Familly Torah N°03 - Spécial Pourim

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Directrice : Tsipora G. Graphiste : Rephael G. Directeur commercial : Rephael G. Publicité et Abonnement :

SOMMAIRE : INSTITUTION NER RA’HAMIM Pages 4-11

Tel. : 054 563 1351

Yechiva Ets Haim

Fax : 09 88 54 295

Pages 12-13

E-mail : famillytorah@gmail.com Distribution : Gratuite : Par Email Payante : En Format A4 La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités ( sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications. Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a Rav Ron Chaya chlit’a

Femme - ESHET ’HAYIL Pages 14-17 Pourim Pages 18 Enfant - Jeux Pages 20-24 BRESLEV Pages 25-35 HABBAD Pages 38-45 Ségoulot Pages 46-47 La Force de la Tsédaka Pages 50-51 Autres Grands Rabanim

RavYaakov Mazouz chlit’a

Pages 52-59

Rav Acher Fitoussi chlit’a

Etc...

Rav David Nacache chlit’a Yeshiva Or Arachbi Les Rabanim de Koupat Ha’ir

Recettes et Blagues : p60 Concours du Mag : p61 Petites annonces : p62

Et plein d’autres Gdoley aDor... Page 3



Dans le livre Alenou Leshabea’h, rapporte le rav Zilbershtein Chlit’a que une fois la veille de Souccot, vient le voir un juif très énerver et en colère,. Le rav lui demanda la raison de cette colère et l’homme demanda au rav de venir voir l’état de sa Soucca, pour voir le mal que lui avait fait un voisin qui habite quelques étages au dessus de lui, quand on nettoyant sa maison n’avait pas remarqué la Soucca construite en bas; ainsi toutes ses saletés étaient venu salir la belle Soucca, dés décorations à la table de fête déjà servi pour l’honneur de la fête; et tous ça il l’avait montré au rav pour qu’il gronde le voisin. Le rav vu l’état de la Soucca et put constater la douleur de ce juif et de sa famille avant la fête, et justement c’est un des nombreux exemples qui arrive la veille de Chabbat ou des fêtes, que à ce moment précis le « yetser ara » essaye de mettre en colére les gens, et ceux qui ne savent pas cela et croit que ce qu’il leur arrive, arrive par hasard, est vraiment triste. Le rav Zilbershtein Chlit’a, qui est arrivé sur l’endroit pour gronder le voisin, préféra parler au cœur du propriétaire de la Soucca et de le renforcer en croyance et sécurité, il lui parla d’un enseignement du livre « Brite Olam », qui fut écrit par un des élèves du Ramh’al. Dans le livre, on pose une question sur une phrase de la paracha michpatim: « Pourquoi quand la Torah parle d’aider l’âne de son voisin détesté qui tombe sous la lourde charge, la Torah emploie le mot « abandon », pourquoi il n’est pas écrit plutôt « aider tu l’aideras » ? Et on voici une explication par la traduction d’Ankelous : que ce problème lui est venu de Dieu comme épreuve, pour voir s’il va laisser la haine de son ennemie pour l’amour de son Créateur. En faite, la Torah veut nous apprendre un enseignement des plus important : que tous les coups (par la parole, physique, morale etc...) que reçoit quelqu’un de par son entourage ( famille, amis, voisins, etc..) sont envoyés directement de Dieu pour le tester, l’éprouver, vérifier son niveau de confiance en Dieu, voir combien il croit dans cette surveillance personnel et précise de notre Père qui est au cieux. Et c’est la raison pour laquelle le Créateur du monde se tourne vers cette personne pour voir comment toute la haine et la rancœur que cette personne avait envers son entourage, va s’effacer et complètement se retirer de son cœur après avoir compris que tout vient de Dieu et que les personnes qui l’ont blessé ne sont juste que des envoyé de Dieu, et que en aucun cas Dieu désire une haine gratuite entre des juifs. Et que si un homme se comporte ainsi et laisse de coté cette haine envers son prochain par conviction que ce n’est qu’un envoyé de Dieu, et que c’est juste pour le tester que Dieu lui a envoyé cette personne, alors même l’ange accusateur à son tour ne pourra pas accusé cette homme pour ces fautes, car il n’existe aucun homme juste qui n’a pas fauté, et comme cette homme a abandonné toutes les accusation de son cœur contre son prochain ainsi l’ange accusateur abandonnera à son tour toute ses accusations contre cette homme, et il sera pardonner de ses péchés.

Les paroles de l’élève du Ramh’al , ainsi que cette promesse devraient nous donner la force que même si à notre tour nous nous trouvons dans une situation similaire de haine contre un juif, que c’est justement mieux pour nous de laisser cette haine de coté pour un amour et une confiance totale en Dieu, que tout vient de lui, et que tout est pour notre bien. Et à la fin de ses paroles, il décrit ce même juif qui a quitté la haine de son prochain « comme un petit qui est naît propre » !!! Au lieu de se disputé, de s’énerver et de s’emporter avec son voisin du dessus, tu travails ta croyance dans le Créateur du monde et tu mérites une couronne de propreté spirituel jusqu’à que tu sois considéré comme un bébé qui n’a jamais commis aucune transgression de sa vie. Et c’est la raison pourquoi la Torah à employé les mots « laisses, tu laisseras » pour nous enseigner que comme nous laissons dans ce bas monde la haine pour un juif et nous allons l’aider, aussi dans le monde céleste on laisse de coté les accusations envers toi et tes péchés seront expiés. On peut aussi rajouter que le langage double « laisses, tu laisseras » , vient nous enseigner que Dieu, qui est notre père à tous, nous demande que même si une fois nous avons réussi notre test d’avoir vu un juif que l’on aime pas, du fait qu’il nous avait causé du tord ou même blessé et nous l’avons aidé quand il en avait besoin, ce n’est pas suffisant pour le Créateur du monde, car notre père espère nous voir continuer à rester en contact avec cette même personne et continuer à l’aider s’il en à besoin (aide spirituel ou matériel), et c’est par là que Dieu vérifiera notre confiance envers lui, combien avons-nous réussi à chasser de notre cœur toute haine et rancœur et c’est la raison que la Torah a utilisé le langage « laisses » aujourd’hui et « tu laisseras » aussi la prochaine fois. Le Rav Zilbershtein Chlit’a a rajouté que des fois Le

Saint Béni Soit Il désire offrir à une personne une pluie de bénédiction et de réussite, mais pour cela il le test et s’il réussi le test s’en s’énerver et ne rentre pas en conflit et s’il réussi, il méritera une pluie de bénédiction et de réussite dans le matériel et le spirituel. Le H’atam Soffer rapporte aussi qui « 1 mah’lokete ( dispute) repousse 100 Parnassot » que si un homme ne réussi pas dans une mitsva qui est entre l’homme et son prochain et souleve une dispute, même si de la haut il aurait du gagner une grande Parnassa cette mah’lokete la repoussera et il gagnera une Parnassa moyenne. Que Dieu fasse et que nous méritions d’aimer chaque juif, et de retirer toute haine gratuite de notre cœur, et que l’union et la paix réside au sein du peuple d’Israël et que nous méritions une proche délivrance. Amen.

Santé Joie Reussite à Tsipora Bat Rahel

Rav Moché Ben Moché Chlit’a

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Paracha Térouma « Véassou li mikdash véchah’anti bétoh’am » « Et vous me ferrez un sanctuaire et je résiderai dans eux » Pourquoi la Torah n’a pas écrit et je résiderai dans lui? Nos sages nous enseignent que « dans eux » veux dire dans chacun d’entre eux, dans chaque juif et chaque juive, que nous sommes tous considérés comme des petits temples, chaque juif dois transformer son être pour mériter d’y voir résider la Chéh’ina. Nombreuses sont les fois que les gens ne comprennent pas pourquoi ils prient mais ne voient pas de délivrance; Ils prient, supplient, crient, implorent et aucune réponse, aucune délivrance, quelle en est la raison? Un fois un juif a posé cette question au rav Kavienski Chlit’a, et le rav lui a répondu en ces termes : « Il était une fois un roi français qui invita un roi russe à sa table et après le repas le roi russe demanda la recette de ce merveilleux plat que lui avait servi le roi de France, le roi fit venir son cuisinier qui donna la recette au roi de Russie. Le roi de Russie ordonna à son cuisinier de lui faire ce plat, mais ce fût un désastre le plat était amer, immangeable. Le roi de Russie, alla faire quérir le cuisinier du roi de France qu’il accusait d’avoir modifier la recette mais le cuisinier français devant les yeux du roi de Russie et de son cuisinier leur refit le plat selon la recette mot pour mot et le plat était merveilleux. Le cuisinier russe demanda alors au cuisinier français quelle avait été son erreur, après avoir reproduit de nouveau la recette devant le cuisinier français, qui lui fît remarquer qu’il n’avait pas rincé les bouts de viande avant de les avoir ajouter à la sauce du plat! » En effet expliqua le rav, pour que une personne voit ses prière être exaucer il doit avant tout purifier sa bouche, ses pensées, ses actions et seulement à ce moment là son corps deviendra un réceptacle qui pourra contenir les bénédictions divines, « un petit temple » et Dieu résidera parmi eux, dans eux! Prenons par exemple un verre en plastique cassé, il ne peut faire sa destiné, contenir dans son intérieur de l’eau, tout comme un Juif, quand un juif nefait pas attention à sa Kédoucha sainteté, juge mal son prochain, fait du lachone ara, fait des mauvaises actions… il ne peut plus faire sa destiné, être un réceptacle pour la sainteté, et c’est la raison pourquoi un Juif doit se purifier, de ses pensés à ses actions !!!

Il ne faut pas non plus croire que nous parlons de choses trop grandes voire impossible à être réalisé, et que lui n’a pas le niveau spirituel de Baba Salé Zats’al, chacun à son niveau devra se purifier, chaque Juif en a la possibilité. Il faut toujours se souvenir que Dieu a donné la Torah aux hommes pas aux anges. Cette semaine il a été publié que un homme est resté 48 heures bloqué dans un bloc de glace !!! Comment une telle chose est possible ? Quand la volonté y est tout est possible, seulement les gens prennent cette volonté pour faire des bêtises là ou le Juif la prend vers la Kédoucha !!! Le Talmud Yoma nous pose une question « qu’appel on un Baal Téchouva ? » Le Baal Téchouva est une personne qui s’est tenu de fauté avec la même femme, au même moment dans le même endroit. Une des explications du drach: Des fois une personne dit : « si je ne fais pas Téchouva c’est à cause de ma femme » (femme), une autre dira : « peut être avant j’aurai eu le temps, mais aujourd’hui je n’ai pas une minute à moi » (temps) , une troisième dira : « moi je veux, mais avec mon entourage c’est impossible » (lieu). C’est pour cela que le talmud nous enseigne : « Avec la même femme » celle que Dieu m’a offert, même si elle ne me fait pas la vie facile. « Au même moment » dans notre génération aussi dure soit-elle, car si le Créateur t’a conduit dans cette génération , c’est qu’il croit en toi. « Au même endroit » avec ce même entourage (famille, amis, voisins, collègues de travail …) qui te rendent la vie ’impossible’. Sur ce sujet Dieu a dit à Moché un message pour toutes les générations : « retire les chaussures que tu portes à tes pieds car l’endroit que tu te tiens dessus, c’est une terre sainte ». Cela veut dire que dans la réalité que Le Saint Béni Soit il nous fait vivre, est la meilleure et la plus sainte pour nous; et que de là bas Dieu veut que nous le travaillons avec toutes nos épreuves et nos difficultés chacun à son niveau.

Autre exemple:

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

Une usine à vin dont les tuyaux qui déverse le vin dans les bouteilles sont tous rouillés, le vin contenu dans ces bouteilles perdra toute sa valeur, le Juif en est ainsi si ses tuyaux (pensés, paroles, actions) sont rouillés (impure) le juif perdera toute sa valeur, ainsi ses paroles n’arriveront pas au Créateur et il ne verra pas de réponse, pas de délivrance. Page 6

Zera Kodesh Meytal Bat Liza


Paracha Tétsavé « Véata tétsavé éte bnei Israel vayikrou éléh’a chémen zayit za’h katit lamaor laalot ner tamid » « Et tu ordonnera aux enfants d’Israel, et ils prendront pour toi de l’huile d’olive pure, pressée pour l’éclairage, afin d’allumer la lampe perpétuellement » Le peuple d’Israël est symbolisé par l’huile, tout comme l’huile, qu’importe avec quel liquide tu le mélange il remonte toujours à la surface, le Juif aussi qu’importe dans quel endroit il se trouve ( dans n’importe quel villes, pays, continent, peuplé ou désert) à tout jamais, il restera un juif !!!

« Laalot Ner Tamid » « Afin d’allumer (d’élever) la lampe perpétuellement » C’est un symbole du travail divin; Un homme doit toujours s’élever dans le travail divin, et d’où savons nous que l’homme est symbolisé par la bougie ? Comme il est écrit : « La bougie de Dieu est l’âme de l’homme » Pourquoi « Pressé »? Symbole de la durée total du temps que la lampe perpétuel est restée allumer « Katit » « Pressé » valeur numérique 830 ans : durée des 2 beith Amikdash 410 et 420 ans. Le mot « Tamid » « Perpétuellement » nous enseigne que le peuple Juif se trouve toujours dans des difficultés, mais la raison de cette difficulté perpétuelle est pour nous réveiller à la prière et grâce à cette prière le Saint Béni Soit Il nous fait traverser les années toujours en vie toujours unis et cela depuis des milliers d’années. Les problèmes que le peuple juif a connu d’année en année, a été son vaccin pour rester juif, sa force pour toujours sortir de la boue. Car dans l’obscurité de la vie la noirceur de se monde la plus petite lumière nous dirigera vers la sortit du tunnel. Un juif dois être heureux d’être juif, d’avoir ce mérite et d’en comprendre la valeur ; Le président des Etats Unis d’Amérique ne peut pas monter à la torah et dire « qui nous a choisi parmi tous les peuples et nous a donné la Torah » chose que même le Juif le plus simple ou même le plus pauvre peut faire ! ! !

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

Ilouye Nishmat Roni Maor ben Zahava

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Dediez ce cours Ă la personne de votre choix


Quand on est arrivé au cp , on nous a enseigné la lecture et on nous a raconté une histoire que seulement quelques longues année après j’en ai compris le sens : « C’est l’histoire d’une petite fille qui marchait dans la rue et rencontra une femme âgée qui lui demanda de lui lire une lettre, la petite fille lut la lettre à la vielle femme et lui demanda: « grand-mère pourquoi ne lis pas tu toi-même la lettre? » La vielle femme lui répondu: « car je suis aveugle. » Aussitôt la petite fille se sentit gênée de sa question et continua à lire la lettre en détail, tout doucement. Quand la petite fille fini de lire la lettre la vielle femme lui dit: « merci beaucoup petite fille très jolie, quelle est belle ta robe rose, et comment l’accompagne bien se ruban violé que tu lui a mis tout autour. Aussitôt la petite fille demanda à la vielle femme: « grand-mère, ne m’avais tu pas dit que tu étais aveugle, et comment peux tu savoir que ma robe est rose est que le ruban que je porte autour est violet? » La vielle femme lui répondit, « puisque je ne sais pas lire, je suis aveugle. » Cette histoire est beaucoup plus profonde que ce qui parait !

au lieu de regarder toute la réalité qui était bonne. Cette vérité m’a fortifié pourquoi quand on va en vacance en regarde notre chambre d’hôtel dans les moindres détails, et ce que le lit est bien confortable, la ventilation marche comme il faut, est ce que on a assez de coussin …. Et à cause de ça on profite pas car on est a l’affut du moindre problème. Alors que pendant la fête de souccot par exemple, ou on dort dans des cabanes, des fois il pleut, il peut faire froid, il peut y avoir des moustiques… mais pourtant on s’en fou on profite à fond. Si je dis à une personne de tenir un tuyau, il va le tenir 5 minutes, 10 minutes et il en aura marre mais si je lui dis tiens ce tuyau il fait respirer Baba Salé zatsa’l, la personne va tenir se tuyau des heures durant et sera heureux du mérite qu’il a reçu . Si je dis à une personne reste debout à coté de cette porte, au bout d’un de quelque temps il partira mais si je lui dis tu dois rester à l’entrée du Saint des Saints, Kodech aKodachim car tu es Cohen Gadol alors sa sera tout différent, le Cohen Gadol non seulement restait debout pendant Kipour des heures durant mais il allait de droite et de gauche, sacrifier des Korbanot, il travaillait très dur, mais comme il comprenait la raison de son travail il le faisait avec plaisir.

Un homme peut vivre dans ce monde et être toute sa vie triste car il ne lit pas correctement la réalité, et un homme qui n’arrive pas à lire correctement la réalité et aigri de chaque chose qui se passe dans ce monde !

Dans quoi réside la différence ?

Un homme qui sais observer correctement ce monde est heureux !

Les Bnei Israel par 3 fois tous les ans, montaient vers Jérusalem. Et pourquoi ils étaient tous heureux, et ceux malgré que c’était un voyage long et dur en soit, car ils comprenaient l’importance de ce voyage, c’est la volonté de Dieu !

Il y avait un juif du nom de rav Eliezer Silver, il faisait beaucoup pour aider et renforcer les juifs. Après la shoah, il alla d’un camp à l’autre pour renforcer le morale des juifs et leurs mettre les Téfilines. Un jour un juif vint le voir un jeune 18, 20 ans et devant tous les autres juifs du camp dit à haute voix: « moi, Mr le rav je ne serrai jamais religieux ». Le rav compris que se juif parle avec douleur qu’il a dut avoir quelque chose qui la pousser à cette décision et lui demanda pourquoi. Le jeune juif lui répondit: « pendant la shoah, il y avait un religieux dans notre camp qui avait un Sidour, et il ne laissait personne prier dans son Sidour, tout le monde voulait prier dans le Sidour, et lui ne les laisser prier dans son Sidour que en contrepartie de leurs rations de pain qu’ils avaient reçu le même jour, et le rav sait ce que c’est que de couper un morceau de cette ration de pain journalière? Et il y avait des juifs que tous les jours couper un morceau de cette ration au péril de leurs vies, pour prier dans ce Sidour. Et si il existe un juif aussi corrompu, moi je ne veut pas être juif ! Le rav Eliézer Silver lui demanda: « cher juif est pourquoi n’a tu pas regardé tous ces juifs qui était prés à donner un morceau de leurs pain tous les jours, juste pour se rapprocher de Dieu?

Dans le faites de savoir et comprendre que la chose que nous faisons dans l’endroit que nous sommes a une signification, un raison d’être.

Maintenant dîtes moi, Dieu n’est pas partout ? Alors si Dieu m’a fait déménagé dans cette maison pas celle d’en face, ma donné cette voiture pas une autre, me fait travaillé dans ce travail même si c’est dur, me fait vivre dans cette maison avec ces personnes, c’est par hasard ou avec une Ashga’ha toute particulière ? Avec un Ashga’ha ! Maintenant qu’elle est la différence entre le voyage vers Jérusalem à dos d’âne et en voiture, « l’endroit que tu te tiens dessus, saint il est ». Alors quel est la différence entre une personne heureuse et une personne mal heureuse ? La personne heureuse comprend que Dieu l’a mis dans cette endroit, et se dit je suis comme le Cohen Gadol dans le Saint des Saints. Vous comprenez maintenant que la personne qui n’arrive pas à bien lire la réalité des choses est comme un aveugle ! Il vit dans un hôtel respire l’aire de l’hôtel et se plaint d’être en prison. Savoir lire la réalité c’est de ne plus être aveugle !

Rav Raphael Roubin Chlit’a

Ce que le rav voulait lui dire c’est: « Pourquoi n’a tu pas regarder correctement la situation » car du moment que l’on apprend à observer vraiment la vie alors tout le monde autour de nous change complètement sous nos yeux. « Tu t’es fixer sur une personne qui te semblais mal agir Briout et Atslah’a pour Simha bat Zreda Benitah

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Préparation Personnel pour Chabbat Les habits de Chabbat - il faut préparer des habits particuliers spécialement pour Chabbat, et il faudra faire attention de les mettre avant l’allumage des bougies, de les porter pendant les Kidouches et pendant tous les repas, même pendant le Mélavé Malka. Les chaussures de Chabbat - même s’il n’y a aucune obligation de porter une paire de chaussure spécial pou Chabbat, c’est préférable de nettoyer ses chaussures pour Chabbat. Les ongles - c’est une mitsva que de couper ses ongles le vendredi au moins une fois toutes les deux semaines, et il y en a qui font attention de ne pas couper ses ongles le jeudi malgré qu’il n’y a aucun interdit à cela. Ordre du coupage des ongles - Certaines personnes suivent un ordre spécial pour couper leurs ongles même si il est permis de couper ses ongles dans l’ordre que l’on veut. Prudence avec les ongles - il faudra faire attention de ne pas poser les ongles couper sur le corps ou sur les vêtements ou même sur des chaussures mais ferra attention de les jeter dans la cuvette des toilettes ou dans le lavabo pour ne pas que quelqu’un marche dessus. Un ongle est tombé - dans chaque endroit que un ongle est tombé pour la première fois, la personne qui marche dessus peut se blesser. C’est pour cela, que quand un ongle est tombé et c’est perdu, il faudra balayer l’endroit pour ne pas que l’on marche dessus, tout particulièrement une femme enceinte. Eau chaude - Mitsva de se laver les cheveux avec de l’eau chaude, et de laver les enfants en l’honneur du Chabbat, les jours courts il sera permit de se laver des Jeudi. Lavage des mains et des pieds - quand il n’y a pas le temps ou de possibilité de laver tout le corps à l’eau chaude il sera permit de laver les mains et les pieds à l’eau chaude et se serra aussi considéré comme Mitsva. Douche avant le coucher de soleil - il faudra éviter de se laver près de l’heure du coucher de soleil de peur de transgresser Chabbat, car nous pouvons très facilement transgresser plusieurs interdits, et tout particulièrement si l’eau a été réchauffé par un chauffe eau électrique. Coupe de cheveux - c’est une Mitsva de se couper les cheveux vendredi pour l’honneur de Chabbat, et c’est bien d’y habituer les enfants. Se tremper au Mikvé - c’est une bonne habitude que de se tremper au Mikvé chaque veille de Chabbat et il faudra faire un effort de se tremper vendredi après-midi. Dormir le vendredi - il y en a qui dise que c’est une Mitsva de dormir le vendredi pour avoir de la force de recevoir Chabbat avec joie.

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Briout et Atslah’a pour Shmoel ben Mahlouf Benitah


Le Chabbat t’apportera la bénédiction Il s’agit de l’histoire d’un homme très riche, vivant à l’époque du ‘Hafets ‘Haïm de mémoire bénie. L’immensité de sa fortune n’avait d’équivalent que les souffrances d’une maladie incurable qui le touchait et qui touchait les membres de sa famille. Les médecins désespéraient de trouver un remède à leur maladie. Ce juif n’observait ni la Torah ni ses préceptes et continuait ses affaires les Chabbatot comme s’ils étaient de simples jours de semaine. Un jour, ce riche dut rencontrer un grand commerçant qui craignait D.ieu et qui était pointilleux dans les commandements. A cette occasion, il lui fit le récit de ses peines. Sa situation était au plus mal et que valait cette immense fortune ? Puisque toute sa famille endurait de pénibles souffrances et passait par des maladies incurables. Le marchand lui a proposé de se rendre chez le ‘Hafets ‘Haïm pour obtenir une bénédiction. Mais le riche, loin du judaïsme, a repoussé d’un revers de main cette proposition. « Le Rav est-il un ange, parviendra t-il à changer la nature ? » lui dit-il. Le marchand insista jusqu’à le convaincre de se rendre chez le juste. Lorsque ce dernier entra dans la maison du Rav, il se mit à sangloter tout en racontant ses difficultés et les maladies dont lui et sa famille furent l’objet. Il demanda et supplia le Rav qu’il accepte, par générosité de le bénir. Au lieu de le bénir, le Rav lui dit : « Donne moi ta main. » En serrant la main du riche, il lui dit : « A la rencontre du Chabbat, allons et partons, car c’est une source de bénédictions » - «Si tu désires être béni, observe le Chabbat et la bénédiction suivra. » Le riche s’est excusé et a dit au Rav : « Monsieur le rabbin, pensez- vous que je puisse si facilement respecter le Chabbat ?

Je dirige des dizaines d’entreprises, les fermer Chabbat serait pour moi une perte d’argent conséquente ! » Lorsque le Rav a entendu les paroles du riche, il lui a, de nouveau serré la main, en disant : « A la rencontre du Chabbat, allons et partons, car c’est une source de bénédictions. Je vous ai déjà expliqué que seul le Chabbat permet la bénédiction. On se trouve béni quand on respecte le Chabbat.» Le riche était profondément peiné et tourmenté, il n’avait aucune réponse. Mais, en l’espace de quelques instants, une idée lui vint à l’esprit : « Dans vingt jours, l’année actuelle se termine. Je vais faire le bilan des pertes et des bénéfices de mes entreprises et ensuite je me mettrai à respecter le Chabbat. Permettez-moi, Monsieur le Rabbin, de transgresser uniquement trois chabbatot... » Lorsque le ‘Hafets ‘Haïm entendit cela, il se mit à pleurer et lui dit : « Mon fils, mon fils, penses-tu que le Chabbat m’appartient pour que je puisse te permettre de le profaner ? Si le Chabbat m’appartenait, cela ne m’aurait pas dérangé de te permettre d’en enfreindre quelques-uns. Mais le Chabbat appartient à Hachem, Créateur de l’univers, comment pourrais-je oser telaisser profaner trois Chabbatot ? Le riche s’émut des paroles du ‘Hafets ‘Haïm si vraies et si édifiantes. Il lui répondit d’une voix étranglée par les sanglots : « Monsieur le Rabbin, si j’avais su l’importance du Chabbat, je n’aurai jamais osé en transgresser ne serait-ce qu’un seul. J’accepte, de plein gré et avec sincérité de respecter le Chabbat. » Le juste le bénit alors pour une guérison complète pour lui et sa famille. Quelques jours plus tard, ils avaient tous recouvré la santé. Dès lors, il s’appliqua à respecter le Chabbat et se renforça même dans l’observance des autres commandements.

Briout et Atslah’a pour Yonathan ben Shmoel Benitah

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Ets Haim - ‫עץ חיים‬

ARBRE DE VIE www.ets-haim.org Roch Yechiva Ets Haim. Rav David Nacache

Rabbi Nahman et Eretz Israël L’importance immense que donne Rabbenou au fait qu’un Juif vienne habiter en Eretz Israël est connue de tous, il explique que le changement n’est pas simplement matériel mais également et surtout spirituel. Ainsi Rabbenou écrit « Lorsque l’on réside en Eretz Israel on comprend de quelle manière D… dirige le monde » et de pour suivre « lorsque l’on désire profondément venir y vivre, on entraine une abondance financière » (Sefer hamidot). Rabbi Nahman, lui-même y est venu (durant les guerres de Napoléon) ainsi son élève Rabbi Nathan écrit: « La grande élévation de Rabbenou dans la kédousha se fit grâce à la Terre d’Israel. Le pays était soumis à des guerres terribles et malgré les embûches et les dangers Rabbenou réussit à y entrer. La Torah qu’il dévoila alors était d’une dimension et d’une élévation qu’il n’avait pas connues jusque-là, et la grande majorité de la Torah que Rabbenou a dévoilée, le fut après qu’il eut mis les pieds en Eretz Israël (Introduction likoutey moharan). Nous pouvons nous poser la question de savoir ce que dirait aujourd’hui Rabbenou du fait que D… ramène son peuple sur sa terre, que l’étude de la Torah en Israel est la plus prestigieuse.

Qu’aurait dit Rabbenou sur le fait que nous soyons revenus à Jérusalem au Kotel, à Hévron, à Sichem auprès de Yossef Hatsadik? Il aurait certainement dit « courez, courez vite pour habiter la Terre d’Israël, étudiez mes livres et côtoyez les grands maîtres Breslev d’Israël et ainsi dévoiler la lumière du Machiah’. Nous voyons des yéshivot et des communautés Breslev dans tout Israel et en particulier à Jérusalem ou se trouvent des instituts Breslev, du gan jusqu’aux yéshivot supérieures. Les rues d’Eretz Israel son animées constamment dans la simha par des danses hassidiques, chose qui est tout simplement impossible en exil. Les merveilleuses forêts sont fréquentées par les hassidim pour la hitbodédout. Ainsi s’accomplit ce que voulait nous dire Rabbenou « Ma flamme brûlera jusqu’à la venue du Machiah » et grâce à D… cela s’accomplit essentiellement en Eretz Israel. Et avec l’aide de D…, de la flamme de Rabbenou, nous arriverons à la flamme de la Ménora du Bet Hamikdach très prochainement Amen.

R. David Naccache chlita Rav David Naccache

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Briout et Atslah’a pour Rudy ben Shmoel Benitah



Le manque de pudeur se répercute sur tous les habitants de la maison Le Zohar dit au nom de Rabbi ‘Hizkiya : « Que vienne la malédiction sur l’homme qui laisse sa femme montrer des cheveux qui dépassent de sa tête. » Et c’est l’un des éléments de la pudeur à la maison. La femme qui montre ses cheveux pour paraître plus jolie amène la pauvreté dans le foyer et elle est la cause que ses fils ne seront jamais des gens importants. Elle amène un esprit d’impureté dans la maison. Et s’il en est ainsi chez elle, à plus forte raison dehors et dans des lieux publics ! Son châtiment est alors très grave. C’est pourquoi la femme prendra garde à ne pas découvrir même un seul cheveu, car ainsi elle abîmerait tout l’avenir spirituel de son mari et de ses enfants. Pele Yoets écrit : « Il faut encourager la femme à ne pas manifester de la légèreté et à ne pas trop parler, rire et se conduire avec frivolité, à plus forte raison à ne pas montrer de familiarité avec la famille de son mari. Mais elle sera chez son beau-père respectable et discrète à la maison et dehors, et ne fera pécher personne, car ce genre de fautes entraîne la mort de la femme ou le dévergondage de ses enfants, ou la mort de ses enfants en bas âge. Mais celles qui font attention méritent d’avoir une descendance sainte, qui atteindra une longue vie dans la joie. »

Dans l’avenir, la pudeur fera pencher la balance La femme prendra soin que ses vêtements soient toujours en accord avec la halakhah selon toutes les règles de la pudeur, sans fente, manches courtes, vêtements moulants, couleurs criardes, etc. Naturellement, elle prendra garde à ce que ses vêtements soient suffisamment longs et recouvrent tout son corps. Plus elle portera attention à sa tenue en l’honneur de Hachem, plus grande sera sa récompense dans les Cieux. On raconte qu’un jour, dans un sermon donné par un des Admorim dans une grande synagogue d’Erets Israël, l’orateur dit à l’assistance : « Je me tiens devant vous et devant l’arche sainte, et je n’hésite pas à promettre à toute femme et à toute jeune fille d’Israël pudique qui prend sur elle de s’habiller décemment comme l’ont fait nos mères, que dans l’avenir, au jour du Jugement, on prendra les morceaux de tissu que les femmes ajoutent à leurs manches et à leurs ourlets pour les mettre dans le plateau des mérites, et sans aucun doute ce sont eux qui feront pencher la balance du bon côté, et elles mériteront ainsi le monde qui est entièrement bon. »

Il nous aime, mais… il nous hait ! ‘Hovot HaLevavot écrit qu’il faut voir le mauvais penchant comme notre plus grand ennemi, c’est pourquoi la guerre avec lui ne doit admettre aucun compromis, car son but est de perdre et de détruire l’homme dans les deux mondes, si bien qu’il ne se laisse pas apaiser par les compromis. Nos Sages ont dit que le mauvais penchant procède en séduisant l’homme au début comme son plus grand ami, et en lui donnant tout ce qu’il désire, jusqu’à ce qu’il finisse par s’assoupir et s’endormir. Mais lui-même ne dort pas, il monte devant le Saint béni soit-Il pour accuser, en disant : « Maître du monde, Untel a fauté devant toi, donne-moi la permission de le tuer, ou de le punir », et le lendemain il est devenu un ennemi qui chercher à tuer. Et s’il en est ainsi de toutes les fautes, à combien plus forte raison celle qui consiste à rompre toutes les limites de la décence, ce à quoi le mauvais penchant travaille et ramasse de nombreux fruits. Une femme va dans une boutique acheter un vêtement, et devant ses yeux se présente un vêtement brillant et superbe, à sa taille et selon ses moyens. Ce sont les soldes, car le Satan a déjà tout organisé, il n’est simplement pas tout à fait décent… La femme doit savoir qu’ici son plus grand ennemi se déguise en ami sympathique, semble vouloir son bien, et la fait réussir. Mais qu’elle n’oublie pas qu’il est entièrement revêtu de cruauté et attend avec impatience qu’elle tombe dans ses filets et porte un vêtement qui ne convient pas à une digne fille d’Israël.

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POURIM Pourim n’est pas mentionné dans la Torah, car le récit se déroule après la destruction du Temple de Salomon. Pourim rappel la délivrance de la communauté juive exilée en Perse, grâce au courage d’Esther de son oncle Mordehai pour contrecarrer le décret d’extermination d’Aman. Le mot Pourim est un mot perse qui signifie « tirage au sort », car Aman tira au sort la date du 14 adar pour exterminer la communauté Juive. Par reconnaissance envers l’Eternel, nous nous réjouissons en accomplissant 4 mistvot.

Les 4 mitsvot de Pourim sont : 1- La lecture de la méguila le soir et le matin. 2- Le repas de Pourim, michté. 3- L’envoi de mets entre voisins, michloah manot. 4- Les dons aux pauvres, matanot laévionim.

Lecture de la Méguila d’Esther : C’est la mistva de Pourim. Pour donner plus de solennité à l’événement, nos sages zatsal ont exigé que la lecture se fasse à partir d’un parchemin Cacher et non d’un livre.

Quand ? : On doit écouter la Méguila la veille de la fêtes. La lecture est valable toute la nuit. On doit réécouter le jour même de la fête durant l’office de Cha’harit 5mais tant qu’il fait jour, cette lecture est possible). La lecture de la Méguila du jour est plus importante que celle de la nuit.

Ou ? : Il est souhaitable de l’entendre à la synagogue en présence de nombreuses personnes, car la gloire de l’Eternel est grandie par la foule des fidèles, mais on peut aussi la lire partout .

Qui ? : Chaque membre de la communauté doit écouter la Méguila : Homme, Femme et enfants car tout le peuple était en danger à l’époque d’Aman.

Bénédictions : On ne répond pas « Barouh’ou barouh’ Chémo » en écoutant les bénédictions récitées par l’officiant, car cela est considéré comme une interruption. En écoutant la bénédiction « Chéhéh’éyanou » on pensera à s’acquitter de l’ensemble des mitsvot de Pourim : cadeaux au amis, dons aux pauvres, festin.

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Briout Atsla’ha Yehoudith bat Miriam


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GUIDE de POURIM Ecoutez la Méguila ! Ecoutez toute l’histoire de comment Mordehaï et la Reine Esther aidèrent à sauver le peuple juif des mains du méchant Haman. Une fois le soir, et une deuxième fois le jour de Pourim.

Donnez des « Michloa’h Manot » ! Pourim est le jour ou nous montrons à nos amis des marques d’amitié supplémentaires. Envoyez à vos amis des cadeaux qui se mangent fait de au moins deux sortes de nourriture différentes. Par exemple : des fruits et des bonbons; des gâteaux et une bouteille de jus de fruits, etc…

Donnez la Tsédaka ! Donnez un peu d’argent à deux personnes pauvres (ou plus), ou mettez au moins deux pièces dans votre boite de Tsédaka.

Mangez et réjouissez-vous ! Participez à un repas de fête l’après-midi de Pourim. Attablez– vous en compagnie de votre famille et de vos amis, chantez des chansons juives, racontez l’histoire de Pourim et soyez Joyeux !

HISTOIRE de POURIM II y a des milliers d’années, régnait dans l’ancienne Perse dans la ville de Suse le roi Assuérus avec sa reine Vachti. Comme Vachti ne respecter pas les ordres du roi il la tuer. C’est ainsi que le roi Assuérus s‘est mis à la recherche d’une nouvelle femme. Toutes les beautés du pays se sont présentées devant lui. Mais, son regard ne s’est posé que sur une seule. C‘était la Juive Esther. Elle n‘avait ni père ni mère et, pour cette raison, elle a été élevée par son oncle Mordehaï qui l‘aimait comme son propre enfant. Esther était gracieuse et belle, mais aussi très intelligente. C’est pourquoi le roi s‘est épris d’elle et l‘a épousé. L’un des hommes les plus puissants à la cour du roi était le vizir Haman. Haman avait le cœur méchant. Comme il était cependant très rusé, le roi ne remarqua pas sa méchanceté. Il l‘a même nommé comme le vizir le plus important à la cour royale. Haman en était réjoui et il a ordonné: “Tous ceux qui me voient doivent s’incliner devant moi à partir de maintenant, car je suis extrêmement important !“ C’est ainsi qu‘il a rencontré Mordehaï qui justement se promenait dans la cour du palais. Quand celui-ci l‘a salué seulement et ne s’est pas incliné devant lui, Haman est devenu très furieux et a dit : “Incline-toi devant moi, je te l’ordonne.” A ces mots, Mordehaï lui a répondu : “Non, je ne m’incline que devant Dieu.” La tête de Haman est devenue rouge de colère et il a juré : “Ce Juif Mordehaï, celui-là, je vais le tuer et ce n’est pas tout, je vais assassiner tous les Juifs dans le royaume.” Et il a tiré au sort le jour quand il le ferait. Le sort, appelé Page 20

Pour, est tombé sur le treizième jour du mois d’Adar. En vitesse, il a couru chez le roi et lui a demandé la permission de réaliser son plan odieux. Le roi, qui n‘écoutait pas toujours attentivement, a consenti et il lui a donné la chevalière qui donnait à Haman le pouvoir de faire ce qu’il lui plaisait. Quand Mordehaï l’a appris, il a été gagné par un grand désespoir, il se mit a pleurer et implorer Dieu d’empêcher cette décision. Aussi Mordehaï fit dire à sa nièce Esther, la reine, tout ce qui était arrivé et qu’elle doit dire au roi que elle est Juive et que peut être pour ce moment Dieu la fit reine. Esther lui répondit que personne ne peut aller chez le roi sans en y être invité c’est pour cela que tout le peuple juif ainsi que la reine et sa cour vont prier et jeûner pendant 3 jours et le troisième elle alla voir le roi au péril de sa vie mais avec une grande Emouna en Dieu, dés l’instant que le roi la vie dans la cour du royaume il fut très heureux et l’accueilli en ces terme « reine Esther que désires tu jusqu'à la moitié du royaume je te donnerai », la reine Esther invita le roi et aman à un repas le soir en l’honneur du roi. Le roi pressa son vizir, qui se rempli d’orgueil d’être invité chez la reine, le soir pendant le repas le roi redemanda à la reine Esther ce quelle désirait, elle répondit que le roi et le vizir Haman reviennent demain à un deuxième repas qu’elle ferrait pour le roi et la elle dira au roi qu’elle est son désire, le roi accepta, et le méchant vizir en était encore plus content. Quand la nuit fut arrivée, le roi ne put pas dormir. Il prit son livre des faits mémorables, le livre dans lequel il avait consigné toutes les choses importantes qui s’étaient passées à la cour. Il y était écrit que deux de ses domestiques avaient eu autrefois le plan de le tuer, lui le roi. Le Juif Mordehaï cependant avait découvert le plan et avait par conséquent sauvé la vie du roi. Soudainement, le roi a remarqué qu‘il n’avait pas du tout encore récompensé Mordehaï pour cela. C’est ainsi qu’il a fait venir Haman et lui a demandé : “Comment récompenserais-tu un homme que le roi veut particulièrement honorer ?“ Haman croyait que c’était lui-même que le roi voulait honorer et il a dit : “Je lui donnerais les vêtements du roi. Ensuite, il devrait être mené sur le cheval du roi dans les rue de la ville et on devrait annoncer à haute voix devant lui : « Voyez, c’est ce qui arrive à un homme qu’un roi veut particulièrement honorer ! » Alors, le roi décida : “Maintenant allez et faites tout ceci avec le bon Mordehaï, sans rien oublié, Haman était furieux. Le soir même, Haman est venu au diner, chez la reine. Le roi pria Esther d’exposer son désir. Esther s‘est levée et a raconté au roi le serment terrible qu’avait fait Haman à savoir de tuer tous les Juifs. Elle a dit aussi qu‘elle-même était Juive. Quand le roi apprit cela, il s’est fâché contre le rusé Haman et a dit : « Tout ce que tu voulais faire à ces gens, c’est ce qui va t’arriver à partir de maintenant ! » Esther s’est dépêchée de se rendre chez Mordehaï et lui a fait part de l’heureuse nouvelle qu‘elle et tous les Juifs étaient maintenant sauvés. Avec cette nouvelle, la lumière et la joie, la gaieté et l’honneur étaient de retour chez les Juifs. Ils étaient tellement heureux qu‘ils aient décidé : « Pour remercier Dieu de notre sauvetage, nous célébrerons une fête chaque année le treizième, quatorzième et même le quinzième jour du mois d’Adar. Nous l‘appelons la fête de Pourim et nous nous réjouissons de notre bon destin, et comment Dieu veille toujours sur son peuple, et transforme chaque problème en joie . »

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Le petit Na'hman était tellement impatient d'arriver à sa destination qu'il ne s'arrêta pas un instant de louer Hachem pendant toute la durée du voyage ! Il remercia Hachem pour lui avoir répondu d'une façon positive à ses prières. Voici ce qu'il dit : “Maître du monde ! Merci beaucoup d'avoir écouté mes prières. Merci à Toi, Hachem ! Je suis maintenant sur le chemin pour aller voir le Tsadiq de Pollnoi. Merci, mon Père qui se trouve dans le Ciel ; merci du plus profond de mon coeur !”

Le Petit Na’hman par: le Rav Shalom Arush

Le petit Na'hman réussit effectivement à voir le Tsadiq Ya'aqov Yossef de Pollnoi. Il fut reconnaissant – pour toujours – au Rav 'Haïm Krosner pour l'avoir pris avec lui

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Ton miroir personnel Le principe que la femme est le miroir du mari est la première chose qui doit l'empêcher de formuler la moindre critique et dès qu'il remarque un défaut chez elle, il cherchera en lui-même ce qu'il doit corriger. De fait, ce qu'il voit n'est rien d'autre que son image se reflétant comme dans un miroir. L'homme qui voit sa chemise froissée dans un miroir, arrange-t-il la chemise du miroir ou la sienne ? De plus, même s'il cherche à défroisser la chemise reflétée, elle restera froissée. C'est exactement ce qui se passe ici : les critiques formulées envers la femme ne changent rien, et non seulement il ne corrige rien, mais il fait qu'aggraver la situation, car sa critique entraîne chez la femme la douleur et la colère. Elle pleurera et sera brisée. Un homme qui ignore ce qui précède souffre de chaque insuffisance qu'il voit chez sa femme ; il pense qu'elle ne se conduit pas convenablement et se lamente en se demandant quel mauvais sort lui a fait rencontrer une telle mégère ; il croit que l'entremetteur l'a trompé et qu'il a commis une grave erreur. Bien entendu, il pense que c'est son devoir de la réprimander, lui faire des remarques, l'humilier afin de l'éveiller et la conduire à changer et à se corriger elle-même. Il est bien évidemment difficile de l'aimer car il ne la considère pas d'un bon oeil. C'est à cause d'une telle attitude que naissent tous les problèmes de la paix domestique, car tant que l'homme pense que sa femme doit se corriger, et à plus forte raison qu'il est celui qui devra la corriger par ses critiques et ses reproches, sa vie et la sienne deviendront pires que l'enfer. Par conséquent, la première chose que le mari doit réaliser est la suivante : tu n'as pas épousé ta femme pour la corriger. Tu t'es marié pour te corriger en observant ta femme comme dans un miroir. Un miroir grossissant Il faut savoir que la femme n'est pas un miroir reflétant les choses grandeur nature, mais qu'elle grossit et polarise tout. Par exemple : si le mari est légèrement enclin à la colère, le Créateur le lui montrera par l'entremise de sa femme qui est si coléreuse qu'il n'y a aucun rapport avec sa colère. Le Créateur agit ainsi parce que l'homme tend à ignorer ses défauts et insuffisances. Si le Créateur se contentait de les lui suggérer obligeamment, en lui montrant dans son miroir (c'est-à-dire sa femme) sa colère grandeur nature, il n'y prêterait aucune attention et ne s'éveillerait pas à réparer son défaut. C'est seulement lorsqu'il le voit à travers un miroir grossissant qu'il peut prendre conscience et s'éveiller. Il est donc nécessaire d'utiliser de grossières allusions, comme nos Sages de mémoire bénie l'ont enseigné : “Une simple allusion suffit au sage, mais il faut apaiser le fou avec une pierre.” Miroir ou amertume

celle du mari, cela est vrai pour un mari qui ne critique jamais sa femme, qui l'écoute, la respecte, la place au premier plan de sa vie et qui néanmoins la voit se mettre en colère matin et soir. Mais s'il la critique et la chagrine, sa colère provient directement de son profond chagrin et le message est alors très clair : “Tu opprimes ta femme ! Tu dois te repentir et cesser de la tourmenter.” Ce mari dont la femme explose de colère matin et soir et qui, au lieu de comprendre sa peine et tenter de la soigner, s'enorgueillit en pensant qu'il est supérieur, quelle compassion éprouve-t-il pour elle ? Il doit savoir qu'il est aussi éloigné de la réparation et du repentir que l'orient de l'occident. Sa réparation consiste à étudier “Le jardin de la paix” et prier pour accomplir ce qui est écrit dans ce livre. Dans la plupart des cas, la froideur et l'indifférence du mari envers la colère de sa femme ne viennent pas du tout de la patience et de la compassion. La preuve est que dans d'autres cas où il doit montrer froideur et calme, il laisse exploser sa colère et son impatience. C'est seulement lorsque sa femme est en colère que son mauvais penchant revêt les apparats de la tranquillité et de la sérénité. Il lui est alors agréable de passer pour un homme juste et paisible et se gonfler d'orgueil, tandis qu'elle est “la méchante”. En réalité, il se revêt de l'écorce (qlipa) d''Essav appelée “Alouf Na'hath” (Genèse 36:17) un des descendants d''Essav mentionnés dans la Tora. En vérité, son chagrin devrait immédiatement toucher sa fibre intérieure, l'éveiller de son indifférence et de sa fausse tranquillité ; l'encourager à chercher le message, ce qui la chagrine et cause une telle explosion de colère. En général, le message est simple : sa femme est envahie par un sentiment de détresse et son mari doit chercher la cause et la guérir. Si le mari s'analyse et voit qu'il est un mari modèle, s'il ne critique jamais sa femme, ne la prive de rien, et qu'elle est toujours coléreuse, il doit alors comprendre qu'Hachem (D-ieu) lui signale qu'il est coléreux et qu'il doit se corriger. Un miroir de l'intériorité

Lorsque nous disons que la colère de la femme reflète

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par: le Rav Shalom Arush

Il faut encore savoir que la femme est le miroir de l'inté-

Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane


riorité de l'homme, non pas de son extériorité. Si chacun regardait attentivement son for intérieur, il y verrait ses défauts et ses nombreuses insuffisances. Mais la nature de l'homme consiste à cacher et brouiller la vérité, car il lui est plus agréable de croire que tout va bien chez lui. Cependant, la croyance que sa femme est le miroir de son intériorité doit l'amener à se corriger et à découvrir la vérité, car son intérieur est encore affecté par de nombreux manques et il doit commencer son travail de réparation. En réalité, de nombreux maris se plaignent de leur femme, et lorsque je leur dis que cela reflète seulement leur propre carence, ils ne peuvent l'accepter. Cela prouve que non seulement ils ne travaillent pas sur eux-mêmes et sur leurs traits de caractère, mais qu'ils ne veulent même pas reconnaître leurs insuffisances lorsqu'elles se reflètent, comme dans un miroir. Lorsque l'homme veut réellement et fermement savoir qui il est et ce qu'il doit corriger et qu'il accomplit chaque

jour son examen de conscience, c'est-à-dire qu'il passe une heure par jour à faire hitbodédouth (la prière isolée) [Pour en savoir plus sur hitbodédouth, cliquez ici] où il examine tout ce qu'il a fait depuis la veille et il s'efforce de corriger ce qui est perverti en lui, alors le Créateur lui montre dans cette hitbodédouth ce qu'il doit réparer. Dès lors, il n'est pas nécessaire d'en venir à de grossières allusions par le biais de sa femme et il en résulte que leur vie est tranquille et ce qu'il ne réussit pas à distinguer dans son hitbodédouth, le Créateur peut lui faire comprendre par l'entremise de son miroir et d'une manière subtile. Quant à l'homme qui préfère pratiquer la politique de l'autruche et cacher sa tête dans le sable afin de fuir ses insuffisances, il faut l'éveiller, le secouer en les lui montrant, comme à travers un miroir grossissant, par le biais de sa femme. Si cela ne suffit pas, c'est l'indice qu'il est encore très éloigné du repentir et de toute réparation.

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Il existe un principe fondamental dans l’éducation des enfants, où il existe beaucoup de conseils pratiques. Ce fondement est celui de faire entrer le bien et le bon à l’intérieur de la maison au lieu de combattre le mauvais. Qu’est ce que cela signifie ? La majorité des parents concentrent l’essentiel de leur éducation dans des combats acharnés sur les choses fausses, erronées et mauvaises de leurs enfants. Même s’ils savent qu’il n’est pas bon d’agir ainsi, ils ne savent pas faire autre chose. Beaucoup de forces psychologiques sont dépensées dans ces confrontations avec les enfants, ces réprimandes et ces cris ainsi que toutes les sortes de critiques et d’insultes qui peuvent s’y ajouter.

par: le Rav Shalom Arush

Comme nous l’avons dit, peut-être d’une façon théorique, la plupart des parents qui veulent éduquer leurs enfants savent et comprennent que ce n’est pas la bonne manière. Mas leur définition du mot « éducation » signifie pour eux l’éloignement de l’enfant des mauvaises choses. Comme nous l’avons compris également, cela s’exprime chez la majorité des parents par des remontrances et des punitions, mais combattre le mauvais chez l’enfant c’est tout simplement une guerre d’épuisement puisque l’on sait que l’enfant au début de sa vie est tout entier mauvais. Comme il est

C’est pour cela que chaque parent doit toujours s’autoéduquer à la foi et la crainte du Ciel et s’attacher à cela comme une partie essentielle de son travail personnel pour la réussite de l’éducation de ses enfants.

écrit dans la Torah (Béréchit 8) : « Car le penchant du coeur de l’homme est mauvais depuis ses jeunes années », et dans Job il est écrit : « Ayir comme un homme sauvage est née»

2. Tout est pour le bien

Le véritable chemin à suivre est de ne pas combattre le mal, mais au contraire multiplier le bien ! Faire entrer dans la famille, à l’intérieur de l’enfant le plus de bien possible : des bonnes qualités, des bonnes habitudes, une bonne volonté, et c’est ainsi que l’enfant s’habitue au bien et que le mal diminue de plus en plus, petit à petit jusqu’à disparaitre totalement, et tout cela dans un chemin agréable et rempli d’amour, sans causer aucune cicatrice dans l’âme et sans causer l’éloignement de l’enfant. C’est donc l’un des principes où l’on voit le fondement que l’éducation, c’est de donner aux enfants le bon qui se trouve en nous, et l’on fait pénétrer ainsi la base du travail personnel. Il n’y a que lorsque le parent réalise un travail personnel sur ses qualités ou ses défauts, c’est ainsi qu’il peut les lui donner. Il existe sur ce sujet plusieurs exemples, et nous essayerons d’en rapporter quelques uns et nous expliquerons également comment les faire pénétrer dans l’âme de l’enfant. Chaque personne a besoin de cela, et les parents sortiront satisfaits des conseils qu’ils auront lus. Premier exemple : la Emouna Il faut toujours se rappeler que l’essentiel de l’éducation est l’éducation à la Emouna et à la crainte du Ciel. Lorsqu’il y a une véritable crainte du Ciel, il n’y a pas vraiment besoin de conseils pour l’éducation. Nous avons bien vu que dans les générations précédentes il n’y avait pas besoin de conseils en matière d’éducation. Toutes les recommandations ou informations qui existent de nos jours qui guident les parents à agir de telle ou telle manière, ce sont juste des corrections qui aident à reboucher les trous, mais en aucun cas l’essentiel de l’éducation. Tout cela découle du fait que les parents eux-mêmes ne se sont pas éduqués à voir Hachem et à vivre avec foi.

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L’essentiel de la Emouna réside dans ce que nous avons enseigné dans le livre « Le jardin de la Foi », c'est-à-dire les trois niveaux de la foi que l’homme doit appliquer dans chaque situation. 1. C’est ainsi qu’Hachem l’a décidé

3. Chercher le message qu’Hachem veut nous faire passer Les parents doivent ainsi éduquer leurs enfants selon ces trois principes afin qu’ils les vivent depuis leur enfance. Regarder et aborder la vie avec foi, cela représente la profondeur de l’éducation, et après avoir inculqué cette base, l’éducation sur d’autres choses en particulier comme l’attention l’ordre et d’autres encore, ainsi que toutes les bonnes conduites et les bonnes habitudes que l’on doit inculquer aux enfants viendront grâce à un petit effort. Rabbénou Hakadoch a dit que l’essentiel, c’est la Emouna ! Le monde entier a été créé pour la Emouna comme cela est longuement développé dans le livre cité ci-dessus. Ainsi, l’essentiel et la base dans l’education c’est d’inculquer aux enfants la Emouna. Eduque le jeune Nous sommes tellement préoccupés à enseigner au monde la Emouna ! Nous organisons des cours, nous écrivons des livres, nous allons de villes en villes et de pays en pays afin de diffuser le savoir d’Hachem ! Nous faisons tout cela et nous investissons tous ces efforts afin de réparer ce qui est faux et que les hommes ont intégré dans leur enfance. Si tous ces efforts étaient investis afin d’inculquer aux enfants dès leur jeunesse ces valeurs tellement vraies et leur transmettre la véritable Emouna dans le Créateur, ils auraient grandi directement avec une Emouna profonde. Bien-sûr, peut-être que ces enfants dont nous parlons ne reçoivent pas qu’une seule influence, mis au contraire, ils ont plusieurs sources d’influence qui agissent sur leur cerveau et leur coeur. Par exemple, il est possible qu’au Talmud-Torah on apprend à l’enfant ce qu’est la Emouna mais qu’à la maison il voit quelque chose de totalement différent. Ou bien le contraire : à la maison on lui inculque les valeurs réelles dont la Emouna, et au Talmud-Torah il

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voit quelque chose de différent. C’est pour cela qu’il faut faire attention à ce que nos enfants reçoivent une éducation à la Emouna depuis leur enfance, que ce soit à la maison ou dans les institutions où on les place. Dans notre génération, le Créateur du monde a mis un chemin pour arriver à une Emouna toute simple, et c’est cela que l’on doit s’efforcer de transmettre aux enfants dès le début. Malheureusement, cette éducation à une foi pure et simple manque énormément dans le monde de la Torah. On rencontre des jeunes des Yéchivot qui leur manquent les fondements essentiels de la Emouna. Si l’on prend un bahour Yéchiva qui réussit, promis à un avenir tout tracé, celui d’être un grand Sage et un Rav en Israel, et qu’on l’amène dans un champ et qu’il est incapable de parler à Hachem et qui témoigne lui-même : « je me sens comme un fou qui se parle tout seul », cela signifie que son éducation à la Emouna simple et basique est à revoir Les enfants doivent gran-

dir dans un environnement qui leur communique vingt quatre heures sur vingt quatre : la Emouna ! Ils doivent grandir avec un sentiment profond de lien puissant avec Hachem, et avec les principes de la Emouna. C’est pour cela qu’il est très important de leur raconter des histoires sur la Emouna comme « Nahman Hakatan », « Yossef Hatsadik » et encore beaucoup d’autres rapportées dans différents livres et qui comportent un message important de Emouna. Bien entendu, à ce sujet, plus que dans tout autre, il mettre l’accent sur le travail personnel des parents, parce que pour que l’enfant apprenne la Emouna dans ce monde rempli de faces cachées, il est obligé de grandir dans un environnement qui vit et respire la Emouna. Dans une maison qui entièrement remplie de Emouna. Il est évidemment impensable et complètement illogique que des parents parlent à leur enfant de Emouna, lui apprennent à parler avec Hachem, le remercier pour tout, sans qu’eux même ne vivent ce qu’ils disent.

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La principale fonction du Machia’h (Messie) consiste à parler, c’est-à-dire qu’il enseignera comment parler à Hachem, et ainsi à se repentir. Lorsque le Machia’h viendra, puisse-t-il venir aujourd’hui avec l’aide de D-ieu, il dira à chacun : “Va parler au Créateur du monde ! Demande-Lui d’avoir pitié de toi, qu’Il te fasse revenir à Lui, qu’Il te délivre de ton mal et élimine ta stupidité.” “De fait, l’homme possède un mauvais penchant et il doit demander à Hachem béni soit-Il d’avoir pitié de lui, en l’aidant à éliminer la stupidité que le mauvais penchant lui inspire, selon cet enseignement de nos Sages de mémoire bénie : L’homme ne faute que si un esprit de stupidité a pénétré en lui. D’où il est nécessaire que l’homme demande avec insistance au Créateur : ‘Aies pitié de moi, Aide-moi à dominer mon mauvais penchant’.” Nous apprenons donc de cette histoire que le maître de la prière fut le seul à pouvoir purifier le monde entier. Priant sans cesse pour le monde entier, il enseigna aux sujets du roi comment prier pour les gens du monde. Il se rendit dans chaque pays pour enseigner à chacun comment prier pour soi-même, car c’est l’essentiel. En effet, le but n’est pas que l’homme reste “une masse inerte” et qu’il soit délivré grâce aux prières des justes, ou même grâce à la prière du Machia’h. Mais le but est que chacun connaisse et reconnaisse Hachem et cela n’est possible que s’il prie pour lui-même, parle à Hachem et se repent. Il s’ensuit que le maître de la prière libère le monde, en apprenant aux autres comment prier. Car c’est grâce à la prière que l’homme peut détruire son mal, éliminer ses stupidités, se purifier de toute souillure et revenir complètement à Hachem. Conséquemment, lorsqu’il apprend à prier, il est libéré, car comme nous l’avons dit, la rédemption c’est la prière. La simplicité de la foi L’isolement est la première chose qui témoigne de la foi de l’homme. Le croyant parle à Hachem, car comment peut-on croire en Hachem sans Lui parler ? C’est une équation très simple : Si tu crois, tu Lui parles. Si tu ne Lui parles pas, c’est que tu ne crois pas. Car croire signifie simplement être lié à Hachem et l’essentiel de ce lien consiste en une simple causerie, où l’homme parle à Hachem avec ses propres mots. Pourquoi quelqu’un qui se dit croyant, ne parle-t-il pas avec celui qui est l’objet de sa foi ? Pourquoi un homme qui croit être une créature de D-ieu vivrait-il seul, sans le Créateur ? Chaque enfant a un père : pourquoi vivre dans les difficultés, seul et abandonné, comme un orphelin ? Comme un enfant orphelin qui vit difficilement sans père et ne peut se débrouiller seul, ainsi pour chaque créature vivant sans le Créateur du monde, c’est-à-dire qui ne parle pas à Hachem, la vie est vraiment très difficile. Sans le Créateur, la vie est très difficile dans ce monde-

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par: le Rav Shalom Arush

ci. Comme notre Maître le dit dans les “Causeries de Rabbi Na’hman” de Breslev pour celui qui est privé de foi, la vie n’est pas digne d’être vécue. Par contre, celui qui possède la foi, connaît le bonheur et sa vie est très simple ; car il a un Père céleste qui compatit pour lui ; sur lequel il peut compter et à qui il peut se confier ; qui peut l’aider, répondre à ses besoins et le sauver de ses nombreuses difficultés. Celui qui croit de la sorte, parle constamment à Hachem de tout ce qui lui arrive. Il Lui demande conseil, Lui raconte ce qu’il a fait, et Lui confie toutes ses difficultés. Nous Te faisons confiance Cela est particulièrement vrai lorsque l’on sait que le lien avec le Créateur est plus puissant que celui d’un père humain : le Créateur se trouve avec toi, t’écoute vingt-quatre heures sur vingt-quatre et peut vraiment t’aider, même dans des situations que tu n’aurais jamais imaginées. L’essentiel est qu’Il est le seul vraiment digne de ta confiance. Et comme il est rapporté dans le “Traité des devoirs du coeur” (de notre maître Ba’hyé Ibn Pekouda), on ne peut avoir entièrement confiance qu’en Dieu, car sept conditions doivent être réunies en celui qui est digne de notre confiance et celles-ci ne s’appliquent qu’au Créateur, béni soit-Il. Voici ces conditions : 1) Il doit éprouver de la compassion pour toi. 2) Il ne doit ignorer tes besoins, ni négliger son attention à ton égard. 3) Il doit être puissant et jamais vaincu, aucune cause ne pouvant l’empêcher d’agir – comme les gens, les phénomènes naturels ou même spirituels – pour répondre à ta demande. 4) Il doit savoir parfaitement quels sont tes réels besoins, même ceux que tu ignores. 5) Sa providence doit être constante et il ne doit jamais te quitter, depuis ton berceau jusqu’aux derniers jours de ta vie. 6) Toute son assistance et sa providence ne doivent dépendre que de lui seul et aucune cause étrangère ne peut t’apporter un bienfait ou te porter préjudice. 7) Sa bonté et sa générosité doivent être infinies, pour

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celui qui en est digne, comme pour celui qui ne l’est pas. La simple foi le dicte : tu es créé ! Le Créateur, audessus de toi, ne te quitte jamais ! Il t’écoute, comme il est écrit dans les Psaumes : “Celui qui plante l’oreille n’écouterait-Il pas ?” C’est-à-dire, Celui qui a créé des oreilles pour entendre n’entendrait-Il pas Lui aussi ? C’est pourquoi l’homme croyant doit savoir qu’Il l’entend sans cesse, qu’Il veut l’entendre et l’aider par tous les moyens. Il est donc possible, souhaitable, et même nécessaire d’être constamment en contact avec le Créateur, soit

pour une demande, soit pour un conseil, soit pour Lui raconter ce qui t’est arrivé. L’homme qui est privé de ce lien avec le Créateur, est privé de l’essentiel ; peu importe sa religiosité ou son orthodoxie. Par conséquent, avant tout raisonnement, explication, démonstration et preuve ; avant toute étude et analyse d’un quelconque sujet, tu dois avant tout parler au Créateur avec ta bouche et tes propres mots ! Car en chaque lieu vraiment, dans chaque situation et à chaque moment, le Créateur du monde se trouve à tes côtés ! Parle-Lui !

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Cette fille était pour lui très précieuse et il l'aimait beaucoup. Il prenait beaucoup de plaisir à sa compagnie… Précieuse, aimée et plaisante Rabbi Na'hman a attribué trois caractéristiques à la princesse : “Cette fille était pour [le roi] très précieuse et il l'aimait beaucoup. Il prenait beaucoup de plaisir à sa compagnie.” Ces trois qualificatifs font tous référence à l'emouna. Précieuse – Pour Hachem, l'emouna est ce qu'il y a de plus précieux, plus que toutes les autres choses auxquelles le monde accorde généralement de l'importance. Pour ne citer qu'un exemple : l'importance qu'on accorde le plus souvent à une personne savante, érudite. Pourtant, si un savant n'a pas d'emouna, il ne possède aucune importance. Dans le Liqouté Moharan (I:31-13), Rabbi Na'hman a dit : “Un érudit [sans emouna] n'a aucune valeur car il est possible d'être un érudit et [en même temps] une personne mauvaise.” Aimée – Hachem aime beaucoup l'emouna, tel qu'il est écrit dans le “Livre de l'alf-beth” : “Grâce à l'emouna, une personne est aimée par Hachem, comme une femme l'est de son mari.” Plaisir – Il est expliqué dans le Liqouté Moharan (I:97) que l'emouna est le plaisir d'Hachem. De fait, Hachem s'orne et se délecte de l'emouna des Tsadiqim (des Justes) et Il aime voir ce qu'ils accomplissent avec leurs prières. [Il faut comprendre que] l'emouna est l'équivalent de la prière. D'ailleurs, c'est pour l'existence des personnes qui possèdent une très forte emouna qu'Hachem a créé le monde. Tout est pour le mieux Maintenant que nous savons que l'emouna est ce qu'il y a de plus précieux dans le monde et que le dessein de la Tora, des mitswoth, ainsi que de toute la Création, consiste à amener chaque personne à avoir l'emouna, nous devons réaliser d'une façon parfaite que l'essence de l'emouna est notre conviction que tout est pour le mieux. Une emouna dans laquelle nous ne sommes pas persuadés que tout est pour le mieux n'est pas une emouna parfaite. Une emouna de ce type est accompagnée de fantasmes et d'amertume. D'autre part, la véritable emouna est synonyme de joie et de prière. C'est pour cela qu'une personne qui prétend avoir l'emouna mais qui n'est pas entièrement joyeuse et qui – à l'occasion – ne danse pas ni ne chante des louanges [à Hachem] se contredit. Il s'agit d'un axiome de l'emouna : une personne qui considère véritablement que tout est pour le mieux est toujours joyeuse, toujours en train de chanter et de danser. Également, une personne qui prétend avoir l'emouna, mais qui ne prie pas pour chaque chose qui lui manque, se contredit. Car si cette personne avait l'emouna absolue que D-ieu se trouve à ses côtés, qu'Il entend toutes Page 32

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ses prières, qu'Il prête attention à chaque mot qui sort de sa bouche... elle Lui parlerait certainement de tout et elle Le prierait pour qu'Il remplisse tous ces manques. De plus, nous devons savoir que l'emouna que “tout est pour le mieux” inclut l'ensemble des différents aspects de l'emouna, ainsi que toutes ses définitions. De fait, si nous sommes convaincus que tout est pour le mieux, c'est parce que nous croyons en la Providence divine. C'est grâce à celle-ci que nous pouvons être certains que tout est pour le mieux. A l'opposé, si nous croyons en l'existence du “cours normal” des choses ou en la chance, il est impossible de penser que tout est pour le mieux. Ainsi, lorsque nous sommes persuadés que tout est pour le mieux, il devient évident qu'il existe une raison, un objectif ultime et un message à tout ce qui nous arrive dans notre vie. En réalité, c'est exactement ce qui représente le bien en toutes choses : que chacune d'entre elles contient un message qui nous permet de nous “réveiller” et de nous rapprocher d'Hachem. Il n'existe rien en dehors de D-ieu Lorsque nous savons que tout est pour le mieux, cela veut dire que nous réalisons qu'il n'existe rien en dehors de D-ieu. Ceci signifie également qu'il devient impossible de pointer un doigt accusateur envers nous-mêmes, une tierce personne ou une raison extérieure pour tout ce qui nous arrive dans notre vie. Plutôt, nous sommes convaincus et nous savons que tout vient d'Hachem et grâce à cela, nous sommes épargnés de tous les traits négatifs de caractère ainsi que de toutes les douleurs de ce monde. Lorsque nous faisons face à un revers, un échec, et que nous ne nous accusons pas de tous les maux afin de l'expliquer, nous évitons d'éprouver de la tristesse, de la rancoeur, un sentiment de culpabilité, ainsi qu'une faible appréciation de soi-même. Tous ces sentiments peuvent nous amener à éprouver un manque de confiance en nous-mêmes et à nous rendre l'esprit chagrin. Dans la même veine, lorsque nous ne blâmons pas les autres afin d'expliquer nos échecs, nous évitons également la rancoeur, le désir de nous venger, la colère et autres sentiments du même genre. On l'aura compris : ce qu'il faut éviter à tout prix c'est

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d'avoir l'esprit tourmenté. D'autre part, la personne qui est convaincue que tout est pour le mieux, ne ressentira pas ce sentiment de rude épreuve.

difficultés. Plutôt, nous nous concentrerons sur Hachem et sur le fait que tout ce qui nous arrive est pour le mieux.

Prenons comme exemple le sentiment de jalousie, à propos duquel le Roi Chlomo (Salomon) a écrit qu'il était une véritable “carie des os”. Imaginons une personne qui n'a pas d'argent. Si cette personne possède l'emouna et qu'elle est certaine que son manque d'argent est pour le mieux, elle ne sera pas jalouse des autres. De plus, elle ne ressentira même pas l'envie de posséder leur fortune.

En conclusion, nous devons savoir qu'être persuadé que tout est pour le mieux représente l'essence de l'emouna et que nous devons demander à Hachem qu'Il nous aide à atteindre une telle emouna. Cela nous permettra d'acquérir un comportement et un caractère agréables et de nous sentir libérés de tous nos problèmes. Il faut admettre que ce chemin peut sembler long et qu'il n'est sans doute pas le plus facile à prendre.

Cette personne ne se considèrera pas comme engagée dans une quelconque compétition avec ses semblables. De fait, nous devons être persuadés que la Providence divine nous dirige vers le chemin qui est le nôtre, un chemin approprié et qui nous correspond. Cela fait référence au principe selon lequel le Créateur connait la définition du bien éternel, le tiqoun (réparation) dont chacun d'entre nous a besoin, la démarche personnelle qui nous permettra de nous rapprocher d'Hachem, ainsi que la voie spécifique que nous devons emprunter. Conséquemment, il n'existe aucune raison pour ressentir le besoin de regarder ce qui arrive aux autres car nous savons que chaque personne possède sa propre trajectoire, sa propre mission dans la vie. Si nous avons l'emouna, il n'existe rien qui pourra nous faire souffrir, nous blesser. Même si quelqu'un agit méchamment à notre égard, nous resterons persuadés que tout est pour le mieux. De la sorte, il est évident que nous ne considèrerons pas cette personne méchante comme étant la source de nos

Cependant, que de bien avons-nous à retirer si nous savons au moins la direction qu'il nous faut essayer de prendre ! Il devient également possible de réaliser à quel point cette recherche est importante, précieuse. De fait, notre véritable libération, ainsi que celle du monde, dépend de cette prise de conscience. Heureuse est la personne qui cherche et qui aspire obstinément avec un désir ardent la princesse disparue, l'emouna. Cette personne sera une source de plaisir immense pour le Roi suprême : Hachem. Même si nous ne constatons pas de résultats immédiats, le plus important est de conserver une détermination tenace. Nous pouvons être certains que dans tous les cas, Hachem nous montrera la direction à prendre et qu'Il nous aidera à trouver notre propre princesse. Rabbi Na'hman nous a promis qu'en fin de compte, nous atteindrons tous l'emouna parfaite. L'enjeu est de taille car c'est tout le tiqoun ha'olam (la réparation spirituelle du monde) qui en dépend.

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Il n'y a pas d'excuses ! Le phénomène des personnes endettées n'est pas nouveau dans le monde. Cependant, notre génération a vu apparaître une calamité supplémentaire : la baisse drastique des standards éthiques et moraux de la part des personnes qui doivent rembourser les sommes qu'elles doivent. De nombreuses personnes endettées ne font pas les efforts nécessaires pour rembourser leurs dettes. Plutôt, elles préfèrent vivre une vie empreinte de mensonge : celle des personnes qui ne doivent rien à personne. Certaines ont même le culot de penser que l'argent qu'elles ont emprunté est réellement le leur et que l'individu qui leur a prêté – et exige maintenant d'être remboursé – désire en fait le leur voler ! Ces personnes lui reprochent de leur rendre leur vie misérable et de ne pas comprendre la situation difficile dans laquelle elles se trouvent. Leur raisonnement est simple : “Pour quelle raison cet individu ne nous laisse-t-il pas tranquilles ?” pensent-elles. Selon elles, c'est le monde entier qui doit être rempli d'égards envers elles. La conséquence de ce genre de comportement est de renverser complètement la réalité. La personne qui doit de l'argent à une autre – et qui devrait en théorie se sentir gênée de ne pas pouvoir rembourser ses dettes – est celle qui adopte un comportement de grand seigneur, tandis que c'est à celle qui a prêté son argent à qui revient la responsabilité de chercher par tous les moyens possibles ce qu'elle doit faire pour recouvrer son argent ! Ainsi, l'esclave est devenu le maître, tandis que le maître est maintenant l'esclave. Il ne faut pas perdre de vue que c'est la situation exactement inverse qui devrait prévaloir : c'est la personne qui a prêté son argent qui devrait être considérée comme ayant la main sur celle qui le lui doit. Cette situation ne devrait pas changer jusqu'au jour où le débiteur a remboursé la totalité de la somme qu'il devait. Que les choses soient ce qu'elles sont est un des signes de la chute spirituelle terrible de notre génération. Les choses les plus simples et que tout le monde devrait comprendre et appliquer ne le sont plus. Nous sommes tombés bien bas ! L'arrêté du “Comité des quatre terres” Afin de nous aider à comprendre la gravité du problème, il est sans doute utile de réfléchir à l'arrêté qui fut promulgué – il y a plus de quatre cents ans – par les leaders rabbiniques de l'époque, dont le saint Rabbi Chmouel Eliezer Halevi Ideles (le “Maharcha”). Ces leaders s'étaient réunis en une assemblée que l'histoire a retenue sous le nom de “Comité des quatre terres.” Voici les trois points principaux de ce décret : 1. Les juges du tribunal rabbinique peuvent constater qu'une personne endettée ne rembourse les sommes qu'elle a empruntées et que cette personne ne travaille

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pas jour et nuit afin d'éponger sa dette. De plus, cette personne formule toutes les excuses possibles pour expliquer les raisons de son incapacité à rendre l'argent qu'elle doit. Dans un tel cas – et comme premier avertissement – cette personne n'a plus le droit d'entrer à la synagogue ! Également, elle n'a pas le droit d'y revenir tant qu'elle n'a pas remboursé sa dette ! 2. Dans le cas où cette situation perdure, c'est également sa femme qui n'a plus le droit d'entrer dans la section des femmes de la synagogue. En fait, les autres sections de la synagogue lui sont également interdites d'accès, jusqu'au jour où son mari ne doit plus d'argent. 3. Si ces mesures n'ont pas permis d'aboutir à une conclusion satisfaisante, ce sont les enfants de la personne qui sont expulsés de leur école ! Il est important de préciser que de nos jours, à cause de la chute abrupte des standards moraux dans le domaine des remboursements de dettes, cet arrêté peut nous sembler cruel à de nombreuses personnes. Nous pouvons nous étonner de l'absence évidente d'une recherche de compromis et craindre que ses conséquences ne fassent qu'aggraver la situation. Cependant, nos Sages des générations précédentes savaient pertinemment ce qu'ils faisaient. Ils connaissaient très bien la force du mauvais penchant de chaque individu et notre capacité à toujours expliquer notre comportement fautif et à nous trouver les bonnes raisons pour expliquer notre attitude, peut importe sa nature. Il est toujours tentant de chercher à ne pas faire face à nos responsabilités et de ne pas rembourser nos dettes. Par conséquent, nos Sages ont promulgué cet arrêté dans le but de décourager les mauvais payeurs et de les forcer à mettre en oeuvre tout ce qui leur est possible de faire pour rembourser leurs dettes. Dans le cas contraire, ces personnes doivent souffrir l'humiliation à laquelle nous avons fait référence. Également, pour rendre leur force de conviction plus efficace, nos Sages ont inclus dans leur arrêté la femme du mauvais payeur, afin que celle-ci l'incite à accélérer le remboursement des sommes qu'il doit et à ne pas augmenter ses dettes.

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Le fait que la personne qui emprunte se retrouve dans une situation désavantageuse par rapport à celle qui prête – et non pas l'inverse, comme le veut notre société – a été inscrit dans la halakha (le droit juif), c'est-à-dire dans le Choul'han 'Aroukh ('Hochen Michpat, 107). Également, la Guémara est remplie de décrets de la même sorte. Tous ces arrêtés et tous ces décrets possèdent le même fondement : la personne qui emprunte a la responsabilité de rembourser les sommes qu'elle doit. Il est demandé à cette personne de rembourser son prêt selon les échéances prévues et de respecter toutes ses obligations. De fait, rembourser les sommes que l'on doit est un concept d'une telle importance, que les Sages du Talmud ont décrété qu'un mauvais payeur doit être flagellé à cause de son manque de volonté de faire face à ses responsabilités. Ce qui est reproché à cette personne est de ne pas déployer tous les efforts nécessaires pour rembourser sa dette. C'est pour cette raison que dès l'instant où elle reconnaît que sa responsabilité est engagée – et qu'elle s'engage à rembourser les sommes

qu'elle doit – les coups de fouet s'arrêtent. Ce que nous apprenons des paroles des Sages du Talmud est qu'un emprunteur est lié à son créditeur, à l'image d'un esclave à son maître. En d'autres termes, le créditeur possède un droit de regard sur les biens de l'emprunteur ; c'est même l'indépendance physique de l'emprunteur qui est remise en question : celui-ci ne peut pas choisir à loisir de travailler – ou pas – pour rembourser sa dette. Ceci correspond au verset (Proverbes 22:7) : “Le débiteur est asservi à son créancier.” Une personne qui ne peut pas rembourser ses dettes – et qui ne possède pas les biens matériels pour faire face à ses obligations – est identique à l'esclave face à son maître. Tant qu'elle doit un euro à son créditeur, elle ne possède pas le droit à la parole et sa seule obligation est de travailler jour et nuit pour rembourser ce qu'elle doit. À notre grande douleur, nous constatons que nous vivons dans un monde où la réalité a été inversée : c'est le créancier qui doit travailler jour et nuit et qui doit pourchasser le débiteur pour recouvrer son argent.

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Paracha Yitro - Ne rien faire Au troisième mois de l’Exode des Enfants d’Israël de la terre d’Egypte, en ce jour là, ils arrivèrent au désert du Sinaï… Et Israël campa là, devant la montagne (Chemot 19: 1,2). “En ce jour-là” était le premier Sivan de l’année 2448 depuis la Création (1313 avant l’ère commune), six semaines après l’Exode. Six jours plus tard, la nation entière d’Israël se tenait au pied du Mont Sinaï quand D.ieu se révéla à elle et lui donna la Torah. Depuis lors, nous célébrons la fête de Chavouot comme “le temps du Don de Notre Torah”. Le dix-neuvième chapitre de Chemot décrit la dernière semaine des préparatifs pour la révélation sinaïtique. 1er Sivan: le jour où nous arrivâmes au Sinaï: “Moché ne dit rien du tout au peuple Juif, car ils étaient fatigués du voyage”. 2 Sivan: à l’aube, Moché monta sur le Mont Sinaï. Il rapporta le message suivant de D.ieu: “Vous avez vu ce que J’ai fait en Egypte, et comment Je vous ai portés sur les ailes des aigles et vous ai conduits Moimême. Vous serez pour Moi un royaume de prêtres et une nation sainte”. 3 Sivan: D.ieu ordonne à Moché de clôturer la montagne, marquant les limites où tout le monde devra se tenir quand D.ieu Se révélera sur la montagne et donnera la Torah: Moché peut s’approcher davantage que Aharon, qui lui peut être plus proche que les Cohanim (prêtres), et ces derniers peuvent se tenir plus près que le peuple. 4 Sivan: Le Peuple Juif reçoit l’injonction de se purifier et de se sanctifier en préparation au Don de la Torah, en interrompant les relations conjugales et en s’immergeant dans un Mikvé. 5 Sivan: Moché construit un autel au pied de la montagne et scelle l’alliance entre D.ieu et Israël. Le Peuple entier proclame “tous les commandements de D.ieu, nous les ferons et nous les écouterons (comprendrons)”. 6 Sivan: le Don de la Torah. Un vide mystérieux La Révélation du Sinaï marqua le point culminant et l’accomplissement de l’Exode. Depuis le moment où Moché leur avait rapporté les paroles de promesse de la Rédemption, le Peuple Juif avait attendu la Révélation sinaïtique. Car Moché leur avait promis davantage qu’une évasion de l’Egypte et de leurs “travaux forcés dans le mortier et les briques”. Il leur avait promis la libération ultime: la libération de leur propre mortalité, la libération des limites et de la matérialité de l’existence. Il leur avait promis une vision de la réalité divine et la possibilité d’incorporer son infinité et son éternité dans leur vie. Il leur avait promis la Torah de D.ieu. A la lumière de ce qui précède, les événements, ou plutôt les “non événements” du 1er Sivan sont très difficiles à comprendre. C’était le jour où “Moché ne dit rien du tout au Peuple Juif, puisqu’ils étaient fatigués de leur voyage”. Mais la nature humaine est d’une constitution telle que plus l’on s’approche d’un moment que l’on attend avec impatience, plus l’on devient empressé et bouillant. Pourquoi donc, après six semaines d’anticipation et de préparation au grand jour, tout devait Page 38

s’arrêter tout simplement parce que le peuple était “fatigué de son voyage”? Le silence de l’esprit juif Regardons de plus près ce que nous dit la Torah des faits et gestes du Peuple Juif, le jour en question, le premier Sivan. “Au troisième mois de l’Exode des Enfants d’Israël d’Egypte, en ce jour-là, ils arrivèrent dans le désert du Sinaï. Ils étaient venus de Rephidim et étaient arrivés dans le désert du Sinaï, et ils campèrent dans le désert; et Israël campa là, devant la montagne ”. Dans son commentaire sur ces versets, Rachi souligne l’utilisation grammaticale inhabituelle du singulier Vayi’han (“et il campa”), plutôt que l’attendu pluriel Vaya’hanou (“et ils campèrent”), puisqu’il s’agit de tout le Peuple Juif. Rachi explique que la Torah désire nous informer que “ils campèrent comme un seul homme, avec un seul coeur, contrairement aux autres campements qui avaient été marqués de discordes et de querelles”. “Tous les autres campements” (il y en eut quarantedeux, comme cela est relaté dans le 33ème chapitre des Nombres) étaient-ils donc semés de querelles et le Sinaï fut-il la seule exception pacifique? Mais les “discordes et les querelles” qui caractérisaient le campement juif ne doivent pas être comprises seulement dans le sens négatif. Les divergences d’opinion n’émergent pas forcément de l’égoïsme et de l’animosité; elles peuvent également provenir d’une sincère quête de la vérité et d’un désir de réaliser pleinement son potentiel individuel. En fait, quand elles ne sont pas marquées par de l’égocentrisme, les divergences et différences d’opinion peuvent s’avérer positives et constructives. Néanmoins, ce qui était acceptable, voire désirable, dans les quarante et un autres campements, aurait été intolérable à Sinaï. Car une part importante de notre préparation à recevoir la Torah était (et reste) l’éradication de toutes les différences dans l’approche et la compréhension. La raison peut en être mieux saisie si l’on examine les différences entre les études de la Torah pré-sinaïtique et post-sinaïtique. Il faut savoir que même avant Sinaï, la Torah était étudiée et observée: Chem, le fils de Noa’h, dirigeait une académie de l’étude de la Torah avec son arrière petit fils Ever; les patriarches Avraham, Its’hak et Yaakov établirent des Yechivot pour y étudier la Torah et tout au long de l’exil égyptien, la tribu de Lévi (qui n’était pas soumise à l’esclavage) s’occupait d’étudier la Torah. Ainsi le Don de la Torah n’était-il pas la révélation d’un document secret et complètement inconnu. Qu’arriva donc-t-il réellement au Sinaï ? Avant Sinaï, l’intellect était l’outil par lequel on explorait les profondeurs de la Torah. D.ieu avait investi Sa sagesse dans des mots et des idées compréhensibles à l’esprit humain lequel œuvrait pour les appréhender et les ingérer, dans la mesure de ses capacités.

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Puisque chaque esprit est unique à la fois dans ses forces et ses faiblesses, la portée et la profondeur de l’étude de chaque étudiant différait. De toute évidence, aucun esprit n’était capable d’absorber l’intégralité de la Torah, la connaissance infinie de D.ieu ne pouvant être absorbée dans la finitude de l’esprit humain. En effet, au Sinaï, D.ieu nous donna Sa Torah. Et tout entière. Il choisit de nous donner l’ensemble de Sa sagesse, quelles que soient les limites de notre intellect. A ce momentlà, Moché et le plus simple des Juifs furent égaux: égaux dans leur incapacité à appréhender l’essence de la sagesse de D.ieu avec les forces de leur propre cerveau et égaux dans ce que D.ieu leur avait donné cette compréhension comme un don, dans ce qu’Il avait “inséré” l’infinité de Sa sagesse dans le plus simple des versets de la Torah, dans la bouche du plus simple des Juifs. Pour se préparer au Don de la Torah à Sinaï, le Peuple Juif devait faire abnégation totale des talents et facultés individuelles. Les Juifs devaient faire la transition entre une appréhension active de la Torah à une soumission passive devant un don d’En-Haut. Ainsi le 1er Sivan, jour où les juifs arrivèrent à la destination où ils recevraient la Torah fut loin d’être un jour sans événement. Bien au contraire, ce fut un jour de préparation intense, impliquant une activité jamais vue: établir un camp qui serait celui “d’un seul homme, avec un seul coeur”; non seulement atteindre un consensus sur un cours d’activité unique (“un seul homme”), mais aussi abandonner chacun son approche individuelle, son regard et son intuition

spécifiques pour aller vers une réceptivité singulière (“un seul coeur”), ce qui représentait le pré-requis essentiel au don divin de la Torah. C’était le “voyage le plus fatigant”. Ce n’était pas le voyage physique depuis Rephidim qui les avait épuisés mais la transition psychologique entre six semaines d’active préparation à une entière passivité. En ce jour, “Moché ne leur dit rien du tout” et sa non-verbalisation de l’ordre du jour fut sa plus forte articulation: transcender sa compréhension individuelle de la Torah et faire de soi-même “un réceptacle vide” pour recevoir ce que D.ieu donnerait. Le retour à soi Après ce grand “non-événement” du 1er Sivan, vinrent cinq jours d’intense préparation au Sinaï. Initialement, la limite et l’individualité de l’esprit sont des obstacles pour recevoir l’essence infinie et intangible de la Sagesse divine. Mais une fois que nous nous œuvrons pour recevoir la Torah de D.ieu, nous devons “réactiver” nos facultés individuelles pour pouvoir absorber et assimiler ce que nous avons reçu. Une fois encore, des différences vont émerger. Moché, Aharon, les prêtres et l’ensemble du peuple ont chacun ses frontières clairement démarquées. Tous prendront l’essence de la Torah qu’ils recevront également, et chacun l’appliquera à sa propre vie avec les outils de sa propre connaissance et de sa propre expérience. Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch (la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)

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Paracha Michpatim - Mélanges et fusion: un aperçu sur l’inexplicable Ne cuisinez pas le veau dans le lait de sa mère (Chemot 23:19). La viande a son origine dans l’attribut divin de justice, le lait dans celui de la miséricorde (Chaloh). Dans le monde futur de Machia’h, l’interdiction de mélanger la viande et le lait sera annulée (Rabbénou Be’hayé). Le monde de l’expérience de nos cinq sens est diversifié et présente de nombreuses facettes. Nous faisons la distinction entre la matière et l’esprit, la lumière et l’obscurité, l’animé et l’inanimé, le masculin et le féminin; nous faisons entrer dans des catégories les plantes et les animaux, selon leur espèce, et évaluons les minéraux selon leur valeur marchande. Mais dans quelle mesure ces distinctions sont-elles réelles ? Quelle est la différence profonde entre l’or et le cuivre, une pomme et une orange, un boeuf et un âne ? Car nous ressentons également une unité dans l’univers. Plus nous avançons dans la découverte des secrets de la création, plus nous découvrons l’unité sous la diversité. Le nombre incalculable d’objets qui peuplent notre monde s’avère provenir de composants issus de quelques blocs élémentaires de matière; les forces diverses qui les maintiennent ou les séparent se révèlent constituer les mutations de quelques lois fondamentales. En dernier ressort, nous croyons que la science découvrira la formule unique décrivant l’ensemble de l’existence matérielle. Cette unicité sousjacente de l’univers complète notre perception spirituelle de la réalité: toute entité et toute force existantes ne sont qu’une seule expression de la vérité singulière de D.ieu, Qui les a créées dans un but unique et unificateur. En fait, la pluralité de notre monde fait partie intégrante du dessein divin pour l’existence. Au cours des six jours de la création, nous voyons D.ieu faire des catégories d’espèces et placer les limites entre la lumière et l’obscurité, la matière et l’esprit, la terre et la mer. Et de fait, le Nom divin qui connote l’implication de D.ieu dans la création, Elokim, est au pluriel, mettant l’emphase sur l’implication spécifique de D.ieu dans les détails et les distinctions qui marquent Sa création. C’est pourquoi, la Torah, les instructions que D.ieu communique à l’humanité, ne fait pas que “séparer entre le pur et l’impur”, définissant le permis et l’interdit, mais interdit également le mélange des espèces et des catégories dans le domaine du permis lui-même. La Torah précise les animaux dont le Juif peut manger le lait et la viande, et les espèces dont le lait et la viande sont interdits; mais elle interdit également la consommation du lait et de la viande cuits ensemble, même si chacun, seul, est autorisé. De la même façon, les lois des Kilayim (hybrides) interdisent de porter un vêtement combinant le lin et la laine, le croisement de certaines espèces animales et la greffe ou les semailles de certaines espèces végétales. Selon les mots de Na’manides, “D.ieu a créé les espèces de Son monde… commandant qu’elles émergent chacune selon son espèce… de sorte que cePage 40

lui qui croise deux espèces corrompt l’oeuvre de la création…”. Trois catégories Toutefois, il existe des exceptions. Malgré l’interdiction de mélanger le lin et la laine dans la confection d’un vêtement, la Torah donne l’instruction spécifique d’élaborer un tel mélange pour fabriquer plusieurs des habits sacerdotaux portés par les Cohanim dans leur service du Beth Hamikdach (le Saint Temple). Et également, juste après l’injonction: “ne portez pas de Chaatnez - lin et laine ensemble”, la Torah nous commande “faites des franges aux quatre coins de vos habits”, le Talmud nous expliquant qu’il est permis de mélanger la laine et le lin pour observer la Mitsvah des Tsitsit. Cependant, la permission de mêler deux espèces pour accomplir une Mitsvah n’est accordée que dans le cas des Tsitsit. En ce qui concerne les autres interdictions des Kilayim, nous ne trouvons aucune autre exception. Et d’ailleurs, à propos de la viande et du lait, la Torah va même jusqu’à nous instruire spécifiquement qu’ils ne peuvent être combinés, même dans le but de servir de D.ieu. Dans Chemot 23:19, nous lisons: “les premières récoltes de votre terre, vous les apporterez à la Maison de l’Eternel, votre D.ieu; ne cuisez pas un veau dans le lait de sa mère”. Pourquoi ces deux lois, apparemment sans lien, sont-elles citées dans le même verset? Le Midrach explique que la Torah désire préciser que l’interdiction de mélanger la viande et le lait s’applique également dans le cas de la cuisson des Kodachim, la viande sainte des offrandes apportées à D.ieu dans le Beth Hamikdach. Une observation attentive nous permet de distinguer trois catégories de mélanges interdits: a) le mélange de lin et de laine, interdit dans la fabrication de vêtements destinés à un usage mondain, quotidien, mais permis dans le cas des Tsitsit et des vêtements sacerdotaux, dans le but de servir le ToutPuissant. b) la cuisson de la viande avec du lait, interdite spécifiquement par la Torah, même pour des desseins exclusivement saints. c) l’interdiction sans équivoque de croiser les plantes et les animaux. Ici, la Torah ne trouve pas même nécessaire de réitérer qu’il est également interdit d’opérer ce croisement pour une Mitsva, supposant que nous comprendrons cette interdiction comme s’appliquant de la même façon aux sujets mondains et saints. Une paix graduelle Le but proclamé de la Torah est de “faire la paix dans le monde”. Faire la paix signifie unir et intégrer, rassembler des éléments divergents, des individus et des peuples en une entité harmonieuse. Aussi le prophète Tséphania décrit-il l’ère messianique, la réalisation du plan de la Torah pour la vie sur terre, dans ces termes: “Alors Je convertirai toutes les nations dans un langage plus pur pour qu’elles clament le Nom de D.ieu pour Le servir dans un consentement uni”. Aujourd’hui, l’humanité et la nature sont fragmentées et en conflit, puisque chacun de leurs composants multiples cherche l’accomplissement et la réalisation par des voies différentes et

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conflictuelles. La Torah vient apporter à tous un dessein unique, les unifier dans le but commun de servir leur Créateur. Comment concilier cela avec le rôle de la Torah décrit plus haut qui renforce les limites? N’avonsnous pas affirmé que la Torah différencie et distingue, préserve les démarcations de la création de D.ieu ? En réalité, toutefois, il n’y a pas de contradictions. La paix ne consiste pas à effacer les frontières et à oblitérer les identités. La paix ne dicte pas aux nations et aux individus de désavouer leur particularisme et de fusionner en un tout sans distinction. Bien au contraire, une telle “paix” est toujours superficielle et artificielle, puisqu’elle va à l’encontre de la nature et de l’essence de ses partenaires et en dernier ressort elle se désintègre en chaos et anarchie. La paix véritable est un état dans lequel les entités diverses unissent leurs forces vers un but commun, chacune contribuant à l’accomplissement de cette harmonie par ses qualités distinctes. Et c’est là que réside le sens profond de ces trois catégories de mélanges définies par la Torah. Croiser des espèces différentes est toujours négatif même lorsque l’objectif est une Mitsva, l’acte ultime de servir le Tout Puissant. Le croisement crée une créature nouvelle, hybride, qui n’est ni l’un ni l’autre de ses géniteurs, une créature dans laquelle les différences entre les deux espèces ont été éradiquées. La frontière définie de la création est effacée, causant un hiatus plutôt qu’une consolidation, dans le développement universel de la paix. Par ailleurs, la combinaison du lin et de la laine dans la confection d’un vêtement ne viole l’intégrité d’aucun de ces composants. La laine reste de la laine et le lin reste du lin. On peut toujours effilocher et séparer les fibres. Ce qui s’est passé est que deux éléments de la création, chacun préservant (et employant) ses caractéristiques et ses qualités ont été combinés pour créer un objet d’es-

thétique et d’utilité. Néanmoins, une telle combinaison, quand elle est utilisée à des fins profanes ou personnelles, est négative et destructrice. Certains éléments (comme le lin et la laine) représentent des forces spirituellement divergentes qui vont inévitablement se confronter plutôt que s’unifier. Selon les Cabalistes, la laine représente le ‘Hessed (la bienveillance) et le lin la Gvourah (la sévérité, la retenue). C’est pourquoi la Torah a interdit leur union. Ce n’est que lorsqu’elles sont unies dans la réalisation ultime de leur dessein: servir leur Créateur, que ces forces convergent harmonieusement plutôt que de façon conflictuelle. Une troisième catégorie, qui se place entre les deux précédentes, est le mélange, par la cuisson, du lait et de la viande. Ici, l’effacement de la distinction n’est pas si absolu que dans le cas du croisement, où la quintessence des deux espèces (c’est à- dire leur force de reproduction) a été effacée : seules les propriétés physiques (le goût, l’arôme, la couleur etc.) de la viande et du lait sont mêlées mais leurs substances essentielles restent inaffectées. L’on pourrait donc penser que la comparaison entre ce plat interdit à un vêtement tissé de lin et de laine est adéquate. C’est pourquoi la Torah doit spécifiquement indiquer qu’il n’en est rien, la cuisson de lait et de viande est une violation plus sévère des frontières de la création que le Chaatnez. En cuisant, la viande se sature de lait, et vice-versa, au point qu’ils ne sont plus distincts l’un de l’autre. Cuits en une masse inséparable, ce mélange “hybride” ne peut représenter la réalisation d’une paix véritable et c’est pourquoi il est inutilisable même dans l’environnement le plus harmonieux soit-il, celui de la “Maison de D.ieu”. Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch (la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)

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“C’est tout ce dont il s’agit pour l’homme”, écrit Rabbi Chnéour Zalman dans le Tanya, “c’est le but de sa création et de la création de tous les mondes, supérieurs et inférieurs: qu’il y ait pour D.ieu une résidence dans les mondes inférieurs” (en hébreu, Dirah Beta’htonim). La première de ces “résidences” à être construite, et celle qui servit de prototype à tous les efforts ultérieurs pour faire pour D.ieu un foyer dans le monde matériel, fut le Michkan, le sanctuaire portable construit par les Enfants d’Israël dans le désert du Sinaï, après le Don de la Torah. Cela explique la description inhabituellement détaillée qu’en fait la Torah du Michkan. Pas moins de 13 chapitres de Chemot sont remplis des détails de cette construction, depuis la dimension de chaque pilier jusqu’aux couleurs de chaque tapisserie. Car si le but même de la création est d’incorporer ces poutres de soutien et ces socles de fondation, ces tapisseries et ces meubles, ces poteaux de cuivre et ces crochets d’argent, il est alors évident que chacun de ses détails est revêtu d’une importance suprême pour nous. C’est ici que réside le prototype du travail de notre vie pour faire de ce monde et de nos vies une résidence pour D.ieu. Trois domaines Le Midrach et les commentateurs bibliques, et tout particulièrement les penseurs cabalistes et ‘hassidiques développent ce thème, décrivant le Michkan comme un modèle de l’homme, de l’univers physique ou de la création dans son entité. Dans l’un des carnets manuscrits découvert après sa disparition, le Rabbi résume les commentaires de Rabénou Be’hayé, Rabbi Moché Isserles (le Ramah), Rabbi Yechayahou Horowitz (le Chaloh) et d’autres, sur ce sujet, démontrant comment les trois domaines primordiaux du Michkan sont mis en parallèle avec les divisions correspondantes dans la création, le temps et l’âme commune d’Israël. Maïmonide décrit l’univers consistant en trois strates: la matière non raffinée (la terre et les créatures terrestres), la matière raffinée (les étoiles et les corps célestes) et les êtres entièrement spirituels (des entités qui sont “des formes seules, sans matière, comme les anges qui n’ont pas de corps physique mais des formes variées”). Etendant la division au règne du temps, nous avons six jours de travail (la matière non raffinée), le Chabbat (la matière raffinée) et “le Chabbat des Chabbat”, Yom Kippour, dans lequel nous comptons les degrés d’une spiritualité entière. Parmi les âmes d’Israël, se trouvent les “Israélites” dont la vie est dévouée, dans l’ensemble, au travail de la vie matérielle: fermiers, marchands, soldats et hommes d’état, la tribu de Lévi dont le service dans le Saint Temple impliquait le raffinement et l’élévation du monde matériel et le Cohen Gadol (Grand Prêtre) qui personnifiait l’apogée de la spiritualité accessible à l’homme. Dans le Michkan également, ces trois domaines sont représentés par : 1) la cour Page 42

2) la chambre extérieure du Sanctuaire (le “Saint”) et, 3) le “Saint des Saints”, la chambre intérieure derrière le “Voile” ou Paro’het. La cour comprenait également les éléments les plus terrestres et “triviaux” du service du Temple: c’est ici que les Cohanim se lavaient les mains et les pieds pour se purifier de leur contact avec le monde matériel avant de commencer leur service ou de pénétrer réellement dans le Michkan; c’est ici que la graisse des Korbanot (sacrifices animaux) représentant l’excès de matérialité dans la vie de l’homme était brûlée sur l’Autel etc. Le “Saint” dans lequel seuls les Cohanim pouvaient pénétrer était la scène d’éléments du service du Temple plus “raffinés”: l’allumage de la Menorah, la combustion des encens et la disposition sur la Table du “Pain de présentation” mangé le Chabbat par les Cohanim. Et enfin, le “Saint des Saints” qui abritait seulement l’Arche et dans lequel le Cohen Gadol ne pouvait pénétrer que Yom Kippour, représentait la plus grande transcendance du matériel dans le service du divin de l’homme. Le Michkan incluait ces trois domaines parce que la tâche de faire une Résidence pour D.ieu dans les royaumes inférieurs embrassent tous ces domaines de la vie: le Juif sert D.ieu dans ses moments les plus élevés; nous Le servons également dans notre effort pour élever et raffiner notre monde; et nous aspirons enfin à Lui faire un “foyer” dans les activités les plus ordinaires de la vie quotidienne. L’Autel et l’Arche Lequel des nombreux composants du Michkan représente-t-il sa fonction essentielle? Selon Na’hamanide, l’essence de la “Résidence pour D.ieu” est son coeur spirituel. Aussi le grand commentateur écrit-il: Le principal but du Sanctuaire est de servir de lieu de résidence pour la Présence Divine. Cela se réalise dans l’Arche, comme D.ieu dit à Moché: “Je communiquerai avec toi là-bas, te parlant d’au-dessus du Kaporet (la couverture de l’Arche)…” (commentaire de Na’hmanide sur Chemot 25, 1). Par ailleurs, Maïmonide définit le Sanctuaire comme une maison pour D.ieu qui est destinée pour l’offrande des sacrifices… (Michné Torah, Lois du Saint Temple 1:1) Maïmonide dit que l’Autel extérieur dans la cour est le point central du Sanctuaire, l’axe autour duquel tout tourne. En d’autres termes, il existe deux façons de définir le concept d’un endroit et d’une structure matériels qui servent de “Résidence pour D.ieu”: a) un lieu où et par lequel D.ieu choisit de Se révéler à l’homme; b) un lieu où et par lequel l’homme sert D.ieu. Il est bien entendu que le Michkan était les deux à la fois. C’était un lieu d’où D.ieu parlait à Moché, où l’homme pouvait être le témoin de la Présence Divine; et c’était un lieu où l’homme s’offrait lui-même et les matériaux de sa vie à D.ieu. La question est de savoir laquelle de ces deux fonctions est la plus essentielle et laquelle sert et facilite l’autre.

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L’homme de la mystique et l’homme de la Hala’ha Le Rabbi explique que les différentes perspectives exprimées par Na’hmanide et par Maïmonide reflètent les courants respectifs de la pensée toranique que représentent ces deux éminents Sages. Pour Na’hmanide, un cabaliste et mystique réputé, le point central du Michkan réside dans son coeur spirituel. Le Saint des Saints, l’Autel contenant les Tables du Témoignage sur lesquelles la Torah s’exprime dans son expression la plus pure etc. sont là ce qui exprime l’essence de la Résidence Divine, un portail dans le monde matériel à travers lequel D.ieu envoie un rayon de Sa lumière infinie. Tout le reste ne fait que “préparer le terrain” à cette révélation, pour élever l’homme et son monde à un état de réceptivité de cette lumière. Pour Maimonide, l’homme de Loi par excellence, l’essence du Michkan réside dans l’Autel, dans l’entreprise humaine pour offrir les éléments quotidiens, matériels de sa vie à D.ieu. Tout le reste est là pour permettre et aider

le service matériel de l’homme de son Créateur. La tente d’Assignation “Ceux-ci et ceux-là sont les mots du D.ieu Vivant” déclare le Talmud à propos des discussions entre les Sages au sujet des interprétations de la Torah. La vue mystique exprimée par Na’hmanide et la perspective hala’hique de Maimonide font toutes deux partie intégrante de la “Résidence pour D.ieu” construite dans le désert du Sinaï et de la “Résidence pour D.ieu” que nous faisons chacun de notre vie. Ici, chaque accomplissement humain n’est qu’un moyen de se faire réceptif à l’infini de D.ieu. Et en même temps, chaque révélation divine émanant d’En-Haut n’est qu’une force donnée à l’homme pour révéler la Divinité implicite dans le fini et la matérialité de son existence. Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch (la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)

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Paracha Tétsavé - Le Bruit Le bruit est analysable comme un signe de résistance. Considérez les sons émis par une bûche dans les flammes, un fagot de paille en feu ou une lampe à huile. Dans chacun de ces cas, la matière succombe à l’énergie qui y est enfermée. La bûche offre la plus grande résistance, criant son refus à se départir de sa forme extérieure dans un craquement sonore et des explosions soudaines. La paille, pas aussi solide que la bûche, proteste dans des grésillements chuchotés. Quant à l’huile dans la lampe, la plus fine des trois substances, elle brûle silencieusement, laissant libre cours à l’essence qu’elle renferme. C’est ainsi que le Prophète Eliyah expérimenta-t-il l’immanence de D.ieu comme “une petite voix silencieuse”. Dans son moi raffiné, le corps matériel ne résista pas à la spiritualité de l’âme. Aussi percevait-il la réalité divine non comme une tempête abattant toutes les normes, mais de la manière tranquille dont une personne est consciente de la vie qui se répand en elle. Et pourtant, Aaron, le Cohen Gadol (le Grand Prêtre), le paroxysme du raffinement et de la spiritualité, reçoit l’ordre de porter une robe avec des clochettes cousues à son ourlet de sorte que “leur son puisse être entendu quand il entre dans le Saint devant D.ieu”. Car le Cohen Gadol représente l’ensemble d’Israël dans son service du Tout Puissant, incluant ceux dont la connexion avec D.ieu est encore un corps à corps bruyant pour transcender leur moi extérieur, lié à la terre et apporter de la lumière à leur véritable identité intérieure. Les pommes et les grenades A la lumière de ce qui précède, nous pouvons comprendre le sens plus profond du débat qui opposa deux de nos Sages concernant les pommes et les grenades de la robe du Cohen Gadol. Le débat concerne la question de savoir comment interpréter le mot Beto’ham, qui se traduit soit par “entre elles” ou dans une traduction plus littérale “au milieu d’elles”. La Torah commande-telle de “faire sur le bord des grenades… et des clochettes d’or entre elles” ou bien de fixer les “clochettes d’or à l’intérieur d’elles” ? Rachi, dans son commentaire du verset affirme que les clochettes sont “entre elles […], entre chaque groupe de deux grenades, on attachait une clochette et on la faisait pendre sur le bord de la robe”. Na’hmanide est en désaccord: “je ne sais pas pourquoi le Maître (Rachi) sépare les clochettes, une clochette entre deux grenades, écrit-il. Dans ce cas, les grenades ne serviraient à rien. Et si elles sont là pour une raison esthétique, pourquoi alors seraient-elles fabriquées comme des grenades creuses? Elles auraient dû être faites comme des pommes dorées… [Les clochettes] étaient plutôt littéralement à l’intérieur d’elles, car les grenades étaient comme de petites grenades vides, non ouvertes et les clochettes étaient placées à l’intérieur…” Les commentateurs ultérieurs prennent également part au débat: “Pourquoi [Na’hmanide favorise-t-il les pommes par rapport aux grenades?” demande Rabbi Eliyah Page 44

Mizra’hi. D’autres commentateurs expliquent que la difficulté que trouve Na’hmanide dans l’interprétation de Rachi est que la forme creuse des grenades (Rachi dit lui-même qu’elles étaient “rondes et creuses”) indique qu’elles ont une fonction plutôt qu’un but esthétique; mais que veut dire Na’hmanide quand il affirme que “si elles avaient un but esthétique… elles auraient dû être faites comme des pommes dorées” ? Et il est de fait que la Menorah était décorée de sphères ressemblant à des pommes dont le seul but était décoratif. Peut-être que Na’hmanide en déduit que dans la fabrication du Sanctuaire et de ses accessoires, le fruit décoratif choisi était la pomme? Mais cela même requiert une explication. Pourquoi des pommes ? Et pourquoi, selon Rachi, la Menorah était-elle embellie par des pommes et la robe du Cohen Gadol par des grenades? Des actes isolés Les pommes comme les grenades représentent le Peuple Juif. La Torah compare Israël à une pomme” (“Comme une pomme parmi les arbres du bois, ainsi est ma Bien-aimée” (Cantique des Cantiques 2: 2), tout comme à une “grenade” (“tes lèvres sont comme un fil d’écarlate et ta bouche est belle; ta tempe est comme un morceau de grenade parmi tes boucles” (Ibid, 4: 3)). Mais alors que la pomme représente Israël quand elle est vertueuse, la grenade se réfère aux “creux” ou à ceux qui sont “vides parmi les tiens”. Interprété par le Talmud, le verset “ta tempe est comme un morceau de grenade” vient dire que “même ceux qui sont vides parmi les tiens sont pleins de bonnes actions comme la grenade [est pleine de graines]”. (Raka, le mot hébreu pour “ta tempe” est étymologiquement relié au mot Reik, “vide”. Ainsi “ta tempe” est rendu par étymologiquement par “ceux qui des tiens qui sont vides”). La grenade est plus que le modèle d’un tout qui contient de nombreuses entités. A un niveau plus profond, cette métaphore évoque également le paradoxe de quelqu’un qui peut être “vide” et en même temps “plein de bonnes actions comme une grenade”. La grenade est un fruit extrêmement “compartimenté”. Chacune de ses centaines de graines est séparée des autres par une membrane épaisse. De la même façon, il est possible qu’une personne fasse de bonnes actions et pourtant elles restent des actes isolés, avec peu ou pas d’effet sur sa nature et son caractère. Ainsi, contrairement à celui qui ressemble à la “pomme” dont le bon goût va de son coeur à la peau, celui qui est comparable à la “grenade” contient de nombreuses qualités mais elles ne deviennent pas partie intégrante de sa personnalité. Il peut être plein de bonnes actions, mais il reste moralement et spirituellement vide. Cela explique le lien entre les grenades et les clochettes sur le bord de la robe sacerdotale. Comme cela a été expliqué, les clochettes bruyantes représentent l’individu imparfait qui aspire à

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transcender ses déficiences. Bien qu’il apparaisse encore comme un pauvre spirituellement, il refuse d’agir en accord avec l’attitude bruyante qui caractérise sa vie.

tion, même si elle passe sa vie entière dans cette quête, la clameur de ses efforts est une musique à l’oreille de D.ieu.

Un bruit harmonieux Pour devenir une pomme, il faut d’abord être une grenade. Le premier pas vers le perfectionnement est de se comporter comme si l’on était parfait. En fait, avant qu’Eliyah n’expérimente D.ieu dans une “petite et silencieuse voix”, il avait d’abord rencontré le vent, la tempête et le feu. C’est pourquoi Na’hmanide voit la grenade remplie des clochettes sur le bord de la robe d’Aaron comme une phase préliminaire dans le service divin plutôt que comme le service lui même. Néanmoins, la beauté est à trouver dans la perfection de la pomme des sept lampes d’huile d’olive pure de la Menorah, représentant la flamme silencieuse et tranquille de l’âme. Si les fruits de la robe sacerdotale étaient esthétiques, argue Na’hmanide, ce ne serait pas des grenade, mais des pommes. Ces fruits vides ne sont que fonctionnels, une étape préparatoire dans la quête de l’âme pour la perfection et l’union avec leur source en D.ieu. Selon Rachi, toutefois, la beauté d’Israël réside aussi dans ses grenades. En fait, dans un certain sens, le combat de l’âme imparfaite est encore plus beau que la perfection sereine de son compagnon plus vertueux. Car l’individu parfaitement juste sert D.ieu en étant ce qu’il est, alors que chaque acte positif des “vides parmi les tiens” est un acte de sacrifice et de dépassement de soi. Ainsi, avant même qu’une personne n’atteigne la perfec-

L’application contemporaine Certains proclament que la Torah et les Mitsvot sont une affaire personnelle entre le Juif et D.ieu et non quelque chose à diffuser dans les rues. Les Téfilines, Chabbat, la sainteté de la vie familiale, les concepts “ésotériques” comme la “réalité divine” ou “Machia’h” ne doivent pas être exposés sur la place publique. Jamais, dans notre histoire en tant que nation une telle chose n’a été faite, disent-ils. Vous vulgarisez le Judaïsme, accusent-ils. Mais c’est le bord de l’histoire, la génération la plus basse et la plus superficielle. En cette génération, la petite voix de D.ieu résonne comme un bruit étrange. Cette voix devrait-elle être tue, n’être chuchotée que parmi les “pommes” ? Ou son appel ne devraitil pas résonner, même s’il est bruyant, jusqu’à être entendu? Parler à cette génération dans son propre langage, le langage du son étouffé, de l’incessante compartimentation et de vide emballage ne fait qu’augmenter le niveau du bruit. Mais combattre le feu par le feu n’est pas seulement efficace, cela éclaire aussi les facettes du potentiel personnel qui, sinon, ne se réaliserait jamais. Les clochettes et les grenades qui diffusent la vérité divine sont plus que les moyens pour obtenir quelque chose de beau, elles sont elles mêmes la beauté. Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch (la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)

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SEGOULOT Segoulot de Pourim 

Après la lecture de la Meguila, en rentrant à la maison, il faut mettre une nappe blanche sur la table et y allumer deux bougies. Il faut se coucher tôt le soir afin de se lever au milieu de la nuit : On se lave les mains et on lit le Tehilim 22. On demandera ainsi à Hashem de répondre à nos demandes grâce aux mérites d’Esther et de Morde’hai. C’est une très grande segoula pour la Parnassa de lire le texte du Nishmat Kol Hai Durant le Mishte (festin) de Pourim. Egalement, pendant le repas, on dira: 120 fois: Barou’h Morde’hai 24 fois Esther bat Avi’hayil

  

Ainsi nous attirons sur nous les lumières spirituels d’Esther et de Morde’hai.

Texte à lire pour améliorer sa Parnassa! ‫עֹשה ָש ַמיִם וָ​ָארֶץ‬ ֵ ָ‫ֶעזְרִי ֵמעִם יְי‬ ‫ַש ֵל ְך עַל יְיָ יְָה ְב ָך וְהּוא יְַכ ְל ְכ ֶל ָך‬ ְ‫ה‬ ‫ָשר כִי ַא ֲחרִית ְלאִיש ָשלֹום‬ ָ ‫ְשמָר תָם ּו ְראֵה י‬ ‫ֲשה טֹוב ְשכָן ֶארֶץ ּו ְרעֵה אֱמּונָה‬ ֵ ‫ְבטַח ביְיָ וַע‬ ‫ִהנֵה אֵל יְשּועָתִי ֶא ְבטַח וְלֹא ֶא ְפחָד כִי ָעזִי וְזִ ְמרָת יָּה יְיָ וַיְהִי לִי לִישּועָה‬ ‫ אתה יְיָ אלוהים אמת‬.‫ריבונו של עולם בדברי קודשך כתוב לאמור והבוטח ביְיָ חסד יסובבנו ואתה מחיה את כולם‬ ‫תן לנו ברכה והצלחה בכל מעשה ידינו ובכל עסקנו כדי שנוכל לפרנס את עצמנו ולכל אנשי ביתנו בנחת ולא‬ ‫ מתחת ידך ולא מתחת‬,‫בצער בהיתר ולא באיסור ובריוח ולא בצמצום משפע ברכה והצלחה משפע ברכה עליונה‬ ָ‫ יְי‬.‫ַשבִי ַע ְלכָל חַי רָצֹון‬ ְ ‫ַש ֵל ְך עַל יְיָ יְָה ְב ָך וְהּוא יְַכ ְל ְכלֶך ּפֹו ֵת ַח אֶת יֶָד ָך ּומ‬ ְ ‫ ה‬.‫ידי בשר ודם ויקויים בנו מקרא שכתוב‬ ‫ יהי רצון מלפניך יְיָ אלוהי ואלוהי אבותי שתשלח ברכה רוחה והצלחה בכל מעשי ידי כי‬.‫ימלוך לעולם ועד‬ ‫בטחתי בך כדי שאוכל לפרנס את עצמי ובני ביתי בנחת ולא בצער לחיים ולשלום אמן כן יהי רצון‬

Segoula pour ne pas s'appauvrir 1.

Verser de l'eau A PROFUSION sur les mains lors de Netilat yadayim avant de faire le Motsi, la bénédiction sur le pain.

2. Faire attention de ne pas marcher à la maison sur des miettes de pain.

3. ne pas les jeter dans la poubelle, ni suspendre du pain dans un sac, ou autre chose, tout cela amène la pauvreté.

4. Faire le bircat hamazon (bénédictions après le repas) avec joie et dans une grande ferveur.

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INTRODUCTION DE RABBI NATHAN DE BRESLEV A LA LECTURE DES NOMS DES TSADIKIM La Torah représente le nom d’Akadoch Baroukh Hou et contient 600.000 lettres. Le peuple d’Israël également contient 600.000 âmes. Lorsqu’un juif, par son comportement et l’accomplissement des Mitsvoth, révèle le nom d’Hachem dans le monde, il devient son associé dans la création dont la Torah en est le schéma et donc acquiert la liberté en tant qu’associé d’intervenir dans son évolution en faisant des miracles… « Le Tsadik décrète et Hachem accomplit » En prononçant le nom du Tsadik qui révèle une phase du nom d’Hachem, c’est comme si on prononçait le nom révélé, c’est-à-dire Le Youd-Hé-Vav-Hé.(Likouté Halakhot).Cette prononciation réveille également le mérite du Tsadik qui est toujours actif dans le monde, même s’il n’est plus là physiquement. Les Tsadikims sont le maintien du monde, ils nous dévoilent les secrets de la Torah et la présence du Créateur en tous domaines, ils sont notre espoir et notre vitalité et nous nous maintenons avec leurs enseignemen ts, nuit et jour. En prononçant leurs noms, puissons-nous attirer la lumière de leur sainteté, apprendre, transmettre et accomplir leurs paroles. Que par leur mérite, soit reconstruite Jérusalem et que les Cohanim retournent à leur service, bien vite et de nos jours, Amen. UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim

SHEMOT HATSADIKIM Autre version : De la Tribu de Réouvène : H’anokh, Palou, H’ètsrone, Kharmi, Zakour, Némouèl. De la Tribu de Chime’hone : Yamine, Ohade, Yakhine, Tsoh’ar, Chaoul, Nimeri. De la Tribu de Lévi : ‘Homeri, Zatouèl, H’ananeya, Sitri, et au-dessus d’eux tous, Moché. De la Tribu de Yéhouda : Arah’, ’Haroukh, Yonadav, Bètsalèl, Chéfatya, Nah’chone. De la Tribu de Yissakhar : Tsa’hir, Ya’hakane, Yigal, Paltièl, ’Hot nièl, H’oni. De la Tribu de Zévouloune : Sérède, Elone, Souri, Yah’léèl, Elihou, Nimechi. De la Tribu de Bineyamine : Sinav, Khislone, Eldade, Médade, Ah’itouve, Mataneya. De la Tribu de Dane : Bouki, Yogueli, Ah’ino’hame, Ah’iézèr, Tséri, H’ananèl. De la Tribu de Naftali : Elichama, Soumkhouss, Zavdi, Yoh’anane, Elh’anane, Elyakime. De la Tribu de Gade : Hagaye, et Zarh’i, et Kénane, et Matityahou, et Zékharyahou, et Chouni. De la Tribu de Achèr :,Pachh’our, Chilmi, H’ananèl, Chaloum, Ah’azyahou, Chékhaneyahou. De la Tribu de Yossef : Yaïr, Yo’hézèr, Paltièl, Adoniya, Rame, Makhir. (Midrach Yalkout Chimoni),Eldade et Médade. H’our Yaïr, fils de Ménaché. Novah’. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS

Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce coeur de pierre et donne-nous un coeur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

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Le Midrach nous enseigne que toutes les fêtes seront annulées à la fin des temps, en dehors de ‘Hanouka et de Pourim. En effet, les trois fêtes de la Torah, Souccot, Pessa‘h et Chavouot, commémorent la sortie d’Egypte, et la délivrance finale sera tellement spectaculaire, qu’il ne sera plus nécessaire de se souvenir des miracles de la sortie d’Egypte.

De même pour Roch Hachana et Kippour, elles sont les fêtes du repentir, et à la fin des temps, l’ensemble de nos fautes seront pardonnées. C’est la raison pour laquelle toutes ces fêtes seront annulées. Néanmoins, Pourim est d’une autre dimension ; celle de la Emouna. Dans la meguila, D’… tire les ficelles de l’histoire et dirige le dénouement de chaque événement, sans se dévoiler ouvertement. Rechercher l’Eternel lorsqu’Il est caché, c’est un avant goût du dévoilement Divin de la fin des temps, car alors, Son Nom sera grand dans le monde et reconnu de tous. En attendant, il nous convient de perpétuer la dimension de Pourim, et de rechercher dans chaque événement de notre vie, l’intervention et la bonté Divine. C’est pour cela que l’on se réjouit pour la fête de Pourim, car quand on est conscient de l’omniprésence de D’…, il n’y a pas lieu de laisser place à la tristesse ou à l’inquiétude. Nourrir cette Emouna, est un devoir qui nous incombe même après la venue du Machia’h, est c’est ce qui hâtera notre délivrance finale.

Ma’hatsit Hashekel

A partir de Roch ‘Hodech Adar jusqu’à la veille de Pourim, on prélèvera le zekher lema’hatsit hashekel (l’équivalent de 10 grammes d’argent pur selon le cours de l’argent actuel. En Israël, cette somme correspond à 18.5 shekel par personne), qui représente le don du peuple Juif pour les sacrifices du Beit Hamikdach. A notre époque, on offrira cet argent à des lieux d’étude de Torah, qui représentent le lieu de résidence de la présence Divine. Il est interdit de prélever cette somme à partir du ma’asser. S’il est difficile d’offrir cette somme pour tous les membres de la famille, il est permis de donner une demi-pièce de la monnaie courante du pays dans lequel nous vivons. (1/2 shekel, euro, ou dollar)

Parachat Zakhor

Le Chabbat qui précède la fête de Pourim, nous devons lire la fin de paracha Ki-Tetse qui relate les événements de ‘Amalek, du fait qu’il est l’aïeul de Aman. Cette pratique est une obligation de la Torah ; il faudra donc la lire dans le Sefer Torah le plus beau (méhoudar) et l’écouter avec la plus grande attention en ayant l’intention explicite de sortir de l’obligation. On ne frappera pas du pied à l’écoute du nom d’Amalek de peur de rater même un seul mot.

Les femmes qui s’occupent d’enfants en bas âge sont quittes de cette obligation de la Torah, mais il est bon d’organiser un Mynian de femmes après la prière des hommes pour qu’elles écoutent la lecture. L’officiant pourra alors sortir le Sefer Torah même pour des femmes seulement, et leur lire sans prononcer de bénédiction. Le Chabbat d’après Pourim, nous devons lire la Parachat Para. Cette lecture est également une obligation de la Torah selon la majorité des décisionnaires.

Le jeûne d’Esther

Dediez coursJuif à la personne choix Page 49 décréta un Aman avait obtenu l’autorisation d’Assuérus d’exterminer toutce le peuple dispersé dans sesde 127votre provinces. Esther, voyant que tout espoir était perdu, jeûne de 3 jours, afin que l’Eternel annule ce terrible décret. D’… accepta le repentir du peuple Juif, et annula le décret en le retournant contre les ennemis ; les Juifs tuèrent 75000 hommes en la journée du 13 Adar. Cette année, le jeûne est devancé au jeudi 11 Adar. Il débute à ‘alot hacha’har jusqu’à la sortie des étoiles. Les


Avec ou sans hatan « Tu vas bientôt te fiancer, dit sa mère avec une gaité qui tente d’être sincère. Ce sont tes derniers jours de célibat. Profite-en ! Profite de ta liberté ! Pourquoi être toujours préoccupée par des soucis ? – Comment sais-tu que je vais bientôt me fiancer ? demande Avigail avec une certaine amertume. Pourquoi espérer que la prochaine fois, cela se terminera autrement ? – Parce que la prochaine fois, ce sera probablement après les quarante jours où les envoyés de Koupat Ha’ir auront prié pour toi à Amouka. Tu crois qu’avec des prières pareilles, c’est la même chose ? »

Les envoyés de Koupat Ha’ir prieront pour nous, l’argent que nous avons donné ira à la meilleure charité qui soit, et le mérite de la tsédaka fera son effet. Quant à nous, nous ferons notre part. Nous prierons chaque jour nous aussi, nous ajouterons des mérites et des prières, et nous espérons que D. agréera nos efforts. Notre prière a une grande importance ». Depuis, pendant quarante jours, elles prient et récitent des Téhillim tous les après-midis et ajoutent parfois un petit don pour ouvrir les Portes du Ciel. Ces prières sont estimées au Ciel, cela ne fait pas de doute. La mitsva de tsédaka a une force extraordinaire. Et les 40 jours de prières à Amouka, et leurs prières ici. Quelque chose va changer… « Les 40 jours à Amouka vont bientôt se terminer, Avigail. Je vois déjà l’assiette que nous allons casser à tes fiançailles. As-tu un vêtement pour les fiançailles? – Des fiançailles sans hatan, Maman ? Oui. Pour des fiançailles pareilles, j’ai un vêtement. » Avigail ne comprend pas d’où sa mère puise cette assurance. 36 jours ont déjà passé. Il n’y a aucune proposition matrimoniale en vue. Comment parler de fiançailles à présent ? Mais sa mère avait raison. A la fin des 40 jours, une bonne proposition de chidoukh leur a été faite.

Non, elle sait que ce n’est pas la même chose. Avigail et sa mère font souvent des dons à Koupat Ha’ir indépendamment et transmettent les deux sommes ensemble. A part cela, elles ont toutes deux signé sur des prélèvements automatiques et aiment aussi donner de petites sommes de temps en temps. Pendant ces quarante jours où les envoyés de Koupat Ha’ir prient pour elle à Amouka, elles prient elles aussi, l’après-midi, en récitant des Téhillim et en ajoutant une prière personnelle. Elles prient qu’Avigail trouve le mari qui lui est destiné, son âme soeur. « Zivoug hagoun békarov » – un bon partenaire prochainement.

Pendant une semaine, ils se sont renseignés sur tous les détails puis ont fait avancer les choses. Les deux jeunes gens ont de suite senti qu’ils étaient destinés l’un à l’autre. Avigail était plus heureuse que jamais. Moins de quatre mois plus tard, Avigail était mariée et marchait fièrement aux côtés de son jeune époux. Moins de quatre mois ! Si on le lui avait dit à ce moment -là, elle ne l’aurait pas cru. « Alors, tu t’es fiancée avec un hatan ou sans hatan ? lui demande sa mère en plaisantant. Les 40 jours de prières à Amouka se sont terminés, la proposition s’est présentée et tout s’est passé facilement. Voilà, un peu plus de trois mois plus tard, vous êtes déjà mariés. Est-ce qu’il peut y avoir mieux que cela ? »

Prochainement, oui, c’est important. Elle a connu beaucoup de déceptions ; beaucoup de propositions lui ont causé des soucis sans aucune conséquence positive. Si seulement la prochaine fois, cela pouvait être la bonne ! « Nous ne faisons pas un don puis nous désintéressons de la chose en pensant que quelqu’un fera le travail pour nous » lui dit sa mère quarante jours plus tôt après avoir téléphoné à Koupat Ha’ir et s’être inscrite pour 40 jours de prières à Amouka. Ce n’est pas la bonne attitude. Page 50

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Nous constatons, dans cette perspectives, que les fautes de la génération ont grandi. par: Rabbenou Yonah de Gerone En effet, de nombreuses personnes décident de s’abstenir de certaines transgressions mais omettent, tout au long de leur vie, de se conformer à leurs yeux. Agir ainsi, même en ce qui concerne une seule transgression, constitue une grave maladie de leur âme, comme nous l’avons expliqué; à plus forte raisons lorsqu’il s’agit de nombreuses interdictions, parmi lesquelles certaines des plus rigoureuses telles que: faire un serment inutile, maudire son prochain ou soi-même du nom de Dieu, mentionner le nom de Dieu en vain, dans un endroit malpropre ou lorsque les mains ne sont pas propres, se désintéresser des pauvres, médire, haïr sans raison, s’enorgueillir, susciter une crainte excessive chez autrui, regarder des femmes interdites et, surtout, négliger l’étude de la Torah ainsi que d’autres fautes de la même gravité. Nous avons mentionné certains de ces péchés pour les rappeler aux personnes de notre génération et les mettre en garde. Il convient, d’ailleurs, que tous les repentis gardent un compte-rendu écrit de leurs égarements passes et notent les commandements qu’ils n’ont pas accomplis convenablement, pour le lire quotidiennement. Il existe de nombreux niveaux de repentir par lesquels l’homme se rapproche de Dieu. Bien que le pardon soit accordé pour toute forme de repentir, l’âme ne sera entièrement purifiée et les fautes considérées comme n’ayant jamais existe, que si l’on purifie son coeur et que l’on y prédispose son esprit, comme nous l’expliquerons. Le verset dit, en effet : “Heureux l’homme à qui Dieu ne compte pas d’iniquité et qui n’a pas de duperie à l’esprit” (Psaumes 32.2). Ce cas peut être comparé à celui d’un vêtement à laver. Un nettoyage superficiel suffira pour débarrasser le tissu de la tache apparente; toutefois, ce n’est qu’après maints frottages qu’il deviendra parfaitement net, comme il est écrit: “Lave-moi à grandes eaux de ma transgression” (ibid. 51.4). L’âme est lavée de la faute à la mesure de la purification du coeur, comme il est dit: “Jérusalem, lave ton coeur du mal” (Jérémie 4.14). Nos Sages ont dit à propos du verset: “Heureux l’homme qui craint l’Eternel” (Psaumes 112.1) - “lorsqu’il est un homme” (Avoda Zara 19a). En d’autres termes, le repentir le plus méritoire est celui effectué dans la jeunesse, lorsque l’on a réussi à dominer le mauvais penchant et que la force d’inclination à fauter est encore très puissante. Il n’en reste pas moins que tout repentir est appréciable, comme il est dit : “ Tu ramènes l’hommes [au repentir] jusqu’à le moudre et Tu dis : ’Revenez, fils de l’hommes’ ” (Psaumes 90.3), que nos Sages commentent : “jusqu’à réduire son âme en poussière [par les souffrances] “ (Yerouchalmi ’Haguiga 2.1).

Les Principes du Repentir Premier principe Le regret : l’homme doit comprendre en son cœur qu’il est répréhensible et affligeant d’avoir abandonné Dieu. Il doit prendre conscience de ce que la punition existe et les fautes vengées, comme il est dit : « Vengeance et châtiment sont miens » (Deutéronome 32.35) et : « Craignez le glaive ; car la colère amène l’épée » (Job 19.29). Il doit regretter ses mauvaises actions et dire : « Qu’ai-je fait ? Pourquoi la crainte de Dieu n’était-elle pas présente à mes yeux et ne redoutai-je pas les châtiments et les sévères jugements (car les méchants sont accablés de souffrances) ? Je n’ai pas eu pitié de mon corps et mes yeux n’ont pas eu de compassion à la vue de sa ruine, tout cela pour un plaisir passager ! Je suis devenu pareil à un voleur qui n’hésite pas à agresser autrui et mange tranquillement à satiété, tout en sachant que le juge lui emplira la bouche de gravier (comme il est dit : « Le pain du mensonge est agréable à l’homme ; mais ensuite, sa bouche sera pleine de gravier » (Proverbes 20.17). Et, faute plus grave encore, je me suis montré cruel envers mon âme précieuse, je l’ai souillée des impuretés de mon mauvais penchant ! Que peuvent bien valoir toutes les qualités de mon âmes si elle déplaît à on Maitre ? Comment ai-je pu troquer un monde éternel pour un monde passager ? Je me suis conduit comme un animal. J’ai suivi, comme un cheval, comme un mulet dépourvu d’intelligence, mon mauvais penchant ; je me suis écarté du chemin de la raison ! Le Créateur m’a insufflé une âme de vie, m’a pourvu de sagesse et de raison, afin que je Le reconnaisse, que je Le craigne et que je domine mon corps et toutes ses fonctions. Ainsi mon âme a-t-elle reçu la souveraineté sur les créatures dépourvues de parole (Dieu ayant honoré ce qui Lui est précieux). Ayant été créé dans ce but et agi à l’encontre de celui-ci, que me vaut la vie ? (comme il est écrit : « L’homme qui s’écarte de la voie de l’intelligence reposera dans l’assemblée des morts » (Proverbes 21.16). « Qui plus est, je n’ai pas même agi comme les animaux ! En effet, (« le bœuf connaît son propriétaire et l’âne, la mangeoire de son maitre »), tandis que moi, sans conscience ni réflexion, j’ai soustrait mon âme à la domination de son Maitre. J’ai goûté au plaisirs terrestres, et en ai oublié mon avenir. Oui ! J’ai volé, j’ai dépouillé; les indigents, je les ai foulés aux pieds. Et j’ai négligé de me rappeler du jour de la mort, lorsque seule ma dépouille demeurera devant mon âme. » C’est cette idée qu’exprime le prophète Jérémie en ces termes : « Personne ne regrette ses mauvaises actions et ne dit ‘Qu’ai-je fait ?’ » (Jérémie 8.6).

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GARDES TA LANGUE Le Lachone HaRa cause de la peine à Dieu

La désolation dans le domaine du langage « Si nous voulons observer la force de destruction que contient la langue, nous pouvons l’apprendre des explorateurs. Voyez combien de maux ils ont causé à Israël, et quelle désolation les a frappés, au point qu’ils ont été perdus dans ce monde et dans le monde à venir, ainsi qu’il est écrit : « Et les gens qui avaient dit du mal du pays moururent d’une épidémie devant Hachem. » Combien d’allusions ils ont entendu, combien de mises en garde, pour qu’ils n’aillent pas raconter du Lachone HaRa ! Mais ils n’en ont pas tiré la leçon, car leur histoire est racontée à la suite de celle de Myriam la tsadéket, ainsi qu’il est dit : « Myriam et Aharon parlèrent de Moché », et juste après : « Envoie des explorateurs ». Cela signifie qu’ils ont vu ce qui était arrivé à Myriam, qui n’avait pourtant parlé que de son frère, n’avait pas dit du mal de lui et n’avait en vue que son bien. A combien plus forte raison ceux qui disent du Lachone HaRa ! Avec tout cela, ils n’en ont pas tiré la leçon, et pour avoir dit du mal du pays et calomnié des arbres et des pierres, ils ont subi un terrible châtiment et ont perdu les deux mondes. Celui qui médit et dit du Lachone HaRa de son prochain, à combien plus forte raison il sera retranché et perdu pour toujours ! »

La pureté de l’ouïe dans l’avenir Dans le corps de l’homme, il y a des organes qu’il faut prendre garde d’abîmer. En ce qui concerne par exemple le sens de la vue, il faut faire attention à ne pas rendre les yeux impurs, parce que nous aurons besoin de nos yeux dans l’avenir, pour contempler la gloire de Dieu. La même chose s’applique au sens de l’ouïe : il faut faire attention à ne pas l’abîmer, parce que dans l’avenir le Saint béni soit-Il étudiera la Torah avec Israël, ainsi qu’il est écrit : « Et tous tes fils sont instruits par Hachem », et il faudra écouter ce que dira Hachem.

Dans Sa Torah, le Saint béni soit-Il a dit et ordonné à l’homme à de nombreuses reprises d’être droit et bon. C’est tout ce qu’Il désire, et c’est de cela qu’Il aura satisfaction, de ce que nous ayons obéi à Sa volonté. Voici ce que dit Tana DeBei Eliahou : Le Saint béni soit-Il a dit aux bnei Israël : « Mes enfants bien-aimés, est-ce que Je manque de quelque chose pour vous le demander ? Qu’est-ce que je vous demande donc ? Que vous vous aimiez les uns les autres, que vous vous respectiez mutuellement, que vous ayez une crainte mutuelle, qu’on ne trouve chez vous ni faute, ni vol, ni rien de laid, et que vous n’en veniez jamais à des choses interdites. » C’est à ce propos qu’il est écrit : « Je vais te dire, ô homme, ce qui est bon et ce que Hachem te demande, seulement de pratiquer la justice, d’aimer la bonté et de te conduire discrètement avec Hachem ton Dieu » De là, on comprend parfaitement que lorsqu’on fait le contraire en disant du Lachone HaRa sur son prochain, prouvant ainsi qu’on ne l’aime pas, cela cause de la peine au Saint béni soit-Il, et cela, on ne le souhaite certainement pas. C’est pourquoi on veillera à se renforcer dans les qualités qui ont été évoquées, et cela causera de la satisfaction au Créateur.

Vous n’avez pas défendu Mon honneur ! En tout ce qui concerne la pureté du langage, Le Saint béni soit-Il a expliqué en détail chaque sujet individuellement, en plusieurs sections et plusieurs chapitres, tout cela pour que l’homme ne dise pas de Lachone HaRa ni de médisances. Et même s’il n’y avait qu’une seule mitsva concernant la parole de l’homme, lui enjoignant de ne causer aucun dommage ni aucune peine au prochain, il faudrait faire attention à ne pas la transgresser, car cela irait contre la volonté du Saint béni soit-Il. A plus forte raison s’Il en a parlé tellement souvent dans Sa Torah ! Il faut bien entendu veiller à l’honneur de Hachem, ne rien transgresser, et garder sa bouche et sa langue de paroles interdites.

Les Sages ont enseigné : « L’homme ne doit jamais entendre avec ses oreilles des paroles vaines, parce que parmi tous les organes, ce sont les premiers à être atteints ». Comment l’homme entendrait-il les paroles de Hachem si ses oreilles ont entendu des paroles de Lachone HaRa et de médisance ? Donc le devoir de se garder ne doit pas être pris à la légère, et l’homme s’en trouvera bien en ce monde et dans l’au-delà.

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Le Shidou’h pas à pas Quand un homme ou une femme sont intéressés de fonder un foyer Juif et de se marier, la chose la plus importante est de connaitre, de comprendre et de prendre sur eux toute la fondation du foyer Juif et de tout ce qu’il en dépend, la maison et la vie ensemble en couple sérieusement, avec une bonne volonté, de donner à l’autre et de lui faire du bien. L’un des grands d’Israël a dit une fois : « dommage que la vie de couple est donnée dans les mains d’enfant » il veut dire en ces termes que trop souvent, des jeunes, immatures, viennent à se marier sans vraiment prêter attention à la responsabilité et tout ce que sa représente, en particulier l’importance, la sainteté, la pureté qui se trouvent dans la vie de couple. Nous ne somme pas venu ici pour vous décourager que Dieu nous en garde, mais pour vous faire prendre conscience un instant de ce que vous vous apprêtez à construire. Un rav, conseiller en mariage, a conseillé d’écrire sur la porte de chaque couple fraichement marié une pancarte ou il est écrit « DANGER ICI ON CONSTRUIT » en particulier la première année, à travers la qu’elle ce sculpte et se forme toute la vie du couple, car l’importance de cette année est tel qu’elle est la base de toute la vie du couple, et de l’éducation des enfants pendant leurs vie ensemble. Maintenant, après que nous avons parlé de l’importance de la compréhension et du savoir, vers quoi allons nous nous diriger ? On peut commencer « le mouvement », chercher notre conjoint et de vivre avec lui / elle cette vie de couple marié; pour cela nous avons besoin de quelques préparations. Et maintenant, nous allons rapporter le chemin saint que nos ancêtres ont pris depuis des générations et jusqu’à nos jours, « le Chemin du Shidou’h » la présentation d’un homme et d’une femme par une 3éme personne et non par ’’hasard’’ ou par attirance physique entre l’homme et la femme. Avant de parler des préparations nécessaires pour chercher l’âme sœur qui vous conviendra, nous allons vous expliquer l’importance du Shidou’h par rapport à l’attirance physique naturel dans un future couple. Le chemin du Shidou’h : On peut se renseigner avant de se rencontrer sur la personne tous les renseignements et détails qui vont nous faire désiré rencontrer la personne que l’on nous a parler ou non. Autre chose, ces informations seront pour nous une bonne base de départ pour commencer ces rencontres, et de voir si cette personne nous convient.

et s’ils veulent vraiment fondé une maison juive avec tout ce que ça implique. ~ La première des chose à faire: est de se renseigner sur le future conjoint auprès de personnes qui le connaissent : ses professeurs, ses amis, ses voisins, ses directeurs, rabbanim etc... ~ Après que nous avons réussi à réunir toute les informations possible, on les notera comme ça on pourra suivre après ça pendant les rendez-vous. Faites Attention au Lachone Ara et n’accepter aucune information comme une vérité complète. ~ D’un deuxième coté il vous est permis de vous renseigner pour ne pas tomber sur une personne pas recommandable pour le Shidou’h, car écouter ces paroles vous est utile. ~ Si des informations reçu vont complètement à l’encontre d’autres informations reçu sur le futur conjoint, il vous faudra creuser plus profond pour vérifier ces contradictions. Seulement après avoir collecté toutes les informations, et que ces informations nous conviennent, que au moins on voit que cela vaut le coup de rencontrer la personne, seulement à ce moment là on peut envisager une première rencontre, dans une maison d’un couple marié qui est près à nous recevoir, que le couple marié soit du coté du futur mari ou du coté de la future mariée et ce pour garder la « Tsniout » pudeur, aussi il sera possible de se rencontrer dans une rue éclairée avec de nombreux passants pour observer le future conjoint en mouvement, pour voir si au niveau de la taille et de l’aspect extérieur le futur conjoint vous convient. En ce qui concerne de les heures ainsi que le temps de chaque rencontre nous en parlerons dans nos prochains numéros. Conseils pour les Célibataires: ~ Avant chaque rencontre faites une prière à Dieu pour la réussite de la rencontre. ~ A chaque rencontre essayer d’être naturel dans votre comportement et dans votre manière de parler. ~ Souvenez-vous, comme vous avez peut être honte ou que vous êtes intimidé, la personne en face de vous à aussi honte et est aussi intimidé voir même peut être plus encore. Montez et réussissez, et méritez de fonder une maison Juive en Israel dans la sainteté et la pureté. Amen.

Le Shidou’h sauve aussi de la corruption du désire qui arrive par le sentiment et non par la raison comme il est dit « la corruption rendra aveugle les yeux des sages » et ne pourront pas vraiment voir s’ils vont bien ensemble

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R. Moche Lizmi Chlit’a



Santé - Bien –être L’OIGNON Vitamines A,B,C, soufre, fluor, potassium, sodium, sélénium, calcium, fer, iode.L’oignon est un diurétique, un stimulant des système nerveux, hépatique et rénal. Il est peu énergétique (40 kcal pour 100 g).Pour les personnes ayant des problèmes de digestion ou intestinaux, éviter de manger trop d'oignon car ses composés soufrés peuvent provoquer des ballonnements. Mettre de l’oignon cru sur les piqûres, les coupures, les brûlures. La fine pelure qui sépare deux couches est un excellent pansement antiseptique. Contre les rhumatismes, les verrues, les panaris : cataplasmes d’oignons crus haché.

L'OLIVE L'huile d'olive est digestive et antioxydante, participant à empêcher l'apparition des maladies cardiovasculaires en diminuant le taux de cholestérol et en empêchant les artères de se boucher .Application d'huile d'olive sur les brûlures superficielles .L'huile d'olive prise le matin à jeun est indiquée pour les hépatiques et les constipés. L'huile d'olive est un excellent adoucissant et assouplissant de la peau, autant pour les enfants que pour les adultes

L'ORANGE Les feuilles sont utilisées en infusion pour préparer au sommeil, (on peut également faire infuser les fleurs avec le même bénéfice que les feuilles). L'orange est laxative, apéritive. Riche en vitamine C, qui, malheureusement, disparaît à la cuisson. Il est donc préférable de la consommer crue. Elle permet ainsi de couvrir quasiment l'apport quotidien préconisé par les diététiciens. Si vous confectionnez vos jus d'orange, n'oubliez pas que l'action oxydante de l'air diminue très vite la teneur vitaminique. Le jus doit donc être bu rapidement après avoir été pressé. Elle contient aussi du calcium, du phosphore, du fer, du magnésium, du potassium et des fibres facilement assimilables Elle contient également de la vitamine A.

LE PERSIL Les feuilles de persil est très efficace sur l'appareil digestif, permettant de lutter contre les flatulences et le ballonnement. Il stimule la fonction rénale, il régularise le cycle menstruel grâce à l'Apiol. La racine est apéritive .Toujours utiliser le persil cru fraîchement ciselé car la chaleur en détruit les vitamines et les sels minéraux. Le persil est un excellent stimulant qui tonifie la peau et réveille le teint; il est antiride et antitache .Préparer une infusion (1 cuil. à soupe de persil dans un bol d'eau chaude) : à utiliser comme lotion, en compresses pour toutes les peaux, en particulier les peaux matures. Cette infusion se garde pendant une semaine au réfrigérateur. La même infusion, utilisée en dernière eau de rinçage sur les cheveux a un effet tonifiant..Remèdes d'autrefois Le persil en infusion et cataplasme, il stoppe les montées laiteuses. En friction sur les piqûres d'insectes, il atténue la sensation de brûlure et désinfecte.

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Ozne Aman - Oreille d’aman

Ingredients :

Mélanger farine, sucre, levure Ajouter la margarine fondue, 2 jaunes d'œufs Pétrir et ramasser la pâte en boule Réfrigérer 30mn.

Pâte

150g de margarine 300g de farine 1/2 sachet de levure chimique 90g de sucre 2 jaunes d'œufs sucre glace

Chauffer la crème liquide et rajouter le chocolat, remuer jusqu'à ce que le chocolat fonde. Verser la préparation dans un bol et mettre au congélateur 40mn, cela permettra de faire des petites boules de farce pour les gâteaux.

Garniture : 100g de chocolat noir 3 càs de crème liquide

Etaler la pate au rouleau et découper des ronds à l'emporte pièce. Y déposer une boule de chocolat. Ramener les bords vers le centre de manière à obtenir un triangle. Enfourner 15 mn à 180°.

Bouchées à la reine

Ingredients :

Coupez les champignons en lamelles. Coupez la viande en petits dés et cuisez la rapidement (rose). Réservez. Faites fondre la margarine dans un faitout, ajoutez la farine et faites cuire en remuant pendant 3 min. Mouillez ensuite ce roux blond avec le bouillon de volaille et portez à ébullition. Ajoutez la viande, les champignons, le vin blanc, poivre et noix de muscade. Continuez de faire chauffer en remuant sans arrêt. Délayez à part les jaunes d'oeufs avec la crème fraîche parvé dans un bol, puis versez cette liaison dans le faitout en remuant. Faites chauffer sans bouillir pendant 5 min. Faites chauffer les croûtes précuites dans le four à 180°C. Lorsqu'elles sont bien chaudes et très sèches, les sortir et enlever les chapeaux. Disposez les croûtes sur assiettes individuelles (accompagnées de riz ou pâtes). Les remplir de la garniture en sauce et posez les chapeaux dessus.

300 g d’escalopes de veau 2 escalopes de poulet 200 g de champignons (boîte) 45 g de margarine 3 cuillères à soupe rases de farine 75 cl de bouillon de volaille 3 jaunes d'œufs 10 cl de crème fraîche épaisse parvé 1 verre de vin blanc poivre, noix de muscade 6 croûtes en pâte feuilletée

Servez Aussitôt.

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CONCOURS FAMILLY TORAH Parmi les bonnes réponses 3 gagnants seront tirés au sort et gagnerons 1 stylo Birkat Amazone et un livre des Tehilim 1 - Combien de fois devons-nous écouter la Meguila à Pourim ? [ ] 1 fois

[ ] 2 fois

[ ] 3 fois

[ ] 4 fois

2 - Pourquoi devont nous jeûner à Pourim ? [ ] pour maigrir

[ ] parce que Esther avait jeûnait

[ ] on ne doit pas jeûner

[ ] à bon?

3 - Quesque des Ozné Haman ? [ ] Les Oreilles de Mr Haman

[ ] Des Gateaux

[ ] Le nez de Mr Haman

[ ] de la Mane

4 - A quelle date fêtons-nous Pourim ? [ ] 03, 04, 05 Adar

[ ] 13,14,15 Adar

[ ] 23, 24, 25 Adar

[ ] 33, 34 35 Adar

Réponses à renvoyer sur famillytorah@gmail.com / sur notre groupe ou page FaceBook avant le 20 Février 2013 Merci de préciser votre nom, adresse et téléphone La liste des gagnants apparaîtra sur notre prochain numéro Noms des Gagnants du Mois de Decembre 2012 : Eden Sasson - Tomer Tapiro - Nir Wasserman

Le slalom

L'accouchement...

Petit rappel pour les non- sportifs : Dans un slalom le skieur doit passer une vingtaine de portes dans le minimum de temps... Il advint qu'un jour, un sportif Israélien, skieur hors pair, était en lice pour une médaille d'or du slalom spécial olympique. Le jour de la finale, les favoris passent un par un: Le meilleur français descend en 58,00 secondes; le meilleur Suisse en 58,65 secondes; le meilleur Autrichien en 57,48 secondes. Puis vient le tour du champion Israélien. La foule attend, attend et attend encore.... SIX MINUTES!!!! - Qu'est-ce qui t'est arrivé?, demande l'entraîneur à son poulain Et le skieur au bord de l’asphyxie répond: - Quel est l'abruti qui a mis une mezuzah à chaque porte

Quelle est la prière que fait une femme juive pour accoucher sans douleur ? Réponse : Bore Peri-dural

La femme la plus heureuse...

Beurre et confiture... Sarah tous les matins, il lui arrive la même chose depuis des années ; au moment de tremper sa tartine de confiture , invariablement celle-ci tombe du côté de la confiture par terre ! Et puis un matin celle-ci tombe oh miracle sur le côté sans confiture ! Sarah lève les bras au ciel et court chez le rabbin. - Rabbi ! Rabbi ! n'est-ce pas là un signe du seigneur ? Et le rabbin :- Je ne sais pas il faut que je réfléchisse ! Reviens demain je te donnerais une réponse ! Et le lendemain Sarah : - Alors Rabbi ? Quelle est la réponse ? Est-ce que le seigneur m'a adressé un message ? - Hélas, répond le rabbin, en fait ce jour là tu as simplement tartiner le mauvais côté du pain !

Quel est la femme la plus heureuse ? Hava, parce qu'elle n'avait pas de belle-mère… Page 61


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Jérusalem

Yom Limoud mardi 19 février 10h45 Shlomo Boccara de Bné Brak. Petit déjeuner, bibliotheque et stande. Paf 20 sh. Synagogue Rabbi Meir 38 ave Smilanski. Rens Ronit 052-8195508.

Cours du Rav Haim Dynovisz, en francais, pour femmes et hommes, le lundi à 12h à Katamon Hayeshana, sur la paracha de la semaine et lié à l’actualite du temps present. Rens: 02-563.10.52

Bné Brit - Loge Bonei Israel: conference de Noemie Grynberg, journaliste: “Comment la societe israelienne estpassé d’un modele collectiviste à un modele neoliberal”merc.13 février. À 19h30. 9 rue Ahimeir. PAF: 40sh. Au profit de bourses d’etudes.

Kyriat Moshe: Kollel boker à la Yeshivat Merkaz Harav: cours de Hala’ha de ht niveau, et havroutot organisés. Groupe francophone sympa ambiance d’etude serieuse. Rens: Dan Assous 054-7877272 (Association Lemaanh’a).

Ashkelon Kol Ashkelone: cours pour femmes par la Rabbanite Dina Hadjadj: lundi 19h: la tefila, samedie 15h: la paracha. Collel Mametakeli - Quartier Neve Ilan. Rens. 0542142682

Ashdod Cours Interactif sur theme pour homes à la synagogue de Pnine David à la city tous les mardis à 20h15. Ambiance sympa, collation, sujets: Education, parnassa, guérison, introduction à la kabbala, couple, joie avec R. Yossef Haim Benamou.

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Association Lemaanh’a: cours de preparation au mariage par des Madrihim dotes d’experience et d’une formation adaptee. Rens: Dan Assous 054-7877272. Centre Yair Manitou: Cours du Rav Elyakim Simsovic: Parashat Hashavoua le mercredie à 18h30, cours du Rav Luria le mardi à 18h30, ts les 15 jrs et à 20h cours d’Eliezer Shodorovski: Israel et les nations. CCF Emouna 9a rue Rivka

Tel Aviv Cours de Yoel Benharroush le mardi 19 fevrier “Israel et le temps optimiste3 à 20h synagogue Eikhal Yehouda 13 rue Ben Sarouk. Ren: 036919210



France : 0177380681


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