Un parcours biophilique et de bien-être by oussema fakhfakh

A la mémoire de ma grand-mère Fathia …

« Une espèce biologique importante risque de disparaître en raison de la rapidité et de la destruction progressive de ses conditions de vie naturelles : l'homme » (Fidel Castro, 1992).

Fidel Castro, 1992

Remerciements Je profite par le biais de ce rapport, pour témoigner de ma gratitude à Mme Hayet Badrani, directrice du mémoire d’architecture, pour son orientation et son aide tout au long de cette expérience. Son écoute et ses conseils m’ont poussé à persévérer et aboutir finalement cette réflexion. J’exprime vivement ma reconnaissance à M. Ayed Sriha, mon co-encadrant, pour sa disponibilité et ses précieux conseils. Je remercie également Mme Dhouha Laribi (architecte à l’INP), Mme Monique Longerstay (archéologue – Association « Pays vert » d’Histoire et d’Archélogie de Kroumirie et Mogods) et M. Abdelaziz Hmissi (enseignant retraité et membre - Association Tunisienne du Tourisme Equitable et Solidaire ATTESS à Tabarka), pour toutes les informations fournies qui ont nourri davantage la documentation de ce mémoire. Ils furent d'une aide précieuse dans les moments les plus délicats. Un merci spécial et toute ma gratitude sont éprouvés à ma famille et surtout à mes parents, pour leur soutien incessible, pour leur amour inconditionnel et pour leurs encouragements qui m’étaient une motivation continuelle. Finalement, je n’oublierais pas de remercier mes amis pour leur présence et leur soutien.

Sommaire Introduction……………………………………………….…...……......6 Problématique………………………………………………...………...7 Les objectifs ………………………………………………...…………..9 Méthodologie d’approche………………………………...……………10 Chapitre 1 : Pour la redécouverte d’un lieu : Tabarka et son île…………………………...……………12 1.1. À la découverte de Tabarka. ………...……....……….13 1.2. À la découverte de l’île. ………………....…...………22 Chapitre 2 : Homme et bien-être. ……………………………....……..39 2.1. Le bien-être, une notion globale…………….………..40 2.2. Aspects relatifs……………………………………….44 Chapitre 3 : Le bien-être urbain. …………………………….……….56 3.1. Le bien-être urbain…….…………………….……….59 3.2. Nouvelle vision urbaine……………………….……..61 Étude de cas : Superkilen…………………………...…….79 Étude de cas : Parcours forestier et sportif Shenzhen ..…..86 Chapitre 4 : Le bien-être spatial……………………………....………92 4.1. L’espace architectural………………………..……….93 4.2. La perception spatiale. ……………………………….94 4.3. Nouvelle vision. ……………………………….……..96 Étude de cas : Les Thermes de Vals. …………….……….110 Chapitre 5 : Réflexion d’un parcours de bien-être………...………..116 5.1. Présentation du lieu choisi…………………………..117 5.2. Réflexion ……………………………...……………123 Conclusion générale…………………………………………………..137 Bibliographie……………………………….…………………………138 Table de figures ………………………………………………………141

Introduction

u fil de notre histoire sur terre, l'humanité nous a montré que la nature a été toujours omniprésente dans toutes les phases de l'évolution de l'espèce

humaine. La stratification temporelle nous a mené aujourd’hui à vivre dans un environnement où cette omniprésence commence à s’estomper, et cette relation entre l’homme et sa nature a été massacrée par la notion de la vie urbaine. Dans notre temps, la domination de l'homme sur son environnement s’avère excessive, entre la croissance des agglomérations urbaines, l'épuisement de des ressources naturelles, les pollutions, etc. ; autant d'indices qui prouvent l'existence d'une crise environnementale, dont l’Homme en est victime. Effectivement, l'idée principale est que la détérioration de l'environnement, à cause de la brutalité de l'activité humaine, a dégradé les conditions de vie des sociétés humaines présentes et futures. Depuis qu’on a pris conscience de ce constat alarmant, la notion de développement durable s'est imposée pour remédier à ce nouveau rythme de vie malsain, donnant naissance à plusieurs maladies et troubles qui ne cessent d’atténuer notre sensation du bien-être. Une vie saine et productive en harmonie avec la nature est le contexte adéquat que nous cherchons à réaliser dans notre

réflexion,

prouvant

l’existence

d’un

champ

d’interactivité entre l’Homme et la Nature dans un espace urbain et architectural.

Problématique :

a santé et le bien-être sont actuellement parmi les sujets les plus délicats et primordiaux surtout que notre planète souffre de problèmes environnementaux, un tel

dilemme naturel menacera notre vie terrestre et la mettra en danger. L’exploitation excessive et mal réfléchie des ressources affecte le futur de notre écosystème, ainsi, ceci engendre une sérieuse crise énergétique et diminue par la suite la qualité de vie, d’où la manifestation de plusieurs pathologies et l’évolution d’autres déjà existantes, ce qui met en péril le futur de l’humanité. La réflexion durable est l’une des réponses qui s’avère utile et pertinente pour remédier à ces problèmes. On a songé donc à s’orienter vers deux volets, l’adoption des modes de vie adéquats et la création d’espaces bénéfiques pour la santé et le bien-être. La première consiste à intégrer le sport, celui-ci devient une activité indispensable pour l’être humain, c’est un style de vie plus qu’un loisir qui crée une meilleure condition psychologique et physiologique pour l’usager. Dans le but d’intégrer l’usager dans un cadre du bien-être, un espace adéquat doit être bien choisi, et la nature peut nous le procurer. Cet espace favorisera les activités physiques vu la présence d’oxygène, le calme, la pureté, etc. dans un milieu naturel beaucoup plus que dans les environnements urbains. Tous ces bienfaits assurent une bonne qualité de vie et encouragent la rencontre afin que l’environnement naturel améliore la santé physique, psychique et sociale. Or, malheureusement, vu l’évolution de la technologie et l’industrie, l’espace vert ne cesse de se dégrader et tend plus que jamais vers une action d’urbanisation.

« Parler de l’homme dans la nature revient presque aujourd’hui à parler de l’homme contre la nature » (Théodore Monod). L’homme consume la nature de plusieurs manières, dont la construction standard d’aujourd’hui qui empiète sur la richesse naturelle. Notre paysage devient de plus en plus fade et sans âme. La verdure qui, jadis, vitalisait notre atmosphère est devenue de nos jours une devise rare qu’on cherche désespéramment pour sortir

monde

étouffé.

Ceci

peut

être

assuré

par

l’écoconstruction qui devienne une nécessité et une urgence, tout comme par la préservation de la nature et la création des espaces hygiéniques et sanitaires.

Comment injecter la pensée et la réflexion durable dans notre pays pour pouvoir améliorer la qualité de notre vie ? Le constat est toutefois clair pour le cas de Tabarka qui se situe sur la côte nord-ouest de la Tunisie. La ville est souvent déterminée par ses potentialités culturelles et naturelles, qui en premier lieu se manifestent par la présence des édifices patrimoniaux, comme : le fort génois, l’église, les citernes et la maison des corailleurs. En second lieu, le site bénéficie bien de sa position géostratégique, possédant une ile entourée par la mer Méditerranéenne et profitant d’une vue sur les roches aiguilles situése juste en face de cette dernière. Ces points forts sont malheureusement inexploités, inaccessibles et jetés à l’abandon. En tenant compte des potentialités dont la profite la ville de Tabarka, comment l'architecture pourrait-elle renforcer celle liaison entre le sport, la nature et l’homme à travers une approche durable ?

Objectifs Notre approche réflexive vise deux objectifs principaux : 

Le premier est de créer « une échappatoire », un endroit où on échappe de la routine, de la monotonie et de la boucle stressante de la vie quotidienne. Un espace qui nous garantit une meilleure qualité de vie pour une pensée hygiène et une bonne forme, afin d’optimiser nos capacités et rester performant et équilibré dans une société qui évolue de plus en plus vite.



Le deuxième est de développer et de promouvoir une ville comme Tabarka riche en potentiels naturels et culturels mais malheureusement inexploités et délaissés. En conte partie, la région est dominée par le tourisme balnéaire des hôtels et les propagandes financières. Le but est de créer des espaces de détente accessibles et profitables par toutes les catégories d’usagers.

Méthodologie d’approche :

out a commencé avec notre visite du site Tabarka ; un moment révélateur qui a déclenché notre réflexion structurée ci-après en cinq chapitres :

Dans le premier chapitre nous proposons de se pencher vers une lecture générale de la ville de Tabarka, dans le but de bien comprendre son contexte historique, naturel et social pour pouvoir extraire les potentialités du lieu et d’en tirer profit pour créer un pôle d’évasion pour la Tunisie. Dans le deuxième chapitre, l’accent sera mis sur la notion du Bien-être comme un caractère que la ville dégage. Nous nous intéressons sur l’importance de ce concept dans notre vie quotidienne et son intégration primordiale dans notre culture. Pour assurer cette connexion avec la nature on fera appel à l’architecture du bien-être qu’on va développer dans le troisième chapitre, afin de fixer des concepts clés adaptés dans notre contexte d’intervention, pour proposer une nouvelle vision mettant en valeur une interaction entre l’homme, la nature et l’architecture. Des projets vont être sélectionnés dans le quatrième chapitre, et servent comme références dans notre architecture spécifique, afin de cibler une démarche conceptuelle adéquate à notre terrain d’application. Le dernier chapitre synthétisera toute notre réflexion par la présentation

d’un

projet

d’application :

une

proposition

d’intervention paysagère et architecturale dans l’ile de Tabarka.

Chapitre 1 Pour la redécouverte d’un lieu : Tabarka et son île 12

À la découverte de Tabarka

Se situant au Nord-Ouest de la Tunisie, plus spécifiquement au gouvernorat de Jendouba, la ville de Tabarka est dotée d’une richesse culturelle et naturelle indéniable. Donnant sur la mer méditerranéenne et contournée par les montagnes de chênes, cette situation géographique offre à ce lieu un caractère urbain et paysager unique. En outre, cette ville peut être considérée comme une ville historique imposante grâce à son panachage de civilisations gardant leurs traces à travers le temps. Contexte naturel Figure 1 : Implantation du Tabarka, Source :

La ville de Tabarka est, sans doute, d’une richesse naturelle très imposante et diversifiée. Grâce à sa situation géographique côtière, là où les éléments de la nature se marient avec la mer créant une faune et flore très riche, cette ville porte en elle des ressources qui sont encore à exploiter. (Houceyn, 2018) 1.1

Topographie et géologie

Tabarka se présente essentiellement en une masse montagneuse qui est séparée de la mer au biais d’une plaine, vu que sa totalité se situe au sein du Haut Tell Tunisien. Elle se situe spécifiquement à l’extrême Nord-Est des massifs gréseux de la Kroumirie dénommé le complexe « KroumirieMogods ». Cette situation donne à la ville étudiée un Figure 2: Carte topographique du site, Source:

caractère paysager intéressant vu que les éléments de la nature les plus importants se fusionnent pour créer un espace de détente et de relaxation mentale et visuelle. (Houceyn, 2018) Figure 3 Carte des reliefs du nord-ouest. Source :

1.2

Ressources hydrauliques

Considérée comme la zone la plus arrosée de toute la nation, Tabarka profite d’un réseau hydraulique riche et d’une importance primordiale dans son développement. Grâce à sa situation géographique et sa topographie, les eaux pluviales constituent des sources qui ruissellent du sommet de la montagne arrivant à la mer. Ce qui enrichit davantage ce réseau hydraulique c’est la rivière dénommé Oued Kebir se situant à la plaine de cette ville créant ainsi une multitude de ressources hydrauliques. (Houceyn, 2018) 1.3

Climat modéré

Figure 4: Pluviométrie. Source :

Mettant encore une fois l’accent sur sa situation géographique, entre montagne et mer, la ville de Tabarka profite d’un climat méditerranéen. Caractérisé par une humidité modérée en hiver et une température convenable en été grâce à une humidité douce, ce lieu offre la situation la plus appropriée pour l’individu et son vécu. En outre, les vents dominants sont du Nord-Ouest en hiver, quant au Sirocco, il provient du Sud ainsi que le Sud-Est en été. Par ailleurs, ce climat et cette orientation offre à cette ville un ensoleillement convenable vu que la lumière fait une partie intégrante dans notre étude plus tard. La fusion de tous ces éléments donnent à Tabarka le caractère de la ville la plus adaptable pour ses habitants afin de vivre un quotidien calme et un bien-être équilibré. (Houceyn, 2018)

Figure 5 Carte climatique. Source :

2. Contexte historique : La ville de Tabarka est l’ensemble de diverses civilisations qui, grâce à leurs passages et empreintes laissés, ce lieu s’est constitué et demeure ainsi Tabarka qu’on reconnaît aujourd’hui. 2.1 Occupant

les

Epoque berbère :

montagnes

Kroumirie

connue

essentiellement par son apogée sous le règne d’Al-Kahina, cette époque offrant le nom de « Tabraca » qui signifie « la ville des bruyères » à la ville, est caractérisée par son mode de vie communautaire et son savoir-faire architectural ainsi qu’artisanal. (Houceyn, 2018) Figure 6: Carte historique de Tabarka. Source:

En effet, cette vie de groupe est un mode de vie issu de la vie des tribus confédérées rendant ainsi la vie sociale un caractère primordial dans le fonctionnement de l’organisme de cette ville. De plus, cette civilisation est connue par son architecture funéraire plus précisément les « Houanets » qui sont des caveaux funéraires taillés dans les roches des montagnes. Un autre savoir-faire architectural que son empreinte persiste encore de l’époque berbère, ce sont les chaumières. Ils s’agissent d’un type d’habitat rural ayant un toit incliné accentuant ainsi le mode de vie communautaire de cette société vue que les chaumières furent regroupées en trois ou quatre unités se

Figure 7: : Coupe perspective sur les houanets berbère. Source:

protégeant par un écran végétal. De ce fait, ce mode d’occupation de l’espace demeurait très répandu dans la Kroumirie et persistait d’une génération à une autre dès l’époque berbère. En outre, il est important de mentionner que le savoirfaire artisanal avait un rôle important dans cette civilisation, vu que la femme berbère pratiquait le tissage pour les habits, la poterie ainsi que la sculpture en bois. (Ismail, 2018)

Figure 8: Les chaumières berbères. Source:

Eventuellement, en 702, cette civilisation fut vaincue par les arabes dirigés par Hassan Ibn Nuâman. Face à cette défaite, Al Kahina pris la stratégie politique de la terre brûlée détruisant ainsi une richesse architecturale et agricole appartenant à sa civilisation. 2.2 S’alignant

Epoque phénicienne :

temporellement

avec

l’époque

berbère,

cette

civilisation a connu une prospérité grâce à son ouverture vers la mer d’où, son ouverture à d’autres civilisations. S’installant au bord de la mer, les phéniciens ont installé le premier port à Tabarka s’ouvrant ainsi à l’échange commercial

Figure 9: La ville punique de Carthage. Source:

ainsi que l’échange social. (Ismail, 2018) Un autre point intéressant, au niveau architectural, les phéniciens optait une approche différente à celle des Berbères pour leur conception des habitats. Ayant des maisons en étages qui permettaient

prolongeant

ainsi

connexion directe avec la mer et créant une sorte d’échange entre les habitants de ces demeures fortifiant ainsi la vie sociale de cette civilisation, vu qu’elle se basait essentiellement sur l’échange et le partage. 2.3

Epoque romaine

La civilisation romaine fut une des époques les plus puissantes et grandioses pour l’humanité donc, sans doute, elle aurait dû faire part de l’histoire de la ville de Tabarka, vu, à cette époque-là, l’Afrique fut parmi les lieux les plus riches de ressources, plus précisément les villes côtières. (Wiem, 2018)

Figure 10: Axonométrie arrachée d'un habitat punique. Source:

Au cours du règne romain en ce lieu, trois volets ont connu une évolution remarquable.

Figure 11Transport des marchandises par des bateaux à voile à l’époque romaine. Source:

En premier lieu, le commerce maritime, cette ville a connu un débouché maritime durant le règne romain, vu que l’installation d’un port a permis l’échange commercial au sein du bassin méditerranéen entre autres, l’export de Tabarka vers d’autres villes. Cette ouverture a permis aussi l’apport des trafiquants qui se sont installés dans cette ville permettant ainsi une sorte de prospérité architecturale grâce aux palais construits en leurs faveurs. (Houceyn, 2018) En deuxième lieu, l’art a connu son apogée à cette période. Des

peintres,

des

sculpteurs et même des artistes qui se spécialisait en ornementation ont pris cette ville comme lieu pour leurs ateliers pour satisfaire les besoins des trafiquants riches. Finalement,

plus

important,

l’approche urbaine, qui est le plan romain en damier, qui se concentre sur deux axes : le cardo et le decumanus créant ainsi des 17

Figure 12: Les voies romaines. Source:

espaces de rencontres (agoras) et d’échange incitant la vie communautaire. 2.4

Epoque génoise

Venant de Gêne, plus précisément d’un quartier dénommé Pegli, maints colons se sont installés à la presqu’île de Tabarka construisant ainsi le fameux fort qui tient jusqu’aujourd’hui au sommet de ce lieu.

Cette

civilisation

s’est

concentrée Figure 13 Le fort génois. . Source:

essentiellement sur les ressources naturelles maritime de Tabarka, et plus exactement le corail qui fut rare. Vivant au bord de la mer, le plan urbain génois se constitue essentiellement des habitations en groupe et les ateliers de corail enrichissant ainsi la vie sociale des habitants. Cette installation stratégique a permis à l’activité portuaire de connaître son apogée commercial vu que la ville de

Figure 14: L’île de Tabracca. Source:

Tabarka demeurait en connexion directe avec le reste du monde par voie maritime. (Ismail, 2018) 2.5

Epoque coloniale

En 1881, s’infiltrant de l’Algérie, le protectorat Français s’est installé à Tabarka dans le but d’étendre leur domaine colonial, sous le prétexte que, par leur dominance, cette ville aura une sorte de retour aux origines romaines ou comme ils

Figure 15L’arrivée du protectorat français, 1881. Source:

l’ont décrit ‘le paradis perdu’. En fait, afin d’appuyer cette justification, ils ont eu recours au retraçage des deux axes principaux de la ville romaine : l’axe Nord-Sud ou bien le Cardo et l’axe Est-Ouest ou bien le Decumanus qui sont actuellement et respectivement la RN17 et la RN7. (Wiem, 2018)

En outre, en appliquant leur plan urbain universel, les français ont opté pour un traçage orthogonal et régulier par la projection des deux axes principaux en voies parallèles à ces derniers. Par ailleurs, sur le plan architectural, la ville de Tabarka se caractérisait par un style qui se traduisait en petites masses éparpillées au sein de la végétation du lieu avec des toits rouges en double pente qui fut une caractéristique de l’architecture coloniale. Cette distribution des constructions a permis une sorte de connexion entre les deux éléments paysagers qui sont la terre et la mer grâce au fait que le bâti suivait la forme accidentée de la topographie de Tabarka. (Houceyn, 2018)

2.6

Epoque postcoloniale

Même après l’indépendance, l’étalement des bâtiments vers la montagne ne cessait de continuer toute en gardant le respect à la topographie du lieu. Cette topographie fut accentuée grâce à la

Figure 16: Les axes coloniaux. Source:

typologie des bâtiments grâce à la hiérarchie inversée de la hauteur des bâtiments qui créait éventuellement une percée visuelle de la montagne vers la mer. (Wiem, 2018)

3 Contexte socioculturel Ce concentrant essentiellement sur deux volets : agricole et touristique, la ville de Tabarka opte plutôt pour un mode de vie rural, donnant ainsi à ce lieu un caractère plus ou moins pauvre qui reste à développer. Mais, il est indéniable que d’autres activités, grâce à la richesse naturelle que possède la ville, existent et persistent malgré leur faiblesse, telle que la pêche qui est en exploitation détériorée à cause de l’infrastructure portuaire faible ainsi que l’artisanat qui provient des pratiques berbères et génoises qui se traduit en sculpture en bois, tissage et l’artisanat du Corail. (Houceyn, 2018) 19

Figure 17: Vue du fort de Tabarka. Source:

Pour le profit de notre étude, on va se concentrer plutôt sur le volet touristique. 3.1

Tourisme : pour une prospérité recherchée

L’histoire de Tabarka ainsi que son milieu d’une richesse naturelle à en couper le souffle, ce lieu fut un pôle touristique important en Tunisie, qu’il soit un tourisme interne ou international. 3.1.1 Tourisme jeune et de 3ème âge Peut-être ce volet touristique ne peut se traduire qu’on deux activités qui sont le golf et l’équitation. En premier lieu, le golf de Tabarka peut être considéré comme un des parcours les plus rares et uniques globalement grâce à sa situation au sein d’une forêt de chêne de pin donnant directement vers la mer. (Houceyn, 2018) En deuxième lieu, afin d’explorer et exploiter la richesse naturelle que distingue cette ville, il y a eu recours à la construction de deux centres d’équitation. 3.1.2 Tourisme balnéaire Grâce à la richesse maritime et hydraulique de Tabarka, des activités touristiques se sont créées. Parmi ses activités on peut citer : (Houceyn, 2018) -

La pêche et la plongée sous-

Figure 18 La richesse du corailà Tabarka. Source:

marine : il existe cinq centres de plongée qui se situent autour du port de plaisance, ces centres sont : le fameux Rocher aux Mérous, les tunnels, Cap Tabarka, les grottes aux pigeons, les jardins japonais, le poste de Vigie.

Figure 19: vue sur la ville à travers l'ile. Source:

Port de plaisance : Ou bien Montazah Tabarka, c’est le pôle de détente de la ville grâce à la Marina qui s’organise autour des quais offrant divers services tels que la restauration gastronomique, un hébergement de haut standing ainsi que les services commerciaux.

Thalassothérapie : c’est la définition même du tourisme balnéaire se situant dans la zone de Morjène de la ville. 3.1.3 Tourisme culturel

Grâce à son histoire riche, les empreintes des civilisations passées demeurent aujourd’hui des sites archéologiques à visiter et explorer. Un autre point à noter, que Tabarka peut être considérée comme une des villes qui organise un des festivals les plus notoire sur l’échelle national et même international, qui est le festival de Jazz, offrant à cette ville un caractère de bien-être physique et mental. (Houceyn, 2018)

Conclusion

Tabarka est sans doute un pôle d’évasion et de bien-être mental et physique, mais malgré les ressources qu’elle encaisse et la richesse historique qu’elle garde dans ses murs et traces, elle reste un lieu pauvre d’exploitation et reste à l’état basique et essentiel gardant un style de vie rural.

Figure 20: Affiche d'un événement du Jazz de Tabarka. Source:

II.

À la découverte de l’île

1. Pour mieux comprendre Tabarka 1. Densité urbaine (selon le cahier de charge) On peut composer la ville de Tabarka sur deux parties majeurs, selon la concentration des bâtiments

2 1 Figure 21 Photos de Tabarka. Source: Philippe Gourdin

Figure 22: Les deux composantes urbaine de Tabarka. Source: Auteur

Zone 1 : dont la majorité est plaine, caractérisé par un plan hippodamien, d’origine romaine marqué par ses deux axes, l’axe nord-sud (le cardo), et l’axe est-ouest (le decumanus), remplacé aujourd’hui par l’avenue Habib Bourguiba et la route des aiguilles. De caractère urbain dense. Zone2 : L’ile est dépourvue de toute construction habitable, c’un site archéologique déserté ayant un relief accidenté.

2. Étalement urbain

Figure 23: L'étalement urbain de Tabarka. Source: Travail de groupe

Les Tabarkois implante son habitat ‘’ Hooch ‘’ dans les sites naturellement protégés au vents dominants par le relief et l’écran végétal. L’orientation et l’organisation des volumes jouent un rôle très important dans l’implantation ainsi que l’utilisation des Figure 24: Coupe sur Houch. Source: Travail de groupe

matériaux et des toitures adaptées. Les bâtiments de Tabarka s’implantent d’une manière harmonieuse dans un paysage naturelle exceptionnelle et s’adaptent parfaitement au relief du terrain. Ils sont généralement des RDC et des R+1. On note aussi la présence des bâtiments R+4 et R+2 au bord de la mer. Ces bâtiments présentent un type d'architecture propre à Tabarka : des volumes blancs, purs, surmontés de toitures en double pente couvertes de tuiles rouges. 23

Figure 25: Matériaux de construction du toit. Source: Travail de groupe

3. Fonctionnalité

Figure 26: Les composqntes fonctionnelle. Source: Travail de groupe

Zone 1. Secteur El Morgane Présenté comme une plage de sables fins qui s’étale sur 4km, de caractère touristique dédié aux tourisme balnéaire. Zone 2. Secteur front de mer Cette zone englobe le centre-ville, la Marina, le vieux port et l’île. Elle s’étale jusqu’à Oued El Kabîr avec une superficie de 9 ha, où l’espace urbain est dense. Zone 3. Secteur Larmel Cette zone se caractérise par un relief partiellement brisé, avec la présence d’une succession de plis très rapproché et orienté vers le sens de la mer (Nordest) qui offre une vue panoramique sur la mer et l’île. Ce secteur occupe une grande partie de la plage : Soit 1.5 kilomètre de longueur. Le Secteur Larmel présence un sol rocheux avec des pentes importantes de l’ordre de 25%.

4. Repères urbains

Figure 27: Les repères de Tabarka. Source : MA Attia Sameh

La région de Tabarka se distingue par sa richesse archéologique et culturelle. Au de-là de ses potentialités naturelles, l’ile de Tabarka est marquée par la présence de deux monument repère : le fort génois et les maisons de corailleurs.

2. Le centre-ville Au centre de la ville, le tissu est dense et les ilots sont généralement de forme rectangulaire percées à l’intérieur par des cours aux formes et aux proportions variées. Ces constructions s’alignent le long des voies et la hauteur des bâtiments dépassent rarement le R+1, ce qui donne un aspect de village à la ville. Figure 28: échappé visuel. Source: Auteur

Figure 29: Facade urbaine. Source: Travail de groupe

La genèse de la ville coloniale a pris naissance à partir des deux axes majeurs : celui de l’avenue Habib Bourguiba et celui constitué de la rue de constitution et rue d’Algérie, ensuite l’urbain s’est étalé de part et d’autre vers la montagne et la mer.

Figure 31: Plan du centre ville. Source: Travail de groupe

Au centre-ville les traces de la ville coloniale sont encore présentes, mais tout en s’éloignant de ce tissu les extensions et les modifications post coloniales se manifestent ce qui donne un style Figure 30 Une facade à Tabarka. Source: Travail de groupe

éclectique aux constructions. 26

Figure 33 Plan d'une tranche du centre ville. Source: Travail de groupe

Les bâtiments de cet endroit sont occupés en premier lieu par les activités commerciales qui se concentrent au niveau de RDC, ensuite les habitations au niveau de l’étage avec la présence de quelque équipements (mosquées, administrations…).

Figure 34 Coupe urbaine. Source: Travail de groupe

Cette condensation des activités et l’existence des bâtiments repères tels que la municipalité et le turbinale produisent un flux piétonnier et véhiculaire très dense au niveau de ce tissu.

Figure 35: Plan du parc du centre-ville. Source: Travail de groupe

Figure 32 une tranche du plan de l'avenue Habib Bourguiba. Source: Travail de groupe

Figure 36: Occupation des trottoirs. Source: Auteur

Figure 37Un rendu sur l'avenue Habib Bourguiba. Source: Travail de groupe

Dans un tissu assez chargé et plein de mouvement, l’occupation des trottoirs et des espaces publics par les extensions 27

commerciales a pris lieu où les trottoirs ont perdu leur rôle de passage piéton et le chemin habituel devient le parc.

Figure 38 Usage des trottoirs. Source: Travail du groupe

Figure 39 Plan des flux. Source: Travail du groupe

Le parc conçu pour être un espace vert au centre-ville qui présente un lieu de détente et de convivialité, mais il est face à une défiguration à cause d’absence d’entretien ainsi qu’un manque au niveau d’aménagement.

Figure 41: Coupe urbaine. Source: Travail de groupe

Figure 40: Usage de la végétation. Source: Travail de groupe

La végétation joue un rôle important dans la ville de Tabarka et cela se manifeste au niveau de square, ainsi qu’au niveau des ruelles où elle encadre la vue, compose les façades et délimite les espaces. Néanmoins cette masse végétale crée un obstacle visuel et ferme la perspective. 28

Synthèse Le noyau central se caractérise par : -Des constructions à une hauteur minime où l’échelle humaine reste toujours présente. -Les modifications créé au niveau des bâtiments à travers le temps ont donné un style éclectique et des constructions qui manques l’identité et l’unité architectural. -Une condensation des activités et fonctions donnant une mixité du programme, néanmoins cette mixité reste mal organisée. -Un grand flux piétonnier qui souffre d’un grand problème de marchabilité surtout dans un tissu très dense où le phénomène d’occupation des trottoirs est toujours présent. -La végétation encadre la vue et délimite les espaces mais parfois cette masse végétale crée un obstacle visuel.

3. L’ancien port 1. Le parcours existant

Figure 43 Plan du parcours existant. Source: Auteur

Ce parcours se diffuse en deux partie dû à une implantation des blocs de béton qui forment une limite visuelle

Figure 42: Vue sur le pqrcours. Source: Travail de groupe

Le parcours Situé dans le côté Sud-ouest de la plage

(l’ancien

port), de caractère touristique

qui

mène

les

vers

aiguilles. Cette esplanade de forte de forte fréquentation possède des installations dispersées tout a long le port, de façon anarchique, qui forment des limites visuelle et parfois psychique. Pendant la période estivale, un encombrement se crée dans cette zone, par opposition à la zone de l’île.

Synthèse Ce parcours existant est caractérisé par : -

Un lieu dédié aux piétons, mais sans favoriser

marchabilité

puisque

l’usager se faufile les obstacles. -

Plusieurs activités se présente

Le rapport visuelle île

Figure 44: Photos du parcours existant. Source: Travail de groupe

2. Route Carleforte Au niveau de la plaine qui relie la ville et l’ile de Tabarka, se trouve la route Carleforte où on trouve la Marina et les alentours de l’ancien port avec une plage mal marqué, un espace chargé du côté du centre-ville par des activités commerciaux mal organisés dans des kiosques et un vide immense et absence de toute activité et aménagement du côté de l’ile.

Figure 46: Traitement de l'urbain. Source: Travail de groupe

Ces installations créent des obstacles visuels avec quelques percés vers la presqu’ile.

Figure 47: installations anarchiques. Source: Auteur

La marina donne le dos à cet espace avec une façade opaque continue qui dévalorise l’ile et sa plage.

Figure 48 Fqcqde de lq mqrinq. Source: Travail de groupe

Figure 45Plan du route de Carleforte. Source: Trqvqil de groupe

Figure 49: Répartition de la façade. Source: Travail de groupe

Cette mal hiérarchisation des activités au niveau de cet axe et le manque de communication entre la marina et l’ile ont causé un flux véhiculaire et piétons faible au niveau du vieux port et presque absent au niveau de l’ile. Ce manque de flux et dû à d’autres facteurs outre que la fonction. On cite notamment la manque de la sécurité. Cela se manifeste au niveau de la sécurité routière où on a un manque au niveau du trottoir.

Figure 50 Manque d'équipement urbain. Source: Auteur

Mais aussi l’espace subit un manque de la lumière pendant la nuit résultat d’une absence au niveau des lampadaires. Synthèse La route Carleforte se caractérise par : -Un contraste clair au niveau d’activités et flux entre la coté du centre-ville et la coté du l’ile. -Un faible flux piétonnier du côté de l’ile qui souffre d’un problème de marchabilité dû à l’absence du trottoir. -Des installations mal organisée qui créent des obstacles visuels. -Un manque de sécurité, résultat d’une absence au niveau du mobilier urbain.

4. L’ile génoise 1. Contexte naturel de l’île de Tabarka :

Figure 51Vue vol d'oiseau sur l'ile. Source:

S’étalant sur vingt hectares de surface avec une forme de prisme triangulaire et avec une altitude qui va jusqu’à 75 mètres, l’île de Tabarka porte en elle une richesse naturelle qui est encore à exploiter. Par ailleurs, la géologie de ce site, qui est

considérée

ancienne,

est

d’une

formation

essentiellement

composée de grès et d’argile donc une qualité de sol fertile ce qui mène à cette richesse végétale qu’on trouve Figure 52: Vue sur la falaise de l'ile. source: Auteur

aujourd’hui.

En outre, ce qui peut être considéré comme contrainte est l’accessibilité. En effet, faute d’infrastructure faible, l’île de Tabarka n’est accessible qu’à travers un axe avoisinant la Marina et l’ancien port créant une route sinueuse dénommée ‘la route des canons’ menant au sommet de l’île. Il Figure 53Fort de Tqbqrkq. Source: Travail de groupe

faut aussi noter que la topographie du site a limité l’accessibilité du côté de la mer vive, vu qu’il est limité au Nord par des falaises verticales coupées à pic.

Figure 54Plan de l'ile. Source: Auteur

En conclusion, l’île Génoise, dans son état actuel, demeure une richesse naturelle importante en Tunisie avec sa végétation riche et sa terre fertile ayant une topographie accidentée dessinée avec des pentes douces et abruptes et une accessibilité assez limitée telle que la côte Nord-Ouest qui est quasiment inaccessible. Tous ces éléments incitent le besoin d’exploiter ce lieu vu qu’il est un milieu propice pour un projet qui reflète le bien-être de l’usager.

2. Evolution de l’île de Tabarka :

Figure 55: L'ile génoise. Source:

L’île de Tabarka, étant le lieu où les Génois se sont installés au XVIème siècle, a connu dès lors maints changements qui, à leur succession, cette île s’est liée à la ville de Tabarka la rendant ainsi une presqu’île. En effet, suite à leur arrivée, les Génois ont décidé d’édifier une forteresse au sommet de l’île ainsi que des remparts pour la raison de protection et sécurité. Prenant le Nord-Est et le Nord-Ouest du lieu comme des espaces à occuper et à vivre, les Génois ont opté à un stratagème urbain basé sur la stratification du paysage avec le fort au sommet, les habitations suivant la topographie accidentée du site pour finir avec les deux ports et les ateliers du corail au bord de la mer, cette stratification fut donc accentuée et la rendant par conséquent un comptoir commercial. En outre, au XVIIIème siècle, avec la cession de l’île par les Ottomans et dans l’objectif de se connecter avec le reste de la ville, les habitants de ce lieu ont démoli les remparts afin de créer un passage terrestre qui relie l’île avec la terre ferme donnant ainsi la morphologie qu’a le site aujourd’hui qui est sous la forme d’une presqu’île.

Figure 56: Les repères de l'ile. Source: Trqvqil de groupe

3. Le caractère architectural de l’île : Occupant exclusivement le Nord-Ouest de l’île, un quartier génois garde ses empreintes jusqu’aujourd’hui dans le site. Ce qui caractérise ce quartier est sa densité urbaine se composant essentiellement de deux éléments : les habitations qui désignent les espaces privés et les espaces publics tels que l’église. Un élément important à citer, ce sont les citernes d’eau qui étaient entourés par les composantes du quartier afin d’être proches des sources hydrauliques et vu que ces citernes se présentaient aussi comme des tours de surveillance d’où un élément de protection. De plus, en contemplant le caractère architectural de ce lieu, on remarque qu’il reflète un certain aspect protecteur, par ses fortifications et ses murs épais. En effet, l’architecture de cette île est fonctionnaliste et épurée tel est l’exemple des tours de contrôle et les fentes de tir. Pour finir, il est indéniable que l’île génoise est en symbiose avec sa nature et ceci se reflète par les matériaux locaux utilisés dans leurs constructions tel que la terre cuite ardoise, les terres et les cendres avec un mortier jaune ou blanc pour la liaison. En conclusion, avec une perception contemporaine, l’île génoise peu être considérée comme un tissu urbain à caractère durable et fonctionnel grâce aux matériaux utilisés la composition du quartier.

Figure 58: Composition d'un mur génois. Source: Auteur

Figure 57 Plan du secteur de l'église. Source: Philippe Gourdin

Figure 59: Schéma synthétique. Source: Auteur

Chapitre 2 Homme et Bien-être Introduction :

On va initier notre réflexion par un éclaircissement sur la notion du bienêtre et sa relation avec l’Homme dans son cadre de vie. Cette synergie sera notre assise de recherche pour pouvoir assurer une projection spatiale de cette notion à travers tous ses paradigmes et ses bienfaits.

Le bien-être, une notion globale

Originellement, le mot ‘bien-être’ est composé de deux mot, être, et qui signifie l’existence, la présence que ce soit d’une chose concrète ou abstraite, personne, objet, idée, imagination…, et bien, et c’est-à-dire tous qui est satisfaisant et utile que l’homme prend comme objectif spontanément et volontairement dans sa vie, relié automatiquement au bonheur.1.

D’après Larousse, c’est un bon état résultant d’une fusion entre la satisfaction physique et le calme de l’esprit, un confort matériel qui permet une existence agréable et de valeur. Citons comme synonymes du Bien-être ou des notions similaires : agrément, bien-vivre, confort, satisfaction, joie, détente, relaxations, prospérité… et le mal-être comme notion opposée. Essayer de comprendre cette notion dépendante de la personnalité humaine nous mène vers une définition subjective, généralement on dit que le bien-être est un confort ergonomique, limité au bienêtre physique, mais réellement, vivre bien, est un terme plus vaste que ça, et dépend de plusieurs autres notions. « Le bien-être est un état lié à l’équilibre de différents facteurs qui, ensemble, permettent l’harmonie avec soi et les autres. Cet état lie aussi la satisfaction des besoins du corps et le calme de l’esprit. Le bienêtre peut donc signifier être bien »2.

D’après le dictionnaire Larousse.

Ofthebox.be/le-conceptde-bien-etre

Figure 60: Illustration www.kompana.be

bien-être

Source:

Plusieurs facteurs sont en rapport direct avec le bien-être que la santé est la principale, notamment la santé physique, mentale et sociale, et pas seulement l'absence de maladie.

Figure 61: Schéma du définition de la santé. Source: OMS

Cette définition est le préambule de la Constitution de 1946 de l'Organisation mondiale de la santé (OMS3). On peut dire que le bien-être c’est-à-dire être bien, est un sentiment de plaisir et d'équilibre physique, psychologique et social, et pour être plus spécifique, il faut faire une définition à différentes échelles pour cette notion qui va être la base de notre recherche, pour cela on va se pencher vers une réflexion sur les six dimensions du bienêtre : (Catherine, 2016)

L’organisation mondiale de la santé a pour objectif d’amener tous les peuples du monde au niveau de santé le plus élevé possible. Créée en 1948.

1. Le bien-être physique : C’est une notion primordiale dans notre mémoire d’étude, le but c’est de créer un quotidien qui améliore notre qualité de vie, vers une bonne santé. Ce développement favorise l’activité physique régulière qui est reconnue par la communauté scientifique comme l’un des facteurs fondamentaux d’une bonne santé et par conséquence du bien-être. C’est une source de plaisir et d’intégration sociale permettant une amélioration de la santé

Figure 62, le www.pinterest.com

bien

être

physique.

Source:

globale des individus et leur épanouissement. 2. Le bien-être social : Cette notion vise d’avoir des relations positives avec les autres, tout en favorisant la communication, le partage et l’échange, ce qui engendre la confiance, l’information et l’empathie envers l’autre.

Figure 63: la sociabilité dans les parcs. Source: www.pinterest.com

3. Le bien-être mental : C’est le progrès de la capacité d’auto-apprentissage, c’est-à-dire la faculté de s’inspirer, d’apprendre et d’utiliser les acquis, face aux exigences quotidiennes.

4. Le bien-être hédonique :

Figure 64: Le www.objetconnect.net

bien-être

mental.

Source.

C’est un aspect lié aux émotions, relativement à court terme du bien-être, s’exprimer d’une manière confortable, contrôler la rage, les mauvais moments, se sentir bien, avoir le plaisir et bonheur, tout ça pour fonctionner bien et être optimiste.

Figure 65; Le bien-être émotionnel. Source: www.catie.ca

5. Le bien-être eudémonique : C’est le développement d’un sens et d’un objectif dans la vie. Penser à long-terme peut toucher la spiritualité des hommes, dans le but d’intégrer nos idées et nos croyances dans notre vie.

6. Le bien-être environnemental :

Figure 66: Le bien-être espritsciencemetaphysique.com

spirituel.

Source:

Cette notion sollicitera notre réflexion, car chaque activité, pensée… se développe dans un lieu, qui est en relation directe avec l’homme à travers ses cinq sens, par cela être en harmonie avec l’environnement favorise automatiquement le bien-être et améliore la qualité de vie. D’après la commission européenne sur la notion du bien-être et d’autres études de Richard H. Thaler, l’emplacement, la mise en disposition de l’espace et le contexte de vie présentent des facteurs primordiaux pour vivre bien.

Figure 67: Le bien-être environnemental. Source: www.pinterest.com

II.

Aspects relatifs :

1. La biophilie : Dans cette optique, on va étudier la relation entre homme et la nature, l’homme dépend de la nature, qui représente toute réalité concrète qui dépasse sa création et ses actions, « c’est la création divine ». Caractérisée par sa vitalité pour les êtres vivants : l’air qu’on a besoin pour respirer, l’eau pour survivre et la nourriture pour satisfaire nos besoins fondamentaux. Aussi, elle représente la fourniture qu’on utilise pour développer notre civilisation, en modifiant l’environnement naturel, nous créons nos espaces de vie à travers l’exploitation de ses ressources.

Figure 68la relation entre l'homme et le bien être. Source: Auteur

Mise à part ses caractéristiques vitales, la mère nature est une source du bien-être. La biophilie est une notion qui nous permette d’expliquer pourquoi la végétation stimule notre créativité, pourquoi l’observation de la faune et flore nous permet de distinguer l’harmonie et la beauté ou pourquoi un simple dégagement sur le paysage naturel a des habilités thérapeutiques ? En orientant notre recherche du bien-être vers la relation entre l’espace urbain et architectural avec l’usager, on remarque l’intervention de la nature en premier lieu, comme une solution pertinente pour améliorer la qualité de vie humaine. Ceci nous pousse d’exploiter le rapport entre la nature et la santé humaine, et comment cela peut influencer positivement le bienêtre ? 44

Figure 69: L'integration de la nature dans l'urbain. Source: pinimg.com

a. La nature est une nécessité, pas un simple décor :

Aujourd’hui, le résultat de toutes actions volontaires que l’homme a choisi pour améliorer sa vie provoque un impact néfaste sur la ville, cette dernière devienne un champ de pollution, qui menace la santé humaine et engendre les maladies. Comme conséquence, on vit inconsciemment dans des espaces entourés de gros œuvres architecturaux, respirant les toxicités des voitures et usines et endurant le bruitage des engins. Selon l’OMS « les risques sanitaires aujourd’hui sont les maladies chroniques (maladies cardio-vasculaires, maladies respiratoires, cancers, allergies …) issues en partie de la dégradation du milieu » et ça après l’expérience du monde avec le cholera au début du 19eme siècle, cette situation a requis l’hygiénisme, un mouvement qu’on développera par la suite, et l’expérience de la tuberculose au début du 20eme siècle.

Figure 71: étouffement www.pinterest.com

urbain.

Source:

Maintenant, la pollution est la première menace à l’humanité, en France, et chaque année, cette menace provoque 30 000 décès prématurés, ces risques pour la santé appellent à des différents domaines pour trouver des solutions, et ça explique le requis à la mère nature dans nos villes pour améliorer l’hygiénisme sanitaire, puisqu’elle se trouve partout et présente la plus simple solution, et empêche la propagation de la pollution. Au-delà de ce potentiel guérissant, la nature est une source du bien-être, qui possède des aptitudes thérapeutiques d’après Nicolas Guéguen4 . Figure 72: La nature et l'intégration urbaine. Source: Auteur

Professeur de psychologie sociale (1964)

Figure 70: Une image futuristique de l'avenir urbain. Source: www.pinterest.com

b. La capacité thérapeutique :

En se basant sur plusieurs expériences, on va démontrer la capacité qu’un paysage naturel possède, d’améliorer la santé et le bien-être humain. En 1984, le chercheur Roger Ulrich5 déclare que « Une vue à travers une fenêtre peut influencer la récupération de la chirurgie», et démontre que les patients qui ont une fenêtre sur un paysage naturel après une opération chirurgicale, guérissaient plus rapidement que ceux qui ne bénéficiaient d’une telle vue ou fenêtre, les seconds avaient besoin plus d’antidouleurs que les premiers qui possédaient aussi moins de cortisol dont sa présence indique un niveau de stress élevé, et pouvaient quitter l’hôpital un jour plus tôt. (Ultrich, 1984)

Figure 73: Fenêtre vers l'extérieur naturel. Source: www.pinterest.com

D’autre preuves scientifique prouvent aussi le rapport positive entre la santé et le bien-être avec l’espace vert, comme Eric Lambin6 a démontré que la simple vue ou la présence de la nature aide a stimuler nos sens et augmente le bonheur, d’après une expérience faite sur les personnes qui ont un métier sédentaire, on présume que ceux profitant d’une fenêtre donnant sur des arbres, plantes ou fleurs souffrent moins de symptômes de stress et maux de tête que ceux dont la fenêtre possède une vue sur un parking, une rue ou alors un bâtiment. (Guégue, 2018) Inconsciemment, nous les êtres humain ont un attachement spécial envers l’environnement naturel, c’est beau, mais on demande toujours pourquoi ? notre réponse pour ça c’est tout simplement la complexité et la délicatesse de ses composantes, cette symbiose forme l’essence du bonheur.

Phd, professeur département architecture et centre du bien-être en architecture, université Chalmers de technologie 6

Géographe, professeur à l’université catholique de Louvain

Figure 74: nature/bien-être/Espace vert. Source: Auteur

c. Une fleur stimule nos émotions :

On dit que l’homme est lié aux détails de la nature, prenons par exemple les fleurs et leur pouvoir à agir sur nos émotions. Une fleur est considérée comme une source d’émotion franche et directe. Offrir des fleurs reste un geste important socialement, que ce soit dans une optique romantique, ou plus conventionnelle un remerciement, tant de chercheurs affirment que les fleurs, par leurs diversité et variété de formes, de couleurs et d’odeur, aurait été perçues comme ayant une propriété de traduction des différentes émotions que ressent l’homme comme la joie, la tristesse et l’amour. Pour cette raison les fleurs accompagnent des évènements émotionnels de notre existence. Haviland-Jones et ses collaborateurs7 (2005) ont sollicité des femmes afin de participer à une enquête qui nécessitait qu’on les

Figure 76: Une rue fleurie à San www.pinimg.com

francisco. Source:

appelle deux fois à quelques jours d’intervalle pour les remercier, on leur disait qu’elles recevraient des cadeaux à domicile sans préciser quoi ou quand, dix jours plus tard, ces personnes recevaient un paquet contenant soit un bouquet de fleurs soit une corbeille de fruits et des bonbons. Les livreurs, bien formé au repérage des muscles faciaux et qui n’était pas au courant de ce que contenait la boite, devaient évaluer l’expression du visage de la personne, enfin les résultats montrent que pour les deux présents offerts, les personnes ont exprimé de la joie. Toutefois, le taux de sourire (sincère) a été plus élevé à la réception des fleurs que pour la corbeille de fruits et les bonbons. On constate donc qu’un présent suscite une humeur positive mais une vraie joie sincère s’observe lorsque vous offrez des fleurs. (Guéguen, 2018)

Figure 75 La présence des fleurs à Amsterdam. Source: www.pinimg.com

Département de psychologie à l’université Rutgers, États-Unis d’Amérique

Pour les chercheurs, les fleurs sont à ce point attachées aux émotions des humains et que leur simple présence active automatiquement des expressions particulières. Ainsi, dans une étude, des chercheurs ont demandé à des jeunes hommes et à des jeunes filles de faire de l’auto-stop tout en tenant un bouquet de fleurs, ils ont constaté que ce n’était pas le bouquet seul qui influence le taux d’arrêt, encore faut-il qu’il soit tenu par un autostoppeur homme tant dis que l’homme offre des fleurs par amour, alors qu’une femme plus par amitié ou convention sociale, il est aussi possible qu’un homme avec les fleurs suscite moins de suspicion ou de crainte, la présence de fleur chez l’homme rassure les femmes. (Guéguen, 2018) En guise de conclusion, on voit que les fleurs exercent de puissants effets comportementaux sur les individus, hommes et femmes. Cela pourrait expliquer l’ancien lien qui unit l’être humain et les fleurs. Donc pourquoi pas l’utiliser et l’intégrer dans nos espaces pour stimuler nos émotions.

Figure 77 :Exemple d'un quartier embellit. Source : www.ledevoir.com

d. Le soleil influence nos comportements et nos humeurs

L’ensoleillement agit positivement sur l’altruisme humain, plusieurs recherches et études faites affirment cette notion, prenons par exemple l’étude faite en 1979 par Cunningham8, cette psychologue abordait des personnes, en se présentant comme un sociologue réalisant une enquête, il leur présentait 80 questions et chaque personne était libre de choisir le nombre de questions auxquelles elle acceptait de répondre. L’atmosphère et la météo étaient contrôlés, l’ensoleillement était bien mesuré, et la température extérieure entre -18 et 18 C, comme résultat, plus l’ensoleillement est important les personnes questionnés étaient

Figure 78: La lumière www.pinterest.com

dans

l'espace.

Source:

plus coopératives et répondaient plus aux questions, les chiffres montrent qu’en été et printemps, il y’avait plus d’aide mais les interprétations restaient les même car en hiver lorsque le soleil brillait, on obtenait plus d’aide que le ciel était nuageux et par ca on déduit que le soleil affecte le comportement pas la température. (Guéguen, 2018). En conclusion, l’ensoleillement se présente comme un facteur positif des relations et comportements humains, même si on ne peut pas le produire, mais on peut le profiter le maximum et l’utiliser comme un matériau principal dans nos conceptions. e. La plante stimule notre créativité

D’après une étude faite par Bringslimark et ses collaborateurs9, et par l’aide des employés du bureau norvégien, on a mesuré le degré du contrôle personnel ressenti au travail, cependant, la présence des plantes était positivement reliée à la productivité : l'augmentation

productivité

allait

pair

avec

l'augmentation du nombre de plantes dans l'espace de travail, On constate donc que la présence de plantes dans l'univers du poste

Véronique Cunningham psycho-praticienne

Psychologues, « psychological benefits on indoor plants in workplaces »

Figure 79L'ambiance de la lumière en espace. Source: www.archpaper.com Figure 80: La plante www.pinterest.com

le bien-être.

Source:

de travail des employés de bureau améliore la productivité et diminue les arrêts de travail on constate également la présence de cette entité végétale améliore la productivité et l’appréciation de l’espace et diminue le taux d’arrêt des maladies. Les impacts psycho-sociaux des plantes dans les espaces urbains que nous retenons sont nombreux. Ils répondent à la très forte attente entre les habitants, les espaces verts se révèlent porteurs de dynamiques sociales qui permettent de soutenir la cohésion sociale entre les individus, ce qui renvoie finalement à la relation cognitive que chacun de nous entretient avec le végétal et qui est une source fondamentale de santé mentale et donc de bien-être. (Guéguen, 2018) f.

Figure 81: La plante dans le quartier urbain. Source: www.instagram.com

L’eau

Certes, l’eau anime un paysage bien particulier par ses qualités physiques et par la vie et l’activité qu’elle apporte, où qu’elle se trouve, mais l’homme peut être confronté à un contexte de rareté ou d’abondance vis à vis cet élément primordial selon les régions du

monde.

L’eau,

pour

ses

qualités

esthétiques

environnementales, est perçue comme une ressource précieuse, par la relation perceptive, significative et symbolique qu’elle crée avec l’homme, elle est une source d’inspiration pour les concepteurs et les architectes qui se nourrissent de cette relation pour imaginer différents espaces où le liquide et le solide, le matériel et l’immatériel s’allient et se rencontrent. Suite à une exposition à un élément minéral, l’individu profite de plusieurs bienfaits de celui-ci, en citant la réduction du stress, l’amélioration du sentiment de quiétude ainsi que la baisse du rythme cardiaque. Pour ce qui est des performances mentales, c’est l’élément aquatique permet d’améliorer la concentration et la restauration de la mémoire.

Figure 82: L'eau comme élément important dans notre espace. Source: www.pinterest.com

2. L’importance de l’activité sportif :

Figure 83: le sport et le bien-être. Source: www.pinterest.com

Selon un rapport du European Heart network10, de longues journées au bureau et un mode de vie sédentaire représentent de grands défis pour la santé de vie moderne et la hausse inquiétante de l’obésité, du diabète de type 2, des maladies du cœur et des dépressions. Les populations inactives ont deux fois plus de risques de présenter des problèmes cardio-vasculaires et cérébrovasculaires graves que les populations actives. Ainsi, l’activité physique est un déterminant essentiel de la santé et du bien-être des gens qu’on cite quelques bienfaits sur le corps humain. Pour le cœur : L'activité physique augmente la formation de nouveaux vaisseaux sanguins, donc améliore la circulation du sang et réduit le cholestérol, ainsi élimine partiellement les risques cardiaques et d'accident vasculaire cérébral, l'hypertension, l’athérosclérose, les maladies cardio-vasculaires proviennent d’une alimentation inadaptée et de l’absence de pratique sportive.

Alliance de fondations et d’association a Bruxelles fondée pour trouver des solution pour certains maladies afin d’améliorer la santé publique 10

Pour les articulations On retrouve le même constat pour les articulations, les tendons et les ligaments ont plus de tonus s’ils sont mis à contribution par une, ils activité physique deviennent plus souples et le risque de chute et de lombalgie est réduit. Les arthroses peuvent être évitées avec une pratique physique adéquate. Pour les muscles L’activité sportive renforce bien évidement la masse musculaire du corps ce qui permet de moins subir les efforts du quotidien (escaliers, charges lourdes). Pour les os Le sport et plus spécialement la course à pied entretienne la densité des os et combatte l'ostéoporose. Pour les poumons Certaines maladies sont combattues par l'exercice respiratoire. Pour le système digestif Le transit intestinal se trouve augmenté et le risque de cancer colorectal réduit.

Figure 84 les bienfaits www.itsnicethat.com

Pour le système immunitaire Il est stimulé par l'activité physique. Pour le pancréas, les reins Plusieurs affections sont en risque réduit, notamment les calculs et le diabète. En outre, chez la femme, la probabilité de cancer du sein est également réduite. Aussi, le pratique de sport présente une source de plaisir et d’intégration sociale. Permet une amélioration de la santé globale des individus. De contribuer à l’épanouissement individuel du public.

sport.

Source:

3. L’architecture hygiéniste : Une architecture qui a pour concept la santé de l’homme : L'hygiénisme ne désigne pas seulement un courant du milieu du XIXème siècle européen basé que le principe nouveau de rentabilité combustive pour réorienter les valeurs données à la nourriture, aux boissons, à l'air respiré, au travail, au repos, à la propreté d'un corps censé laissé pénétrer l'oxygène par la peau, mais également un mouvement moral qui traverse toute la société. Parallèlement à la mise en place de mesures dictées par la connaissance (depuis les travaux de Louis PASTEUR11 en 1865) du rôle des bactéries dans la contamination et dans les épidémies, se met en place également toutes une série d'institutions qui favorisent la pénétration des idées de morale hygiénique, non sans effort prosélyte de diffuser des idées religieuses que certains milieux veulent présenter comme liées aux mesures de propreté. Le moralisme puritain qui se diffuse provoque un changement d'attitude ambigu envers le corps, d'abord dans les classes supérieures qui bénéficient les premiers

des nouvelles

installations hygiéniques, puis dans les classes "inférieures", souvent désignées comme des classes laborieuses et des classes dangereuses dans des quartiers jugés malsains dans tous les sens du terme. Cette doctrine hygiénique, qui s'impose en même temps que l'industrialisation de masse, révolutionne l'ensemble des sociétés occidentales dans la médecine, l'architecture (qui laisse entrer la lumière), l'urbanisme, la crémation. Le développement ou la rénovation profonde des réseaux d'égouts, le traitement des eaux usées, le ramassage des détritus ou la lutte contre des maladies récurrentes comme la tuberculose fait partie de ce mouvement

Louis Pasteur est un scientifique français, chimiste et physicien de formation du XIXéme siècle.

d'ensemble. Se développe le thermalisme et la pratique sportive, de manière plus ou moins limitée selon les sociétés et selon les classes sociales. La consultation des revues spécialisées et des journaux de l'époque montre à quel point l'hygiénisme se développe dans une phraséologie combattante et avec un langage de classe. L’hygiénisme est un lot de principes stratégiques et sociales dont l’idée est de créer l’architecture et l’urbanisme pour les administrations publiques locales, les techniques médicaux diététique pour les personnes en appliquant les règlementations de préservation de l’hygiène et de prévention du bien-être publique. On prend par exemple l’immeuble des architectes Sarazin12 et Sauvage situé à Paris Construit en 1912-1913, un immeuble en gradin pour favoriser la pénétration des rayons solaire et la ventilation pour chaque espace, les terrasse sont végétalisé aussi, la façade recouverte en céramique (type métro parisien) tout ça pour une hygiène optimale.

Charles Marie Lucien Sarazin est un architecte et un décorateur français né à 14 Novembre 1873 et mort à 17 Mars 19.

Conclusion

Suite à notre réflexion dont le but était de saisir la synergie entre le bien-être et l’Homme, on relève l’importance

cette

combinaison

dans

l’amélioration de notre cadre de vie. Avec tout ce qui est en rapport positif avec l’humain, on a pu envisager un milieu enrichi par l’intégration des différents aspects de Biophilie, activité physique, architecture hygiéniste pour pouvoir assurer une bonne qualité de vie.

Chapitre 3 Le bien-être urbain

Introduction

Dans l’intention d’appliquer la notion du bien-être dans l’espace urbain, on va s’orienter dans ce chapitre vers les différentes dimensions du bien-être projetées dans l’espace commun dans le but de repenser notre quotidien et cadre de vie.

L’architecture sur mesure : Dans ce chapitre, on va converger notre réflexion et notre étude vers la relation entre le bien-être humain et l’espace dans le but de comprendre l’impact d’un espace sur le bien-être des usagers. Etant conscient du rôle principal des concepteurs, la création architecturale forme un environnement adéquat et approprié à une fonction spécifique avec le respect des contraintes existants que ce soit de faisabilité ou de vivre, par exemple l’habitat forme un refuge de vent, pluie, soleil et faite avec un cout donné par l’usager et les matériaux disponibles. Vu l’évolution que le monde a vécue, chaque époque a apporté des nouveaux besoins et des critères de confort plus élevés que sa précédente, les architectes à travers leurs savoirs ont pu résoudre cette complexité, et créer des milieux saints. L’architecture n’est pas comme la technique, l’esthétique, ou le sens… c’est une science qui touche tout. L’architecte construit certes, mais pas seulement ça, il crée des lieux utilisés par l’Homme dans toutes ses dimensions, malheureusement, et vu la complexité de la règlementation et des normes, l’architecte répond techniquement à des besoins de nature technique et oublie l’effet que porte sa conception sur l’état mental de l’usager. Des statistiques montrent aujourd’hui que vivre dans une ville augmente 40% des symptômes de dépression, et 20% de souffrir les troubles anxieux et amplifie la chance de devenir schizophrène, généralement lorsqu’on pense à la santé mentale on pense qu’aux traitements médicales, et aux médicaments. Selon des études faites par l’organisme britannique

« design

Council »13, la conception de nos lieux de vie peut être un remède

Le Design Council est un organisme de bienfaisance indépendant et conseiller du gouvernement anglais en matière de design.

pour ces pathologies psychologiques, aussi d’après les recherches de Ittelson, Proshansky, Rivlin, et Winkler14 qui ont formé la théorie de l’Eco-psychologie15, l’environnement psychologique, en 1974, correspond à la prise de conscience dans divers domaines de l’importance des dimensions humaines et créer un environnement réjouissant. La relation entre l’espace et la santé existe depuis le 19E siècle, des notions de salubrité ou d’hygiène dominent différents domaines, à partir du 20E siècle, une nouvelle notion s’impose à travers Antoine Bailly16 et c’est le bien-être. Pour conclure, la disposition spatial, urbaine et architecturale, influence notre bien-être, comportements et humeurs, donc comment peut-on concevoir un espace architectural et urbain qui pousse les usagers vers le bien-être ?

Pour être plus spécifique, dans ce chapitre, on ciblerale bien-être spatiale, on va présenter des méthodes et concepts associés positivement à l’être humain, dans différentes dimensions, par la conception physique. Dans notre étude on se concentre sur l’espace public, urbain et architectural.

Chercheurs psychologues,

Repenser notre mode d’être au monde

Est un géographe suisse. Il est professeur honoraire de l’Université de Genève. Titulaire d’un doctorat en géographie de l’Université de Paris-Sorbonne 16

Le bien-être urbain :

1. L’espace public : « L’espace public c’est l’ensemble des lieux ouverts, accessible à tous les citoyens sans distinction de race, de classe ou de sexe et qui se caractérisent ainsi par une mixité sociale »17

C’est un lieu de sociabilité qui se présente dans l’ensemble des espaces de transition disponibles et accessibles à tout usage, et à tout type d’usager à tout moment. C’est un lieu en commun, appartenant à tous et personne ne peut le personnaliser. Figure 85: L'accessibilité de l'espace publique. Source: www.pinterest.com

Par opposition à l’espace privé, il possède deux types : soit le privé réservé au public comme les boutiques, les cafés, marché, lieux de culte … soit le public qualifié de privé comme le quartier, les parcs, les jardins, rue, place, plage... (Emna, 2017).

Figure 86: les fonctions de l'espace publique. Sorce: www.pinterest.com

Michel Carajoud, paysagiste

francais (1937-2014)

2. L’urbain :

Figure 87: L'espace urbain. Source: www.pinterest.com

Sa définition est vague qu’on essayera de la spécifier. Selon Larousse, l’urbain désigne tous ce qui appartient à la ville, caractérisé par une densité populaire, par opposition à ce qui est rural. Selon Françoise Choay18 « la civilisation qui se met en place à l'échelle planétaire, supprimant l'ancestrale différence entre rural et urbain ». On peut le définir aussi par le lieu caractérisé par une agglomération importante, qu’on y trouve 40% d’espace commun, c’est la ville réappropriée par sa société. (Pumain, 2006) Au fil du temps, l’urbain s’impose de plus en plus dans le vocabulaire géographique comme un substantif, de l’urbain à l’urbanité, et c’est-à-dire être en ville dans un contexte social, c’est aussi la ville artistique, conceptualisé…En déduction, l’urbanité est un caractère de la ville qui a pour objectif faciliter la vie et l’interaction par l’organisation spatial. Ainsi, ce terme est lié à l’espace urbain et sa disposition, c’est pourquoi l’espace public agit sur l’élévation de l’urbanité dans la ville, et généralement cette notion est favorisée par deux aspects :

Historienne des théories et des formes urbaines et architecturales (1925)

Figure 88: La sociabilité dans l'urbain. Source: www.pinterest.com

La mixité sociale et la diversité des fonctions. (Philippe Gargov, 2012) Pour conclure, l’urbanité est une manière, culture de savoir vivre en communauté qui améliore le bien-être humain : l’art de vivre en milieu urbain.

II.

Nouvelle vision urbaine

Figure 89: une nouvelle vision pour l'espace urbain. Source: www.pinterest.com

Dans ce titre on va citer des concepts et des manières d’intervention qui poussent les usagers à se sentir bien et en bonne

(Thaler, 2008)

santé. Pour cela, on va s’inspirer du livre « Sunstein Nudge Improv » de Richard H. Thaler Cass R19 pour apporter des actes qui aide à atteindre notre objectif, on va commencer par donner, selon le rapport de prospective du UK, les cinq façons du bien-être : mettre en contact, reste actif, remarquer, apprendre et donner. Ainsi, on va présenter les méthodes utilisées pour concrétiser ses actes dans une conception physique.

Économistes chercheurs, fondateurs du livre « Nudge »

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Remarquer



Apprendre



Donner

1. Un espace qui favorise les liens sociaux : C’est-à-dire penser à un espace qui favorise les rencontres. La sociabilité, l’échange, vivre en communauté… Il présente un des concepts de base pour créer un lieu de bien-être, un lieu propice les liens sociaux entre les hommes. (Thaler, 2008) L’isolement, la solitude peuvent favoriser la dépression, l’addiction, et même des comportements sociaux pathologiques, ces termes présentent aujourd’hui un problème qu’on appelle le ‘stress social’. Favoriser l’établissement des réseaux sociaux et de communication, créer une atmosphère urbaine et conviviale sont des facteurs favorables pour la santé mentale, car celle-ci présente une partie intégrante de la santé publique. Une communauté active et responsable doit lutter contre l’isolement social en contribuant à la convivialité des lieux publics, afin faire rencontrer les différentes cultures et générations qui la composent. Cela renforce, par ailleurs, le développement de l’économie locale, du tissu associatif, ainsi que la sensation de sécurité et du bien-être des habitants. En déduction, on peut dire que mettre en contact les hommes, c’est améliorer la quantité et la qualité des connexions sociales, parler et écouter que ce soit avec un membre de la famille ou étrangers (rencontre directe et indirecte). Comment intervenir pour améliorer ce concept ? Figure 90: Placette www.pinterest.com

Figure 91: illustration du concept de socialilisation. Source. www.pinterest.com

urbaine

(Quirós, 2009)

interactive.

Source:

Manière d’intervention :

La mise en disposition des espaces publics quotidiens crée des opportunités pour les usagers pour se connecter, souvent, nous les constructeurs, conservons des morceaux de la ville (jardins, parc, rue…) qui poussent les citadins à améliorer leurs interactions, et pour réussir à atteindre cet objectif il faut prendre en considération ces critères : (Nikolova, 2014) a. L’emplacement et places :

Emplacement accessible avec proximité des ressources en commun pour soutenir la rencontre et intensifier les occasions de cet évènement. (Thaler, 2008) b. L’adaptabilité :

C’est-à-dire l’espace à multiple fonctions ou les espaces sans fonction prescrite, qui permettent la spontanéité des activités et l’improvisation de ses usagers, qui lui permet d’être libre dans son choix. (Thaler, 2008) « Les bonnes conceptions sont celles qui ne dictent pas à l’individu comment elles doivent percevoir, opérer ou ressentir dans le bâtiment, mais ont la possibilité de les explorer et de les

Figure 92: une passerelle urbaine . www.pinterest.com

vivre par elles-mêmes »20 c. Le sentiment de sécurité :

Ou se sentir la familiarité du lieu, c’est important pour encourager les citadins d’aller dehors, interagir et appartenir à l’environnement, et se diverge vers deux axes : la sécurité routière et celle face à la criminalité. (Thaler, 2008) Figure 93: l'espace urbain favorise la sociabilité. www.pinterest.com

HOW ARCHITECTURE USE SPACE,

LIGHT AND MATERIAL TO AFFECT YOUR MOOD URL : www. independent.co.u



Sécurité routière :

Dans ce contexte, on doit favoriser, premièrement, la marchabilité qui signifie marcher à pied en sécurité juste après le cycliste suivi par la voiture, qui doit être le moyen de transport le moins voulu dans les espaces urbains. Ensuite, il faut planifier les espaces publiques d’une manière indispensable qui diminue la surveillance des utilisateurs sur leurs enfants par exemple et diminue aussi les pensées négatives, ceci par la création des limites physiques dans les espaces de pratique social sans toucher le psychique humain. 

Éviter la criminalité :

Figure 94: sécurité routière dans l'urbain

Ce terme est plus fréquent dans la nuit que le matin, et c’est dû au manque de lumière et la diminution de nombre des usagers. Pour assurer la sérénité d’un environnement, on doit intensifier la lumière en dehors en premier lieu, et maintenir l’espace animé et vivant en second lieu. Ainsi, l’alternance entre les activités diurne et nocturne aide a animé le lieu durant la nuit et invite plus les usagers. Aussi la transparence des façades rend l’extérieur plus sécurisé et améliore la luminosité (venant de l’intérieur). De plus, la disposition de l’extérieur doit être dégagée et cohérente, ce qui facilite la compréhension de l’espace d’où une orientation claire, et favorise le contact visuel d’où un sentiment d’appartenance et de confrontation se produit.

Figure 95: les usagers profitent de leur espace urbain. Source: www.pinterest.com

d. Le charme :

C’est un terme vague selon les études sociales, mais en parlant d’un espace charmant, on parle d’un espace propre, paisible, plaisant… ou un lieu animé et vivant, ce terme nous emmène vers un autre critère important : la particularité. (Thaler, 2008) e. La particularité :

C’est l’espace de caractère unique, qualité unique, esthétique unique… donc un vécu unique. Ça participe à mémoriser le cadre, et enrichie la mémoire de l’usager, c’est un pas vers le bien-être. f.

Mobilier urbain propice aux rencontres :

Les mobiliers urbains, les bancs publics, les luminaires, les abris,

Figure 96: illustration d'Owen davey. www.owendavey.com

les installations… sont les moyens utilisés pour assurer une expérience réjouissante dans l’espace, leur disposition bénéfice des critères qu’on a cité précédemment. Ces éléments nécessitent une

réflexion

intégration

dans

leurs

contextes

environnements, au-delà de la notion ‘plaquer l’aménagement’. Ainsi, le mobilier urbain présente des repères pour l’usager, qui lui permet de mémoriser son vécu et de se sentir chez soi pour certain, aussi cet outil influence le vécu de l’espace, ça oriente le flux visuel dans le cas où on a besoin de créer un lien visuel avec une personne ou une vue… Cet aménagement est dédié à susciter la rencontre, sa conception doit être réalisée d’une sorte que les citadins s’échangent, se voient, se communiquent… ou restent seuls. Concrètement, il faut rapprocher les assises et éviter l’écart entre eux, aussi créer des courts bancs groupés au lieu des longs bancs que leurs utilisateurs gardent une certaine distance entre eux pour des raisons de protection personnel. Figure 97: Le mobilier urbain comme catalyseur d'annimation de l'espace. www.pinterest.com

Pour cela, on peut prendre l’exemple parisien « chaises mobiles » qui forme des espaces publics que leur but est de favoriser l’urbanité (la sociabilité). Donc l’architecte doit utiliser les mobiliers urbains d’une sorte que la sociabilité devient favorable, sans oublier la cohérence et l’esthétique qui sont des caractères de base dans notre conception. Une chose menant à une autre, le développement axé sur les piétons est en corrélation avec le

Figure 99Illustration d'une ambiance urbaine. . Source: www.pinterest.com

sentiment de communauté et aussi fortement

liée

aux

possibilités

d’interactions sociaux. Sans oublier les liens

avec

l’environnement

qualités naturelles, le vert et le paysage, que leur intégration associe fortement l’urbanité et le bien-être. 2. Un espace qui favorise l’activité sportive

Figure 98: qualité natuelle de l'environnement. Source: www.pinterest.com

Les activités physiques en milieu urbain connaissent un âge d’or, un âge révolutionnaire, dû à la multitude des clubs de gym, yoga, cycliste, natation, de marcheurs… pour cela, les architectes et les urbanistes s’intéressent à cette évolution en ajoutant des espaces sportifs, qui vise tous et en trouvant des idées dont leur but l’intégration des équipements sportifs dans les espaces urbains. L’aménagement d’espaces attractifs, de parcs et jardins de proximité, la construction de terrains et d’équipements sportifs,

Figure 101: parcours vélo. Source: www.pinterest.com

ainsi que les aménagements piétonniers et cyclables, sont cruciaux pour favoriser l’activité physique de la population. (Nikolova, 2014) Puisque l’homme aujourd’hui favorise le confort dans tous ses dimensions, on va dans ce volet défavoriser le confort physique dans les sens de susciter l’usager à faire une marche au lieu de se promener en véhicule pour cela on met en importance certains 66

Figure 100: le vélo comme activité sportif et un mode de vie sain. Source: www.pinterest.com

critères qu’on en a parlé avant comme l’adaptabilité de l’espace, la sécurité, l’accessibilité, le charme et la sécurité… Et d’autres, comme donner une raison pour la pratique des activités sportifs, et spécifier un objectif pour le trajet, tout ça pour encourager et inviter les visiteurs d’être actif, ainsi cela peut être un pas vers une population active. On cite par exemple le complexe Via Verde, construit en 2012 dans le quartier de Bronx à New York par les deux groupes d’architectes Dattner21 et Grimshaw22, ce site est composé de trois types de bâtiments : une tour, des immeubles et des villas. Au rezde-chaussée, on trouve les espaces publics, le concept était d’organiser des jardins dynamiques suspendus qui remontent vers la toiture plantée des immeubles, le but était d’éviter premièrement l’utilisation des ascenseurs qu’on ne les trouve pas fréquents, et deuxièmement inciter les habitants à monter pour découvrir ce jardin, comme résultat, ce parc en air, qui présente la cinquième façade de bâtiment, devient un pôle pour les habitants pour promener, pratiquer le sport et le jardinage ou de se reposer et sociabiliser. Cette toiture est maintenant un espace de partage, favorisant l’urbanité, et ce projet nous présente une sensibilité dans la conception des escaliers puisqu’il présente le moyen utiliser pour atteindre le parc. Les cages sont larges, naturellement éclairées et colorées de couleurs vives. (Nikolova, 2014)

Figure 103Plan masse de Via verde. Source : www.archdaily.com

Dattner Architects est une agence basée à New York.

Nicholas Grimshaw est un architecte anglais, né 9 Octobre 1939 et basé à London.

Figure 102 : Le design actif de l'immeuble Via Verde. Source: www.archdaily.com

Manière d’intervention : La Marchabilité :

La marchabilité est une théorie de l’urbaniste de Jeff Speck23, un facteur clé qui rend les villes prospérés, l’idée principale est d’animer les trottoirs et de créer un noyau urbain convivial et vivant en se basant sur les avantages de la marche pour créer des villes de marche, ’walkable city’24, la marche se trouve être le moyen le plus facile pour pratiquer le sport, moins couteuse que les véhicules, et la meilleure façon de découvrir et de vivre un lieu. Elle présente un outil clé pour générer l’urbanité dans les villes modernes et contemporaines qui, de plus en plus obligent les citadins à déplacer en automobile. (Speck, 2013) Dans l’espace urbain, on trouve des trajets plus pour les citadins, d’où certains chercheurs ont parti de cette constatation pour fournir des outils qui aident à améliorer les villes à travers une étude qualitative et quantitative sur ses espaces préférés.

La ville pour les piétons Figure 104: la marchabilité dans l'urbain. Source: www.pinterest.com

Architect urbaniste

How Downtown Can Save America, One Step at a Time

D’après Jeff Speck, pour assurer ce concept dans la ville, on doit prendre en considération quatre principes d’organisation 

Avoir une bonne raison pour marcher



Garantir la sécurité lorsqu’on marche



La marche doit être réjouissante et confortable



Le parcours doit être passionné et incite les usagers à le découvrir

Dans ce contexte, les concepteurs doivent mettre en importance la place que possède le piéton par rapport aux autres moyens de transport, projeter des rues dont la partie piétonne occupe plus d’espace que la chaussée réservée aux automobiles tout en assurant la sécurité du citadin à pied, aussi éviter les obstacles qui bloquent les trajets, et assurer une homogénéité et une qualité visuelle dans le parcours. (Speck, 2013) On cite dans ce concept l’exemple de la ville Vienne en Autriche qui est reconnue comme « la ville où il fait bien de vivre », classée la première au monde comme la plus agréable ville, d’après l’enquête Mercer 2018, un de ses caractéristiques est la ville où il fait bon de marcher. (Bachelier, 2018)

Figure 105hiérarchie des moyens de transports à Copenhagen. Source: Bicycle innovation lab

Le cyclisme urbain

Ville amie du vélo

Figure 106: illustration du cyclisme urbain. www.pinterest.com

La deuxième manière choisie pour favoriser l’activité physique, est le cyclisme urbain, ça fait partie de l’éco-mobilité, il s’agit de tout ce qui est relatif aux circulations à vélo qui est aujourd’hui, le moyen de déplacement le plus idéal dans les villes grâce à sa propreté, sa capacité écologique et son cout par rapport aux autres moyens en première partie, et son appartenance aux activités

Figure 108: une manière de favoriser l'activité sportif. Source: www.pinterest.com

Figure 107: Classement des villes amies du vélo. Source: www.pinterest.com

sportives en deuxième partie. (L’avenir du cyclisme urbain, ou comment réinventer la roue, s.d.) D’après une étude de « bicycle innovation Lab.25 », le vélo est considéré comme la réponse la plus convenable aux besoins de la société urbaine en matière de la santé publique, de réduction nuisances,

olfactive,

sonore,

atmosphérique,

aussi Figure 109 Le vélo et la ville. www.pinterest.com

d’amélioration du civisme. Pour cela, la conception urbaine tend à rendre cette pratique plus sécurisée en termes de laisser l’usager à circuler sans être exposé aux accidents, plus spécifiquement l’aménagement de la piste cyclable doit être séparée de la rue véhiculaire par des obstacles physiques tout en assurant la qualité visuelle et l’homogénéité du parcours, aussi, l’architecte urbaniste doit traiter le passage pour cyclistes de façon à le rendre plus accessible et plus agréable. D’après des réalisations dans plusieurs villes, principalement les villes européennes que représentent les plus investies dans la réinvention de la roue en matière de cyclisme urbain, on constate deux types de transformations en faveur du vélo, soit par le réemploi des infrastructures sous-utilisés ou délaissés, soit par l’actualisation des espaces existants ou la création des nouvelles infrastructures. (L’avenir du cyclisme urbain, ou comment réinventer la roue, s.d.) L’un des exemples que nous pouvons citer, en matière de villes

Figure 110: le quotidien en vélo à Amsterdam. Source: www.pinterest.com

où il fait bon de cycler, est celui de Copenhague, la capitale du Danemark classée la première dans le titre de « futur paradis du vélo », l’aménagement de la ville favorise cette pratique par l’installation des repose-pieds dans les feux et les signalisations, le marquage des parcours cyclables par des indicateurs à LED, et Figure 111: le quotidien en vélo àn Copenhagen. www.pinterest.com

Laboratoire a Copenhague (2011), connu par ses recherches sur le vélo et son intégration dans les villes

la synchronisation des feux de circulation pour éviter l’arrêt des vélos Toujours à Copenhague, la réalisation de « cykelslangen » la voie aérienne dédiée aux vélos qui a créé une homogénéité et une continuité pour les cyclistes. Parcours Vita (Wolfs, 2015)

Le parcours VITA était à la base un projet à Zurich, Suisse, inventé par l’architecte Erwin Weckemann26 pour devenir un exemplaire à suivre dans plusieurs villes. Le parcours de santé était la nomination par extension de ce terme. Et ça signifie un

Figure 112: La passerelle du projet Cykelslagen à Copenhagen. Source: www.pinterest.com

itinéraire qui assure une promenade sportive en plein air, généralement intégré dans un cadre végétal, rythmées par des obstacles

d’activités.

Les

exercices

composent

habituellement de marche accélérée, footing, course à pied, course zigzag, étirements, barres de tractions… Généralement en bois ou en plastique, l’aménagement de ce parcours sont de divers intensités dans le but d’être adaptable aux formes physiques des usagers dont ils sont libres de choisir la difficulté ou le type de l’exercice. Le grand avantage de ce projet est sa disponibilité, gratuit et ouvert à tous et à tout moment, il est classé mieux qu’une salle de sport, vu son intégration avec la nature, dans le sens de meilleure respiration et la possibilité de faire une pratique en groupe et d’une manière ludique. Donc il est favorable d’amplifier cet espace dans les villes, pour une meilleure santé publique.

Architecte suisse, inventeur du parcours VITA

Le sport en extérieur Figure 113: cykelslangen et le nouveau mode de vie à Copenhagen. Source: www.pinterest.com

3. S’enrichir de l’espace : Pour une meilleure expérience, la disposition urbaine doit être une source des idées immatériels et des paramètres interactifs qui permet à l’usager de les exploiter afin d’améliorer le savoir vivre. Fournir un espace enrichissant dans le but d’assurer les concepts qu’on va citer par la suite, ceci par le biais d’inciter les citadins à remarquer, apprendre et échanger. (Thaler, 2008)

Figure 114: le mobilier urbain en faveur du sport. Source: www.pinterest.com

Remarquer :

Le geste de remarquer et d’être conscient de l’environnement qui nous entoure, est devenu récemment un concept primordial pour une vie saine, dépourvu de tout symptômes de stresse, anxiété et dépression. C’est un concept que les architectes adoptent maintenant, qui est devenu de plus en plus fréquent dans plusieurs contextes, commercial, urbain, détente…. Faire attention, prendre conscience, penser, se sentir pour arriver à contempler l’espace autour. (Thaler, 2008)

Figure 115: la prise de conscience dans l'espace. Source: www.pinterest.com

Apprendre :

Les inspirations se créent dans l’individu au début de sa vie et se changent au court du temps par l’environnement et les expériences qui en a vécues. Le but est de créer l’environnement améliorer Apprendre

cet de

adéquat

pour

apprentissage. l’espace

pour Figure 116: apprendre de l'espace. Source: www.pinterest.com

atteindre plus haut le bien être. (Thaler, 2008)

Altruisme :

L’altruisme en tant que terme, est lié à la sociabilité, en parlant de la création des paramètres pour le pro-social, plutôt que l’attitude égocentrique. C’est une opportunité pour les gens de se sentir mutuellement dans des communautés mixtes. On tend vers l’amélioration du comportement envers l’autrui, dépenser le temps et l’argent dans certains cas, charité, et donner l’information. (Thaler, 2008)

Figure 117Illustration www.înterest.com

Manière d’intervention

l'altruisme.

L’adaptabilité de l’espace est un concept qu’on a adopté afin d’atteindre la sociabilité qui s’influence sur ses trois comportements. Comme on les a cités dans le titre « mettre en contact », le charme et la particularité de l’espace restent

deux

termes

relatifs

mais

nécessaires aussi pour la productivité des usagers, la perception de l’environnement doit assurer une expérience sensorielle intéressante, et à travers ses deux critères, on vise la qualité ressentie par l’usager, « l’homme se projette dans le monde grâce à son corps et à ses sens. Il est accueilli dans des espaces de transition et de vie qui lui offrent un abri et une identité » Assala Bouhaddioui27. La perception spatiale doit être saisi à l’échelle humaine toute en assurant une qualité sensorielle, et plus spécifiquement, la qualité visuelle.

Etudiante en architecture (aménagement des territoires).

Figure 118: Illustration d'un lieu adaptable à l'usager. www.pinterest.com

Source:

La qualité visuelle

Le contact visuel se présente comme une variable importante qui influence le vécu

d’un

espace,

généralement

l’impression que donne un espace est d’après une interprétation optique, dans ce contexte, on compte agir sur l’image que reflète un espace afin de produire un plaisir pour les yeux. Cette image nécessite une composition, en matière d’architecture, équilibrée et homogène, c’est-à-dire au niveau des détails

d’aménagement,

forme,

l’intégration, les bancs… L’architecte urbaniste perçoit ses éléments avec réflexion pour assurer la cohérence. En se basant sur les recherches faites aux Etats-Unis sur la psychologie urbaine, et présenter par Colin Ellard28 dans la conférence « concious cities »29, on cite que la façade d’un bâtiment et avec une analyse de son contexte influence le comportement

d’un

passager,

par

exemple lorsque ce dernier traverse un

Figure 119Illustratuin d'une multitude des qualité visuelles. Source: www.pinterest.com

espace de façade opaque et monotone comme les quartiers des habitats, il accélère, par opposition, dans les espaces dégagés et de façades animées il reçoit un impact positif et se ralentit.

Neuroscientifique, auteur et consultant en design urbain, professeur assistant à l’université de Waterloo. 28

Conférences « HUMAN-CENTRED DESIGN, SCIENCE, AND TECHNOLOGY

Au-delà de cet impact, une façade peut changer le comportement d’une communauté, on remarque ça dans l’exemple du quartier Vila Cruzeiro, situé à Rio, Brésil. Cette communauté de 60 000 habitats à peu près connue par son tôt de criminalité élevée, sa pauvreté, son violence, l’urbain est le résultat des constructions anarchique, la majorité des bâtiments étaient inachevés et sans enduit extérieur. En 2006, deux artistes Jeroen Koolhaas et Dre Urhahn30 ont eu l’idée de faire une œuvre d’art au sein de cet espace, colorier la colline bâtie, vu le manque de matières, ce duo a commencé en 2007 par faire un tableau sur 3 maisons successives avec l’aide de quelques habitants, après en 2008, ils ont peint une rue, comme résultat, les citadins étaient impressionnés par le résultat et encouragé pour élargir le projet tous ensemble. (Hass, 2014) En déduction, on peut dire qu’à travers une intervention artistique participative on a pu assurer une amélioration esthétique, les habitants ont pris la chance de vivre ensemble en communauté et de procurer leurs bonheurs issus de leur espace. Au-delà de cette évolution, le quartier est devenu une destination touristique (ça pousse l’altruisme et la sécurité). Construire à l’échelle humaine

Dans un espace urbain, les caractéristiques spatiales entre ses espaces publics, ses places, ses bâtiments et tous ses recoins les plus infimes, ont un impact important sur le vécu urbain et déterminent si cet espace est bon pour s’y arrêter ou le fuir. Un environnement urbain de bien-être doit être à l’échelle de l’Homme, à travers les proportions et l’échelle générale des composantes urbaines, nous pouvons déterminer l’allure de la marche urbaine. Mis à part les proportions, nous pouvons

Deux artistes brésiliens, connus par leurs peintures dans les pauvres quartiers

Figure 120: l'oeuvre de Vila Cruzeiro à Rio. Source: www.ppinterest.com

exploiter d’autres outils pour ramener l’espace urbain à l’échelle de l’Homme tels que les arbres, la végétation, le mobilier urbain et sa nature. Les proportions et les dimensions doivent être des facteurs de première importance dans la conception urbaine. En effet, si nous négligeons ces deux paramètres au profit du confort, de l’ambiance et de l’éclairage, tout cela sera vain. « La dimension d’un espace urbain est un facteur déterminant du bienêtre de ses occupants et du rôle qu’il va jouer en tant que cadre pour les activités humaines. » 31 L’architecte urbaniste italien Camillo Sitte32 a souligné l’importance de projeter l’espace urbain en rapport

Figure 122: La ville de Hydra comme exemple d'une ville marchable. Source: www.pinterest.com

avec ses usagers et des fonctions qui y existent, et de le fermer en l’entourant de façades pour limiter le champ visuel et permettre au citadin de le distinguer. La ville d’Hydra en Grèce, et plus précisément son quartier sur le port, est pensé à l’échelle de l’Homme, par sa taille réduite et sa forme semi-circulaire bordée par une baie. Elle est dimensionnée en considérant les sens. Le port est riche en détails et offre une vue d’ensemble sur les espaces urbains et les fonctions

Jan Gehl, «Pour des villes à échelle humaine»

Architecte et théoricien autrichien (1843-1903)

Figure 121La ville de Hydra. Source: www.pinterest.com

Concepts retenus

Référence 1 : Parc Superkilen, Copenhague, Danemark Le parc Superkilen se trouve en Copenhague, Danemark. Ancien lieu de criminalité et carrefour d’insécurité, le Superkilen est devenu aujourd’hui un lieu de rassemblement et d’échange pluriculturel. Présentation du projet :

Superkilen est le fruit d’une collaboration entre trois bureaux d’études. Ce projet émane d’une fusion entre l’architecture, l’art et l’architecture paysagère. Cet espace urbain linéaire, de 750 m de longueur, traverse l'un des quartiers les plus défavorisés socialement au Danemark ainsi que de divers caractères

Architectes: BIG ARCHITECT,

ethniques.

Topotek 1, Superflex

Le parti architectural :

Emplacement: Norrebro,

Ce projet urbain vise à unifier les différentes cultures et

Copenhague

nationalités présentes dans cette région. Il est conçu comme une

Surface : 30.000 m²

exposition universelle des pratiques urbaines. On y trouve une

Année du projet : 2012

grande collection d’objets qui permettent la découverte d’une variété de pays à travers le monde. Et pour se repérer, chaque élément possède une plaque en acier inoxydable sur laquelle on trouve les informations nécessaires. Superkilen est divisé en trois zones et couleurs tel que le rouge, le noir et le vert. Cette variété de couleurs est dans le but de former un nouvel environnement animé et dynamique qui intègre les différents objets du quotidien (mobiliers urbains), tout en associant la végétation, les plantes ainsi que plusieurs types d’arbres floraux. (Archdaily, s.d.) -

La place Rouge : Dédiée aux rassemblements et activités sportives.

La place noire : De caractère calme et divertissant

La place verte : Un lieu de repos et de promenade.

Client : Municipalité de Copenhague, Realdania.

Un lieu qui favorise les liens sociaux :

Le projet urbain du parc Superkilen adopte plusieurs fonctions qui sont différentes. Cette variabilité permet de donner naissance à un lieu de rencontre entre des personnes de tous âges, multiculturel ainsi que plusieurs intérêts. On peut trouver par exemple, un toboggan en forme de pieuvre Japonais et à coté, des balançoires de Bagdad, allant des bancs en faïences de la Tunisie jusqu’aux

Mixité programmatique

enseignes lumineuse de la Russie. Ces mobiliers urbains ont été amener de leur pays d’origine par les habitants et les artistes de la région. Créant un espace valorisant, gratifiant et chargée en histoire, les habitants sont fiers de montrer leur appartenance et leur culture, différentes chacune des autres. Ceci permet d’améliorer le comportement et l’attitude social envers l’autrui. Par exemple : -

La place rouge : Les mobiliers urbain plantés dans cette place sont réfléchis. Les bancs sont mis l’un à côté de l’autre dans un but d’enclencher un certain contact et encourager les rencontres et les échanges.

La place noire : Cette place est dédiée aux personnes de tous âges ainsi qu’a une multitude de scénarios possible. Les habitants se rencontrent autour de la fontaine marocaine pour ensuite aller jouer aux parties d’échecs. Les enfants s’amusent et profitent des attractions qui sont mis à leurs disposition.

La place verte : Ce parc verdoyant et vallonné crée une ambiance familiale et conviviale. Les habitants peuvent se reposer, se balader et même faire des pique-niques sur l’herbe entre eux. Quelques activités sportives ont été déplacés dans cet espace, tel que le hockey et le basketball, pour favoriser un lien naturel et spontané. Peu importe l’origine et la langue des usagers, ils peuvent toujours jouer ensemble. 81

Figure 123: Mixité urbaine à Superkilen. Source: www.big.com

Un lieu qui favorise l’activité sportive :

Mise à part la route qui divise la place rouge de la place noire, les autres entités du projet sont connectées par des liaisons qui mettent au centre le marcheur. La

place

plusieurs

rouge types

admet

d’activités

sportives qui sont consacrés aux usagers afin de provoquer des rencontres Un parking véhiculaire a été programmé pour les usagers afin de stationner leurs vélos et leurs automobiles.

Vu que l’activité cycliste est populaire dans cette région, les architectes ont conçu sur le côté Est de la place noire, un parcours spécialement pour les vélos. Ce choix d’implantation est justifié par la platitude du terrain par rapport à l’autre côté qui est accidenté. Et pour remédier à ce problème de différence d’hauteur, les concepteurs ont créé une rampe afin de faciliter l’accès au parc.

Figure 124: Diverses avtivités physiques . Source: www.big.com

Figure 125 Le principe de lq plqce verte pqr Big. Source: www.big.com

L’idée de l’architecte concernant la place verte, consiste à la création une arène sportive pour le basket-ball et le football, inspirée d’un cratère volcanique. Les reliefs du sol expriment une certaine fluidité permettant à l’usager d’exercer une activité physique : C’est un sol bombé qui nécessite un effort pour le traverser. On constate que cet acte est appliqué au niveau des 3 zones.

Figure 126 Le principe de la place rouge. Source: www.big.com

La nature occupe le lieu :

La conservation de la végétation existante était une idée maitresse des architectes. Mise à part les arbres qui se trouvent avant le projet, la place rouge donne place seulement à des nouveaux arbres rouges.

Le vert occupe une grande partie du projet. Avec la demande des habitants de créer plus de verdure, les architectes ont conservé la place verte au profit de la végétation. L’idée était de rendre toute la place verdoyante, même le paysage sinueux et les pistes de circulation. Mais lors de la réalisation, la piste cyclable et le terrain central se sont détachés de cette idée.

La place noire consacre un espace pour la verdure, à travers l’implantation de certains

aménagements

dédiés aux arbres et plantes.

Pour mieux s’approprier l’espace et s’y identifier, Superkilen offre aux citadins la chance de planter et pratiquer le jardinage.

En lieu sûr :

C’était une mission difficile pour les concepteurs de persuader les habitants de visiter un lieu sûr, mais enfin, on remarque une implantation qui assure la sécurité des usagers.

Les architectes ont opté, dans leur

conception,

pour

formation d’un pli, au niveau du côté Nord-Est de la place noire,

afin

d’assurer

protection. Cet acte a engendré un espace couvert, procurant une limite physique homogène avec le reste de la place. Espace de qualité visuelle

Figure 127: Le principe de la place noire. Source: www.big.com

La place présente un bon exemple des espaces animés, une mixité programmatique qui attire plus les usagers, pour assurer une densité dans le lieu car l’homme se sent en sécurité par la présence de l’autrui.

Figure 128: Manifestation social dans la place rouge. Source: www.big.com

Le carrefour possède une vie nocturne animée grâce à plusieurs lampadaires implantés.

Référence 2 : Nouveau Parc Forestier Et Sportif À Shenzhen

Présentation du projet

Guang Ming est la région métropolitaine

Shenzhen connue par son étalement

urbain

l’évolution de l’industrie technologique. Pour cela, l’état a lancé un concours

réaménagement de la forêt de cette ville. Dans ce titre on va analyser le projet gagnant : un sentier forestier romantique pour des sports oubliés.

Architectes: LOLA (architecture paysagére ), Taller Architects et L+CC

Parti architectural

Emplacement: Guang Ming,

L’idée du parc était de créer une nouvelle approche avec un sens

Shenzhen, Chine

très attentif à l’écologie locale, tout en intégrant des techniques

Surface : 600 hectares

romantiques et des vision urbaines réalistes.

Année du projet : en cours de

Ce parc met en valeur la santé publique, avec la concentration sur

réalisation

l’innovation dans le sport et l’écologie, contrasté avec la région.

Client : Municipalité de

Le projet a deux centres de recherches et développement, le sport et la botanique. (Archdaily, s.d.)

Copenhague, Realdania.

Implantation

L’idée de l’implantation était de susciter un sentier suspendu qui relie la ville à la forêt, et implanter une boucle centrale afin d’animer le parcours.

Un lieu qui favorise l’activité sportive

On constate une diversité au niveau des activités sportives proposées et dispersées dans le paysage.

Une des idées primaires dans ce parcours était de produire une diversité sportive, rendre hommage aux sports oubliés et les associer avec le sport moderne.

Ainsi que le projet offre un cadre à la pratique des loisirs actifs comme le randonné, camping…

La liaison entre les différentes entités, et les diffusions vers la forêt mettent au centre le piéton, et la présence d’une piste cyclable. Absence véhiculaires 88

des

voies

La nature occupe le lieu

Le plan masse nous permet de remarquer que la verdure occupe presque toute la zone d’intervention.

L’axe principal du projet, le sentier rouge suspendu, offre un paysage naturel varié composé par des vallées ouvertes aux collines et la forêt de la montagne, un décor naturel au profit des visiteurs qui favorise la pratique sportive. Ce parcours surélevé est coloré en rouge afin de donner l’aspect romantique (selon le parti architectural) à la promenade et aussi d’inciter les usagers à la pratique sportive (le rouge est une couleur chaude qui encourage l’homme à faire un effort) Aussi la boucle centrale présente une évolution et une diversification constante du paysage (au niveau le développement de la botanique), et ça donne un voyage à travers des pépinières de plantes et d’arbres intégrés dans plusieurs étangs.

Un lieu convivial

Mise à part la diversité des programmes qu’offre le parcours, une mixité programmatique se produit dû au parsemant de pavillons dans l’environnement (des restaurants, des cabanes forestières et des plates-formes d’observation). Afin de garder l’homogénéité du projet, les pavillons sont préfabriqués et modulaires, inspirer de l’architecture minimaliste, pour éviter l’impact sur la nature existante.

Et pour la nuit, on remarque que les architectes ont animé le parcours et le paysage (des pylônes électriques équipés de bandes de LED) pour assurer une vie nocturne conviviale.

Source : www.archdaily.com

Chapitre 4 Le bien-être spatial

Introduction

1. L’espace architectural : L’espace, un terme qui est dérivé du mot latin ‘‘spatïum’’, porte en lui une multitude de définition qui convergent vers le même principe. En effet, c’est la partie occupée par un objet délicat, la capacité d’un lieu et l’extension contenue dans la matière existante sont certaines des définitions de l’espace. L’espace architectural est une notion qui provient d’une réflexion architecturale. On peut dire, par conséquent, que la fonction principale d’un appropriés. Pour cela, le concepteur use des éléments architecturaux qui constituent les parties fonctionnelles ou esthétiques du travail. Figure 129illustration sur l'espace architectural. Source: www.pinterest.com

La voûte, le linteau, le pilier, la colonne, le mur, le dôme, l’escalier, le porche et la cloison sont quelques-uns des éléments architecturaux utilisés par les architectes lors de l’élaboration de l’espace architectural. La création de l’espace architectural est également liée à l’urbanisme (configuration de l’environnement) et aux arts décoratifs. La délimitation de l’espace architectural se produit au biais du volume architectural. Ces deux concepts (espace architectural et volume architectural) sont indépendants. Parfois, la perception des deux n’est pas coïncidente. Le volume, à son tour, peut ne pas correspondre à la forme matérielle qui le délimite, étant donné que la dimension de la couleur et des textures, la direction de la transparence et la proportion des niveaux peuvent varier.

Figure 130: L'ambiance lumineuse dans l'espace. www.pinterest.com

2. La perception spatiale (bien-être) La manière de percevoir un espace donné ne se limite pas dans l’assimilation directe de l’entourage immédiat, c’est tout un processus qui met l’usager en connexion avec son milieu créant une image de l’espace spécifique à l’individu créant ainsi l’espace perçu. En fait, la perception d’un espace de bien-être par les usagers se présente comme une réaction suivant un ensemble de stimuli extérieurs au biais des paramètres que le corps humain possède, entre autres, au biais des cinq sens de l’Homme. La vision : C’est le premier des sens à être sollicité en entrant

Figure 131: illustration abstraite sur la perception spatiale. www. medium.com

dans un espace thérapeutique. L’aspect formelle, l’ambiance crée, la lumière et mêmes les couleurs employés stimulent l’état mental de l’individu par le biais de la vision. L’odorat : La structure psychique de l’individu est sensible aux odeurs. Une odeur particulière peut déclencher des souvenirs enfouis et les faire ressurgir. Par exemple en sentant les jasmins on peut se rappeler la nature ou la compagne. L’ouïe : Sens par lequel l’Homme perçoit le monde extérieur comme complément à la vision et qui peut même la remplacer

Figure 132: illustration sur les sens de l'usager. Source: www.pinterest.com

dans certaines situations. Par exemple en étant en pleine nature, le son de l’air, des animaux et mêmes celui des branches d’arbres en mouvement et aussi important que le paysage présent. En se concentrant sur les sons, l’individu pourra dépasser le réel pour visualiser son propre monde imaginaire. Le gout : Sens par lequel pourra savourer le gout exquis de certaines saveurs, lui procurant une certaine satisfaction psychologique. Le toucher : Un sens primordial dans la perception de l’espace par le biais des récepteurs tactiles de la peau en distinguant les 94

Figure 133: Illustration sur les sens de l'usager. Source: www.pinterest.com

vibrations émises, la variation de température et même la nature des matériaux utilisés.

Figure 134Schéma de la perception spatiale du bien_être . Source: Auteur

III.

Nouvelle vision

Xavier Bonnaud, professeur à

1. L’expérience sensorielle : « Toute création architecturale façonne les lieux. Toute architecture fabrique des conditions environnementales dont la

l’ENSA de Clermont Ferrand, Les

univers

sensoriels

l’architecture, P.4

richesse permet d’interroger de manière prospective les multiples dimensions de notre relation aux lieux. » L’architecture dépasse la dimension physique et fonctionnelle de son établissement. En effet, c’est un élément omniprésent, faisant partie du quotidien de l’individu, se fusionnant dans la vie du passager comme l’usager, c’est toute une expérience là où on s’émerge, là où on vie affectant tout sens. Pour cela, l’espace demeure toute une perception sensorielle. Il est indéniable que certaines œuvres architecturales peuvent être considérées comme des révélateurs de cette expérience par les outils avec lesquels ces espaces ont été conçus. En contemplant ces travaux, on peut dégager une palette sensorielle qui définit les concepts utilisés pour assurer une expérience en symbiose avec les sens de l’individu. (Bennaud)

Figure 135 : illustration d'un source:http://blog.wanken.com

espace

sesoriel.

a. La sensation atmosphérique : En essayant de diminuer les limites visuelles au sein d’une œuvre architecturale, ce concept traduit la fluidité de l’espace et son outil afin d’exprimer la pureté du lieu grâce à des espaces ouverts en refusant toute intériorité architecturale créant ainsi une continuité visuelle au sein du bâtiment ainsi avec sa connexion directe au milieu extérieur. Prenons l’exemple du Learning Center à EPFL Lausanne en Suisse conçu par ce groupe d’architectes dénommé

Figure 137 : Learning centre, EPFL Lausanne, Suisse, SANAA. source:iwan.com

SANAA (Un groupement d’architectes japonais fondé en 1995 par Kazuyo Sejima né 29 Octobre 1956 et par Ryue Nishizama née en 7 Février 1966). Figure 136 : Learning leman.ch

center. source:www.region-du-

Entre ‘‘sol modelé et voûte ondulante’’, on peut déambuler découvrant ainsi une continuité visuelle et créant une fluidité spatiale provoquant une sensation de légèreté à l’âme de l’individu ainsi qu’une sorte de zénitude. (Bennaud)

b. Un sens de l’échelle, de mesure et de proportion : Ce qui peut être un paramètre architectural primordial depuis

Figure 138 : Cité source:www.archdaily.com

des

arts,

bresil.

blanc

winer.

toujours serait le sens de proportions et mesures. Soit en s’imposant par une monumentalité ou par créer un espace qui suit à la lettre l’échelle humaine, cet aspect crée pour l’individu une certaine ‘‘familiarité’’ avec le bâtiment auquel il fait face. En effet, cette matière dimensionnelle est, de nos jours, utilisée avec toute puissance et ceci se reflète par l’architecture qui peut être décrite par ‘‘XXL’’ qui donne le caractère de développement Figure 139 : Château Source :www.archdaily.com

pour le lieu là où elle existe et réside. « Cette

question

mesure

(ou

démesure)

est

fondamentalement physique. Elle nous met en contact avec les contraintes

structurelles

sous-jacentes

cheval

l’espace

Xavier Bonnaud, professeur à l’ENSA de Clermont Ferrand,

tridimensionnel qui s’appliquent à tous les objets et organismes

Les

vivants »

l’architecture, P.7

univers

sensoriels

En outre, ce sens doit être un outil afin de créer un espace propice pour l’usager, qu’il soit d’une grande échelle ou le contraire, il doit projeter sur l’individu une sensation d’appartenance et de confort. Tel est l’exemple de l’architecte Français Christian de Portzamparc33 qu’avec ses projets, il cible surtout la recherche d’une ‘‘qualité de mesure ’’ afin d’offrir l’usager une expérience ‘‘une civilité de l’usage’’ ainsi qu’une ‘‘sensualité’’. (Bennaud)

Christian de Portzemparc architecte et urbaniste français né à Casablanca, Maroc en Mai 1994 et diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts en 1969.

Figure 140. Philharmonie sourceblog.wanken.com

Luxembourg.

c. L’immersion dans un environnement vivant : Ce qui demeure dans les mesures de l’ordinaire, c’est le développement urbain et croissant vivant ainsi dans un cadre quasi artificiel menant à une connexion faible voire inexistante entre l’être et la nature alors que ce lien fut instinctif et thérapeutique à une certaine dimension stimulant toute sens au

Figure 141: illustration de la relation espace/nature. source: www.medium.com

corps de l’individu. (Bennaud) En fait, cet enjeu fut le défi de plusieurs architectes mais ce qui peut être considéré comme œuvre fondatrice de l’architecture qui met la connexion avec la nature un concept fondamental, c’est la villa Mairea d’Alvar Aalto34 (1938). Avec la multitude de textures et matériaux utilisés, les formes tantôt organiques et irrégulières, tantôt cartésiennes et ses matières, elle crée toute une expérience sensorielle. « Ces éléments donnent aux constructions d’Alvar Aalto une sorte d’évidence accueillante, sans doute par sa prise en compte du caractère charnel de l’homme et de toutes les capacités de sensation et de perception qui en émerge » Cette sensibilité vis-à-vis le lien de l’architecture avec son milieu

Villa Mairea, Alvar Aalto

Xavier Bonnaud, professeur à l’ENSA de Clermont Ferrand, Les

univers

sensoriels

l’architecture, P.7

naturel est opté aujourd’hui par plusieurs concepteurs, ne seraitce l’exemple du parc Grin Grin de Toyo Ito conçu dans l’île artificiel de la baie de Hakata à Fukuoka au Japon une des concrétisations les plus intéressantes, avec sa forme, ce projet se met en symbiose avec les cycles de nature qui l’entoure. d. La lumière comme matériau de construction : Un élément qui fait partie intégrante de notre cycle de vie comme être humain et c’est la lumière, un tel élément considérant comme un stimulant du bien-être mental. « La lumière visible contribue à stimuler la production de la sérotonine, neurotransmetteur de l’organisme ».

Hugo Alvar Henrik Aalto est un architecte, dessinateur, urbaniste et designer finlandais, né 8 Février 1898 et décédé en 11 Mai 1976, un adepte de l’architecture organique

Figure 142: Parc Grin source:www.flickr.com

Grin,

Figure 143: ambiance source:www.mesostudio.com

Toyo

Ito.

lumineuse.

Donc la lumière peut même être considérée comme un antidépresseur naturel donc pourquoi ne pas tirer profit de cet avantage en l’intégrant dans la conception architecturale ? En effet, la manipulation d’un tel matériau est d’une importance majeure, car il doit être bien étudié. Par exemple, la lumière directe est nocive à long terme du coup, il est préférable de projeter une lumière filtrée ou bien tamisée. (Salem, 2018) L’architecte espagnol Campo Baeza35 peut être considéré un des concepteurs pionniers qui prennent la lumière naturelle comme un élément majeur dans leurs œuvres.

Figure 144: Porta Milano. source:www.campobaeza.com

Ce fait se reflète essentiellement aux pavillons qu’il a conçus, qui sont le pavillon de l’Espagne dans l’exposition universelle à Milan en 2015 et le pavillon de Porta Milano en 2009. Ces deux édifices peuvent être décrit comme ‘poreux’ car grâce à ces pores, justement, la lumière fut filtrée avec une direction bien précise et étudiée créant une ambiance au sein du pavillon qui permet au visiteur de vivre l’espace de la manière la plus naturelle possible. Ces œuvres prouvent que la lumière naturelle est, effectivement,

Figure 145: Pavillon source:www.campobaeza.com

d'espagne.

un matériau à part entière qui doit être utilisé afin de concevoir un espace propice à l’usager. (Salem, 2018) e. La navigation libre de l’usager « Les personnes accomplissent différentes tâches et ont des besoins différents : parfois être seul, parfois avec d'autres. Une gamme d'espaces offrant différentes choses fonctionne le mieux. Tout se résume à l’adéquation homme-environnement. » En fait, l’Homme est un être de choix, avec différentes attitudes et un état d’esprit propre à soi, du coup, offrir un milieu flexible là où il peu déambuler avec fluidité, un milieu qui peut répondre

Alberto Campo Baeza,né en 14 Octobre 1946 architecte espagnol, professeur principal de Design à l’Ecole d’Architecture de Madrir, ETSAM depuis 1986

Figure 146: illustration source:www.pinterest.com

liberté.

à ses besoins immédiats est la réponse la plus propice pour garantir, à une limite, une commodité à l’usager.

How architecture uses space, light and material to affect your

Traditionnellement, c’est celui qui conçoit l’espace qui guide

mood, Kashmira Gander

l’usager dans son espace créé créant une sorte de scénario de promenade linéaire. Néanmoins, en jouant sur l’ouverture, la transparence et la fluidité de la circulation au sein de l’espace architecturale, des scénarii multiples se créent afin de permettre à l’usager de choisir son propre chemin ou bien sa propre manière d’utiliser l’espace pour ses propres besoins mettant ainsi le gré de l’Homme en premier lieu. Cette volonté se concrétise essentiellement dans des espaces publiques tel est l’exemple du projet de WA/The Miller Partnership36 dans le cadre du concours de AIA (Amarican Institute of Architects) de l’année 2016. Ce projet, qui s’agit de la rénovation de la

Figure 147: Liberté visuelle. Source :www.pinterest.com

librairie publique de Renton, a comme objectif de remettre en valeur cette bibliothèque qui prenait la forme d’un pont en créant un déambulatoire pour la circulation des usagers, en jouant sur l’ouverture vers l’extérieur avec de grandes ouvertures grâce à la suppression du surplomb et en créant un espace ouvert avec l’abolissement de tout contrainte intérieur comme les combles donnant ainsi à l’usager la liberté de naviguer au centre de l’espace et même à la circulation autour de l’espace lui-même. (Bennaud) Finalement, afin de créer un espace qui répond à tout besoin, à tout type d’usager, il faut créer un espace qui offre à l’individu la liberté de choisir comment percevoir l’espace.

Stephen et Jane Miller, leur agence est fondée en 2012.

100

Figure 148 : espace degagé, learning center

f. Le sens de concrétude : Cet aspect peut être l’ensemble des éléments qui précèdent constituant ainsi une expérience sensorielle englobante. En effet, l’utilisation des matériaux, des textures, de la lumière ainsi que la fusion avec l’environnement immédiat créent une sorte de ‘‘physicalité’’ pour l’œuvre architecturale ou urbaine menant ainsi au sens de concrétude. (Bennaud) « (…) quatre obèses hilares à la terrasse d’un café dans les faubourgs de Naples, la grande rue de Brionne, dans l’Eure, deux jours avant Noël, vers six heures du soir, la fraîcheur d’une galerie couverte dans le souk de Sfax, un minuscule barrage en travers d’un loch écossais, une route en lacet près de Corvoll’Orgueilleux… Et avec eux, irréductible, immédiat et tangible, le sentiment de la concrétude du monde : quelque chose de clair, de

Georges Perec, Espèce de l’espace, P.156

plus proche de nous : le monde, non plus comme un parcours sans cesse à refaire, non pas comme une course sans fin, un défi sans cesse à relever, non pas comme le seul prétexte d’une accumulation désespérante, ni comme illusion d’une conquête… …mais comme retrouvaille d’un sens, perception d’une écriture terrestre, d’une géographie dont nous avons oublié que nous sommes les auteurs » L’architecture qui prend cet aspect en mesure serait l’architecture suisse et plus spécifiquement, l’architecte Peter Zumthor37 qui prend l’expérience sensorielle comme l’objectif essentiel de toute architecture et ceci se reflète dans ses œuvres architecturales. Par une variation de matériaux, passant d’un bois sec à un béton dense, par l’alternance entre la transparence et l’opacité et même pas la fusion des matériaux utilisés avec l’environnement qui entoure l’œuvre, cet architecte exaspère tout outil afin de garantir

Peter Zumthor, né à Bâle le 26 Avril 1943 est un architecte suisse et un lauréat du prix Pritzker 2009.

101

Figure 149: exemple source:www.wanken.com

d'un

espace

sensoriel.

une expérience qui cible chaque sens humain. Pour cela, on va procéder à l’étude de l’approche de ce concepteur vis-à-vis les sens et comment ceci se prouve par des exemples de ses travaux. 2. La conception sensorielle selon Zumthor : « Afin de concevoir des bâtiments avec une connexion sensuelle à la vie, il faut penser d’une façon qui va au-delà de la forme et de la construction » Les sens sont le moyen avec lesquels l’être humain perçoit ce qui l’entoure sur toute échelle, ceci dit, la connexion entre l’individu et l’architecture dépasse la dimension perceptuelle vu que tout édifice génère et stimule des sensations. La perception sensorielle peut être réfléchie par le moindre détail existant qu’il soit un matériau, une texture ou même l’aspect de dimension. En effet, Steven Holl pense que « Chaque expérience

Figure 150: tableau sensoriel. source:www.dezeen.com

touchante de l’architecture est multisensorielle ; les qualités de la matière, l’espace et l’échelle sont mesurés à parts égales par l’oreille, le nez, la peau, la langue, le squelette et les muscles. L’architecture sollicite sept domaines de l’expérience sensorielle

Steven

Holl,

Architecture

spoken, P.30, 1992,

qui interagissent et influent les autres. » Peter Zumthor accentue sur cette approche par sa théorie de la conception sensorielle. Commençant par les simples actes qui influencent nos sens quotidiennement et créent dans notre esprit un répertoire sensoriel en stimulant la mémoire tels que l’odeur de la cuisine, la toucher de la poignée de la porte où même le craquement du plancher sous nos pieds. C’est cet ensemble de sensations qui crée l’atmosphère d’un espace architectural. Ceci s’étale avec le fait que Zumthor identifie deux types de sens, qui sont, les sens internes et externes et les deux fonctionnent simultanément. (Assala, 2016). Les sens externes sont le moyen avec on interagit concrètement avec l’espace architectural : la vue, le goût, le toucher, l’odorat et l’ouïe. 102

Figure 151: espace source:www.dezeen.com

interieur

selon

Zumthor.

Quant aux sens internes, ils sont relativement subjectifs. Etant en connexion directe avec la sensibilité personnelle, ils sont la source de tout jugement et toute perception architecturale. Ils sont essentiellement : la mémoire, l’imagination, la culture, le mouvement et la kinesthésie vu que la mise en action du corps humain influence directement son rapport avec l’architecture. Ces deux volets sensoriels font que l’expérience spatiale soit spécifique à l’individu et différente d’une personne à une autre donc ‘‘l’espace est vécu différemment pour chaque individu’’. Ceci incite à créer un espace propice pour le bien-être de l’usager, vu que l’espace architectural doit avoir la capacité d’émouvoir l’individu dans sa quête quotidienne de sens. (Assala, 2016)

Figure 152: Suisse source:www.dezeen.com

sound

pavillon.

Figure 153: Suisse source:www.dezeen.com

sound

pavillon.

Pour mettre en exergue cette conception sensorielle, Zumthor a recours à définir son architecture comme enveloppe et corps grâce à un ensemble d’outils qui se résument dans l’harmonie des matériaux, le travail sur le détail permettant de créer un parcours sensoriel au sein de l’espace et la manipulation des sons. Le pavillon Suisse de l’exposition universelle à Hangouver en 2000 est considéré comme une application directe à la théorie de cet architecte. L’espace a été conçu dans le but de créer tout un spectacle sensoriel à expérimenter par les visiteurs suivant un parcours séquentiel qui touche tous les sens externes de l’individu provoquant ainsi ses sens internes. En optant pour l’empilement comme un moyen de construction simpliste, Zumthor essaye avec cet assemblage de 45 000 pièces de bois sans l’utilisation de colle, de créer un labyrinthe séquentiel avec une architecture décrite minimaliste. En outre, l’utilisation de la résonance dans cet espace demeure un moyen de perception. En effet, le pavillon est conçu comme 103

‘‘un instrument de musique poreux qui diffuse la musique conçue spécialement pour l’occasion avec ses 18 notes qui se répètent’’. Par ailleurs, en consacrant 3 bars culinaires au sein du pavillon pour représenter la cuisine Suisse a ciblé les sens de l’odorat et du goût. En fait, en absence de tout guide dans ce labyrinthe, on se laisse aller dans un parcours qui stimule en nous les sens qu’on suive tout au long de cette expérience architecturale. Peter Zumthor, au biais de cette œuvre, a arrivé à traduire ces idéologies pour la conception sensorielle en créant un espace qui enveloppe le corps et l’âme de l’individu grâce à une harmonie de matériaux, l’expérience sensoriel et les expériences qui génèrent les espaces développés. Une autre œuvre de Peter Zumthor à noter, c’est la gallérie Serpentine à London. (Assala, 2016)

Figure 155: Facade, coupe, plan sensoriels. source:www.dezeen.com

104

Figure 154: Harmonie source:www.dezeen.com

matériaux.

Pour ce projet, le concepteur a opté le principe du jardin japonais dénommé « Hortucus Conclusus » qui est, essentiellement, une chambre de contemplation. Ayant la volonté de créer un espace qui, en le visitant, on s’isole, avec tous nos sens, de ce qui nous entoure de trafique, de nuisance sonore et tout l’encombrement urbain de la ville de London. Cet espace, étant un jardin de contemplation au milieu du jardin urbain qui l’entoure se focalise prioritairement à la relation de l’Homme avec son environnement immédiat y inclus l’architectural. (Assala, 2016) Avec une entrée discrète et un ensemble de passages qui mènent éventuellement à l’espace vert qui fait le centre du pavillon, l’architecte offre au visiteur une expérience de détachement de toute sensation de malaise ou bien de nuisance en contemplant les composantes du jardin floral se connectant ainsi avec l’architecture là où il est à l’instant. Figure 157: La source:www.dezeen.com

biophilie,

sensoriel.

Figure 156: integration naturelle dans l'intérieur. source:www.dezeen.com

En conclusion, l’idéologie Peter Zumthor se projette dans le fait que, l’architecture, selon lui, est une réflexion d’une idée, d’une image marquante ou même d’une sensation qui arrive à concrétiser un ensemble d’ambiances et des atmosphères spécifiques stimulant intensément les sens humains L’architecture pour Peter Zumthor ne cherche pas à ‘‘projeter l’idée’’ mais plutôt à ‘‘être’’ l’idée.

105

Figure 158: la conception architectural. Source :auteur

106

3. Un espace propice la sociabilité La sociabilité a été représentée dans précédemment comme étant un caractère fondamental qui favorise le bien-être. Dans le titre présent, elle sera transposée à l‘échelle spatiale pensant à des dispositions qui créent un cadre d’échange et de rencontre mais tout en assurant l’intimité de l’individu. (Encourager les liens sociaux sans les imposer). En effet, penser à des espaces ; hauts, dégagés et dédiés aux rassemblements ; encourage l’interaction des usagers. Créer une convergence à l’intérieur aboutit notamment à un espace de rencontre, ainsi on dégage la perception des milieux centraux (espaces en commun). Un des facteurs qui incite les visiteurs à s’asseoir ensemble est aménager l’espace en rapprochant ses usagers, tel qu’il a été cité dans la partie du « mobilier urbain propice la sociabilité ». On en cite par exemple créer une seule table à manger dans le restaurent pour que les hommes mangent ensemble. 4. Design actif L’intégration de l’activité physique dans les milieux urbains reste un acte important pour améliorer le bien-être dans tous ses dimensions. De même, pour l’organisation spatiale, l’architecte peut prendre des choix favorisant cet effort à l’intérieur. Le centre de recherche pour le design actif de New York nous cite des critères dont la présence favorise le concept spatial : -

Améliorer la qualité visuelle de l’espace, la complexité avec l’homogénéité et l’esthétique

S’approprier l’espace, être à l’aise

Un espace sûr, qui va avec les notions de sécurité

Offre un cadre animé et unique

Ces critères se rassemble avec les notions de bien-être urbain, mais se diffère au niveau de la concrétisation. 107

Une des premières stratégies utilisées dans le centre de recherche pour le design actif de New York est l’amélioration de la qualité des escaliers dans l’espace afin d’inviter les usagers à en profiter. Dans ce sens il faut éviter l’utilisation des ascenseurs et des escaliers mécaniques mais créer un escalier central, tel celui de la Via Verde. Le projet de l’école d’architecture Cooper Union à New York, élaboré par Morphosis Architect38, montre une conception basée sur la mise en valeur de son escalier tout en éloignant l’ascenseur. Ainsi, le visiteur prend l’escalier spontanément comme étant une solution évidente pour monter. Ces proportions résultent un changement de vocation des escaliers, depuis un moyen de transition vers un lieu de sociabilité, les étudiants se rencontre dans

Figure 159 : Ecole d’architecture Cooper Union. Source :www.archdaily.com

ce nouveau gradin. L’utilisation des corridors est une stratégie qui s’intègre dans le même concept. En effet, le corridor permet à la fois la transition d’un espace à un autre mais aussi un lieu de rencontre aboutissant à un « design actif ». Éloigner les bâtiments des places parkings est une autre manière qui favorise l’activité à l’intérieur car elle donne de l’opportunité aux utilisateurs de se déplacer ainsi interagir. Le concept « design actif » s’associe aux concepts d’intégration de l’activité sportive dans les espaces urbains.

Une agence interdisciplinaire basée entre Los Angelos et New York fondée par Thom Mayne, un architecte américain du XXI ème siècle.

108

109

1. Reference : les thermes de Vals Présentation du projet

Pour Peter Zumthor, la qualité architecturale d’un bâtiment dépend des sensations ressenties : « faire l’expérience de l’architecture, c’est toucher, voir, entendre, sentir son corps ». En effet, le projet des Thermes de Vals, c’est la projection physique de la conception sensorielle de Zumthor, projetant ses concepts, cette œuvre offre une expérience émotionnelle et sensorielle affectant le bien-être de l’usager et mettant sa perception sensorielle comme priorité prouvant ainsi que l’Homme est en symbiose avec son environnement architectural. Contexte

En 1986, la commune de Vals a pris la décision de concevoir un établissement thermal dans le but de créer un édifice à caractère

Architectes: Peter Zumthor, Marc

touristique et attirer une base clientèle.

Loeliger, Thomas Durisch, Rainer

En fait, les membres de la commission élue par la commune du

Weitschies

nouveau projet n’ont pas d’idée préconçue de la morphologie ou

Emplacement : Graubunden,

la fonction de l’édifice prévu. Pour cela, ils ont confié la

Switzerland

conception du nouvel établissement à Peter Zumthor. Ce dernier

Année du projet : 1996

a accepté de concevoir ce projet avec plaisir en ayant l’idée de projeter

philosophie

architecturale

avec

chance

d’expérimenter au biais de cette œuvre. Suite à son inauguration, l’édifice fut classé comme étant un monument historique. Grâce à ce projet architectural, Zumthor a réussi de traduire sa théorie de « 9 points de l’architecture » dans

son

évoqués

ouvrage

Atmosphères. (LALONDE, 2012)

110

Le corps de l’architecture

Le concepteur a conçu le projet afin qu’il soit enfoncé à moitié au fond de la pente, avec un toit végétalisé plat, le projet s’immerge dans son environnement naturel immédiat avec toute fluidité créant une sorte d’harmonie entre l’architectural et le naturel avec un simple geste pour repérer la présence du projet. Avec une façade sobre, conçu avec une alternance équilibrée entre le plein et le vide, le projet se divise en quinze volumes minimalistes. En effet, ces volumes accentuent divers aspects : la roche contre la peau du projet, la vue contre autres sens ainsi que la variation des températures selon l’environnement. Au passage à l’intérieur des thermes, un ensemble de pièces sont décrites comme caressant le corps au lieu de rivaliser avec lui, permettant ainsi au corps de ‘‘se détendre’’. En fait, avec une forme calme et silencieuse, une célébration d’une première expérience de baignade, de nettoyage et de détente ait lieu. Il faut notamment noter qu’avec l’absence de toute technologie moderne, la pierre demeure le centre d’intérêt dans ce projet, exaspérant ainsi son potentiel. La lumière à composer avec

Le mouvement de l’extérieur vers l’intérieur est accompagné par une progression de forte à basse lumière de jour. En effet, la perception visuelle est grisée tandis que la structure simpliste offre des débouchés expérimentaux pour les autres sens. Dans une multitude de séquences dans le projet, la lumière est utilisée afin d’accentuer la matérialité, le contraste entre les surfaces lisses et rugueuses de la pierre, la réflexion sur la surface des eaux créant ainsi une ambiance de zénitude adéquate.

111

L’harmonie des matériaux et la variation de température

L’expérience immersive commence vraiment une fois les vêtements enlevés, créant un contraste saisissant entre la douceur de la peau entourée par le motif de la roche en couches. En fait, la peau nue, en contact avec la pierre chaude, les pieds tapant sur le quartzite humide stimulent le sens du toucher pour l’usager. De plus, les enveloppes d’eau douce et stimulante au fur et à mesure que l’on se déplace du bassin principal réglé à 32°C au ‘‘bassin d’incendie’’ réglé à 42°C arrivant au ‘‘Pool de glace’’ réglé à 14°C créent un passage harmonieux d’un espace à un autre. Ce qui accentue de plus cette expérience sensorielle, c’est peutêtre le passage entre les espaces tels que le passage d’une piscine couverte à un portail en verre en piscine extérieure en passant par la grotte exposant ainsi la peau à l’air frais des Alpes. De cette manière, le corps se connecte directement avec le matériau et l’environnement.

112

Le son de l’espace

L’architecte est également attentif au son, en le mettant comme un axe principal au sein d’un volume dénommé ‘‘pierre de sondage’’. En fait, des bancs permettant aux visiteurs de s’asseoir dans l’obscurité pendant que les mélodies de Fritz Hauser résonnent au biais des hauts parleurs camouflés dans l’espace. Cette expérience se contraste avec un autre volume où les sons sont abstraits se résumant dans la résonance des murs caverneux. Chaque mouvement provoqué au milieu de l’espace s’amplifie en se dégénérant par passage aux petits volumes périphériques à une grande cavité de la piscine principale.

Entre sérénité́ et séduction

D’un bloc à un autre, un parcours, volontairement créé, prend lieu. Chaque expérience au milieu du projet (espace moitié pierre, moitié eau), passe par une alternance entre austérité et la sensualité, entre l’immobilité des lignes parallèles et le balancement des courbes de l’eau et du reflet, entre le gris monochrome et le jeu de lumière.

113

La tension entre intérieur et extérieur

La façade est tournée vers la montagne et percée de larges ouvertures, des fenêtres et des terrasses, et on remarque l’absence totale des portes. L’espace des thermes s’organise autour de deux bassins de forme irrégulière : l’un est le centre et cœur du bâti, et l’autre en plein air d’où le bassin extérieur semble creusé dans la montagne. Le passage de l’un à l’autre, permet aux usagers de passer d’un espace ouvert à un espace clos, plus intime avec une ambiances lumineuse claire obscure et des contre-jours. Les paliers d’intimité

Dans chaque bloc, l’architecte a créé un effet de surprise. D’abord par un volume intime et réservé qui se contraste avec l’aspect massive de l’extérieur, et aussi à travers l’usage des couleurs dans les parois. L’utilisation des blocs de 5 mètres d’hauteur, a permis l’architecte de créer un paysage de falaise et de faille hors l’échelle humaine.

Source : www.archdaily.com

114

115

Chapitre 5

Le parcours de Bien-être

Réflexion d’un parcours de bien-être

116

tre 5. Réflexion sur un parcours de I.

Présentation du Lieu choisi

Ma proposition du parcours prendra lieu au continuité du parcours existant dans la route de Carlo Forte, menant au fort génois à partir la zone méridionale de l’ile. Cette portion présente des problèmes qu’on a cité dans notre

Densité d’activité humaine

qui

dévalorise l’île. analyse :

Construction anarchique

qui lien

Ile déconnecté à la ville.

affecte

Manque de traitement au niveau du rue et l’entrée de la

visuel avec l’île. -

plage. -

Richesse culturelle et naturelle inaccessible.

Déséquilibre au niveau des activité, côté Sud/Nord de la plage.

117

Pas d’infrastructure sécurisé.

Présentation de quelques photos du site

Notre réflexion met au centre l’île de Tabarka dont elle a été sujet de plusieurs interventions qu’on va en citer quelque unes après afin de comprendre mieux les caractéristique du terrain et s’inspiré ceux qui nous précédaient.

118

L’idée de Philippe Gourdin

On se basant sur cette carte on peut distinguer la partie qu’on peut l’exploiter et développer parcours

l’idée touristique

d’un pour

créer un parcours de bienêtre

L’historien et archéologue, Philippe G, nous a fait l’implantation des constructions génoises afin de penser à un parcours touristique qui offre une promenade à cet héritage délaissé.

119

L’idée et les travaux prévus

La mise en valeur du patrimoine de l’île et des fouilles de Tabarka repose sur l’édification d’un petit musée dans les anciens magasins du

« village des

corailleurs » encore appelé « Enclos de la compagnie d’Afrique » et la mise en place d’un cheminement balisé

avec

des

stations

près

des

sondages

archéologiques et des bâtiments les plus remarquables de l’île, chaque station étant pourvue d’un panneau explicatif en trois langues. La muséification prévue : 1 - Couper les plantations récentes qui ont été plantées dans la partie ouest de l’île sans arracher les structures. 2 - Nettoyer les sondages, consolider et protéger les structures

existantes.

3- Tracer un cheminement entre les points de stationnement. 4-

Confectionner

plusieurs

panneaux

explicatifs par point de stationnement. Avec l’entretien du site de façon permanente. Complément au projet de parcours archéologique

Le complément était élaboré

Dans le plan de cheminement que madame Dhoha propose, elle a

en 2014 par Madame Dhoha

opté pour 8 stations avec panneaux explicatifs. Naturellement le

Laribi

nombre de panneaux se discute, de même que leur emplacement.

enseignante

L'idée centrale est de développer très brièvement certains thèmes

membre de l’institut national

sur chaque panneau, en relation avec ce qui sera dit et montré dans

du patrimoine)

le musée.

120

(architecte, ENAU

Les 8 stations choisi : 1- Enclos de la compagnie d’Afrique

(village

des

corailleurs) 2- Secteur de l’église 3- La maison P 4- Le fort 5- La tour hexagonale et le deuxième « château » 6- Le bastion Saint Georges 7- Les magasins et le port de commerce 8- Bastion Sud-est

Nous intéressons aux 4 premières stations, présentées dans notre zone choisie. 2. Aménagement d’un circuit écologique et culturel au fort Génois coté St George L’idée était d’aménager la zone septentrional de l’île afin de rendre les vestiges accessible par les visiteurs . Le projet est un parcours touristique qui relie le Bastion St George et le secteur des magasins génois par : 1- Aménagement d’une piste en pierres 2- Aménagement de deux aires de repos 3- Implantation des fournitures et pose de banc en bois 4- Implantation des fournitures et pose poubelles en rotin

121

La création d’un évènement au sein de l’île, a permis une certaine accessibilité qui a favorisé l’exploitation et la découverte du lieu.

3. Critique des projets Projet 1 :

En parlant de la muséification du patrimoine dans l’île, Mr Gourdin a donné une solution simple et réussite pour exploiter le

La société Tabarkoise refuse toute

intervention

site, sauf que la conception conçue se concentre sur le bâtiment

l’extérieure (caractère social)

seulement, manque de détail et de réflexion par rapport à la

pour cela ce projet n’a pas était

société et a l’urbanité.

élaboré.

Le but était de rendre hommage aux génois et de créer un musé dans l’île. Projet 2 :

Cette intervention était un traçage d’un parcours touristique dont le but était de drainer les gens vers l’ile et permettre sa

Traiter

découverte, pourtant ce projet n’a pas pu avoir un impact aussi

physiquement et visuellement

imposant dans le lieu, malgré que les usagers peuvent dorénavant

avant

traverser l’ile mais ceci n’a pas assurer le lien avec la ville ni la

destination.

revitalisation de l’ile, cette dernière est restée passive et non interactive.

122

lien

d’exploiter

ville-île la

II.

Réflexion 1. Parti architectural

Après

avoir

étudier

lieu,

opter

vers

une

recontextualisation du cadre, d’une muséification vers une réflexion à l’échelle humaine. ‘Donner une raison pour les usagers dans le but de les susciter à découvrir l’environnement’. L’idée primaire était : ‘Visiter

l’inaccessible’

Lier les différents composants de la zone méridionale de l’île à travers l’implantation d’un parcours de Bien-être. L’objectif est d’inviter le maximum des visiteurs à découvrir la culture et la nature de l’ile génoise, pour cela, nous avons choisi d’affecter dans ce parcours des activités de bien-être.

Pour préserver le site et ses vestiges, on a opté à concevoir un parcours, tantôt suspendu tantôt intégrer dans le sol (en absence des vestige)

123

Le bien-être, une invitation découverte

2. Concepts urbains : vers l’urbanité

124

Route Carloforte : valoriser l’entrée vers l’île

-Au premier lieu, élargir la proportion du chaussé dédié aux véhicules, afin de laisser l’espace a une voie pour vélo et assurer la sécurité des piétonnier. -Pour un début de l’expérience sensorielle, créer un parcours limitant la plage de la rue et son extension, ce trajet remplace l’esplanade existante par des mobiliers urbains propice une satisfaction olfactive et un contact visuel avec la mer (des bacs à fleurs d’hauteur maximal 30cm). Sans oublier de dégager des entrés à la plage. -Animé la transition par l’élaboration des ouvertures sur la façade de Marina, le vide permettre une vision sur la rue projetée de Marina et améliore la qualité de la route, en matière de sécurité et l’accessibilité.

125

Organigramme du parcours

Cet organigramme explique la disposition des activités de l’ancienne entrée de la plage vers le fort de Tabarka.

Vers l’exploitation de l’île

126

127

Zone meridionalle de l’île : Idée d’implantation du parcours paysager

8 7 6 5



1 l’entrée de la plage



2 espace de partage



3 falaise



4 maison de corailleur



5 église



espace

consommation



7 espace aquatique



entrée

fort

(secondaire) 

9 espace intime

2 1

Parcours au front de la mer : animer, explorer, vivre le lieu et profiter.

128

N 7 6

4 3 2

Ces deux schémas montrent une illustration sur l’intégration des concepts dans leur contexte environnemental

129

L’ancienne entrée de la plage (1)

-Traitement de sol, et l’exploitation du portique existant -Animation de l’espace par des constructions à l’échelle humaine

Espace de partage

qui propose des espace publique et interactions sociaux.

Aménagement de la Falaise (3)

Creuser légèrement la falaise afin de créer un escalier végétal qui mène au sommet. (Design actif) Implanté une esplanade comme une aire de repos avec un dégagement sur le paysage de la ville. (Qualité visuelle)

130

Profiter de la hauteur de la falaise pour créer une vue panoramique

Exposition de la maison des corailleurs (4)

Entourer la maison par deux esplanades, une pour la découverte et une comme espace de rencontre. Exposition de l’église (5)

Installer un espace vide près de l’église afin de découvrir le monument au premier lieu et d’improviser une activité au deuxième lieu. (Le vide aide l’usager à improviser)

131

Adaptabilité de l’espace

Le fort (8)

Suite à notre visite du fort génois, on peut constater qu’il admet une partie sous-sol inexploitable et laissée à l’abandon, donc notre idée se termine par intégrer notre parcours dans cette partie du fort.

132

3. Concepts architecturaux Vers une expérience sensorielle Espace de partage (2)

Installer près de l’entrée dédié aux

activités

(accueil, espace

salle de

sociabilité

polyvalente,

rencontre

d’échange, espace livre)

Espace café-resto (6)

L’espace orienté vers l’Ouest, et composé d’un restaurant et un café avec un terrasse végétalisé exploitable.

Incruster dans le sol (Géothermie)

133

Le volume orienter vers l’Ouest, et dégagé sur le paysage urbain.

Présence d’une seule table afin d’inciter les consommateurs à rester ensemble

Espace de détente (7)

7 L’espace de détente, flottant sur l’eau (Nord-Ouest de l’île) :

134

Espace aquatique

Spa

Salle de sport

Espace pour pécheurs

Le bâtiment est conçu flottant, puisqu’il s’agit d’un espace qui nécessite d’eau, on a pensé à l’intégrer dans la mer. Façade

qui

donne

sur

montagne, (créer un lien visuel avec l’extérieur toute en assurant l’intimité de l’espace)

Espace forestier (9)

L’idée est de concevoir des cabanes inscris au cœur de la forêt existante afin de créer des espaces intimes pour les usagers. La cabane est suspendue pour raison de préserver le site. (Comme on a dit à propos le parcours suspendu)

135

4. Quelques séquences

136

Conclusion générale

Durant ce mémoire d’étude, on a essayé de converger notre réflexion vers une remise en question de la relation entre l’Homme et la nature, une relation qui, pour nous s’est estompé à travers le temps. Vu notre comportement exhaustif et indifférent envers notre environnement commun, celui-ci est devenu périlleux et malsain, c’est le constat qui nous a guidé vers cette recherche. A travers le processus de notre réflexion, nous avons essayé de démontrer comment une conception d’un espace urbain et architectural basée sur le bien-être comme concept majeur et une réponse pertinente pouvant assurer l’intégration de l’Homme dans un cadre de vie serein. C’est à l’ile de Tabarka, qu’on a pu appliquer cette démarche tout en repensant

son

contexte

urbain,

architectural,

social,

culturel

environnemental, dans le but de remédier aux problèmes présents dans le lieu, notre quête a ciblé de réconcilier le citadin avec son environnement et son bien-être.

137

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140

Table des figures : Figure 1 : Implantation du Tabarka, Source : ............................................................. 13 Figure 2: Carte topographique du site, Source: .......................................................... 13 Figure 3 Carte des reliefs du nord-ouest. Source : ..................................................... 13 Figure 4: Pluviométrie. Source : ................................................................................ 14 Figure 5 Carte climatique. Source : ............................................................................ 14 Figure 6: Carte historique de Tabarka. Source: .......................................................... 15 Figure 7: : Coupe perspective sur les houanets berbère. Source: ............................... 15 Figure 8: Les chaumières berbères. Source: ............................................................... 15 Figure 9: La ville punique de Carthage. Source: ........................................................ 16 Figure 10: Axonométrie arrachée d'un habitat punique. Source: ................................ 16 Figure 11Transport des marchandises par des bateaux à voile à l’époque romaine. Source: ....................................................................................................................... 17 Figure 12: Les voies romaines. Source: ..................................................................... 17 Figure 13 Le fort génois. . Source: ............................................................................. 18 Figure 14: L’île de Tabracca. Source: ........................................................................ 18 Figure 15L’arrivée du protectorat français, 1881. Source: ......................................... 18 Figure 16: Les axes coloniaux. Source: ...................................................................... 19 Figure 17: Vue du fort de Tabarka. Source: ............................................................... 19 Figure 18 La richesse du corailà Tabarka. Source:..................................................... 20 Figure 19: vue sur la ville à travers l'ile. Source: ....................................................... 20 Figure 20: Affiche d'un événement du Jazz de Tabarka. Source: ............................... 21 Figure 21 Photos de Tabarka. Source: Philippe Gourdin ........................................... 22 Figure 22: Les deux composantes urbaine de Tabarka. Source: Auteur ..................... 22 Figure 23: L'étalement urbain de Tabarka. Source: Travail de groupe ....................... 23 Figure 24: Coupe sur Houch. Source: Travail de groupe .......................................... 23 Figure 25: Matériaux de construction du toit. Source: Travail de groupe .................. 23 Figure 26: Les composqntes fonctionnelle. Source: Travail de groupe ...................... 24 Figure 27: Les repères de Tabarka. Source : MA Attia Sameh .................................. 25 Figure 28: échappé visuel. Source: Auteur................................................................. 26 Figure 29: Facade urbaine. Source: Travail de groupe ............................................... 26 Figure 30 Une facade à Tabarka. Source: Travail de groupe ..................................... 26 Figure 31: Plan du centre ville. Source: Travail de groupe ........................................ 26 Figure 32 une tranche du plan de l'avenue Habib Bourguiba. Source: Travail de groupe ................................................................................................................................... 27 Figure 33 Plan d'une tranche du centre ville. Source: Travail de groupe ................... 27 Figure 34 Coupe urbaine. Source: Travail de groupe ................................................. 27 Figure 35: Plan du parc du centre-ville. Source: Travail de groupe ........................... 27 Figure 36: Occupation des trottoirs. Source: Auteur .................................................. 27 Figure 37Un rendu sur l'avenue Habib Bourguiba. Source: Travail de groupe .......... 27 Figure 38 Usage des trottoirs. Source: Travail du groupe .......................................... 28 Figure 39 Plan des flux. Source: Travail du groupe ................................................... 28 Figure 40: Usage de la végétation. Source: Travail de groupe ................................... 28 Figure 41: Coupe urbaine. Source: Travail de groupe ................................................ 28 Figure 42: Vue sur le pqrcours. Source: Travail de groupe ........................................ 30 Figure 43 Plan du parcours existant. Source: Auteur ................................................. 30 Figure 44: Photos du parcours existant. Source: Travail de groupe ........................... 31 Figure 45Plan du route de Carleforte. Source: Trqvqil de groupe .............................. 32 Figure 46: Traitement de l'urbain. Source: Travail de groupe .................................... 32 Figure 47: installations anarchiques. Source: Auteur ................................................. 32

141

Figure 48 Fqcqde de lq mqrinq. Source: Travail de groupe ....................................... 32 Figure 49: Répartition de la façade. Source: Travail de groupe ................................. 33 Figure 50 Manque d'équipement urbain. Source: Auteur ........................................... 33 Figure 51Vue vol d'oiseau sur l'ile. Source: ............................................................... 33 Figure 52: Vue sur la falaise de l'ile. source: Auteur .................................................. 33 Figure 53Fort de Tqbqrkq. Source: Travail de groupe ............................................... 33 Figure 54Plan de l'ile. Source: Auteur ....................................................................... 33 Figure 55: L'ile génoise. Source: ................................................................................ 33 Figure 56: Les repères de l'ile. Source: Trqvqil de groupe ......................................... 33 Figure 57 Plan du secteur de l'église. Source: Philippe Gourdin ................................ 33 Figure 58: Composition d'un mur génois. Source: Auteur ......................................... 33 Figure 59: Schéma synthétique. Source: Auteur ........................................................ 33 Figure 60: Illustration du bien-être . Source: www.kompana.be ................................ 33 Figure 61: Schéma du définition de la santé. Source: OMS ....................................... 33 Figure 62, le bien être physique. Source: www.pinterest.com ................................... 33 Figure 63: la sociabilité dans les parcs. Source: www.pinterest.com ......................... 33 Figure 64: Le bien-être mental. Source. www.objetconnect.net................................. 33 Figure 65; Le bien-être émotionnel. Source: www.catie.ca ....................................... 33 Figure 66: Le bien-être spirituel. Source: espritsciencemetaphysique.com ................ 33 Figure 67: Le bien-être environnemental. Source: www.pinterest.com ..................... 33 Figure 68la relation entre l'homme et le bien être. Source: Auteur ............................ 33 Figure 69: L'integration de la nature dans l'urbain. Source: pinimg.com ................... 33 Figure 70: Une image futuristique de l'avenir urbain. Source: www.pinterest.com ... 33 Figure 71: étouffement urbain. Source: www.pinterest.com ...................................... 33 Figure 72: La nature et l'intégration urbaine. Source: Auteur .................................... 33 Figure 73: Fenêtre vers l'extérieur naturel. Source: www.pinterest.com .................... 33 Figure 74: nature/bien-être/Espace vert. Source: Auteur............................................ 33 Figure 75 La présence des fleurs à Amsterdam. Source: www.pinimg.com .............. 33 Figure 76: Une rue fleurie à San francisco. Source: www.pinimg.com .................... 33 Figure 77 :Exemple d'un quartier embellit. Source : www.ledevoir.com ................... 33 Figure 78: La lumière dans l'espace. Source: www.pinterest.com ............................. 33 Figure 79L'ambiance de la lumière en espace. Source: www.archpaper.com ............ 33 Figure 80: La plante et le bien-être. Source: www.pinterest.com .............................. 33 Figure 81: La plante dans le quartier urbain. Source: www.instagram.com ............... 33 Figure 82: L'eau comme élément important dans notre espace. Source: www.pinterest.com .................................................................................................... 33 Figure 83: le sport et le bien-être. Source: www.pinterest.com.................................. 33 Figure 84 les bienfaits du sport. Source: www.itsnicethat.com .................................. 33 Figure 85: L'accessibilité de l'espace publique. Source: www.pinterest.com ............. 33 Figure 86: les fonctions de l'espace publique. Sorce: www.pinterest.com ................. 33 Figure 87: L'espace urbain. Source: www.pinterest.com ........................................... 33 Figure 88: La sociabilité dans l'urbain. Source: www.pinterest.com ......................... 33 Figure 89: une nouvelle vision pour l'espace urbain. Source: www.pinterest.com .... 33 Figure 90: Placette urbaine interactive. Source: www.pinterest.com ......................... 33 Figure 91: illustration du concept de socialilisation. Source. www.pinterest.com ..... 33 Figure 92: une passerelle urbaine . www.pinterest.com ............................................. 33 Figure 93: l'espace urbain favorise la sociabilité. www.pinterest.com ....................... 33 Figure 94: sécurité routière dans l'urbain ................................................................... 33 Figure 95: les usagers profitent de leur espace urbain. Source: www.pinterest.com .. 33 Figure 96: illustration d'Owen davey. www.owendavey.com .................................... 33 Figure 97: Le mobilier urbain comme catalyseur d'annimation de l'espace. www.pinterest.com .................................................................................................... 33

142

Figure 98: qualité natuelle de l'environnement. Source: www.pinterest.com............. 33 Figure 99Illustration d'une ambiance urbaine. . Source: www.pinterest.com ............ 33 Figure 100: le vélo comme activité sportif et un mode de vie sain. Source: www.pinterest.com .................................................................................................... 33 Figure 101: parcours vélo. Source: www.pinterest.com............................................. 33 Figure 102 : Le design actif de l'immeuble Via Verde. Source: www.archdaily.com 33 Figure 103Plan masse de Via verde. Source : www.archdaily.com ........................... 33 Figure 104: la marchabilité dans l'urbain. Source: www.pinterest.com ..................... 33 Figure 105hiérarchie des moyens de transports à Copenhagen. Source: Bicycle innovation lab............................................................................................................. 33 Figure 106: illustration du cyclisme urbain. www.pinterest.com .............................. 33 Figure 107: Classement des villes amies du vélo. Source: www.pinterest.com ......... 33 Figure 108: une manière de favoriser l'activité sportif. Source: www.pinterest.com . 33 Figure 109 Le vélo et la ville. www.pinterest.com..................................................... 33 Figure 110: le quotidien en vélo à Amsterdam. Source: www.pinterest.com ............. 33 Figure 111: le quotidien en vélo àn Copenhagen. www.pinterest.com ...................... 33 Figure 112: La passerelle du projet Cykelslagen à Copenhagen. Source: www.pinterest.com .................................................................................................... 33 Figure 113: cykelslangen et le nouveau mode de vie à Copenhagen. Source: www.pinterest.com .................................................................................................... 33 Figure 114: le mobilier urbain en faveur du sport. Source: www.pinterest.com ........ 33 Figure 115: la prise de conscience dans l'espace. Source: www.pinterest.com .......... 33 Figure 116: apprendre de l'espace. Source: www.pinterest.com ................................ 33 Figure 117Illustration de l'altruisme. Source: www.înterest.com............................... 33 Figure 118: Illustration d'un lieu adaptable à l'usager. www.pinterest.com ............... 33 Figure 119Illustratuin d'une multitude des qualité visuelles. Source: www.pinterest.com ................................................................................................................................... 33 Figure 120: l'oeuvre de Vila Cruzeiro à Rio. Source: www.ppinterest.com ............... 33 Figure 121La ville de Hydra. Source: www.pinterest.com ........................................ 33 Figure 122: La ville de Hydra comme exemple d'une ville marchable. Source: www.pinterest.com .................................................................................................... 33 Figure 123: Mixité urbaine à Superkilen. Source: www.big.com .............................. 33 Figure 124: Diverses avtivités physiques . Source: www.big.com ............................. 33 Figure 125 Le principe de lq plqce verte pqr Big. Source: www.big.com ................. 33 Figure 126 Le principe de la place rouge. Source: www.big.com .............................. 33 Figure 127: Le principe de la place noire. Source: www.big.com ............................. 33 Figure 128: Manifestation social dans la place rouge. Source: www.big.com ........... 33 Figure 129illustration sur l'espace architectural. Source: www.pinterest.com ........... 33 Figure 130: L'ambiance lumineuse dans l'espace. www.pinterest.com ...................... 33 Figure 131: illustration abstraite sur la perception spatiale. www. medium.com ....... 33 Figure 132: illustration sur les sens de l'usager. Source: www.pinterest.com ............ 33 Figure 133: Illustration sur les sens de l'usager. Source: www.pinterest.com ............ 33 Figure 134Schéma de la perception spatiale du bien_être . Source: Auteur ............... 33 Figure 135 : illustration d'un espace sesoriel. source:http://blog.wanken.com ........... 33 Figure 136 : Learning center. source:www.region-du-leman.ch ............................... 33 Figure 137 : Learning centre, EPFL Lausanne, Suisse, SANAA. source:iwan.com .. 33 Figure 138 : Cité des arts, bresil. source:www.archdaily.com ................................... 33 Figure 139 : Château cheval blanc winer. Source :www.archdaily.com .................... 33 Figure 140. Philharmonie Luxembourg. sourceblog.wanken.com ............................. 33 Figure 141: illustration de la relation espace/nature. source: www.medium.com ...... 33 Figure 142: Parc Grin Grin, Toyo Ito. source:www.flickr.com.................................. 33 Figure 143: ambiance lumineuse. source:www.mesostudio.com .............................. 33

143

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Figure 144: Porta Milano. source:www.campobaeza.com ......................................... 33 Figure 145: Pavillon d'espagne. source:www.campobaeza.com ................................ 33 Figure 146: illustration de liberté. source:www.pinterest.com ................................... 33 Figure 147: Liberté visuelle. Source :www.pinterest.com ......................................... 33 Figure 148 : espace degagé, learning center ............................................................... 33 Figure 149: exemple d'un espace sensoriel. source:www.wanken.com ..................... 33 Figure 150: tableau sensoriel. source:www.dezeen.com ............................................ 33 Figure 151: espace interieur selon Zumthor. source:www.dezeen.com ..................... 33 Figure 152: Suisse sound pavillon. source:www.dezeen.com .................................... 33 Figure 153: Suisse sound pavillon. source:www.dezeen.com .................................... 33 Figure 154: Harmonie de matériaux. source:www.dezeen.com ................................. 33 Figure 155: Facade, coupe, plan sensoriels. source:www.dezeen.com ...................... 33 Figure 156: integration naturelle dans l'intérieur. source:www.dezeen.com .............. 33 Figure 157: La biophilie, le sensoriel. source:www.dezeen.com ............................... 33 Figure 158: la conception architectural. Source :auteur ............................................. 33 Figure 159 : Ecole d’architecture Cooper Union. Source :www.archdaily.com......... 33

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Un parcours biophilique et de bien-être

Articles inside

4.1. L’espace architectural

4.3. Nouvelle vision

Étude de cas : Superkilen

4.2. La perception spatiale

Étude de cas : Les Thermes de Vals

Introduction

3.2. Nouvelle vision urbaine

2.2. Aspects relatifs

Chapitre 2 : Homme et bien-être

Les objectifs

1.1. À la découverte de Tabarka

Problématique