Rimon mag specimen

Photo by Ella UZAN

GE A I AR M l cia é p S

Les Nouveaux Designers en Israël 2013-2014

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sommaire 90 Mode

8 à la rencontre d'une artiste Hagit Whitman / Fishndag 14 La Fashion touch d’Israël, entre l’Orient et l’Occident 34 Les Chaussures 40 Un mariage à notre image, les tendances robes à l’international 50 Les bijoux 56 Julie Vino 66 Ophir Lev 72 Eva Zingoni 78 Shimon Dahan 82 Galia Lahav 90 La 2ème édition de la Fashion Week à Tel Aviv

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Photos

28 Rencontre avec Ella Uzan (profession : photographe)

Tendances

16 Des idées rencontres, les nouveaux codes 52 Le cortège de la mariée 58 Korin Avraham, dénicheuse de bons plans 80 Les mariées de Lihi Hod

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sommaire Traditions

10 La coutume du Henné dans le Judaïsme 32 Le mikvé ou l’initiation à une plongée dans les profondeurs de l’âme 42 La Kétouba et le droit français 84 L'Astrologie et le Judaïsme 86 Hahnassat Kala, aide au mariage

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Les mariées de LIHI HOD

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Beauté

18 Ethel, notre coup de cœur MAKE UP Yerushalmite 26 FEMME COIFFURE, retour aux sources pour l’enfant du pays 36 Les huiles essentielles d’« Esther Bio » 55 Au cœur du marché aux puces de Jaffa se trouve le salon de beauté Salon JAFFA 64 Shirly bijoux 68 Suni coiffure (Collie coiffure) 88 Elisheva maquilleuse

Du côté des hommes

46 Israël se hisse en mode masculine 54 Le kit du marié

Le temps des noces

22 Dita, un label signé Sivan, l’artiste aux doigts de fée 24 Orchestre Caliente 39 Des lieux et ambiances différents pour votre choix de salles 45 La déco de votre événement à la carte Hilit Gordon 47 Assaf Torrez / event planner 60 Rencontre avec un traiteur pas comme les autres, Ran Shmueli 76 Rencontre avec Naama Reichers Wedding planer en Israël

édito I

sraël, ses créations, sa liberté d’esprit, ses start-up, sa jeunesse mais aussi son passé, l’histoire de sa construction, sa spécificité juive, la terre, ses paysages : nous, le Peuple juif !

Venus du monde entier, chacun avec sa culture, c’est ce doux mélange qui fait d’Israël et des Israéliens un mix unique, polyglottes et pluriculturels.

Puis aussi malheureusement, la guerre comme une épée de Damoclès donne une âme particulière à l’art développé ici : voilà ce que vous trouverez dans notre édition.

Plus qu’une revue d’organisation d’événements, de mode, ou un annuaire de bonnes adresses, ce magazine vous emmènera au fil des pages à la rencontre de nombreux talents. Ces nouveaux créateurs qui gagnent tant à être connus.

Vous découvrirez un autre visage d’Israël.

Au fur et à mesure de nos investigations, nous avons décidé que les artistes locaux figureront en majorité dans cette édition, afin que vous aussi profitiez de toutes ces niches artistiques. Amoureuse d’Israël c’est sûr, je vous laisse juge et si vous décidez de vous marier ici, de faire une bat/bar mitzva ou simplement d’y prendre des vacances, allez les voir et je sais que vous comprendrez alors ce que nous avons ressenti. Ce sera plus qu’un attachement naturel, mais bien une union sacrée qui vous touchera au plus profond de vousmême.

Au-delà des clichés, la terre d’Israël va vous happer ! Bonne lecture, mais attention… danger !

RIMON

Daria

Rimon est édité par

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La reproduction même partielle de tous les

George 5 Gallery

Maquette Hanna Sultan

articles et illustrations publiés dans Rimon

Mamilla Jérusalem

(hannasultan@gmail.com)

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leurs publications.

est interdite. La reproduction des modèles de couturiers est interdite, même si ces modèles ont été publiés dans des pages de publicité. Les

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modemariage FISH’N’DAG,

À LA RENCONTRE D’UNE ARTISTE Hagit WHITMAN par Daria soussan

Alors que nous sommes à la recherche de designers Israéliens pour dénicher LA robe de mariée, nos investigations nous mènent chez Hagit WHITMAN à Tel-Aviv. Fondatrice de la marque FishNDag, elle a connu une forte croissance depuis son mariage avec Omer (designer lui aussi, qui travaille à ses côtés).

D

iplômée de l’école Shenkar (école d’Art et de Design de Ramat-Gan) avec mention, elle y enseigne depuis 2001. Après l’obtention de son diplôme, elle part se former auprès du couturier Yoshiki Hishinuma à Tokyo (Japon) pendant environ sept ans. Puis elle décide de revenir en Israël.

Elle crée sa propre marque tout en enseignant à Shenkar.

Nous l’avons interviewée pour vous. Elle nous a chaleureusement reçus dans son studio de création pour nous raconter l’histoire de FishNDag. Son show-room est un ancien appartement des années 1940, où presque tout est conservé en l’état, même les numéros au dessus des pièces qui servaient de chambre.

C’est ici qu’elle trouve son inspiration, le studio ressemble à un appartement sortie d’un film d’époque et il plante d’ores et déjà le décor 8 RIMON 2013 - 2014

qui surchargent la robe. Les tissus sont aériens, légers, et sobres. Tout réside dans le travail de façon et dans la qualité des tissus.

Ce sont des robes romantiques qui mettent en valeur les parties du corps qui vous avantagent le plus, pour ne laisser deviner que le reste.

Son expérience japonaise l’a également conduite vers le succès en créant BFISHNDAG, boutique sur Dizengof à Tel-Aviv «Wabi Sabi» qui a fonctionné jusqu’en 2009.

En confiant à Hagit le soin de vous épauler et de vous guider dans la création de votre robe, elle sera devenir à la fois une confidente et amie, pour prendre au mieux la mesure de vos attentes. Vous confiez ainsi la lourde tâche de réussir THE robe de mariée à une femme d’expérience qui a du savoirfaire, et il est bon de le faire savoir !

du monde qui est le sien. Hagit est pleine d’humilité et très abordable bien qu’elle a une renommée mondiale. Elle ne met aucune barrière entre nous, nous accueille avec une tasse de café en porcelaine.

Tout est étudié dans le moindre détail jusqu’à Prix sur demande en fonction du modèle l’assiette pour nous servir les fruits, assortie à la (environ 2000 ₪) tasse, le tout avec un poisson peint pour rappeler Vous pouvez d’ores et déjà vous faire une idée la marque ! Si on en est là, quelle précision doit plus précise en vous rendant sur son site : préfigurer à ses créations ! www.fishndag.com Cette proximité n’existe qu’en Israël et nous ne pouvons nous empêcher de penser que l’expression « ze hamakom chelanou » prend ici tout son sens.

FishNdag est fondée en 2001 et, pour la petite histoire, le nom née d’une plaisanterie entre elle et son associé de l’époque : Kurtz.

C’est à la suite de sa séparation avec Les créations de ce dernier qu’elle se lance dans la FishnDag sont création de robes de mariée. En flatteuses, sa devise effet, dans un premier temps le « Less is more » résume casual est le pivot de sa marque. parfaitement l’esprit C’est dans un second temps qu’elle développe sa propre collection de de ses collections dont robes de mariée et de soirée. le résultat est confort Hagit est avant tout une artiste, et mode. passionnée par son métier et par le désir de satisfaire chacune de ses Show room clientes comme si elle était unique. C’est elle qui la 17 Masarik sq. / Tel-Aviv guide dans le choix de la robe ou pour la création Sur rdv uniquement d’une robe personnalisée, selon ses besoins et Tél : 972-35222777 ou 03-6209564 désirs personnels, pour arriver à créer un look fishndag@gmail.com complet, secondée de ses designers. www.fishndag.com Elle s’inspire du meilleur et de qui se faisait du temps de nos grand-mères, dans un look vintage, mais toujours très attentive au choix des matières.

Ici pas de crinoline, de corsets ou autres éléments 2013 - 2014 RIMON 9 2013 - 2014 RIMON 9

traditions

par Daria soussan

La coutume

é enn H du dans le judaïsme

En règle générale pratiquée par les juifs venus d’Afrique du Nord, la cérémonie du Henné fait partie de l’ensemble du déroulement d’un mariage traditionnel juif. Trois jours avant le mariage religieux, une fête est donnée en l’honneur des mariés, dans une ambiance orientale, au cours de laquelle les belles-mères respectives remettent plusieurs corbeilles de cadeaux à la mariée. Le henné est placé dans le creux de la main des mariés, de la famille et des convives. C’est une plante abondante, symbole de bénédiction : on espère ainsi transmettre la même bénédiction.

Mais quelle est son origine ? Sa signification ?

C’est ce que nous allons tenter de comprendre.

À

l’origine venu des pays musulmans où on lui attribue une action contre le mauvais œil, son adoption par les juifs maghrébins se rapporte à la beauté mais fait également référence aux textes du judaïsme. À la beauté d’abord : le henné joue un rôle de maquillage. Ses couleurs flamboyantes rendent la future mariée belle aux yeux de son fiancé.

Au texte ensuite : le terme « Hena » vient de « Hen » qui en hébreu signifie trouver grâce. C’est ainsi que l’on peut considérer que lors de la cérémonie, la fiancée souhaite trouver grâce aux yeux de son fiancé.

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Dans le judaïsme la signification est plus profonde et se rapporte aux obligations de la femme dans son foyer et trouve sa source dans la Michna 6 de la «Massekhet Chabbat (Chap. 2 ») que nous lisons tous les vendredis soirs laquelle nous enseigne que :

‫על שלש עברות נשים מתות בשעת לדתן על שאינן‬ .‫זהירות בנידה ובחלה ובהדלקת הנר‬ « Pour l’une de ces trois transgressions les femmes peuvent mourir en couches : si elles ne font pas attention à l’impureté périodique (NIDA), au prélèvement d’un morceau de pâte de pain (HALA) et à l’allumage des bougies de Chabbat (HADLAKATE HANER) ».

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La Hala : On prélèvera un morceau de henné de la grosse pâte décorée parfois de dragées, et on l’appliquera dans la paume de la main droite de la mariée…

La boule de henné que l’on place dans la main de la fiancée ressemble à la petite quantité de pâte à pain que la femme doit prélever et brûler.

La Nida : On recouvrera le henné, et un louis d’or préalablement posé dessus, d’un ruban rouge…

La couleur rouge renvoie à la couleur du sang, cela se rapporte donc aux lois de la pureté familiale.

Hadlakat Nerot : Un louis d’or sera posé par-dessus le henné.

Celui-ci renvoie à la couleur or du feu et par analogie se rapporte à la mitsva d’allumer les bougies du Chabbat.

Cette dernière obligation est également symbolisée par les deux personnes qui, lors de la cérémonie, entrent chacune avec une bougie dans la main.

MaiS quelle est la légitimité de ce Minhag alors que le henné est pratiqué par les communautés musulmanes, et que la Thora impose de ne pas faire comme les autres (Lo taaséh kémaaséem ...) ?

Selon le Rav David Zenou (cheela.org) : « De manière générale toute coutume, qui a sa tradition et son explication, ne sera pas arrêtée si elle est aussi pratiquée dans d’autres pays.

Dans le cas contraire, les décisionnaires pourront décider d’annuler cette coutume.

Ce qui n’est pas le cas du henné ».

Par conséquent, c’est le cœur léger et rempli de joie que vous pourrez organiser cette fête en l’honneur des mariés. Mazal Tov !

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La Fashion touch d’Israël entre l’Orient et l’Occident

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sraël est le plus occidental des pays orientaux.

Au début du XXème siècle déjà, on pouvait apercevoir la genèse d’un style israélien aussi bien du point de vue des beaux-arts que de la mode.

Créée en 1906, l’Académie Bezalel des BeauxArts et de Design marque le premier pas de l’histoire de l’art, et est devenue la principale académie des beaux-arts et de design dans ces domaines.

La mode quant à elle va au-delà du simple style : c’est un art de vivre, la représentation de l’idéologie de nos pionniers.

Dès le XIXème siècle les habitants des mochavim (1881-1890) s’habillent à la mode parisienne.

Influencés par les représentants du baron de Rothschild qui revenaient de Paris avec de très beaux tissus, des costumes et les derniers journaux de mode parus.

Les pionniers quant à eux revendiquaient leur mépris pour ces codes vestimentaires bourgeois, contraires à leur idéologie.

Lors de la seconde vague d’Alyah (1903-1914), les jeunes femmes ont apporté avec elles de nouveaux concepts de liberté féminine. Alors qu’elles possèdent des robes aux longues manches, des corsages et autres jupons, elles réalisent la nécessité d’adapter ces vêtements au travail des champs et à la maison.

Se voulant les égales des hommes, il leur fallait des vêtements appropriés.

Les attributs vestimentaires féminins firent place à des habits masculins, pantalon, cravate et casquette. Ainsi, elles marchaient main dans la main avec les féministes d’Occident.

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Le port du pantalon chez les femmes ne remonte donc pas, à la Première Guerre Mondiale en Europe comme on le pense, mais aux pionnières juives en Erets-Israël au tout début du XXème siècle.

De ce passé est née la singularité des créateurs israéliens d’aujourd’hui qui comptent parmi les nouveaux designers de demain.

L’école Shenkar située à Ramat-Gan (créée en 1970) est le berceau de formation de nombreux stylistes israéliens qui s’exportent dans le monde entier. à ce titre nous citerons Albert Elbaz, aujourd’hui directeur artistique de la maison Lanvin à Paris, ou encore Avshalom Gur, qui réside à Londres, et qui est propriétaire de la marque Alom Avsh Gur. La liste est très longue et nous ne pourrons malheureusement pas tous les citer.

Pour preuve de l’excellence de la formation Lena Lumelsky, une israélienne diplômée de l’école Shenkar, est la lauréate de la troisième édition du « El Boton Mango Fashion Award » qui se déroulait à Barcelone récemment (information publiée par Israel Valley le 17/11/2010).

Jean-Paul Gaultier, président du jury, confirme son talent : « sept jurés sur les dix présents ont voté pour Lena Lumesky ».

Si Paris, New-York, Londres et Milan sont les villes phares des nouvelles tendances, Tel-Aviv occupe aujourd’hui une place de choix dans ce palmarès.

Chaque année, en hiver comme en été, la ville blanche présente sa Fashion Market avec plus d’une cinquantaine de créateurs israéliens.

Anya Fleet

mode

par Daria soussan

ayant des bureaux dans les villes de Paris, Milan, Londres et New York, accueille aussi des concours de mannequins. Des modèles israéliens arrivent parfois en premières places de ces compétitions.

Selon Rockaway (de l’agence de mannequin « Image »), « En Israël, vous pouvez obtenir le look que vous voulez. Les combinaisons ici, les mélanges entre éthiopiens, russes et autres... sont des mélanges incroyables. Chaque génération est une belle génération. Quand les gens me disent d’ouvrir une agence pour les enfants, tout ce que vous avez à faire est d’aller dans n’importe quel jardin d’enfants et pour une campagne publicitaire vous pourrez trouver votre bonheur (…). Tous mes modèles ont un look totalement différent. » Du mannequin au designer en passant par de prestigieuses écoles, Israël fait des envieux dans le petit monde de la mode.

Bien loin des idées préconçues, désormais, ce sont les européens qui viendront jusque chez nous pour dénicher le dernier article fashion dans une de ces petites boutiques, au détour d’une ruelle de Jérusalem, ou de Tel-Aviv, avec ce goût si particulier de mélanges de cultures, d’histoire, de souffrances et de volonté de construire notre pays. 1

Bar Refaeli

C’est l’un des plus grands événements consacrés à la mode dans tout Israël. Robes, accessoires, chaussures, bijoux, sacs... tous fabriqués en Israël.

L’un des objectifs est de mettre la mode israélienne à l’honneur et de permettre aux jeunes talents d’exposer leurs créations au grand public. Lors de l’édition 2009, le responsable de l’un des stands expliqua qu’il s’agit d’une « véritable plate-forme pour la mode et les créateurs israéliens. En venant ici on espère obtenir une petite réputation pour nos créations ». Par ailleurs, Tel-Aviv organisait également une fashion week en 2011, puis en 2012 et celle de l’automne 2013 est déjà en préparation.

Jérusalem n’est pas en reste, de nombreuses boutiques situées dans le centre ville proposent des créations de designers israéliens qui n’ont rien à envier aux grandes chaines européennes.

Parmi elles on citera les boutiques « Naama Bezalel », « Poenta » « Syllis » et bien d’autres.

Les noms d’Alembika, Be-Ka, Bracha Bar-on, Kedem Naphtali, Lihi Hod ou encore Meir Moyal et Sabina Musayev pour la marque Sabina, Victor (Vivi) Belaiche, sont à retenir car ils sont les nouveaux talents de demain. C’est chez eux qu’il faudra s’habiller pour être au top de la fashion attitude : chic et empreinte de légèreté, voilà ce qui caractérise tous ces talents.

Il suffit de se promener pour voir que la mode est en pleine effervescence dans le pays, tant les tissus, le design du vêtement ou des accessoires sont de qualité.

Souvent fabriqués en petites quantités, cela en fait des produits rares qui ne manquent pas d’intérêt.

Notre pays peut également s’enorgueillir d’avoir plusieurs modèles israéliens sur les pistes des défilés de mode. Ainsi la célèbre et controversée Bar Raphaeli ou encore Mali Levy Keren Zehavi, Orli Bauman, Hava Mond…

Même le patron de la télévision Fashion TV, Michel Adam (Lisowski), avait décidé en 2003 de déplacer ses bureaux de Paris vers Beersheva.

«Michel Adam (…) voit du potentiel ici. Il croit en les gens en Israël (…)», a dit un porte-parole de Fashion TV. Depuis 1997 cette chaine, orientée dans la mode vingt quatre-heures sur vingtquatre, est reçue dans plus de 130 pays. La chaîne,

1 Sources : http://tendances-prestige.com/mode/shenkarou-limagination-portee-a-son-paroxysme-.html col.fr Yves Bréard Joanna Maman pour Guysen IsraelValley Ayala Raz –Ministère des Affaires étrangères 2013 - 2014 RIMON 15

tendances

Des idées rencontres les nouveaux codes Les sites de rencontres se sont multipliés ces dernières années.

Cinq millions de français se rendraient chaque mois sur ces plateformes pour trouver l’amour.

Les clichés d’hier ne correspondent pas à la réalité d’aujourd’hui car la poursuite de l’oiseau rare se fait de façon différente. Mais alors comment sortir d’une telle impasse ? Vivre dans une nouvelle ère qui facilite les rencontres via un site internet, ou sortir de façon plus traditionnelle ?

N

on seulement les sites de rencontres sont devenus chics, mais choisir l’autre sur des critères précis peut se conclure en Happy end. Alors, qui sont ces attrapes cœurs du virtuel ? Des romantiques, des libertins, il y en 16 RIMON

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par MÉLANIE hozÉ

a pour tous les goûts. Tout est mis en place pour que l’homme idéal surgisse de l’ordinateur. Mais confiance et sécurité seraient-elles les vrais maux de la rencontre en ligne ?

Plusieurs étapes sont à suivre tout au long du processus des différents sites vers le grand amour.

L’inscription est la première étape, il faut tout d’abord se décrire (taille, poids, niveau d’étude, religion), mais il reste les questions plus subjectives comme : « Êtes-vous romantique ? Quels sont vos qualités, vos défauts ? ». Pour trouver sa moitié il faut aussi un pseudonyme, le plus souvent votre prénom suivi d’un chiffre. Après avoir rempli toutes ces étapes, le meeting peut enfin démarrer.

Certains sites Internet passent par votre boite mail pour vous envoyer le message du cher et tendre, d’autres encore personnalisent une boîte mail configurée par le site. La sélection reste un détail important dans votre recherche. Il faut donc utiliser le principe d’iInternet pour ensuite faire son ou ses choix pour l’étape du «rencard». L’obtention du rendez-vous faite, la rencontre se fait souvent sur la terrasse d’un café. Plus impersonnel que la maison, et moins long qu’un dîner si le tendre amoureux n’est pas à notre goût….

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beauté

par Daria soussan

Ethel

notre coup de cœur

MAKE-UP Yerushalmite

Ethel est née et vit à Jérusalem.

Formée aux différentes techniques de maquillage (maquillage permanent, maquillage artistique) en Israël, à New York et à Paris, elle est sur le terrain depuis vingt ans.

Polyglotte (français, hébreu, anglais), Ethel est avant tout une femme généreuse.

Rencontre Quelle est votre particularité ?

Je travaille avec des chirurgiens plastiques. Une fois l’opération terminée je participe avec l’équipe médicale à la reconstruction de la patiente dans ses aspects esthétiques.

Dans le cas d’opération mammaire, par exemple, je redessine le mamelon avec les techniques du maquillage permanent.

Quels sont vos conseils pour un make-up du visage réussi ?

La précision et le naturel. Je mets souvent l’accent sur les yeux et le teint, mais il faut s’adapter à sa carnation et à sa morphologie.

Parce que chaque visage porte en lui une histoire

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qu’il faut mettre en lumière.

Quelles techniques utilisez-vous ?

J’utilise des techniques douces et j’attache une importance particulière aux sourcils.

Ils changent un visage : grâce au maquillage permanent je peux combler les trous en reproduisant le dessin minutieusement. Vous gagnerez alors quelques années de jeunesse.

Quelles femmes viennent chez vous ?

Les mariées bien-sûr, et c’est toujours une expérience unique car elles ont un rayonnement spécial ce jour-là.

Mais aussi les artistes, tops modèles (Mali Levy, Sima Bakhar Sarah Marshall), ou des personnalités politiques israéliennes comme Sarah Netanayou,

Quels sont vos produits phares ?

Je travaille beaucoup avec les produits MAC, Estée Lauder, Lancôme… Mais j’aime essayer de nouveaux produits. Chaque maison a sa spécialité, ce ne sont pas les mêmes composants qui sont importants pour le teint, la bouche ou les yeux. Je sélectionne mes produits en fonction de ce critère.

Quels sont vos projets ?

Concevoir et distribuer, en partenariat avec une créatrice de bijoux Linda (Silver Ice), ma « Private Collection ».

Toujours dans mon désir de mise en beauté je souhaite ainsi compléter la parure de la femme.

Ethel Serero, Tél 050-5734494

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Israël  Paris  New York

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le temps des noces par Daria SOUSSAN

DITA

Un label signé Sivan, l’artiste aux doigts de fée

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IVAN est une autodidacte qui crée des cartes d’invitations, de remerciements, des menus et tout ce dont vous avez besoin pour votre évènement.

Dita, qui signifie doigt en Italien, est le nom qu’a choisi Sivan pour sa société. Ses réalisations sont toutes uniques, faites mains, c’est sa signature.

Son travail est de très haute qualité ; elle utilise les meilleurs matériaux qu’elle fait venir du monde entier pour un résultat magique. Lorsque l’on reçoit une invitation de chez Dita on ne la jette pas, on l’expose.

Sivan entame d’abord une formation de décoratrice d’intérieure. Puis ses amis font appel à elle pour créer des faire-part. Le succès grandissant, elle abandonne ses études et se consacre à sa passion : la création de cartes et de tout ce qui se rapporte à l’organisation d’un mariage ou d’autres évènements dans le domaine.

Installée depuis 5 ans, elle travaille pour les plus grands clients ; très perfectionniste, le résultat est parfait.

Pour être dans les temps compte tenu de son souci du détail, elle fait appel à des intervenants extérieurs. Cependant, pour les finitions il n’y a qu’elle qui s’en charge.

Inspiré par tout ce qui l’entoure, son mari est également de la partie. Ensemble, ils voyagent beaucoup et Sivan à une affection toute particulière pour l’Italie.

Très à l’écoute de ses clients, elle souhaite avant tout les rendre heureux et mettre en forme leurs rêves. Pour cela elle s’adapte au thème choisi pour l’évènement. Ainsi, par exemple, pour une batmitsva elle crée des invitations, menus et autres au logo d’une fashion compagnie.

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Hormis des demandes précises on trouve chez DITA de véritables collections, par saison, comme pour le vêtement.

La prochaine collection intitulée « NEO COLLECTION » sera colorée pile dans la tendance version flashdance. Le choix est infini, il suffit soit de piocher dans les modèles de la collection, soit de concevoir avec Sivan votre propre modèle.

DITA propose tout un package de menus biensûr, mais aussi le set de table, la pochette pour ranger les couverts, les serviettes, et tout autre accessoire nécessaire à la mise en place du thème choisi.

Il faut compter environ deux mois entre la signature du contrat et la finalisation de la demande (hors commande spéciale, pour laquelle il faut un mois supplémentaire), une bonne occasion de venir en Israël et de profiter du soleil au moment de la commande d’abord, puis de sa réalisation ensuite.

Sivan reçoit beaucoup de nombreuses demandes de clients étrangers : belges, suisses ou français, venus par le bouche à oreille : « mi Pé le Ozen », comme on dit ici. Elle veut rester proche de ses clients et satisfaire au mieux leurs besoins, c’est la raison pour laquelle elle souhaite que sa société conserve une taille humaine et ainsi pouvoir entretenir une relation privilégiée avec chacun.

Une invitation de chez DITA donne déjà le ton de la fête et quand on quitte son atelier on ne peut pas rester indifférent à son style et son travail de précision.

Tout ce qu’on lui souhaite c’est de continuer à être créative et pointilleuse dans ses œuvres, car c’est bien là que se joue toute la différence !

Dita Design – Tel-Aviv, www.dita.co.il, info@dita.co.il www.facebook.com/ditadesign, Tél. 03 5273000

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le temps des noces

"CALIENTE" La solution à votre casse-tête pour

l’orchestre

par Daria soussan

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e choix de la musique quel casse-tête ! mélodies sont réorchestrées, de quoi surprendre Vous ne savez pas quelle solution adopter ? vos invités !

Ne cherchez plus, l’équipe de Caliente se Tant les musiciens que les chanteurs sont charge de tout. Située à Tel-Aviv, cette société professionnels. Pour preuve, les chanteurs ne sont gère plus de quarante orchestres. Erez, le big boss, autres que les choristes des émissions de « The saxophoniste de formation parle un bon français, Voice » ou « Nouvelle Star » en Israël. atout non négligeable quand on est francophone.

Avec à son actif plus de 10.000 mariages à Dani, son bras droit, a été DJ à la discothèque du travers l’Europe : Kiev, Moscou, Prague, la Grèce « Queen » (Paris), il a mixé à ou encore l’Allemagne (Berlin), Montparnasse (Paris) ainsi que Erez a placé la barre très haut.

Tant les musiciens que dans de nombreux autres lieux Il participe à de nombreux les chanteurs sont dont la liste est trop longue évènements en France, à professionnels. Pour preuve, Cannes, au Cap d’Antibes. Il pour tous les citer ici…

Tout a commencé par un petit les chanteurs ne sont organise des soirées pour des groupe, Il y a de cela dix-sept autres que les choristes des célébrités israéliennes dont le ans. Aujourd’hui, Erez met à professionnel l’oblige émissions de « The Voice » secret votre disposition une équipe malheureusement à nous taire permanente de huit personnes, le nom ! huit disc-jockeys et trente groupes différents de Afin de vous faire une idée plus précise, musiciens. connectez-vous sur Youtube, vous pourrez voir CALIENTE, c’est un concept unique en Israël : plus de 130 vidéos différentes du travail de ces le mix and match. Pile dans la tendance, vous artistes. Pour la petite histoire, si vous en avez composez votre formation au gré de vos goûts envie vous pourrez faire venir sur demande des et de vos envies. Musique Pop, classique, rock ou groupes célèbres. Cool and the Gang (déjà fait !). traditionnelle ; de huit à cinquante artistes, vous Et pourquoi pas Patrick Bruel ? avez le choix. Cerise sur le gâteau : toutes les

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052-8673377

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beauté

«FEMME COIFFURE» Retour aux sources pour l’enfant du pays

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La coiffure, tout un programme.

Alors comment trouver le coiffeur qui saura faire de nous la plus belle pour le grand jour tant attendu ?

Ce n’est ni à Paris, ni à New York, mais à Jérusalem, face à l’hôtel « Mamilla ». Situé entre le centre-ville et le Kotel, le salon « FEMME COIFFURE » est un espace à la fois chic, convivial et professionnel. D’un blanc immaculé, de style design, les propriétaires entendent bien développer leur concept, et se placent sur le terrain du haut de gamme en termes de qualité et de service.

Leur histoire est singulière. Lors de notre rencontre Marcel, le coiffeur, nous décrit son parcours avec beaucoup de gentillesse et d’humilité. Marcel et Gabriel Reboh sont frères, directeurs et fondateurs du concept « Femme Coiffure ». Ces salons sont le fruit d’une histoire familiale. Au départ, une famille marocaine venue en Israël, puis migrant vers le Canada et les états-Unis. « Femme Coiffure » c’est une ascension commencée il y a plus de trente ans avec l’ouverture d’un premier salon à Los Angeles, puis à Toronto, Montréal, Miami et New York. Rapidement devenue une véritable entreprise familiale avec de nombreux salons de luxe. Chacun des frères et sœurs ont pris en charge un salon différent. Formés dans les académies de coiffure de Londres, Paris, Milan et New York, si l’un d’eux apprend quelque chose de nouveau, il le partage avec tous les autres.

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par Daria soussan

Femme Coiffure Hair Boutique and Academics Mamilla, 26 Shlomo Hamelech Ave, Mamilla, Jérusalem, 94182, Tél (02)623-0555

Aujourd’hui, de retour au pays, ils ouvrent le premier salon de la chaine à Jérusalem, parce que Jérusalem c’est la braha comme ils disent. Et bien sûr, ils projettent de s’installer dans tout Israël, Tel-Aviv, Ramat-Aviv… Ils croient au potentiel énorme d’Israël et veulent contribuer à son essor en formant de jeunes israéliens dans leurs salons et leur faire partager leurs techniques. Outre la formation sur le terrain, ils vont ouvrir une école de formation professionnelle de coiffure.

Marcel est le coiffeur styliste des célébrités, du photographe de mode, en passant par les artistes et people de la Jet-Set. Comme Sarah Ferguson, l’ex-belle-fille, beau-frère de la reine d’Angleterre, Paris Hilton (photo), Jennifer Lopez, Tom Cruise, Sophia Loren, Lauren Bacall, Joan Rivers, Candice Bergen, Mary Tyler Moore, Uma Thurman, Claudia Schiffer et Ivana Trump, et bien d’autres encore.

Spécialiste des traitements du cheveu, spécialement pour celles et ceux qui les ont frisés, crépus ou abîmés.

Pour le lissage, Marcel utilise des produits de grandes qualités à base de Kératine (L’ORÉAL), et met au point de nouveaux produits à partir des éléments naturels de la Mer Morte.

Dépositaire du « brezilian blowout », aujourd’hui très à la mode, il est décrit comme le produit miracle. Importé des États-Unis, il raidi les cheveux en 90 minutes et conserve son effet jusqu’à douze semaines. Ce traitement a la réputation d’être moins agressif que le lissage classique.

Avec toute l'équipe, le salon s’occupe de réaliser des chignons de mariée, des extensions ou coiffer les perruques.

Coté couleurs, Orly la coloriste est une femme d’expérience et saura conseiller chacun.

Formée à New York, spécialiste de la mariée, Rouah donnera la touche finale en vous maquillant juste ce qu’il faut pour être la plus jolie pour le jour J. Enfin, ce qui nous a touchés c’est qu’au delà de tout cela, Marcel et Gabriel sont des hommes de cœur qui mettent leurs talents au service des patients cancéreux.

femmecoiffure.com

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photos RENCONTRE avec

Ella Uzan

Profession : PHOTOGRAPHE par Daria soussan

E

lla Uzan, voici un nom à retenir dans le monde de la mode. Nous avons rendez-vous dans un café rue Shenkin à Tel- Aviv. Ella est déjà là, une jeune fille toute simple, souriante et très douce. Née en Israël en 1984, Ella Uzan est photographe professionnelle.

Au cours de sa formation de quatre ans dans le domaine de l’animation à l’école d’Art et de Design « Bezalel » de Jérusalem, elle y développe sa passion.

On retrouve dans ses photos une texture particulière, une fraicheur et une pureté : « Je m’efforce de transmettre à travers mes photos une atmosphère et une émotion... percutantes.

J’atteins cette qualité en travaillant une combinaison de lumière et de couleurs par le biais de techniques de manipulation classiques acquises au fil des ans. ” (Ella Uzan Bio website. ) Chaque série porte sur un thème différent et forme une histoire.

Son principal outil est Instagram, grâce auquel elle exprime sa créativité en toute liberté.

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En moins de deux ans, son travail est reconnu par les plus grands professionnels ; elle a exposé dans différentes galeries à travers le monde, a couvert la Fashion Week 2012 de Tel-Aviv pour le magazine VOGUE Italie, réalisé des couvertures pour ELLE France, photographié des modèles pour des magazines féminins israéliens tels que GO Style ou AT. Pleine de ressources et d’imagination, elle a plusieurs projets en cours : une série photo à New York, la création d’une galerie d’images dans laquelle elle mettra en scène ses rêves quotidiens...

Ella c’est tout cela : une jeune femme dotée d’une âme touchante et fragile à la fois, qui met en scène ses songes et collabore avec la presse internationale. Sa singularité et son charme reflètent ceux des jeunes israéliens d’aujourd’hui. Une identité faite de la réalité de ce pays où tout se fait à cent à l’heure.

Si aujourd’hui elle a un shooting pour le magazine ELLE, demain elle peut être appelée comme réserviste à l’armée. C’est ce qui la rend si attachante.

Finalement, Ella « elle a ce tout petit supplément d’âme que d’autres n’ont pas » !

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FASHION WEEK DE TEL-AVIV

ELLA UZAN Studio à Ramat Aviv

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traditions

par Daria soussan

LE MIKVÉ ou l’initiation à une plongée

dans les profondeurs de l’âme

C

ommandement de la Thora pour les femmes mariées, lieu de purification pour les hommes ou aboutissement du processus de conversion, qu’est précisément le Mikvé ? Décrit comme source de pureté,. Dans sa forme origi-nelle c’est une réserve d’eau naturelle.

L’idée fondamentale de ce bain rituel renvoie à la spiritualité. Aujourd’hui, on trouve des Mikvés partout dans le monde, en Alaska, à Bogota en Colombie... Dans la Génèse déjà, (Berechit ) on aperçoit de multiples références à l’obligation de s’immerger. Ainsi le Midrach raconte qu’après avoir été chassé du jardin d’Éden, Adam s’est assis dans une rivière pour se repentir et retrouver sa perfection originelle.

De nos jours le Mikvé concerne : le processus de conversion, l’immersion de la vaisselle et des récipients neufs, le rite de purification des personnes décédées (tahara) avant qu’elles ne soient mises en terre, la coutume qu’on, certains hommes la veille de Kippour ou de chabbat, enfin la plus connue : la purification des femmes mariées après la période de menstruation, Pour les hommes d’abords : certains ont coutume d’aller au Mikvé, la veille de Yom Kippour, le jour de leur mariage, la veille de Chabbat, et des fêtes.

Certains s’y rendent chaque jour avant la prière du matin (il existe parfois des bassins qui sont réservés aux hommes).

Pour les femmes, l’immersion correspond aux respects des règles de pureté familiale (Taharat HaMichpa’ha). La Taharat Hamichpa’ha est une procédure basée sur le cycle féminin. Dès le début de la période de menstruation et pendant les sept jours qui suivent la fin des règles, jusqu’à ce que la femme s’immerge dans le Mikvé, mari et femme ne peuvent avoir de relations conjugales ou de contacts physiques. Le terme employé pour décrire une femme qui se trouve dans cette situation est Niddah (dont le sens littéral est « être séparée »).

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Une semaine après avoir constaté la fin de ses règles, la femme peut se tremper. L’immersion a lieu à la tombée de la nuit du septième jour et nécessite une toilette préalable. C’est le moment le plus important du processus de Taharat HaMichpa’ha.

Ensuite les époux peuvent à nouveau avoir des relations conju-gales. À maints égards, le Mikvé est la limite qui sépare ce qui est saint de ce qui ne l’est pas. L’immersion entraîne un changement de statut.

Le Mikvé renvoie également à la notion de pureté et d’impureté. Ici, la source de pureté (tahara) est la vie elle-même ; à l’opposé, la mort est considérée comme l’origine de la touma, de «l’impureté». Tous les cas d’impureté rituelle sont liés à l’absence de vie ou à une certaine mesure – parfois même infime – de mort. Ramenées à leur essence, les menstrues féminines traduisent l’échec d’une vie potentielle et par conséquent d’impureté.

Pour la Thora, les rapports intimes offrent l’opportunité de créer une nouvelle vie, et de faire descendre du ciel une nouvelle âme. Dans le judaïsme, une relation forte entre un mari et son épouse constitue la charpente de leur famille.

Conçu comme un mode de vie dans lequel la relation homme-femme est fondée sur la séparation et les retrouvailles. La séparation mensuelle est là pour entretenir un sentiment de nostalgie et de désir qui précède l’émotion des retrouvailles. À ce propos, le Talmud déclare que pour le mari ces ordonnances sont prescrites « afin qu’il chérisse son épouse autant que le jour de son mariage. » En ce qui concerne le Mikvé qui précède le mariage il n’est pas, à strictement parler, lié à l’application des lois de Pureté Familiale.

Source : Extrait de l’introduction de Rivka Slonim à Total Immersion : Anthology of the Mikvah (Jason Aronson, 1996 Rivkah Slonim est codirectrice du Beth 'Habad de l'université de Binghamton. Auteure de plusieurs ouvrages, elle est également conférencière sur le thème de la famille et de la femme juive.

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mode Alma Guirao

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Mle Rose

LES CHAUSSURES par MÉLANIE hozÉ

Ellips

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Mle Rose

e jour de votre mariage, c’est de la tête aux pieds que vous devez étinceler. Si la robe de mariée est la première chose dont on se préoccupe, il est important de trouver la bonne paire de chaussures. Véritable parcours du combattant, Rimon a décidé de vous aider dans la recherche des chaussures qui accompagneront votre robe de mariée. Nous le savons bien, Israël n’est pas le pays de Cendrillon. Mais après de multiples recherches, certains créateurs nous prouvent que rien n’est impossible. Si pour la couleur le choix est limité, en ce qui concerne la forme choisissez le modèle dans lequel vous vous sentez le mieux. Elégantes bien sûr et confortables, voici les critères qui doivent vous guider lors de l’achat de vos chaussures de mariage.

Pour vous aider dans la quête de la chaussure idéale, voici un shopping des dernières tendances.

Mika

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beauté

par Daria soussan

Les huiles essentielles d’« Esther Bio » De fabrication artisanale 100% bio, à base d’extrait de roses et d’huiles essentielles les crèmes « d’Esther Bio », sont du « sur mesure » pour la peau.

Esther tient son savoir-faire de sa grand-mère, et son jardin regorge de plantes merveilleuses.

Dès votre première rencontre avec Esther, elle vous fera un bilan de peau et vous préparera une crème adaptée à votre derme. Nous l’avons interviewée pour vous, et elle nous a livré tous les secrets de cet élixir lors de notre rencontre.

Que sont les huiles essentielles ?

Connues des civilisations anciennes, les huiles essentielles font désormais partie de notre quotidien. Ce sont des extraits naturels de plantes, puissants, distillés par vapeur d’eau. Elles permettent le renforcement des défenses immunitaires, la relaxation, la stimulation, le soulagement de douleurs articulaires et musculaires ou encore l’atténuation de l’effet «peau d’orange».

Quels sont vos conseils pour une bonne utilisation ?

Pour profiter des bienfaits des huiles essentielles il faut respecter strictement les précautions d’usage.

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Utiliser exclusivement des huiles essentielles 100 % pures et naturelles, n’acheter vos huiles que sous leur appellation latine, par exemple pour la lavande : lavandula officinalis.

Une huile essentielle 100 % pure et naturelle ne comporte aucune autre substance que celle issue de la plante. Elle est non modifiée, non diluée, ni rectifiée ou reconstituée. Chaque huile essentielle est issue d’une variété botanique définie, clairement identifiée.

Comment emploie-t-on les huiles essentielles ?

Les huiles essentielles s’utilisent dans des compositions à diffuser dans l’atmosphère, dans les produits de beauté (mélangées à des huiles végétales vierges et/ ou des beurres végétaux), dans les huiles de massage, le bain ou même en cuisine.

En cuisine Elles participent à une hygiène de vie saine, où bien-manger et bien-être vont de pair. Les huiles essentielles étant par nature très concentrées, une seule goutte est nécessaire pour un plat froid de quatre personnes (4 à 6 gouttes pour un plat chaud).

Ajoutées aux huiles classiques, les huiles essentielles donneront du goût aux salades et aux plats.

Dans le bain Les actifs contenus dans les huiles essentielles pénètrent efficacement, car l’eau et la chaleur permettent de dilater les pores de la peau.

Les propriétés des huiles essentielles Elles aident à traiter les petits maux de tous les jours, elles opèrent aussi de manière préventive en stimulant le système immunitaire afin que l’organisme lutte plus efficacement contre les infections bactériennes et virales.

Parmi les propriétés les plus connues, on citera la propriété antiseptique.

Ainsi, l’huile essentielle de lavande, ou de thym en solution aqueuse (5 %) détruisent le streptocoque en 4 minutes, le staphylocoque en 4 à 8 minutes et le bacille de la tuberculose entre 30 et 60 minutes.

A l’heure où les germes microbiens deviennent de plus en plus résistants, les huiles essentielles offrent une véritable alternative aux antibiotiques.

L’huile de lavande possède de nombreuses vertus, elle soulage des coups de soleil, soigne les brûlures au premier et second degré (coup de soleil : diluer 16 gouttes d’huile essentielle dans une cuillère à soupe d’eau distillée).

Aux vertus apaisantes, elle soulage le stress, l’anxiété ou la fatigue, les insomnies et maux de tête en versant quelques gouttes dans le bain.

Très bon cicatrisant, elle diminue la sensation de démangeaison en cas de piqûre d’insecte.

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Guide pratique selon Esther Il est nécessaire de les mélanger au préalable à un solvant comme du lait (2 à 3 cuillères à soupe), de la poudre d’algue (1 à 2 cuillère à soupe), du savon liquide, du shampoing neutre (1 cuillère à soupe) ou de l’huile végétale (1 à 2 cuillères à soupe). Il ne faut pas dépasser la dose de 10 gouttes par bain et ne pas y rester plus de 20 minutes. Sans cela, les huiles concentrées à la surface de l’eau pourraient irriter la peau.

En massage Les massages à base d’huiles essentielles allient les bienfaits des massages eux-mêmes à ceux des huiles essentielles.

Ils procurent, en fonction des huiles essentielles utilisées, détente, tonicité, soulagement, protection immunitaire, plaisir.

Appliquées sur la peau, les huiles essentielles pénètrent les tissus et irriguent le corps par le sang.

En règle générale, il vaut mieux éviter d’appliquer sur la peau des huiles essentielles non diluées. Il est conseillé de les mélanger au préalable avec une huile végétale (jojoba, macadamia, rose musquée, argan, noix de coco, germes de blé, amande douce, olive, noyau d’abricot...).

En cosmétique Elles améliorent la qualité de la peau et lui donnent un aspect plus éclatant.

Comment cela fonctionne-t-il ?

Les huiles essentielles doivent pénétrer l’organisme (frictions/ massages, inhalation, absorption).

C’est grâce à la circulation sanguine qu’elles atteignent les foyers à traiter. En diffusion dans l’atmosphère, les arômes adressent également au cerveau des signaux olfactifs susceptibles de stimuler des « émotions ».

Précautions et dosage des huiles essentielles Par voie interne - chez l’adulte : 1 goutte par 25 kg de poids corporel, de 1 à 3 prises par jour.

- chez l’enfant : ne pas utiliser d’huile essentielle par voie interne avant 36 mois. Pour les enfants de plus de 36 mois, 1 à 3 gouttes par jour maximum et de préférence sur avis d’un médecin/ naturopathe.

Une huile essentielle est efficace pour une dose et une durée déterminée.

Si une huile essentielle n’a pas l’effet désiré au bout de 5 jours, il est préférable d’en changer (en général, plusieurs huiles essentielles peuvent être utilisées pour un même symptôme). Continuer le traitement avec une huile essentielle ayant des propriétés semblables. Les effets diminuent avec le temps et peuvent même s’inverser si on les emploie à forte dose. Un médecin/ naturopathe peut prescrire des traitements plus longs à des doses supérieures en fonction de la gravité de la maladie, de son ancienneté et de l’effet recherché.

Le remède anti-cernes aux pommes de terre d’Esther

• Couper ¼ de pomme de terre crue (5/10 tranches fines).

• Pulvériser de l’eau filtrée sur vos yeux avec le vaporisateur.

• Disposer les tranches de pomme de terre autour des yeux.

• Se reposer ainsi pendant 10/15 minutes.

Il faut vous rendre dans une boutique ORGANIQUE ou chez un pharmacien et vous procurer l’huile essentielle correspondant à vos besoins.

Pour une peau normale à sèche et/ou mature : C’est de l’huile essentielle de rose, de géranium ou d’argan qu’il faut.

Pour la peau mixte ou à tendance acnéique : Huiles de romarin, de menthe, de lavande, de pamplemousse, de calouvil ou de patchouli.

Pour ôter les impuretés il faut utiliser de l’huile essentielle d’yste ladinifère, d’orange amère extrait du bigaradier ou de géranium.

Pour hydrater la peau, se protéger des rides : Huile essentielle d’yste ladinifère – de rose ou de géranium Pour tonifier la peau : Il faut de l’huile essentielle de lavande, de néroli ou encore d’orange amère.

Pour les enfants : Dès 5 ans et sur avis médical, pour lutter contre l’épidémie de poux, vous pouvez utiliser de l’huile essentielle de lavande ou de romarin.

Quelques gouttes le matin derrière les oreilles et sur la nuque.

Cette liste n’est pas exhaustive, comme nous l’a expliquée Esther il existe un grand nombre d’huiles essentielles et chacune d’elle a des propriétés différentes.

Les huiles essentielles sont à proscrire pour les femmes enceintes, les personnes asthmatiques ou souffrant du rhume des foins.

Si vous êtes sujets aux allergies cutanées ou autres, il faut demander l’avis de votre médecin.

Il ne nous reste plus qu’à nous détendre sans culpabiliser.

Esther Cohen, Tél. 09-8829434

Les informations relatives à l’usage sont délivrées à titre informatif et ne sauraient en aucun cas se substituer aux conseils et aux ordonnances délivrés par les médecins qui sont les seuls habilités à délivrer les traitements thérapeutiques qui vous seraient les plus adéquats.

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Autre source : site internet Laboratoire Centiflor

le temps des noces

Des lieux et ambiances différents pour votre choix de salles par MÉLANIE hozÉ

L

e choix d’une salle pour le mariage est souvent compliqué pour les futurs mariés. Les villes d’Israël, si différentes soient-elles, ont pour autant des charmes propres à leurs situations géographiques. Tel-Aviv, Jérusalem ou encore le nord d’Israël offrent une large palette d’ambiances, de paysages, et c’est pour cela que Rimon Magazine a élargie son choix de salles pour vous proposer des lieux qui conviennent à vos envies...

Tel-Aviv,

surnommée « la ville qui ne dort jamais », il est difficile de s’y ennuyer ! Vos convives trouveront toujours une occasion de sortie pour flâner sur la tayelet, faire du shopping au Kikar Hamedina ou encore au marché aux puces de Yafo. La ville regorge de restaurants accueillants et de bars captivants.

Jérusalem,

c’est une ville très différente de Tel-Aviv et c’est le paradoxe qui caractérise Israël. Tous les extrêmes s’y côtoient avec une normalité déconcertante. Les hôtels et salles de réceptions ressemblent à leur métropole : sobres et majestueux. Un événement à Jérusalem porte toujours un cachet cérémonial et une charge émotionnelle inoubliable.

Le Nord,

autant le sud d’Israël est sec et désertique, le Nord est verdoyant, irrigué par le Kineret et le Jourdain. L’air y est frais, vivifiant et la nature y a gardé ses droits. On retrouve ici l’ambiance unique du Moshav qui se prête aujourd’hui au tourisme et à la réalisation d’évènements mémorables et uniques.

Une ambiance plus familiale et intimiste avec vos convives.

Barkai Citadelle

Ahouza

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mode

par MÉLANIE hozÉ

les plus importants pour la fiancée. En effet chaque année les tendances se multiplient et le choix de la robe devient de plus en plus difficile, pour cause : trop de modèles mais souvent récurrents chez les créateurs français…

Pour cela nous avons tenté l’expérience pour vous : visiter les créateurs depuis Israël afin de voir ce que font ces nouveaux designers.

Nous pouvons nous dire que oui la France est le pays de la mode mais qu'en est-il en Israël, le pays du mariage !

On veut dire OUI dans un lieu qui nous Ils n’hésitent pas à changer les codes, les ressemble, qui nous émeut mais qu'en est-il de la robes se font moins classiques et se glissent robe de mariée ? Et si on achetait sa robe chez un avec grâce sous votre peau ajourée. Elles créateur israélien ? sont discrètement rétro ou hippies chics afin de vous faire éblouir au moment de votre arce que c’est plus pratique et plus jour J. Ils ont donc eu raison de leurs choix ! De original, nous avons repéré pour vous plus en plus, les fiancées françaises choisissent les plus belles robes de mariées chez les d’acheter leurs robes en Israël. Et pour cause : créateurs « made in Israël ». les matières, l’accueil, mais aussi l’originalité Les designers israéliens ont la côte. Après la et les tarifs attractifs font qu’aujourd’hui nous première fashion week à Tel-Aviv en Novembre nous dirigeons vers eux.

Le travail est fait main 2012, ces artistes nous ont prouvé qu’ils n’ont et les conseils vont bon train, car ici la pression rien à envier à la France. Passage en revue de ne surgit jamais.

C’est donc avec la formule “rien looks et sélection de bonnes adresses, souvent ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme” inattendues, avant de s’engager. que ces créateurs nous offrent une recherche Eh OUI ! On s’enlève un stress, le transport incessante sur la robe de mariée.

On ne se de la robe ne se fait pas tout seul. Panique à lasse pas de s’extasier au vu de ces multiples l’aéroport, disputes avec les proches ou mieux l’hôtesse de l’air….. Le but est tout de même expérimentations, ou comment d’une question de se marier. La solution est peut-être du coté incongrue naît une tenue juste, impeccable, au de ces personnes émouvantes et tendances comble du "chicissime" !

Les vêtements s’expriment, on y retrouve qui évitent à la mariée de multiples angoisses. le détournement de tout, sans pour autant Ici tout n’est que “luxe, calme et volupté” : ces négliger les règles d’un mariage religieux. Si la créateurs ont une âme, une histoire et leurs cliente demande des retouches pour convenir travaux sont les représentations de ce couple aux rabbins ou à sa plus grande religiosité, magique. Des matières voluptueuses et le coté les designers y conviennent parfaitement mystique de tout une histoire, c’est-ce que l’on sans exagération mais avec la pratique du retrouve dans ces créations hors du commun. comment transformer une robe à bretelles en Nous avons voyagé au centre de ce monde pour robe à manches longues.

Tous les merveilleux le peu inattendu. codes, qui depuis des décennies existent et se Ce sont des personnes talentueuses, parfois maintiennent, s’appliquent ici sans la moindre pas toujours connues du grand public français, confusion. C’est dans le respect le plus fidèle que mais leurs carnets de commande débordent.

L’achat de la robe de mariée est l’un des points vous pouvez franchir le pas vers la houpa…

Un mariage à notre image

les tendances robes à l’international

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Lihi Hod

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traditions KETOUBA

La et le

Droit Français par Daria soussan

D

’origine biblique, la Ketouba est un texte juridique écrit en araméen, validant le mariage religieux. Lue en principe après les kiddouchin (fiançailles), et remise à la mariée lors de la cérémonie religieuse.

Avant la cérémonie, le futur mari signe le document en présence de son père, du père de la mariée, de deux témoins et du rabbin, la jeune fille quant à elle ne signe pas.

Le contrat de mariage (ketouba) se fonde sur le versement d’une somme d’argent (mohar ou « prix de la fiancée ») par celui qui épouse une femme.

L’essentiel du contrat repose sur le qinyan (litt. « acquisition de biens »)...

Il prévoit principalement les devoirs du mari envers sa femme : l’honorer, la nourrir, la vêtir, subvenir à tous ses besoins, et fixe le montant (la somme minimale est de deux cents zouzim, mais peut être supérieure) qu’il doit lui verser en cas de décès ou de divorce.

Dans la pratique, les clauses financières sont souvent d’ordres symboliques et ce sont les tribunaux civils qui déterminent, lors d’un décès, les procédures d’héritage et fixent lors d’un divorce le montant de la pension alimentaire, la division des biens et la garde des enfants.

Pour autant, le couple a la possibilité de rajouter des clauses personnelles au contrat en signant un document authentique devant un avocat ou un tribunal rabbinique et qui sera joint à la ketouba standard. Pour ce faire le mariage doit être officiel et enregistré par la « rabbanout ».

Pour les tribunaux rabbiniques la ketouba 42 RIMON

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constitue également un élément de preuve de la judaïté des époux. En Israël, la ketouba a une valeur juridique qui servira de base en cas de conflit.

Mais quelle est sa portée au regard de la loi civile française ? Pour un couple français qui se marie en Israël, la législation leur permet de demander auprès du consulat un document émanant du ministère de l’Intérieur qui prouve qu’ils sont mariés selon la loi israélienne.

Dans ce cas, la ketouba est reconnue par les autorités françaises qui enregistreront automatiquement le mariage, et le couple reçoit un livret de famille français.

Pour ce qui concerne une union religieuse sur le territoire national en l’absence de mariage civil, à ce jour, le droit français est très clair : seule l’union civile est officielle.

L’Hexagone est l’un des dix pays européens à ne reconnaître de valeur qu’au mariage civil. Il est une étape obligatoire pour quiconque souhaite se marier religieusement.

Depuis 1792, la loi ne reconnaît plus l’état civil d’un mariage religieux.

Aujourd’hui, les sanctions ne sont plus les mêmes, mais un ministre du culte qui procède « de manière habituelle » à un mariage religieux non précédé d’un

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mariage civil s’expose à six mois d’emprisonnement y renvoie ou donnait aux époux le choix entre le et une amende de 7 500 €, selon l’article 433-21 mariage civil et le mariage religieux. du Code pénal.

Ce qui s’applique ici au cas de français mariés en La jurisprudence (interprétation des lois par les Israël et en possession du document émis par le juges) va dans le même sens : dans un jugement ministère de l’Intérieur. prononcé par le tribunal de police de Dunkerque La justice française va jusqu’à admettre que la (1972), les juges soulignent que la loi en la matière preuve d’un tel mariage civil contracté à l’étranger « n’a pas seulement pour puisse être produite par objet d’assurer la laïcisation une autorité religieuse. « La du mariage et de soumettre Cour de cassation a même le sacrement au contrat », admis que le certificat de La seule exception à cette mais « qu’elle sauvegarde coutumes soit délivré par séparation entre mariages en outre les droits de la une autorité religieuse du femme et ceux des enfants culte concerné exerçant civil et religieux est la et préserve également l’état ministère en France », reconnaissance par la loi de son des citoyens ». c’est-à-dire par un rabbin mariages religieux célébrés à français.

La ketouba n’a alors ici aucun effet en cas de décès Par conséquent, le mariage l’étranger. ou de litige entre les époux religieux possède une force pour les juges civils, car la indéniable tant sur le plan question de la gestion des spirituel que juridique. biens du ménage est définie par le droit civil des régimes matrimoniaux (règles qui s’appliquent aux époux liés par le mariage pendant leur vie commune et au moment de la dissolution de leur union, à la gestion des biens et des obligations pécuniaires des époux envers les tiers et leurs obligations familiales).

Cette mesure ne tient évidemment pas compte de la justice privée des tribunaux rabbiniques.

Aujourd’hui il faut aussi tenir compte du droit européen. Cette disposition est-elle compatible avec la Convention Européenne des droits de l’homme ?

Pour certains juristes (Silvio Ferrari -Italie) cette règle « apparaît discutable à la lumière de l’article 9 de la Convention européenne des Droits de l’Homme, car la célébration d’un mariage religieux sans aucun effet civil fait partie du droit de manifester sa religion et ne peut donc faire l’objet de restriction dans son application ».

La seule exception à cette séparation entre mariages civil et religieux est la reconnaissance par la loi de mariages religieux célébrés à l’étranger, lorsque la loi du lieu de célébration du mariage Sources : Cheela.com, Femininmasculin.culture.fr, Lacroix.fr, Dictionnaire du droit des religions (Sous la direction de Francis Messner, CNRS Éditions)

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le temps des noces La déco de votre

par DARIA SOUSSAN

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évÈnement à la carte

nvie d’une ambiance cosy, champêtre ou élégante, Hilit Gordon sera pour vous une alliée de choix.

Israélienne de 34 ans, issue d’une formation dans le domaine du design industriel et de dessins de costumes pour le théâtre, elle conçoit depuis huit ans des évènements (mariages, bar/bat mitsva, anniversaires, dîners d’affaires…).

Fraîche, débordante d’idées et de techniques, les vases, bougeoirs ou autres objets sont ornés de dentelles et cousus un à un, de nœud en satin ou de toile de jute. Les centres de tables, quant à eux, seront par exemple composés de légumes présentés comme un mini jardin à la française.

Passionnée et perfectionniste elle sait transformer les lieux en décor féerique. Des sculptures florales monumentales aux luminaires, son credo est «le soucis du détail », original et unique, Hilit applique cette règle d’or : elle ne reproduit jamais deux fois le même évènement. Une atmosphère particulière chic et théâtrale émane de son travail. Bien sûr, les fleurs sont toutes naturelles, les tissus choisis, bref uniquement de l’authentique.

Son style épuré, vintage, ou plus fun, est hors norme.

Hilit voyage beaucoup et s’inspire du meilleur de ce qu’elle découvre lors de ses périples. Elle travaille à des scenarii de vie pour créer une harmonie thématique autour des éléments, qui composent le design. Sa spécificité est d’allier ses connaissances en décor et costumes de scène au design intérieur.

Passionnée et Après une première rencontre au perfectionniste, elle sait cours de laquelle Hilit est à l’écoute de vos envies, elle vous conseille. Un transformer les lieux en tantinet psychologue elle met un point décor féerique d’honneur à respecter vos choix et à vous accompagner de son savoir-faire.

Ensuite, elle vous présente le projet final. C’est ensemble que vous décidez de l’agencement de la salle, des créations sur les vases, pots, corbeilles de fruits ou sculptures florales, et main dans la main avec le créateur de votre robe, le traiteur et l’orchestre. Ce travail d’équipe rend le tout cohérent et magique.

HILIT GORDON

Hilit Gordon - Event Design Tél : 054-6404020 Web : www.hilitgordon.co.il

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du côté des hommes

par MÉLANIE hozÉ

Israël se hisse en mode

MASCULINE

C’est officiel : les mariages sont la grande tendance de l’année. Mais faire la fête ne sous-entend pas faire fi des codes en vigueur. Les collections affichent une silhouette au charme fou, c’est sous des airs classiques que les étoffes traditionnelles cachent une vraie modernité. De belles matières et des pièces iconiques qui donnent une mode homme tout à fait unique. De la sensualité dans les matières, de la souplesse dans l’allure, de la subtilité dans les nuances, nous avons là une élégance désinvolte et tranquille.

L’allure c’est donc ce côté relax et chic. Notre sélection pour être au top :

Huebscher

Liat Zarmon Pernac

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R E N N A L P T N EV VE

le temps des noces par Daria soussan

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rez ssaf Tor Nom : A té : Israélien ali Nation n : Créateur io s e f Pro s ent m e n è v d’é ion : t a m r Fo n e Desig École d ecture hit et d’Arc r à u d’Intérie e n Barcelo

Assaf TORREZ

Mariage à Migdal David

CRÉATEUR D’ÉVÈNEMENTS faits de luxe, de calme et de volupté

désert Mariage dans le

Globe-trotter, Assaf s’est lancé depuis plus de dix ans dans l’évènementiel. Mélange de professionnalisme, d’imagination et de sensibilité, il ne met aucune limite dans la réalisation des réceptions familiales ou professionnelles (1000 ou 50 personnes) dont il est chargé. De Massada à la Mer Morte, en passant par les grottes. Il concrétise les projets en travaillant avec des prestataires triés sur le volet et il se concentre sur le jeu des couleurs et des lumières pour un rendu magique.

Se marier en Israël implique souvent un séjour pour la famille et les amis. Le personnel de son bureau prend aussi en charge la réservation des hôtels, d’un car et/ou d’un guide si vous le souhaitez. Pour faciliter la communication, vous pourrez échanger en français avec l’une de ses collaboratrices.

Parallèlement, Assaf investit son talent au service de la décoration d’intérieur. Il chine, agence les éléments pour l’aménagement d’appartements-témoins dans le cadre de projets d’architectes.

Retrouvez-le sur son site : assaftorrez.com Assaf Torrez, Tél +972 77 71 72 121• Port.: +972 54 640 45 34 2013 - 2014 RIMON 47 E-mail : assaf@assaftorrez.com

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accessoires

par MÉLANIE hozÉ

Meital Elkayam Tiffany & Co

Les BIJOUX Scheffer Diamonds

Un diamant ? Une pierre de couleur ? D’une grande maison, ou d’un artisan joaillier indépendant ? Depuis que la bague de famille n’est plus de rigueur, les futurs fiancés se trouvent bien démunis dans leur quête de l’anneau idéal. Focus sur les tendances de l’année.

Net-a-Fine Jewelry

Hydra

Michal Negrin 50 RIMON

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tendances par MÉLANIE hozÉ

Le

cortège de la mariée Parce qu’il n’y a pas que la mariée qui stresse pour sa tenue de noces, Rimon vous livre quatre conseils pour bien choisir son look.

Petite sélection «à quatre épingles» pour parader derrière les mariés.

Conseil n°1 : Ne pas tenter de faire de l’ombre à la mariée

Cela ne fait que quelques semaines que vous pensez à votre robe, la mariée y pense depuis un an. Si l’envie vous prend de vous habiller en clair, évitez alors les couleurs pastel qui sont à proscrire pour certaines mariées. La longue traîne, le blanc et la dentelle sont donc à faire disparaître de vos envies.

Il ne s’agit pas de vous interdire quelques codes vestimentaires, mais de faire preuve d’un minimum de réserve.

Conseil n°2 : Tout miser sur les accessoires

Les accessoires, comme à l’habitude, peuvent vous sauver. Nous n’avons pas toujours envie de dépenser tout notre argent dans une tenue que l’on ne va pas remettre de si tôt. Embellissez votre coiffure avec un bijou de tête, transformez votre robe classique avec une broche oversize, bref misez sur les détails qui changent.

Conseil n°3 : Ne pas se forcer à mettre une robe

On va juste rassurer les filles angoissées à l’idée de devoir mettre une robe. Il est tout à fait acceptable de porter un pantalon lors un mariage. On n’ira pas jusqu’à choisir un jean brut, mais un pantalon à pinces ou même une coupe dans une matière un peu précieuse peuvent tout à fait convenir.

Conseil n°4 : Se renseigner sur les mariés

Invités d’honneur ou non, n’hésitez pas à poser des questions avant le jour J sur l’atmosphère par exemple, mariage traditionnel ou plutôt hippie ? Il faut donc bien vous renseigner pour savoir si l’on attend de vous le respect strict des règles ou si l’ambiance sera plutôt décontractée.

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du côté des hommes

par MÉLANIE hozÉ

Le KIT du MARIÉ Parce qu’il n’y a pas que les femmes qui ont le droit à une trousse de survie, l’homme aussi peut-être tenté par notre sélection pour un futur mariage bien préparé ! Il peut aussi commettre des fashion faux pas, mais pour éviter le naufrage vestimentaire nous avons choisis quelques accessoires à ne pas négliger !

La cravate est-elle menacée ?

Non, pas du tout, ce n’est pas à cause de quelques nœuds papillons ou parce que les cols de chemises lui volent la vedette que celle-ci doit pourtant disparaître. Plutôt fine et sans imprimée, la cravate se la joue discrète pour un esprit minimaliste mais redoutablement efficace.

La ceinture Toute en couleur pour cet été mais plutôt noire sur un costume, elle se veut indispensable ! N’hésitez pas à jouer la carte du minimalisme avec un accessoire qui peut se faire très vite has been !

Les chaussettes Eh oui, chez Rimon Magazine nous ne négligeons rien. Qui n’a jamais vu un homme avec des chaussettes trop... désaccordées… ! Le chaussetier vous aide donc à trouver la bonne nuance de couleur pour ne pas faire de faux pas...

Le bouton de manchette Le bouton de manchette revient à la mode, jouezla de façon décalée afin de rajeunir cet accessoire très en vogue !

Les lunettes Parfois flambeur mais tellement chic…

L’after-shave 54 RIMON

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Tout simplement parce que lui aussi peut avoir une peau sensible et une bonne odeur….

beauté Au cœur du marché aux puces de Jaffa se trouve le salon de beauté

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salon jaffa

alon Jaffa n’est pas ce que vous attendriez d’un salon de beauté typique.

Salon Jaffa propose un menu rafraîchissant de soins cosmétiques, accompagné de soins alternatifs, d’ateliers et d’espaces urbains. L’espace, conçu avec soin, comprend une exposition temporaire tout en maintenant unendroitconfortableetprofessionnel.

Ne soyez pas surpris si vous ressentez être à New York pendant un moment.

Kfir Lev et Inbal Blech sont les responsables de ce projet. Inbal est esthéticienne, elle possède une connaissance approfondie dans de nombreux domaines comme celui de la médecine chinoise esthétique. Ses soins sont la combinaison entre des produits cosmétiques conventionnels d’acupuncture, de ventouses et de massages.

Après avoir acquis une clientèle fidèle, Inbal et Kfir ont créé «Salon Jaffa». Kfir, après des années à des postes de direction dans des sociétés telles que Castro et Fox, a pris le temps de réaliser le salon de beauté selon sa vision et norme, bien différentes des concepts ordinaires.

L’espace, conçu par l’architecte Yaël BenYehuda et l’architecte d’intérieur Nuphar Topper,

par MÉLANIE hozÉ

est réparti sur deux étages : le rez-de-chaussée, ouvert et accueillant, avec de hauts plafonds qui entretiennent un dialogue avec la rue animée, et l’étage en galerie avec les salles de soins intimes et calmes.

Le concept de l’endroit a été de créer un lieu unique, «un salon de beauté qui ne ressemble pas à un salon de beauté», qui dispose d’un nouveau design et de solutions créatives. Les chaises de pédicure standard ont été remplacées par un canapé confortable tout en couleur.

Les concepteurs ont choisi d’utiliser des combinaisons de matières premières et de couleurs qui en font un espace unique en harmonie avec le marché aux puces qui les entoure.

Vous pourrez faire un massage relaxant avec un ami, puis assister à une réunion sur la nutrition, ou participer à l’atelier massage pour bébé et continuer votre visite par des soins d’acupuncture esthétique.

La visite au salon est toujours plus qu’un simple soin, c’est une expérience agréable. Un moment de qualité avec vous-mêmes. L’appréciation d’une expo d’art en même temps que la pédicure.

Le Salon Jaffa est un concentré de toutes vos envies, quelque chose de différent !

Soins du visage | Pédicure & Manucure | Massages Salon Jaffa | 2 rue Rabbi Nahman/ Jaffa | Tél. 03.6053804 | Kfir : 054.7171738 2013 - 2014 RIMON 55

mode par MÉLANIE hozÉ

Julie Vino C’est dans une rue chic de Tel-Aviv, que Julie Vino nous propose de découvrir ses créations modernes, tendres et poétiques.

Créatrice d’exception. C’est après avoir étudié à la très réputée école Shinkar que Julie Vino se spécialise dans la création de robes de mariées.

Créatrice universelle, Julie peut faire tout ce dont elle a envie avec le moulage d’une robe.

Toutes ses créations sont faites sur place et toujours en sa présence. Julie nous précise qu’elle ne crée pas plus de 40 robes par mois car la qualité reste pour elle l’objectif numéro 1.

Les matières sont nobles et proviennent de France ou d‘Italie. Classique, fluidité et pureté, sont ses mots d‘ordres. Elle reste traditionnelle à la culture israélienne, et vous avez aussi la possibilité chez elle d’y acheter des robes de soirées pour changer complètement de tenue au cours du mariage. C’est ainsi que Julie habille la femme pour le jour-J en toutes circonstances, dans un style chic et romantique. à noter que les robes de Julie Vino peuvent être louées ou achetées.

Julie Vino – Tél. 03 5185958 julievino.com

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tendances ree pedig

kululush • SPANISH MOOD • CHANEL • Haute couture by Giambattista Valli

Incontournable

Korin Avraham , dénicheuse de bons plans et tendances

par daria soussan

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orin Avraham est une jeune femme Plus qu’une jeune femme en mal de notoriété à fraîche, généreuse et déterminée. l’ego surdimensionné, Korin est l’ambassadrice Avocate reconnue elle mène une vie des jeunes créateurs israéliens. Son blog est calme, quand soudainement son compagnon la une vitrine pour les stylistes, elle fera connaître quitte. Désemparée elle remet tout en question. des signatures comme Gallabia (https://www.

Encouragée par une amie, elle ouvre en une nuit facebook.com/pages/Gallabia), Alon livne (http:// un compte Gmail, crée son blog YA SALAM (http:// www.alonlivne.com) et bien d’autres. Elle poursuit www.yasalam.com) et envoie son premier post en un double objectif : faire évoluer les mentalités 2011. européennes en invitant des personnalités Ya Salam sera sans conteste, pour influentes issues de l’univers vous, d’un grand secours lors de vos artistique pour leur faire découvrir recherches tous azimuts pour la Bons plans, news et des designers locaux et le life style préparation de votre mariage. Bon idées fashion, c’est israélien. Et également de participer plan, news et idées fashion, c’est ce ce que vous pourrez au changement des mentalités que vous pourrez y trouver. israéliennes, en s’adaptant aux y trouver Depuis deux ans, Korin a su habitudes européennes pour le s’imposer dans le monde de la mode. style de vêtements des accessoires, Comme toute bloggeuse qui se respecte, elle le développement de l’e-commerce ou des ventes est partout, parcourt le monde pour assister aux privées. différentes fashions weeks, tout en continuant Bien qu’elle coopère depuis peu avec la marque d’exercer sa profession d’avocate à mi-temps. Née Doc Martens, venue la trouver grâce à ses dans une fratrie de quatre filles, elle a toujours été publications, ses motivations sont loin du débat une « fashion victim », addict de la marque Moshino actuel sur la légitimité des bloggeuses, de leur rôle depuis son enfance, car c’est le premier article pour le marketing et la communication. YA SALAM mode de marque qu’elle reçoit de sa maman, alors se différencie dans son approche et ses finalités : qu’elle n’est qu’une petite fille. Aujourd’hui elle vivre sa passion de la mode et faire partager au se retrouve encore dans les codes véhiculés par reste du monde une autre vision d’Israël. Et comme cette maison : humour et originalité. Hyperactive, une bonne idée ne vient jamais seule, Korin a créé elle intervient en mai 2013 lors de la conférence une nouvelle page Facebook à l’occasion de son de la mode à Tel-Aviv, anime régulièrement une mariage prévu à la rentrée : kululush (Facebook émission de radio (IDC collège Herzlia) et organise Kululush - The wedding bible), une petite mines des évènements. d’infos « street style » dédié au mariage, que la rédaction vous conseille.

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kululush • SPANISH MOOD • CHANEL • Haute couture by Giambattista Valli

étier : Fiche m mode et use Blogge y life st le n : Avocate io Format té : ali Nation e nn e li é a Isr Turque Mère : akien Père : Ir

kululush • SPANISH MOOD • CHANEL • Haute couture by Giambattista Valli

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le temps des noces par MÉLANIE hozÉ

Rencontre avec un traiteur pas comme les autres RAN SHMUELI

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an shmueli est le traiteur à ne pas rater !

Fantastique, appétissant il donne une âme à chacun de ses plats, et cela depuis 23

ans.

C’est avec les saisons que ce traiteur luxueux s’adapte et se renouvelle. Pour son équipe la nourriture est une passion. Leurs légumes et viandes proviennent de leur propre ferme située dans le nord de Tel-Aviv.

C’est après une visite guidée des cuisines que deux des collaboratrices m’expliquent leur début, pas si facile, pour ensuite me montrer un livre dédié aux photos des recettes du chef. Ce sont eux-mêmes qui font pousser leurs graines : chaque détail est étudié, travaillé, afin que le spectacle tant au goût qu’à la vue soit parfait. Chez eux, les menus ne sont

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jamais préparés à l’avance car l’équipe s’adapte aux invités. Le personnel au nombre de huit s’attache à la préparation des mets et à la décoration. La femme du chef en personne nous montre tous les plats en céramique, les planches en bois, bref tout ce qui fera de votre réception un rêve visuel et gustatif.

Ran Shmueli a l’habitude de se déplacer dans le monde entier, c’est avec de grands chefs français qu'il a appris le métier de cuisinier pour réinterpréter la cuisine israélienne. Aux murs, les photos de plats éveillent mes papilles pendant que j'écoute ces professionnels si passionnés. Les photos en questions sont tirées du livre d’Erez Harodi, photographe. 

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C’est un magnifique documentaire sur les magique, le concept nous a séduits.

Pour les plus patriotiques, Ran Shmueli s’adapte différents plats que le chef Ran shmueli concocte aussi à vos coutumes : le pain, la charcuterie, les pour nous.

C’est en partegeant le plaisir de travailler avec les cornichons…. Il fait aussi de la cuisine française, et quand je dis cuisine française, français qu'il a appris à interpréter j'entends vraie cuisine française ! les choix des clients et, comme nous l’explique son épouse, Dans un décor vintage et Même si les produits sont chaque culture est différente. pointu à l’image de leurs difficiles, voire impossibles à Ce traiteur cosmopolite fait à mets, ils vous prépareront trouver en Israël, le chef s’occupe la demande du casher et non et vous accueilleront pour de faire importer tous les bons produits made in France. Il ajuste casher. Il sait donc se plier aux un simple repas ou une quotidiennement ses menus contraintes alimentaires car avec réception. afin de coller au plus près aux deux sociétés différentes Ran traditions culinaires de chaque Shmueli respecte aussi le choix pays. Si par un tour de magie des convives. Passons au buffet : celui-ci dépend aussi des cultures : plus long chez leur cuisine s’adapte, elle porte tout de même leur les français, il s’écourtera chez les américains, propre marque de fabrique. C’est avec un joli pas ou les anglais. Ce sont les petites choses que de danse que l'équipe twiste les recettes afin de seul un grand professionnel peut connaître et trouver une interprétation pour une originalité appréhender. Les plats sont parfois présentés sur parfaite. C’est suivant le mouvement vert : rien des tables centrales mais rien ne se répète deux d’organique et tout de naturel, qu’ils ouvrent aussi fois. Chaque décoration est unique et tout est fait leur propre restaurant à Tel-Aviv. Dans un décor vintage et pointu, ils vous accueilleront pour un maison chez ce traiteur à l’ancienne.

Sa particularité est que le chef prépare tous les simple repas ou une réception. Le restaurant plats devants les invités. Eh OUI ! Vous pouvez possède un jardin, une terrasse et pour les plus donc assister à un spectacle culinaire. On voit et on VIP une pièce de 20 personnes que vous pourrez reconnaît ce que l’on mange. À la fois rassurant et privatiser. C’est donc dans le soin des détails et des couleurs, et dans l’adoration du travail bien fait que l’équipe de Ran Shmueli vous servira les mets dans de beaux plats.

Le + : Ran Shmueli participera prochainement à l’émission Master Chef en Israël pour mettre ses talents de chef en compétitions face à d’autres candidats…. Cela en vaut le détour…

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Ran Shmueli www.ranshmueli.co.il / Tél. 03-6747552

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beauté par MÉLANIE hozÉ

x u o j i b Shirly,

C’est au centre du shouk de Tel-Aviv que le concept se présente, une boutique très spéciale Shirly est la créatrice à ne pas qui accueille deux créatrices Shirly et Juliette : rater. Rencontre avec une jeune le couple forme Rubystar. Juliette s’occupe d’une ligne de vêtements femme, Shirly des accessoires israélienne pleine de talent. et des bijoux. La marque de bijoux existe depuis 13 ans, et c’est depuis deux ans que Shirly a eu rêve pour les yeux. C’est dans une ambiance l’idée d’ouvrir le concept store en plein milieu des à la fois rock et vintage que toute acheteuse friperies et des boutiques de meubles. Endroit potentielle peut trouver son propre style. Après pittoresque pour les fans de la fouille car nous y une interview privée avec la créatrice qui nous trouvons des merveilles. C’est de façon atypique explique qu’elle produit deux collections par que cette créatrice de talent a voulu monter an et ne produit que 15 pièces par collection, sa marque en développant quelque chose de signe d’une grande image de marque. Les bijoux très différent. Depuis plus de douze ans Shirly sont donc des œuvres transforme et invente le milieu de la bijouterie. originales et chaque pièce Après quelque cours techniques pour apprendre est unique. Son équipe le métier, cette autodidacte nous explique ce est constituée de deux qu’elle veut présenter et faire découvrir aux fanas personnes à l’atelier et de d’accessoires. Le processus d’appréhension est trois personnes dans la différent ici. Sa créativité vient du fait qu’elle a un boutique. En observant parcours moins son travail, mon œil se conventionnel Les bijoux sont des focalise sur une pièce que les autres tout à fait enrichissante. La créatrice me précise œuvres originales et créateurs. C’est alors que certaines pièces sont faites sur mesure. chaque pièce est unique donc de façon Mariage, ou simple soirée, Shirly peut donc, moins officielle suivant nos envies, nous créer des pièces à notre et plus originale image. Il suffit d’un simple rendez-vous dans la que sa ligne boutique, suivi d’un rendez-vous dans le studio de bijoux nous pour adapter notre robe de mariée ou robe de donne envie. soirée avec ses bijoux. Accessoires de cheveux Sa clientèle, ou bijoux directement cousus sur la robe, Shirly cosmopolite, s’y imagine avec vous tout ce dont vous désirez ! retrouve donc.

Et pour les fans de cette créatrice, en plus de sa Des météorites, boutique en plein TLV, Shirly ouvre un nouveau de la soie, de concept store. C’est dans le fameux « Brown l’argent ou de Hotel » à TLV que le 17 janvier 2013 a eu lieu l’or, la majorité une exposition et vente de plusieurs créateurs des matériaux distribués uniquement en ce lieu. Enfin pour ceux qu’elle utilise qui n’ont pas la chance de se déplacer en Israël, proviennent Shirly est aussi revendue à Paris chez American d’Israël. La Retro. boutique est Ruby star, Amiad 13, flea market, Jaffa • http://www.rubystar.co.il un véritable Tél. : 036832172 64 RIMON 2013 - 2014

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mode

par daria soussan

OFIR LEV

Rencontre avec en 6 mots : "FASHION IS A WAY OF LIFE" nique Fiche tech

Né en 1976, ère marocaine.

Père Irakien, m ion Weeks ateur des Fash nd fo et t en id és 2011 : Pr -2012) 2-2013 ; 2011 la de Tel-Aviv (201 du Textile et de n tio l’Associa de t en id és Pr : 2010 Mode (Israël) .g .Ltd (13 ans) la société LEV m 2000 : PDG de

O

FIR LEV plus qu’un nom, c’est une personnalité, un visionnaire. Son obsession : « Israël doit être reconnue sur la plate-forme de la mode ». Nous l’avons interviewé pour vous, et ce fut une expérience très enrichissante. Aider et promouvoir les jeunes talents Israéliens est ce qui l’anime.

Non loin de ses bureaux, OFIR nous donne rendez-vous dans un café de Ramat Aviv.

Accessible et souriant, l’ambiance est détendue.

Il considère la mode comme un style de vie. Alors qu'il vit en Italie (Milan 1998- 2000), il prend la mesure de son impact dans le rayonnement d’un pays et comprend que, plus qu’une question d’esthétique, c’est le reflet des évolutions technologiques et philosophiques de nos sociétés.

Son leitmotiv est : « Fashion is a way of life ».

Ce passionné nous raconte l’histoire de la naissance de la Fashion week, à Paris en 1953, à New York en 1958, et en Russie. Puis, de nombreuses capitales emboitent le pas, si bien que les fashion weeks sont aujourd’hui des évènements incontournables. Alors qu’il gère son activité à Istanbul (Turquie), il importe des marques internationales en Israël (G.Star, Gap…), 66 RIMON

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et se dit alors que, s’il pouvait faire s’établir des marques Internationales en Israël, pourquoi ne pas faire l’inverse et favoriser ainsi la création locale ?

Désormais OFIR LEV n’a qu’un but : mettre Israël au centre de la carte du monde de la Fashion et promouvoir des designers dont personne ne soupçonne l’existence : ce qu’on appelle des niches.

Dans cette optique, il collabore notamment avec le Ministère des Affaires Sociales Israélien. « J'ai investi en cela parce que je crois à ce que je fais ; je considère les dix années à venir… et veux faire oublier la politique, les M16s et les chameaux… ».

Mettre en place une fashion week en Israël devient une évidence, c'est la meilleure plateforme que l’on puisse trouver pour rassembler dans un lieu unique des jeunes designers, des journalistes du monde entier et des acheteurs, tout ceci en l’espace de trois jours. OFIR assiste à sa première Fashion week en 2009 à New York, et met tout en œuvre pour apprendre son fonctionnement. Il y rencontre les organisateurs puis fait de même à Istanbul et à Milan. Finalement trois ans plus tard la première Fashion week voit le jour (2011). C’est plus d’une dizaine de

créateurs et de jeunes diplômés de Shenkar, la plus célèbre école de design et de mode en Israël, qui se sont retrouvés dans l’ancienne gare ferroviaire de Jaffa, près de Tel-Aviv. Aidé pour l’occasion de Mario BOSSELI (Président de la Fashion Week de Milan) et parrainé par Vivi BELLAICHE (CAVALI).

Pour l’édition 2012-2013, la maison MOSHINO est la marraine de l’événement. Il a le soutien de José Marie Sussking Jalou (présidente du magazine « L’officiel de la Mode »). Carla Auto Renatto, créateur et participant aux Fashion weeks de Milan et Berlin est aussi parmi eux. Il réitère l’expérience en 2012, pari réussi pour cette deuxième édition malgré toutes les difficultés rencontrées. Comme le précise OFIR, l’aspect commercial est compliqué parce que « vous ne pouvez pas faire venir des acheteurs s'il n'y a rien à acheter ». En effet, l’un des problèmes majeurs est le manque de moyens financiers des créateurs, si bien qu’ils ne peuvent produire en grande quantité. Le phénomène prend de l'ampleur, la presse internationale s'intéresse à l’événement. Des magazines prestigieux font le déplacement, signe que le changement est en marche. La responsable du département mode pour le Vogue Italie, la correspondante ELLE mode en Israël (Valérie Abeccassis), Marie-José SusskingJalou pour l’OFFICIEL DE LA MODE et bien d’autres encore. Même INDIAN TV a retransmis les défilés de la Fashion week de Tel-Aviv.

Le Herald Tribune consacre un article à OFIR dans lequel on évoque ce nouveau départ pour Israël dans le monde de la couture : M. Lev explique comment l’éditeur a été victime de menaces par le simple fait de mettre en lumière un israélien.

C’est l’image d’Israël qui est au cœur de cette polémique : comment un pays en « guerre » peutil organiser une Fashion week comme les plus grands ? Ce tour de force, il le doit à sa ténacité

et aux talents des jeunes designers israéliens : « les créateurs israéliens sont très novateurs mais chacun a son style propre. Ils sont inspirés par la multitude d’influences que l’on trouve en Israël – méditerranéenne, orientale, russe » a souligné M. Lev. Aujourd’hui, son conseil le plus précieux pour ces artistes est de « ne pas essayer de concurrencer des étiquettes de marché grand public comme Zara, Forever21, Castro. Il faut rester unique, être entre le marché grand public et les marques de luxe. Les clients paieront la créativité et la qualité individuelles ». Ainsi, grâce à des hommes comme OFIR et toutes les équipes qu’il mobilise, le pays est en marche vers de nouveaux horizons qui le porteront loin vers l’étranger et procurera du rêve à tous. À suivre… pour tous les fashionistas un Scoop !

Pour la fin de l’année, Castro (chaîne de prêtà-porter israélienne) va créer une ligne Black, collection marié pour l’homme. Pour OFIR, le langage de la mode est universel. Et notre

ambassadeur du changement ne compte pas en rester là : il a prévu de faire une place au design intérieur, et en association avec la Compagnie des trains japonaise, ils vont mettre sur pied un « branding train ». Neuf designers israéliens pour décorer neuf cabines à Tokyo. Des idées et des projets, il en a pleins les tiroirs, par exemple : envoyer des israéliens aux Fashion weeks de Moscou, offrir des écharpes et des cravates du fameux bleu du Talith (unique en Israël et produit à partir d’escargots) made in Israël aux personnalités étrangères. C’est ainsi que les mentalités évoluent pour porter un regard neuf sur le pays où coule le lait et le miel.

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on l’a bien compris ! Mais dans ce salon exerce aussi une dénommée Soni, coiffeuse tendance jusqu’au bout des ongles, à l’écoute des envies et qui conseille selon le visage et les tendances.

Cette coiffeuse spécialisée dans les coiffures de mariages explique sa façon de travailler.

Rimon Magazine : Bonjour Soni, raconteznous ce que vous faites chez Collie.

Soni : J’ai ici une place particulière ; je ne travaille pas à plein temps dans le salon. Les clientes qui désirent avoir une coiffure pour leur mariage ou réception me contactent, et je viens pour elles.

Je prends le temps de m’occuper de leurs désirs et de les chouchouter jusqu’à la fin. Je n’ai jamais plus d’une cliente par jour car je reste jusqu’à la fin de la cérémonie pour les éventuelles retouches.

Soni COIFFURE

RM : quelle est votre spécialité ?

Que faites-vous exactement pour celles qui vous contactent ?

Soni : Je travaille la couleur, les chignons, la coiffure en elle-même… Je m’occupe spécialement des futures mariées ! Je coiffe aussi la famille, qui généralement préfère passer les préparatifs ensemble.

par MÉLANIE hozÉ

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hez Collie ça explose ! Le style épuré du salon de coiffure, vu de l’extérieur, est totalement intriguant : on passe devant, on scrute, on découvre et on a tout de suite envie d’en savoir plus… Derrière cette petite merveille, de grands talents… Tout d’abord le patron du salon, Collie. Après avoir travaillé pour le grand artiste Vidal Sassoun et s’être formé auprès de lui, Collie a décidé il y a neuf ans d’ouvrir son propre salon. Il met à notre service son petit don, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Décryptage de quelques heures passées dans le salon.

Quand je vous parlais de punch, j’évoquais bien évidemment la bonne humeur qui opère dès la porte franchie. L’accueil est digne de la maison du sourire et Collie en est un excellent ambassadeur.

Son travail commence par un maître mot : l’écoute ! Vous serez sûrement de mon avis car l’écoute est très importante. Combien d’entre vous êtes reparties avec une coiffure que vous n’aviez jamais demandée ? Cela, chez Collie 68 RIMON

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RM : Depuis quand êtes-vous coiffeuse ?

Soni : Cela fait plus de douze que j’exerce ce métier à Tel-Aviv. J’ai longtemps été coloriste à Kitara Medina, mais j’ai aussi travaillé à Paris et pour les différentes fashion weeks de Tel-Aviv.

Je m’occupe aussi des coiffures pour des chaînes de télévision israéliennes, la Une et la Deux, et j’ai aussi coiffé les participants de l’émission israélienne « Danse avec les stars ». ►

Collie | 141 Rue Rothchild, Tel-Aviv | Tel : 03 6852020 | Email : mail@collie.co.il | www.collie.co.il

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► RM : Vous connaissez alors bien les tendances

israéliennes. Mais connaissez-vous les tendances françaises ?

Soni : Oui, je m’intéresse énormément aux nouvelles tendances, et particulièrement aux françaises, car beaucoup de mes clientes viennent de Paris.

RM : Avez-vous des contacts avec les maquilleuses ou les stylistes ?

Soni : C’est un travail d’équipe avec les maquilleuses et les stylistes pour un « total look ».

Une chaîne qui a pour but de respecter le style choisi par la cliente. Je suis en contact permanent avec eux !

RM : quels produits utilisez-vous ?

Soni : J’utilise principalement Kérastase et Oréal qui sont pour moi les meilleurs produits capillaires.

RM : Quel genre de coiffure aimez-vous réaliser ?

Soni : J’écoute et me conforme énormément aux envies des futures mariées. J’aime les coiffures naturelles, cela est très important pour moi. Je suis beaucoup les tendances des podiums afin d’être à la page pour mes clientes. J’aime le romantique et l’aérien dans les coiffures. Ce sont souvent des choses légères que je fais. Si la cliente le souhaite, je peux aussi utiliser des accessoires afin d’embellir un chignon par exemple.

RM : Faites-vous un test avant le jour J ?

Soni : Évidemment ! Je fais un test pour choisir le style et pour voir si une fois la coiffure réalisée, cela plaît à la cliente. Cela peut prendre parfois jusqu’à 1h30. Mais il m’est important de ne pas négliger cet aspect du travail.

RM : Comment préparez vous le test ? Les femmes vous demandent-elles des conseils ?

Soni : Pour les plus indécises, nous passons du temps afin que leurs coiffures soient conformes 70 RIMON

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à ce qu’elles désirent. Je regarde le visage, et en fonction aussi de la personnalité, je leur donne un maximum de conseils. Mais il y a parfois des femmes très sûres de leur choix, et dans ce cas j’applique leurs directives afin qu’elles ressortent avec le sourire !

RM : Avez-vous des conseils à donner aux lectrices de Rimon Magazine ?

Soni : Il m’est important que la coiffure soit à l’image de la robe de mariée. En fonction du modèle de la robe, je réalise le visuel qui permettra un joli couple. Car à mes yeux la coiffure et la robe forment un couple à ne pas négliger.

RM : Enfin, quels prix pratiquez-vous ?

Soni : Mes prix sont de 1500 shekels pour la mariée et de 500 shekels pour la famille.

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mode Eva Zingoni Pour moitié Argentine et moitié Italienne Eva Zingoni est la designer d’une mode responsable et chic à la fois.

Après avoir parcouru le monde elle pose ses valises en France.

Parisienne avant tout, elle tombe amoureuse du pays et souhaite perpétuer l’héritage de la confection française, avec ses ateliers, son art de vivre et son authenticité.

Créatrice de La Haute Couture Alternative

par Daria soussan

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ormée en Espagne puis à Paris, elle intègre dès sa sortie de l’école (Studio Berçot) les plus grandes maisons de couture : Ralph Lauren (Assistante de production) d’abord, et Balenciaga ensuite, chez qui elle fait ses classes pendant six ans (Responsable des rééditions, puis des commandes spéciales pour les clients VIP). Alors qu’elle travaille en collaboration avec Nicolas Gesquières (ancien Directeur artistique de la maison de couture Balenciaga 1997-2012), Eva participe à de nombreux évènements à travers la planète et s’occupe des VIP. 72 RIMON 2013 - 2014

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Ainsi, en 2007, lors de l’exposition Paul Poiret « King of Fashion » au Metropolitain Musuem de New-York, elle habille Nicole Kidman, Salma Hayek ou encore Charlotte Gainsbourg.

Elle donne naissance à sa marque en 2008. Loin de se cantonner aux méthodes conventionnelles, elle apporte une valeur ajoutée à toutes ses créations et n’utilise que des matières premières de luxe, remises par les Maisons de Haute couture (Maison Guy Laroche par exemple). Crêpes de soie, mousseline imprimée, taffetas, organza ou laine métallique, servent à la confection de ses vêtements. Inspirée par les matériaux qu’elle recycle, elle associe le côté pratique aux lignes fluides, et le résultat est sans fausse note : un vêtement d’Eva se reconnaît tout de suite, et cela fait partie du concept.

Influencée par les créateurs japonais, l’école Belge ou encore le styliste Albert Elbaz (actuel Directeur artistique chez Lanvin), les modèles d’Eva se déclinent sur environ dix formes qu’elle adapte aux femmes.

Toutes ses créations sont fabriquées en série limitée et produites dans l’hexagone. Eva aime la proximité avec les gens, elle est dans une écoute sincère de l’autre. Proche de nous, c’est presque du sur-mesure avec lequel on est habillé. Après une pause bébé, on lui souhaite le meilleur pour que nous puissions en profiter.

www.evazingoni.com

ouver ?

Où la tr

France Espace des Créateurs 7, rue Commines 75003 - Paris

Coppelia 42, rue Joseph Vernet 84000 Avignon Espagne Le Faubourg C/ Almirant, 8 28004 Madrid Italie I Love Shopping Via san felice, 21/E 40122 Bologna

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BB Piazza San Firenze, 3 50122 Firenze 2013 - 2014

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le temps des noces Rencontre hers ic a R a m a a N c e av

par MÉLANIE hozÉ

er n n a l p g n i d d we en Israël

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oilà plus de onze ans que Naama Raichers organise des événements en Israël. En images et en mots cette femme élégante nous livre les clefs de son succès. Du mariage à la Bar Mitsva en passant par les anniversaires, Naama réalise vos réceptions et vos envies. De l’achat des billets d’avions aux traiteurs en passant par la décoration florale, elle vous aide et finalise vos plus beaux moments pour un évènement exceptionnel et unique. Rencontre et décryptage.

Rimon Magazine : Bonjour Naama. Racontez-nous comment vous avez débuté dans ce milieu du mariage ?

Naama Raichers : Après des études de management et de marketing, j’ai travaillé pour une grande société d’organisation de mariages.

Après douze ans dans la société j’ai décidé d’ouvrir ma propre structure dans ce milieu exceptionnel.

J’ai dû travailler avec acharnement pour en arriver là, mais je suis une personne simple et j’aime mon travail. D’ailleurs mon équipe ne m’appelle jamais « Patron ».

RM : Pourquoi avez-vous décidé d’ouvrir votre propre société ?

N.R. : J’ai décidé de travailler à mon propre

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compte car je voulais réaliser quelque chose de différent. J’ai préféré créer un concept plus petit mais plus satisfaisant à mes yeux car je veux bien faire les choses. De voir le mariage se dérouler est un résultat et une satisfaction personnelle qui m’émeuvent énormément ; c’est à chaque fois un nouveau projet ! Mais c’est un travail qui demande de la sensibilité ; on doit sans cesse parler, rassurer et aider les futurs mariés ainsi que la famille…

RM : Combien de personnel employez-vous dans votre entreprise ?

N.R. : Ce n’est pas une entreprise, c’est plutôt une boutique. J’emploie quatre personnes qui travaillent à plein temps pour moi, mais à chaque événement plus de cent cinquante personnes participent. Du design au DJ en passant par les fleuristes, toute cette équipe fonctionne selon les envies des clients. Mais mon équipe et moi-même restons jusqu’à la fin de la cérémonie.

RM : Faites-vous les mêmes mariages pour tous les couples, ou inventez-vous chaque fois quelque chose de complètement différent ?

N.R. : Non, je ne refais jamais les mêmes décors visuels… bien au contraire, j’ai chaque fois de nouvelles idées. Chaque couple est différent à mes yeux, c’est pour cela que je me renouvelle à chaque

réception. C’est justement la raison pour laquelle ma société est de taille humaine. Une petite société, mais qui réalise des réceptions de qualités.

RM : Combien d’événements réalisez-vous par mois ?

N.R. : Je fais environ trois événements par mois.

Ce qui est déjà un travail énorme, mais rien n’est difficile quand on l’aime. Je suis d’ailleurs mariée à mon travail !

RM : Combien de temps vous faut-il pour organiser un mariage ?

N.R. : Cela dépend du nombre d’invités, mais aussi du moment où les futurs mariés me contactent ! Il m’est déjà arrivé de tout préparer en un mois !

RM : Comment décidez-vous du décor ? Des désirs des clients ?

N.R. : Je parle avec mes clients comme une amie, j’apprends à les connaître et à appréhender leurs envies afin de faire la réception parfaite à leurs yeux. Des idées les plus originales aux plus simples, je peux tout réaliser. Généralement, c’est pour faire un mariage différent des autres que les futurs mariés viennent vers moi !

RM : Concevez-vous des événements dans d’autres pays ?

N.R. : Pour l’instant non. Je veux réaliser le meilleur en Israël, et une fois que je penserai l’avoir accompli, alors m’organiser afin de m’implanter dans d’autre pays.

RM : Enfin Naama, quel est votre plus beau souvenir ? Y-a-t-il un mariage que vous avez préféré ?

N.R. : Je ne suis jamais complètement satisfaite, et je veux le meilleur pour mes clients. Mais il est vrai que j’ai eu deux couples où les événements étaient particulièrement différents. C’était deux très beaux moments aussi bien pour eux que pour moi, et je me suis dit : « Oh mon Dieu, c’est ce que je voudrais aussi pour moi ».

RM : Quelles sont les tendances et envies des mariés francophones cette année ?

N.R. : De plus en plus, les francophones me demandent des mariages à l’israélienne. C>està-dire des réceptions en plein air, des orchestres plus typiques. C’est souvent pour cela qu’ils viennent vers moi. Je suis israélienne et je connais bien l’atmosphère qu’ils attendent.

RM : Avez-vous gardé des contacts avec les mariés ?

N.R. : Bien entendu, pas avec tous évidement car je réalise énormément de mariages, mais tous les préparatifs donnent de l’intensité aux émotions.

J’ai donc des clients qui sont de très bons amis maintenant !

Naama Raicher 052-2681555 www.naamaraicher.com

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mode

Shimon Dahan

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itué au centre de Tel-Aviv dans la très réputée rue Dizengoff, Shimon Dahan réalise avec vous tout le suivi de votre tenue. Cela fait vingt ans que ce créateur israélien sorti tout droit de la grande école Chenkar créé des modèles de robes de mariée.

Depuis quatre ans sa marque éponyme s’adapte aux différentes envies des futures mariées.

Sophistiquées, claires ou plus romantiques, toutes ses créations s’inspirent du corps de la femme. Les tissus les plus nobles, comme la soie ou… se fondent à la silhouette pour un effet plus désinvolte. Les couleurs sont aériennes pour le plaisir d’être unique. Si l’envie vous prend de changer en fonction de votre humeur, c’est le créateur qui interprètera avec vous le suivi d’une robe exclusive. Chaque année Shimon Dahan change de collection avec des thèmes très différents, et en effectue le suivi pour les robes plus classiques. Mais il ne se limite pas seulement aux robes de mariée : il enrichit sa collection par des robes de soirée idéales pour le cortège de la mariée.

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tendances

par daria soussan

mariées

Les de LIHI HOD

Aujourd’hui, la tendance dans le domaine de la mode c’est le concept IEL boutique. Mais Kez ako ?

CONFIDENT

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es talents installés dans de petits ateliers, au détour de caves, de rues, bref d’endroits improbables.

Native d’Israël et âgée de 32 ans LIHI HOD, est issue d’une famille de couturiers, son arrièregrand-père était tailleur dans l’armée soviétique, et sa grand-mère couturière, c’est donc tout naturellement qu’elle s’est orientée dans cette voie.

Connue du public par le bouche à oreille, comme un secret bien gardé, que seuls les initiés se partagent.

Elle fait partie de cette nouvelle génération de stylistes dont la volonté affichée est de produire en petites quantités, et d’entretenir une relation privilégiée avec chacun de ses clients. C’est le nouveau chic : pas de publicité, c’est le vêtement qui parle de lui-même tant par son design que par la qualité des matières utilisées.

Lauréate du concours : «International Talent Support» en 2006, dont l’objectif est de donner de la visibilité aux jeunes talents en leur offrant des

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bourses, des stages et voir leur travail présenté à un jury composé d’experts. Diplômée de Shenkar (École de Mode et Design d’Israël), Miss HOD se fait remarquer par le directeur artistique de John Galiano (Dior). Elle fait ses classes pendant six mois dans la maison de Haute Couture Dior, en France.

Puis elle travaille chez Sack’s (groupe Israéliens de prêt-à-porter Casual Chic).

En 2009 elle ouvre son studio à Tel-Aviv et crée sa marque. Aujourd’hui, entourée d’une équipe de modeleurs, de couturières et d’artisans (11 personnes) elle produit jusqu’à 30 vêtements par mois.

Ses robes sont de style romantique ou vintage (années 1930/40). Elle tient son inspiration essentiellement de la mariée : comme elle l’affirme : «Toute mon inspiration vient de la mariée. Je prends une silhouette très basique et ensuite je conçois, je crée la robe sur son corps.» À noter qu’elle porte une attention particulière à la qualité, des tissus qu’elle fait venir d’Europe, dentelles françaises travaillées en drapé qui donnent cette touche si particulière à ses vêtements.

Toujours pleine de projets elle souhaite désormais s’ouvrir sur le marché mondial et pourquoi pas en France. En attendant vous pourrez trouver ses créations dans son studio de Tel-Aviv.

Découvrez sa dernière collection 2013 sur son site : www.lihihod.com.

Les prix varient de 10 000 à 20 000 NIS. Studio : 22 rue Abulafia Tel-Aviv St, Castiel Promenade, Jaffa Tél : 03-6810606

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mode Galia Lahav

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alia Lahav est une créatrice de mode reconnue en Israël et à l’étranger grâce à l’élégance de ses modèles uniques et de ses luxueuses robes de soirée et de mariée.

La maison de couture «Galia Lahav» s’est agrandie et s’est développée depuis près de trois décennies, et est devenue un nom de marque en Israël comme à l’étranger.

Des matières telles la dentelle brodée sont spécialement importées d’Europe, ce qui fait toute la richesse des collections de cette créatrice unique.

Chaque jour la maison accompagne les futures mariées, qui sont à la recherche de la robe parfaite, à trouver leur chemin vers le «Houpa ». Les collections sont conçues de façon traditionnelle et rélèvent d’un large éventail de détails faits à la main : fleurs, dentelles, rubans couchettes… tout en insistant sur la qualité de la couture et sur l’utilisation de tissus luxueux.

Dans l’esprit des valeurs de luxe et de style de la marque, «Galia Lahav» présente également des robes de soirée qui sont romantiques et féminines. Galia Lahav apporte la précision et la minutie à la mode israélienne.

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par MÉLANIE hozÉ

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traditions

par Yaelle Perez-Benhaim

L'etalestrologie Judaïsme L

’astrologie offre de multiples caricatures, et pour un esprit rationnel elle est devenue impossible à intégrer dans notre pensée scientifique.

On reconnait pourtant l’influence de la lune sur les marées, les actions de gravitation et de rayonnement du soleil (les saisons), mais il paraît impossible aux esprits critiques de mettre sur le même plan et d’établir des faits, entre des indices célestes et des phénomènes humains et terrestres. Il arrive également parfois que l’on demande trop à l’astrologie.

Puisqu’elle touche à l’être intime et à son destin, on n’a pas le droit de se tromper, et l’on a le devoir de tout savoir. Mais elle est comme les autres connaissances humaines qui ont encore beaucoup à découvrir : des clés données par D. pour nous aider à nous accomplir, et à accomplir ce pour quoi nous sommes là. Étudier l’astrologie dans un esprit juif, c’est apprendre à connaître nos forces pour nous révéler, et voilà que la Torah le dit clairement : « Éduque l’enfant selon son chemin ». Dans cet esprit où l’on ne confère pas aux astres un pouvoir qui ferait écran à celui de D., mais où est exigée l’humilité pour se parfaire, les défauts deviennent des défis, et le sentiment de culpabilité, se transforme en un sentiment de responsabilité. Cette réflexion sur l’astrologie nous amène naturellement à nous intéresser au signe de la Balance, signe des mois de Septembre-Octobre, mois des fêtes de Roch Hachana et de Kippour, et symbolisé par les deux plateaux égalisés de la balance du Jugement.

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Signe Balance Rappelons que dire d’un natif de ce mois qu’il est Balance ne signifie pas forcément qu’il en ait les caractéristiques.

Un Sagittaire peut avoir un ascendant Balance ou de nombreuses planètes en Balance, et donc sera identifié non comme un Sagittaire, mais comme un Balance. Pour le savoir, il convient d’étudier sa carte du ciel.

Symbolique

La Balance (le Jugement) est le septième signe du Zodiaque, et fait face au signe du Bélier (l’action), premier signe du Zodiaque. Les deux maîtres du signe de la Balance, Vénus et Saturne, nous indiquent les deux pôles de ce Jugement : celui-ci doit se partager entre la rigueur (Saturne) et la charité (Vénus). Le signe est un signe d’air, indiquant les principes immatériels chargés de ce jugement. Les six premiers signes représentent l’aventure individuelle ; avec le signe de la Balance, c’est l’irruption du social, de l’Autre, complément ou adversaire.

Caractère

Avec la Balance, tout est dualité, mais tout est aussi recherche d’équilibre. Il a le sens de la justice, supporte très mal le racisme, la pauvreté et les injustices sous quelque forme que ce soit. Il est toujours à la recherche du juste choix, et trouve son équilibre entre le non et le oui. Soucieux de plaire, il est indécis et souvent porté aux compromis. Très sociable, il recherche l’harmonie, et a du mal à vivre seul.

Physique En un mot, élégance. Il est souvent doté d’un corps svelte et gracieux, et de charme naturel. Il est très sensible à la beauté, ce qui en fait souvent des artistes.

Destinée Il manque d’agressivité conquérante, ce qui n’en fait pas un bâtisseur de fortune. Il est de la race des sensibles et des raffinés, qui se construisent une existence agréable et harmonieuse. Il réussit plus particulièrement par son sens associatif, et subit fortement l’empreinte conjugale, bonne ou mauvaise.

Ibn Ezra nous dit des personnes nées sous ce signe : « ses membres seront droits et sa parole avenante et il sera homme de savoir et de principe et aimant les femmes, et ses mains appareillées à faire tout métier, et il se sert d’instruments de chant et il sait trouver les gammes de chant et aime à chasser ; il est entier de cœur, magnanime et son corps est plus net que sa face ».

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traditions HAHNASSAT KALA Aide au mariage par Daria soussan

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ans le judaïsme, l’une des plus importantes mitsvot est d’aider financièrement un couple à se marier. C’est ce que l’on nomme dans la littérature juive : Hahnassat Kala, laquelle figure dans la Mishna « Peah », récitée tous les jours dans les prières du matin.

La Thora nous enseigne que celui qui participe à ce commandement en retire beaucoup de bénédictions, comme l’aide dans la recherche d’un conjoint : la bénédiction de ses enfants ou encore la guérison de maladies.

En ce qui concerne la guérison des maladies, on a l’habitude de rapporter l’histoire du Grand rabbin de Belgique, HaRav Chaim Kreisworth zt.

Alors qu’il était très malade, il s’était rendu chez le Steipler (Rabbi Yaakov Yisrael Kanievsky) pour recevoir ses bénédictions. Ce dernier lui conseilla alors de marier des épouses dans le besoin, ce que le Rav Haim avait tout de suite entrepris de faire. Il avait dès lors miraculeusement recouvré la santé à l’âge de quatre-vingt-deux ans.

Cette anecdote témoigne de l’importance de la mitsva de Hahnassat kala et de son bénéfice pour celui qui l’accomplit.

Un autre aspect de cette prescription est celui d’offrir le mariage à un orphelin le même jour que le mariage de son enfant.

On rapporte à ce sujet que le Rabbi Yechiel de Paris, un des chefs de file du judaïsme français (XIIIe siècle), avait pris pour habitude d’agir ainsi.

Par extension de l’application de ce précepte, nombreux sont ceux qui ont pour coutume de donner la charité le jour de leur mariage, ou de celui de leur enfant.

Il s’agit d’un bon moyen de gratitude envers Hachem pour le remercier de pouvoir marier son enfant.

Enfin, les donateurs peuvent demander aux couples qu’ils ont aidé à marier de prier pour leur compte ou au nom de leurs proches.

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beauté aquilleuse m , a v e Elish par MÉLANIE hozÉ

Cette fois-ci, je rencontre Elisheva….

Elisheva est le joker anti grise-mine le jour de son mariage. Parce qu’elle affiche toujours un grand sourire, Elisheva devient notre ange préféré.

Plus rafraîchissante que ses consœurs.

Focus sur une femme hors du commun.

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’est à l’âge de 8 ans qu’Elisheva fait son alya des États-Unis. Après un parcours atypique et hors du commun, elle décide d’étudier le maquillage. Cette jeune femme en vous regardant peut vous dire votre type de peau, les couleurs qui vous vont bien et les astuces et conseils beauté que seule une professionnelle peut vous donner !

C’est à la fameuse entreprise de cosmétique Mac qu’Elisheva s’est formée : body painting, envies des différentes femmes, elle est donc bien renseignée.

Cette globe trotteuse a aussi représenté Israël dans plusieurs pays grâce à des compagnies comme Bobby Brown ou encore Benefit. C’est grâce à toutes ces activités aussi originales soient-elles, qu’elle se renouvelle dans ses maquillages. Mais vous n’avez pas encore tout découvert avec cette maquilleuse imprévisible et ultra professionnelle !

Les essais maquillages avant le jour-J se font dans le calme, la compréhension des envies et les choix de la future mariée. Toujours à l’écoute elle

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joue aussi à la psychologue en rassurant et en faisant des retouches make-up jusqu’à la fin de la cérémonie.

Ses conseils beauté : le plus important est d’avoir un joli teint ! Elisheva donne toutes les instructions à appliquer à la lettre quelques jours avant le mariage (Peeling à faire sur les lèvres pour que le rouge tienne bien, glaçon sur les yeux, masques naturels aux citrons…).

C’est donc grâce à tous ces conseils et à la bonne humeur que votre maquillage sera parfait pendant votre jour-J. Elisheva, se déplaçant partout en Israël, organise aussi des cours d’apprentissages pour les femmes désirant se perfectionner dans la manière de se maquiller.

C’est donc dans une ambiance très conviviale que vous pouvez jouer aux apprentis maquilleuses le temps d’une aprèsmidi.

Elisheva Abraham - Tél. 052-4201221 • www.makeupbyelisheva.co.il

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mode

La 2ème édition de la

Fashion Week à Tel‑Aviv

Une autre vision d’Israël

par Daria soussan

L’année 2012 a été riche en évènements pour tous les fashionnatas d’Israël. Parmi eux la 2nde édition de la Fashion Week (semaine du 13 novembre 2012) parrainée par le grand couturier MOSCHINO. Après le succès du lancement de la semaine de la mode en 2011, plusieurs jeunes designers israéliens sont venus cette année pour présenter leur collection printemps été 2013. Pour cette deuxième édition, les organisateurs ont choisi l’ancienne gare ferroviaire de Jaffa, près de Tel-Aviv : Hatachana Hayechana.

Transformés depuis quelques années en haut-lieu de la mode tel-avivienne, les bâtiments ont été entièrement rénovés. Non loin du quartier branché de Neve Tsedek, on y trouve de nombreuses boutiques et des cafés tout près du bord de mer.

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ous avons eu la chance d’assister aux défilés et voici pour vous le meilleur des catwalks. L’ambiance est décontractée, bien loin des fashions week de Paris, New-York ou Milan.

Les plus grands journalistes mode internationaux sont présents. La représentante d’ELLE France, la rédactrice du magazine VOGUE Italie ou encore des chroniqueurs pour de célèbres publications américaines.

Ce pays est décidément surprenant. Autant de personnalités qui ont fait le déplacement, cela semble improbable et pourtant ! D’autant que des roquettes tombent dans le même temps par centaines sur le sud du pays, mais ici la vie continue.

Seules la création et l’authenticité sont à l’honneur. Chacun des couturiers porte en lui l’histoire et les traditions du pays qui rejaillissaient inévitablement de leur univers.

Inspirez-vous pour vos robes de soirée ou allez les voir, ce sera l’occasion de découvrir de nouveaux talents.

TAMAR PRIMAK est la première à entrer en scène. Née à Jérusalem et diplômée de la grande école de design de Ramat Gan, Shenkar. C’est en 2007 qu’elle crée sa propre marque en Israël.

Sa collection se résume en un mot : Ethnique. Elle nous emmène tour à tour dans le désert avec des tuniques et robes de style djellaba, en Asie avec des kimonos ou en Afrique avec ses boubous. Le tout respectivement dans des tons bleus/gris, ocre ou vert, faits de coton égyptien, de lin ou de soie.

Signe du succès, elle a été choisie comme la créatrice israélienne la plus prometteuse pour 2012 par le “Globes” magazine et par Guess Company pour représenter Israël pour la campagne publicitaire des montres GC. Puis nous découvrons ANYA FLEET1. Née en Russie en 1980, également diplômée de Shenkar.

En 2007, elle ouvre son studio à Tel-Aviv.

C’est sur une musique punchi que le premier modèle apparait : une petite robe noire à fleurs, dans un tissu léger. Des vestes courtes et 1 ANYA FLEET Studios : Hahashmal 21 st., Tel-Aviv, Tél. 0774299510 (sur rendez-vous)

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structurées, des jupes crayons ou encore des pulls aériens dans des tons taupes, noire ou orange dont la particularité et le mélange cuir/tissu son tout en discrétion. Une collection de style romantique, dans des couleurs pastels, contrastant avec des coupes droites et strictes, pile dans la tendance. Simple, bien coupée, un rien original qui rend looké.

Le lendemain le marathon des défilés continue : pour ce dernier jour sont entre autres prévus le show de Michal Negrin et celui de Morin Woolf.

Il semble qu’il y a plus du monde aujourd’hui, et plus apprêté que les deux jours précédents.

Nous décidons d’aller voir Morin Woolf2.

Sculptrice de formation, après l’armée, elle décide de partir en Italie, elle y complète ses études par une formation technique en fashion design, puis rentre en Israël.

Depuis 2007, c’est sous son nom qu’elle habille des célébrités israéliennes telles que la chanteuse Rita, ou des actrices comme Ronit Elkabetz, Tali Sharon ou Ania Bukstein.

Vêtues de tons pastels, coiffées d’un chignon bas, avec pour maquillage, un rouge à lèvres lit de vin, les mannequins portent du casual chic, des robes de soirées dans un style basic. Les robes de mariées sont épurées, travaillées dans une belle qualité de tissus, tous importés de France ou d’Espagne. Du velours pour les robes, de la soie pour les tops ou autres jupes courtes damassés.

C’est par ce défilé que se termine notre périple.

Cette deuxième édition aura été très enrichissante Ce que nous retiendrons pour les looks de cette saison ce sont les dos nus et l’absence de décolletés, des tons pastels et une attention particulière portée sur les coupes et les matières.

Pour un deuxième essai nous pouvons affirmer que, bien que toute jeune, la création en Israël n’en est pas moins active.

Rendez-vous l’an prochain pour la troisième édition !

2 Morin Woolf’s store - Rehov Ben-Yehuda 187, Tel-Aviv

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