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thônes & val sulens version originelle
fa b ie n n e b a c h e l a rd
p h otos I
j u l ie n d o rol
Alpes d’ici Haute-savoie
Ancré entre lac d’Annecy et chaîne des Aravis, le val Sulens distille un charme singulier. De Thônes au Bouchet-Mont-Charvin, nous avons sillonné ce coin de Haute-Savoie resté discret. En poussant les portes des chalets, nous avons fait quelques belles rencontres...
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Alpes d’ici val sulens
Serraval était le seul village du val Sulens jusqu’à la fin du XIXe siècle. En 1877, il a été scindé en deux bourgades : Serraval et Le BouchetMont-Charvin (page précédente). La place centrale de thônes et l’église saint-Maurice, qui date du XVIIe siècle et dont le clocher à bulbe et le retable, remarquables, sont des témoins de l’Art baroque savoyard (ci-dessous et page de droite).
Serraval était le seul village du val Sulens jusqu’à la fin du XIXe siècle. En 1877, il a été scindé en deux bourgades : Serraval et Le Bouchet-Mont-Charvin.
A
insi va la vie dans les Alpes… Les lignes de crêtes suivent invariablement leur cours et parfois, au détour d’un chemin, la montagne dévoile sa nature. Après les rues commerçantes de Thônes, à la croisée des altitudes, nous avons pris la route nationale en direction de Faverges. Puis continué tout droit entre deux rideaux de montagnes. À droite, la Tournette : façade gris blanc dentelée, comme tranchée à vif. À gauche : la montagne de Sulens et son dôme de verdure piqueté d’alpages. Sévérité de la pierre et velours végétal mêlés. Et puis, ces petits panneaux qui se succèdent de part et d’autre, pointant vers les hameaux « d’en haut ». Partir crapahuter par monts et par vaux. Voir des paysages secrets lovés au creux des sentiers. Parler de tout et de rien avec ceux qui vivent là. Nous allions découvrir les chemins de traverse du val Sulens.
Thônes, Aimé et son karma Point de départ, donc, Thônes. L’un de ces bourgs de montagne typiques. Ses terrasses de bistrots, ses boutiques de fringues, son centre nautique,
sa mairie couverte de géraniums, son marché du samedi matin. C’est ici que l’on « descend » faire ses courses, rendez-vous chez le coiffeur par-ci, visite chez le kiné par-là. Petite ville commerçante bercée d’une douceur de vivre toute provinciale. Peint en toutes lettres fleuries sur un pan de mur à l’entrée de la ville : « Thônes, porte des Aravis, capitale du reblochon et du chevrotin. » Alors… les Aravis ? Bien sûr. Mais Thônes marque aussi l’entrée d’une deuxième vallée, la sœur jumelle discrète des Aravis, celle dont le destin s’est joué autrement, c’est-à-dire sans pistes de ski : le val Sulens. Premier rendez-vous : Aimé Jacquet. Aimé Jacquet et Thônes… Voilà une histoire d’amour qui dure depuis plus de cinquante ans. Ce n’est un secret pour personne : l’ex-entraîneur star de l’équipe de France, passé à la postérité depuis la Coupe du monde 1998, a depuis longtemps fait de la cité hautsavoyarde son port d’attache. « Au fond, j’étais fait pour vivre ici ! » s’exclame-t-il sans fard. Après avoir connu Thônes à l’âge de 21 ans grâce à un copain de service militaire, le fils du boucher de Sail-sousCouzan, dans les monts du Forez, n’aura de cesse d’y revenir. Ancien fraiseur des aciéries CreusotLoire, il fit partie de la dernière génération des « footballeurs travailleurs » et, forcément, son parcours impressionne : ex-milieu de terrain de l’AS Saint-Étienne, ancien entraîneur de l’Olympique lyonnais et des Girondins de Bordeaux, puis la consécration à la tête de l’équipe de France entre 1994 et 1998. À Thônes, il y eut d’abord des vacances d’été et d’hiver – très sportives, toujours –, puis la construction d’un chalet en 1981, avant l’installation définitive. Une fois la « folie de la Coupe du monde et les remerciements qui dépassaient l’entendement » passés. Un pied ici, l’autre non loin, à Annecy. Aujourd’hui, Aimé Jacquet continue d’aimer la vie à Thônes et sa fidélité demeure intacte. Ce qui, venant d’un homme de sa trempe, n’étonne guère. Celui qui a désormais choisi la discrétion – « Je me suis mis dans la position du sage », plaisante-t-il – n’a d’ailleurs pas hésité une seconde avant de nous parler de sa ville de cœur. « J’aime par-dessus tout la tranquillité que l’on trouve ici, la discrétion des gens et puis toute cette richesse cachée », constate-t-il simplement. Il se décrit d’ailleurs lui-même volontiers comme un « montagnard » et l’on sourit quand il dresse ce portrait si vrai du Haut-Savoyard avec « son côté bourru mais au fond très accueillant ». L’homme semble également infiniment sincère quand il parle
Thônes, capitale du reblochon, porte des Aravis... et du val Sulens !
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Alpes d’ici val Sulens
« J’aime par-dessus tout la tranquillité que l’on trouve ici, la discrétion des gens, et puis toute cette richesse cachée. » Aimé Jacquet de ses vieux amis du coin, notamment Émile FabreBonvin dit Milou, le « meilleur ami », propriétaire d’un bar sous les arcades et décédé en 2009. L’un des souvenirs les plus forts d’Aimé Jacquet : le grand rassemblement de plus de 5 000 personnes organisé par Milou sur la place centrale de Thônes, juste après la Coupe du monde.
Franck Guiziou / hemis.fr
L’humour à la montagne Second rendez-vous dans la cité thônaine : Florent Labre. Cheville ouvrière de l’association de réinsertion sociale Label Vie d’ange – qui propose des ateliers de réalisation de courts-métrages –, il est aussi coorganisateur depuis 2005 d’un événement gentiment déjanté : le Festival du film à la con. Un titre qui fleure bon l’humour fêlé à la sauce grolandaise… « Un truc de potes sans aucune ambition, juste pour rigoler et faire la fête », nous explique le plus sérieusement du monde Florent Labre. « D’ailleurs, on ne sait toujours pas ce que c’est qu’un film à la con ! » La feuille de route est pourtant claire : les films présélectionnés doivent être amateurs, scénarisés et durer 6 minutes au maximum. Résultat : tous les deux ans, la salle
des fêtes de Thônes s’éclate en mode folie douce, rassemblant un public pour le moins hétéroclite : « jeunes, vieux et familles compris », note Florent Labre. On y assiste à des projections de films, bien sûr, mais aussi à des performances, défilés, spectacles, concerts. Le tout se déroulant sous les yeux d’un jury « encourageant vivement la corruption » ! Prochaine édition du festival « qui remonte le moral par en haut » : les 12 et 13 septembre 2014.
Au-dessus de la ville, l’alpage À Thônes, le cimetière de Morette est un lieu dont la charge émotionnelle reste forte. Difficile de parler de la ville sans évoquer l’épisode douloureux qui s’y déroula en mars 1944. Alors que des maquisards tentaient de sortir du plateau des Glières encerclé par les forces allemandes, la Gestapo fit procéder, au lieu-dit Morette, à l’exécution de plusieurs dizaines de résistants. Des morts qui s’ajoutèrent à ceux provoqués après les violents accrochages qui s’étaient déroulés non loin, ainsi que sur le plateau des Glières, à Nâves-Parmelan ou encore à Annecy. Un cimetière militaire national a été inauguré en 1945 puis un musée de la Résistance.
le vieux pont, dit romain, de thônes enjambe l’une des deux rivières traversant la ville, le Nom. Il fut construit en 1734 par les tailleurs de pierre de Samoëns. aimé jacquet, Le sélectionneur qui a emmené les Bleus au triomphe lors de la Coupe du monde de 1998, apprécie le charme discret du coin (ci-dessus, à gauche). ici, on a aussi le sens de l’humour ! Florent Labre est le coorganisateur du Festival du film à la con. (ci-dessus, à droite). 21
Alpes d’ici val sulens
Quelque chose de profondément rassurant émane de ces paysages, intimes et bucoliques, rustiques et vrais. C’est donc à quelques pas du cimetière de Morette que nous avons rendez-vous pour rejoindre l’alpage du Lindion. Une longue piste grimpant à travers une forêt dense, un fort dénivelé – et un solide engin 4x4 ! – plus tard, nous arrivons à 1 125 mètres d’altitude, le long du GR96. Nous y rencontrons Manuela et Stéphane Ouvrier-Bonnaz, le jeune couple qui tient depuis deux saisons le refuge du Lindion. Posé au beau milieu d’une trouée verte, le chalet. À quelques pas, un pan de montagne qui tombe, abrupt, sur le décor. Stéphane nous apprendra un peu plus tard que le chalet d’origine fut brûlé par les Allemands, comme beaucoup d’autres dans le coin car ils étaient des abris potentiels pour les maquisards. Trois adorables têtes blondes, les enfants de la famille, nous accueillent tandis que Titane, sympathique mulet, quémande une attention. Quelques tables, des randonneurs qui font une pose avant de repartir plus haut vers la Dent du Cruet, à environ deux heures de marche… 22
Stéphane est petit-fils d’alpagiste savoyard et, aussi loin qu’il s’en souvienne, il a toujours voulu monter en alpages. Toute la famille le suit. « Une vie entièrement choisie », précise Manuela qui rajoute : « De toute façon, si les enfants n’avaient pas accroché après le premier été, on n’aurait pas continué. » À les voir vaquer à leurs occupations autour du chalet, nul doute que Hugo, Chloé et Thibault, yeux malicieux et joues rosies par le bon air, semblent totalement dans leur élément. Stéphane : « Petit, j’allais garder les génisses avec mon grand-père et à chaque rentrée, je déprimais. » Un vrai passionné qui nous montre avec fierté sa collection de cloches de vache. Chloé, 9 ans, semble tout aussi enthousiaste, elle qui s’occupe comme une petite maman de ses deux veaux, Heidi et Hysope… reçus en cadeaux à Noël. « Papa a craqué ! » glisse en rigolant Manuela. Il y a aussi les 70 génisses gardées en pension sur l’alpage – géré par une association foncière pastorale –, mais encore
l’accueil des randonneurs, à qui l’on propose le gîte et le couvert. « L’an prochain, c’est sûr, on sera au refuge », avance Manuela. Pour patienter, l’hiver sera passé par là, Stéphane remplaçant sur des exploitations agricoles, Manuela, aide à domicile, les enfants, écoliers sages. La petite famille rentrée dans la vallée... avant le retour tant espéré au Lindion.
Un « chèvre » au pays du reblochon Avant de poursuivre vers Serraval, on bifurque vers le village des Clefs puis le col de Plan-Bois, sur les contreforts de la montagne de Sulens. Beaucoup moins connu que le col des Aravis ou celui de la Croix-Fry, mais tout aussi recommandable… ne serait-ce que pour un captivant face-à-face avec la Tournette, assorti d’une vue « en coulisses » sur Manigod et la chaîne des Aravis. Superbe chapelet de crêtes semi-couchées en combes verdoyantes et paisibles. Non loin, Serraval et Le Bouchet-Mont-
Charvin, les deux bourgades du val Sulens – jusqu’en 1877, Serraval constituait une seule commune –, ont gardé un charme tranquille, un peu suranné. Quelque chose de profondément rassurant émane de ces paysages alternant hameaux condensés, chalets proprets et gros bâtiments de ferme. Le Tyrol ? L’Oberland bernois ? Les Dolomites ? Non, une Haute-Savoie intime et bucolique, rustique et vraie. Certes, l’été, si l’on ne pousse pas un peu plus haut, on ne voit guère les vedettes locales, les vaches abondance qui, quatre mois par an, s’exilent en altitude. Robe acajou et lunettes sur fond blanc, peau lustrée, cornes affûtées, yeux de biche et silhouettes mezzo, ces vaches un rien craquantes sont pour l’heure à la fête. Au programme, festin d’herbe et de fleurettes, lait crémeux et bien sûr reblochon, monument de l’économie locale. Si le sacro-saint reblochon occupe une place prépondérante, il ne faudrait pas oublier son alter ego version chèvre, relativement peu connu
l’actuel refuge du lindion accueille les randonneurs dans son gîte d’alpage. La famille ouvrierbonnaz y remonte chaque été. Stéphane, le père, a l’alpage dans le sang, depuis qu’il passait ses étés, enfant, à garder les génisses de son grand-père. Une passion qu’il partage désormais avec sa femme Manuela et leurs trois enfants.
Alpes d’ici val sulens
Le destin du val Sulens, discret jumeau des Aravis, se joue autrement, sans pistes de ski. hors de la Haute-Savoie et issu d’une production uniquement fermière, frappée du sceau AOC depuis 2002. Un chevrotin un brin atypique aussi, face aux habituels fromages de chèvre dits lactiques. Croûte rosée couverte d’une délicate mousse blanche, pâte onctueuse et petit goût de crème sur la langue. Ainsi, dans les fermes locales, dont chèvres et vaches partageaient les étables, on fabriquait chevrotin et reblochon selon les mêmes recettes. Les « cousins » seraient donc nés quelque part dans les Aravis, au XIVe siècle. Suzanne et Claude Thiaffey font partie de la petite vingtaine de producteurs continuant à fabriquer quasi religieusement du chevrotin. « Vous comprenez, les vaches sont bien plus faciles à mener que les chèvres », avance Claude. En effet, à voir ces « chipies » – comme Suzanne les appelle affectueusement – cavaler à qui mieux mieux, on comprend les contraintes du métier. À la suite d’une allergie rare, l’ex-acheteur en fromages n’avait d’autre solution que de se reconvertir dans les années 1990. « J’adore les chèvres depuis tout petit », nous a-t-il confié. Après avoir emmontagné de longues années 24
durant au Reposoir et « vu le loup », ils sont désormais sur l’alpage de Tincove, entre Serraval et Le BouchetMont-Charvin. Ils sont, à ce jour, les seuls producteurs de chevrotin à s’être convertis au bio. Pour l’heure, la traite du soir approche.
sur un tapis d’edelweiss… Sur l’alpage du Praz-du-Feu, nous avons visité la ferme Véronique, suspendue sous le nez de la Tournette. Là, Laurence Lannic et les membres de sa famille, d’origine alsacienne, se sont lancés depuis peu dans une production atypique : des plantes destinées à la fabrication de liqueurs de montagne estampillées haut de gamme. Culture dans les règles de l’art en accord avec les principes de la biodynamie, méthodes ancestrales remises au goût du jour, champs labourés à la charrue et parterres d’hysope, de violette de montagne, de millepertuis, de crapaudine, de génépi, d’absinthe, d’edelweiss… Flacons délicatement teintés et drapeau savoyard flottant fièrement sur le toit d’un chalet. Notre voyage dans le val Sulens s’achève.
À la ferme véronique, on cultive des plantes (hysope, ci-dessus à gauche et edelweiss ci-dessus à droite) en biodynamie, pour la fabrication de liqueurs de montagne de qualité. l’Alpage du Praz-du-feu, et son tapis fleuri, à Serraval, sous la surveillance de la Tournette (2 351 m).
Val sulens
Capitale du reblochon, Thônes se situe au croisement des Aravis et du val Sulens, et des rivières du Nom et du Fier. Située à 650 m d’altitude, elle se trouve à 10 km des stations de La Clusaz et du Grand-Bornand, et des villages du val Sulens, Serraval et Le Bouchet-Mont-Charvin. Grâce à cette situation privilégiée, Thônes devient dès le Moyen Âge un centre administratif et économique. Longtemps tourné vers l’activité agricole, il voit le tourisme se développer peu à peu au début XXe siècle : une ligne de tramway reliant Annecy est créée en 1898 – et démantelée en 1930. En 2011, Thônes comptait près de 6 000 habitants, un chiffre en hausse constante. Son plus beau fleuron, l’entreprise Mobalpa, fondée en 1948 par Eugène Fournier-Bidoz, emploie environ 1 100 salariés, dont 900 à Thônes.
Dent du Cruet 1 833 m
Saint-Jorioz
5 km
Où Dormir Le refuge du Lindion
Situé sur le GR96, ce gîte est accessible après 1h30 de marche plutôt soutenue. Dortoir de 30 places. L’accueil de Manuela et Stéphane y est très chaleureux et on se régale des petits plats mitonnés par la maîtresse de maison. Ouvert tous les jours en juillet-août ; en mai, juin et septembre, le mardi soir et le week-end (sur réservation). La Balme-de-Thuy. Tél. 06 19 56 36 04 ou 04 50 02 95 62. www.refugedulindion.com
Hôtel L’Hermitage
coup cœur
Des pommiers, des pommes et du biscantin
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l n’y a pas si longtemps, le cidre constituait la boisson de base pour les familles de paysans haut-savoyards. Dans la vallée de Thônes, les pommiers ont ainsi longtemps fait partie du paysage. Dans les années 1950, on trouvait des greffons de pommiers de la région, d’excellente qualité, jusque chez les herboristes des quais de Seine. Mais comme partout ailleurs, les vergers furent délaissés. En 1998, une poignée de propriétaires ont créé l’Association des vergers de la vallée de Thônes et ont ainsi remis au goût du jour le biscantin – le cidre, en patois d’autrefois. Aujourd’hui, ces propriétaires mettent en commun leurs fruits pour produire biscantin, bien sûr, jus de pommes, vinaigre, compote et porcha – quartiers de fruits confits dans une réduction de jus de pommes et poires. Un espace est consacré aux vergers avec exposition photo, vidéos, animation pédagogique et vente de produits. Chef-lieu. 74230 Serraval.
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Les Clefs
Col de Plan-Bois Talloires 1 299 m
Lac d’Annecy
La Tournette 2 351 m
On accède à ce chalet d’alpage datant de 1755 après 1h30 de marche facile avec un splendide panorama sur les Aravis. Vincent accueille les randonneurs, perpétuant une tradition familiale qui dure depuis 1911. Farcement, diots, crozets, clafoutis maison sont servis aux hôtes… Avant ou après une éventuelle ascension de la Tournette. Belchamp, aux Clefs. Tél. 06 08 84 86 90.
La ferme des Vônezins
Un chalet du XVIIIe transformé en maison d’hôtes cosy sur les flancs du plateau de
A R
A Col des Aravis, 1 486 m La Giettaz
Manigod
Megève
Flumet
Montagne de Sulens Saint-Nicolas1 838 m
Serraval Le BouchetMont-Charvin
Faverges
la-Chapelle
Mont Charvin 2 409 m
Ugine
Beauregard. Bonne cuisine rustico-authentique au coin du feu… ou sur une terrasse, réchauffé par des plaids. Rte de Glapigny, au Planet. Tél. 06 14 19 72 90 ou 04 50 68 18 29. www. lafermedesvonezins.com
Où manger Chalet d’En Ô, Les Clefs
Une auberge de montagne pleine de charme installée dans une vieille ferme typique. Béatrice et Olivier Bouquet mettent les petits plats dans les grands pour leurs hôtes. Olivier, en cuisine, « fait bouger
Valeur sûre au cœur de Thônes, cet hôtel-restaurant familial propose chambres et appartements. 8, av. du Vieux-Pont, à Thônes. Tél. 04 50 02 00 31. www.hoteldelhermitage.com
Le refuge de Rosairy
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Refuge du Lindion
9 CIMETIÈRE m La Clusaz 90 DE MORETTE D le No Col de la Croix-Fry Fie 1 467 m Thônes
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La Balme-de-Thuy
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les saveurs » à partir de produits locaux et de saison. Le Cropt, route de Serraval, aux Clefs. Tél. 04 50 02 09 00. www.lechaletdeno.com
Le Commerce
Récemment remis au goût du jour, cet hôtel-restaurant joue la partition d’une cuisine gastronomique et inventive. Jolie terrasse fleurie en été. 5, rue des Clefs, à Thônes. Tél. 04 50 02 13 66.
Auberge de Plan Bois
Vaut le détour : vue splendide sur la Tournette, excellents produits locaux. Col de Plan-Bois, aux Clefs. Tél. ou 06 22 12 67 96.
l’A
Fiche d’identité
ANNECY
Le GrandBornand
H A U T E - S AVO I E
le
Office de tourisme de Thônes - Val Sulens 4, place Avet. Tél. 04 50 02 00 26. www.thones-valsulens.com
NâvesParmelan
C H AÎ NE
Contacts
Prazsur-Arly
Notre-Damerly de-Bellecombe
S AVO I E
emplettes GAEC Chèvrefeuille
Les fermes locales ne sont pas très nombreuses à proposer du chevrotin. Chez Suzanne et Claude Thiaffey, on en trouve un excellent, bio de surcroît. Ceux-ci adhèrent au réseau Itinéraire des fromages. Alpage de Tincove, à Serraval. Tél. 04 50 27 52 09.
La Ferme Véronique
Une douzaine d’eaux-de-vie et liqueurs de montagne sont élaborées sur l’alpage du Praz-du-Feu. À savoir : accueil d’hôtes selon le principe du WWOOFing, qui propose de découvrir le quotidien d’un établissement bio en participant aux travaux, en échange du gîte et du couvert. Alpage Le Praz-du-Feu, à Serraval. www.respectdelanature.fr
GAEC Vent des Cimes
Au pied du mont Charvin. Reblochon et fromages de chèvre fabriqués sur place. Possibilité de dormir dans le gîte ou de s’y restaurer. Alpage L’Aulp de Marlens, au Bouchet-Mont-Charvin. Tél. 04 50 64 19 35 ou 06 24 38 63 83. http:// leventdescimes.free.fr
Librairie des Aravis
Une librairie qui vaut le détour pour sa sélection foisonnante. Joli rayon jeunesse, rencontres littéraires. 11, place Avet, à Thônes Tél. 04 50 02 17 90. www.librairiedesaravis.com