsé par l’image cliché des milliardaires omniprésents sur la scène médiatique. Cette catégorie plus discrète est tout aussi essentielle à l’écosystème de l’art et contribue activement à la vitalité de la création au même titre que les musées, les galeries, les espaces d’art, les maisons d’édition et les revues spécialisées. Car, la passion du collectionneur d’art ne s’arrête pas à l’achat de l’objet ; elle se manifeste aussi dans la valorisation des œuvres et du déroulement de la carrière d’un artiste à travers des acquisitions certes, mais aussi des aides à la production, la participation à des commissions, voire l’organisation d’expositions. Les collectionneurs que nous avons rencontrés et dont nous dressons le portrait ici sont ainsi de ceux qui, mus par un désir de relation à l’œuvre et d’échange avec l’artiste, s’éloignent d’une pure logique de possession.
Vue partielle de L’Appartement, 2013, dépôt MAMCO (à l’époque).
septembre-octobre 69
Design
L’année dernière a été marquante pour notre sélection des « espAces du design » qui faisait pour la première fois une escale au Centre culturel suisse de Milan à l’occasion de l’Expo universelle. Si cette édition 2015 avait été spécialement ciblée autour du design alimentaire, nous revenons aujourd’hui à nos fondamentaux avec une sélection des produits qui nous ont le plus séduits durant l’année écoulée. Il y figure de plus en plus d’objets concernés par ce qu’on appelle communément le slow design, une approche qui se préoccupe prioritairement de la nature et de ses ressources et de tout ce qui touche à l’être humain. Et on constate que, de la Suisse au Japon, le design s’apparente à un pont reliant des territoires aux similitudes plus importantes que ce que l’on pourrait imaginer de prime abord. Si tous ces objets – encore à l’état de prototypes ou déjà produits en série – frappent d’abord par leur pragmatisme, il est évident que ces exigences de fonctionnalité ne cèdent en rien au besoin de proposer des pièces d’une beauté plus émotionnelle que purement rationnelle. Le design a encore de beaux jours devant lui. Sélection : Espaces Contemporains texte: Maxime Pégatoquet
La sélection des espAces du design est exposée du 29 septembre au 2 octobre 2016, aux Design Days aux ateliers Mayer & Soutter à Renens. L’exposition sera présentée au Designers’ Saturday à Langenthal en novembre avant d’atterrir à Habitat-Jardin à Lausanne en mars 2017 Design Days 2016 Anciens ateliers industriels Mayer & Soutter Rue de Lausanne 64 1020 Renens www.designdays.ch Habitat- Jardin www.habitat-jardin.ch Designers’ Saturday www.designerssaturday.ch
La lampe Fusion, design Atelier Oï pour Ozeki & Co. Le tabouret Vogt, dessiné en 1963 par l’architecte Klaus Vogt, réédité par Embru.
Avec le soutien de Septembre-Octobre 79
Design
Meilleure chaise revitaminée Se réinventer sans pour autant se renier. Innover tout en conservant l’ADN de ses premiers émois. Manufacture emblématique du savoir-faire helvétique, Girsberger s’est d’abord fait connaître, dès 1911, avec son tabouret de piano réglable en hauteur. Une institution. Cent vingt-cinq ans plus tard, à l’heure de le remettre au goût du jour, il eut été aisé de proposer un siège inclinable à souhait, vantant une ergonomie inégalée et le recours à des matériaux inimaginables. Mais la « g125 », née de l’esprit de Mathias Seiler, se veut le digne successeur de son iconique aïeul. Avec son patronyme vitaminé, elle préfère la simplicité aux multiples fonctionnalités. L’adjonction d’une barre de torsion flexible permet néanmoins un mouvement de balancier dans un souci de confort 2.0. Elle peut aussi être munie de roulettes. Gentleman chair par excellence, la « g125 » est presque intégralement fabriquée au sein de la manufacture Girsberger de Bützberg, dans le canton de Berne. Voilà qui fait plaisir. www.girsberger.com
Meilleur buffet à caresser dans le sens du poil L’élégance, c’est de réussir à marier des matières, des formes, des couleurs qui ne sont pas forcément faites pour aller les unes avec les autres. Avec le meuble buffet Solvolo, le designer bernois Benny Mosimann a réussi à dessiner un objet qui a la classe d’un costume découpé par les meilleurs tailleurs de Savile Row. Ses portes en feutre sont juste soulignées d’une surpiqûre qui vient en accréditer la finition manuelle. Mais il faut préciser que cette élégance toute londonienne vient se plaquer sur un meuble foncièrement helvétique, fait de lignes sobres, de planches de bois massif et d’une géométrie des vides qui feraient pâlir d’envie un fonctionnaire des Archives nationales suisses. Pour le coup, voilà une pièce qui se marie bien dans un univers contemporain, mais qui joue parfaitement aussi la carte oldies, dans les tons proposés. Nu, le meuble est une pièce de choix. Fond et flancs habillés de matière feutrée (une vingtaine de coloris disponibles), il prend l’allure qui s’adaptera le mieux à votre environnement. Les portes étant la touche finale de votre meuble, comme la pochette celle d’un costume. Sorvolo est fabriqué par Tossa. www.b2m3.ch & www.tossa.ch
80 ESPACES CONTEMPORAINS
Design
Design
édition 2016, cap sur le design suisse
29 septembre au 2 octobre, les Design Days s’installent à Renens. C’est la 8e édition de cette plateforme de rencontres et d’échanges autour du design et de la création contemporaine. Pendant quatre jours, la manifestation annuelle, qui se déroule alternativement à Genève et à Renens, déploie son vaste programme sur plus de 3000 m2 dans les anciens ateliers industriels Mayer & Soutter. Ce lieu emblématique de l’architecture industrielle des années 1960 reprend ainsi vie avant d’entamer sa mue qui le conduira vers un nouveau destin. À cet égard, nous remercions ici la société Procimmo pour la mise à disposition du lieu.
Du
L’invitée spéciale de cette édition en terres vaudoises est la mode. Via le partenariat mis en place avec Swiss Fashion Point, showroom de vente dédié uniquement aux marques suisses, plus de vingt stylistes de tout le pays présentent leurs créations. Prêtà-porter, accessoires et bijoux viennent témoigner de la vivacité du terreau local en matière de création. Autre highlight de cet événement : une sélection des projets lauréats du Prix Design Suisse, présentée en exclusivité en Romandie, mettant en exergue le processus de développement d’un objet de sa première esquisse à sa finalisation. Par ailleurs, l’un des défis majeurs des Design Days étant la valorisation de la créativité suisse, une section spéciale est consacrée aux fabricants helvétiques, qui font escale aux Design Days pour la première fois. L’accent est mis sur le savoir-faire technique et sur l’excellence du Swiss made qui allie tradition et innovation. La section jeune design propose elle aussi son lot de projets novateurs, de même que les expositions « Espaces du design » et « Espaces Editeurs ». Autour du site central gravitent plusieurs lieux actifs qui étoffent le parcours des Design Days. Ateliers, galeries et showrooms ouvrent leurs portes au public avec un programme spécial. L’Ecal, partenaire de la manifestation, organise, dans ses locaux, des expositions et deux conférences de Barber & Osgerby et India Mahdavi. En explorant de nouveaux territoires, les Design Days développent cette année un programme plus ambitieux que jamais. Bien des surprises attendent les visiteurs !
Expérimentations de réalité virtuelle par Fragment.in La chaise de Hans La Galerie Coray, éditée par Seledue, présentée au Swiss design corner Mobilab sera présente à l’Espace Editeurs.
Tout le programme sur designdays.ch Site central : Anciens ateliers industriels Mayer & Soutter Rue de Lausanne 64, Renens Du 29 septembre au 2 octobre 2016 #designdays16
septembre-Octobre 91
Déco
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Un mur de plantes vertes, quelques valises anciennes et une lampe sur trépied, pour un décor nomade teinté d’exotisme
Déco
Chambres, des idées stylées Pour faire de sa chambre un espace hautement confortable, il suffit de puiser dans l’assortiment des fabricants. Pour en faire un lieu personnel et unique, voici quelques pistes tout aussi simples à explorer. Evelyne Malod-Dognin et Françoise Faure
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Une série de cadres de même style sur un fond de mur uni de couleur sombre procure un effet galerie à la pièce
3
L’esprit lanterne allège l’ambiance
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Un lit sculptural peut s’installer en îlot au centre de la chambre
Un fauteuil confère une atmosphère accueillante et cosy
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Formes rassurantes et détails soignés, lit Madame, lemamobili.com Un capiton au look british. Lit et banquette Tudor, i4Mariani, i4mariani.com de cuisson et éclairage d’ambiance indirect. wesco.ch Lampadaire en laiton et verre, Nacelle, Roche Bobois, roche-bobois.com Un fauteuil épuré dessiné par Naoto Fukasawa. Ten & Ci, Driade, driade.it Une tête enveloppante et king size. Husk, B&B Italia, bebitalia.com
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REPORTAGE
Une oasis urbaine
À Milan, la réhabilitation sophistiquée d’un appartement baigné de lumière
Texte Français : Florence Merlin Conception : Francesca Davoli Photos : Monica Spezia/Living Inside
174 ESPACES CONTEMPORAINS
REPORTAGE
Le petit salon familial vu depuis le grand salon. Parquet d’origine lasuré de gris. Au premier plan, un luminaire des années 1950 déniché à Parme. Au fond, œuvre d’art signée Davide Lovatti – Living Inside fine art.
Équipement
KERAMIC LAUFEN, INO. Avec ses bords tout en finesse, la baignoire ovale de la collection Ino est aussi épurée que le lavabo en SaphirKeramik. Elle est fabriquée en fonte minérale Sentec. laufen.ch
190 ESPACES CONTEMPORAINS
Équipement
Ambiance, zen pour détente sereine Lieu de relaxation par excellence, cocon propice au lâcher prise, la salle de bains s’aménage comme une oasis de bien-être où le stress et les tracas du quotidien restent à la porte. Revêtement aux teintes apaisantes, nuances boisées ou minérales, courbes harmonieuses, rangements fonctionnels et équipements d’hydrothérapie sont autant d’éléments qui participent à en faire un véritable havre de paix. Les cabines de douche et les baignoires se dotent désormais d’une multitude d’options tels que jets à puissance variable, cascades et accessoires pour applications d’eau localisées, afin de nous offrir les effets bienfaisants d’un spa à domicile. Estelle Daval
KREOO, KORA. Cette élégante baignoire ellipsoïdale en marbre évoque les anciennes cloches tibétaines et son nom fait référence à un instrument de musique traditionnel africain. kreoo.com
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